VOYANTS VOYOUS & VOYEUR Ce livre est dédié aux victimes des marchands d'idéologies, sous toutes leurs formes. Aux victimes des politiciens, sous tous leurs aspects. Aux victimes des marchands de bonheurs. pseudo initiés. marabouts, vendeurs de bagues et gadgets occultes. Instituts délivrant des diplômes, exorcistes, multiples et avariés. Aux victimes des travaux t ravaux par correspondances et des vendeurs de méthodes pour tiercé, loto etc... Il est également dédié à ma tendre épouse, qui trouve que la France est un bien étrange pays, où l'on encourage les fausses voyantes et où on laisse courir les mages bidons, alors qu'il est parfois simple de résoudre soi-même les problèmes magiques. Il est en outre dédié à mon chien, qui estime que certaines revues "dites" ésotériques devraient abandonner le papier glacé car il absorbe mal le pipi !
REMERCIEMENTS
Je remercie tous les vrais voyants et voyantes, les mages honnêtes, les authentiques sorciers et les Kabbalistes sérieux, de leur aide amicale et de leurs suggestions précieuses Je remercie aussi tous les amis connus :, et mes lecteurs qui m'encouragent. Et surtout un vénérable Swami Tamoul prédit au jour et à la minute près des choses stupéfiantes et très encourageantes... Qui se révèlent CHAPITRE 1
45.000 voyantes, 5.000 mages en France. Une moitié ayant une existence légale, l'autre non. Un chiffre d'affaire qui dépasse le budget de la défense nationale. Des tarifs allant de 150 frs à plus de 1.000 frs pour une consultation et de 1.500 à 30.000 frs pour un désenvoûtement. Une dizaine de magazines et de revues dites spécialisés, tous plus ignares les uns que les autres. Un budget publicitaire euphorique pour les marchands de bonheur. Ajoutez à cela quelques salons et autres réjouissances affligeantes, une pincée de syndicats bidons, une cuillerée "d'ordres" prétentieux, totalement illusoires, à la li- mite de la légalité; un soupçon de cultuelles religieuses doctement fétides. Agitez, couvrez, laissez cuire à feu doux. .. Vous obtiendrez une recette hyperréaliste de "pompe à fric", avec en prime une saine odeur de maquereaux ! Scan By www.akkasshaa.fr.st
Alors, la magie, les sciences occultes ? Pipeau, chimères, escroqueries, illusions, filoutages, duperie ? Pas forcément, mais une tentation pour quelques marginaux à la moralité élastique et à l'éthique aléatoire de faire le plein de vos économies à une vitesse olympique. Les fautifs ne la barricade, Ô candide candide lecteur, vous en faites partie bien souvent! Hé oui, le Berger n'existe qu'en fonction du troupeau et la fonction crée l'organe Ce texte serait-il répressif, insidieux, castrateur ? Susurrerez -vous. -Que nenni, je réponds. Il se veut éducatif (oh le vilain mot! ), et purgatif. Educatif dans le sens où il vous évitera quelques désillusions ravageuses pour votre affect et votre bas de laine, simplement il vous guidera (puisque c'est un guide) dans les méandres labyrinthiques du maquis de l'ésotérisme, ou de ce qui prétend l'être. Purgatif, car privé de leurs victimes, les vampires exangues se reconvertiront, dans quoi ? C'est leur problème, le choix est vaste et le cloaque sans fond, restons discrets et évitons politique et polémique. Personnellement, je viens de marquer un point, car les "pauvres" victimes de cet holocauste, inquiets, tendus, férocement angoissés, rongeant leurs tarots et allumant cigarette sur cigarette à leur brûle parfum (de chez spiritual-sky, ou haré Krishna, c'est la même boutique), tripotant leurs boules (de cristal) de leurs mains moites, l'oeil fiévreux, la voix rauque, la clairaudiance en stand-by (voilà pour le cliché littéraire), vont lire ce livre pour savoir comment modifier leur pub, leur look, leur appâts, la pâtée du chat, leur papier tue mouche, leur papier toilette et leurs déclarations fiscales ! Compte tenu de leur nombre, en sous- trayant ceux qui ne savent pas lire, les étrangers et les myopes, cela fait : 45.000 -25.000 = 20.000 exemplaires vendus aux seuls professionnels. En décomposant les 25.000, on obtient : 5.000 étrangers, Bretons et Normands compris. 15.000 illettrés. 5.000 myopes ou assimilés, fâcheux d'être myope pour une voyante, mais la double vue existe, c'est comme les doubles foyers (je parle des verres, pas des ménages). J'oubliais de soustraire les dyslexiques, qui ont lus comme titre "guide de la voyance", et comme ils ont payé 15.000 frs (plus TV A, bien entendu) la page pour être dedans, il pense le recevoir gratuitement par la poste. Cela en fait 120 de moins... Ce qui donne 19.880 exemplaires vendus, ce qui m'évitera de devoir me reconvertir dans la voyance! Passons à des choses plus sérieuses, mais aussi plus scabreuses. ..
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Notre monde est une injustice perpétuelle, méconnue... Nous sommes la 7eme race. Il y a 60.032 ans commençait la première des quatre grandes ères de ce cycle. C'était l'aube du Kritä Yugä. Ce fut la période de l'âge d'or, tel que la décrivit Hésiode, qui dura 21.194 ans. Vient ensuite le Trétâ Yugä, l'âge des rites et des civilisations sédentaires qui dura 18.145 ans. La troisième se nomme Dvâparä Yugä, l'âge du doute, qui vit la naissance du concept de religion et les premières philosophies de contestation. Le Dvâpara Yugä dura 12.097 ans. Arriva le quatrième âge, le Kali Yugä .Ce terme n'a pas de rapport avec le nom de Kâli, la déesse de la puissance, du temps et de la mort qui commença en 3606 avant l'ère chrétienne. Le Kali Yugä, l'âge de fer, l'âge des conflits durera 5.040 ans, soit jusqu'en 2442. Date de la fin de cette 7eme race qui préludera à un nouveau cycle de 60.032 ans. Chacun de ces "âges" est divisé en quatre parties inégales. Le Kali Yugä par exemple est divisé en: Aube du Kali Yugä
3606 avant l'ère chrétienne.
Kali Yugä
3102 avant l'ère chrétienne
Milieu du Kali Yuga
582 avant l'ère chrétienne.
Puis début du crépuscule du Kali Yuga 1939 après J.C, jusqu'en 2442. Le crépuscule du Kali Yugii a commencé commencé en mai 1939 ! Les derniers vestiges vestiges de l'humanité auront disparu en 2442, à 50 ans près. Nous entrons dans la période d'agonie de notre humanité. Il est singulier de constater que la période de 1939 correspond à l'entrée dans l'ère du Verseau. Ce qui tend à prouver la convergence des grandes traditions. La période qui précède le cataclysme final est marquée de différents signes annonciateurs de la fin. Ceux-ci deviendront flagrants dès le crépuscule du Kali Yugä. Cette tradition , la plus ancienne de l'humanité, provient du "Lingä Purâna", livre de sagesse de la philosophie ShivaÏte. Bien avant que les civilisations du bassin méditerranéen voient le jour (civilisations Egyptienne, Grecque et même sumérienne) la grande culture Shivaïte avait atteint un immense degré de connaissances, de sagesse, de technologie et de pouvoir. La tradition exprimée par le Linga Purâna fait état d'une période trouble, violente, où les sciences magiques seront rétablies dans leur vérité et leur efficacité pour un nombre limité de privilégiés. Mais également dévoyées, mutilées et réduites à un ramassis de fausses connaissances pour les autres. Cette période, toujours pour la tradition Shivaïte, sera très favorable à une progression rapide et aux illuminations révélatrices, mais elle implique une qualité de discernement accrue, car les connaissances (vraies et fausses) seront
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disponibles assez facilement. Les es- crocs en profiteront pour proposer des systèmes aberrants qu'ils érigéront en dogmes profitables ! Seuls ceux qui sauront s'appuyer sur des racines culturelles solides pourront progresser, les autres seront les jouets des faux prophètes et des margoulins. L'ère du Verseau, sera révélation et occultation en même temps. Nous assistons en ce moment au triomphe de l'anti-initiation. Au cours de ce présent texte, nous reviendrons sur certains aspects des "prédictions" des Linga Purâna. Le seul moyen pour les personnes sincères qui se préoccupent de sciences traditionnelles et pour ceux, plus nombreux, qui veulent y faire appel ou en retirer un avantage quelconque, est d'essayer de comprendre, au prix d'un minimum d'effort et d'un peu de bon sens, en quoi elles consistent. Ce livre n'a d'autre but que d'être un commentaire objectif, un guide, un outil de décapage pour éviter les pièges grossiers des voyants voyous et des faux mages... Qu'on ne perde jamais de vue que : l'occultisme est une attitude, l'ésotérisme un langage, l'initiation une méthode de connaissance, la magie une pratique. Que le tout est intimement lié et s'appuie sur une solide culture et une expérience sans concession. Esotérisme, spiritualité, divination, astrologie, magie, sorcellerie, sciences occultes. ..Au-, tant de mots prestigieux galvaudés, médiatisés à l'extrême, malmenés, déviés de leur sens réel. Les sciences et les arts magiques les plus profondément enracinés dans la conscience sacrée de l 'homme sont vendus à l'encan, bradés, prostitués par des "marchands" dont la bassesse n'a d'égale que le manque de culture. Le public sincère, ou avide, en quête d'absolu, de connaissances, de culture ou de miracles, les chercheurs de bonne foi, se font berner journellement par ces nouveaux "marchands du temple", escrocs sans vergogne, de la pire espèce, endossant les défroques trompeuses d'initiés, se grimant pour mieux séduire le consommateur... Ces imbéciles, qui se couronnent eux-mêmes, se passent rhubarbe et séné, se flagornant mutuellement pour maintenir le "marché", sous l'oeil impavide des derniers adeptes, seuls debout au milieu des ruines de ce qui fut (et demeure) la science absolue. Les scandales crapuleux qui émaillent la presse de plus en plus fréquemment, sont la parfaite illustration de cette gangrène aculturelle qui sévit avec une sérénité qui a tendance à devenir galopante. Bientôt, ésotérisme, initiation, sciences magiques de- viendront synonymes d'escroquerie, tromperie, mensonge et pièges à gogos.. Alors qu'il était question de philosophie, d'élévation spirituelle, d'efficacité, de voie de sagesse, de dépouillement, de connaissances et d'immortalité . L'ombre dévore parfois la lumière, l'aube de l'ère du Verseau risque fort d'être un clair obscur navrant, éclairé parcimonieusement par les feux follets blafards des faux prophètes et les lumignons nauséeux des vitrines des supermarchés de l'oc- culte. ..
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ESOTERISME FIN DE SIECLE : BILAN NAVRANT , OU L'ART DE PRENDRE LES CLIENTS POUR DES CANARDS SAUVAGES: Le piège est grandiose, tentaculaire, labyrinthique. Le maquis des disciplines magiques est peu fait pour aider le chercheur et moins encore l'utilisateur, lesquels n'ayant pour sources de renseignements qu'une presse spécialisée que l'on pour- rait qualifier de funambulesque et anti-initiatique. Cette presse est semble-t-il surtout spécialisée dans la promotion des déchets sociaux, dans l'énumération des éventaires de marabouts imbéciles, de mages en papier mâché, de voyantes à succursales multiples et autres monteurs de kundalini express. ..Ces mêmes journaux à prétentions initi atiques se font complices et parfois associés de vendeurs de croix mirifiques, de bagues improbables et de pantacles déments, sont de moins en moins crédibles. La plupart des articles sont hautement suspects et pour un grand nombre d'entre eux presque exclusivement promotionnels. Les revues valables qui subsistent sont la plupart du temps confidentielles et ne bénéficient pas de budgets publicitaires qui leur permettent de "tenir". C'est donc de revues ayant atteint un estimable niveau de prostitution que dépend la "qualité" de l'information ! N'ayant jamais été mercenaire dans ce genre de littérature, on ne pourra pas me taxer d'esprit revanchard. Vive l'indépendance. Force est de constater que le parcours est complexe et souvent aléatoire. Privé de renseignement objectifs le lecteur se trouve dans l'obligation de se rabattre sur l'édition. Là le problème est un peu différent. Outre les ouvrages sérieux et un peu élitiste, on trouve une montagne de textes de très inégales valeurs. D'un côté les ouvrages de vulgarisation du genre "L'initiation Bigoudène en 12 leçons, avec les pantacles tout près pour invoquer les députés", de l'autre de sympathiques bouquins sur la visualisation ou les techniques de méditations. Entre les deux, des tonnes de faux machins prétentieux de magie cérémonielle, baroques, qui se compilent et se plagient les uns les autres. Dans un mélange "babylonien" se côtoient livres passionnants et crétinerie somptuaire. ..Il faut dire que les éditeurs sont un peu perdus dans le créneaux de l'occulte. Eux, on ne les avait pas prévenus que les vedettes devaient leur réussite à la bague de Ré, Mikai1 Gorbatchev son élection à la pyramide Duchmol, et que le suprême pouvoir était annoncé dans "désastres, le journal des lunatiques en culottes courtes", tandis que tout le monde s'arrachait les fragments porte-bonheur de la Rolls de Webb qui devait son succès au magnétisme foudroyant de Catalyfer, l'homme à la main de lumière, qui ne s'use que s'y l'on s'en. ..Bref, y savaient pas, les hommes du livre, ils ont perdu leur latin, leur virginité et le reste, croyant faire bien ils ont édité, publié, réédité, rewrité, compilé, traduit, commenté, des tonnes de papiers. Certains ont fait très dur, ils ont inventé des mythes, des traditions égyptiennes et autres. ..A coup de mailing sur des centaines de milliers de noms, vendant en vrac des méthodes, des horoscopes sur ordinateur signés par un astrologue radioscopique, des bagues et bientôt sans doute des livres initiatiques jamais vu. ..Ils se sont taillés une superbe réputation. L'inconnu à domicile, l'initiation à coupon réponse. Même s'ils mentent, et même qu'ils démentent, il n'en reste pas moins vrai que pour piéger 4.000 personnes ou plus il faut faire presque aussi fort que l'école universelle. Bon chien chasse de race !
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Quant aux éditeurs, aux vrais, ils se sont divisés en deux camps, les sérieux qui font du classique, prenant peu de risques, et les commerciaux champions des hauts scores, qui ne veulent pas se mettre à dos les journalistes de la presse spécialisé, lesquels sont souvent annonceurs dans les mêmes revues, écrivant sous d'autres noms, ce qui raccourcit le circuit. Cela nous a valu des promotions dithyrambiques de chefs d'oeuvre du genre « De l'usage des herbes de Provence et des poudres de chez Ducros dans la magie septentrionale », « La lumière sur la steppe » morceau de bravoure totalement axé sur la vente des surplus de bougies prévues pour une grève EDF, qui n'a pas eu lieu. Ouvrage qui mérite sans l'ombre d'un doute l'Oscar du baise-couillon, d'un strict point de vue opératif. Ce livre remarquable est en outre partiellement recopié sur les "enseignements" d'une société secrète aussi baroque que certains ordres rosicruciens. Ce texte est dangereux, ayant plusieurs incendies à son actif, par la maladresse de certains lecteurs. Le petit monde de l'édition chevrote de la feuille, oscille de l'in-quarto tressaute du folio. ..Mais méfiance, on ne bouscule pas la concurrence, un pour tous, tous bourrin! Le gâteau est somptueux, yen aura pour tout le monde. Mis à part quelques solides indépendants effrontés, qui ont l'outrecuidance de persister dans l'honnête, beaucoup édite les délires psychédéliques qui leur tombent sous la main. J'ai fait à ce propos une curieuse expérience. Alors que le présent livre était encore à l'état d'ébauche, j'ai confronté les pages empoisonnées qui le composent à l'éthique d'un éditeur de sciences occultes, qui avait eu la bonne idée (selon moi) d'éditer quelques uns de mes textes. Le brave homme m'accueillit avec amabilité, et tandis qu'il lisait les premiers feuillets rédigés, sa physionomie changea. Finalement, un peu mal à l'aise il parvint à s'expliquer. -Oui, bien sur, c'est spécial. ..Mais je. .. Tu ne crois pas que, enfin. ..Bref. Au lieu d'écrire des livres défendant les traditions aussi férocement, ce dont le public se fout complètement, tu ne ferais pas mieux d'écrire comme tout le monde des recettes de magie populaire, de la numérologie, ou de la réincarnation... Comme je demeurai silencieux, il prit ce silence pour une inquiétude financière, il ajouta d'un ton affectueux : -Ecoute, j'ai une idée, on va faire un tabac, tu vas gagner très gros, écris vite un bouquin sur les pyramides, comme ça, à chaque fois que j'en vendrai une, je pourrai proposer ton livre. Mais tu comprends, mon cher Pierre, je ne peux pas publier ce livre, tu démontes les systèmes, tu lances un pavé dans la mare. Les revues avec qui je travaille ne voudront plus passer la publicité de mon catalogue ! Non, c'est impossible... Et pourtant, ajouta-t-il avec un air malicieux, c'est super. Je ne me suis pas fâché, c'est inutile. Ce Monsieur, au demeurant fort sympathique, n'aurait pas pu comprendre ; commerçant il est, commerçant il demeurera. Aujourd'hui, il vend ses pyramides, faisant Scan By www.akkasshaa.fr.st
mine d'y croire, demain il vendra on ne sait quelle croix débile ou tout autre gadget de l'occulte. Ce n'est pas de la malhonnêteté, c'est une forme de lâcheté mercantile étayée par un solide manque de culture. Ils sont des milliers comme lui, qui, par manque de courage, ne veulent pas afficher ce qu'ils pensent, parce que cela pourrait compromettre leurs affaires. Ils rament dans le sens du courant. Que la Vouivre les épargne.
CHAPITRE 2
La magie, ou plutôt les magies sont nombreuses. Parfois très éloignées les unes des autres dans leur forme, leur réalité et leur domaine d'applications. Pour le profane, le terme de magie reste vague, flou, un peu irréel, parfois excentrique. En fait, la magie est une science en même temps qu'un art. Une science, quoiqu'en pensent ses détracteurs qui ont l'excuse de n'avoir comme point de repère que la faune tarée qui sévit alentours, car tous les phénomènes qu'elle "produit" sont reproductibles à volonté. C'est un an, car la dextérité que certains opérateurs parviennent à atteindre sont souvent des chefs d'oeuvre d'esthétisme. Depuis près de trente années que j'étudie j 'étudie assidûment le sujet, j'avoue très humblement être loin d'en avoir fait le tour. A peine me considèrerai-je comme un étudiant avancé. Tout au plus ai-je une vision globale de cette spécialité. Outre les Maîtres qui m'ont formé, ou avec qui j'ai eu de fructueux échanges, j'ai étudié ou lu un peu plus de 6.000 volumes sur la question, et n'ai soulevé qu'un coin du voile. Si la possibilité m'en est donnée, je poursuivais cette quête loin de ce pays qui s'appauvrit mentalement de jour en jour, peut-être aurons-nous l'occasion d'en parler ? .S'il m'arrive de critiquer durement certains, c'est parce que je respecte profondément ces sciences étranges dont les racines plongent aux sources de la sagesse et de l'harmonie universelles. Comment ne pas fustiger ces pauvres hères qui se pavanent dans l'ésotérisme, quand on ressent cette impression de sacrilège permanent à l'écoute de ces déchets intellectuels, gargouillant dans leur haleine malpropre des termes dont ils ne con- naissent même pas les implications ? Initiés, ces fantoches blafards, ces exhibitionnistes rapaces, ces larves foetales ? Laissez-moi ricaner. C'est à la fiente de l'humanité que vous vous adressez pour résoudre vos plus profondes aspirations, vos peines les plus secrètes. Ils n'ont de pouvoir que souvent celui de votre angoisse et de votre attente douloureuse. Les magies quand on les observe de l'extérieur donnent l'impression d'édifices complexes, impénétrables, tentaculaires. Elles sont en réalité formées d'une collection d'éléments simples juxtaposés ou superposés, possédant de nombreuses connexions entre eux. C'est cette imbrication qui donne l'apparence de complexité. Chaque élément est d'un apprentissage relativement simple si l'on commence par la base. La plupart des gens qui s'intéressent à la magie, se comportent d'une manière parfaitement anarchique. Il faut dire que la littérature sur le sujet ne leur facilite pas la tâche. Ils font une sorte de boulimie de textes indigestes, entassant formules et recettes de toutes provenances sans
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discrimination, amalgamant des connaissances incomplètes et négligeant la plupart du temps l'aspect entraînement. Le résultat est des plus déplorables, et d'une inefficacité remarquable. C'est la plus mauvaise manière de procéder, car la pratique magique ne peut être considérée comme une recette de cuisine découpée dans une revue féminine et que l'on effectue à temps t emps perdu. C'est un apprentissage, parfois long et en tout cas méticuleux. Cela implique un esprit ouvert, discipliné et organisé, scientifique pourrait-on dire. En dépit de ce manque de formation, certains obtiennent parfois des résultats, ce qui ne veut pas dire qu'ils maîtrisent le phénomène, mais simplement qu'ils sont relativement doués pour la chose et qu'ils ont, sans le savoir, réuni certaines conditions favorables involontairement. Mais j'insiste sur la qualité de la progression, car, je le souligne: les résultats doivent être reproductibles et réussir à tous les coups. Ceux qui suivront une telle méthode dépasseront considérablement en réussites la fréquence des coups de chance, relevant plus des probabilités que de la technique. Un autre aspect des disciplines magiques est caractérisé par l'unité dans le choix de la voie suivie. Il est totalement imbécile de suivre une tradition par moment et d'en changer par la suite au gré des humeurs ou des opportunités, je ne parle pas des modes. Pour atteindre une certaine maîtrise, il faut persévérer dans la même trajectoire. Beaucoup de traditions "couvrent" la totalité des domaines d'applications et se rejoignent à un certain niveau. Il n'y a donc pas de regrets à avoir. Cependant moins vrai que dans chaque tradition, traditi on, on trouve des spécialités parfaitement autonomes. Ce qui explique, l'aspect diversifié et le nombre apparent de magies différentes. Voici donc un tour d'horizon pour vous permettre de vous retrouver en ces rives insolites. LES MAGIES :
La magie et l'ésotérisme ont donné lieu à une foule de disciplines, ou plus précisément d'appellations dont quelques unes sont fort éloignées du thème de base. Je ne rappellerai ici que celles en rapport avec le sujet qui nous occupent. On notera à ce propos que plusieurs disciplines ou voies magiques sont incompatibles entre elles, ce qui est au premier niveau une méthode pour éviter les farceurs qui ont une tendance a L’amalgame. La magie ne doit pas être confondu avec les rayons d ‘un supermarché. LA SORCELLERIE
Elle a une assez mauvaise réputation, son seul nom fait frémir, et certains refusent même d'en entendre parler. Cet à priori est absurde, mais peut parfaitement s'expliquer, du fait d'un manque objectif d'information. La plupart des gens confondent sorcellerie et satanisme, et font un amalgame entre haute et basse sorcellerie. Cette confusion, fréquente dans le domaine des sciences occultes, a été longtemps entretenue par l'église Catholique qui a toujours vu dans la sorcellerie une sorte de concurente dangereuse. De ce dernier point de vue l'église a une appréciation assez juste. La sorcellerie est une très ancienne tradition païenne dont l'origine se perd avec les premiers balbutiements magiques de l'humanité. La sorcellerie est la forme la plus pure de l'activité magique.
