44242 E. LAOUST PROFESSEUR A
L'ÉCOLE SUPÉRIEURE
TITULAIRE
DE
DE
LANGUE BERBÈRE
LANGUE ARABE DE
ET
DE
DIALECTES
BERBÈRES
RABAT
MOTS ET CHOSES BERBÈRES NOTES DE LINGUISTIQUE ET D'ETHNOGRAPHIE
DIALECTES DU MAROC
-4RVRîâ21i »,
Ouvrage illustré de et
l\
112
planches
gravures ou
hors texte
PARIS
Augustin
CHALLAMEL, Éditeur Rde
Librairie
Jacob, 17
maritime
1920
et
coloniale.
Copyright
by
Augustin
CHALLAMEL, Éditeur.
Paris,
1919-
A MONSIEUR LE COMMISSAIRE
GENERAL LYAUTEY
RÉSIDENT-GÉNÉRAL
AU
DE
FRANCE
MAROC
Hommage de
reconnaissance.
E. Laoust.
PRÉFACE
J'ai
groupé
le
sous
ensemble
de
berbères
recueillies
d'études. En les
divers, curer
Les dix
laire, des
berabers
tumes
Le
textes et
des études
à
et
ceux
but
mon
un
a
et
recherches
qui, à
des
titres
été de leur
des
puiseront
le
comportent chacun
sommaires sur
tout groupé
dans le dialecte Etude
mon
de
années
»
à l'ethnographie
et
pro
éléments
inédits.
et
chleuhs,
berbères
choses
sur
les
type
vocabu
un
les
mœurs et
autour
cou
d'une idée.
qui sert
à l'Ecole Supérieure de Rabat
de
attendu
et
ils
où
volume
ce
vocabulaire relevé
enseignement ment
et
de
berbère,
travail
précis
chapitres
Mots
de cinq berbérisants
Maroc
instrument de
d'information sûrs,
«
à la lexicographie
cours
au
offrant aux
s'intéressent au un
de
titre
notes relatives
de base à
constitue
le
mon
complé
le dialecte berbère des Nlifa,
».
commun, à quelques variantes près, au vocabulaire des sous-dialectes parlés, dans la région de Demnat, par les Inoultan,
Mais, il
est
les Infedouaq, les Inteketto, les A.
Mohammed, les
A. Messad, les
Attab, les A. Bou Oulli, les Ait Bou Gucmmaz, les Imeghran. Les différences qu'il présente avec le vocabulaire des dialectes
A.
apparentés
Central vées
—
dans
à la
des
d'ajouter, à divers
d'une
Uimaz'mi
de
relatifs
ses
crois, l'originalité de
des dialectes du Maroc de l'autre,
auxquelles
ont
j'ai
me suis attaché qu'il
différentes
mon travail.
subit
à à
suivre
le
travers
acceptions.
été
rele
les
par
cette partie
mot moins
les
bon
cru
des données fournies
à la dialectologie, berbère. Dans
phonétiques
dans l'évolution de
—
nombreuses
comparaison,
linguistique, je
les déformations
part et celui
ou taberberit
annotations
titre
travaux
purement
taselhail
groupe
parlers
En cela,
dans que
réside,
je
La
des
plupart
région
textes
de Demnat
Ntifa. D'autres
F Anti-Atlas
Baàmran,
dictés
etc.
du
on
La
nombre
un
en compte
l'objet d'une
seul
important
si
les éléments
de
au cours
de
qu'il
dialectale
aurait pu
faire à lui
séparée.
importante du
des J'en
volume.
familières
conservations
les
prin
comme centre
ethnographique ordinairement absente
partie
ce genre occupe une place
et
par
parlé
sous-dialecte
Timgissin
avec
monographie
du Haut
chleuhs
Amanouz, Ida Oukensous, Ait
Drâ. Le
moyen
Berbères de la tribu de Tlit cipal
des
par
Ida Gounidif, Illaln,
:
dans le dialecte des
particulièrement
été
m'ont
dans les dialectes de la
transcrits
sont
et plus
travaux ai
tenues
en
de
recueilli
berbère
des paysans, des artisans, des enfants, des femmes, des vieil lards, des soldats, des prisonniers, des chefs et des petites gens et
avec
de
surtout
pauvres gens originaires
bère. J'avoue sion
Que
.
rées
eux
par
le
j'apporte comme ser
Je
n'ont
ici,
de
et
je
son
de
de tout
des Zayan le
Khenîfra;
qui
a
bien
des Ntifa
et
Ortheb
;
le
qui
le
«
M. ils
l'aurai de l'Ecole mes
en
de
accueil
igi/i,
du Maroc ber
a
à
régions
qui s'est
de
plus
nouveaux que
nord-africaine que
des
et
inexplo
déjà
révélé
de
'excu
science
m
sur
une
»;
de
pu mener ce
Le Glav qui, en de suivre, la cam
capitaine
m'ont permis
l'on
sait par
la
commandant
visiter en
1916
le
l'occupation
région
pays
île
du
sud,
Demnat
de Mas-Latrie ; les capitaines Justinard déplacements daxis ces régions et
rendu
le
je dois d'avoir
le
mes
mon
général
mes
séjour
Berriau,
colonel
d'oublier en
des Doutté
Je laisse à de
vaines.
comme
dont l'intervention
supérieure
déplacements
qui
et
Lamothe,
facilité
et choses
garde
à
terminée
commandant
Renseignements, des
d'eux
regretté
des
des documents
de témérité
Henrys
m'autoriser
ont
passage,
Henri Basset
cœur ceux
général
général
dont l'obligeant
fructueux;
points
domaine.
qui s'est
voulu
et
les
vers
de l'ethnographie
précieux
m'appelant auprès pagne
été
valeur
prie mon ami
maître
bien: le
le
dirigées
cependant pas
empiété avec plus
remercie
travail à
tous
glaner après
recherches
d'apprécier la
soin
le futur,
d'avoir
partie
à
pouvait-il rester
Westermarck? Mes
qualifiés
de
avoir abordé cette partie avec une certaine appréhen
chefs
en
tribu
agréable
et
Directeur du Service des
a rendu possible
Maurial,
son
directs: M.
la
publication
successeur.
Nehlil, Directeur
Rabat,
qui a sollicité et a obtenu pour moi
tribu ; M.
Loth, Directeur de FRnseiwicnienl
XI
PREFACE
au
Maroc,
de
ses précieux
Je en
qui m'a
également
remercie
tribu,
sous
accordé maintes
la
tente
sons marocaines et en
de détenus chleuh ou
fois
son appui efficace et
politiques
beraber
mes
nombreux
informateurs interrogés
dans la tighremt, et même dans les pri particulier dans celle de Rabat. C'est, auprès ou
ou
de
prisonniers
que j'ai souvent
de droit
trouvé
le
commun
meilleur
de
k-
7
avril
d'origine
mes infor
mations.
Jiibnl,
honoré
encouragements.
1918.
Laoust.
LISTE
AVEC
INDICATIONS
Abda,
«-
au
région
Doukkala
SOMMAIRES
GEOGRAPHIQUES MENTIONNÉS
sud
au nord
et
DANS
CETTE
de Safi, comprise celui des Chiadma,
DES
NOMS
DE
LIEUX
ÉTUDE
entre au
le
territoire
des
sud.
Achtouken, Chleuhs du Sous. Addar, petit village de.s Ntifa, près de Tanant. Ait Badmran, Chleuhs du Sous, entre 0. Noun et Tiznit. Ait Bou Guemmaz, Berbères voisins des Ntifa. AU Bou Oulli, tribu de montagnards au pied du Ghat, contrefort du Haut-Atlas,
sud
de Demnat.
Aït Bou Zemmour, Berabers du Maroc Central. AU Chitaehen, fraction des Inoultan (Demnat). AU Hamid, Chleuhs du Haut-Sous (Aoulouz). AU Iafehnan , puissante confédération de Berabers du Sud. ~
AU
Immour,
Chleuhs du Houz de Marrakech.
Aït Inouï, fraction des Ntifa. AU Isaffen, Chleuhs de FAnti-Atlas. AU Khebbach, Berabers du Sud. Aït Majjen, fraction des Inoultan Aït
Messad,
(Demnat)
voisine
de Tanant.
tribu au N. 0. des Ntifa; poste: Azilal. arabe Béni Mguild ; Berabers du Nord en
Aïth Mjild, entre les A. Ndhir
et
enclavés
les Izayan.
Mzal, Chleuhs de FAnti-Atlas. Aïth Ndhir, Berabers du Nord; banlieue de Meknès. Aït Ouagrou, Chleuhs de FAnti-Atlas; fraction des A. Isaffen. AU
Aïth Oubakhti, Berbères du Maroc oriental ; district d'Oujda. Aït Oumribecl, tribu en zone désertique entre le Dj. Bani et le Moyen Dra.
DES
LISTE
X1V
NOMS
LIEUX
DE
Aïth Sadden, Berbères du Moyen Atlas et les Aït Warain.
enclavés entre
les A. Yousi
Aïth Seghrouchen, Berabers du Moyen-Atlas. dans Aït Toulal, Berbères originaires du Haut-Guir installés sis
petit village
Aïth Warain, Atlas
entre
dans la
puissante
le
pays
petite
tribu
banlieue de Meknès.
berbère
des Riata
Waryaghal, Rifains. Ait Waouzgit, Chleuhs du
un
et
occupant
celui
le N. E. du
Moyen-
des A. Yousi.
Aïth
Aïth Yousi. Berabers du
Haut-Atlas.
Moyen-Atlas,
entre
Sefrou
et
Kasbet
el-
Makhzen.
Amanouz, Amzmiz,
Chleuhs de FAnti-Atlas.
petite ville
Andjera, Jbala,
Bezou, bourg
entre
dans le Houz de Marrakech. Tanger
avec mellah
et
chez
Tetouan.
les Ntifa du Nord,
près
de
l'O*
el-
Abid.
Chaouia, région au sud de Casablanca. Dads, région berbère comprise entre le Haut-Atlas et le Dj. Saghro. Demnat, petite ville berbère au pied du Haut-Atlas, tribu des Inoultan.
,
Doukkala, région en bordure du littoral entre Safi et Mazagan. Fahs, la grande banlieue de Tanger. Figuig, groupe de ksour à la frontière algéro-marocaine. Glawa, forme arabisée de Igliwa. id. de Tagountaft. Goundafa, Hiaina, tribu arabe près de Fès.
^Hawwara, importante tribu du Sous.
Ibouhassoussen, fraction des Izayan (Moulay Ichqern, Berabers du Moyen-Atlas. Gounidif, Chleuhs de FAnti-Atlas.
Bou Azza).
-Jda
Ida ■■Ida
Ida Ida Ida Ida Ida
Oukensous,
id.
Ou
Qaïs, Chleuhs du Haut-Atlas. Ou Tanan, Chleuhs du Haut-Atlas. Ouzeddoul, Chleuhs de FAnti-Atlas. Ouzal, Chleuhs du Haut-Atlas (versant Sous). Ouzikki, Chleuhs du Haut-Atlas, voisins des I.
Ou.zikri,
^__Iguedmioun,
Chleuhs de FAnti-Atlas. Chleuhs du Houz de Marrakech.
Ou Tanan.
LISTE
DES
NOMS
DE
LIEUX
XV
Igliwa, Berbères du Haut-Atlas (Tizi n-Tlouat). Ihahan, Chleuhs du Haut-Atlas, sud de Tassourt (Mogador). Illaln, Chleuhs de FAnti-Atlas. Imehihen, petit village des Ntifa du Nord. Imeghran, Berbères du Haut-Atlas (versant sud), près Demnat. ,
Imejjad
i"
2°
Chleuhs de l'A. Atlas (sud du Tazerwalt). Berbères de la naires
région
de Meknès
se prétendant
origi
du Sous.
Imesfiwan, Berbères du Haut-Atlas (région d'Aghmat). Imettougen, en arabe Mtougga, Chleuhs du Haut-Atlas
voisins
des
Ihahan.
Imitek, —
Chleuhs de FAnti-Atlas.
Indouzal, Chleuhs du Sous. Inpultan, en arabe Noultana
;
petite
tribu
berbère
au sud
des Ntifa
dont dépend Demnat.
■»
"
Infedouaq, Berbères de la région de Demnat. id. Intëkelto, id. Intift, en arabe Ntifa, Isemdaln, Chleuhs de l'A. Atlas. Isenhajen, en arabe Senhaja, tribu située au nord de FOuergha. Ithamed, Chleuhs de l'Oued Noun. Izayan, Berabers du Moyen-Atlas enclavés entre les A. Mjild, les Ichqern, les A. Ishaq
les A. Houdi.
et
Chleuhs du Sous (Aghbalou).
Masst, Oued Dra, fleuve d'origine saharienne Oued Noun, fleuve du Sud. Ouled Yahra, tribu
Ounzoutl,
arabe
se
jetant dans l'Océan.
établie dans le Sous.
Chleuhs du Haut-Atlas.
Ras el-Oued, Sous.
région comprenant
les
populations
chleuhs
du
Haut-
Sraghna, Berbères arabisés voisins des Ntifa. Sous, région comprise entre le Haut-Atlas et FAnti-Atlas. Tadla, région au pied du. Moyen-Atlas. Tajïlalt, région saharienne au Sud du Haut-Atlas traversée dans le Ziz. "
Tagountaft,
en arabe
Goundafa ; Berbères du Haut-Atlas.
Tam'ei'roiit', Ksar berbère
Tanant,
poste
en
tribu
sur
des
le Haut-Drâ.
Ntifa,
18
km. de Demnat.
LISTE
XVI
Taraudant,
Tazerwalt, Tifnout,
capitale
DE
NOMS
LIEUX
du Sous.
de Chleuhs
tribu
de la
région
DES
tribu
au sud
de Tiznit.
des Goundafa.
Timgissin, Ksar de la tribu berbère de Tlit. Tindouft, tribu berbère du Sahara, au sud de FO. Drâ. Tlit, tribu de Chleuhs entre le Dj. Bani.^t le Blad El-Feija (entre Agadir Tissint
et
Foum Zguid).
Touggana, Chleuhs du Houz de Marrakech. Warzazat, ville et district sur le versant sud du Haut-Atlas, du Tizi
Zaers, Berbères ^JZernmour,
set.'(0-
Zerhoun,
voisin
n-Tlouat. arabisés
de la banlieue de Rabat.
Berbères installés dans la
de Rabat-Salé,
petit
sud
massif montagneux
bilis-Moulay-Idris).
région Monod-Tiflet-Khemis-
de la forêt de Mâmora). isolé
au nord
de Meknès
(Volu-
.
OUVRAGES CONSULTÉS Los informations lexicographique figurant dans les la
plupart aux parlers algériens ou
u.
Ahaggar
Aurès
Dialectologie berbère.
Dictionnaire français-berbère,
:
de la Guerre.
Beni-Salah
Paris, Laoust,
:
des Beni-Menacer
Ben Halim.a
annotations et se rapportant pour
sont empruntées aux auteurs suivants :
Motylinski, Grammaire, dialogues et dictionnaire touaregs, Alger, Huyghe, Dictionnaire français-chaouia. Jourdan, Alger, 1906.
P. G.
:
Bougie
De
:
touaregs
R-
:
Paris, Leroux,
et
ouvrage composé par ordre
de M. le Ministre
le dialecte berbère du Chenoua
comparé avec ceux
i84&-
in Étude
sur
des Beni-Salah,
Basset,
Etude
sur
Paris, Leroux,
1912.
la Zenatia de VOudrscnis
et
du Maghreb
central,
i8g5.
Béni Menacer:
Destaing, Dictionnaire français-berbère, Paris, Leroux, Destaing, Dictionnaire (y. supra). Beni-Snous : Destaing, id. Beni-Iznacen
1908.
1 gï
4
-
:
Béni Bou Zegzou: Destaing, id. Chenoua : Laoust (y. supra). Demnat:
Boulii-a,
Djebel Nefousa #
:
et noies avec une
G-hat
Neiïlil,
:
Ghdamès
:
De
Haraoua
:
R-
Metmata Mzab
:
:
R.
Textes berbères de l'Atlas marocain, Paris.
Leroux,
1908.
De Motylinski, Le Djebel Nefousa, transcription, frac/, française étude
Etude
grammaticale.
sur
Leroux, 1898. Leroux,
le dialecte de Ghat.
1909.
Motylinski, Le dialecte berbère de Wedam.es. Leroux, Basset, Et. sur la Zenatia de l'Ouarsenis.
Destaing, Dictionnaire. Basset, Étude sur la Zenatia
de Ouargla
et
de l'oued Bir'.
190^.
Paris, Leroux,
1892.
Ouarsenis
:
R- Basset (v.
supra).
Biarnay, Etude sur le dialecte berbère de Ouargla, Leroux. Rif : Biarnay, Étude sur les dialectes du Bif. Leroux, 1917. Sened : Dr Provotelle, Étude sur ta Tamazir't ou Zenatia de la Qalaât Ouargla
:
es-Sened
(Tunisie),
Leroux, igi 1. Syouah : R- Basset, Le dialecte de Syouah. Leroux, ï85o. Taïtoq : Masqueray, Dictionnaire français-touareg (dialecte des Taïtoq). Tazerwalt: H. Stumme, Handbuch des Schilhischen von Tazerwalt. Leipzig, 4" Série. Paris, 1888. Touat: R. Basset, Notes de lexicographie berbère,
189g.
CONSULTES
OUVRAGES
XVIII
Zouaoua
dan,
:
Boulifa, Méthode de langue kabyle,
cours
Zekara
:
Zenaga
;
Destaing, Dictionnaire (supra). R. Basset, Étude sur le dialecte Zenaga, Mission p. Dialectologie
Jour-
Sénégal, Leroux,
1909.
année.
au
arabe.
Beaussier, Dictionnaire pratique arabe-français. Dozy, Supplément aux dictionnaires arabes. W. Marcais, Quelques observations sur le dict.
de Beaussier, in
prat. arabe-français
de Textes ; XIVe Congrès des Orientalistes, Alger, igo5. Textes arabes de Tanger, Bibliothèque do l'École des Langues orientales
Recueil de Mémoires
W.
Alger,
de deuxième
igi3.
Marcais, Paris,
vivantes.
eL
1911.
y.
Archives
Ethnographie berbère.
Publication du Comité
beruère^.
d'études
berbères
de
Rabat.
Editions
E, Leroux, Paris.
Basset, Recherches sur la religion des Berbères (Rev. de Bel, A., Coup d'œil sur l'Islam en Berbérie (Reo. de l'Hist. R.
Bertholon
et
Chantre,
Recherches
anthropo'txjiques
l'Hist. des
Religions)
des Religions).
dans la Berbérie
1910.
T917.
orientale.
Lyon,
igi3.
Boulifa,
Méthode de Langue Kabyle
la Kabylie de Djurdjura.
Alger,
(IIe
Année): Elude linguistique
Destaing, Fêtes et coutumes saisonnières chez Dûutté, L'Islam algérien. Alger, igoo. Les Marabouts. Paris, igoo. Merrakech,
public par
les Beni-Snous (in Reo.
Randall-Maciver
Paris^
et
A.
Revue
Africaine, Alger.
Revue
des traditions
Van
Gennep, Études
africaine), 1906.
,
le Comité du Maros.
Paris,
1905.
9 1 4Magie et Religion dans l'Afrique du Nonl. Alger, 1909. Hanoteau et Letourneux, La Kabylie et les coutumes kabyles. 3 En tribu.
et sociologique sur
tgi3.
x
Wilkin,
Libyan
notes.
Londres,
v.
Paris,
1893.
igoi.
populaires, Paris.
d'ethnographie
algérienne.
Wf.stermarck, Midsummercastoms in Morocco. Cérémonies
and
Solar Year,
Reliefs and
Leroux, m
connected xuiih
the wealher
popular
The
moorish conception
Agriculture,
in Morocco.
Marriage Cérémonies in Morocco. The
191 1.
Folk-Ion?, \VI-iqo5.
London,
Dates of
certain
Helsingfnrs,
the
igi3.
igi4-
Ritaal of the Greal Feast in Morocco, in Folk-lore XXII.
of Holiness (Baraka).
Ilclsingfors,
1916.
TABLEAU DES SIGNES EMPLOYÉS
Consonnes! 6,
6 français
et aussi
aspirant permutant
/.
avec u ou
d, d français. d,
th
doux.
anglais
d, d
1res
guttural
comme
(n'a jamais la
dans 9>
/i.
juge
français.
n
français 1res
fi,
(gn)
p,
presque
q,
le
r,
r
r.
r emphatique.
r1.
r
des Izayan à tendance
vers
rn,
r
des Drawn à tendance
vers n.
nasalisé.
n palatisé.
le p français.
h
/t, le
r"
r
valeur
«
de
grand
j
»
comme
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palatal,
9-
réduit
en
y
et
i
le J
français dans
o,
"
maison
i
s
s,
le
ch
t,
le
i
t,
le ih
t.
i
10,
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et
l.
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emphatique, le
s,
arabe.
^p
arabe.
arabe.
français,
aspiré
*. le
dans
ij arabe.
alvéolaire,
les Berabers.
grasseyé, le
r
j j
«
faible,
g
chez
0>
m
n,
emphatique.
d, (dz) affriquée. /. / français. (h
m,
arabe.
français.
français. sourd
anglais.
arabe.
arabe
(kh).
a,
semi-voyelle,
y anglais, dans
emphatique. «
képi
anglais, dans
y,
français.
k dans
emphatique comme
i,
semi-voyelle,
dans
a
mouton».
« winde ».
entre w et a. « yoke ».
entre y et
i.
n, ~,
?
français.
k
mouillé.
/,
1
français,'
/.
1
emphatique.
u,
a pur.
i,
i
à,
entre a et e.
u,
ou
â,
a penchant vers o
û,
u
ù,
ou penchant vers o,
e,
e muet
u,
o
emphatique.
r,
z
c,
le P arabe,
non mouillé. spirante
Voï
(voisinage des
phaliques).
français
et aussi
é fermé.
etn-
pur.
français.
français.
français.
laryngale
sonore.
TABLEAU
DES
EMPLOYES
SIGNES
Signes.
i,
a, u,
signe = voyelle
sans
de
valeur
entre
w
û, ï,
voy.
fortement
â, iï, i,
voy.
longue.
ë,
à,
deux consonnes indique l'existence
d'une
moyenne.
Lé
nasalisée.
syllabe sans
signe
X
yelles et
Le
brève.
signe
élément
vocalique.
représente un groupe
de
réunissant
plusieurs
voy.
très
d, â, i,
voy.
accentuée.
dique
â, û, î,
voy.
longue
vant se prononcer sans arrêt.
à,
u,
et accentuée.
_
de
vo
consonnes.
forment
qu'ils
un
in
mots
complexe
de
ABRÉVIATIONS Ait.
A.,
Aïth
B,
Béni.
m.
chapitre.
.1.,
note.
collectif pluriel.
n.
d'u,, 0.,
nom
ch., coll.
pi.:,
ou
masculin
m.,
à
m.
,
mot
à
.
mot.
d'unité.
Oulad.
dim., diph.,
diminutif. diphtongue.
p. ext.,
par ex
exp.
expression
pi,
pluriel
féminin.
a,
singulier.
f.
forme factitive.
syn.,
synonyme.
f.
forme d'habitude
V.
verbe.
Ida.
V?
,
f., h., I-, litt,
.
,
suivi
.
d'un
nom propre :
villa*
littéralement.
Dans le
vocabulaire :
—
le
signe
—
le
nom qui suit parfois
—
le
mot placé
(ma)
Dans les textes Le
,
tension.
indique
à la
que
suite
du
le
nom en rapport
d'annexion
est
de la forme
waX.
nom singulier est un pluriel.
verbe
indique
une
forme d'habitude.
:
nom entre parenthèses
du village
le
où
indique le
l'information
a
été
nom
de la tribu, de la
fraction,
du douar
ou
prise.
Par
Berabers, nous désignons les Berbères du Maroc Central ; par Rifains ceux du Nord; par Chleuhs ceux du Sud et de l'Extrême-Sud Marocain ayant leur habitat au-dessous
d'une ligne idéale Mogador-Demnat.
En
Fie.
,.
—
Tighremt du
caïd
Ouohto à T anant.
CHAPITRE
PREMIER
L'HABITATION
tigemmi
ibergëmmi,
maison.
id.
juggwa,
,
famille.
tigremt\
.
Avec le
sens général
«
au
parlers
douar
lagemmi
Ouirra,
tijèmml,
»
désigne
.,
le
,
la
«
lieux d'aisances
ou
au
«
A. Seghrouchen (voir
tidjëmml,
animaux
maison
«
mot
est
connu
dans les
du
parlers
sud :
A. Baâmran, Ida Oukensous, Tlit, etc ; Tamegrout, Tafilalt, Dads. du centre, sous des formes légèrement modifiées, il se rapporte soil
Tazerwalt, Sous, Dans les
de
flanquée de
foi'teresse.
tours ;
i
habitation.
grande maison
petite cour
les
de la
du douar
centre
où
sont parqués
la tente berbère). Au
supra:
bestiaux
maison réservée aux
tedjemmi, Ghdames
d'où le
»
les
Tidikelt, sens
de
Mzab, Ouargla. A rapprocher: tagemmi, ce palmeraie », Ouargla; tajemmi, ce buisson », Mzab; igem, ce perche », Touareg, d'où agum, Zemmour jum, A. Seghrouchen ; yum, A. Warain; ; tagmut, ce branche », Taroudant; tagèmmut, ce tube en bois, roseau », Ntifa. .<
Par ailleurs,
» pris par
on
(enfant) Chenoua, ci
bourgeonner
-; ancien
de
de tigemmi
buissons, le
sous
du
», Ouargla; ëgmi, ce être élevé » élever », sigem Izayan, signifie Rif, Ouargla. On peut croire à une
»,
été
pris
mot aurait
celui
la
de
coté
il
,
demeure
est
nombreuses
r
forêts,
Traduction ^j^,
Rev. Tunisieijne,
avec et
le
sens
de
jardins». 2.
Dans la
ce
'iri
biens »,
se
cachent
partout,
leurs t.
province
Laoust.
YI.
richesses'Jortune
H*. *.»%,»
"
de Beirfftajfc le
^•\
puis appliqué
arabe zriba,
darrs la haute
mot
ce
chant
sur
II
enclos
constituée en
une
le
plus
entouré
berbérisé
»,
le
:
-
Les
suspendues
Signalons
désigne
sens
Berbère, en certaines brousse et les forêts; aujour que
encore
bétail
grande
des broussailles
régions voisines se
les montagnes,
cabanes
expressions,
à l'abri
partout protégée par
épineuses, flM^lr1$faïis la Johannide de Gorippe, de léùrs*Çrou/pes
;
possible
est presque
feuillages des hautes
»
du terme
valeur
awtre
ces
lien étymologique. Le
buisson
ce
moiias^ait cherché un refuge
encore on sait que sa
couvrent
de laquelle dérivent
croissance
ne présentant entre elles aucun peut avoir
gamma,
sigem,
bébé
l'idée de
et
grandir
ce
gem,
asigmi.
marquant
la forme lazribt. D'un
régions
d'hui
GM
abord,
veçbe
un
dont la forme factitive
Zouaoua ;
racine primitive au premier
trouve
mots
sous
la
voûte
aux arbres
tigemmi en
des »
Zouaoua
et surtout en champs
habitation
carrée i
cou-
taddart*
id.
amazir%
tanuàlt,
agèlluj\ hutte.
forme
igrem,
masculine,
désigner
un
«
ksar,
est « une grande maison »
et
le
a
Zenaza
connu en
Malgré
i.
igrem
Figuig;
être
considéré comme
sans
doute dérivé de dder,
dans les
du nord,
parlers
diverses:
acceptions
tiddart,
« maison
taddart,
«
avec
fait à
A.
Zemmour ; taddart,
«
village
A.
Mjild,
d'une
maison » est
On le trouve
sud.
Chez les Kabyles du Djurdjura
tizguin
pi.
a aucune
chez
les
(f chambre
», Dj.
Isaffen
Oulli
tategqa, termes
les
■j..
Le
« rucher
Seghrouchen;
<<
centre
d'étable
et
mot subit
le
sort
des
campement » et chez
les A.
l'endroit
IndouzaI, Tazerwalt; tamzirt,
-chez
tamazirt,
tions », pays, la
par
mot s'appliqxie au
»,
avec
le
sens
c'est un
»,
»
de
terme
à la
même racine :
terrasse
« chambres
»
du
; le
tiz'cqi,
izgian,
chez
de la
rez-de-chaussée
tezqa,
on retrouve
izgi, dans le
»,
pluriel
On
localisé dans
Matmata;
Cependant,
magasin a paille
la
en pierres ».
parait
Sened ; dzaqqa,
Ghdamès.
se rapportant
de
dont l'emploi
mot
tazeqqa,
« mur
sur
de
on
Zouaoua, son
« au
de leurs
crottin
de
chez
u
à des objets, chez
comme
les A. Ndir, il
centre
du douar
excréments mouton
s'applique an est
extension, tamazirt ;
Atlab,
de taddart;
souillé «
les A.
Ouirra,
les A. Warain
contrée »
chez
dans
les A.
même par
les A. Bou
tigremt
[ehzin.
lieu
», «
»,
agellu «
en
apparence, les
Ntifa,
il désigne le
se rapporte au «
lieu do
les animaux, fumier », de
d'où
son
sens
Ras-cl-Ouod. Une forme féminine
d'emplacement d'une tente », tandis
le champ de culture établi à proximité des habita désigne dans les parlers chleuhs, le territoire, le
correspondant
buisson »,
les
où sont parqués
tamurt,
est
connu
des Ril'ains.
3. Cf.
village
maison construite
«
dernier
ce
précédents et s'applique
Messad,
« gourbi », et est synonyme
que
du douar
de bergerie », A. Isaffen, A.
château-magasin ».
divers. Chez les A.
c'est-à-dire,
le
servant
installé
désigne les
Imerghan,
c'est-à-dire, du
plus
du bas
est « une pièce
et
des
désigne la maison, indépendamment de taz-eqqa,
Chenoua;
hazeqqa,
:
Nefousa;
se rapporte au
avec
Menacer, Rif; Dj. Nefousa, Mzab, Ouargla;
maison servant
plus particulièrement une
parlers chleuhs quelques
ler
où
qui
l'étymologie de
sur
l'est de la Berbérie
les
Berabers)
désignant
donnée
;
localisé
à Demnat.
« gourbi » comme
(tente
pas
cas
maison», B.
sens,
A.
«
doit
mot ne
dans tous les
moins
de
sens
du
ceux
même
Warain,
rez-de-chaussée
le
avec
Zouaoua;
>,,
du
rucher installé dans la partie basse de l'habitation », Imerghan; Baâmran; addar, forme masculine rencontrée chez les A. Bou Oulli
ahham
pour
ville.
langue,
cette
tigemmi dans
comme
B. Iznacen ; taddart, ,,,
à la
l'arabe dar, maison, le
Taddart
».
vivre
taddart,
»,
chambre
Drà
les Touaregs, au Dj. Nefousa, au Zemmour; sous la forme irmi, le
les
ahez
de forme
emprunt «
au
les A. Seghrou
et
et une « ville » chez
et se rapporte aussi
un
Dads,
au
les Â. Warain
agërem, chez
même sens
une ressemblance
à( Demnat,
est commune
fortifié »,
Mzab
terme
de tours, et aux murs percés de meurtrières ». Le les Zemmour et quelques tribus berabers. La
igerman
pi.
un village
chen,
à
niche.
est connu avec ce sens chez
tigremt
mot
nouala.
agrur, gîte,
aux angles garnis
terrasse,
verte en
hutte.
acasus,
gourbi.
>
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
2
Chenoua;
adjellu,
i^relmata.
des Berabers
occidentaux et
O
L HABITATION
afrâg\ haie
de buissons
sèche
tazribt'\
d'une.
de
agitun, tente
idrt*9 claie,
mur.
ahaniû3,
ihuna,
du
l'allemand
« couverture
de
« palissade
chaume »
A.
Warain, Zkara,
déplacement
toponymie, le
3. La tente des Berabers udru,
afray,
dialectal désigne
sultan en
désigner des
pas sans analogie avec
de
B. Iznacen ; ifvig, A.
clôture en
toile
qui
entoure
».
français
correspondant
noms
zaun,
la
«
lieu,
toum
cf.
en
«
La Haye
est
»
anglais, ville,
éga
qui n'est
haie.
est partout appelée ahham.
»,
escaliers.
gouttière.
amajjch\
en arabe
usité en
employé pour
4- Cf.
aokfaf,
taskala*-', échelle.
Seghrouchen; passé
particulières
Terme très
2.
la terrasse.
auvent.
lmjàribn,
A.
afrùj,
chambre sur
terrasse.
lamalàlt,
branchages.
chambre.
Baâmran. Le terme les tentes
marchand.
vestibule.
agiiddemï1,
réception.
chambre
tisfritl, étage.
nomade.
paroi en
agadir%
Cf.
de
abri.
de
tamesrW ,
fihinaiQ, tente
tahiàmt*,
lement
id.
asqif,
formé
enclos
haie.
i.
cuisine.
aherzl%>
épineux.
Chenoua ; ëdri,
Voir infra.
fermer », Dj.
»
Nefousa; idni, Zouaoua,
.
5. Le mot, d'origine punique, se retrouve dans la forme ancienne du nom de la de Cadix, que les Latins appelaient Gades et les Grecs Gadeîra; le nom punique
ville
était
Gadir;
cf. en
ment relevé en
hébreu
toponymie,
gader, avec
mur,
le
cens
enceinte.
de
«
Dans le
borj,
Sous,
le terme
enceinte, blockhaus
»
est
;
fréquem
sur ce mot
cf. Doutté, En Tribu, p. 5i. Un « mur » se dit encore imissi, Tlit, Imitek; maru, Dj. Nefousa; agrab, Tazerwalt, Tafilalt ; pignon cloison » Indouzal, A. Isaffen; agûrab, Zouaoua, « pan d'une muraille ». Le mot est peut-être dérivé de agrem, maison, «
ville
les
»,
voir
supra,
par
la
permutation
du B
et
du M, fréquemment
constatée
dans tous
parlers.
6. Ibit, gorft,
B.
étage et chambre à l'étage » ; cf. Zemmour; Igorft, A. Seghrouchen, chambre au premier étage »; tahamt, Menacer; tagorfets, Zouaoua,
Zouaoua ; islihen, Tlit. 7. Encore appelé agumi,
Achtouken, Tamegrout; 8. Dans le
Tazerwalt;
ufddjir,
aggumi,
O. Noun,
Tlit,
A.
Baâmran,
A.
Isaffen,
A. Bou Oulli.
sud : anual ; cf. niuel,
«
faire la
cuisine
», Zouaoua d'où
amnawel « cui
sinier ». 9.
A.
Le
correspondant
Warain,
A.
Ndir,
berbère tamënait, dérivé d'un
10.
Dans le Sous
11.
La forme kisëfri,
azur
;
afella
; taduli,
signifiant «
12.
askufel,
Du
pi.
cf.
est
connu
se retrouve en
; amsili,
Nefousa
De Motylinski : le nom berbère de Dieu,
iskufâl, Tazerwalt, Sous.
roman scala
voir, nnay,
des
Tafilalt.
maison, demeure »,
danslaMoudaououanadTbn Ranem ;
i3.
verbe
etc.
A. iVçlir de ali,
«
monter ».
ancien
p. i45.
tamazzert,
asàràg',
taskiut
l'atëbal, le seuil. loqfel5, serrure en
fumier.
\
agënnu
tiquée
)
àrag
dans
un
anu,
mur,
créneau, meurtrière.
amazzàl,
imuzzàl,
solive,
tahnit, tihaniin,
poutre.
tagust, tigusa,
llùh,
perche.
alûd,
rameau.
adersis, latte. adlds,
imi i.
■2.
boue,
mortier.
tabut, azru,
pierre.
Imërkez, dame..
de
ce versant
mène au centre
ahebbàt, battoir.
la
de
entrée
,
Touareg,
amdduz,
3. PI.
montagne »
du
,douar
ce ruelle »
;
à Tamcgrout ; asarag
Tazerwalt, A. Baâmran.
tiskaia ;
de
porte » chez
et
A.
talkïut, Imeghran ;
cf.
les A. Ndir
ferme
une
des dérivés d'une
habitent
asanef, pi.
la tente
ce
madrier
isunif, A. Bou
un passage
R
pour
; litt. liflut
Dans
».
un
désigner la
Isaffen, A. Baâmran; Ouargla, Touareg,
ar,
mot
les
chez
»,
une planche »
racine
la tente le
sous
ce
ouverture,
Iznacen ; taggurt, A. taurl, Dj. Nefousa et qui
et un
désigne
Seghrouchen,
utilise
n-addart,
», Zemmour.
Oulli;
Isaffen ; asdtëm, Ras el-Oued ; Tazerwalt ; asekfa, Tafilalt. i). Cf. tajlut. Touareg; taflul, Figuig ; iflu et liflut, Tazerwalt; iflu
ches qui
moule
pisé.
pisé.
branchages.
couverture en
En
le
ahfur, trou.
n-tgëmmî
ce sentier qui
de
planches servant
pour
piquet.
isitl, isatliun,
maçon.
abënnay,
perche.
tamalàlt, timuldl,
id.
citerne.
tanotfi,
id.
tigëjdil, tigëjda,
fontaine.
asagum,
poutre.
.am'aràd,
puits.
agbalu,
tadulî, couverture, étage.
bois.
bois.
clef en
tasàrut6,
pra-
ouverture
petite
.
porte.
liflut'',
patio.
cour.
abëddûz^, 3
maison.
gouttière.
n-tgëmmî,
animas
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
h
tiflut,
ce
chez
de
plan
de parlers,
on
tauurt. Rif ; tawwurt, B. taffurt. Ghdamés ;
Zouaoua;
passage entre
battant
les Izayan
est un ce assemblage
Chez les Berbères
qui signifie ce ouvrir ».
désigne le
est ce un
grand nombre
porte :
tabburt,
cf.
Ntifa;
A.
aseksel,
les
piquets
de devant de
ce clef »
tawwurt, A Seghrouchen ; iaggurt, Izayan. La même racine a fourni le mot sous la forme lasarut employée en chelha et en quelques parlers berabers. On
sait que
la forme
».
sarut,
Rabat, Tanger, Fez, 5.
afger.
pi.
dérivée de la précédente,
est passée
dans les
parlers citadins
de
etc.
ifqerawun, Tidikelt
;
amas,
Ouargla;
Touareg,
lanast.
où
la
clef
est appelée asaru.
6. On
signale
Ouargla, Mzab;
dans les ]o
mot
parlers occidentaux
est
connu
tinûsa; leurs voisins, les A. Warain crochet.
a
Figuig
lunist, et
chez
Ghdam.es, Dj, ÎVefousa ; tenast. les A. Seghrouchen, tnast, pi.
emploient tasarnt et aussi
isgens, ,
..
pi.,
isegnas, litt.
L HABITATION
tzdâg, habiter.
zdeg,
kru, kërru, louer.
bâtir.
bnu1, bënnu,
helled, thellâd,
id.
àju, tâjû, anëf, tanef,
damer.
hebbot, thebbâl,
monter.
gguz, toggwez, descendre.
mélanger.
enduire, boucher.
msel, mssel,
àqloy,
gU,
creuser.
gâz, qàz,
ouvrir.
as, tasa, attacher.
ërzem, ërzzem, lâcher. ërgeP, rggel, fermer à
dël, dal,
qqen, tqqen,
sqqef,
couvrir.
tseqqàf, établir la
char-
sîkël, sikil,
pente.
freg, ferreg,
DESCRIPTION
La
Tigremt
wî
ëgzën
n-wâzar
ur-ïllî
Ku
nag
i.
On trouve Du latin
3. f. f. de cjiez
les
tahsait
udgar
n-igir,
tmoqqor
gir
tiskiua
tstî wahdit; iilï
ar
gis gdrën
asku
; ilin
ksddën arba*
gis
n-tëdulî
n-ufella
;
ddau-as iàn
aras, nag
uhfur
zzân
gis
kra
g-loqt-ëns.
daga-tffgën
wad
annag ;
ail
ithasâmën,
tgëmmi, ku-idn iddu
iffog
iff'og
dinn
s-lusac
s-ddau
azëggur.
tigemmi
■2.
gitsën
ku tigremt
gis gan
s-ubëdduz
n-wazar
afella
iseksamën.
sers
das-t-bnan,
akdl
nag
Dàrnag, ira
t-ibnan
icin. Ku tigremt itiaskdr-as fihina.
gis
n-tabut;
iàn imî da
Tamazirt-ënnag,
dasg
wida
ku iàt tgommirt, ilï
gis gir
D'UNE MAISON
Trëbbac, l'ulla, tflai, tëdnï,
Igudar-ns kullu iilï
déménager.
clôturer.
TIGREMT».
«
'atan
n-imazigën
sg-ëlbarud.
lëbruj,
caler.
smatli3, smuttur,
hlu, hëllu, démolir.
clef.
attacher.
au
iilï
imoqqorn, Dj. Nefousa
g-lama-ns
un mot ests, qui est
iàn
ufarnu
mag
snuant
berbère.
reguta.
matti,.
nomades:
ce
changer
Izayan,
A.
,>,
même
Nclir,
A.
sens en
Touareg.
Seghrouchen,
Décamper
etc., d'où imeggidji,
» ce
se
dit gadj
nomade
»,
Zouaoua ; les Touaregs font usage d'un mot egel, bien connu des Berabers du Sud : Dads, Ait Atta, A. Khebbach, etc., sous la forme gai, igula avec le sens de ce arri-
6
d-wan itërrahan ilï dars iàn
Ikrun,
i-inëgbiun
Mkan
ig
ig
sg-imî
ssua
da
gis
ërqân iregzën d-inëg-
tqqenn
gis
Agùddemï
s-aguddèmï.
ar gis
n-tgerst,
Iborj iggahanu,
Imjarib
asg-ëglin
tzuurt
n-tgëmmî,
îcafit loqt
gis sagën
gis
iâdnin mag isnua
ufarno
uskan.
ëllan. Ljiht n-uzelmâd, da
Ma
n-ufasï
dàrs
tëksemt
igezzif, da biun
BEKBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
tggan
iisan g-tagust; Ijiht
alim
; han
tainnit-ëns
n-uakàl s-tmesnt.
Tzait amënad-ënk, mkanlzrit imï, tëlkemt ammas n-tgëmmï, tgerl gisën ismrëns tit-ënk, taft ihuna duurn-t mkëllî tëduur tgëmmï. Iàn kullûtën
tën
tirâm,
snuant
aherzï maniga
ga-srusunt
tirdm,
skdrënt
masa
igûdran
Ahanu iâdnin dad-isaidën da ur-itiazdâgën,
Iborj
ur-t-iusi
n-ugëddëmï,
Taitsin, da-stant
awin-t-id
g-uherzi, irgdzën
n-uaman
d-uukû-
zddënt. azerg i'ata walim ddrsën ig
maga
mslënt gis
gis.
gën-t
s-uhanu-annag,
g-wammas n-tgëmmï
nag
g-ugëd-
dëmï.
Ammas
n-tgëmmî
iqûba,
iga-ilâr unzar, da-itàr skarn
iàn usdru,
F-imî
Taduli
g-wammas
gbun agadir
tëtiasai
d-uzreg
ar
gis
wala
manig
ur-iufi
n-tgëmmï;
gis
tgant takàt
w amënad-ënk
;
dasn-
n-unzar,
Iqendil.
Ma igan
d-uzreg
asqif?
asku
tqerreb
ig
loqt-
tgerst, Ma usemmid, Wann dàr llan irukûtën bahra
g-umalu
ilga,
g-
aman
usqif.
nnig-âsën
ar gis snuant
s-uherzî,
itaddja takàt atag g-uhanu,
tqimant
igënuan
manisg tffgën, ism-ëns Imesthem.
n-uzëddir, Ma s-lmuldl ; ssif, da
n-ihuna
annag ihma ; takàt
ar-tsâqult sgis
;
rârënt
dag asku
ura-
imsel ahûzam, da-t-imssel
g-ddau
g-imî n-uhanu-ns.
usqif
Taduli
dëmï,
n-ufella.
han Imjàrib
Tagult f-tainnit
—
n-uakâl
igli
tazelmât
ig
tëksemt
sg-ugëd-
s-tëduli n-ufella.
Ihuna n-ufella, ku iahanu nnig gmas, mkdagan g-uzëddir ad-gan g-ufëlla. Ail tgëmmï da. gann g-ihuna n-ufella, ku d-iàn
hla
g-uhanu-ns, da masa
ng illdmën. Hla
Ijaul, lharmel, mist
n-izëllain,
tissi n-iksudën, ssun
gis tga
daln d-ibf'an
dag
wayàd
tgan
n-tmlût,
Ta.mesrit.
d-ucaban
s-isermâd
iàt
fammër-t gir s-tiumsin,
Imrî, timë'êt, tagëmmut n-tamilt ; kra kra n-tiummist Ikronfel, ti n-Hzukënni
gis
n-t}um-
.
bezzàf,
—
agertil
rrasul,
Wann ilerrahan da-iskar larebirat
dàr Ma Imàl
fellas
ddau ihfaun-nsën, tkurn-in
dat-imdàl ddau
Afëlla
ma^a
ima iqa/iden-ns
wann
akàl.
n-iigcddëint ag-tëlla
tmesrit, nnig
tflut
n-imi
L HABITATION
ti
n-tgëmmï
qiman
azàl,
igertàl,
dtn-ihenna rbbi.
igen
gis
illan
ig
igil
n-imi
gis
Kra
annest n-ugëddëmï g-tagzî
irukiitën
sun
gis,
atai
g-irgdzën
t^ns thua.
ur-irî
amënad
n-iàn
ilin
suasn-in
gis,
nsin
;
Tamesrit
n-wammas.
ssuan gis
g-taflï;
7
ig ënsan,
;
wala
llan inëgbiun
nsën
tgëmmï,
n-ait
Asidd iksem
n-tgëmmi
Ig
n-watai.
gis,
ira
ig
ig
gis
ur-
igen,
g-tmesrit
; laskiut-àd
sg-tskiut-annag tmoqqor-, Ma gis Ijhed
g-tagzï wala g-taflï.
Fihina.
—
Ig
han
trit atglit s-fihina,
taskala
Mkan
n-uksud
Loqt n-ssif, wann uzgàl igli igen loqt inga s-fihina, n-lazàrt, da gis g-uzëddir, gis; fsserënt tazàrt, timzïn ar-d-qârënt ; ar gis bnnun iât t'asust imezzin
tglit,
ar-tzrrat
nnig iàn g-lbroj
n-iksudën
stan
ddunit,
urtan, tigëmmaû
asku
loqt
ifullusën. Aha da-sàqloin iàn
« qima g-t
asuit-annag
n-igrem.
ma
urba
g-umâlu, tmâlërt
fsserën tazart, nag iàt tërbàt, inint-as
ar-asn-t-
nag timzin. > Aman n-unzar, da-ilârën g-fihina, da-tazzâln ar-d-lëkemën jâr, ar-târën s-brra. Ku rba°, Ma gis iàn umajjar da-igârën aur-suddiimën
afada
ihuna.
Via sqif
:
ifullûsënaur-ag-sën tazàrt
dàrs
n-uzëddir
ula
amaj-
aman
nta
sin
imujjâr nag krâd.
Asidd.
—
Iksem
i-ihuna
tiskiua s-izran.
Umma
; Ma
sg-wammas n-tgëmmi ar-ihuna
n-ufella, aggu
wi
n-uzëddir
ur-as-skirën
uhu
manisg
;
wada
liant
ig
itffog ;
iskern
qqenn-int
ar-t-it-
nneà
gir
Ihuna dag ur-izdig iàn, da gis tqqenn igaizën, tïsitân; da-inl-seksamën s-uhanu, fellasën tiflut ng drusënt ig int-taddjan g-wammas n-tgëmmï. Ig'atant ullï, dasënt skârën zzribt Zribl.
—
ulli,
,qqenn-d
g-imï
gir
n-tgëmmï
avis
agrur
;
ig
al-s^nsan
g-iàt
—
dinnag.ag-ënsant
ërrua,
g-ugëddëmï
tgommirl
Imesthem 'ar-nsati. Tiflut..
Ma
.
I-ifulliisën, Ma
ddau sqif nag
ullï
wala
wada
ar-asën-isers
izgârën
sën-iskern
iàt tgorit nnig
afella-ns.
Imï h-tgëjnmï ilin
gis sin
iksûdën,
iàn g-uzëddir, iàn
iâdnin ibeddan seg tainnit-àd, iàn seg lad, ism-ënsen'ânndrën. Imi-iàd, da-t-tqenn s-lflut n-ifraun. Tiflut, llan dàrs si/Tfdeirn, adàr n-uzdir gïcban-as arag g-umnar
g-ufëlla, ism-ënsen
l'aiëbat; ilin
sin
8 seksemën-t
n-uzdir,
Loqfel illa-ias iksem
ig
gis
;
igil-ns,
;
f-idârën-ns.
gezn-as
tasarut
skern-as
manisg
sg-wammas
mkannag gûban-as arag
tiflut tnned
ura-t-tanfën gir s-ugënsu
ura-t-tërgaln,
ëns
sg-ugënsu
at-ërgeln;
ran
BERBÈBES
wi n-ufella ula nta
seksemën-t
n-ufella,
g-umnar
gis,
CHOSES
ET
MOTS
g-ugadir
ig
ran
manig
iqûlîben;
gis
ku
walainni
;
afus
seksâmën
arag
n-uksud, ilin
tflut
a-l-ërgeln
s-uarag-
a-t
nag
fen.
an
Tiflut, ig um'arad,
fit.
ddrs
ur
lëlli
Llan id-bab
—
aur-in-tut
fit
mkan ran
tsarut,
iàn
auwin-d
al-qqenn,
sers.
sikeln-t
n-tgëmmi
da-taguln
sfiht
rbbi nutni
n-m-'ddën ad-in-inja
n-tflut
nnig
wala
afada
tarua-nsën wala
Imàl-nsën.
Dàr
Intëkelto,
igûban,
sg-ddau
ar-kssmënt
Tanolfi.
gir
—
Ku
sg-una.
uzru-iannag
n-lgerst
asràg
agusif
ljëma% igrem, Ma gis
da-iksemën
Tikàtin. uggar.
Ig
n-ubërranî
Imdàrt:
s-tnotfi
—
Ku
g-sfàn,
tigëmmï
tmazirt
gis
nag
nag
gir
ar-tagomën
Wada
sin g-berra-ns.
Loqt
g-berra-ns.
ianf-dsën
loqt-annag
iqqen
tilint
ma
'atin igbula
gis
iâdnin,
asarti
asaru.
nag kràt nag d-inska kra
takàlin
snàt
didas
ilzdàgën, ig
iâdnin illan s-warrau-ns, idâlb-as iawi-ias-d
ifullûsën, tglai,
ad-ii-t^kft a-didak
lit.
aman-ns ad-ksemën s-lnotfi ar
zdigën,
da
Timizar
n-tgëmmï
tëtkur
aitmas
bahra
ur
uanu
ura-itaddja
ar-asràg
ur-dârs-ëllin
seg
iàn
gTwammas
amzuaru
wamàn
uzlan
n-intifl,
uzru
Ullï da-lffgënt
n-tgëmmi.
ur-iàd-nnint ad-int-tut
Tanant.
Imi
iterrahan iske.r tanolfi
iasï iàn
tëlla lit n-m^ddën g-ûulli,
Tamazirt-ënnag
Agbalu,
g-Bzu,
mï
wann
gis iàn usgun, iagul-t g-lcalëbal
isnï
ayan
zdgei$ !
»
ëmi-gi,
iini-ias
Iddu wannag israhël tarua-ns
iini-ias
nta :
:
«
rig dàrk dàr
« marhâba sërek
seg-tmazirl
!
rbbî
-t
da ur-t-i'ajibën, ilkem
dàr bàb n-tgëmmî, ikf-as sin ihuna, iàn g-uzeddir, iàn g-ufeïla, ar-as-iakka bab n-tgëmmî urlan-ns ar fellas itga f-zzitun. wala rbbac
mëzgur,
wala
tayûga.
Iqim
izdeg dàrs bla iaqàrid nag sin, ig didas; ig ur t-i'ajib, isufùg-l, israhël-t ; t-'Cajëb
bàb
n-
tgëmmï
iqim dàrs
l-icajeb, liât iuddja-d
asegg'as
wala
bcrranî.
ula
ayan
nag sin,
■ ,-.,.--
■■■■ ,
izdeg ig
nta,
ira.
L HABITATION
Traduction.
La façade. truisent
La
tighremt
en
pisé,
seule
—
est
couvert
porte
dans les
Pour des facilités de
généralement
en
murs
un
grand
en
défense, les
leurs habitations
bâtiment carré,
terrasse
et
flanqué de
l'accès;
permet
de l'étage,
sont
les
Berbères
sommet
au
aux
murs
tours
aux
cons
d'élévations.
épais, bâti Une
angles.
d'étroites meurtrières,
percées
seules ouvertures extérieures
de
l'habitation.
Fie
La tighremt
est
un
certain nombre
ou
des terrains
2.
—
Façade d'une
toujours
bâties
sur
tigremt
isolée. Un des
(Tanant).
berbère
en
compte
crêtes et séparées par
des
vergers
village
vagues.
Tigremt (Ait Majjen).
Ce
qui
frappe de
défensive,
entourent
et
qu'il
prime
ce
a
sont
fallu
abord,
les
à la
vue
profondes
creuser
pour
de
ces
constructions
excavations
tirer
du
sol
qui
les
les
maté-
ET
MOTS
10
le fumier des étables
ménagères,
figuier; l'on
plante un
(Des
de fumier
tas
desséchés sable
de
la
par
toute
y
cultive
souvent
très
riches
rôtir
des
arrivent
par
les
pluies
d'hiver,
dépourvues.
sont
four de campagne, Ikrun, est toujours bâti à
gens
hauts, lavés
de l'été, constituent l'ornement indispen berbère). Ils tiennent lieu de latrines dont
où
petit
appelé
murs.
et
chaleur
maison
les habitations Un
On y jette les ordures des bergeries; parfois on y encore des courges, à la saison.
à l'édification des
riaux nécessaires
BERBERES
CHOSES
en
possèdent,
moutons
les femmes font
côté et en un autre
outre,
un
pain
maison.
Les
four dans lequel ils font
à l'occasion des fêtes
entiers
cuire
dehors de la
ou
lorsque leur
des invités.
(D
4
4
*
3
ur
1111
*
O
9
]
7
8
10
î
L_ O
!
o
O
&
1
4-
Fig. 4., entrée.
5,
—
i,
Plan d'une tigremt (Zellagen).
—
aguddemi, vestibule.
escaliers conduisant
à la tamesril.
—
—
3, banquette
6,
avec un moulin.
ouverture menant
à la
cour
4, borj. intérieure. —
—
—
7, cour, ammas n-tgemmi. 11 esca 8, chambres, ihuna. 9, agnir. 10, asqif. liers conduisant à la terrasse. 12, ahuzam. L'étage de cette maison n'a que deux chambres : tamesril et agnir. Les murs extérieurs ont environ 7 mètres da hauteur. —
—
—
—
—
Le on
rez-de-chaussée.
pénètre
dans
une
—
Après
pièce
avoir
longue
et
franchi le étroite
seuil
qui sert
de la porte,
de
vestibule
;
I I
L HABITATION
hiver,
on y allume du feu autour duquel on se chauffe en com des hôtes de passage s'il s'en trouve ; vers la partie gauche de la pièce on attache le cheval à un piquet; à droite, est le borj
en
pagnie
qui sert
terre
de
magasin
battue
Par
cette
foyer
a
et cet
paille
dans
une petite cour qu'entourent
de l'habitation. L'une
pièces
été bâti dans
aux marches en
escalier
tamesril.
on accède
ouverture,
les différentes
la
pour
à la
conduit
un
coin
le
et
de cuisine, le un autre ; les
sert
dans
moulin
femmes y préparent les repas, y rangent leurs ustensiles ainsi que les cruches remplies d'eau; c'est là qu'elles mangent, tandis
les hommes
que
Les
le
sont
La
pas,
de
à
où
magasins
trouver
pu
est
cour
sont généralement
servent
paille qui n'a
dans le
s'installent
chambres
y tombent sont évacuées par aménagé, à cet effet, dans le mur.
Au-dessus des
Vasqif; il
branchages
en
portes
que
vent
rieur
les
à
obligent o
rebâtissent
Sous
de
cet
.
32
pluie
grosses
abri,
est
chercher un
dans la
abri
per
été, les
en
à leurs
cuisine et vaquent
rentrent
pluie et
à
Fjg.5, la
et moulin.
(Dans des ihuzam
provisions
hautes prix plus
des
de
large
L'étage.
arrive celles
en
d'orge ; roseau
marchés.
ouverture
de bouse de
gravit
maïs et
vache
et
Si l'on
Vasqif
sous
posés
l'on ces
on
de
les
paille
revient
l'escalier de terre
ihuzam
qui
enduit
chambres
poutre.
sont
d'un
tarikt,
bois
s"r
repose une —
3.
amaz-
zu
des
de
fond,
debout
tenir
sur
achetées
le
mortier
à bas
sol par
leur
fait d'argile,
hachée.) dans le s'y
vestibule
d'entrée,
trouve établi dans
de l'étage, du bas (mêmes murs de séparation aux
près
dépourvues de
On les fait
et
ou
renferme
de
couverture
laquelle
chambres,
corbeilles
dans les
i, Tamaldlt,
Vasqif.— i.
où elles
maison
—
Percho q™ ««tient
l'inté-
rce,,dc
foyer
portes
qui ne
celles,
la
•J
des
cour.
conduit
un
A l'approche de l'hiver la
elles
;
de
rez-de-chaussée
soutiennent
terre.
femmes installent leur occupations.
dans la
est constitué par une couverture
ches plantées en
le
du
ou
habitées;
serre
borj
eaux
qui
établi
l'on
dans le
place
ouvert; les
ciel
vestibule
toutes
chambres
en
un
absolument
si
coin,
l'on on
pareilles
à
pisé et non recouverts
[ 2
d'un
de
enduit
indigence de à
chambres
chaux
basse banquette
haïk
sert
son,
d'oreillers. Ce
elle
petite
en
ce
Tamesrit. confortable
Bâtie
Le jour
le
coffret,
leur ménager,
clous
—
La
de
girofle
;
un
ou
de
de maison, de toilette; des
rasoul
voici
;
et encore
du
et
par
l'on
offre
thym
sa
des
ici,
soigneuse
vue embrasse
;
grand
du
à
ni aux grains ni aux
qui
les
en
étroite, la
et
plus
les
dimensions.
mêmes
très
les étran
étroite,
souvent
d'entrée de l'habitation. Des
nattes
les
le
ustensiles
pour
préparer
thé
à la terrasse d'où la
conduit
ceux
grain qu'elles
grimper
fruits,
hutte
lavent
qui
y
souffrent
passer
la
de la
nuit.
Les
de le moudre; les figues à l'époque de leur maturité. Les
chasse;
alors une
sait
et
fenêtre
horizon. En été,
le
aussi
poules parviennent
édifie
riche
les invités
rez-de-chaussée viennent
sécher
y étendent
le
hôtes.
chaleur aux pièces
femmes y font
longue
elle en a
Une échelle de bois
—
un
tous
mais
sûre.
plus
accueille
unique
porte
voici
aux
La terrasse.
une
de la
sol
l'on
du vestibule,
au-dessus
le
cachette
tamesrit est une pièce où
écus ;
entassé ses
a
une
de la maison,
pénètre
recouvrent
maître
terre,
sous
au-dessus
percée
fille
des
verroteries,
chiffons
maîtresse
objets
pauvres
c'est-à-dire
une natte
liés dans des loques.
Dans
elles
à la
du benjoin, du harmel, du peigne et son flacon de koheul
son
glace,
ment
que
et
menus
ses
étend
on
bourrés de
coussins
sac en cuir appartient
tous
lit,
renferment un
laquelle
même
comme
utilisées
contiennent
perles
gers.
des
couverture et
a serré
y
nouets
sur
battue,
terre
en
généralement
sont
Quelques-unes
coucher.
large
de
Elles
BERBERES
plancher
même
;
mobilier).
une
et
CHOSES
ET
MOTS
sur
où
le
jusque-là
et pour qu'elles ne
on poste un
la
petit garçon ou
plate-forme
petit
avant
gardien
touchent
une petite
d'une tour d'angle, on des ardeurs du
s'abrite
soleil.
Les un
eaux
morceau
de
grossièrement sens
d'un
équarries
conduit qui
chambres
des
s'écoulent par ou
(creusées dans
gouttières
simplement constituées par et
clouées
de la longueur). Chacun des
pourvu
les
pluie
de bois
évacue les
de l'humidité.
deux
perpendiculairement
angles
eaux
de l'habitation
pluviales,
planches
dans le est
ainsi
ce qui préserve
i3
L HABITATION
La lumière.
de l'étage pénètrent
l'air et
sèdent pas
Les
—
sont
et
si,
par
d'issue,
hasard
—
.
Les
du
la
pièces
très
on a
on
ne
par ou
de les
soin
lui
dans la
tournoie
habitées
non
Celles
porte.
petites
toujours
fumée,
porte et
la
par
rez-de-chaussée n'en pos
existent,
Quant à la
elle s'échappe par
Les dépendances
pièces
elles
pierres.
jour
d'ouvertures
pourvues
la lumière. Les
boucher à l'aide de pas
chambres prennent
parfois
ménage
cour.
d'étables
servent
aux vaches etauxveaux.
Si les brebis petit
nombre
isole
aussi
sont
en
on
les
dans
ces
bien,
on
chambres
ou
les
dans la cour.
parque
Si lé troupeau portant,
im
est
lui
on
con
struit une zriba
à proxi
de
maison.
mité
Seul, le tre
cheval
est attaché
vestibule. est
la
Le
installé
recoin
lier; un
maî
dans le
poulailler
en
lequel les
poules
—
La
Le
allong-ée
^de
sur
2,
TCStibule-
h\
école.
avec ses
dépendances (Imi ljemâ).
vestibule servant
-6,
chambre
7,
—
demeure du
d'écurie.
—
3,
chambre
f°ur; —.6, de réception
des
cour.
servant
étrangers.
—
maître,
de l'égout,
au-dessus
à
de la deux
et
même
de
sur
logés dans les
le
trous
de
forme le
dans la
planches
creusés
dans le
de
sert
sur
deux
montants
seuil
de l'habitation, à la partie
maçonnerie
(épaisses
Elle
dans les
tourne
et
mal
sur
poutres
grossières pièces
mur
perchoir
nuit.
horizontales l'alebat ; l'une
traverses).
l'encadrement (ou dans deux
perpendiculairement
sol,
encastré,
solides
la
porte est constitué par poutres
est un assemblage
clouées
■pivots
8,
cadre
imnarën
porte
d
—
grimpent pour passer
l'autre, le linteau, est supérieure de la baie. -ries
~
Tigremt
—
entrée.
aussi
bâton, fixé
porte.
verticaux
d'elles,
1,
particu-
quelquefois
simple
La
Fig. 6.
quelque
de l'habitation,
Vasqif en
SOUS
du
équar-
ses
deux
horizontales
de bois
enfoncées
à l'intérieur de l'habitation).
MOTS
lli
La serrure, porte,
ne
ET
en
entièrement
peut
être
BERBERES
CHOSES
bois, fixée
manœuvrée
que
la face interne de la
sur
de
l'intérieur,
aussi
laquelle
par
duit la dans la
le
Contre
du Porte fermée
vue
mauvais
de toute
porte.
Ils
croient
influence leur famille
mauvaise
par
aussi,
et
ce
le
mauvais
œil,
petite pierre ronde et
de
repasser
méfaits
La
du
suspend par un
trouée
sous
mauvais
citerne.
—
Le
fil,
au
en son milieu.
cette pierre
fer à
Par le ne
été
ont
sa
pays
ntifi
est
pauvre
en
les
eau;
des
Imi
d'Inirfed.
recueillent
les
eaux
de
d'im
ljemâ.
ailleurs
creusent
puits
qui
pluie
Ta Agh-
gens
curent
leur
l'eau
dans des
v
n'en
qu'à
Bezou,
Partout
plaine
On
guère
balou,
Citerne dans la
sources
rares.
nant,
D'autres
passer
souffrira plus
portantes
mentation.
une
porte,
œil.
trouve
—
atteintes
fait de
seul
sont
Fig. 8.
cheval
protéger
geste,
linteau de
le troupeau
cer
leurs bestiaux.
Chez les Inteketo, l'individu, dont les brebis par
crainte
œil,
propriétaires
clouent un
de leur
au-dessus
avec
mauvais
Dans là
—
tains
de l'intérieur.
les
on
pieu.
œil.
7.
de
fermer
pour
;
simplement
cale
Fig.
portes ne
munies
dernières,
ces
main
entrer
maison.
pas
serrure
un
la
veut
Toutes les sont
intro
on
clef et
lorsqu'on
a-t-on
ouverture
ménagé une
les des
pro
d'ali
citernes
i5
L HABITATION
construites premières
dans les sont
à l'intérieur
soit
averses
on
pleins,
bouche les
Déménagement.
Quand
quefois plus.
de lui
propriétaire
habitation, il
son
poules
et
toi
il
!
»
Si le
s'en
demeure. ses
Il
plus
de la le
et cela
le
avec
réservoirs
deux,
dans la
quelques
feux,
trois
de famille
parlie
petits
quel
prier
vient
maison
maître
lui
famille
qu'il
dans la
cadeaux,
va
ailleurs
où
de
chez
ses
»
nouvelle
champs
ses
l'étranger,
porter
œufs
Sois le bienvenu !
installe dans la
culture
dure jusqu'au jour
maître,
«
répond :
un
inoccupée de
Je t'en supplie, laisse-moi demeurer
:
chercher sa
aide
vergers,
dant
présente avec
se
maître
retourne
abrite
chargé
accorder une place
lui dit
et
maison
étranger
un
dérive l'eau
ne
limpide. Quand les
est
conduits.
Une
—
l'on
et
conduits
lorsqu'elle
citernes que
dehors des habitations. Les
en
soit
les
nettoient
ne
et
de
s'accor-
pénates
et
ses
services.
La Elle
timètres,
qui
joue dans
formant
de bois
solidementclouée
L'une
de de
percée
trous, o
o
ikulibèn
k
3,
de
par
ces chevilles
ou
est
petits
7 où
plus,
et
de
s'en-
cor-
leur
une
dans le
cram
propre
poids,
tombent
0
quelques
logées dans
dans leur logette à
formant
et
chevilles mobiles
longues
centimètres
De
de bois igil, de 20 à 3o cen dans une forte pièce
creusée
dans laportc.
un nombre
cavité pratiquée pon.
crampon
verrou
entaille
0
à demi
respondant
long une
extrémités
ses
rarement
p-ao-ent
d'un
compose
se
serrure.
dans les
cause
Fig.
trous
9.
du
—
Serrure ouverte, face
verrou
mais,
de l'évasement de leur
externe.
sont retenues
partie supérieure
tête.
Lorsque la
porte est
fermée, le
verrou
bloqué
par
les
chevilles
MOTS
iG
est engagé
d'environ
CHOSES
ET
jo centimètres
BERBERES
de
longueur dans
sa
l'espèce,
en
dans le m
i-
trou
ou
le
< est
une
nombre villes
i
—
Serrure
fermée,
pouvoir
igil, 2, trous pratiqués dans le verrou trous logent les chevilles. 3, ikulibën.
de
tigmas
ou
des
celui
en
che
disposées de façon à être
engagées
dans les
—
,
où se
—
du
Pour clef parallèlement on
égal à
et
face interne.
;
près
est garnie
elle
tuhsin
bois,
en
de
réglette
de dents
io.
de la
cadre
La clef, également
-i
20 centimètres
Fig.
gâche,
pratiqué
porte.
Wf'""%
MMÉR
mur
une
un
au
bras
et
dans la
verrou.
ouvrir,
on
rainure ménagée
engage
à
cet
la
effet;
introduit les dents dans les
trous ; petite
en
chevilles
leur
case
quent
exerçant
poussée qui et
on
remontent
par
le verrou; il
en arrière et
alors
suite reste
R n
une
soulève
les
~
dans
Fig.
n.
—
à tirer
sur
la
clef pour ramener
sa gâche.
31
12.
Tasarut.
déblo
le dégager de
Fig.
H
"
Cadenas du
Sous' avec sa clef.
le
verrou
L HABITATION
L'habitation Les maisons,
le
chez
que
réservé
bestiaux,
aux
les
se partagent
La
qui
la
ouverture
Les
chambres
la terrasse ;
elles
sont
dans
un
rrhaft
les
de
étroit
mal
pied
ufddjir
occupée
les
par
de l'hiver;
mauvais mois
éclairées
n-takât,
tamesrit
et sur
familles
plusieurs
vestibule
est
laissant
l'on
où
le
par
une autre
de
qui
sert
moutons
une
char
au milieu qu'une
qu'abrite
de lumière
peu
dans la
n-ufella pratiqué
arag
cuisine ahanu
une autre
ou
au
rez-de-chaussée
arag par où s'infiltre un faible jour. de l'étage s'ouvrent sur une petite cour
glisse par un passage
de
une
recouvre presque entièrement ne
petite
un
donne
intérieure
cour
établies
comprennent un
étage dont
un
les Imeghran.
et
ont
"J
nues et obscures.
séjournent pendant
y
pente
sert
du Ghat,
et
pièces
d'entrée
porte
d'écurie. La
les Ait bou Oulli
les Ait bou Oulli
versant septentrional
I
llhezin,
grenier ahanu
les invités. On y accède établi dans un angle du vestibule.
et raide escalier
qui
l'une
toiture ;
reçoit
par
Sur la terrasse, est parfois bâtie une petite construction amalàl où, l'été l'on fait sécher les navets, et l'hiver, on abrite les jeunes iberdaz.
agneaux
D'étrokes
permettent
un
jour
l'évacuation des
Leurs voisins, les
différemment elles
sont
famille taddart
aussi
à
elle
sert
ahellay,
plus
Elles
hautes
seule,
entasse
de
de la
terrasse.
dépourvues de
comptent
et
cuisine
tout entier;
d'étable,
de
la paille,
de la
terrasse
dans
et
des
cour
intérieure
plusieurs
dernier; la
en occupe un et
pluie
demeurent dans des habitations
sont
généralement au
de bergerie
l'on
eaux
Imeghran,
comprises.
tient
se
n-isemri,-
isunif, percées dans les murs extérieurs douteux, et des gouttières appelées limuzzar
meurtrières
laissent passer
le
iisfri
appelée
rez-de-chaussée,
une
tiges
;
La
étages.
sorte
de
maïs
de
grange
et
de la
une
petite
luzerne. Sur
un
.chambre
des
angles
tamalalt
qui, à
est
l'origine,
également bâtie
servait
sans
doute de
tour
de
guet.
.
Les
de ',
,.
Imeghran,
tigremt
à
une
La£>VJST.
comme
les Ait bou
construction
Oulli, donnent
plus vaste où
ils
encore
serrent
le
leurs 2
nom pro-
MOTS
l8
leurs
visions et
de
percées
ment compte parfois chacun
long
Chacun y entrepose dont il emporte la clef. magasins.
Les Imeghran
en
temps ordinaire,
en
étrangers
les
et
battants
s'v
forment
en une
Sous les
forteresse, Nefousa,
Aurès, le Sud-Tunisien
L'emmagasinage des
de
sement
certaines
Ida Gounidif, aires,
en
sont portés
beilles déposées
à Vagadir au
leur
contenu
parois
de
protéger
auprès vase
les ou
y
grains
dont
le
la sorte,
des
dit-on,
un
œil,
terminés, la
à céréales,
de la
résidus
pour
maison
et
que
réserves ne s'épuisent
dressent leur
des
ou
mais
les
Chez les
suivies.
et
mesurés
les
sur
Les
timasay.
sur une
grands
pleins,
cor
poulie,
coffres
dans le but
dans le tas,
provisions
un
et
; et,
et
aux
de^
bâton
le
petit
lorsque
coutume veut qu'un vendredi se
rende
dans Vagadir
pour
tadogsalt, avec la farine
spécial appelé
elle-même
pétri-
balayures de l'aire.
la baraka
jamais.
le Haut-Atlas
fer lasfédut,
en
un pain a
de
sont
puiser
la famille du fellah
coffre
résistance.
élevées à hauteur des
on plante
peigne
sert pour
com
trans
lieu à l'accomplis
l'on tire
sortes
coffres
mauvais
sont partout
maîtresse
provenant
les
on se
dimanche,
manger sur
la
du
duquel l'on dépose
travaux
que
déversé dans de Lorsque les
terre.
les
tagra
un
est
sont
corde que
les
le
la Libye.
parfois
des jeunes filles
du bâtiment
pied
et
de l'Oued Ziz,
les grains, battus
par
divers étages à l'aide d'une
et
et
scrupuleusement
pratiques
particulier,
et
donne
réserves
garde,
Sous; taqli'al, Aurès ;
le Moyen
clans
que
sibas,
châteaux-magasins
ces
de l'Oued Drâ
escarpées
des
les
particulier
d'héberger les
état de défense
d'une longue
capable
local
un
outre,
moment
mettent en
seulement
non
l'
dans
encore
au
mais,
comprenant
s'alignent
où
fort d'arrêt
en
chargé,
divers de tigremt; agadïr,
noms
les berges
dans
véritable
un
;
le
cinq étages tasuql
grains
tours
tilienzlrin, le bâti
créneaux
couloir
ses
un portier
voyageurs
Djebel
sur
fait
ont
rassemblent,
temidal, lourde masse
de
et même
quatre
un
et
élévation, flanqué de
sur une
et garnies
trois,
tamesrit
une
Bâti
récoltes.
meurtrières
BERBERES
CHOSES
ET
reste
dans le
On grain
agit et
de que
L HABITATION
La
Tgezzid ; da tadulï
n-
t-ibënnun
tilin
gis
ufclla.
Ula
sin
ihuna nag t- ibënnun
iskr-as
tabut ;
s-
TADDART
«
wada
„.
La tighremt
du
celle
La
taddart est
se
signale
et
la
taddart
ou
amazir,
pisé ou en pierres
et
couvert
riche et
en
ses
de loques. Un
figuier le
un
couvre
lui donne
sa
parure.
Cette
construction
misérable
deux
compte
l'on
à
s'élève
son ombrage et
seule
imï
isnlaln
et
qui
enfants couverts
de
mas
ula
wada
lequel jouent des
sur
ou
bâti
gourbi
un
Bas
de fumier
olivier
mnid-as,
lëbroj ; Ma
walàd
terreux, il à l'attention par le
terrasse.
côtés
dàrs Ilin
pauvre.
en
tas
ur
izran d-
s-
ar-kssmën.
l'habitation du
est
».
kràl,
sg-
zzribt
ihuna iskr-as trcat manisg tjfgën
n-
".)
trois
ou
pièces où
basse, Parfois,
accède par une porte rampant.
■presqu'en
familles
'plusieurs
dans
ces chambres
saines,
s'entassent
étroites,
.
quelles
,
ouverture et
ne
on
peut
dans
tenir
autrement qu'assis. possède
murs
noircis
foyer
et
le
sèche
dans la à
'"■'*
la
chambres.
5< hai(5)
La
taddart
tighremt
fumée,
—
Plan d'une taddart
avec
le foyer
3, asaraq
—
ajra(J,
_
g_
et
le
(Tanant").
moulin.
—
.
4,
—
rucher.
a, —
t{r'aL
se
sous
gourbi s'étend une
de jujubier disposée
clôture soi
.'tirant
-attaché
la
les-
i3.
i, osai/
n'a
ni
étage
l'espèce d'abri
ni
tours
appelé
lequel les femmes
d'angle,
asqif,
ont
aux.
installé le
moulin.
Devant l.e
haie
comme
n
guère
mais
par
Fig.
dépourvues
obscures,
de toute
mal-
-dans
un
en
constitue
petite cour en
fer à
l'entrée
que
buisson de jujubier. Un
cet enclos
;
les
poules
y
asarag qu'entoure une Un trou pratiqué
cheval.
l'on ferme la chien
nichent
nuit
en
hargneux veille,
dans
un
four
aban-
MOTS
20
ET
CHOSES
BERBERES
donné ; les abeilles y font leurs, ruches clans des marmites allongées sur le sol et recouvertes de vieilles nattes ; les quelques têtes de bétail nuit
qui
,un
tessons
sont
de
la fortune du
toute
à
abri
suffisant
peine
des
poteries,
en souillent
excréments
paysan berbère y trouvent la des débris de toutes sortes, des
;
ordures
le
du fumier
ménagères,
et en rendent
sol
les
et
abords peu
des
enga
geants.
Dans la séminées
Nord, de
région
de Demnat, les taddart et la verdure;
dans les jardins
groupées sur
les
dont l'aspect
kabyles du
aux pauvres villages
généralement chez
déclives des collines,
pentes
petites agglomérations
sont mais
dis
les Ntifa du elles
forment
faire
n'est pas sans
songer
du Djurdjura.
pied
crfr^C^',
Fig. —
;
aguddemi.
2,
pour
8,
i4.
3,
—
Taddart (Zollagon).
de bergerie. 4, asqif. 5, abri les bestiaux. 6, chambres. 7, tazribt n-iulli, enclos pour les brebis. ttr'at.. 9, murs d'e-uceinte en pierres sèches de im,8o de hauteur.
i, entrée,
—
—
cour servant
—
—
—
—
La tente berbère. Les
populations
ment se
de la
Irouve être
vallée
sédentaires
de la
province
de Demnat
tente.
presque
le
seul
connu
de la Moulouya, du Moyen et de la Mamora.
Meknès
ne
font
d'habitation:'
Par contre, ce mode dans le Haut Atlas, le Sous, les bassins du-Dra
pas usage
des
Berbère„s-
Allas, des
rar.e et
égale
du Dads,
de ']&. haute
plateaux'„du
sud
de
2 I
L HABITATION
La de
tente marocaine,
déjà dit, ne diffère pas sensiblement dans l'Afrique du Nord, exception
a-t-on
celle usitée partout ailleurs
faite
de la
toutefois son
générale,
dissemblances partout
dérée
sous
tente touarègue
orientation
aspect uniforme
des différences de
:
son
qui
quelle
terminologie
dans
offre
de
mode
plus apparentes
quelques
marocain se présente
que
la
soit
tribu
à
sont seules
égard encore, les différences étant d'ordre
qu'à cet
disposition
sa
groupement
La tente du Berbère
curieuses.
un
et
consi quoi
relever
phonétique sont
que réelles.
dit ahham, Zemmour, Ait Bou Zemmour, Iguerrouan, Imejjad, A. Ndir, A. Mjild, Ichqern, Izayan, A. Yousi, A. Warain, A. Seghrouchen, Boni Iznacen ; tahhamt, A. Ouirra; Une
tente
se
tahan, dim. Izayan. Le Ghdamès
l'arabe
hima,
emprunt
gim,
ou
Par
in,
et
tente, le terme
fait à
et
tagnards
on
ce
Toute la tente
pas
être
le
dans la
est
avec
à
rapporter
généralité
des
qim
parlers.
Kabylie, désigne la
en
employé
mot
frappante
considéré comme un
encore
usité
par
les
mon
du Rif.
et
sur
repose
espacés
doit
ahham.
sens,
du Chenoua
verticaux,
ressemblance
mot connu
que
sait
qu'avec
ne
ehan, d'où aien,
touareg
une
langue. Peut-être faut-il le
cette
rester, s'asseoir,
ailleurs
maison
mot correspond au
Zenaga. Malgré
de deux
une
faite de deux
charpente
mètres au
plus,
poteaux
supportant une poutre
et auxquels on donne le nom de tirselt, tirsàl, A. Warain; tarselt, A. Ndir ; tarsel, Zemmour, Ichqern; tirësel, pi. tirësai', A. Seghrouchen; tiir'sal, A. Ouirra. La poutre, cèdre ou d'ârar en bois de pin, de grossièrement équarrie, est
étendue horizontalement pi.
selon ments
les
régions
;
est
elle
géométriques
parfois
incisés ;
de
agrémentée
partout elle
s'appelle
curieux orne
ahammar,
mot
arabe.
Une longue
pièce
d'étoffe
brune, formée de flijs disposée
comme
un
cousus
rectangulaire,
couleur
ensemble, constitue
à deux
toit
de
une
noire
ou
couverture
pentes qui n'arrivent pas
jusqu'à
aflij, A. Ndir, terre. Le flij appelé afiiddj, pi. ifliddjën, ifélijën et ihalàsën, A. Seg A. Ouirra, Ichqern, Izayan ; afëlij, pi. C'est une bande tente. hrouchen, est une pièce essentielle de la
Zemmour
d'étoffe large de
fortu'fte du struire.
ora,70
nomade
ou
Les femmes la
à
i mètre et
de longueur
l'importance de la tissent avec
tente
ou
variable selon
que
de la laine de
l'on
la
veut con
mouton
ou
du
de
poil
à de la bourre de
mélangé
chèvre
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
22
d'asphodèle. Chez les Touaregs, la tente
à des fibres
ou
palmier
de
recouverte
est
peaux
cousues, ilemmauen.
L'étoffe d'un
des
tendue
est
côté,
à des
que
petits piquets
On donne à
azduz.
haut
assez
crochets
l'on
le
sur
de bois
de
dans le
et
dans la
enfonce
ces piquets
sol au moyen
cousus
les
flij
cordes
terre avec
maillet
un
divers de azerzu,
nom's
fixées
de l'autre, à
pi.
izerza,
Zemmour; tafult, pi. lifulin, A. Ndir Ichqern; jij, pi. ijaddjen, A. Seghrouchen, B. Iznacen ; ijdjën, Figuig, Metm'ata ; tjist, pi. ujaddjen, A. Warain. Ces derniers termes
touareg deux Les
flexibles bords
plus grands
bandelettes de
devant
un
tirants chen
se
même
ou
adjedju,
de
servent
qui
étoffe,
libre
espace
tizemënt,
nomment
de
pi.
L'espace
vide
entre
broussailles le étroites
la tente
souvent
plus
Le devant de la
tente
à
à la tente.
attache réserver
de
et
courette
et
à des sur
passage.
le
Ces
tizzëman.
pi.
le
sol
épineuses,
tourné
On les
manière
de jonc: limessuil, A.
nattes
central
désigne les
tizmàn, A. Warain, A. Seghrou
tizzëmen, Zemmour, Izayan,
;
du
rapprocher
qui
à l'aide de tirants, larges
les flijs.
que
servant
idjedjan,
tendus
sont en outre
à
sont-
support
éloignés de la tente de
assez
piquets
ïgegan
pi.
agegu,
arceaux
pi.
est
comblé
soit
Warain;
avec
soit
et
A. Ndir.
amessu,
l'intérieur du douar
vers
des
de longues
avec
sert
de
tawwurt, Ait Warain ; tagurt, A. Ndir ; laggurt, pi. Izayan. Le jour, les bords sont relevés à l'aide de liwir'a, perches que l'on enlève la nuit. passage
Les chen,
appelé
eaux
de
pluie
s'écoulent par
taria, A. Warain, encore
protège,
une
ménagée
petite
butte
une
tout
de
larja, Â. Seghrou» de l'habitation '.ç(oeî
rigole
autour
terre
agemmnn,
Zemmour,
Izayan.
Une haie
A.
douar; où
elle
forme
l'on enferme,
rage.
Un
de jujubier, afrag, Ichqern, Lifayan ; a parfois la tente du côte extérieur
sèche
Seghrouchen,
parfois
;
mot
ment connu
petit
enclos,
as/j'en
tr'al.
L'intérieur de la
A. Ndir
un
ujjflT,
ZemmoJ
les traire, les brebis qui revjj^pncnt d-u, pratiqué dans la haie est bouchée par un,
pour
passage
de broussailles:
entoure
""%'■
imite
dérivé de
se
c/i,s,
des Berabers
nomme passer
pour
agc/iso',
la
.
AJfOuir-ra
nuil/fl om
désigner leflîe'u Bt?
ansa,
;
o,
géru
campeme
SgswSâw
Fig.
Tente de
réception
du
caïd
Si Salab Aouragh à Imchihen (Alite).
V '.'••.l5.
l'ne
— .VlJ'JjIG.
tente herhi
23
l'habitation
douar
l'emplacement d'une tente; littéralement « le gîte ». ou bas-côtés sont appelés isilàf, A. Warain ; isglaf,
ou
Les flancs
A. Ndir;
ou
partagé en
la famille
igëlliun, Zemmour.
pi.
agella,
deux
compartiments
par une
se tient généralement
dans la
L'intérieur
est parfois
étoffe tendue
au
partie cjui porte
milieu;
le
nom
de
tissi, c'est-à-dire la ce couche » composée de nattes et de tapis; les femmes vaquent à leurs occupations dans une autre partie appelée amddis, Zemmour ;
ûuhham, A. Seghrouchen,
ajandàr
leur foyer ahfur, A. Ndir, Leurs petits ustensiles de cuisine, chez
de
établi
réseau
Un
à
les, Zemmour, groupe
côté
les
entre,
plus
ou
sont quelquefois
d'objets perches
plus
comme
une
sorte
de l'habitation.
centrales
important de
moins
douar dont le
Ouirra.
rangés,
darts
précieux,
elles
où
Zemmour; tiln-uafa, A.
creusent
tentes
berbère
disposées
en
Ichqern, Izayan, A. Seghrouchen; asun', Zemmour, A. Bou Zemmour; sun ihhamën, A. Warain ; tigemmi, A. Ndir, A. Sadden, Imejjad, cercle constitue un
nom
est:
asun,
Iguerrouan ; lijëmmï, A. Ouirra. Le pourtour se nomme rif, du latin ripa; on trouve le rif ën-dfir, bord extérieur et le rif ën-zdàl, bord intérieur, A. B. Zemmour. Sous la même appellation, on entend
lien de
un
les A. ]Nclir
chez
encore,
ment composé
de
en
particulier,
familles dont les
quelques
un
chefs
sous-groupe
sont unis
par
consanguinité.
libre
L'intervalle laissé
entre
deux
tentes
forme
passage
un
À. Warain, Izayan, Ichqern, A. Ndir ou azëglal, Zemmour. A l'heure du couchant, la vie reprend dans le douar assoupi avec la rentrée des troupeaux et se localise surtout
à
prennent
Le
appelé
partout
presque
azilàl,
cet endroit où pour
toujours
centre
éviter tout
encombrement
les bergers
leur droite.
le
du douar,
mrah
arabe
porte
des
noms
divers
:
tigëmmî, Zemmour, Ichqern; tïdjëmmï, A. Seghrouchen; afrai, "A. Warain; amazh',. A. Ouirra; taddart, Zemmour. Les bestiaux
ifundsën, A. Seghrouchen; iziarr, Zemmour, Izayan, y la m
'"*•'-..
nuit.
Enfin,
et
refuge
une
tente
pour
petite,
les
du douar, Ait Seghrouchen. S-
parquent
h^tes
ou
et
à la fois
'complètement 'ï *
mosquée, école coranique
les passants, en
est
dehors,
souvent comme
bâtie
au
chez
les
,
CONSTRUCTION
Wada
ira
itërrahan, ig
berbères
choses
et
MOTS
ll\
aisglî
MAISON1
LA
DE
tigëmmï, da-d-itawï Im'allëmin seg
Tedgul. nag sg-ait Mggun, nag ait Dàds. Ismla-iasën adgar dag ira ibnu tigëmmï d-udgar
Iddu bàb
gzën akàl.
i-wamàn, iawi-tn-id tigëmmï, ihasr-in, inned-âsën iàn
i'allem
dag
n-udgar
dasg
irzem-d
n-tgëmmï
ad-
ran
ar-lama
ubâdu,
iaddj-in ar-asràg isua wakdl, gis bëddan wamàn, g ig amda ; irrz aman, ddun s-udgar iâdnin. Iqim udgar-annag ar-issa aman.
Ibënnain
Isàs,
ar-qâzën
n-wakdl ad-izarn
mkàn
is ifruri nag
Isàs n-berra,
nn^dn
izzay ; ig
sul
bdun Ibëni. Aûwin-d lluh n-uksud,
tfluin
snât
askans
sbeddan-
int, iàt seg tainnil-âd, iàt sg-ljiht-àd, d-snàt imëzzin, qqënn imi-îàd d-wàd, asën-t bahra s-izakârën idk aur-d-drënl. Llan
tizgiwa, s-lluh,
iâdnin,
iàn
ar-ittinï: „
ar-tilï
iiallah !
<
Mkannag
smattin-t s-tama
iâdnin
akàl
g-ufus-ëns ;
s-umadir,
wayàd
iwajëb-t-id
»
llan diddsën
wayàd
ad-bënnun ar-d-ikëmmel
n-wag,
ar-duurën
tgëmmï ln"as n-lhil
i-tgëmmî,
nag uggar,
sersënl
da-itcammar
nag sin, da-sattin tizgîwa f-ihfaun-ënsen, kfn-int i-lm'allëmïn, ffîn-int g-wammas n-lluh ;
iarij-allah !
dind,
iàn da-iqâz
wayàd
s-lmerkez, ci
ku iàn iasi Imerkez
Im'allëmin,
sin
ihëdddmën
imiq
gzën
ifruri, igezzifën,
t-ufan
awin-int ar-kàlën ar-ittinï :
lluh, ksën-t ar-tzaidën
sg-
ddur
nag ddau ; ku iàn
d-mamî igî.
Tigemmi sg-uzëddir
Ibarud
skern-as
arba"
lëbroj ; Iborj iga
ar-afella, bdûn-t
sg-ugënsu.
Mkàn
tglï
zunt
da-skdrën
s-tëdulî ;
tasum"at, iga liskiua
tgëmmï, tkemmël,
ahanu
masga
ar-tfssâln
kdtën ihuna
n-ugënsu.
Bàb
ig
n-tgëmmi
ur-illî
iqbï
nag kra
ithazzar
iseg asin
lidam
nta
ad-in-isuasan
ur-ra-t-sën
n-uhuk
non
traduit.
'
ur-in-fajib
,
ar-amgaru
;
ikf-âsën ligersï,
tiremt, fq'an fellas
ar-asën-
Mkàn kemmëln igudar n-tgëmmî, ifru-asën,
irukûlën-ënsen, ddun
Toxte
amzuaru
ar-ljema
;
âqsab Ikeltan nag tisila, ikf-int
Inker bàb n-tgëmmï,
i.
ig
;
ar-d-in-d-iràr.
sg-wass
sg-ëljema"
i-lm'allëmin,
imsâfâd
didàtsën,
iskin-ënsen.
ar-isa
g tihanïin,
ar-inl-isrus s-tamà n-tgëmmï
25
L HABITATION
d-imuzâl djârën
isujàd
ar-d-âok
idal tigremt-ëns. Idâleb
masa
Da-igar
ifawan.
mas
imuzàl ingr
n-uzeddir, isers fellâsën tihaniin, iàt tama igan
P Tistùin
adlas
ufëlla,
n-uzëmmûr
ar-d-qazën akàl afëlla
ar-l-lfhZn
nag
ifrurin igan
n-iàt.
alûd
Iawi-d
izuan
sikëln-t sers.
iskr-as mkannag zund wi n-uzeddir fihina, Iddu s-wanjâr, iussâ-t, iawi-t-id ar-d-isgel tifluin
sg-
Umma
.
n-imî n-tgëmmï
nag
Ma
ar-t-ëkkdtën
s-idâ rën-nsën
ula nta
ti
d-wi
adlas.
ar-l-satlin g-lizgtwâ
s-imiq,
aûwin-d akàl
wad-
sin
n-ufella
; idl-iss tihaniin
n-ulilî
ar-t-tëdukun
n-itdlas,
ar-asràg igën,
s-ihebbâtën
ti
uhanu
Ig
.
ur-illï unjar mas
isg-in-d
Majjen,
s-lehmis n-ait
tiflut s-loqfel-ns tsarut-ëns
n-ihuna
wala
ifadaln tifluin, iddu s-Demnat
ann^sl
da dàrs illan
ihuna; ku
.
Mkàn isujàd tifluin, iddu s-lmcallem, iawi-t-id ad-as-isnï tifluin i-ihuna; isker Imjàrib manisg àqluin s-ihuna n-ufëlla, isker taskala
manisg âqloin s-tmësrit, isker
n-uksud
tayâd
masa
iàqloin
s-fihina.
TAMEGRA N-TGEMMI. Mkàn
dàrsënt
asers-ksemën,
d-zzit, d-uggurn, d-ihf
i'azzan,
n-waman
k'semën
lëbhur,
ar-sgrotënt
useggwas
ar-d-iff'u
ihlan !
aggurn
ugdur
n-ûullï
ar-àqran
g-imï,
ma ar-
amzën
seksemën
agdur
d-zzit, ksemënt tsednan,
gèrent
agertil
g-wammas
n-tgëmmï,
ila iied ar-àqran, ënsent tsednan ar-tirârënt,
ma
asën : « a-fellaun-t
i-ihf
gersën
ssunt-âsën
tolba,
gis, ënsen
qiman
stfarn-as
aizuarn,
da-tkurn iàn
; ëlsent tûùtmin kullu
issën Fatebat n-ufëlla,
j-ossen
sg-idammën-ns,
n-ûullï
s-tgoratin, tfârn-in-d tolba
sudun-d
lèkemën imï n-tgëmmï,
-asràg
imiq
tgëmmï, irin
tkemmel
n-waman,
sën
wass,
iseksem
rbbi
inintolba, sun, gern-dsën Ifatha s-lhëna d-sshàt. tëg tambarkit, d-iàn
»
Traduction. Emménagement de
Lorsque la remplit
farine
■
une
l'on
maison cruche
choisit
est
achevée
d'eau, en
une
outre
Jf.
maison.
et que
autre,
une
la
l'on désire l'habiter,
d'huile
et
une
brebis. Les femmes
on
dernière de se
revêtent
26
MOTS
de leurs
choses
et
beaux habits et,
plus
au seuil
des
poussant
en
(à l'heure du couchant) vers la tolba qui récitent des prières. On égorge la brebis
berbères
de la
s'en vont
you-you,
demeure,
nouvelle
suivies
des
de
son
et on asperge
maison
sang le linteau de la porte ; puis on introduit les cruches en mençant par celle de l'eau, puis celle de la farine et enfin de l'huile ; les femmes entrent à leur tour et rentes pièces en brûlant des parfums; les
parcourent
derniers
que
et
étendues
Au jour des
au
du
réciter
la
tandis
des
sur
nattes
là, ils
cour; que
gens
de la
et
la
santé!
Qu'elle
soit
tolba
la
pénètrent
de
a
à
s'amusent.
Que Dieu nouvelle
votre
bénie
et
les ont
entière
nuit
formulent
qui
celle
les diffé
les femmes
chantent
maison,
que vous preniez possession
paix
tolba
passent
les femmes
on sert un repas aux
faveur des
en
disent-ils,
place
de la
milieu
Coran,
naissant,
vœux:
avec
prennent
com
pour vous!
ensuite
veuille,
demeure
»
Les divinités lares. Pour
protéger sa maison contre
le
mauvais œil et peut-être aussi
le feu du ciel, il arrive fréquemment que le propriétaire pose, sur le faite d'un mur, une marmite renversée dont le fond contre
est
entièrement
noirci
par
la
suie.
Ce
mode
de
protection,
tou
particulièrement aux champs de pastèques et tefois, de courges. On sait, par ailleurs, que l'usage d'attacher, au tronc des arbres, des tessons de vieilles poteries, est général dans toute s'étend
plus
la Berbérie. D'un
autre
dans le leur
porte.
on
côté,
même
a vu
que
les Ntifa du Nord
suspendent
esprit,
On signale, dans le
une pierre
les Inteketo,
et
trouée
Zerhoun, des
au-dessus
rites
de
absolument
pareils.
Clouer
un
fer à
cheval contre
à
pratique qui s'étend
en
la
ou
à
ou
représentation coté
ocre,
de la
pas
d'une
à
le «
main
Ces dessins
mur o.u contre
la
porte est une
même'oelle qui consiste
de Fatma '
»
le
sur
r
mur,. au-dessus
■
grossiers,
les régions; la*-»? de Tanger.
selon
celle
le
Moghreb, de .
,
porte.
diffèrent
ressemble
tout
de
couleur
main »
bleue,
noire
de Marrakech
ne
L HABITATION
L'habitation veillants
est elle-même
abandonnée
maison
dieux lares
buhham
dit
» autrement
« gardiens
tous ;
ne
tue,
mutile
chaque
l'arbre
pas
ni
l'objet de la possède
ne
Mouloud
en
leur honneur. On
pied
ancestrale, au
des
le
l'on
que
chat
ou
du
et
des
mèches
serait
respect
le serpent;
on
On ne
fêtes,
certaines
tiftilin
faites de lambeaux
dans l'antique demeure
maison que
l'on habite
Chaque matin,
marabout.
les
premier
; il
les femmes brûlent des
allume
de la
murs
les branches de l'arbre
Le
sont propres.
à l'occasion de
Mieux,
appelle ainsi
lui
sont
i'assdssën
«
arabe
considération
siens, qui
maltraite
tout particulièrement,
d'étoffe imbibés d'huile
sur
les
les
maison ».
de a'assas, est équivalent berbère.
son
vénéré.
au
de la
gardiens
Ce
aïeux.
appellent
pluriel
sont
famille
frappe,
ne
les
«
de l'expression, intéressant de retrouver Ces
d'esprits bien
garde
habitée les
qu'ont
les Kabyles du Djurdjura
que
terme
de
la
placée sous
dans l'arbre de la cour, dans le chat ou le dans un pan de mur délabré, ou encore dans la
ont asile
familiers,
serpent vieille
qui
et
au
aussi
réveil,
les femmes kabyles, surtout les mères et les vieilles, ont l'habitude, en ouvrant la porte de leur demeure, d'invoquer ces vagues divi en
nités
lhara !
a-iatsbburt
harbet
aur-idsën
A-icassasën, ag-tdjem
soit
la
sur
porte «
en
O
vous, o
O
cessé
!
d-warrau-iu,
tilim
a-imgarën
d-erseg da,
g-ass mi
de la
gardien
ancêtres
des
bonne
et vous
gardien
méchants!
santé
gardiens',
de
Sbah Ihir !