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Elle est essentiellement une communion avec les forces naturelles et utilise efficacement les potentialités de l'homme. Rien dans la sorcellerie qui ne soit en rapport avec les démons. Simplement une approche naturelle des forces et des énergies, ainsi qu'un entraînement qui vise une meilleure utilisation des possibilités de l'inconscient. A l'origine la sorcellerie était parfaitement intégrée à la vie de la communauté. Le sorcier ou la sorcière était considéré comme un personnage de savoir, il connaissait les herbes, les plantes qui guérissent, il était le magicien, le guérisseur, le thérapeute et le psychanalyste du village. Cette sorcellerie faisait l'objet d'un recrutement par cooptation, et n'était pas forcément héréditaire. L'enseignement s'effectuait de maître à élève, mais jamais il n'y a eu de groupement, d'école ou de "coven" comme on l'entend dire de nos jours. Le terme de coven désigne en Angleterre, des réunions de certains initiés qui, pour des raisons de fêtes traditionnelles ou saisonnières, (solstices, équinoxes etc...), se réunissent dans certains lieux privilégiés. Le terme de coven ne désigne pas autre chose. Quand aux sabbats, de fêtes rituelles issues des très anciens cultes de la génération qui réunissaient outre sorciers et sorcières, quelques personnes rendant le vieil hommage aux anciens Dieux. Les sabbats avaient souvent un caractère orgiaque, de même que les cultes de Priape et de Bacchus, ainsi que les cultes de Pan ou de Cernunos auxquels ils s'apparentent. Dans le druidisme on retrouve le même phénomène de réunion pour des fêtes. Les druides et les bardes organisaient des rencontres traditionnelles dans la forêt des Carnutes aux périodes de solstices. Ces rencontres donnaient lieu à des confrontations d'opinions et des échanges d'informations et de con- naissances. Si le druidisme n'a pas été persécuté comme la sorcellerie, c'est qu'il s'agissait d'une structure à caractère religieux reconnu comme telle par les seigneurs. Le druidisme était hiérarchisé et organisé, la sorcellerie non. Une autre raison est que le druidisme s'est très vite fondu dans le catholicisme, un grand nombre de druides sont devenus des no- tables dans la hiérarchie de l'église. On retrouve dans l'ésotérisme chrétien un grand nombre d'éléments initiatiques d'origine druidique; la construction des cathédrales et de certains hauts lieux de la foi s'est effectuée sur des emplacement sacrés et les travaux ont été la plupart du temps dirigés par des druides de venus Abbés. Le meilleur exemple se trouve chez les Cisterciens. Les initiés i nitiés druidiques ou bardiques qui n'ont pas suivi cet exemple, ont très vraisemblable- ment rejoint les rangs de la sorcellerie, ce qui explique que l'on retrouve dans celle-ci un grand nombre d'éléments en provenance du Celtisme. En ce qui concerne le terme « Wicca » qui fleurit dans les revues actuelles (ainsi que dans certaines associations opérant un syncrétisme primaire entre sorcellerie, luciférianisme et magie cérémonielle, le tout sans aucun intérêt initiatique), ne fait nullement référence à une organisation sorcière, une institution ou à une école, il est une simple allusion à la witchcraft qui signifie le pouvoir magique, et par extension l'action de sorcellerie. Si la transmission de la sorcellerie a un caractère initiatique, ce n'est pas pour autant qu'il existait des écoles dans lesquelles on délivrait des diplômes. Tout au plus certains sorciers ou sorcières réputés regroupaient-ils quelques apprentis. Les gens du pouvoir étaient trop in- dépendants pour s'inféoder à un système et se regrouper en corporation. Le sorcier naissait libre et ne reconnaissait pour seules autorités que les forces de la nature. Il en va toujours de même. Faisant l'exercice de la même "profession", les sorciers se connaissaient entre eux, ou s'identifiaient facilement, il leur arrivait même de procéder à des échanges d'informations ou de connaissances.
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Parfois, ils confiaient leurs enfants à un spécialiste, afin que celui-ci les initie à son savoir-faire. Ce "tour de France" constituait un semblant de lien entre les membres de différents courants. C'est à l'époque de la christianisation de l'Europe que la sorcellerie prit le maquis. L'église qui promettait un paradis et des récompenses après une vie de macération et de sacrifices, voyait d'un assez mauvais oeil (sans jeu de mot) ces "initiés" indépendants qui commerçaient avec des forces inconnues, vivaient libres, insoumis et qui n'avaient pas honte de leur corps. La concurrence était dure, puisque le sorcier essayait plutôt de résoudre les problèmes immédiats de son patient, alors que l'église L'église ayant un sens aigu de l'organisation, de la politique et du pouvoir, s'appuya sur les seigneurs qui devinrent rapidement son bras séculier. Le sorcier, trop marginal, devint un Hérétique et les hérétiques, c'est bien connu, font parti des suppôts de Satan. Le tour était joué, la sorcellerie était démonisée. La sorcellerie ne fut pas détruite pour autant, elle continua, plus discrètement, et poursuivit une existence souterraine, se réfugia dans certaines corporations, forgerons, maréchaux ferrants, vanniers, potiers etc... Et perdura également dans certaines familles. Plusieurs provinces ont maintenu vivante cette antique tradition. On retrouve la sorcellerie en Normandie, en Bretagne, dans le Berry et au pays Basque. La tradition sorcière étant une tradition purement orale, il n'existe en fait aucun traité sur ces pratiques. Ce que l'on appelle grimoires, ne sont que des déformations de recettes plus ou moins bien transcrites et le plus souvent des altérations tenant plutôt de la mutilation de traités de magies cérémonielles. Les spécialistes des arts magiques ayant une bonne culture traditionnelle identifient assez facilement l'origine de ces livres totalement t otalement méconnaissables et bons pour les naïfs. Les dates que l'on rencontre sur certains d'entre eux sont souvent de la plus haute fantaisie. Elles sont généralement imprimées sur la page de garde pour mieux convaincre l'acheteur qu'il s'agit de textes rares d'une grande ancienneté. Il convient également de souligner que la quasi totalité des grimoires furent confectionnés, pour la plupart, au l8eme siècle et au 1geme. Navré de vous décevoir, si vous êtes un collectionneur fervent de ce genre de littérature. Le dragon rouge, la poule noire, les clavicules de Salomon, l'Agrippa, La magie rouge d'Aaron, la cabbale du papillon vert et bien d'autres font partie de cette catégorie. Durant des siècles l'église, devenue toute puissante, persécuta la sorcellerie, on estime à plus d'un million le nombre de personnes victimes des bûchers de l'inquisition. Le plus étrange de l'aventure est que peu de sorciers véritables périrent de cette manière, car à côté de la sorcellerie "initiatique" de haut niveau, il existait une basse sorcellerie. Cette basse sorcellerie était principalement composée de gens ne faisant pas partie de la caste que formait la sorcellerie initiatique, qui était, rappelons le, plutôt constituée de fidèles des anciens cultes. La plupart d'entre eux ne possédaient pas les qualités requises pour subir avec succès l'initiation: entraînement insuffisant, tare, ou malformation congénitales contraignantes pour la pratique. D'autres raisons pouvaient être la cause de ce "rejet", notamment une disponibilité énergétique, inféodée par exemple à des blocages psychiques ou à des déviations. Des raisons morales pouvaient aussi être conséquence décisive, les êtres malfaisants où malsains étaient écartés de la pratique. La basse sorcellerie constitua très vite une sorte de "cours des miracles" où l'on trouvait pêle-mêle du bon et du mauvais. A cette catégorie "fourre-tout" se trouvaient mélangées des Scan By www.akkasshaa.fr.st
spécialités mineures, n'appartenant à aucune école initiatique et inclassables ailleurs, comme les jeteurs de sons, les rebouteux et les guérisseurs. C'est sur cette catégorie que l'église jeta son dévolu, dans cette multitude se trouvaient également de véritables adorateurs du démon, des déçus de l'église ou des êtres pervers réfugiés dans la démonialité, moines défroqués en rupture de banc etc... Les arrestations étaient aussi arbitraires que peuvent l'être parfois les contrôles fiscaux de notre époque et l'issue tout aussi irrémédiable. Le pauvre bougre, le plus souvent dénoncé par un voisin ou un jaloux se retrouvait soumis à la torture, question ordinaire ou extraordinaire selon l'humeur du bon père Dominicain faisant office d'inquisiteur. Après quelques humiliations de base comme la visite méticuleuse du corps pour rechercher les "marques de sorcellerie", ou le viol collectif par les apprentis du bourreau, la tonsure des cheveux, et une ou deux séances de piqûres pour vérifier la sensibilité du corps, on pas- sait aux choses sérieuses. On faisait éclater les genoux en les enserrant dans un étau et en forçant à coup de maillets des coins de bois, on écrasait les pouces ou les orteils, on appliquait quelques bonnes barres de fer rougies au feu sur les organes sexuels ou des endroits "chatouilleux", bref, on entamait le dialogue. L'huile bouillante et le plomb fondu était pour la phase suivante, le sujet devenant ensuite difficilement utilisable. Après quelques jours de ce traitement, la victime devenait particulièrement conciliante, et avouait tout ce que souhaitait l'inquisiteur, mieux il en rajoutait pour faire bon poids. Les manuels d'inquisiteur sont assez éloquents à ce sujet. Ce sont de petits livres à l'usage des bons pères qui "proposaient des réponses". A la question: avez vous eu commerce avec le démon ? Combien de fois ? Son membre était-il écailleux ? etc... La malheureuse interviewée pouvait toujours répondre, non. Dans ce cas elle avait droit derechef à une nouvelle dose de fer rouge, et la question était reposée. A la fin elle répondait que oui, qu'elle avait connu charnellement le démon, que son sexe était écailleux, tordu comme un cep de vigne, et autres détails plus ou moins truculents. Afin d'abréger ses souffrances l'inquisiteur demandait alors si l'accusé connaissait d'autre sorciers ou sorcières. Le système fonctionnait à merveille et tous les voisins y passaient. Les frais de justice étaient payés sur les biens de l'accusé, ce qui en restait était dévolu à l'église! Voilà pourquoi il y eut tant de sorciers. Le résultat de toute cette atroce épopée est que les seuls livres que l'on connaisse sur la sorcellerie, sont issues dans leur grande majorité des interrogatoires i nterrogatoires effectués par les inquisiteurs! On comprend pourquoi ce que l'on sait de la sorcellerie soit aussi déformé, et ne constitue qu'un ramassis de délires phantasmatiques de moines refoulés. C'est donc une "invention" totale de la sorcellerie qui a servi d'aliments privilégiés à la faune des satanistes et autres, qui ont érigé en vérité les perversions des inquisiteurs. LE SATANISME
Le satanisme, souvent amalgamé avec la sorcellerie en est fondamentalement différent. Le satanisme est relativement récent dans l'histoire de la magie, il est né d'une réaction vis à vis de l'église catholique. Le satanisme, ne constitue pas une discipline magique en soit, c'est un syncrétisme de diverses tendances, une sorte de patchwork de connaissances déviées et de pratiques incomplètes formant une sotte de corpus sacrilège et sordide. Les déçus de l'église et quelques éléments rejetés par Scan By www.akkasshaa.fr.st
la haute sorcellerie ont créé ce culte, croyant que le prince des ténèbres leur accorderait ce que les pouvoirs et le Dieu catholique leur refusait. La messe noire et les sabbats démoniaques constituent l'essentiel des rituélies de cette démarche. Il est certain que quelques-unes des pratiques du satanisme donnent des résultats, cela n'est dû en fait qu'à l'exacerbation émotionnelle des participants,canalisée par le rituel. Les effets de ce genre de techniques sont peu durables, quoique violents, et se retournent généralement contre les exécutants. Les opérations satanisées ont surtout un caractère orienté vers la destruction ou la nuisance, et sont relativement facile à contrer car simplistes et mal structurées. Le Luciférianisme. proposé par quelques uns. est une démarche encore plus récente. C'est un mouvement Romantique. s'inspirant de la sorcellerie et n'osant se mêler aux satanistes. Ces doux rêveurs jouent aux magiciens en accumulant des rituels compliqués et des exhortations mélodramatiques. On pourrait les qualifier de troubadour et de poètes des arts noirs. Ils sont totalement inoffensifs dans leurs pratiques et s'amusent à se faire peur.
LE CHAMANISME
Le Chamanisme est sans doute la plus ancienne des traditions magiques, la plus primitive, la plus archaïque. Les chamanes, qu'ils soient de Sibérie, d'Europe centrale, d'Asie ou d'Amérique sont des thérapeutes mystiques utilisant des techniques extatiques complexes. fis constituent une caste à part dans les sociétés primitives et sont les l es médiums entre le monde des hommes et celui des esprits. Le chamanisme est plutôt orienté vers des pratiques symboliques et constitue un maillon assurant la communion avec les dévas, ou forces de la nature. Le chamane est un voyant, un devin et un guérisseur, rarement un envoûteur et un sorcier . LES MAGIES CEREMONIELLES.
Avec les magies cérémonielles, nous pénétrons dans un domaine beaucoup plus familier à l'amateur. Pour la plupart des gens, la magie cérémonielle constitue en réalité la seule magie qu'il connaisse. Vue de l'extérieur, la magie cérémonielle est impressionnante avec ses décors, ses accessoires, ses rituels compliqués, ses pantacles et talismans mystérieux, ses encens envoûtants et ses paroles grandiloquentes. En fait, la magie cérémonielle est anachronique, bâtarde et totalement dépassée. Mis à part quelques disciplines ayant encore droit de citer , c'est un fossile qu'agitent encore quelques soubresauts. Cette affirmation va causer un choc à plus d'un, mais ce livre ayant une volonté de démythification et de démystification il faut vous attendre à quelques surprises. Une grande partie des magies cérémonielles sont mortes et devenues pratiquement inopérantes, ils convient donc de se montrer circonspects dans le choix des techniques. Nous reviendrons sur ce point dans quelques pages. Il y a quelques millénaires, la magie était une communion permanente avec les forces de la nature. L'homme s'adressait à ces forces naturelles que l'on nomme maintenant dévas, élémentaires, ou esprits tutélaires. Un point tellurique, un arbre particulier, une source douée de quelque puissance était divinisée et faisait l'objet d'un culte simple, d'une offrande et d'une vénération. Cette magie était en
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parfaite harmonie avec la simplicité de la vie. Peu à peu les hommes demandèrent plus à leurs prêtres chamanes, ceux-ci sophistiquèrent leurs rites, les compliquèrent et finalement les codifièrent en une rituélie dogmatique. Lentement les rites évoluèrent, s'intellectualisant, perdant le contact avec les forces vives de la nature pour se fondre dans des théories dogmatiques comparables avec celles des religions, quand ils ne se confondaient pas avec. Ce fut l'essor des magies cérémonielles. Au cours des siècles l'écart se creusa encore, les magies devenant encore plus abstraites, encore plus symboliques. La qualité d'efficacité diminua peu à peu. Avides d'efficacité, les opérateurs continuèrent à compliquer les rites, croyant améliorer la qualité des résultats, ce qui s'avéra parfois positif, mais n'aboutit dans la plupart des cas qu'à éloigner plus encore le rituel de sa forme efficace primitive. Les synthèses entre diverses traditions compliquèrent encore le problème, les mages adoptant des rites étrangers dont ils ne connaissaient même pas les implications... La magie se dessécha progressivement, coupée de ses racines. Cette dégradation est symboliquement représentée dans la mythologie biblique par l'adoration des Rois mages venus s'incliner devant le Christ. Les Rois mages étant des Rois magiciens, c'est-à-dire des maîtres de haut rang, qui, conscients de l'affaiblissement de leur art venaient rendre hommage à celui qui symbolisait la nouvelle forme du pouvoir. Une nouvelle voie magique naissait, celle des magies égrégoriques constituées par les grandes religions à vocation égrégorique. A ce propos notons que le terme de catholique signifie universel. Les magies égrégoriques appartiennent dans une certaine mesure aux magies cérémonielles, en ce sens qu telles leur ont emprunté les formes rituelles spectaculaires et un certain nombre de cérémonies symboliques, mais le mode de fonctionnement est assez différent sur le fond. LES MAGIES EGREGORIQUES
Les magies égrégoriques sont des constructions totalement humaines. Elles ne s'appuient que sur un concept, très efficace au demeurant, celui de l'accumulation des forces inconscientes de la foule des fidèles. Sans un nombre important de croyants, la l a religion magique égrégorique s'effondre et ses actions deviennent stériles. Le principe de fonctionnement d'une magie égrégorique ou d'une forme religieuse de cette sorte, peut être défini de la manière suivante. Le terme d'égrégore vient du latin gregarius = troupeau. L'appellation magie égrégorique ou religion égrégorique, désigne une élaboration rituélique connue des initiés en vue de la constitution d'une entité. Le procédé est à la fois simple et délicat, son efficacité redoutable. A la base, on trouve un adepte de haut niveau ayant un programme, ou une conviction religieuse particulièrement équilibrée. Cet initié va réunir autour de "sa conviction" un certain nombre de personnes, qui par leur foi et leur sincérité vont charger une image symbolique proposée par le chef de file comme représentant la croyance. Cette assemblée va constituer l'embryon de communauté nécessaire au démarrage du projet. L'addition du potentiel énergétique des membres du groupe va "investir" le symbole, s'accumulant en lui jusqu'à la formation d'une entité, laquelle, à partir d'un certain niveau de développement, atteindra une forme d'autonomie faisant d'elle un être intelligent et capable d'action dans le monde physique.