«
a-ssalhiin,
a-lulia,
aur-tën-tûut
!
ucla-hir
deg lcànaia-nnun,
aur-
ala
saints
hedmeg
Que le
maison!
s-nia
salut
et protecteurs
d-sfa !
du
»
matin
et gens.de
de l'Est !
implorons,
vous «
o
salue,
Secourez-nous ! Protégez
nent
celles-ci :
'
préservez-les
«
fellaneg
a-salhiin, a-lulia,
!
Je te
comme
iduer umsum, terem-d igrîbën bhïr
Ai-arassas lhara ! «
paroles
Ihir fellaun a-imgarën,
sbah
Iqbla !
A-i"ssasën, 'inlsu;
des
prononçant
a-icassas
de la
une
vraie
et
nous
les
que
protecteurs
abandonnez
maison',
vous servir avec
C'est là
contre
enfants
le
mauvais œil et
absents
nous
revien
!
saints ne
nos
Faites
f&
prière:
depuis et sans
!
grands
o
pas
ancêtres
!
nous
!
mon arrivée en ce
arrière-pensée
!
»
lieu, je
n'ai
MOTS
20
Ajoutons
divinités une
que
le
village
semblables
pierre
debout,
ET
surtout
olivier sauvage millénaire
i'assâsën
n-laddart
«
est
les
lui
que
BERBERES
aussi
trouvent
qui
et
CHOSES
leur
dans l'on
un
placé sous refuge
arbre,
respecte
protecteurs
de la
la
dans
le
protection un
plus
et vénère.
cité ».
de
rocher ou
souvent un
Ce
sont
les
Fig.
17.
—
Moule à
pisé
(Tamazirt. Grande Kabylie).
CHAPITRE II
LE MOBILIER.
LES
—
USTENSILES
takàt, le foyer.
infed, briquet. iksildën, bois de irgk, brasier.
ini, inain, pierre du foyer. l'afit, le feu.
Ibugt, Ifgirt,
tasa'àlt1, la flamme.
asafu ,
adugg^ig', étincelle.
lirgit
lâqid3,
Ifahër,
Le foyer.
Berbérisation de l'arabe
i.
dans la
de
province
les Berabers
forme
une
A.
ahmajju,
Ndir,
étranger, le Le
a.
le
scala;
mot
curieuse:
pas
s
braise.
,
de bois.
charbon
divers
mot est commun aux
parlers
Zemmour, Ichqern, Izayan,
ahmaddju,
qui correspond
n'est
est en
id. tison.
il désigne le feu de joie de l'Achoura. On
Zouaoua à
en
Boulifa. Malgré la
ahendjadju selon
laquelle le h
Demnat,
id. '
allumette.
chauffai
marquerait que
qui
Le P. Olivier donne
arabe.
A.
la forme
aussi
;
Warain;
d'après le P. Olivier
ahadjadju
du h
présence
chleuhs
signale chez
le terme ajajih,
et est
dans
finale.
mot est particulier aux
dialectes
chleuhs.
Les Berabers
utilisent : afettâuj,
A.
Ouirra ; afetjiùj, A. Ndir ; afètoj, Ichqern, Izayan ; mot qui se retrouve en Kabylie sous la forme îftiuj, à laquelle il n'est pas invraisemblable de rapporter : ittij, soleil, localisée dans
expression
iqëziun, A.
aqëzhin, pi.
Metmata ; AÉL^-De
ces
dernières
l'arabe
■
surnom
{yÉ^érivé de en'berDere». '///t-/'
/lux
<« or
qlivers
A.
s'est
d'où
maintenu
Une
contrée.
Seghrouchen; sans
ugid, «
dans le
étincelle
«
tsas,
doute des
bouse de
B. Snous
désignée •
:
tqiqqest,
onomatopées.
chameau
mot passé en
» est encore
Figuig, »
principal combustible
berbère
précédé
de l,
résidu
arabe.
4»Jpérivé d'une
sait, le
seule
expressions sont
uqed, allumer,
desjâlrnades. Le q
de l'article
cette
Warain,
racine
donné erg.
Delà
«
F étudiée madhi
être brûlé
même racine
», tamurgi parlers
au
«
plus
loin (voir
chapitre
vi) ; c'était,
comme
l'on
lbn Toumert.
; cf. R. Basset. « Les noms des métaux et des couleurs dérivent diverses expressions comme: aurag, «jaune » j »
sauterelle
»
et
(sauf les Touaregs
tirgit, qui
«
braise
utilisent
».
un
Ce dernier
mot est commun
dérivé tezuzimt, d'une
autre
3o
CHOSES
ET
MOTS
BERBERES
tifersit\ bâche.
azerg n-ufella,
i^ed1,
tamernut,
cendres.
ifczffmn9,
Pour la farine
le
et
azerg,
pain.
gisante.
meule
racine) toutefois le g
à diverses
est soumis
mouton.
balai. balai.
tasëmàmt n-uzreg,
moulin.
aze,
fat,
de
peau
alemsir, tas
moulin.
manivelle.
asukti,
suie.
aferkan, tisonnier.
meule volante.
du
axe
aferdu**,
mortier
tagôrit'%
pilon.
tallunt*,
tamis.
modifications
Zemmour;
tirè/t,
on note :
;
bois.
en
Iznacen ; tirejt, Figuig; irej, pi. tirjin, Ichqern ; tiryl, A. Ndir ; tirèjin, A. Seghr. En Zouaoua, le pi. tirgin, désigne le « charbon de tarëjjit
bois
11
Rif; tirjet, Zkara, B.
tirjit,
et
.
De fersi, fendre.
i.
Coll.
sing.
sauf
signalé,
lui
on ne
;
chez
connaît
les Touaregs
de
dans
pluriel
les Izayan
et
parler; le terme
aucun
emploient
qui
est partout
respectivement
ized
et
unifest.
3. Coll. pi., d'autres
en
trouve
on
régions
des
isëluan, B. Iznacen l'aspect que
islain ;
:
l'on
mistique, la
et
qui
suie
étant
5. Litt.
6.
«
petits
est
encore
Zemmour. tindi «
fus,
bâton
du
mot
;
ailleurs:
Figuig;
Le
mot se
Zemmour, Izayan; on relève Ouargla, de sli, griller, d'où
même chez
MLL, être blanc >>.
Il
rapporter
à
Iguerrouan ;
3°
se
sous
Rif,
euphé-
trouve
en
iqèlian. Sous
Ouargla,
un rriot guel, «
timddji,
l'on
haut.
plus
ungàl
Warain,
2°
par antiphrase
;
se peut aussi que signalé
bleu-noir;
arètfa0,
les A.
isgain, des A. Seghr. ,
et
être
Dads.
noir »
amhârdz,
W arain, A.
A.
Touareg.
tasfardut, A. B.
Oulli;
lahhum, A.
Inouï;
azduz,
A.
percée
de
tauggen. Zemmour.
Cercle de bois dont le fond
trous.
aslu,
; de
pi.
Ton doit
appelé :
et akabar.
i°
ahmaddju
de couleur,
main »
»
coll.
isdain
racine
coll. pi. que
ageggal, adj.
l\. L'ustensile
Seghr.;
partie
a/ fus,
sing.:
la blanche
«
appelée:
iqelliun, A. Baâmran;
Seghr.,
explique :
dérivée de la
de la deuxième
bleu foncé d'où
un
diverses:
aussi un
est
forme
cette
peut supposer
présence
cependant
expressions
est constitué
trouve dans
la
par
généralité
une peau
des
parlers
tendue, et
et
désigne à la fois le
Sened,"
tamis
et
le tambourin;
Metmalâ, Zouaoua; a pu
être
rapporté
à
cf.
Ouargla ; tallumt, Ghdamès, Dj. Nefousa, Menacer; hulumt, Chenoua. Sous cet aspect le mot
talluml,
hallumt, B.
ëllem, filer,
par
Boulifa,
p.
386. Dans les
parlers
maghribins,
le
Warain, A. Seghr., pi. tilluna, A. Ouirra; tarrunt, Rif; taddjunt, Bettiwa; iallun, Zemmour, Izayan; on trouve la forme masculine: allun (wa) avec le sens de « tambourin » : A. Ndi?, Zemmour, A. Bou Zemmour, Izayan; A. Warain, Sous, Tazerwalt, etc. Los Nt\ïa donnent le npm^Jfj st/ilo « au crible très fin, dont le fond est formé par une étoffe, sorte de voile'-TTc groupe mt se résoud ;i
mousseline
grands.
appelée
Le tamis
nt et
lauqaj.t
même n:
».
Le
en alfa est appelé
tallunt, A.
busiar {Un
:
» est aussi en
Zemmour
et
B.
cuir,
Snou's,1.^
a
des trous plaj
LE
MOBILIER.
LES
tamis.
stâto,
asëqquf\ tesson.
id.
busiar,
3l
USTENSILES
du
l'a
plat pour
anehdam'1^
tabusiart,\à.
cuisson
pain.
afàrnoz, four.
Cf.
i.
lequel pour
on
fait
le
cuire
poteries
existerait chez
doit être
En Zouaoua:
certains parlers ruraux
rapporté
à ferfuri.
non
morceaux
réduire en
»
mot
rapporte
à Tanger ;
du Nord
faïence,
1
se
afrur et afruri a
afrur « poterie rouge »
; de l'arabe sqej
ifrurn, A. Seghr.
afrur, pi.
dans Y Aurès le
pain
222, donne
p.
Imeghran;
tâqjort,
faire d'autres
Tanger, frur
isèqfan, Figuig, Zemmour; tasqâft,, Aurès
asquf, pi,
relève en outre:
aux
«
aussi
Le
marocain.
sur
tessons broyés
Marcais:
arabisée
mol est
du
mot
berbère ; il
à fruri
mais
On
.
tesson
ce sens.
forme
une
porcelaine
grand
*<
émietter,
».
Généralement connu des parlers du sud marocain: Sous, Tazerwalt, A. Isaffen, le' vocabulaire des Berabers: tanëhBaâmran, Tlit; et sporadiquement relevé dans A. qui lui préfèrent: de bu et agrum cr pain : Zemmour, A. bugrum. ddmt, Seghr., Ndir, Izayan, A. Warain, A. Seghr. On note ailleurs: asli: A. Bou Oulli, de sli, griller, le plat sert en effet à la préparation des grillades de blé, maïs et orge ; afiz n-ugrum, Figuig, c'est une pierre plate qui fait l'office de plat; afellun, A. Baâmran, c'est un tesson encore appelé azgai uafan ; afan, Zemmour, mot étudié ci-dessous ; umèlil, A. Sadden, si le plat est de grande dimension, cl tumèlilt, s'il est de petite : A. Warain, A. Ouirra, A. Seghr.; litt. le mol veut dire « la blan A. 1.
A.
»
Sadden,'
che
couleur qui
»,
épaisse
de
suie.
doivent
pas
être
certains
à
qu'un
la
le
sel
»
des
de 3 heures
cuire
la
mais
pour
»
; tugi,
en
jamais
par
à
cause
respect,
coraniques.
ssdhel
(facile)
Zouaoua,
marché
prononcée
être l'aliment
d'une
nombre
matin
doute
suivantes:
le jour de
viande
qui passe
le
élèves des écoles
ou
genre
à tasilt, connue,
préférence employée ce
dans le
prière
l'on fait
petite marmite où
tolba
cherfa,
recouvert
certain
particulièrement
», et même en autre temps et sans
c'est-à-dire «
Usent,'
remarquable
leurs noms,
euphémistiques
exemple;
du dessous de l'ustensile
celle
effet
en
personnages :
d'antiphrases
(pénible)
est
appelés par
mauvais augure
de
s'oppose
Il
se
couche
d'objets
du
On
se sert
pour
à la
de
est
des Djenouns
préféré
lcaser
rapporte «
les B. Yenni,
par
»,
en présence
l'expression
»,
ne
fdl
«
par
dit
se
dans le Sous ; les djenouns sont appelés gaiiiâdèn « les autres gens » chez les Ida Goimidif. Le plat a faire cuire le pain est désigné parfois en Algérie par D'après Wcstermarek, les A. Sadden l'expression bufrâh « celui qui procure la joie âla
1
celle-ci
1
».
disent: tàhnëftàht
«
du
« celui qui procure
du
profit »
ikcab,
pour
la
petite ouvreuse
»
au
profit » pour: eldloh,
insi, hérisson ;
warssbah
«
lieu de tdsârutt,
le goudron; celui qui
aiguille
à coudre; bârbdh
amërboh « celui qui
n'a pas
de
matin
au
apporte
lieu de
renard.
3, En latin furnûs,
Tazerwalt, Zemmour, fàSfenatiôn berbère
«
en
A.
grec
«poupvoç,
Seghr.,
métier
de
B.
patron
d'où:
Iznacen; de four
i°
cf.
afèrran
four à
Marcais, Tanger,
» usité
dans tous les
pain »: p.
Demnat,
4i2. taferrant,
parlers citadins
3°
afàrno, Ntifa. afanro, par Tanger, Salé^ Rabat, Meknès, Fcs, etc. thèse de r et de n :-,Â-. Baâmran, Ida Ouzal, A. Isaffen, Tlit, Amanouz. Le pain
Jlaroc:
2°
du
meta-
que
32
MOTS
r.
isqusën, 7
,
Pour le
BERBÈRES
CHOSES
ET
couscous.
tazldft aruku*
irukâtén,
,
l'on fait
cuire
dans
four
ce
plats:
été
pour
le
Seghr. ; tafdnt,
même
four
désigne la
d'insLrument
d'outil,
de
ustensile
mite,
les Ntifa le
chez
fait
généralement ensemble et
tout
avec
Ainsi
».
l;
cailloux
le
et aferran
»
Ouirra,
four
«
notables,
Biarnay,
4io.
p.
arekkut
Parmi les i°
qui
iqsûsèn,
des
t
four
»
à la fois
s'applique
ce
ifeska,
chez
sans
et
tamis
O.
«
les
Izayan,
tente;
Zemmour;
Tazer «
mar
permute
liés
recourbés et
aruku,
trousseau
«
aruku,
chez
les Ntifa
les Ichqern
et
il
finale;
jour du
des
de
Iznacen;
usitées
A.
plat
de
ménage
désigner les
Baâmran, Tafilalt;
les Izayan
ou
se
grand plat
«
précèdent ce
»; arkut,
même
areqqul,
pour
t
remarquer que ce
Ouargla:
couscous offert aux prin
cérémonies qui
ustensiles
B.
à
est
arkut,
le
ce
le mariage;
tambourin »,
sens, B. Snous. ustensiles
>
il faut
ifeskan, dar^s
pi. est
ibesfan à Tamegrout.
2*
ces
aqs'us, pi.
».
ustensile,
Kabyles du
ilukâtën,
qess : A. Ouirra, A. Seghr., Imeghran. 3° [ihila. coll. Zemmour, Izayan, Ichqern, le terme n'est pas sans analogie avec le l\° ce imâssën, également un coll. pi. bagages, effets do toutes sortes
instruments
agerruaj
»
Noun,
un sing. n'est nulle part rencontré :e
ce
expressions
Ndir,
ustensiles »:
«
des bois
à la
répandue;
sens générique
doute do l'arabe
des
ilâlen
touareg
tambourin
le
gardé
aluku, pi.
avec
puits
qui précèdent:
c'est une
Ghdamès
arckkut,
nombreuses
„
extrêmement
irukuten,
Mcssat;
ses noces »
apparaît en
expressions
de la tribu
A.
connu
dans le
au
mariage ».
suivent un
pluriel
afesku,
parlers et
ment
cuite
certains parlers arabes
r, comme chez
du
outres
fille le jour de
sa
le
où
pi.
A.
»
est
toutefois
bât fabriqué
Ahaggar
transport des
du troisième jour du
dans le
marmite
«
monté sur pied » azin n-arkut n-imqranën ce
noter:
galette
j
comme en
a
mais
trouve: arâku,
on
A.
eruku,
à
divers,
plus
cuisine
père remet
Dans les termes retrouve
les
diminutive,
servant au
a cérémonie
cipaux
de
sens
Zouaoua,
qu'en
y fait cuire. mot berbère dont l'aire d'emploi
objets
walt; tarakut, forme
pi.
« charbonnière
particulier) le terme Ikusa, d'origine arabe,
en
vieux
à des
rapporte
Rif;
poterie
des
ou sur
et au pain qu'on
Sans doute
i.
que
mot
pris
a
qui
processus
(celui de Laghouat
«
(Ntifa)
5° nr
».
tfdnt, A. selon
se
Ihahan;
taullit,
des tessons de
> n : afân, qui s'applique plus particulièrement au plat dont on se sert la cuisson du pain, A. Sadden, Zemmour; fan, Chenoua, Aurès, B. Snous;
pain
au
du four
plancher
Ouzal;
sur
ou
B. Snous. Chez les premiers, le à
le
sur
sont cuits
pains
de arèf, griller, rôtir (Ida Ouzal, Amanouz). On n'utilise ces fours qu'en à l'occasion des fêtes (Sous, Anti-Atlas). 4° tir > r : afur, B. Iznacen,
urfan
(Ntifa)
Ces
afanro.
étalés
chauffés et
préalablement
id.
tabbut, Ida
Ntifa;
i/run,
se nomme:
a couscous.
plat
grand
tasgmut,
ustensile.
tafanrot, forme diminutive de
ustensile.
,
aratoires
objet
Djurdjura;
même parler
de
le
mot signifie ce
chez
ménage
formo
une
tandis
»;
;
instruments
les Berabers il en
bois
ou
en
terre
les Ntifa
un
»
le
et plus
à la
pârroulière-
« charrue ». jpst sj^fial
.mot
agerrujv désj£n&.uzi«.
visibloment pareille
que chez
»
s'applique
terme
absolument
idarittcjuo
5°
aux
trésor
»
9;ftppU*
'
que
à
ce
tout
egruredj, 2.
La
ce
«
vase au col cassé
s'elTnndrer, gsa°a
»
»
mais avec ce sens
s'écrouler
arabe,
«
(mur)
grand plat
»
cf.
de bois
le
mot
dott.'ê'lre
Boulifa.' ou
de (jarre
33^.? où
rapporté "..''■
'au
j^o.tiapufcî"'
''
*
'"•"'*
^ô»»; route le 6ouscouà*efc
LE
larcb'it,
MOBILJEH.
à
grand plat
LES
abâd'*, fond de
couscous.
tâqsril', jarre à huile. likint2,
linge
àqfal°,
marmite.
lasëksut3,
33
USTENSILES
récipient.
qui entoure
id.
Pour
avec
pied
manger.
le
pour
Imîdâ,
couscous.
lasëmtut,
table.
tajebbanil,
couvercle.
pot.
tasëmdelt,
id.
âqduh n-uskif bol.
timdelt,
id.
askas,
la
pétrit
cous-
couscoussier.
ikïnëksu, Imtred, plat
anse.
asagul,
le
coussier.
pâte
Le
»
écuelle.
id.
timkill,
mot est
dialectes du Sud
particulier aux
Sous, Tazer
marocain :
walt, A. Baâmran, Tlit, Tamegrout, Tafilalt, etc. ; on le rencontre chez les Berabers à l'état sporadique : tazldfi, A. Ndir., A. Ouirra, Zemmour. Le vieux mot berbère
Zemmour;
lazada,
est:
tazuda,
laztida, A. Sadden ; azîdiu, lazîwa, A. B.
Rif;
tajuait
Le B.
«
ibiqes,
nom
du
micocoulier
»
berabers
Expression
2.
asil
(wa)
A. Bou
;
non avec et
le trouve
on
q
comme en
marmite
3. EJtoMet
rions
que
le
aux
dialectes du Sud
A.
tasilt.
avec
chaudron
boire
pour
tazugda
»
tazuda,
et
tabiqit,
A.
Ndir;
tabqekt,
dérive de
bois
et son nom
pour
la fabrication de
ces
A. Seghr.
„
cet
Sadden; »
chez
ustensile,
aux
Iznacen. Le
Marcais, Tanger,
et alberma,
un
on relève: 20
ruraux et
parlers
parfois
agdur, Izayan; Ntifa, Tazerwalt; tag-
tisil,
les
Warain, Rif, B.
dans les
Cf.
» est commune
On trouve
marocain.
A.
Ndir,
comme
le beurre
dénommer
pour
laidurl, A.
g
ou
p.
mot est
bédouins
423.
3°
et
Iberma
Zemmour, berbérisation du
est resté agghstiné.
terre, de forme tronc-conique, ».
.couscous
C'est.par
cf.
sisso,
chleuhs
:'
bois
A. Warain.
Seghr.,
désigne la
.ajti-.'VTialectes
■
A.
parlers citadins.
de.Figuig lé. désignent;
partiçujyjjhè.
Ndir,
mot
dans les
en
«
recherché
l'huile
cruchon pour
A.
berbère
en
l'article
est
sëksu,
est
autres termes connus
métal,
mot açabc auquel
dérive de
jarre,
«
Zemmour, Izayan;
»
« marmite
arabe
»
dziwa, A. Warain, B. Snous;
ce plat est en
:
dont le bois
Zemmour;
Ait Baâmran, tandis durl
la traite
Zouaoua;
labagit,
appelé:
»
particulière
ikin. Parmi les
masc.
« vase en
pour
5 12.
p.
Zemmour,
:
bois
A. Seghr. ;
tzîwa,
Metmata, Zouaoua
labeqsit,
Boulifa,
en
« vase
A. Isaffen.
couscous est encore ou
Une forme âqsri.
i.
parlers
I"
à
plat
plats, cf.
Zemmour;
petite marmite »
Iznacen,
lizudiu, A. Ouirra
pi.
Figuig
;
ce-
dernier
A. Warain
elle
se
au
fond
mot que et
percé
de trous; le mot et les ksou-
les Zemmour
A. Seghr. La forme ikineksu
décompose:-
ikin,
«
marmite
est
„, et seksu.
• ■
#
.;
'£,
A.îrair, A.
<*6($,î
:.icb.qem,
sSeghr.
IgizouUVTlil; :
■âztëkJi^aîg)
.■7/'5-';Syn.
...
:%^,
;
bûd, A.
(as»(«$A. (tsenfel,
Warain; bod,
Isaffen.
Imeghran.
■„:>• ...
B.
Iznacen;
syn.
.
allag,
Izayan,
3l\ tidëqit1, bol
terre.
en
creux
plat
pQur je ^é.
id.
lamëdlit1,
irukûtënn-wataj,
agënja*, louche.
lagënjaut'", ttizzàlf\ ajenui
]e
cuiller.
id.
rrâbuz'
soufflet.
r.
De idëqi, terre à
2.
tamëllit, A. B.
poterie.
parlers sauf
mot est signalé sous cet aspect
forme
qu'une
Zemmour,
A.
tayënjait paraît
Warain,
A.
touaregs
dans les
l'on trouve
où
forme temulat.
une
à la tachelhaii, tan
parlers apparentés
aux parlers berabers et zénètes: A. Ndir, Iznacen, Figuig; tagenja-/ 1 et tagenjas t, Rif. La Touareg, diminutif de asukal ce vase en bois muni
B.
lait, le partager ou le verser » ; agurâr, expression rarement Iznacen, Zkara, B. Snous: Destaing, p. 85; tagjolt, tigjolt et
anse pour puiser
les B.
employée chez
les
commune
Seghr.,
iasukalt,
cuiller est encore appelée
d'une
Imeghran.
Oulli,
3. Connu dans tous les dis
ustensiles pour
thé.
Imëjrner, fourneau.
couteau.
,
&, Le
couteau.
assiette.
atebsll, plat,
tàjin,
Imus,
terre.
eu
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
le
Kabylie, concurremment avec taguiidjait ; tagjolt apparaît dans le seul dia lecte Zouaoua; il a pu être rapporté à tagenja par métathèse de n devenu l et du j. Cf. Marcais, in Observations sur le dict, Beaussier », p. 46i. Quoique cette tajgolt,
en
hypothèse mot
soit
vraisemblable,
do
peut rapprocher
coquillage
les
genre en
des
ait
Zouaoua, Aurès)
noms
d'où tujfall
te
de
une
tige de
5. De
se
à
les
cuillers
forme
est
cuiller en
corne
n'est
pas
tajgolt,
ou
en
do
Baâmran,
rui,
l'on trouve Rif le
qui
nom
sait que
les
du
le désigne (tamhart
do fabrication locale sans
fondement, la
cuiller
»,
aussi
bien
Kabylie. de bois
remuer; uffal, Ait
mot se rapporte
l'objet
un
l'on
coquillage
On
d'un
utilise un morceau
Zouaoua ; le
les A.
remplacé.
mot mhara qui
inconnue
bouillies, on asrui, Tlit,
» en
l'a
qui
tagjolt
que
et agiirar,
sémantique explique que
hypothèse
notre
A. Mzaï ;
constater que chez
dialectal
connaît
mot que
creux »,
servent aujourd'hui encore
expliquer
plus que cette
asgar,
râtelier
de
on
suivante:
coquillage
en arabe
rapport
également à la
peut
la
de bois
escargot, cauris,
leurs bouillies. Le
se rapporte
pour remuer
suivants:
est curieux
-
Chaouia^
ce coquillage »
Signalons que, les
les
pas
plat
Aurès, jcglal,
Bien qu'aventureuse,
tagenja, d'autant
de
être donné à l'instrument
pu
Abda,
ou européenne.
que
ce
être
peut-
sens
des B. Iznacen. Un
patelles pour manger
forme jeglal,
le
aglal ou agûlal,
:
expliquerait agurar
du
elle n'exclut
avec,
les formes: bujeglal,
encore sous
Doukkala,
Touareg
taglalt,
aglal et
à
et
qui porte
Baâmran,
la férule
» et
il
ainsi appelé soit constitué par
palme.
uzzal,
fer. Autres
expressions:
tasdrit, A.
Warain,
A. Ndir,. A. Sadden
égorger »; iassalit, pi. tissulay, A. Ouirra; ahedmi, Figuig"; tahdmit, A. Seghr. ; Ihedmi, A. Warain. 6. Cf. Boulifa, p. 38 1, te terme- relatif formé dq Génois, poignard, couteau originaire i
grand
couteau
do Gènes 7.
pour
».
Le mot,
qui ne
paraît pas
être d'origino arabe,
so présente
dans le
vocabulaire
LE
tabla,
plateau en cuivre.
berbère
sous
et
berbères,
fréquente
vocable
Algérie,
Maroc
que
au
plateau en cuivre.
sinit,
l'aspect d'un en
la forme berbérisée
étranger. On le
dans les
signale
Tunisie. La forme
et non en
turabuzl
35
USTENSILES
LES
MOBILIER.
signalée en
Kabylie
arabes
parlers
simple rrâbuz est plus
et sporadiquement
dans
les dialectes du Sud Marocain. D'une
générale
manière
le terme
Maroc,
au
paraît
à
s'appliquer
un petit soufflet
le modèle; et, avec ce sens, il s'oppose à Ihir » qui désigne le gros du forgeron. Toutofois, avec des acceptions plus précises il est: le petit
quel qu'en soit
»
i°
soufïlet
à
soufflet
d'importations européenne, planchettes triangulaires, et dont
cntrc.deux
les
et
cuisine
constitué par une poche
soupape
indigène,
en
»
mejmàr
forme de
la
pour
petit
du thé ;
2°
le
disposée
cuir
les fourneaux de
on so sert pour activer
préparation
de
de fabrication
soufflet
outre, dont l'un des fonds est fendu munies de lanières servant de poignées,
constitué par une
sac,
largeur ; deux petites barres, les lèvres de l'ouverture. La tuyère, adaptée à l'autre fond du souvent dissimulée dans le sol et aboutit au foyer creuse dans le plancher. Ce
dans toute
sa
maintiennent rigides
sac,
est
les fondeurs de cuivre, les ferblantiors, les rétameurs, et les Demnat, j'ai vu des Juifs, maréchaux-ferrants, installés au
est utilisé par
soufflet
bijoutiers-orfèvres. A. faisant
marché et
Les fondeurs de mot rrabuz,
Le
du forgeron
porte
hsudèt, B. Menacer, forme de
agsul,
et
fermés
aux
cuir
de
chaque
derrière
bouts
« soufflet
bizarre, mot à mot cf. en Touareg : ined, forgeron
niâti
ambulants, ailu ce
Ce
».
»,
tahanut,
appelé
signalée
ballot du
«
disposés
et
un
béni
de deux
thanut unad,
(Algérie) des
Metmata
et
Appliquée
au
les forgerons de
les
auinct
de :
centre
»
signifie
et
33o)
expression
sens
en
de
arabe,
forge », tribus de forgerons
%
Le
le
Demnat, iiëluan,
outres ».
p.
Une
avec
à lmcallem
anod,
(Maroc)
Rabat,
le terme kabyle
grandes outres ». parlers
(Destaing,
matières sèches
soufflet,
que
correspond
anad,
les A. W7arain. L'expression
colporteur ».
pi.
cylindres
Au
parallèlement.
de
nombre
également formé de deux
contenir
deux
en
poignées verticales parallèles.
signifie ce
grand
de l'artisan »;
niât est
l'autre dérivés
igûslan,
—
ce
kir. Remarquons
nomment
dans
et
l'air dans le foyer. Les deux disques de
orfèvre, charpentier, forgeron
ce
destiné à
chez
amène
divers. Notons:
plus
ces régions consiste
pluriel; lïtt. il
—
atelier
soufflet
sac en peau
un
est
»
est
à battre le beurre
outre
qu'ils
Sur le
nominale : adu ce vent »
soupape et surmontés
et
rrabuz.
tishad, l'un
un soufflet absolument pareil qu'utilisent
Meknès, Fès, Marrakech forme dim. tagsult
tuyau
un
les
noms
touareg
au
des disques de bois
par
d'une
sont munis
Marius Vaclion». C'est
désignant le
berbère des
pays
correspondante
disque de devant
utiliseraient un
en
307.
p.
en
double
semblable.
puissant constitué par un
(Sous)
Aurès. Le soufflet, dans
Zouaoua
de
assez
forme factitive d'origine
souffler »
sud,
soufflet
des Amanouz
Marcais. Tanger,
voir
soufflet
d'un
usage cuivre
même
atelier,
ce
pluriel
instrument
de: est
magasin et aussi
elle ne peut se comprendre que si
l'on
de devenir sédentaire, le forgeron a d'abord été ambulant allant marchc*cn transportant ses outils dans un ballot tahanut, et parmi eux,
se rappelle qu'avant
de
marché en plus
ghran
;
-fortuit.
bizarre
comme
c'est un
pi.; le,
:
Sur les
d'ethnographie
le
plus
indispensable
rapport avec
soufflets
algérienne
».
est
bien le
l'espagnol fuelle
algériens
voir
un
ce
article
soufflet
soufflet
de Van
»
—
ifullan, Ime
est sans
Genncp
doute tout
in
ce
Etudes
36
MOTS
ET
Imoqràj, bouilloire.
Ibërrad, Ikàs, Ikisân,
théière.
asëkfel,
vase pour
augra1,
ici.
âqëllus,
verre.
lamëdlit n-ssokor,
BERBÈRES
CHOSES
cruchon.
lakunbrit,
sucrier.
tatnëjjit, „
,.
,
'
'*,
tanàst
afilàl, jarre.
agdur,
talberràl, aboqqàl,
i.
à
eau.
cruchon.
Le mot, étudié
par
Tanger;
tagra
jatte
«
en
Constantine ;
en
terre
Le
mot existait
»
Marcais, Tanger,
On trouve
particulièrement vaste.
bois
parmi
empruntée, la forme berbère
se
En berbère marocain, le mot A. Messat, Zemmour ;
grains ce
».
bol
».
outre pour
245,
retrouve n'est
pi.
A.
verbe est commun
à
ramène
à la
gru
généralité
à
môme auteur rapporte
et «
douteuse ;
pas
ce
des
comme
adjera
sens, A.
sac en
ce
une même racine
nom
couscous-
Ouirra
peau
signifie:
amasser
agrao en
bu-tagra,
même
pour
aokra
;
dattes
et
Id Ou Brahim ; taira
marmite
; cf.
castillan.
le voit,
on
masculine : augra, ce
même
réunir, glaner, parlers
»
intacte.
forme
aguldtën.
terre
bédouins ; dagra ce vase vase en terre » en Tunisie.
ruraux et
A. Warain. Au Tazerwalt tagra
\ousi,
d'emploi
ce poêlon en
vieux portugais et en vieux
Imeghran ; cf. en touareg agera et Le féminin se présente ainsi: tagra
Stummc le
tagra
arabes:
Bougie
en
revêt parfois une
aûgla,
le beurre.
se présente avec une aire
les
chez
»
couscoussier »
ou
chaudière.
outre.
s'est partout conservée
sier
boisseau
seau en métal.
tigiwil",
« pot en cuivre'»
et
Toutefois l'origine berbère du terme
«
ablutions.
en cuivre.
aiddid",
les dialectes
Oranie,
» en
tagra
en andalou
les
.
talëbelât'', bouteille. id. tasëbril,
gargoulette.
pot
ahëllàb,
,
tafëdna,
id.
lâqëllall,
.
récipient
tasëdelt,
cruche.
marmite.
petite
vase plat.
vase pour
azâllù.2,
,
.
Pour les liquides.
le lait.
».
Rifain,
bassin,
«
Dans
ce
plat,
le
sens,
Le
« assemblée ».
de la tortue dans les
parlers
du Sud. 2.
Syn.
3. De
A. Bou Oulli.
4. taleftât, A.
Inouï;
5. Réservée
transport-dc
l'intérieur, piquets
au
pourvue
fourchus
touaregs
A.
aqvo.
anas1, cui\re.
de
réunis
lèbtâ, A. B. Oulli.
ses
en
Seghr.,
A.
Zemmour;
Warain; noms
lui
taisait, A.
pi.
a
c'est une peau
l'extérieur;
faisceau. Le
qui uliliscnKiiiaioiy.
6. D'autres
l'eau;
poils
On
on
de bouc tannée la
suspend
nom est commun
2'J
iisddtdën, A.
sont appliqués:
goudronnée
à
la tente à trois
à tous les parlers,
sauf
les
Tazerwalt, Sous, Tlit, Tafilalt; aiddid, Ouirra; agddkl. Zemmour, Ichqern. taksult, Tazerwalt; laksul, Izayan, Ichqern,
i°
Warain;
lajnurl, A.
el
note aiddid.
taisul. A. Sp«lir. ; cf. logeait, Salah ; taqqcssalt, Mctmata. La forme simple agsul désigne le « voir suprai
sous
Seghr.;
kitJènnarL
A.
Ouirra;
Aurès; soufflet
tagessull, B.
du forgeron
»
tanuarl, Toureg. L'aire
LE
iniflf\
MOBILIER.
LES
entonnoir.
iasëllit,
corbeille.
tisuggwit*, n
1
>
mb
même
dérive de
et
n
; la forme
être
ce
Arabisé
citadins et
berbère
la forme
sous
marocain on note:
taziaut, A,
ce
pour
le lavage
Seghr;
familière p.
du
en
3°
76.
un représentant
tagemburt
rifain
arabe
andun,
du
vieux
ce cruche »
dialectal de Fez particulier
à
avec
Figuig,
».
sti
le
Rif;
des
vocabulaire
parlers arabes
d'Algérie (Bcaussier-Dolphin-Marçais). En » Tazerwalt, Figuig, Rif; iazqaul, Warain, A. Seghr.; taziiaul. A. Ouirra ;
grand couffin
A.
Figuig,
tazziut,
figure dans le
mot
et parfois
azgau ce
couffin
petit
doute
sans
rapproché
et asgcjji.
zgau,
bédouins du Maroc
forme dim.
roseau
dépourvue de fond.
; anfif, A. Seghr., A. Warain, Figuig; le mot Mogador, Marrakech; doit être rapporté \\. ffi ce verser » ;
de
et aslay,
touareg: aseggaf
on relève en
est
gembura
beurre
battu,
dialectal:
est passé en arabe
1.
discontinue ;
Cf. Biarnay. Rif.
sens qu'en rifain.
ndu,
)
toute vraisemblance, être
selon
infif, Zommour
1.
iskël**,
en
corbeille
asgun*, corde, lien.
mot est remarquablement
nn
)
talëbirt, corbeille de la laine.
id.
d'emploi du
ahuzam,
plateau.
M
couffin.
berbère ; doit, lo
i
la laine.
panier.
taridlt,
par:
i
j
et
céréales
tazgaut2, tisist,
1
>
,
les
rour
■
87
USTENSILES
tazziau/J, Temsamcn ; iizzuigt,
Zemmour;
tazuait,
Aurès. 3. de «
fb.
zwi,
ce
:ugg,ri
vanner en soufflant avec
ou au «j plateau plat et
van
Son
de dispersion
aire
tbaq
arabe.
iswi
ce plateau
gul,
Aurès. Dans le
A,
»
Ndir;
tisiit, A.
même sens
dui, A. Bou Zemmour. [\. Et aussi iskni. Ntifa l'aire à battre d'où
La
Avec
un verbe sgen,
chute
du k
fond large
travaux
servant,
au
ou
et plat
ce corbeille »
aux
».
rond, tressé
ce
Ntifa,
des
iissiit,
les formes
tisnit,
des fogara
Le
mot s'applique au
isuï,
pi.
isuan
ce van
»
Touareg; istiggwi, Ichqern; Rif, A. Seghr.
utilisée
au
des
transport
le
c'est
A. Ouirra ; tisag-
;
gerbes
tan-
sur
isgeni, Imcttougan, Tafilalt; isyèni, A. Ouirra; gerbes en se servant
suivantes :
ce «
isni,
de
cet
Zouaoua,
», le dim. Usait
en alfa ou en roseau
et
».
alfa ou palmier-nain
on relève : andu,
corbeille
transporter des
tiznil et
du jardin
la bouche
jonc,
grande :
Ouirra;
grande
amène
tressé
Ouargla;
«
très
ce plateau »
ce sens on note :
du g
transport
de
est
en
est un
Tazerwalt; tisenil, Touareg; isin, A. Seghr. ce
corbeille »
instrument
».
ce
grand panier
ce
couffin »
à
tisnil,
ce panier servant
grande
corbeille
céréales ».
d'où asqen, « corde attacher 5. De qqen Zemmour, Izayan; [asqunt, A. Ouirra; le q provient d'un g primitif qui réapparaît dans: igan, Ouargla; asgun, Izayan, Ichqern, B. Iznacen, Zkara, Rif. Ces expressions désignent la corde tressée »
■•
avec
des fibres do
Ntifa,
expression
en poil
de
chèvre
palmier-nain
identifiée se
ou
d'alfa. Une
au grec:
y.âvva6n;.
dit tasuka, B. Salah
mifer-nain pour coudre
les
grosses
tresses
et
corde
Cf.
en chanvre
est
Marcais, Tanger,
tasiîqa, Timgissin. La
s'appelle :
appelée
Iqînëb,
433. Une
corde
cordelette en
l_azra, Rif. Une
expression
pal-
tinelli
38
MOTS
izikër^,
CHOSES
ET
lien.
corde,
BERBÈRES
tayfe/'sa^couvertureeuropéenne.
tausatt,
oreiller.
abiàc
Pour le
tissi*2, lit.
bu-isermâd,
Mzab, Ouargla, Dj. Nefousa. Sous l'appellation do ajnpkris, les Ntifa faite de feuilles do palmier-nain lices bout à bout.
est employé par rent
zuker,
les
leur tôto d'une
•j.
mot:
De
des
caractéristique
parlers
mot apparaît sporadiquement
Zouaoua;
Lizikert,
Iqândil, lampe.
uno corde
Quoique le
Pour l'éclairage.
id.
au
désignent
coffret.
couverture.
aharsis,
i.
tarëbicat, formé de hail
tapis
cousus.
ahendir,
apparaît
claie.
coffre.
ssndùq,
tapis.
tazerbit*,
asgun,
id. id.
tigelgelt,
paillasson.
amessuy*,
lons
tasumta, aulkG,
natte.
agertil*,
coussin.
,
couchage.
ssu,
tausil
ce
se
du
dans
sud-marocain qui
dj. Nofou sa ; issert,
Chleuhs, corde :
qui vont
Le
Mzab;
tète nue,
agertil,
Seghrouchen;
en
utilisent ce
Tazerwalt, Sous, Tafilalt ; grande natte
ajertil,
izakârën
de
ce
les
cordes »
qui entou
Ihit.
étendre », le mot est partout connu; rapporte à « la natto de repos ».
3. Tous les parlers, hormis les touaregs
.
pi.
place
et zenètes. cf.
désigner les Arabes
pour
touareg,
en
agertil,
laine
et
un
dérive du
mot; toutefois la
sotimisc aux modifications conformos aux caractéristiques
d'eux
l'utilisent à la
dialectes berabers
quelques
du
en alfa
gutturale est
consonanlismo
Izayan, »
mémo
de
chacun
Zemmour ; ajertil, A. B. Iznacen, B. Snous;
A. Ouirra ; ajartir, Rif. Les Berabers et en particulier les Izayan et les Ichqern fabriquent des nattes tressées avec de la laino teinte en ronge ; ils leur donnent des airtil,
noms
différents
rayée »
selon
amdelles
;
ce
les
modèles ot
natte rouge »
les ornements,
; larâhalt
ce
natte
ainsi:
de
agertil
repos »
bu-iberdan,
; iahàlast waruy
e
natte
ce natto
en alfa ».
l\. Cf.
amessti, ce natte usagée »
5. Syn.; tahâlast
tapis
»
A.
A.
Ndir,
Warain,
Zemmour.
A. Seghr.
ot
natte
B. Iznacen
et
B.
Snous. 6. Comme des grains,
lieu do drogues
abiàc,
le
en général
mot
toutes
s'applique
à
ce
la
petite outre
matières sèches ».
Remplie do
où
l'on
son ou
serre
de la
de loques,
farine,
elle
tient
d'oroillcr. La femmo y enformo dans des noucts ses parfums, ses objets do paruro. Los formes suivantes sont à signaler: awulk, Ntifa,
coussin ou
et ses
Tazerwalt; taulikt, pi. tiwtlkin, A. ïsaflr-n ; lo cnrrrspondant beraber ou zonèle est: tailut, A. Warain, A. Soghr. ; fnluii, Zemmour; airu ce mzoued » Rif; cf. ailu, Che noua; tailut, Ouargla, otc. Syn. nljrid, A. Ndir, Izayan, Ichqern, A Mjild, A. Bou Zemmour, A. Ouirra, A. Khcbbach, A. Seghr. .
.
LE
tiftill,
MOBILIER.
mèche.
Ifnàr,
asakum1, battoir.
lagigàst",
lanterne.
Imegsel,
tazgunt, sur la
nettoyer
laver.
et
étudié,
ch.
l'on
met
porter
des
que
pour
coudre.
lasmï9,
petite
isgënï,
aiguille
aiguille.
à
chouari.
vi.
Id.
■a.
3. De et.
Bel
Le
mot
à
Ceux-ci balaient
rincer »
au
de
moyen
Izayan ; Imsàbën, AL. Seghr.
à
une
de la
probablement
saponaire,
Ricard: Le travail delà laine à
et
est particulier
mot renferme
A. Bou Oulli.
aux
ifssï, izrl, izdzgl.
piler ».
azmi ce coudre
rapporter :
:
slil,
battre,
mot so rapporte
vacaria. cf.
g.
particulier
de
aslilï,
:
de kam,
rapporté
est
feuillus d'arbustes
6. Syn. 8. Le
».
ars «'balayer ».
5. Le terme
7.
balayer
semm ce
De
rameaux
Le
tète
Pour
id,.
Mot
sapo-
objets.
lasemml3, balai. aras'', balayures.
1.
racines
coussinet
cuvette.
iniskel',
à
plante
nifères.
tasum'at, bougie.
Pour
du lavoir.
pierre
aseggu"erd'',
asidd1, lumière. aggu}, fumée.
39
USTENSILES
LES
»
aux
jonc
effilé
et
pointu
Dans la
».
; il
p.
ne
variété
:
sapanaria
et
doit être
seuls parlers
touaregs.
paraît pas
invraisemblable
des parlers, le
généralité
dite
26.
la taselhait,
dans les
verbe actuellement relevé
l'idée d'objet
azemmay
dialectes du
Tlemcen, Sud, dits de
verbe ce
d'y
coudre
»
dérive d'une
autre racine: GN, d'où: gnu, Ntifa, Tazerwalt, Sous, Tamegrout, etc. ; Ouargla, Dj. Nefousa; jni, A. Seghr.; de cette racine dérivent des termes se
gni,
rapportant chouari »
tive
à la
couture,
isgëni:
désigne
ce
la
le
comme
ce
fil
» :
asegnu,
Zouaoua;
Demnat, Zouaoua; isigni, Tcmsaman petite aiguille »
tisignit, Ouargla. A
tisegnil, Zouaoua
ce
d'autres formes tisgneft,
;
et ce
la
grosse aiguille,
à
isgni, Rif; la forme diminu
aiguille,
piquant
de
porc-épic »
;
Metmata, dans lesquelles la racine GN apparaît allongée d'un F. Le G s'affaiblissant en I, les grosse aiguille A. Seghr.; isïn, même sens, formes suivantes sont à noter: issîni Ouargla; asinëf, Bcttiwa ce aiguille à matelas »; lissinëfl, B-. Iznacen, Zkara, B. Snous signaler
Rif;
tissedjnift,
ce
ce petite aiguille ».
La B.
grosse aiguille
Salah, Aurès;
mot est curieux
à
un
verbe:
à
chouari en
lisubla,
du fait
senbel
fer
Ouargla;
qu'il présente
coudre
ou en
bois
tesubla, Dj.
chez
est
encore
appelée:
Nefousa, Touareg;
l'aspect d'un féminin
les B. Snous
qui
pluriel
tissubla.
Zkara,
lisubna, Mzab. Le
; doit être
rapporté
ignore le dérivé tissubla,
pour
désigner l'aiguille. L'expression: lasârult
appartient au vocabulaire
des A.
Sadden,
et
A.
Warain;
on
,
4o tit', le tuzlin,
d'une
chas
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
et
ciseaux.
igrisën, fils de laine
le
après
aiguille.
dont
tissage
d'un
vêtement
on se sert pour coudre.
qui restent
AZERG*
Dàrnag, dag ur-illï tzdà gis;
tëlla tgëmmï
g-illa
ig
isola,
ur-t-lufi
lêlla lada
uzreg ;
uzreg, da-tudu tmlùl dar tëddu
waddjar-ns
s-tgëmmï
Tigëmmï
g-ur-illï.
ig
;
tufa
zerg isola,
iâdnin.
Azerg, Ma g-ddau usqif, lama n-takàl; gezn-as ian uhfur manig itzga, aur-iddu mkàd uala mkàd, mseln-t, nn^dn-as ddur manig ilâr
uggern.
Azéri;,
iàn n-uzëddir, iàn n-ufëlla; kùnunnin, dnin ; igbu-ln sg-wammas. Im'allëm, ar-in-isflai sg-iàn
sin atgan:
ûdëm,'
ar-in-it'adal
Ur kullu
tariâlt,
Ma uhater,
ian,
gin
Ma
umëzzian
atig-ëns
; ahater,
umma amëzzian mnàsa.
Azreg
igûba; skern-as tamernut n-ûuzzàl g-wammas ; sgiâdnin n-ufëlla, sguddemën-t fellas, igûba ula nia azreg illan n-ufella ar-as-tinin tit n-uzreg, wammas, tagëbbiul-ag g-uzreg n-uzëddir
asin-d
ar-sgis-taùgg°a
iâdnin; d-zgan
Azreg
tsers-t
ian
latiwi
Mkan
Da
tmernut.
inger tmernut
tseksem-t
taïïwin
d-uzreg,
n-ufëlla, Ma dàrs
ar-iss-ikàt
taûwi
kra
s-uzelmâd, tasi timzin
timzin gir
imiq
s-imiq ;
les A.
ig
Soghr.,
s-ufasi.
ira tbri
litt.
trouve tsarut,
chez
berbcrisé
la forme [almèftdht, A, Sadden.
sous
Les Touaregs ce
Enfiler
f.f. de
une
sont
seuls
aiguille
adèf, entrer.
i.
hanufigl, Chenoua.
2.
Texte
non
traduit.
so
à
ce
clef
connaître un
dit
nu',
Ntifa,
iàn gisën, sg-tainnil
ikuina
n-tznirt,
mafa-tgawar,
tzzel
sg-lainnit-àd
; tamz
Ig ira tsnegd aggi/rn, ibrin,
»,
terme
le
:
ar-tscatù
ar-tgar
taguli ;
correspondant arabe est
slanfus,
Zouaoua ;
sked,
ar-
usuktï.
g-tsuggwit
n-ubiac
idar-ns d-ëddur n-uzreg, iàn sg-tainnit-àd, iàn asuktî
itïlï
udgar manigas
da-taùwi timzin ng irdën
n-uzerg ;
tasi
wayàd, lseksem-l
ism-ëns tamummut,
uzru
Ira tmtût atzdà,
g-tama
ikuina,
sin
tasi
à
élymologie-
A. Seghr. ;
mkàn
Imèfliih.
inconnue.
sidèj.
Aurès
:
LE
Igra taguli n-tomzin, tbeddël ar-iss-tzàd ar-da-isà'uru
afus-ëns
hia f-iddrën
Mkàn tkemmël,
n-tmgart
azelmâd, tamz
i-uzreg,
asuktï
llint tomzin,
s-ufusî,
tamz a fus
ar-itàr aggurn
g-ddur, izid.
ar-d-ikemmël
atskar
; mkannag
idarën-ns,
tsus
l\ I
USTENSILES
uzres, S-ur sul sis
s-uzelmâil, tasi timzin tsgel
n-uzreg ar-ilàr
LES
MOBILIER.
g-tsurjaggurn, fammer-t
ar-tsmunu
g"it, tsfod tamawin n-uzreg d-cddur s-taddill usertil ibbin né usuari ibbin, tëdl-iss azretr
n-izimër,
fada
a
tasi-d
iàn
aur-t-ëllegen
iidàn.
Taûwi-d tallunt, tazësaut, tfp "au/, tsus
llora
tazësaut n-uggum
nag
tazëisa ut
is-iàt
s-lazë-
"-tsusifit
tsers
n-udar-ns, tsers tallunt ammas n-lsugswit, lasï
urau
teg-t
sin,
iâdnin,
; illdmën
g-tallunt
tsers tisin.r'r'"i/
ar-tsifif ibrin d-illdmën da-in-lffî
tsmun agiiurn, tsus
das ëllan ibrin
ar-tsaltï ss-tazesaut
da illan
assum
idarën-ns,
insràtsën,
tzzel
lisuii!l'°it,
ar-tàrën
tffî, gis assurn,
tazësaut,
tffi-t s-tsusif"it,
naà sin,
urau
g-uakdl, ibrin-an tsfâ sg-illdmën, tffi-tn
iâdnin; mkannag atskar ar-ikemmël azuay n-ibrin. Aggurn, da sgis t'ajan agrum nag sgis tflël seksu ; ibrin,
g-udgar
taûwi,
tffi-in g-tzlàft, tross-in s-uamàn, tsmas-in
tgar-in
g-tsëksut.
lasï
Illdmën, da-in-tsmunu
tsûfëg tazldfl tasï
ar-d-munn, asn-tâttù
;
s-imî
se
de
sujet
thique
le
est
on
« azz-ed », mier
de
extension
dans le
i-iidân
:
a
aj ! aj !
aj!
tsers-as g-mnid-as g-wakàl,
»
ar-
seul
qui
ces
grain
«
azed
large
».
vocabulaire
en
moulin
usage
et plaie
moudre
»,
que
signifie
grand
de l'époque
nom
autre
de
nombre
peine
de
tahunt
pierre
simplement
néoli
les Touaregs. Il
chez
l'on tient à la
Sous des formes à
d'un
du
à l'aide d'une
termes tahunt
« meule
Le
—
soit encore
pierre
broie le
de
MOULIN
étymologie.
son
d'une
compose
laquelle
thâld-
ku iàn is Ihâqq-ëns.
LE
Au
imensï,
tga-tn g-tzlàft,
tffî imergan g-illdmën,
n-tgemmî ar-tâqra
tummaz, ku-d-iàn
ar-in-thlâd
imëklï ng
nag krail,
uraun
f-illâmën
tffi-t
tasî-d urau n-uggum,
in,
tasï sin
ig 'alan.iiddn,
tazlâft,
s-afus
mkàn san
,
da-in-
«
plus
pierre
modifiées,
parlers,
>
sur
petite,
Le
main.
»
pre
et par
il figure
en particulier
l\1 dans les dans
CHOSES
ET
MOTS
parlers chleuhs : awwùn
la
de Demnat
région
extension
celui
diminutif tawwûnt,
et son
le
avec
d'enclume
«
BERBÈRES
comme
»,
en
blement du
w donnant^, on note : aggun Irahhaln, A. Isaffen, Ida Gounidif.
walt,
Les Berbères de
groupements ee
le
azerg v, On peut
le
et
considérer
à la
lingot
dans la
la fonte du
par
que
font de
meule
de leur
tagnes
de Blida
((
tazrul ».
azreg dernier terme
ce
minerai
D'ailleurs, azerg
puisqu'il
traduire
:
c meule
rieure »
(Ntifa).
réservé
litt.
«
Figuig «
chez
les qui
meule
être
pée
dans le avec
le
n'a
ce
pierre
»
pierres
par
de
senlier
vocabulaire
de
;
excellence
».
isli,
et
pour
disent ilsi n-uaddai,
sens
le
pour
se au
terme
suffisante,
encore par
Berbères
le
l'emploi
désigner la
clans
dit
:
azerg
»
désigner la
et
ce meule
Par la
aussi
les
mon
une
de la
pierre,
est
encore
la forme
huqay,
»
;
et
ilsi n-ënnej,
de 17, ilsi doit des parlers maro
et
plupart
un
faut infé
les ksouriens de
chez
de \'s
qu'il
« meule
meule
sous
inférieure
métathèse
mot connu
n-ufella,
azerg n-uzeddir,
du Chenoua
montagnards
il désigne tantôt
un
seule
»
leurs voisins, les Béni Messâoud pris le sens de moulin que par
couramment
supérieure »
mot
les
rapproché
ou
est
supérieure
cains où
elle
où
rapporte
se
(Tazalakht) ;
justifie
quelques
Amanouz,
tazergt »
azerg
s'applique
utilisent « azru » et
extension
L'emploi du
tazergt
Ainsi les Béni Salah établis
moulin.
berbère. Le
mot est employé
par exemple ont «
cuivre,
et azru se
grands connaît
sud
phonétique
devient tazelkt, pi. tizerg"in à Izerbi. En plus d'une raison de sémantique à rapprochement entre
moins
des deux
Ntifa. Chez les
du
métallurgie
Tazer
pierre,
et ses variantes.
La forme diminutive •■
par
redou
instrument
Sporadiquement, le
les Aith Ouirra ».
»
Le
dérivé de azru, ce pierre » ; comme l'on sait, un phé
constitue,
du forgeron
meule
obtenu
:
tasirt
comme un
g
taggunt,
à le désigner: le
centre ce
connu et
pierre
Touareg.
d'un
usage
servent
izergwan.
azriy
c<
localisée la
trouve
en
et
«
caractéristiques
constaté
Berabers
les A. Ndir «
ou
le
azerg
de l'a
izergan
par quelques
aussi
et
fréquemment
pluriel est
et
parlers,
nord
renforcement
nomène
font
marocains
Deux noms, d'ailleurs
grossier.
de
sens
rocher,
une
berge
escar
la forme iselli, pi. iselliun figure des Berabers : Zemmour, A. Ndir, Izavan, etc..
caillouteux
caillou.
v
;
LE
Une
MOBILIER.
43
USTENSILES
LES
autre appellation particulièrement
fréquente
la
est
suivante :
Ida Oukensous ; agrof Ait Baâmran ; agraf, Zemmour ; agerf, A. Seghrouchen ; igref amajjir, a meule supérieure », igref ', « meule inférieure », A. «
agoref,
meule
Sous, Indouzal,
»,
amazdar'
Ouirra ; guref uadda et guref uafella, A. Warain ; garef, Metmata. L'aire d'extension de cette forme dépasse le Maroc. En effet, les Kabyles du Djurdjura les Béni Messâoud tombe
grain
la
meule
avec
se
que
la
en
:
Il
à
rapporter
Quant à
une
ce
ce
Si l'on
mot
ajoute
meule
le
; tandis
»
trou
Timgissin
qu'à
que
lequel le
par
(Tlit)
igërfliun, mot dont la ressemblance frappante, on peut se demander si l'on ne plus complète et plus ancienne
n'apparait pas
racine
lasirt »,
<(
agarëf,
pi.
d'une forme
présence
précédente.
par
meule ».
igerfël,
igerf est
agerf ou
trouve
la
sous
dit
se
connaissent
entendent
tout
en
l'on doive la
cas que
arabe.
autre appellation réservée au
la trouve localisée dans les tribus
suivantes
te
sous
», on
moulin
des formes à
modifiées: lasirt, A. Seghrouchen, A. Warain, Rif; tassirl, Znacen, Metmata; tissirt, Zemmour, Izayan, A. Ouirra; et en dehors du Maroc: lasirt, Zouaoua, B. Menacer, Chenoua, Aurès ; tasirt, Sened, Ouargla, Mzab; tisirt, Dj. Nefousa. Notons que dans ces trois derniers dialectes, le mot s'applique plus particu
peine
B.
lièrement à ne permet supposer
mot,
« moulin région
alemsir,
»,
à la où
eau
Types de
haut, il
connu
litt.
autour
où
le
« maie
actuellement aucune
du
»
azreg, le
sens
en
de
par
—
A
à huile
d'elles, la
du
.l'exception
petites
elle se meut.
intéressant la disposition
meules
supérieure, a
passage
et
le
Le
dans l'ex pour
asir,
Dans la
».
mot alemsir
ainsi qu'à
la
partie
du
mouture.
moulin
dans toute la Berbérie deux
azreg,
de lui
pierre ».
«
composition
est appelé
moulin
la
donnée
paraît vraisemblable
retrouve
moulin
s accumule
à la fois de
duquel
se
ancien,
existe
constitué
sert
comme pour
moulins.
l'autre. L'une qui
«
comme
; et,
étymologie, il
formée de ilem, peau » et de sir, la peau sur laquelle tombe la farinje
de Demnat à
son
à l'origine,
rapporte
moulin
plus
meule »
d'ailleurs fort
pression
se
la
«
d'établir
au
Des
un
touareg
modèle unique
rondes
et
la forme de
sur
d'un trou
de logement
modifications parfois
bien
l'une
placées
son centre percé
grain
signalé
au
pivot
ingénieuses,
ce pivot, sont
à
signaler :
■
44
ET
MOTS
Le
modèle
les
chez
le
plus
(fig.
BERBERES
le
et aussi
simple
Zemmour
CHOSES
plus
L'axe
18).
répandu est en usage
bois
en
A. Seghrouchen
fixé dans la
est une
n-tsirt, A. en
r^~) Fie.
usage
de deux
:
—
Un
de
côté
l'axe
lonté ou en
une
ou
apporté
au
19).
facile.
système
et placées
de
par
chaque
vo
plus
fine ; il suffit,
moins
petite pierre cet usage
et
enfoncer
avec une
à
réservée
appelée ta-
Fie.
pour
réduire
augmenter
l'écart
mummut, ou
(fig.
maniement
per
mouture
de les
effet,
ci-contre
d'un
est
biseau
en
rucli-
formé
dont l'une, mobile, dans l'autre comme l'in
encore
taillées
fer,
est
la fait
qu'elles
d'obtenir à
moins
plus
chevilles
Elles
consolident.
mettent
est
perfectionnement
autre
l'emploi de deux
en
pivot,
croquis
l'appareil
disposition,
cette
mise
Dans
pièces
dique le Grâce à
le
s'emboîte
,.
de l'appareil.
;
fus
ou
de Demnat, où il est d'un instrument moins
mentaire,
Meulin à bras type Zemmour.
18.
inférieure
n-tsirt
Warain, facilite la
marche
région
meule
afus
poignée,
jum, Warain,
cf.
agum.
yum, A.
et
19.
—
Moulin
:
type
Demnat.
inférieure,
azerg n-uzeddir, établie dans une petite excavation. 2, meule volante, azerg n-ufella, 3, ddur, rainure dans laquelle s'amasse la moulure. l\, tamernul, pivot en fer. 5, akainu, 1, moule
—
,
.
laisse
deux pant,
libre meules
la
rieure
izzay, la
;
cheville.
supé
—
—
6,
tU n-uzerg,
ceillard.
—
7,
asukti,
manivelle.
s'alourdit »
la femme
meule
—
—
frap
en
meule
(m
et
les
entre
«
s'allège
écrase
»
ifsas,
»,
Isnegd; au contraire, en les relevant, la femme « moud grossièrement »
et
tbri.
Dans
l'Extrême-Sud,
ingénieux de la
encore,
meule gisante est
mité se
loge dans
à
amène
un
la
Timgissin, suppression
encastre-
un
un
court
trou lalhalemt
perfectionnement
de l'axe pivot
percé
central.
Au
plus
milieu
llulëb dont l'extré
dans
une pièce
de bois
LE
ou
de fer
MOBILIER.
tisaft (fig. 20) qui se trouve elle-même la face interne de la meule volante. Une poignée appli
appelée
quée
contre
askti
permet
la
mise
en
de
mouvement
l'appareil. Dans
ce
leurs dans
les autres, les faces des
tous
meules
en
polies,
mais
surface
de légères
nure
ne
sont
présentent
lisses
ni
ni
leur
toute
sur
aspérités obtenues
établie
asttti,
tout
au
rai
une
la
de
autour
inférieure.
meule
Sous le dans
moulin,
contact
d'ail
comme
La farine tombe dans
marteau.
4 F»
USTENSILES
LES
un
Fig.
de tadohant, nombre de
nom grand
on
Moulin Timgissin.
20.
utilise
—
type
:
Face interne de la meule vo montrant la tisaft, percée
du lante
tribus
A."
Sous:
Isaffen, Ida Oukensous, InOuzikri, A. Oumanouz, Isem-
Ida
douzal, daln, A. Imoussaoul de
moulin
jusqu'à 4o L'axe
plus et
en
entre
son
cavité
encastrée
(fig. 21)
dç Fig.
21.
—
«
;
lit
le
mouvement
entraîne
besoin
mains
«
meules
vers
la
«
la
asif uzerg »,
transmis
est
meule
se
sur
par
circonférence, rivière
du
double. des
de
»,
puis
un
asukti
Ce
»,
qui
c'est que
n'a
d'ailleurs
la
une
de
dispo-_
pivot qui
poignée
des
mouvement.
centrifuge
dans
émerge
au
simple
un
la force
ce
précédents
manœuvre
tombe
puis croix
niveau
poignée.
directement
place
du1 moulin
par
L'opérateur
volante.
déplacer, il
chassée
;
manivelle
une
d'une
cet appareil
lui imprimant
La farine,
circulaire.
des
en
de
gisante
forme
s'emmanche
et
»
et munie
rotation
lui la
avec
nullement
deux
de
de fer
la face interne de la
contre
dans
spécial
distingue
en
une
plaque
une
centimètres au-dessus
Tadohant.
meule volante.
court
mesurent
son extrémité supérieure
Face interne de la
longue
meules
meule
dispositif
appliqué
quelques
sitif
appelé
llâléb.
dans
de la
centre
un
meule volante
l'œillard
loge le
inférieure, dans
extrémité
pratiquée
au
dans
passe
trou
se
de diamètre.
par
repose, petite
pivot
d'un
où
un
autres,
centimètres
métal
milieu
talhatemt
dimensions dont les
grandes
60
au
du
rigole
s'accumule
centre appelée
dans
une
cruche.
On
sait
que
les Berbères font
usage
de
moulins
à
eau
appelés
liQi les
selon
«
régions
Les A. Ouirra
azerg
CHOSES
ET
MOTS
», Ntifa
n-uaman
les deux
connaissent
qui
BERBÈRES
ou
lasirt
Rif.
i
uaman
le
appliquent
pre-
azreg », au à bras et
ce
mier
.
,
.■
mots
petit moulin
le
lisirt
second «
moulin
» au
a eau.
ADemnat, les mou lins
particulièrement
(on
nombreux
une
taine)
sont
Fig.
meule volante.
vellc.
6,
5,
_
—
asif
22.
—
3,
—
tamenrul,
pivot.
des
long
Tadohant.
gisante.
meule
a, agaref ufella,
—
4,
azerg. rigole où s'amasse
asukii,
le
amènent
„atjon
S
—
en
Une faible
Tanant.
très
de 1
oued
Il
les
pour
en
mettre
les bords de l'oued
chute
d'eau,
qu'il
elcabid
toujours
est
en
et
existe
même
à
de
facile
d'ailleurs
suffit
provoquer,
sur
d'irri-
dérivée,
amont,
Mahccr.
à Bezou
qui
rigoles
l'eau
mam-
mouture.
cruche.
quelques-uns
établis
les jardins, le
dans
agarèf izdar,
en
cinquan
compte
mouve
ment.
La
construction gé
petite
néralement
d'un
cours
deux la
établies
l'autre,
mécanisme;
ment
le
dit,
porte
moulin
est
précédente
terre
un
battue
de la
plancher
qui
sup
Fig.
23.
—
Aferdu
amajjar, conduit.
—
:
2,
roue
izdi,
à
palcttos.
arbre moteur.
meules.
amenée
par un
qui varie entre un et
conduit
deux
ec
amajjar »
tombe
d'une hauteur
mètres sur une roue « a/ërdu »
de 4o
cen
de diamètre, munie d'ailettes « Usât », en l'espèce, des plan établies comme le montre la figure 23 en éventail et à 4-">
timètres chettes
qui
propre
séparée
par
les deux
L'eau
l'une
de l'autre; dans basse est logé
partie
constitue
en
au-dessus comprend
parties
au-dessus
le
bâtie d'eau
LE
degrés. L'appareil
MOBILIER.
est mobile sur un arbre moteur vertical
dont l'extrémité inférieure une
poutre
son
autre
allongée
dans
qu'elle
son
de la
Le
grain
trémie
une
gulaire
mas
dans
(fig. 25), en
carrée
Fig.
pal
trémie
fixé
est
24.
au
Meules du
—
plafond
fit
«
le
il
»
et
à
ce
de
Sur fixée trémie
On ou
de
et
arrête
Imsgen
«
quelque
dou
et
canal
le
»
«
sârï
et
mouture
une
marche
qui
conduit,
du
joue le
apporte
elle
ou
moulin
rôle
de
de
à
ralentir
grain.
produit
un
nom
de
son
de l'appareil Iqâima
est
»
ou
d'un dispositif
qui
«
à l'aide d'une
que,
le
fine.
moins
Il
planchette ce rgad »
de la
suffit
manœuvrer
«'interposant entre
qui
va
se
perdre
l'afer-
dans
un
ruisseau.
grain
et
l'écartement des
modifier
ou
vanne.
détourne l'eau
dans le
son
des mariages,
qui
d'où
côtés
munie
»,
plus
vingt centimètres pour
d'évacuation
Chacun
fêtes
la
manière
avec
auget.
d'obtenir
un que
la descente du
perche
une
permet
meules
imprime
» qui est une onomatopée.
des
un
petit mé
d'oscillation
lui
mécanisme
taqerqâul
deux
broyé. Un
bruit de tic-tac, ce
entre
les
est
accélérer
C'est
descend
sépare
meunier règle
ou
Aritil,
Au-
cordes.
qui
(fig. 26)
canisme
son
eau.
ce
mouvement régulier
—
à
Iqendil », rectan lequel le grain se déverse dans
meules où
25.
moulin
des
par
bois
un conduit en
l'intervalle
Fig.
meule
fer
légèrement incliné, par l'œillard
et
construction;
dans la
plancher s'engage
mier-nain, large par le haut, étroite par le bas et maintenue
dessous de la
dans
24).
versé
« ariâl »
d'auge
sorte
(fig.
est
fond de la
au
izdî »,
«
ménagée
au
de
pièce
meule
le
cavité
une
entraîne
fixée dans le
solidement sif
horizontalement
mouvement
d'une
moyen
dans
tourne
traversant
e\trémité
supérieure
tr
USTENSILES
LES
au
moulin,
moud
en
surtout
présence
au
du
moment
meunier
des
assis
'S
MOTS
dont à
le
tout
rôle
ET
consiste
prélever un salaire
CHOSES
à
BERBERES
la
surveiller
équivalant
marche
dixième de la
au
de l'appareil
et
mouture.
<0mm^mmmm^mmmm.
Fig. 1,
26.
Coupe de l'aiiget
—
près
de la
du
chute
dans l'œillard.
grain
3, ariàl, trémie. 4, Iqcndil, auget. 2, lit, œillard. Une corde izîkèr^Çi s'enroule 5, algamu, arcen bois d'olivier fixé sur la trémie. à la fois sur Yalgamu et une cheville izdi 7 ; une de ses extrémités porte un poids Imizàn 8. Ce dispositif permet de relever ou d'abaisser l'auget. 9, taqerqàut, qui imprime au dispositif précédent un mouvement d'oscillation qui règle la chute du moule
volante.
—
—
—
—
—
—
grain.
Superstitions le
moulin
relatives
d'une
vieille
le lèchent
au
moulin.
natte
les
pour
L'usage
—
que
les
le
de
est
chiens
et
recouvrir
les
chats
de leurs
ne
(Ntifa) (Tafilalt) ou que les rats, serpents et vers n'y trouvent un abri (Imesfiwan) ou encore qu'une voisine envieuse n y jette du poison ou que
(Mtougga). Cette amplement,
du
mauvais
Ce
peut
poules ne
pratique que aussi
des
souillent
de
raisons
de
avoir pour objet
ordures
propreté expliquent
protéger
l'instrument
œil.
sont uniquement
les femmes
qui se
livrent
au
travail
pénible
de moudre, le matin, souvent très tôt, à l'aurore ou au chant du coq, ig igra ufullus (Imesfiwan). La mouture faite à cette heure matinale
possède,
En général, moulin
après
lizuarn
(midi)
outre
la
on
dit-on,
une
s'arrange
de
baraka
».
manière
V'aser. Chez les Mtougga, et
coutume
lukzin
à
ne
on
pas
ne
(trois heures). La femme
verrait son
bras
s'enfler au point
emprunter
moud qui
de
pas
un
entre
passerait
ne plus
pou-
LE
MOBILIER.
voir s'en servir pour moudre.
la formule
En
Oiï
le
ne moud pas
le
vendredi et
à
travail
on prononce
bien
ou
urahim,
bismillah
:
les
de
les O. Yahya ;
chez
Mtougga,
ainsi en aurait
de Marrakech. La femme
patron
un
serait si
son péché
le lundi
mercredi et
qui
ou
décidé s'obsti
jours deviendrait folle ; elle serait les djenouns qui fréquentent les abords du moulin;
moudre
possédée par
ces
qu'aucun
grand
exorcisme ou
sacrifice ne sau
ia délivrer.
rait
On
bêtes
de
cesse
la
le
paysans
est
partout
moulin
ou
comme
il
pas,
Mtouggi
Quand
avec
de la
coutume est
»
Ce
sur
les
sabots
qu'il
murs
et
aux
plancher
Tafilalt,
répandue
milieu
le
tamis.
du jour Laoust.
et
Le
moulin ». s'il un
dans
constitue
ne
moulin
mangeait
moulin vide?
et
à la
on moud
des
prémices
être
sait
est
de la
de baraka. La
chargés
première mouture ainsi
objets on
à de l'eau
mélangé
première poignée
plante odorante abords
aux
V'aser
fois,
de
pro
qu'il soit
et répandu
de la cuisine; on en jette aussi sous sur la croupe de la vache laitière
s'attachent
Ainsi,
première provenant
d-ambarki ! Que Dieu fasse
at-igg de farine
différents
grains
cela
;
quelques chèvres en ayant soin
reste
le
la
grains
pincée
rbbi
superstitions
comme
une
des feuilles d'une
simplement
Des
l'on
que
de la jument
(Mtougga). Au sel et
«
du
les O. Yahya; A-t-on jamais vu
puis quelques
dans la bouche de
les
aussi
moudre.
d'introduire
noncer ces mots :
béni!
souper
quelques abords
indignation.
grains
moisson,
obtenue
aux
on utilise un moulin neuf pour
d'abord du sel,
tout
bruit des meules, la jument des djenouns.
de laisser
de farine ce
au ou
coups
prétendent
nous,
ne pourrait pas
un
les
sous
répandu peu
un
au
mtouggis,
Vimensi n-uzreg, littéralement le mange
qui
d'un poulain, il importe de ne pas toucher se dessécherait » (O. Yahya),
et son petit succomberaient
L'usage
les
sinon
jours
trois
ou
foie de la jument
«
bien, disent les
l'oeil du
les troupeaux,
rentrent
(O. Yahya). Pendant les deux
naissance
car
moulin,
quand
moudre
périraient
suivent
du
se mettant au
rrahman
mercredi chez
Sidi Bel "Àbbès, le nerait
dit
49
USTENSILES
d-rbbi.
nzwar
le
bismillah
connue :
LES
—
du
non
de
grains
limijja ;
la
on
mêle
mouture est
moulin.
seulement
au
moulin,
mais
qui servent
à la fabrication du pain,
n'emprunte
pas
(Mtougga);
même
cet ustensile quand
en
entre
le
dehors de 4
5o
MOTS
heure,
cette
femmes le
en
on
recouvrir avec
bien
tamis
de le
soin
troupeau
ait
Tout le
farine
emprunte
tenir
sous
foulard.
ses
l'objet doit
Enfin,
quiconque,
à l'époque de la tonte, vêtements jusqu'à ce
Ce
l'on
que
sait
son.
serait
doit
ne
pas poser
commettre
un
le
On
Si Lohsain
Lachem, fils de Sidi Ahmed Ou Mousa
sur un peu
de
son répandu
sait
de devenir
sa
femme. Sa jambe
fut impotent. C'est à la ordonna
à
à terre
par une
le
au
suite
de
cette aventure que
son peuple
de
ne
jamais
de la
raconte
marcha un
jeune fille
aussitôt
enfla
sur
pied
sacrilège.
que
Ou Mousa
prend que
disparu.
jour
en
toutes les
que
veut
coutume
un
troupeau
caché
BERBÈRES
et celle qui emporte
mouchoir ou
un
croise un
monde
du
ou
la
un,
l'épaule
s'embrassent sur
portant un
CHOSES
ET
qui refu
point
qu'il
Sidi Ahmed
marcher sur
du
son
!
LE FOYER
On le désigne pas
par un certain nombre
sans présenter
a) tàkàt,
pi.
des
plupart
tàkàtin, foyer,
sous-dialectes
d'appellations
qui ne sont
intérêt linguistique. On
un véritable
et par extension
apparentés
<
famille
signale : »
dans la
à la tachelhait.
foyer
et famille » chez les A. Ouirra, Ichqern, Ndir; ilmessï, Zkara, Figuig. Relevé à Ouargla sous cette dernière forme, le mot s'applique « à la chambre sans porte où l'on suspend l'outre, où l'on prend des douches » (Biaralëmssï'
(3) Izayan;
nay,
p.
ec
almessî, A.
34i). Bien
que
dans
ce
dernier
de l'idée de
cas,
le terme implique
un
doit cependant, de même foyer, que les précédents, le considérer comme un composé de al ou il, lieu », ce endroit », et messi < feu », dont une forme complète sens qui
s'éloigne
on
>»
existe clans
On
la
généralité
des parlers, hormis
ceux
limessï, A. Warain, A. Seghrouchen
note:
du
sud-marocain.
timssi, B. Iznacen, Zkara, B. Snous; timsî, Rif; limsi, Ouargla, Sened, Dj. Nefousa. En
Touareg
limes,
est
inconnues, pondants
berbère,
timsi a
un
a-t-il
eles
et
pour
singulier
été
mots
en
pluriel
Zouaoua
dit, des
comme :
dérive d'une
limes, mot qui, sous la forme et à Bougie. Ces expressions
parlers
l'a/il
racine
;
qui
chleuhs est
y
arabe,
F étudiée
plus
ont pour
ou
afa,
corres qui
loin (chap.
est
vi).
MOBILIER.
LE
Littéralement différente
alemssi signifie
serait:
y) lafkunl,
amyan
B. Snous
s'étend aux seuls
tifier «
latin focus
au
brasier
arabe
chez
dialectal
rium, d'où
porte
g
le
/-,
également
solstice
du
et
genre
berbérisée de fgira
latin
rapportée au
hoguera. On
des
de l'iden
Ifgirt,
relève
foca-
populaire
Ifgerl, dans le
encore celui »
employée en
des A. Abdallah des
métathèse
par
devenu taferagut, chez les Imejjad, se rap feu de joie. Signalons que l'ancien feu du
mot
au
dans les dialectes
porte,
très étroite
tenté
aurait pour correspondant
et lifegerl, dans le feu de joie de l'Achoura
traduction
une
;
serait
des A. Oumribed,
désigner
radicales
doit être
et qui
»
les Matmata.
chez
Iznacen. On
focum; il Ntifa, forme
les
du feu
usitée
Mot intéressant dont l'aire etB.
ou
en espagnol
vocabulaire
pour
endroit
nëtmessi,
lifukan.
pi.
«
5l
USTENSILES
LES
suivantes:
chleuhs,
des
appellations curieuses
tabufut, Amanouz
lagufut, Amanouz;
;
tafetajafut, Ihahan; tanëgaffut, Iferd ; tafegaggul, A. Halbakhou ; dadut, Achtouken. Sans doute se trouve-t-on là en présence des
dérivés d'une viendrait
de
FG
racine
ou
GF
tafkunt
rattacher
par
à laquelle il
métathèse,
signalé
les B. Snous
chez
con
les B.
et
Iznacen.
S) Ikanun; le
mot
est
actuellement
Kabyles du Djurdjura, de Bougie racine
arabe
confondu se
KN
avec
à
rapporte
constituant,
«
cacher;
et
Boulifa,
la forme Iqânun (du ensemble
un
le droit
de
coutumier
le
seul
que
p.
479
grec :
»
il
y.aveov
prescriptions
ne
«
les
connaissent
de l'Aurès. Rapporté à doit
loi,
locales
être
pas
règle
une
»)
qui
codifiées
et
berbère.
L'expression est particulière aux Rifains (Temsas) tigargart. man, Ibeqqoien), aux B. Menacer et aux Berbères du Chenoua sous
la forme igargart. Rien
ne permet
logie ; disons qu'à Ouargla un cédents, désigne une e terrasse
mot
Le foyer unique :
tenant
de
cuisine
support
en
dans la
sont
les
A. Ndir, Izayan,
usage rond
en
Berbérie
creusé
ustensiles,
dans le
tigargart,
mode
est
dans le
en
bâti
triangle,
trois
en
constituent
de
contruction
essentielles.
On
sur
plancher
terminologie employée pour
pièces
son étymo-
semblable
aux
pré
».
et, disposées
aux
cette uniformité
uniformité
qui
en
trou
petit
un
lieu de
servant
A
partout
de déterminer
un
pièce
grosses pierres
tout
le
système.
correspond
désigner les
note :
modèle
de la
une
pierres
inian, Zemmour, Warain,
Ichqern, A. Ouirra, A. Seghrouchen, A.
52
ET
MOTS
B. Iznacen,
Figuig
BERBÈRES
CHOSES
inaien, Chenoua
;
inien, Zouaoua
;
indjan,
;
inkan, Tazerwalt, Sous, etc. Ce sont là des pluriels de ini, i/iii ou tnëk, que l'on peut rap procher de awwùn, « pierre » (voir infra, le moulin) ou de aun, Matmata ;
ec
Touareg, Tazerwalt
monter »
de
particulier
sens
les
trois
ture, haie
chez
que
berabers, les magique
de la
cérémonies
temps
fois, la
appelle
fer !
»
Dans
un
(voir
est
fêtes
de
:
pierres
scène
Signalons
appelés
de
du
encore
fourneau,
lak'"al,
ranger
leur
pi.
tadukk'"ant
nouveau
ont
l'on
que
alors
caractère
que
surtout,
ou
petite
en
rallume
de
sa
la famille
lampe à huile étroite ban
ou sur une
(Zouaoua),
éclaire
établie
contre
faible lueur
demi-barbare
reporte
le
une aux
civilisations.
les Kabyles du Djurdjura, à droite aménagé
tikwaiin
grossière
que
pierres
ce
soit généralement réservé
(Ntifa)
lahnast
foyer,
que
ailleurs,
de fer
trépied
exceptionnelles.
Une torche
premières
d'argile;
par
tribus, l'usage s'est perpétué de le foyer à l'occasion de cer
établi le loyer
cuvette
du
les
rebâtir
vertus
repas.
dont le
patriarcale
un
fréquemment, l'hiver
niche
proximité
aux pierres
Achoura. Le l'eu
où est
ses
forme de
âges lointains des
gauche
de
clô
attribut
leur foyer ;
elles-mêmes
Seghrouchen, litt. les
de
de
et
ou
arrive
y prenne déposée dans une à
ec
titre, elles jouent un rôle de provoquer le retour du
pierres avec un mortier
dit-on, des
réunie
mur et
les
substituer
Ennair
femmes, il
en
pi.
qu'il ce
en vue
bâtissent
qui
nombre
grand
possède,
quette
fourni afrag,
vi).
chap.
Quoique l'endroit aux
ses
particulièrement
populations,
et,
inian uuzzâl, A.
les
renouveler
taines
isefrag,
:
ius-
et
les Touaregs
que
terme
qui a
racine
ini
admise,
Ajoutons
anëk
les Ntifa,
chez
sont considérées comme un
pratiquées
elles maçonnent
l'on
solaire
chaleur
les femmes
sont
tendance
alors
certaines
du foyer
pierres
dans les Ce
même
forme
une
».
sait
beau
tanaka,
du foyer d'un
pierres
doute de la
sans
dont
»
Cette étymologic ».
le
généralement connu avec
ni,
cheval
verbal
nom
support
ec
signifierait
appellent
asefreg,
le
et
la forme inkan.
variantes
On
Zenaga
en
sionalée
tifieraient
et
à
monter
ec
(fig.
dans le
27),
vaisselle
où
mur
deux
les femmes
et
à
ou
trois trous
ont
l'habitude
de terre. Selon toute
vraisem-
blance tak'"at, doit être
de
sens
foyer
*
d'emploi
rapproché
sur
renseigner
logie, la forme
Sans
pour
prouve,
o
intérêt;
elle
outre, de
elle
en
permet,
-
ce
Ikanun
«
d'origine étrangère,
i
dans
conjecturer que
s'est
'"
Foyer kabyle.
,,
1
dialecte, l'expression
le
présente
zouaoua
le moins, l'ancien
mot;
avec
Ol
"
du
neté
haut
°o)
étym'o-
son
cependant un certain
signalé plus
cir
actuellement
conscrite aux parlers chleuhs. nous
de làkdl,
dont l'aire
», mot,
paraît
53
USTENSILES
LES
MOBILIER.
LE
S,
„
,
tkanun,
inien,
2,
—
pierres.
takuat.
,
substituée
takàt,
mot
au
sans
doute,
berbère.
Chez les
mêmes
A. Àt'elli, foyer
et
on
tuffàlt
les
posent
sèches
de férule Au
28.
Tuffalt,
d'un,
Gennep
de
»,
tiges
d'où il tire Tamo-
a constaté
destiné
au
l'exis même
forme différente
d'une
assez
des
de Taourirt
porte-
rappelant
plus parti
L'instru
28).
avec
uffal
objet
mais
usage,
ce
village
qrant, M. Van
Fig.
et
les femmes dé
(fig-
fabriqué
est
son nom.
où
sorte
une
mur,
»
cuillers
ment
tence
le
contre c
râtelier
kabyles
populations
les A. Irathen, les B. Yenni, les trouve, fixé à un clou au-dessus du
chez
culièrement
d'un
celle
porte-
cuillers.
pipes
d'être
lieu
au
au
s adapte
si
ce
Reste à
l'impression
et représente
lare,
où se par
A
ou
au
savoir,
plus
tient
d'une juste
savant
ressentie,
ou
moins
lieu d'un
une
au-dessus
à
connaissance,
aucun
^^T^vant de
support
râtelier
savoir
autel
offrandes, au-dessus
étendues.
du
ethnographe,
statuette
ancien
tuffalt,
planchette,
aspect anthropomorphe
enquêtes plus
notre
dit le
la
comme
mur
j'ai
que
l'instrument,
; toutefois,
supérieur
déposaient des
des
café
ora,So et placée
planche a un
cette
nité
fixé
tiers
haute d'environ foyer,
de
que
à
à
un
cuil
lers, d'après Van Ge-rmrp, Etudes
(fig. 29) de divi
d 'ethnographie algérienne.^. g3.
familial,
du foyer,
serait confirmée
»
objet
similaire
n'est
signalé,
du
54
MOTS
jusqu'à
moins
des
côté,
de
pas
plus
des
femmes,
en
les
tous
en
leur foyer éteint,
du feu d'une
général
dans
juifs ; mais, ils n'en usent qu'avec cas de réelle nécessité; aussi,
colporteurs
pour raviver
tisons
quelques
s'en procurent aisément
et
de dire que, l'emploi des
superflu
artificiel,
aujourd'hui
est
européenne
parcimonie
grande
d'un autre
;
n'apparaissent
l'hypothèse de M. Van Gennep.
d'idées, il semble propres à fournir le feu
d'importation
auprès
marchés
feu
partager
Kabylie
ordre
berbère. Les Indigènes
pays
les
faire
nous
moyens
allumettes
la
à
autre
un
les
parmi
marocains
renseignements particuliers pris en
nature
Dans
les Berbères
chez
présent,
BERBÈRES
CHOSES
ET
préfèrent-elles prélever
d'avoir
plutôt que
voisine,
recours au
artificiel.
Les Chleuhs ou
le
sur
petit
de
tas
pierre
leur
qui
son
du briquet infed
également
servent
se
de l'armature d'un fusil à
pour
tient
A Timgissin (Tlit), les ksouriens
faire jaillir le
Ndir; imis, Ntifa; tmi'ksa, Aurès) tïmissa, d'acier que tout individu porte dans sa sacoche et
propriété1,
de
préparées,
la
par
obtenues
soit avec
de la
combustion
poudre
d'une
(cf.
timissa
silex
zend, le
d'armoise atu, facilement ou encore
graines
s'enflammer
spécialement
dres
des
sur
anfed,
étincelle
lieu d'amadou.
appellent
A.-
battent le briquet
ou
une
morceau
le
avec
silex.
Ils
qui possèdent
des
sur
à fusil,
certaine
ou
la
mèches
des
cen
appelée
plante
asay.
Des
procédés mécaniques pour obtenir une
de deux
ment
inconnus; du moins,
notre
enquête,
de tribus, ne nous a point d'appareils similaires, lors
fêtes,
comme celle
observe
on
feu
la
tien
du
feu,
d'un feu
mussem
tour
ou
même en
vestiges
conservation
de
retrouver
de la
la trace d'emploi
de
célébration
particulier, grands
au cours
certaines
desquelles
feux de joie
perpétuel
grandes
s"e
persistent nombreuses
de
avec un
révèlent
fêtes
sont
préposées
de feux
d'un
pratiques archaïques pour
à l'observateur
patronales
d'amenttgg'"ar, dans
de rôle,
le frotte
paraissent
s'étendant sur un grand nombre
d'allumer de
survivances
et, des
à l'occasion des
par
sacré.
Cependant, des culte
permis
de l'Achoura
coutume
ou
nouveau
flamme
de bois de densité différente
morceaux
connues
quelques
pondant
averti.
sous
tribus, des
toute
où viennent s'alimenter
ancien
l'entre
le
Ainsi,
nom
de
femmes, à
la durée des fêtes à la les
visiteurs accourus
LE
Ailleurs,
par milliers.
clans
chaque
55
USTENSILES
LES
MOBILIER,
cité,
individu,
un
rétribué par
la communauté, surveille jour et nuit un feu, dont le bois est fourni par des corvées quotidiennes auxquelles sont astreints tous les habitants.
bois, les feuilles de
Le tains
arbustes
le
plus généralisé.
le
travail
est
et,
bien
de
reçoit
les
parmi
ses
aux
»
qu'à
l'on sait,
comme
et,
Timgissin,
le jour de
ses
te zdem
»
travail
exemple, toute
par
noces,
Ce
action.
cette
est
qu'incombe
verbe spécial
un
traduire
pour
femmes
père,
tasûqa
un petit
trousseau
le composent, figure toujours une dont elle se servira désormais pour lier et
»
de broussailles.
paquets
Diverses
connu
son
femmes,
aux
cer
dont l'usage
combustible
pauvres objets qui
corde neuve ec porter
le
faire du bois
ce
partout
appartient si
fiancée
de
pénible
presque
C'est
desséchées de
palmier-nain, les tiges
constituent en effet
appellations
On
sont
usitées
désigner le bois de
pour
iksudën, Ntifa, Tazerwalt, etc., iksidën, Ichqern, Izayan; issîdën, A. Seghrouchen, A. Warain. C'est là un chauffage.
connaît
collectif pluriel
; le
la
plus
matière
ou
singulier correspondant aksud ou
spécialement
collectif pluriel
autre
un
morceau
également
s'applique
au
de ce
aksid,
bois.
bois
»
;
désigne
Isgdrën, le
terme
des A. Ndir, Zemmour, A. Yousi, A. Mjilcl, A. Sadden. Le singulier asgar ou isager, Touareg, prend des sens les plus est connu
divers
les parlers; tantôt
selon
c'est
une
ec
charrue
»,
Rif;
une
Ras-el-Oued ; le pilon d'un mortier », Tamegrout; la forme diminutive tasgart est un ce figuier » chez les Zemmour; ce
branche
chez ce
la
les
Ntifa,
part
porté
à
On
de
un
la forme
sion
ec
»,
comme
chez
les Rifains, l'expression désigne
viande provenant
verbe ger ec
être
d'une
sec
»,
».
plus
Le
mot a pu
fréquemment
encore
être rap
employé sous
qqor.
signale chez
asargo
pour
asargu est un
ce
les Ait Bou Zemmour désigner le
feu de joie
»
;
ec
et
les A. Ndir,
combustible
mais
l'un
et
»
une expres
tandis qu'à
l'autre
sont
Dads,
des dérivés
de ërs, ce être brûlé », B. Iznacen; ou ec être chaud », ce se chauf fer », Ntifa, d'où s"rg, Zouaoua, Tazerwalt, etc., « brûler ». Chez les Ait Bou Zemmour s^rg est synonyme.de zdem, c'est-à-dire iqe'sce faire du bois ». Enfin, les B. Iznacen appellent aqesqus, pi. qûsën, les broussailles allumer
le feu.
et
les branches
menues qu'ils utilisent pour
56
MOTS
A Demnat, feuilles
les
ravins
tombées et
dont
et
ment
les jardins
où
masse sombre
ET
les
séchées
font des
elles
La bouse de vache, tissit, soleil sert encore
de
de
et
BERBÈRES
les bois d'oliviers
plus
encaissés,
ec arasid
qu'elles
»,
de leur
couvrent
les femmes brûlent les se
procurent aisé
provisions.
Ntifa; tisisl, Zouaoua, desséchée
combustible
précieusement
chameau
CHOSES
dans les
;
recueillies
sont
au
sud,
les
crottes
employées
au
même
oasis
du
usage.
Le
les
charbon
de bois tirgin, Zouaoua ; tirjin, Aurès ; dont il
parlers marocains est un combustible estimé
dant fait vente
qu'un
dans les
foyer. Enfin
où
les
familles, l'arrivée
d'invités,
les forgerons est
ce combustible
sortes
même
On le fabrique
restreint.
villes et pour
là,
dans des
que
usage
de
plus
on
et
pauvres,
fait bouillir l'eau
on ne
connu,
»
pour
pour
le
l'utilise
que
la
guère
possèdent
les
à l'occasion de
lesquels,
sur
n'est cepen
surtout
le brûlent dans leur
qui
Imejmer
ce
réchauds
Ifahër, dans
thé.
L'ECLAIRAGE1
Ig drënl tbrem-l
tillas, tasi Iqandil, tëtkur-l s-zzit, tasi-d iàt tftilt iaridën, f-snàt tikkal ar-tëg zund asgun, tadr-as g-wammas n-zzit
da-illan g-lqandil, tsufg-az-d ihf-ëns sg-ils Iqandil, taûwi-t-id j-dar tàkàl, tasi ian usafu iagën, tsag iss Iqandil, taûwi-t s-uhanu-ns, tsers-t g-lëdukkwant-ëns.
Ig tra
tëddu s-kra n-uhanu
iâdnin,
g-ur-illi
iagën g-ufus-ëns, tëddu, tskr-iss asidd;
iss-lëlli, Liant
ar-das-isker asidd afada
tida ilhadun
ian, tsag-t, * .
La
tskr-iss
petite
Iqtib
n-igri ;
usafu
ar-iss-tsufu,
ar-
tisan manis tëdda.
loqt-ma drënl tillas,
iga
asidd asku
wasidd, tasi ian
ig-as-ihsi,
zunt
tëddu tasi-d
tasuma't.
lampe à huile, formée d'un porte les noms divers de:
godet
dans lequel
trempe, une mèche,
Iqandil,
a) walt,
i
.
Sous,
Texte
non
pi.
etc.
Iqnadil, ; les
traduit.
chez
les Chleuhs:
Berabers
:
Ntifa, Demnat,
Tazer
A. Ndir, Zemmour, Ichqern. A.
LE
MOBILIER.
LES
—■
Ouirra, A. Warain, A. Seghrouchen; les
B.
L'aire d'emploi de
les
arabes
à
mot s'étend
berbères. Emprunté à
que
latin candela,
au
rapporté
ce
ce
tous
Iznacen, les B. Snous.
flambeau
cierge,
du Maroc
tant
cependant
être
parlers
l'arabe, il doit
également d'origine arabe,
(3) Imesbah,
57
USTENSILES
».
est particulier
au
bulaire des B. Menacer, Chenoua, Zouaoua, Aurès. y) Dans la Berbérie orientale on signale : innir, Syoua
Nefousa; inir, Ghdamès ; nir, Sened ; enir, d'apparence berbère, l'expression est étrangère feu
clarté,
d'importation
et
que
dérive de nar,
arabe.
en
»
Un dernier
iunir,
;
Mzab. Bien
Dj.
«
voca
lamba,
mot:
emprunté
européenne
au
fournit
qui
français, désigne la lampe éclairage de luxe très
un
des Indigènes.
apprécié
La mèche : taftilt, est un autre mot emprunté à l'arabe ; chez les Touaregs, le terme s'applique à ec toute lumière artificielle dont on s'éclaire la nuit ». Il
est
Si l'on que
dont l'usage
tiques que
tenait
s'en
fait
un
Berbérie, du
relativement récent.
ne sont nullement
les Berbères doivent
D'un
autre
dans
sées
ce pays
peuples
Phéniciens, et
pas
raît
que
colonies
cette
sur
aujourd'hui nord
les
les
l'art
et
il
des
Bien plus
appliquant une
il
pour
antiquité.
ressortirait
difficile d'admettre
est
mode
d'éclairage
objets
actuel.
tard,
exercé
des il
influence
berbère. L'existence dans potières continuent
technique
vieille
de
siècles,
inondé les
aient
céramiques, une
utili
similaires connus
que pendant
produits
ait
par
les formes des lampes
Romains
de l'Afrique d'ateliers où, des
vases en
d'éclairage
classique.
céramique
relevé
haute
la lampe, Toutefois, les données linguis
celles
de leurs
soit
termes signalés,
que
importation
ne
très
une
Arabes leur
diffèrent de
puis
à
mode
concluantes aux
observera
de l'antiquité
des
comptoirs
on
côté,
les
des
en
berbère
mot
remonte
uniquement aux
l'introduction
serait
qu'aucun
remarquable
nommer un objet
n'appa visible
tout
le
à fabriquer
plusieurs milliers
'( que, d'années, d'objets importés, ne modifie ni une technique locale, ni la forme de ses produits. Ainsi, si les Berbères, particulièrement ceux de prouve
la banlieue des si
de
fines nos
et
si
surabondamment
grandes
cités,
ont pu
élégantes, ils l'ont
lampes,
c'est-à-dire
en
se
fait, les
même
utiliser comme
l'usage journalier
les lampes ils font
romaines
aujourd'hui
procurant sur nos
marchés,
58
MOTS
mais
les fabriquer
sans
d'importation même
sans
donc
à
venant
laisser
se
un
CHOSES
ET
Et il
eux-mêmes.
tarir, les
souvenir
que, tombé
conjecturer
BERBERES
le
clans
arrive
dans
On
pourrait
donné
moment
un
un
source
disparaissent,
vocabulaire.
désuétude à
en
la
que
à peu,
peu
objets,
grand
de
nombre
tribus, l'usage de la lampe à huile ait pu, par la suite, Arabes
des
apporté
des Lampe Tanant).
la
3o)
présente
à fond
réservoir nissé
à
de façon à
pinces un
bec
en
fils de
où
le
modèle
un
divers
soit,
berbère. Dans très
courant
ver
bords
ménager
loge la
se
et
mèche
coton.
Près de tiers
aux
soin
petit
plat,
l'intérieur,
de Marrakech,
et
un
le
qu'il en
s'observent actuellement en pays
de Demnat
région
(fig.
ont
que nous connaissons.
Quoi
de lampes
modèles
qui
l'éclairage
clans
mosquées
luxe
l'arri
avec
généraliser
se vée
Demnat, les
po
Fig. 3i.
Lampe (Demnat).
—
de Tighermine façon
nent un objet
parois
d'aspect légèrement différent (fig. 3i). Le
épaisses
est
rond,
de
sa
le bec long, est
petitesse
est vernissé
une anse
sur
plutôt
godet aux
inutilisable à
cause
l'objet
ornementale;
les deux faces.
fmmtMtmwiif/M
Les lampes
munies
général un réservoir
Fig. 32. Réservoir d'une lampe à pied. —
i
j
^
bords.
.
entièrement
le
revêtu
rouge;
mais
certain
commerce,
chapelles
vert
d'un
domine,
fil à l'anse dont l'objet
le
pied où
présente
tombe
en
l'huile
outre qui
très
vernis car
lampes,
déposées
petit
est
\.
ou
permet
deux
déborde du
ra (fig.
adasil
de
en
>
vert,
\
o
32).
et
e
A
l'objet
jaune
ou
font l'objet d'un
qui
comme
morceau
muni,
un
>
monochrone,
ces
présentent
très allongé aux
rapproches
pied s'appelle
sont souvent
un
larges
le
des ïgurràmën. Un
pied
ovale
..
«teneurs
Timgissin, est
•
-
d'un
d'un
ex-voto
bois,
d'ajuster la
rebords
réservoir.
dans les
retenu
plats
par
mèche et
;
assez
LE
Dans la
même
région
clans une pierre
Iqandil
n-uzru et sont ornées
des
soleils
ne prenait
la précaution,
de les faire bouillir dans
et
de la
fer-blanc. La lampe
(Tlit)
plus
(B.
ma
l'on
heures
viande.
lampes
en
ar
cuivre
Iqandil n-uanas
Snous) revêt aussi
variées;
en
cependant,
A Timgissin, le
réservoir
walsiun
à
manière
à Fig. 34. Lampe en fer-blanc (Demnat).
de
d ans
ce
des fondeurs de la que
la
marche
qui garnit
roseau
appelé
façon d'une
par
en
des
carré
becs pied,
ou
fer-blanc
d'Iligh
mais
;
noir
La
coutume est
ahs les lampes sahariennes, achetées
à l'occasion du
par
d'une
qui
les fabricants
se
tient
en seraient
signaler
l'espèce de de
variété
les
angles
mèches.
plafond,
Ils
signale
enfin
soit
avec une matière
pétrole
constitués
aux
fabriquées dans les
sont
juifs
A Demnat
d'un dispositif
pendre au
On
sont
et pincé pour
de l'appareil
suspension
de Sidi Hmed Ou-Yaqoub
épi
artisans
curieux commerce. objets
soient
becs koz
disposée de
est
La lampe éclaire alors, à la
tabuda.
leur fournit les bidons à
ces
la
au plafond.
régions
remplacée
gros
quatre
pied
veilleuse.
Les lampes mellahs
le
ces
de
tisenserl
des Amanouz. A
tribu
mèche est souvent
bourre
fixé
tokt
modèle
moussem
à deux journées de
muni
permettre
un anneau
que,
est
une chaînette
;
Fig. 33. Lampe à (Timgissin). —
de difficultés de technique, il est rare qu'elle reproduise exactement le modèle en raison
terre.
appelle
re
servir,
en métal :
en cuivre
; Iqendil ën-ueldun
des formes les
les
avec
si
s'en
pendant quelques
des lampes
on emploie
l'huile
de
avant
une marmite où cuit
Concurremment gile,
des étoiles. La
et
de lampes
moyen
au
l'albâtre. On les
peut-être
de dessins
très poreuse, absorberait
tière,
5g
USTENSILES
encore
s'éclaire
on
blanche,
taillées
présentant
LES
MOBILIER.
ainsi qu'à
par
de
un
manière
très
un
Marrakech,
simple
Fig. 35.
réservoir
pe en
à former des
Lam fer-blanc —
montée sur pied
(Demnat).
sont parfois
de les
que
dont ils font
et
simple
pourvus
qui
d'un
permet,
appliquer contre
la
soit
de les
paroi
des formes fantaisistes données
au
d'un
sus mur.
réservoir,
60
dans les
particulièrement
modèles,
blanc, Bien
(cf.
»
les lampes
argile
nom
mais
aussi
en
de Iqendil ëniifker,
de
présentant
et
prennent
de la tortue ;
Destaing; Dictionnaire,
imparfait
très
que
en
les Beni-Snous le
portent chez
lampe de la tortue
où
plus souvent celle
seulement
non
reproduits
du Nord
régions
des formes animales, le
parfois
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
ces
ferce
la
192).
p.
inconvé
nombreux
nients, l'emploi de la petite lampe à huile apporta un progrès considérable dans la manière de s'éclairer; en tout cas, elle rem plaça
les
avantageusement
torches et
les flambeaux
que
l'on avait,
jusque-là, l'habitude de brûler. Les Berbères, dont le vocabulaire ne connaît aucun terme pour désigner la lampe, en possèdent par contre plusieurs pour nommer les
Est-ce à dire
torches.
le
réellement
Au dire de
tisufa
n-tafut, le
d'environ
dont ils de
même
ec morceau
de bois de la d'un
gens
de Timgissin
n-irgel, du
nom
de l'arbuste
certains
pouvoir
éclairant
mur
ou
où
une
taillés
sont
des
combustion
dont
clans
tiges
reconnu, on
de
font
par
des
de
moyen
et
essences
d'asphodèle, chez
peut
dire
que
plus
relativement plus
d'éclairage tenu
en
pour
des
temps.
a pris
circonstances,
solsticial
soit
les Ntifa. sèches
peuple
médi
d'éclairage dont
disparu
moyen
comme
mais, son emploi, main
un
caractère
rituel.
C'est
coutume exige que
à l'aide d'une torche
par un
que
fournit
Dans les tribus du Sous, a
l'Achoura, la
allumé
spécialement préparée
autre
mode
ce
le flambeau
l'occasion des fêtes de
l'ancien feu unfasur,
nuit
avancées,
qu'aucun
conservé
les besoins domestiques;
certaines
ainsi qu'à
longtemps ont
rési
ainsi
automne, les femmes vont ramasser des tiges d'asphodèle dont elles font une ample réserve pour l'année.
On
tisufa
environs
ce
que cette plante
parfois
s'éclaire
amé
est
en
terranéen, les Berbères l'origine se perd clans la
nom
aksud
bûchettes
les fournit. Dans les
qui
»
leur
place
nomment ces mêmes
partout
des flambeaux
encore
Ainsi,
Ijuksert
La facilité de
neuses.
leur
1
connaissent
à l'heure du souper et fichent
montagnards ne s'éclairent que
leurs flambeaux
particulier?
n'en
à des bûchettes longues
clarté »
20 centimètres qu'ils allument
Les
Bougie,
tribus
de la lumière
tisons
ec
coin
leur fut bien
jours. Les Ait Messad donnent le
nos
n-wasidd,
dans le
d'éclairage fut
primitif
mode et qui
certaines
les
obliquement nagée.
ce
individus,
quelques
d'autre,
point
de
seul
que
usèrent
représentant
:
aksud
quelque peu
LE
saint
ou
MOBILIER.
d'une
sorcier
vieille
6l
USTENSILES
LES
famille
passant pour
posséder
une
baraka. Ces
procédés
raître?
berabers
qui
régions
tefois
avec
tombés
sont
s'éclairent
tation européenne,
de
en
uniquement
d'éclairage au moment
parcimonie,
comme pénétra
l'on sait,
connu
Europe
en
des fêtes
marchands vénitiens.
Begaith
ce
important d'un fait
Et
pas
exportèrent ce produit
fut le
ce
curieux,
nom
Berbères'
les
tou
la
utiliser
cire
dont
temps
l'emploi, immémorial,
l'intermédiaire de
précieux,
Bougie,
et
donné,
moment
un
centre
les Berbères des Kabylies.
berbère de
à l'objet
appliqué cjue
un
alimenté par
commerce
français, demeura d'éclairage, tandis
un
guère
l'utilise
noces.
su
siècle seulement par
Zouaoua, devint, à
en
»
Ils
des
et
n'existe
on
;
cierges
des Arabes depuis
vin"
au
il
Aujourd'hui,
n'ont
tribus
certaines
des bougies d'impor
avec
dans la fabrication des
ruches
chez
n'ait pénétré
Grands apiculteurs, les Berbères
de leurs
à dispa
appelés
sont-ils
désuétude
surtout anglaise.
ce mode
où
d'éclairage
archaïques
Déjà, ils
servant
cette
à
ce
ville
mode
qui,
en
nouveau
le désignèrent à l'aide d'un
tasumm'at, de smac, cire. Ce furent donc les Arabes qui introduisirent
mot arabe :
des
cierges
donne des
que,
çà et
colorations
riches
musulmans
continue
en
représentant
brûlent de
L'usage de la bougie d'importation une
considérablement
des lanternes
Ifnar, Ntifa
:
localisée dans les port
du
pétrole
mellahs
s'est ainsi créée au
i.
faveur de
Les Touaregs
lampe. Voir
supra.
;
des
a
à bon
Maroc,
conditions
appellent
ou
dans leurs
fait
cjue
et
des
l'on
soleils.
salons.
naître et se
Dans
Zemmour ;
villes.
Des bidons
développer
de la fabrication
celle
lëfran,
qui
s'est
servant
littoral,
ont
surtout
au
trans
fourni
une
L'industrie de la ferblanterie
comme elle s'était analogues.
ou
brûler de petits, à sanctuaires des marabouts
nouvelle:
marché.
et auxquels on
rouges
d'en
à l'usage des habitants du
matière abondante et
en
industrie
Berbérie l'usage
des fleurs
gros
le peuple, l'habitude s'est perpétuée l'occasion de certaines fêtes, dans les et dans les cimetières.
en
à fabriquer
généralement vertes
de dessins
agrémente parfois
Les
là,
l'on
déjà
créée en
Les artisans, juifs
la bougie inir, terme
Algérie pour
qui partout ailleurs s'applique
la
à la
62 plupart, ont et
cutable
fort
l'on
Chaque
ou
d'élégance indis a
atelier
Marrakech fournit des
de Rabat. Meknès
ceux
modèles un cachet
originale.
sait que
BERBERES
CHOSES
donner à leurs
su
parfois
spéciaux et
à
ET
MOTS
ses
produits
modèles
inférieurs
Fez.
LE FOUR
Afarnu, Ma Skerënt-as .
Is mas
Ira
isker
Bnunt-t taitsin
.
jàn sg-uzëddir, iàn
imaun, agrum
tëddu s-ddau
n-ufarnu,
tsahmau afarnu, tsers-t g-imî n-ufarno,
f-imî
n-ufella
aferkàn
idt
usent zusif ee e
n-iàt ar-d-inl-tqbo
afella
tsmassa
ar-iss
takàt,
tama afella
alùd, ttinï :
.
tsag takàt, Tasi iàn
imiq
arasid
"
'
iàt lama
n-iàt
Taûwi-d ian ugenja, tasi
tseksem-t,
n-ugenja,
ar-tgar
'
abùd n-ufamo.
d-ualùd.
rrzent
;
zzutin, tsmun-d
tsehsi takàt, tsder tizg°iïn tzswiin, o o
ar-int-tèt adal
n-ufarno,
s-izran
sg-ufëlla
iàn
lizs"iin. e?
skerënl ssis c*
uzjfi, ec1
n-tgëmmî
g-berra
sin
tsers
afella
a/asid
tbnu lizgwiin
uksud
ism-ëns
s-imiq ar-asràg
s-uferkdn s-wammas I
e
ar-asràg kullu issënt tëdel tafant, teg-t afella n-tadaut
n-tzg'"iin-annag,
ar-int-lsras
idt
n-iàt, ar-asràg itkur ufarno, tasi s/nïl tfëlallain, tsers i-àt n-imï n-ufella, tqën iss, tsers jàt f-imî n-uzëddir, thuwod tmsl-iss imï ec
Ijhed
n-ma
ig-tufa
taogg iss ;
Da-t-skdrënt
n-ufëlla
g inugg"'à
inua,
ula
imï n-uzëddir, tëddu,
ayad
ar-l-itëldi
!
»
iàt
loqt n-ssifd-lherif;
gir
teddu sers,
s-iàt : agrum-dd uamma
ladedj-t
ar-
tànëf imï n-uzëddir,
tagerst
ism-ens Ikrun.
d-rrëbia1
ur-illî.
Traduction. Le four bâtissent soin
de
se
trouve
elles-mêmes
en
dehors de l'habitation. Les femmes le
avec
de-s
pierres
et
de
l'argile,
en
ayant
deux ouvertures, lune au bas, l'autre au sommet brisent un gros tesson de poterie pour en avoir,
ménager
du
dôme;
un
certain
elles
nombre
Lorsque la
de
plus
ménagère
petits.
désire
utiliser
le
four,
elle
\a
sous
les
LE
oliviers
feu
sa
provision
et arrange en pile
A l'aide d'un bâton les
près
les
appelé
tessons
63
USTENSILES
qui
sèches
à le chauffer;
serviront
de l'ouverture inférieure, tessons,
petits
jetant des feuilles
mente en
LES
des feuilles
ramasser
dépose
elle
MOBILIER.
elle
aferkan,
l'ouverture
sur
le feu
remue
par petites quantités
sont chauds, après avoir
éteint le
feu,
allume
le
supérieure.
qu'elle
ali
à la lois. Lorsque
elle
les fait tomber,
bâton, dans le leur les étale. Puis, sur
avec son où
elle
le
dos
d'une
introduit les dépose
sur
à
de l'autre
côté
dalles,
les deux
avec
un
petites
soigneu
Fig. 36.
ouvertures
d'argile.
mortier
Afarnu (Tanant).
—
on introduit le bois les galettes à cuire. 2, ouverture sur laquelle on dépose en pile les tessons de poterie. par
ouverture
i.
laquelle
et
Elle
se
instant; la
time
au
enfin
;
deux
bouche
elle
sement
les
et
les tessons l'une
de
moven
elle
cuiller,
galettes
alors
retire
lorsqu'elle
et
cuisson
la dalle du
la
si
;
les
—
es
elle
suffisante,
en enlevant cuisson
un
revient
bas; 'elle
galettes
sont
cuites,
le four
vers
rend
se
qu elle
alors compte
elle
les
ouvre
de l'état de l'une
enlève
après
l'autre. Le est
pain
de
cuit
n'en
de la
faire
sorte
qu'en
été
porte et
en
le
nom
de
automne
Ikrun
ce
et non
»
en
;
l'habitude
hiver
et
au
printemps'
En Tunisrt-,
1.
fond
tures dont
Pour
l'une,
se servir
samment
là,
le
sous
nom
qui ressemble au petit celle
du bas
de la tabuna,
chauffée,
on
Le
pain ainsi
on
est
y
fait
l'on
1res
large,
ce
l'autre,
et
d'abord
galettes sur
a eu soin
>'appclle
on utilise une sorte
des Berbères. Elle
pain
allume
y dépose les
e]les cuisent après que
terre.
de tabuna,
four à
un
des
celle
feu de
».
grande marmite sans
du
bois;
saillies que
de boucher l'orifice
Ihobz tabuna
de
est pourvue
de deux
haut,
assez
quand elle
pré-sentent
est suffi
les parois; plat de un'
supérieur avec
ouver
étroite.
64
ET
MOTS
Le Nukni s-lehmis, mat
ait
Tanant d-ait
iaf
gis
kullu
d-ait
Ijënia",
Mâjjën,
Tagëlla; winnag
Bàb n-idëqi,
s-fàn
udgar
itkur-d asuari, iaûwi-t-id uzduz
ar-t-ilkum
izi-an
sgis
d-I/ni
ibbi
isker,
gir
ihalles agiul-ns, iger fellas
idëqi, Ma
ar-adgar
gis
wakàl n-idëqi.
idëqi; iffi-t, iasï zund aggurn, isiff-t,
g-iga
umrugd.
g-icallek zund
gis
aman,
lifizzà; loqt-annag,
ajj an
ar-t-it
lagausa-iân
Ijhed n-masg ifadal tidëqit, nag likint, nag
sgis
bla irukûtën gir iàn
s-ifassën-ns
idëqi
asers-itbbï
Igaz-d sgis,
daga ifadal
t-isnegd
ar-asrdg
ar-d-iqimà
ar-asràg
agdur, icadël-t usgun
n-Tifug-
Imjamër ihlan, izûwoqèn
iskr-as iàt Imnàl g-wammas, iffi
Ismun-t, s-idarën-ns
ira
Im'allëmin
iâclnin g-Bzu,
n-idëqi
ar-fadaln
ira isker
mkàn
iddu
isug-t,
asuari,
iks
asku
n-idëqi,
id-bab
dag
iran irukûtën n-idëqi, iddu
wann
tumlilin.
s-tnqàd
iàn
potier1.
ma-t-ihsàn
Llan
a-iin-ilcadaln.
BERBÈRES
CHOSES
uksud
imëzzin,
d-iàn ilëm ar-sers-isliîluf
imlan,
d-iàn
tamdwin
Tan ïadël, isers-t g-lafukl
alqâr ar-asràg isker ayàn ëmi-gï. Mkàn izra ssûq iqërreb a-ilkem, ishamu afarno, i'ammer-t-in iqqen- fellàtsën ar-d-nun. Mkàn inna Ijhed Srirukûtën-annag isker; n-uruku.
n-mag
eqdën
iqed kullu.
ildi-tn-id,
aya,
ma
Mkàn isujàd Ijhed ii'ukûtën iàn lama
dur iâdnin
iràr-in
f-tainnit,
ig-ën wiyàd, ar-asràg
i'adël. n-ma-iltawï
ssûq, fasi-d taratsa,
n-iàn ar-d-ikemmël adur ar-d-il
sg-ufëlla
ammer
i'adël
gis
i-wan-uzëddir, i'aud
taratsa, iasi f-lbàhim-ëns, iawi-tn
s-lehmis.
Askën-d imsâgën ; ku iàn im'adal didas
igëlleb-l, ihels-as
iul
s-afus
;
ig
f-watig n-tgausa da-ira,
lerrza, ura-tsawâl;
ig
tsâhhâ ar-tstninni,
.
Irukûtën n-Intift, kullu ur-jellijën; wan iran irukûtën da jën, iddu s-Demnat ; da-in-fadaln lmcallemin n-Tgermin.
Ma-ltinin ar-d-isattï ar-as-tinin
m"ddën
akàl,
rrfddën :
d-immat-neg aiga, ëns ; da-izënza I.
Tcxto
f-tuuri
ar-isrus
non
ar-ikàt
ar-t-itkom
sazun
traduit,
n-bdb n-idëql?
akàl,
ar-isattî
Ur-thlï,
asku
iàn ugrî,
bàb n-idëqï,
ar-ilkom
babas d-immas ! 'alahaq s-tgorit,
ur-as-tëlli
ijelle-
Ibaraka
akàl,
babàtneg g-tgorâd-
ur-izënzï, kra ur-darsAllï, dima iga.
mezlod '
|j
Les
poteries
de
potiers
LE
MOBILIER.
en
usage
Les
Un
ntifi
Ljemâ, Bzou
sont
et chez
les Ait Majjen
et
poteries
décompose
bab,
s'applique
désigne
signale
Taguella,
voi
Kabylie
en
connu
dérive de terie
msel :
dans
»
ce
4°
;
encore
enduire, mot
à
marché
des
potiers
chleuhs
il
pétrir
ce
à
terre
certains vases
»
3°
;
»,
terre;
en
employée chez
le
comme
;
poterie
afehhar et abehhar
correspond
précédent,
à
:
abufehar,
dialecte de l'Aurès, pâte, façonner une po
spécial
au
une
appartient
Tanant; l'expression
tâqeddàrl,
potière
amessal,
sens, le
ce
à leur
vendent
idëqi,
», et
l'arabe ;
à
emprunté
est
«
dialectes
aux
particulier mot
à la
et
n-idëqi
de
ce maître
par extension
qui,
bab
i°
appelé:
est
ainsi :
les A. Warain est
les Ait
des
par
On
des Inoultan.
tribu
âqëddar à Bezou ; la forme féminine
2°
fabriquées
trouvent
façonnent
que
Tifourmat, de la
e p-otier »
terme,
le
à Imi
de Tanant
gens
établis à
se
pays
des Ait Messad.
du Khemis des
9,
en
65
USTENSILES
profession en nombre relativement restreint.
quelques ateliers sins
LES
â la
des
généralité
parlers
berbères. Les
ment
d'origine
qu'à
jour, il
ce
quaiit
dont
outil
ce
à
soit
n'a
des
été
à
mais
antiquité,
parties au
comme
très on
en
de l'Afrique
moins au
vu0
n'en
faut
ou
(de caun,
appellation
lmcaun,
ou
tout
simple
aider).
berbère
point conclure que
relativement
potier
llûlëb
vis
travailler
relevé aucune
Jus
s'appli-
l'usage du
récente et contemporaine
de
^
^_
j
\'M
///'i////
II
haute
sait
fut introduit
qu'il
Algérie,
une
appellent :
signifient
pour
seulement,
l'invention du tour à remonte
qui
conquérants
Non
musulmans.
core
s'aide
on
d'introduction
l'arrivée
tour qu'ils
arabe
instrument. Il
cet
.tour
le
utilisent
potiers
expressions
en
en
d'autres punique,
siècle
avant
J.-C. Le tour
compose portant
cjue
nous
à Bezou (fig.
examiné
d'un
deux
axe
avons
37)
se
tables circulaires;
Laoust.
Fig. 37.
—
Tour à
potier
(Imi Ljemà).
vertical
sur
l'une
d'elles, fixée
à la 5
partie
66 le
supérieure,
base,
de
sert
entièrement
bâti
A
travailler.
pour
fosse
droite
sa
L'appareil
bord de laquelle l'artisan
au
où
enfouie
ses
Une
un
constitue
branchages
en
couverture
mauvaise
l'appareil,
élevée
le
protège
qui
abri
est
s'installe
remplie
cruche
une petite
est
dans le sol; à gauche, s'étale une aire produits au fur ei à mesure de leur fabrication.
et
établie à la
l'autre, pied.
manœuvre
qu'il
clans une
bloc d'argile ; avec le
son
pose
potier volant
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
d'eau
il dépose
de
au-dessus
les
contre
potier
intempéries. Un il
de forme identique
tour
est
superflu
d'en
étudié à
similaire
La terre à
la
marquer
Tétouan
poterie
dans
existe
l'instrument
avec
Joly1
par
généralement
porte
le Sud-Marocain ;
tout
ressemblance
le
de idëqi, Ntifa,
nom
A. Ndir. On
trouve Tazerwalt; idqi, Zemmour; ilqi, Tlit; itqi, > Aurès, ou tlaht, A. Warain; aussi : talaht ce terre glaise, boue
la désignent
ceux-ci
Elle sur
l'aire
bois,
extraite
est
où
puis
même
elle
non
et
de
cuir
très souple
détacher de la Les
poteries
quelques
jours
quenter.
La
l'atelier le
i. •&.
le
avant
ne
les
que
tenant
à
potiers
lieu
sur
air
le
que
effet,
dont
ou
long
transporte maillet
pieds
travaillée
sur
et
de Fez, Rabat le tourneur
une
un mor
ficelle
libre,
potier
d'acheter
on peut avoir
puis cuites au
au
commandes, les
ceux,
d'un
marché
tandis
que
groupements
en -quelque sorte
emploi
industrialisé,
objets assez
est
dans le nord, do Tunis \\ Tanger, chez lesquels il est resté
de Berbères
four
et non
besoin. Par
à
ailleurs,
d'un
rare,
Archives marocaines, t. VIII: L'Industrie, à Tétouan. province de Demnat, comme d'ailleurs dans loule la Berbérie
hommes;
pour
à l'habitude de fré
Dans la
d'importants
de
l'aire
par
d'ébauchoir,
lisssage
au
séchées
en
est,
est
potier
l'objet façonné.
marché
les jarres
nale, le travail de la poterie, aux
roseau
destiné
ustensiles
fabrique
comme
homogène,
d'abord
coutume
tous
potier
volume
sont
le les
avec
malaxée
et
d'argile,
masse
sal n-tafëza.
avec un
fosse à la façon des
une
Meknès. Cette pâte, très qui utilise un fragment de
ou
ceau
et pulvérisée
mouillée
dans
l'expression:
sol en mottes sèches que
battue
est
criblée,
par
encore
du
gros
comme
méridio
uniquement réservé
on
rencontre çà ot
là
une occupation essen
tiellement IV-minino.,
Des
manufactures
de
poteries ont
t'-
Le'-
jusqu'ici
relevées
dans les
régions
ou
tribus
LE
lour, dont il
Le
de deux
38);
duits à
l'une,
par
incliné
plancher
et
tour voûtée,
est une petite
on
i, foyer.
poteries,
introduit le
Entre le foyer
cuire.
«7
USTENSILES
disposées, l'une à la base, l'autre
Four à
—
LES
fait usage,
est
ouvertures
Fig. 38.
(fig.
MOBILIER.
cà
percé,
et
2,
de
chambre
combustible
la
de
chambre
là de
et
—
et
munie
sommet
cuisson.
l'autre, les
cuisson
trous
petits
au
par
pro
s'étale
un
la
s'élève
où
chaleur.
Les feuilles de
Khoumirie,
suivantes:
Zemmora
Mcnacer, Warain
par
là,
Algérie ;
en
entassé
Kabylie, Aurès, Blida, Miliana, BeniRif, Tsoul. Slès, environs de Taza et Ait
elle permet
de
le tour,
les besoins locaux
présente un grand
de fabrication
procédés
les
pénétrer
technique
potière utilise une
ne connaît ni
berbère
céramique
des
ont conservé
La
Msirda
partout
Grande
Tunisie;
en
et
le fumier sec,
et
Maroc,
au
L'étude de la
et,
palmier-nain
ni
le
four;
tous
intérêt du fait
systèmes
de décor
de fabrication de la
points
différente de
que
du moins,
ne
les
vraiment
potières primitifs
céramique ancienne. celle
produits généralement peints et
ou.
ne s'exportent pas
des
secrets
en
ses
et
du
potier
;
fabriqués
clic pour
connaissent une exportation
à
longue distance. Le façonnage et
lisse
l'cngobe
fait
a
la
main par ajouts
d'une pierre,
revêtu
de lambeaux d'argile ; puis l'objet est poli couche d'argile plus fine qui constitue
d'une
et enfin ornementé.
Dans les s'exécute
de
se
au moyen
oasis sahariennes
d'après
moule.
du Tidikelt, le travail de la poterie, également féminin, la potière monte l'objet sur un semblable qui sert
un autre procédé :
Cette technique
est aussi
celle en usage chez
les Haousa de la Mgérie sep
tentrionale.
Les qui,
poteries
malgré
Wilkin surtout
ec-
berbères
leur
Libyan Notes
Van
et plus particulièrement
importance,
Gennep
ce
»
ne
; Myres
Les
poteries
sont ce
les kabyles
pas concluants :
Notes
kabyles
on »
the
ont
citons:
history
of
fait l'objet do travaux Randall Mac [ver
the kabyle pottery
in Etudes d'ethnographie
»
algérienne.
et et
68
MOTS
devant les maisons,
ET
BERBERES
CHOSES
le
constituent
généralement em
combustible
ployé.
Lorsque le
dans la
puis
soleil,
allume
de
moyen qu'il
alimente
la
ceux
étendu
réseau
A
Dans les
de
Les
do leurs
incisé par
pain
ce
tikint
la
; un
et retire ses
poteries
général elles
de la
région
volumineuses, à
dépourvues
existent,
qui
dépourvues de
décor.
tout
des
en
grandes
de
relief
jarres
appelées
d'importance.
peu
ornementation particulière
réservée
à la
vases
consiste
souqs
>
et
lignes
en
porte
le
des
au
des
blanches, larges de deux à
des
nom
plupart
plus
de
dimensions à
grandes
taïluft ou
anegmirs.
de Marrakech, comme d'ailleurs dans ceux de des cruches et en général toutes sortes
on vend
pour autour
l'eau, du
revêtus
col,
points noirs obtenus
berbères façonnées à la
four. A,u
produits
voûte
au
Lors
» présente parfois un ornement
panse
décor
anehdam
lequel,
un
Les
—
non
mais
peintes,
matière
poteries
dans
dirige
bât'
en
rouges,
marmites ec
récipients
sur
losanges de
i.
le
de Fez,
et
petits
et non
de Demnat. ou
centimètres, tracées autour
Meknès
crême
eux
cependant une
l'aide d'une
qu'il
construction.
goulot.
à l'eau. Elle
tinés
quatre
il démolit la
feu
une
mortier
défectueux ; puis le jour du marché, qu'il destine à la vente dans un grand
anses petites quand
entrelacs
cuire
son
de la
parois
par un
reliées
plus
brunes
est stylisée
signaler
à
suffisante,
poteries
sont pas
ne
ce afdal »
les
pierres
le dos d'une bête de
aux
le fond des
fait d'un
plat
sont
Je
ou
Elle
Ainsi,
régulièrement
d'entre sur
minces,
de bec
ensuite
cuisson
Caractères des
de Demnat parois
et
dont il brise les
il dépose
des
tessons
regards percés clans
estime
produits
duquel l'ouvrier bâtit
au-dessus
supérieur
des
petite voûte avec
d'argile. Il
d'abord
tout
range
cuisson, les poteries préalablement séchées au le feu; une fumée épaisse s'échappe à gros flo
de
l'orifice
par
cons
four, il
son
potier veut utiliser
chambre
Tidikelt,
do la façon
d'un
engobe
tracés
au goudron
main par
d'après
suivante :
sont
dos
Voinot, los
des
et
et simplement posés
potières sont cuites
potières procèdent
ollos remplissent
blanc-
d'un
des lignes
do braises
à
libre
air
à la
chaudes
cuisson
le
vase
soleil, puis lo passent aux flammes. On nous signale quo los Ait Warain lisent des poteries non cuites et simplement séchée* au soleil. Le fait aurait cependant séché au
besoin d'être
ulili-
u-rilié
sur plae-e.
LE
MOBILIER,
LES
6q
USTENSILES
l'extrémité du doigt, rarement avec un pinceau (fig. 3g). Ce parfois d'un assez joli effet, est toujours l'œuvre du reven
avec
décor, deur
du
et non celle
potier1
A Tighermine, près de Demnat, les potiers vernissés d'un jaune clair, pareils aux
duits
dans
ment en usage
dans
possède
beille, ils de
rien
On tier
le
gens
Il
ciété.
être
du
peuple.
passe
sa vie
la
père,
Là,
du
que
comme
1.
On
et
et
larges lignes de
;
même
il
vit
puisque
méprisé,
à battre
ne
à
piétiner
accomplit
tous
les
n'est,
dans la
la
réside point
ce
une
notre
région
cas,
est
mère-
et
notre
la
fait
tenir
poteries
composé
zénète,
mépris
le
dans le
les Berbères
chez
qu en pavs
l'objet du
grossier
qui
chercher
uniquement réservée
de Dar Bel-Hamri des
remarquablement
cause
plutôt
besogne qui,
remarquable,
en aucun
vraie
II faut
demi-civilisés,
est en effet
signale
ni
».
celui-ci
d'un décor
le destin.
aisance
potier en mésestime.
profession
ornées
par
l'enrichir
modeste
se passe
chez
femmes. Il
—
.
condamné
saurait
retiré
terre
Vases de 39 Marrakeck.
ponr
cependant,
métier
fait
Fig. so
une
malheureux,
de
dire
ne
procurer
toute
le
mépris
misérable
Son travail lui
Sauf la tamëdlit,
po
avec
dehors de la
un
marocaines.
particulier.
sait que
vit pour ainsi
en
villes
sa cor
forgeron le Il
les
pro
n'offrent
partage
des
toutes
des
communé
fiancée
toute
que
obtiennent
produits
la
aux
potière
public.
également tournées
de croissants, de
ronds
et
et
de
couleur noire.
Par ailleurs, les poteries rifaines, comme celles des Tsoul et des Slès (Berbères arabisés) façonnées à la main par des potières, sont peintes et leur ornementation sur fond blanc, pareille à celle des produits kabyles du Djurdjura et de l'Aurès, consiste en un
décor
rectilinéaire
et non
curviligne, généralement
bichrome
: noir et rouge.
POTERIES DES NTIFA
\ \
Vig.
u_i.
Afilùl
Fjg.46. Tikint.
Fig. l\i. Agdur.
Fig. 44. Aboqqàl.
Fig. 43. Talbërràt.
Fig. t\j. Tâqesrit.
Fig. 48. Tâjln
et
tasemlut.
Fig. 4ç)- Tabla.
Fig 5 .
i
.
.
Tajebbanil.
Fie. 5o. Aqellus.
Fig. 52. Ahallab.
O
Fig. TjH. Talëbirl.
Vu.. bt\.
.[j'rrdu,
lagoril.
Fig. 55. Aldizam.
LE
MOBILIER.
Amulettes Tikinl daga-tga
da-tudu
les
pour
Ihànna
n-
annag, tsmun-t
i-umgerd
igurrâmën,
g-'iàn
sin
n-igurrâmën; tskar tsëndau aho, tara
USTENSILES
contenant
Tamlùt, ig
asëkfel.
Tizar kra
tsga
ia-ljdid, ar-
tiummist,
iâdnin,
n-tàlëb
ifilu,
Iskr-as
ihla ufus-ëns, tara
mi
i-usëkfel, nta wala Ihànna iâdnin, tagul-t g-tgiwit daga-
tagul-t
iàt tiummist
dag
le lait.
akâl-
i-lahâlib,
Iherz
71
; ku Iqobt tasi sgis imiq n-uakàl, ar-d-abk fellâsën tek, tauwi-d
usermit, tas-t, tëg-t
n-usekfel.
dârs Iherz nag
vases
ism-ëns
lhalib,
s-igurrâmën n-tmazirt
as-linin
tnri^l
LES
i-tfunàst
tagul-t
g-umgerd-ëns.
Traduction. Le vase,
où
en achète un
la femme neuf,
pays
et prélève
cette
terre
dans
un morceau
fil
pour
un
peu
le
nom
porte
du
autour
col
elle
l'elficacité de
de terre
de
sur
la
henné des
ce
en
récipient.
fait
de
de
tombe
fait
remettre
nouet
qu'elle
pour
LES
Tauri nsënl
P
tsitân,
du
n-tsëdnàn
ugum
n-Intift
de la
cou
DE
tsqâ,
n-tgemmï,
non
traduit.
deux
côté
du
puis passe une
BERBERE1
asnuî
Ma igan
n-tiram,
uzùg
lauri-
n-ullï
azdam n-iksûdën asirëd n-ladûd.
tarda n-tmëlsa,
Damas i'aib i-tsëdnàn Texte
FEMME
n-waman, izid n-imëndï,
ou
laitière.
tûgër ti n-iregzën.
lisëdnan
a-isirîdén, iregzën ad-asënt isirîdën uzru ism-ëns aseggwerd.
i.
LA
vache
à
prépare un autre
à l'outre à battre le beurre,
OCCUPATIONS
asmam
Umma
attache
d'eux;
taleb connu
une
pot
,son
amulette autour
du
la dépose
elle
;
visite aussi quelque
et se
nouet
dernière
saints
chacun
marabouts »
le lait; elle en suspend une à contenant de la terre des marabouts; elle
amulettes
Lorsqu'elle
les
tous
un nouet qu'elle attache avec un
Elle
talismans
ses
s'appelle ce asekfel».
rend au sanctuaire
d'étoffe,
du
le lait,
met se
n-wida
dinneg
ad-ëksant ullï
iterrahan
llan waman,
ur-d-nutentï afella n-iàn
nag ar-theddâmënl d-irgâzën
Ihela
ti
g-liwûga.
wala
g-tmëgra
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
ni
Kullu
taurï
tinnsënt atga, ti
n-tgemmï
n-iregzën.
Tamlùt da-tgan ar-ammas n-tiëd tnëker, tsag Iqendil, thazzem. Ig dàrs tlla tëdrânt, da-lnëker bstawïl afada didas iak"ï; tasi timzin da-tslï dàr imensî n-idëllï ar-inl-lzâd. Mkan d-uikï ius ar-ialla, tnëker f-uzreg, tëdâu, tasi-t-id, tagul-d s-dâr uzreg, tqima, tsers-l f-ifaddën-ns, tzz^f-as iàn iff t^kf-as ar-isumum ar-asràg iddjiun, tssu-as kra n-iktël nag asdad lizar-ns, tsgen-t
Au
réveil.
—
aur-
n-uafud ar-tzâd.
g-tama
n-tadaul-ëns
didas
dàrs
ig
Iga isguyu tërbu-t, ma ila wass, Ma afella ig ur dars lllî da-lqima s-uakàl ar
tlla luurî ;
llcab.
Mkàn
tkemmël sg-izid, tsmun aggurën
irukûtën,
tsird-in.
Sig
isbah
rirt, tsnëker arrau-ns, ku iàn ifder
Iferhan
Ibàhim-ënsen
sufûgën
tasï tasemmt
tsird-in seg-tahrirt, aras-ëns g-idn
ar-lsifif.
lhal, tsag takàt,
Mkan tsiff,
tsmer
tikint,
tsmun
tsnu
tah-
s-lhàq-ns.
ad-int-ëksen.
Tsmum
irukûtën,
àr-tsmam kullu tigëmmï, tsmun
umessid, tsufeg-t s-abëddûz, tger-t-in
gis.
Tqim
imiq
atsunfu.
Le déjeuner.
Tsag
—
takàt,
ts^mr
i-imëklî,
illan, tigëllàlin, nag tahsail, ibaun, tinifin, iksûdën
lasï
tger
Ihodert-àn dârsn
Ihodert s-tkint, tëg
g-lcafit alag.
Tasï agdur-ëns, tsers arba g-lissi, lfel-l, tffog s-ugbalu allagum aman. Mkàn lëlkem agbalu, fammer agdur-ëns, tsîrëd âqemmu-ns
d-idarën-ns, f-ugadir
Thaid,
tasï
agdur
f-tadaut-ëns,
tagul s-tgemmï,
tsrest,
ls^nnel-l
Ira Isker sëksu,
dartsattî
g-udgar-ëns.
tgdbël
tikint,
lazëlàft
ar-tsëksau,
tasëksïit
afella n-tkinl.
mkan
tsis
ar-ttinï :
tkint, ig Ijëhd-ayàd
Tsers imëklï i-ait tgëmmï, ssën, tsîrëd
ma-tn-itqàddàn
irukûtën, tsmun-in,
;
tg-en
tsersin
g-udgar-nsën.
Au bois.
Ilin, iran
lasï
aiddu
Tan
—
asgun
Ig
dàrs llan
tger
adnzdem
ur-dàr-llin
tlla tagdnt
iksûdën, hat ur-tëddi s-manï ; ig ur-dârs i-laddjarin-ns, limëddukàl-ns, tini-i'asënt : ce ma ?
»
iksûdën,
ddunl iss
/ ula
niai
da-lsatti
Ig dàrsën iksûdën da mi g'nt
asgun-ëns.
ard-zddemënt ar-d-smunnl
LE
MOBILIER.
Ku d-iàt
add-asint.
tas
LES
lazdëmt-ëns,
USTENSILES
thammel-l
n^
f-tadauï-ëns,
tzri
s-tgëmmi-ns.
isul
Ig ssunt
wass
gis
da-lmununt qimant
agertil,
g-iàt
tgëmmï g-udgar
afella-ns,
dag
tlla
lafukt,
kra
da-isruf
lafukt atëder,
ku d-iàt
timest,
awint
i-kra.
La
du
traite
troupeau.
—
tëddu s-tgemmi-ns, tsemm
Mkan d-uskant
ullï
g-wammas n-lgemmï
Tffog g-jàn
udgar
ar-lzzeg
tqerreb
ts^mr i-imensï.
sëksemn-int
sg-ëlhela,
; tasi
tigàtln,
ullï
s-dcir
^'Ikàn
tigëmmï,
s-ëzzribt,
ahellab-ëns
ar-lzzeg
ar-as-itamz
umëksa
ar-d-int-tkemmël
qqenn
tafunàst
ig
iàt s-iàt,
izgdrën
dàrs ntàl
lërzem i-warrau-nsënl
tlla. Iqim
dàr
immâtsën, qimën d-immdtsën ar-asràg ran adgën ait tgemmî, nkrën amzën igëjdën, amzën ikruan, awin-in s-iàn uhanu, tërgel fellâsën tiflut.
Tsmun lahalib
g-iàt
tëdel-t
tkint,
s-iàn
iktel,
tas-as
imi-ns,
lëdel
utellis.
s-iàn
Le
s.ouper.
Tasi-d
ssën.
—
dag
l'afil ar-d-ihmu, afada
Ilkem Toqt n-imensï, drënt tillas,
timzin,
ar-tsattî
ad-ëqârënl,
s-imiq
tasi anehdam, tèg-t timzin
ar-d-int-lsli
tasi-d aferdu,
ar-asi-àg int-tkemmel sg-izran d-ik'sûdën.
s-tsugg°it, tugs-int
Mkan int-tkemmël sg-iùgis,
tsag Iqendil,
n-takàt, tsag-as
ar-int-ëlffi g-unehdam
kullu
ar-int-tsfardau
annag, tëddu
afella
tsmun-int
ar-int-tslai
ar-t-tsatti
s-usfardu,
imiq
tzià-int
Loqlg-tazgaut, tëdel-lnt.
tgan.
manig
i
Fabrication du beurre.
ligîwit,
dag
lawi-d tikint
—
Ula
Ar-isbah, mkan tzdâ tiram-ëns, lawi-d lahalib, taugg gis isikkil. Iglufa ikkil,
imï-ns, ar-t-in-taf inda,
tffi-t-in g-tgîwit, tas-as
wit,
taugg
dut,
tëg-l
gis
g-ugdur
Dans les
tqima ar-ts^ndao ar-d-ino
tsmun
tigîwit-ëns,
tânëf ligî
tëldi-d sgis
tasën-
daga-ltsmunu.
champs.
—
Loqt n-luga,
mkàn zrin
imëkliun, ku
sncit
tmgarin, nag krâl, asint tariàlin-nsënl, asint lalgadûmin-nsënl, ffgënt, ddunt s-dcir igran n-lomzin ar-tksënt lagëddiut, d-uaddad, d-ëlbesbas ; s-tgemmî,
ig
ufant
tifaf, talma,
ar-lhsasent
i-lbàhim,
ar-
ar-t-stant g-ëlhela smununt
ura-tid-ëtawint
kra n-iksûdën ig-in-ufant.
74
ET
MOTS
'animèrent liriila,
Mkannag gënt
fellas
Tan
Ihoderl,
Mkan
f-tadaut-ëns,
munn
aôk
da
ku iass
tshâmu aman,
nin, tfsser-t
Mkàn
tffog
tariàlt-ëns, 'aunt-as
ku d-iàt
thammël tariàlt-ëns
ar-d-lëkement
Ayur
—
n-ibrir
tra^lsker
d-iàt
ullï,
tëddu
smunn
s-wasif nag s-iigbalu, g-wamàn kermë-
tsmun-t.
tizdit ar-tëllem
tasï
id;
tasï izdï ar-tëllem tilmî.
id,
"aban nâg
asëlham
lasï
i-urgàz-ëns,
n-tgemmï, tger-d i-tmëddakull-ëns
s-imï
tllâsën
ar-lsfu, tslil-t
tqersen-t,
n-tiram
igrem, ku
aga
tmtût tadîtd
ar-t-tkàt s-lgorit
tkemmël tuuri
n-lariàlt,
fammir
g-lafukt afella n-ugertil ar-lzûu
mkàn tkemmël
Ig
ur-la
ar-ttawî
sg-izdar
gënt-l
iksûdën.
ujddënt,
d-ugaras
Le travail de la laine. tadûd-ënsent ;
tuga,
stinl
gënl sg-ufella
ikëmmiln s-lhasis,
ur-ta
tillï 'ammern-in.
BERBÈRES
CHOSES
takurt n-id,
mas-itcawan g-uzizil
n-uslâ.
Mkan tkemmël azizil,
àslà, ku iass
tger
ar
gis
tztà ayan mi-tgi
ar-d-ikemmël, tbbi-t.
Dans les jardins.
—
Loqt
teglï s-wazar ar-tk^s tazàrt mkan
tsara
kullu azàr, luggwez,
d-aôk tkemmël
dag
g-udgar ar-tqàr
Ig
tlla
tsmun-t,
lafukt,
tnker zik, tëddu
tegli s-wayàd,
Issu-as
ig
da-t-susun,
ur-la
^rzemën
imzurfa
s-urlan-nsen,
tërzem-as s-wakàl,
mkannag
lhasis nag agertil,
quaus.
tfsser-t
tsker
ar-
s-tgemmï
afëlla-ns
tasëllit n-uganim.
l'ammer-t g-tsirit n-tznirt
da-isdr usemmid, ism-ëns
Igelt-ëns,
da
tazàrt, g-tazëgaut, tawi-t
azdrën ar-llâqâd
inua zzutin,
zzutin
lëhrif
da inwan. Tëindtk^s
nag ku-sbah da-ludu da-tlàqàd Mkan inua
i-usus, da-tudu
tmtût
zzutin g-ismun
d-iferhan
ar-tlo-
qâdën.
A l'approche de l'hiver. ar-lsmunu ur
iltsûdën
—
g-uhanu
igi iàn ai/Jëg s-tagànt,
laf
lauri-ns gir tirûm ng-izid.
kul-ass ar-tzddem, daga-tlàr tlist, nag isqà unzar, iksûdën ujddën, ur-lri manï ur-sul ig
Mkàn jàk
tqerreb tgerst
ass
CHAPITRE
III
LA NOURRITURE
tamessut
ali-
nourriture,
,
tiremt1, tirant, repas. lëfdùr, le déjeuner.
ments.
l'aull, provisions ici. l'aùwin, i.
ot
de es,
manger
A. Seghr.
Sadden
où
lo
de
ménage.
imëklï3, le
de
route.
asnîger'", le
»;
corrcsp.
le
mot a aussi
à timrlsa, sens
de
ce
Tafilalt;
,diner.
goûter.
tmatsa, A.
couscous »
Warain;
; ulsl, A.
Ouirra,
Figuig
ulsa,
A.
Ndir, A.
.
généralement connu dans les parlers du groupe taselhait: Demnat, Igliwa, Imesfiwan, Imcttougan, Ihahan, Achtouken, Illaln, A. Ba°amran, O. Nun, Dra, Tlit, Tafilalt; désigne encore ce une part d'eau d'irrigation » tiremt n-waman: Ntifa. Le mot j..
Termo
a aussi en
Zouaoua le
sens
de
on prend un
repas;
Boulifa,
et signifie ce
tour
;
ment avec
le
»
de
sens
logique de tiremt les
sait que
3. Le journée
qui serait
commun
Ntifa ;
ce
repas,
534
».
temps, partie de la journée pendant laquelle Les A. Warain emploient: nnubt. qui est arabe
correspondant
ce repas
».
ce
à la
passer
la
berbère
Ces deux
à tour de
généralité méridienne
lawala
:
et par
rôle par
eles »
est connu
cas sembleraient
temps, époque
repas sont préparés
mot »
son
ce
p.
des Ichqern égale
déterminer le
extension,
tour,
les femmes d'une
parlers
dérive d'un
étymo
sens
puis repas
même
verbe
Touareg. On trouve imèkli
kel ou
On
».
famille. ce
passer
imkèli,
la
pi.
.
Igliwa, Ihahan, Tazerwalt, A. Bacamran, Dra, Tafilalt; im/Ji, Ichqern, A. Ndir; amesti, pi. imesluin, A. Warain, A. Seghr., B. Iznacen ; ameklu, Touareg. On signale un verbe muslu ce déjeuner » B. Iznacen, et èyel, a. iw/la, Matmata. 4. Expression particulière aux parlers de Demnat; peut-être rapportée à un verbe manger d'un reste, recommencer à manger » sïger ■ ajouter » Ntifa, et snîger Zouaoua. Syn. aggiiz. Ida Oukensous, Izenaguen; asual, Imettougan ; allas Imesfi A. Seghr., A. Warain, wan, mais le mot est surtout connu des Ichqern, A. Ouirra, A. Sadden, A. Ndir, Zemmour; on dort le ramener à un verbe ailes ce recommencer » imèkliun:
.
cf. ules,
Touareg ce
pour asniger. est pris:
Dra ;
Le
ce
tamedd.il,
auzzivit,
continuer, goûter »
et recommencer ». est encore
Figuig, litt.
Amanouz.
ce
désigné
après-midi
»
Cette étymologic justifie par
le
nom
; de même:
colle
donnée
de l'heure du jour
wazduit.
A.
où
Ba'amran,
il
O.
\
imënsï1, le
lâz, fad9
la faim. la
chacun puise sa
ger où
ligimiV,
Warain, Aurès, Ouargla ;
-
a préfixé:
parfois rencontré avec un
chleuhs;
Touareg ; le mot dérive de èns souper » Figuig ; mensu, Ghdamès.
amensu,
munsu «
existe un verbe :
»
farine fine.
aggurn'*
parlers
aux
groupe. pain.
agrum6,
Drcrée.
il
man-
nour-
riture.
soif.
Commun
fait dans le
trou
tamënât\
souper.
takëtmit-, tiketmay, bouchée. idtummit,
x.
berbères
choses
et
mots
n6
amensl,
la
« passer
A.
nuit »
;
Particulier aux dialectes chleuhs; on note ailleurs: aleqqim, Ichqern; taleqimt, Warain; taluqimt, A. Ndir; taleqqimt, B. Snous et Aurès; taleqqint, A. Seghr; tailumt, Figuig; tageldimt, Mzab; tadjellimt, Ghdamès. Syn. : aslum, A. Bacamran, de slem « avaler » ; tufezt, Zouaoua de ffez « mâcher ; tasiktt, Touareg, de ek « passer a.
A.
»
».
3. Dérive de
boire
gemm
par
gorgées
petites
Ouargla. Syn..
»
tajogmimt,
i.
Marcais, Tanger, 25o; correspondant à tajgimt, Aurès; tijugimt, Zouaoua; thubit, A. Seghr.; tahubbit, A. Ndir; cf. jugmet, B. Snous; tàjeqqimi, Matmata. a. Ntifa,
cf.
—
tahubit,
Ghat,
4. De soi ».
amënad
:
Syn.
l'huile,
d'un
.
ou
trou fait
«
boire
«
le beurre
du
milieu
au
mnid ou mnad « regarder
de
garni
plat
d'assaisonnement
servant
3. tagottit, Ichqern.
par gorgées ».
lui-même dérivé de
devant
«
tawurda
le lait
hubet
verbe :
nourriture où
tanut, Ida
Tlit;
»
devant
Ton
verse
Oukcnsus;
tahjiunt, A. Seghr.
5. de
qim ce s'asseoir
»
syn.
;
tasqimut, À.
.
Ida Oukensous ; ljëmacat, Ichqern. 6. Coll. sing. ; commun à tous les le
pi.
igerumen, inusité
et
ailleurs,
Les Touaregs
Ghat
i
bouillie
un
appellent
le
pain
dans du
pain cuit
» et avec ce sens
le
«
mot est connu
iserken !
tagulla d-ëlmeh ayag
Le
à la
peut
nôtre :
«
Le
« pain » est encore appelé :
7.
Cf.
aggurn,
s'affaiblissant en
/\t
semi-voy.
dans
»
; tagula
«
de
pain
>)
;
une
forme
agrum signifie « croûte ».
farine
ou
Gounidif,
»
; tadjella désigne à
tagulla
se
rapporte
à
«
la
dans tout le domaine de la taselhait. L'ex
quelques autres parlers
Par la tagulla
«
de tagulla
sens
sions sont analoguos
.
chauffé
de
Ida
qui ne connaissent que
miettes
réduplication
asnrs,
;
on
relève
tagulla,
en
5 17 »; cependant le mot ne s'emploie que dans des les suivantes, preuve évidente de son ancienneté, tsig tagulla d-elmch j'ai mangé la tagulla et le sel dans votre maison » ou encore: ahâq
g-uhham-ënnun «
serment.
la
:
Boulifa,
aliments,
phrases comme
de
par
les touaregs
aux «
tagella, dérivé de ëgil
sable
pression apparaît sporadiquement
Zouaoua
parlers sauf
s'appliquant
bizarre igeremgeram paraissant formée
A. Seghr.
Warain,
Tazerwalt,
w,
permuto
le
mot
avec
celui
et
le
de
sel qui
nous
unissent! »
de bouillie », le pain et le sel ».
« pain ou
offrir ou partager
formule
ces expres
tcka'ia, Kel Oui ; takaia, Ghat; tawaddji, Ghdamès. A. Bacamram, Ichqorn ; aggurem, Tamogrout; le g
des ion l.
u:
être
:
awwurn,
Todghout ; awer, Â. Ouirra: rn^> r; la dipht. au se réduit à l'un de ses
Zouaoua; la l/nacm, B. Snous;
aurën,
W^Y éléments: arcn,, Zemmour, B. Inconnu des parlers touaregs
où
le
mot a
arn
\.
Seghr., A.
pour correspondant
Warain,'
Figuig.
ëgil. Ahaggar ; idjil,
LA
ibrin', farine illdmën', son
NOURRITURE
Imellôd",
grossière.
pâle.
arëktî3,
lahmirt'', levain. tafeint', galette.
Ghat;
d'où tagellu
porter
à
C'est
v.
des
ralité
ce painV>
sgel.
Zcnètes
et
cuit au
ufclir",
id.
cuildansla cendre.
arehsis1,
galette sans
des
ce moudre
grossièrement
emploient aussi un coll.
pi.
touaregs
parlers
ci-dessous
Seghr.,
la
tiré d'une
faut
qu'il
donc très
.racine
:
géné
ancien.
d'un
préparation
A. Warain. Les
aulre
rapporter
dans la
et connues
mot est
sert a
»
le
grain au moulin » et
dérivés. Le
Cf. ibrain, A.
avec
il faut le rap iaguli, «,
haut;
plus
levain.
fait
petit pain
signalés
jeter du
étudiées
parlers qui utilisent aggurn ou ses
grossier qui porte aussi ce nom.
bers
id.
ce
farine
four.
Ikrun,
bouillie
ce
Ichqern
pain » et ses variantes
Coll. pi.; de bri
i.
tagulla
et
Ntifa;
vraisemblablement a egil ce
de
pain avec.levain.
labeddul,
un -verbo gel,
angul ce galette
77
couscous
parlers
bera
iuzan, Zemmour,
Ichqern, Zkara, Malmata, Aurès; iugzan, Rif; iuzen, Mzab ;-uzan, ce bouillie faite des grains grillés » Chenoua. On signale un sing. iuzi ce grumeau » Aurès; tiuzit, Zouaoua; le
dérive
terme
Syn.: B.
ajersal ce son
Snous;
A.
la
ce
los
de blé
A.
»
Tazerwalt, Sous, Anti-Atlas, A. Ouirra, Ichqern. Seghr.; agersal. Aurès, Chenoua; agursal, Zouaoua, anehhal ce son d'orge ». A. Seghr. ; anhal, Zemmour,
Aurès. A. Bou
aresti,
Ichqern, levain
pâte sans
Oulli, Ghat; A.
»
tamëtunt, Ichqern
et
B.
areyli,
Iznacen, Aurès,
Warain, A. Seghr.;
on peut
;
4. Forme berbérisée de
hmira,
la
rapporter
arabe.
Le
mot
areslu,
un
existe
sing..
anltun,
5. Sur
ce
galette
ce petite
voir chap.
mot,
Snous,
B.
n.
Iznacen;
pour enfants
Marcais, Tanger,
225:
Autres tormes
aruyti.
à: arey ce pétrir » Zouaoua. berbère est: tamtent, A. Bou
Rif;
Salah ; amtun, Sencd, Aurès, ce Lever, en parlant de la et B. Snous; selehs, Chenoua; tllchs, A. Seghr. languit, B.
B. Salah ;
A. Ndir. L'oxpression dési
Zouaoua ; tamtumt, B. Snous ; tantunt. A.
A. Isaffen. Il
tamlne[,
A. Seghr.
ce moudre »
zzi
peaux »
arëktsl.
Zouaoua; gne
ce
B. Menacer,
aiersal,
Warain, 3. Cf.
doute de
sans
Coll. pi., litt.
i.
ainliiii, pâte » se
rencontrés:
i.
Oulli;
A. Seghr. ; Matmata ; amtun, B.
Warain,
dit
emten,
B. Iznacen
languit, Ida
Gounidif;
Imettougan; tanunt, Aurès; hangult, Chenoua anwur, Izayan; angul, Tazerwalt; aneggul, Rif; cf.
tungult, »
petit
angul
pain renflé
laknift, Rif
à
ses
deux
extrémités
la ftira de Tanger
et avec un
iaynifl, B.
Salah; Chenoua; tas'nift, Rif, A. Warain, A. Seghr., B. Snous; taknift, Ouargla; 3. tardant, Figuig; laifnirt, B. Halima; à rapprocher de e/nef ce rôtir » Zouaoua. k- tahàkukt, Ait Bacamran ; tahkukt, Tazerwalt; le masc. ahakuk tareduml, Mzab. ce raquette de cactus » Amanouz; laka'kift. Zouaoua ce petite galette pour les est étranglement
au milieu ».
—
-j.
ce
»
haynift,
—
—
.une
enfants
».
Ihahan. ce
—
—
galetto
7.
dure
6.
ce
7.
Spécial
5. lugrift, Ichqern de gref 8. tabbut, Ida Ouzal. —
»
diviser la
Ida Oukensous.
galette sans aux
-
ajanro,
levain
»
Berabers:
A Ndir, A. Seghr. Ichqern, A. Ndir.
pâte
en
pains ».
lafanrot, Amanouz.
—
—
6. taullit, 9.
tunnirt,
■y S de
reste
donné
et
pâte
ibbi ur-inui, en
partagée
galelle
lileqqi', imis', bouchée de
liber kuksin",
feuilleté.,
buttel,
\
gâteau
au
i.
âqs'ur
ce
bouche A.
seksu,
et
»
à la
»
à
aussi
s'appliquant
a
pain
,.
A.
le
mot est
l'écorcc d'un
arbre »
des
plupart
Isaffen;
parlers
sauf
siytu
se/su.
et
couscous servi
ce
les Touaregs ; sistu,
Rif;
de la
avec
on note : sksu,
B. Halima ;
sisu,
».
viande
Parmi les
2. tacam ce la Figuig, A. Seghr.; ussu, Mzab. rouler le cous par excellence » A. Ndir, Ichqern. 3. afëltdl de ftel gros couscous » A. Ndir; abaltcil. A. Sadden, A. Ndir, Ichqern; iftel
appellations
~
de blé.
Zouaoua ; afarsiu ec croûte de pain dur » Rif. du diminutif s; cf. Figuig: imi n-ugrutn.
Matmata ; lissut, A. Warain
nourriture cous
Touareg
chène-liège
mot est commun
Tazerwalt, Sous; autres
id.
lirufin5,
taferkii,
est
Ntifa ; d'où iferki ce 2. Formé de imi
seisu,
d'orge.
croûte »
ce
arabe, le berbère
3. Le
grillade
Seghr.; tileqqi. A. Warain. ifruruien ce miettes de Ntifa, A. Seghr. ; tâqsurl, A. Warain, Figuig ;
Cf. talëqâ, A. —
à
maïs.
couscousde
tundjifin,
miel.
busiiar, feuilleté.
Seghr.
canelle.
couscous
grains.
crêpe.
sbakiia,
à la
couscous
ssfa,
lait.
au
couscous
sikuk, pain.
idernan, beignets.
bgrir,
couscous.
seksu*, mie.
pâtée.
panade.
arebbaz,
deux.
trid,
vermicelle.
tasa'arit,
aux
enfants.
agzzum,
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
i.
citons:
utsu,
—
ce
—
A.
Bacamran ; cette dernière forme cxpliqeic peut-être buttel /j. abelbul ce couscous de maïs » A. Seghr. ; abelbal ce
■—■
ec couscous
de
maïs »
couscous assez
Ntifa.
fin de farine
d'orge» B. grossier » ce orge
écrasée,
Seghr. ce
mouillée et
boulette faite
ce grosse
appelée
de grosse semoule » B. Snous; abraber couscous Snous; tabelball Rif; aferfur ce couscous de sorgho » Rif; cf. Marcais, Tanger, 235, belbula
bid èlgul —
bouillie
6. »
».
aruai,
—
Dj.
dans les
de
Le
parlers:
à la
vapeur
5.
ahdam
Nefousa;
iierdèn
erawa,
ou
u
couscous
Zenaga de
couscous
berbère
berkuks, A. Bauamran
et
grossier
désigne
une
plante
de farino de blé
brouiller,
rai ce
abelbul.
de farine d'une
A.
d'où laruait
remuer »
.1»
berkuks
motëTôriginc
Chez los Ntifa
».
de pain, de beurre
parlers chleuhs.
4. PI. de taberkuksl vapeur ».
cuite
avec un mélange
à
est passé en
; berbukes
.
gros grains cuits
arabe; gros
«
commun
couscous
à l'eau à
et non
à la
un grand nombre
de farine d'orge
»
B.
Snous ; laberkukest, Zouaoua ; bersuis, A. Warain. On peut lo décomposer ainsi: kuks à rapprocher do kosksu « couscous » Alger, andalou, maltais; keskes, Sénégal; cf.
Marcais, Tanger, grande maison
ce
'335 »
—
aberuay
el
du
préfixe
ce, bouillie
tris
aber
fine
ou »
ber augmentatif,
5. Comme le précédent, coll. fém. pi. do arèf ce griller » do maïs » Bezou; turifl ce grillade do blé ou de maïs
pain
Seghr.
cf..
ibergemmi
Ntifa. on »
trouve
Ichqern,
un sing. :
A.
turifl
Warain, A.
LA.
lerkoko1, la
NOURRITURE
des Arabes.
1\)
iifîi'',
viande.
askif bouillie légère d'ibrin. id. de farine. laharirt,
ssua,
viande
laruail', bouillie épaisse d'ibrin. aberuay, bouillie fine de farine
luzi'al,
rouina
lasgarl6,
ladunl'', bouillie de
herrberr,
grains
de
buffl,
urldmën, bouillie faite tes
les
variétés
tripes.
ïssuin, ikurtsen'j
de
graisse
^
i.
Pâte
à la
avec tou-
taglaitsy tiglaj'j
grains.
obtenue en mouillant
vapeur »
On la
préparc
Igeddid.
de conserve.
tutélt, tutlin, brochettes. imei^gan, sauce, bouillon. tihaddjamin,
cuits
séchée,
saucisses.
taferdeddist,
bouillie épaisse de farine.
de
partage
graisse.
viande
talehsa-y bouillie légère de farine de fève.
viande.
et
commun.
en
tadu^'art,
blé décortiqués.
de
achat
viande
de blé.
rôtie.
part
de la farine faite généralement
avec
avec
œuf.
œufs
dos
grains
de l'orge
cuits
durs.
d'orge
grillés et
moissonnée avant sa
maturité; la farine s'a'ppellc alors aggurn uzëmbo, A. Bacamran ; ou encore d'autres grains aggurn uarrdf. Cette préparation passe pour posséder des pro
complète avec
priétés
bienfaisantes;
Seghr. 5. 2.
—
arkul,
Do
rui
porte des noms divers: i. arkoko, Igliwa; tersusa, À. Bacamran; Tazerwalt, Ida Oukcnsous, Achtouken, Ama 4. tazummit, Rif. Ichqern; tamgun, Zemmour, Izayan.
elle
tummit, A.
2.
etc.
nouz, —
—
lamegunt,
—
Zouaoua. ■■
brouiller
taruaii,
»
Figuig;
iaruasl,
Tamegrout;
en chelha:
tagulla;
voir supra.
3. tqëliia
ce
tajin de tripes
miel »
nnhorfez ec
yobber
dàhro
ce
tajin de
ragoût
4. Expression
de
»
hnoroziia
navets cuits
carottes cuites
particulière
ragoût
dans l'huile à l'eau
à la laselhail ;
on
»
de
viande
bestila
ce
se
et préparées avec
trouve
aussi
mangeant avec
du
poule cuite au safran »
tifia
de la farine ou
».
tifiu, Tazerwalt,
Dans los
autres parlers, y compris les Touaregs, on signale : aksum, Rif, Zouaoua, Scncd, Ghdamès, Ghat, Aoudjila, Syoua; a/sum, Ichqern; agsum, Aurès; aisum, A. Warain, A. Seghr., Temsaman, B. Iznacen, B. Snous, Djcrba, Ouargla, Mzab; astum, Temviande crue » Dj. Nefousa; isan ce viande cuite » Dj. saman, aisum, Figuig; usem Nefousa, Ghdamès, Ghat, Touareg. «
5. Sur
ce mot cf. notre ce
lés Berbères 6.
cf.
»
iadunt,
Tamegrout;
étude
sur
le
nom
de la
charrue et
de
ses accessoires chez
in Archives
Berbères, igi8. A. Warain, A. Seghr., B. Iznacen, Ichqern, Zkara;
tadent;
Touareg
où
il
existe un verbe
iden
«
être
taduwwenl,
graisseux ».
7. tikurdellasin, Infedouacr; ikurdellasen, A. Bacamran; tikurdasln, Ichqern; takundërist, Ida Ou Kaïs; takurdast, Dads; tsurdest, Mzab; tisurdas, A. Seghr.; cf. Beaus
sier, 435
«
saucisse,
8. Terme
merkaz ».
particulier au groupe
chelha;
se
trouve à l'état
spoVadique chez
les
Bcra-
80
ET
MOTS
azâlim,
oignon.
tiskert,
ail.
BERBÈRES
CHOSES
(wa), eau. (wa), thé.
aman
atay
libzar, poivre. felfel, piment. Usent, sel. Ihodert, légumes.
ssokwor,
tigellàtin', navets de conserves. afras, feuilles de navel.
ikkil, lait
sucre.
liqâmt2, menthe. lahalib, lait. petit-lait.
a-ho'*,
caillé.
adgesy lait de la
iqorran, figues.
première
par-
turition.
talhasut'', fromage.
tîmessuit, boisson.
bcrs: taglail,
Ichqern, A. Mjild ; tiglit, A. Sadden, Un plur. masc. iglain désigne » Nifa, Sous. Dans les parlers zénètes on note: (amëllalt. A. Warain, A. Seghr,, B. Iznacen, Matmata, B. Snous, Zouaoua, Aurès; le mot signifie ;; la blanche ». Dans les parlers touaregs onrclè\e: tasedelt, Ahaggar ; tasadelt, Ghdamès; lasadalt, Ghat; tuzdelt, Mzab ; le mot est a rapprocher de sder ce pondre » Ntifa. Tlit, ce
les testicules
Sous.
i
l.
Coll.
2.
Cf.
3. Le
pi.,
correspond
Marcais, Tanger, mot
désigne
izebber, il donne. dos fait lait
avec
;
Le
ce sons
note:
d'un
Snous;
Zemmour:
agi nsfi,
verbe
Ntifa;
On
ne
le
on préfère
désigno
etc.
».
boit
pas
pelil-lait,
de lait frais, le leben. Ce
plus particulièrement
le
ce
petit-
A. B.
Oulli; ahu, A. Sadden; agu, A. IsaJïcn, Ndir; agi, Tcmsaman, B. Iznacen, Aurès, Dj.
A.
igî. Zouaoua.
est appelé : ah
ias'fay, B.
le thé
manière générale ».
uho,
aggu,
Oulli, Igliwa, Tazerwalt,
ce préparer
ahu et ses variantes
on
lait frais
ce
agi
laqqom
:
le lait d'une
ce
Tazerwalt, A. Bacamran ; Nefousa, Touat, Gourara;
Rif;
£58
coliques, disent les
explique ixmrquoi »
à tirekmin, A. Bou
wa
A.
agi as'fa,
kefain, Ahaggar ;
formées de
expressions
d'état. Parfois l'adj.
«
lait
» et
est seul exprimé:
ah
A.
Warain; Aurès,
d'un
taùkjït
ce
kafaia, Ghat ;
Seghr.; adj.
aginsfin,
verb. ou
lait frais
»
du
agi as'fai,
Ichqern; participe
A. Bou Oulli
;
Inleketto; takj'oit, Tazerwalt; a/ fui, A. Isaffen; ikjî, Tlit; as'fai, Figuig, Chenoua, et par métathèse aifki, Zouaoua ot enfin inf, Ghdamès. Il existe en Touareg un vrbe kafai ce être blanc comme le lait » et un subst. takufi takfit,
«
du. lait
mousse
Zouaoua,
[nkiifta, et
matif
marque
l'étymologic des Par
analogie
suivi
d'un
battu
» :
A.
ah
adj.
wa
t\.
«
ce
le lait irait,
le
prti
verb.
i::cn,
Liait
ou
ce
du
»
lorme
qui
de la
produire
IlanoU-au,
correspond
mousso ».
d'un
part,
d'état
v.
semmumen,
iusemmam, B. Snous
—
à tiknfa, Aurès
Le/
terminal
et
est fnr-
Grammaire touarègue). Ceci lixo lait
mousseux
désigné à l'aide d'expressions
est
Ahaggar; 4af
agi
signifiant
Ghdamès;
agi ndun,
ce
».
composées
être
aigre
agi asemmam,
de
» ou
ce
agi,
èlre
À. Y\ arnin,
Zemmour, V. Ndir, Ichqern,
».
fromage en
de traire
l'idée de devenir (cf.
être battu
petit
vient
dérivé do kùfr[
expressions précédentes qui signifient ce
Seghr., Aurès;
de ëndu
qu'on
clo chèvro
ou
cuelietle, dos brebis
do brebis
qui
leur
que
les bergers font
sont confiées
».
au pâturage avec
Le ternie
est spécial
à la
LA
NOURRITURE
01
udi1, beurre fondu.
zzitun,
tamudit, beurre frais.
tamlemert,
tasendut,
lidam, la
de beurre.
motte
tout
olive. olive
de
noire
con-
serve.
Ihoder,
condiment gras pour
cuisine.
olive
tamenl,
verte.
miel.
huile.
zzit,
Verbes es- s
ta,
manger.
drû,
se
inga-i inga-i
djiun,
mettre
à
le feu.
sis3, bouillir.
être
cuit.
chauffer.
zad,
moudre.
snegd, écraser. gel, jeter
apprêter.
du
grain
au
moulin.
tiklilt. Sous, Tlit, Tamegrout, ejui corres Ouargla; tiklil, Zemmour; tislilt, A. Wa
une expression plus commune est:
Touat, Gourara
;
taklilt,
rain; tislelt. Figuig.. En Zouaoua tiklilt i un fromage dur et dérivent d'un caillé »
Autres
Le
Ntifa, Tlit, Zemmour;
expressions : agugli
takemmart, i.
souffler
shâmu,
rassasier.
à lakelilts,
lait
allumer.
sud,
se
cuire.
région;
ee
sag,
shsi, éteindre.
smer-sujad-hiia,
pond
table.
làz1, j'ai faim. fad, j'ai soif.
nwu-nugg°à,,
snwu,
du bois.
sfersi, fendre du bois.
servir.
sdrû,
ramasser
zdem,
boire.
s usa,
ee
Touareg; dehen
Avec
ce
la
du lait
crème
yjl
être
».
caillé »
Ces
mots
désignent
Zouaoua,
d'où ikkil
Warain; asir, Rif. Zouaoua; qisi, Dj. Nefousa
attsil,
et aguglu,
takemmarit,
» arabe.
est
verbe
de
Mzab,
A.
présure »
akemmar ce
ce sens on relève:
ûdi
ee
beurre
et
Aurès;
agisi,
Touareg.
et graisse »
Tazerwalt,
Isaffen; udi, A. Bacamran, Touareg; udi. A. Warain, A. Seghr., A. Ndir, se dit: ludit, A. Bacamran ; Zemmour, A. Sadden, Rif. Le ce beurre frais; zebda lamûdil, Demnat; tamûdit, Tazerwalt; tamendut, Ghat; ces expressions dérivent d'une
A.
»
racine
D désignant
ee un corps
gras »
;
c'est ainsi que
udi se
rapporte
à
ee
la
graisse »
Mzab ; à ee l'huile » Sened ; cf. di, Dj. Nefousa ce huile » ; précédée de Vn du passif, la racine donne: ènd ce être battu, beurre » A. Seghr. et ndu, Ntifa.
Le B.
ce
beurre frais
Snous;
des
parlers
tlussi,
»
est encore appelé
Aurès;
chleuhs;
on
telasi, Dj.
trouve
Iclussi,
Nefousa;
cependant
Figuig,
forme
cpii correspond
tulissi, Ghdamès. Le terme
ilus, dans le Drâ
avec
le
sens
de
est ce
le dial. berb. des
à llussi,
inconnu
crème ».
Ntifa, § 224. 3. uos ec bouillir » Ghat et f.f. sues sus, Touareg; Syn aber, Mzab, Dj. Nefousa; terler ot lehleh, B. Snous; terter, f.h. tertur, A. Seghr.; behbeh, Tlit; aizag, Zouaoua; 2.
Cf. étude
sur
—
esfi,
B. Iznacen.
Laoust.
6
siff-sifif
semm,
cribler.
gwes-oqàs, trier. zui-zugg°i,
kum-tkum,
piler.
pétrir.
dlek-lëdellak,
id.
s^ndu, battre le beurre.
diviser la
gres-àqros, égorger. azu-lazu, dépecer.
en
pâte
sfi,
pains. rouler
le
la
griller
des
fp-tffi, tkur,
rouina.
qersen;
de l'eau.
couper.
la laine.
tresser.
zel, tisser. coudre.
gnu,
verser.
rmi, être fatigué.
remplir.
sired-sirid, laver. slil,
animal.
carder
llem, filer,
grains.
puiser
agum-tagum,
vider un
bbi-tbbi,
couscous.
préparer ,serkuk,
sW1,
traire.
zeg-tzeg,
ndu, être battu (lait).
cajenl-tcajan,
seksu,
battre.
étendre.
fser,
id.
gref-àqrof,
balayer.
secouer,
sus,
vanner.
sfurdu
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
sunfu,
rincer.
La façon de
se
reposer.
s'asseoir.
qim,
prendre
les
repas.
Mkan inua imëklï nag imënsï, tamgart dag tëlla tuala n-tiremt, Ira tsu tsqsa ma 'Mon g-lgëmmi d-ma ur-illin, fak wan
ur-
mkan
illin
ad-as-tsti
imoqqorn
sën
imëkli-ns, d-iregzén,
tsu
i-iregzën wahdau-nsën,
timgàt
imezzin dasn-tsua imëkli-nsën qiman
g-ugëddemî,
aûwin-asën
sën, ku-jàn ishâdder urau-ns, wann
ëmi tn-iffi, ini-ias
:
ec
ula nutënti sent
wahdau-nsën
iàn
uruku
»
ig d-immâtsënt,
; gern-asën
wida
ar-d-munn
n-waman, iasi-t iàn
ar-asn-in-itffi
"asak !
ëllan iferhan
aman
ar-d-sirdn
git-
f-ifassën-nsën ;
ifassën-nsën
sg-ëlm-
fàsel s-afélla, dag iàn sg-wida isiridén aruku-âd ar-itffi ulà nta f-uada felldsën iffin ar-d-isird ula nta, asint lazlàft, sersenl-asën g-wammas-ënsen, nn^dn-as, clrûn, inin Le
bismillah !
» ar-sktëmain
eggu. Mzab; eggu, B. Snous, Ndir, A. Soghr. Ichqern; edjdj. Ghat. griller 2. Syn.; lircf. B. Iznacen, A. Seghr., A. Ndir, Zemmour, Aurès; czzi légèrement de l'urgc avant do la moudre » lî. Iznacen; izzi, Chenoua, A. Seghr. rntir de la viande » se dit: sekurf. Zouaoua; esnef, B. Snous; essiia, Ntifa. i.
B,
mot
Iznacen;
berbère
: ee
ngg".
est eggu,
Zkara
;ugg,
*.
iggua, f.h. tggu, Zouaoua;
V.
,
—
ce
LA s-ifassën-nsën
ifasin, ku
tkëtmit ini-ias
: ee susk-id
83
NOURRITURE
iàn s-tmnàtl-ëns,
ar-stan
!
n-tama-nk
aman-annag
Ar-d-sën,
iddjiunn, ar-ilelleg
wann
g-uzelmâd,
mkan
;
imzûura adis, ig t-inga ad-ëddjauneg ! » mkan issa nnan
afus-ëns
igërra'
ar-itgërra°
Uni:
da-itgalla
lâz,
g-idmarën.
àdâd s-àdâd, isfotl
slrofig llah !
ce
ar-ittini:
,
strofig llah, ad-as-izri tagallit-ëns Asin tazlàft s-ingràtsën, ku iàn inker, iddu
asku
ce
ur-sar-nnig labedd ad-as-ini
' ar-itgerra'
iddjiun,
isu
i'susk-as-in,
»
iàt tgumimt, izri iss takëtmit das-ibeddan
sgitsën
wan mi tëtemra
;
.
ira.
s-dinn
Traduction.
Lorsque le faire la ceu\
qui
absents. avec
repas est
dans la
sont
Elle
leur
petits, ils
à
femme,
au
moment afin
maison
de
qui
de
est
servir, du
mettre
le tour de
arrivé
de
de
nombre
la
côté
part
des
les hommes à part; les grands garçons mangent avec leur mère; quant aux tout
sert
père
la
prêt,
cuisine, s'enquiert,
les jeunes filles
et
mangent séparément
autour
du
leur
plat qui
est
spé
cialement réservé.
On
leur
les hommes
appelle apporte
empare et verse
disent les
à
son
On
du
tour,
roulant
en
en
sur
mêmes
le
les
sur
guise
les
qu'il
voisin :
une
ce
gorgée
d'eau lui
du
individu
s'en
Pardon !
«
L'habitude
Puis, l'un d'eux,
premier
On
vestibule.
l'un d'eux
;
tend.
remerciement.
poignets.
prenant
qui
»
de
est
le
procède,
ablutions.
de
nourriture que
consacrée :
la
clans
creuse
rempli
mains qu'on
de
mains
plat garni
la formule
le
s'installent clans
vase
des hommes. Ceux-ci
son
boit
un
jusqu'aux
des boulettes
frou
il dit à Il
aux
apporte
groupe
petit
mains
de l'eau
verse
prononcé
de l'eau
convives
laveries
se
vase,
qui
d'abord
tout
ec
s'asseyent
Au
main
nom
l'on dépose autour
de Dieu !
droite. Chacun
devant lui. Si l'un d'eux Fais-moi et
fait
passer
ainsi
l'eau
qui
et »
avoir
mangent en
pioche
dans le
de travers,
avale est
au milieu
après
à tes
descendre la boulette
côtés!
»
arrêtée
en chemin.
Le
repas
faisant
achevé,
claquer
frottant
contre
renvois
et
la la
chacun
langue) eauche. o
lèche
doigts l'un
ses
puis essuyé
Il
est alors
après chaque renvoi
la
main
de bonne
après
l'autre (en
droite léchée civilité
en
la
de faire des
(poussé ostensiblement) l'usage
est
8/|
MOTS
de dire
:
tenaillé
je
plus
Que Dieu
a
par
la
faim,
il fait des renvois; il
Dieu
de faire
afin
!
Mais
»
importe,
ira d-iask Iqâid
Iger
ur-la-d-iuski. ec
ha Iqâid ira
dàr
Mkan
ttàfën
Iffog-d
krâl;
wayâd,
dàr
wann
itlâf fàn
ulli
igres
:
uruku
i-ihf n-ulli ;
ar-iskar uggar
umënay
yi-iîsan, izuar-asën ar-d-glin
wann
n-ljhed-ëns
;
imi n-tgëmmi,
ar-d-iggwez, itfâr-t Iqâid sg-ënnif
afën-t-id
s-tmesrit,
marhâba
<
thâddern-as
g-larëkâbl
umgar,
ku
loqt-annag,
iayis,
ur-gin ad-in-snmalan
addjn-in ar-d-zun
loqt
zzenikt
zund
ismla-iàsën
ingràtsën
sg-tidi, ksn-asën
anr
lagust
manig sersn-
tnnàgën,
tirîka.
tujàd
ar-din-
igcatan
isti-tn
dag
f-tainnil, iasi Iqâid, isers
Ma
ait-lmazirt g-iàt
mniddtsën, sgis ssen
wada
ran,
f-tainnit,
Aûwin-asën-d
aruku-an
sersën-asën
sersën-asën
dag
i-uggern, loqt-annag
irukûlën-àd sg ëssa/i,
gitsën
kullu igan
sën
aman n-ssâbun
asin
iâdnin
f-ërrâhd iâdnin ar-asràg tmazirt
ula
qimen
imiq,
dag tamessut
skern ail
ula
sg ë'shan
isers-t
ihf
irukûtën iâdnin i-wiyâd,
tgommert iâdnin
sersn-in
ayan
ad-gem
tisën
isker iàn
tiremt, ku fàn iaûwi-t-id s-tgëmmi n-umgar, wida d-imunn d-lqàid, skern sndt tgmatin kullu, nag iili jân urgâz sg-ail dars umgar, ifulles, isers aruku da-iufën
g-lgimit
gin
gitun
ar-in-satdmën sg-ugaras ar-d-lëkëmën
umgar asku
alim,
Ismun
n-tgëmau
aihatal
moqqorn, iini-iasën
qiman.
t-ëtqqenn
Mkan
de
»
tmazirt, ku iàn
d-imëddukal-ns
asën
kra n-imgarn, iazen iss iâk
Iqâid l'uska-d, nmalan-t-in, ar-as-tinin : didak d-imun ! » Sudun-d mnidàtsën,
g-ilguma
n-mars,
auprès
s'excuse
ma
iferhan tferhin, azzeln ait
que,
jamais
ec
uggar-nsën.
zran
uala
sërek,
qu'il
effet,
d-iask loqt Iflani; ku-fan
dareg
nia
ula
en
igres i-ifullûsën ; ku iàn
llint,
amgar
fois:
tout, son saoul,
après avoir mangé
i-id-bab
Ku fàn iddu s-tgëmmi-ns, ur
racontent
anciens
réception.
s-dàr
umgar
isfàdën lcar !
n-lmessut
Les
et s'écrie chaque
pardonner son serment.
Une
Ass-g
»
pardonne!
me
l'estomac jure
ne serai rassasié
BERBÈRES
CHOSES
ET
sg-
ar-d-
ur sul
tigimatin,
kfn-
nutni.
dfdn
ssdel
n-uanas,
sersën-t mnid
I LA
Iqâid aizuarn, ismatti-t nsën
fellas ilffî
ar
s-dàr wayà
; ku-tigimit
85
NOURRITURE
labla-ns mnid-as,
ssun-as
islil
ifassën-ns,
aman ar-d-isird
; kfën-asën iàn iflil igosën
imi-ns,
mas sfâdën ifassën-
ar-skarën alay.
Traduction. Lorsque le quelque
leur dit:
Le
ce
lui fassions
nous
une
de
caïd
viendra
ses
doit faire
Quand le ee
lui fait et
plus
plus
caïd est en
les
est arrivé
caïd
que
hôtes dans la tamesrit printemps
;
là,
ils
seuls
il leur fait donner de la on
repas
qu'elle
a
un
est
de l'amghar fait meilleurs
bons
aux
devant le
l'écart, dans un On sert, on on
leur
Si le
l'amghar, lui,
et chacun
de lui
t'accompagnent!
se
On
hors du
tenant
gens,
ce
en
leur
gens
jour-là,
sentier
du
tenant
l'amghar
village
l'étrier.
conduit ses
qu'une
instant
choix
mêlent et ne quand
famille
caïd
est
prairie
se
les
donner
revient
au
les
ses
chevaux pour
lancent des
ruades
;
animaux sont reposés
parmi
envoie
ou
trois
les
le
l'amghar le
d'une
services.
mets
suite
Un des
apportés; il
village
sont
plat
auquel
les
plat
nom
parents
dépose les
caïd et réserve
du
gens
chez
accompagné
groupe que préside
Les
et s'en
où seront attachés
de faire deux
un
autres.
poules.
selles.
chaque
prêt;
préparé.
breuse, l'usage
égorge
moutons
quelques
l'amghar, les
ses
paille, puis,
leur ôte les
est
de
rencontre
à descendre
jolie,
; il indique les piquets empêcher que les bêtes ne se
séchés,
sa
ceux qui
suivent
ordres
Le
que
d'entre
chacun
s'installent.
L'amghar les laisse
et
(que
lui permettent;
suivent en
aussi
»
point, tue
a
à
et
cavaliers
aisée
honte).
à la demeure de
les
à le
prêt
condition
autres.
va
toi
enfants
accourent pour aider
Précédant le
on
vue,
de
jour, il importe
tel
propriétaire
n'en
les
que
bienvenu,
cortège,
lorsqu'on
qui
tienne
se
gens
voir
il lui dépêche
amghar,
qu'il
les
toute
lui. Le
que ses moyens ne
et mieux
Sois le
nous
efface
brebis. Celui
un
afin
digne de lui
une réception
s'en retourne chez
Chacun fait
dire:
avertit
aussitôt convoque
vous prépare un plat qui
Chacun
à
rendre visite
l'en
qui
L'amghar
recevoir. et
désire
caïd
serviteur
les
tous présents,
moins assis
à
coin. enlève
en présente un
le
autre,
convives
ont
puis encore un autre et ainsi
touché, de suite
86 jusqu'à village
On
partagent en
apporte
d'abord
la bouche; les
rince
verres pour prendre
La
les
gens
même;
les
lave
se
leur
on
du
restes.
l'on
et une cuvette en cuivre que celui-ci
font de
devant le
les
moment,
mains
remet
et
se
ensuite
s'essuyer.
pour
alors
apporte
caïd;
autres
une serviette propre
On
savon
au
ce
et mangent
groupes
petits
l'eau, du
de
tout
présente
A
veuillent plus.
n'en
qu'ils
ce se
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
groupe
chaque
le
plateau
garni
de
thé.
thé'
du
préparation
imënsi, nag ig dàrsën
Da-ssan atay gir giid, mkan san inëgbiun da-t-ssan nnit nnif imëkliun
ëllan
.
Mkan
m^ddën, ksënl tikint
ssan
sg-ufella
Imejmer, tëkurënt Imoqraj s-uaman, f-irgis, tasi tabla, tasi igîdi d-imiq
n-lakàl,
sersent afella
gir
tasi
iàn
f-lainnil,
ihârsën
ikiel
iflil igûsën
ar-iss-lëtams
Ikîsan
dag
tasi
ar-in-lsirid sers
ar-in-tzuzûwau
iàn
ig
ur-darsn-illi
n-takàt,
ualainni
n-iged, tsikfs-t g-uabud-ëns,
s-iàn
s-iàn
tsdtem-t
ga-tsufu
ar-asrag icin
ar-d-sfùn, tasi iàn
ar-d-int
tsfod
kullu,
ar-
f-uaman ar-asràg kan iraggun-ënsen. tasi Ikisan, tsers-in g-tablq d-lberràd, d-zzënbil dag Ma, ënnan, Ig ingrwalay, ttmedlit n-ssokwor, d-iàt tgenjat imezzin n-uzzdl, tasi-t
tsuàd
s-rrabuz
ifassën-ns, taûwi-t ar-imi Imjàrib n-tmesrit, tger i-iân g-ait tgemmi, i'ajju-d, imnaggar-t-id, illàf-l sg-dars, isgli-t ar mnid uida iran atay isers-l mnid uhater gitsën. Loqt-annag smunnt tmgarin irgis da illan g-takàt, gent g-iàn uruku, sglinl-l-id s-tmesrit, ser
aisu
sent g-tgommirl
inmalaasku
ig
dag ur-tëlli tgertilt,
t-in-uddjan
nnin al-selkemen
sersën
g-uzëddir
ig
fellas
Imoqraj fàk
ran ad'ammern
s-tmesrit ar-d-semmîdën
ad-in-
Iberràd
ur-
uaman.
Aûwin-d liqâml sliln-t sg-uakàl, sakïiniirn tabla s-mnid wada iran Mi iàn g-iferhan madasn ilzell aman; mkan ira a/aj
ad-asn-iqim
,
isker atay iini-ias iddu
ar mnid
zzenbil, iffi
:
tabla ,
sgis
ce
aûwi-d
fanëf
Ijhed
Imoqraj !
imï
n-iân
Iberràd,
iasi-t-id
iffi-ias
Ikàs n-ualay, iffi-l
gis
sg-ufella
n-takàt,
imiq, islil-l, iasi
g-lberràd,
islil-t
dag
s-imiq n-uaman, iffiln g-fallkas, j.asi ssokor, ig-l g-lberràd. iffi fellas i.
Texte
non
traduit.
LA
aman
ar-d-idkur, irar
qàml,
ar-l-ilgga
tën, iràr-in itks
akeskus
Imoqrcij
aifsi
dami izda
ig
lan
ntan
iran
wida
ar-asn-iakka
idkur wayàd, ifk-t i-wida
Ikisa/i i-ian,
Ig suit
ëns
dag
sgis sin
tagenjaut
i/rfaun lli-
Ikisan,
imezzin
iasi-
ar-iss-
s-ufus-ëns, 1 '
mani
ur-ta-iumîzën
nulni ad-flan
iasi-t isûcl
Ikâs,
imiq, imdi-l ;
gis
g-lkisan, ar-d-in-idkur, e?
t-nma-
e?
luala, iàk
tëlkem
; isudu
ig
ass-ibdu
ss-ufasi
; /■ e? ~
mkan
mkàd ar-d-sun
krâcl
imzûura.
sg-tmesur-as-ikfi iàt, ur-as-icâqil, mkan kemmeln lutiqln-uatay, iserd-as dar-iàn sg-wida iqiman, ku iàn isers
imdû
iàn,
dar msarâdën, ku ian isaul awal-ns, ig dars inagan, ar-d-ifru Iqâlëb n-ssok'"ar ; ig fellas ishudâd, ifk
mnid wada
luliqt-ëns
amzn-as nta
g-iàn
aj--l-itffî
Ikisan drûsèn i'àqel
*atan m^ddën,
idkur
ua/ay.
ayannag
aisu
an-itbbi
n-takàt,
imiq,
ssokor, iasi
Mkan izra izda iffi iàn izirr d-uiska
s-ufella
g-lberràd, iadëdj-t
iâk
gis
87
NOURRITURE
Iqâlëb
n-ssokl"ar.
Les bouillies. Askif.
—
Sbâh zik,
tsmer
i-tkint, teg
gis
Ijhed
n-waman
ttisent,
ar-d-sîsën ar-gisën imiq s-imiq iâk aur gën iqqûllan, tsmunu s-ugenja ar-d-isis, tëldi-d sgis iàn ugenja, tffi-t g-tama tmdi- 1 is-inua n-lslâfl, tsmmill, nag isul; ig inua, tffi-t g-tzlàft
tffî ibrin
a'r-l-
ar-
t-tsemmidi
s-ugenja
ëns g-uruku-ns, Taharirt.
Mkan tsis tkinl,
—
mâzt-ëns
i-uggum
imiq
tra
;
Taruait. gis
azelmâd,
s-imiq
ar-as-togg"'i
ula niât
Ijhedd
laûwi-d
brultuy
—
g-tsën
tètlàf
tasi-d
agenja
iksûdën i-takàt
Mkan ira
sg-ihf
tsker
taruait,
tsag takàt,
n-uaman
iff-tn-in g-tkint,
is tnua,
lfp-l-id g-tzlàft,
ar-tsis
s-lum-
s-ufus afasi ar-tzddu
Ijhedd-an
tsemmitl,
ku iàn issu Ihâqq-ëns.
tn-itqâddan
t-lagul sg-usbruttuy,
ar-t-tsatli
aggurn,
ar-tsmussu s-udàr n-ugenja ar-tsker
g-irukûtën,
n-ma
ibrin.
tefk-as Ihâqq-
ar-issa.
n-ufus
tbdû-t
ar-d-isemmid, tbdû-iasën, ku-iàn
ttisent,
tsird
laddj-in
ar-l-tmussu s-ugenja
tikint, tëg ar-sîsèn,
ar-asràg
tsgnugi tikint sg-ufella n-takàt, tadëdj-t
tasi
tazlàfl, Isirtt,
tzui-t-id
gis
tsmmill,
ats-
ar-
ku-
88
MOTS
Ihàqq-ëns,
tëfk-as
tigimit,
isker tamënàt mnid-as, nutni ar-tnharën
Ig zzil
Buffî.
imiq
s-lsuggwit
bruttuy
dag
iàn
g-lmnâdin-ënsen,
skern g-uabûd n-tzlàft
uhu,
ingdën ;
aggurn
t-in-lffi
s-imiq ar-asràg
iàt tanut, ffin
mkan
tsis
kullu,
tadëdj-t
tkinl,
g-uabùd n-tkint asku
ar-lsmussu
aur-as-isleg Mkan inua, tsers-t-id g-tzlàft, tbdû t tsker gis iàt tanut, iffi gitsënl zzil neg udi, ku
aruku
gis
ar-suyun ar-t-ëtsën.
taharirt.
zund
tzrain, ku iàn
masa
ahu
gilsën ahu
iusin iàt tummil, isui-t gis,
wann
Da-lsalti
—
tëfk-dsën
ar-asën-itfp,
BERBERES
s-ifassën-nsën, a'r-d-ëddjaun, ku jân inker iskin-ns.
ur-darsën-illi
ng-udi;
CHOSES
ET
ar-t-in-tffl
ar-asrag
iqqor,
ais-
ur-imli
f-irukûtën, ku tigimit tsers-as
aruku, ar-sattin, ar-suyun, àr-stan.
Talehsa. tzui-ln
—
Da-tsatli
iksûdën
ar-tsis
tffi-ln-in
tsksem-t g-tkint,
in-tmzi
tgref
ëg
agrum
tgga
Her/berr. àr-tsatti
dën-ns, tkks
tbri-tn g-uzerg, tsmun-in g-lsuggwil,
gis
taharirt,
ar-iss-zrain
iàn izirr n-zzit, iâk
—
urau
Da-tsatti
irdën,
tëfk-as
tëg
tffi-tn
g-tsuggu'il\
agrum, ism-ëns
a-sgis-lkks
n-tkint
âdu
imiq d-imiq
ar-tsis, tffi-tn-in
in,
tbdù-t
nsën,
ftgimàlin,
talehsa; walainni,
wad a-mi-tinin
ingr
aferdu
ifassën ar-in-tsfurdau,
nag zzit,
sg-
ar-in-tzugg"'i
tsmer tikint
ar-d-nun, tffi-tn-in g-tzlàft, udi
ifad-
ar-d-asën-
ar-d-in-tkemmel
ar-asrag zeddîgën, tsag takàt,
ffin fellas
g-takàt,
sg-ibaun-âd
tsumg-in ar-d-bezgën, tasi-d aferdu,
Ar-tskar mkannag
gis ar-siasën
ar-asrag
n-uzuffer.
usfurdu, tsufg-in s-lafukt, tfsr-in ar-d-zuun, tsmun-ln g-tsugg'il
ar-as-togg°i
anehdam
Ihâqq-ëns
n-irdën, tffi-tn-in g-uferdu, tsbedda
tasi afus n-uferdu s-sin
ilëm,
d-wammas
tffi-ln-in g-tzlàft,
ku-tigimit,
ar-d-ino,
it-lkint,
tsmer
ar-asràg in tk'éem tinui, tasi agenja,
ar-in-tams s-tadaut-ëns
ganzunt
d-lhâqq-ëns n-ugrum, ar gis
ibaun,
ar-asràg in-lgus sg-iqusran-nsën,
ar-tnharën
tsemmid-
s-ifassën-
herrberr.
Traduction. Askif.
Remuer dans
—
et
une
Verser,
peu
à peu, de l'ibrin dans de l'eau bouillante.
éviter la formation de
tazlafl, laisser
grumeaux.
refroidir et
Faire bouillir,
dispenser.
verser
LA
Taharirt.
Se
—
prépare
89
NOURRITURE
de la farine
Vaskif avec
comme
et non
de V ibrin. Taruait:
Jeter de l'ibrin dans de l'eau bouillante
—
Laisser bouillir Servir
—
épaisse
Talehsa.
que
la
avec
du
gréable
répartir.
et
fond ; cette bouillie est de l'huile ou du beurre.
avec
des, fèves,
recueillir
la
mouture
Jeter la farine dans de l'eau
peaux.
laisser
un
cuire.
filet d'huile
Préparer des pour
et
la
bouillante, Servir
galettes.
ôter l'arrière-goùt désa
de la fève. Mouiller des
—
Les Taire
mange
sécher avec
au
grains
du beurre
ou
et
et
les décortiquer
nettoyer.
Faire
au
cuire
de d'huile. Bouillie épaisse
qui
les doigts.
avec
Lmllôâ" —
.
Da-tsattï
tahmirl, Igref lalmëlloâH, afëlla-ns,
de blé
vanner
soleil,
Le 1.
et remuer.
et
du beurre.
ou
Servir
taharirt.
Verser
pain.