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Ce "Dieu", alimenté par la foi des fidèles est susceptible d'atteindre une puissance incroyable, effectuant des "miracles" par l'intermédiaire de ses prêtres, magiciens d'un nouveau style. Les prêtres du culte, connaissent les rites spéciaux définis par les dogmes de la croyance, ils connaissent les signes et les mots de pouvoir, les prières et savent, par leur entraînement "demander" ou ordonner à l'entité d'agir dans un but précis. C'est ainsi que fonctionnent la quasi totalité des grandes religions actuellement en "service". Ceci n'est en aucune façon péjoratif, même si cela ébranle la sensibilité de quelques uns. Tout dépend de la pureté de la révélation de départ, laquelle peut être d'une grande qualité au niveau du mysticisme, et parfaitement authentique. Je ne fais que rapporter une technique parfaitement classique, connue par certains initiés et penseurs mystiques. La magie égrégorique, et sa retombé religieuse est d'une grande souplesse d'emploi, elle est une parfaite démonstration des techniques de manipulation de l'inconscient collectif. C'est devant cette pratique, ouvrant l'ère l 'ère des poissons que se sont inclinés les Rois magiciens, Melchior , Gaspard et Balthazar. Chacun représentant l'une des trois grandes races de l'époque, la race blanche, la race jaune et la race noire, afin de montrer l'universalité de la reconnaissance. Dès lors, les magies cérémonielles commencèrent de décliner au profit d'une autre technique qui dure jusqu'à nos jours en ce début du crépuscule du Kali Yugä... La plupart des magiciens cependant ne s'avouèrent pas vaincus, ils persistèrent dans l'emploi de rituels rit uels qui se compliquèrent plus encore, tandis que les résultats allaient en s'amoindrissant. Conscients du problème, ils "piratèrent" la nouvelle technique, ajoutant à leurs rituels des éléments leur permettant d'utiliser à leur profit une partie des pouvoirs de l'entité déifiée d'une religion majeure. C'est ainsi que l'on vit apparaître dans les rituélies de magie cérémonielle toute la kyrielle d'oraisons, de litanies de conjurations et d'invocations faisant référence aux religions constituées. Ce que les prêtres ne pouvaient se permettre de demander, compte tenu de leur éthique, les magiciens se faisaient un devoir de le faire. C'est ainsi que l'on retrouve des pratiques d'envoûtement faisant appel aux pouvoirs des saints, voire prenant la Vierge à témoin. Ce genre de débordements ne tarda pas à provoquer de vives réactions de la part du clergé officiel qui ne pouvait tolérer cette exubérance dévalorisante pour le culte. Ces pratiques furent vigoureusement condamnées et durement réprimées. Ce n'était pas seulement l'image de marque de leur gagne pain que protégeaient les titulaires de la soutane, ils se protégeaient aussi d'un autre danger autrement plus difficile à déceler, le schisme perturbateur qui pouvait faire "déraper" la qualité de l'égrégore et modifier la mentalité de l'entité: Dieu ! Ces précautions portèrent leurs fruits tant qu'église et pouvoir politique furent liés, puis vinrent les grandes émancipations sociales et avec elles les libertés d'expression, de culte, de moeurs, de vote et autres pièges démagogiques... Ce fut le commencement de la fin. Nous assistons en ce moment aux derniers actes de cette magnifique épopée. Les schismes ravageurs purent donner libre cours à leurs velléités déviationnistes. Nous assistons en ce moment à une multiplication de groupement,groupuscules groupement,groupuscules et autres formes associatives de personnes bien intentionnées, certaines de détenir des révélations voire même de recevoir leur inspiration de Dieu lui même. Ces gens qui multiplient prières et méditations, conférences et formations sont en train de saper l'équilibre du
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dogme et de perturber gravement les qualités de l'égrégore ! L'enfer est, dit-on pavé de bonnes intentions, et ces âmes pieuses sont en train de scier la branche sur laquelle elles sont juchées. Cela n'a qu'une importance très relative, puisque le clergé lui-même est en pleine phase de rejet cultuel et participe activement à l'entreprise de démolition. L'usure atteint les égrégores les plus solides, c'est ainsi que meurent les Dieux. C'est ce qu'a voulu dire le grand philosophe Nietzsche quand il écrit "Dieu est mort". Les magies cérémonielles qui ne tenaient plus que par la peinture sont de ce fait entraînées par l'effondrement progressif des magies égrégoriques religieuses. Nous assistons aux derniers soubresauts de ces grandes traditions magiques qui deviennent de ce fait d'authentiques décombres, avant de sombrer dans un total oubli. Ayons une pieuse pensée, pour tous ces délicieux auteurs qui persistent à écrire des textes pseudo initiatiques, qui sont autant d'ouvrages d'archéologie. Mages, théurges et casistes, peuvent accrocher leur panoplie de chasubles et de robes multicolores aux portemanteaux, faire du feu de leurs baguettes et jeter leurs rapières à la ferraille. Les étudiants des sciences magiques doivent réviser leur point de vue, et les rosicruciens se recycler dans l'armée du salut. Les accessoires divins ne sont plus que des ornements de théâtre. D'autres magies se réveillent, pleines de la force des traditions et en totale harmonie avec notre monde. Les énergies remplacent les épouvantails et les ordinateurs dessinent les pantacles de demain. LA THEURGIE.
La Théurgie est une discipline particulière des magies cérémonielles. Elle constitue une branche spéciale s'occupant d'invocations et quelques fois d'évocations. Son aspect le plus populaire est constitué par la science talismanique. Certains ont rattaché la théurgie à des enseignements tels que ceux de la Golden Dawn, ou ceux d'autres sociétés à vocation initiatique, il s'agit en fait de manoeuvres syncrétiques tendant à cautionner le sérieux de ces groupements sans réel fondement historique ou traditionnel. La théurgie quant à elle, une fois dépouiller du fatras orientaliste et des pseudo enseignements soi-disant égyptiens, s'avère être une démarche passionnante pour le chercheur et sert de cadre à plusieurs expérimentations en relation avec les carrés magiques et certaines formes avancées de la Kabbale. Il convient en ce domaine de se montrer très circonspect en ce qui concerne les envolées lyriques de quelques chercheurs, ou assimilés, qui confondent théurgie et voie d'éveil. La théurgie est avant tout une pratique magique de mise en relation avec des entités de type egregorique, et ne constitue pas un entraînement initiatique, lequel doit être effectué avant d'aborder les disciplines d'application. Il faut devenir magicien, avant de faire de la magie. La théurgie doit surtout être conçue comme une discipline intellectuelle servant de cadre d'apprentissage à l'élaboration de "marelle de pouvoir", à l'étude de mathématiques sacrées et à la confection de vocables agissants. Une grande partie de la théurgie doit être envisagé, comme faisant partie des démarches relevant plus de la conception rituélique que comme un instrument d'évolution. C'est une science d'étude dont une bonne partie n'est malheureusement plus adaptée à notre époque.
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MAGIE TELLURIQUE.
Paradoxalement, c'est une des plus anciennes traditions qui se trouve en tête des pratiques les plus efficaces. Alors que les fondateurs des grands mythes religieux ne faisaient même pas partie des projets de l'humanité, les magies telluriques étaient. Elles sont aussi vieilles que l'homme, et très certainement parmi les premières forces que l'homme préhistorique présenti. Elles sont l'énergie de la Terre et la force fécondante du cosmos. Le sperme de Shiva, ensemençant la vierge noire diraient plus poétiquement les Indiens. Le sang du dragon, affirmaient les Chinois, la Vouivre, confirment les Celtes. Quoiqu'il en soit, ces énergies se trouvent disséminées sur toute la surface du globe, elles constituent, pour qui sait les utiliser, la source la plus formidable de potentialité magique .Il ne faut pas confondre le cosmo tellurisme, science nouvelle, avec les traditions de la Vouivre. Il est indéniable que la géobiologie et les techniques du cosmo tellurisme utilisent les mêmes forces, mais il s'agit en l'occurrence d'utilisation profane limitée aux domaines de la l a santé et des rayonnements dans le cadre de l'habitat. Les magies de la Vouivre sont très au dessus de ces préoccupations, et leurs l eurs champs d'applications particulièrement vastes. Depuis des millénaires, les hommes ont repéré un certain nombre de points remarquables par leurs étranges propriétés. Quelques-uns de ces lieux sont bénéfiques, d'autres au contraire totalement négatifs. Ces points sont des émergences de l'énergie tellurique. tel lurique. Les points bénéfiques sont appelés points "ch'i" dans la tradition des géomanciens chinois, les points maléfiques se nomment "sh'a" ou sorties de démons. Ils sont le fait de croisements de failles souterraines, de veines métallifères et le plus souvent de cours d'eau souterrains. Certaines régions privilégiées en connaissent un grand nombre, dont quelques uns sont d'une puissance remarquable. C'est le cas de la Bretagne, de certains points de Bourgogne, du centre de la France, de Provence et des Pyrénées. La Chine, le Tibet, l'île Maurice, la Corse, Ceylan, l'est de l'Inde, le Pérou et le Mexique en possèdent plusieurs d'une qualité exceptionnelle. Le peuple des mégalithes connaissait la manipulation de cette force naturelle qu'il maîtrisait en pratiquant une véritable "acupuncture" terrestre, élevant des pierres pour constituer des menhirs ou des Dolmens. Le menhir ou le dolmen placé sur un point tellurique, va constituer un lieu de rencontre entre les énergies de types cosmique et tellurique, les concentrant et les faisant rayonner à la périphérie du monolithe. C'est cette subtile énergie qui est utilisée par les initiés des traditions authentiques. Les Celtes établirent leurs lieux de cultes sur un grand nombre de ces points, qui furent récupérés lors de la christianisation de l'Europe Occidentale, pour y élever les grandes cathédrales qui, de ce point de vue peuvent être considérées comme d'immenses machines telluriques. Les lieux sacrés de l'émergence du tellurisme étaient considérés comme les gîtes de la Vouivre, le grand serpent, la résidence de Notre Dame de dessous terre, la Vierge Noire. Cette Vierge Noire initiatrice primordiale, vêtue du manteau rouge et vert, symbole des phases de l'alchimie interne, qui accouche de l'initié, transmutant ses énergies, l'aidant dans l'élaboration de la pierre philosophale vivante que constituera son corps. Les
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initiés traditionalistes savent utiliser cette énergie naturelle, la capter, l'accumuler et la canaliser dans un contexte magique. Ces techniques constituent une des meilleures sources de puissance susceptible de modifier considérablement les potentialités individuelles. La science du tellurisme peut être considérée comme une connaissance des ressources énergétiques utilisables, tant individuellement que collectivement. Cet apprentissage est relativement aisé à mettre en pratique, mais complexe dans son explication. Il permet à l'étudiant d'atteindre rapidement une charge énergétique suffisante pour qu'il puisse en constater les effets de manière tangible. En quelque mois d'apprentissage, il sera à même de produire des actions réelles sur le monde physique. Les pratiques de base développeront rapidement les circuits énergétiques internes, la qualité de concentration, l'intuition et la faculté de régénération corporelle. Lors de plusieurs stages ou séminaires que j'ai eu l'occasion d'animer sur ce thème, plusieurs étudiants ont pu constater au bout de quelques semaines d'entraînement un éveil de facultés qu'ils ne concevaient même pas d'acquérir avant de longues années. Certains de ces exercices poursuivis durant quelques années permettent de constituer ce qu'il est convenu de nommer le corps d'énergie, ce que les orientaux appellent le corps de gloire, le corps de lumière ou le corps d'arc-en-ciel. Cette voie est commune à plusieurs traditions, elle est la clef de certaines voies d'éveil. A l'opposé du yoga qui est une voie d'élaboration lente, elle peut être considérée comme un raccourci, sorte de voie brève d'une alchimie intérieure, menant aux voies d'immortalité, ou du moins d'allongement considérable du temps de vie. Associées avec certaines techniques spécifiques à la tradition Occidentale, telle "phénomène de rupture" ou la technique des "marelles de pouvoir", les pratiques telluriques tel luriques d'entraînement sont susceptibles de produire une sorte de "musculation" énergétique et de développer de manière spectaculaire des pouvoirs de grande qualité. Ceci permet d'affirmer que les pouvoirs ne se trouvent pas dans les rituels, mais dans l'opérateur. La recherche des pouvoirs ne devant pas être êt re pris pour une finalité, mais comme une nécessité de parcours initiatique. initiati que. Ceux qui affirment que ces pouvoirs ne doivent pas être développés chez le futur adepte, et qui avouent que dans leur démarche initiatique, ils les ont systématiquement niés, sont dans le vrai au niveau de l'éthique, mais n'ont sans doute jamais atteint ce stade nécessaire et impératif. Les pouvoirs doivent être atteints, pratiqués, afin d'être dépassés. Ils constituent un passage obligatoire pour atteindre le but ultime de tout parcours initiatique réel. Nous aurons l'occasion d'en reparler un peu plus avant dans ce livre. Il convient de préciser que les traditions occidentales sont souvent en opposition dans la manière de concevoir la progression initiatique, avec les voies orientales. Cela provient d'une différence fondamentale des mentalités. L'orientale est plus tournée vers la contemplation et une progression "d'économie d'énergie", lente maturation basée sur l'abstinence et la dissolution de la personnalité, alors que l'occidentale prône au contraire une démarche active basée sur une exacerbation des énergies et l'utilisation intensive de celle-ci. La finalité étant bien entendu la même, puisqu'il s'agit de l'éveil. Seules diffèrent les méthodes employées pour l'atteindre.
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On ne peut concevoir les magies telluriques t elluriques comme constituant un corpus de pratiques magiques indépendant, le tellurisme doit être envisagé comme un instrument puissant au service d'un opérateur, une discipline qui l'accompagnera tout au long de sa vie initiatique. Il sera donc abusif pour d'éventuels charlatans, ayant lu ces lignes de se recommander de cette pratique, comme souvent ils le font après la lecture d'un ouvrage pouvant mettre en cause leur crédibilité. Car les disciplines telluriques font partie du bagage de base de tout spécialiste. LA MAGIE SEXUELLE.
Sujet inconvenant diront les puritains, diabolique argumenteront les bigots, passionnant ou sublime affirmeront les sectaires du pince-fesse... En fait logique, puissant et efficace. La magie sexuelle ne constitue pas plus que le tellurisme, un corpus indépendant, c'est une discipline qui vient s'ajouter à d'autres formes magiques. Soit pour les renforcer, soit comme technique d'entraînement. A la différence du tellurisme, les pratiques de la magie sexuelle ne constituent pas un impératif dans le cursus initiatique. C'est un choix personnel, une démarche indépendante que l'opérateur décide de suivre ou d'ignorer. Indépendamment du côté tendancieux, parfois scabreux de la magie sexuelle, force nous est d'en reconnaître l'importance dans la qualité de ses résultats et dans le développement énergétique qu'elle apporte aux opérateurs qui l'utilisent. L'ambiguïté de cette spécialité la fait redouter par beaucoup. Je serais tenté de dire qu'elle constitue une discipline sinon indispensable, du moins fort utile, si l'on sait la maintenir dans des limites compatibles avec une certaine éthique. Les débordements pervers sont en effet le risque que courent certains qui en reculent les limites trop loin. Dans ce cas le cheminement initiatique risque fort de prendre une curieuse tournure... Nous devons cependant tenir compte c ompte du fait que le domaine initiatique ne possède pas forcément le même code de morale que le monde profane. L'adhésion à la magie sexuelle est une démarche traditionnelle qui offre l'avantage d'obtenir des résultats remarquables tant pour le développement des énergies subtiles que pour la qualité et la rapidité des actions qui en résultent. L'initiation à ce type de pratique ne dispense aucunement de l'entraînements au tellurisme et à d'autres disciplines de formation, il s'agit surtout d'un complément efficace s'il est appliqué judicieusement. La formation à cette pratique est elle aussi assez particulière, elle implique une confiance totale, et réciproque, entre le formateur et l'élève, compte tenu de la nature des relations qu'elle détermine. Il faut souligner qu'une des principales difficultés dans le cadre des formations traditionnelles est constituée par les blocages, tabous et interdits qui sont le propre de la plupart des gens. Ces blocages sont une des principales sources d'entrave à la progression initiatique. Ils freinent considérablement le développement harmonieux des circulations énergétiques, et limitent l'utilisation du potentiel cérébral. Ces interdits sont la plupart du temps issus de refoulements programmés par l'éducation sociale ou religieuse. Cet état de fait rend nécessaire, dans le contexte initiatique, une phase liminaire dite de "décapage culturel", indispensable, afin de faire éclore la personnalité vraie de l'élève pour que celui-ci puisse créer un équilibre entre sa personnalité sociale et sa personnalité profonde étouffée par le conditionnement de l'éducation. L'acception d'un entraînement du type magie sexuelle, permettra de réussir pleinement cette opération, les refoulements et les tensions induites seront
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rapidement éliminés et le futur initié trouvera rapidement son état d'équilibre émotionnel et énergétique . Outre le développement des énergies internes qui caractérise la pratique de cette spécialité, cette dernière est particulièrement appréciée pour les résultats qu'on en obtient. La magie sexuelle est considérée comme une magie de puissance particulièrement adaptée aux techniques de dégagements, dans le cadre du contre envoûtement, mais aussi dans les constitutions de charges talismaniques, les pratiques égrégoriques (surtout dans le cadre de l'élaboration de génies familiers) et dans les applications d'influences ou d'envoûtements. LA KABBALE
La Kabbale est une très ancienne tradition venue du judaïsme. Il s'agit d'une manipulation d'alphabets et de textes hébraïques selon des règles très précises qui portent les noms de Notarique, Guématrie, Témoura et Zirouf. Il n'existe pas, à proprement parler de textes de Kabbale pratique, mais un ensemble de règles qui permettent certaines interprétations et niveaux de lecture des livres de base que sont la Torah, c'est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible, ainsi que divers livres d'une haute portée mystique comme le Zohar, le Sepher Raziel, le Sepher Yetsira, la Merkabat etc... Le Cabaliste est avant tout un mystique initié et ses recherches le portent essentiellement à la pénétration des mystères de la création, pour mieux approcher la pensée du créateur. Le Cabbaliste est avant tout un jongleur d'univers, peu préoccupé d'action dans le monde profane. La Kabbale est une démarche essentiellement spirituelle et intellectuelle, n'ayant que peu de re- tombées dans les domaines des magies pratiques, sinon dans des domaines très particuliers comme les phénomènes égrégoriques ou le Golem. La Kabbale constitue donc une sorte de grammaire de lettres- énergies dont la contemplation et l'approfondissement forment une méditation continue, long apprentissage de la mystique. Dans le cadre des magies appliquées, la Kabbale fut une puissante source d'inspiration vite amalgamé au salmigondi des magies cérémonielles, l'ensemble souvent déformé, forme une tradition abâtardie sans grand intérêt. La seule partie de la Kabbale accessible à un opérateur qui ne se voue pas complètement à cette tradition, est constituée par la talismanie qui forme la partie la plus accessible. La pratique talismanique de la Kabbale n'a que peu de rapport avec ce que l'on trouve sous cette appellation chez les vendeurs de colifichets magiques. Les véritables talismans constituent des liens avec certaines entités supérieures, ou même dans certains cas inférieures, véritables abrégés de rituélies évocatoires ou invocatoires, cette partie des arts magiques est d'un abord très délicat et ne peut être validement abordé que par un initié ayant déjà acquis un entraînement suffisant dans la maîtrise des énergies et des niveaux de conscience. La plupart des textes sur la sur la talismanie ignore les systèmes évocatoires des hiérarchies angéliques, leurs sceaux et les vocables spécifiques permettant de s'accorder au taux vibratoire particulier correspondant à l'entité concernée. Pas plus ces livres ne fontils de commentaires sur les supports spécifiques de chaque pantacle et du condensateur spécial qui permet de le charger, les pan- tacles confectionnés en l'absence de ces règles ont des vertus très limitées. Cette partie des arts magiques fait partie de la théurgie .
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Ce tour d'horizon sur les magies est loin d'être complet, nous pourrions citer les l es magies rouges, la magie verte, la palingénésie, les disciplines relevant de la palingénésie, approcher les notions de magies blanche, de magie noire, de magie religieuse ainsi que toutes les formes dérivées de ces différentes disciplines, mais le but de ce livre est un peu différent. Il a pour vocation de redéfinir les bases des magies en les replaçant dans leur réalité, de préciser quelles sont les ouvertures possibles offertes par différentes voies en insistant sur les qualités réelles de celles-ci. J'ai défini dans un autre livre les diverses spécialités ci-dessus, lesquelles se rattachent à la sorcellerie, à la magie cérémonielle, aux magies égrégoriques ou encore le tellurisme. tell urisme. CHAPITRE 3 LE PROCESSUS INITIATIQUE.
Le processus initiatique est fort loin de la mascarade qui déferle dans les pages des revues et des publicités destinées au grand public. Grand maître, Suprême Grand maître (!), initié de la tradition, diplômé de l'institut X, exorciste de l'église... Pipeau, bidon, chimères et faisanderie. Rien de tout cela n'est crédible, aucun de ces titres ronflants n'a de valeur, sinon celle que lui accordent les gens trop crédules qui n'ont que ce qu'il méritent. De l'initiation (La vraie et les fausses)
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Depuis plusieurs siècles, il n'existe plus AUCUN collège initiatique traditionnel. Les filières de transmission authentiques sont interrompues, quoiqu'en disent certains. C'est à peine si subsistent encore quelques filiations familiales, qui sont le fait de quelques "clans" ayant perpétré la tradition en assurant la continuité. La transmission, assurée de père en fils ou plus rarement par relation, constituait de petits cénacles discrets. Ceci est surtout vrai dans les traditions occidentales, en particulier dans la tradition Celtique. Cette très ancienne tradition dont l'enseignement est par définition oral, est à l'origine des traditions chrétiennes de chevalerie et constitue la voie du guerrier. On la retrouve sous une forme très abâtardie dans la formation aux arts martiaux, dans le monde asiatique. Bien qu'il existe encore quelques écoles d'art martiaux qui insistent sur l'aspect "magique" de la préparation, cette voie du guerrier est une réelle voie initiatique dont la symbolique du Graal démontre son appartenance au monde magique. Il existe d'autres voies, lesquelles constituent des modes d'approche différents aboutissant à la même finalité. Ce sont la voie du prêtre, entendez par-là, la voie sacerdotale qui n'a aucun rapport avec la consécration d'un prêtre de l'église catholique romaine, et la voie du chasseur, proche des techniques chamaniques. La voie du guerrier constitue la voie noble par excellence, celle du prêtre la voie mystique, quant à la voie du chasseur elle est beaucoup plus aléatoire et moins structurée. Ces différentes voies trouvent des correspondances dans d'autres traditions que celles d'Occident, mais on peut affirmer que les distinctions entre les trois voies sont universelles.
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Pour en revenir aux filiations, il convient de se montrer extrêmement prudent. La filiation Druidique est interrompue depuis le haut Moyen-Âge, et peut être un peu avant. Seule subsiste une filiation bardique en Irlande. Quant aux magies cérémonielles rien n'en persiste depuis la fin de l'école d'Alexandrie. Les traditions Egyptiennes se sont éteintes, et on ne sait même pas comment se prononçait la langue des prêtres, moins encore leurs vocables. Les joyeux plaisantins qui se vantent d'être héritiers des traditions égyptiennes ne sont que des naïfs doublés d'escrocs intellectuels, car si l'on suit leur raisonnement il y aurait eu des passages de pouvoir de maître à disciple depuis vingt siècles. Si nous admettons cette hypothèse, comment expliquer qu'il a fallu attendre Champollion pour déchiffrer les hiéroglyphes ? Il est peu probable qu'une initiation ait perduré alors que la base même de la langue profane était perdue. Je livre ce point de détail à votre méditation. Saluez de ma part les rosicruciens de vos amis. La tradition juive fut durement touchée au moment de l'exil de Babylone, ce peuple dut reconstituer ses traditions plusieurs générations après. Quand à la Kabbale elle connut sa véritable impulsion avec la tradition grecque des Pythagoriciens qui fut pour les penseurs hébreux une manne révélatrice. En Chine le raz de marée fut également dévastateur, et les quelques initiés Taoistes qui subsistaient, firent passer leur savoir dans des pays limitrophes, avec tous les aléas que supposent les traductions. Seuls les Bon (bonnet noirs) du Tibet, qui constituent l'aristocratie magique de la tradition de ce pays furent épargnés en s'intégrant dans les mouvements Bouddhistes des bonnets rouges et des bonnets jaunes. Mais les même Bon sont peu nombreux et difficiles d'approche, de plus, ils ne sont pas très favorables aux transmissions. La filiation initiatique est, on le constate, pratiquement inexistante, en tout cas en ce qui concerne la plupart des hautes traditions magiques. La plupart des sociétés à prétentions initiatiques, sont d'inspiration récente. Certaines, très sérieuses et dignes de respect, pour la qualité du travail qu'elles effectuent, leur probité, leur éthique sans faille. Le groupe de recherche d'Alexander von Remus, qui se spécialisa dans les études de médecine spagyrique en est un exemple parfait. Des groupes de ce type ont cherché à renouer avec une tradition, ranimant des enseignements et essayant de s'y conformer. Quelques-unes de ces associations ont parfaitement réussi dans le cadre des objectifs qu'elles s'étaient fixées. D'autres ont complètement raté leur conversion et ont sombré dans le ridicule, l'oubli ou pire... Dans le genre réussite, citons le groupe de recherche UR et KRUR en Italie qui réunit dans les années 1920 à 1930, des hommes de qualité s'iméressant aux magies. On comptait parmi les membres de cette société le Baron Julius Evola, qui fut sans doute un des maîtres de l'ésotérisme moderne. Une autre catégorie de groupements à vocation initiatique est constituée par des "montages" pour le moins baroques, parfois grandioses au niveau du grotesque, le plus souvent sordides. Les filiations de ces sociétés relèvent souvent de la plus haute fantaisie, quand elles ne sont pas un tissu d'affirmations mensongères ne résistant pas à une étude même superficielle. La plupart du temps ces sociétés recouvrent une manoeuvre prosaïquement commerciale, sous une couverture en apparence inattaquable. Le plus curieux de ce type d'aventure, est que les personnes qui y adhèrent sont d'une
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bonne foi absolue, si bien qu'il est difficile pour le profane de mettre en doute la validité de l'édifice. Le piège est dans ce cas presque parfait, car il faut monter parfois très haut dans la hiérarchie pour en démonter le système. Le seul moyen est d'en étudier les enseignements pour se rendre compte que ceux-ci n'ont aucun fondement initiatique, ou même simplement historique. C'est le cas de plusieurs centres initiatiques qui diffusent un enseignement, en vendant en fin d'étude une initiation. A ma connaissance, outre que le fait qu'aucune initiation ne soit monnayable, il n'existe plus d'association possédant une filiation initiatique réelle. Quant aux diplômes délivrés par certains groupement, ils n'ont aucune valeur, sinon de renseigner le visiteur sur le niveau d'incompétence, ou d'imbécillité, du praticien qui le détient. Deux cas de figure se présentent. Le praticien ou la praticienne en question arbore une collection impressionnante de diplômes de toute sorte, voyance, magie, maîtrise, sorcellerie! Est un naïf qui a payé fort cher des initiations de fantaisie. Dans ce cas, ce n'est pas une personne forcément malhonnête, mais quelqu'un de totalement incompétent qui n'a aucune connaissance initiatique. Un "initié" ayant suivi un cursus traditionnel n'afficherait jamais ce genre de placards infamants sur les murs de son cabinet. Soit, il s'agit d'un magouilleur sans scrupule qui veut convaincre une certaine clientèle en se parant de titre ronflants. Dans les deux cas, on se trouve devant un incapable diplômé. Certains argueront que ces diplômes circulent pourtant librement, et qu'ils ont sans doute une valeur ? En étant cynique, je serais tenté de dire qu'ils ont un certain prix, mais de valeur aucune. Leurs provenances sont assez diversifiées, mais le principe de base est toujours identique. Souvent ils proviennent d'associations de type loi de 1901, sans but lucratif (officiellement), où de groupements de professionnels, qui décident de créer, à "titre "t itre privé", une récompense "honorifique", laquelle est remise (moyennant finances) à des professionnels ou à des élèves ayant suivi une vague formation. Les gens sont friands de ce genre de décoration, à tel point que lors, des séminaires que j'anime, certains me demandent si je remets un diplôme en fin de stage, ce qui m'amuse beaucoup. Je n'ai jamais réussi à recevoir une formation et être diplômé en 24 heures ! Il ne faut pas confondre ce type de diplôme relevant de la plus haute fantaisie, avec les diplômes de formation professionnelle de métier ou de corporation, qui eux, correspondent à une réalité. Un diplôme de meilleur ouvrier de France par exemple. En fait, les associations, souvent créées pour les besoins de la cause, sont en contravention avec la loi, car seule une école reconnue par l'état et en accord avec celui-ci peut, sous certaines conditions très strictes, délivrer un diplôme. Tout autre forme d'enseignement peut seulement délivrer des certificats de formation, encore faut-il qu'ils soient agréés officiellement et titulaire d'un numéro formateur de livré par les autorités ! Bien sûr, direz-vous, mais jamais l'état n'accordera un diplôme de sciences occultes! Sans doute, mais jamais aucun groupement initiatique digne de ce nom n'en délivrera. Les diplômes en question sont donc doublement suspects...
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On comprend pourquoi aucun diplôme d'académie, d'instituts, de collèges, de centres, ne sont que colifichets et gadgets. A tel enseigne, qu'aux Etats-Unis, au Canada et en Italie on vend des diplômes de sciences occultes en librairies, il ne reste qu'à mettre le. tampon d'un ordre ou d'une association et le nom de l'élève... Ces superbes distinctions n'ont en fait qu'un seul mérite, celui de préciser le niveau initiatique de leurs détenteurs. Dans un sens salvateur, diamétralement opposé. Quant aux "diplômes" d'astrologues ou de radiesthésistes, ils sont tout aussi illusoires, bien qu'ils recouvrent parfois des bases de formation plus sérieuses. Dans ce cas les cours qui les délivrent, devraient se contenter d'un certificat de formation, ce qui donnerait une meilleure image de marque. Il n'y a donc pas de diplôme de magicien, d'ésotériste, pas plus qu'il n'y a de doctorat de sorcellerie, mais un parcours à effectuer sous le contrôle d'un adepte quand on a la chance ou la persévérance d'en rencontrer un... Le domaine de l'initiation, l 'initiation, heureusement, est fort différent. LE PARCOURS INITIATIQUE.
La démarche initiatique est par définition élitiste et aristocratique. Il n'est donc pas question de conférer une quelconque initiation à une personne du commun, entendez par-là, venue du monde profane et qui n'a pas fait ses preuves. L'initiation se mérite, elle ne s'achète pas. L'éthique est celle qui présidait à la nomination au titre de chevalier qui constituait, originellement, l'initiation de base pour la voie du guerrier. Ce titre devenu simplement nobiliaire a été partiellement détourné de son sens profond par la christianisation du monde celte. Le véritable cheminement initiatique se décompose chronologiquement, de la façon suivante, quelque soit le type de voie envisagé. La première phase du processus initiatique s'applique à une catégorie de personnes que l'on peut qualifier d'initiables. Les qualités propres à ces initiables sont de plusieurs ordres. Le futur initié doit être en bonne condition physique, ne souffrir d'aucune malformation ou déficience, n'être atteint d'aucune maladie grave ou in- curable. Son équilibre mental doit être excellent, il ne doit être assujetti à aucune habitude contre nature ou en opposition avec la démarche traditionnelle (usage de drogue ou de stupéfiants, par exemple). L'âge de l'initiable est très relatif, qui dépend principalement de l'état d'esprit et de l'ouverture de celui-ci. On préfèrera souvent des personnes jeunes, par souci de simplification. Celles-ci offrant l'avantage d'être moins "conditionnés" par les habitudes ou les contraintes sociales. L'initiation implique en effet une disponibilité mentale et une acception sans réserve, ce qui n'est pas toujours le cas pour les personnes d'un certain âge, qui auront toujours tendance à analyser l'enseignement au travers du filtre de leur acquis culturel, lequel n'est pas forcément adapté. Le niveau intellectuel doit être suffisant, de manière que l'assimilation des connaissances indispensables ne soit pas trop laborieuse, tant pour l'initiable que (et surtout) pour l'instructeur, qui n'est ni une nourrice, ni un maître d'école. Le conditionnement religieux est un des points épineux de la formation, dont ce n'est pas la préoccupation. Ce problème se pose surtout en ce qui concerne le "carcan" psychologique constitué par les grandes religions monothéistes, parfaitement
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respectables au demeurant, tel que le Christianisme, le Judaïsme et l'Islam. Bien qu'il n'existe aucune incompatibilité de fond entre la pratique initiatique et l'exercice de ces cultes, force nous est de remarquer que ce type de religion est générateur de tabou, t abou, d'interdits et d'actions réflexes répressives provoquant de nombreux blocages ou refoulements incompatibles avec un développement harmonieux de la personnalité profonde. Le croyant fervent devra faire l'effort et surtout accepter le risque de soumettre sa foi à l'épreuve de révélations qui peuvent s'avérer caustiques. Le résultat, dans tous les cas ne sera nullement destructeur, il ne fera que confirmer ou infirmer, selon le niveau de conscience de l'intéressé, la validité ou non de sa croyance. On sait que le cerveau humain fonctionne selon un mode particulier, tel que 10% seulement de ses possibilités sont utilisés dans le cadre de la personnalité sociale. Les 90% restant constituent les potentialités de l'inconscient et du subconscient. Quand une pulsion, un désir, un phantasme est élaboré par le subconscient, il est d'abord "filtré", censuré, par une fonction spéciale que l'on nomme en langage technique le sur-moi, lequel est façonné par l'éducation sociale et religieuse. Si ce désir , cette pulsion ou ce phantasme n'est pas conforme à l'éthique présidant au modèle éducatif, il sera impitoyablement refoulé au niveau inconscient. Ces refoulements sont parfaitement acceptables, et mêmes indispensables pour l'équilibre de l'homme, mais ils ne doivent pas dépasser un certain "quota" admissible pour ce même équilibre. Dans le cas d'un conditionnement trop rigoureux, il se produira des séquences de refoulements trop répétitives, qui ne pourront plus être "digérées" par l'inconscient, lequel ne pourra plus s'exprimer suffisamment. Ces refoulements excessifs constitueront autant de frustrations qui diminueront encore les capacités de créativité du subconscient. Il se produira des réactions psychosomatiques, voire des névroses ou des psychoses et en tous cas un certain nombre de blocages affectant l'intellect et la circulation énergétique. Ces tensions une fois établies diminueront, parfois considérablement, les potentialités de l'individu et lui interdiront l'accès à la réalisation de certains niveaux de conscience. La première phase de l'entraînement de l'initiable portera donc dans la plupart des cas sur le "décapage" liminaire indispensable de certains "conditionnements sociaux "castrateurs", ce qui aura pour but de délivrer l'inconscient en laissant éclore l'imaginaire. Cette praxis permettra d'harmoniser la personnalité interne avec la personnalité sociale, pour réaliser la personnalité vraie du futur initiable. Ce cursus parfaitement défini donne généralement d'excellents résultats et renforce considérablement les capacités énergétiques. Dès lors que ce stade sera effectif, commencera le véritable apprentissage initiatique qui constitue la phase suivante. Cet enseignement traditionnel ne trouve que peu d'échos dans la littérature dite spécialisée. Cela tient au fait que la nature de cet enseignement provient de la tradition orale et bien peu d'écrivains ou rédacteurs d'ouvrages de magie ont reçu réelle- ment ce type de formation. Les uns sont des chercheurs ayant essentiellement une culture livresque, quant aux autres ce sont pour la plupart des "mages" d'opérette plutôt soucieux d'augmenter leur clientèle. La majeure partie de ces littérateurs est constituée très prosaïquement de plumitifs mercenaire fabriquant aujourd'hui de l a littérature magique et demain "exploitant" on ne sait quel nouveau créneau...
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Dans un premier temps, l'étudiant fera l'apprentissage des techniques de base indispensables, en particulier la technique du calme mental et du calme physique, ces exercices spéciaux seront suivis d'exercices gradués sur la pratique de la visualisation, puis du déplacement de conscience, de la projection de conscience et des techniques de transfert. Viendra ensuite l'étude des sons, des grilles et des charges, le tissage des sons et des ligatures. Dès lors que ces éléments seront assimilés et opératifs, l'élève passera à l'étude du tellurisme t ellurisme et de ses divers aspects, il effectuera ensuite les exercices de base de captation et d'accumulation de ce type d'énergie qui renforceront ses énergies internes et développeront chez lui des facultés spécifiques, telles que l'intuition, le magnétisme et surtout participeront à la création de son corps d'énergie en accentuant de manière souvent spectaculaire ses facultés d'influence du monde physique. La progression se poursuivra par des exercices spéciaux destinés à augmenter puissamment sa concentration conjointement à l'art de l'utiliser. Viendra ensuite la pratique du modelage énergétique et l'étude des bases de l'alchimie végétale et de l'utilisation magique des plantes. Arrivé à ce stade, l'étudiant en connaîtra déjà beaucoup plus que la plupart des professionnels qui exercent à l'ombre de leurs diplômes. L'adepte chargé d'enseigner l'étudiant, vérifiera la qualité des connaissances et appréciera si la motivation de ce dernier est restée constante. Si tel est le cas, l'étudiant sera parvenu à la première épreuve initiatique: l'initiation proprement dit, puisque initiation, rappelons-le, vient du latin "initiare", je débute. Cette première épreuve dure plusieurs jours et constitue en une mort suivie d'une renaissance. Cette épreuve n'est pas seulement symbolique, comme on le croît généralement, quelque chose meurt réellement dans l'étudiant. Cette mort est avant tout une mort au monde profane suivie d'une renaissance dans la vie initiatique, c'est pourquoi le maître qui enseigne donne un nom nouveau à celui qui vient de naître au monde des pouvoirs. Muni de ce nom nouveau qui le rattache à l'égrégore de la chaîne initiatique, le nouvel initié va poursuivre son étude de l'art et commencer réellement des pratiques effectives. Le nouvel initié va dès lors commencer sa vie dans le monde des pouvoirs. Il va lui falloir non seulement apprendre mais aussi s'exercer, devenir un virtuose dans la pratique magique. On rencontre sou- vent dans la littérature "dite" ésotérique une affirmation paradoxale qui voudrait que l'initié doive impérativement fuir les pouvoirs et s'abstienne absolument de toute pratique tant soit peu magique. Ce point mérite qu'on s'y arrête, car il constitue une interprétation abusive, née de la confusion entre plusieurs traditions. Il est dit dans l'enseignement de la voie du yoga, que le yogi rencontre au cours de son entraînement un certain nombre de pouvoirs, ce qui est la plus absolue réalité, et qu'en aucun cas celui qui possède cette chance ne doit s'en préoccuper et qu'il lui est impérativement conseillé de s'abstenir. Ce qui en soit est parfaitement raisonnable, compte tenu de la voie envisagée. Le yoga préconise la méditation et le calme mental comme voie d'éveil de plus, cette discipline autorise la progression comme une forme particulière d'ascèse et "d'économie d'énergie". Cette discipline faisant
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appel à des énergies individuelles très faibles (au départ) ne peut en effet se permettre une "débauche" énergétique, si infime soit-elle, pour parvenir à son achèvement. Les autres traditions impliquent une démarche assez différente, en ce sens qu'elles préconisent une forme de "musculation" énergétique, dans la mesure où les énergies mises en jeu sont le résultat de méthodes de captation à partir de sources extérieures naturelles. Le problème s'inverse donc, et le disciple se fera un devoir d'utiliser ces énergies, c'est-à-dire de travailler sur des actions concrètes dans le cadre de son entraînement. On peut donc conclure que la plupart des affirmations de ce type proviennent de milieux ayant perdu tout contact avec le véritable enseignement traditionnel, ou se contentant de spéculations intellectuelles de nature essentiellement symbolique, ce qui explique l'abstinence des pouvoirs, puisqu'il y a une impossibilité quasi totale à les obtenir. C'est le cas de la plupart des sociétés initiatiques poursuivant une démarche de forme magie cérémonielle. L'initié poursuivra donc son parcours en s'exerçant soigneusement au fur et à mesure de sa progression. Il étudiera la pratique des vocables, les architectures de mantrams, la construction des mots de pouvoir et leurs actions tant sur les événements que sur les énergies physiques et psychiques. Il fera l'apprentissage des géométries de cristaux et de leur merveilleux pouvoirs, qui n'ont rien à voir avec les "manipulations gadgets" de certains livres de vulgarisation. Il approfondira la compréhension des phénomènes de ruptures, clef des techniques opératives, l'étude des rythmes d'action, des sons agissants. Il se plongera dans l'étude des carrés magiques et dans l'art d'en tirer les mots de pouvoir dissimulés dans leurs structures abstraites. Il se passionnera pour les hiérarchies angéliques et démoniaque, la magie égrégorique, il apprendra à construire les anges et les archanges et à renouer avec l'antique tradition des bâtisseurs de gardiens. Il abordera la conception et l'utilisation des formidables esprits servants et des génies familiers, qui permettent aux initiés de réaliser des opérations spectaculaires (dans tous les domaines). Il se familiarisera avec les pratiques de transferts, de charges etc... Il étudiera la véritable talismanie opérative en comprenant l'utilisation des condensateurs planétaires. Il s'entraînera à la captation des énergies cosmiques par les exercices secrets qui permettent de charger un individu selon qu'il décidera d'accumuler une énergie mercurienne, martienne ou jupitérienne selon ses besoins. Il étudiera par le détailles 180 formes d'envoûtement et les diverses techniques de protection, il s'entraînera à la géomancie magique, à l'astrologie d'influence et enfin il fera l'ultime manipulation: celle de la marelle de pouvoir. La marelle de pouvoir, cette fantastique pratique, qui permet de développer en quelques mois des facultés spécifiques aux véritables adeptes. De réveiller et de provoquer une "refonte" complète des capacités magiques d'un individu. Dès lors que cette expérience se confirmera, notre initié deviendra un magicien. Il comprendra alors qu'avant d'ouvrir ses chakras il aura fallu les construire autour de l'arbre d'énergie qu'il porte en lui. Si sa démarche le porte à envisager l'accès aux pratiques de la magie sexuelle il élucidera les mystères du labyrinthe et comprendra le sens caché de la svastika (croix gammée)... il comprendra alors qu'il est une voie très brève pour la montée de kundalini et que cette expérience ne peut être le fait de fantoches s'agitant comme des marionnettes singeant leurs maîtres.
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Parvenu à cette échéance, ayant parcouru le cycle du jeu des pouvoirs il parviendra à l'échéance de la seconde initiation. Autre épreuve, autre mort. .. Autre renaissance . Dès cette seconde initiation, l'initié devient adepte, il est mort au monde des pouvoirs et naît dans celui de la spiritualité. Il porte une fois encore un nom nouveau, renonce aux pouvoirs et poursuit la construction de son corps de gloire, ce corps d'énergie qui le mènera aux portes de l'immortalité et de l'éveil. Arrivé à ce stade, l'adepte se consacre à l'enseignement, si telle est sa vocation. Ayant expérimenté le domaine magique, il n'a plus besoin de manifester ses pouvoirs pour "organiser" des actions, celles-ci s'organisent d'elles mêmes en fonction de ses besoins. Il se consacre presque exclusivement aux approfondissements de sa recherche. Selon les buts qu'il s'est donné, la progression est plus ou moins lente. Finalement il parviendra, peut-être, à la phase finale de l'initiation : la maîtrise et l'éveil. Un autre passage rituélique ponctue ce nouveau pallier, autre mort autre naissance dans le monde de l'éveil qu'il m'est impossible de décrire, car je n'en connais pas les règles ! On voit que le cheminement initiatique initi atique est très différent des descriptions scabreuses des soi disants initiés qui hantent les pages fétides des littératures de vulgarisation. Le lecteur comprendra sans peine que les diplômes initiatiques, les passages de pouvoir moyennant finances et les livres proposant des rituels sont autant de futilités, et de pièges à gogos qui n'ont, comme seuls, que avantages ceux d'égarer le chercheur en protégeant la tradition. Les plus motivés finissant toujours par rencontrer un enseignement de qualité, s'ils ont suffisamment de discernement.
CHAPITRE 4
Les bases du système initiatique étant définies, nous abordons maintenant l'aspect pratique des actions possibles dans le cadre de l'ésotérisme pratique et dans celui des magies. Les arts magiques connaissent une grande diversité, certaines applications sont très populaires, d'autres pratiquement inconnues, non seulement du grand public, mais également d'un grand nombre de professionnels! A cela, il convient d'ajouter quelques fausses spécialités et des applications totalement illusoires inventées pour des questions de mode ou de marketing par des marchands peu scrupuleux. Pour ces raisons, on trouvera ci-après un commentaire dont la vocation est l'objectivité, et qui constitue un fil conducteur dans les méandres labyrinthiques de l'occulte (l'authentique et l'autre). Dans le chapitre qui suit, les amateurs pourront approfondir les déroulements de certaines rituélies de base, conformes à la réalité traditionnelle, t raditionnelle, ce qui permettra aux personnes concernées par ces techniques d'en apprécier l'authenticité. Ce qui permettra en outre de détecter les tricheurs qui pourraient se prévaloir de ces spécialités. LES EXORCISMES.