à l'eau. Servir se
la
grumeaux et
Herrberr. pilon.
lazlaft
masse n'adhère pas au
Moudre
—
débarrasser des écraser les
une
Verser de la fleur de farine dans de l'eau bouillante
remuer pour que plus
Verser dans
retirer.
du lait, de l'huile
avec
Bufjfi.
et
Igref tayâd,
pain'.
aggurn
tsu-as
tsikk
imëlluln n-irdën, fajen-t
tg-as
iàniftil g-wabùd n-lsugg'"it, Isers-t
iftil ingras layâd ar-asràg
Igref krât
uggwar; laddj-int ar-d gisent tglî
aneh-
thmirt, t.g nag dam g-takàt, tsnu-iinl iâls-iàt; wad a-mi tinin Imëtlôâ ; ar-t-stan g-Vaid nag iân wass n-tfiï, nag ig-d-uskan inegbiun. talmëlloâcin
Wann iumzen agaras da didas itaûwï aggurn; ig Ufdir. dàrs iilï kra ur n-uruku, mkàn ilkem tama n-kra n-uaman, ig lëlla n-tflallait kra igûsen, isikk fellas aman, iffi gis aggurn, icajen-l. Ig 2.
—
ur-tëllï
1.
tflallail
Texte
non
maf t-ifajjan,
traduit.
issu
asdâd
n-uheddun-ns,
iffi
gis
gO
MOTS
ar-isattï
aggurn-àd,
kra
dag
n-udgar
CHOSES
BERBERES
imiq s-imiq ar-as-in-itgga ar-t-ihellàd kullu icajen-t afella n-uheddun-ns, iasi-t, iddu
aman
s-ufus-ëns ar-l-ihelled ar
ET
llan iksûdën,
isag
takàt, igru lazràtin, ig-in
iksûdën ar-asrag limant tzràtin-âd, isâisûd fellàtsënt asgîsëht-iail igëd, isama-tënt iàt
g-wammas n-takàt ar-itgga
irgis
lëm
f-tainnit,
tama n-iàt ar-d-issënl idël akàl, anne'st
n-igëd, isikfs-t fellas
isers-t
iasi-t,
n-tzrdlin-annag,
sg-ufëlla
igref
Ie
aj in-annag
afella
ar-d-iilï g-taflï
n-lzrâlin,
iasi
iàk aur-as-ikomd, irâr fellas
imiq irgis,
l'afit.
ar-as-isaga
Mkàn inna Ijhed n-mag inugg"à aya, iasi iàn uksud, isëksem-t g-wammas n-irgis ar-d-ilkem ufdir ; ig gis iksem, isan is ur-ta-inuï;
ig
as-ïgger
iaf-t-in
iqqor,
iisan is
inua, isâtëm
sg-ufëlla-ns
isûd fellas igëd asgis-iail, igelleb-t f-tainnit iâdnin
irgis;
ar-as-itks lizrâ-
tin asku sëlgent gis.
Illa wayàd, ig-t
ur-iufi lizrâtin, da-isattï iàn uzru imoqqom s-imiq, lcafit ar-d-izuggwag. iasi lcajin-àd iskënunni-l ar-d-ig
ig
g-wammas
taferdeddisl ; iskr-as iàn
zund
uhbuz
g-wammas, iasi
azru
ihman,
izdu-dsën gis; Udi lcajin-âd sg-maiggàt tainn'it fellas iqqën, isag fellas dag takàt sg-ufëlla azru-annag al-isnu sg-ugensu, l'afil ar-d-
alsnu
sg-ufëlla.
Superstitions I
relatives au pain.
Tartëbit nag Imunl n-lâlëb. Tamgart ig da-làqruf agrum krat tafanin timzura bahra itiagrafën da-int-lakka i-lâlëb
mad-
.
stan, 'afada
atilï
Ibaraka
g-urëkti.
Tamgart nag àrgàz, ig-iufa agrum g-ugaras ider gis, tasi ig ur-lri at-liss, tsers-t f-kra n-uzru aiffog agaras aur fellas iakuln mëdden, asku gis ddnub t-tuddja. 2.
at-iss
;
ig
3.
Tamgart, ig tbbi-t
s-ufus-ëns, agëzzum
agrum
;
ig
ira atb/lû lafànt n-ugrum sg-wammas
d-arba"
s-lmus,
ad-gan
"alahâq
;
ig
ku-iân
iharam
d-sin lëkf-as
Cdm
i-warrau-ns. lûul la.fànl iferhan, ku-iân lëkf-as rrbâ
n-rbbï,
.
Darnag
ura-t-stan
ura-ntbbï
mzddën
s-lhadid.
l\.
Ig
a-isla
iàn kra
n-
Iga usa : agrum,
tifti,
sëksu
neg lërkoko,
LA
ig
i-kra iâdnin iuska-d dàrs
a-isëlla
da-itbehhin ùqëmrnu
n-wad
0,1
NOURRITURE
n-iksem, isenf-t
adars
fellas,
f-l-is^nfï.
Traduction. La.
i.
du taleb.
mouna
habitude d'envoyer a
la baraka
pétries afin que
les
femme,
trois
dans
soit
sur quelque
sants ne
le
deux,
s'il
agezzum
y
deux
a
s'il
;
elle
y
a
un couteau.
le
fer
ce
remet
tout
quatre
partage
d'abord de
enfants, à
chacun
En vérité, la
à. Un individu
côté,
qu'il
s'il
tient
petits
est en
de
train
quelque grillade
dérobe à la
de Dieu
sorte.
entre
ses
la brise
une part
en
appelée
quatre
jamais le
le
pas
pain
et
à
avec
ne se mange pas avec
vue
—
n-uferdu,
ar
timzin
tasi
de la
viande,
du
se recouvrira
de
céréales.
idnin, tsumg-int, ladëdj-int g-uaman ingr ifaddën-ns, ar-tsatti urau
aferdu
ar-suddumënt,
tfsr-int
qimant
anehdam
pain,
cette personne
tzdu-asënl
int-lsfurdau ar-d-njmënt,
kullu,
int ar-asràg
Tasi
Iqim,
;
taddj-int
sgitsënt,
du
noirs.
Tundjifin.
ar-d-bezgënt
fellas
main,
puis
en
les
de la
galette
la brise
manger
à la main, la figure de
boutons
tsfurdu
pour cjue
donne
pain
d'orge ; il entend venir quelqu'un de de la personne qui entre la nourriture
Grillades de i.
elle
de
; sinon, il
une
ne coupons
nourriture
a pour qu'elle
».
couscous ou son
sa
elle
enfants,
'. Nous
un
mange
pécherait en n'agissant pas
rrba'
chacun
morceau
un
dehors du sentier,
de famille
mère
la frappe
elle
en
On
piétinent pas.
3. Lorsqu'une enfants,
pierre,
galettes
pâte.
sa
son
dépose
fait du pain,
qui
premières
Quiconque, femme ou homme, trouve chemin, se baisse, le ramasse et le
2. sur
Toute
—
taleb
au
g-lafukt
gir
imiq
tacaqqain
nag azugg"i,
g-uferdu,
tffi.-int
g-tsegg"it
ar-d-slohant,
bla
tasi
tsmun-int,
illdmën.; tsag takàt,
ar-as-togg"'i
afus
ar-d-int-
tzui-
tsers
iksûdën ar-d-ihmu, Isers
Q2
ET
MOTS
CHOSES
BERBERES
1 iàt tëdeqit gis
n-uaman
ar-d-malhën,
urau
jân
tzdu gis
g-tama-ns,
tasi
uâqâ
Ig-inl.
sg-tomzin-ad,
n-lisënt, tsfsi-t
g-uzegg°i,
ar-inl-
tasmàmt, iâk aur-as-komdënt ar-d-slint g-int-tannay tasi iàn sin isutlay, tasi issën azugg"i sg-ufella n-takàt, zv,ggwagënt, tsmassa s-iàt
tffi-int
llan
g-iàn
trâr
uruku,
imelhën
azugg"i afella
n-takàt,
tasi tidëqit
dag
tsatti iàn idikel
nag sin Tsudu didâlsënl mkan da-tsli. ar-iss-trussu n-uaman, tundjifin-ag ar-d-inl-tkemmel s-usli, tbdù-iasn-int, ku iàn tëkf-as Ihàqq-ëns nag uaman
ar-int-lgzdzën
Da-skarënt aman
2.
tundjifin g-tgerst,
ikrem
asku
tëlla
ar-itlini
.
isâhha bahra das-ttinin
:
Ihal,
'annig
ce
fellasënt
ar
bahra ;
gisent sshât
da-tstlat
san
wann
tund
gir
■*
Turifin.
Ula nut^nti,
—
ikrem lhal. Da-tsatti nil
sgis
.
bahra ig-int-ssan Kra
zran myddën
jifin !
s-ufus azelmàd ar
ur-ifurdin,
fira-int-skdrënt
urau n-umezgur
Igâsën aman
tsili-in,
gir
nag sin, ng
g-tëlla
lisent,
loqt
n-lgerst
irdën, neg
dag
timzin
ar-int-gzâzën ula
nut^nti.
3.
Terkuku.
fellas
anehdam
Da-tsatti
—
ar-d-ihmu,
zugg°agent
g-int-tsli
kullu,
tamëgarul,
tërrz ian
uzru
timzin
ar-tsatti urau
asrag tsfi.f,
tsmun
annag man
aggurn
g-kra n-tkint
n-lfii, huan
Annagul
Idudûn,
nag
tzdu-iasën g-uzerg,
idarën-ns,
s-urau, ar-tsifif,
f-tainnit, ufën
mkan
ar-tsti
tsers
kullu
truggfi s-udàr-ëns, ar-lrui, ku
taguli ula
g-uammas-
ibrin f-tainnit
g-uz'an,
tfuiir-in,
timessa-iâd
ar-
tsu-in
iffi
s-ua-
nttini.
tra-tsker
iffi aggum-àd g-tzlàft,
ar
tzdâ-t
tzui ibrin sg-illâmën, thdû ibrin-
agdur ar ass
bahra,
s-uggern,
tger ar-d-
tasi-tënt s-azreg, ar-int-tzad
n-tisënt,
ntàt, tsmun, tasi lisugg"it tsers-t-ïn ingr
ëns tallunt
tsag takàt,
s-urau, ar-int-tslay
n-ëlbendeq,
ar-tsalti urau
terkoko, tshmu aman fellas aman-àd, tasi agenja
ar-d-
iàn P'kf-as
Ihàqq-ëns,
iës-t ; tàd
ar-
mi
tinin tërkoko.
IRADUCTION. i.
Se
munir
d
orgp
à
l'eau
et
les décortiquer
plate
et
les
exposer au
gros au
grains.
pilon.
soleil un
Les faire tremper dans de
Les
instant
verser
et ne
dans les
une
retirer
corbeille qu'impar-
faitement
Les
secs.
de l'eau remuer
de deux dans l'eau La
Servir
tundjifin constitue
La
turifin
en
Les
plat.
brûlent. A l'aide
ne
le
verser
feu. Arroser la
contenu
grillade
pro
aliment
hiver
sain
j'imagine
se
mange
et
une
que
des froids
au moment nourrissant
tu
te
également
nourris que
de
hiver. C'est
en
rigoureux.
oblige
celui qui
bien,
qui se porte
personne ne
qui
d'orge
munir
en
faire
griller
sur
les
des
provenant
le feu. Y jeter grains.
Lés
moudre
jetée
ec
ture.
Recueillir la mouture, cribler,
taguli
»
ajouter un
morceau
de la
prémices
l'orge, de
poignée
par
ensuite, et, sel
qui
se
à
mettre
!
»
grillade
une
de maïs, de blé ou d'orge non décortiqués au pilon l'on arrose d'eau salée et qu'on mange sans autre apprêt. 3. Se
on
tundjifin
grains
Poser Vanehdam
de
avec
jusqu'à épuisement de la
sorte
se prépare en un
feu,
sur
renfermant
dans le
grains qu'ils
du
plat
remettre au
tesson
un
ou
récipient
autre apprêt.
sans
généralement ce
2.
de
le
à boire beaucoup. A
en mange
dit
le
retirer
et
un
de
éviter
pour
Continuer de la
salée.
vision.
Elle
torchons plateau
un
main
poignée
une
balai
petit
un
de la
portée
Jeter
salée.
avec
Mettre Vanehdam
nettoyer.
le feu. Disposer à la
93
NOURRITURE
LA
que
moisson.
poignée,
et
à la dernière à la
mêle
part
mou
Vibrin
et
la
farine. Vanner Vibrin
de
de la
avec
Pour l'eau
et
(luzi'at),
viande
viande :
préparer
le
mettre en réserve
en
il
faire
constitue
un
dans
dans le aliment
le lerkoko, délayer
une cruche.
couscoussier
très
Le jour
et
servir
apprécié.
simplement
la farine dans de
tiède.
Pour Mâhrara zrain
n-tuhsait
agrum,
f-isAqfan, nag
cuire
ar-tasï
s-ujënuï
mezzinl
tasï
nag
asqùf; asqùf
ar-d-as
tahsait-àd.
lisent,
tamërrâqt
le
pain.
n-thsait.
—
Ig-
iàt thsait ism-ëns tasnfat; tasï iàn
ur-moqqorënt
n-uaman
manger avec
tsaiel
;
tsmr
togg"i-ias
ar-as-lnqâr
kullu, ■
tbbi-t
i-lkint
iksûdën
tiferkit
g~iât
afella
dàrsn
imger,
mas
tbdù-t
n-ufëlla s-imger
tzlàft
n-takàt,
ar-d-hmun
ur
f-lqordât
Ig
uaman
gis
ur-
Ijhed
tffi-n
gis
'
■-.-/
MOTS
ùl\
Mkàn tzra tëksem linuî, Iga
ar-asràg
f-irukûtën,
tsnu agrum, tbdù-âsën g-jan
tasï
tasï tisugg"'it ingr
ifdssën-ns,
mas-ënsen,
bbin
g-ufus-ëns,
ar sgis
nulnï
g-uabùd n-tkint
ula
nta
nta, tasï izirr
aida
n-zzit,
asn-lëkf,
,da-tra
g-wammas
lasï
n-tsuggf'it,
tsers-dsën-t
i-iregzën,
laùwi-t
agrum
itbbî imis
n-ugrum
ula
fellas fàn
ijaèkas, tffî
atëkf i-iregzën, iàt tsuggfil, tëg gis lafanin aruku-âd dag lëlla tmërrâql, tsers lg-asën-l
tra
iss tmzzi
ar
agenja
tsgnugi tikint sg-ufëlla n-takàt, tffi-t-id
taharirt,
zund
g-tzlàft, tbdù-t
lasï
■•.
BERBÈRES
CHOSES
ET
g-wam-
iasi aig tileqqîwin, ku iàn
lilëqqï
g-tmërrâql
ar-ïss-
ar-t-isuyu
s-imis
izrai.
Traduction.
Si l'on
de
à
n'a pas
de beurre à
sa
disposition de
avec
manger
courge avec une variété
le pain,
fruits, d'olives, de
on prépare
dite tasm'at, longue
une
à
et
sorte
croûte
miel
de
ou
coulis
épaisse
et
rugueuse.
A l'aide d'une chaque
tranche,
On fait
cuire
à la
sert
la
dans
mange en
en
petits
on
y
consistance
une
écuelle
trempant
Sikuk.
—
en
après
un
salée,
mince
son morceau
de
ur
gis suln
on
l'on
et
croûte.
pour
donner
retire
du feu.
écrase
puis
tranches
ôté la
filet d'huile,
et chacun
pain.
couscous.
Da-sëksaunt sëksu, fuwùrënt
smîd,ënt-l
grosses
en avoir
de la bouillie,
avec
Le i,,
la découpe
morceaux,
dans de l'eau légèrement
préparation
On
faucille, en
iraggun,
ar-d-îno
aûwin-d
ffint-l g-tzlàft,
agit, fjint-t fellas
ar-asràg tgenar-d-îg amda, niV-'dn-as ar-tnhdrën s-ifdssën-nsën, ne^ ig-llant jawin timezkanin, ar-sersenl-slan ; sëksu-àd ssùwant s-uho nia a-mi tinin sikuk.
2.
lasï
Tibërkûksin.
—
Da-lsatlï aggurn, tëg imiq n-uaman g-tzlàft, tsikefs-t fellas ar-tsëksau s-ifdssën-ns
lummâzt n-uggern,
in-lsmhalaf n-igugaj lsmas-l
iâk aibrem,
n-ûullï.
s-ugenja.
Mkàn
ar-
walainni
tsis
liant,
da-t-ëtaddja idni. tffî-t-in gis,
ar-d-ino, tffi-t-id g-tzlàft,
izur,
tadëdj-t
tfp fellas
zzil
ann^st
ar-d-isis,
neg udî,
rën
ula
nta,
s-ifdssën-nsën
3. Buttel.
ku tigimit lëkf-as
f-irukûtën,
tbdù l
tsëmnull,
wad a-mi
;
fellas
likkelt
tfuur-t,
tsëmmitt
ffgën
ar-t-tnhd-
f-imî n-tkint,
tqqen
nag
ibrin-
tsmr i-lkinl
fellas s-uqôfal,
kràl, loqt-annag, tffî g-tzlàft, iraggun, lbdû-l f-irukûtën, tssu-t; wad a-mi lis snât, lis
tamzuarut,
ar sgis
tasï aggurn-ns
aman, tsmas-t ar-d-ibzeg,
tëtkur-t g-ikinëksu, tsers-t
ar-tsis
Ihàqq-ëns,
tinin tibërkûksin.
Da-tzâd amezgur, tsiff-t,
—
ns, tffi-t g-tzlàft, tffi
95
NOURRITURE
LA
buttel.
tinin
Traduction. Rouler du
i.
dans
ser
Se
une
les
mange avec
Ainsi
2. une
ce
apprêté,
Se
Rouler grains
les
la
et
d'une
grosseur
jusqu'à la
froid
servir
à
couscous
-,-
-
Utiliser
du
à la
i
En
la
Faire
aux
Cuire à
Remuer la tazlaft
une
Ce
tiberkuksin.
i>
ou
plat.
donner
du beurre.
la
cribler
tanne
tazlaft.
une
et
vapeur).
•
r
d'eau dans
mouton.
ou
1
■/
que
à la
1
rentes.
couscoussier
Verser dans
couscous
de
maïs
se
et
ce,
une
a
trois
on
vapeur
tazlaft, laisser
nomme
.
bbi
ur-inui.
—
ar-d-sîsën tffî gîsën
a°-
son
couscoussier.
i, tikmt. 2,
fat.
diilé-
refroidir
™ar"
et
et
3,
—
aôq-
ikinèhsa.
servir.
Ce
buttel.
Les 1
reprises
™IG-
mlte
d
ibrin
cuire
mouture.
■
.
dans le
ver
servir.
sikuk.
Verser dans
de l'huile
maïs. .
volonté
dans
mouille
de
Le
et
petites cuillers.
un peu
grains s'appelle
i
a
de
appelé
crotte
non
Verser du lait
de farine le fond du
cuisson.
avec
gros
3. Moudre tt
est
mains entre-croisées
l'eau bouillante (et masse
cuire au couscoussier.
refroidir.
mains ou avec
couscous
et saupoudrer
avec
le faire
et
laisser
et
de farine. Mettre
munir
tazlaft
couscous
tazlaft
pâtes.
Da-tsmra tikinU tëg gi lahalib, tgref agrum aig tafànin,
ar-tsattï
tafànt
n-tkint
ar-imï
n-ugënja
laddj-int, ar-asràg atsbruttuy sin-waskddën ; neg iàn uksud ïlan
n-takàt,
ami-tinin
bbi
tahëmirt, lama-ns,
Da-fajan
—
s-imiq,
tsers iàn
uruku
ar
iâdnin
tffi-t
g-
tzlâft
:
sg-
wannag
zund
imëzzin
ig
;
sin
g-uruku
ass g-ran ad-ssën s'arifa
neg
lisent,
ar-
g-tkïnt
ar-
n-uaman
tffi-t-in
■
darsn Ula
tamëz-t
Ira tasi-t s-lafukt,
ar-lskar ayan
ar-tqar tsmun-t, thdù-t ar llan kra n-inegbiun, tsmer tikint, tëg gis Ijhed as-toggwï iksûdën ar-tsis tasi-d sgis ayan tra,
tg-as l'ajin'
inger
ar-t-lberrain
tahult ; tan tberrem tzdu-as
tfsser-t gis
lnogg°à ar-lsmussu
Ma
imiq l'ajin,
mnid-as ar-tbbî
didas mkannag
n-mnid-as, tsudu
bahra,
dag
tëldi tazlaft
tqima
imiq
tbbi
sgis
idùdaniàk aigezzif s-imiq
Ig
s-udar
tsers tikint
ar-d-îno
n-irdën, tëdellek-t
aggurn
tadëdj-t ar-d-ihëmer,
azëlmâd
s-afus
ar-theddën
g-wammas
ar-t-lsmussu
ur-inui.
"sâriia.
2.
ladëdj-t
kullu
int-tsgtûtî
ar-ëtsgtûtuy ar-asràg
tkint
n-tkint,
ufëlla
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
oG
lahalib,
tffi-t-in
fellas
a-didas-isis
.
dàrs illi, tsnu-t mkannag ar-tno tzui-t-id g-tzlàft, tsemmitt, fellas udï, neg zzil, Irui-t ar-tëg kullu iàn, ku fàn lëkf-as Ihâqq-
ur
tffî
ëns g-uruku-ns,
s-ifdssën-nsën.
ar-t-staiï
Traduction. i.
Mettre
dans la
petits morceaux
remuer
et
bbi
2.
pâte,
ur-inui,
une
ou
ajouter
contenant
Prélever la
la
pâte
froment,
de
en prendre un
geant entre
deux doigts de
forme d'un
ver.
obtenu.
Continuel-
de la
pâte,
le
est
en
feu, laisser
soi
le
un
dans la
le
sa
autre main
portée,
jusqu'à
vase
ce
que
les
le
gauche,
rouler en
ait
la la
la
et
l'allon
vermicelle
l'on
».
récipient.
à lui donner la longueur
le
nom
soigneusement
Mettre, à
tenir
clans
pâtes au soleil et
bouillons
gros
coupé et non cuit
travailler
devant
manière
sorte
et
les découper
préparation porte
il
tout petit morceau,
Laisser tomber
désirée. Etendre les
ec
laisser lever.
et poser
un petit morceau
droite,
faire bouillir
bâton. Retirer du
Cette
tazlaft.
et
et
pâtons
Laisser bouillir à
un
expression qui signifie
du levain
marmite,
en
pâte
marmite.
louche
dans
une
sdans
Pétrir de la farine de
tazlaft
avec
une
avec
et servir
reposer de'
d'eau
peu
un
du lait. Diviser de la
ajouter
et
la
ainsi
quantité
mettre ensuite en réserve
LA
Pour les préparer, faire bouillir, jeter les du lait
et
mettre
servir,
ou
du beurre
ou
NOURRITURE
verser
Idërnan.
i.
bien
ia-tq'ad, tëg
n-tzlâfl,
s-idûdan ar-d-fsin.
ar-d-irui, tzcnad
Ijhed
saler
marmite,
et
A la cuisson, ajouter plat, laisser refroidir,
idernan,
tra Isker
iffeg
tsmun-irï,
Mkàn
loqt-annag imiq s-imiq
iàn
tzdâ-jin,
aman
n-igil ur-inni aibli
wâqa
fsin,
tg-ën
loqt-ag,
irdën, tgos-in,
taûwï-
ar-zeddîgën,
tfsr-in
tsiff-in,
dag imiq
tasi
tcfal-in,
n-uaman,
tffî-tn
n-lisent
ifâssën
ar-lcajan
bahra da
ai--tëdellek
;
soin.
Ithenurl, ar-tsmussu aggum-àd d-waman s-iàn ufus
trui
sîn
tasï
umrugd
tffi-t g-tzlàft, lasï gisën
un
et remuer avec
gâteaux.
asgîsën
ar-d-qârën,
aggum-ag g-tama
Mkàn
dans
verser
de l'huile
tsird-in
s-ugbalu,
g-lafukt
—
une
vermicelles et remuer.
Les
lin
97
de l'eau dans
tsmun-t
ar-t-tëdellâk
tsaltî
sgis
imiq,
ar-
tëldi-t
n-lzlâfl, tsîkël-t
g-wabùd
ar-d-ihemer.
tajkàt, tëgg fellas Imqla n-uzzàl,
Tsag
iksûdën ar-asràg
fellas,
tqim
tffî
gis
ar-as-toggmi
zzil,
Imoqqâ, tsu g-imi n-takàt ian umessuy, tazlaft dag Ma tajin s-tama-ns, tsers iàt
asgis-tailàln
tsakumir-d
iâdnin f-tainnit tazelmât, tsers-t tama-ns fàn Imuhtaf n-uzzàl ttgellab d-mas tkkes sg-lmqla, ar-tbbï imiq lcajin s-ufus-ëns
tqosrit mas
afasî, tràr-t s-azelmâd,
tëttàf gis
lënnod imi ad-as-ijgugël
Mkan tanëf-t tayâd
tgli
imiq, iffog
ar-tëtkur
Imqla,
ëns,
tan tzra tnua
tzra
tnua,
tsëksem
ar-tsuddem
2.
ig
d-imelleg,
da
aggurn
Isker
Imohtaf
s-waman, lasï
sg-uzëddir.
aur sgis
ar-lënnod ar-tskar
Laoust.
Mkan
iffog,
a
gis
f-lama
imëïluln,
tg-as
dag tan
n -Imqla,
nënna.
ihlan
t-ëtgga,
taùwi-t
tigarasin
sers
g-ufus-
iâdnin,
ladëdj-t
sg-lcajin-àd
ar-tsattï
as
tbbi-t s-afus afasî,
n-uzeddir, tgelleb f-udëm
g-lqsrit
ur
s-imiq.
1 g-wammas n-zzit,
Imohtaf-âd, tkes-t,
Da-tfajan
ar~tno,
s-udâd-ëns, iàk
ëhs
imla
tahemirt,
thmirt, tsag takàt, tëgg fellas Imoqla n-uzzàl,
ladëdj-l
inifif igûba
—
afus-ëns
sg-udëm gis
ikemz
tsers-
iitsën,
tslil
zzit, tsers-t
sbakiia.
ar-d-iss-tzrï
zzit,
sg-inger
s-arba"
s-idûdan
ar-iss-tënnod asku
s-wakâl asku
imlan tqqen
ar-ënnig
arag
Imoqla,
s-lcajin-àd ar-tsker
tffî gis
ar-t-tgga
g-iàn
n-uzëddir
tkes
krât nag 7
adàd-
arbac
ET
MOTS
g8
dag inifif,
Lqqen
lamemt
3. Bgrir.
Tasï
—
aur-as gis
isleg,
ri-ugenj
Mkàn
a
sg-
dag
Da-fajan
■•—
tadëdj-t ar-d-ihmer, tzlàft
s-Vajin, tffi-t
iâdnin ihuan
udi
kullu,
afasî,
n-mdsën
ar-
tkës
takka.
fellas
d~iàt tmedlit
tg-as
tahëmirt tsers
anehdam,
lama-ns,
n-zzit
iàt
ar-ibbi
g-d-iugg"
iâdnin,
tsudu
lbdù-l
f-kràt
g-tzlàft, ffin fellas
5.
Trid.
Isag takàt,
—
lurîqin
aggurn n-irdën
tgref-t s-tidikelt-ëns
ar-d-ig
lama-ns,
(fer n-lizzuil, tsktûti-t
zund
ihlan ;
trëbbez-in.
mkàn
ar-d-ihmu
f-tainnit-ëns tafasit, lânëf-t,
Ijhed n-tbeddul,
ihmer,
Iqim
g-unehdam, tsers
afella
dag
tsers tazlaft
sg-wis
sin
ran ad-skem
f-tama-ns
tsers
tsker
iàt
n-tayà, tgref-t lagul, mkàn tzra
iidëmaun,
tg i-iàl,
f,
n-takàt,
.
lëldi-d
tiyàd;
ar-l-lsras g-urûku
tirï aigre
g-imï
imiq n-usâud, tsikfs-t, dag layâ lama-ns, tsers ku-labeddul, Isikk fellas sg-ufëlla imiq
idt gilsent, Isers-t
ar-tnu
isdîdën
fellas anehdam,
l'ajin ar-tàqruf ar-tflay, n-zzil
tâd,
dag nuan ifullûsen,
aman
T'ajen
tsers
tsers alemsir ar-lëlbbï
ula
lasi-l, lger-l g-unehdam ar-tnu tsgriul-t f-ûdëm^ didas mkannag ar-tkemmel s-tinuî. Mkàn tusi iàt, liri
n-tafànt,
atsngara
iclnï s-imiq, tger i-zzit s-tmest iâk agis tsleg zzil ar-d-as-tëg
walainnï
ar-as-lddër s-idùdân
lsnlfes-l sg-tainnit-àd
arnv^st
Ig
ar-tkemmël
ihlan n-irdën,
tsers
tsag takàt,
ifiger,
zund
ar-d-ig
n-ufus-ëns
snàt,
ar-t-ëtanëf
sg-lcajin, tsers-t g-uruku-iag iâdnin n-mnid-as, ar-l-in-taûwï, à sg-tainnit-âd d-ula ar-d-igezzif
imiq
nin
a-gis-
ifsin ttament.
aggurn
g-mnid-as
thë-
tgli
Ira
n-lbeddul, ladëdj-t
didas mkannag
ar-l-il-laùwï s-tëdikelt-ëns
làd
g-unehdam
g-tga ann^sl
tsudu
ffin fellas
ran ad-ëtsën
L\. Busifar.
Mkan
ar-d-ihmu.
n-takàt, ku-tigimil hat ts^n Ijhed
ufella
l'ajën-t,
aman
ar-d gis
n-ufâs-ëns, tsikk-t f-unehdam iâk
s-lmëst
agenja
layà,
tsag-as
imelluln,
tg-as tahëmirt,. tëdel-t
s-imiq ar-lflay
Isker
tno, tkes-t, anehdam
i-zzit
ar-
kullu
ar-d-iss-tëksem
n-uganim.
fellas anehdam,
tëtk'ur
f-ùudem iâdnin
dag
n-tamemt
inegdën
imla,
tsers
tgger
talbgrirl,
s-tadaul
aggurn
da-t-ëtaddja
BERBÈRES
tgelleb-t
uruku
tagëmmut
zund
tsag takàt,
mirt, tff'î
Iga
asku
Walainnï
tadëdj-l ar-tno,
tsgett g-iân
tno, tasi-t-id,
CHOSES
fellas
tmëdlit
n-zzit,
tasi
t,
tasï
tsers-t
tnua, tgelleb-t f-ûdëm iâd
tkes-l-id,
iâdnin, ar-asràg
tanëf-t
tkemmël
arcbbaz, tsktûti-t g-tzldft, tffî
tsul thma,
tg
sg-usnui.
fellas
aman
n-lfîï,
LA
ig
uza'an
Ig
ur-rin a.d-skern
d-jâl
n-tatlridin
trebbez-t
tamemt,
udi
; neg lidam.
t-iksem
NOURRITURE
99
arëbbaz, ku-tigimil lëkf-as
tmedlil
àd ar-isuyu, ar-suyun,
nag hamsa
ai-ba"
nag tamemt, ku iàn
n-udï
ar-d-aok
afasî
s-ufus-ëns
ar-itbbï
sg-trid-
ar-stan.
Traduction. I. puis
Les beignets.
les étendre
tamiser
la
travaillée, la Mettre pâte
la
cesse
pour
tance.
La
qu'elle
ne,
le feu
la
et
assez
remplir
dans la
placer
à terre à
coule
les deux
L'ouvrir
masse.
deuxième fois ; pétrir et du sel, ajouter du
une
d'eau
consistance
entre
maintenir
puis
un peu
molle
soigneusement
laisser lever.
droite, la
main
de la
•morceau
avec
de
une pâte
de froment; trier et laver les grains les sécher. Les moudre ensuite et
première,
recouvrir et
une poêle sur
avec
pour
tazlaft
une
faire
et
munir
soleil
mouture une
la farine dans
levain
Se
—
au
d'huile. Prendre de la gauche,
de
cause
avec
la
les
remuer sans
peu
doigts
premiers
enfin
son
et
autres
de
doigts
jeter dans l'huile bouillante. Faire frire des deux côtés, et retirer avec un
2.
Préparer
dans
un
doigt. Se
sur
crochet
le feu
soin
de la
au-dessus
crêpes.
vailler une
Se font
—
pâte molle avec
de la farine blanche
d'en boucher l'orifice faire
et
couler
dans du
farine fine
avec une
le
chaude
et
du
d'huile. Verser de la
et plonger
de l'eau
et
retourner
laisser égoutter.
remplie
poêle
longs filets. Laisser frire. Retirer 3. Les
et
avec
poêle
une ayant
entonnoir
placer
de fer
liquide
pâte
une
levain. Mettre pâte
long
consis
détacher le
et
et
la
avec
pâte
le en
miel.
blanche. Tra
du levain
et
laisser
le feu, en frotter le fond avec la main légèrement huilée et y verser de la pâte avec une louche, laisser cuire. Les crêpes se mangent avec du beurre fondu et du miel. lever. Mettre Vanehdam
4. Les feuilletés.
froment
et
Découper un
un
plat avec
et
morceau
la
Faire
—
du levain
paume
sur
pâte
une
avec
de la belle farine de
laisser lever. Mettre Vanehdam
de
pâte
de la
et
le
main
travailler
et
sur
lui donner la forme
"
*^
'Jk.n
le feu.
soigneusement
3)Kr-— .UU" ...
dans
allongée
d'un boudin. Tremper la replier
l'un
comme
pour
Cuite, la
faire
abeille.
5.
Trid.
tabeddut
la face
en
obtenir
préparer
à
dans
verser
cuire
deux
des deux minces
pâte et
que
tout
les
petits
poulet.
d'excellente farine de blé de la Les
galettes.
appliquer
minces
du bouillon de
pâtons
en
aussi
tazlaft en
une
avec
pâte
petites
les
et
faces huilées. Faire Pour
une
former de
supérieure
chaud pour
reste
la
en enduire
feuillets
trois
en
l'huile,
bouts du boudin, puis aplatir Faire cuire sur les deux faces.
partager
La diviser
revenir.
et
La
Préparer
—
laisser
et
sépare
lesquels il
morceaux sur
galette.
une
se
galette
BERBERES
dans
main
l'autre les deux
sur
d'une
ailes
CHOSES
ET
MOTS
100
l'une
côtés
grosseur
enduire
l'autre
contre
et
ouvrir
le
d'une
d'huile par
trid
sur
les
encore
galettes.
Varebbaz, découper le
trid
en petits morceaux et
du bouillon, le jour de viande (luzicaC),ou. le tremper dans du beurre ou du miel et pétrir soigneusement avec la main mouiller avec
pour
Le
du
bien
eu
imbiber la
pâte.
trid se mange encore comme une galette avec
du beurre
ou
miel.
Luzi'at. Mkan iâsën:
ce
gitnag Izar ias
:
"kfàt-i
a-flan
ad-ûuzcan! aur-tisant tz^nzili'
»
n-tfunâst
»
dàr Ma iàn
sgan-t
idemn-ak iqâridën-ënk !
trit
ma.
uzger
ur-itarun, seg dàr bab-ëns, ma-ii-t-ëdman iqàridn-înu ! » inin-as: ce thiier
nta wada
i
ad-ûuzran, da-zërran
ran ait-igrem
iqwan, nag kra
»
t-icajëbën igan àrgâz
a-ii-lëdëment
iini-ias:
ce
iini-ias
: ce
s"
ur
islan
aida
iqâridën dàr tqbilt
d^meng-ak-in,
iqâridën-ënk gir
gdàri
!
iiniwan
aur-tisant
iini-ias ddâmën
nzig-asën-l s-casrin
!
n-m^ddën, iinida-d-ran
n-uzger
hla iàn gitsën, : ce mestas-dsën
»
Ddun nutnï,
azenn iàn gisën s-luala n-izgarn, inin-as: ce aùwi-d llun-ns abrâr ! » Iddu n-flan, ar-i/inàg s-umëksa da-iksan tawâla ar-l-iaf, iini-ias i-bàb n-tuala :e azger n-hàli flan, fiai uzenn-id se/s ; iz^nza-t i-ljmdcât ran at-ûuz'an ! Is~mla-ias-t
azger
.
umëksa, iini-ias:
Iddu,
ce
isufeg-t-id
hat
g-wammas
sg-wammas
!
»
n-tuala, isûg-l-id d-ugaras
ar-t-id-
LA
han
TOI
jawi-d iàn usgun, igg-as g-waskâun, iqqën-l, iini-iasën iûwig-t-id ! » inin-as : ec lalha.Ua gis ar-d-nsàla ! »
isëlkem, «
NOURRITURE
:
azger
Mkan salan, zrin imëkliun, ilkem ur-irin hat iqimâ ; inëker iân
wan
ûuz'an
ar-d-munn
iàn
Wan
s-iàn.
ddohor, gîsën
ur
wan
iran aizàll, izâll ; i-wida iran
ad-
ar-iàqra
ihàdirn
iân
azenn
s-tsëmmi-ns
ad-asn-icalëm, ad-asn-iini : ec is tram atûuzca,m nged lalap » Ig ran ad-ûuz'an das-tinin : ee hasbàt-ag ula nuknî g-luzi'at ! » Ig ur-rin inin-as:
ad-ûuzcan, mur ce
ihâdirën
ce
lala,
tan iran aiksem g-luz'fat,
ar-d-nùuzca,
Mkan
lini-l;
tan
Ar-ilkka f-tgëmmao da
»
f-tadgalin,
ar-itkka
ur-irin
ar-asënl-ittini :
tini-l; aur-tqimamt,
allig ur-ag-lnnim a-didaun-nuzra ! fellasn ikka ula f-iregzën wala f-tadgalin, iàk ad-isan -
ar-tinïmt: mah
aok
mesta n-takâtin
f-ran al-bdùn, ddun,
kra n-wazàr, iàn aûwin-d
iàt!
ur-nri
id-bàb-ënsent ;
aman
da-ifullesën,
sirdn-as
amëgaru, iaûwi-d iàn
aûwin-d
iaûwi-d ajnuï,
n-
sdem
aûwin-t s-ddau
azger,
igers-as,
sg-idammën, ibbï tiserkï
amsgers
umeshàd
azger,
zzutin,
ig
gis
n-uclàr
ifâlliun, iserm-asin,
isëksem-t inger tserki llfii, idfac-t ar-d-ilkem adis-ëns, ijbett-id, isers imi-ns g-udgar dasg iksem umshâd, ar-l-isufuf, ar-ikàl wayàd fàk
s-tgorit
a-didas
iksem
aok
unfus,
ar-l-itâzo , ar-l-ikemmël
isfi-t,
ibbi-t.
Hâsbën
mesta n-takàtin
tmània
g^llan
d-"asra
nag hâsëbën f-ihfâun, asku, tlla tgëmmi tmgart; tlla tgëmmï g Ma gir urgâz
n-ënnefus
ayannag afa-thasdbën f-ihfâun Ar-l-ilbbî ku-iges d-gmas ar-t-ibbï
ëns
;-
.
wahdit
g-^ljihl
iâdnin, fsern
aok-t-ikemmël, iini-idsën
Ku-i'àn isker
lin-ënk ! tifii :
ce
»
ihir,
ili-ns, nta
: ce
iàn
s-lus"a, iqqen
ku iàn i'aqël ilin-ns !
»
gîsën:
ec
taduart
skràt
hir-ën s-tîsac,
(iwâllin-ns, iini-iasën
mkàn smunn
s-lgemmi-ns
aok
ula
f-tsgarin,
ar-iàllo
ha Ihir-àd ikemmëll
inin iâàn
ibeddan tifii, ku-iân jdzën
kullu, bbin
ugertil
ilan
niai
ar-d-
ilan-nnun ! tqqënl wada
»
tiwâl-
ibeddan
g-ufus n-wada
ad-as-d-aûwin
aruku
maga
ilgga tifii; gern-as i-wada{iqenn liwâllin-ns, inin-as: ce ask-ëd! » lask-ëd ar-tn-id-ilkem, wada ibeddan tifii ikf-as ilan; ilan, kra
da igëzîfën nag da igzuln, kra iaûwi- d azru. da imoqqorn nag da imezzin, asku lmacna n-walan, ku iân aiisàn lasgart-ëns ; iâk aur-lzin. Iamz ilan wada iqenn liwallin, ismas-in g-ufus-ëns, iskër
aksùd
Uni:
ec
ia-mbark ! ia-msraud !
izaid, ku ëns.
»
iasi amzuaru, Uni :
ili isers f-tsgart n-tfiï,
ar-aok-in-isers ,
ee
lia-iambarkï !
ku-iân iasi
»
lasgart-
Mkannag s-tgëmmi-ns,
iltini:
tiserki
iini-ias
fellas
kdda ur
tmzaiddën
!
wakdda
»
Iuza'an
ar-sflidën
z^nzig, mas
ce
nsellem-as
haii kfig-as
»
ii/U-ias
;
lantz
f-logg"'ez
wada
Qiman
ihsmën,
ihells-as ; tsbert
; wada
igemz-iit
»
hàk
a
ec
ar-d-ilkem allait
ilu
ma
^kfan
swar!
haii
Mi ar-asràg ! allait irni-k! » ur-iâd
-flan
lâjël
inëker
da-skdrën,
dar iujàd iqàrîdën das-d-t'ttskan iini-ias
iàt,
wan ur-dâr-iujàd
iqàridën-nk,
nutnî, i
ar-ittini :
tiserki.
ar-d-ikemmel
f-tgëmmâo
kra
krad
Udëllal
».
^nn^dn-as
Igaib,
ce
udëllal:
ilzayddcn hta iân uqarid, iini-ias:
gis
i'âjeb "rrha, izaid ar-asràg udëllal : « is-as-lsellem ? »
ar-asn-ittini
wan
n-warial
luziarat,
wan
:
da-
ar-iss-itëdellâl,
s-arb'a
as-ikfan
wan
adëllal,
iàd iri hla iân aizaid,
inin-as:
»
id-bàb
iun/z tiserki, ibedda g-wammas, ar
gîsën
Amzuaru ikf-âsën
hat-id felli
wayàd :
Ku-iân iâzën tifii
n-lëduarl.
i-iân
"kfën-t
ha-tiserki 'ala bàb-allàh !
ee
warial,
hla i-lsgarin
ad-skarn
asin
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
102
irh"m
Ar fellasèn itkka iân
ar-itkka
da-iiûwï.
rig darëk dàr
: «
kra n-tgausa,
ssûq, aïtwig
ddâmën, g-tsgart
rbbï
a-felli-
aïïwtg-ak
z^nzeg-t,
waldik!
Wan
s-iàn.
ur-iri
iserd-as dàr
as-ihelles,
umgar.
Traduction. Lorsque les
désirent faire
gens
uza', ils s'enquièrent, tout
une
d'abord, de l'individu qui leur vendra un taureau ou une vache non pleine et le lui achètent. Le vendeur aussitôt leur déclare: ce Pro damen\
curez-moi un celui qui
t'offre
S'adressant
bonne
me
Et il
porte
à l'individu
D'accord, les recherche
du
pour
paire
pâtre et
le lui
du
ee
ouzà
ec
'!
»
paiement
un
passant
troupeau
l'emmène
une
damen —
de
as-lu vendu? »
tel ; il au
corde
aux gens
vient
milieu
autour
à lui
de le
»
ce
qui
ec
On
vendre
le
part
à
m'envoie pren
à la fraction !
bêtes;
clés
cornes,
le fait
ee
«
!
chercher
autres
:
de
dû !
réaux
L'émissaire
des
de. l'ouzâ
par sa
gens
t'est
Vinç-t
l'un d'eux
: ee
des
Volontiers, dit-il,
—
noir qu'ils ont acheté.
l'ayant trouvé, lui dit
signale
individu lui et
eux
de
et
répondent-ils,
nous,
recommande
gens se quittent et envoient
dre le bœuf de l'oncle Le
parmi
qui se
une
Combien le leur
bœuf marqué de blanc la
Choisis
ec
garanties.
Consentirais-tu à être le
garant ec
—
de
désirent faire
qui
ajoute :
»
plus
alors
il dit:
foi,
la fraction je
le
et
»
notre
sortir
du
Voilà le bœuf! dit-il
»
Bon !
«
—
de
nos
répondent-ils
occupations
Après le
ddohor,
à
un
leur fait-on
pour
dise ! Celle
donc
ne
Celle
le
veut
Quand on
fait
aurions
on
s'est
pas
sous
apporte
de l'eau dont
entaille
la
d'olivier entre
la
peau
peau
la
puis
panse,
l'animal
le
retire.
pattes
passer
corps
en soufflant
compte par
jusqu'à huit
dans
un autre
lèvres
forces, sur
est ensuite
les le
venez pas
averties,
l'égorgé. On
par
sur
baguette
cette
ainsi
la fente, il gonfle de ses com
dépecé,
afin
de faciliter
vidé et partagé.
car certaines
d'autres
ayant soin
entaille,
jusqu'à la
qu'un
la bête
que
le boucher
puis
racle une
tandis
têtes,
ou mieux par
parts soigneusement
chacun
qui préside
demande
puis
qu'elle
des participants, on
il l'enfonce
;
ou
vos
bûchettes
L'on invite l'un d'entre
maison
Non,
familles
se composent
de laisser
autour
de
de viande; il partage également les tripes, endroit, un peu plus loin. Sur une natte qu'on étend,
fait! Préparez
;
ou
os sa garniture
il étale les
yeux
il
;
l'introduit,
en
! Ne
aussi
là,
et
de derrière
ses
Le boucher découpe le bœuf chaque
ce
voit encore
l'ouzâ,
laver la plaie,
bâton, frappe
foyers,
à
nombre
dix personnes, tandis du mari et de la femme.
uniquement
disant:
ne pas nous avoir
figuier
et
il
maisons;
le
sur
enfin ses
toutes
la dispersion de l'air. L'animal On
Oui
ec
Comptez-
»
de la bête
Posant
de
pagnons, à l'aide d'un
ont
!
on se sert pour
lui fait
et
s'amènent
ce
—
»
refusent en
Pourquoi
autres
quelque
d'une des
qu'on
à l'ouzâ?
le dise
qu'elle
ainsi renseigné
le bœuf
amène
autres qui
retardataires :
qui veut participer
les
comme
les
toutes
par
ce
ensuite vous plaindre et crier : nous
les
bien ils
c'est alors que
»
passe
qui
libres
à l'heure du
faire;
allongés,
les
s'en va chercher
ou
à
rien
n'ont
envoie prévenir
dire, disent-ils,
:
ce que nous soyons
autres restent
»
leur dit
et
jusqu'à
prenez-vous part
fois !
cette
L'émissaire veuves
On
un.
nous parmi vous pas
gens
prient, les
uns
co-participants
lentement non,
garde-le
;
»
déjeuner, les
les
l'un des
!
io3
NOURRITURE
LA
le
prépare
à la
ce
l'on fait
eux ce
répartition.
dernier
plat
sa
».
En
dans lequel
venir
l'individu
établies
pour
à
le
puis s'écrie :
tirage
s'écarter un
marque
»
ce
moment,
qui se
instant
aussitôt
Avez-vous bien
chacun
on
Voilà,
c'est
»
et
à fermer les
remise
à l'individu
repéré vos marques?
envoie
emportera
tient à
ce
au sort!
sa
chercher
part
l'écart, les
de
yeux
à la
viande
;
fermés,
et
le
lui
répartiteur
qui
le
est
part qui
Donc, l'individu hasard
au
ec
Voici
le
partage
peau
»
tient
se
au
surenchérissent.
donne une
!
tant
bonne
»
il
la lui
il
mouzouna, .«
Tiens !
remet
Dieu
que
le
qui
le y
peut,
supplie
Et il
paie
de
des hommes
patienter
et si
de
le
»
entendu!
honte
a
fasse
enchérisseur
tu
fait
aies
paiement
une
des
celui,
dit-il,
et
dit mot,
un
signe
en
de
!
écoulé,
à l'ouzâ.
prochain,
t'en rapporterai
de
lui disant:
affaire
cotes-parts est
marché
et
d'une
même
bonne
>
je la
Celui,
qui est momentanément
jusqu'au
encore
ne
Oui! font-ils
plus,
et en
escompte
qui
c'est vendu!
me
surenchérit
arrive que celui qui refuse
gêné,
te
j'irai
l'argent!
s'acquitter est appelé
à
com
devant la justice de l'amghar.
[khuay.
rôtisseur
Da-iluddu s-ssùq dàrsën
sbah
zik
;
mkan
arba"
,
ee
—
On
ec
!
Le
».
l'entourent
personne
ceux qui ont participé
Le
r
celui
réaux
autre
s'écrie :
dernier
que
pour
chose,
mor
pareil
Trois
un
qui
il
enchère,
être
ne
peau au
auprès
les
On fait
ee
—■
dit
silencieux;
qui
celui
personne
sur-le-champ ;
quelque
vendre
paraître
rend
se
groupe
ne peut pas
la
Voici le
ce
eux met aux enchères :
quatre!
pour
abandonnez-vous?
Lorsque le délai fixé le damen
moi
timidement;
veuille
:
tous
que
ce
prix? »
met un
écoutent,
que
Et lorsque
l'un d'entre
Qui
chaque nouvelle
gens
lui donne ! Allons ! l'œil !
jusqu'à
chacun enlève sa part.
que
à
pousse
l'absent
ee
ajoute:
sorte
tire une
en
disant
part en
première
il
»
les
pour
remue
!
chacun
évitée.
est
tripes.
du
milieu
Les
ee
des
est
Et à
affaire
le déliai dit:
; puis,
crie-t-il.
Elle
—
la
de la
de l'animal
peaul
une
dit l'un déliai
répartis
les
propice
soit
sort vous
sur
procède
été
pour
Reste la
il
et
ceaux aient
Que le
qu'en
grosse,
Ainsi
contestation
toutes ces marques,
prend
c
Mais
».
petite ou
pierre,
individu.
toute
et
ilan
i
marques
ou une
chaque
lui revient,
la dépose
et »
gagnant!
lement
dit:
et
mélanger
Une bûchette
distinctif de
signe
la
reconnaît
les
toutes
confie
tend-on par ce mot?
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
I0/|
Tr*\t<- non
traduit,
ayan mi
igi
d-iùwin
nr
ddën ulli,
ufarno al-iasi.
Igers-
LA
iagul-int
asënt,
s-ufamo
dars
illan s-imi, iasi-d
isajju
gura,
Ihelled
illan.
n-ufarno
ku-tigejdit iagul
Ijhed
ar-d-ini
ibbi-d isâttiun n-ikid,
d-lmizcn,
l'agul-t
n-ufarno,
iàt
gis
ku iàt is"nnet f-iàt
ssgit
alùd,
n-uzeddir, imsel-t fellas nugg^ânt aya, iddu
iâdnin, iqn-iss imi
iaddj-int
lùd,
nag krâl, ku tigej dit ku-i'àt ismhalaf-as ïdàrn imëg-
nag snât ayan dars iàt iasi isers-l f-imi tfelallait, ar-d-ig imsel-t s-ualùd, iâk aur-d-itffog sshâd ; iasi
akàl
sg-ufella,
tafelallait
izusn'"âs, iares-d
snât tgejda
Ibàhim-âd,
tigejda-iàd s-wammas
tainnit n-ufarno,
takàt
isag
azëggur,
azessur ar-â-ihma g-iasul
uaskâdën, iawi-d
sin
iazù-tënt, jaûwi-d
g-tgejda,
ar-as-itëttun
irgis-ag gis
sgis
IOJ
NOURRITURE
ula niât s-ua
s-iàn
n-ma
isers
ifsr-in,
t'àl
tallùht
n-uksud
udgar,
afella-nsën,
lama-us, d-ijnuin das-ira aitbbi ssua, iddu s-afamu, sgis iàt, iràr tafelallait mkellig, isers-l
ianëf-as imi n-ufella, ildi-d
da-nënna,
n-tallùhl
afella
kullu fellas iâk iquâ ;
wann
ini-ias ii
sgis
as-t
:
!
ce
iks-d
t-izran
wan
dars iuskan, ini-ias
snât
imiq
n-lëdunt
ar-tsufu
Ibsàst i-rrd^l !
imi
tz^nzat
: ee meslas »
Ig
isikëfs fellas
n-ugrum,
Viandes de
Ikurtsen.
thoddarnt
d-ssan
snât
Ig darsën
—
tiremt
imiq
tëdurin nas
tsirid
mamëka
Isufog kullu tëkum ubuy
tarfa
ifelfel
krâl,
?
tasi-tnt
lâll
gîsën
ar-asrag
ladëdj-int
illan,
Texte
nqn
traduit,
s-asrem
isers-
tsalli,
sg-
.
ar-asën-
;
tzlàft
Ass o d-iàt
aserm-an
ar-asrag
ur-
sgisën
iat tjùnuit,
ar-in-tëtbbi
ladëdj-t g-tagzi ula tafli
tkemmël s-ubuy, tsikfs
sg-maiggàt
iffeg
laûwi-tënl-id ar-tigëmmî,
tasi
ar-d-sunt aman-nsent
talkerst, tanëf-l, kur, tsmun-t fellas
»
bbi-
ce
ikurëtsën ?
n-tsëmmi s-iât
asrem
d-uzdlim,
tifii
ur-ufin
tserreq-t s-tjnuit,
sg-ugensu,
tiskerl
n-tisent,
i'ssuin. Ma i
ar-int-tsirid
ar-sgisën
i.
nas
d-igugain da
d-libzar,
n-ufus
tëdl-int,
a-hali flan.
conserve'
isdidën. Walainni talkerst da-t-ëtbbi
ann^st
?
s-as-inna :
ar-istta.
d-uskan inebgiun,
s-ikurëlsën
tjnuit. tëddu s-agbalu,
tufi
ssua
n-urgàz-àd
ibbi-ias sgis, icabr-as rrd~l, iaûwi-d didas agrum,
»
afella n-tafànt
.
ssua
ira rrd^l, dinn
ssùq ar-d-n-faggiig s-imiq, iûut agunun, iqim
i
isikk-l
sg-tgczzâl-ns,
aiini :
fellatsënl isufar-àd,
Loqt-annag,
ar-tsatti
ar-tsras g-uabùd n-talkerst
tainnit, tën/y-d-as iàn
iàt
ar-tël-
userm
sg-
lOÔ
MOTS
CHOSES
ET
tsker
BERBÈRES
dag
wammas
zunl
tsker
tasi-tënl s-tafukt; tëg-int
ar-tëg ayan tra,
tummàzt,
n-usqif ar-ihf iâdnin, kelnt
in-d,
tsmun-int
sënt, iàk
tissiin ; thdû-lnl
ig-nuzac,
dag
trâr-int
usgun
sg-ihf tks-
ar-d-
s-tafukt
nag tikint,
g-iân ugdur
tmsel fella-
Igëddid. Nûknï da-tn-nskar
ar-asën-tinin
làlT n-tgëmmi
sg-tgersi n-lfaska.
dasn-d-iuskan, tsers-t tahamnid-as, tasi tajënuil, tsusuu-t, ku iges, tbbî sgis illan ar-d-gïsën tf^lgir igsan. Tihabrai-iàd, da-int-lëlbbi tasi-d
g-iàn
afella n-ian
g-lafukt, ar-tadugg°àt,
nag seg kra n-ssùq, nag
lcaid,
ass
Ass
l'arâbën
—
wass
ar-
igerdain.
aur-inl-ssën
Issuin.
i.
ila
tariàll, ar-sbah,
g-iâl
qârënt gant zund
ma
didàtsënt
tsudu
tayàd,
tasgart
uruku
brit da
gis
f-tagzi,
ar-int-tkemmel
taddj-inl
gis
tsgn-inl
imiq, tasi-int,
ula
tfsr-int
nul-'
nti g-ifelfel
dag g-tafukt,
d-uzdlim, lisent,
ar-d-qârënt,
thadù-
lënt.
Ass g dàrsën tasi-d
uskan
inëgbiun,
taddj-in
ar-d-lugg^'àgënt,
fellasënt
tiremt.
Ig
nuan,
iasën:
Ilin,
i
hoddern issën
Taferdeddist.
3.
lalëdj-t
tiremt i-inëgbiun ;
ur-ag-d-in mala
—■
tflay Ijhed
lufim
neg
tiremt, Tad
g-tëduli
tkes sgis
a-mi-linin
snât
ladunt
usa far
Ass
—
gis
mkan
asen-sersën,
n-ûulli,
zund
ini-
dâreg
ur
tasi
lisent
talkerst,
i-lëdunt-àd,
takurt, tasul-t unis e? e? '
ar-asrag
iàt tummït, tger-t g-tkinl,
thua.
Mkan
ur-sul-ftatajan
tsker
lidam.
taferdeddist.
Ur-a
ee
femmes.
ircgzën gir timgarin,
asku
Ma gîsën
ad-ëdninl.
ad-in-skern,
lagànt, dasën-linin
spéciale au.v
sgîsën stan
n-tmgarin, iâk g-ranl
tsnu
tgr-int g-tkinl,
tg-as
tardasin,
n-uhanu, ladëdj-t
Recette Ibelbal.
fellatsënl aman,
fât hla ifullûsën
tsmun-t o s-wammas n-lalkersl,j las-t ar-tës ci
takàt
tffî
!
Da-lsmunu
n-ian
f-liremt,
lifiï mad-asën tggan
g-iân uruku
tbbi-int-f-ëlqordâd,
hat ur-dâreg
'adrâtag !
hta ssûq
ur-ufin
tsers-inl
sgilsënl l'an mnau
da-tmununt,
hid Igul
»
gzen-d
kra
n-iz
fsern-in g-tafukt ar-d-qârën,
uran
ss-
kûmënt-
LA
IO7
NOURRITURE
I
tn g-uferdu
fellas
n-irden, bbin-t
ar-d-negdën grefënt agrum
Igul, ffint fellas
aggurn n-bid
udï ar-d-ikk
g-tzlàft
ffint
ar-tsmunu
nnig-as,
ibelbal, ar-tëgg kullu d-ibelbal, ksement g-iân uhanu, tan iusin jân ubelbul ar-sgis tgûbbï ar-lsla.
ar-sgis tskar nn
dënt-as,
Traduction.
Cet Il
spécial
aliment est
d'une drogue
se prépare avec
vont
ensemble
soleil
les
femmes d'une
dans les
au
le
qui
à la façon
mangent
de l'embonpoint.
racines
arracher
les écrasent
et
aux
pour prendre
pilon
plante appelée
pour
en
bid Igul
Elles les
champs.
obtenir
qu elles
exposent
farine
une
au
très
grossière.
Elles font
alors cuire
du
pain qu'elles
du beurre fondu, puis boulettes appelées ibelbal.
avec
brisent
farine. Elles
et qu'elles saupoudrent avec cette
en petits morceaux
le
mélange
elles
font des
noient
dont
pétrissent cette pâte
L'année de disette.
Ig
ijali usëgg"as,
wîda
ur
lafukt s-fàt
liddi, ddunl
zam, ddunt
ar-tinagënt g-ëlhla
zund
lagertïlt, ku
(lasellja) as
iàt, ku
d-iferhan,
manig Ma
iàn iqim
ar-iqâz, itfar limgit-ëns
iger-t
timgit,
aguln-d
dar Mi iàt g-ifdssën-nsen,
Imgarin
g-tazëgaut
s-tgemmau-nsenl,
g-wammas n-uaman
iân imger irrezan sg-ihf
tikint, tëg
gis
uirnï.
g-iân
dinneg
Ig
i'ata
ku-iàt
s-agbalu,
iân umessuy
ar-t-thrsam ,
tiferkit
lagerlilt, tzrlâ-t,
tsers
tazëgaul
imëllul,
kra s-kra;
ar-gis-l-tffï
ar-d-iktûtï,
ar-as-tëttun
tsag takàt,
iksûdën
ar-tsis
iàt tasa'at, tks-t-id,
tsufeg-t
tadëdj-t ar-d-iqâr zunt
nag sëksu. dàr ëllanl tserfin n-imendï
lisent,
tasï
tsmer
tasi iki-
fellas s-uqfal,
s-berra,
tsu-as
tasi-l s-azreg,
skernl sgis agrum
Llan hta asku
bahra,
tfser-t gis,
g-iàn udgar
g-iagul
nëksu, lëtkur-t s-uirni-iàd, tsers-t f-imî n-tkint, tqqën ar-d-ifuwur
tgli
tlgel-
ar-asràg d-ëlkurënt tarialin-nsënl,
asint
Ijhed n-waman,
mkan
lizgîwa-nsent
udgar, iaûwi-ias unmila lëlla, âqqa-iân in fa, iks-
ar-l-lsirid ar-d-as-tks
laùwi-t-id ar-ligëmmï, tfser
asint
ksûdën
wîda
sg-hnahzën
.
ar-l-qàzën
ula
nutnï,
MOTS
Iû8
Les
années
d'arum
qu'ils
soumettent,
écrasent
d'un
au
pain
ET
de disette, les
lavent,
CHOSES
BERBÈRES
pauvres gens se nourrissent
pèlent et
découpent
en
petits
de
racines
morceaux
et
dans le couscoussier, à une cuisson prolongée, puis les moulin. La farine ainsi obtenue sert à la préparation
ou
d'un
couscous
peu
nutritif.
CHAPITRE
LE CORPS
LES
IV
HUMAIN
VÊTEMENTS
uhsas'y tête.
i.
Usuel
À. Bou
les A.
chez
cime » puis celui
mité, pointe, sommet,
forme et
également
aohsas,
ihf
réservent
analogie semble
âqs'as,
vertex
»
os »
«
contestable
vants:
l'on
que cf.
le
Une forme
».
elle
ses parties:
C'est,
A.
»
chevelure » vertex
en
melon,
sus ou
populaire, plus
cime
i
l'appliquent à
d'un
A.
«
cruche
Warain,
»
kuk,
lèvre;
est
voir
emploient
et plus
ce
fréquente
diminutif
de
«
d'un
dresser cheval
en —
àqerroi, Ieavan
l'air
du,
» par
de
berbère;
en
la
des termes expressifs
apocopée
signale
exemple
Mzab,
tqiss't
péjoratif et sas ou calotte
ont une animal » sans
le
cheveux
crâne
«.
tête
sas qui
en composition avec
à la tête
ou
ou
recouvre
des
à l'une de
de
péjoratives ou
tête
«
»
métaphoriques, à l'instar des Français qui,
comme que
le
marmite,
mot classique.
soit, de l'arabe -
aqelqul
crâne
précédent, ou, dérivé de l'arabe:
Marcais
tabejna,
d'un
ne parait pas
Zouaoua ;
d'expressions
à
Tanger,
la tête
àqerro, Ichqern, Zemmour; —
tête
infra.
sobriquets et
ou, forme
qellus « pot grossier ».
la
mot
expressions se rapportant
plus communément
concrets
Tlit;
Le
Les A. Attab «
A. Halouan ; taoqs'as't ûglal
préfixe
Amanouz, Ida Oukensous, A. Baâmran, A. Ahmet, âqlil
M,
arbre
dialectal tunisien
nombreuses
chevelure, nez,
etc.
autorité ».
chef,
qui
i
décomposer: âq,
effet, à l'aide de
dans la langue
«
de l'homme
tète
«
taqàs'us't
peut
fournit de
de
Atta,
signifierait
en arabe
susa,
des Â.
Mjild, Zemmour; âqsa,
le Berbère désigne le
que
Gemmaz, Inteketto, Infedouaq, Imeghran, mot a pris le sens de « bout, extré
boîte osseuse, crâne ». Cette étymologie vraisemblablement, il faut le rapprocher des termes sui
Ida Oukensous ;
Temsaman,
préfixes,
; il
plus
;
tête
i
connue
désigner la
pour
iges
avec
A. Bou
Messat,
À. Khebbach. Par extension, le
Oulli,
au sens
p.
432,
boule,
caisson,
Citons:
âqelàl,
qolla « cruchon »
B. Snous
gelluza
«
—
;
âqellis,
capuchon » ou
un verbe qâlles avec
le
sens
les oreilles, en parlant d'un âne ou âqurru, B. Snous; àqerrui. Zouaoua;
ou
énigmatique
—
agayu, particulier aux par
azellif, A. Warain, Tazerwalt, Amanouz, etc., cf. aga « seau, bidon » B. Iznacen, B. Snous, et azèddif et azeddjif, Rif; le mot s'applique plus particulière ment à la tète du mouton ou du bœuf » d'où l'expression populaire de bu-zelluf
lers
chleuhs:
-
—
ÎTO
MOTS
âqèmmu'y iqômma,
visage.
désigner
pour
la tète
«
les
et
BERBERES
CHOSES
ET
figure, face.
l'tdém,
de
pattes
flambées
mouton
être
et préparées pour
man
le sens de « flamber ». Zouaoua, L'n terme plus généralement connu est i'A/ou igf dont l'aire d'extension, au Maroc, apparaît assez discontinue: Rif, A. Warain, Zemmour, A. Ouirra, Touggana, A. Atta, Amanouz, Tlit, A. Ahmet. De ce mot dérivent les prépositions kefet gef « sur » avec"
gées
Il
».
existe par
des parlers Son
zénètes et
emploi
On doit le que
«
le latin
sions avec
lesquelles il
particules
qui
des A.
A.
sobriquets
A.
Atta, Ndir;
face,
»
long usage
faire
place
trop
a rendu
C'est
par
à testa, dont le
étymologique
sens
âq,
:
préfixe péjoratif et
Le
composition;
les
on
fournir de
chez
—
litt.
»
expressions
péjoratives,
La
un museau ».
grosse
Zouaoua,
»
fournit les
ah
Amanouz, A. Mzal
ahmim
—
Ouirra
—
donne:
asmam « moustaches »
Si l'on
suppose
imi;
Un
gifle
».
B.
bouche
A.
»
tandis
que
autre suffixe s a un sens
et, diminutif dans
aqemmus
composés
lèvre —
A.
ihemmuin
Zouaoua
suivants :
«
bec
»
lèvre
»
A. Atta. La
nez
et asm ucan+
A.
A. Isaffen, Warain, A.
»
préfixation
de
as
Ichqern.
de M avec B, on peut Zouaoua; âqabbus « bec
permutation
âqabub
ahmum
Ndir, Izavan, Ichqern,
considérer comme
A. Hamid
—
également «
g^b
gueule,
Berrian ; agènbub « figure » Temsaman et « bec » Ntifa, A. Isaffen, Â. Mzal; agembub « bec » Chenoua » agembu B. Menacer; ayenba « bec » bec B. Iznacen, A. W araiu, Dads ahenbub « tuyère du soufflet de forge » Ntifa cambié grande
bouche
la
«
Zemmour
ahemmim,
dérivés de
gueule, bouche
bouche
petite
B. Snous. de
préfixation
figure
i
»
est ce une
bouche
« petite
expres
ah, ay, ah ou ak, ag, as,
Sadden, Izayan, Ichqern, Zemmour, A. Bou Oulli, A. Attab, âqàmmu « visage
âqemmus'
«
« grosse
les
parlers et
bouche: âqmu
imi
les A. Attab
dans
est
lèvre, menton, désignant des
nez,
«
bouche
les
nombreuses
a) Dérivés de bouche » A. Mjild, A.
Izayan, Zemmour
«
âq,
note:
bouche,
mots:
pour
imi
préfixe varie selon
Snous, B. Iznacen, Temsaman; âqammum :c bec Zouaoua; âqemmim « Mzab; Ahmet; âqamum « bec » B. Salah, Zouaoua; aqmum « bouche péjoratif
et
abstrait,
un processus analo
Ida Oukensous ; la forme diminutive tagemmui, A. TA arain est une « Un suflixe diminutif m allonge parfois ces expressions: âqemmum,
âqemmun
corps ».
ci-dessus.
rapportées
expressions
plus concrets.
des injures,
Ouirra;
bec
«
entre en
de la
et
les
qu'un
mot,
d'autres
pour
s'emploient avec
saillantes
avec
».
décompose
se
du
signification actuelle est « partie supérieure
et par extension « visage ».
»
parties
disparu
caput a
pot cassé
zlef,
concurremment
remplacent par
L'expression
».
verbe
considérer comme un vieux
fragment de
bouche
un
berabers. Sa
existe parfois
les Berbères
gue que
ailleurs
»
»
—
est connu
cais,
b)
p.
à Tanger
391
;
le
Dérivés de
museau,
mot 1
agenfur,
gueule, A. Attab
asenfir «
lèvre
»
avec
le
d'ailleurs
anfur groin —
—
sens
de
parait
lèvre, Ntifa,
ahenfur,
«
bec de la théière; d'origine arabe.
cf.
enfer
Vmanouz
Zemmour
—
se —
moucher
agenfur,
atsvnjir
»
»
Dj. Nefousa:
cf.
Mar
akenfur
Timlouft, A. Ahmet
grosse
lèvre
Chenoua
—
—
Zouaoua.
c) Dérivés de « angur » nez, Touareg: agndjur « nez » ihents'uren morve Chenoua ; cf. insiren
Sentifa;
d'un luvau
orifice
Zouaoua; morve
ihensurën »
Ghat
« morve »
—
tagenvurt
LE
azzar
id.
i
bec
«
goitre ».
d) Dérivé?
de
humeur du
nez
e) Dérivés de
diminutif
cen
;
basensas
« museau »
f)
Dérivés de
B. Snous
figure, de tt
vilaine
figure
barbe
Cf.
te
akedjfuf
udèm
■■
n-tgèmmi
se
te
le
A.
asamar
te
»
—
Amanuz
gros nez »
te
de la
figure
ce
les Ntifa
chez
A. Isaffen.
poule
de la face
tt partie supérieure
figure»
Zouaoua,
que
r
A.
»
te vilaine
Bougie
iqunnar
—
explique
pi.
d'homme
les
Bougie
laqadumt
—
des
gens
enfants
tajtiut-
tt
de
plupart
sens
pi.
ces
d'une cf.
was :
de
cheveux
à Laghouat
expressions
—■
»
sont vrai
KK déjà
racine
Stumme
signalée; J'
p.
5
ai.
malheureux, infortuné
de
:
il
a
iras
Tlit.
maison »
anzd.
tresse
calotte
»
la forme
de la
tt
tresse
et
préfixe as péjoratif et sous
snkuk
et
—
certains
Ichqern;
àgèzzéu
cf.
s'nluf ee chevelure en broussaille Beaussier. Dict., p. 34S oiseaux
Tazernalt
chleuhs, le
parlers
Ahmet;
Chenoua. La
»
encore
: anzhf.
.,
dialect. de Tlemcen
asântuf.
—
cheveu
présente
aussi akiûd.
Zemmour; d'enfant
vertex
huppe de
et
B. Snous:
toute tresse
Zouaoua,
visage
Atta, Tlit: imzad, Touareg. Une forme
zaf,
3. Et
le
plus malheureux
Dj. Nefousa
tressés
; ahenfuf
B. Snous. A. Tanger këmmara
aqadum
arabe
des composés d'un
inzid. Tazero-alt
Ksour:
«
talien-
A. Warain. B. Izna
Warain, A. Sadden: asakuk tt chevelure de femme » Ichqern; asèkkus. A. Ndir; asakka. Tazerwalt.
A.
sur
Zouaoua
actuellement, dans les
çla.
mufle »
—
Zemmour.
tresse
chevelure
fém. tas,
anzad.
—
figure:
»
Tlemcen;
semblablement
3.
453
p.
de la tète
sommet-
dial. de
as,
Marcais,
; asakus',
aibub te chevelure » ar.
gueule,
de là, coup de gueule, bagou-, insolence dans la répartie. Le mot des régions de l'Algérie avec le sens de ee groin de cochon, et
askuk ee chevelure »
Ida Oukensous. le
te
B. Snous.
»
Attab, Tlit
sur
takemmdrt
bouche
du
Temsaman.
sobriquet
erète
pommette
Zemmour
»
ahenzuz
—
ee
agenjuj
et menton : et
Aurès
»
—
et
u
plupart »
g] Dérivés de te petite
r.
bec
ce
lèvre
Zouaoua
museau »
Rif
muscosité,
»
Zemmour,
»
gros nez »
ahonzir ce
Aurès;
museau »
tt
figure
lèvre
"
menton
tt
ahenzur «
—
lagènzult
—
ahensûs «
—
bouche,
A. Attab
barbe
ahensus
et
»:
et peut-être agergur
A. Bou Oulli.
nez »
A.
et
;
dans la
âqansus
»
barbe
et
:
agensis
—
—
te ainar »
gueule »
est connu
Tlit
akdmdr
—
Infetkmaq,
ahensus ee
—
ahenfus «
—
bec de lièvre
agenzuz te
—
Ntifa
Aurès
museau
tt
-Ntifa,
A. Ouirra
»
Amanouz
-
»
Metmata
nez »
u
Zkara;
lèvre
lèvre
figure
«
Xlifa
»
poule
Xtilj, Tindouft
j.
bec
agenzur te
—
d'en-
tresse
tiukiâd,
user te se moucher
bec
«
;
lèvre, A. Atta
« ansus »
a
de
Xlifa,
nez,
n-Tagant
agens.i
—
grosse
«
»
Imi
Zouaoua
»
A. Attab
Ouargla; sus't,
tinzar
«
mufle n
«
jabot de la
ahemjur
—
cheveu.
faut.
chevelure.
A. Boa Oulli
Amanuz;
',
takiùt
asakuki, longue
visage n
inzid', inzâden.
chevelure.
(wa)
azagur,
I I 1
HUMAIN
CORPS
inèzdûun. Zemmour, A.
Warain; Ghdamès, Mzab; zau. OuarA. Atta et a:fa, Touat; azzaf,
azau,
de femme
»
azbi, Zenaga.
iukiâd. Tfezerwalt, A. Attab, A. ou
de femme
portent
A. Warain
A. Ouirra, litt.
Touareg,
»
parfois
sur
tresse
te petite corne
».
le
et
Atta, IdaOukensus;
ahokkod ee crête
sommet
de la tète
Syn.. tis/L
» cf.
Igern
en
pi.
»
de
; dérivés
tasyiwin
arabe; tisst.
et
pi.
tahokkot
cheveux non
tastoit.
:
petite
lis'iau
ee
tresse tresse
ET
MOTS
T I 2
de
civie
azig,
de la
cheveux au milieu
nnuaderz, tempes.
tète.
front.
taunza, frisettes du
le
A.
côté »
Ummï\
chevelure
.
A Ouargla
perles
«
•a.
les
Ntifa,
On
Atta,
le vertex;
sur
cercle
:
les femmes
que
3i£. Chez les Ait chez
tresse
de la
de
désigne
œil.
côté
de fillette
tresse
«
côté »
terme
Ichqern,
»
A. Ouirra
tempe
A.
»
longue
amzur
cf.
corres tagu-
—
cheveux».
d'un bracelet
un «
fragments de
en
de la tôle
sommet
long collier
La
».
corail ou en
Biarnay,
»
parure a
p.
disparu
à la tresse.
mais son nom est reste appliqué
entend par ce
le
sur
à leur tresse du
môme mot
le
sur
et asâfez «
calotte
grosseur
suspendent
le
Ir.
Tlit
»
tasâtât
Zemmour;
»
izûjïtz,
pi.
azàfcz,
—
frisettes temporales
«
Iguerrouan
riîrt, i
Zouaoua
»
à isûfâz
tresse
«
tamzurt « petite tresse
et
sourcils.
til\ alln, tallui,
ihissu
Warain;
Attab ; tazlut, A. Waraîn
pondant
front.
(sva),
a/nul2
adlàl\ tresse de femme.
sur
BERBERES
CHOSES
mot, également à Ouargla
la fleur
ce
artificielle que
les femmes
dans leurs cheveux, ou encore le point de peinture qu'elles se font sur le front » Biarnay, p. 3^3. Un ornement de ce genre n'existe plus chez les Ntifa, néanmoins,
portent
désigner le front
son nom s'est maintenu pour
doute il
où sans
Dans la
se portait.
plu
des parlers, c'est d'une racine IR ou NIR que dérivent les termes désignant cette partie du corps: airi et agri, A. Ouirra; inir, A. Ndir; anir, Zouaoua; ainner, A. part
Bou
Oulli; tainert, Ichqern; linert, Zemmour; tinierl, B. Iznacen; taniiert, A. Warain; tainart, Bettiwa; taurna, Ibeqq. par métathèse. Chez les Touaregs, une forme analogue
iner
courante
est
sourcil s'applique au Dans les parlers chleuhs, la forme la plus igenzi, Touggana, Amanouz, A. Mzal, Tlit, Ida Oukensus ; ufinzi, ».
Tazerwalt. 3. Les A. Bou Oulli disent: tamàdla tachent des
Nefousa; «
joue
est
connu
Ndir;
chez
tamadla
les Ntifa
n-ùqëmmu,
désignant diverses
Touareg;
mâchoire
amàdel
A.
»
expressions
le
sens
de
«
racine
DL à laquelle
de la face: joue
amadl
partie supérieure
i<
avec
d'une
parties
de la
descente,
madel
Tlit ; A. Ouirra.
Amanouz,
mâchoire »
Dj. amadèl amâdel
d'un coteau, flanc d'un
versant
les Izayan, avec celui de « versant opposé Warain, que l'on peut décomposer imi n-ti(,
se rat
cil
«
Syn.
imtittù,
ravin» et chez
au soleil ».
imtittûn, A.
expression qui correspondrait
au
Zouaoua labburt
Amanouz
et
uqerrui
«
tempe «,
litt.
mais
«
tustigt, Ida Ouzzal,sans doute do l'arabe
la
de la tète
porte
:
»
—
pi.
tussigt,
srfeg.
4- PI. tammiu, Tlit; le mot signifie « front chez les Ahaggar timmi. X. Ndir, Izayan, Zemmour, Ichqern, A. Ouirra, B. Iznacen; timmau, A. Warain; hamiu, Chenoua; timiut, Amanouz; tainaat, pi. limua, A. Bou Oulli; formes masculines: »
arnrniun,
à la
Zemmour;
imenunan
môme racine qui a
5. Par aiguille
extension :
»;
Ut
mauvais œil »
globe
«
donné à la
et
tainnit
«
Pœillard du
solairo
»; Ut
source qui alimonto
do langue
la
villo
»
Zkara. L'expression
côté,
bord
moulin » n-ttit:ar
mot signifio encore « sonreo »
nymes qui subsistent môme on pays nom
d'homme
sourcils
ti[ n-uzreg
n-lafukt «
Le
«
fourni lama
—
et,
«
„
; lit
arabe :
n-tasmi »
»; lit
ouest
avec ce
esta rattacher
Ntifa.
sens, il
lit mellil
de Casablanca. Lo
«
pi.
la
a
le
chas
d'une
n-m~tUU>n »
formé des
source
tittàuin
le
topo-
blanche »,
est
inconnu
irgeP,
le blanc de l'oeil.
lamummut*
linzar3, le
tahensusl, lèvre. ssirëb*, les moustaches.
paupière.
argliun,
timëllï n-lil,
n-lil, la
amar, lamârt
pupille.
làqesmarU,
nez.
bouche.
imi*, imaun, la
parlers
Rif,
littauin.
forme
les
voir
..
De
même
2.
Cf.
tidli
a
le
Traras,
p.
les
cette
Rif;
tara,
Les
sources ».
tallin dérivé d'une
A
singulier.
Zouaoua;
source »
te
les
litt.
Tétouan,
alla ou
racine,
L
racine
on
a
Ntifa, LL
ou
uali
rapporté
R. Basset. Loqman berbère
cf.
i3^, note 9.
Tlit;
Syn, Chenoua; abil, Berrian ; aber, Rif; hablia, Chenoua azëbaln n-lil. A, Ahmet. Ouirra, Ichqern, Izayan, Zemmour n-tit, Tlit, A. "Warain, Zemmour, Rif; mumma, Amanouz; tamummu,
abel.
—
A.
asbab, pi. a-ën,
mummu
Zouaoua;
et
do
fermer », l'expression désigne à la fois la paupière et les cils ; argèliu, irgel tt cil » Zouaoua. Ailleurs, les cils sont appelés abliun A. W arain,
rgel tt
sens,
d'un terme:
pi.
ville
fourni le
i
lala
Nedroma
et
de la
nom
utilisent un pluriel
qui
celle
Zouaoua;
»
3o6
joue.
Ihank10, lâhanuk,
dans le
Chleuhs,
différente de
p.
et menton.
imberbe.
du sud, mais, est le seul en usage dans ceux du nord et du centre : B. Iznacon ; hittiuin, A. Ndir ; tillaun, A. Warain, A. Seghrouchen; cette
se retrouva
comme
', barbe
menton
mâchoire.
amargâs*,
anfur", i-ën, lèvre.
dos
3
I I
HUMAIN
CORPS
LE
—
A. Ouirra
mumzrt n-tit,
Tlit
noir »
3. PI. fém. ; le k se moucher »
iinzert
sing.
le
désigne
n-tit
le
a
scarabée noir une
noir
tt narine »
A. Ahmet
de l'œil
de l'oeil
—
».
à
se rapporte
;
linzer, A.
Zemmour, Ichqern, Izayan;
linzar.
cf.
tasguni
—
et ligelzist n-tit te
un
verbe user liinzàr1
Warain;
et
ùgénzàr1, A. Ouirra ; inzar. forme masc. B. Iznacen. Dans les parlers du sud, la forme la plus courante est inhar, Tazer., I. Oukensous; tinhar, Amanouz, A. Mzal. En Touareg:
angur; cf. supra p.
4. Par 5. Il
un v.
existe
Tindouft
tant fréquemment
reg ;
:
Mzab ;
6. Syn. Ichqern
de
su « 7.
A.
:
—
l'usàfer,
boire
pi.
Ghdamès ceux
d'Adam
»
tmarl. A. tt
Et.
A. Attab
amârias,
A.
Emprunté à
aggui. pi.
orihee, défilé
Ida Oukensus
en
:
dans p.
ces
112
angur a
:
b
g.
les
tt
et
lèvre
»
/permu
grosses
dents
Warain, A. Atta àdlu. Ghat; adulai. Toua
—
A.
deux derniers
u.
110 n. 1.
cf. supra p.
Zouaoua
ansas,
—
isidqdm, A. Attab
donnés
»
Nefousa ; à rapprocher tt lèvre » Ouargla, les
—
cas
{'s
est suffixe ;
les
3.
Tlit, Zemmour; fazafer, A. Ndir B. Iznacen; cf. Marcais, Tanger,
asmam,
—
34q
p.
Zemmour; asmu'am imesuan, Touareg,
—
».
8. Cf. Mon
g.
de
.
ianfuren désigne
pi.
anser.
Commun à la généralité des
.Mjild;
10.
Un
asèlqnm,
—
adulis,
sslagem.
fente,
Dj
anbur et ambur
Tlit;
inser,
mots sont a rapprocher
1.
se moucher »
Touareg ;
A. B. Oulli
ailles,
te
entre eux.
Syn.
».
non.
entrée, ouverture,
enfer
« nez »
et
de devant ahendud,
ec
extension:
aggain,
JjAOUST.
Warain, sur —
B.
parlers :
tamàrl. A.
Iznacen, Rif
—
le dial. berbère deB Ntifa
agesmar
te
mâchoire
»
Ndir;
Izayan, Ichqern,
lammârt,
iuinert, Dj. Nefousa. » p.
97,
§
1 15
—
lagesmart
tt pomme
Zouaoua ; agesmir, B. Iznacen. A. Warain.
Ouirra; airûz, pi. airûzen, l'arabe; les expressions berbères sont A. Ndir, Izayan, lclit|«rn, Zemmour, A.
cependant
^V arain,
nombreuses:
corresp. O
à
a)
addjai,
I 1
fi
tugmest, tugmas, dent.
pommette.
tarumm"ant,
langue.
'Is, ilsaun, ineg', angan, le
Nefousa
.
Zouaoua; autre
»
pi.
agga.
;
A
aggaien,
à la
manche courbe ayant
la forme d'une
ee mâchoire »
11
.
se peut
à l'origine le
dont l'aire d'emploi ;
reg de la
mâchoire
tt
lemijaz.
de
convient
rapporter
Aurès. Une forme
grignoter »
gezz
z en
t par
l'intermédiaire d'un
z'
mordre, existe
»
ronger » chez
x.
une
Snous; 2.
idée de
aleg,
nord et
igmes, Zkara. Les « molaire »
3. De
du
doute,
centre :
à la
forme
anneg,
précé
les Ntifa
et
peut-être
Isaffen;
gullan,
paraissent ren
3.
112 note
Zouaoua; illeg, Ichqern;
B.
alleg,
ligemst, Rif
lugell
te
une te
dent
se
»
dit
Tlit;
sud
;
des
suivantes crui appartiennent aux
molaire »
; tigemst
aohs,
tigmas
pi.
dent
te
en
Seghr., Izayan, Ichqern, Zemmour; tugemsl. Ait Atta; sahariens utilisent une forme isin, Ahaggar, Ghat ; asin
à laquelle il
fourni
qui a
mordre
du
apocopée
convient
sa ressemblance avec
racine
gubi u
Zemmour;
parlers
Ghdamès,
A. Ahmet. Malgré appartient
Ouirra;
est particulière aux parlers
A. Warain, A.
»
les
A. Attab.
L'expression
général
Toua
le haut
Par ailleurs, il se peut que l'affaiblissement fourni aggai et ses dérivés, c) agulli, pi. igulla,
amadl, voir supra p.
A.
anlug,
iawohs, A. Ahmet. Sans dialectes du
d)
couleur,
Temsaman;
aneg,
te
Ouargla, Zouaoua;
Tazer. ; tagult, Ida Ouzzal; âqqûl, Ida Oukensus; aqulli, pi. iqùllan, À. Tindouft et peut-être magger pi. imuggâr, A. Warain ; ces expressions fermer
agaz,
qui n'est pas sans analogie avec
ronger
ait
Ouargla;
variantes,
expression
Ghat. Chez les A. Warain
adjez.
un v. gezz te
explique-t-elle amëggiz et ses variantes.
du
discontinue : tmaggaz,
terme, à
charpentier au
aggai et ses
Rif, B. Iznacen;
amëgqiz,
Ghdamès;
est appelé agezzâz,
mâchoire »
»
est remarquablement
iguzzan, Tindouft ;
dents, et qu'il
de
sens
que,
taqjait, A.
et
amaig pi. imuiag, A. Ahmet. D'un
:
allemag tt menton imberbe » les A. Isaffen est une te hachette de
chez
b)'
ait eu
oreille.
Rif
taggait
famille
même
peut-être
et
imuiaçj
amaigu, pi.
Sadden ;
.
molaire.
gencive.
imëzgan,
amëzzug',
considérer comme appartenant
Aurès
magg,
côté,
izergan*,
azerg,
tifii n-tuhsin,
tt mâchoire
B. Oulli. On doit
canine.
ugbà, ugban,
palais.
uhs2, uhsan, dent. tuhst, tuhsin, id.
Dj
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
asennan tt
ailleurs,
incisive
„
de
l'arabe
A.
on
rattacher
sinn,
épine
trouve des
Ndir;
uger
«
le
tislit,
mot
est,
pi.
tisn'atin
sans
tt
doute,
»
canint
berbère
et
».
dérivés d'une
canine »
Rif;
racine
tujelt
GL
:
te canine
uugel, »
A.
Ouirra. 4. Litt.
te
les
meules »
5. Dénomination
Izayan, Ichqern, Amanouz, Tazer., Ihahan. amezzug,
; tisiiert
commune
A. Les
pi.
à la
tisiarr, A.
plupart
Warain, pluriels
A.
Warain,
même sens.
des parlers; le g
Ouirra, Rif;
même
diffèrent: imzgan,
Tlit;
permute parfois avec
forme dans le imzggân
sud:
Tazer.,
g
:
Tlit,
corresp.
amzug ; imzza,j. Tindouft; imzag, A. Ahmet; imzzâ- A. Ouirra, avec un g très affaibli ; imjan et im^jjan dans les parlers centraux, Rif, A. Warain, Zemmour etc., forme qui s'explique par l'affaiblissement du g en j et l'assimilation du z au j. Un singulier présentant les mêmes modifications phonétiques est sporadiquement à
un sing.
signalé:
[imejjei, B.
.
Iznacen;
timejjil
Aurès;
lemeddjit, Dj. Nefousa.
LE amgerd1
le bas du dos.
tazlaft n-tadaut,
d'Adam.
pomme
nB
HUMAIN
cou.
yimgrâd,
tabelhuâht,
CORPS
les fesses.
imeslan,
tahaddjamty nuque. tadaut2, dos.
idmarèri^y la poitrine. iff9 iffan'*, sein, mamelle.
izdi n-tadaut, épine dorsale.
tibbist, tibissin,
i.
Une forme
simple agerd est signalée
d'emploi
amgerd, aune aire
Sous, rivés
de
«
défilé
col,
différentes,
racines
aussi, se rapporte
«
épaule, dos, bord, Une
—
autre
Nefousa;
série
la
pour
rifains, tombé
le
en
sens
2.
A. et
de
«
—
; la forme
Ghat; te
cette
qui «,
3. Coll. forme
l\. Courant A. Baâmran ;
B.
»
—
chez
ujf,
»:
doute
diminutif,
« sein
do Gllette
ibubbatèn,
Attab,
c
Rif;
acrur,
ne s'explique
existe
Ntifa,
le
les
sens
à tous les
Le
courant
il
tukrimt
46o
p.
Dj.
cou
Temsaman;
partie supérieure
dans à
signifie
Boulifa,
n
singulier
un
dans les dialectes
du
dialectes
s,
q.q.
akram,
chleuhs avec
Amanouz. Le pi.
«
expression guère
chez
—
épaule
n-tmettut,
tayyut
bosse
»
à
aruri «
dos
Zenaga
amerdi,
—
Touareg,
»
aruru n-uyâ
Zouaoua,
azagur,
« chevelure ». chez
parlers, sauf peut-être
désigne le
admer
groupe
géminé
afafen.
suivantes
Tlit;
des formes
«
se
disjoint
Ghdamès. La plus
ibbuin, A. abbis,
les A.
poitrail
A. Atta,
s'appliquant
abbui, pi.
tabbust.
l'aspect
revêtent
ou
berbère dans laquelle l'introduction
elle correspond
;
formes
Zouaoua
»
les Zemmour dans l'expression
dénominations:
Ouirra;
Amanouz;
tbebbis, B. Iznacen. Il
de
ifaffen, Ghat;
les formes
A.
Khebbach, Tamegrout, Tlit; tadaut, n5 n. i tiwâ, A. Warain; tuyâ
Zemmour, Izayan, Ichqern,
allonge ces
ibibbi
A.
Atta,
être tait
sing.
tibbit, Touggana ;
»
A.
primitive est peut
ne sont peut-être que
Achtouken; pi.
très
imerzi, B. Salah, B. Menacer;
les
Snous, Touareg;
mêmes,
correspondent
pluriels
mais
cou » est encore
«
Zouaoua,
la
toute
«
Warain;
qu'ils utilisent
gorge
usuelles,
Iznacen, Zkara, B. Snous. Ces
est substituée.
explique peut-être
de la femme
et ayarmin
akrum, voir supra p.
;
tiua, B.
commun
;
lui
Ces
».
KRM
tasrunt
iikermin désigne
pi.
parlers,
des A.
Syn.
sonore
chez
pi.
asbu
le
le dos ces
dernière forme
le bas du dos
terme
«
Zouaoua;
acarur,
de la laryngale
mais
»,
les formes likarmin
connu
Ouirra, Ichqern. twoyè, Zemmour;
Ntifa
Iri
A.
Rif,
tamgert
et
nuque ».
racine
Metmata;
tayrumt,
avec
».
Également
pluriels
»
:
nommer
dos
cou
d'expressions dérive de la
désuétude dans
de
in,
au « cou » :
du
les Ahaggar. En
et chez
toponymie
en
etc.
cou
«
est usitée
Dads; Baâmran,
et au
A.
Noun,
Anti-Atlas. D'autres termes, dé
postérieure, à la
partie
O.
rebord, crête; responsabilité, conscience,
ce qui explique
»
et
partie antérieure
dans FAurès
Ghdamès;
takùrumi,
takrumt, Aurès dos
à la
plutôt
Ghat; Ouargla,
connu a
également
s'appliquent
ceux ci entendent par ce mot «
l'
dans
» particulièrement
les A. Atta
Ouirra,
Tlit, Amanouz,
Zemmour. L'expression
Ichqern,
etc.; tamgert,
l'acception de
les À.
chez
étendue:
plus
mamelle.
sein,
du
Ouirra,
Tlit; iaujf parfois:
où une
Ntifa.
cheval » «
un sein
ifèf,
permutation
de /avec b
particulièrement
au sein
«
Bou
Oulli; un suffixe Temsaman; tibbist, Ntifa;
s,
des
suivantes:
bubba,
pi.
sans
tabusst
tabbust, Zouaoua. Ces expressions,
apocopées
„
ifëfun
pi.
elles-
id-bubba,
A. Messad ; tabubbut, pi. tibubbutin, Zemmour; tabubbat, Chenoua; bibbis, Dj. Nefousa; tbubbes't, A. Warain;
abebbus,
est possible que ces
mots,
faisant,
à
l'origine, partie
du
vocabu-
I I
6
igezdis,
laire
timit1, le
côte.
enfantin,
dans le langage
aient prévalu
ordinaire pour
Par ailleurs, des formes analogues, également apparaissent, ça et là, pour nommer tt la verge
Ahmet; Cf.
i.
Ntifa
abubba, adis,
rencontre
A.
Zemmour;
dim. labubbut
et
désigner le
sein
vocabulaire
spéciales au
de la de
mère.
l'enfant,
bubba, Ida Oukensous ; bubbu, A. Chenoua ».
» :
habebbust
;
nombril.
te
Zemmour ; ladist, A. Warain, A. Ouirra. L'expression se que l'on puisse expliquer sa présence : acâddis, Ichqern,
Ndir,
sans
un
avec
nombril.
ibinid, tibinil, le
ventre.
adis',
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
Rif;
acddis,
B. Iznacen, B. Sribus. Les
a'addis,
parlers chleuhs utilisent
forme ahlig qui est arabe: Tazer., Illaln, Achtouken, Amanouz, Ida Oukensous. Syn.: tacabut. A. Warain; tcfabàt mezzin tt le bas-ventre » A. Bou Oulli; dans les
une
parlers
marocains, l'expression
de
sens
tt
On
récipient ».
laryngale,
» :
du
caractéristique
présence
d'un
aux
c
dans
certains
phonétiques
te
.
tafabùt. A.
langues dites
les Ntifa le
fond de tout
dérivés de
établies
des langues sémitiques,
consonantisme
sait,
a pris chez
et par extension
»
de transformations
régulières
étrangère, comme l'on
ment
marmite
également la
remarquera
lois
d'une
renuée
partie
contrairement aux
la
Ida Oukensous. Cette dernière forme
abud,
ventre,
paraît plutôt s'appliquer au tt nombril
Atta, Amanouz, Achtouken, A. Baâmran, A. Ahmet;
labut, A.
Ndir, Zemmour; tabutut, Touareg;
abud,
berbère ;
en
est primitive
chamitiques auxquelles se
rattache,
lo berbère. En
Touareg,
leurs,
que, dans
foie est, nion
le
ce
chez
des
tahsa,
et
réservée au te
foie
Zenaga;
en
; le
»
d'un
nom
c'est
là,
partout ail
organe a
été
appli
cas, à la partie du corps qui le contient. Cela s'explique du fait que le les Berbères, le siège des sentiments affectifs. Ceci s'accorde avec l'opi
anciens qui plaçaient
expression
tesa
et ventre » est appelé
l'habituelle dénomination
latine
te
le
siège
de l'amour dans le
le foie fait
eogil amure gecur »
aimer.
En
foie, d'où est venue cette berbère, une mère appelle
! ô mon foie ! ; d'un homme courageux, on dit qu'il a tt le foie iqqor lasa-ns ; d'un poltron, qu'il tt n'a pas de foie » ur-isac-ara tasa, Zouaoua ; que son tt foie tourne en eau » tga tasa-ns aman. D'une façon générale, le mot tra
son enfant: a-lasa-nu
dur ou
duit
»
t
cœur
en
français. C'est
ce sens
qu'il
faut lui donner dans les beaux, -vers
suivants :
Tasa
n-ian
Amr laissa
ig
terreza,
n-uhabib
Celui qui a le tt cœur » brisé, qui le guérira, Sinon Je sourire de l'ami ou sa parole? Le tt cœur » qui n'a pas à qui parler, Mieux pour lui l'exil ou même la mortl
mas ratlham, awal-ns?
neg
Tasa ur-ilin madd ukan sawaln luf-asnil azaaig neg aok emlnulen!
Justinard Par ailleurs, lo ou ausa,
on
Touareg,
A qui
s'est maintenu
sans
doute
Rif,
B.
u
extension ee 2.
tt porter
se
désir,
Considéré
un
dans
Mzab ; Usai chose
»
que
dérivé êhs
son
Dj. tt
foie
désirée
commo un
Manuel do berbère
Zenaga, tt
aimer,
a
fourni,
Isa. dans la
ou
sous sa
forme
» puis
tt
chose » et tt
bouche
»
tt
»
ee
»,
p.
72.
dialectes,
tàhsa.
avec un
dialectes
zénètes:
dérivés intéressants:
bienfait
objet »
; dans
des
et, étymologiquement
particulière aux
entre autros
Dj. Nefousa ; tagausa
dérivé de imi
marocain
plupart
primitive
désirer, vouloir
L'expression,
».
Nofousa,
amour »
te
traduit tasa
en
rotrouie,
dans
Iznacen, Mzab,
volonté »
foie
mot te
»
Zouaoua,
ahsa
et par
Ntifa.
ce cas
lo d terminal
serait
LE
tizï,
du
poil
abëllui, le abssï2, la
iglain3,
HUMAIN
pubis.
I I
7
anus.
ah"na'",
épaule.
igit'7', igariun,
phallus.
tagërûl6, tigorâd,
vulve.
omoplate.
ddau lait1, l'aisselle.
testicules.
lamunnï,
un
CORPS
anus.
diminutif;
suffixe
timit, B.
cf.
Ichqern ; timinit. A. Demnat.
Izayan,
Attab;
A.
Iznacen, forme
tjnit, A.
Ouirra;
ibinid
qui explique
Warain; des
tibinit
et
timmit,
de
parlers
Atta, Dads, A. Ouirra, Ichqern, Tzayan,^A. Ndir, Zemmour, groupe géminé se disjoint: abêlul. A. Warain, forme qui explique abrur, Rif et peut-être ajlàl, B. Snous. Syn. : abessas, Dj. Nefousa, de bess te uriner, en parlant d'un enfant » abjdid. Tazer., Amanouz, de bzed te uri i.
Et
aussi chez
b
avec un
les A.
les Berabers. Lo
spirant chez
—
ner »
Tlit
abaqqu,
—
métathèse
du
laddjilt, A. Bou Oulli
et
Tlit, Touggana
abâssâ,
sions sont métaphoriques
On
ddjil
—
—
elles se
;
4,
a vu par ailleurs p. n5 n.
Achtouken
asakrar,
général, à
en
rapportent,
imgil. Tlit. Ces la
tt
d'appellations
une autre série
Tazer,
asâbba,
—
—
queue
d'un
relatives
à
et
par
expres
animal ».
cette partie
corps.
De bess
2.
A.
absis.
A. Warain
Parmi les
de l'homme
A.
; le
viril »
te membre
terme
en
Attab,
tikrarain,
;
Zemmour,
ahatsun,
citons:
uled et aalled
sing.
qui
n
donné laglait
mot s'applique
les Touaregs
est signalé chez
dans le
désigne
ahrid
un sing.
racine
aussi
Warain, B. Snous ee œufs et testicules ». iuldan, Ntifa, Tlit, A. Atta; igultan, Dads;
iunndrën, A. Warain
—
même
d'idées facile à traduire, le
timellalin, A.
cf.
»
généralement connu ailleurs
Ntifa ;
Ouargla. Syn.:
ahbus,
dérive de la
chelha;
association
dénominations
autres
c'est un coll. pi.
Attab;
Tlit.
courante
Par le fait d'une
aux te parties
A.
Ntifa,
abessis,
; ahstur,
3. Expression tt œuf ».
ibssi, Tlit, Touggana; bssi, Amanouz, A. Atta; bsi. Tazer.
te uriner » cf.
Ouirra;
hvwunnar. A. Ouirra
;
sens
une
te
Touareg, à rapprocher de asakrar Ichqern, Iguerrouan, cf. uqi tt caillou
de
»
te maie
sacoche
gros
»,
—
une
—
ihrâd tt
avec
le
tt
gousse
de fèves
Achtouken
membre
sens
de
Zouaoua, bourse » Ntifa,
autem,
—
»
—
auqi,
» Chenoua enfin dérivés de l'arabe iuqin. iqëluan, Ntifa ; âqlai, pi. iqluin, Zemmour ; iqùllan, A. Warain. II. Partout signalé. Les Ichqern ont aussi ahozzâ ; cf. tézze en Touareg.
pi.
5. Commun à la
plupart
à-pic
usité
rocher,
Sous,
sur
très
le littoral
6. Une forme ou
ligurdi
tigurdi-nu 7.
tt
chez
moi
Et ddu tait. Tlit à
laddeht, B.
avec, en outre,
Agadir
igôrâd
n-igir
cf.
tt
le
sens
petite
do
tt
épaulement,
localité berbère du
ddu tiwa, Amanouz ; litt. l'épaule
B.
relève ».
Une
Snous,
».
le
On
retrouve,
contraire
expression
doit être
chez
les A. Atta. Le
traduire la
Stumme, Tazerwalt,
;
l'aisselle
Iznacen,
»
existe chez
chleuhs pour
ee
les A. Ouirra. On
lait désigne
pi.
agèrûd,
dans les dialectes
derrière
vement s'appliquer
chleuhs
toponymie:
».
masc.
est usuel
des parlers en
:
—
«
p.
ce
tait
»
considérée
devait
ce mot
sens, tait
les Zemmour
synonyme,
tigurdin
derrière
»
110.
sous
dans
pluriel
préposition tt
et
en
les A.
dérivée d'une
comme une
primiti
Zouaoua
autre
forme
et
Warain,
tait où
racine:
apocopéc
de
MOTS
Il8
igil1, igallen, bras. tabu'
afus1,
n-ufus, le biceps.
ajijt
adâd',
timest n-ufus, poignet.
Touareg;
tidegdeq.
Et
I.
fermé
de
»
aussi «
l'épaule;
bras
tt petite
igallen,
avec
de
et
crête,
le
tt
tendue
»
tandis
chez
les B.
chez
agil,
et
la
entier, de l'épaule à
en
à
désigne,
les A. Ouirra
» chez
l'épaule
se rapporte
main
coudée,
Le terme
tadjegdjigt, B. Salah. D
Metmata;
laderduht,
taddahl, à l'instar de tait,
ifassën, main. idudan, doigt.
ikemz'", le pouce. imelleg5, l'index.
coude.
tigommert,
BERBERES
CHOSES
ET
à
que
los Ntifa, le bras
igil
est
à
remarquer que
les A. Temsaman. est
agunâd
te
du
dit,
proprement
la coudée, poing coude au sommet
Iznacen, a une signification analogue; igil est v. l'avantTlit; gil A. Warain et agir, Rif désignent le membre
main.
Un fém. du
rue principale
redoublement
» chez
de la
ligilt
avec
le
d'élévations
sommet
au
terminale,
consonne
Zouaoua
est signalé en
bâti
village
de
sens
»
Un
pi.
est généralement constaté.
Commun à tous les parlers, y compris les Touaregs; le terme apparaît a^cc un à l'initiale: ufes, Dj. Nefousa; dans les parlers zénètes, la vovelle initiale du nom j..
u
tombe
singulier a pris
divers
autorité, pouvoir,
bras,
force
mot correspond
à ihs
ration en usage
chez
lence étant la tt
côté
f-ifuis tt
c'est
est parfois peu
perceptible, consonne
Iznacen,
Zkara.
âtâd L.-
une
mais
Zenaga,
idudan y
a
I\. Cf. nouz;
à la
les
idûclân
presque
voyelle
la
d:
fréquemment
relevé
ce
considérer
cpii
utilisent une
suppose
un souvenir
âdàd
une
de la
sa
palatale
TICD K
initiale ;
on
ou
existant
des
idée
Ouirra; par
En
parlers.
agil
géné
A. Warain ; elle particulière de eî :
peut
et
le
dâd. B.
tomber:
constate parfois chez cer
labialisé
pi.
itukod
DKD. Le
b
en un
spirant.
correspondant son u
du
à
pluriel
dans la forme libyenne. Il
des formes
Imi n-Tagant; kemez, Touggana; ï/emez, \. Izaffen d'où agmah. Touareg où le h prend
iy me-,
grnej,
A.
aifas,
même
sonorité
son a s'est
et ses variantes comme
Rif; la
Tazer., Tlit,
forme tukod
ratine
le
les Berbères désignent le
aifus,
âdid, A. Warain, A. Ndir
voyelle
et
numé
do Djerba ; ce qui fait La main par excel
généralité
conserve
protection, clan »
».
âdàd.
permute avec
k
tt
quinaire.
rendent
droit
tt
radicales
Zemmour; est
le
forme idubdân dans laquelle, lo
doute
est sans
lieu do
la
terminale
chez
pi.
en effet
deux lettres
Les Berbères du Dj. Nefousa adahai en
étant
ot
de
5 dans la
nombre
afus que
Temsaman,
afusi,
ce mot s'étend
âdàd, Ntifa. La
tains Zommoris
Ntifa;
par excellence
t:
berbère était à base
extension afus
figuré
connaît encore celui
à l'aide de dérivés de
afasi,
s'étend aux
avec
lui
on
A. Bou Oulli. Les Touaregs
3. L'aire d'emploi de
d initial
Sous,
numération
» :
à droite
ral, l'emphase
Dans le
rif des Berabers. afus désigne le les Berbères Ibadites du Dj. Nefousa
droite
bras », le bras
manivelle » et au
et r
droite,
droit, la
ifassen, A. Warain, Rif. Par
pi.
poignée, manche, anse,
».
l'ancienne
supposer que
fus,
généralement:
sens tt
apocopées
Zemmour;
de
lukod.
gmt'Z,
généralement
la
Ama
place
du
ismez, A.
Ouirra; imez, A. Warain, B. Iznacen. 5. inrlleg. A. Ouirra; mullrg. A. Ahmel ; mallag Tazcrw. ; par Stummc, Handbuch, p. 207, à m"( montrer, indiquer ». tt
ble
contestable
blable
d'y
;
elle n'explique pas on
toir un
dérivé do
lleg
et
tout
lécher
».
cas
la
présence
du
mrlhth.
Tlit. Rapporté
Celle étymologie ./
il
sem
est plus vraisem
LE
agëllid1, le
Imfasel1',
lag"ma'.
petit
Litt.
le
»
B.
roi
Autres
».
Snous,
main.
labâajijl"
mour; âdàd n-luzzûmt,
dâd
appellations:
à: âdàd
correspondant
Tlit, Tazer.
B. Oulli ; mais l'expression est triviale. 2. Forme assez énigmatique paraissant inconnu
et
de dâd,
du d
et par assimilation
doigt
petit
Â,
Ahmet;
est
»
un pi.
m> rr;
issarën
forme basser
l\. Emprunté à
A. Ahmet
Zemmour;
—
sans rapport avec
les
pi.
tamëddjill
corrosp.
Tlit
il
préfixe
Zem
ahuad.
—
ou
al,
au
A.
sens
tald.dd.in. Tlit ; taliddt, A. Ouirra
pi.
Warain; tadadest, Zouaoua. Berabers, le groupe Zemmour, A. Ndir, Ichqern, Izayan pour Chez les
sud.
assarr,
les Rifains
avec un
b
consonan-
les B. Iznacen. Les A. Warain
et
inexplicable,
adventice
berbères: tauheml,
expressions
Amanouz;
tigonfaf,
taugeml, A.
Tlit;
taqâsift, Imi
n-tagant
laduft,
—
Attab, Ghat,
précédents.
5. Même forme dans les les Berabers: idï/el,
pi.
ibussdr
l'arabe;
tagonfift
d'un
le doigt du
te
waremmas,
dàd lamzzanl, A.
dialectes du
est signalé chez
pi.
tablât
mot:
âtâcl
magurlen,
—
composée
» :
à
Ndir;
/: tililet A. Ndir ; tiletlet, Metmata ; hilettet, Chenoua. Le par un diminutif de adad : tadâtt, Tazer. ; Ifulât,
isser.
si:
A.
mollet.
désigné
commune aux
tiquo SK devient
ont une
au
encore
tàtàt tamezgan,
3. Forme
doigt
mis pour adad te
n-udar, le
uuammas, mot
anammas,
ilgi, A. Warain
—
genou.
rotule.
n-udar, le tibia.
aganim
aine.
auelsis6, ganglion,
i.
lakesrirt,
de la
paume
id.
ifaddën,
afud,
Q
cuisse.
amsât,
phalange.
tidikelth, la
milieu »
doigt.
ongle.
askarën,
I I
HUMAIN
majeur.
tililel2, tililâd, le
isker*,
CORPS
du
parlers
À
sud.
Zemmour, Izayan; idisel,
forme
une
signaler
A. Warain
et
masculine chez
chez ces
aussi,
derniers:
à timetselt, Aurès.
as n-tgma, A. B. Tlit; iwuls. plur. iursisèn ; iulesses, Chenoua semgur, Ichqern, Zemmour. Amanouz, Achtouken 7. Et aussi, chez les A. B. Oulli, Tlit, O. Noun, etc.; cf. tagma en Touareg Syn. ■ cuisse lamssât, Zemmour, A. Warain, de l'arabe msata tt os coxal, hanche » tazu/l, pi. Ii:u-/a tt cuisse » A, Ndir, Izayan, Zemmour, Ichqern; lizusa,
6. Cf. luelsis.
Oulli
—
—
—
aulaln,
:
—
—
fesse A. Ouirra ; A. Mjild ; lazusi, pi. Uzusa Mohammed, Dads, Los Touaregs utilisent une forme décompose
se ee
fesses
»
agez pour
par un pi.
et agmes tt partie appelée
lazqâmul,
8. tabujjut
iges
iiumsan
te
os »
inférieure de la
Tlit;
n-udar,
et zuk
tt
qui correspond cuisse
fesse à
un
A. B. Oulli
—
—
sing.
Ibeqq. Rif
terme déjà vu,
a/ermin.
».
askûtèm,
fesse
tazuit agczzuk
11 os
—
A. ». qui
Les A. Warain désignent les iumes
—
La
hanche
tt
»
hanche
j
Ichqern, Izayan,
Tlit
hanche
et
de la hanche
»
Temsaman est encore
Zemmour.
tisuit. Zemmour
—
lagâlit,
pi.
ilh udar. Zemmour; ileg, pi. tigâlidin, Achtouken, Amanouz, O. Noun, Tindouft ilgan, A. Warain, Ichqern, Izayan ; ileg. en Touareg désigne la « jambe du genou à la cheville » ; même sons chez les À. Ndir. Chez les Ntifa, ileg est une tt branche —
maîtresse
les
».
d'un
arbre
Appliqué à la
notre mot tt quille »
»; illeg,
pi.
jambe, ileg
ilgan,
en
Zouaoua,
se rapporte
semblerait exprimer
dans le langage
populaire.
une
à la
idée
tt
tige des
analogue
à
céréa
celle
de
izi, le fiel, la vésicule biliaire. asrem$, iserman, intestins. inirfed, la rate.
cheville.
lawolzit1,
aurz-, awurz, le
talon. orteil.
tifdent', tifëdnin,
tigzelt, tigzâl, rein, tanbullb, la vessie.
i-ën, pied. àqerjùd, gorge. adar,
turin,
coll.
le
ull,
les
pi.,
adif%, la
lauljit, A. Isaffen
taujrarl,
—
rognon.
îlëm', la peau. iges, igsan, os.
poumons.
cœur.
tasa'', le foie.
i.
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
120
pi.
moelle.
tiujrar, Amanouz
ichqern, Izayan; takocit, A. Warain. aurz, Tlit, Tazerw. ; agurz. Zouaoua
Uko'it,
—
pi.
Zem
tikoca.
mour,
—
a.
inirz, A. Y\
arain
3. tafdenl. ifenza
pi.
des
inirzaun.
pi.
Ichqern, Zemmour;
Rif;
tafèden,
Izayan, Ichqern, Zemmour, par ni > n. Un syn. ifenzi. ; le mot, en Ntifi, désigne plus particulièrement le tt sabot
est courant en chelha
; les Touaregs ignorent
ovins »
la forme tinsil,
sous
inirez.
inerz, B. Iznacen.
;
tinsa.
pi.
se
ces expressions
en
rapporte,
et se servent
au
chelha,
d'un terme tinsi qui, de toute bête de
pied
tt
somme ».
4. Voir supra, p. 5. Un pi. izerman
116 note i. existe
à Tlit. Autre forme:
addn, collcct. pi.
n
O.
intestins
Tazer
»
Noun; i ventre » Ouargla; adan tt boyaux » Rif; panse des rumi nants, et aussi, les intestins, le cœur, les poumons et le foie » B. Iznacen, B. Snous. Destaing, p. 178. En Touareg, adan est un sing. dérivé de iden « être graisseux » d'où
walt,
Tlit,
tadunl
te
usage
Iwu
ee
B, tt
être
relâché,
A.
»
graisse
du
des intestins
boyaux »
tripes
A.
»
asraul tt
—
ee
A. W arain
»
Dans les dialectes du sud, il
boyau
Stumme, Handbuch. A. B. Oulli
»
A. Warain
Warain, —
—
rapporté par
talfast
cf. ee
iberra
la
—
crottes
te
A.
courante en
8. Cf.
d'où
adif.
adfu tt comme
Izayan,
adjlim.
Ait
B. Snous ;
et
tachelhail g:
ailim.
voilette »
et en
Touareg. La
B. Iznacen
; ailim,
»
timtëttài
Ichqern
est
189 à
p.
te
gros
intestin
.,
aselso
—
A. Ahmet. tigimit
voyelle
i
n-ù'avùd
ee
l'outre
se consonantise par
B. Menacer:
agelim,
Izayan,
Metmata.
Atta, Tazer., Tlit,
aduf,
être doux
d'un
—
amberra ee gros
Warain; tabuwalt, Tlit; tabuall, Ichqern; B. Oulli; aseias. Touareg.
Expression
Zemmour,
etc. ;
ndi/Izayan,
Zemmour,
Chenoua. Sans doute dérivés de la
A.
Warain;
même racine qui a
aduf,
fourni,
Zemmour, mais dont le sens, à l'origine, a pu être celui de « cire do la moelle; moelleux d'où tjdfi. A. Ndir; tàtjl, Ntifa. Lo forme adful. V Warain est dériver de la précédente augmentée d'un sullixc / marquant l'idée »
..
.
de dovenir. Cetto étymologio à la
parlers.
tanëbult A.
l'intermédiaire d'un i
Rif,
»
timtuatanin
ee
des
ilawan,
pi.
devenir lâche
Ahmet;
ilbuberra
ventre »
7.
généralité
d'un terme iliwi,
Snous; 6.
dans la
graisse »
fait
intestin
tt
même racine
ladufl
admise, on
Zemmour,
peut,
tadûfl.
avec assez
Touareg
tt
de
laine
vraisemblance, rapporter »
c.-à-d.
tt
chose
Par ailleurs, on sait que te doux avec le sens de ee sucré » se dans tous lcs'parlors par un dérivé d'une formo izid. Les A. Warain appellent moelleuse
».
douce, traduit encoro
LE
121
HUMAIN
CORPS
illehf1, le cerveau. azgur-, izguran, veine, nerf. idammën3, sang; les menstrues,
ahlul,
tidi1",
ibezdàn1,
sueur.
tilufâzh, la
doute
d'un terme sussu, dont le
et
forme
une
te
de la
réduite
plus
des deux
Aurès;
fois
A.
l; mais,
à laquelle il
Et
3.
3. Coll.
des
suceus tt
sève,
Ahmet;
mot:
A.
usage
pi.
azor, pi.
comme
la
décomposer
te
alel
liiujfa,
80
p.
analogue; al-\-kuk expression au sens
Dj. Nefousa ;
»
cervelle
A. Warain. Le A.
Atta, le r provenant Ouirra; anëlla. Amanouz.
d'un terme
l'on doive le
akelkel
Ghdamès ; la d'un n inexplicable
gémi-
alil,
mot s'allonge
de l; parfois, le
renfermant
deux fois la
considérer comme une
forme
radi
primitive
arbre
Le g disparaît dans la plupart des zur, A. Warain.
*,.
cas :
azur,
izugan, A. Ahmet;
plupart
des termes
exprimant
des muscosités, des humeurs
1
i°
kufu
te cra
Menacer; iyjifja. Scntifa ;
li/uffa, B.
salivo
,1
factitif;
3.
KFS
2°
3°
lisufas
skufes te cracher »
FS, la
bave
alfàz
»
"
Salah;
Il
imetmt, A.
existe un
Warain,
tanhiml, A. Attab
6. Coll.
pi.
A.
v.
et
sufs
ikufesan tt
tt salivo »
cracher
Ghdamès.
sufas,
4°
»
SF
Ntifa, par
; iikufas
lo
s
même
initial
métathèse :
est
sas/
5° Zouaoua ; susfan. LFZ, le l est énigmaOulli; lïlfàz, salive » A. B. Oulli, A. Atta; tiluffâz, Oukensous, Amanouz ; tifulâz. par métathèse du l et du /, salive »
.Vurès.
tt
Zemmour. Les Touaregs
Ouirra, ».
disparu:
A. B.
A. Warain ; ilefzân, Ida tt salivo
Dj, Nefousa
palatale
B.
salive
Rif; tisusaf
cracher »
A.
:
n se
Chenoua; Bcttiwa; B. Snous; liujf"a, B. Iznacen; ifufa tt écume » A. Ndir, cf. lakufi'n mousse, mousser voir supra Zouaoua, de kufel Touareg; likufia tt mousse
sens, Ouargla.
te
Dj.
y>
sécrétions.
n.
tique:
moolle
rapporter alel ot ses variantes.
d'un
racine
peut
109-111.
airnl.
anïll,
de
conviendrait
ïfiifa
écume
n'est
crâno ».
4. tidi, Berabers ; eded tt suer » B. Iznacen ; edded, B. Snous. 5. On peut supposer une forme simple dérivée d'une racine RF: chat
suc »
La forme alleg du Zouaoua serait Les termes.: alyuyen tt cervelle » B. Salah; alyuy,
alli,
rien ne prouve que
Izayan, Ichqern; ou
donne
touaregs font
aussi
l'on
du
doute de formation
simple est al te
allëni,
parlers
le latin
rapport avec
que
moelle
signalée p.
radicales
trouve à l'initiale du
cale
la
tt
précédente.
seraient, sans
La forme la
Los
litt.
-
tête
peu précis et maintes
allen,
Tindouft,
anellihf,
.Tlit;
ihf
B. Messâoud
nation
urine.
fortuit.
que
alehf,
i.
Nefousa
morve.
salive.
moelle »
«
sans
ilezzdzën, bave. id. ildain",
tfu
ont
« cracher
»
une
forme sutef
dans le
Ndir; imetman, Tlit,
tt
vocabulaire
Amanouz
—
cracher enfantin
d'où
tisulaf
de Tlit. Syn.
imermurën, A. Ahmet
ihahin, Tlit. illain, A. Warain; ileddain, A. Ndir; iliddaien,
:
—
—
cf.
Touareg
de luddei
k saliver ».
7.
De bezd
ment un pi.
« uriner ».
que
Un
sing.
abzit
l'on trouve: ibzdân.
est signalé chez
A. B.
Tazr., bess"
Zemmour ; ibessan, A. Ndir de ibessisën, A. Warain. Voir supra p. 117
«
zîdën,
n.
..
les A. Atta. C'est
Oulli, Tlit, Amanouz,
uriner »
générale
etc.; ibe-
Chenoua ; ibsisen. B. Snous ;
MOTS
122
ihan',
ET
ifurîsën,
excréments.
arsed, le
irkan,
lirti,
pus.
du
crasse
corps.
crasse
des
pieds.
chassie.
takufil3,
sperme.
ssuha1,
BERBERES
CHOSES
pet.
rot.
alzâ'',
Verbes.
bedd-tbedda,
azzel-lazzàl,
rester.
nler-tnlàr, bondir.
s'accroupir.
sgummer,
id.
skuttem, nuddem,
avoir
gen-gan,
dormir.
sommeil.
ssed-tssed,
glisser.
akul-takul,
mettre
le
slef-sluf caresser,
se
mizd-mizid,
knu,
se
hir-hirri, harru-d,
,
Coll.
ammus tt
2.
ahu,
ibergoin
pi.
4-
.
avec
le
partout signalé souillure »
A. B.
—
autre
Zouaoua;
Oulli, Tlit
id.
fuites, (s),
terme: ullus, mus tt
—
faire
toucher.
Tazer.,
ses
correspondant sans
besoins
ihubban, A. Warain
»
—
doute
Tlit.
ibulûgën, Zemmour;
A. Ouirra.
Warain;
akfif,
Rif;
takussil, Â.
tazerrit, A. Warain.
anfagmi.
signe
un vêtement.
bbi, pincer. hobbes, égratigner. kumez-kummez, gratter.
hâter.
et aman uriliz,
s
gger
se retourner.
Amanouz,
enjamber.
faire
shunfes, tâter, fouiller.
à cloche-pied
avancer.
saleté,
terre.
sterfes, tâtonner.
reculer.
se
3. la/Jil,K.
Ahmet;
bras,
marcher
zaid-tzayad,
i
sïlf-sillif,
id.
s-tiwù,
ou
mesurer.
surëf-suruf,
remuer.
marcher.
griul-tgriwil,
à
g al,
aller.
nzeg, asi
sgel-s
baisser.
sudu-sudau,
(main
gred-tgrad, être étendu à
s'étirer.
smas-smussu,
ddu-tudu,
la main
pied).
lever.
se
nker,
pieds.
passer
zzel, allonger, tendre
réveiller.
réveiller.
sak'"î,
pied sur.
sur.
réveiller.
akmï,
des
stef-tslef, battre pour
le —
swer-swar,
quelqu'un
pousser
courir.
sauter.
mdù-mllù,
id.
gaur-tgawar,
g"'i,
debout.
tenir
se
qim-tqima, s'asseoir,
A. B. Oulli. tafesscrl, Touareg.
Ahmet;
akozzi,
Tlit;
laqozzit
A.
LE
sker
herr,
CORPS
fezz, tfzàz,
chatouiller. respirer.
sunfes-sunfus,
ksil, haleter,
de
soupirer.
parler.
saul-sawal,
hliti, bergom,
kdù-kllù,
sguy-sguyu, crier, hurler. siffler.
fess-fssa,
taire.
se
sufs-sufus,
grincer
gestes
de
lul-ii
linzi, j'éternue. tiqs, j'ai le hoquet.
gubî, gez,
mnad-tmnad,
id.
aogg-taogg"'a, jeter
imiter les
cligner
Sinez-tsmaz, > t? è?
sucer.
id.
mas-lmassa,
ronger.
de l'œil.
uriner.
aman,
bze/l,
mordre.
o
pleurer.
alla, ger
coup d'oeil loin.
un
au
apparaître
sur;
goûter.
igzàz,
id.
(rare)
id.
lleg-tlleg, lécher. mdi-mlli,
voir.
nnay
quelqu'un.
summ-sumum,
regarder.
zer-izar-zerra,
embrasser.
grimacer,
smejger,
user,
sksiu
rire.
sudem-sudum,
flairer.
moucher.
sâqel-sàqul,
f'ug, bailler. Isa,
sentir,
se
des dents.
ronfler.
shuri,
écouter.
tumz-ii
cracher.
skejj-skijji,
entendre.
épier,
shessu,
grommeler.
sinseg-sinsig,
entendre.
sfeld-sflid,
marmotter.
claquer
la langue. sella,
chuchoter.
shïrri,
faire
mesmes-tmesmàs, se plaindre.
smummï, gémir,
avaler quelque chose
sec.
suff-sufuf, gonfler, bouder.
id.
nhej-nhaj, skinfer,
slem-slum,
souffler.
mâcher.
avaler.
sëlqï,
étrangler, étouffer.
qojj-tqojjo,
:a3
HUMAIN
faire
ses
besoins.
péter.
zeggeg,
LES VETEMENTS
Il
règne
une
grande
relative aux vêtements. appliquait
puis
et
à des
longtemps,
des
parfois
A
parties existent
confusion
des
vêtement
se
étrangères, des vêtements d'origine
complique
en
locales, fort
appellations arabes
expressions
même,
dans la terminologie berbère
de représentants, que l'ancien berbère du vêtement dont l'usage a disparu de
côté
le
plus
africaine.
conséquence
;
la
nombreuses,
souvent,
Le
désignant,
problème
linguistique,
en
du
tout
k
12
cas,
Le que
fournir
ne peut
terme
les Berbères
dérivent
des
Touareg, irâd, Ouargla et
Les
du
ou
termes
du ;
que
question
irecl,
par
des données insuffisantes.
dérive du
»
ëls,
verbe « se vêtir »
dialectes
aux
particulier
Du premier, Ntifa ; aselsu,
spécial au groupe zénète. ceux-ci
comme
Rif;
second, arùd,
:
timelsa,
arud,
Aurès;
Mzab;
airid,
Dj. Nefousa.
iruàt,
locales
appellations
BERBÈRES
« vêtement
traduisent
berabers,
chleuhs et
la
sur
générique
CHOSES
ET
MOTS
sont
plus
variées
;
les
parmi
citons
les loques, les iketlan, pi. de iktel, Ntifa; litt. chiffons » iberdan, pi. de aberdi, Sous, Tlit, même sens que le précédent. ihaurin, Ntifa, correspondant à ihauliien, B. Izna cen, B. Snous, de l'arabe hauli « s'orte de haïk » ihorlan, pi. de ihorti, A. Bou Oulli i'ban, A. Ndir, pi. iblân, Zemmour
principales:
—
—
—
—
—
de
a'âban
o
haïk
Moab'
Cette forme
en
Kabylie,
avec
le
D'autres termes, sont plus
curieux
faut
chèvre
rapporter
de laine
ou
à l'arabe "abâ en
«
manteau
dans le
usage
pays
doute l'énigmatique talaba, vêtements de laine
explique sans
sens
de
«
se rapportant
à
relever.
tombé
dafasen dans le
de
usiU
à des vêtements de forme spéciale,
De Motylinski
signale
à Ghdamès
2
« vêtement ». Le terme,, des parlers, a survécu au Maroc où, sous les formes adfas, Iguerrouan, A. Mjild, A. Sadden et tàtfast, Zemmour, il désigne plus particulièrement une a lon gue blouse ou sorte de chemise qui se porte sur la peau L'ex
pi.
adafas, 1
qu'il
»
en
».
poil
de
grossier
de
sens
désuétude dans la
en
plupart
».
pression
d'où
dérive
vraisemblablement
anefedes u pli
étymologie gine, à autour
permet
la façon du
du
»
Zouaoua
de
d
dfes
un verbe
et sennolfes « enrouler »
supposer que ce vêtement se
haïk,
« plier »
c'est-à-dire
Izayan,
Ntifa. Cette
portait, à l'ori
simplement enroulé ou
plié
corps.
De Minutoli
*
rapporte
dans le dialecte de Syoua
un
avec
terme akber,
le
sens
de
pi. «
kebrauen,
habit
».
Le
connu mot
est
d'autres régions, mais son aire d'emploi est singulière ment discontinue : tekebert, Aoudjila ; takbert, Ouargla ; takbirl, A. Bou Zemmour; liybert, Zemmour ; isber, A. Warain, A. Seghrou signalé en
i.
P. A.
2.
De
3. R.
Jaussen, Coutumes dos Arabes au pays de Moab. », p. 32, Motylinski, tt Le dialecte berbère de Ghdamès », p. 125. Basset, tt Le dialecte de Syouah », p. q5. tt
note
3.
LE
chen.
Dans les
à l'arabe. Ainsi, un «
mariage,
ber
'
Le
a
au pays
passé
examen, il
blouse
qui
capuchon,
à
këbbol
et, à Tlemcen ',
européen
capuchon ».
Dozv4
à
le
voit
y
donc été fait à Il
»
à
est
tissu hak%
une
à
» comme par exemple «
tisser se
».
On
soient
signification
peut
de la
le fait que
des dialectes
plupart qu'il
s est assez
portaient
mans.
S'il
On
a,
en
lizduin
mot
tout
que
ainsi,
vêtements,
effet,
azellà
« vêtement non
et
doit
qui ne
des
relever
cousu,
«
dans
ne
signifie
a pu rapporter que
les
verbe
de
à priori,
Par ailleurs, figure dans le vocabulaire vêtement.
de
dans la
tissu
pièce
manches et
s'expliquerait-elle
expressions
lizelli
à
des dérivés d'un
tôt appliqué au mode
on
l'on
admettre,
aussi,
haïk,
du
paletot
qui a passé
expressions
arabe,
berbères,
vieux
court
capote,
déjà les Africains à l'arrivée des
en est
applicable aux
en
»,
d'un
notre arrivée.
désigner leur
pour
l'extraordinaire fortune du
à
ces
cependant eux
servis,
analogue
haïk,
munie
des Magrebins. L'emprunt
puis
de
et
vêtement national
pardessus
antérieure
qu'aucune
et,
jellaba de laine
«
larges
et
mot espagnol
époque
remarquable
Berbères
Warain,
le
«
fort
probablement
lequel les A.
sait,
l'on
un
son
elki-
premier
s'applique
le dialecte des Arabes d'Espagne a
par
courtes
comme
constitue,
de:
nom
étrangère.
layëbbùl,
manches
Tanger2,
du
au
Zemmour désignent leur
et
ample,
Marocain. A
époque
une
à l'occasion de »
svntaxique approprié
origine
terme
soie
une « sorte
soit empruntée
ne
revêt,
et ample en
berbère à
pas son
le
aussi
A. Seghrouchen cette
long
en
trahit
ne
Signalons
désigne
qu'elle
de Moab, le fiancé
traitement
reçu un
douteux
n'est pas
vêtement
mot,
éloignée,
Il
».
120
HUMAIN
maghribins, l'expression
parlers
de longue blouse
CORPS
vêtement
conquérants musul
terminologie
dérivées de »
B.
tissée
pas par
indigène
zetl «
Snous ;
Rif;
berbère tisser
tazeltà,
asëlâ,
pi.
».
pi.
islâtën
à tisser, tissu, pièce sur le métier » Ntifa. Ceux-ci appel lent taslàul, de zelt, le pan du haïk dans lequel la mère enveloppe «
métier
et porte pi.
i.
son
isdâdën, P. A.
enfant. commun
Jaussen, loc.
Selon toute vraisemblance, le terme a'sdâd, k un grand nombre de parlers dans le sens
cit.,
p.
52.
Marcais, Tanger, p. 4/|U. 3. Ricard et Bel, te Le Travail de la 4. Dozy, tt Dictionnaire détaillé des 5. Dozy, Dict., p. i47.s.
laine à Tlemcen noms
de
», p.
34t.
vêtements chez
les Arabes »,
p.
38o.
de
pan
<
ou
du burnous
aile
même
radical zetl.
islidën
signifie «
1
sel
bord,
«
d'environ
six
est
non
relations
des
On
entend
par
voyageant
bution
doit être
L'étymologie
que
pièces
par
le
cette
azellàt et
même
Le en
évidemment
personnage
mot
à
désigne
échange de
influent,
qu'il
racine
expressions que
amzllàd,
accordée
protection
protecteur
contes
d'étoffe
assemblent
explorateurs marocains nous ont rendu
tazëltàt, la
au
pluriel
proposée :
plus
leurs femmes
à
c'est
que
tazcllat,
des
paraît
nous
»
ramené
Zouaoua ; le
d'épingles.
au moyen
douteux
»
isdâdën les deux
territoire étranger.
en
perçue
protecteur,
tenir
de longueur
rattacher
les
'•
nomment
fixent
moins
de
convienne
et
du haïk
ou
asellid existe en
vêtements ».
effets,
ou sedd
coudées
les épaules
Il
»
Les Ait Messad
tables.
sur
Une forme
linge,
côté
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
126
familières.
individu
tout
la
encore
sa
rétri
Le
protection.
se nomme azëttàt ou
A l'origine, il devait accompagner son protégé les à la main et le conduire sain et sauf jusqu'aux limites de son
amzlid.
armes
terri
tard, un de ses partisans dut le remplacer dans l'ac complissement de cette mission et, afin que l'étranger fut respecté,
toire ;
plus
il devait
porter, bien
évidence,
en
un objet
connu
de
tous comme
l 'azellàt. Or, cet objet peut avoir été un habit azëtlâ ou tazellàt, de forme ou de couleur spéciale, dont se revêtait l'étranger, à l'instar de ce costume particulier que portaient appartenant au protecteur
les
pèlerins au
moyen
âge. Quoi
qu'il en
ces
soit,
diverses
expres
sions, étymologiquement, dérivent de « tissu ». On peut admettre que le terme tazëltàt « tissu » à l'origine, ait été appliqué, par extension, à une sorte de vêtement, et que, tombé en désuétude
dans tirait
du
ce
il
sens,
sa
raison
de
zetlâl mier
maintenu
pour
désigner
une coutume
pays.
Mais,
première, 1
avec sa signification
qui
éliminée
expression
jours encore, d'un usage courant en Abyssinie. Au pavs selon Marcel Cohen", on tisse des grosses étoffes de
nos
de Choa, laine
soit
berbère
vocabulaire
est,
se
d'être de l'état d'insécurité du
appelées
maq
ou zutlàt
nom
au
et
le
Boulifa,
Documonts
dans le
vêtement
Méth. de langue
i.
«
vêtement qu'on en
contraire,
s'applique au
2.
sociologie.
;
ethnographiques
kabyle, d'
II''
et
le
An.
Abyssinie,
p.
fait
nord
de
second
»,
p.
est souvent nommé l'
Abyssinie, le
pre
à l'étoffe.
373.
[3g, in Revue d'ethnographie
et
de
LE
CORPS
Vêlements
Le
haïk
laine,
Isamir, longue d'un lacet. On
porte
qui se
chemise
entend par
sur
une
\'acaban,
est
la peau,
en coton
a'-aban,
ia^
masculins.
habituel des Ntifa
vêtement en
HUMAIN
se serrant sur
de
pièce
dit le
autrement
et rarement par-dessus
drap
l'épaule
sans
la
au moyen
couture, longue
de dix à douze coudées, large de trois à quatre, que l'on enroule autour du corps et qui tient sans le secours d'aucune attache, cein épingle1
ture, agrafe ou Avec raison, précéder
la
marque
donné
«
des
sous
au
pan
le
du
se
»
d'un tel
port
et
sa
que
vêtement a
simplicité même
dû est
dit sumger, d'où le nom de tasumgert ce vêtement ». L'opération du reste
de
Après
pan
le bras droit la
le
que
cousus
antiquité.
extérieur
simples.
gauche,
poitrine
autour
dire
pu
d'une haute
plus
l'épaule la
a
Se draper du haïk
te
est
on
l'usage des habits
avoir
partie qui
en
la
tirant
cou
la
sacoche
vers
la
en
derrière
ajusté
interne de la
pièce
traîne
à
gauche.
ce
posé
fait
sur
passer
la
ramène sur
moment,
on suspend
terre et on
A
et
on
(fig.
59 ou Iqenaut, A. B. Messad) et le long couteau
cuir aqrâb
Oulli; ladgurt, Imeghran; tahril, A.
soi
d'étoffe,
J Fit;.
D7.
—
Ajnui
fourreau
à lame droite fig. 58). Ceci 1.
On lira
sur
ajnuï
fait,
et son
jua.
(fig.
on
le haïk
:
Fig. 58. Lkomait (poignard du Sous : komia). —
57) (tttzzalt,
s'enveloppe une
une remarquable
A. B. Oulli; deuxième
Ikumit, Sous, fois, on rajuste le
étude do Doutté in
Marrakech,
p.
2l\H et
haïk derrière le
cou en
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
128
lui laissant
l'épaule
de jeu,
assez
le bras droit et, finalement,
le
on
la
on rejette
ramène sous
tasumgert
sur
gauche.
wm
iiMiiiiiiiïiriniî.iiMimMiJ Fig. 5g.
Aqrab
—
(Rabat, Marrakech). Fig. 61.
Sa
—
coche modèle
Fig. 60.
du Tafilalt.
Le de la
vêtement
qui
ce
pas,
monnaie
A.
la
jardin,
; il
est
portant
dans le
de lukrist, ukris Le port de Va'aban ne nom
A. Messad). cachée
sous
l'espèce, nain,
ils,
un
pour
ou
de
grains,
son
haïk ;
nécessite pas
vêtements,
c'est une simple corde
izîkër
quelconque.
acquérir
plus
Us
posée
doute, il
serait
autre
assez
fellah, de
gerbes
ou
de
aimas,
D'un
retour
fruits,
de
simple
berbère
ce paquet porte en
l'usage de la
ceinture
en portent une qu'ils
à
tressée
même avec
se ceignent
la
contre
des fibres de
de la
sorte,
(abuks,
tiennent
peau.
En
palmier-
prétendent-
de force dans l'accomplissement de leurs
travaux quotidiens, et aussi, pour se
Sans
pièces
d'objets
cou.
transport
le
port
isimmî.
Cependant, tous les Ntifa leurs
au
rencontrer
herbes, pan
le
qui n'en possède
menues
ses
rifaine.
nécessite
à hauteur du
même
Sacoche
(tayinust, Zemmour;
merveille
fréquent de des
attache
takumizt
à
qui
ce
Marocain. Celui
l'exception,
fait dans le haïk
ment enveloppés
le
tout
un petit nouet
tasumgert se prête
volumineux
son
dépourvu de poches, est muni
constitue
dans
Warain)
côté,
est
dont
sacoche
—
aventureux
protéger
de
voir
de
dans
certaines maladies.
cette
ceinture une
LE
d'un
survivance
costume
«
celui
dont
parlent
les
Iles Cana
siècle qui abordèrent aux
xiv"
insulaires, disent-ils dans leur
Les
ries1
à
analogue
primitif,
du
navigateurs portugais
Î2Q
HUMAIN
CORPS
étaient des
relation,
hommes jeunes, sans barbe, d'une belle figure, portant aussi des tabliers faits avec une corde dont ils s'entouraient les reins et de laquelle
h'acaban est, dans la
du berger, du
à des
ait recours
lui
sont
de laine
babus
filée
grossièrement
désigner
pour
Marrakech mot
leurs
qu'il
costume
que
que
les
toute
en
des
soit,
le
citadins
cotonnades
fectionnés
mais par
ahùsî,
la forme
sous
là,
fait
est
on
du
usage
le haïk
entend
notables portent par-dessus
sont vendus
Lorsque le Ntifi
blouse
:
ssakit
ne
le
sur ou
se répand
dans
tous
Puis, le de
rémunérateur
l'ordinaire
plus
âqsab
il
jellaba"
:
mot
tajellabit
Le
que
Dozy, Dict.
3.
Stumme, Handbuch, Laoust.
tt
marchés
plus
délaissé
d'aâban,
met
B.
;
à disparaître. ceci
Oulli ;
à
ce
prix accessibles
est un
par
«
tient
vêtements con
travail
à
long
les femmes
voici comment
tsamir
une
les
à des
d'un haïk
en plus
(àqsaft, A.
Mémoire
Sabin
123
les
il
chemise
se vêt
ou
»
à
une
âqidur, Dads, A.
;
être d'origine
l'on identifie
i.
p.
en
tiybert, Zemmour) et par-dessus, une (tayebbùt, À. Warain). Le port du burnous est
2.
Berthelot,
tendance
a
plus
tissage
vêtementpasse pour
burnus,
de
européenne et
pas
porte
corps
Messad; àdfas, Iguerrouan général.
de V a"aban
port
d'importation
bourse berbère.
et peu
le
dont l'usage
et
connaissent
Maroc. Dans le Houz de
au
lafuwwut, les tolba et les
leur
les Béni
autres vêtements.
Quoi Le
les femmes
les A. Messad
haïk fin tissé
un
afawwu ou
le haïk
ou
et
que
dernier étant le haïk
le Sous jusqu'à l'Oued Noun, il
et
afaggu,
féminin
que portent
expressions
chez
signale
ce
ahelbus,
haute
sa
bien
relevées
des Béni Bou Sâid du Nord
terme également connu ahasi
et
Les Imeghran
va en se perdant.
d'être
Destaing
mystérieuse.
commun,
le Berbère
nommer,
Cependant, des
certaines valent
comme
du
d'élégance;
le
pour
quoique,
vêtement
pas
manque
étrangers.
vocables
appliquées,
mots
de Demnat, le
ne
douteuse,
étymologie demeure
Snous des
Il
de jonc de
palmier et
»
palmes.
province
voyageur.
antiquité n'est pas
qui
de fils de
pendait un grand nombre
la longueur d'environ deux
;
sur
au
les Guanches
Marcais, Tanger, p.
157,
latin
selon
a5i
africaine.
burrus6,
est
Cependant, inconnu des
»
; Ricard
et
Bel,
p.
292.
Vollers. 9
I 1
!
30
par
aux
du dos. Un Le
se nomme
au
Le tout que
de
Les A. Messad
chèvre.
de
occupant
ovale
en
le bas
partout appelé aderbal.
tout rapiécé est
(zoqait, A.
laulâl
son pompon
de laine teinte
court
de forme
B.
Oulli)
les A. Warain ; sous la forme ligulfigure dans le vocabulaire des Touaregs et se rapporte ailmus chez
indigo dont ils
la
s'enveloppent
tête.
; l'usage veut, toutefois, que Signalons à ce sujet revête un.
pantalon srual n'est guère connu
cavalier
qui
se
respecte
les A. Bou Oulli
rayures
blanches
femmes
qui
D'une ne
burnous
f ou
ni
tache orange
garni
agelmus,
mot
voile
en poil
la larast, autre genre de burnous bleu foncé. Les Imeghran achètent
ou
ah"
burnous
vieux
capuchon
! musl, le j
large
avec une
aheddun,
montagnards
(A. Messad). Les Berabers
a'serqi
burnous
un
noir
Ait Ouazegit leur
noir
Les
portent en outre
de couleur,
drap
en
i
ahitus',
les Imeghran
et
ou
azennar
ou
aselham
communs aux parlers arabes.
termes, par ailleurs, le nomment encore désignent
BERBÈRES
Les NtiCa l'appellent
maghribins.
parlers
CHOSES
ET
MOTS
lui
le
d'un terme
du
Berabers); ne-se
générale,
de la
turban
le Chleuh
jamais, tête
les
«
tête.
rrezl ou
cet
mais,
trahit
un, très curieux, à
ils l'appellent
familier. Par dérision
izakarën, litt.
dessus de la
larges leurs
tetban et ce sont
On
va
L'usage du hit
nue.
cordes
à
»
ikerzi'1
les Bédouins
du fil
cause
(tikerzit, A.
Bou
couleur
enroulé
de
Oulli; derret,
blanche
manière
à découvert. La légendaire chéchia,
Djurdjura,
seulement recouvrent
qui
leur
est,
lui
chef
dans
est
inconnue
;
d'une longue
ce
pays,
la
qu'ils
des individus
rencontre néanmoins
toujours
est
tête
même, il désigne
ornement, dont la
décolorée du Kabyle du vidus
;
tissent.
enroulent autour revêtus
en
portent aussi
et noires
manière
est pas
en
originaire
à laisser le crasseuse
quelques
et
indi
calotte pointue
coiffure
du
mo-
khazni. En été, le moissonneur, le cavalier ou le voyageur se protègent des ardeurs du soleil
F/g. 62.
—
avec
un
Confectionné-
Tarazala.
palmier-nain, il
laire des ..
j..
nomades
Ricard
Dozy,
de kers
tt
et p.
Bel, 38o,
attacher,
p.
du Sud-algérien
sans
à larges
chapeau
avec
des
fibres
ressemble
à la
bords.
tressées
de
coiffure simi
être, toutefois,
aussi chargé
3oo.
avec
nouer
raison „.
pensail
que
le
mot esl
berbère
et non
arabe; dérive
et agrémenté
l'appelle
de
Le Berbère
l'occasion
au
d'un
de
aux parents un
nombre
ble de
future,
le
cependant
n'est
On
chaussure.
sait
qu'à
cadeau
fiancé
offre
consiste en
belga. Les Berbères du les
c'esl-à-tlire
est
une
ce
cadeau
savates ».
«
blagi (fig.
pi.
Berabers) large
d'une bonne
appellent même
hirkasin, La belga,
Il
plus souvent nu-pieds.
tout
que
sa
de laine. On
cuir ou
(fig. Gy.).
véritablement considéra
savates :
Chenoua'
le
confort
mariage,
quasi-obligatoire,
d'ornements de
et
larazal
ou
marche
insensible
pas
pompons
tarazala
i3i
HUMAIN
CORPS
LE
63) (ssbail,
pantoufle
assez
ces, sans
souple, à semelles min talon et de couleur jaune
le
étant
en cuir
—
rouge
femmes
réservé aux
le
noir
Elle
aux
de
revêt
néanmoins
du l'iu. 04.
tannée
pn-tl au
la
sur
'l'urzi,
A. Bou
arkasen,
Ibclga;
serbil
2,
et
attache
Oulli ;
fixent
se
le Chlcuh
course
(fig.
6/j) (dussu",
Laoust, Chenoua,
p.
La
est en
alfa,
uùldiin.
e^t adventice,
Une
chaussure analogue
la
se
plante
qui s'enlre-croisent
les
entre
orteils.
Le
d'autres ap
que
iherkas', Infedouaq
1.
simple
contre,
iburegsen
ses
de luxe.
chaussure
appliquée
de lanières
moyen
2.
seiut'lli'
i,
formées d'une
Warain) lamsill
cheville
fellah, lui, pellent
une
longue
une
préférence ses lurziin
iduska, A.
melle
—
(modèle de Rabat).
Juifs.
constitue
S'il doit faire
pi.
Fig. 03.
et
;
arsassen,
i3:»..
Lo
mot
correspond
à:
aduku, pi.
idukan,
murant
dans lo Sous.
3. L'/i
espagnols;
Aleala gua
traduit
pur
abarca
Castollana, Madrid,
faites do bois
los
autres
cordes
Dozy,
ot p.
idonlilié
ot parco
sont
8i)Co
do
palo.
il'iii)
qu'ollos
failos do
au-dessous
au
était
l'a|i|ielait bultin (Vocabulario Espailol
on
cuir
se
Le
mot
ont
à deux
la forme
de bœuf
du cuir, il y
non
dos
tic
sortes
do
les
do
on
los
drap
on
les
»
les
lcn-
unes sont
nomme avarcas ;
aux pieds avec
des
(Références données
par
attache
là, les arkasen berbères, ot on peut so demander si, le pi. abarcas bateau, ne sorait pas aulro chose que le terme borbère, d'ailleurs
sont
mot
montagnards
l'autour Pedro do
chaussures:
bateau v plats,
tanné;
pièces
qui:
dit Cobarruvias (Tresoro do la
abarcn,
rapporte
on usage chez
Arabigo)
très iijii-ieii, puisque
los (iiianches le
connaissaient sous
la forme
xercos.
A. Warain. Cette bœuf
agrus
dehors, Pour
et que
les
Oulli)
place
à l'aide de
»
BERBERES
d'un
compose
le
contre
le
pied,
le Chleuh
poil
lasàml
la
semelle
cordelettes qu'il
les jambes. C'est
et
passe
la
peau
de
tourné
en
tasamin.
pi.
d'abord les
s'enveloppe
dans des bandes d'étoffe isermâd
puis applique
de
morceau
de lanières
au moyen
iburegsen
mollets
A. B.
croise sur
applique
l'on fixe
attacher ses
pieds et
se
chaussure
l'on
que
CHOSES
ET
MOTS
1,^2
(tsigertalsin, fortement
maintient
dans les lanières
ainsi que se chaussaient
en
et entre
les bergers
au
d'Homère.
temps
Vêtements féminins. L'habillement
Nlifiennes
des
celui qu'on a coutume
du
essentielle est en
laine
de
diffère
ne
rencontrer en
costume consiste en un lîzar'
et
le
nom
de
femmes bleues
«
h'adban féminin et
de fibules
haïk blanc
(tamelhaft, Sous),
Disons à leur avantage, qu'elles ne étoffe légère, à la teinte criarde, qui
qui
tazerzit,
de
pan
laine
plus
ce vêtement retombe
(imzli,
nnifas
loppe
remplissent
appelé
est en
s'il
a
valu aux
La
de
partie
acaban,
s'il
coton.
se revêtent pas
pi.
les épaules
tizerzai, de
tijerjal, A. Bou Oulli; tihellalin, Imeghran; Les riches en ont en argent ; les pauvres épines
régions.
de
lient,
cette
Berbères du sud,
».
est maintenu sur
appelées
sensiblement
pas
d'autres
au moyen rzi
dos;
d'épingles
épingler
»
(ou
igernasen, A. Warain). se
servent
économiquement le
dans le
«
on
de longues
même
l'appelle
rôle.
Un
tasëlàut ou
A. Warain ; tibillut, A. Baâmran) ; la mère y enve pour le porter sur le dos. Une large ceinture de
son enfant
teinte
en
rouge
(tasemert,
A.
Messad)
complète
ce costume
sommaire.
Le haïk descend à
bâillé
sur
jambes
et
est pour
elle
de bon
goût
i.
sort
Sur
ce
entre
;
mais en présence
d'en maintenir, de
sa
d'étrangers,
main,
les
plis
Termes. Par ailleurs, elle ne se voile pas le visage. assez librement, la face découverte. Tout au plus
pudiquement
Elle
jusqu'aux genoux; largement
incommoder la Berbère
paraît pas
il
peine
le côté, il découvre aux moindres mouvements, les les seins. Cet inconvénient, en temps ordinaire, ne
mot,
cf.
Dozy,
p.
24.
CORPS
LE
s'arrête-t-elle au
bord du
i33
HUMAIIN
chemin
détourne-t-elle
et se
laisser
pour
l'étranger, ceci, moins par pudeur, que par crainte du mauvais œil. h'izar, costume habituel, non seulement des femmes berbères, mais encore des Bédouines, est de nos jours inconnu
passer
des
dames de Fez
qu'elles
s'en
de Marrakech
long (
almafas
franges ils
metail.
il
»,
De
la
Elles
au-dessus
de
lande,
bords ils
dans le
Le
été
en
c'est
moment
la le
est
dines ple
ont exercé
izar
prédire
de la uS,
melhafas
parait assez
de
aujourd'hui
leur
soie
de la
lizars
de
ou
en
de
en
façon
ce
ioyau
pas
mode.
Les
;
dans
sont
et
aux
elles
ceux-ci,
anneaux
d'argent
nobles.
riches vêtements
un
Beaucoup, déjà, du Iqeftân. C'est même
et,
des
l'antique
temps que
ou
»
la femme berbère, de
attrait sur sa coquetterie
et
d'Hol
couleur, tissées
des femmes
pour
soie,
toile
larges
trop
sortent,
Ces habits si
d'autre
gros
ordinaire
venu,
riche
pas
entortillées
avec
devoir être délaissé dans
se
cita
et sim
l'on
peut
de la tamensurit, aujourd'hui devenu un
se parent
proche.
tafarajit ou
:
soient
ne
couleur.
sont
ne
blanche
s'être
costume
ou
mais
soie
poitrine
soumettre aux caprices
traverse
et
elles
sur
très
draps-de-lit,
sur
ouvrages,
le iettant
élégamment, et quand elles vêtements blancs, faits d'or et de
des
habit
nomme
et
dit, en belles, quoiqu'elles
lizar. Après
même
le
on
parmy les autres de parlant des femmes de Fez :
Marmol2
des bandes de
ont
des dames
ioyaux faicts
les
qui
d argent,
ou
extrémités
des
attachent
d'or:
d'or
est
sujet
plusieurs
espingle
riches
aux
comme
avec
sorte que
avec quelques
ceux-ci,
ornés
longs
les
de
telle
une
elles se vêtent
elles portent
de
observateur
portent un
à Grenade
et
»,
Un
du
elles
avec
sont extrêmement
chastes,
son ouvrage
cependant
savons
siècle.
poictrine,
côté
son
Nous
x\ne
au
laine
ou
soye
plizzez
boucle
riches
licares
«
de
est
bords,
ou
»
et
Par-dessus leurs robes,
«
s'attachent sur
parmy les
«
:
appellent
aux
d'anneau
Marrakech. xvi8
au
de Torres1, dit dans
exact, Diego
qu'ils
de
ou
revêtaient
les fiancés, d'en garnir la corbeille de leur taslit. Mais, ces blouses longues et amples, quelle que soit la richesse
pour
toutes
de leur tissu, ne soulignent le haïk, la beauté de leurs formes.
de leurs broderies titre que
et
i.
Relation des chérifs,
3.
Dcscripcion do
p.
Afi'rica,
86. Donné t. Il,
par
Dozy,
p.
32.
pas,
au
même
I
34
ET
MOTS
Malgré tout le
dans
En temps
foulard blanc
un
bus, A. B. l'étoffe,
Oulli;
un
henné
jours de
foulard de
autre
des
(fig.
dées
de
ikurbuin
(asenbus,
moyen
d'un lien
A. Bou Oulli). pas
va
ne
pourvues
rrihit,
de
elle
nu-pieds,
(ifurbin, Iguerrouan)
protège
qu'imparfaitement
tout
le dessus du
l'été,
en
la
générale
pour
les
de
rayures
Les Ait Bou Oulli
nomment ce
ou
menton
tabizart et
de
mantille, pièce et
drap
manteau
ou
rectangu qu'elles
d'attaches.
ahummas,
les A. Messad
Sans
doute, faut-il
tamizart.
voir, dans ces expressions, des variantes de talizart, forme risée de izar avec agglutination de l'article arabe. ce
selon un
vêtement,
qui
modèle
hommes
portent aussi
les
pratique,
nomment est
protéger ainsi
conquête
i.
qui
leur
Sabin
est
et
bien
en
ces espèces
de
parait
des Iles Canaries
Borthelot,
te
Mémoire
bandes
fort
du
los Guanches
vives.
en
Les
les Dràxva de Tim
ailleurs,
».
blanches
les Ait Mjild
vêlement, évidemment
ancienne.
rapportent que
sur
noires et
et
aux-couleurs
guêtres ;
partie
dépourvue d'élégance. Par les jambes
sans semelles appelés
particulier
de triangles
ijugjâd. Cette
berbé-
leurs jambes jusqu'aux
entièrement
Les Ait Bou Oulli les tissent
un
damier de losanges
gissin
des bas
elles portent
enveloppent
une
leurs
couvrir
à franges rouges,
à l'aide d'une épingle
les A. Warain
de lutter
permet
de
montagnardes
couleurs
le
lui
intempéries. C'est
des
rigueur
de longue
sorte
la
ne
un autre qui
possède-t-elle contre
chausse
pied.
tel costume
un
maintiennent sous
genoux.
des
à longue languette
petites
Outre
bro
non
contrefort,
relevé et
presque
targiuin
porte
brodées de toutes
contrefort,
sans
à talon
épaules d'une
abizar
tasebnit
au
des Ait Messad
aussi,
laire à
rouge
voisine
efficacement
mode
une
d'ajuster
contente
fixe
qu'elle
prolongé
se
Sa
Suffisant
plus
des
couleur rouge.
recouvrant
l'hiver;
la Ntifiennc
tasedduit (aken-
ou
usage
un
elle
couleur
(talna,
sandales
couleurs, ou
de
et
63),
par
fête,
lorsqu'elle
chaussures,
serbil
sortes
leqtib
taserbit ou
Comme
tasatelt
:
prend
renouvelée,
Warain, tizeglemt, Imeghran)
nommé
chevelure,
tahëzuzt, A. Baâmran; tilkt, Imeghran); mais,
rarement
par-dessus
sa
ordinaire, elle enveloppe son chignon
teint au
teinte indéfinissable. Les
A.
à
qu'elle apporte
soin
se coiffe sans goût.
BERBÈRES
CHOSES
les
l'habitude de
se
Les historiens de la Guanches*
s'habil-
LE
laieut de la
«
tamarck
CORPS
de bas
et
»
l35
HUMAIN
sans
nommaient
qu'ils
semelle
hirmas. Cet une
vide,
de
d'hiver
accoutrement
la
on
fagots,
rencontre poussant
on a réellement
Le degré de
richesse
devant les
Ntifiennes,
trouve
Le
peser.
dans
poids
de
simples
À.
Warain)
Bou
de
de
collier
ce
là, la
déshonneur. Un
fait de
épingles (fig. une
67),
qui
plaque
d'argent
tem,
pi.
gées
de
1.
plutôt
les
riches
Ils
en
massif, comme
l'usage
est
tout
sont
en
toute autre toute
que
de les
simplement
de larges bracelets azebg,
Touareg; izbi, Berabers) Elle
porte
en
ou
cou
au
un
Oulli; tazra, A. Messad; général
plusieurs
du
trop
cou
la
de
aussi
marque
et
le
des
de
parer
d'or
pièces
chikhat et
ou
lourd
taseddit,
et
pauvre pour se
rangées
des
corail
pi.
ou
prosti
de leur
prix
(tamënult, A. Messad ; isnï, d'une tempe à l'autre ; il est tout front, réaux percés et montés sur un
maintiennent
chaîne parfois
fuit hamsa (fig.
de
B.
est
sur son
;
main
et
afibeg,
autour
appelé
pieds
âge.
diadème, lasfifl
ciselée
de la
autre
les bijoux
se parent
izellain, d'ambre, de
quelques
lourde
par
artistique.
caractère
principale parure
ainsi
petit
Baâmran) s'étale
simplement
perles
fait d'une
c'est
tuées qui portent
A.
Oulli;
Elle
d'un
et compte.
(tifulut, A.
orné
coquillages agûlal.
d'argent;
davantage
Ceux, dont
étroits tanbalt.
anneaux
lemdeja
collier
tout
corbeille, suffit
et
porteur chargé
yeux une vision
garnit ses poignets
(azefk, Ait
bœuf
établir l'inventaire des bijoux
pour
sa
seul
Notl'e Berbère izebgan
marque
d'aspect lourd
point que
au
région,
immense
campagne
elle un
bijoux'
costume.
dénués de
sont
argent nnoqort et
fiancée
se
la différence du
dans la
devant
Les
que par
la Berbère du Moyen-Atlas
a
(d°nne
et, lorsque
étrange,
silhouette
les
son
izar,
réunit.
sont
Un
à
tète
fil. Les
large
pendentif
et
bizarre
66) y est quelquefois fixé. C'est une large de cinq coraux, sans doute, vague imitation protectrice dite de Fatma. Elle ne porte pas d'anneaux garni
ihelelhaln ;
ses
boucles d'oreilles duwwah
ikûtman, A. Bou pendeloques
Sur les bijoux
cf.
Oulli)
tombant
Eudel,
tt
sont
longues
et
jusqu'aux épaules;
ou
tiwinas (ttuk-
lourdement ses
bagues,
char
enfin,
Dictionnaire des bijoux de l'Afrique du Nord
».
BIJOUX BERBERES
Fif. 68.
—
Boucle d'oreilles •
tiuwinas. maux
Fig. 69.
Porto-amulette (O. Noun). —
Pendentif
cloisonnés.
en
LE
de
sont
ciselés
;
simples
l'usage
main gauche
Le bijou
et
lière
les
Il
les Berbères
à
procurer
le
celui qui
devant le
front de et
la
d'un
naissance
force
On
particu
magique
bijoux
quelques
caractère unique
de
ne
s'est
parure qu'ont
connaît cet usage
mâle, toute
enfant
d'ordre
talisman
un
kabvle
porte
mère
qui
sur
le
tabzimt, lourde plaque ronde d'argent en filigrane ornée cabochons. On sait aussi avec quel orgueil elle s'en pare
une
gros
étale
sur son
front le
nécessairement
Et dans les dans les
rendre
des
avoir
heureuse
La bague,
maternité.
une valeur symbolique.
cadeaux
remis
du
par
le fiancé à
soumettre
leur bague de
taslit.
mariage, particulièrement
habitude,
c'est une
Elle fait sa
de l'Anti-Atlas, ce bijou est soumis à des pour objet de faciliter la future union
féconde. Ailleurs,
de
son
également
cérémonies préliminaires
tribus
semblent
partie
de
signe
comme notre alliance, a
riles,
d'être
influences funestes. de
symbolique
caractère
main.
même
cessé
porle une
généralement pris certains autres. qu'à
à l'auriculaire de la
son caractère primitif
protéger contre certaines
Toutefois, le
grossièrement
chaton,
passent
depuis longtemps
a
pas entièrement effacé
veut
sans
les
maris
l3^
les femmes à l'annulaire de la
a perdu chez
à le
ou
HUMAIN
d'argent,
anneaux
veut, que
magico-religieux.
destiné à
CORPS
pour
rites qui
de la
et
les femmes
sté
à l'action bienfaisante des
taslit
feux de l'Achoura. Les bijoux
Achetés gré
concubine. sait encore
dont
elle
en
dépouille
et en
jamais la
ne sont
et offerts
C'est
parfois
ainsi que
inspirer à
est
son
propriété
par
cadeau
même
l'on
mari,
ou
à la
cède
tient
i.
de
néglige moins
ses sœurs
rigole
toujours
où elle
à
te
épouse
pour
juger de l'amour
à la
quantité
et
qui
les
porte.
dispose à en
qu'une
au poids
son
parer une
femme
des bijoux
a
En tribu
».
fards'
les
berabers
soins
ablutions,
cachée
de
propreté
et chleuhs.
l'habitude de
quelques
soigneusement
Doutté,
son
celui-ci en
couverte.
La Ntifienne plupart
de la femme
mari,
peut
Les
la
le
dans
Le
remplir sa
sac
que
à la fontaine
cruche, elle pro
sommaires
son
corporelle
matin,
abia',
il
est
une
vrai.
Elle
savonnette
i38
ET
MOTS
tassàbunt
parfumée
de
d'oeufs,
grains
transport
des
constitue
une
des
veille
Pour
elle
qu'elle
comme
la
de
ses
chement
fards,
c'est
quent
ce
dans de ses
lèvres
'henné
™^PaPmatn°d'un
d'un large la
q«es
çà et
roseau
jours de
au
mains
dans des loques et son
sert encore
petit
et
avive
;
quel-
les joues,
nez,
appelé
dans
du
avec
pose
un
tazùlt, en'
tube
l'éclat de
ses
véritablement;
les
et
la figure
en sont
de
coquetterie sont serrés
pêle-mêle, un
sac
avec son peigne
de
cuir qui
lui
d'oreiller.
africaines.
Il
tatoue
davantage
que
1.
entassés
d'un sou, dans
miroir
n'apparaît pas que
la femme du
un ensomble
'
tatouage
la Marocaine,
n'est
se
se
tatoue
tatoue
Cette,
avec
mobilisé
au
moins que ses autres
de dire
pas non plus exact
la Berbère. Tout
sud
Le docteur Herber, de
Africains
le
koheul,
abuse
et misérables objets
tiummisin
sœurs
que
fait
peinture,
elle rehausse
en
elle
marchés
aurlar
tsuik ; allonge ses
sur
(fig. 71), les jambes
Le
Il
Oulli),
ses
fard
couvertes.
fards, drogues
de bois
À. Bou
henné, Ihenna,
fêtes, les
littéralement Ses
(tikfst,
tagëmmut
Quant
là,
prati
taker,
noir
conservé
précieusement
yeux.
trait
même
du
Avec
de
appelés
du
fran
colore
dans les
vend
en mâchant
mouches,
toutes
et
ara,
avec
vases
tanast et, avec
le front.
jeune homme (Tanant).
»
fards
ses
Poser des
d'écriture. Elle
l'on
que
la
où,
applique
épaisses.
rouge
petits
sourcils
*
en
»
chaude.
fait de
Elle les
écrire
genre
pommettes
de l'eau
au
de haïks
la civilisée, se parer ne dissimule pas par
plaques
«
utilisé
bain
« petit
abusif qu'elle
teintures. par
vermillon
ou
échange
en
iskënï,
recouvre
un
La Berbère
vraiment
et
et
entière avec
primitive
peindre.
l'emploi
artifice
dit
autrement
pour se
colporteur
grand panier
renverse
lave toute
se
BERBÈRES
quelque
de laine. Un
tahammamt,
c'est essentiellement quelque
à
achetée
ou
céréales,
fêtes,
elle,
CHOSES
au plus
l'Arabe
-
réuni sur
se
remarquer
de discrétion
plus
Maroc,
que
doit-on
que
la
le tatouage des
de documents impressionnant tant par le nombre
que
la
variété.
CORPS
LE
Rifaine teint
la
et
la Beraber.^Ceci tient, sans doute, à la différence de leur rose et frais chez la montagnarde du Moyen-Atlas,
bleutée du tatouage,
teinte
la
ga-itëmlât
des
Si
cette pratique.
l'ignorent
des
qui vaut
qu'à
pieds
d'ailleurs
d'être
seront
:
peu
isla
Quiconque
«
soulignée :
brûlées
en
est
et
Les
d'entendre dire
les Juifs
alëg lusam
ne se
se
l'enfantement;
tatouent
afada
tëg
pas
».
d'être bonnes
afin
;
n-idarën-
Il
est
individu des Inteketto
par un
tatouent
parties
Enfer à l'exception
le sang de
sanctifiés
les femmes
toutes
seuls
;
walabedda
passent
Un Zemmouri
pas.
dag Ma lusam n-tmgarin, ikomd g-lihert, gir lusam ur-da-ikomd, asku da fellas larn idamnën n-tarua
manes
!
ne
conviction
sans
de la femme
corps
Chez nous,
mën
condamne
les Berbères
plaisant, par contre, «
dessins
».
tatouages
nsent
peine
curatives.
une restriction
du
tatouées
à
est
Le tatouage,
sud.
ornemental quoique certains
musulmane
dit,
l'éclat,
rehausse
dans le feu de l'Enfer, wad iusmën ga-itgus s-lcafit Un Ntifi du village d'Addar apporte à cette con
périra
damnation
qui en
bronzée de la femme du
vertus
soient,
très tatoué nous
adgar
tout
des
L'orthodoxie misés qu'ils
tatoué
peau
est avant
effet,
pour posséder
g
3g
blanc,
:
apparente sur en
1
HUMAIN
kullu limgarin,
darnag
tmunsleml ;
:
musul
udain
aur-in-ituasa-
»
Les
expressions
pour
relevées
désigner le
tatouage
sont
toutes
à l'arabe. Citons:
lusam, Ntifa; ahddjam, A. Ndir, A. Mjild, Izayan, Ichqern; iserrâd, Zemmour; tisert, A. Warain, A. empruntées
Seghrouchen.
C'est toujours hommes des
sont
le
chas
tracé
ainsi
dans
un peu
fait. Et tout
un
pour
de la
Par ailleurs, la
A
vrai
Elle trace d'abord
trempe
d'eau
dans
et pique
le
que
simplement
à fusil
poudre
importe peu,
lausamt
dessins
ses
la
avec
ensuite, prenne
la
avec
pointe,
teinte
le jus d'une herbe
les
technique
une mixture composée
tatouage
avec
tatoue
qui
art comme sa
adil
de
le
bleue, ûussen,
vase.
Cette façon d'opérer par
une m^allema ou
les femmes- Son
aiguille qu'elle
le frotte
pilée
femme,
que
rudimentaires.
plus
d'une
une
bien
délayée dans
suie
elle
aussi
variété
pourvu
dire, la
est ou
générale.
du
de la
qu'elle
tatoueuse
Parfois,
plante
on
remplace
de bois finement
charbon
dont
on
la
suie
pulvérisé.
frotte le
tatouage
soit verte.
n'est
pas
une
sorcière
;
elle n'est pas
ido plus
qu'une
tient ou
d'une
et
dessins de
ses
d'une
parente ou
tafqirt, mine habituellemement
une
BERBERES
l'objet de l'estime
autre
technique
sa
CHOSES
ET
MOTS
Son
tous
se pratique pour
quelques
offrandes,
beau. Le
saint
lui
à
les
autres corps
de
brûle des bougies
saint,
La
métiers.
et
en
mars
au
et,
Au
printemps.
dimanche
un
à l'époque de leur
les Ichqern à l'âge de la
chez
si
possible.
les Inteketto quand
puberté,
Ceci
mën.
tatouage
du
tom
de
opère
lieu
a
On tatoue les filles
les
et
garçons
ils deviennent des
semblerait
indiquer
être à l'origine
a pu
ter cela
quand elle sort
d'Addar, l'opération
village
matin
mariage
femme,
novice apporte
du sanctuaire, elle possède tous les secrets de son art. D'une manière générale on ne tatoue pas en été ; on préférence
aussi,
comme
s'endort auprès
le lendemain,
apparaît en rêve et
elle
apprentissage se
lieu
un
Elle
public.
parfois une vieille
une veuve ou une orpheline. par une visite
mépris
mère, tatoueuse
C'est
voisine.
du
au
sa
chez
icarrîque
un
le
rite
d'initiation. Les dessins
cependant
tent
une
d'après les dessins de exister un certain
qu'elle
breux cas,
et
les
des
sont
dans de
très
nom
losanges, de
plus
ronds
com
;
peut,
avec assez
de
cer
d'un individu
Par ailleurs, il
paraîtrait
ceci
dont
au tracé et au
k%
y
•'V
t
de
ou
rarement
l'aiguille,
on
per
rarement
de croix, de triangles
mal
de famille
tatouées
a
binaisons de droites,
ce que
air
fixer l'origine
tatouages.
ses
Imhubbit ingràtsent.
Les dessins
core
les
présen
que,
un
point
région
lien d'amitié
la tatoueuse
sonnes
tëlla
eux
au
que
mesure,
même
les
dire,
—
titude,
entre
certaine
d'une
entre
marqué,
Tatouage de femme (Infedouaq).
seulement
«
dans
72.
non
encore selon
tatouages
Fig.
varient
les tribus, mais m'allema ». On peut
selon
en
tient
Fig.
73.
—
Tatouage du
pubis. 1,
:î, Ait Seghrouchen (très
Zemmour;
agrandi).
à
se sert
la tatoueuse
développement des
pour
courbes.
dessiner,
se
prête
LE
Les
tatouées
parties
menton, les
des
phalange
la face
poignets
poitrine
entre
énumération
sont
de la
les
I
les Ntifa:
chez
l'intersourcilier,
chevilles
cuisse
seins.
gorge
maâllema.
Un
~>JX
les femmes
/
ta-
fig
chez
Ce
prostituées
les Ntifiennes le tatouage du
tatouage
comme
on
spécial
le
n'existe
croit
pas
presque
femmes berabers le Les hommes que
de
coup même
il
76.
—
bout du
nez
(fig. 74)
Ichqern, des A. Seghrouchen,
Fig.
Tatouage de la (Ait Seghrouchen).
75.
—
main
qui
A.
les les
portent.
sont
moins
ta
les femmes. Si beau Chleuhs
ne
le
sont
sans
Les
tatouage.
Zemmour, les A. Mjild, les A.
Tatouage dit larramit (Tanant).
au
chez
toutes
du tout, par contre, rare de rencontrer un
est
Yousi touage
nez
pas
Béraber Fjg.
-pa_
_
pubis
seulement
généralement;
toués
_^i
louage du
signa-
pas
\
L^iUJ
ma-
En général, les jeunes filles n'ont que le louage du front et du menton (fig. 72). On ne
73).
/V£
cette
tatouage
riées.
lerait
le
la
et
C'est dans l'ordre de
la
qu'opère
jusqu'aux mollels,
droite, la
aussi complet ne s'observe que chez
(fig.
/[ 1
jusqu'aux coudes, la dernière
doigts, les
externe
HUMAIN
CORPS
entre
permet
autres
Iafelman, A. Atta
Fig.
77.
—
ont
un
ta
de les distinguer des qui ne
Tatouage de (Glasva).
l'ont
pas.
reconnaissance
Chez les Ntifa, l'usage est de tatouer les hommes sur le gras du bras droit, près de l'épaule. Ce tatouage porte le nom de tarra-
T
ll2
mit
(fig.
Il
76).
est
fédération fondée La baraka,
l'arme qui
Un
le
tout
de
soin autre
en
CHOSES
Sidi Ali ben
faire
tatouer
à
relevé
genre,
Demnat,
la
sur
Si Madani Lglawi (fig.
Les
duquel
mode,
dit-on,
on entend
La tète du
les
varie
une
hommes, est un tatouage dit-on, les mokhaznis de Moulay
reproduction
d'un
d'un
main gauche
suivant
V agourram
crête
jamais
au
Chevelure d'enfant (Tanant).
la
petite
mées,
de
tresse
l'usage
petits
C'est,
ils deviennent
de
coquillages
et
en
effet,
convenablement
est
ses
le
même
fillette
est
côté
deux
a
semblables et une
rangée
de
le
ment.
trop longs
Ceux-ci
le
sur
recouvrent
Ils
taunza
cheveux
devant.
front
entière-
sont ordinaire
à la
te chien »
les
attache
et on
Dans les
côté.
des fils
le
sur
tresses
.
à
for
ainsi
de guerches, de perles, de talismans écrits des plus divers.
nouer
généralement
bon père,
du
placée
est
protection
tresses
ment coupés
quand
ce
caïd
L'habitude
tresse lakiùt
et une
retombent
On les tresse
du
une coiffure
la
sous
entièrement rasée.
milieu
qu'ils —
de
tatouage
ameddakul
chevelure.
sur
78.
gaucher
spécial aux
droit. La
Fig.
le
aussi
gauche.
placer.
garçon n'est
de lui laisser
tatouage, se transmet à de ce tatouage
ce
conservent, jusqu'à l'âge de la puberté,
enfants
du Sous.
77).
La
dont le
à la Con
affiliés
originaire
vertu même
le bras
portaient,
Hassan. Nous donnons ici la
rrmà
tireur émérite ;
un
sur
tatouage, également
reconnaissance que
à
C'est la
à la secte,
affilié
aux
Naceur,
attachée
prétend
tireur épaule.
se
BERBÈRES
effet particulier
par
l'on
que
quand
fait, de
a-t-il
de
ET
MOTS
père
qui
astreint,
enfants,
garnis
rase
la tète de
non seulement
mais
encore
à
à
ses
enfants.
nourrir et
prendre
soin
à
Un
vêtir
de leur
chevelure.
La
coiffure
des
tout
petits
jusqu'à l'époque de leur dans le
cercle
est
sevrage.
uniforme,
Les
quel
cheveux
tamdurt qu'un marabout
leur
a
que
'soit
poussent
tracé
le
sexe,
follement
autour
de la
le
tète
jour de la
quarantième
lement
les
on
HUMAIN"
CORPS
LE
l/(3
A l'âge de deux
naissance.
différemment
coiffe
la
suivant
ans seu
indiquée
manière
ci-dessus.
Dès
jeune fille
qu'une
la
raser
dans les
tète
frisettes Irontales. Les jusqu'au jour deux
ou
une
laisse
tirgiuin et
^
sont
suspendus
le jour
rite on
et ses autres
les
par
de
ou au mausolée
quelque
Désormais, l'enfant le
mode chez
cheveux,
de
sa
laissent
le
sur
faire
en
les épaules.
la
du
tète
garçon.
La
de
coupe
de
nouet,
jujubier est
un
l'adolescence,
passage.
rasée comme
les hommes. Ceux-ci
de l'oreille la longue
tresse qui
sont
de queue,
vertex cette espèce
un
au
cheveux
à l'entrée de
LTne
sa chevelure
dans
enfermés
les Berabers. Rares,
et
les soin
sans
peut
mère superstitieuse
pratiquée
tète
elle
le dépouille de
marabout.
la
va
côté
les Rifains
sur
où on
considérer comme un rite
ne portent pas sur
qui
soins
de purification; de plus,
doit ht
tomber
on rase entièrement
petite cérémonie marque
d'enfant. Sa tresse
longs,
et
et
dans des bandelettes d'étoffe
enroule
simplement
l'âge de dix ans,
ers
désordre
en
de lui
cesse
les tresses
entre
poussent
suffisamment
qu'elle
puberté, on
comprises
cheveux
devenus
où,
tresses
l'âge de la
atteint
parties
est
également
appelée
de
ceux
tâqloit par
laquelle, le Jour du Jugement dernier, l'Archange Gabriel saisira ceux des crovants qu'il destine aux joies éternelles. Le port des nnuader est aussi
peu
cheveux poussant en
fréquent. On
broussailles
entre autres
Berbères de
coiffure qui.
débordant
physionomie un guerre
d'un
portée
air
vue
conservée,
sans
doute est
pour
exploits
valeureux.
ques-uns rasé n'est
la
taillent
brosse
être les
comme
aux
selon
et
avec
la
des
caractéristiques
soldats
genre
ce
close
des
mode
d'un
de
la barbe
qu'ils
des
Un
menton
horreur
élégants.
toujours
réduites
à
une
rares.
tendant vers
le
de la beauté féminine,
si
cheveux
et
»
collier; quel
ont par contre
citadins
portent
et
l'ont
guerrier,
suga
en
parant
se
noire
attribut
l'ère des
portent
en
de la Garde
berbère, dit-on. Ils
raides
Igliwa,
le turban, donne à leur Ce serait là une coiffure de
souvenir
désormais
moustaches
yeux noirs
particulier.
Les Chleuhs
poils
familiarisés
de
touffes
Les
tempes.
terbouch ou
pacifiques
pas un menton
des longues
Des
eux
le
des
d'impressionner l'adversaire
belliqueux. Les
puisque
petite
si
aspect
en
sont
race,
sous
là les
par
entend
au-dessus
roux
l'on
paraissent
en
juge
par
l'usage immodéré
que
Cependant, la Berbère que
des
ment
plus
et
les femmes font du koheul.
berbères;
la
kabyle, les
c'est-à-dire qu'elle a
laisser
c'est
vexer,
bleus,
yeux
sous-entendre
qu'elle
inconsciemment
se
fameux élément blond dont la
ce
rend-elle
En général,
chez
elle
fait deux
attache au sommet
de
il
tout
est
en
lampe
petite
hommes
à laisser
eux-mêmes
vrai,
pour
dissements d'une
caractère signalée
présence,
posée
ici
de
et
l'oreille
les bouts de
d'une
sens
chaque
alors,
tresse. assez
cérémonie,
n-usehsî qui se pratique
à l'occasion
laquelle, les femmes, à tour de rôle, dénoués, la flamme d'une
la tête du fiancé. Cette ceux-ci
Les
clan.
et qu'elle
elle s'enveloppe
cheveux
laisse
sembleraient
étant jeune
portait
deux larges bandeaux
en
dpnt
foulard,
apparents
leurs
sur
témoins
qu'elle
qu'elle replie sur
ignorent le
appelée
agitant
des femmes de leur
vue
tresses
mariage et au cours
éteignent,
cheveux
chevelure
de la tête. Le
manière
Les Berbères singulière
du
compte
Peut-
laide.
est
berbères, déroute si fortement les savants. nos Ntifa, la femme mariée laisse, sur le devant
de la tète, l'épaisse touffe de fille et partage le reste de sa
est posé
qu'elle est
c'est profondé
régions
maintes
adlal, dont
souveraine
exemple,
étranger de
de
d'ébène
noir
est-elle
par
être, la Kabyle dans
du henné.
et
d'un
cheveux
la blonde
aussi
détestée. Dire d'une femme
ment
les
a naturellement
d'huile, fréquemment répétées, rendent plus foncés encore. Des yeux bleus et des cheveux.
sont pas
ne
lazrarâqt,
une
BERBÈRES
applications
brillants blonds
CHOSES
ET
MOTS
1^4
juges de la
flatteurs
murmures
montrer
qu'ils
chevelure abondante qu'à
sont
l'agilité
et
les
a
cérémonie
richesse capillaire et
leurs
applau
sensibles
plus
à la
à l'adresse de leurs
épouses.
On
de
sait
son
pendant
Ntifa,
les
raisons qui
mariage,
au
un
nombre
cours
font
que
dénouées
de jours
variable
d'une
cérémonie
fiancée laisse,
toute
tresses
ses
selon
appelée
jour du mariage, on procède à la jour-là, pour la première fois, on la coiffe sième
La
veuve
L'usage
n'est
pas
astreinte
cependant veut
elle recouvre
que,
à
un
dans le linceul
Chez
certains
qui
pendant
Berabers,
a servi
aruku,
qui
a
lieu le
de la fiancée
comme
les
toute
en
épaules
Chez les
régions.
toilette
autres
de
la durée de
dans
à la toilette
les Ail Sri
les
au moment
sur ses
mode particulier
complètement sa chevelure
taillé
étalées
et
femmes. coiffure.
son
un morceau
mortuaire
particulier,
de
à la
troi et ce
deuil,
d'étoffe
son mari. mort
du
LE
CORPS
HUMAIN
de famille, l'épouse, la sœur, la du défunt se dépouillent d'une
chef
nièce
cousine
Dans la
môme
coutume
le
côté
cèdre
si
région,
de lui
est
le défunt
enlever
partie
est un
la longue
l/j5
et
parfois même
de leur
la
chevelure1
jeune homme a'arrim, la
tresse tastoit
qu'il portait sur
droit de la tête, et de la suspendre à l'un des qui marquent les limites de son tombeau.
piquets
de
C'est le vendredi, de préférence, que les Ntifiennes donnent à chevelure des soins que l'hygiène réclame plus encore que la
leur
S'il fait
coquetterie. olivier et
tandis que
avec un
sref
les
alors
beau,
les
elles
large démêloir
timest en
les
teigneuses et
plaques
étendent
unes s'épouillent
une
rzu,
bois de
calvities
natte sous
les 'autres noyer.
quelque
se peignent
Elles
naissantes
soignent
et,
dans la
de leurs onguents, rentrent parfois les choses les invraisemblables telle que de la cervelle de cheval.
composition
plus
Dans les tamesraft.
du Drâ, il
oasis
Elles
passeraient
jusqu'au jour de leur
Là,
gla.
en
tamekkrat toute
des
i
le
effet,
la
soin
de
désignée
pour
cette pratique
Les
très
en
ont voulu
faveur
rites relatifs
Etudes de droit
à la
à
les
une
La
veuves
algérien,
coiffeuse
en vue
de
de l'ancien
les Arabes de l'époque
chevelure chez
autre
cérémonies
voir une survivance
chez
musulman
Laoust.
opérée par
coiffeuses
profession
les fillettes
1910.
femme est,
à Ouar appelée
de
du mariage,
manifester culte
des
préislamique.
les indigènes de l'Algérie
Alger,
de
et coifferaient
us analogue est signalé
coiffer son enfant.
Dans
morts,
Un
abandonne
tenir, dans les
importants.
.
des
à domicile
mariage.
mère
plus
certains auteurs
existerait
» et
leur
ce
fait,
un rôle
douleur,
ancêtres
et
des
Cf. M. Morand les références, in
CHAPITRE V
INFIRMITÉS ET MALADIES
ssâht,
santé.
âtlân1
(wa),
arejdal, boiteux.
id.
lamàdùnt,
atemlam'1, bègue.
t-iag kra, malade. amagus, imugas, blessé. wada
id.
agëruaz, aderdur*
',
dderr, douleur.
adergal'",
lenks,
aferdi
rechute.
infirme.
akusam,
i.
De àdën
tt
Les
tachelhait.
être
Warain; hres, Rif; qui
ignorent l'une
d'où lurna 2.
tt
3. Cf.
4-
adergal.
abokâd,
6.
province
l'arabe
utilisent
A.
maladie
formes,
.,
liedenden
Tlit;
Warain;
se servent
de
de
Demnat;
fréquent
en
B. Iznacen ; hles, A. rhras, Rif. Les Touaregs,
hle/
,
eran ou erin
tt
être
malade »
■■
cf. tt
Snous, tt
Tlit;
bégayer
être
Tems.;
».
acanzâ-,
dialectal
Syn.
.
Zemmour;
acenzùl,
maghribin.
alutau,
Zemmour,
A.
Warain,
sourd
A.
»
;
ainu,
cf.
amezzug
tt oreille
Warain, Ichqern,
Zkara. Expression inconnue
être
Rif;
azizun,
zizun en arabe
Bett. ; âquqau. Zouaoua. Zemmour, A. Warain, Ichqern, B. Iznacen. En Touareg,
agnau,
aderdur,
mezag
Tlit;
azenzum.
Zemmour, A. Ndir,
de boked
azallag,
«
ces
nasillard
Taz. ;
verbe
B.
et zénètes
l'autre de
Warain;
atitau,
adordor,
aveugle »
dans la
peu usité
»,
berabers
d'où lahlas
Touareg
en
amzag d'un
5.
A.
et acenzar,
Temsaman;
borgne.
louche.
maladie ».
azenzûn,
A. Ndir
et
aveugle.
amëjjùcl, teigneux.
malade
parlers
sourd.
n-tit,
aziwal6,
manchot.
agujdâd,
muet.
azenzul1,
malade.
amûdin,
bossu.
bu-tayyul,
maladie.
»
.
etc.; d'un
verbe
aveugle ».
amzelellay,
A.
Warain;
dergel
«
être
en chelha où elle est remplacée par
am'auj iïwalln, Zemmour.
de la
marqué
aharbâs, ad'amàs,
les
a
qui
CHOSES
ET
MOTS
i/i8
variole.
yeux
BERBERES
colique.
azëbar,
inirfed,
sieux.
idiot.
fou,
am'adur1,
id.
tuzbirin,
chas
de
point
côté
anëjdam, lépreux.
busfir, jaunisse.
taula, fièvre.
asemmid, blennorrhagie.
id.,
shana,
bibus,
ikëdï,
bouton, furoncle.
tâqqait,
tahbubt-, abray,
arsed,
l'auai'a, isetsi,
adénite.
tafura,
eczéma.
njdàm,
lèpre.
labauf,
irarân, bu-tommàz,
goitre.
ajëdid, la
id.
buidammën,
gale.
teigne.
de la
asafàr,
isufar,
tajbirt,
appareil
Iherz, Ihuruz,
tamàdùnt n-walln, ophtalmie.
akerkur, tas
cor
née.
Mit,
médecin.
ahaddjam'', barbier.
id.
lirrezï n-tallin, plaie
amëdlu
foulure, luxation.
anugzem,
àdëbib,
rougeole.
tamëjjùt, la
convulsions.
lafukt, insolation. lirrezi, fracture.
variole.
buhamrun, berziun,
nausée. vomissements.
verrue.
agergur,
cerveau.
empoisonnement.
timilut,
pus.
lafadla,
de
coqueluche.
asalli, épilepsie.
pied.
au
abcès
rhume.
rhume
adehsdm,
abcès.
luelsis, glande, Ijerh, plaie.
ozenne.
lakuhut'', toux,
syphilis.
chancre,
grosse
;
rate.
pierres.
id.
i-ën, fer à
amaqàd,
orgelet.
drogue.
à fractures.
amulette.
de
timirit, n-walln, taie de l'œil.
remède,
tiqqàd,
cautériser.
cautérisations.
Verbes. sahhu, être
i.
afgul,
Syn.:
ahaiùd,
A. Warain
Nefousa ; beddu 2.
3.
en
tt
bonne
santé.
Zemmour; —
être fou
»
Touareg,
A.
de lusu
kra,
Ndir; haiûd, —
anufl et
je
suis
A. Warain anafàl,
malade.
—
Tazer.
uhli,
—
.
Touareg, de ekkus tt ttizerznil, Rif, B. Iznacen,
5. asqoim, Sous.
ahiud,
harram, A. Warain
tuksi.
4. lésai.
ig-i
tt
être
chaud » cf. gus tt
brûler
»
A. Warain.
tousser
» et usu,
Rif
ot
Berabers.
Berabers.
Tlit
—
beddiu, Dj.
INFIRMITES
inga-i kra,']e
inga-i
bes'seg,
suis malade.
u/tsas-înu.
j'ai
à la
mal
mal
tusi-ii
aux
'afu-fafu,
souffrir
datva-tëdawa1, nder.
se
mlilli,
avoir
portant.
le
trembler, frissonner.
urïg,
être pâle;
iqqor
gémir.
duhmu, la
être infirme.
camu, être
ërrz,
sourd.
la la
vue
absorption
mmulez, nugzem.
se
luxer le
merz.
du
issuda
cerveau.
i.
En Touareg:
2.
Cf.
sriilel.
Tlit, Taz.
Iznacen;
et
tt
3. Cf.
abidàr
bancale
C'est
à
»
A.
aiiwinzer
4. La forme eoutte
te
donner des soins, Iznacen, d'où
te
boiteux
grande
des frissons. la
de
chair
j'ai des fourmis
—
du
aridiil
rj'rcg litt.
tt
nez.
s'égoutter.
de
une saignée.
s-idammën.
sa
asafar tt remède n.
boiteux
»
sbidir tt
—
être tors », ufrig
t
boiter
boiteux
»
»
B.
Tlit.
Warain; funzer, Chenoua, Zouaoua;
te saignement
simple
goutte » en
trop
nourriture.
avoir
ufus-ëns
panser »
A. Warain, B.
qunzcr.
Metmata;
tasafar
indigestion à
ëks idammën. faire
enrhumé
suis
de
munzer*, saigner suddem",
je
grande
dans...
frictionner.
udehsam.
trop
nourriture.
une
tumz-ii tussent g.
pied.
skuhu, tousser.
iul-ii
de
poule.
blesser à la tète.
masser,
constipé.
indigestion à
une
avoir
burs-tburus,
pied.
est
d'une
suite
zuiz-zuizzi,
fouler le
dlek,
basse.
aveugle.
se
ventre
de la diarrhée.
a
d'une
avoir
susmu.
être brisé ; fracturer.
se
avoir
suite
absorption
shiifdel-, boiter. a
il
udis-ëns.
imla udis-ëns, il
vertige.
izri-ns, il
le
a
enflé.
s'évanouir.
derdur, èlre
vomir.
ibzg-as udis-ëns, il
.
des étourdissements.
avoir
rgig,
soigner.
plaindre,
la fièvre
taula,
est passée.
guérir.
derra-lëderra,
idrus
id.
tffog-tëdda-tzri
coliques.
être bien
jji, être guéri, jujji, guérir.
pustules
taula,
lëksem-ii taula.
yeux.
kusem,
de
couvrir
laula, j'ai la fièvre. id.
tumz-ii
tallin-inu, j'ai
inga-i uzëbbar, j'ai des
qleb,
se
l/tQ
(corps).
tête. ngant-i
duoh,
MALADIES
ET
adum
de
nez »
dégoutter
à
ce mot qu'il
existe chez
les Izayan
«
saigner »
(main
faut
rapporter
idammën
Zouaoua d'où tuddum
vraisemblablement
bunzcr. B. Snous; kunzer,
Tlit.
et non tt
et
udem tt couler
nez) B. Menacer.
sang
».
behher-tbehhar, fumiger.
saigne.
main
jebber,
l'appareil à frac-
mettre
caum3-lcaum,
tures. un
ou
pansement;
Ula
enrouler.
inciser,
gzi,
qqed,
épileptique
est
fou.
gis
ssohor,
d'un
vacciner.
varioliser,
baigner.
se
Ijënun, il
utën-t
faire
smutleP,
du lebsis.
répandre
sbessus,
se corrompre.
maders',
BERBERES
CHOSES
et
mots
t5o
il
l'effet
est sous
charme.
cautériser.
ET DE LEURS REMEDES
MALADIES
DE QUELQUES
La fièvre. Taula.
—
Wan g-lëlla, da-illudu
I.
s-jàt
ihf-ëns, da
ig-t
3. Ula gir ifri
gis
ilgga kra
n-tisent
Bergem nnig urlan ; Ma gis bnadem
sîdi
ifammer
s-lehzin
Da-iss-ludunt zuwoqninl
g-ddau
Tan iran kra
iss-itudu, itàf
g-Tkiut;
itlasuar
iàn
n-tuurï
n-ugrum
gmkân
6. Ih
igen,
a-luddu
ur-iqbdi
mas-t-iqdo,
d-wan
g-lëlla,
i.
Cf.
Zouaoua, i.
Cf.
3. sëf
nf-'ddën
idël
taula
s-ahallas
midrûs
f. f. de
ig
«charogne murdes tt
tirgin
n-ugiul
n-ugiul,
ar-itks
»
Ntifa;
g-uzug°ï, smurdes
être étranglé
etlel tt enrouler » utul «
en
lisent,
tëltiia,
da-
wan
tag
chelha; f. h. Isfa.
;
d-lharmelt, nnan
d-lëfa-
imzura
afad
(Tlit).
jàt s-asafàr-an,
;
taula
sg-izgûran-ns
inzddën
d-wi n-lalëburt-ëns, ihaltn d-laihsar iqqorn, tmussun
ur gisent
uzru.
(Bezou).
rrâhl
; ih iss ibehhar
skarn
Iqobël,
ittasuar,
das-iss-lawint tiglay
messûsënt,
Wanna g-lëlla taula, iasi-d imezran
5.
dars
isul
d-sndâq
d-ëlhâdd;
sg-ëlhàdd
4. Asëklu n-umùdin, tasâfl, Ma warag taula, ik arag-ënneg, ijjî (Ait Messat). suh
ur
bëzzaf.
tsednan
s-z'afran, libeddâd
da-tënt-srâsënt
Iherz,
d-kra lharmel (Tanant).
n-sii'ed
g-ëlhla
lâlla
tgurraml ism-ëns
Udda; igen gis ar-asràg as-tzda, inker (Tanant). 2. Ig tag bnadem, isebbëb-as sg-dàr tâlëb g-lkigd, ig-as
».
bandage
»,
n-ddau
ar-itudu
tail-ëns
s-gida
ra-
ibehhr-iss,
iddu
s-tal'aint
étrangler..,, B.
Snous,
B. Iznacen,
infirmités
et
Mfiand u'aissa, ibehhar-iss,
n-ugerram n-sidi
kràd ûussan, ar-as-ludu taula (Tlit). Wanna g-tëlla taula, ar-itudu ingr
ram
7.
iber-t
g-iân
iasi-d ifilï
1
MALADIES
isf g-lataint
igarasën,
51
n-uger-
iasî jât tgust,
ih.f n-ugaras, iasi-d tayâd, iber-t g-ihf n-ugaras iâdnin, n-iid, ar-iss-igërra âslà, ar-d-ikemmel isbessussu gis
(A, Hamid). 8.
Ng
taula
as
ur-lëddi
s-ùslâ-lli
lerdez,
g-bahra gis
igarasën, nha-ias ar-l-ilûgi krûmnin; iûggel, tëddu-
n-ingr
fellas
nloh
aman
ias (A. Hamid). g.
taula
Unna
tag taula, la-ttawin
rriht
ubahho, ka-tëddu iberdan-ns (Zemmour).
Unna
10.
tag taula, da-itëddu
Le fiévreux
1.
Lalla Oudda
sur
un
à
un
se
lève
fil
sous
que
zis
aman
(Zemmour).
taula
le jujubier de la
lorsque la fièvre l'a
tagourramt
(Tanant).
quitté
le taleb; celui-ci écrit quelques signes et en fait une amulette ; le malade la
consulte
de
morceau
suspend
couche
se
ne
bien, il
Ou
2.
et
n-isëllï, la-itawï
ger-tmrabët
agis, inï gifs, icaum nnag-as, tëddu
g-tmgerl, ka-lëkdù
ageln-as
abahho,
papier
de la tête,
attaché autour
après
y
avoir ajouté
du
dans
sa
du harmel (Tanant).
sel et
3. Sidi Bergem
est
un saint
sans
qoubba.