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Bien que n'appartenant pas directement aux traditions magiques, l'exorcisme est intégré dans un nombre considérable de rituélies et de cérémonies. On retrouve fréquemment cette pratique dans les préliminaires de la magie cérémonielle, en particulier pour dégager les objets, les accessoires et les produits utilisés. Cette utilisation est une démonstration du syncrétisme qui préside à ce type de magie et s'est constituée en amalgamant pêle-mêle des techniques de toutes provenances. L'exorcisme proprement dit est une opération de type religieux qui permet de chasser les démons (entendez par-là de dissoudre les entités maléfiques ou indésirables, ou de les éloigner) d'un lieu, d'un animal, d'un objet ou d'un individu. L'exorcisme, bien que diversifié dans ses formules reste immuable quand à son principe. Il constitue un acte religieux dans toute l'acception du terme, sorte d'invocation à la déité, mettant le ministre du culte (l'exorciste) en relation avec l'égrégore de la communauté, passé et présent, et s'appuyant sur ce dernier pour chasser l'entité qui "parasite" l'objet, le lieu ou la personne concerné. On peut dire que l'exorcisme est un combat d'entités dans lequel, celle soutenue par un système égrégoriques structuré et actif (alimenté par de nombreux fidèles) sort vainqueur en phagocytant son adversaire, ou en le mettant en fuite. Il est d'ailleurs intéressant de souligner que le terme satan (Sh'tn en hébreu) signifie adversaire et ne désigne nullement une forme démoniaque ou assimilé. D'un point de vue traditionnel (tant religieux qu'initiatique), le principal problème que soulève l'exorcisme pour être valide et efficace, est qu'il ne peut être exécuté que par un religieux ayant reçu le grade d'exorciste d'une église valide. Eglise catholique Romaine, église Orthodoxe, Grecque, Russe, ou relevant de patriarcat licites; lici tes; église Maronite, Copte, d'Antioche, de Syrie, église Byzantine, Anglicane, Gallicane etc... Le grade d'exorciste fait l'objet d'une ordination spécifique et ne peut être donné qu'à un homme ayant reçu les ordres mineurs. Rappelons la hiérarchie ecclésiastique officielle (un peu modifiée depuis le dernier concile œcuménique). 1) Les laïcs. Fidèles baptisés. 2) Les clercs ayant reçu les ordres mineurs puis majeurs, par ordre croissant : Tonsuré -Portier -Lecteur -Exorciste -Acolyte. 3) Viennent ensuite les grades dits sacramentels, correspondant aux ordres majeurs: Sous-diacre, Diacre, Prêtre, Evêque. Ces grades sont ceux de la hiérarchie cléricale, qu'il convient de ne pas confondre avec la hiérarchie de juridiction: Cardinal, Archevêque, Abbé, Curé etc... Il est précisé dans les sacramentaires et dans les rubriques du droit canonique que: « Les exorcismes qui pourraient normalement être pratiqués par ceux qui ont reçu l'ordre d'exorciste, sont pourtant réservés à des prêtres, sur permission spéciale. Cependant les exorcismes courants qui se rencontrent
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dans les rites du baptême et dans plusieurs bénédictions, comme celle de l'eau, ont pour ministre celuilà même qui administre le sacrement ou procède à la bénédiction. » Ce qui signifie que, bien que le grade d'exorciste soit conféré lors des ordinations mineures, cette fonction ne peut être exercée. L'ordination au grade d'exorciste ne confère ce pouvoir que potentiellement, celui-ci ne pouvant être exercé que lorsque le récipiendaire aura atteint la prêtrise. Encore, la fonction ne pourra être valide que sur spécification express et mention de l'Evêque ayant ordonné le Prêtre. En aucun cas un simple fidèle ne peut exercer cette fonction, moins encore en ce qui con- cerne les femmes qui ne peuvent même pas prétendre à la pratique sous quelque forme que ce soit. Le danger serait trop grand pour elles et la configuration du dogme constituant la base égrégoriques les ayant exclues de cette fonction. n est curieux de constater qu'actuellement les exorcistes fleurissent. On trouve même des personnes qui cumulent des fonctions contradictoires, du genre exorciste, envoûteur, voyant, astrologue... Le supermarché en quelque sorte. Inutile de préciser que ce type de publicité est non seulement mensongère, mais que les exorcismes proférés par de tels escrocs n'ont aucune validité. Si vous souhaitez avoir affaire à un exorciste, consultez le diocèse dont vous dépendez, c'est la meilleure garantie que vous puissiez avoir. Il existe d'ailleurs un annuaire diocésain qui permet de connaître les coordonnées des exorcistes en fonction. Rassurez-vous, les cas de possession sont assez rares, quand aux exorcismes mineurs (lieux, objets etc...), certains peuvent être exécutés par des fidèles sincères dans leur foi, de la même manière qu'un catholique baptisé, peut validement conférer le sacrement de baptême à un nouveau né dans les cas d'urgences extrêmes. Les exorcismes doivent donc être utilisés avec discernement, ils s'appliquent exclusivement aux problèmes en relation avec des fixations égrégoriques négatives, ils ne sont d'aucune utilité dans les cas d'envoûtements qui sont des pratiques d'origine humaine. Un exorciste sera impuissant devant un véritable envoûtement, de la même manière qu'un sorcier le serait devant un cas de possession, sauf si le sorcier en question est rattaché à un puissant égrégore, dans ce cas il exorcisera par rapport à son propre égrégore... Ce type d'exorcisme sera totalement différent, et aucune allusion ne sera faite aux formules chrétiennes. On trouve de tels exorcismes dans certaines pratiques sorcières de magie sexuelle. METHODES « MAGIQUES » POUR GAGNER AUX JEUX (LOTO -TIERCE LOTERIES -ETC...)
Il faut avouer que si l'idée est séduisante, la réalité l'est parfois beaucoup moins. La principale question est de savoir s'il est possible par un procédé "magique" de provoquer une augmentation du potentiel de
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chance d'un individu durant une période déterminée et surtout de la contrôler. Je me vois dans la pénible obligation de répondre oui. Je dis pénible, car je trouve un peu dommage d'utiliser un potentiel de connaissances ésotériques impliquant une grande maîtrise, pour un sujet aussi futile. Ce oui sera néanmoins un oui mais, voici pourquoi. Chaque individu possède ce qu'il est convenu d'appeler un potentiel calyptosthénique, que l'on pourrait définir comme un potentiel - instantané (?) -de chance. Seulement, ce potentiel qui peut être assimilé grossièrement à une sorte de crédit (dans le l e sens cash-flow) -renouvelable et variable dans le temps n'est pas destiné à la seule pratique des jeux de hasard. Cette "chance" s'applique autant au niveau de la santé, au niveau affectif, à la réussite sociale, à la chance d'échapper à un accident aussi bien de gagner à la loterie ou à pile ou face. Le bon sens populaire dit bien « heureux aux jeux, malheureux en amour », indiquant par-là qu'il existe une loi subtile créant une relation selon une logique non cartésienne, mais qui relie par un processus de vases communicants les diverses applications de la chance. Le processus est en relation avec les nouvelles physiques de globalité, et les mathématiques du chaos, mais c'est une autre histoire. Le système étant équilibré, chaque secteur utilisateur de chance reçoit une quantité proportionnelle au potentiel disponible (pour l'individu concerné) en le répartissant. Toute intervention privilégiant un des secteurs, modifiera l'ensemble, voire même le détruira partiellement ! C'est ainsi qu'une action bénéfique sur le plan du jeu, va se révéler catastrophique au niveau de la santé, de l'affect ou. ..Tout se paie, dit un autre dicton. C'est pourquoi, il est très délicat d'intervenir à ce niveau. Une rapide analyse de cette situation démontre qu'une action envisagée sur ce plan doit être extérieure à l'individu, mais contrôlée par lui, ou pour lui... C'est donc une affaire de spécialiste, et de spécialiste authentique, car il est impensable qu'un quel- conque "bricoleur de subconscient" armé d'un objet de série, puisse intervenir au niveau des trames t rames subtiles du devenir d'un homme si stupide ou inconscient soit-il. Il faut reconnaître que l'arsenal magique est relativement limité à ce niveau. Les technologies proposées se résument à peu de chose en apparence, mais font appel à des trésors de subtilité. On peut les définir comme suit : Talismanie, astrologie magique, radiesthésie, évocation, invocation, génies familiers. Dans cette succincte énumération, les techniques utilisables se limitent à deux seulement: la talismanie auquel il convient de rattacher l'astrologie magique et le procédé très élaboré des génies familiers. Dans cette succincte énumération, les techniques utilisables se limites a deux seulement : la talismanie auquel il convient de rattacher l’astrologie magique et le procédé très élaboré des génies familiers.
Je livre à votre méditation les quelques pages qui suivent LA TALISMANIE.
Pantacles et talismans sont des objets chargés dans le l e cadre d'un cérémonial, par une rituélie appropriée,.partant du principe qu'il s'agit d'objets uniques préparés pour un individu précis. par un spécialiste ayant les capacités requises (ce qui est rarement le cas). Il n'est pas question, bien entendu,
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d'objets que l'on trouve déjà préparés et moins encore de pantacles imprimés comme des figurines pour enfants, que l'on trouve dans des ouvrages de second ordre. Ces caricatures n'ayant de pantacle que le nom. Talismans et pantacles ont des actions relativement faibles (sauf en ce qui concerne les pantacles à condensateurs, lesquels sont l'apanage de très rares praticiens). L'action de ce type d'objets n'est pas exactement comparable. Le talisman a une influence faible mais constante, et son utilisation n'est pas limitée dans le temps, il est par contre peu adapté pour les jeux. Le talisman ayant plutôt une vocation de modification, ou de rectification de certaines carences personnelles, de protection etc... Le pantacle quant à lui a une action progressive, laquelle peut devenir très forme, si l'on a affaire à un objet de qualité, mais son action ne dure qu'un certain temps, de quelques jours à quelques mois! Passé ce laps de temps l'effet s'inversera dans la plupart des cas. C'est pourquoi le pantacle devra impérativement être détruit rituellement et remplacé périodiquement. Un véritable pantacle doit être un objet cher, car plus son prix sera élevé, plus le rendement sera important. C'est la notion de dîme, ou d'obole à Caron qui en "définit" le seuil de rentabilité. C'est à ce prix que l'utilisateur évitera la compensation des risques inéluctables et la plupart du temps systématiques. Si la somme d'argent consacrée à l'acquisition du pantacle est d'une certaine importance, le risque de perte par ailleurs est très limité, voire nulle. Un ami de longue date a connu une mésaventure qui mérite d'être rapportée. Ayant fait exécuter un objet de ce type par un opérateur qualifié, celui-ci lui a demandé combien il désirait obtenir. Ne sachant quelle somme annoncer le praticien lui a posé la question différemment. -Quelle somme limite pourriez-vous mettre, au maximum ? -L'ami concerné a un peu hésité, et finalement annoncé 30.000 frs, ce qui était relativement important pour les années 70. L'autre a acquiescé sans faire le moindre commentaire. Quelques mois plus tard, le "client", dans le cadre de ses affaires (et non au jeu comme il l'escomptait), a gagné environ 3.000.0000 de frs. Il était un peu déçu, car il aurait préféré obtenir ce gain d'une manière plus spectaculaire, mais le résultat était là. L'aventure ne s'arrête pas là. Ayant fait part de son succès à l'opérateur, celui-ci lui conseilla fortement de détruire le pantacle. Mon ami ne tînt pas compte du conseil, voulant "amortir" son investissement au maximum. Le résultat fut, au bout d'une année, complètement catastrophique, il perdit environ 5.000.0000 de frs ! J'ai su que par la suite il avait renouvelé l'opération. Depuis, il est rentré dans ses fonds et est devenu extrêmement prudent... Un point important relatif à la talismanie mérite d'être souligné. La talismanie n'est pas facilement contrôlable, les sommes peuvent provenir d'un gain important dans un contexte professionnel ou d'un coup de chance au jeu. Ce qui compte, c'est le résultat. Celui qui ne joue pas et reste dans son coin sans rien faire n'aura aucune chance de récolter une somme si infime soit-elle. Une personne sans spécialité. en fin de chômage et complètement dé- moralisée. n'a de ce point de vue aucun espoir à attendre. Les lois magiques sont impitoyables et Dieu n'est pas forcément un bureau de bienfaisance. Un autre aspect du problème, et non des moindres, est constitué par la capacité qu'a celui qui reçoit un pantacle à gagner de l'argent. Le pantacle agit en "tenant" compte du "point de Peter", ou niveau d'incompétence. Si l'intéressé a une capacité maxima d'un certain niveau, il est rare que le pantacle lui
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permette de le dépasser. Enfin le plus gros inconvénient de cette discipline se trouve dans l'impossibilité d'action efficace dans le cadre de jeux collectifs (inconvénient qu'il partage avec la technique des génies familiers et d'autres techniques du même ordre). Il est pratiquement impossible d'utiliser les possibilités d'un pantacle dans des jeux où d'autres joueurs sont directement impliqués au niveau de la répartition des gains. Ce qui est le cas pour le loto, le tiercé etc... Cela s'explique très simplement par le fait que l'utilisateur du pantacle joue contre "les chances" des autres, et comme les gains se trouvent divisés entre les gagnants, l'implication est directe... Les résultats sont pour la plupart du temps nuls. Le seul jeu où un pantacle peut donner des résultats est sans doute le jeu de la roulette, car les sommes récoltées ne lèsent pas directement les autres joueurs. Ceux qui ont de la chance ayant tendance à s'aligner sur le gagnant ou à jouer d'autres aspects du jeu (noir ou rouge, pair ou impair etc...). Seul le casino est en cause, mais le casino n'est pas une personne physique. LES GENIES FAMILIERS ou ESPRITS SERVANTS.
Les génies familiers sont des entités individuelles constituées par un opérateur pour son usage personnel, ou pour des opérations effectuées pour des tiers. Cette technique peu connue est une des plus puissantes qui soient. Les génies familiers ont de multiples fonctions et peuvent être élaborés pour d'innombrable spécialités, mais rien n'empêche 'de "construire" un familier spécialisé dans le jeu. Le génie se présente comme une statuette de 20 cm environ, préparée de manière spéciale. Cette statuette est le support de l'entité qui va obéir au mot de pouvoir défini par son utilisateur. Avant de partir pour le casino, le propriétaire d'un familier activera ce dernier et lors de la partie lui ordonnera d'effectuer certaines opérations précises. La "fiabilité" d'un familier est très grande, et son emploi discret, c'est pourquoi beaucoup de grands opérateurs utilisent la technique des génies pour des tâches délicates. Le génie peut servir à influer sur la volonté des personnes, activer des entreprises commerciales, effectuer des opérations de thérapie, déclencher des pouvoirs, activer des processus biologiques (faire pousser des plantes par exemple ), servir de gardien, aider à la voyance etc... De même que pour les pantacles, le génie familier sera gêné par un jeu collectif, son domaine de prédilection est axé sur le plan professionnel ou certains jeux comme la roulette. A l'inverse du pantacle, le génie est très précis et facile à contrôler, son efficacité est redoutable. S'il est possible qu'un génie soit fabriqué par un opérateur très qualifié pour le compte d'autrui, cette opération revient terriblement cher, aussi est-il préférable de le constituer soi-même On trouve dans la presse de vulgarisation des offres alléchantes proposant des méthodes faramineuses pour gagner aux jeux. Les annonces sont rédigées de manière fort attractive et affirment "Comme moi, devenez milliardaire grâce au loto". Il va sans dire que la méfiance qui préside à la lecture de ce genre de message s'évanouit quand le lecteur constate avec stupéfaction, que le personnage qui fait la formidable proposition a fait constater sa réussite par un huissier! La question se pose alors du comment de la méthode, puisque de toute évidence elle fonctionne ? Le système est simple et d'une malhonnêteté totalement scandaleuse. Ces escrocs au petit pied, d'une médiocrité simpliste, usent d'une technique qui n'a rien de magique... Ils se mettent en rapport avec des personnes, véritables professionnels du jeu, qui misent des sommes considérables (de l'ordre de 80.000 à 100.000 frs) au
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loto chaque semaine. Ces joueurs investissent sur plusieurs centaines de billets, de manière à couvrir leurs mises avec une bonne sécurité de façon à rentrer dans leur investissement. Le but à ce niveau est d'équilibrer la mise en augmentant dans d'appréciables proportions la chance de gagner de très t rès gros lots. Ce qui arrive avec une probabilité accrue. Quand l'un de ces professionnels gagne une somme, mettons de 300.000 frs par exemple, nos escrocs lui l ui rachètent son billet pour une somme majorée de 10%, soit 330.000 frs. L'opération se solde, en apparence par une perte de 30.000 frs. Munis du précieux billet, nos pirates se présentent à l'encaissement en présence d'un huissier, lequel, complice involontaire (?) constate que Mr X. a bien touché une somme de 300.000 frs. Après quelques témoignages de cet ordre, notre margoulin va lancer une campagne publicitaire tapageuse faisant état de ces constats d'huissier, et vendre une "méthode secrète" pour une somme de 2 ou 3.000 frs. Si la méthode est vendue (ce qui est un minimum) à 200 ou 300 personnes, on voit immédiatement que l'investissement est ridicule par rapport à la l a mise de fond... Certains sont encore plus mesquins dans leurs procédés. I1s se contentent de proposer, sans contrepartie, sinon celui d'un engagement à verser un pourcentage, les numéros "favorables" ! Il va sans dire donnent de manière totalement aléatoire al éatoire des séries de chiffres différents à des centaines de clients. Si l'un d'eux gagne et respecte les termes du contrat en payant le pourcentage convenu, la rentabilité est assurée pour le "voyant voyou"... LA FORMATION EN MAGIE, OU COMMENT DEVENIR OPERATEUR ?
Dans le chapitre précédent, nous avons vu quel était le cursus initiatique, initi atique, sa progression, ses motivations, ses implications. Dans la réalité, l'étudiant sincère qui désire suivre un enseignement de qualité est vite arrêté dans son élan, ne sachant comment envisager d'en suivre le parcours. La manière la plus efficace et la plus traditionnelle, en réalité la meilleure, est la formation auprès d'un adepte. C'est là que réside la principale difficulté, car les vrais "initiés" "i nitiés" sont rarissimes et moins nombreux encore sont ceux ayant une vocation d'enseignant. En admettant cet aspect du problème résolu, l'étudiant se heurtera à un aspect beaucoup plus personnel celui de l'acception de la forme et des modalités de l'enseignement. Qu'il soit homme ou femme, qu'il s'agisse d'un couple, qu'il soit jeune ou plus âgé, que les moyens financiers soient importants ou nuls le problème demeurera entier. Car l'enseignement réellement valide, donc traditionnel, est draconien et ne souffre aucun passe droit, pas la plus petite dérogation. En admettant que le disciple accepte d'enseigner le demandeur, celui-ci devra accepter sans faillir les obligations de son engagement. L'enseignement se fera au domicile de l'adepte, cette formation étant journalière et continue. L'étudiant devenant en quelque sorte apprenti, comme on concevait la chose au moyen-âge. En général, un adepte acceptant cette forme d'enseignement l'étendra à un groupe réduit de quatre à huit personnes, au maximum. Ces diverses obligations imposent une totale disponibilité et une vie semi communautaire pour trois ou cinq ans, quelque fois plus si l'étudiant souhaite une spécialisation plus poussée. L'apprenti(e) devra se plier à toutes les exigences de l'enseignement, même si celles-ci lui semblent éloignées ou peu en rapport avec la finalité. Il ne faut jamais oublier que dans ce contexte, l'adepte formateur doit d'abord modeler et harmoniser la personnalité profonde de l'étudiant, il utilisera pour ce faire des procédés à la fois traditionnels et d'ordre psychologique parfois très subtils et même très vigoureux.