On le
visite
grotte, campagne, dans un lieu qui domine les jardins du patron du village de Tikiout. A l'entrée, on y voit, taillés dans le rocher, un homme et un coffre que l'on prétend située
de
rempli
en
pleine
richesses
immenses.
Les femmes y vont en pèlerinage tous les lundis ; elles apportent en offrandes des œufs colorés au safran et des petites galettes d'un pain
fade,
pétri
sans
sel,
qu'elles
unes
expriment
alors
des
vœux
d'une fièvre
souffrent
l\. Il le
nom
existe
de
ses grosses
5. On
le
soigne
un
la
une
exauce;
santé
chêne
c'est-à-dire «
trou
sous
saint
immense
le
Les
celles
qui
(Bezou).
l'arbre du
par où passe
pierre.
connu
malade »
malade
qui
;
sous
entre
veut se
fièvre.
la fièvre, disent les anciens de Timgissin, en cou l'on recouvre d'un chouari et en lui adminis
malade que
trant, dans de
les Ait Messat
n-umùdin,
sa
le
quarte recouvrent
racines est un
débarrasser de
chant
chez
: asëklu
déposent
que
crottin
cette
d'âne.
position,
des fumigations de
harmel, de fasuh
et
et
mots
l52
6. Si
ne
procédé
ce
choses
réussit
pas,
berbères
le
essayer
suivant:
arracher
du pubis, les mélanger à des excré ments humains secs pris là, où les gens ont l'habitude de se poser, se rendre à la fontaine de l'agourram de Sidi Mhand OucAissa, jeter poils
et
durée de
des
sur
ordures
fumigations,
baigner
se
refour
charbons
de deux
pièce
une
pour en chasser
alors
enfonce un pieu
de
ce,
ces
pendant une
pieux un
ces
le
sur
long fil
de
chacun comme
chaîne
fait, il l'asperge de
ceci
métier,
se place au car
à l'extrémité de
les djenouns.
8. Si la fièvre persiste, On jette
à
soumettre
et
(Anti-Atlas), le fiévreux
sentiers et
enroule autour
montail
lebsis
se
ardents,
dans la fontaine
jours.
trois
d'eux. Il
et
enfin
Chez les Ait Hamid
7.
s'il
de l'aisselle
poils
quelques
on attend qu'il se produise un gros accès.
de l'eau froide
sur
le^malade qui,
surpris et
effrayé,
guérit.
Chez les Zemmour,
9.
la
mauvaise
10.
on
suspend
dégage,
odeur qui s'en
un ver
oblige
au
cou
du
malade
;
la fièvre à fuir.
bien, le fiévreux se rend à quelque « marabout de un peu d'eau, monte sur le kerkour et s'y lave.
On
pierres » avec
Contre les Tagbalut da-tudu
n-ifullûsën.
s-tgbalut
amëgaru, tauwî
—
sortilèges.
Tamlùl
n-ifullûsën
neh
a-gis-lcaum
d-àrgàz,
ig-illa ssohor,
krâd id-lhadud. Lhàdcl
terkoko,
ur-da-gis-tga lisent, tlëkem tagbalut, lasï terkoko, taketmit tamezgarut att^s, tayàd ar-t^kf i-ifker n-waman das-tffgen seg-tagbalut, faum gis.
aman-ns,
thawod issen
Tagbalut-àd, ilin fellas aman-ns
Ikfran
itag kra,
tëlla
g-wasif n-Tainnit n-Intëketo, tnëker sg-ifrï, d-iàn ikid; azerg n-waman, Ula mnid-as g-wasif; g-terga da-issen-suan urtan.
wazarn usin-in
n-waman n-tagbalut
kullu da-tn-kàlën La
jeté
source
des
un sortilège
cutifs
n-ifullusën, wan-in-iutën, da
da-ilâdën ; walainni, ikfer iâdnin,
dans les
iferhan; poules. va
eaux
se
wi
—
n-ugerram,
d'une
ur
La femme (ou
baigner source
pendant
appelée
wi
n-waman
gin
iâdnin,
(Intêketo).
l'homme)
trois
sgitsën
à
qui
dimanches
l'on
a
consé
tagbalut n-ifullusen.
Le
ET
INFIRMITÉS
MALADIES
53
1
dernier dimanche, elle apporte du terkoko préparé sans sel et le pétrit avec l'eau de cette source ; elle mange la première boulette et
jette la Cette
à l'une des tortues
seconde
trouve
source se
Tainnit,
face d'un
en
l'entrée de laquelle Son
eau
captée
est
utilisée
où elle
On
respecte
le ferait,
qui
petit
tortues
tomberait
llan
gis sin
puis,
dans
une
figuiers
rigole
et un
;
qui
y vivent; on ne les frappe pas, celui Par contre, les enfants peuvent,
souffrir celles
habitent d'autres eaux;
qui
Ism
—
n-iàn
bnan-in
illan
ukerkur
kra
zund
g-wammas
n-imï n-uhanu
iflay,
usin-l
Sidi Himmi
La
le
y
mère
poule s'il
; walainnï,
prendre
dessus autre
amène
un
guérit.
d'un
La
pour
petit
ar
tsikk-l
;
igzul,
g-ddau
tëddu iskin-
idârn,
fellas sirîdën,
iâdnin, bnun-t,
repose une
pareil
suffisamment
est
asku
kerkour bâti à Tanant. Il
lesquelles étroit
passage
toutefois,
se
troisième
à l'entrée d'une
large
pour qu'on
enfant.
pierres
en
guérison
kerkour fut démoli
possession
d-useg°ord,
sur
à Sidi Himmi
les
sin
ait-lmazirt, fûwin-d azru tamzuarul (Tanant).
debout
un
ilan
n-Tananl
das-lusï.
gen-l
nom
passage,
entre
vieux
le
pierres
introduire
glisse
Le
ce
;
likkelt
à laisser
manière
chambre puisse
est
de deux
compose
de
Sâligan,
walainni aguln
mkellig iga
ràrën-t
lasi-ias tigersï
tasi-d tigersï
iûwis,
Amzuaru, zran-t
celles
de l'enfance.
maladies
krat tikkal;
ar-d-ijjï
caroubier.
jusque dans les jardins
bahra Ijhed n-masg iksem ufruh cl-masg d-iffog. Tan mi-iag kra i-iûwis, lawi-t s-sidi Himmi, ns
baigne.
non.
izran,
izran-annag
se
malade.
Les Sidi Himmi.
là ;
à l'irrigation.
les
de l'agourram,
qui vivent
les Inteketo, près des bords de la moulin. Elle jaillit d'une grotte à
croissent quelques
s'écoule
danger, faire
sans
chez
du
pays
son
bébé
malade
formulant le
obtenue, elle par
ntifi,
vœu
offre
trois
fois
sacrifier
une
et par
de le
sacrifice.
les Sénégalais lorsqu'ils ils
se
servirent
vinrent
de la dalle du
linge. Mais les gens de Tanant, avec une y laver leur le rebâtirent aussitôt et le refirent pareil à l'ancien.
pierre,
]
54
Les
de Sidi Boulkhef.
kerkur
«
EERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
Agaras da-ilawin seg Tanant
Bu Harazen
ar
iga ludà
ihla,
ar-
inger Ait Uirar d-Bu Harazen ; mkan lëlkeml imi n-wâqâ, ilinl tgëmmao sg-lainnit-àd d-ula tàd ; àqàâàd Ma gis umâdl imoqqor, tili gis tagânt n-tiqi, tili gis lauda, ilin gis
imi
tëlkemt
imîra
n-wâqà
n-Tkiiut
tlmarun
moqqorn,
limarïiin
ar-asënt-linin
mezzin,
n-sîdï
iini-
Bulhlef. Wann felldsën izrin, iasï ian uzru, iger-t afella-ns, ias : i ha iazru-nk! a-sîdï Bulhëlef! ».
Ig t-iag kra,
iml-aijjî.
La
mène
piste qui
de Tanant
d'abord dans le fond d'un là de
coiffées çà et raides
tigremt
dus. Au
de
resserré
crénelées
»
;
de
thuyas et
point culminant
que
col,
sur
toute
tout
serpente
des élévations
gravit
les
recouvre
troncs
genévriers aux
du
entre
puis,
du défilé de Tikiout
et rocailleuses
clairsemée
Ait Bou Harazen
aux
couloir
pentes
une
forêt
bizarrement tor
l'étendue du
plateau qui
à la vue, se dressent dans un désordre chaotique une de kerkours de toutes dimensions: ce sont les limariiin
s'offre alors
multitude
de Sidi Boulkhef. De là, l'œil embrase un immense horizon que au sud la masse imposante et sévère de Ghat; mais le sanc
barre
du
tuaire
en
plus
Ce ces
tout
les
sont
tas
de
innombrables ment sur un
qui
n'est point visible
souffre,
impressionnant ;
si
se
rend
éparses
déjà fait
sur
en
le
ce
; tout
sol,
lieu,
aujourd'hui
au
la dépose
et
encore,
de
ramasse une
en prononçant ces mots :
tout
«Voici
ces
simple
ta pierre,
Boulkhef!
La
Sidi Bu-Beker. n-
»
dans la brume, le rocher qui l'abrite. qui dans l'espoir d'une guérison ont élevé
à l'aspect
pierres
tas
« agourram
noyé
malades
pierres
individu,
o sidi
des
plus vénéré
devine-t-on,
—
Iûwis
rase.
n-sîdi
Driss
g-ddau
Sur-lcaz
ar-tama
Tassant.
Sidi Drissrlbaraka di'/u
ur-l-ihammil
tzdegl
gis
tins atga,
ur-ihammil
Ihatcr-ëns. inna-jas i-ùts
ar-in-tëdawat
kiin !
»
ayannag, izerra :
«
ddu
s-udgar
g-bna-
lëflant,
INFIRMITÉS
Iddu
ET
1
MALADIES
Bu-Beker s-udgar-annag das-is^mla babas
sidi
izdeg
55
gis,
immut, bnun-as Iqobt-ëns g-dinnag. Ula iàn Iqober iâdnin lama-ns, ism-ëns sidi Mdlëk, ur-sineg ma iga is d-iûwis nag gmas. Lbaraka n-sidi Bu-Beker, ifka i-warrau-ns serbil d-lëmri; serbil, wann g-illa isicl, iddu sers, ifk réal, lawi-d serbil-annag, gis
aillig
robo'
iqim
W
sers, ijji
mnid-as ar-fellas-lzuzû wao ann
imzgan nag tallin, neg
ngan
Bu-Beker, ikf
s-sidi
kullu f-ddnast-ëns Ula
s-lbaraka n-rbbï
Tan
ur
dàr
d-ma
t-lin sidi
Uam, Ma
dresse
se
Igers,
gir
sg-
m-'ddën
Marraks hla
en
du
ku iàn
sg-Sus.
dont le
agourram
aval
d-irmï.
ar
ifullusen;
ulli,
Driss,
de la Tassaout,
f-umgerd-ëns,
itëdâlab
gis
izgarn,
:
le fils de Sidi
est
près
n-ium
arb'ain
tzri-jas gir
da
waha
ligersiwin
m^ddën
itqiman
wada
Bu-Beker da-iljjï.
iqârîdën, ig dars
Sidi Bou Beker tuaire
sbac-
igi. Ar-.sers-taskan
mi
Ijënun, da-iludu isâqel gis, isikk-t
.
ad-as-t^kf a-gis-isâqel
Ar-as-sattin
ulën
lëmri,
lawi-ias-d
réal,
itqiman
wada
ur-tenni
robo"
sg-isid.
wann
sanc
hameau de
petit
Sour-lâz. Sidi Driss mais
à
trop fils-
son
les
tu
avait
lui disant
en
!
guériras
Malek,
de Dieu le
fixa
se
j'ignore
mais
au
malades
garde
de
d'une
chacun
Tout individu
de l'agourram
guérir
s'il
lieu dit,
et
à
trouve
le
tombeau
se
en est
le fils
La baraka de Sidi Bou Beker les
de
tel
savate et
de
ses
d'un
7-oboc
lui
le
passe
avoir
après
également le
les
est
malade ensuite
Certains font selon
cas,
baraka toi,
sur
chien
tour
enragé
remis
une
puissant
par
autorisé
tout
tous
une
certain
Sidi
l'usage
à tour
que
font
placés sous
se rend au
obole
de la
la
le
à
se
regarder
s'en
sanctuaire
valeur
d'un
retourne guéri. sont atteints
thaumaturge ;
de
moyennant un
dans le
miroir
qu'on
corps.
au mausolée un séjour
ma'is
lui éleva
d'un
le frère.
se manifeste miroir
on
mort,
de réal, on agite la savate devant lui, il s'en Ceux qui souffrent des oreilles ou des yeux, ou visitent
sa
endroit et
descendants.
mordu par un
où,
ou
sa
quart
folie
les malades,
transmit
Va-t-en demeurer dans
: «
de laquelle
près
pouvoir
humaines, il
»
Sidi Bou Beker qoubba
reçu
sensible aux souffrances
de
sept ou
retournent guéris.
de
quarante
jours
'
1
56 Au
visiteur miséreux
on
guerch,
le laisse
ne
le
ne passe pas
s'y
CHOSES
ET
MOTS
pour
qui,
BERBÈRES
toute
obole
ne peut offrir qu'un
le cou, il
miroir que sur
beau
a
supplier on
mirer.
A Sidi Bu Beker, les malades, selon leurs moyens, font la promesse cas de guérison) de sacrifier des bœufs, des moutons ou des
(en
poules. vient
le
La
du
renommée
marabout
de Marrakech
visiter
d'ailleurs
est
très
grande
;
on
du Sous.
et même
Les lépreux. Inejdâmën
tstî, hla iàn
Dukkala
g-bâb
zdgën
g-berra
n-ssûq ;
gîsën ur-igï a-iksem s-Marraks s-wawal
lamdint-ënsen
Imahzen ;
ura-
liant-
m^ddën iâdnin, da-tmiakfan gir ingràlsën ; ihlan, ur-gîsënt illi nnejdam. Da-kerzën i-ihfaun-nsën, ar-zenzan, ar-sagën g-tmdint-nsën. Loqt tran-tmgra, wida ur dàr illi iàt, da-ilsa kra n-iketlan ibbin, ig iàt iddu zala f-ihf-ëns, ini f-iân wayis idcafën, ar-itkka f-iigran iffog ar-itëdâlab tadliwin; wann iran as-ikf kra, das-iakka, imatr
lëlahaln
sg-dar
dàrsën tferhin
afus-
ëns
wins; ig-insa kra
aur-ilkem
da-insa g-berra, hla iân
n-udgar
ur-iri al-iseksem.
Ig wann
t-zrant tmgarin
iran
aijji
Les lépreux habitent
la
Ils
makhzen.
ne
Us
cultivent
sur
leurs
la
de haillons
leurs
pitié
ques
des
d'éviter tout
sgis
dans la
à
du
prenant
contact
la
avec eux.
à la belle étoile,
l'hospitalité dans
sans
l'autorisation du
merveilleuse
dans la
les plus
misérables,
de paille, campagne
cacher
Dans les douars
demeure.
beauté.
au commerce uni
parfois, leur
de
spécialement
filles, non atteintes
livrent
car personne ne
sa propre
de
ville
moissons,
précaution
près
est
grand chapeau
Ceux-ci,
moissonneurs.
Marrakech,
leur
se
A l'époque des
et coiffés
de
être d'une
part et
nnan :
qui
Celles de leurs
passent pour
champs
asku
reggfeln,
wida g-ur-illï.
murs
quartier
chevaux maigres et s'en vont
gerbes en
couchent
un
peuvent entrer
quement qu'entre eux.
revêtus
dehors des
se marient entre eux.
de la hideuse maladie, Ils
en
Doukkala, dans
porte
réservé.
iferhan, da
ula
sg-ënnejdam, da-iêta tasa
montent
implorer
remettent quel
leurs
et
consent
les
mains afin villages
ils
à leur donner
INFIRMITÉS
A leur vue, les femmes que
pour
et
les
ET
enfants s'enfuient
le lépreux doit
guérir,
1
MALADIES
l'on dit,
;
en
57
effet,
le foie d'un individu
manger
sain.
Le Wan
i. n-Fas
ag-illa;
nag
Wanna
f-lbhimt,
sint,
Ih
lëkemën,
t-isfsusan
lëfsis, ijjen
n-uzg°i,
aggurn
d-adan-ns ,
ar-ln-isras
ddarun
d-zzil,
ikkan
ur-
aggurn, izdâ-l.
ar-d-itasi
sfessusun-t,
n-tama
g-iân
Umzri
g-Tis-
ar-t-itasi
walli
llassiah,
n-tgbula
uzugL"i, iqler idammën
ar-d-iks
g-uzûgwi,
d-idârën-ns, tisdùwin tasa-ns, d-ûull, d-ukur-ëns, ig-tn g-luzzumt uhsas
gis
n-ufullus,
g-useddir-lli moqqorn , inna-ias
Umzri! is
a-lmluk n-ait
ma-t-id
n-ufullus.
g-isidran-lli
ibjirën-ns, ig
gis
kullu;
aijji
aûwin-l al-lassiah n-ait
iasi-d afullus, igers-as
n-ifraun-ns
rbbi
asin-n
ar-t-itlôh
ira
(Tanant).
tàqqain
tigersi-nsen
aûwin
itudu,
tama
mkan
a-Mulay Yaqub ! » asku s-waman-ns asku sis en ; ins gis
Ibabus nag njdam,
g-illa
asin ailëdars snin-l
Mulay-Yaqub,
ser.s
u-shun
imi
krâd; sg-wass-ag
sar-m^lnt agis-ffgënt
2.
barëd
ura-iitigi aiksem
mkàd,
sin wa.dàn
tfii-ns, da
tnua
ar-itlini :
gir
asafâr-ns
ur-igi
kullu
waha.
iksem s-tfraut, ura-ittini
Ibibus,
g-illa
syphilitique.
: «
ha Ihâqq-ënnun
imdïgiun n-rbbi, is nuska rbbi ddarura g-ihsan-ënneh !
aun ndâlëb
da?'
«
a-fellag-fafum afasi
Ih ëddar isker kullu gmkan, ar-itks iberdan-ns, ar-itsfa gwaman n-tgbula-lli, ar gis itkka krâd ûussan, wis khoz ûussan, isudu-d ura-d-ilkem
s-tgëmmi,
illan,
Ait Umzri, llan mima; llan ara-lsfen
des
gis
de
pérature
»
le
sinon,
de l'eau.
il
doit ne
que soit
d'y
d'autre nom
la
s'écrier:
«
la
froide
s'y jeter à
n-waman ; tuna-jag Umzri (Tlit).
remède
d'un
gravité
recouvrer
pourrait
tuna
tigbula n-ait
syphilitique,
assuré
tbufqusin gugaras n-Lmgai
llassiah,
Moulay Yaqoub,
de Fez. Quelle
s'y rendre, et être dans le bassin, il Yaqoub !
Tisint dàr
tmaratin
ar-asënt-tinin
pour
sulfureuse
environs
gddau
iferhan,
m^ddën,
Il n'y a,
i.
d'eau
tigëmmi-ns ar-t-kullu qârent tahbubiin-lli gis
ar-itjji.
de
son
santé.
ou
que
célèbre
état, il
peut
Avant d'entrer
chaude!
cause
les bains marabout
o
Moulay
de la haute tem
'1
58 Il
Tissint,
avec
aux
un peu
soi,
des
sources.
de
tesson
un
aussitôt répandu sur
«
Nous
sommes
que
Cette
Dieu
retourne
à
implorer,
est-il
couvert sont
de
de
bufqos,
petits palmiers se
les
sources où
l'on
connaît
se
déjà
la
i
.
Tabaut.
—
jah
o
le
pays sous
Da
ttawin
ddawas, fellatsën, isëksem
le sang dans
les plumes, la tête,
des Ait Oumezri
anges
du
qui est
mal
se
en nous
dépouille de
trois
jours; le
chez
lui
que
non
ses
quatrième
les
plaies
!
»
vête
il
s'en
dont
loin de Tissint, dans une à Lmghaimima. A
dressentles kerkours des
ërrezën
qui croissent
couler
route qui conduit
La
sersën-t
conduit prendre
son
sèches.
baignent les
dans le
fait
encore
malade
arrivé
trouvent
se sur
le de
sur
guérissiez
Les Ait Oumezri meraie
jette
nous
peine
soin
les buissons
on en
venus vous
vous,
on a
les boyaux, le foie, le cœur et le le buisson le plus épais en disant :
ailes,
terminée, le baigne. Il reste là
se et
était
corps
on
cérémonie
et
ments
et
poule,
dans lequel
tout
est
une tigersi, en l'espèce une poule. la farine en la mêlant à un peu d'huile
On égorge la
les pattes, le bout des gésier, et l'on dépose le
afin
et
on pétrit
poterie
monture et on
quelque
Qui
guéri.
de boutons.
plus
des Ait Oumezri ;
de farine
du lebsis
et on prépare
jamais
n'a
repart
puis en
nuits,
malade sur
marabouts
Une fois arrivés,
près
trois
ou
Moulay Yaqoub, dit-on, On installe le
2.
à
là deux
passe
à
allé
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
malades nom
de
;
ce
ces
sources que
des Ait Oumezri
».
variole.
alili
iqqorn,
ifraun-annag n-ulili
ihf-ëns
marabouts et coulent
sont
ligbula
«
pal
côté
afella
n-tirgiin,
g-uselliq-ëns afada aisu
ijah-
aggu-annag
(Tanant). 2.
Taberrusl.
m^ddën,
ar-as-tggan
lazùll,
—
ar-t-kullu
tafi
Wanna g-tëlla, ih iffog; ih bahra
gis
ar-d-ihmu
igidu,
ar-as-t-ilggan g-walln-ns
ar-d
l-iusi gis gis
s-âdit,
tuggut,
ar-as-thann
ar-tasin
snqldbën;
krâd laduwar i-wass
:
igidu,
ar-as-tasin-
zik, tuzzumt
tëdugg"àl; ar-as-akkan la'am s-afus-ënsen, asku aur-ista s-afus-ëns fada aur-iss taber/itst, asku wann islan taberrust, n-wass,
nr-
istg
udis-ëns.
Wanna iran
as-l-igzi, ar-d-ilasi
g-gr-wafud,
ar-ilasi
Imns
n-waz-
igzi iss tififa, iasi
zar,
t-in g-tgzait. ass-nna add
ijjan
iffog
n-tberrust,
krâd ûussan fad
taula
krâd ûussan,
wis
ar-d-gis-ilëdhar
izegg'"agën,
ih ikka hamstasr
iûgguan, ias-t;
ar-t-lloh
g-iftli
ig-t
ar
i-wanna g-tëlla
m^ddën
ura-lsqràbën
Ibegri d-ibaun,
tfiia
ih ikôclâ lujjul
tberrust,
ar-tslga
iran
Cuiadën
gis
tberrust;
n^tni aigan asafar
5t) ig-
jium,
amna
Ihànna d-lëbhur, d-luwerd, d-lhabâq, lhasil kullu
d-iqqain, mwddën
arsëd
ladùd
Ira ad-gis-tffog,
gis
m^ddën
ig fellas
1
MALADIES
ET
INFIRMITÉS
udi
tagausa
ur-inuin,
n-tberrusl,
asku,
fajadën
ar-itmlàl gayan afa gîsën
isafarën jjanin (Tlit).
Le malade, la tête enfoncée dessus d'un tesson de poterie et
sous
i.
se
ses
place
se
vêtements,
au-
soumet
à des fumigations de
mal
on
feuilles desséchées de laurier-rose. Si
2.
le
«
on
étend
aussi
du koheul
soir.
On l'alimente
aux
vidu,
ce
se serve
internes
moment,
l'entaille,
un
fil
lui-même,
sinon
éclateraient
«
qui
persiste
la
rose ou
respirer;
pendant
cuit,
des
trois
après cette
jours,
une
le basilic. Les
et
Il
apparente.
dégage
bonne
la
odeurs
mort.
dattes, de la
On
viande
La Buhamrun ; berziun. ar-as-s^lsan,
matin,
midi et
lui donne à la
l'éruption
main
;
s'étendrait
».
à
variole
—
ar-as-akkan
opération,
prend
convient
fin
quelque
fortes
sont,
une
fièvre
quand
indi
en
le
de bœuf
effet,
malade avec
et
malade
le henné, l'encens, dangereuses à
le déchirement des
nourrit
monte
l'éruption
d'éloigner du
odeur comme
elles peuvent occasionner
par suite amener
jour,
violente applique
à hauteur du genou, on introduit, dans enduit du pus d'une pustule, puis on bande
rouge
nettement
trop
On lui
peau
de la laine. Quinzejours
devient
par
qu'on
avec
toute chose qui
fois
couscous
l'éruption
laisse
si elle est
sable chaud.
désire inoculer la
on
lui incise la
on
qui
du
cela, trois
du
avec
»,
Cependant,
cours.
malade sur
aux yeux et
qu'il ne
organes
Si à
le
le
respiré
son
et retourne
il importe
a
malade
suivre normalement
pustules et
du beurre
non
des fèves.
rouseole.
Wanna
g-illa
ar-tasin mwddën
askif d-ûudi tberkuksin.
lâhar ir.
l6o
MOTS
On
le
revêt
de beurre
et
malade
de
d'habits de
couscous
à
bouillie,
convulsions
.
Tadrant g-illa, mkan tzra immas ar-ilkemmas ifassën-ns, tisan is d-bu-tummâz a gis illan; tëlla lada
Bu-tummàz. ar-ikers
—
turu ass n-sb'a
ma
Asafar-ns
ifullusf,
l'alimente de
soie et on
gros grains.
Les
kullu
BEBBÈRES
CHOSES
ET
fallem-as
iiam da-t-inqà bu-tommâz. is attaru,
tshassa tmgart s-ihf-ens
mkan
lasisaut,
tini-ias :
ha
«
tàsisaut-ënk
a
mkan
tsfruri
bu-tommâz ! »
Tg-as iân ifîlu azugg"ag g-udâr-ëns, tadëdj-l ar-asrag a-tsdàr tiglai-ns, ura-int-tsta, ura-int-tz^hza ; ar ass gis Ma uzebbar g Ira tamëz
taru,
iffog
tmgart, ntàt ar
nag gis,
ar
iffog
/gaz
asrag turu, tsers
tama-ns,
uzebbar, iksem s-tsisaut-annag dag seg tsisaut, iagul s-tmgarl,
sgis
asrag
tsfi-t,
tsers-t
tasisaul-annag, tkëref-l,
fàt tanut g-mnid-as, tgers-as gis, tjjen-t
imiq
sgis
ula
ar-iskar mkan
iserman-ns gis, lëg-l g-tkinl, tsnu-t,
aùwin-as-t-id, tgûbi
ar-tzebber
ar-tzebbar
tainnit,
sg-iàt
tnua,
mkan
iâd
tgûbi sg-lainnit-âd
g-tahfurtnin, tgûbi sg-mnid, tgûbi sg-ëllora, ayannag isuln, tsers g-llan iserman d-ijjij, d-idammen, tmdël-t gis ur-sul nnin annag
ad-as-lmmldtën
Lorsqu'une
les
mère
elle
mains,
warrau-ns
sait
voit
son enfant crisper
qu'il
est pris
tous
mères qui perdent
s-bu-tummâz.
leurs
des
enfants
et
tordre
convulsions.
le
septième
Il
violemment
est
ainsi
jour de leur
des
nais
sance.
Le
remède :
dès
qu'elle
une
poule parmi une
ton
poussin
on
pondre,
Quand che
le
près
corps
quitter
fil
un
attache
sent
doit
grosse,
qui vient
bou-tommaz! rouge
ne
...
d'éclore
la femme
marque
et s'écrie:
i voici
de la reconnaître, lui puis, à la patte, et lorsque cette poule commence à
manger
elle entre clans
»
ou
afin
vendre
ses œufs.
les douleurs do l'enfantement,
elle
l'atta
d'elle ; ses douleurs la quittent bientôt et passent dans de la poule, puis viennent la reprendre pour à nouveau la
et
retourner
Alors, dans la
ô
se
couvée
plume,
un petit
la
vide
et
dans la
poule
et
ainsi
jusqu'à la délivrance,
devant elle, elle l'égorgé, jetlc les boyaux dans ce trou. On la lui fait
trou
que
I
on
creuse
cuire
elle
ensuite,
différentes
en
parties
mord,
là,
çà et
finalement,
et,
1
MALADIES
ET
INFIRMITÉS
petit
un
les
boyaux, les plumes et le sang. Désormais, mourront plus de « bou-tommaz ».
La
L"auaia.
—
isni-int
ifilu,
g-jàn
ses
avec
reste
ne
enfants
Mann-wann g-tëlla s-tgbalut n-sîdi
Mâjjen,
n-ait
tagul-inl
en
coqueluche.
Da-ttudu immas
Imellah
sûr g-ugaras
dans les
morceau
qu'il
ce
enterre
61
tgru sgis
i-wann
kra
g-tëlla
n-tuglalin
l"auaia
n-ignaun,
g-umgerd-ëns.
Nag, das-suan aman sg-uqerjûd n-ulgum, ig ur-ijji dat-ëtawin Driss, ksemën s-lfraul-ëns amzën sgis l'an uslem, seksemn-as
sidi
,
imi-ns
g-imï n-tëdrànt
tëlla ijji
dag
s-lbaraka
n-rbbî
d-sidi Driss
(Tanant). La
de au
du
mère
le
sur
chemin
petits
malade qui
se
rend
à la fontaine de Sidi Mansour des Ait Majjen;
mène au mellah
escargots
dont
noirs
fait
elle
de, son enfant. Ou bien, on lui ingurgite de l'eau
un
collier
sise
y
ramasse
qu'elle
suspend
elle
cou
chameau. sanctuaire
d'un
Si le
remède
ne
de Sidi Driss l'on
poisson que
produit
là,
et
pêche
au
lui
on
moyen
aucun met
d'un
effet,
on
dans la
œsophage
de
l'emmène
au
bouche,
la
tête
dans le bassin de V agourram.
L'ozène. Ikëdi.
—
Ma igan ikëdï ? Afruh
tëg gis imiq dum
n-z'afran, tëddu
aman n-ulilï
tqtr-as
sgis
u-taiummist ma gis
dur ? Wada
tëg
at-irî
urgàz-ëns
Laoust.
s-iàn
g-tihzar-ëns.
ikôdâ âdù ur-ihlin,
ulilï,
ar-tbbi
sg-tiummist
ihfaun-ns,
didas
da-illan
kullu,
ar-tsud-
taùwi-t-id
g-itmgerd n-immas
n-umegdur.
Ma iggan
iqetlâan, idammen-ns,
d-lharmel, tkums-in,
aur
da-t-itag
tlezdit n-tâdùd,
ijjï.
illan? Idammën
ngan g-ugaras
didasën Usent
ig
g-tlezdit-annag ar-asrag temmeg
i-tëdrânt
Wamma âdù da-ikûdâ
>
,
Asafar-ëns, da-tsatti iàt
kra sg-wàdù-annag ikûdâ.
attsattï
;
ameg-
tmgart
tagul-in g-umgerd-ëns afada
itzi. i i
IÔ2
Voici
laissant
tomber
laurier-rose
à
goutte
dans
goutte
qu'elle a recueilli sur
fait. Sa
ce
de la
a respiré une
enfant qui
petit
de
malade
ses
le
mère
soigne en
du latex de
narines
ouate préalablement enduite
%safran .
L'odeur, porte
au
les
Ne
chemins
paix avec
lui,
elle
Inirfed. iân
porte
dans
s-iàn
un
talisman tout
loque
une
l'amour de
grosse
avec
ugerram
ar-itqias
das-ttinin
du
f-inirfed-ëns
simplement
s-tazarl
Neg
idda
Le ner
s-imi
malade
découpe
la forme
mausolée
Ijëma"
mkan a-ljjint
et
dàr iàn
urgàz
tiqqad, ijjï
de Sidi Abdelli. Elle
dégonfle d'autant à
mesure que
se
cactus
sa
rate
pointes
pour guérir ce genre
de feu
et
lorsque les
de
peu
la disséccation
de
;
ar-itqâr
igerf-
ar
asrag
g-udis-ëns
asafar n-inirfed
maladie
cicatrices
hianière
la
et va
dessèche
est
qui passe
sgis
g-udis-ëns.
itiafka-jas
complète, l'organe a repris sa Ou bien, le malade se rend à Imi Ljmâ
celle-ci
n-irumin, ibbi
ula nta.
de
une raquette
les dimensions de
avec
ann^sl-ëns, iaûwi-t
g-lulân
annag imiq s-imiq ar-itqâr ula nta inirfed kullu iqqor igerf annag, iqâr inirfed ula nta da-itqqod ;
fait
du harmel.
sel et
ar-d-ilî
Bu-Cabdelli
sîdï
sur
mari et vivre
son
rate.
Mkan Ma g-iân, da-itludu
igerf, ibbi-t,
mère
c'est-à-
conserver
La —
la
nouet que
du sang d'un amegdur, des brigands ont lâchement assassinée
? Pour
qu'elle noue
sang
dégage du
se
renferme-t-il pas
victime que
grands
en
le mal,
qui occasionne
cou.
dire d'une
ce
devient
odeur,
BERBÈRES
CHOSES
ikëdi'i Le
appelle
qu'on
ce
mauvaise
de
ET
MOTS
à
se
à lui don
suspendre
peu et
la
au
rate se
poursuit, lorsque
grosseur normale. où
;
demeure
ce
un
individu
dernier lui fait des
disparaissent, le
malade est
complètement, guéri.
La
Bu-sfir.
ùqëminu,
—
Wan
wala
Da-lsalti
jaunisse.
g-illa busfir, da-turigent luallin-ns, ifassën, hta mon urigën.
tmgart l'an
iiksud
iitrig
n-tausgrint, tëg-t g-lakàt,
kullu
ar-d-gis-
INFIRMITÉS
tqd-asi
tamz, tasi-t, seg-taskast
d-uala làd,
tainnit-âd
seg
tqd-as
ijji-ias
liqqad-annag,
mkan a-tjjinl
;
xl63
ula
busfir.
nta
Les yeux, la atteint,
Au lui
sg-umgerd
n-uhsas-ëns
MALADIES
ET
le
Le
tête
d'être
mains, jusqu'aux
lausgrint
est
passé
de la
cautère sur chaque côté
malade
urines
de
celui qui en est
jaune.
d'un bâtonnet de
moyen
applique
de la
face, les
se colorent en
lorsque les
guéri,
au
feu,
une
le
nuque et sur
pointes
femme sommet
de feu
cessent
apparentes.
La
Tënks.
Taniagkra,
—
ig didas izi kra
rechute.
tjji s-imiq, tnëker ar-tffo ar-tk'ssem g
mkan
tsella i-kra n-wawal ur-ihlin, inna-t
neh-d
tëder, ism-ëns tnks. Da-tsatti iàt_g-istdars imger, tëksem s-kra
gis
;
kra,
tgiier g-ull-ns, tagul
n-ihuna, ku-l^atebl tgaz
sbac
sgis
imiq
n-tgëmmï
iâdnin
g-llan
n-uakàl sg-ufella ar-tkémmel
lcatëbàl, taùwi-t-id, tkum-t ar-d-inegd thuwol, tgum iss âqërnmu d-ifassën-ns d-idàrn-ns, tadëdj-t ar-d-izwo, tsfruri-t, tagul labàs dàrs; neg, ig ur-tskir awal-âd nënna, taûwi-d liskert d-sâbun, d-wàmud n-tgëllâlin d-waifs, tkum-in ar-d-negdën, Ig-âsën imiq
sbac
n-waman, lëdhen iss kullu tjjî
Si, à propos parle
peine entrée
désagréable
durement,
cette rechute
Une de
de
sept
faucille et
Imfâsel-ns
sg-ugensu
wala sg-ëllora, tagul
(Tanant).
la
Un
d'une
un
l'on
les
ou
elle,
nomme
du
et,
pieds
de la
elle
remède
préparation
pénètre
ensuite un mélange
en
d'ail, de
dans
chacune
entend
quelque
contrarie ou si on
;
lui
c'est
une maison composée
d'elles,
dont
elle enduit est
avec une
enlève
pulvérise,
Tout danger
petites
consiste
la
l'emporte, la
malade.
obtenue
malade
et elle retombe malade
un mortier
tombe en
la
si on
tenks.
de
seuil
de terre; pour en faire
bien,
trouble
cœur se
peu
desséchée autre
son
que
convalescence,
parentes, aussitôt,
pièces
malaxe
mains et
terre
ses
en
pour
la
la
mouille,
figure, les
écarté dès
que
la
écailles.
dans l'application, écrasant
savon,
de
finement
graines
de
sur
les poignets,
et en
humectant
navet et
de thuya.
1
64
CHOSES
ET
MOTS
BERBÈRES
La folie.
Amejnun.
Ig
ar
fellas âqran,
ar-t-tasin
ar-zàdën
aitëdars,
f-lbàhimt,
ar-t-snain
Imoqoddem,
ar-itasi
ar-d-iffu
Dans par
les
tolba
notre
dégage
des
vertus
Si,
malgré
tout
en récitant
de
papier
à laquelle
cela, il
est atteint
bu
et en
brûlent le
de folie (est frappé
recours
du Coran qu'ils
n-sidi
(Tlit).
d'abord
est soumis
à la
science
écrivant ensuite
malade
;
des
quelques
la fumée
possède,
dit-on,
mains et
remettent,
recouvre
le
pas
la raison,
l'ins
ses parents
conduisent au marabout
de Sidi
avec eux de la farine et une tigersi; et, le territoire du saint, ils ligottent fortement les pieds de l'aliéné qu'ils emmènent dans cet état et emportent
sont
qu'ils
ne
monture et
quelque
Bouâissa. Ils
les
et
g-lbqobt
curatives.
tallent sur
dès
bu'aissa,
g-n-qerrebën
i-tgersi-nsen g-ssih,
gorsn
rbbi,
individu
nous avons
un morceau
versets sur
s'en
i^sidi
ar-loqt-nna
urrin s-tgëmmi-nsen
l'exorcisent
qui
izaid g-lhëlaut,
ar-t-ëlawin
ar-t-in-itqqen
s-as-Fafa
pays, lorsqu'un
djenouns)
qui
ar-tawin
tbehharn.
iga,
adukan
tigersi-nsen
amjnun-lli,
zzëman
krâd ûussan,
gis
Ijenn,
ar-as-iss
ifassën, ar-askorfën idârn, ar-isguyu, da-t-gûinin, ar-t-slëkemen s'sih, âr-as-itnàqar
irëjlin
kën
igûi
tigïriu
ar-as-korfen
n-ssih,
ar-aok-itasi
"aissa
iga
aggur-ënsen,
aùwin
gis
wanna
ar-as-taran
qôdin tolba walu gmkelli
ur gis
akàl
Tamazirt-ënnag,
—-
tolba,
m-'ddën
sur
malgré
ses
cris,
au
moqaddem.
Celui-ci
aussitôt
l'en
ferme dans la qoubba; le lendemain matin, il en sort guéri (Dieu lui a accordé son pardon). On égorge alors la tigersi; on reste là trois jours, puis l'on s'en revient à la maison.
La
Ar-ntasi lokûbrit ar-ntkom
d-zzil,
nëg-tn
ujeddid
ar-t-ntmzi
Ihànna ar-d-imzi,
;
gale.
d-lhànna izuarn
ar-d-ërgen ar-iss-kullu
krâd ûussan
ar-l-kullu
ar-as-nttini
lokûbrit d-lhànna
nâder-t
nlëdhan
it-mtàt
tient
ujëddid.
ibburcfû,
n-ibburdà
n-wanna
g-illa
INFIRMITÉS
Ih Ula g-ùulli,
ET
I
MALADIES
ar-lnl-nlàms s-lqdrân
d-zzil
ilûgman
ula
65
g-mkan
(Tlit). Nous
du
pilons
ibburdù et,
le
entièrement
jusqu'à Si la
corps ait
du
henné
faisons du
ainsi
» appelé chez nous
tout
malade, et,
que
mélange
un
dont
un onguent
nous endui
cela pendant
trois
jours
disparu.
les brebis
goudron et
premier
«
nous
obtenons
mal
gale atteint
du
avec
le
ce que
du
l'huile,
Nous
nous chauffons. sons
soufre et
de
avec
ouïes
nous
chameaux,
les frictionnons
de l'huile.
La, teigne.
Tamëjjùt.
ismun-t,
Wann g-tëlla,
—
ig-t
g-iàt
issudu ihf-ëns
tmëdlit,
ig
iks
aggw
imiq
gis
n-lgejda
n-zzil;
iasi asafar-annag,
s-idammën,
n-nnig takàt,
dinneg as-iks
azagur,
igûm iss
ihf-ëns
(Tanant). Le teigneux sus
du foyer la tête
rase sur
enlève
et
la
de la
et que
les
suie accumulée sur
dans
mêle
le sang
un
bol à
coule,
il
un peu
du des
poutres
d'huile. Lorsqu'on lui
de
applique
cette
pommade
teigneuses.
ses plaques
La blennorrhagie. Asemmid. d-ùqitain
icareg, ibdû
i
.
Wann
g-illa usemmid
d-iàt
n-zbib
n-tferzist,
n-tanëbull,
isu zzil, ibdù taferzist, ku mnâsa, isers
zbib
g-ifassën-ns,
ibedda
iseg
ùqitain n-zzil,
iddu s-ïhammam, iqim
rba"
gis
gis
aurz-ëns,
n-lasa'at, iss zbib,
ar-d-
ibedda,
iffeg-d
ma
ijji (Intëketo). 2.
Wan g-illa,
ibbej-l, i'abber
dag
da-isag n^s
liskerl-annag ttameml, a-gis-thmer
udàd
iân
wass
nag sin, ku
tanëbull-ëns
(Tanant).
ri"l
sin
lazugguagl,
n-tiskert
n-tamemt,
isg
idt
tnejjit
Ijdid,
iqser-t, ismun
asrag Iga zund l'ajin iadëdj-l ; loqt ma d-inker sg-ils, iëss sgis iân
ihelled
nag
sbah
n'-'s
rl"l
mkannag
ar
ar-d-ikemmel
sba"
iiam, da-tserrah
I
66 3. Wann
g-illa
gnun
iss
amgerd
tafullust,
ar-inugg"â
g-ùudi-lli
ta"am,
skârën
Le
ar-l-isla
malade
deux
achète
ar gis snuan
àr-d-inegd,
isafarën
g-llan
d'huile, deux de
onces
ar-as
ar-issa
(Tlit).
ar-itjji
semmus
ar-
liqborin,
ilâmmën,
ur gis qàman
-s-tfullustAli
g-watay kkoz ûussan nag
gudenjal
i.
âqbur,
lhanut, ifili,
ras
ar-tasin
ar-t-tkumën
tfullust ar-t-tasin lomzin
g-lëlla
siffen-tnt sin-ladûwàr ar-d
tnt-zâdën, gis
âqbur iharran
ar-tasin udi
iqqorn
guzzu
"ammarën,
idlàn,
ura-l-id-
umgerd-ëns,
Ma iggan isafarn P
ar-as-kullu
skenjbir,
n-tfullust,
ar-tasin
g-dar
adan-ns
serrâgën ar-t-tcammdrën s-isafdrën.
d-ssanuj, d-ugdenjal,
tafullust kullu
aitëdars
ar-tasin
usemmid,
jjenn-t, Idin
ar-as-qorsën,
BERBÈBES
CHOSES
ET
MOTS
raisins
secs
de taferzist, puis, se rend au bain. Lorsqu'il est en pleine transpiration, il boit cette huile, après quoi, se tenant debout, il dépose une poignée de taferzist sous chaque talon ; il reste dans et
une
autre
d'heure, il
cette position pendant environ un quart raisins et
2.
Le
sort,
obtient une
pâte
Chaque matin,
en
le
l'ail,
au
3. Les
parents
rent
d'une farce
sent
le
cou
Ils écrasent
la
malade
doit
dant trois
un
le
de
des
de la
couscous.
Ils
dans
valeur
d'un est
non
sortes
de
les
par
de
rouge.
neuf.
Il
deux jours. deux doigts
ou
dégagée.
noire,
la plument,
le ventre, la bour
condiments et recou
dans du beurre conserves
vieille
servent
un vase
Vessie
cuire
une
livre d'ail
pendant un ou
une poule
et
toutes
d'obtenir
en plus prendre
ou
cou
carottes
en outre
mouture afin
dont ils font
égorgent
par
fil. Ils la font
sauce,
la
en mange
et une
miel
ce régime sa
malade
composée
avec un
jettent, dans la tamisent
il
jour de
du
au
laisse fermenter
les boyaux
retirent
livre de miel
l'ajoute
et
réveil,
septième
pilées.
pile
qu'il
dès le
mange alors
guéri.
malade se procure une
Il épluche
et
de là,
orge
rance
et par
deux
fois,
farine d'une
extrême
enfin
et couscous.
poule
et
soigneusement
du gudenjal dans du thé
et
en
finesse
cela,
Le
pen
cinq jours.
L'empoisonnement.
Iselsa. tsberburn
—
Wanna issan iselsa,
ar-d-isba"
sberberën-l
aberbur, ula
niât
gën-t
ar-t-tasin
g-itran
tir-Isba'
aberbur,
ar
sruhën
m^ddën zik
Igasul
sbah, asin
t g-itran.
ar-t-
tanikt,
INFIRMITÉS
ET
MALADIES
167
Da-d ukwan, inker zik sbah, jasi iàt lëdqit, i'ammert s-waman Igasul-ëlli rohën g-itran, isu-t, g"'in-l sin irejlin, ar-t-s^ndan,
ar-
d-kullu
smassën
ig-ën adâd-ëns,
Ijuf-ëns,
isua n-gasul, iasi
s-aman-lli
ilôh
ma-illan
udi, isu-t fada
tidëqit
dag askif n-tomzin
ad-as-fken
askif
n-tomzin
g-mkan
; dais-irâra iselsa (Tlit).
dans
bol
un
fait
se
moment,
bu,
le
on
Après
on
vomir
lui
secoue
avoir
lendemain,
de
cinq jours
on verse
en
une
enfonçant
outre
vase
comme
ainsi
rejeté
du
le
liquide
hommes,
aussi
à battre le beurre. Le
les doigts dan,s la bouche. En
contenu
de
et, après vomit
son
rende
à
qu'il
l'a
nouveau.
estomac,
autre, d'orge On le soigne de la
qu'il rend et une
beurre, qu'il conserve. et ce, dit-on, pour qu'il
ûus
d'eau,
rempli
premier
deux
du deuxième liquide, la première fois, puis il tout
gn-as gis
préparations expo
présente
donne une bouillie fade sonnée
un
avaler au malade que
secouent violemment comme
malade
ce
Le
nuit.
le fait
et on
lisent, isu-t,
ilan lisent,
laisse les deux
un autre et on
à l'air toute la
sées
tôt,
dans
rouille
ur-ilin
dag
ar-d-kullu
ais-nskar semmus
On fait bouillir de la terre à foulon dans
de la
ilrâra
dag
ar
Huit
ar-d-kullu
n-tanikt, isu-t
n-waman
izuurn,
an-igiur g-udis-ëns
ar-as-nëltini
san,
iasi
g-udis-ëns,
iluh diss fada ilma
dag ddur
ar-t-s^ndan g-mkelli skern
ar-ilràra
on
lui
salée et assai
sorte pendant
Viselsa.
Vomissements. Iurig. as
aman,
d-wis On
Wanna
—
krâd,
nsti-tn
guérit
décoction de
fois,
puis
gilla
ar-l-nlams
celui
iurig,
s-afus,
s-tsfail,
qui
grains
ar-ln-issa
vomit
fàt
.
hajuju,
aman
ar-t-ntkum,
nïg-
zuwarnin, d-wis sin,
(Tlit).
de la bile
en
lui faisant boire
de hajuju piles, mouillés,
décantés,
par
une
trois
filtrés.
Les 1
ar-d-nlasi
nënegl-as
Azëbar.
—
tarrëmant
Wann
n-sïdi
g-illa
Driss,
coliques.
uzëbar, ur-iri a-sgis-ijji
s-ëlgers
d-as-d-sagn
as-a-tnza, aùwin-t-id,
bbin-t,
i68
MOTS
kfn-as âqqain-ns
ura-faln
ad-in-iës
hclùn iqsran-ns,
CHOSES
ET
dàr g-illa,
wan
BERBERES
hla iàn
wàqqà
aider
g-wakâl,
n-ùqsu/j kûmën-t
imiq
aûwin-d
ar-d-inegd, iger-t g-imi-ns , izri-t s-waman. Wann sgis issan '
Driss, ikf
mant-âd n-sidi
iqârîdën g-iqûsran-annag,
smunn 2.
ijji; nag
safar,
iasi
ayan
gis
iss i-stdi Driss (Tanant).
azenn
iân iasi Ibarud, iëg-t g-waman,
Azëbbar, ig-iag
sg-tarrë-
ijuh, ar-asrag tkemmël,
arbac
issu-t,
iga-
g7ifassën-ns, is-t (Ait
lalëddràr ar-t-ithokko
Lhasen). 3. i-iàn
Tuzblrin.
Wann
—
nag iàt
g-iregzën
luzbirin, hat
u.r-i-terzit
imiq
g-illa
iam^-t
s-ifassën-ns
ihuzz-t s-ignuan, «
sg-ufella
mnid
wada
ifaddën-ns f-tzdit
la
prenant
la
peau
de
souffre
grenade
coliques
précaution
l'écrase
et
l'avale
quatre
«
ijouh
d'envoyer les
iran as-int-irrez,
g-llant tuzbirin, lirufin, ini-ias dag:
dag
de
laisser
du
avec un peu
à
»
tous
ijbet
menues pièces au
as-irrez
ifassën-ns,
pour un
les
mange
aucun
coutume est
mangent
marabout,
de
lorsqu'il
«
ztf
guerch, en
garde
morceau,
de faire
cette
idhi-t
grains
à terre. Il
ventre eh coupe un petit
qui
ihellef
tuzbirin,
lirufin, ini-ias :
achète, en
tomber
d'eau. La
ceux
iran
zun
persistantes
n'en
tuzbirin,
as-irrez
wada
du jardin de Sidi Driss. Il
quiconque se plaint
;
»
isëbbek
n-igariun-ns ,
zund
n-tadaut-ëns ,
asrâg stgent tgorâd-ëns nëker, labàs dârëk ! »
Qui
i. une
ig
bedd!
«
n-wada
iran
iamz-in
s-llora n-ladaut-ëns ,
s-ifaddën ar
llf! tf!
Ini-ias:
»
■■
Ula wayàd, da-itqima isers-as
!
nnif-as wada
isus-t, stgent tgoràd-ëns ijji, labàs dàrs.
Hfl ^-tf! ^tf!
ifassën-ns
g-ufella
n-tgomrin
lualidin-nem !
rbbi
rant ad-bbint adis-ino
Ibedda mnid-as, iskr ifassën-ns idùdàn-ns afella n-umgerd-ëns , ik-d
isdidën, das-ittini
n-uzëbbar
g-tmgarin : « airahem
payer
peau, puis,
ne reste rien
du
fruit. 2.
Un
dans creux
autre remède consiste
un peu
de la
3. Celui «
d'eau
Le
le
de la
à
avaler
de la
poudre
laleddrar simplement
à fusil délayée
écrasée dans le
main.
qui
Je t'en prie,
crever
ou
ventre!
malade
entre-croisés
de
souffre si
tu »
porte
ne
—
«
les
derrière la
«
me
petites coliques
brises
Lève-toi mains
nuque.
pas »
lui
les
dit à
coliques,
un
individu':
elles vont me
répond-il.
des épaules, les doigts briseur de coliques » le
au-dessus
Le
«
sai-
INFIRMITÉS
sissant par
les coudes, le
soulève et
plates craquent alors comme «
tef ! tef ! tef!
«
briseur de
Ou bien, le le
applique
fait-il
»
malade
en
des
ce
le
secoue
les
saisit
les
169
et
les
mains
que
dans
l'on fait
griller.
coliques passent.
derrière le dos
fortement
reins;
ses omo
violemment,
de blé
moment,
les lui
contre
MALADIES
grains
entre-croise
coliques » genou
ET
en même
cette
il
position,
il
s'écrie:
tef! tef! tef! va-t-en, tu
«
es guéri!
qu'il
attire
brusquement Ie.malade à lui, puis le repousse vigoureusement le genou et lorsqu'à ce jeu, les épaules craquent comme de la
fin,
le
et
temps
avec tiru-
»
L'insolation. Tafukl.
Wann
—
luut
is'-'nn at-iks, ini-ias: d-ider !
«
tafukt, ineg-t ihf-ëns, da-iltudu dar wadda ^ks-u tafukl, han ihf-înu ira felli
i-rbbï,
-
Iqim mnid-as, iks-as ar-as-l-ilams
iarnz
sg-ënnif
ikemziun-ns,
sin
asrag
azelmâd, ar
asrag
sg-ufella
ar-d-itawi
isers ian
ismun-in-d d-nnadr-ëns ar
rrezl
ihf ar
n-ihf-ëns, iamz-as
tafukt
f-nnadr-àd,
s-uamul-ns,
isers ian
inger tamawin-ns, iagul
f-nnadr-àd,
dag
izugg"ag
inger tamawin-ns , iamz-as ihf-ëns
ar-t-itbbï
s-ikemz
ran a-sgis-d-ffgën
iamz ihf-ëns
Loqt-annag,
d-imelleg
ihf-ëns,
ar-asrag
mkannag s-afus-ëns
sg-udgar-annag izugg°agën
idammën. s-sin
ifassën,
iberrem-t f-tainnit
tazël-
ar-d-isteg umgerd-ëns, iberrem-t dag s-tainnit tafasit ar-d-isteg s-ifasumgerd-ëns, iamëz-t, isers ihf-ëns f-wins, ihâser-t-in, iamz
màt
sën-ns
amezzug-ëns,
loqt-ag,
nag;
ini-ias
Ig
:
w
tëlli
tafukt,
waha
aizagg"*ag uamul-ns, ini-ias: Celui tête
va
mkan
qui est
isufs,
! labàs dàrëk !
nëker
ur gis
ijbet ar-d-isteg, iskr-as i-umzug iâdnin : « Hfl ztf!xtf! » isker sa zun fellas
ini-jas
das-itams ihf-ëns ar-d-irmî, lafukt a-gik-illan ! »
frappé d'insolation
trouver
un
individu
ur-innï
a ur
qui
le lui ôter.
«
Par
Dieu,
le coup de soleil, ma, tête va éclater! » Il le fait asseoir devant lui, le débarrasse de son turban, le
dit-il, par
la
de
et qui ressent un violent mal
peut
lui
enlève-moi
nuque
et,
exerçant avec
les
mains une
forte
saisit
pression sur
le
I7O
MOTS
il
ET
CHOSES
BERBÈRES
le coup de soleil sur le front. En ce moment, il les pouces, des tempes au milieu du front, en appuyant fortement jusqu'à ce que la peau d'entre les sourcils en devienne crâne,
ramène
promène
il
rouge,
le
sortir
le
les et
après
mains.
et
à gauche,
appuie
fortement
sa
Mais tionner
l'autre lui fait
Puis,
finalement
tète
s'il
n'a
le
front,
lève-toi,
«
entre
les
craquer
comme s'il crachait
ordonne :
tète
oreilles
contre
dessus, il fait :
tu
es
guéri
!
aucune
les
en «
la
sienne
tirant avec
tef! tef! tef!
»
»
de coup de soleil, l'opérateur
pas
d'en faire
point
au
rougeur
les deux mains, il la de manière à faire cra
la
ensuite
fait, il
Ceci
cou.
l'une
et
fortement la
alors
Prenant
brusquement à droite
tourne quer
pince sang.
beau lui fric
a
rougeur n'apparaît
Maux d'yeux.
Ilil-nag tas'airt; rroh, ildï
ajnui
aur-immët,
d-iusi
izrin,
sa
izran, isbiln, igg
on
On
wanna
ingan
d-iusi izi, iûgi-t
g-luzzumt-ënsen
Ml g-til-lli, Ma
un
avec
sorte
«
fait
l'orgelet
premier passant qui
de la
débarrasse
s'en
dépose
l'on élève,
trouve
dàr
neh
ias-illan g-tit, ar-itjji;
n-ilil-lli
tomzin
ar-itjji
poignard,
simplement
encore, que
—
avec son
frotte
Ml ;
fada
neh
wanna
ihûlan
ar-tnqqà walli
(Tlit).
L'orgelet. qui,
ar-itudu
tit-ëlli g-illa
g-ufella
ar-t-itâms
ih iut timirit-lli
timîril
Ula g-tit,
wanna mi
ar-as-isiwid
avec
pierres,
le démolit
en
au
le
milieu un
mal
trouver
malade
mouche
dans
prend
allant
à l'œil
une
d'orge
grain
sept
peur »
vivante
d'un
passage
assassin
un
—
ou
bien,
—
petit
on
.parfois
kerkour
fréquenté; le
de l'individu
qui s'en
délivré.
Ophtalmie. \
Tamadûnt
ig
gis
annag
n-walln.
—
lilezdil n-tâdûd;
1.
Iasi
wann
n-waman g-walln-ns
agûlal ur-ta-immut.
l-ngant walln,
(Intift).
ig
gis
ar-as-isuddum
tutja,
timqit-
INFIRMITES
Wanna
2.
ngant
nëg-tnt g-uruku neh
izri,
nusi
n-wanna
nkum-t
ques
gouttes
2.
pilé,
d'un
applique sur
ou
de
piment
les
ou
ngant;
f-walln
nqqen-l
ar-d-ireg,
ula
ar-t-
n^tni,
f-walln (Tlit).
escargot
vivant,
yeux un cataplasme
encore
de
tifidas
de
met un peu
on
de laine, on laisse dans les yeux malades.
ce collyre
On
lait d'une
n-wanna
da-tn-ntkum
n-ifelfel
lifîdâs,
nâder gis
f-walln
71
ar-d-
ar-tnt-ntkum
tomber
avec un morceau
et,
de
nëg-t
nta,
ar-as-ntqqen
coquille
cuivre
ula
ifraun
neh.
ngant;
Dans la
I.
ar-lnt-nlqqen
ar-d-ërgent,
kumën nserg-tn,
fate de
lifîdâs,
ar-d-ntasi
walln,
1
MALADIES
lahalib n-tagàtt, kullu igan tagnaul,
nasi-d
mzinl,
ET
très
de
chaud
écrasé
et
sul
quel
chchih
mélangé
au
chèvre noire.
Mi. I
Iggât
.
igan
ma asin
sëksu
gen-l
lhanna, 2.
? Tisent
n-ufella
n-tkint
ar as
g-lberdit,
sba'an
kra
ak-iseksem
asafar-ns
ar-tn-tggan
adàd g-tit
idderën, n-lsksut,
nag kra n-uksud, ih
ar-t-n-tggan ar
gis
iss tqdden lil-lli g-illa
g-l'afi
ar-iss-tqddën
tïggàn
ikli;
limmi
g-lcafi
tisent-lli ar-tasin
hman,
iksûdën,
dars kullu.
ar
n-til
iut,
gis
ar-tahmu,
l'afi (Tlit).
Tëlla
Màjjen,
g-ait
iât
tmgart
ism-ëns Fàdma Hammu ; kullu
ider kra g-tit-ëns, da dars ittudu iaûwi-ias Igers nag snat tëglay, tëïleg-as til-ëns s-ils-ëns. Ig gis Ula kra, labedda at-ittasi s-ihf
ma mi
n-ils-ëns
I. ou
(Intift).
Comment
s'est
soigner
heurté à
du
couscous
qui
s'est
quelque morceau
la douleur, d'un ou
celui
nouet pris
renfermant
par-dessus
le
enfoncé
le doigt
du
sel que
l'on
couscoussier,
a
et
même sur le sourcil, des brindilles de henné chaud. S'il vous tombe quelque chose dans l'œil, allez 2.
Majjen,
où se
un guerch
ou
léchant l'œil
trouve
deux
avec
une certaine
œufs, enlève,
le bout de
sa
clans
l'œil
de bois? Par l'application, fait en
ce qui peut
langue.
posant,
chez
Fatma Hammou qui,
sur
chauffer
à
les Ait
moyennant
«'y trouver,
en vous
1^2
MOTS
CHOSES
ET
Tirrezi Wan ëtawin
g-tcadelnt mengiut
Irah-ën,
s-dar
iasi-t' g-ufus-ëns ,
der ; iasi-d
ar
isers-as
iàn
dag iasi
iâdnin;
igez-l,
das stgent; ig ran aijji, da-turgàz ism-ëns sidi Lmadani.*
iàn
iger-az-d ar-d-iffog, ini-ias
Izaid ar-d-isufog imdqadën-ëns,
der
n-tallin.
n-walln
nnig Tainnit
s-Waduz
BERBERES
ugerram sidi
kullu
tfsi
iskr-as
iâdnin,
imiq
isufs-as
lëftùh-ëns,
iask-ëd
ailqqot
gis
ar-asrag tsteg
Lmadani
g-imi-ns,
g-tiqqad-annag, ikf-as
a-sîdi, rig
takàt, ig-in
isag
g-ënnader
umesmar
:
tallin
!
»
ar-lzegg"agën,
tgûlimt
dag mkannag
n-ënna-
sg-ënna
n-tisent, iger-t g-imins, n-tisent
s-waman-annag
iskin-ns, ha jjint-as
tallin
(Tanant). Le
malade se
à
rend
Wadouz,
petit village
de la Tainnit; là, habite un dit-on, guérit de cette infirmité. Arrivé chez lui, il dit: « Je voudrais
en amont
tère
sur
les
yeux ».
l'une
applique sur
la
peau.
Ceci
en recrache
offrande
fait,
la
L'agourram fait
l'autre
et
il dépose
salive sur
et s'en
revient
les
tempe un
Wanna
mi
issen itzol
ilàr
La laie de l'œil. avec
f-walln,
alln-ns
de
de
à
en
sel
de feu. Le
faire
le
et
«
cau
les lui
éclater
dans la bouche
»
et
remet son
malade
n-walln.
ar-as-itjji
Se frotter les
le fiel de l'animal
manière
fers,
ar-d-ilasi aman n-tasa n-lcaid
krâd ûussan
—
m'appliques
guéri.
Amedlu
ar
tu
que
situé
Sidi Lmadani qui,
alors rougir ses
morceau
pointes
des Ait Majjen
certain
que
l'on
a
yeux et
moqqorn,
(Tlit).
ce,
pendant
égorgé à l'Aid
trois
jours,
elkebir.
Maux d'oreilles. [mezgan.
—
Kra n-tëdrànt,
ig l-ngan imezgan-ns,
taûwi-t immas
INFIRMITÉS
iat tmgart
s-dar
lëftûh-ëns,
tzaid ar-tkom lisent
tg-ët g-imi-ns ar-tfsi tamz ntàt
existe
guérit
Elle que
du
les
lui
mères
qu'elle
l'enfant, lui une
ha
as-inna :
ntan
d'oreilles. Elle
dois faire
appliquant
sel
Bu-Beker,
asrag
t
tasi
tkom g-tnegd,
kf-as
lisent,
n-urba, tknu gis, tsbuhar amezzug;
les Ait Majjen,
chez
maux
le
prétend que
tu
Les
leur
amzug
T'azîzit; tsrah-t-in,
tskart i-wann
ma
imezgan (Tanant).
t-ngan
Il
f-sidi
tsënnëd
ar
73
I
MALADIES
ism-ëns
Màjjen,
g-ait
ET
a
puissant
pour
leurs bébés,
finement écrasé, de sa salive
recrache
et cette
qui
de Sidi Bou Beker. un
jour:
des
voici
ce
oreilles.
femme les
guérit en
fait fondre dans la bouche
elle
puis
Tàzizit
nommée
lui dit
thaumaturge
remède suivant :
obole avant même
femme
soulager ceux qui souffrent
amènent
le
une
se recommande
se penchant vers
L'usage
salée.
qu'elle n'ait commencé
est
à
l'oreille de
de lui
remettre
opérer.
Maux de dents. Uhsan.
i.
—
ann^st n-iân
Wann ingan ugban, iasi
udâd) igez-t g-imi-ns,
mfërik
iîsan (iga tabhust islil imi-ns
iss-t, isufs-t,
s-aman
(Intift). 2.
Wanna inga wohs,
g-wohs
g-tuzzumt;
dais
imlil,
g-tuzzumt
igûi-l
urjli
n-uwâhs,
iâdni,
iadr-as
asku afa
n-uwâhs,
zumt n-wàhs
I.
rriq
n-sëbsi
iusi taduwwunt,
ar-as-ittader
s-amesmar-lli
isker
n-tbaga,
g-mkan
ar-t-iûgga
d-lqdrân,
ar-t-isràk
n-uwâhs, iasi ian umesmar, ig-t-in
g-tuzzumt
n-tuzzumt
aq-as-itïgga
neg-d
ig-t
g-l'afi ar-d-ihmu ar
g-ufella n-tëduwwunt
ihman
ar-t-kullu
d-ubhui-nna illan
tfsi
g-luz-
(Tlit).
Lorsque l'on
souffre
d'une
de la "grosseur du doigt, on le la bouche avec de l'eau (Ntifa).
rage
de
recrache
dents,
on
aussitôt
mâche un ver
et
l'on
se
rince
A Timgissin
(Tlit) on calme la douleur avec du jus de pipe dans la dent creuse, ou bien, avec de la graisse mêlée à du goudron que l'on fait fondre avec un clou rougi au feu. On 2.
que
l'on
procède cariée.
met
de la
sorte pour
tuer
le
ce
ver
»
qui se
tient
dans la dent
17^1
ET
MOTS
CHOSES
Piqûres de
Wann igûbi kra
serpents.
nag kra n-igirdem, da-itudu
n-ifiger
ar-t-in-ilkem, is"mla-ias
Rahhal,
g-warrau n-sîdi
BERBÈRES
gûbay, isers fellas imi-ns, ar-t-isumum isufus, izri-ias afus-ëns f-ugûbbay, ijji, dàrsën Ibaraka ; Ijedd-nsën
tëlla
ar-ksemën
Lorsqu'on
été
a
on a
recours aux
suce
la
main
On
asku
nta asn-l-id
aman
ar-san
arrau
iflan
isîsën
iàn
ssemm
ar-t-
Rahhal, ifagriun,
n-sîdi
: ar-stan
s-lbaraka
n-rbbi
ti
Rahhal (Tanant).
n-sîdi
la
fcafit,
s-ifurna
Udi
ar-d-sgis
s-dàr
da-sg-itia-
adgar
plaie sur
pour
la
sait que
mordu par un serpent ou piqué par un scorpion
bons
piqûre
les
soins
en
(et
le
poison
qu'il
de Sidi Rahhal
puis
passe
»
détiennent, de leur
leur permet, impunément, de manger des vipères, d'entrer dans des fours brûlants et de boire de l'eau bouillante. grand
une
ancêtre,
baraka
recrache,
écarter tout danger).
ce geste suffit pour
enfants
«
d'un des fils de Sidi Rahhal. Celui-ci
retirer
puissante qui
Luxation Anugzem.
1.
Tublâlt
ttinin
—
Wan
g-Tanant.
et entorse.
inugzemëri, da-ittudu dàr iàt tmgart dasTasi Ihànna, ikum-t, tjbed-as adàr ar-fagul
iges g-udgar-ns, da-tsatti Ihànna g-ufus-ëns,
ar-as-tëdellak adàr-ns
asrag as-tëdelk, tasi iàt tëflilt, tënn^d-as i-udàr, tasi-d iân ifilu n-ss"ar, ism-ëns azerz, tënn^d-as i-udàr tasi iàn uksitd, tseksem ar
g-ddau uzerz
ù'i
ur-iàd zën
tasast
2.
ar-l-ëtnn^d ar
ainn^d
uksud,
asrag isua f-udâr-ëns
tadëdj
—
iftëken,
s-arnan, tëg-t ar-d-ihmu, tasi afeltàk
lëg-t g-ufella g-ufella
as-as
n-tit
iss
ar
loqt-nna
n-tit
ar-itudu
imiq
itirun
tmgart-nna
tâder-t
n-zzit, tserg-t, tasi lisent,
immis,
tasi-d
g-ufella
dàr
Ihànna, tkum-l,
ar-t-tasi
g-isba"
n-ufettàk,
n-ufettàk
adàr
asrag
a-him-
,
Wanna
iaûwi-ias lisent n-ufus;
ikniun,
g-udgar-ëns,
bèzzàf ar
asku ntan
(Tanant).
Afeltàk.
ëlams
aksud
ihsan
Ihànna-lli,
d-iàn ifili iguzzîfën,
n-liini
tast
ar-t-
Ihànna-lli ihman,
tasi-d
ar-tn
gis
lëgga
jât tberdit ius'an,
ar-as-netlini
azazû,
ar-as-iss-
las adàr,
das iss
ar
ih Ira
ih
g-mkan
krâd irejlin
n-tûgust.
gën-as
gën gis
Da-tudun
—
ar-ikàt
n-walli
ns ar-d-iqûleb
n-tit
g-ufella
iân ifili moqqorn,
d-iàt g-udm-an,
iàn tagust-a,
f-udàr
fada
inna
ar
ar-as-
t-gûinin,
iaslùan,
iân gta, kra
ifettëken
bàb-ëns
i-ufëttâk,
ifili i-tgusin-a
sûleln
s-atëksem
tibei'dil
ar-t-tasin
n-ufëttàk,
sutëln-t
iasi Imus
idammën dlânin ;
afella n-lil n-ufëttàk ar-d-gis-ffogën
Ihànna
g-ihf-a
asku
wanna g-illa. ufettâk
ra ad-as-tams afettàk ar-tzgan willi
n-wazzar, igzi
moqqorn,
s-aman
iqôleb bàb-ëns,-
ar-d-aok
krâd ûussan.
3. Afettàk
sergen
iàn ùqlil 'fammerën
tasi
n-ufettàk
n-lil
ad-as-tas afettàk ar-qàin
ur-itmussu
tskar
bëzzâf,
tëdus
g-ufella
ar-t-id-tsras
175
MALADIES
ET
INFIRMITÉS
ula
iàt tgust
fus-ëns,
tgust
ar-d-iziier mlih ar-d-iurri
gën
ar-ikàt
g-uakàl ar-itas
Imefsel
s-lmakan-
imik ën-tasa^at fsin-as adàr, Idin
ar-as-than
tigûsin, ijji (Tlit). i
Le blessé
.
à Tanant
rend
se
chez une rebouteuse
du
de
nom
Toublalt. Celle-ci lui tirç violemment le pied afin de remettre l'os dans sa jointure et masse la partie luxée avec du henné pilé. Elle enroule
bande
une
appelé azerz
serre
ne
Le blessé
lui
et
tôt,
pile
du
elle
prépare
va
trouver
apporte
henné, le
fil
aident
le blessé
traitement pendant trois
3. On
huile
et ce
tout
dans
fortement
s'installe en
fait
la
sur
sortir
au
s'arrête en place
des
monde
Celle-ci
sel, puis,
un
aussi
sur
au
le
alors
applique
noyaux
moyen
point
de
sur
dattes,
elle
massage.
d'un
long-
de foulure
évanouir le
quand
le
pendant
de
bandage fait d'un large
serré
rebouteuse
surtout
mis
main).
alors
passe
avec cette
le
de bois. Elle
le fait chauffer; d'un autre côté, également au feu. Elle masse
et
Ceci fait, elle pose d'eau; la douleur fait
Trois hommes mobilisent
a
de
chaud qu'elle recouvre
maintenu
d'un fil
moyen
cette cheville et
qui
sel
azuzù.
appelé
cruche remplie
chymose,
femme
fin (du
sel
qu'elle
elle enveloppe
d'étoffe
une
du
mouille
de l'huile
l'ecchymose le henné
morceau
de
en s'aidant
au
cheville
une
la tourner; elle la laisse maintient le bandage serré.
longuement la foulure
finalement,
l'attache
et
peut plus
car c'est elle qui
jumeaux
pied
introduit
elle
fortement le bandage
lorsqu'elle
2.
du
autour
dans lequel
opère
On
une
malade.
;
ils im
répète
ce
jours.
une petite
le sang
aire
noir et
;
y
là, l'opérateur incise l'ec applique un cataplasme
de
I76
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
henné chaud, puis, bande le membre avec un morceau d'étoffe et un long fil dont il fixe les extrémités à deux petits piquets placés, l'un adroite, l'autre à gauche du membre luxé. On enfonce alors ces piquets
forte
dans le
pression on
nouit;
sol afin
qui
remet
lui laisse
d'exercer
bandage
ce
la
sur
l'articulation
partie
place.
en
pendant
douloureuse Le
patient
quelques
une
s'éva puis
minutes,
le délivre.
on
Fracture.
Wann
irrzà ufus, da-iluddu
mi
iàn
s-dâr
urgâz
Màjjen
g-ait
ben'addi ; ig-as tigelgelt ti n-tganimin n-tzaliin, inn^d-as i-ufus-ëns, ias fellas s-kra n-ifilu n-sscar ism-ëns Lahusain
n-ait
ti
n-tigàt-
Iqim
lën,
tgelgelt g-ufus-ëns
iqim
g-umgerd-ëns afada
Dinneg
ikka
; iskr-as iàn ifilu
ufus-ëns
hams-ifam,
mkellig
Mkannag
g-takàt
ar-t-itagul
i-ufus-ëns, aûwin ar-asrag hman ifraunns,
dasg-irrëzâ,
ar-as-t-isrus afella n-udgar
tigelgelt
g-ufus
s-ufella aur-itmussu.
isri tigelgelt, iks-as-t
fàt tstâbt n-ulili izegzaun da-t-itgga iasi-t
itiasay
ar-das-ikmed, irâr-as
Iga tikkelt lamzuarut.
as-iskar
ar-asrag itiajëbbar
ufus-ëns g-ishassa
s-ufus-
ëns labàs gis, iks-as tigelgelt (Tanant).
L'individu sain
qui
fragments de applique sur poil
de
la
Il le ne
vert
partie
le
roseau,
bras,
le
; puis,
le bras
Cinq jours rameau
le
chèvre
supporter
sur
cassé
s'est
le bras
va
trouver
un
nommé
Lahu
des Ait ben caddi de la fraction des Ait Majjen. Avec des
qui
après,
il
lui
passe
doit
autour
conserver
retire
soigne ainsi
ressente aucune
puis
jusqu'à
il
du
replace
ce que
douleur ; il
un
appareil
à l'aide d'une cou
un
l'immobilité
le bras de l'appareil
de laurier-rose dont il
blessée,
fabrique
rebouteur
maintient en place
applique
qu'il
corde en
lien destiné à
complète. et
fait
chauffer un
les feuilles
chaudes
l'appareil.
le bras
enlève
soit remis et que
alors
le bandage
le blessé
INFIRMITES
MALADIES
ET
tj^
Verrue.
Tafaldâ.
ig-as, On
en
quelque
A-ibbi ihf-ëns, iasi-d
—
ias-t
arsed
n-ëljreh
iâdnin,
nâàn
ar-lmmlàt.
coupe autre
le bout
individu
et
l'enduit
on
on panse
;
la
et
le
avec
pus
verrue «
d'une
meurt
plaie
de
».
Le hoquet oq b Wanna- g-lëlla liqs, ar-itudu s-imisi, iks-d gis lùtibt ig-t is-t g-imi-ns, n-uakâl, ar-as-luurei liqs ; neg iusi iûksfan, ig-ln i-ull-ns ; neg-d iusi tirufin, igezz-lënt, ar-as-luurei tiqs (Tlit).
Tiqs.
Pour
a
à
—
un
débarrasser,
s'en
ou
mur,
mâcher
des
bien
avaler
frotter le
se
de
grains grillés
Contre le
Asmoqjij igidu,
jij
Wanna
—
.
mussa uhsan-ns
On cette
profite
du
habitude,
fer,
clef en
ismoqjijën,
igezz tasarut,
sommeil
qu'elle
lui
de la
ar-ilara
—
ukan
Iherz n-ishurin,
arraché
ou
encore,
ar-d-igen ar-d-ntasi
ismeqjij uhsan-ns
ar-as-t-ntgga
lorsqu'elle
g-imi
à
qui
l'on
est prise
veut
faire
sable ou
is-
de
perdre
bien
une
grincement.
ronflement.
ula
nta
ar-itudu
dàr tolbà,
ar-t-itgga g-ufella n-ih-ëns g-tsga aiga
ismeq-
fada ih
usmoqjij (Tlit).
dans la bouche du
]]'anna ishurin bëzzàf,
ur-sur a-ïshuri asku gayan
Laoust.
ar-as-ntha
personne
Contre le Ishurin.
terre
de la suie,
de dents.
ar-gis-itjji
mettre
mâche,
avec
grincement
tasarut n-ùuzzàl,
pour
de
petit grain
lirufin.
g-imi, fada ih
ar-as-t-in ntgga
f-igidu ; nag
un
cœur
d-umëndl (Tlit). 12
tafasit;
I70
MOTS
Quiconque
dite
droit de la tête ; il
cesse
Le
La
d'un
écrits
visite
ronflement »
dès lors de
saignement
un
Celui-ci lui
taleb.
qu'il porte
le
sur
côté
ronfler.
de
iluinzîrën,
nez.
ar-itudu
dàr tàlëb,
ar-as-
krâd ûussan
ar-as-iakka liuriqin s-itbehhar
(Tlit).
personne
taleb
BERBERES
ronfler
du
«
Wanna bda
—
iskar Iherz n-umëndl, ar-as-itjji
CHOSES
l'habitude de
a
remet une amulette
Aùwinzer.
ET
qui
fréquemment du
saigne
nez
auprès
rend
se
lui remet, en plus du talisman approprié, quelques qu'elle brûlera dans son vase à fumigations.
qui
sacrés
L'adénite. Luelsis. n-ifdssën,
Wanna g-illa,
—
wi
ula
n-lfednin
ar-d-ntasi
lcafi,
taduggwât
zik
ar-as-ntqed
sin
ûussan,
askdrën
ar-as-itjji
(Tlit). L'adénite. des orteils, deux jours.
—
un
Nous peu
passons un
Le
Tigersi mkan
n-tfii.
—
fus,
sur
Wann igenn f-kra
ur-igi un
les
ongles
moghreb,
et
des doigts cela
et
pendant
torticolis.
inker sbah, da-d-itafa kra
ittiri aisegli un
tison
l'heure du
avant
n-uzru
g-idgârën
neg Ûtsr-as tguni,
dag-tgorâd-ëns, inga-l
fus ad-as-d-iffeg sg-udgar-annag
inger tgorâd-ëns, das-tinin tigersi
t-ingan
n-tfii.
Asafar-ëns, wann tka tftuit, nta t-itamsën ; Ma wayàd da-igùbi s-imi-ns, Ijji; neg wada igan iken ula nta da-t-ilams ; ig ur-t-iums wada iken neg wada tka thuit, ur-lnni aljji. Si l'on dort
allongé
dans
une
mauvaise
position
ou
étendu
sur
INFIRMITÉS
une
au
pierre,
réveil,
particulièrement
l'on un
vives,
tigersi
appelle
Le
on
seul
remède
enfant
jumeau
ressent,
quand on
Nnehst.
consiste ou
Inag
—
fellas
likkal
Le
snât
»
179
les épaules, des douleurs, respire. Ce sont ces douleurs que entre
à faire frictionner la
individu
un
point
porteur
de
partie sensible par
d'une
plaie
gangrenée.
côté.
wann g-lëlla s-wanna
Igerl
!
MALADIES
n-tfii.
Le
gigi nnehst
ET
ingan rroh, iini-ias
izeff-as
f-tadaut, idmarën, krâl, ijji (Tanant).
: «
lëlla
ildi-d ajënui, ihudd
nag
malade se rend chez un
assassin
Celui-ci le fait étendre
et
lui dit:
«
j'ai
un point
de
le dos, lui découvre la poitrine, une fois dans cette position, il se jette sur lui, le poignard à la main et à deux ou trois reprises fait mine de le tuer. côté.
»
sur
L'eczémc Tafura.
ëns,
—
Iga asafar-ns, (Tlit).
sddâ n-ûuhsan zik sbah al-id-iks
s-âdàd-
ar-as-l-ilams
On
soigne
des dents
l'eczéma
l'on
que
en
enlève
le frottant
chaque
simplement avec
matin
avec
le tartre
le doigt.
L'ennuque. Wanna dàr illan
ëns, ih ira t-iqqen, ûussan
iasi
ar-iri
waman ar-issa
aiksem
Ifail;
s-irifi,
ikurf-tn-in
azger,
iasi-d
g-ddau
ar-t-iV-
ar-as-iakka
udis
ar-t-il-itasi
imendi imàl-ass
n-uzger, iawi
ar-d-istg
bàb-
n-uzger,
azger
ukrum
s-dâr
n-ismeg,
allàf ar-d-ijji; ar-as-ittinï ^abdëddar, ur-sul bla isemg-ëlli, asku, nta ur-sul gis tëlli
tmgarin
tëihmut
n-tgëmmï,
ismeg, isni-t f-ufella
uzger, ar-itaffuf udis-ëns,
iàn dâr
asku
ameshrar
ar-d-ittasi
ainimët
idaren-ns,
isfi-ias idarn
ismeg igan
nnëfts-ëns
(Tlit).
Missing
Missing
Missing
Missing
Missing
Missing
Missing
Missing
Missing
Missing
MOTS
IÇ)0
siroco.
i.
Cf.
z.
Le
0.
akëdrur,
Noun, Tafilalt;
des
mot subit
siroco.
ssum,
tourbillon.
tamzauit",
BERBERES
CHOSES
poussière.
amrugd1,
isergt,
ET
A.
chaleur
aman1",
mirage.
A.
ajdrur,
modifications
timzû/ai, Ichqern ; tamjaokst,
azgal3,
Seghr;
Seghr.;
aidrur,
tamza-fa.it,
tamziwit, Ras
Tlit;
tamjawut,
A. Warain.
Tafilalt;
tamzawakt,
curieuses:
solaire.
pi.
el-Oued
;
Gounîdif; timjituit, pi. timjatiwin, À. Isaffen j cf. tajawut « ouragan ouragan « souffle ajau Tafilalt; tijijist « tourbillon » O. Zenaga; tijjist Tlit; Touareg; ladjint, Ghat; ajain et Noun; tajeddjait, A. Warain; tùjent « tourbillon timzittuit, Ida
,.
»
■
tonnerre
ajjaien «
Aurès.
3)
Ces derniers termes sont,
d'une
doute, des dérivés
sans
tamz,
paraissent renfermer une partie
que
l'on
autre
peut rapporter
à:
racine; les amz «
premiers »
saisir
d'où;
En effet, c'est dans ces tourbillons, croit-on, que les djenouns se déplacent. Chez les Ida Gounidif, lorsqu'un tourbillon s'élève dans le champ où tra tamza
ogresse ».
les moissonneurs, les femmes crient aux enfants: « uiàt caisa tabokât! Frappez Aïcha l'ave n gle ! ce nom, étant celui d'un djenoun femelle. Les enfants lancent
vaillent
des
aussitôt
croyance
bu, bien
des djenouns
connu.
qu'il
3. Le
rahman urahim
être
te
4- Dans
mais est
elle signifie
chaud
courante eau
«
sens
touaregs ;
de
:
*est
chez
eau »,
une
et
racine
dû
aemon,
eau
Nord, gage
M.
fait à
t.
une
I,
p.
Doutté, et
appelée
tandis
fourni le
le
mol
mot
En hébreu
berbrre
le
3i3.)
en
du
» précédé
on s'abrite
prononçant
la for
et miséricordieux
VI final ; il
!
existe un
zeqqel.
phénomène ne se produit
de Timgissin. -
Litt.,
mirage » qui
berbères y figure dans le
parlers
sing. s'est perdu
«
dans
d'eau
compris
».
les
vocahulaire
; il
se rattache
arabe, hébreu, syriaque, éthiopien
comme
est un emprunt
en
berbère, le pluriel est seul ces langues, l'emprunt
fait à
époque évidemment fort éloignée. au
témoignage
d'IIésychius, le par Gscll, ce
Le
mol est
vieux
IIro
mot
ltbvquc
ancienne
appliqué
à
de l'Afrique du
fort curieux, car s'il a disparu, avec ce sens, du lan on le retrouve dans des dérivés intéressants. Selon
d'aujourd'hui,
appellent
cela
duddu. Dans le Dj.
que e'Uel, en
le
mot
dont le
« eau »
à l'occasion do l'Aid Kebir los
ils
amen,
lilu XùXu (référence donnée
des indigènes
d'eau
si
s'en rapporte
serait
..
-1
ahemon,
à tous les
un coll. pi.
ancien ot copto.
Toutefois,
Si Ton «
qui
égyptien
aussi
employé. «
M
f. h.
chez qui
les Kabyles
l'aspect trompeur de mer, de lac. d'étendue
des Guanches des Canaries. C'est à
qui mouillent
Sahariens, et en particulier ceux d'idées, elle s'applique au
aman est commun
les formes
sous
les A. Seghr.
Nefousa; izyil, Zouaoua,
présente
démon
le sol, ou bien, en de Dieu, clément
la
pour en ravir que
tournoie;
nom
inconnue des Ntifa
les
«
qui
et par association
»
les étendues désertiques
Avec le
Dj.
»
sens, l'cxp.
ce
! Au
sitân
d'un tourbillon
en se couchant sur
entraîne,
de
se compose
ne s'approche pas
mot se prononce azgai chez
verbe zijel
pas,
l'esprit malin, venu, dans le champ, explique la forme tabusitânt
djenouns
; l'expression
»
On
bismillah
mule consacrée :
sur
aux
tourbillon
appliquent au
terme
de terre
mottes
Cette
baraka.
Touareg
gens
de Mazagan
helillu. Dans lo langage
Nefousa, osl
lo
«
à Djerba
mirago
»; il
ot au en
s'aspergent mutuellement
enfantin
dos Zemmour l'eau
Djérib, ilel, désigne la
Zenaga
ost un «
fleuve
»
;
est
k mer » a rincer
LE
1
CIEL
LE
L ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
t) I
LE RETOUR DU PRINTEMPS
DOUZROU1
LA FIANCÉE DE
des herbes
cueillir
Leur retour,
et
l'heure de tizwarn,
vers
Ihir.
Celle-ci, de blanc, est
les
sur
montée
cortèges
paroles
«
Nsngef taslit
Ihir i-lmezgida
Ad
rbbi sslàmt
«
Nous
«
Que Dieu y apporte,
accompagnerons
De leur côté, les qu'ils portent
à la
à la forêt faire
dit
du linge
»
l'eau
»
aslili,
linge
»
;
;
se
alili tt
Vraisemblablement sans rapport tt
source »
i
.
s'agit
ici,
vera sa
qui
»
en
dans
chantant
Imudcf !
dans les jardins
le Fiancé du Bien
est
la
a
pierre
» pi.
de tit,
on qui
peut
pour
mais
lui
du
dans
des
asli
litt,
autre
un sing.
l'œil
(A.nti- Atlas).
parmi eux
faire
te
;
à
passer
et rince
le
ilel, ilil, tillit, des rivières.
sources et
dérivé d'une
te
du bois
se rendent
lave
on
oueds africains
des
»
Ihir. Revêtu de
laquelle
nommer
!
village
l'abondance !
ramasser
factitive,
désigne à la fois
principaux
:
sur
supposer
des Ida Oukensous
des épisodes
forme
plate
par excllcnce
toponymie
expressions;
complète
mosquée
salut et
comme
l'arbuste
relevés on
petit village
description
à danser
leurs sœurs, ils ; puis, d'herbes sèches. Ils ont choisi
est
les Izayan
constitue un
tient
et
joints, les jeunes filles dépo mettent
les Musulmans, le
à l'instar de l'arabe rain
Nom d'un
n-ait
garçons vont
alln te yeux
avec ces
:
entièrement
noce,
d-nnfàt i-imuslëmën !
mosquée
laurier-rose
termes fréquemment
la Fiancée du Bien
ànesse blanche
presque partout slil epii est une
chez
une
la Fiancée du Bien à la
pour
provision
jeune homme
un
appelée
pour
coup de à leur
un
s'avancent
village,
celles-ci :
comme
iaûwi
se
et,
«
gis
au
une
se sont
leurs brassées d'herbes,
sent
des
les deux
que
comme
parée
mort.
est signalé par
blanche.
mains une poule
Dès
restées
jeune fille
rencontre en escortant une
vêtue
du bois
ramasser
fusil. Aussitôt, les femmes, taslit
Douzrou vont, dans la
l'aurore, les jeunes filles de
Le matin, à
forêt,
racine,
ilel
» ou
n'est pas
avec'le sens
la
de
k source ».
La cérémonie, dont il
de la fêto de l'Achoura. Celle-ci trou
un autre chapitre.
MOTS
IQ2
blanc
comme
dans les
tient
et
cortège
petit
Fiancée'
la
Bientôt, les leur les
entrave
Fiancé, le
coq au dans les champs; mais, à mi-chemin, l'abandonnent et le confient à la garde d'un des
fusil,
enfants,
tire
un
a
de le
mission
pour
les bras
de l'âne
le
avec
et,
protéger contre
d'herbes,
chargés
du Fiancé. C'est
autour
place
pattes
lieu,
même
l'encolure de
s'en
reviennent
que
l'un d'eux
alors
le
serre
sa monture.
cou
du
Ace moment,
coup de fusil.
entendu
signal,
lui aussi, sur un âne blanc blanc. Il va en tête du
monté,
plumage
qui s'est penché sur
gardien
Ce
est
BERBERES
perd
se
leurs qui, armé d'un les mauvais génies.
prendre
il
mains un
qui
compagnons
ses
CHOSES
ET
au village
y provoque, aussitôt,
une vive agi
hommes, en effet, se jettent sur leurs armes, et, se pré cipitant vers la Fiancée, assise sur son âne au milieu du groupe des femmes, l'entraînent, dans une course folle, vers le Fiancé Les
tation.
Ils lui
entravé.
! (ne
soit propice
du Fiancé. avec
un
nous
Alors,
couteau,
tombe
les liens !
qui
add-ur-lëdert
pas
!)
pas
sans perdre
amgerd
pour
Le
»
rbbi
ur-ider nous
nouveau
auprès
s'arrête
jeune fille tranche,
l'asli,
embarrassaient
ad-iahiu
ad-ag-ën
l'an
cortège
instant, la
un
!
que
s'écrie:
puis,
Ihir !
amgerd
nous
avons
de la Faim; que Dieu ressuscite celui du Bien ! » Accompagnée du jeune homme qui veillait sur l'asli, la Fiancée
coupé
s'en
le
sbber
tombe
ne
n-ëljuac
nbbi
«
crient:
! Tiens bon !
usegg"as
cou
revient seule
des
milieu
au
femmes,
village, et,
son gardien
veau
signal, car, aussitôt,
avec
la
même
de
crie-t-on
!
»
précipitation,
termine
se
a
repris
les
et
enfants
afin
que
au
un nou
ramènent,
Tiens bon ! lui
le Fiancé délivré. pas
sa place
C'est
son arme.
l'an
nouveau nous
danses, des cris, des décharges de le retour heureux du Fiancé.
Des chants, des
mousquetterie accueillent
Ici,
qu'elle
les hommes
toutes parts, ne tombe
soit propice
douteux
dès
décharge
le
premier
épisode
de la
cérémonie.
Il
n'est pas
l'asli, débarrassé de ses liens et rentrant triomphant, personnifie le Renouveau, et, la taslit, l'esprit de la végétation.
ne
que
Leur union, semble-t-il, doit influencer la tanière
i
la
Les fiancés
.
pèrt'
et
:
asku,
ig
rendre
reprise
de la
vie
prin-
féconde.
sont velus
ëlsan midlân,
de blanc
pour quo
l'année
ar-issën-itëdlu useggwuss.
soit
blanche,
c'est-à-diro
pros-
LE
I
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
En effet, les deux fiancés placés, maintenant, côte à côte, mar tête d'un cortège, où, sans se confondre, s'avancent en chantant, les garçons, derrière l'asli, et les femmes, derrière la
chent en
viennent
les femmes
ramenons
le Bien !
Ensuite,
taslit.
fusils.
Nous
«
armés
de leurs
repéter
la foule
les hommes
et
»
de
cesse
ne
heureuse. C'est dans
cet
à la mosquée, le
dans le se
couple
le
sur
eux
tenant silencieuse;
percer
le
heure,
un
au
garde
mystère
qui se
lieu de
et
de l'autre,
tient
se
un
conduit,
pénètrent
Les deux
coutume.
de l'une,
seuil
les fiancés
Seuls, la
prescrit
seuil
la
monte
chargé,
au
;
qu'est
pittoresque,
symbolique.
sanctuaire, ainsi,
referment
et
curieux
appareil,
la
gardien
éloigne les indiscrets
portes
foule,
sévère, qui
main
le fusil
voudraient
déroule dans le temple, devenu,
pour une
prostitution sacrée.
qui s'y passe est d'ailleurs mal connu. On dit que les fiancés dirigent vers le lieu dit : rrôt n-saidna Jbril, le « Tombeau
Ce se
de l'Archange Gabriel qu'il
puis,
n'a
la
pas
poule
au
du
A la
clan.
rent pour
au cours chacun
nuit
suivre,
Voici, le se
dirige
vers
la
son
sortie
précédentes
et
vers
une
A
cérémonies,
cuire et mangé
que
la Fiancée
dépend la
accompli,
ne
prospérité
les fiancés
se
sépa
différente.
de la cérémonie, acte tragique, Les fiancés se séparent et
acte
va mourir. porte
ce
le feu
et mettent
rite
fait
des droits
une voie
dernier
gardien.
avoir
union passagère
désormais,
duquel la Fiancée
l'asli à
réclame
tombante, le
troisième
crie
des
cours
blanche de la Fiancée. Après
le foie des deux victimes, il lui conteste pas, car de leur
égorge le coq blanc
là, le Fiancé
», et que,
abandonné
du
sanctuaire.
«
Tire ! sûfeg !
signal, les hommes au
gros
tas
d'herbes
»
se précipitent qu'ils
sèches
amoncelées, et, lorsque le Fiancé sort, il trouve devant lui de y hautes flammes qu'il franchit d'un seul bond, tandis que la ont
Fiancée, languissante que
I.
et
épuisée,
ses sœurs ont allumé
L'on dit
aussi que
Bien, faciliteraient, niraient,
par
les jeunes
de la
même
couples, dans
ce qu'ils appellent :
Laous
id
devant de
laisse
Douzrou,
manière, la
tomber
dans le
petit
feu
'
reprise
imitant l'exemple des fiancés du de la
vie printanière.
lieu public, et passeraient ensemble, filles tt la nuit du bonheur 1
un
n-sscat
gens
se
elle
Ils et
se réu
garçons,
ig^
MOTS
ET
CHOSES
Les Tagerst.
tsqâ
kullu
tilist,
tëdel
manis
tffgënl
saisons'.
ku
G-idrdrën-nnag,
—
Ar-ifatu unzar,
BERBÈRES
'iasegg°as,
tmazirt-ënnag
ar gîsën
ikrem ;
g-tger'st,
Ibàhim,
"sttant
ddunil, l'Hist, tsikël ddunit, dasënt-nakka Ur-sul-illi
mad
tëtâr tilist. ass
g
lëder
ur-sul-illi
ifraun
n-tasaft
Da-nsaga l'dfit g-iguddemîtën, ar-gîsën-nërqà ; ig d-ikka ras ibzeg kullu s-unzar, ar-fellas izûzwau iharuin-ns
kraaga-
llig
ulli.
nhdà g-ihuna.
ig
ur-qqorën.
.
Isâffën igarasën
da-nggin,
ur-sula-itigay
iàn
aud
a-in-izger
;
ar-lbbin
^llaswâq.
Rbiac.
Mkan iksem rbîâ",
—■
ar-tinin
tagerst iffog. »
Ar-itrnu
dgiunt
izgarn. Lhamdullah!
ulli ula
wakàl
m-^ddën :
ignuan. Isâffën m^ddën
lhamdullah !
«
Tmgi tuga,
aguln.
iserrah-asën
ugaras :
iran aisuwoq, isuwoq. Ar-itf-nnan lluz ; mgint tomzin, d-^lnt ûltub. Ifelillîsën d-isua ar-d-taskan, shassan s-tirgi is tëksem; arwann
igdâd, ar-isawal wawij ; tqerreb adag-tëlkem loqt n-tgumert. Ifellâhën frhen ; ar-tffgën s-urtan-nsën d-igran, ar-tnqàsën dddu zzutin, ddau wazarn ddîlit. Mkan iqerreb ssif ar-tldsën ulli. sclârën
Ssif.
—
Ula
G-ëssif,
uzgal
;
ar-iswàd
isergï,
kermënt tomzin,
lhal. Ar-mggerën, ar-sruatën, ar-zuzûrën, ar-tsfân, satlin, ar-taûwin imëndî s-lserfin, wann dar kra l'ault ihdù-t. Ar-ssuan tibhîrin, isemdi wàdil, tsemdi tazàrt, ar-t-slan m^ddën.
isqà-iag
Iksem
ar-
ddellah,
g-isâffën nsën.
; ikfa
d-lm^nun rbbi
Ihir,
Ar-sufûgënt tizzua,
Lhrif.
tahsail
tzhar
s-lhmis.
ddunit;
sb'an
ar-tgrâzënt ulli.
Ar-tnqàsën m-ddën
Ar-skdrën
waman
wala Imal-
limgrîwin.
Ar-tkksën
tazàrt, ar-l-fsserën ; ar-tqàr, smunn-t, llehzin. Ar-susun zzutin, ar-l-tloqàdënt tmgarin ar-d-kemmeln s-usus, da-t-sattin s-tmhânin, zdân-t.
—■
seksemën-t s-uhànu
d-iferhan, Ar-tamzën
m^ddën
ar-skûmddën afada
Loqt-ag, Ibàhim, ggdrënt
i.
isrîkën,
tmgarin islâtën.
Texte
non
traduit.
ar-sujddën
iwulla ;
g-igran
ar-tksrddën,
idr ugusif amzuaru, bdunm^ddën taù-za. Arur-sula-slan gir asagur tznirt ng âzëmay.
mkan
LE
TEMPS,
sg
Gisent
—•
itlili
asku ar gîsënt
Mkan ffgënl Iwaliun tagâtt
liali,
ar-tinin
'asrin
ksemënt,
mkan
usemmid
n-imzura
isqàn,
ar gîsënl
ur-ii-lskirt arnia
wass sg-ussàn n-brair
!
lëlâr llist g-idrdrën.
la-bâs ! fia
m^ddën : «
da-tlinin:
iffog
mkan
ma-këm-tëtuafog ! iân
»
a-nnair
: «
inna-ias
»
izwâu
n-ënnair,
bjwa-nëk
«
izril
-jasommid
wayur
iwajb-as nnair, inna-ias
»
nnair, "asrin
qbel aiksem
ar-liûksâdën rn^ddën sgitsënt
umia, das-ttini i-nnair:
ur-as-ijri
kiitffogt iàn
arb'ain n-wass :
i-nnair. Liali
mkan
IC)5
CIEL
d'emprunt1
La légende des jours Liali.
LE
l'aTMOSPHÈRE,
! ha
ad-am-rdleg i-brair :
nnair
!
rig darëk, tëtuafog Irdl-as brair iân wass, jamëz-t nnair tagâtt g-lhla tksa gis, ishker-d fellas iggig d-ubrûrî d-ijawan, ar-îkât tagâtt aillig anlern inzâdën «
ad-ii-lërdell
Aidag as-inna brair i-nnair :
sg-ufella n-tadaut-ëns.
dak
ërdleg
!
»
tagâtt
wass mas
ur-as-t-irur,
afa
ass-annag
«
>
ràr-id ass-înu
ismilliû brair
maiggât
ass.
Mkan
krad
suln
tsqâ, fadda liali asku
anzar-ns, wid
ussan-ag ; tëksem
ussan
i-brair aiffog, tëksem liali haian. Ula
tahatert ;
i-lgelt.
ur-ihli
da
iss-n, ig irâr
tasâcat-ag
da-lëdàlâbën
aman
Tëlla
iumz
m-ddën aur gis
s-berra,
iàt tasâ'at,
gis
aman
g-urtan-ns
ur-sul
ntât
idr unzar,
tâgër
kullu
ar-issua,
mkan
inni a-sersën-issu,
asku
Igelt-ënsen ur-thli, ar-asrag Izri, iràr-in-d.
Le Ennair^ —
i
.
2.
Texte
La
non
tt nuit
Ichqern
:
id
un
n-haguza
alors
sba'
tt
la
»
id
des
n-ënnair, porte
asuggwas nuit
ujdid
tt
noms qui
l'An
de la Vieille
»
;
neuf
en
diffèrent
», et,
selon
les A.
effet, d'après les
les
régions.
Seghr., Izayan, croyances popu
les traits d'une vieille, passe, cette nuit-là, par toutes les mai toutes les tentes. Les A. Warain l'appellent : biannû, terme qui se retrouve
dans l'expression Janvier
Ihodràt. Ma iggan
sbcf
traduit.
de Janvier
démon,
sons et par
jour de l'an.
Id n-ënnair, da-snuan
Les A. Yousi l'appellent:
laires,
premier
» par
:
sous
bennaiu
n-id n-useggwas n-innair tt
bennaiou de la
première nuit
de
laquelle les ksouriens de Timgissin désignent le feu de
l'habitude d'allumer. A
Aoulouz, le feu,
allumé
à la
même
joie, qu'ils ont époque, se nomme :
tabennaiut.
Par ailleurs, l'usage d'élever des bûchers à l'occasion d'Ennaïr
été
capté par
ig6
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
Ihodrât P tageddiut, ger/iins, qâb n-igaizèn, adu n-umazir, azzu, tifellisut, tarâst, kullu Utga ùngin g-lhla, snun-t, ssun didas sksu. l'Achoura, |qui, de
même
tefois, la terminologie, Ida
Igliwa,
naiut,
taberninut. Ras
Ouzal;
d'une
commencement
leur était appliquée,
Illaln, Ihahan, Woult,
trouve: tabennaiut
le
marque
qu'Ennaïr,
qui
généralement
s'est
Imcttouggan ; tabëliut,
On
taber-
Imesfiwan;
tabenraiut, Ida Ou-Kaïs. Parfois
Oued,
el
Tou
année.
conservée.
été donné à la fête de PAchoura ; celle-ci, en effet, est appelée: bianno, Todghout, ou tafaska n-lalla babiianu, Ouargla. Dans ce dernier cas, l'expres sion paraît s'appliquer à une vague divinité sans légende, Les Ida Ousemlal, qui
même, le
nom a
nomment
leur feu de joie tamcasurt, disent
L'expression que
les
.utiles.
soir
franchissant,
comme
le
prescrit
la
O Bernaino !
dans des chants, des paroles rituelles, sans les emploient, puissent fournir, à leur sujet, quelques indications de l'Achoura les enfants chez les A. Isaffen, passent de maison en mai est particulièrement usitée
Chleuhs, Le
le
en
! Je te franchis
coutume : nderg-ak a-Bernaino
qui
son en chantant :
Bennâyo ! Bennâyo !
»
ian id-ur-ifkin
«
ne
donnera
me
Traira la chienne,
"
Ceux de Dadès disent:
o
ur-tfkit,
lalla ; les ta
renverse
lier, les
«
nous
!
marmite
enfants
»
dévorent ; si tu ne Dans la province de
tikeddad
igs igs de
viande
os,
Mais
La
là,
comme
ailleurs, baino
même appellation :
baguettes de laurier-rose
ils
se
débarrassent
baino que
ensuite
Touaregs de l'Air donnent le
Moharrcm,
cl
les enfants, les ques
qui
dure deux
celles
!
tsan-ag iûrdan;
myag-
kerkano ! donne-le
nous
donnes rien, que le pied de l'ànc Demnat, chez les Infedouaq, en particu nous
ncasor
n-baîno
!
! »
desséchée de
l'Achoura,
de Baino !
terme incompréhensible
enfants
disant:
connue nom
vont
couper
mun-d
la
veille
Hbas-nneh
pour eux.
les A.
chez
de
Isaffen, les
l'Achoura,
a-bainînu
!
va-t-en
des Touaregs. D'après le Lieutenant
de bianu à
une
jour. C'est
une «
mariées et
de la
a-lalla
tabennaiut, désigne encore,
nuits el un
personnes non
rappoJlcnl
les
en
mal, o mon Baino I » L'oxprcssion est également
os
est un el
bat!
«
Bayanno,
■>■>
os,
un
mêmes circonstances :
«
morceaux
!
et mon
beurre dans
son
g-teryut
n-ugiul
chantent, dans les
«
houlette
ma
battra
Bayânno kerkâno ! fk-ag-t-id
ad-am-ider udàr
puces
et
Bennâyo ! Bennâyo I
«
t-id
!
«
Bennâyo I Bennâyo !
vc
Qui,
ar-isndu g-uhlas
Bennâyo ! Bennâyo !
v,
ce
takedmil-nîyu d-igs-nîyo
ar-itzzeg taidit,
«
nuit
les
fête,
vieillards.
de l'erreur
qui
a
lieu le
fête d'amour
»
20e
d'où
Il s'y déroule des dos Zekkara; la
et
dont
avec
ton
Jean,
les
jour de»
sont exclus
scènes eroti
nuit
de la
LE
Mkan
ku iàn tzel-t
san
L
TEMPS,
imênsî
n-id
LE
ATMOSPHERE,
CIEL
TQ'y
n-ënnair, tasï iàt tmtût iàt tummït n-sëks/i,
ini-ias : « djiuneg! » tgëmmï, tzl-as-t, tini-as: « ha t»st. i-wayâd, ar asrag kullu, tkka f-ait tgëmmï f-ma imoqqorn g-ait
»
f-ma imezzin,
wala
tadëdj-t a-gis-tënst atizar
taûwi-t
n-ullï, nag ifraun useggwas, igihla
lcateba
s-imï
n-ifullûsën
n-ugiul ayan
;
n-berra,
tsers-t
iffu wass, tëddu sers,
mkan
sbah,
illan is d-inzâdën
ma gis
Wis
ar
nag
wi
n-wazag,
tufa ts^n
gis
iss wi
nag ira
mamëka
talkimt
ngiulûen'i'ayàd af-as-tïnïn
gis,
taogg
ig
n-djiunég.
wâdân, ar-stan ku-iân s-ufullus-ëns ttglaj,; tamgart da-tsa sin, iàn-ëns d-iàn n-wada illan g-udis-ëns. Ku-iân da-isatti iqÔsran n-tglay da issa, ikers-in g-sahit-ëns, is^ns-in gis,
iûsïn
sin
adis
sbah, ku iân igr issën, da ttinin imzuura
ar
da-tggan
g-sualùàt-ënsen
Ass n-ënnair, lall
confusion
Mhassen
Moharrcm,
que chez
tous le
portent
de
qui.
entre
berbère de
ville
Des
usan
de l'an
du
bonheur
inain n-takàt, tzard issën
la
» ou
du bien-être
« nuit
des Béni
>•>
» que nous avons signalée chez
l'Aïr,
les
garçons nés pendant
le
les A.
mois
de
-
de Bianu.
nom
tabennaiut
ot
leurs
variantes
nombreuses,
sont
fré
en
fêter le Renouveau
oux, dans
Citons
et sacrée.
iqûsran-annag
<
toponymie, et désignent, des villages, des montagnes ou des rappellent, sans doiitc, les lieux où les gens, autrefois, avaient coutume
se réunir pour
livrant,
da-tqellac
nuit
;
iqârîdën.
les Touaregs de
Bennâyo, Bianu,
ailleurs,
quemment relevés
grottes,
«
ou encore celle
Isaffen. Ajoutons Par
n-tgëmmï ,
des Bedadoua ; la
»
(Branès)
sbah
Khenifra, de
co
d'immenses feux de
complète, à des
Tabennaiut,
entre autres :
expressions
en allumant
une promuiscuité
nom
d'une
scènes
joie,
et en se
de débauche
montagne qui
rituelle
domine la
petite
en pays zaian.
genre
ne sont pas
spéciales
Maroc. On
au
sait que
les Ber
J>u-ini, leurs fêtes d'Ennaïr. A Tlemcen, on appelait, il y a quelques années encore, du nom de bubennâni ou bumennani, le personnage masqué à l'occasion du nouvel an, les rues de la ville, suivi des élèves des qui parcourait,
bères de l'Aurès
écoles
coraniques.
mununo, place
appellent ;
Enfin,
été relevée, à
a
dans les
roues
une
Rabat,
expression
dans les
de l'Achoura
qui
paraît
se
rapporter
paroles chantées par
(Câstels,
l'Achoura à
aux précédentes:
les enfants,
Rabat,
qui. prennent
in Archives
Berbères,
i9.6).
C'est
Mais, aux
au
latin bonus
cette
annus que
étymologie,
différents termes
affirmer qu'ils
se
Masqueray
admise par
Doutté
a et
identifié le bu-ini des Chaouia de l'Aurès.
Westermarck,
que nous avons rapportés
présentent,
dans le
I C'est
vocabulaire
s'appliquc-t-elle vraiment
possible
berbère,
avec
;
en
tout cas,
on peut
la figure d'étrangers.
Ennàycr chez los Beni-Snous » in ;c Revue Africaine, f l'Ennaïr, cf. Destaing, ! ; Doutté, « Marrakech », p. 378-877 ; tt Magie et Religion » 55t(-55o ; Westermarck, te Cérémonies and Beliefs connected with agriculture, certain dates of i Sur
igo5 »
the
solar
—
—
year,
and
the weather,
in Morocco
»,
J
MOTS
I98
tini
g-ubedduz,
!
d-ërrezeq
:
Ibarâka d-lhenna
BERBÈRES
bedleg-kûn a-inaj-no,
«
ira tbnu inain
Ig
»
CHOSES
ET
d-ërrezeq !
awig-d
iâdnin tini
wiljdid s-lhenna
bismillah !
«
:
a.-rbbi
-i
Traduction
Au
où
de la
souper
le couscous,
avec
première
une
de
rentrent sept variétés
l'asperge
de
nuit
préparation
janvier, les les
appelée
«
Ntifa mangent,
telles
plantes vertes
légumes*
sept
»
l'artichaut,
que
le cresson, le chèvre-feuille, le poireau. est d'usage qu'une des femmes de la maison
sauvage,
Après le repas, il prenne une
doit
On
dépose
répondre
laine
des fêtes
rituel
ec
les
ration
du
—
sept
de
légumes,
l'Aid Kebir 4.
itili
„
—
des
cussion sur
gnades
à
ses
chleuh,
épisodes
vent
>
femme
même
de la
elle
de
porte
l'examine
et
poil, du brin de
déposés. Cette
a
y
Ait
Oukensous,
Ihoddari, Tlit;
de
de
sortes
mais
;
manger
apparaît extrêmement réduit.
été
aient
manière
qui
ar-icluwwur
année
les
l'année
nou
propriétés
Isaffen, Tlit, Izenaguen, Idouska, Igliwa, berkuks, Illaln les
—
pieds
»
de djiun
tt
produits végétaux
de Vurkimèn,
être
chez
;
d'oreilles
les A.
».
On
dit,
en
xaanna ur-isbcan.
ar
rassasié
l'année': giid
prépa
do l'animal égorge à
généralisée
poulets tt autant qu'on a
faim
des
—
Ihodràt, A. Isaffen
sut
grains cuits avec
n'ai plus
Il
musul
se résume en
pronostics sur
celte pratique n'est pas
deux
les fêtes
possède, croit-on, des
jour-là, ne le sera pas de aseggwas, Tlit; winna ur-isbcan
n-innair,
».
ur sar
ir-isbac
Illaln.
qui marquent
l'annéo
captés par
générale, la fête
à fournir des
gros grains appelé :
la boulette de je
forcées,
L'usage
en pays
de
l'Achoura. D'une
volailles
est
Les événements d'une
crin,
n'est pas rassasié ce
ugni
Amanouz,
Ida
sbca
ar-d-isûiël uscggwas,
rer
du
pratiques propres
de toutes
l'usage
Litt.
effet: qui gis
Mzal,
couscous
composée
Tamemt,
du
de la tagulla, bouillie épaisse
mange
fortifiantes: Ait
Ihahan
du jour,
nature
d'Ennaïr,
par
particulier
en
On
pointe
à
n-djiuneg-
un repas copieux suivi
velle.
La
»
rôle
mange.
(reçu
est possible qu'un certain nombre
manes,
faim !
Tiens,
a
:
montant supérieur
à la
d'après la
à tour de
présente
disant
en
plus
le
sur
la
et
de la plume, que le caprice du a le nom de talkimt
ou
Le
n'ai
lendemain,
présages
coutume
1.
Je
«
:
la boulette
ensuite
des
couscous
de la famille
membres
l'habitation. Le tire
de
poignée
des
chacun
entière.
S'il
pluvieuse,
ge-ns
se
comme
on
rendent
il
est
le
fait,
est partout répandu
l'année
procède au
jour do l'an
premier
pleut,
à
tics
bord des
partout
passent pour avoir
rivières où
ils
se
livrent
ailleurs, à l'occasion de
do tirer des
leur
réper
bonno ; parfois même, pour s'assu ritos d'aspersion d'eau. Ainsi chez les
sera
pronostics
sur
au
jeu des bai
l'Achoura.
l'annéo
agricole en cours.
LE
Au
Il faut
que petits et
La femme
part.
qu'elle
porte
Chacun
dans
un
toute
la
cours
des
des
poules et
QQ
œufs.
sa
chacun ait une volaille entière pour en
une
mange
en
l'enfant
pour
plus
les
des
coquilles
fait dans le
les
œufs qu'il a mangés et
de
pan
son
où
vêtement
serre
restent
elles
On les jette le lendemain ; les anciens prétendent de ne point manquer d'argent dans le ainsi, c'est s'assurer
de l'année. d'usage de
du foyer. La
pierres
pierres
le
sur
de
apporte
de fumier
tas
Le dernier
Chez les
Ihahan,
de
se
jettent
elles
aux
trois
pluie.
la
nature
dos événements
lo
sel est
tombé
en
fournit,
le
en
ce,
tlëkem
lebhor
la terrasse, trois bou
sur
de l'année dans la
celui
Ig gën
urkîmën.
de
la
:
janvier, février,
pensée
lendemain, des
effet,
»
les Ida Gounidif.
météorologiques qui vont survenir :
déliquescence, indique,
!
et en
rebâtis
de Dieu !
nom
d-lfras-ënsen,
mois cl
En
»
des
ses vieilles
pierres,
!
Au
«
m^ddën
de sel,
o
et prospère
chez
premiers
une pincée
jetant
change,
paroles :
mois
en
prospérité
tigumma-nsen
L'examen des boulettes leur
la
au renouvellement
dit
coucher, les femmes déposent
correspondant
lesquelles
la
heureux
ar-skdrën
m^ddën
avant
lettes de tagoulla sur
gwayur
vous
et
ces
du
mercredi
ar-sfodën
Je
béni,
soit
jour-là
maison
paix
prononce
qu'il
Lârb'a iûgran takûzin,
de
:
dans la
elle
veuille, ô Dieu !
procéder ce
maîtresse
nouvelles
foyer
son
mars,
mange
son sein.
emporte
nouet
est encore
sant
nuit,
grands,
enceinte
en
on
I
nuit.
qu'agir
Il
de la deuxième
cours
CIEL
LE
L ATMOSPHERE,
TEMPS,
d'essayer
«
»
renseignements sur
boulette,
sur
laquelle
ces mois qui sera parti
culièrement pluvieux.
A l'Ennai'r, aux
portes,
on
gissin, la jeune pendant
formule
fille,
qui
le temps
tout
encore
tirent, bon
et
des
désire
qu'elle
se
Les hommes
vœux.
augure, des
ou mauvais
se
marier,
livre
les femmes
vont
écouter
A Tim
au même manège en ayant
de lécher la
opère,
et
conversations entendues.
cuiller
qui
a
à
servi
soin,
remuer
la
bouillie.
Parmi d'autres de
servir
pièce
ierg
la
pratiques non moins
bouillie,
de monnaie,
n-wargan;
un noyau
qui
curieuses,
coutume
on
trouvera
de datte,
ogortni
le fels dans
l'écorce d'arganier deviendra pauvre; et, taire de ■
est,
chez
nombreux
troupeaux.
nous, d'usage de
Cette
signalons que chez
de jeter dans la
sa
n-tiini, et un morceau
boulotte
qui
marmite
sera
trouvera le
cérémonie
partager en société
fait
riche; noyau
songer au
à l'Epiphanie.
les A. un
Mzal,
fels,
d'écorce
celui qui
de datte
avant
ou petite
d'arganier,
tombera
sur
sera proprié
Gâteau des Rois
qu'il
MOTS
200
ET
BERBERES
CHOSES
i-lbâhim-nsën d-ihfâun-ënsen d-imâun
n-lgumma
kullu,
skern
ber
iss i-lbàhim-ënsen
d-lqdrân, UrJûmën, ar gis tggan tomzin, d-iîrdën, d-usengârs, tïlëntit'*, d-igurmane n-tikidâ 1, tafenzut d-ibaun, d-hizzu, tinaffin*, gis m^ddën igûrdan, tilkin, Wanna ur-iskim urkîmën, d-ibuhuy, Ig-ën gan m^ddën urkîmën ur-asën-gan Usent, asin gis
kuks tadugg^ât,
amesn"
ansâV
gën gis
kullu.
n-unkur*
sifedn*
n-waddjar-ns ; addjar-ëns, ig isers waddjar-ëns, iasi tazlâft-ëns, imtrai0 i-iân iffog-d urkîmën, iaûwi-t-id i-tarua-ns, sin gis imikik isker gis ufullus g-ssih i-iân tigënnissà n, igers fad aur lmûdac,
imik gugenja,
gin-t guzur
ur-iskir urkîmën
isfed
n-tigëmi
ainna gis
ig
lmcarufH en
i-ait
lmûdac,
i.
Scille
■£.
ornes «
isers- t-îd g-tmezgit
i-tàlëb d-imhdàrn. (Texte
Gounidif)18
dialecte des Ida
maritime.
frotter
».
3. Maïs. 4. Lentilles.
5. Navets. 6.
agormi « gousse ».
7.
Caroubier.
8. Bouc. 9.
sîfed «
chasser, renvoyer, expulser », d'où asifëd « expulsion » de toutes les forces le bon développement des individus et des animaux.
malfaisantes qui contrarient 10.
Mendier; de ter, « demander » Izayan », A. Ndir; mater « rôder, surveiller
; »
mander
amtru ce mendiant » 11.
Calamité.
12.
Repas
offert
etter « mendier »
Ntifa;
meter «
Dads ;
sûter,
mendier »
«
de
Zouaoua;
Ichqern.
par
un
individu
ou
une
famille
ou plusieurs
familles
réunies
à
l'occasion d'une naissance, d'une maladie, de la sécheresse pour implorer l'assistance divine. En Zouaoua amcaruf désigne un ce mendiant «, c'est-à-dire un individu qui court ces repas considérés comme
i3.
Les
djenouns,
croit-on
des
aumônes.
généralement,
opèrenl
la nuit, dans les ténèbres
qui
leur domaine incontesté. Le mercredi, cependant, semble être résené à quelques catégories d'entre eux, vraisemblablement à ceux qui commandent aux vents et se sont
déplacent dans les tourbillons agressifs et credi.
dangereux. On
Le sang
passo pour
violents.
Us
se
montrent,
ce
jour-là,
les cheveux, ni no pratique do leur donner asile, cl dos résidus humains, ne
coupe
particulièrement
saignée
lo
mer
comme
les
che
veux, snnl, propres à la préparation de charmes pouvant communiquer toutes sortes do maux, en particulier la teigne Le toigneux, qui s'est comporté comme tout le monde pendant les autres jours do la semaine, n'est plus son maître le mercredi. Des
forces
mystérieuses et
irrésistibles lo
poussent
à
chercher querelle aux
autres; il faut
LE
Jours fastes
201
CIEL
LE
L ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
et néfastes'.
Darnag, llan ussan da imoqqorn, ur-ifulki a-gîsën-nbdu kra Ijema" Ait Sus, da-tlinin i-ussan-àd usfan moqqornin. Ass d-wass lëtnin, nulni a-imoqqorn, ûfen ussan iâdnin.
n-tuuri.
Ijema"
Ass
f-wann
iskern kra
gis
wala
wi
kullu
Ass
lârba",
iksën
idammën, hla
d-m"ddën
asku
lasuwâq
idammën,
lasuwâq,
zagur
g-ugayu-ns
;
;
ass
tabcan-t
ur-ihli ; ar-ttinin da-itmettât s-uzzàl.
asku
làrbac, lârba"
amëijûd ar-itmmaga
,
Ijenun;
iâdnin,
ussan
i-umuddu, i-tmgra,
(Tafilalt.)
arb°ain
sba"
ihla
Jbril,
i-uziin.
Ass-annag nit ura-tksën sba"
Intift,
agaras.
ar-
ass
ura-itkes
ahajjam,
wan
tzar, tsqâ, ura-tffog
iumzën
wan gis
idlaln-nsent, beddelnt iketlanljemac tadugg^ât. Id ljemac,
n-sidna
i-siba", i-tadût, i-lasuwâq, imzuura:
nag
s-ljawi.
iga jjenah
lëtnin,
ljemac
tau ri
ar-msdent
n-tarua-nsenl
tbehhârënt tigemmi
Ass
n-tuuri
da-tziiant,
lailsin-nsën, nsenl
d-igiur ;
n-tzàllit
117
bedda
lârba0,
ar-inker
(Tafilalt.)
amejjûd ar-itsâ.
Ass
lehmis, ar tçdugg™ât ira i/fu zzeman s-ljama? ura-ntgr i-tadût, igiur d-mssu, asku ur-tfulki, ar gis lilinl tida gugnin ddau
gir
(Tafilalt.)
akàl.
Ussan kullu huan
bdan
i-lfellàht,
Ihàdd ;
lairza g-wass
igumzën imkîran g-tmëgra,
mulay Idris !
rbbî
n-ddâhor
Ig
Ou-Zikki,
chez est
on
ifk
influences
qui
conjurer
purification
et
les
d'une des
non
ddôhor, inin-dsën
: « a-irhem
imzuura
Idris, loqt
mulay
traduit-
journée,
autrement
le possèdent,
i-tmgarin,
prétendent
ar gis skârën
iga mëjjùd,
dit,
par un rite
en
de
du
mal
connues et
sous
complètes
le
et
de
mercredi nom
le dernier
ce genre, qu'il est question
bien
magie
des
génies
gens
procédant
du Sous
mauvais
les
emportements en
nombreuses régions
minutieuses
de
n-ssitàn
nsebl ar-jaru afruh
prévenir ces
i-taldt,
d'expulsion du
cérémonies
Texte
Id bab n-igran,
ig
(Tafilalt.)
fois dans la
aun
méfaits
sont particulièrement
ass
qu'il peut
les Berbères. Dans de
do
1.
dit
ravin,
quelque
mauvaisos
iga ssûq
g-wayur
qu'il s€t-batte au moins sept
dans
ar-ttinin
iqqâ lamgarl-ëns
turu tafruht Iga lamëjjût.
les Ida
ilkem
mkan
asku,
ig
ambark
useggwas
aig
mkannag.
tamazirt-ënnag.
a-ikka
Ass Isebt iûgran iskîrën.
»
walainni
tamëgra
ula
de
du Tafilalt. Chez jetant
connu l'
et généralisé
Anti-Atlas,
par
des
asifed.
mercredi
dans le texte.
une pierre
à l'expulsion des
l'usage
pratiques
Ces
du
de
pratiques
mois
;
c'est
202
MOTS
l'aid
Ig iga
ass
ET
CHOSES
asku wi
n-ssebt, ur-ihli,
d-juska l'aid g-ssëbt,
BERBERES
takâtin-nsën.
Ig
da-skdrën
n-udain,
ar-ttinin : «
ig
d-warrau-ns n-ûureg, aûwin-t alhdun i-ugëllid. Umma udain, ig iqerreb l'aid n-imunslemën, ar-tëdàlâbën rbbï aur-asën-dâask ass n-ssebt, asku ar gis hëllunt udain
d-iuska l'aid
kra, ar-temmëtdtën. Taitsin, ar-ggdrënt âstâ
ass
tafullust
Ijama"
n-lfaska ass
ën-llâta ;
lhajjaj
,
ass
Ihàdd
ar-tn-itag
d-làrba',
ura gîsën
ztânt.
Ig
ira iddu
lëtnin
lârba", Tisednan, ar-tzornt
nag
immûtën g-uod,
ass-annag
ififeg sg-tgëmmï
ass
ën-tlàta,.
d-ljëma"
oho, iak athlu ssfàrt-ëns. Ijëma" ïmmûtën lëtnin d-wass
wîda
ura-l-mtteln ar-d-iffu
wass
ig
;
immut azâl,
Wada
.
mdëlnt
nnil.
Darnagssûq, ku iàn iddu Kullu
kra g-iregzën,
s-ëssfârl
ass
ar-it'ammar
s-mani
tigersï
loqt n-ddha,
ar
loqt
n-usntger
ngaran,
d-ikka.
itiagrâsën giid, thârëm, da-iàqrosen gir azâl. giid ; nbdu l'ayad tmgriûwin ig drent tillas.
L'aid da-iksem Ura-nfawad
tihadcdin
asku
g-uzàl,
imzuura:
ar-ttinin
«
wan
int-itqîsën azâl, da-lggan tarua-ns imjâd. nag : « ar-itffog iwis iga rejdal, nag iga bokâd, nag gan sin zdinin ». (Tafilalt.)
Taslit, da-l-it-ëtawin wahha
Ig
hta isul
troh
wass
tadugg°ât, ur-d-sbah,
g-ugaras ar-tlëkem
tafukt, han Ijenun llan dik ; ig tserst ur-lnnit bisméllah ; ig tsrgit tifaut, han
derrun, ig ig tnnil bisméllah, Ha
s-lgëmmï n-urgàz-ëns
ar-iss-tmatâln
tsrgit.
mamëka gant
tadugg°âl.
liremt-ënk
Ijenun,
adik-
llan
dik;
(Tafilalt.)
l'awaid
n-Imazîgën
f-ussan.
CEREMONIES DE LA TAGHONJA POUR OBTENIR LA PLUIE
Talgonja.
—
Ig
ur-idir
skernt
unzar,
(ferhin
ihalerën,
snât
at-isattin, tfarënt-tënt tiyâd ;
tsufeg-d
lall
n-tgëmmï
ar-iss-tsiidrënt,
ahallab
ar-lailaln
n-nnzar,
waman
lelgonja, iàn iflil
rahën-d
imï n-tgëmmi,
f-iftil-annag,
tffi-iasënt
s-ignuan,
ddunt,
ar-tkkant
aok
f-lmazirt. Ha
mamëka skdrën
m-'ddën
Im'aruf
Ail
sitdsën
g-igurrdmën,
;
ig
ayan
ur-iri aiilï
igan
unzar ar-skdrën
l'awaid
ar-l-skdrën
LE
g-igurrdmën,
d-udï,
g-ugdur,
telgonja,
l'awaid xullûtën aûwi-d anzar
izamdrën !
Mkàd
iketlan
a
baba
!
rbbî
i-telgonja P
!
g-aneh-d
Im'aruf,
ar-t-ëtggant
ar-sattint aman
ur-ta-rahën
ar-tlininl : « a-tëlgonja
ar-smununt
Ar-snuant
ar-l-ëtffint aman
i-waman,
l'arûd
Timgarin deh
Im'aruf,
bnadem,
wan
irgazën
ar-stan
unzar.
udi.
skdrënt
ar-àqlaint s-afeïla n-fihina,
ta.yâd
ailï
ikf-asënt
Mamëka,
ar-as-sëlsant
g-ihf n-uganim,
rbbî
ar-as-skârënt
isndan
telgonja.
asint
ar-t-stant,
tasï
telgonja,
wan
berkuks
nehd
sëksu,
203
CIEL
LE
ATMOSPHERE,
ar-tëdâldbën
ar-skârënt
aggurën
nehd
agrum
d-iferhan ttmgarin, nutënlï
L
TEMPS,
seg tmajjart,
akàl
anzar,
ar-sattint
a-telgonja
tuga g-igaln,
aûwi-d anzar atnëker
!
ad-ilin
»
igan tlogenja.
Belghonja dans l'oued Noun.
Ig
ur-illi
belgonja ;
ar-skârën
unzar,
lahazam
smuteln-as
agonja,
i-umgerd-ëns. Tafruht,
tiferhin
lâharir ,
d-i'azzin
ar-d-ëtasin
tifilul
n-ëlluban
gin-as
lahazam
ar-tasi agonja-lli mu gan
alqag gufus-ëns azelmàd, munn iss i'azrin atërbatin, belgonja wan nomen s-rbbi, walli sgan ad-aneg-d igit
ar-tasi «
d-izîmër sgan
ad-aneg-d
Lall tffi-t-in
igit !
igg
ar-lugli
felldsën,
task-d tërzem
Im'aruf
ar-smunun
wis
kuz
ar
wadàn
uzur,
wa
lagëla
zegzauni walli
tigëmï, kullu smunn
dig !
i-ulqag (Texte
»
tasi sdëlt
l'animer
lëkf-asën tomzin
s-imi
i ad-ag-d-iaûwi rbbi anzar
tërzm-as gis
irngi
tnna tra
»
n-tgëmi
i-ssadâqa,
d-imula
tnnabah tg"li
munnin
ëtlfûlut,
ar-tinint:
asengar
tomzin,
skern
ifassën-nsen, inin : imm"as,
gin
n-lmezgida,
Tafruht, Ithamed,
asengar
s-waman,
nag
ar-taûwi alqag-zdar
des
de Fask de l'Oued
village
Noun).
Le Argàz tlgonja.
iàt
mari
n-tlgonja.
Da-nsitti
de Tagonja
—
Darnag, ig ur-illi unzar
agonja, ns"ls-as timelsa
tgor-it n-uferdu, ns^ls-as
nsni
jàt tfqirt f-ugiul
tmgart
inin
iâdnin tlgonja;
f-ugiul,
les Infedouaq.
chez
isermîdën,
imussun, munnt
aûwin-l s-asif.
tili
ntàl aigan
n^kf-as
kullu
,
lagart, da-nskar
ihlan ti n-tslit,
àrgàz n-tlgonja,
tmgarin
Unirna ïregzën,
n-ait
oho
;
nasi
dag
àrgàz n-tlgonja; n^kfi-jàt
udgar, tfârn tada qiman g-igrem.
20/i
MOTS
G-ugaras,
mnâsâ
rres,
lama
a zaid
tgr-in
g-waman.
!
aman g-urad a-iaùiul
e
nutenti
a-llëgonja
ûutënt
assif,
agful
ar-gârënt
maJkmilanP
!
aiksem
inin,
tëks
ig
ar-tqqelnl
ar-as-lininl :
a-isbizid,
ar-lalla,
ar-tsànl
n-imellâun
n-tfqirt
lafqirl-annag g-wasif; làtsà
annëst
; ar-asrag seg Ar-tmmagent s-waman, ar asrag ërmint
aguln-dl
aillili unzar.
RITES —
s-waman
kullu iketlan
»
aiallanl
I.
»
Ar-tirdrënt,
»
Umma tisednan
ibezdân ;
s-ugiul ar-d-isker
Kra g-tikkal,
«
n-wasif, tafqirt da fellas
n-tlgonja,
n-wasif
BERBÈRES
« aman n-unzar a-kmîlan
ar-d-rahënt
ar-d-ilkem ammas n-urgàz
CHOSES
gisent, ar-ltinint:
liyâd, inint :
wajbenl-dsënt ar-kâtënt
ET
PLUIE2
DE
Cérémonies
de
la
cuiller
a
pot :
tlgonja.
Les
cérémonies connues
lement
répandues
dans le
Cyrénaïque. Leur but d'une,
sécheresse
Le
tion.
mot
est
sous nord
de
persistante,
qui
le de
nom
les désigne
tlgonja sont universel
de l'Atlantique à la
l'Afrique,
provoquer
les
de
la
pluie
lorsque,
récoltes sont menacées
berbère
est
et
se
par suite
de destruc
rapporte,
comme
l'on sait, à la grande cuiller en bois, agenja, dont on se sert pour puiser l'eau. La cérémonie consiste, en effet, à promener, avec plus ou moins de pompe, une cuiller habillée La en fiancée. procession, à
laquelle
les femmes
et
les
de chants, de prières, d'invocations, les douars, les villages, et autour des
et
participent
compagne
travers
i.
Textes Cf.
sur
non
les
publiés en
la
rites pour obtenir
la
pluie en
l'honneur du
pluie
dans le Nord de l'Afrique
temps de sécheresse, in-Rccueil
XIVe congrès
des Oriontalistos
l'Ecole des Lettres
in Cérémonies and
the
établie pot.
Chemin
par
:
A. Bel, Quel et
de
professeurs
de
de Mémoires les
Doutté, Magic et Reli d'Alger, p. e'ig à g8. Alger, in-8, 1905 En ce qui concerne les rites Nord, p. 584-5g6 Alger, 190g Maroc, cf. Doutté, Marrakech, p. 383 à 3go, ot surtout, Westermarck, —
dans l'Afrique du
en usage au
s'ac
déroule à
traduits.
ques rites pour obtenir
gion
se
.marabouts.
2.
Textes
enfants,
and
—
Beliofs
conncctcd with
Agriculture,
certain
dates
of
the
solar
year,
in Marocco. Hclsingfors, Akademiska Bokhandeln. Notre élude, des documents nouveaux, se rapporte uniquement aux rites de la cuiller à
weather
sur
Notre conclusion,
par
ailleurs,
diffère do
celle
des
auteurs nommés ci-dessus.
LE
faisant, le
on asperge
produit
qui
dans les
non
servi,
est
à la
sert
dans le lit d'une de
sanctuaire
d'une élévation La
solstice.
d'eau la poupée, on recueille des aumônes dont préparation d'un banquet rituel. Ce repas est
quelque
où,
trouve étrangement
divinité
légende,
sans
dans l'ancien
caractère que nous nous
Divers
de
types
liali, des fillettes d'eau.
remplie inulana
en
menues
Elles
f-uaman ! O
Dieu
celui
de Tlgonja tenu
de
l'on
aumônes;
ô
très
cérémonie
éminente et
son
réduite
s'ob
à l'époque des
en portant une cuiller a-murja
a-tagenja,
d'espérance !
mère
la Pluie !
dans leur
verse
—
physionomie
maison,
«
avoir
pour
la
y invoque nom d'une
place
n'a pas encore plu
maison en
Taghonja,
sa
une
avoir
de déterminer ici.
Une
—
chantent :
Maître
notre
C'est
proposons
cérémonies.
vont,
pour
qu'on
avoir
les Oulad Yahya. S'il
chez
serve
prière
unique
à
berbère.
panthéon
feux du
les
une
ce
battre, sommet
au
brillent
semble
associé
qui
par
à
aire
une
encore
ou
temps,
du Dieu
nom
orthodoxe, mais,
sur
rivière,
termine
se
cérémonie
culte
agourram,
d'autres
en
pluie; et, fait curieux, le s'v
du
mosquées, temples
significatif,
dans le
2û5
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
»
!
On leur
remet
quelques
cuiller
anterja
nous espérons
de
gouttes
d'huile. Le
rite
ici de la
procède
destination
magie sympathique
:
en
effet,
par
sa
forme, la cuiller se prête admirablement à la figuration du geste d'arrosement, geste qui traduit le désir qu'on a de voir tomber la pluie. Le geste inverse, consistant à retourner une
provoquer,
Ainsi,
contraire.
Mtougga, La
sa
doit
cuiller,
action
afin
cuiller
logues
est
nellement
«
et
a-tlgunja,
de
que
fixée à la
conjurer
bout d'un
chapelle
a-morrja
d'espérance ! ô Dieu Les Aït Baâmran quin grossier ment
se
long
servent
dans des
roseau,
puis
agourram.
auwi-d anzar
la
façonnent,
dire mécaniquement, une d'un fqih, chez les
femme
pluie qui menace
d'un
apporte
ainsi
la
utilisent
! a-râbbi,
à l'aide d'une
dont ils
une
les Igliwa
au
pour
opère
pluie
en
!
Les ! O
de
tomber.
circonstances portée
enfants
chantent :
Tlghounja^
temps
remuer
ô
mère
»
de sécheresse,
un manne
cuiller qu'ils attachent en croix pour
ana
procession-
à l'instru
les bouillies. Ils y
nouent
206
large
une
la
ET
MOTS
ceinture rouge et
nuit, à travers
le
derrière
elle,
d-igil ! Belghonja! la Pluie !
qui
en
le
Dieu
en
le porte,
qui peut
nous
dans l'intérieur des
pénètre
le
qui
garçons mêlés
et
mannequin
et
les
enfants
suivent.
Chez les Aith Bou Zemmour, les femmes parcourent le douar escortant une cuiller fixée en croix à un roseau et parée d'un Elles disent:
collier.
«
Elles
mârouf
auquel
à
ensuite action
la
usag1
utilisent
jeu
dans
parée
ces
cérémonies
simule
une
tête
et
on
Les Atlas
on
i.
exercer
pour
nom
une
de
elle
veuves ou
est
:
féminin
:
divorcées,
rendez-vous
Cf. ëfk, ifka; fh.
.
des
on
taslit, à
roseau
ou
mieux,
constitue
habille la
laquelle,
à la
des
et
confection
groupe
de
néan
cuiller en
comme
pré
donner
tribus
de
du Haut
cette poupée.
femmes, d'un
pieuse el vertueuse
dans la demeure de la
akka,
du
bras,
tlgenja.
l'œuvre d'un de
attribut
une
dit
on
de forme humaine.
grossière
cas
pré
démolissent
extrémités
du Houz de Marrakech
populations
donné
sont
fiancée,
une
donne le
des
plupart
apportent un soin particulier
A Marrakech, mùr,
fait
en
les
croix,
aussi
représentation
l'exception. Dans la
cédemment,
qu'elles
»
du
préparation
qu'ils
d'un
se montre avec un rudiment
bombée
des épaules. Une
mariée;
Moulay Bouchta !
à la
en effet
passe
formant Ja branche horizontale de la
moins
de
Après le repas, on formule des vœux, anzar ! O Dieu ! donne-nous la Pluie !
ceinture,
partie
mulay Busla!
arâhemt
des kerkours
élèvent ce
!
les hommes. Tandis
convient
:
ssta
miséricorde
pluie.
La cuiller, collier ou
la
qu'elles
rrma
de fusil
coups
sur
ia-rbbi !
La
elles
le repas, les
parent
par
de la farine
quêtent
"attina
a-rbbi
O Dieu donne-nous la Pluie
«
filles
nûmën s-rbbi walli sgan
croyons
cortège
fillette
une
belgonja!
copieusement
arrose
à
enfants,
nous
Le
»
BERBÈRES
remettent
Les
en répétant:
vont
l'on
maisons où
le
village.
ad-aneh
secourir avec
CHOSES
réputation,
plus
âge
qui se
dévote d'entre
Tazerwalt, Sous, Ihahan,
etc., d'une
FK. qui, par métathèse, donne: ëkf, ikfa; fh. akka, Ntifa, Inoultan, Imesfi wan, A, Oumribet et Ahaggar, Ghat, Ghdamès, etc. Par affaiblissement du k en s, on note : ëfs, Iguerrouan, A. Ndhir ; ë/f, A. Yousi ; èsf, À. Ndhir. La chute du k four
racine
nit :
ëf, ifa, f. h.
: akka,
Ntifa (A.
Inouï,
Imi ljemà.
Bzou) ;
et celle
du /: ëk
et
es, A. Mjild. Si l'on suppose k permutant avec u, on trouve: uks, A. Ouriaghen (Rif); Temsaman ; us, Bettiwa, Rif, Izayan, A. Bou Zemmour, Ichqern, f. h. : kka. chez
les Berabers du
sud :
A.
Khebbach,
A.
Atta,
ëy_,
el
uys,
LE
en
elles,
de
puis
automne
désirée'
ment
ou
deux
grandes
d'un
long
roseau.
nez,
la
bouche,
rouge soie
lui
elles
la
et
d'entre
lorsque la
de
vêtements
neufs
d'oreilles,
pendants
louches
bombée de la ;
printemps,
pluie
de la
de
mariée,
mannequin
façonné
fixées à l'extrémité yeux,
le
teinture
la
Elles
les joues
cuiller.
visage :
destinés à
paniers
;
Tagonja hellat
Tagonja ia
«
ia-rbbi jib
«
Taghonja
O Seigneur!
«
Taghonja,
a
O Dieu! donne-nous la Pluie!
des
et
et
nuit.
ainsi
de la
Puis les
habillé la
cérémonie
solennel.
comme
Elle
se
se
»
joignent bientôt
au
petit groupe
des chants, les ruelles On stationne devant les
poussié maisons
des offrandes, on arrose abon les gens de sa suite. La procession se
et
ville
est
vieilles se
poupée
d'oreilles!
on recueille
la
s'il
tête!
ses pendants
milieu
médina.
poupée
travers
On la répète,
cutives.
La
à
enfants au
sa
!
d'Espérance !
mère
notables,
damment d'eau la déroule
ô
mouille
parcourt,
des souq
principaux
découvert
a
des
et
!
!
«
grossit
reuses
um rja ssta
a
Des femmes
jusqu'à
avant
terminait
le
heure très
pendant
dans la
réunissent
pour se partager revêtait
une
nécessaire,
produit
notre
avancée
trois nuits
maison où
de la
arrivée
un
à l'ermitage de Sidi Bel
La
de la
consé
elles
ont
quête. « caractère
'Abbès,
plus
situé,
l'on sait, près des rochers du Guéliz distant de la ville de kilomètres. C'était près de sa coupole verte que l'on ser-
quelques
I.
saints
ia-rbbi bel herasha !
«
qui
rasha,
les
de femmes,
principaux
encadrant
trois
ou
recevoir
groupe
«
fard
avec un
dévote. Deux
plus
et, à la nuit tombante, ce petit la poupée, va pieusement visiter les de la ville. Elles chantent :
offrandes
les
la tête dans des foulards de
à la
de
munissent
du
traits
maquillent
enfin
enveloppent
se
ardem
noire qu'elles appliquent sur
remettent ainsi parée
elles
un
est
attachées en croix et
Elles dessinent les
avec
207
CIEL
LE
ATMOSPHÈRE,
recouvrent
de
et
avec
partie
au
Elles
colliers
L
TEMPS,
cérémonie a généralement
lieu
entre
le
10 et
le
i5
du
mois
lunaire,
208
le
vait
allaient
dans
traditionnel
repas
C'était
pluie.
de
temps
en
de
attitude
et
qu'on
récitait
à Sidi Bel 'Abbès
aussi
prier,
une
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
que
la fatha
pour avoir
les hommes
la
autrefois
Ils s'y rendaient pieds-nus, humilité. Sur le front de leur cor
sécheresse.
profonde
tège, on remarquait un enfant qui portait une cuiller fixée à l'extrémité d'un roseau et décorée d'un lambeau d'étoffe. La
tant.
de Marrakech
cérémonie
dans lequel les
ment observé
Celles-ci
la
simulent
en
constituent
l'on
que
pluie
comme
poupée
dans les
rasses, on
déverse
sur elle
Tlgenja
de
reçoit
le
de
contenu
fidèles des
ses
cas
où
de
bijoux,
ses
puis on
elle n'est plus une
on
prennent
avec
le but
les femmes
où
du haut des
ter
d'eau.
cruches
hommages
éphémères. A l'issue de la cérémonie, ments et
Elles
(Demnat)
impor
puisqu'elles
en sympathie
tandis que,
gouttières
fréquem
plus
un rôle
essentiel
provoquer.
les Aït Chitachen
chez
la
glissent
à
rite
plus
nette,
le
type
d'eau jouent
le
même
cherche
parfois une signification plus cherché
appartient au
aspersions
nombreux
la dépouille de
mais
ses vête
la disloque. Il est, néanmoins, des d'occasion hâtivement façonnée
poupée
de nécessité, mais une véritable idole qui repose, en temps ordinaire, dans la chapelle de quelque saint. En dehors de ces en
cas
cas
on
exceptionnels,
la démonte
tout simplement,
fréquent, on la détruit. Au Tafilalt (Abouâm), les femmes
bien,
ou
ce qui
est encore
sion,
devant la
récitent
qui
se
la fatha
termine
si elles ne se certain
mouvements
action
à la
le
théâtre
cris
qui
toutes
;
lutte,
l'usage
est
précieux.
on
dans les
femmes,
ils passent,
d'en
eux
que,
jamais. Il
est
ainsi que
les
des
aussi,
rites sur
pour avoir
déchiquetée
gît
qui
ramasser
coffre
sont
lutte
un
familial à
débris côté
que
des
sur
l'on
objets
•
enterre ruelles
tombante, dans ils procèdent à
ces
proces
poupée,
prétend
ne pleuvrait
l'accompagnent,
poupée
de la baraka, dans le
les
Ailleurs,
les
la
elles une
On
mannequin.
de la sorte, il
Quant à la
pluie.
cause
menée
point
à l'issue de la
elles engagent entre
cérémonie primitive
serre, à plus
puis
la destruction du
pugilat et
de la
réunies,
tafqirt qui a confectionné
désordonnés de
la
sur
de la
d'usage,
par
battaient
le
que
ajoutés
maison
la
quelque ses
poupée.
A Timgissin,
de l'ighrem, les cimetière
enfants se
abandonné
funérailles. Ils disent:
«
après
l'avoir
rendent, à la
où
pro nuit
pompeusement
ad-iaûwi rbbi anzar
LE
LE
L ATMOSPHÈRE.
TEMPS,
CIEL
20Q
akem-ishomej ! Que Dieu apporte une pluie qui te fasse pourrir! » Dans les régions situées au sud-ouest de Marrakech, à Amsmiz et à Imi n-Tanout en particulier, les gens ont coutume de noyer leur
poupée
dans
une mare ou
des
menée autour
là, la fillette,
et
s'écriant:
la
On
pluvieuse.
la
labours,
non
présages
sur
dans le
voit
pas
la
d'une
gagne
en
l'eau,
sous
de
vue
le
contraire
cas
cérémonie
dit
que
pluie!
la
sera
de
année
à l'époque des
mais
pluie,
Si
»
l'année
d'une
signe
pratiquée
est
provoquer
on
de
des
tirer
C'est là
campagne agricole qui commence.
un
cas
opération magique qui a perdu son caractère primitif
transformer
Paroles, de
droit
tête
pro
le bord d'un étang, force derrière elle en
on
la porte, la lance avec ! Que Dieu apporte la
qui
En effet, la
sécheresse.
pour se
Après l'avoir
une rivière.
« ad-iaûwi rbbi anzar
poupée plonge
typique
dans
locaux,
marabouts
en rite
divinatoire.
La
promenade
chansons.
—
de la
poupée
s'accompagne
rythmées, de chants et de refrains appropriés au but de la cérémonie qui est d'amener la pluie. De cette pratique, est née paroles
toute
littérature dont les
une
fois
maintes
cèdent en
Ce
aux
rien
de
sont parfdis
dans le nëm
du
de
genre
ménage
!
a-rbbi ssu-its-id
itsgririh ! De tomber
!
à-dire à la Pour:
2.
par
leur
incantations
simples
celle-ci :
«
yër
ta
maîtresse
anazai"
Anzar.
où on
!
les dit
ont
tug plie
«
magiques
tmâra làll-
le faix
sous
ou
l'eau, de l'eau
bien
:
pour
labourer! Et
«
aman,
aman
pour
Anzar ! Anzar !
! De l'eau! de l'eau ! O Dieu fais-la »
le
primitif.
cérémonies :
été
ne
connus,
des formules
ou
atagomël
et va puiser!
arabe
naïf et
caractère
agenja
pluie se nomment
racines!
peu
à
peu
évolue
cuiller personnifiée et
ar azar
p. xcvin.
«
berbères,
moins
i-ùqlib-
péné
! Agenja
qu'Aghenja
la fasse
»
La formule
i.
langue
(Zemmour). En Kabylie,
»
jusqu'aux
en
spécimens
chants
précédents
! Lève-toi Aghenja
l'obtention de la
trer
Les
rapportés.
te
jusqu'aux .
Pour: âqlib
dernier labour
en prière adressée
déifiée. Ainsi
racines ».
Cf. Ben
chez
à
Tlgonja,
les AïtChitachen:
Sedira, Cours
de langue
kabyle,
,
tardif,
semé
tard
(récolte)
Boulifa,
p.
192;
par
».
Laoust.
c'est-
ilx
extension
210
MOTS
CHOSES
ET
«
a-llgonja
!
«
a-llgonja
!
"
alnëker
«
ad-ilin
tuga
qu'il
de Dieu
auprès
les
tends que
Le
au
mains
l'herbe nom
dessus taûwit
la
le
ajoutons
!
»
anzar
Sri,
!
la divinité d'inter
on prie «
pleuve :
! a-lrgenja
a-lrgenja,
atëkker
tuga
! iasi
!0
urauz-
Tlghenja,
! 0 Tlghenja !
pluie
dans les
apparaît souvent
a
suivant:
! 0 Taghonja
anzar
pluie
qu'il
Mère d'Espérance
«
collines
»
de Tlghenja
de l'épithèle de
les
'
pluie
!
! Demande à Dieu la
ciel
lève !
se
pluie
des béliers !
les Aïth
et
la
nous
la
sur
pousse
pour
! ger i-rbbi
nëm s-ig'ënna
pour
apporte
ait
y
Chez les Aïth Sadden céder
!
g-igaln
izamdren !
Que l'herbe Et
!
aûwi-d anzar
0 Tlghonja ! <
!
g-aneh-d anzar
0 Tlghonja ! fais
«
BERBERES
Aux
».
prières accompagné
exemples rapportés
ia-
burja !
a-tagonja
d'Espérance ! ô Dieu
mère
ci-
ad-ag-
rbbi
apporte-nous
(Tafilalt).
D'autre part, le
de Dieu, du Maître : rbbi ou mûla, que associé dans ces formules à celui de la
nom
l'on trouve fréquemment y fait
poupée,
caractère païen mis
relief
en
qui peut
(avec la isgan
de lout
atënt-ig Que Dieu
Id
oii
même
très
quelques
»
anzar
temps que
la
«
par
à faire
wann nûmën
ou
au
bien
! O Tlghonja !
l'on
que
Dieu :
«
nous
profession
s-rbbi aizdar
qui
nous
peut
!
nmun
en
Dieu
o-tlgonja croyons
jbar ! De
rivière
l'usage
«
aman
aman,
l'eau,
de l'eau de
du Tout-Puissant.
de l'Anti-Atlas où
dans le Sous à
répète
est celle-ci :
est
:
de
l'agneau
croit
et
en
le bélier
qui
!
pluie!
Noun,
un agneau en
promener
Dieu
pro
unzar
»
Ithamed de l'Oued
on relève ces paroles que
Belghonja ! Qui
pluie
!
(Tlit).
dans la
la cuiller,
y
même, le
est singulièrement
apporte
croit
(Ihahan)
de pluie,
tribus
culte
l'on
a-tlgonja
populaire
Brahim, Imejjad,
avec
!)
pluie »
apporte
:
son
que
tignau g-uasif-ëlli
en
jeunes filles courir
aifk
charme
rbbi
Dans
pluie
donner la
Une formule pos
<
:
de
! O Tlghonja ! Qui
adarna g-d-igit
s-rbbi-lli
et
l'insistance
par
de foi islamique. Ainsi
secourir
figure d'étranger. Parfois
néanmoins
de la divinité
chantent
peut
réunis!
»
nous
des se
LE
Les
femmes, du
l'agneau
bution de On
les
et
Il y
est
duquel
haut des terrasses, jettent de l'eau du cortège, puis elfes font
'alï
'aliu'ali,
bu-tgelmust,
D'ailleurs,
bourre les la au
Ali,
«
Notons
des
que
à l'Achoura
qui
les
I
au
compte
le
garçon en
qui participent
effet,
tous
en
procession
une
on
l'épaule
porte sur
identique
un rituel
mannequin
dans lequel
à
points
autour
du
du
symbolique
mannequin
récoltes et
ai-amalas*
de
ce genre ont
tendance à disparaître.
antiquité c'est qu'on
et
l'autre,
lo
les
commencement
elles ont uniquement en
promener un agneau et
disposer dans la
l'agneau
chapelle
: si celui-ci vient
les troupeaux
magique s'est
d'un
en ce
faute de cas,
on
d'une
vue
recueillir
à uriner,
ne périront pas
transformée,
à
D'autre part, à l'Ennaïr
observe surtout
nouvelle pour qu'elle soit pluvieuse.
à
!
Capuchon ! Touche-le ô Pluie !
circonstances,
l'année
aussi
comme
les Ibouhasousen
leur haute
consiste
mettent
L'opération 2.
le
sur
Les Ichqern l'appellent:
capuchon
comprend :
elle
au
enfants vont ensuite
de grains, ils que
:
marquent, l'un
ciel sur
d'hui très réduite, les
'Ali
certain
l'appellation, le
un
les hommes,
comporte
cérémonies
célébrées en ces
dictions du
que
par
du burnous. Un
chez
Ali
ce qui semblerait attester
Mais,
d'un
mais
'aiï, "ail bu-tgelmust ! ënnar'i-t-id
e
et
chants genre.
légendaire
renseignements.
caractère
Notons
chants.
.
de du
stations
Seul, diffère le
i
série
une
devant les tentes, des aspersions d'eau, des d'offrandes que l'on emploie à la préparation d'un repas.
remises
les
distri
»
sont
Celle-ci
de Tlgonja
rituel
douar, des
Tlghenja,
quelle qu'en soit
pans repliés
cérémonie.
les
parmi
personnage
représenté
dans les bras. Ce
ou
poupée,
ample
"addjï^ bu-tgelmust; les ; les Izayan: 'alï bu-tjlëmust ; les Ibouhasousen : 'ail bu-
:
invariablement
est
de
Ali fils d'Ali
Aïth Seghrouchen tgelmust.
de
non plus
nous manquons «
la
sur
plus curieux
les Berabers du Moyen Atlas
incontestablement
question,
Capuchon,
217
.CIEL
'
chez
qui se classent
LE
ATMOSPHERE,
enfants
grains
relève
L
TEMPS,
La cérémonie, aujour toutes sortes de grains
agourram.
dit
année nouvelle.
d'appeler les béné
que
Puis,
l'année
sur
sera
le tas
bonne,
pluie.
en rite
divinatoire.
dj, Izayan, ou se mouille en i, Ibouhasousen, A. Seghrouchen, ënnal, par l > r, tt loucher, rencontrer, arrêter » ; n. a. : tanalit ; cf. nal,
permute avec
3. Pour
Zouaoua,
tt
:
toucher, tàter,
Première
labours,
pluie
et aussi
.
réaliser ».
d'automne dont l'arrivée
giboulée, forte
averse.
marque
l'ouverture de la
saison
des
2 I 2
Les Izayan disent «
'addjï bu-tgelmust ! izzâ"l-t-id
«
tsin-t
«
Ali
au
«
Les
cîiiens
idân,
'
Capuchon ! la
ms'aud sir-id aizzima
«
tssan-ag
(
Ali
au
«
Mesâoud,
«
Et (creuse
au
la
apporte
inonde les
burnous,
en
pioche
étranger.
péril
les
récoltes
les Indigènes
Tlgenja cours culine
est
en
i.
on
te
paroles,
erre
mobilier
comme un
Il
campagne.
sous
insister, le
au moment où
on
du douar la
!
»
individu
a relevé
où
les
le
chiens
battante
pluie
qui
caractère sympathique
la
sécheresse met
devine l'effet
Anzar, la Pluie.
promène,
chasser, expulser,
pi,
d'
;
cf.
de:
féminine
renvoyer » n.
agclzirn,
ahrid
oreiller, coussin
comme
tt
».
a.
—
Les
magique
en
que
cérémonies au
une
ci-dessus,
l'instant, localisées
une poupée
aizziin tt pioche »
el aussi :
ces
notre
mobilier.
herbages,
pour
paraissent,
3. Pour ihrad, etc. :
emporte
attendent.
desquelles
ëzzac
les
la Fiancée
berabers. C'est
2.
le
sans autrement
et
!
!
en pleine
Et il
formules. Prononcées
ces
chassé
et s'est rapproché
tentes et emporte
On reconnaîtra,
de
l'a
rigole) l'eau
son
l'accueillent
»
l'eau !
Capuéhon apparaît, d'après
de
!
unzar!
pluie
qu'une pluie violente a surpris capuchon
achevé
ï!
sommes noyés par
une
l'a
iherddna3!
Capuchon ! la
Nous
le douar !
chassé vers
roquet
!
«
«
le
et
:
tssan-ag-d waman
waman
l'a
pluie
l'ont dévoré
bu-tgelmust ! izzâ'-t-id
ali
!
unzar ar-tigëmmï
i'aud-as-t gizin !
«
Ali
BERBERES
:
Et les Aïth Sghrouchen k
CHOSES
ET
MOTS
chez
les
effigie
représentant une
.
mas
populations
taslit,
une
u:uc.
Ntifa.
outre
pour matières sèches:
farine,
céréales, son,
LE
fiancée, toute
l'est
pot, un
avons
nous
poupée ainsi
Le
pelle.
une
—
confectionnée
vu
façonnée. II
de
ou
gonja
appliqué,
d'une
tels
à
cuiller
qu'un
tlgonja,
clans quelques
roseau, —
celui
cas, àla
de
ûunzar, la
taslit
«
Fiancée de la
».
Les Aith Seghrouchen
la
ûunzâ
nomment
qu'elles
d'un foulard
vrent
bout d'une
du douar
en
l'asperge,
elle
cessent
de
Anzar !
renversent au
3
d'un
et
sa
poupée,
ilgan
adjërujel
d'un
recou
porte autdur
tente, et, tandis qu'on les femmes qui l'accompagnent ne
ûullï !
attsuint
mares se remplissent
L'entonnoir est, en. pareil cas, un instrument, il agit dans le rite Rifains
recouvrent
tasril
de
uunzar
vêtements
temps
en
! Que les brebis
substitut en
«
de la
tant que
Berbères du Nord
autres
et
dénomination de
nellement,
et
chaque
cet
qu'ils
moyen
baguette'2
répéter:
Anzar! Que les
Les
tlgenja ou tislit
au
Une jeune fille la
*
collier
devant
s'arrêtant et
indifféremment
leurs femmes façonnent
que
poupée
entonnoir1
«
moyen
objets
arrive pourtant qu'elle reçoive une appel
celle
comme
de
nom
reste néanmoins
lation différente
au
d'autres
aussi au moyen
parfois
cuiller
Pluie
2 10
CIEL
région.
entonnoir,
de la
LE
ATMOSPHERE,
l'on promène, dans des circonstances identiques, en Toutefois, la charpente de cette poupée que,
que
autre
jusqu'ici,
L
TEMPS,
s'abreuvent!
cuiller
réservent
Fiancée de la Pluie
féminins
de sécheresse,
et
qu'ils
autour
comme
;
symbole.
»
la
portent
de leurs
même
à la
pelle
solen
marabouts
locaux.
Il sur
s'agit
les
trouve
ici de la
donc,
par sa
la pluie, à
avec
pelle
à battre
aires
-à
destination, être
grâce
à laquelle les
parviennent
maturité.
de la
d'un
chapelle
façonnée, i.
anfif.
■j..
aissût.
4. taseddit
et azerf.
Biarnay, Rif,
p.
1
74
•
à la
manipulation vannages.
des
céréales
L'instrument
se
merveilleusement en sympathie moissons
germent,
croissent
et
Les Ibeqqoien
certain
avec une pelle
3. lasebnit.
5.
réservée
l'époque des
5, dit-on, promènent, autour Mohammed Amoqran, une poupée ainsi
habillée
en mariée et parée
de
toutes
sortes
21
4
de bijoux. Ils la !
«
a-rbbï
«
0 Dieu !
De
de
habits
ses
fins
ses
La
est,
plète. ment
de
entre
ce
La
poupée
ses
qui
de
dans la
dcf
qui
les
apparence
la déesse
une
la
on
qui
qu'il
vient
à
particuliers
une
tous
en
de la
poupée
à
à
cuiller
une
que
les
Elle
pluie.
Aussi,
pot.
valeur symbolique plus com
et
fertilise. Les Tsoul
ou
cours
au
des blés
de laquelle des
herbe,
en
de la
appellent
l'expression désigne
mata
cérémonie
une
mot
poupée
Non
végétation.
identifier le
en
à mater,
sans
nom
de
on
ne
font
secours.
donc
e
Mère
suivre
»,
pour
l'opinion de
déesse de la Pluie. Nul doute,
une
voir
une
certains,
saurait
plutôt,
condamnée
Mais,
en
ces
à la
exacte
en
naïves
images, la
stérilité si ce
qui
l'eau du
concerne
les
immédiatement ci-dessus, notre con avec la à tous les autres? même force
rapportés
la Terre
ondées,
nous
En effet,
pour
est,
»
s'impose-t-elle
aussi,
Cf.
dans
tant
est
rifaine
lorsqu'ils désirent la
grain
faille
ne
son
ble-t-il,
i.
Ainsi,
mouillée.
confection
-milieu
de la Terre
décide du
a.
village
doute les grains, les récoltes, autre ; la cuiller traduit le désir que l'on a
a voulu
poupée
Autrement dit Tlgonja, elle
une
au
Fiancée
«
personnification
jecture
l'ait
la forme
sous
l'esprit du
auteurs
contraire
cas
du
romaine.
quelques
ciel ne
!»
pluie
mosquées
cérémonie
féconde
pluie qui
de raison,
que
ce
d'autres
au
fait
ce
produit
disputent,
se
la
promener
mania',
personnifie
De
pluie
moyens,
dans le Fahs de Tanger paysans
des deux
curieusement ajustée
la
tomber
voir
cette
la
ce que
revêt-elle
terre
:
"unzar !
chacune
pelle personnifie sans
dit la
disant
fois le tour; et après l'avoir dépouillée bijoux, ils la plantent dans un tas de fumier
encore
cas,
poupée
en
aux précédentes.
ont coutume
dans
leur
ils l'arrosent
trois
ses
dans
que
pelle
Tsoul
de
et
identique
points
à
où
! Donne-nous de l'eau de
nous
conduisent
jusqu'à
où elle reste
de
aie pitié
dont ils lui font faire
fontaine
une
s-uaman
a-rhâmna
ils la
là,
à
portent
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
sous
au sort
l'aspect d'une fiancée,
printemps
des
—
récoltes?
époque
Westermarck,
sont
op.
des
laud.,
vieilles
p.
-),i.
ou
symbôlise-t-elle,
Anzar,
L'analyse des
fournir les éléments d'une ce
où
rites
avec
va,
ses
sem-
réponse affirmative.
des
veuves
de
pieuse
répu-
LE
2l5
CIEL
LE
ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
tation, des dévotes, qui prennent l'initiative de ces cérémonies et les dirigent. Ce sont elles qui, en tous lieux, façonnent et habillent la poupée; et cela, non à leur vaut leur grand âge cières
ou
logique de
maraboutes
leur
ou
situation sociale
pareil
stérilité
à
d'un
cortège
conduite
où
parlers,
néanmoins prévalu pour
le
désigner
telle relation,
une
Il existe,
sécheresse.
se
a
pu
«
notre
»
en
selon
maintes
une
état
convient,
faisant,
allures
Tlgonja
est
l'asperge,
on
la
du
est
substitué
vague
divinité
excellence
masculin.
genre
s'est
le
entre
d'idées,
le
d'automne les
régions, à Anzar
conception
qui
la
igenna
pluie
fut du
récoltes
ciel et
mot
a
qui préside
celle
»,
lui, il
à
semailles on sauve
ailleurs,
que par association
substituer,
Père
par
mot
soit
à la pluie, soit encore la « Pluie par ou de printemps, celle qui permet les de la
les
toutes
poupée a qu'il
arabe
mot
un
fiancée.
véritable
la Pluie. Le
personnifie
certains
pompe
dans
menacée.
époux. Chemin
son
le ferait d'une
Anzar
y.
Dans
Anzar,
chez
comme on
Avec la
physio
condition
elles-mêmes
que sor
tagurramt,
ou
leur
est
de la
promenade
nuptial.
tient
dont la terre
celui
g. D'autre part, la
les
tafqirt
que
parce
sacré
presque
caractère
les dit
on
mais,
—
du
cause —
».
pluie
« ciel »
Le Ciel
patrimoine
com
dé tous les peuples, est la source des forces de fécondité ; Anzar en est pour les Africains, la plus appréciée. mun
Ce
3.
figure de
qui
argâz
de
pour sa
«
enfin
dans le
n-tlgonja,
savoir
Le
lève
parfois
de
le
quelle
.<
elle
doute,
de Ja
originale
«
lui-même
significatif
nom
Et, il peut
»
les Berbères
de
mari
Tlgonja.
tafqirt
promène
deux
».
Au
—
sécheresse
village
être
se
curieux
sont
de Tasemsit
prolongée
organise
une
poupées
représentant,
procession
met au
qui constitueront
mari ».
Le
lendemain,
la
tlgonja et
elle
les
le
retire et
les
servis
cours
chez
les
récoltes
en
de laquelle
l'une la Tlgonja
tionnelle, l'autre son « Mari > aigâz n-tlgonja La veille,, elle dépose dans la chapelle d'un
le
le
représentation.
une
cuillers
qu'Anzar
c'est
poupée sous
Mari de Tlghonja.
image
Infedouaq, lorsqu'une péril,
le dernier
cortège
ou
marabout
pilon
les
himmi
qui
ajuste
tradi
n-llgonja.
les deux
représentera
;
d'abord, les
v
2l6l
deux
de
tous
de haillons les
plus
vienne
Elle-même,
noirs.
sordides
la
que
et
sur
monte
de la bête, vient une Mari ». En cortège, l'on
le
«
pilon
les
la
ont passé
disent:
unes
les
épousée ?
»
l'eau de
pluie
fois
elles
produit, ai-agiul
!
des
et
cris
signe
urine.
des
«
dans la
afin
les deux
livrent lement
cieux
disant
en
et,
un calme
confusion
du
le
c'est elles
berge,
:
zaid
l'événement,
prochaine
de la
côte
s'il
aman en
pluie.
à côte,
se
guyàd
au
effet,
Elles bord
elles
afada
anzar
a-rbbi
elles
la
la maltraitent, la jettent la faire pleurer ; il faut qu'elle pleure
qui contraste
début,
sur
l'événement,
étendues,
vieille,
pleurent,
«
:
Puis dans
installées
grossiers
!
igënuanl
ad-allan
jeu des baignades forcées
encore au
!
Pieusement,
»
saluent
considèrent
poupées
pour
rivière
les
que
âne;
Elles
de l'arrivée
de l'eau. Elles insultent la même
épousée !
propos
Elles
certain
aspergent ensuite
et
de la chapelle, puis, dans le même le bord de la rivière. Là, elles poussent
l'âne
crient-elles.
comme un
cuillers
n-unzar akm-îlan
aman
t<
t'a
qui
à
poupée,
les femmes chantent, O Tlghonja! Qui t'a
ma-km-îlan?
tafqirt assise sur son
attendent que par
!
les
se
autour
gagnent
elles
dans l'eau la
a-Tlgonja
(d'Anzar)
tournent trois
appareil,
<
marchant,
ad-jahk
tenant
se
l'autre
portant
au marabout où
de
ciel
du village,
âne. Derrière elle,
femme
habits
ses
le
ddunit
tmussu
en
autres répondent :
de
que
les femmes
alors un
en mariée
qu'elle recouvre
revêt
va
Tout
nuit.
se
afada
:
autre
queue
le pilon,
dit-elle,
afin,
tombe
pluie
»,
jour-là,
ce
sales
plus
habille
qu'elle
Mari
«
qu'entourent
de Tlgonja,
saisit
les
et
La vieille,
unzar.
la
bijoux ; puis, le
s_es
noir et
croix
en
qu'elle attaehe
cuillers
parée
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
ar
el
igga thommarn
étrangement
regagnent
le
Elles
se
s'aspergent mutuel
village
avec où
waman
le bruit
elles
se
et
!
»
la
disper
sent.,
Le
caractère
rites
Anzar; avec
la
vraiment original
de la
cérémonie
réside
dans la
de Tlgonja, d'une poupée masculine et non dans les secondaires dont elle se complique. Cette poupée personnifie
présence,
à
côté
son nom
et
les
évidence. On la
couleur
permis
de
du
que
phallus
Toutefois, l'organe
de loques de
ciel chargé
croire
l'image d'un
paroles chantées revêt
nuages
le
pilon
et
le
sexuel
qui
signe est
parles
noires,
femmes l'indiquent
parce que
le
noir est
D'autre part, il est d'ossature n'est que
pluvieux.
lui
sert
énergique
représenté
et
de
sa
masculinité.
utilisé
rituellement
LE
dans
ce
C'est du
moins
ce
Par ailleurs, des graphie
tomber
Il
la
par
également
pluie. assez
rivière.
des études d'ethno
notre
de
nombre
suit pas
hypothèse ;
il
phalliques
de
rites
but
pour
de là
nécessairement
certain en
phallus
les
que
Berbérie, à des été,
a
pour
de
rites
se
pluie
de
rites
les
que
d'attirer la
n'aient uniquement eu en vue que
tôt,
assez
dans la
urinant
fournis
à la
conjecturer avec
confirmer
certain
classique n'aient eu
tenir pour
Le
assimilé
que
de faire
pluie.
s'en
ne
berbères
de l'âne
scène
qu'un
droit de
en
sembleraient
probable
l'antiquité
est
mais comme
reproduction,
symboliquement
renseignements
comparée
même
l'on
que
de la
vraisemblance
est
d'organe de
non en qualité
cas,
21"
CIEL
LE
ATMOSPHERE,
d'émission de liquide
organe
de
L
TEMPS,
et
pour
comme
On
peut
trouvés associés
sont
génération
les Berbères
phallophories pluie.
de fécondité. tant
d'autres
peuples, le symbole des forces de fécondité sans lesquelles terre ni les femmes ne porteraient de fruits. Même, dans la
ni
la
céré
des Infedouaq, il n'existe pas de démarcation nette entre de pluie proprement dits et les rites de génération. On y célèbre l'union de Tlgenja (c'est-à-dire la Terre vierge et inféconde)
monie
les
rites
et
d'Anzar,
et
fécondant. L'union
personnifiant sous
croyance
une
le
signe
universelle, est,
de
Priape, le
de la Terre
symbolique en
source
effet,
du
et
principe mâle
Ciel, d'après
d'abondance
et
de
prospérité.
On
ne
dire,
être
peut
cérémonies
de
on n'en
trouve
agrégés au rituel en particulier. que
la
frappé du
que vivement
ce genre qu'offre
plus aujourd'hui que
des diverses fêtes
Parmi
tant
cérémonie qui se
de
nombre
important de
l'étude du folk-lore berbère. A
cas
déroule,
religieuses, curieux,
tous
les
vrai
les éléments disloqués
de l'Achoura,
ne
rapporterons
nons
ans,
et
celle
dans le
petit village
de Taliza (Aït
idoles son
,<
que
Isaffen) à l'occasion de l'Achoura. On y verra deux l'on identifiera sans doute au couple de la Tlgonja et de
mari
»
de la
Les idoles de d'une
vache
cérémonie
Taliza.
fait à la
—
porte
précieusement recueilli
est
des Infedouaq.
La fête
de la
est
inaugurée
aussitôt
par
le
sacrifice
Le sang de la victime répandu en dehors du village
mosquée.
8
2 1
MOTS aire1
sur une
en
viande
la
pieds,
où
ET
à
d'une
raison
la peau, mis aux Ces parties passent,
bûcher
grand
La
annuel.
foyer. La tête, les
part par
enchères,'
queue
sacrifice
de la
en
tigersi
appelé
le bois
pour
sacrifice
a
et
les herbes
et
parfois, un
être tout impré sanctifiée
a
n-tim'asurt
les femmes
lendemain,
montagne
effet,
le
victime que
sanglant
de l'Achoura. Dès le apportent
atteignent
et
de la baraka de la
Ce
BERBÈRES
dressera bientôt le
se
est partagée
prix très élevé.
gnées
CHOSES
lieu la
"•'. veille
les jeunes filles
qui
serviront aux
hommes à édifier le bûcher. Ce
jour-là, également, les
garçons
dont ils font des colliers
;
rose
rouge et en
qu'ils peignent en
ils
de leurs
colliers et munis
baguette
préparée
devant
tant
baguette en
est,
;
chaque
ils
partie,
Un
ar-itzzeg
laidit
paraissait
récit
de
ar-isëndu
nom
de timesdukan,
limes,
première partie:
inconnu des
cette
portes
aux
leur
avec
dont le
paroles
s'arrê-
sens
leur
de
d-igs-niyo,
g-uhlas !
autorise son
expression que
l'on
feu
signifiant et
»,
peut considérer comme
cf.
p.
5o. Le mot, jus
parlers chleuhs.
cérémonie
Plus d'un indice agraire
village en
Bennâyo ! bennâyo !
le
aire porte
d'une
le
:
iàn id-ur-ifkin takedmil-nîyu
à l'origine
des
parcourent
Ils frappent
été fait dans la
février igi7, par M. Bel dans son article donné en conférence, â Fez, aux officiers j,.
ils
«
Cette
qu'ici,
sorte
Bennâyo ! bennâyo 4
a
.
laurier-
—
—
(
composée
escargots
vert,
bruyamment des
inconnu
des
des baguettes de
Puis, à la brune, affublés de leur baino3 c'est là, le nom de la
maison.
chantent
«
i
de la
vont ramasser
cueillent aussi
à
tt
Coup
et aux
«
Revue des Religions », janvier-. déjà sur l'Islam en Berbérie
d'œil
croire au caractère sacré
sacrifice.
»,x
fonctionnaires français
L'achat de la
vache
de la
victime
en 1916. comme aussi
est effectué avec
le
produit
coutume de recueillir sur les aires à battre au que, tous les ans, on des dépiquages. C'est à cette époque qu'il faut, avec toute vraisomblance,
grains
moment
reporter'la sacrifice
cérémonie primitive.
d'une
vache
s'observe
Chez les Ida aujourd'hui
Oukensous,
toisins
des,, Ail
Isaffen,
le
encore, dans les champs, à la fin des
moissons.
3. La
Les
même
baguette
se nomme
enfants s'en servent pour
autour
tabennaiut
démolir les
du feu do joie.
4- Sur
ce
mot,
voir supra p.
ig5,
u.
2.
au vj
petites
d'Azomz (Tagemmout idoles de
n-Iaqoub).
pierre qu'ils ont
élevées
-
LE
ne
Traira
donnera
me
battra
De leur côté, les hommes
le
de
recouvrent
accoutrés,
les femmes
où
vont
drait
singulier
tison
avec un
jours qu'il sec
a
bât !
un
dans la
où
mosquée
leurs
leurs
cuisses et certain
ils
repas,
reins nus.
Daoud Ou Brahim
beaux atours, les ont devancés. bien étrange. On le pren
plus
est un personnage
d'allumer,
qu'il
os,
de l'Achoura. A l'issue du
chèvres
pour quelque grand-prêtre
vilège
10,
»
à la demeure d'un
de leurs
vêtues
Ce Daoud Ou Brahim
mon
s'assemblent
souper
de
peaux
ils
et
beurre dans
son
Bennâyo ! bennâyo !
prennent en commun
Ainsi
boulette
ma
sa chienne et «
ils
2
CIEL
LE
ATMOSPHERE,
Bennâyo ! bennâyo !
«
Qui
«
L
TEMPS,
d'un
culte
11 jouit du
perdu.
pri
année, le bûcher de l'Achoura préparé. A cet effet, quelques
chaque
spécialement
la cérémonie, il a coupé une longue baguette d'olivier consume par un bout de façon qu'il en reste un tison bien avant
d'une
sente
coudée
aux
gens
de long. Le
soir
de la fête, il l'allume
formant la haie devant
et
alignés
le
et
sa
pré
porte
en
s'écriant :
j
ha-iaksud-ënnun
Voici,
«
Son
apparition
fonctions
aux
donc
des
vient
d'olivier
lequel il
détaillent
ont
un
De la
souffle
le feu à
sa
répondant
On dit il lui
se
sur
rend
main
gauche,
Mais
nom
maintient
porte
allumé
;
brassées d'herbes
qui s'en
voici
On désigne
la taddart, il
derrière lui, orduriers. Arrivé sur
par moments
quelques
nudité.
au
que,
interdit de
huées, Daoud ou Brahim et de femmes, et, pre
; les flammes,
cité.
même
est
d'hommes
refrains obscènes et
femmes de la
fils
les
des huées. Ses
blouse, dans la droite, il
sa
ont amoncelées
et
.sous
et
»
montre, cette nuit-là,
nombril.
carnavalesque, il
met aussitôt
premières »
cris
se
!
gens
musulmanes,
cérémonies.
la foule hurlant des
éclairent
qui
sur
des
par
ce qu'il
rangée
les bords de
la taddart, il les femmes y «
cortège
premières
relevés
tison
à
prescriptions
la double
la tête du
centre
le
entre
glisse
nant
effet,
Néanmoins, impassible
s'épiler.
se
en
!
de bois, ô
jusqu'au-dessus du
nu
entièrement
contrairement
accueillie
est
l'obligent,
a-ljëma"at
morceau
votre
élèvent
que
par
là
que
bientôt,
s'avancent
toutes
les
du Prophète. A tour de
les
mères
rôle,
LE
220
font
elles
fois
trois
un cri
La
Dans
tenue
se
de la
de
du
de
vêtir
remet
village
ses plus
à
idoles
la
figuier, de forme
A l'une de
à l'heure y
origine
absence,
Un anëflus, un des du petit temple
notables
clef
l'on
que
sacrée
au
qu'un
pas
«
»
de
o"',8o
»
anneau.
sont
au
encore
ou
de
nom
celui
de
simple "morceau
un
le doigt
leur
le
porte
long
;
que
l'on
les femmes La légende
le
pieux pèlerin
a
bâtonnet fixé stériles
assigne
de bois dans lequel l'idole
morceau
n'aflirme-t-elle
C'est
».
où
présente
ne
ses extrémités est un
glisser
rentre
son
d'environ
à 45°. Les Chleuhs l'appellent âdàd
taillée ;
Pendant
fêtes. L'une d'elles
ces
cylindrique,
soigneusement raclé.
une
habits.-
de bois
le Cierge
um'asur
tout
grand-prêtre, à présent,
riches
servant
ici. Son
terminer
Peut-être faut-il y
netteté.
Morceau de bois de l'Achoura
um'asur
tasëma'it
viendront
en poussant chaque
Saturnales.
préparatifs.
un
l'occasion de
peuple qu'à
de
du brasier
avec
pas
quelques
deux
les
enfermées
aksud
CIEL
cérémonie semble se
décente, le
plus
lieu d'importants
ont
au-dessus
n'apparaît
survivance
une
lui
chez
bonds
partie
dire,
vrai
une
voir
petits
LE
ATMOSPHERE,
sauvage.
première
sens, à
L
TEMPS,
rapporta
été
a
jadis
de la Mecque ? Le
servant retire
dans les
tous temps où
les
partie
sur
rend
cortège
s'organise.
d'un fusil cette
les
dit-on,
ou môme
la
de la
divinité,
A
son
une
lampe
après
arrivée,
en
époque
fait
qui
quoi,
il
se
un nouveau
lui-même la tète; il porte l'idole lampe allumée; der
main sa petite
un pan
de
dans le but de la
avait,
sa
blouse
autrefois,
objet,
soit
herbe, les forces fécondantes ne paraît pas
le
couvre
de leurs
colorer en vert.
pour
de la ressusciter; soit de mieux de la nature au
tère agraire de la divinité
qui
accompagnant
couleur qui est celle
récoltes on
qui pousse
la fête tombe à
allume une petite
culte
prend
les hommes
pratique
lui donnant la
en
tient à
vigoureusement
herbe
et
fois, dans
Et cela,
il
frotte
le grand-prêtre, décemment vêtu de blanc, il est tient le tison allumé dans la main droite envelop
vient
puis viennent
sur
Il
l'épaule, il
lui,
divinité
Il
si
est attendu.
taddart où
armé
cette
d'arrosage,
enlevées.
; il la
avec cette
la
rière
i.
ou
au
sur
que
'
mobilier réservé
verte
pée,
sa niche
verte
rigoles
sont
récoltes
du
l'idole de
d'orge
avec une poignée
entièrement;
tambourins
les
On peut, néanmoins, supposer redonner de la vigueur à la
de
marquer son caractère agraire en printemps
;
soit aussi
de
répandre
de la divinité. En tout cas, le devoir être contesté.
carac
LE
bûcher
grand
dit-on, le
le feu
fois
trois
L'assistant
à
s'avance
pierre, l'idole de allumée, il se retire.
de
Hommes
la
in
ô
fumée
s-tra
Quel
«
fumée, On
des
femmes
et
première
le
l'ouest
soudainement
pris
vers
feux de joie. Ce culière,
Il
.
ce sont
«
dtër
«
Ater
s'agit
et
Il
sacré.
prononce
et
!
qu'allah
dresse, face ayant
puis,
joyeusement
saluent
désires
tu
'incliner,
t '
»
vent
direction. L'année
le
un
la lampe
sur elle
!
lequel
vers
bûcher, dans
au
déposé
le bûcher; ils élève, ils disent :
côté
nord
;
bonne,
la
On
chasse.
sera mauvaise
au
contraire,
de folie
ainsi
:
dans
!
ce
ce
tire
si
elle
elle
si
est
! Tout
cas, d'un
on
donne
nuit
fois le
une
elles
;
acteurs comme
du bûcher. En
autour
trois
l'exige
cas,
dont
ad-ëkullu
Oumater1
dans
gambadent
femmes font
et
paroles
u-mâtër
bien,
dont les
régions où s'est perpétué
qui,
les
haut daus la
montent maintenant une scène sabbatique
la droite
toutes
s'observe en
i
bois;
le !
hommes
vieux,
courant
tison
la direction dans laquelle le
De longues flammes
en
tour
son
smel sers a-iaggu
soit
éclairent étrangement
et
timesdukan.
l'est.
poussée vers
jeunes
se rend ainsi
Seul, foule, à l'écart, le
La
avec son
de divinité
a
présages, suivant cette
s'incline vers
la
entourent
montre-nous
observe
On
marche.
sur
approche.
de bois
qui s'en
ddunit,
que
ferment la
:
Il n'y
tas
s'en
tas
au
qui
dresse énorme
se
grand-prêtre
regarde mettre alors par
qui
22 1
CIEL
LE
ATMOSPHERE,
des femmes
chants orduriers au
L
TEMPS,
tour
vieille
effet,
des flammes
coutume
qui
l'usage d'allumer des
au rite une valeur parti
l'accompagne
les
;
disent
gens
:
isûtël i-ddûnit !
du
gravite autour
vieux rite solaire
et
le
monde
feu,
dont il
!
»
est
ici
ques
le feu du solstice, capté par les fêtes de l'Achoura. D'autre part, les Indigènes de Taliza ignorent le sens des premiers mots de la formule qu'ils pronon
tion,
n'est autre que
cent en
d'un
tournant
marabout
mater »
P Nous
autour
sur
du bûcher. Pour certains, dtër
compte
duquel
on ne sait plus rien
avons vu ci-dessus que
dériver du latin
mater,
promènent en vue
thèse.
le
les formes
de faire
certains
auteurs
umàtër serait .
paraissent
mata ou mantu appliquées
pleuvoir.
Noire lecture
ne
la dénomination
Ne faudrait-il
ferait
à la
pas
lire
d'accord
: «
terra
pour
faire
poupée que
que confirmer
les Tsoul
leur hypo
222
MOTS
C'est à
ET
maternité
s'en
viennent
l'y laissent
détruire
là, le
par
BERBERES
les épouses
ce moment que
l'idole. Elles
CHOSES
encore-vierges
leur bague dans le
glisser
de la
un moment avant
prétendu
charme qui
les
doigt
remettre
tient
la'
des joies de
en
de
»
espérant,
état de
stéri
lité. Le brasier à
de
ses
alors
lance,
et
les
ces escargots que
La
cérémonie
lampe
et les
uns
ment qui
en
munàt
Partez
dans
reprennent
se
rendent
sur
tas
ces
dé
et
!
»
L'assistant
mots.
de la de
attitude
la joie
mal
pierres où elle se
répandre
une
les
La foule
cendre.
de
tristesse et
chants obscènes
à
cette
rivière où
pour satisfaire et aux
heure
matinale
enfin
recueille
de l'aller.
bord de
au
la
reprend
dressait, les
le lendemain à l'aurore. Les jeunes
baignades
gens
quelque
à la coutume, ils se livrent entre eux aux rituelles. Aux fêtes du feu succèdent
aspersions
les fêtes de l'eau. En
ainsi
avec votre
le
sur
contraste avec
groupe
rite
d-ëlbàs-ënnun !
termine
viennent
village
Les fêtes
dernier
reste plus qu'un
les derniers tisons, une poignée de dans la journée; on dit :
sur
«
puis,
autres
le
regagne
ne
enfants ont ramassés
«
se
l'idole";
et
Il
peu.
d'expulsion du mal, par lequel on se débarrasse influences en les rejetant dans le feu. Chacun
rite
mauvaises
s'avance
à
s'éteint peu
accomplir :
cette
occasion,
femme,
une
une nommée
Aïcha laser, pénètre, à son tour, dans le petit temple et en retire la seconde idole connue sx>us le nom de taslit, Fiancée ». Quoique ,.
grossière,
elle
se
présente
morphe plus accusé que
d'une qui
puis
environ, terminé à l'un
coudée
rivière
revêtue
place
Là,
précédente.
figurent des jambes. Elle
l'eau de la
la
la
sous
de
elle préside
du reste,
se
elle est remisée
vante
Les
dans les
des bouts
lavée
par
elle
est
soir
aux
gens
qui
danses
par
cette
portée,
des femmes
aspect
et
anthropo
bâton d'amandier,
un
se
avec
s'y
deux bâtonnets femme sont
cérémonie,
trouvent
aux
avec
chants.
de
baignés, sur
réunies.
A cela,
rôle, car, à l'issue de la réunion, d'où elle ne sortira que l'année sui
aujourd'hui son
dans
sa niche
mêmes circonstances.
cérémonies se
Pour être
étoffes,
au milieu
jusqu'au
borne
C'est
dans laquelle les jeunes
riches
publique
est
un
terminent
complet,
ajoutons
là. que
les
enfants
conservent
leurs
LE
«
baino
mois
la
jusqu'à la fin du
»
ils
suivant,
chacun
débarrasse de
se
«
mun
d-ëlbas-ënnëk
Pars
avec
ligne,
fut
l'instant,
autour
à
religieuse,
formules
»
islamisée
peine
musulmanes,
sou
divinité
première est une
autrefois,
a
des deux idoles dont la découverte
d étonnement.
un si grand sujet
il n'y
et,
!
besoin d'autre commentaire, l'importance des Son intérêt antiques dans la religion des Berbères.
pour
gravite,
La
prière,
sans qu'il soit
survivances
nous
fête
vague
disant:
Baino !
mon
rares
quelques
quelque
en
a-bainînu
ton mal, ô
cette vieille
l'introduction de
récitent
jour du
premier
lever du soleil, dans
au
baguette
sa
«
La description de par
les jeter,
faisant, ils
Chemin
montagne.
puis
d'Achoura. Le
mois
ensemble
vont
2 23
CIEL
LE
L ATMOSPHERE,,
TEMPS,
mâle
;
elle préside aux rites
d'invraisemblance à
pas
en si grande
pompe,
supposer
à
assister
que
du feu,
l'on' venait
sa crémation.
La seconde, la taslit, préside aux rites de l'eau, autre élément de fécondité. Mais, pas plus que Tlgonja à laquelle il convient de
l'assimiler, la
vierge,
elle
Si l'on
se
identifiera, son «
n'apparaît
son nom
avec
époux,
l'indique,
reporte
l'on
que
Morceau de bois
»
les
mêmes
un couple
chants,
séparément
uni
malgré
son
gens
de Tasemsit,
on
Tlgenja
et
indécence,
au printemps
fait
de
que
là, les deux
poupées
temps, dans les isolément et reçoivent
en même
agissent
c'est un
convient
soleil ou
de la
renaître
pluie se
Anzar,
de fécondité. Or, ce signe, parfaitement à Ta représentation
les forces
des forces du
rites
raison,
avoir
Mais, tandis l'on invoque,
ici,. les deux idoles
qui symbolise
Les
est
les hommages des fidèles. Dans les deux cas,
phallus
physique
que
cérémonie
de
Elle
pluie.
doit féconder.
la pluie, à la Taslit et au de Taliza retirent de leur temple
promène pour que
pluie
à la
apparence
à l'occasion de l'Achoura.
forment
la
que
maintenant
quelque
déesse de la
comme une
la
actives
pluie
dont l'action
combinée
végétation.
trouvent
donc intimement
associés,
en
Ber
bérie, aux rites phalliques ou de génération. Si, verser de l'eau sur Tlgenja, fait pleuvoir, ''unir rituellement féconde la terre. Et c'est
dans
cette
croyance
que
réside
l'interprétation de la
céré
de Douzrou, décrite en tête de ce chapitre, au cours de laquelle on célèbre le mariage rituel de deux fiancés, personnifiant monie
MOTS
224
l'un l'An
la
ou
nouveau
CHOSES
ET
récolte
BERBERES
future, l'autre l'Esprit de la
végé
tation.
Tlgonja
étonner
puisse
La
les
sur
la
et
en
pour
particulier,
du Dra
Ils la
spéciale.
l'issue de la tête
en
ajustée
veuve
en
C'est
cérémonie.
une
les
d'enfants
qui
redouter
là
plus
que
qui
eaux se
:
rapporte
l'abon
l'on
a
recours
ces
régions
produire,
elle
passe,
en
font,
crue annuelle
dans
n'offre,
ce
n'est
la
pas
cas
de nécessité,
une
idole,
reposant
cours
ses
rites,
bras
avec
dans
une
vêtements
de
suivie
de
poupée
jambes,
et
ces
ordi
démolie
puis
du fleuve. Au jour
l'habille de
de la ville,
ruelles
cérémonie
Ainsi
eaux.
poupée cependant mérite une mention
tngonja;
nomment
formé de cuiller, jalonnent le
procession,
rien
à la distribution des
; leur
chapelles qui
travers
des
montée
Leur
monter.
rapidement
naire,
la
Tarde-t-elle à
présider
soit connu
jouit,
n'a
les ksouriens de Tamegrout lorsque la à
tarde
rien qui ne
Tlghonja
—
Le fait
que
prospérité.
déshéritées,
à
est
sécheresse
à l'intervention de Tlghenja
aussitôt
rivières.
popularité.
n'y est même possible qu'au bord des les crues fertilisent. Aussi, avec quel
vie
rives
salue-t-on
enthousiasme
dance
la
des
crues
grande
puisque
partout ailleurs.
rivières,
les
provoque aussi
saharien, d'une
en pays
à et
nombreuses
choisi pour
la
la porte, à
soie et
de musiciens, de femmes
et
tngonja, a-murja ! ad-ag-d-igit rbbi s-uaman n-unzar ! Tnghonja, ô Mère d'Espérance ! que Dieu nous secoure avec l'eau de pluie ! » Puis, lorsque le cortège revient qui s'avancent en chantant :
au marabout que
pendant
les
enfants
d'ailleurs,
d'où il était parti, la veuve y dépose la poupée, et apprête de la( bouillie avec la farine recueillie,
l'on
se
baignent dans le fleuve. C'est dans le lit du fleuve
leur dispense la bouillie
qu'on
chacun
d'eux
grande
fatha d'usage. On laisse
chapelle et
l'on
Bientôt, des crue
cris
», agi,
muni,
et
que
l'on
enfin,
sur
le
récite,
la
petit galet
après
poupée
le
dont
repas,
habillée dans
la sa
se sépare.
qui s'avance
déborde
der,
s'est
de joie, éclatant de
à flots
dans les
produire une
crue
rapides.
toutes parts, saluent
Ingi
wasif! »
dit-on,
parlers marocains signifie « »
; ëngi,
chez
les
la
«
grande
le fleuve
couler, débor
Touaregs,
a
le
sens
de
LE
«
de l'eau
avoir
mômes
l'eau
parlers
L
TEMPS,
courante
courante
Ces
i>.
valeur.
N'établiraient-elles Tango
l'on
à
pas
220
CIEL
dans les
oued; angi,
à
un
oued
linguistiques
ne
sont
torrent
un
ou
ayant
de
pas
sans
l'étymologie de l'énigmatique
Tan-
de dénomination à la
Tunisie, Telghonja,
en
qui,
d'un
parlant
«
remarques
gui ou
que
en
»
se rapporte
LE
ATMOSPHERE,
sert
promène comme
la
pour avoir
pluie?
poupée
Le
rapport
l'idée d'abondance d'eau, et langui, nom de ngi, la poupée matérialisant le rite de pluie, n'est peut-être que fortuit; il arrête néanmoins l'attention. entre
La,
exprimant
mère
Tangui
ou
Tango*, la
« mère
les
enfants
k
de leurs
Tlgonja,
».
Tangui en
promènent,
poupée
•■
est,
d'enfant.