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A son arrivée, l'étudiant ou l'étudiante fera l'objet d'une période d'observation probatoire au terme de laquelle le maître pourra accepter ou rejeter le postulant sans avoir à fournir la moindre justification. Cette période probatoire, d'une durée variable, se déroulera de manière très simple, constituant principalement en discussions ou en épreuves psychologiques de mise en situation pure, afin que l'enseignant puisse mieux appréhender la personnalité profonde de son éventuel apprenti. Certaines questions pourront être très éloignées du sujet, d'autres abruptes ou indiscrètes, quelques fois elles seront sans objet et frisants le surréalisme. L'étudiant devra toujours montrer une grande sincérité et s'abstenir absolument de répondre par des questions. A la fin de cette période d'observation, le maître donnera son accord pour la suite de la formation, la pratique de l'enseignement commencera pour les plus motivés. Enseignement théorique, entraînement de base, décapage culturel, travail sur les tabous et les interdits, dans un premier temps. Exercices de concentration, de visualisation, puis pratique intensive du tellurisme, montée et accumulation énergétique. Etude et pratique de la magie sexuelle, développement des pouvoirs, techniques de transfert, de sort et de ligatures. La pratique de l'envoûtement sous toutes ses formes, l'entraînement au désenvoûtement et au contre envoûtement, les magies égrégoriques, la pratique des génies familiers, la manipulation des magies des cristaux, l'étude et la pratique des marelles de pouvoir , la connaissance des plantes magiques et de leur utilisation, la spagyrie (alchimie végétale), les évocations et les invocations etc... La liste serait trop longue, et certaines pratiques doivent demeurer discrètes, sinon secrètes... Beaucoup seront rebutés par un tel programme, ou certains de ses aspects, le mieux pour ceux-là est de se contenter d'une approche théorique ou à la rigueur de suivre des séminaires de qualité. Ils ne deviendront peut-être pas des opérateurs de haut niveau, mais pourront néanmoins expérimenter les bases d'une certaine magie pratique en devenant de bons praticiens moyens. Comme il n'existe aucune "école" de ce type et que les véritables adeptes sont très rares, la seule solution envisageable est d'essayer de convaincre un praticien authentique d'accepter votre candidature. Le choix devra être judicieux et le futur enseignant devra correspondre à ce que vous en attendez. Le mieux encore est d'étudier au préalable ce qu'il enseigne au travers de ce qu'il écrit. De son côté, l'adepte concerné exigera de vous un total engagement, compte tenu de la teneur de ce qu'il vous apprendra, pensez que si vous vous livrez à lui, en contre partie il vous dévoilera une connaissance qui est redoutable. Le choix comme l'engagement est bilatéral et peu fait pour les tièdes, les hésitants et ceux qui sont assujettis aux problèmes psychologiques, sexuels ou simplement trop ancrés dans la matérialité de leur vie. L'initiation et les pouvoirs se méritent.KUNDALINI ET CHAKRAS.On assiste depuis quelques temps à une véritable explosion de propositions de formation, de méthode et d'ouvrages traitant des techniques d'éveil, ou de yogas spécialisés. Ces informations ont toutes pour objectif la réalisation de cette entreprise périlleuse que constitue la l a montée d'énergies subtiles, connue sous le nom de montée de kundalini. Il serait vain de décrire l'ensemble de ces techniques, les unes sérieuses, les autres extravagantes, et plus encore de commenter les égarements que profèrent les pseudo-gourous et autres affolés de la maîtrise du serpent... Les uns proposant un mélange de spiritualité de bazar, où l'on trouve pêle-mêle Christianisme, Bouddhisme, angéologie primaire et pratique de magie blanche, les autres l'ouverture des chakras en quelques minutes et la montée de kundalini express ! Ces affirmations stupides témoignent d'un manque total de connaissance du sujet et confinent à
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l'escroquerie intellectuelle. Afin d'éviter une polémique fastidieuse, il est préférable de donne rune définition appuyée sur des textes solides et dignes de foi. Dans les traditions indiennes, Shivaïte, Hindouiste et plus tardivement dans certaines formes du Bouddhisme, sont décrites des formes de yogas d'éveil. Ces yogas ont pour objectif d'atteindre des états de conscience élevés en pratiquant des ascèses spéciales qui passent par une maîtrise du corps et des énergies. Ces pratiques sont effectuées par des en- traînements spéciaux: méditations, postures, exercices psychiques et spirituels très élaborés. A l'in- verse des entraînements occidentaux qui préconisent une véritable "musculation " énergétique, ces voies orientales préconisent outre la méditation, le contrôle du souffle, l'abstinence sexuelle rigoureuse, un régime diététique très strict afin d'économiser les énergies internes pour les sublimer, les accumuler et les canaliser. Ces ascèses ont comme objectif de provoquer l'illumination en utilisant la charge d'une énergie subtile d'origine sexuelle dont le siège est un endroit nommé chakra racine situé à la base de la colonne vertébrale, très exactement entre ce dernier point et les organes sexuels. Ce point spécial se nomme "Kanda". Cette énergie spéciale est représentée dans les traditions indiennes comme un serpent lové, qui sous certaines conditions particulières se développe et se dresse en montant parallèlement à la colonne vertébrale. Ce "serpent" c'est kundalini, littéralement "serpent de Shiva", exprimant la montée des énergies. Kundalini va monter par paliers, jusqu'au sommet de la tête, provoquant un état spécial que les traditions orientales traduisent par état de Bouddha, éveil ou illumination. Au fur et à mesure de la progression, les "nâdis" (courants) vont parcourir les "sûkshmas" (passages subtils) et Kundalini va exciter des centres spéciaux répartis sur le parcours, véritable "noeuds" de forces appelés chakras dans la tradition orientale. Il est à noter que la tradition occidentale connaît également ces points remarquables, qui portent le nom de centres vitaux. L'ouverture de ces centres est une des préoccupations majeures de la tradition yogique. Cependant, il convient de préciser que ces points ne peuvent être ouverts que lorsque kundalini y parvient, c'est-à-dire qu'ils constituent un obstacle à la progression du serpent. Ces "ouvertures" font l'objet d'un travail spécial et constituent un "éveil" spécifique de ce point. L'éveil en question révélant dès lors des "pouvoirs spéciaux" ou "siddhis" en relation avec la qualité du point. L'étudiant qui se lance dans une telle voie devra se plier aux exigences rigoureuses du yoga pour parvenir à cette qualité de réalisation. Il devra dans un premier temps constituer sa réserve énergétique, puis maîtriser le "prâna" (souffle), et obtenir un contrôle parfait de son ascèse. C'est un travail de tous les instants, une communion subtile, une méditation sans relâche. Viendra ensuite la montée de l'énergie, et la formation des chakras qui à l'origine, ne sont que des points symboliques virtuels! Car chez l'homme normal, les chakras n'existent que potentiellement, leur existence ne devenant effective qu'en présence d'une énergie suffisante pour constituer le noeud énergétique. Les chakras ne sont que des points symboliques. Il est donc absurde que les gourous-fantôches proposent de les ouvrir ou simplement de les manipuler. Il est plus malhonnête encore de la part de ces sordides imbéciles d'affirmer que chez eux l'éveil est acquis et que kundalini est montée au niveau du chakra suprême (situé au sommet de la tête). Si ces pauvres débris intellectuels avaient atteint ce stade d'exception, ils seraient de- venus Bouddha, ou "Jîvan-Mukta", c'est-à-dire un libéré vivant, ou éveillé. A ce stade, ils
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parviendraient à faire "Samâdhi", état de rupture totale avec le milieu, réalisant ainsi la vision de la réalité suprême. Cet état exceptionnel est suffisamment démonstratif pour que celui qui l'atteint s'abstienne d'en faire état. La puissance intérieure qui émane d'un tel être est perceptible par tous et ses "pouvoirs" n'ont même pas à se manifester. Avant d'envisager d'atteindre cet ultime aboutissement, les étudiants qui progressent dans cette discipline pourront rencontrer des "pouvoirs" qu'il leur est fortement déconseillé d'utiliser afin d'économiser la précieuse énergie indispensable à leur progression. Et surtout, risquent de s'arrêter dans la progression pour ne devenir que de simples fakirs. C'est là que la pratique occidentale diffère, puis-qu'elle préconise au contraire d'exercer et de s'entraîner aux pouvoirs, d'atteindre en cette matière une virtuosité. Cette démarche, qui peut paraître étonnante, s'explique par le fait que l'accumulation énergétique préconisée est effectuée par la captation d'énergies extérieures (magie sexuelle, tellurisme etc...). C'est donc un exercice de musculation énergétique, où l'on fortifiera considérablement les canaux subtils. On comprend que dans cette optique, l'exercice des talents devient une quasi obligation. Les étudiants de la voie yogique doivent obéir à une discipline peu compatible avec une vie sociale et surtout familiale, car les pratiques de méditation (pour être efficaces), doivent être poursuivies journellement de longues heures d'affilée. La poursuite de cette ascèse dure plusieurs dizaines d'années, et rares sont ceux qui la mènent à son terme. Il existe dans les traditions orientales des variantes de cet entraînement, et même des "raccourcis", mais ces démarches, bien que plus limitées dans le temps impliquent d'autres difficultés. L'une de ces disciplines passe par la pratique de l'alchimie interne, mais elle demeure fort complexe et peu faite pour une vie active. n y a même une voie brève qui passe par un entraînement sexuel très particulier et fort secret (je ne parle pas de la voie du Tao, qui est très longue), qui implique pour celui qui s'y soumet la pratique d'exercices homosexuels. L'éveil de kundalini étant effectué par des procédés de sodomisation ritualisés. Quoiqu'il en soit, la lecture de textes classiques, tel que « la puissance du serpent » d'Arthur Avallon, est une des bases les plus solide pour ceux que la voie du yoga tenterait. DEGAGEMENT PROTECTIONS ET DESENVOUTEMENT
Dans un monde de compétition, de crises et de complexité grandissantes, il est un sentiment qui croît et embellit... L'anxiété. Cette dernière, tel un monstre multiforme, s'insinue dans les âmes les mieux trempées, ravage les plus armées, lamine les plus faibles. Cet état de fait ne risque pas d'évoluer dans le sens de l'accalmie, car nous sommes dans une période de fin de développement du point de vue des systèmes économiques actuels, à une époque de remise en question dans celui de la recherche, et au crépuscule d'un grand cycle selon les traditions. Pour une fois, il y a convergence. Les religions s'effritent, quelques unes deviennent les caricatures de leurs modèles primitifs. Les mouvements sectaires pullulent, le racisme n'est plus compris comme une sauvegarde des particularismes, et l'éthique n'est plus qu'un symbole fragile.
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Dans le monde occidental, image du progrès technique, les individus trop assistés sont devenus des dégénérés diaphanes. Nous ne sommes pas dans l'ère atomique, rêvée par les pionniers du 1geme siècle, mais dans celle de la sécurité sociale. Le plus paradoxal est que les plus démunis, ceux d'un hypothétique tiers monde, tendent eux aussi vers cette tendance, au fur et à mesure qu'ils passent du stade de colonisés à celui, moins enviable, d'industrialisés et de producteurs. Le nivellement par réduction au même dénominateur est inéluctable. L'aboutissement de ces tendances risque fort d'être une apothéose catastrophe, par implosion des différentes sociétés qui composent notre civilisation. Cet état des "dégâts" engendre une tension non réductible au niveau de l'inconscient collectif, qui se répercute par une déstabilisation individuelle. Incapables d'analyser le phénomène, ne trouvant plus d'exutoire à leur malheurs, ou de soutien dans une foi qui leur pose plus de problèmes de crédibilité que de certitude, malmenés par des constats d'échec et des libertés intellectuelles qu'ils ne savent pas utiliser, la plupart des gens se lancent dans des délires aussi multiples qu'aléatoires. Pour les uns la compétition sociale, pour les autres la politique des loisirs à tout prix et pour tous une anxiété dévorante. Cette anxiété chronique potentielle va s'exprimer différemment selon les tendances, ou les passages critiques que subissent les divers tempéraments. Pour les uns ce sera l'effondrement psychologique et la dépression, pour les autres la maladie, enfin pour beaucoup le prétexte à accuser un phénomène mystérieux auquel ils cherchent une identité. Ceux que la recherche de l'inconnu et du paranormal attire, font très vite une fixation sur une des plus anciennes spécialités des arts magiques: l'envoûtement. L'envoûtement est confortable, pratique, explique tout... C'est la panacée aux problèmes non résolus. Echec professionnel, envoûtement. Problème de couple, envoûtement. Maladie psychosomatique, envoûtement. Solitude, envoûtement. Perte au jeu, envoûtement. Blocage sexuel, envoûtement. .. Envoûtement. ..Envoûtement. ..Envoûtement ! Devant tant d'envoûtements, se pose le problème de sa parade. La protection, le l e dégagement, le désenvoûtement et le contre envoûtement s'imposent. Qu'en est-il de la cause et de son contraire ? Si l'envoûtement existe de manière indubitable, et si ses effets sont d'une extrême efficacité, il n'en demeure pas moins que la plupart des "envoûtés" ne le sont qu'en vertu de la commodité à excuser leur état par cause de ce phénomène, réel ou phantasmatique. Car il faut savoir que le véritable envoûtement est rare, outre le fait qu'il doive être exécuté par un authentique spécialiste, il est d'une mise en oeuvre assez longue et la plupart du temps coûteuse. On peut donc admettre que la majeure partie de ces cas d'envoûtements ne sont que des réactions d'anxiété ou de culpabilisation de personnes à la limite de la dépression, en dépression et parfois en état de névrose, qui recherchent dans le désenvoûteur un confesseur, un homme de l'art, capable d'assumer leurs problèmes, comprenez par-là leur constat d'échec. Ce rôle de "père" dévolu au désenvoûteur est loin d'être négligeable, cette fonction fut longtemps celle du prêtre qui était à la fois confesseur et exorciste. Bien que remplacé partiellement par le psychothérapeute, cette tâche est plus souvent celle du praticien des arts magiques, car la fonction de l'analyste correspond trop dans l'esprit
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du publique à une thérapie indiquant un déséquilibre mental. Par ailleurs, cette dernière profession est loin de correspondre à un caractère sacré. C'est donc le sorcier ou le mage qui assure la pérennité de la fonction. Belle revanche à la mémoire des millions de morts sur les bûchers de l'inquisition! L'envoûté fait donc une fixation sur son problème. Cette fixation est salvatrice, à un certain niveau, elle le déculpabilise. Il est donc de la dernière maladresse d'essayer de lui prouver qu'il n'est pas victime d'un maléfice, ce serait souligner son incapacité à gérer son constat d'échec. D'autant que cet échec a souvent une interdépendance avec les causes collectives esquissées plus avant, la déstabilisation affective serait encore plus cruelle, soulignant le niveau d'incompétence de la victime face à la société. Le désenvoûteur se doit d'être un fin psychologue en même temps qu'un opérateur efficace, car il arrive que "l'envoûté" le soit réellement. La détection de l'envoûtement se fait selon plusieurs techniques, les unes fiables, les autres totalement illusoires. Il est important d'en connaître parfaitement les limites. De la Détection de l'Envoûtement.
La détection de l'envoûtement se pratique selon des techniques traditionnelles. Celles-ci ont cependant des limites assez marquées à notre époque, du fait des modifications profondes que subit l'inconscient collectif, fluctuations perçues par des personnes réceptives ou carrément psychotiques. Ces modifications peuvent influer de manière importante la qualité du diagnostic. Un autre aspect de cette limite est constitué par le mode d'expression individuel qui introduit une "intellectualisation" du mode explicatif de type dialectique au sein d'un univers traditionnel. L'inconvénient des cultures populaires est qu'elles sont utilisées par des gens qui n'en ont pas ou, plus grave, qui devraient s'en abstenir. Autre signe des temps. Symptômes et détection de l'envoûtement.
Il est assez délicat de déterminer avec une absolue certitude l'état d'envoûtement, tout au plus peut-on avoir de fortes présomptions. Encore que celles-ci soient sujettes à caution. Dans un premier temps, l'opérateur adoptera l'une des techniques traditionnelles ci-après, puis interrogera le consultant sur les symptômes qu'il ressent. La plupart des gens demandent souvent s'il est possible de déterminer la provenance de l'envoûtement. On devrait toujours s'abstenir de répondre à une telle question, d'abord parce qu'il est pratiquement impossible d'identifier l'exécutant à fortiori le demandeur, de plus l'erreur pourrait avoir des conséquences déplorables ou même tragiques. Tout envoûté étant un envoûteur potentiel ou un dangereux paranoïaque. 1ère Méthode: La radiesthésie.
Une des plus simples, une des plus efficaces. C'est la technique de base des spécialistes. Elle consiste à vérifier l'harmonie des centres vitaux (chakras). Si l'énergie qui émane de chacun d'eux est synchrone avec celle des autres, le diagnostic de l'envoûtement doit être réservé. Prenons un exemple précis: Si les mouvements pendulaires sont de même sens (avec des amplitudes différentes selon le chakra considéré et l'heure de la journée), les centres vitaux sont en harmonie, il n 'y a donc apparemment pas
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de problème. Si, au contraire ils sont de sens contraire, il peut y avoir lieu de s'inquiéter. L'avantage de cette méthode est qu'elle permet pour un opérateur expérimenté de définir la nature probable ou la technique utilisée pour l'envoûtement, selon la localisation du, ou des centres perturbés. C'est ainsi qu'un spécialiste peut définir si l'envoûtement est de type égrégorique, sur statuette, relevant de la magie sexuelle ou plus simplement d'un séjour sur un lieu chargé ou négatif. Une seule restriction concerne cette pratique, c'est la difficulté de différentier s'il s'agit d'un envoûtement, d'une dépression ou une atteinte névrotique se manifestant par une somatisation de type énergétique. Ces différentes affections pouvant avoir des répercussions non négligeables au niveau des chakras. 2eme Méthode: Les tarots.
Entre les mains d'un expert, le jeu de tarot de Marseille est un instrument de choix. Dans le cadre d'un diagnostic sur l'envoûtement, la détection à l'aide des lames du tarot est un complément particulièrement intéressant de la radiesthésie. L'utilisation unique du tarot reste néanmoins possible, mais avec un risque d'erreur important du fait que les groupements de cartes significatifs n'apparaissent pas for- cément dans le contexte de la consultation. Seules les conséquences de l'envoûtement peuvent s'illustrer , surtout si l'atteinte est ancienne. n ne faut jamais oublier que le tarot traduit souvent la vérité de l'instant... C'est pourquoi ceux qui l'utilisent complètent souvent cette pratique par une rapide vérification radiesthésique. Un commentaire de cette méthode déborderait le cadre de cet ouvrage, les groupements particuliers qui apparaissent lors d'un tirage sont décrit dans la littérature spécialisée, que l'on pourra consulter avec profit. 3eme Méthode: La géomancie.
L'utilisation de la géomancie offre une qualité comparable à celle du tarot. Cette pratique très ancienne offre de surcroît l'avantage de déterminer les l es motifs ayant provoqué l'envoûtement. Elle est plus précise pour déterminer si l'envoûtement est réel ou d'origine psychologique, mais moins adaptée pour reconnaître un type d'envoûtement. Le principal atout de la consultation géomantique réside dans la vérification de contrôle qui suit le travail de dégagement (dans les jours qui suivent la fin du rituel). 4eme Méthode: La cartomancie.
La cartomancie, longtemps décriée, car sans doute trop répandue reste, outre ses qualités exceptionnelles en matière de prédiction, une technique d'une grande valeur pour la détection des maléfices. Une cartomancienne de qualité déterminera avec précision le l e présence d'un envoûtement. Si le tirage est bien effectué, il sera même possible d'approcher l'origine de celui-ci, et de donner des précisions sur les motivations qui ont présidé à son élaboration. Les techniques utilisées varient avec les opérateurs. Il est de ce fait impossible de conseiller une méthode plutôt qu'une autre. 5eme Méthode: Diagnostic par les symptômes.
Indépendamment des techniques décrites précédemment, c'est surtout au cours d'une entrevue approfondie que l'on peut le mieux avoir une certitude ou du moins avancer un diagnostic. Les Scan By www.akkasshaa.fr.st
symptômes de l'envoûtement constituent par leur diversité une des meilleures approches du problème. Il convient néanmoins d'être circonspect, car un grand nombre de ceux-ci sont communs avec ceux d'affections psychologiques ou somatiques. C'est donc sur un ensemble, un syndrome, que l'on se basera, plutôt que sur des signes épars qui peuvent être ceux d'une anxiété latente, d'une dépression nerveuse, ou plus simplement de la spasmophilie. Dans tous les cas, ne jamais perdre de vue que si le patient a la certitude d'être victime d'un envoûtement, il est préférable de le désenvoûter, pour lui éviter un choc émotionnelle replaçant devant sa réalité d'échec. Les symptômes.
Dans un premier temps, le praticien aura intérêt à laisser parler son consultant de manière à éviter d'induire les réponses. Dans un second temps, il pourra compléter l'entretien par plusieurs questions diverses auxquelles seront habilement mêlées des interrogations complémentaires sur les symptômes. Ceci, bien entendu, en évitant les questions directes qui peuvent permettre à l'interlocuteur d'affirmer son "état". L'envoûté se raccroche à son envoûtement, lequel justifie ses malheurs. Ce processus est celui de la déculpabilisation par rapport à un constat d'échec.
Je ne réussis pas parce que je suis envoûté, entend-t- on dire, mais jamais: je n'aboutis pas parce que j'ai programmé mon échec. La réussite est une question d'attention soutenue, de vigilance, autant que de qualités ou de compétences. 1) Sensation de piqûres à la nuque, au plexus solaire, dans la région du coeur, parfois sensation de brûlures. Assez typique des atteintes d'envoûtement, mais se rencontre aussi dans certaines affections spasmodiques. 2) Impression de poids sur la poitrine ou sur les épaules. Etouffements. Arrive parfois dans les états d'anxiété. 3) Palpitations cardiaques, surtout en période de pleine lune. La cause peut être simplement la nervosité accrue, acquiert fréquent en période de ménopause ou dans les cas de tachycardie. 4) Douleurs lancinantes dans la tête à certaines périodes, le soir le plus souvent. Très souvent d'origine purement physique. Migraines hépatiques à la digestion. 5) Crispations parfois douloureuses au niveau du plexus solaire ou cardiaque. Typique de l'envoûtement. Mais aussi un des symptômes de la spasmophilie. 6) Angoisse sans raison. Je ne parle pas d'angoisse survenant après un stress émotionnel. Fréquent également dans les cas de spasmophilie.
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7) Sensation d'épuisement sans cause, perte d'énergie, fatigue en se levant. Ces symptômes sont le plus souvent ceux de la dépression, ou d'une névrose d'échec. Consulter un médecin. 8) Amaigrissement sans raison (consulter d'urgence un médecin), mais ce peut être aussi, plus rarement, un symptôme d'envoûtement. 9) Cauchemars éprouvants et répétés avec un paroxysme aux lunaisons. 10) Réveil en pleine nuit avec sensation de présence dans la chambre (typique des problèmes d'envoûtement). II) Peur irraisonnée quand on est seul. Existe aussi dans les névroses d'angoisse. 12) Acte inconscient se répétant pendant les périodes de lunaison. 13) Pulsion de suicide répétée. Courant dans les états dépressifs. 14) Impuissance sexuelle persistant après consultation médicale. Souvent problème de traumatisme psychologique, ou envoûtement par nouage d'aiguillette (envoûtement provoquant l'impuissance ou la frigidité). 15) Frigidité survenant après une période de vie sexuelle normale. Classique dans l'envoûtement par magie sexuelle, mais aussi problème d'anxiété. Dans les deux cas une action magique donne des résultats. 16) Inappétence pour la sexualité. Problème psychique ou physique, parfois envoûtement. 17) Sensation d'attouchement sur le corps, allant parfois jusqu'à une sensation de contact physique ou d'intromission sexuelle. Classique symptôme de certains envoûtements en magie sexuelle. La parade doit être de même nature. 18) Objets se déplaçant dans les lieu où l'on habite. 19) Brusque dégoût du partenaire (quelquefois réciproque) dans les l es rapports sexuels provoquant un éloignement affectif. 20) Malaises vagues OU contractures musculaires, impression que les organes se déplacent dans le corps ; Parfois symptôme de crises d'anxiétés. 21) Impression d'être observé, épié sans cesse. Typique de l'envoûtement, mais aussi de certaines névroses. 22) Désir sexuel soudain et inextinguible, surtout aux phases lunaires.
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23) Certaines douleurs au niveau des méridiens d'acupuncture, surtout le méridien du foie. Dans le cas d'un système hépatique normal, typique de l'envoûtement, le foie régissant l'émotionnel. 24) Désynchronisation des rythmes (repérable au pendule en radiesthésie ). 25) Série de désagréments, problèmes, deuil, catastrophes affectives ou professionnelles régulièrement et surtout aux lunaisons. 26) Eloignement des relations, des amis, ou désaffection d'une clientèle. Pertes d'argent répétées etc... 27) Malaises ou vertiges répétés aux lunaisons. Parfois résultat d'un état d'anxiété. Spasmophilie latente. 28) Sensation d'être mal dans sa peau en pénétrant dans une église, ou un lieu de culte. 29) Tous blocages physiques ou sexuels dont la périodicité est fonction de la Lune. 30) Rêves érotiques ou pornographiques en période de lunaison. Typique de l'envoûtement en magie sexuelle. 31) Tous symptômes inhabituels dont la fréquence est insolite ou en relation avec l'activité lunaire. 32) Besoin impératif de relations sexuelles. Névrose obsessionnelle, mais dans certains cas envoûtement de magie sexuelle. Après avoir défini la réalité, ou non, d'un envoûtement, l'opérateur procèdera à sa neutralisation. Les méthodes efficaces sont peu nombreuses, bien qu'elles connaissent plusieurs variantes. Elles se limitent à trois techniques de base, dont deux d'entre elles sont généralement inclues dans le même contexte rituel. Dans le cadre de la protection contre l'envoûtement, il existe par contre un échantillonnage plus diversifié, mais il s'agit en l'occurrence de pratiques préventives qui ne servent plus à rien quand le mal est constaté. DEGAGEMENTS, TRANSFERTS, DESENVOUTEMENTS et CONTRE-ENVOUTEMENTS.
Les techniques de dégagement ou de désenvoûtement sont des cérémonies rituelles destinées à neutraliser une charge d'envoûtement. Elles nécessitent une certaine attention de la part de l'opérateur qui doit avoir un entraînement suffisant pour éviter les accidents. Non pour le patient, mais sur l'opérateur lui-même, sachant qu'un dégagement maladroit peut dans certains cas se reporter sur le praticien. Les techniques de désenvoûtement sont nombreuses, mais se rapportent toutes aux mêmes procédés, les variantes sont essentiellement des questions de traditions, voire même des adaptations régionales. La pratique s'appuie presque uniquement sur l'habileté et l'énergie de l'opérateur. J'entends par énergie, la maîtrise de celle-ci et non la vitalité. Certaines variantes particulièrement intéressantes mettent en Scan By www.akkasshaa.fr.st
jeu des techniques rattachées à la magie égrégorique. Ces dernières ne sont évidemment applicables que si le praticien est lui-même en connexion avec l'égrégore considérée, dans le cas contraire le rituel risque fort d'être inopérant. Le problème est particulièrement aigu dans l'emploi de rituels rit uels issus de traditions religieuses magiques que certains praticiens utilisent pour épater la clientèle. Il est évident qu'un "spécialiste" européen qui utilise un rituel à Kali, sans être de religion Shivaïte a peu de chance d'aboutir. Dans un autre ordre d'idée, un désenvoûtement ne peut se pratiquer utilement par correspondance, le rituel pour être efficace ne peut être exécuté qu'en présence de la personne victime du maléfice. Il ne faut pas confondre le désenvoûtement avec certains travaux de protection ou d'influence légère, qui eux, peuvent, sous certaines conditions, être effectués à distance. Le rituel en lui-même est relativement court, il dure entre trente minutes et une heure, selon la gravité du problème et la "disponibilité" du patient. Cette opération peut être compliquée dans le cas d'envoûtement dû à la magie sexuelle. Dans ce cas on lui préférera le procédé du contre envoûtement, décrit un peu plus loin. Le désenvoûtement sera pratiqué de préférence en période de Lune ascendante, sauf cas d'urgence. L'idéal étant le troisième jour après la nouvelle Lune, dans l'après midi. Un rituel de ce type doit toujours être effectué après le passage du soleil au méridien, jamais le matin. Si le consultant est une femme, l'opération ne pourra se faire qu'en dehors de la période de menstrues, au moins trois jours avant ou trois jours j ours après. Les mêmes prescriptions sont appliquées si l'officiant est de sexe féminin. L'opération se fera dans une pièce fermée, réservée à cette usage. Cabinet de travail, bureau privé, bibliothèque, oratoire. Jamais dans une pièce utilisée pour la vie courante. En cas d'impossibilité le mieux est encore d'effectuer cette opération en extérieur, dans un endroit discret. Le patient ou la patiente devra éviter la consommation de viande, en particulier celle de porc. L'alcool est également prohibé, au moins 24 heures avant le début de l'opération. Les repas pourront être constitués d'oeufs, de poissons ou de légumes. La tenue vestimentaire revêt également une grande importance pour ce type de pratique. Les vêtements ne doivent en aucune façon être en matières synthétiques (tergal, nylon... Ni même en soie! Ces matières étant isolantes), pas de ceinture, ni de sous-vêtements. Seuls le coton, la toile de lin ou un lainage léger sont acceptables. L'idéal étant la nudité, permettant une libre circulation énergétique, ce qui est difficilement applicable dans un contexte professionnel. Pour les mêmes raisons, les participants retireront tous les objets métalliques, bagues, montres, bijoux. Seul l'opérateur pourra porter sa bague rituel ou tout autre élément indispensable au rituel. Les effets d'un désenvoûtement sont assez rapides quelques fois il est indispensable d'effectuer le dégagement en deux ou trois reprises, parfois plus. L'opérateur jugera de l'opportunité d'une telle décision. On considère généralement que les premiers effets se font ressentir à la lunaison l unaison qui suit la fin du rituel, la stabilisation se renforçant par la suite. Si au bout de quelques semaines, l'état du patient n'a pas évolué, cela peut signifier plusieurs choses:
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Soit que l'envoûtement appartient à une catégorie spéciale, nécessitant un rituel particulier , c'est le cas notamment des envoûtements par évocation ou invocation (magie égrégorique), ou des en- voûtements par des rituels de magie sexuelle ( plus complexes). Il faut donc dans ce cas adopter une rituélie modifiée en conséquence. Soit le procédé du désenvoûtement est insuffisant, l'opérateur envisagera alors le contre- envoûtement, beaucoup plus puissant, surtout dans certaines de ses variantes. Soit, dernier cas de figure, le patient est un névropathe, dans ce cas ni désenvoûtement, ni contrenvoûtement ne changeront rien à l'affaire. Ce qui est fâcheux pour l'opérateur, car le problème est difficile à expliquer au client. Cette dernière situation représente près de 25% des patients qui courent les cabinets de consultation ! Si la législation protège le consommateur, elle ne protège pas les sorciers. La solution dans ce cas n'existe pas et l'opérateur doit s'en sortir avec les moyens du bord. Un vieil opérateur de mes relations n'y allait pas par quatre chemins, en cas de problème de ce genre, il envoûtait carrément son client ! Un autre problème se pose dans le con- texte du dégagement, celui du désenvoûtement réussi dont les symptômes recommencent quelques mois plus tard. Cela ne signifie nullement que l'opérateur a échoué, mais que l'envoûteur de la victime ayant constaté que celle-ci n'était plus sous son emprise, a renouvelé ses agissements. La solution qui s'impose est de refaire l'opération en partant de zéro, et ce, au- tant de fois qu'il convient, et ce, jusqu'à ce que l'un des deux camps se fatigue. C'est pour éviter ce genre de situation, que les opérateurs de qualité préfèrent le contre- envoûtement. Le contre envoûtement.
Le contre envoûtement est une méthode redoutable d'efficacité. Comme son nom l'indique, c'est une opération de "retournement" d'un envoûtement. Un véritable choc en retour programmé, un retour à l'expéditeur dans les règles de l'art ! Le principe en est fort simple, bien que sa réalisation soit assez délicate, mais rien n'est vraiment aisé en magie. Si l'on considère la source de l'envoûtement (A) et la victime (B), on peut envisager le processus selon le schéma suivant. A *--------->----->---------* B Un fil conducteur s'établissant entre A et B, un effet de cumul progressif se produit en B. Dans un premier temps, la victime (B) ne se rend compte de rien, l'envoûtement l 'envoûtement agissant par accumulation, puis d'un coup les symptômes apparaissent. L'envoûtement est effectif.
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Le contre envoûtement va s'opérer comme suit : Dans un premier temps, il faut dévier le flux d'influence, donc isoler la victime (B). Pour ce faire, le désenvoûteur va créer un leurre. Ce dernier est constitué d'une statuette du type de celle que l'on utilise dans la pratique de l'envoûtement l 'envoûtement (dagyde). L'opérateur va préparer cette dagyde exactement comme s'il allait effectuer un envoûtement à l'encontre de son consultant. Cette statuette appelée B' va faire l'objet d'une préparation méticuleuse. Elle sera "sensibilisée" par un rituel spécia1 , et servira d'objet de transfert lors de l'opération de contre-en- voûtement proprement dit, c'est-à-dire que l'opérateur reportera la "charge" de la victime (B), sur ce double (B') constitué par la statuette. Cette cérémonie se fait impérativement avec le concours du patient et aura lieu en Lune ascendante. Le transfert étant effectué, le nouvel équilibre des "forces" pourra être représenté de la manière suivante : A *-------->----->---------------* B \ \ *B’ Le "fil conducteur" sera dévié par l'opération de transfert et rattaché à B', sorte de double de la victime, qui se trouvera de ce fait isolée par rapport à la source de nuisance (A). Le transfert constitue une phase délicate pour l'opérateur. En effet, lors de celui-ci, la charge accumulée au niveau de la victime va transiter par l'opérateur durant le transfert sur la dagyde. Si l'officiant ne possède pas une maîtrise absolue de ce genre de pratique, ou s'il a affaire à un rituel collectif, il risque fort de prendre à son compte tout, ou partie du maléfice! Ce qui explique pourquoi, peu nombreux sont ceux qui se risquent dans cette entreprise. Durant cette phase de l'opération, la victime devra coopérer de manière active à la rituélie, car elle seule peut se brancher sur la source de l'en- voûtement, plus précisément son inconscient peut se connecter sur l'origine du maléfice. C'est pourquoi l'opérateur demandera à son patient de visualiser des séquences d'événements désagréables vécus par celui-ci, événements dont on a de fortes présomptions de croire qu'ils ont des relations de cause à effet avec la source du problème. Excité par la visualisation des scènes considérées, l'inconscient se branchera sur le point origine de la nuisance et le transfert sera facilité. La seconde partie du contre c ontre envoûtement, constitue en deux opérations parfaitement distinctes. La première assez variable dans ses formes, est fonction du type ty pe d'envoûtement que l'on présume être à l'origine de la nuisance. Cette opération constitue en un dégagement des forces entropiques accumulées dans la victime. Cette phase constitue un passage crucial auquel l'envoûté doit participer de manière active à la réalisation. Cette participation est assez difficile à assumer, car il convient que le patient parvienne à exalter ses énergies internes, de manière à effectuer une sorte de catharsis, c'est-
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à-dire à forcer la programmation négative qui l'habite à s'extérioriser. Cela est d'autant plus évident que lors de la phase précédente il y a eu visualisation des problèmes. Cette exaltation énergétique se produit sous deux conditions. La première ayant lieu si la victime a une bonne expérience des montées énergétiques que l'on effectue dans certains exercices avancés du yoga. La seconde est en relation directe avec les pratiques de magie sexuelle, puisque toute excitation de caractère sexuel va provoquer une montée d'énergie qui atteindra un paroxysme au moment de l'orgasme. Dès cet instant, sous le contrôle d'un opérateur, la victime sera capable de produire la catharsis indispensable à la réussite de l'opération. Cet état est nécessaire pour produire la montée énergétique facilitant l'extériorisation du processus négatif. S'il s'agit d'un envoûtement simple, le processus pourra être relativement aisé, mais dans le cas d'un envoûtement puissant la procédure relèvera d'un rituel complet de magie sexuelle poursuivi pendant plusieurs séances! Il va sans dire que de telles pratiques sont difficilement applicables au niveau d'une consultation, sauf si l'opérateur a affaire à des personnes suffisamment évoluées ou libérées. La dernière phase de l'opération quant à elle est beaucoup plus classique. Elle constitue en un rituel de désenvoûtement destiné à liquider les derniers éléments négatifs qui peuvent encore être présents. L'opération de contre envoûtement ne se limite pas à ces seules opérations. Transfert et dégagement effectués, l'opérateur poursuivra le rituel durant un cycle lunaire de 28 jours. Cette suite de "rituels" sera pratiquée sans la présence du patient. Ces rituels, très simples au demeurant, sont destinés à sensibiliser la réceptivité de la statuette de manière à favoriser la charge de cette dernière. Car dès lors que le transfert sera effectué, c'est la dagyde qui va rem- placer le patient et se charger à sa place. Un transfert s'effectue dans toute l'acception du terme. t erme. Durant cette période, l'ex-victime sera convalescente. A la fin du cycle de 28 jours, l'opérateur va remettre la dagyde chargée à son client. Celui-ci procédera à la phase finale, qui constitue à enterrer la statuette en pleine terre au pied d'un arbre. C'est à partir de là que le contre envoûtement prendra toutes ses dimensions. Dès que la statuette sera en terre, elle commencera à se déliter, à fondre. Privée de support, la charge disponible repartira en sens inverse, en suivant le "fil conducteur" symbolique qui la relie à sa source. C'est le choc en retour, un retour à l'expéditeur particulièrement radical. Ce choc en retour se produit généralement dans le cadre du cycle lunaire qui suit l'enterrement de la statuette. Le gros avantage du contre envoûtement, outre son aspect transfert particulièrement efficace, est qu'il utilise la force de l'adversaire. Mais il a également un côté particulièrement attrayant: n est à la fois curatif et préventif! Une fois effectué, un contre envoûtement constitue une excellente protection contre la plupart des attaques ultérieures, quelle qu'en soit la provenance. Cela tient au fait de la présence d'un point d'ancrage constitué par un objet de transfert (la statuette ), qui dérive sur lui (même après sa dissolution), les influences dirigées contre le bénéficiaire de l'opération. On comprend tout l'intérêt de la méthode.
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Les opérateurs utilisant cette technique sont assez peu nombreux en Europe, d'autant que cette pratique est effectuée de préférence à la campagne. Il est en effet plus difficile de réaliser un contre envoûtement dans un immeuble collectif. Ce type de travail est généralement un peu plus coûteux qu'un désenvoûtement normal, ceci tient au fait qu'il faut parfois plusieurs rituels pour parvenir à un dégagement de qualité, et que d'autre part le praticien est astreint à effectuer 28 rituels de complément. L'avantage de cette pratique, outre son efficacité, est qu'elle met (en principe) l'utilisateur en face d'un praticien compétent. Les charlatans et autres indus- triels de la publicité pratiquent rarement ce genre de technique peu propice au rendement. Quant aux marabouts, s'ils usent assez souvent de pratiques sexualisées, sachez que c'est en complète opposition avec leur tradition, mais beaucoup plus pour satisfaire leur libido, voire celle de leurs copains. LES PROTECTIONS STATIQUES - PANTACLES, TALISMANS et GRIS-GRIS.
A l'exception d'un rituel de dégagement (désenvoûtement, transfert ou contre envoûtement), force nous est de constater qu'aucun autre procédé efficace ne peut lutter contre l'envoûtement. Les objets vendus comme tel, ne sont que des attrape nigauds et autres "menteries" de la même eau. Pantacles, talismans et amulettes constituent des protections passives, légères, utilisables seulement à titre préventif. En aucun cas, ils ne sauraient provoquer un dégagement, sauf, bien sûr, si la "victime" n'est pas envoûtée. Dans ce cas, l'action se situe uniquement au niveau de l'effet placebo. Dans cette catégorie d'objets, seuls ont une quelconque valeur, ceux qui sont établis à titre individuel, par un opérateur compétent. Les objets de série, vendus en magasin ou en librairie n'ont qu'une valeur publicitaire. Il en va de même des soi-disant médailles de protection se référant à une pratique religieuse. Elles ne doivent leurs qualités qu'à la foi de celui qui les l es porte. Heureusement, l'envoûtement n'est pas trop répandu.
CHAPITRE 5
ENVOUTEMENTS, INFLUENCES, RETOURS D'AFFECTION. L'envoûtement constitue sans doute une des techniques les plus populaires des arts magiques. Paradoxalement il en est un des aspects les moins connus dans sa réalité profonde. Le simple énoncé de ce terme donne le frisson et évoque pour le profane des rites infâmes, des manipulations où le sordide côtoie l'épouvante. S'il est exact que certaines pratiques d'envoûtement constituent des scènes dignes des meilleurs films fantastiques, c'est là un aspect théâtral utilisé par certains pour dramatiser l'opération et canaliser le potentiel émotionnel indispensable. Un opérateur entraîné n'utilisera que rarement des procédés aussi grossiers, si l'on envisage même qu'il accepte de pratiquer ce genre d'opération. Les praticiens débutants auront, eux, cependant tout intérêt lors de leurs premières années de pratiques, à s'exercer à ce genre de techniques, très instructives de plusieurs points de vue. La pratique de l'envoûtement est une des techniques qui nécessite une parfaite maîtrise des énergies pour un opérateur entraîné. Cette connaissance acquise, la pratique est d'une extrême sobriété et les résultats souvent spectaculaires. La principale difficulté d'un rit uel d'envoûtement est son élaboration qui nécessite une parfaite compréhension du mécanisme psychologique des personnes sur qui l'action doit être dirigée, car il n'existe à proprement parler aucun rituel d'envoûtement préfabriqué. Chaque
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envoûtement constitue un montage rituel original, même s'il existe des trames conventionnelles servant de base. En fait l'envoûtement agit souvent sur le plan énergétique par l'intermédiaire d'un processus de programmation de l'inconscient. Cette programmation opère un véritable conditionnement psychologique de la personne assujettie à cette pratique. Cette manoeuvre discrète, souvent indécelable, va donc agir à l'insu de la victime lui faisant effectuer de véritables "actes manqués", ou provoquant des situations d'échec. Ce genre de méthode s'applique parfaitement aux manoeuvres de rupture dans le cadre d'un couple (envoûtement de séparation). C'est une des raisons pour lesquelles un praticien devrait toujours commencer par effectuer un contre envoûtement plutôt que de se lancer dans un envoûtement d'amour. Dans la plupart des cas cela éviterait de compliquer la situation, en provoquant des chocs conflictuels particulièrement dangereux pour l'équilibre psychologique des intéressés. L'aspect le plus redoutable de ce genre de méthode atteint un paroxysme dans certaines formes assez répugnantes, comme l'envoûtement de mort qui surviendra de manière accidentelle. Accident de voiture par exemple, par faute de conduite. Plus insidieux, quoique moins rapide, sont les envoûtements provoquant des désordres psychosomatiques. Le programme est une véritable bombe à retardement qui enclenche un phénomène d'autodestruction commandé par l'inconscient de la victime. Le taux de réussite de ce type d'opération avoisine les 90 %, mais ce score est heureusement hors de la portée des bricoleurs de l'occulte, pour la tranquillité du plus grand nombre. Seuls des adeptes ayant reçu une formation traditionnelle de qualité peuvent atteindre ce potentiel de succès. La plupart de ceux-ci refuse généralement ce genre de pratiques. Les envoûtements sont le plus souvent effectués par des opérateurs à l'efficacité aléatoire, et s'ils sont moins redoutables, ils n'en produisent pas moins des dégâts considérables. Ces techniques maladroites sont heureusement plus faciles à combattre et souvent génératrices de chocs en retour pour ceux qui les utilisent, ce qui moralise la situation. Les grands adeptes "noirs" étant rarissimes, on peut considérer que ce type de problèmes ne concerne qu'une très faible partie de la population. Plus répandu est un type d'envoûtement nommé en langage populaire: retour d'affection. Dans l'absolu, cette démarche semble beaucoup plus sympathique; elle recouvre souvent des motivations qui le sont beaucoup moins. Celles-ci n'étant pas toujours d'une pureté angélique. On rencontre autant de démarches sordides dans ce genre de demande que dans le cadre des envoûtements de nuisances ! L 'homme ou la femme effectuant une telle démarche agit souvent par pur égoïsme. il est fréquent que cette demande ne soit justifiée que par l'orgueil et dans le seul but de "récupérer" l'autre pour lui faire payer un affront. Peu nombreux sont ceux, ou celles, qui se posent la question de comprendre les motivations profondes de la séparation. Souvent il ne s'agit pas de retour d'affection, mais de retour de porte-monnaie ! Qu'on se rassure, l'envoûtement d'amour est un des plus délicats à effectuer. Dans le contexte actuel, le taux de réussite est inférieur à la probabilité d'un retour spontané (moins de 10%). Seul un opérateur de très haut niveau pourrait prétendre à atteindre le chiffre de 30 ou de 40%. Les seules pratiques réellement efficaces en la matière relève des rituels de magie sexuelle opérés par des spécialistes particulièrement qualifiés. Ce qui constitue un paradoxe, puisque la rituélie implique une participation active du demandeur, qui est assez éloigné de l'éthique présidant à la fidélité que prône ce genre de situation. La passion a ses lois que la morale ignore.
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Bien qu'il soit assez difficile de décrire ici ce genre de techniques, il faut savoir qu'elles se déroulent comme un envoûtement classique, mais que le demandeur s'implique sexuellement d'une manière particulièrement démonstrative à plusieurs reprises avec les participants, ce qui est une façon comme une autre d'occuper son célibat ! Outre ces cas les plus extrêmes, mais aussi les plus répandus, il existe environ 187 formes ou méthodes d'envoûtement. Certaines d'une simplicité déconcertante, d'autres sophistiquées à l'extrême. La variété des techniques s'explique par la diversité des demandes et l'adaptabilité de cette pratique. Dans la réalité on peut considérer que près de 70 % des envoûtements ont une vocation bénéfique. L'envoûtement étant un moyen d'action efficace qui permet d'intervenir au niveau d'un individu sans que celui-ci soit présent. On oublie, qu'une des vocations principales de cette méthode est la thérapie. Les envoûtements de guérisons permettent aux praticiens de reprogrammer un organisme déficient, afin de le soutenir dans son combat pour la vie ou la santé. C'est d'ailleurs cet aspect, parfaitement respectable, qui fut employé durant plusieurs siècles par les acupuncteurs Chinois. Le médecin utilisait une statuette représentant son patient pour effectuer le traitement à distance. Il faut savoir que l'acupuncture est une médecine des énergies, et c'est justement la maîtrise et la manipulation de cellesci qui caractérisent la pratique magique réelle. Les actions de renforcement et de dispersion qui sont le propre de l'acupuncture sont parfaitement adaptées à la technique d'action à distance. Processus de l'envoûtement Le processus général de l'envoûtement se déroule, à quelques variantes près, de la façon suivante. L'opérateur va dans un premier temps préparer le support, lequel est constitué, dans la plupart des cas d'une statuette, appelée dagyde. Cette statuette est façonnée dans de la cire d'abeille vierge à laquelle est mêlée une petite quantité d'argile (rouge). Certains utilisent uniquement de l'argile, et parfois (plus rarement) d'autres substances (bois, métal etc...).Quoiqu'il en soit, un support traditionnel comme la cire d'abeille ou l'argile, est préférable, du fait des qualités accumulatrices de ces substances, qui se "chargent" plus facilement. Outre les constituants de base, les opérateurs de haut niveau ajoutent un composé extrêmement réceptif que l'on nomme condensateur. Ce condensateur est un liquide complexe dont la composition varie selon le domaine d'application et les caractéristiques de la personne concernée par l'action. On y trouve des produits issus des règnes végétal, animal et minéral. Ce sont des extraits de plantes, des huiles essentielles et des oligo-éléments en harmonie avec les qualités planétaires du sujet. Ce condensateur, sensibilisé par une technique particulière nommée "marelle" va "colorer" la statuette, la syntonisant avec la cible. Cette identité va être accentué par l'addition de substances corporelles issues de la personne sur qui doit s'exercer l'action. Ces éléments corporels peuvent être très variés: sang, ongles, cheveux, salive etc... Ces "mumies" comme on les nommait au XVIIIe siècle, personnalise le support. La statuette complète, vient ensuite une cérémonie rituelle destinée à consacrer cette dernière. Entendez l'identification avec le destinataire. Cette opération varie dans ses formes, il n'est pas possible d'en rendre compte ici. Viendra ensuite le l e processus d'envoûtement proprement dit. A ce stade, plusieurs interprétations sont en concurrences, les unes issues de la tradition sorcière, les autres de la magie cérémonielle, d'autres encore des magies sexuelles ou des rituélies Catholiques, le choix est fonction de l'engagement du praticien et du but à atteindre.
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L'envoûteur effectue son rituel la plupart du temps en exigeant la présence du demandeur , surtout dans le cadre des envoûtements d'amour, de thérapie, de haine ou de destruction. Il y a plusieurs raisons a cette présence. La première est que le demandeur directement concerné par la finalité de l'opération, apportera un potentiel émotionnel précieux. La seconde est qu'une visualisation soutenue par une personne connaissant physiquement l'objectif, améliorera la précision du rituel. Enfin, dans le cas d'envoûtement de haine ou de mort, où il y a risque de choc en retour, l'opérateur diminuera le danger en ce qui le concerne, en désignant le demandeur (le client) comme second objet d'envoûtement! Cette pratique, moralise la situation, elle est habituelle chez les praticiens noirs. Un rituel d'envoûtement traditionnel commencera en Lune ascendante s'il est bénéfique, et parfois à partir du premier quartier s'il est maléfique. Ces deux options étant purement symboliques. Pour une efficacité accrue, il est préférable de travailler à partir du 3eme jour après la nouvelle Lune, c'est à dire en Lune ascendante. Les cérémonies devront se succéder régulièrement tous les jours durant un cycle lunaire complet de 28 jours, sauf pour les rituels utilisant la magie sexuelle ou certaines formes évocatoires, lesquels feront l'objet de cérémonies plus espacées selon un rythme défini par l'opérateur. La dagyde sera disposée sur l'autel, ou ce qui en tient lieu. Le sol pour les rituels évocatoires, une table basse pour la sorcellerie, le corps d'une femme dans le cadre des envoûtements d'amour. La première partie de la rituélie consistera à sensibiliser la statuette, à la vitaliser de manière à créer un lien entre celle-ci et le destinataire. Viendra ensuite la formulation de la demande. Lors de celle-ci le demandeur devra visualiser le résultat souhaité et faire monter ses énergies au paroxysme. Cet état obtenu, la bouffée émotionnelle étant obtenue (par un phénomène de rupture ou une décharge orgasmique), la bouffée émotionnelle sera libérée le plus violemment possible. On ne pratique pas l'envoûtement en restant simple spectateur, la rituélie n'est pas une promenade touristique. Comme au théâtre, il faut éprouver soi-même une émotion pour induire celle-ci au niveau du public. Les grands comédiens sont souvent de grands sensuels dotés d'un charisme puissant, ce qui explique leurs qualités d'expression. C'est pourquoi, afin d'améliorer considérablement la puissance des résultats, certains utilisent les pratiques sexuelles qui ont l'immense avantage de réaliser réali ser une tension émotionnelle et énergétique paroxysmique qui se trouve libérée au moment de l'orgasme. D'autres techniques sont également utilisées, soit séparément, soit con- jointement avec cette spécialité. L'une des méthodes les plus efficaces est celle faisant appel à un médium placé dans un état de transe particulière, qui sert de "relais", en s'identifiant à la personne visée. Cette technique est surtout utilisée pour les envoûtements d'amour et d'influence. A la fin des rituélies définies par l'envoûteur, la statuette sera le plus souvent enterrée (surtout pour les envoûtements d'amour), ou détruite par le feu pour certains envoûtements de haine. Les résultats sont obtenus dans les 28 jours qui suivent la pleine Lune survenant après l'inhumation de la dagyde. Dans le cadre de pratiques évocatoires, ou de magie sexuelle, il est fréquent que les effets se produisent avant la fin du rituel. L'opération devra néanmoins se poursuivre, sous peine de retomber en quelques semaines. Si dans certains cas l'envoûtement donne des résultats spectaculaires, il n'en demeure pas moins que cette technique est loin de constituer une panacée. Par sa structure même, l'envoûtement est une pratique difficile à manipuler. car son mode d'action est complexe. Il nécessite de la part de l'opérateur une connaissance approfondie de la psychologie spécifique du sujet cible. C'est ce qui explique que très fréquemment un envoûtement affectif ne donne que des résultats médiocres et peu durables. Une action de rapprochement entre deux personnes ne supprimant pas les causes de leur éloignement. tôt Scan By www.akkasshaa.fr.st
ou tard. la rupture risque de se reproduire. Dans cette hypothèse. renouveler l'opération implique d'effectuer un rituel encore plus puissant. or l'escalade n'est pas toujours évidente à pratiquer ! L'envoûtement est un principe répétitif agissant essentiellement au niveau inconscient, comme je l'ai déjà signalé en début de chapitre. En simplifiant, on peut dire que le mode opératif (d'origine émotionnel) est une programmation du subconscient. La victime de l'envoûtement n'étant pas en mesure de ressentir les effets de l'action qui s'accumule en elle progressivement. C'est une des raisons pour lesquelles les réactions à l'envoûtement se produisent de préférence au passage de la pleine Lune. On sait en effet que les pulsions inconscientes se trouvent exacerbées avec cette période de la lunaison. C'est le cas notamment de certaines crises paroxysmiques d'origine névrotique qui explosent littéralement durant ces périodes. Les statistiques de la criminalité ainsi que celles des hôpitaux psychiatriques le démontrent clairement. Une augmentation de plus de 15% des agressions est constatée en période de pleine Lune! Le bon sens populaire fait d'ailleurs allusion à cette influence de la Lune, quand il qualifie de lunatiques les personnes instables psy- chiquement. Dans le cas de l'envoûtement, le programme enregistré au niveau inconscient, va se trou- ver dynamisé au cours de l'accroissement de l'activité lunaire et passera du niveau inconscient au niveau conscient. Le sujet n'ayant pas le moins du monde l'impression d'être manipulé, il y aura chez lui un sentiment de "venant de soi", puisque le message viendra du niveau inconscient. Un sujet particulièrement volontaire, aura plutôt tendance à réagir plus violemment, sa volonté servant de vecteur à l'intention programmée qui se manifeste. A l'opposé, un sujet faible aura tendance à réagir plus rapidement, mais d'une manière irrégulière avec de brusques changements d'attitudes, voire des revirements complets. Dans le cas d'envoûtements de haine, le mécanisme est encore plus simple, la pulsion qui se développe étant une pulsion d'autodestruction, elle s'exprimera par un acte inconsidéré dans une situation dangereuse. Ou si elle ne parvient pas à s'exprimer au niveau d'un acte, elle provoquera une somatisation qui se résoudra dans une maladie chronique d'origine psychosomatique... La qualité d'un envoûtement ne dépend donc pas vraiment du rituel, mais surtout des capacités d'analyse de l'opérateur, de l'entraînement de celui-ci et surtout de la puissance émotionnelle du demandeur. Cette très ancienne pratique est par contre d'un grand intérêt dans ses applications thérapeutiques. Les opérateurs dignes de ce nom devraient s'attacher à en étudier la pratique.
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BAGUES, CROIX, PYRAMIDES et GADGETS DE L'OCCULTE... On rencontre depuis longtemps des objets "magiques" " magiques" en vente dans les magasins spécialisé en librairie ou par correspondance. Compte tenu de ces vagues devenues périodiques au fil des ans, il est difficile de maintenir à jour le catalogue de ces objets improbables. A la vitesse où progresse le marketing, ces "bidules" ne tarderont pas à être achalandés dans les grandes surfaces. A quand les supermarchés de l'occulte ? Le choix est vaste, redoutable, alléchant en diable, si j'ose l'expression. Déesses poly- morphes, Bouddhas, bonzes, Shatki étonnantes, saints en médailles, en effigies, en boutons de manchettes... Pantacles dans les matières les plus surprenantes. Ioniques, enchevêtrements radioniques, psyoniques... Comiques. A donner des cauchemards à des araignées "speedées". Toutes ces choses convergent vers une même réalité: une efficacité tendant de manière asymptotique et défmitive vers 0. On a vu des bagues mirifiques, égyptiennes, puis atlantes, dont les seuls vertus semble-t-il sont de changer d'origine en quelques semaines. Les Egyptiens ont continué leur travail de sape en pro- posant des pyramides, pleines, creuses, en carton, en fil de fer, en cuivre, en plastique, en terre cuite ou en cristal... Avec l'usure publicitaire, les pyramides se sont reconverties en dodécaèdres,
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Une théorie de croix suit en procession le chemin de Damas ou celui de St Tropez, selon la saison. Croix du nord ou du sud, avec ou sans pierre. Croix de la porte ou de la fenêtre, templière ou exotique... Suite logique, chronologique, lunatique ou économique, pour collectionneurs d'angoisse ou sado-maso fétichistes. Crucifixion en rose, en rosse... Croix de supplices les plus divers et d'élans mystiques sophistiqués. Croix Christiques début de l'ère, svastika pour nostalgiques, croix de Lorraine pour les meilleurs, d'Agadès pour les rapatriés, croix de guerre pour les braves, croix de feu, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. Les mains s'en sont mêlées, de la figa au bras d'honneur, de la main de Fatma à celle de ma sreur ! Je ne parle pas des pierres, de Lune, du Brésil ou d'ailleurs. Manquent encore au carrousel, quelques animaux du bestiaire et les pieds qui ne sauraient tarder . Denier du culte et de l'occulte, on l'aura toujours dans l'occulte. Autopsie ou cannibalisme, la pièce détachée fait recette. Manquent l'os à moelle et les yeux pour le bouillon, il suffit de chercher un peu. mil d'Horus, de Sésostris, ou celui qui dans la tombe regardait Caïn. ..mil de biche ou de perdrix, oeil en coin, oeil en coulisse, en déclin, clin d'oeil que l'on glisse dans un sac, histoire de ne pas l'avoir dans sa poche. Pantacle pendu en sautoir pour mettre de l'argent à gauche, afin d'en avoir devant soit, pour ne pas l'avoir dans le dos. Par ma chandelle verte criait le père Ubu... Quelle histoire, phallus s'le faire. Car le petit chose et les deux orphelines ne manquent pas à la chronique... Ils poursuivent leur petite affaire, en douce, depuis quelques lustres, sans montrer leurs charmants minois dans les publicités. Difficiles pour les Dudulesadulées à la télé de dire phallus en main - Orace au pénis magique, j'ai retrouvé la joie de vivre, il illumine mes longues soirées "divers" et mes copines en sont folles. Faites comme moi, et comme tant d'autres, achetez le pénis magique... C'est le plus pratique, petit je le mets dans mon sac... La pipe à papa que l'on croyait avoir perdue etc... Celles qui tiquent, Celtique, sel tique, ticket chic ou choc... Choc soup... Grand'bouffe, pour architoque, course, circuit pour chébrans lucifériens à girophare... C'est la grande braderie des Jean-foutre, des troupes t roupes de choc, fils de pub et forfanterie... Magic circus, wicca en solde, wizard en spray, piège à momies, Taï chi et touche pipi... La fin du siècle justifie les moyens... Esotériquement vôtre, appelez-moi maître et filez-moi mille balles. C'était le chant du signe, le champ du sigle pour adorateurs de Chtulhu et Nyarlatoteps du samedi soir. France suaire. Vive les osties spumantes pour digestions difficiles après la dernière messe... Alors, logomachie, délire sacré, délire verbal pour prise de conscience ? Illustration aussi baroque que ce qu'on lit dans les pages hallucinées d'une presse spécialisée. Le décalage est imperceptible et les textes aussi surréalistes. Stochastique de la bêtise, algorithme de la stupidité, pâture savoureuse pour arythmiques du Q.I... San Antonio, priez pour eux... Cette année, c'est le suprême grand maître de la W .C qui a reçu l'anus d'or de la voyance, tandis que "Vahiné" le bon sorcier a obtenu le Tartuffe d'argent. Grands Prix et médailles en chocolat le disputent aux diplômes, si vous achetez une page de publicité dans le guide des voyous, vous avez droit en prime à un diplôme d'extralucide On appelle ça l'initiation ! CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR LES BIJOUX ET GADGETS DE L'OCCULTE. Les bagues: Qu'elles soient atlantes ne fait de mal à personne, quant à leurs origines Egyptiennes... Elles seraient plutôt d'inspiration crêtoise, rappelant vaguement le symbole des Dryades. L'efficacité de ces anneaux est la même que celle de n'importe quel bijou, auquel on n'a pas conféré de charge par le biais d'un rituel approprié. Les qualités se situent au niveau esthétique, et permettent de repérer le gogo de qualité!
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Les croix Elle se situent au même niveau d'efficacité, sauf en ce qui concerne celles d'appartenance religieuse, là se situe le problème de la foi. Quant aux pyramides, s'il est vrai que la forme pyramidale à des effets singuliers sur l'affûtage des lames de rasoir et sur la fossilisation des fragments de matières périssables, leurs pouvoirs se limitent à peu près là. L'aspect machine à souhait de ces volumes est un des grands moments de l'humour involontaire qui agrémente notre horoscope quotidien. Pyramides et dodécaèdres, comme la plupart des solides platoniciens ont des propriétés symboliques dans un contexte rituel de haut niveau. Les objets radioniques atteignent des sommets, sorte de record du rire, Himalaya toujours de l'imagination mercantile. Les enchevêtrements les plus farfelus se disputent les faveurs du public, certains peuvent compenser des déséquilibres telluriques, mais la plupart ne sont que des "machins" voués à l'oxydation prématurée. Le compensateur idéal est facile à réaliser, il est presque gratuit, en voici le secret: Procurez-vous un grand flacon de verre (en forme de bouteille) à large goulot. Ramassez quelques petits galets polis au bord d'une grève. Rincez-les à l'eau douce, placez les dans la bouteille pour la remplir à demi. Mettez l'ensemble sur le bord d'une fenêtre de la nouvelle Lune à la pleine Lune. Eventuellement on pourra les magnétiser avec amour. Vous pourrez ensuite disposer la bouteille dans une pièce où vous séjournez habituellement (chambre ou pièce de travail), le résultat vous étonnera.
EPILOGUE
Depuis près de 30 ans que jjee pratique et recherche dans l'ésotérisme et les magies, ce livre m'est apparu comme une nécessité face à l'anarchie galopante qui sévit de nos jours. L'objectivité fut mon principal souci, sans doute ai-je déplu à quelques-uns ? Tant pis, ou plutôt tant mieux ! Car ceux-là ont un lourd contentieux moral à assumer. Quant aux petites sectes et autres groupuscules, mécontents de mon discours, je dois avouer que c'est le cadet de mes soucis. Les soi-disant grands Maîtres et initiés "Tartuffes" qui les dirigent n'en perdront pas pour autant la "rente" qu'ils prélèvent sur leurs ouailles béates, simplement ils disparaîtront dans le malestrom de la fin du siècle. Personne ne s'en souciera. Ce livre sur les sciences occultes ce qui est très éloigné de la démarche ésotérique (ou in tiatique), laquelle est à mon sens la seule qui mérite que l'on y consacre son existence n'est qu'une mise au point dont le thème est pour moi devenu très éloigné de mes préoccupations. La tradition occidentale sous ces deux aspects intimement imbriqués, le Celtisme et la Chrétien, est à mon sens la seule voie qui mérite d'être approfondie par les chercheurs sincères. Le reste est une porte ouverte aux délires qui ont été survolés dans ces pages. n faut être très circonspect en matière d'initiation. Il n'existe pratiquement plus de Maître, sinon un maître intérieur qu'il convient de trouver. Le chercheur a plus besoin d'un guide que d'un initiateur, les temps ont changé. n est important que renaisse une certaine conscience ésotérique. Afin, comme le précise Julius Evola, que les adeptes ne restent pas seuls au milieu des ruines. Cette science plus qu'humaine, cette discipline du non A, constitue un secteur de recherche et une source d'inspiration inestimable pour le potentiel d'évolution de notre société. On en
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prend conscience si on survole les orientations de la recherche scientifique actuelle, en particulier la physique de globalité et les essais sur la dynamique du chaos. Benoît Mandelbrot l'exprime avec clarté pour qui sait lire entre les lignes dans son essai sur les l es objets fractals. Que certains encore prisonniers de concepts archaïques, veuillent faire renaître les vieux cultes, adorent Lucifer, et se réunissent en coven, c'est le signe de la part entropique que la civilisation traîne comme une tare. Nous devons chevaucher le tigre et non faire du passéisme primaire. Me consacrant à la recherche et à la formation de futurs opérateurs ou opératrices, je rencontre de plus en plus de personnes très jeunes attirées par ces domaines. Déçues par une littérature, parfois simplistes, ils se perdent en conjectures, errant dans le labyrinthe des fausses pistes. Je les l es conjure de ne point désespérer, nos racines sacrées sont toujours présentes et l'arbre pousse, ses fruits n'attendent que la cueillette. Armorique, février 1990.
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