Tunis, la
à
de sécheresse,
temps
Umm Tam;i
—
petite poupée en
que
l'accompagnant
chants :
et
Ummëk
«
Talbet
ia-nsa
Tango,
'assta !
rabbi
Ummëk Tango bishaibha Talbet rabbi, la iahaibha ! mère Tango, û femmes
«
Votre
«
Demande à Votre
Dieu, la Pluie ! Tango, avec son
Implore Dieu,
«
Tangui
mère
el
Tango
qu'il
seraient
des
ne
le
signale nulle
collier,
repousse
noms ou
des femmes. Incontestablement, le berbère. On
la
ne
des
ailleurs
»
que
dans
cette partie
de l'Afrique du Nord d'où l'usage de la langue berbère depuis des
temps
y être familier
El-Bekri, taient
i.
en
Tunisienne, que nous
en
effet
composé
se prosternant
A Gafsa
et s'appelle
anciens.
cependant
du Rif. Il figure avait
fort
et
dans le
Um Tenbu t
Laoust.
paraît
certains
dans
la
quelque
phrase
la
prière
ses
ou
Je
Ceux-ci
crois en
netenbu ; cf.
a pu
les Ghomara
Ha-Mim,
que
représente une
Umm
Sfax, on lui donne le nom de été l'objet, jusqu'ici, à notre
n'a
k
disparu
a
Maroc. Il
au
partisans.
suivante :
poupée
Ummelc tembu,
inconnu
peuples comme
à l'usage de
sud-lunisien
et aussi
XVII. A
rapportons,
à
Il
donnés à
sobriquets
l'aspect d'une forme
mot revêt
part
pas!
selon répé
Tanguit,
fg ira tt une sainte » Menouillard, Revue
Tatambo. La
cérémonie
de Tunis
connaissance, d'aucune
relation.
i5
MOTS
32l)
tante
de Ha-Mim !
sœur
du
divinité du Quoi
Il
en
comme
donc là d'un
Dadjdjou,
on rapporterait volontiers
lui,
celui
peut-être,
d'une
vocable
d'une
le
nom
ancienne
berbère.
paganisme
qu'il
s'agit
à laquelle
tunisienne et par
poupée
BERBÈRES
Celle-ci était devineresse
»
prophète.
nouveau
ancienneté respectable
de la
CHOSES
ET
il
soit,
d'assimiler la
téméraire
n'est pas
«
mère
des Tunisiens, à la Tlghenja des Marocains. Dans l'île de Djerba, on donne le nom de Tongo à la petite cuiller que l'on
Tangui
distribue fêtes
enfants
aux
en
de jouet à l'occasion des
guise
Cette
cuiller
La
curieuse.
a
des
reçu
marchands
d'une jeune fille dont les
traits
à la
cheveux
peinture
noire
;
des
yeux, nez
à la
«
figure,
et
en
bouche
vraiment
effet,
la
tête
été tracés
ont
», également peints,
chien
des fiancées. A Tunis, où s'observe une coutume identique, l'ornementation de la cuiller se fait dans chaque famille ; elle n'est plus, comme à Djerba, l'œuvre du reven ornent
le front à la
:
décoration
une
bombée dfe l'instrument
partie
grandes
à l'approche du Ramadan.
religieuses et plus particulièrement
deur. Les toute
d'une et
poupée.
qui est
faia
tout
le
qui
mangent en
Carême,
L'usage
comme
non,
point
enfants
la durée du
manière
on
le
puis
s'observe
de
servant
se
les
cette
filles
petites
cuiller pendant
s'en amusent comme
dans les familles d'un dans les
supposerait,
classes
certain
rang Ce
populaires.
à fait curieux, c'est que cette cuiller spéciale ne porte habituel de mgerfa, qui est arabe, mais celui de gon-
nom est
berbère.
Ainsi
donc, dans des régions les plus anciennement islamisées du Moghreb, le nom à peine modifié de la grande divinité africaine Tlghenja, est resté appliqué à son image symbolique : la cuiller devenue
petite poupée
d'enfant
—
poupée,
néanmoins
différente des
autres par son caractère rituel puisqu'on ne s'en amuse qu'à sion
des
grandes solennités
Que Tlghonja
berbère,
c'est ce
faits. Et il plus
une,
place
qui ressort avec
est permis
parla grande
de
ait occupé
musulmanes.
naturel,
,
éminente dans le
évidence de l'analvse
de juger de l'immense
faveur dont elle jouit encore d'ailleurs que, de
l'occa
popularité
auprès
toutes
ses
panthéon
même
de
des
son culte
des Africains. Rien
vieilles
divinités, le
LE
berbère
peuple
l'on de
des
régime
des
sort
Par ailleurs,
grossir
Quoi
qui
fait
qu'il
en
Taslit uunzar, Le
1.
chaque aimée
Mania
de la
nom
;
les
on
provoque
tenir
des pour
la
et
Dame du
et peut-être
moissons
peut
Umm
profondeurs
certain
de
les
que
Tangi, Tango, Tonbu, Tatambo, Tlganja"'
Mata,
tislil
Mère,
et
complexité :
grande
intervention
la fiancée d'Anzar
elle est
; Vierge
surgir
ou
poupée :
Pluie,
soit,
d'une
mais son
et
variantes
de. l'arc-en-ciel ;
est oncore celui
uunzar
ses
sont
cf. p.
18g
1.
Il
■z.
de
dit,
est nécessaire que nous nous expliquions sur ce agenja
Stummc
Tanger, cette
un
te
le
qui
dans le
supra,
Fez ;
poupée que
fêtes,
syntaxique
l'on
et non
mgerfa.
la
Au
promène en
les
temps
cuiller ordinaire
D'autre part,
ganja
vocable
(Hand,
p.
160;
figure
pas
la
de la
chute
ele
remarquer que
de sécheresse, porte,
soit
qu'on
cf.
l'Oranic, ces
la
ne
gandjo,
il,
a
été
que par
Marcais, à
ne peut s'arrêter vocabulaire
passé en
voyelle
arabe,
de la
termes
note :
Mitidja,
désignent,
des
a reçu
initiale. On
cuiller rituelle
partout en pays
ainsi
c'est
comme
dans le
4- Par ailleurs, le mot, par
et ses variantes se présentent
étranger ;
dérivé,
italien). On
gancio en
parlers ruraux
qui
mot,
n'est guère contestée
etc.
soit
;
la
des jours de
de langue arabe, le nom dans le vocabulaire arabe
le trouve
nulle
part précédé
el.
Maroc,
on
gancha
4o6 ;
quoiqu'il ne
approprié et
berbère
origine
Djerba. Il importe de
l'aspect d'un
de l'article
berbère, p. 34 n.
Tlemcen
gondja,
Tunis,
gonjuia,
cf.
Son
crochet » p.
tt
touaregs;
ganja.
Mais
de
».
à l'espagnol
rapporte sens
pot
mot est
traitement
sous
à
cuiller
étymologie. Le
parlers
de
si
celle-là,
pays, à l'irrégularité
ce
compromettre
apparaît
rivières
diverses de
appellations
n.
les
de la Terre
c'est elle
terre.
à
nature
sa physionomie
personnification
la
de
pluies
la déesse de la
fait
pluie et
ciel1-
de
227 de
souvenir
récoltes.
elle n'est pas
la
fidèlement le
climatériques
CIEL
LE
ATMOSPHÈRE,
ait gardé plus
songe aux conditions
son
le
L
TEMPS,
le mot, d'après Biarnay, serait inconnu à Tanger ot chez les Jebala. une forme berbère tagonja usitée à Rabat, Salé, Mcknès, Casablanca,
trouve
au Tadla, chez les Chiadma et les Rehmna. La même forme est signalée dans le Tafilalt (Abuàm) et chez les O. Yahya du sud. A Marrakech on note tagonja et tenogja, cotte
dernière forme
s'expliquant par
la
du g
métathèse
et
de Vu.
En'
dehors
tic ces
cas
mes caractérisées par parfois
aussi,
par
la
bien
localisés,
on
l'inlerclusion d'un l
chute
de la
voyelle
relève,
en pays
de langue
berbère,
des for
devient r1, r ou n selon les dialectes, et suit le ( initial. Ainsi : tlgonja, Demnat,
qui
qui
Ntifa, Infedouaq, Tlit, Imerghan, Imesfiwan, Todghout; Igliwa ; talgonja, Imi
n-Tanout
; talgunja, A.
tlogenja. Ihahan; tlgunja, Sadden ; tlgenjau, Ida Ou Zikki ; trgenja,
Tamegrout, Dra. de l'exlrême-sud, on note une forme masculine précédée de bel: belgonja, A. Baâmran, Imejjad, O. Noun, Id Ou Brahim; belgenjao, Isaggen ; belgenjau, Ida Gounidif, que l'on peut décomposer bu et Igenja ? cf. bugendja, Laghouat.
A.
Ouirra;
Dans
tngonja,
quelques parlers
d'épithèles
autant
la
constances, trons
qui
que
berbère, à
place
c'est-à-dire
IL Il
est
de
pluie
enfants
vont
femme de leur
La
le
par
en
après
de
sur
vive
à
cher ailleurs une explication
théophore,
serait el ou
al, qui
est,
son culte
le
d'ailleurs, de
et
de
resse,
Elle
autre
côté,
Moab,
nom
certains
s'appelle umm
faite d'un Hgetl
ou
roseau
carus
mais elle se nomme ganja ou
de
Enfin, puisse
poupée
la
à tête de
physionomie
être tenté
de M. Toutain
et
à
arabes
comme un résidu
volontiers, dans
de
cher
ce
mot,
d'une divinité. Celle-ci Ce
sémitique.
est
le
et,
lui-même. Il faut
nom
:
(Les
Paris, Leroux,
son culte.
La
cuiller.
1917) la
le
bien de
qui a
nature
à
été dit confir
a
berbère, bien osé en Orient, au
signalé
poupée semblable existe
pas
part ailleurs
encore
de
en période
séche
à l'instar de la Tlgenja berbère.
qu'au
à Tunis
et a
Maghreb,
Fez,
on ne
donc indigène.
suffisamment
établie
pour
que
la déesse berbère d'une part, et Tanit, Mais on lira avec intérêt, dans le travail
entre
part.
dans l'empire romain,
partio
mot est
On
promène,
conception en est
n'est
d'autre
cultos païens
on
fiancée,
Tangi. Nulle
de Tlgenja
Garthage,
en
si
coutume.
de laquelle
Une
allah.
umm
à la
habillée
utilement un parallèle!
la Ju.no Caelestis de
cains.
le
d'une divinité
auteurs prétendent que
une cérémonie au cours
une poupée
signale
verrions
l'un
mangé,
femme
dans les formes
rite
immense popularité,
son
serait celui qui attribuerait cette origine pays
le
!
priant une
hypothèse.
mer notre
D'un
Nous
ont
considérer
comme
en
cette
absence
le
guasif-ëlli jbar
à battre
ou son
se
Leurs
pluie.
de l'huile ; ils
et
tignau
rbbi
exclu.
à laquelle ils
cérémonie
c'est-à-dire un mot composé renfermant
de Tlgenja, de
trouve
cuiller s'en
aire
saurait
cette anomalie.
une
donné à des
tlgonja ait été
de la farine
touL
mérite
bannière.
la
force du foulard de
de l dans les formes berbères
présence
de
lorsqu'ils désirent la
une
le moins, énigmatique. On ne l'article arabe puisque le mot est berbère, un
de
! atënt-ig
pour
est,
et
de la
rite
elle
pluie.
de la bouillie. Lorsqu'ils
préparer
s'empare
titre,
de
quêter
cela
nous
ce
mars,
village
déjà
si
reste,
qu
belgenjau la
aman aman unzar
rendent
d'eux
ou
cir
qu'à
et
nom
le
les
selon
nous ne connaî
punique,
rites
le
que
de cuiller, est étran elle est de conception
roseau
que
appellent
en automne
se
du
que
alors
livrent,
Ils
Tlgonja,
Rites
—
Les Ida Gounidif
chantent:
du tête
originale,
remarquable
charmes
importe
ou
et
régions
déesse à
dans l'étude des
part
les
divin lui-même
Peu
romain
panthéon
au
BERBERES
selon
pris,
nom
jamais.
peut-être
pouvons conclure gère
ont
du
valeur
CHOSES
ET
MOTS
220
que
l'auteur
consacre
III ; les cultes afri à la déosso carthaginoise
tome
LE
roulant en
d'une ses
boule,
il le lance à
Le jeu
pelote.
L
TEMPS,
dès
s'arrête
préparent
de la
dans la
la femme
que
être le but
larmes parait, d'ailleurs,
assemblés
22g
ses camarades qui s'en amusent comme
Les Isaggen font leur belgenjao femmes
CIEL
LE
ATMOSPHÈRE,
tummit
au
moment
des
dispensent
qu'elles
après
mosquée,
pleure: provoquer
recherché.
les
elles
quoi,
semailles.
entre
les
Les
enfants avec
aspergent
de l'eau. La
des
tlgonja
du Todghout
gens
identique. Les femmes les
entre
ce qui
est
On
des
signale o
Mzal,
mais sur
ment,
par
des
A Tanant, à
de
en vue
provoquer une
réunions
des
aires
portent
donne le les
par
devant les
passent
jeunes filles lancer
cette eau vers
Il n'y dans ces tagàl
—
de faire
à la
couleur
les
et
le
les Ait
pratique qui consiste
blanche
deux jeunes
que
«
leurs compagnes, elles tighremt » où les femmes
contenu
d'une
balancent
et
en
; celle-ci,
à
d'invraisemblance à
a pas
cruche
d'eau. Les
l'étoffe, de
manière
simule
retombant,
la
à
pluie
expression ».
—
Cette
caractère
dans les
Ainsi
et
ne
que
le
mouchoir utilisé
soit
force, l'étoffe la détient
plus
ou
moins
sacré
le
s'expliquerait
cérémonies
femme âgée
croire
doué d'une force magique, d'une, berbère dérivée de ëg et marquant « l'action
circonstances
contact.
en
fin,
et
comme précédem
espère ainsi provoquer.
qu'on
nage
ciel
tlgonja
de
»
agitent
le
cela,
Suivies de
coins.
mouchoir
aussitôt
les Illaln
chez
et prenant
de
nom
taddart
«
déversent dans leur
mais,
et
oued
générales.
promener un grand mouchoir
filles
mosquée,
crue.
semblables
à battre
aspersions
on
à la
non plus
réunis,
peu près
qu'elles répartissent
dans le lit desséché d'un
symbolique,
évidemment,
de la bouillie
apprêtent
les filles
garçons et
à
est une cérémonie
que
pieuse,
la
nous
rôle
doute du
sans
lequel
avec
elle
important
person
a pu entrer que
jouent,
rapporter, le foulard de la d'une vierge, le turban des tolba
allons
ceinture
des élèves de l'école coranique, la timelsit des marabouts, à-dire la riche étoffe de soie aux vives couleurs qui voile le tombeau
et
c'est-
des
saints
moins
Pour
ce
C'est
pays.
solennelle,
certains
filles
de
d'un
maux et en en revenir
de
particulier
à la
fait
un
voile
la
cérémonie
promènent et que
ce
connu
que
genre
la sortie,
passe
pour
plus ou
conjurer
sécheresse.
de
Tanant, l'étoffe,
les femmes arrosent,
que
n est sans
les jeunes doute
pas
2
30
dépourvue de si
prétation',
de
nombre
est nettement
l'un
en
et
jusqu'ici,
assez obscur.
d'un- roseau
forme
vertus magiques exceptionnelles :
charme
distinct du
des
promène se
réalité,
Cette inter
pluie.
de
Ce charme,
pluie.
une
elle est par ail
de la cuiller, bien que dans la l'autre s'entremêlent fréquemment. Ainsi ont été
signalées ci-dessus
est,
des
l'instrument d'un
tout
resté,
fixée à l'extrémité
ce genre
avant
l'on
au sens
pratiques
leurs,
que
la
était admise, fournirait l'explication d'un grand
qui possède
pratique
BERBÈRES
ce pouvoir magique qui agit sur elle
Une étoffe de
bannière
CHOSES
ET
MOTS
dans
rite
cérémonies
trouve
desquelles la
cours
au
cas, la hampe d'une bannière
ce
cuiller
d'un lambeau d'étoffe
agrémentée
: elle
magique.
Une cérémonie-type, montrant qu'il s'agit bien là d'une conta de rites, s'observe chez les Ida Ou Zikki. Là, lorsque la
mination
désirée,
femme
en
tenant, d'une
farine
pétrie avec un
bannière faite d'un
roseau auquel
pluie
est
main,
une petite cuiller contenant
d'huile
peu
—
et
« a-tlgenjau
se
que
la
l'action
doute Cet
l'ait
et
comme
le
qu'il
autour
Finalement, ils où
elle
y
ait
d'elle, arbo
flotte jusqu'à
ici isolément ; mais il est évident que à l'une renforce celle de l'autre ;
prête
est
arborée
faite
sur
d'autres,
successeur
Dieu,
se rangent
récitent une prière.
l'on
néanmoins,
joint à
suivent en chantant:
! O Tlghenjaou ! O
la
du
de
au nom maison
parce que celui-ci est plus près
indice,
la
enfants
terminée, ils
agissent
que
est
Les
pays —
mouillée.
bannière
la bannière
anzar
du lebsis
la terrasse de Vanejîous
sur
magique
l'invocation, si
le lebsis
pluie et
jili
le
parcourt
une
tête.
procession
la bannière
Cuiller
l'autre,
a-rbb'"ia
La
partagent
rent
ce
!
».
de
foulard de
est attaché son
de l'eau !
une
de la
divinité,
de
permettrait
grand-prêtre ou
tlgenjau.
D'autre
d'un notable, que
considérer «
du
roi
part,
c'est
le
sans
commun.
Vaneflous
agraire,
»
agellid.
Par ailleurs, il importe de signaler l'emploi qui est fait du roseau instrument de charmes de pluie emploi aussi généralisé
comme
que celui
—
de la
cuiller.
Ceci tient,
sance qui s'accommode on suppose
que,
aussi, croit-on,
par
que
tout
sympathie, il
le bruit
sans
doute,
à
particulièrement peut
particulier
amener
de
son
son mode
de
crois
des lieux humides: la
pluie.
feuillage,
Peut-être
sous
l'action
Ï.K
de la brise, apporte
pée,
la
appelle,
On
pluie.
L
TEMPS,
LE
ATMOSPHERE, pour
siffle »
seul ou en combinaisoji
la
avec
dire, le
ainsi
dans la
a vu qu'il entre
Revêtir
cuiller.
féminins est, en effet, un usage très de Tunis est façonnée avec un roseau
les femmes de Fez déposant
que
! jib
mennâna
sta zàrbâna
pleuvoir, le
d'un
chef
du
de
charme village
pluie.
anëflus
—
un
tout
la
ganja
c
ganja
la
pluie
»
faire
pour
plante
!
tant
en
agil,
A Ras el-Oued, —
de
mère
.<
disant:
apporte vite
Ijëma'at
qui
pou
roseau
La
comme
en
comment elle
et examinons
de la
répandu.
terrasse
! Ghanja Mennana !
Revenons à la bannière qu'instrument
sur une
d'ouest
vent
confection
vêtements
Tangui
23l
CIEL
une
ban
terrasse, puis il fait le tour des maisons où chacun lui remet du maïs. Sa tournée terminée, il se rend à la mosquée et là, il prépare de lutirufin avec le. grain qu'il a recueilli. Bientôt, le nière sur sa
s'emplit
sanctuaire avec
de
leur
cuiller
—
des hommes agenja
Le bruit des
grillade.
devant leurs
il
vivre,
à broyer des
marque
bruit
grains
bout duquel flotte ■
une
Agonja, tagonjaut,
étoffe de
n-rbbi, tferhin tida granin petite
cuiller, ô
passe
«
pluie,
par
«
écolières
qui
coraniqnes,
les
te
les
leur sainteté,
des
pour
!
lui
suppose.
de
sacrés,
dans des
on
appelle
viens et
de
à
notre
la
roseau
:
secours
même que
passent,
faveur
en
détient, est
avec
des écoliers
celle
et
la
des
les élèves des écoles
sont considérés
gens
sans
comme
à
cause
auprès
de
des
per
doués de baraka. On lorsqu'elles
de leur
piété et
ce pays parait revêtir
doute, de
de
de la Divinité. la
un
puissance magique
de la remiser, la cérémonie terminée la ressortir, en cas de nécessité,
mosquée pour
circonstances
agonja un
maison,
blanche. On dit
plus ou moins
gens qui
L'usage
la
pour
»
D'autre part, la bannière des
la terrasse de la
sur
grande et
Dieu,
les tolba,
être très
caractère sacré qu'elle
sur
Chérif)
maison en
cérémonies publiques gagnent en efficacité
sont célébrées par
qu'on
action
réduits,
d-imhdarn dark hazzanin ! 0
enfants,
rrma et
part
chevaux
s-lmbark,
sont chers
petits
avoir
qui en sont
couleur
de ta baraka
sonnages plus ou moins croit que
pour
des
celui
«
venus
leur
ad-ag-igil rbbi s-unzar
ô
roseau!
vertu
!
aganim
«
En effet, les
rappelle
village
mangent
secs.
«
la
du
enfants
la détresse des hommes
Au Tafilalt (Iqsebt n-Moulay Ali cérémonie qui consiste à porter, de au
des
mâchoires
mangeoires » ce
pluie :
et
dans laquelle ils
—
identiques.
MOTS
232
CHOSES
ET
BERBÈRES
L'intervention des élèves des écoles dans l'accomplissement du en
rite s'observe encore
planchette
lignao
des
jbar ! ia-'alîmo
de
et recouverte
promènent en
l'on
recueillant
du
autour
Elles
chantent
Anzar,
«
Tuf
:
dorfo
targa
faisant des
chemin
paroles comme
cérémonie a
à
nature
«st préférable
lieu
en
compromettre
les bienfaisants effets,
paroles
mars,
les
roseau
portée assem
mârouf.
celles-ci :
aires
f
à battre
Anzar,
Tuf <
«
Mais,
fête,
a-baba,
tummit
de la
clans ce
résurrection
fécondante
de
on
espère
mosquée,
dans la
que chantent
rbbi
les femmes des Ida
sont partout
alors
en
terminés.
Revêtues
faire le
groupe,
lirufin aux travailleurs.
tour
Elles disent
:
!
bufqos !
De la pluie, ô Dieu La toummit
déposée à la
elles vont
et offrir
bannière, dont
La
prière. celles
rappellent
dattes !
meilleures
si une sécheresse prolongée est
récoltes.
Ou-Zeddout lorsque les dépiquages
de leurs habits de
aux
est ensuite
à la
réservée
grande salle
des
le
la
buskri !
tummit
La bouillie
t
Ces
d'abord
un
!
a-rbbi
anzar,
se sont
où elles ont communié avec
qui
De la pluie, de la pl"uie, ô Dieu !
«
La
élèves
aux
(Tasdert), la bannière, faite d'un et d'un bouquet de basilic, est
les femmes. Celles-ci
village par
lieu dit
au
remet
d'un foulard
garnit
blées
! Après l'avoir fixée à
ula srâri
turban, il la des aumônes.
son
Chez les Ida Ou Zikki que
berbères ; ceux des Ilaln, demandée, le taleb écrit sur une
villages
pluie est
mots comme ceux-ci : aman aman unzar atënt-d-aûwin
guasif-lli
roseau
maints
Lorsque la
en particulier.
vaut
cas, leur
de l'esprit du
notre père
mieux que
!
les
intervention
meilleures
a pour
grain en sollicitant
dattes ! de faciliter la
objet
lesecouisde la
pluie
et vivifiante.
D'autre part, il leurs détails les
serait curieux
berbères lors de la
maturité
Rogations de l'Eglise cessions autour
de
rapprocher
cérémonies pratiquées en
des
catholique
des champs,
grains qui
se
oriflammes
de
et
d'étudier dans
et
nombreuses régions
de les
rapprocher
traduisent sacrées
en
par
tête,
des
des pro
pendant
LE
TEMPS,
lesquelles des litanies
sont
entonnées
la
et
233
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
terre
d'eau
aspergée
bénite.
Ces
berbères
pratiques
Chez les O.
cérémonie
champ le clan
Yahya, les
est
en
qui
tout
des
plus
fait les frais
entier
en
Moulay
lieu
ont
seules
les
que
longue bannière
y
au
part.
La
maître
plus
du
précieuse que
procession
marche
l'on dit être
que
vient
lorsque les
prennent
bénéficie. En tète de la
elle,
mars,
en
procure
elle
;
charme
but
au même
de la
rite
chrétienne.
baraka d'autant
une
Jilali; derrière
abdelqader
tend
action
méritoires
le
que
en ce
considère comme un
cérémonie
rogations
une négresse arborant une '
son
herbe. Les femmes
en
sont
le
si on
d'eau bénite dans la
aspersions
orges
intéressent
nous
bannière y prédomine et que propre à provoquer la pluie,
le
groupe
celle
de
des femmes
leurs tambourins ; puis, fermant la marche, une autre négresse de l'huile et de la farine. Le cortège gagne les champs en
avec
portant
chantant et et
de
pagnées
trois
fait
trois
apportées
vue
de
on
désigne les
se concilier
négresse, enfin,
l'endroit
de
et
en
les
«
arbore
on
Anges
»
lesquelles
même
—
temps, à
La baraka
réaux.
est
sur son
et cela pendant avec
la farine
euphémisme par
la
du
qoubba
la fête
désormais dans les
réside en ce que
Tous les
les demandes
Voici, d'ailleurs, dans tout sont
cadeaux
déposés dans
ment au
servent
nom
de
quelles en
consistant
prétendant est
vêtements
de
offrande
champs
et
Hamed) procèdent à une cérémonie analogue,
prémices.
gens
du
de Si 'Abderrahman Ou-Mhammed. Le
premiers
La
assurée. ,
à l'époque des
nom
lequel
chikh
une
moqaddem,
et en
malfaisants.
village,
y
les hommes, parcourent processionnellement les champs tant une dizaine de longues bannières prises à un certain du
incline accom
dans les haies
morceaux
Imëluk
la bannière
on
terminée, des danses
pétrit une pâte
dépose des
en même
Les Ida Ou-Qaïs(A. mais
orges sur
djenoun, incarnations d'esprits
remet,
quelques récolte
jour,
on
;
des
tour
procession
lieu dans le champ
ont,
chants
jours. Le dernier
l'huile
la
fois le
la bannière. La
agite
tenu un
à habiller
une
a
sa
font à
et
une
jeune fille parée
de
ses
ce moment.
remise
des
vêtements que
future. Le beurre
porte
marabout
intéressant de
lieu la
beurre, henné
que
Celle-ci,
.Zaïna.
en mariage se
conditions
d'offrir à
plateau
côté
compris
en escor
et
le henné
parentes; les
qui répond nécessaire
comme
la fiancée
avec
ses
ET
MOTS
234
habits
d'emprunt,
auprès
de la future
leur
véritable
nom
de
à
au
fois
BERBÈRES
des femmes
groupe
là,
les ôte
elle
rend
à
remettre
l'on donne le
est que
plus curieux
qui se
les
pour
cette coutume.
voit
de bénir les
vue
joint
se
et une
destinataire. Le
agenja
Ainsi, l'on
CHOSES
le
des Rogations faites
au moment
réapparaître,
récoltes,
de agenja,
nom
qui
d'un
est celui
en
rite
de pluie, appliqué, dans ce cas particulier, à une cérémonie pré liminaire du mariage. Nos documents, à vrai dire, ne nous per mettent pas de donner une interprétation satisfaisante de cette pratique.
peut
Cette
tlgenja.
que,
On
dans les
pagner
chez
fille appelée, ».
fiancée
dans les
coutume s'observe encore
champs, à
la circonstance, Rien d'invraisemblable à ce temps
baraka
lui
qu'on
à la
divinité,
suppose.
Ainsi
Ou-Qaïs. Les vêtements, dont été
pour avoir
mariage moisson
inaugurées
aux
de
est
«
conduire
jeune
une
la Fiancée du
la jeune fille identifiée, de la
que
la
à
qui
l'on
tlgonja.
sont
reconnaît
Ajoutons
des
que
coïncident avec
conduite
des Ida
pratique
la Zaïna,
revêtue
Rogations,
la fiancée
iiger
tislit
de
époque,
pareille
s'expliquerait
portés par une enfant
et que
la déesse
ne soit elle-même pénétrée
s'est
exceptionnelles qui sont celles
la
était d'accom
personnifiait
justification dans le fait
sa
pour
pour quelque
du
qui
trouverait
Ouagrou, la
processionnellement
Champ
une
conjecture
les Aït
jadis, l'usage
conjecturer que,
champs
bénis vertus
les fêtes
les fêtes de
à la demeure
maritale
à
l'époque des battages.
Planter
bannière dans le
une
communément observé. vent nécessaire
généralement
puisque, gés
de
avec
l'hiver,
pluie.
toute
croit que
par
sa
miers
vent
c'est
qu'une
identique,
des
magique
oasis
produite,
force —
font
en
on
le
prétend
dans le
prenant pour
est un
fait
fait
ainsi
les
nuages char
apparaît, pour
dire
s'agiter.
de baraka,
chargé
ciel
l'effet
balançant leur haute chaque
vanner
cas, de faire lever le Le vent que l'on désire est
de la bannière
magique
lever,
à
grains
pareil
qui amoncelle
signification, car, est
de
en
vannage.
d'ouest:
lui
L'action
la brise
l'étoffe
procédé
à l'opération du le
tas
Il s'agit,
dès lors,
la cause,
on
mécaniquement,
N'est-ce
cime
—■
pas par un
que
les
pal
jour, la bienfaisante brise du
■
LE
soir
? Ainsi
d'un
pluie
de la bannière
rôle
détermine le
le
235
CIEL
LE
ATMOSPHERE,
puisqu'elle
d'événements
série
le
s'explique
de
rite
L
TEMPS,
instrument
comme
terme
premier
des
la
chute
relation sympathique existant entre
la
pluie et
vent
—
dont le dernier,
d'une
est
—
précieuses ondées.
La
la
de la
preuve
vent
la bannière
que
pratique suivante
Si, le
maître
le
pourtour
de
son moulin avec
le
le
un vase rempli
d'eau,
elle
elle
vient
sur
puis,
qui,
à faire
vent vient
défaut,
femme. Celle-ci, aussitôt, balaie l'étoffe de laine réservée à cet usage. sa
s'en
de grains, la bannière
tas
de
par
sa
ainsi
l'attache à l'aire
où
une elle
improvisée. Le fait
destination,
est continuelle
le grain, prouve, sans autre commentaire, la entre la pluie et le vent que, par ce procédé, on
en contact avec
sympathie existant
faire lever.
prétend
Considérée puis
vent,
tiques
où
l'instrument d'un
comme
propre
rite
à
provoquer
le
la pluie, la bannière figure, non seulement dans les pra le vent ou la pluie sont impérieusement demandés mais
d'une façon énigmatique, dans des cérémonies les plus que la mort et la renaissance du champ, les mariages les circoncisions autrement dit, dans des cérémonies qui ne et
aussi,
diverses et
dans
caroubier;
mouiller un chiffon
ment
vannage,
informe
en
plongée
baguette de arbore, dans
observée
procéder au
de l'aire
Après l'avoir
de
de
au moment
le
faire lever, est encore fournie par chez les Ida Gounidif (V. Sigher).
est censée
telles
—
paraissent pas
du
tout être
Les Mtougga (v. de
grains
dit-on, de
sa
Dans pas
le
pour
ce cas
Buàboud) et
du champ,
agricole.
particulier,
sa
de faciliter la
la
bannière dans le
une
une
manière
n'est peut-être
le
vent n'est plus
que
croire
présence
sur
résurrection
le
pluie.
transporté
Ce
où
d'invraisemblance à et que
fichent
à être
prêt
maître
campagne
symbole effet
nettoyé
en relation avec
pas
aux
silos.
tas
C'est,
d'annoncer la fin là la
vraie raison.
la fin du rite, il n'y a l'emblème agit en tant que
tas
de
grains
de l'esprit du
doit
champ.
avoir pour
Or, l'on
sait
à battre sont, à cette époque de l'année, le théâtre que cérémonies ayant en vue d'assurer la perpétuité de la vie du de les
sol,
et
aires
que
parmi
les
pratiques
le
plus
couramment
observées,
CHOSES
ET
MOTS
236
BERBÈRES
pluie tiennent, sans conteste, le premier rang. S'il en la bannière, instrument d'un charme de pluie, est ainsi, éminemment propre à provoquer la renaissance des forces de la
les
de
rites
est
végétation
les
que
moissonneurs ont
tué
«
les derniers
» en sciant
épis.
Est-ce
stances
dont
de Tanant
le
dû
a
achèvent
de femmes
groupe
roseau
de
un
tête.
Elles
s'arrêtent
leurs
plies
sur
bord du
au
se
et
alors
vers
des
et,
leur bannière
front pli,
de
devant
ar-tzuzuwaunt
*
femmes refrains
et
chacun
disent-elles
afin
voit
les
et
son
venir
et
«
les
vers
de
est
les
eux
un
du
les
vue,
regagnent
la demeure du
maître
cha
travail
la
chœur :
Prophète !
son
en
sueur qui
poussant
et
agitent
baigne leur
i iheddamën. Puis le soir, le travail
moissonneurs
maître
portant
inclinent
elles
sécher
où
de leurs foulards de
moissonneurs
d'eux,
le
champ,
parentes
A leur
champ.
circon
charmant,
à l'heure
fête,
un
Mohammed
Dieu
you-you
on
des
redressent et prononcent en
que
a
du clan,
l'épouse
s'avancent
Il n'y
moissonner
gens
cet esprit que
en
symbolisme
leurs habits de
l'ouvrage
de Dieu
pour
Les femmes
«
d'un
bout duquel flotte
au
cune
mais
encore,
leurs travaux,
comprenant
revêtues
champ,
Lorsque, l'aide des
de
résurrection
procèdent
une cérémonie
résumé?
solliciter
moissonneurs
du
à
particulières,
voici
fellah
de faciliter la
aussi en vue
les femmes
au
milieu
du champ
où
de
accom
chansons
et
attend"
les
un
plantureux repas.
On
signale chez
les
Infedouaq
(v.
Tasemsit)
une cérémonie sem
blable célébrée, également, à l'occasion d'une même
pompe,
on présente aux
travailleurs, la bannière le
mais une poupée qui porte comme
Cette
poupée
habillée et
filles, se
colliers
de
modèle
fiancée, girofle
maintes
elle porte au
bannière,
de
:
l'alam.
fois décrit ici. Elle
autour
parfum
nom
du
cou
pénétrant.
du champ autour de laquelle sont parées de tous leurs atours et choisies
de
est
nombreux
La femme du
groupées
parmi
la
les
des jeunes plus
belles,
dans le champ en escortant la poupée fixée à l'extré d'un roseau. Elles pénètrent en chantant dans la parcelle
rendent
mité où
d'un
comme une
longs
maître
est
Avec
liûwîzi.
non plus une
les
sont
d'eux,
afin
exhale »
!
moissonneurs «
et
de leur faire
inclinent la sentir
le
poupée
parfum
devant
agréable
chacun
qui
s'en
LE
Peut-on dire
mage
les
que
pas, à
revêtaient
TEMPS,
et
si
fraternellement
croire qu'en
cet
du champ
et participer
»
ou en promenant
à
culièrement propres
les forces
sance,
à
sa
leur
résurrection
la
provoquer
du
sacrées
pluie
D'autre part, la bannière figure dans le
cet
Chenoua font
usage, monter
cortège s'avance une
fait d'un
les
et
rend
chez
monies qui
du
mari
donne
la
roseau
en
La
nuit.
respective
pour
la fiancée dans
tous
l'aire à battre
taine
—
tanut n-tslatm
à la
droit;
tigemmi
maison
que
conjugale,
le fiancé
trices
tout
La
avec
ce
présence si
elle, la
font les où ses
respect
parti
renais
jument;
du
tête
en —
bendu
jument,
sur une
—
puis
cercle
il
—
se
le fiancé
—
leur
quittent
la
communauté
des invités
qu'éclaire un
que
qui promène
accompagnera
que
une
désormais
lui impose la
coutume :
de henné ; à la fon filles d'honneur lui lavent le pied applications
lieu la
grâce,
consommation
de
va
rendre
du
doute,
clans
;
à la
de dangers
aux vertus
déposée
crainte
mariage
féconds;
route parsemée
sans
est, enfin,
mêlé
puissent
Les Berbères du
A Timgissin, les céré d'enlèvement asruel
que son passage
prévenir
sait
blanche. Chez les Ich
des fêtes
imprégné d'une force inconnue
parfaitement
rite
l'emblème,
de la bannière. Celle-ci
des époux
le
dernière étape d'une
a pu
par
on remarque un garçon
—
à
mort
main.
fiancée,
n-islan où a
dans les jardins de l'asli
l'on
étendard
califourchon
à la
les déplacements
où se
«
leurs ban
agitant
les Chleuhs
une
petit
couleur
présider
longue bannière. Muni de
sur
à
leur honneur. Dans le
immense feu de palmes,
si
pas
cortège qui accompagne que
sur
portant un
mariage préludent par
s'accomplit
demeure
un
et,
à la
que
explication.
la jeune fille
femme
Izayan, la fiancée,
son
sans
moindre
d'une étoffe de
roseau et
qern
la
en
rites
—
est
gratuite,
? N'est-il
assister
ne
hom
gracieux
champ.
la fiancée à la demeure de l'époux
donner, à
toute
venaient
poupée
de Tasemsit
de
consentie
les femmes
appareil,
23^
et
actuel
caractère
à des hommes dont l'aide,
rendu
généreusement
nières
de Tanant
cérémonies
l'origine, le
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
la
qu'impose
protec
chambre un
objet
et redoutable.
de la bannière dans le cortège, nuptial s'explique on la considère comme l'instrument d'un charme
2
38
de
MOTS
En effet,
pluie.
des
usages qui
BERBÈRES
les fiancés
asperger
les baigner dans des
consacrées, sont
CHOSES
ET
s'observent
dans
de l'eau de
avec
plus
rivières
amenée
époux la
chez son
dans le
nuit
de
grand nombre
un
de la Berbérie. Chez les Ida Oukensous (v.
la
Amtedi)
plus
sources
ou moins sacrées
grand
points
fiancée, est
mystère,
le lendemain, à l'aurore, dans les jardins au bord du canal. Là, le fiancé plongeant les mains dans l'eau lui lend à boire par trois fois, puis il l'arrose avec cette eau sur la pompeusement
La fiancée à
poitrine.
futur,
le
tour
son
quoi, dans le
après
regagne
conduite
C'est la
village.
agit pareillement
à l'égard de
l'aller, le
qu'à
appareil
même
seulement que
nuit suivante
le
son
cortège mariage
est consommé.
Des plus
de
pratiques
ce genre
si communes
sont
de
particulièrement ceux
ce
chez
qu'il paraît
pays,
l'instant, d'insister autrement sur ce point. Par atteste leur haute antiquité, c'est que, là où elles
désuétude,
les
on
retrouve
les
sont
pas
du
portait
fleuve
des
était
qui
marquée
était
pratiques coulait
un
par
Toutes
en cette
en
fêtes
certaines
occasion,
le
l'élément de
douteux,
ô
purification et
néanmoins,
célébrer
l'union
soit
féconde
avec
raison que
et
que
prospère nous
si
de fécondité certaines
symbolique
l'on
voulu
réelle
elles
et
l'eau
n'aient en
les
rites
de
de la poupée, habillée en fiancée, la Pluie. La procession au cours de laquelle on la est,
la bannière
en
—■
toute marquée, chez
son
définitive,
son
cortège nuptial.
instrument d'un en
charme
tant que symbole,
époux.
comme
n'est pas
de l'eau,
afin
vue que
de
dans le
S'il
pluie
le
d'Anzar,
promène
en
—
cortège
tlgenja
et
mariage symbolique
l'asperge,
Il
l'on fête. C'est donc
que
clans
bai
»
par excellence.
d'entre
voir
!
se
de formule
sorte
considère
de la fiancée
l'union
avons
les pays, com l'eau du
cet effet
une
ma virginité
s'expliquent
à
utilisait
et prononçaient
Scamandre,
ces pratiques
suivant
qui,
Troade, les fiancées
En
pays.
de la loutrophone.
cérémonie
différentes. On
clans
Reçois,
la
usage général
dans le Scamandre
rituelle :
fiancée
qui
tombées
de l'année dans l'oued Tainnit. En outre, elles ne spéciales aux Berbères. Dans la Grèce antique, la veille
nuptial
gnaient
de
jette
on
ce
ailleurs, sont
de
rituel
pour
superflu,
mariés
mariage
Le bain
au
l'Achoura. A Tanant,
religieuses comme
tous
associées
les Berbères,
et
est
ainsi,
sa
place
a
qui
mène
la
LE
La
plus
la
cérémonies
de la
énigmatique. Une
LE
L'ATMOSPHÈRE,
de la bannière
présence
dans les
TEMPS,
de tout
ou
CIEL
autre
23q
attribut
similaire
apparaît, à coup sûr, comme presque générale au Maroc veut que
circoncision
coutume
de l'enfant tienne, tant que dure la cérémonie, un roseau à l'extrémité duquel sont suspendus des attributs féminins les mère
plus
divers: foulard, quenouille, fuseau,
de basilic, fils de Il
etc.
est
couleur
coquillages
rouge, amulettes,
d'autre
visible,
part,
que
ce roseau
A l'issue de la cérémonie, d'un agourram, sous la toiture de
exceptionnelles. chapelle
de perles, bouquet de Guinée,
colliers
des
possède
vertus
le dépose dans la
on
la
maison
ou
entre
de la tente, ou encore dans le coffre de famille, et cela, à cause de la baraka. Ailleurs, on le conserve parce qu'il est le « premier fusil de l'enfant ». On le brûle parfois, et les cendres en
les
piquets
sont
jetées dans le
l'arbore mariage.
ne
qu'elle
puits où
la tombe de
sur
A Tanant, la sache plus à colère
manifester sa
quel
si
sa
le brise
mère
contre
la famille. Parfois aussi,
s'alimente
l'enfant, usage
mort
le dos du
sur
le
survient
destiner,
l'individu
son
barbier,
soit
soit qu'elle veuille
torturé
qui a
son
fils
de résistance, en tout cas très naturel chez une mère. Si l'on considère que la circoncision est, en Berbérie, d'initiation
par
des femmes
lequel l'enfant
téméraire
de la de
comme charme
Chez les Ait mains
tient
Elle
de
pluie
la —
porte
un
à la
reporte
pratiquent poupée
et
d'un
mariage
comme
symbolique.
de la bannière
présence
l'un de
tandis
bout duquel
Serait-il envisagée
ces signes?
que
on
—
l'enfant une
qui a
de
est
ses
remis
chantent
attaché,
aux
parentes se
l'ahidous.
puis recouvert
d'un collier, un entonnoir renversé. Or, si l'on se décrite ci-dessus que les gens de cette tribu
cérémonie
en vue
de la
l'on
au
rite
des hommes, on ne sera pas de la cérémonie, des signes
qui
roseau
un
rite
au cours
Seghrouchen,
maâllem
—
société asexuée qui est celle
doit le circoncire, debout dans le cercle des femmes du
d'une étoffe
que
célébration
considérer
de la
celle
d'observer,
autrement surpris manifestes
dans
entrer
pour
sort
on
avant
d'amener la pluie,
circoncision
promène en
à la
d'autres
on
taslit uunzà, temps
et
assimilera sans peine
la
dans
«
fiancée de la
tout autre
but.
la
pluie »
II
décisif
argument
dérer la comme est
aussi
quée
l'alam,
des de
des
ces cas
Elle
certains
spéciaux,
puissance
Un dernier tôt
mot sur
de hampe à la
féminins,
tantôt
la Divinité. Or de la
il
autres,
toute
une
flotte,
qoubbas
guerriers
document la valeur
ce
thèse
qui
fait
nous
aussi
petite poupée
sur
un emblème au culte
ne
s'en
de
à
ou
de
squelette ne
à
une poupée
serait-elle
d'enfant dont
pas
la
s'amuse
pluie.
servant
à divers —
Sait-on
celle-là?
de
nom
que
poupée
pluie
? Notre hypothèse
la
d'enfant
poupée
image
cuiller
d'enfant, dont
—
attribut
s'amusent,
lettes de Tunis
et
n'a
rien
de
de Tlgenja en
des
téméraire —
,
sert,
ou plus
imitation
Berbérie le
en
également
naître
elle
circonstances
de
Berbère,
est
si
naïve
agrandi
porte
«
de la
que
la
de tislit, la fiancée », nom qui que l'on promène en vue de faire
taslit ou
tan
attributs
modèle
un
petite
sur
sacré
doive lui
qu'on
la
est,
l'attention
trouvé
support
sacrés,
qu'elle
caractère
forcément
roseau que nous avons
poupée
le
ayant action sur
tantôt
ce
le dit
petite mos
pierres
appeler
marquer
suit pas
magique
le
destiné à
la
exactement celle-ci ne serait-elle pas une réduction ou une
de
consi
comme
signe,
qualité,
des marabouts, les tas de au djihad. Mais, de
bannière,
cette
un
marque,
en cette
morts
monuments réservés
dénier
de donner à
faveur de la
c'est-à-dire, mot.
berbère, les
tombe
dans
en
BERBÈRES
bannière, la poupée ou le roseau garni d'attributs féminins, un charme de pluie; c'est que la bannière, en particulier,
l'élymologie du la
toutefois
ne conviendrait pas
d'un
CHOSES
ET
MOTS
2L\0
le
l'on
la
souvient
se
aussi,
celui
vent ou
de
poupée
solennelles, les fil
de Djerba.
AUTRES RITES POUR OBTENIR LA PLUIE
Ig
Ma
jbda,
das-nskar i-unzar jubid lhabël. Ar-skârënt tmgarin,
ar-l-tamzënt s-jât
unzar;
ig
ur-ibbi
tsiga, irgazën
ar-ndm
s-iàt
usgun, tëdda jbda
ur-nskir gwan ra-ntaûwi lamugait
s-l'ab,
ar-t-tawinl
s-ugerram
ar
tsiga
atbqa
idlan, fellas
; ig ibbi usgun iàn wayur nehd
ukan
sin
; giq
ar-t-tab'ant tferhin
duwarnt krad
laduwar,
LE
werrin s-l'ab
ar-d-lëkemën
iaûwibab n-tmûgait, (Ait Immour).
Ig
rant
ad-ili sba'
g-ubedduz,
illan
.
ddun s-lmezgida, gin, ferreqen,
jbdënl-t-id,
rant aiili
mkan
unzar,
jjënl
Im'aruf
ar-skârën
taleflat s-waman,
allënt-t s-fihina ,
mdlën-t
ffîn-d aman-annag
(Ait Inouï).
g-taleflal sg-tmazerl aiili unzar
Mkan
idr unzar,
Ig
da-t animèrent
unzar.
iùim
adwar,
tamûgait-ëns
241
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
ss'airt
i-iflier
agulnt
g,-tafukt,
i-ddau taddill-ëns nag tadart-ëns, gèrent g-uaman (Ntifa). Da lasint taglait n-tfrërait d-lmri, gunl-t g-lfraul islqbeln, ili unzar.
Ma Iga
tfrërait
lamajjarl
tafraut,
Adaur da ikàt agenja
i-usun
tafullust
ad-aûwin
l'ayalin
adëlerën anzar
ihma
IH.
Les
de la
rites
plus originaux et
à
aiment
i que
La
.
de
rites
aux vieux
spéciale
les
».
—
grandes religions ont
les Berbères
traduisent:
Les Aït Mzal la
les
Nous
sans
sur
al-sdorr
nous
leur
été faite
remarque a
L'Islam
en
n-unzar
berbères
avons
con
bref
en ce
une place a ramené
ël-islisqa-
Prière de la Pluie
la berge d'un fleuve ;
fois
maintes
particulier salât
les
conteste,
paysans
serons plus
une simple prière :
tazàllit
récitent
lahâbsàn
dû laisser dans leur liturgie
pluie.
à
cérémonies primitives
part.
La
kr
«
'
sont,
ceux que
moins connus
à
place
tazàllit n-unzar
.<
les
de
:
divers.
de la bannière
Étant les
sacré, à juste titre, une qui concerne les autres.
tafunâsl
(Zemmour)
Rites
plus curieux
pratiquer.
umma
>i
ad-amzën
userqi
—
cuiller et
les
taglait tamzuarul ;
agenja, la-sn'an das tinin
lâll-nk !
tmara
lug
ad-djm'an
da isdern
(Imeghran).
unzar,
a-tagomët,
Neh-d,
?
atga
avertis
que ».
par
les
d'un aberrah, ils s'y rendent dans une attitude de profonde humilité. Un vieillard pénètre dans le lit de l'oued, y mouille ses soins
habits,
puis
cérémonie
i
.
2.
Texte
Cf.
non
Bel,
se
que
place
sur
termine
un
une
rocher
du haut duquel il dirige la
fat/ta.
traduit.
op.
Laoust.
Iaud.,
p.
67. 16
de
Chez les Mtougga (V. dixième jour
qui
CHOSES
ET
MOTS
2/[2
la tazàllit
Bouâboud)
la date
suit
BERBÈRES
est
récitée
le
d'ouverture des labours si,
officielle
faute de pluie, les travaux n'ont pu être mis en train. Les fermiers se donnent rendez-vous à la mosquée où ils se rendent avec leur leurs
famille,
attelages
Si
fatha,
une et
hommes
après
« grand
pluie
sacrifice
à la Zaou'ïa de Sidi Rahal qu'ils
soit
du
cédés
groupe
des
dehors du
battre
située en
qu'ils
égorgeront à
ils
tolba
kerkour
dirige la lui
:
pluie
les
avec
prière
; à
village
sur
?
»
Cette
pierres
la dernière
première
la
avec
chacun,
trouve à
qu'il
il dit
les
rka'
,
est
prière
têtes
de
pluie avec eux.
de
Les
conjurer soit
hommes,
eux,
Leurs
cérémonie.
où
les
appareil, ils
pré
se rendent sur une aire
emmenant,
l'aire
ont alors
quelques
uaman en vue
et
àssàlàt tirsasin libehbuhin ! Priez
«
leurs
convoquent
pieux
sauterelles.
des écoliers,
l'issue de la
s'installent nus-pieds
petit
et
en
et,
ils égorgent
où
invasion de
une
Ils
ne ramènent point
Les Ida Gounidif récitent la tazàllit sécheresse
reprennent
d'effet, ils
suivie
coraniques
bétail. Il
rare
pas
tigersi moqqorn.
gros
la
cous
Le fqih
mosquée.
les laboureurs
n'est
»
vont
est
le
préparent
dans la
réunis
quoi,
les élèves des écoles
tolba et
les femmes
la ferme.
regagnent
demande de
cette
recours au
Après la prière, ils
attelages.
puis
moutons,
cous qu'elles servent aux
prononce
leurs
et
serviteurs
quelques
sacrifient
pour
bouc
ablutions
ses
faites,
Un
côtés.
à
noir
aussitôt, dresse
un
taleb
gens répètent après
la
petite
de la
suivie
un
et
la forte
tazàllit n-ënnbi
la Prière du Prophète ; » après quoi chacun démolit son kerkour; ddua" prononce ensuite la grande d'usage ; on dit; ad-ag-igit s-uaman unzar ! Qu'il nous secoure avec la Pluie ! » On regagne le «
l'on
»
on
village;
dans la 2. si
égorge le bouc
Les jeux de la koura
l'on
peut
comme
dire, le
et
de la
l'on sait, à chasser, soit de laine, de chiffons,
des joueurs divisés printemps;
organise
des
mellement,
matchs
en
deux
en
mais, il
de
A Ras el-Oued,
corde.
—
véritable sport national
une pelote
au
le
et on apprête
mdroufque
l'on
sert
mosquée.
à
propos
nombreuses si
la
le pied, soit avec un bâton, de bois que se disputent,
avec
parfois
camps.
arrive
Le jeu de la koura est,
des Berbères. Il consiste,
On joue à
qu'en
d'une
ce
dehors de
sécheresse :
régions,
jeu
saison,
le jeu
pour amener
sécheresse menace
spécialement
cette
la
passe
on
for
pluie.
les récoltes, les
gens se
LE
TEMPS,
LE
l'aTMOSPHÈRE,
2^3
CIEL
l'
' asaràg où ils organisent une partie de « koura » groupent d'un côté, les femmes de l'autre et les
rassemblent sur
Les hommes
se
deux camps, dressés l'un contre l'autre, se la chassant avec le pied. Le jeu se poursuit diverses
et,
dans les
camps opposés,
doute, de
sans
provoquer aussi un
A Tajgalt (Houz de entre
sur
elles,
marabout,
Vasaïs
ils
où ensemble
Au jeu de la koura de
rites
chances
de
réussite
elles savent
n'être
jouent à
la
C'est l'orge
surtout
pas
Le jeu
partout
a
régions même
y
joue, les
n'y
II
un
printemps
fêtes
3.
jeu
des
au
Chez les Aïth
dans
là,
et
lui prête; les
qu'on
réunissent
que
(Ntifa)
un endroit
entièrement
Chez les
même
jeu,
où
nues,
Tsoul, des
mais, en
lançant
l'on joue à la koura, ou
en
épis
caractère
un
est réservé
aux
rituel.
là
En
beaucoup tout
où
quand
(Mtougga).
azëmbo
tolba et
les abbés,
d'églises autrefois,
s'agit
donc
pas
un caractère plus
s'être
là d'un
fragmentés, A Tanant, se
en
el
pendant
simple
fête sont en
Kebir.
berbère.
Westermarck, p. 121. Doutté, Magie et Religion,
p.
55/|.
voire
le
le
de
monde
les
chanoines
Il
au
particulier,
le jeu
a
a pu constituer
printanière agrégés
et
carême.
sport puisque
ou moins religieux.
religieuses.
takurt,
superposent parfois
3 » Or il y jouent à part ou d'une façon spéciale dans le Maghreb que les clercs jouent à la balle : clans
l'occasion de l'Aid
i.
agulas
conservé
«
sur
pot.
élément important d'une
après
■j..
livrent,
l'évêque jouaient à la balle
ne
jours
ce
se
grains
jeu.
des bâtons.
avec se
à
se
quelque
des
tolba
a pas que
beaucoup même
nues
au
dit
de
réunissent
se
côté,
même
des hommes
vues
pelote
herbe,
en
enfants présents
d'autant l'action
femmes
espèrent
uniquement
sanctuaire
trouvent ainsi accrues.
s'en
avec une cuiller
est
au
proprement
trois
ou
femmes également la balle
livrent
magie qui renforcent
Warain2, deux elles
les
du
hommes, de leur se
fortune, ils
les femmes jouent,
qui s'étend autour
Les
lirufin.
en
alternatives
ses
temps.
puis elles partagent entre
de
grillés
de
Marrakeeh)
la lande
de
changements
changement
avec
les hasards de la lutte amènent,
ce que
des
la balle
renvoient
tou
jadis
dont les épisodes, des diverses
rituel
le jeu
est
pratiqué
à
2
l\li
MOTS
Le jeu de la
corde
passe, lui aussi, s'il n'a pas plu
moment
Ifellah
des
BERBÈRES
nom arabe
la
amener
d'un de leurs
mausolée
d'un
appelé
pour
au
CHOSES
ET
jbad
A Imi
pluie.
labours, les
gens
des
marabouts au nom
jubid elhabël,
ou
n-Zat
plus
Monseigneur l'Agriculteur
(Imesfiwan),
se réunissent au
significatifs,
un
Là, ils égorgent quelques bêtes et préparent le seksou ; et, lorsque les gens ont mangé, on leur apporte une corde de très grande dimension. Les certain sidi
hommes ils
puis
suit
les deux
rattachent aussitôt
jeu,
et
cent
ce
fatha
pour avoir
au même
époque, la
cela
la
par
en
endroit, a
effet,
et
de la
tronçons
trois
Ils
pluie.
de Sidi Ifellah
chapelle
tard
à la renverse, ils montrent, dans le dé
alors
leur chute, des parties à l'ordinaire cachées. Le provoque des rires et des plaisanteries grossières ; mais
qui
spectacle
ils
à tirer
mettent
Tombant
fois,
après
suspendent
ils
se
lorsque les labours
lieu le
mousem
du
au
contraire,
Igliwa'
hommes corde
saint.
ont recours au
dont le organes
La
ment essentiel plus aisée
le
de
son
transformé
qu'à
de
autour
i.
la
retrouver
plus
A
cette
terminés.
a plu
suffisamment,
du banquet traditionnel ; corde et
; mais, tandis
que
les
promenade
du
village ou
Westormarclt,
p.
122.
dans
constitue,
cause
d'une
ce
le jeu de la
rituel,
sorte
les Aït
du
cas, l'élé
association
de
pratique
d'idées
corde s'est
religieuse
solennités musulmanes et non aux
de la
indiquer
rapporté semblerait
traduire.
une
de toutes les fêtes
3. La
est
génitaux
Dans la
simples réjouissances.
en particulier chez
partie
rite
caractère
en
à l'occasion de
caractère
et,
S'il
même procédé
de la cérémonie, à
à deviner
raison
célèbre
seront
une
clans
les femmes tirent, soudainement, un individu coupe la les femmes, non prévenues, tombent et montrent leur manière
En
se
demandée, ils détachent la
est
l'exposition des
ment
pour
récitent corde
et
et
nudité.
que
pluie
ils la
le jeu.
recommencent
Les
la
corde et recommen
quoi
ensuite
séparent
cérémonie se réduit aux sacrifices suivis
si,
».
à l'une des extrémités, les femmes à l'autre, avec force jusqu'à ce que la corde se
groupent
se
rompe.
sordre
se
e.
Chitachen,
province
égale
que
fêtes
l'on
ayant
de Demnat
le jeu fait
obligatoirement
Promener
une vache noire
religieuses. vache
noire.,
—
douar, d'une
mosquée ou
d'une
chapelle
TEMPS,.
LE
est
d'un
une cérémonie
la
amener
jouit d'une
dans
elle
pour
aussi,
le Maroc, et particuliè nomades du Moyen-Atlas où tout
et
pastorales
2 45
CIEL
différent passant,
genre
s'observe
les tribus
rement chez elle
Elle
pluie.
LE
L'ATMOSPHÈRE,
faveur.
grande
Chez les Aït Immour, des jeunes filles conduisent en chantant vache noire, tamugait idlàn, autour du sanctuaire de quelque
une
; de
agourram
là,
disperse. Le
se
à pleuvoir,
fait le
on
Chez les Aïth Bou l'oreille le
promène
femmes
autres
du
troupeau
mosquée
reprend
leur
où
et
sa vache
cortège
s'il vient
mârouf.
Zemmour,
de la
autour
à la fois d'école
qui sert
derrière
groupées
femme âgée tirant l'animal
un
fois
trois
par
du douar
centre
au
à la
reviennent
elles
maître
ag-tbbig azzar masa, ur-iikkir ! Chez les Zemmour, l'usage est de
et
de
en
suivent
elle
renverser
Les
mosquée.
disant
:
«
anzar
d'abord
tout
par
tente établie
petite
cette
tente-mosquée, puis de promener la vache autour du campement ; les femmes demeurées dans les tentes aspergent avec de l'eau la et
vache
La
les femmes ou
vache
circonstances un
panier
vierge,
tour
chantent
du
a-lrgenja
«
:
les Aïth Ouirra
retrouver,
même en cette pour
L'interprétation de
que
que
la
On
»
la
le
champs
aux
la
vertu
couleur
des
moissons
symbolique pour
Cf.
Doutté,
Magie
et
nom
en
ou
chargés
les faire
p.
une
traîne
enfants mêlés
; ger i-rbbi
demande
autrement surpris
de Telghonja
noire et
C'est
l'on
si
animal
en maints
les aires,
pluie,
venir1
588.
un
encore,
sur
de
facilitée
Berbérie,
généralement
Religion,
des
mêlé
à
pluie.
autrefois,
nuages
et
mains au ciel et
ces cérémonies parait
choisit
et pieuse
s-igënna
n'est pas
occasion,
à
appartenant
asi uraun
son sacrifice s'observe aujourd'hui
dans les
i.
avoir
fut,
vache
dépiquages. On la est
!
en
singulier :
bande d'étoffe
large
des tentes; femmes
a-lrgenja
! O Terghenja ! tends les
l'invocation faite
dère
une
ceinture
Une femme âgée
ventre,.
à Dieu, la pluie, ô Terghenja !
de
et
d'une
promènent
déguisement
un
reçu
moyen
ainsi, affublé autour
cortège
anzar,
au
a
les cornes,
entre
serrée
lui fait le
l'animal au
conduisent. que
identiques,
pend
maintenue
la
qui
le taureau,
et
endroits,
à l'époque des
parce
a,
consi
sacré
de
que ce
pour une
le
noir
chef, raison
une
du
2 46
MOTS
la
que
ordre
même
des présages,
tire
tement
la
après
ET
CHOSES
cérémonie
la bête
si
a
lieu la
souvent
à
vient
procession :
BERBÈRES
uriner
là
c'est
un
nuit
l'on immédia
et que
pendant ou que
signe,
la
pluie
est
magie
des
prochaine.
La
l\.
magie
nœuds
trouve
S'il
pleut
ne
les éléments
doit,
par
des
dans les
nœuds
également
quelques
c'est que
pas,
pluie.
délivrer la
—
dans les
vagues
dénouer des tresses
enchaînés :
sympathie,
de
rites
application
son
La
de
rites
tiennent
puissances
ou
des
pluie.
mains entravées
pluie.
Chez les Ida Gounidif, si à l'époque des semailles les pluies automnales tardent à venir, les enfants parcourent le village, de un
préférence
farine
des
pagnie
battre
à
afin
d'y
mendier
dévote. Celle-ci,
de la
en com
des enfants, se rend sur une aire à et du côté du levant. Tandis
et
dehors du
en
dimanche,
un
quelque vieille
femmes
autres
située
ou
vendredi
remettent
qu'ils
village
y apprête de la toummit, les femmes s'y installent en rond, dénouent leurs petites tresses frontales. A ce moment, la vieille
qu'elle
et
au
conduit
lui
et
attache
Aussitôt, les
La
!
mains
cjue
les
fillette,
larmes
fin lorsque la
alors
entre
tous
ses
liens,
Des Sous
le
on
la
la
ddua'
console
ce
une
toummit
les assistants,
recueille et prononce
regagne
tout
provoque
prend
et en
dans la
orages en amènent
scène
de
cris
par
a
De
:
rivière
remise
courir aman
son
de
; et, la
vue
la dispense
signal, l'assemblée
menus
»
de
du bïuit. Cette
vieille
d'usage. On délivre la
à
aman
du Tout-Puissant !
pleure
faite. La
à
«
l'eau, de l'eau de
recrudescence
puis
parce
les tresses
lambeau d'étoffe.
chantant :
vacarme,
est
choisie
toutes
cercle se mettent
guasif-ëlli jbar
tignau
qu'impressionne
ses premières
avec un
dehors du
des
qu'elle
Elle lui dénoue
derrière le dos
poussant
en
atn-d-awint
unzar!
pluie
les
fillette
une
et orpheline.
enfants restés en
d'elle
autour
de l'aire
milieu
est pauvre
qu'elle
enfin
se
la fillette
cadeaux et
l'on
village, t
cérémonies analogues s'observent
tout spécialement
dans le
l'Anti-Atlas. Lorsque les tolba, chez les Ait Isaffen, croient nécessaire de réciter la tazàllit unzar, ils emmènent avec eux une et
fillette jusqu'à leur lieu de prière; là, ils lui entravent les mains el ne let, lui dénouent qu'à la fin de la cérémonie. Chez les Isaggen, les femmes conduisent processionnellement autour de la chapelle d'un
certain
Sidi
lhajj
"azza
une
jeune
orpheline
à
qui
elles ont
LE
les
attaché
aman,
Dans tous
ces
les
comme
croyance,
trouve
à
en
les
en
chantant :
pleure et
il
est visible que
les larmes
rite
;
elles
passent,
le bruit, pour attirer la pluie. Dans cette le sens de la pratique qui consiste, chez Tes
et
enfermer
ne
l'enfant
cas,
Ilalln, à
1%']
s'avancent
élément également important du
cris
se
elles
CIEL
etc.
unzar,
constituent un
LE
ATMOSPHERE,
derrière le dos ;
mains
aman
L
TEMPS,
dans la
tous
mosquée
lorsqu'ils
retirer que
ont
les
enfants
beaucoup
crié
en
bas-âge
et
et pleuré.
RITES CONTRE LA PLUIE, LA GRÊLE ET LA FOUDRE
Le
miroir.
—
G-isuda
da-tsatti
unzar
hmri,
da-tswala àqemmu
h'mri g-ubedduz, lm^dël-l afada aiqdà unzar (Tachgagalt). Ig Ula unzar, ig t'atu tàgut, ukan da-lgant tsednan h'mri f-fihina
n-lmazerl unzar
s-igënna, da-tsqâl
ddunit,
g-imi
ur-iàd-illi
(Ait Inouï).
Mkan
tlla
n-tmazzerl,
L'eau de gunt-st
bëzzàf,
tagul
sgabëlnt-t pluie.
s-takàt
smunnt-tn asint
ar-isâqul
Sig
—
g-lharràst, asint
laharràsl, ddunt
inin l- as
:
i'ata
tahma,
ar-iis
x
unzar
afada
hmri,
afasi, da tasinl
a-rbbi
gerënt-st adag-lgit
,
g-imi
tàqjort,
d-lahâlib n-tilï,
gerën-st s-aman
igarasën,
gën-t
(Intëkëto).
n-unzar,
aman
tâqjorl-llï,
Igla,
mut
ifrrzà
ur-ili
unzar asint
inger
ar
da-sattint
timgarin
i-tafukt fada
d-lahâlib-llï,
gis, rrzont-st, s-vi
n-rha
!
»
(Imeghran).
Afada iasi unzar,
ig
i'ata nag
tisëdnan gënt aman n-unzar g-iân
Loqt
rant anzar
ig
rant
uruku,
aiili, sufegënl-lid, ffint
ad-skârënl
tamegra,
mdëlnt-t g-ubedduz. aman-ns g-wakâl
d-ingër
igarasën (Addar).
Le
tison.
—
Loqt
gur-iri
tseksem-t g-waman n-unzar
Afruh, ig iga fruh
l-id-ifla
imoqqor,
babas mkan
das-akkan tmgarin iàn
aiqdà
unzar, da-tsatti asafu, tqed-as
(Tachgagalt).
g-udis
n-immas, immël
a-ilàr
usafu
unzar
sg-lakàl,
babas, ass g ilul bëzzàf, ur-iri aiasi,
iffog
s-wammas
n-unzar,
iqedd-as (Tanant).
L'aiguille.
da fellas
—
Da
nsitli
tasmi
tga tintût ibezdân-ns
ladergalt, negz-as g-ddâu inï n-takàt, (Imchihen).
MOTS
'lll8
Lit tmgart tasibanl, iir-gis-t-
CHOSES
ET
BERBÈRES
tasmi, ar-t-tëg g-imejra n-waman, unzar, ura-itili (Ait Immour).
ar-tlamz
rsq tasmi, Asint krâd imesmdrën, gën-in g-takât, kumn-in g-lakât, jm'ant fellâsen inâin afada ur-uli unzar. (Intëketo). mul aiqdâ
Le tamis n-tgëmmi
tm^dl-in
isîbën, La
les
et
chats.
aman
tasi
imassiun,
pierre.
da-tsatti lall
tig-in
g-talebtat,
f-ladâùt-ëns ;
l^rbu-l
tkërez
ûwdsif
unzar
g-unehdam,
tallunt,
a-sersën
Tazrul
—
tmegra, iili
tlla
tsli-in
n-unzar,
g-ubedduz,
tamëz
Ig
—
as-n-ngér
tamëlût
(Tachgagalt).
g-ubedduz
gtakât
s-azur
sglin-t
(Amanuz). La
vierge.
n-tëduli, Innais
s-afella
Tsfaw-as
lëmri, grêle.
wàqqâ
behherg-ak
tasi izzdis
n-tgersi
i-l'azril,
tëfk-tnt
l'aid
tsûgli-tnt
bhalëk
atqent
gmka iga
lemri
ai-anzar atasit
Iggig,
!
aûwin-l
ider-d ubrare'i,
Ibruri,
asint
iasi iggi^,
ig-ismussa
illan gdàrsën,
iggig,
asin+as
»
«
:
ur-is^hser
gezn-as
s-takât,
n-sâlih
ian
Igelt,
da
saltin
sersen-t
g-iged,
asin
n-wâqqai, tg-'tn g-uzreg,
uarb'a.
tkûmmel
(Imeghran). kra
m^ddën
tirb'ain, fad
iggig Igelt, nëfk-ak
da igan lus
tnnais
s-ignuan,
(Igizuln).
»
fellas iged (Tanant).
ràrn
tsmëlallâit g-uzreg,
tirb'ain-ënk !
»
n-lgersi
iggig Igelt,
aur-iut
i-sàlih-nna nnan : «
Tigersi dais iqors
ifk-âsën Ifatha innas :
« akun-inja
ih
ugerram
rbbi
gma
ur
(Igizuln).
Contre la foudre. !
a-rasûl-llah
Da
g-tirgin,
Igidr ubruri, fada
—
n-ubruri,
g-lahfurt-ag,
isuin !
: «
tgelleb-t
atîgem a-ignuan
Contre la
ur-iut
lëg-tn
qqeneg !
gmkàd
iân
Tamgart da-itaheln da
d-idammën-ëns,
moqqorn
àd-rig
—
tsatti
aur-l-isiwid
a-rbbi
tmgart
—
/"■
isawal izrgi&r, da-ntini
a-fellag
imiq
tlëlft
!
: te
llâh
msell'alik
»
n-ikôfsan ,
i-tëdrânt
tëg-l
g-uinir-ns
iggig-
Ar-trussu tmtût asqif d-uhanu s-waman n-iggig aur-tëder kràzt n-iggig f-zzû tin (Tanant). Ig indr iggig g-ëlhla da-tffint tsednan aman g-takât aur-ineg
tmc-
d-lëbâhim
Ig urba,
ar-tlini : «
isawal
das
iggig,
t.qqen
iggig!
a-rbbi atberrel
ar-zâdën
ulli
(Ait Inouï).
n
g-uzreg [afada iddu iskin-ns. Ig iksud
immas imezgan-ns
s-tadûd
aur-ihowod
ihf-ëns
(Tachgagalt).
Ig Ula iggig,
asint rrihan
lûmmis
Ihànna,
laûwi-t
tfruht
dda
ur
LE
ikin dar
ta
iggiQ,
rbbi
TEMPS,
urgaz, tsudu
Rites Les
charmes
toutefois téresse qui
destinés à
destinés à la faire
ceux
attirer
la
pluie.
pluie ont
à la
leur
prévenir.
dans
contre-partie
Il
à
est
remarquer
général
isolément ; de
agissent
parfois
la
contre
cesser ou
an-iqdâ
: «
(Imeghran)1
la collectivité, qui participe aux premiers, se désin des autres. Ce sont des femmes, des enfants
cjue
en
2/ig
uggug, tsers-tn gis, iini-ias
ar
Iqûl i-m^ddën
ur-isehser
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
des
et, à
pratiques
leurs
de
rites
magie
s'entremêlent
sorcellerie.
Chez les Mtougga, la femme d'un fqih conjure une pluie qui de tomber en retournant une cuiller à pot. Au village
i.
menace
d'Addar (Ntifa), dans un
cruchon
suffit
de le déterrer
Le
rite
un
tesson
se
O Dieu,
feu,
dans
femme,
pleuvoir
un
il
carrefour.
qui
opère,
met
un vase contenant un
mé
viens
pluie et
à
notre
secours en nous
Chez les Aïth Yousi2, bouche
au
à
contenu-
de fumier
tas
un
faire
pour
de lait de brebis, puis elle va jeter le tout à un de sentiers en disant : « Qu'ainsi soit anéantie la misère !
lange d'eau de croisement
;
les Imeghran ; la
passé
poterie,
pluie
d'en déverser le
et
dans
on enterre
de l'eau de
complique chez
de
but,
ce même
renfermant
avec
de l'huile
qu'elle
l'aisance !
ramenant
noces, la fiancée recrache aussitôt clans le
s'il pleut
à
ses
remplit sa
trou
d'une
Chez les Ait Waryaghal, la pluie est arrêtée par un homme dont le nom est 'Isa. Il fait bouillir de l'eau de pluie dans le plat pierre.
à la
réservé
cuisson
du
pain
et
décharge
A Aglou, s'il vient à pleuvoir à la jeunes filles prennent un peu d'eau elles
à
la font bouillir dans
une
un
coup de feu
célébration qui
marmite,
a
puis
d'un
servi
au
en
l'air.
mariage,
les
bain nuptial,
elles vont
la
répandre
quelque carrefour.
Un
2.
procédé
ciel chargé
dans une
ce
de
cas,
terrasse
i.
Textes
2.
Cf.
non
fréquemment
nuages
comme
la face
attribut
(Marrakech) traduits.
Westermarck,
p.
i3o.
ou
employé
consiste
réfléchissante
magique
dans
du
une
d'un
soleil.
à
exposer vers
miroir
On le dépose
gouttière
le
considéré, sur
(Inteketto Ait
2 50
MOTS
Inouï). L'opération En le
atigem a-ignuan
ô
la
dit
pluie on
! Ainsi
parfois :
le
qu'est
but
un
identique,
tribu,
même
on
nouvellement marié
fait de
étendu
est
le
réapparaître
relever
leurs
gmka
miroir,
le
sur
(Oulad Yahya).
traite
■■
iga
je désire
miroir,
(Tlit). Chez les Andjra1, le
!
cieux
dans
BERBÈRES
lieu à l'heure de la
a
à la
présentant
CHOSES
ET
soleil
que
d'un
pilon
lemri, ad-rig
que vous voyez
l'on
emploie
mortier.
en priant un
Dans
couple
jusqu'au-dessus des
vêtements
Peut-être y a-t-il là une association entre la lumière et la blancheur éclatante de leur corps nu.
épaules. solaire
3. Des fumigations faites
du
Certains
préfèrent
montée
celle-ci,
à la
s'adresse
en
terrasse, termes
ces
k- Puisque l'eau éteint le
feu
sible
; le
qu'il
suffit
le beau i
peut arrêter
d'éteindre
temps.
après
né
la
à la
un
tison
résultat est
les
l'on
tison
un
avec
A Tanant, le rite de son père
identique
corps
Amanouz,
a eu soin
5. Planter
de
une
chute
cière,
d'enfoncer
en
passer au
Mjild
arrêtent
Yahya, cune
de neige,
pierres
et,
sur
la
Id.,
p.
I3Q.
contraire
est
(Ntifa)
à la
on
un
jeune
pluie qu'il
le tison, on La pluie est pluie
donc
pos croit
pluie pour ramener
à l'abri dès
à la
garçon
battante,
est
éteint.
expose
l'enfant
arrêtée
dit-on,
galet
d'oued
que
feu.
ou
un
dans
clou
A Ras
femme,
dans le
trou
pluie en enfonçant une
les
laquelle
on
une
est une
autre
les
effets
on atténue
qui passe pour sor
de
grosse
son
(Ntifa)
un
clou sous cha
l'aiguille doit être
la place, vieille
foyer. Les Aïth
aiguille, les Oulad
Inteketto,
du foyer. A Imchihen pierre sous
foyer
son
el-Oued,
priant une
aiguille
femme. Dans le Tafilalt (Abouâm), i.
;
(Timgissin).
s'expose
mettre
une alêne et une aiguille et
des
aveugle
la
en
vierge
j'encense, éloigne-toi;
que »
de l'eau de il
;
animal
par une
est accompli par un
exposant
aiguille
faites
(Mtougga).
même
brûle-parfums à la main, behhag-ak ai-anzarT atasit
«
:
entièrement nu.
une
pluie
supprimant
si,
pratique couramment observée.
d'une
la
A Tachgagalt
pluie.
main et rentre se
à l'averse le
des intestins
(isuî)
son
l'action
feu,
la
mort
Le
chez
parfois
qqneg ! O Pluie ô ciel, comme je le suis!
fermé,
sois
pluie
sont
gmkàd
atqent
anzar,
une
sur
contenu
arrêtent aussi
servp du sang desséché du
se
fumigations
(Imesfiwan). Les
le
avec
égorgé à l'Aïd Kebir
mouton
on
fait
uriner une
plante une
longue
LE
d'un des
aiguille au pied
jamais fait de
force la
prières
d'un
bois
vase en
rempli
6. Certains Berabers
le
ramener cette
Le
fois,
rite «
qui
feignant de et
hi !
s'écrie:
douch,mon chez
d'une
les
de la lumière
mari
qui
les femmes
mai-t-ingan
pente
(que l'on
tente)
qui
7.
Une
pluie.
attachée
a
asl,
Les
à
chienne
est
sous
i-lall-nëm; chienne,
ta
la
on
la
pluie
ingi-t
du douar devenu 8. En d'autres
1.
sorciers et
p.
là
et c'est
qu'elles
empêcher
la
funé vont
l'enterrent
disent
unes
:
«
Immut
! Qui l'a tué ?
est mort
wuni n-hedran
»
! C'est l'eau de la
d'entrer dans la
pluie
particulière aux populations
chienne
le
petit
tapis
du douar
on
lui
ainsi
chasse
puis
Chez les Aïth
elle
est
régions, ce sont sorcières
qui
pour
Ouirra,
promenée,
les
à
chats
jouent
ventre avec
affublée,
âkëm a-tai't,
«
crie :
! Va faire du bois »
le
attaché sous
couscoussier;
soudainement silencieux
i3o.
autour
lall-nëm ! Viens, viens ô chienne, la ! Chez les Aïth Bou Zemmour, la
battante ;
unzar
des
Westermarck,
d'un
l'a tuée !
d'une étoffe blanche
des
tmara
entoure
pluie
et,
les Aïth Ndhir, traînent la bête tenue lui fait le tour du corps, elles disent:
maîtresse
recouverte
le linge dont exposée
pour
qui
tag
a-tiditt,
pierres
chez
ficelle
accable
femme
par une
trois
»
femmes,
une
chaleur solaire.
foyer de l'une d'elles. Elles
la figure. Les
veut que promener une
asl
détresse
!
les
et
considérées,
coutume analogue s'observe
superstition, également
autre
berabers, la
'
de la
enterre
temps
mauvais
du foyer
ou
? Papa Derdouch inga-t
«
creusé
a
l'a tué
le fond
procèdent avec pompe aux
le douar
avoisine
répondent:
autres
Chez les Ait clans
tombe, elle sanglote ingi-t unzar ! Oh ! pleure Der-
en gémissant et en s'égratignant
baba Derdus !
n'est
elle ren
comme sur une
pierre appartenant au
dans la lande
les
Elle
».
Derdus ulidi, l'a tué ! » Une
où
le
chasser
pierres
pluie
les Aïth Ndhir
railles
son
ala
fils, la
mais
les Aïth Bou Zemmour
des larmes
verser
unzar.
dans le foyer,
s'imaginent
chez
de
idrus
:
fort,
d'eau.
comme attributs
séparée
dans laquelle il
ou moins
plus
l'atténue
non
en enterrant
soleil
est accompli
vit
ou
fichée,
est
chambre
l'enfonçant
iggut unzar,
pluie :
Immour, l'aiguille
d'une
murs
en
;
25l
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
sous
ta
elle
est
atsergl
maîtresse, ô
elle est revêtue
l'averse
autour
son passage.
compagnons
un rôle
dans
habituels
l'accomplisse-
2Ô2
MOTS
de
ment
pratiques
Tachgagalt et
laboure,
de
sa
(Ntifa)
à
propres une
avec cet
chez
qui,
de
rapproché
tains
parlers
elle
amsis
le
à la
ou
A
prévenir.
à
un
fuseau
qui garnit
les
abords
chats
de fumier
noirs
des Sraghna
des
et
gens
du
de lemsis. Le terme doit être
nom
le
pluie
deux
est connue
qui est
berbères,
la
arrêter
attelage, le tas
porte
BERBÈRES
attelle
vieille
demeure. L'opération
Tadla
CHOSES
ET
habituel du
nom
«
dans
chat »
des Kabylies
notamment ceux
et
des
cer
Beni-
Menacer.
L'aversion bien
du
connue
laquelle il figure
raison pour
des
les Aïth Sadden, lorsque la
pluie
femme
et après
s'empare
d'un chat,
qu'il ne
s'échappe,
'âmmar
s-sla ma ssabb
usitée
pour
le
elle
chasser un
!
l'eau
chat pour clans
tombe
Ssabb,
chat) la
lui
de
roue
explique sans cloute
pratiques avec
de
trop d'abondance, les
avoir attaché
coups en
disant
:.«
(exclamation
ssabb
une
pattes afin
ssâb, ssâb,
généralement
jamais1
tombera
pluie ne
la
Chez
cette sorte.
!
de basse-cour, jiartageant avec le chat cette peur de l'eau, figurent aussi dans les charmes pour chasser la pluie. Chez les Igliwa, s'il vient à pleuvoir au moment d'une noce, on jette une Certains
par
poule
oiseaux
la fenêtre de la
l'utiliser dans la
pour
Chez les
maison
préparation
Andjra, les femmes
la nuit, à leur yeux avec de la
voisin un suie
du
et
il
d'un
se
ramènent
chat et
un
plat employé
but, les femmes des Aïth Oubakhti
chien
avec
suie2,
mais
plus
fin
qui
passe pour
ssîg de l'aspect brillant du J'air des compte, qu'ils pour
morceaux qui est
le beau
est, dans
les jeter ce
être
-les
un
cas,
Aïth Ndhir,
un charme
roseau.
d'un
Id,
2.
^ eïslermarck,
.''>.
Id. p
p,
127.
,29.
en volant
les
yeux
substitut
d'un
de la
solaire,
et
en
les
Hiaina,
raison,
sans
le jeu
doute,
Le jeu consiste, en effet, à lancer à que l'on a coupé en quatre. Le
roseau
fait, dépend du côté vers lequel ils sont tournés lors Chez les Hiaina, on va même jusqu'à ramasser, au loin, les bâtonnets de ceux cjue l'on surprend à
jeu, lorsque le
1.
temps
noircissent
ce
retombent.
jouer à
femme
qu elle.
Chez les Aïth Oubakhti,
9.
appelé
quelque
coq dont ils barbouillent les à la cuisson du pain. Dans un
même
de l'antimoine
trouve
sortilège.
p.
désiré3
soleil
n'est pas
LE
Il
10.
dre,
des
que
253
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
pratiques analogues
dissipent
encore
les dégâts de la grêle, protègent de la fou l'ouragan. Les Aïth Yousi dissipent un brouillard
atténuent
ou apaisent
invitant
en
dire
va sans
les brouillards,
TEMPS,
un
jeune homme
premier
«
baisser les
vêtements
ad-'arrag !
Mets-toi nu, ô brouillard,
né
il doit dire
relevés,
ou
:
d'une famille
à
»
se
v-'arra a-lagwutt ngadd
bien ie
me mettrai nu! »
Chez les Aïth Warain, c'est une jeune fille qui fait le même geste ; « elle dit aussi en se baissant: l'a-tayiilt, ia-tayùtl, 'arri ngad "arrig''
On
!
»
la
arrête
en
grêle
grêlon
enterrant un
sous
les
du
cendres
foyer (Ntifa); ou en l'écrasant au moulin (Imeghran), ou en deman dant à une femme, dont « le premier né est un garçon », de briser un
grêlon
avec
La
n.
faucille,
une
Moi, j'ai
immut!
en
disant:
égorgé la grêle,
promesse
d'un
sacrifice
«
nells,,
garsag i-userra,
elle est morte
faite à
(Aith
»
un saint peut
Yousi)1
apaiser une
A Timgissin, lorsqu'un ouragan se déchaîne, on porte, courant, un coq ou un bouc au mausolée du marabout dont on
tempête. en
implore la protection; n'ont pas
palmiers
pour
paysan,
lui
en
le
mais,
à
souffrir
n'en
sacrifice
de la
fait
est
tempête.
A Ras
que
les
si
el-Oued,
le
les dégâts de la grêle, marque une brebis le bout d'une oreille ; l'animal, appelé de ce fait
conjurer
coupant
bumezzug,
eu
sera plus
bénéfice de l'agourram dont
tard égorgé au
s'est alors réclamé.
on
12.
Les Berbères
paraissent,
s'en préserver en
les
mères
sur
cela,
en
arrosent avec
plus sur
de
de
en
de l'eau de
oliviers.
Il leur
la
le front de leurs
le bruit du
disant:
protéger
particulièrement,
les
suie
effrayés par
le feu vue
i
ô
i.
Id.
p.
i3o.
Id.
p.
i3o.
Dieu,
tonnerre refroidis
les troupeaux pluie
nature
de la foudre croient
arrive
;
ainsi
encore sourd
de
Tanant,
enfants afin
le feu du
ne
le
ciel!
»
et
l'orage. Elles
de la
pièces
la foudre tourner
« qu'ils
Elles jettent de
».
surpris par
les diverses
cuisine
car, dans leur pensée, le bruit du tonnerre, éloigne l'orage.
....
idée de la
même, la redouter beaucoup; ils recourant à leurs praticjues de magie. A
enduisent
ne soient pas
l'eau
qui n'ont aucune
cela
par
maison
tombera
moulin
à
et, pas
vide
des meules, imitatif du bruit
2
5/|
ET
MOTS
Nnan
itran
:
ann^st
immûtën, îder itri-ns.
ilri-nk !
CHOSES
BERBÈRES
LES
ETOILES
id-a
gan
itran, ad-gën iàn, ini-ias
Ig
Wan
m^ddën.
ira irgem iàn
:
a-isder rbbi
«
»
Titrit n-sbah, mkan tuli, itaba'-t-id lëfjer. Tagarasi n-walim, nnan. kra n-iîtran ukerënalim, aûwin-in, sdern-t
,g-ugaras.
iàn ilri ilan akiàd, da-tlinin
Ig iffeg useggwass,
aiili
Iju'nag Ma
Ig iffeg, anain-t m-ddën, da-hlunt Ibàhim iîsan, d-iserdan, d-igûial, oho (Ait Inouï). Ta'aqqait, tëkt
agaras
da-ttili g-ignuan, ih
; ih ur-t-tzrit, tffûgt
i-lmut, laman (Tlit). Llan darnag sb'a n-itran ;
Lmsbuâh, llan uidi-ns
ilaba"
ulli
tk kit agaras,
agaras
wan
ig dâuska iàn gîsën, iîsan aur-t-ineg (Ait Inouï). Ma
iili ssif
: ma
bëzzàf,
ur-ihli
Ibarud (Tanant).
tsmàqeltgis, ih-t-tzrit,
tgent, asku,
in-is"nn, ig Ma
is
d-izgarn d-ilugman ;
niât ur-ra-thaddar
isûda g-iid,
l'adu mnid-as,
ihâdù-in;
iffeg
agaras
krâd itran, Ma iân f-ufus afasi, Ma iàn f-uzlmàd, sg-nnif-as. Nnan : zik, ig àrgàz, ku thleq ddunit
inga rroh, iali s-ignuan,
istaba'
rbbi
Lahuriàt, ur-da-in-ithasàb iàn ; asku da-tstahënt, ur-sinn m^ddën
aidi-ns, ik ënnif-as (Intëketo).
wan
tin-ihasdbën,
is liant
kral,
ur-asënt-igi,
wala
is
d-arba"
(Intëketo).
Tunàt, nnan imzïira ggant l'azriin, ksement s-iân uhanu g-romdàn, ibeddel-tënt rbbi,
ar-stant, tagerst
ar-tudunt
lhama.
Amanag,
aman-llih a-stant ntënti
zuarënt,
gûlint
ikka
ntan
ibeddel-t
iûgra issënt
rbbi;
s-azâl, ar-tnt-ijder imzura iaûwi-asënt
ar-tudunt
issënt tigordin,
g-ramdûn ;
ar-lnt-Il'addçib
s-^ignuan,
gUed g-usemmicl ; ssif;
nnan
rbbi
ula
nta,
imun
dissent;
(Tlit)1
Les taches de la lune.
G-lizuuri n-ddunil, «
nkin
i.
grig
Texte
non
tëlla iàt tmgart
ufeg-kem
traduit.
!
»
tnna-jas
d-iàn ula
lâlëb ; niât :
lâlëb, inna-ias: «
ula
nkin
grig
LE
kiin !
wan
inna-ias
»
tasi tmgart
lâlëb, tamëz
sers
iàn
sajjù-d ayur neh
: «
usermid
tràr-t
ayur;
255
CIEL
LE
L'ATMOSPHÈRE,
TEMPS,
l-id-sajjùg !
»
s- udgar-
n-usutti-annag das-ëtlusi ibehhin g-wayur (Tanant). Timgarin mjhddënl, tnnais icit : « ad-zugzeg ayur ! «
rig atsbîddeg
lalli
l'afit,
aksud
Talli
»
nnan
»
innais
iàt
:
ad-zugzeg ayur, lzugz-l-id ;
tasûqâ-llig ; tzugz ayur, iag"'i iss, inker ; guilli g-d-iuska
tsbitt
tasûqâ,
nnan
tëldi-d
tasûqâ !
Isajju-t-id
dag llan ikûfsan dasa-lsatti anehdam, Iqim udgar ns g-igënuan.
log"'i-t
ad-as-i/iker, uksud
l'afit,
idlàCTWl).
La
du
main
awin-d
mort.
didàtsënt
Innaâak
—
Iqobor
:
da-ludunt
d-iàt
tzldfin
snât
t.sist
snât
tmgarin s-tmdint,
n-uggem
d~iàn
uganim
;
Ma urgàz,
Idint-t-id, lânëf iàt gitsënt idârn, dag tsers f-ifaddën-ns, tayâd tusi aganim ingr idarn-ns, l'animer iàt tzlàft s-waman, ar-ttazzâl tannag igan aganim ingr idarn-ns,
anëfenl
ar-tâqra
f-wayur
afada
ad-îdër g-tzlàft
n-waman,
isudu-d
wayur
ar-d-isgu'gu'
zund algum
iumzën
Tannag
g-tzlàft, tsers-t
fiât
ur-iri
aisëksu
ligumrin-ns !
gir
i-tannag s-imiq
ar
!
tini-ias
»
:
iâdnin,
terrez-as
.
ligumrin-ns,
«
iwdliun
ar-tâqra
:
terrezt-as
ar-tsatti sg-ikskûsën
immûtu.
iâdnin
.
Tannag
iâdnin
logl-ag
ràrën-t
agulnt
igi
non
iagul
traduit.
sëksu s-ifassën
s-lqober-ns
n-wada
mdeln-t,
,
asint
d-iskin-nsënl.
ig
ad-as-ini
argàz
ar-iàqloy wayur imiq ibehhin g-wayur,
annaggis
das-as-tger tmgart da-iskûsan
iss-t,
ur sul
Texte
amgerd-ëns,
tiri
iâqran
ar-asrag tsqûda afan Ira. Loqt-annag, tini-ias haii suksig ! » Tagul tannag itazzàln, ar-lazzâl
Wan isqàn g-irgdzën,
i
rrz-as
asrag iagul s-udgar-ëns Adgar
irukûtën-nsënt,
nta
«
i-tannag
ar-tâqra
adgar n-ufus
g-tiremt,
:
sg-tsist, tëg-t
ifassën-ns,
»
iâqran
immûtën ;
aggurn
lamz-as
ar-issën tsëksau s-ifassën n-wada
attazàl,
s-tainnit
tsatti
immûtn,
ifassën-ns ad-sëksun, Iini-ias
Terrez-as amgerd-ëns, n-wayur,
immûlën da
n-wada
g-mnid
ur-rin
a-sers-tsëksu, «
wada
ar-d-îder g-tzlàft.
tamgarl-ëns
zund
hta
ig
tili, lërnu-t, '
mia
as-tkfa
aian
imiq
Ira
sg-sëksu-ag tsker, tsker-t ;
CHAPITRE
LA CULTURE.
LE LABOURAGE
—
tairza\ culture, labourage.
maux
tafellah t*7 culture.
tayûga"',
De kerz
i. «
briser
un
dérivé
:
la
3. Identifié
les
pose
à
parlers
sens
lié
au
berabers
joug
et
fè\es)
et
en cultures
l'automne). Ces
ou
ou
te précoces
»
288
p.
»
wâz,
paysan,
ce ?>
»
fermier
le
mot
labours a pris
la
» par
dans les
et aussi
dans la
er~
prépara
le
sens
de
préfixation
parlers arabes
de vices, de défauts.
généralité
«
culture
des
même
mot
et atte sauf
parlers,
devient tiugt, Imeghran
Imeghran. Du
de:
piocher.
par extension
—
non
dérive
et
s'op
:
aiugo
etc., voir infra. L'expression, courante dans inconnue de ceux du sud. Le pluriel est: lugiu,
est
Tazerwalt;
printemps
(maïs,
«
Sadden;
lentilles,
tardives
chez
les
tiijiu, A. Ouirra.
d'automne (blé, orge,
pois chiches
printemps,
Arabes,
aux
—
abstraction
se poursuit
cultures
jusqu'à
dites bekriia
».
tamenzut, Ntifa; tamenzuit, A. Bou Oulli; dayàrza damanzuit, A. Waryaghal ; taharratt ùrn'énzu, A. Ndir; tairza ômenzu, A. Warain; amenzu, A. \ousi, A Mjild, Izayan, Zemmour; « blé d'automne » Rif; nous labourons très tôt,]; A. Baâmran; anebdu amenzu, chez les iiherz s-umenzu, Zemmour, désigne la récolte d'orge et de blé qu'ils réalisent avant celle du maïs ;
La
première
celle-ci
se
saison
nomme:
Laoust.
des labours
sorgho,
commencée au
correspondent,
et mazuziia ou
l'ujiuin, A.
cultures annuelles en cultures
dont la culture,
cultures
«
de
l'action de
et
Zemmour,
tiyâgiwin,
de
cucurbitacécs
infra,
couple
l\. Les Berbères divisent leurs
faite des
pré-
existe néanmoins
briser
sens v.
Il
».
analogue existe
couple et paire
zénètes,
Ntifa, Imeghran, Tlit;
fellah
le
erz,
de métier, d'industrie ;
do
»
charrue.
culture
k,
palatale
berbère
avec
»
Mzab,
marquant
arabe
i Je la
charrue
de formation
Ntifa
impair
animal
tirzi,
d'agent mode
labouré,
la
30,4. Au
arzu,
noms
«
labouré
brisé, p.
yugum, voir
Dans le
Iferd
:
bœuf, les
latin
au
charrue, champ
touaregs.
nom
d'un (. Un
donne des
maghrébins et
etns
:
infra
cf.
Boulifa,
d'où les formes
suffixation
lage,
Hand.
errez «
cf.
Berbérisation du
z.
et
de
arzu,
en
par affaiblissement
»
à la
attelés
tamënzut ,
d'ani-
paire
;
Sturame,
Zouaoua,
piocher »
tayâga
labourer
«
» selon
toires «
attelage
VU
est
anebdu amâzuz.
appelée
Le
mot
amenzu,
pi.
imenza, dérive d'un 17
v.
ènz
20O
MOTS
layûga tamâzûzt, Vazib. ferme.
tôt,
« venir
des
les
Ntifa,
»
meilleures
heure,
etc.
; timenza
de bonne heure l'abondance elle est parfois
La
seconde
très
saison va
des
récoltes et
A. Ouirra. Le
fruits, pi.
».
La
;
sing.
en
les
dites
amenzu
l'amenzou
apporte
cultures
inzik èl-heir
«
finit
pluies et
en
janvier,
des
plupart
dire tardif
du
tardif
des
jusqu'à Tunis ; berbères de Textrême-sud
forme tâtla
appellent
: nkerz
âqelib
appelée : arûbaci; cf.
dans le
sud
elle se
» en parlant
maghribin
autres
et
ont substitué une
parlers
«
Ndhir, Iguerrouan, A. Yousi, (blé) et semé au printemps. Le
dans tout l'arabe
d'une troisième
suivre
de
sens
A.
Zemmour,
veut
rifain,
de mars;
commencement
le
Les Kabyles du Djurdjura
font
qu'ils
les
ou
avec
46a. Les Aït Baâmran
»,
Connu dans la
i.
Kabylie. Les
n
amenzu
février,
amâzuz,
mazozi est connu
p.
retard
labours tardifs
:
saison commence avec
ignorent l'expression à laquelle ils en
céréa-
Zouaoua, d'où amenzu « l'aîné d'une Chenoua, « précoce, en parlant des fruits et
« primeurs
de janvier à tin
timuzaz,
Marcais, Tanger,
labourons
»
kabyle dit
est signalé chez
mot est passé en arabe cf.
champ de
igran,
courte.
tamâzûzt, Ntifa. Un
nomme
tger ',
_
elre précoce »
d'un troupeau
un proverbe
;
BERBEB.ES
les.
premier né
récoltes
sont
culture tardive.
de bonne
arriver
famille; lo
CHOSES
ET
sens
de
a
tàtla
cette
nous
te
de
saison
Boulifa,
p.
3o,4.
champ labouré
et
spécialement, champ de céréales ». L'aire d'emploi dumotest par ticulièrement étendue au Maroc. On note aussi : iger, Zouaoua ; igr et iier « terrain et plus
ensemencé,
Aurès ; ijer A. soit, du latin
cultivé
étymologiquement
Tafilalt, Les
A.
gion
jeter
Baâmran,
expressions
l'habitation
taing,
p.
les
v. ger
«
Ntifa, Tazerwalt, Sous,
»
f. h.
d'un
soit
Zouaoua,
par extension
«
mais
semer »
ddjar1, A. Ouirra.
gar et
désignant des
etc., et,
Metmata. A
»
terrains
te
à la
propres
culture »
sont
nombreuses;
Aurès ; le mot a le sens de blad en et correspond à tamazirt des parlers [chleuhs et drawa f pays, contrée, ré pi. timizar désigne « un ». Une forme tamazirt, champ situé à proximité de
citons parmi arabe
t<
ager,
champ de céréales donner un fruit »
idjer
Seghrouchen;
rapprocher
principales :
tamurt, A.
»
Zouaoua
voir p.
^,
02)
est tt un
terrain
inculte
; lamzirt,
2
w.
Warain,
pi.
timizar,
les troupeaux
où
fortement fumée
chez
les B. Snous (Des
ont parqué pendant
quelque
L'expression
temps ;
cette surface ainsi
a pour
synonyme, dans le même parler, un terme iamënsiut, dérivé de èns « passer la Son correspondant: tamzirt, pi. timizar, connu des A. WarainL s'applique à
nuit ». «
remplacement d'une tente
donnée d'un
d'allmions « «
„
ancien
»
v.
p.
campement ».
Zouaoua
(Boulifa,
p.
(Hanoteau, Le terme tagda
Poésies
kabyles,
p.
57,
n.
2.
Cf. tamahart, Ahaggar
taçjzut,
alluvions recouvertes chaque année par
n.
2) ;
est employé en toponymie :
tagzut
tag:ut_,
v
Heu
nom
«
champ
» et
augclli, ugelii
«
place aban
tigza
pi.
champ d'une superficie correspondante à B. Snuus ; tigi, pi. ticjiuin « lorrain cultivé, champ «
»
champ, terrain plat formé 527) ramené à: ëgz 1 creuser »; cf.: lagzut vallée; petite plaine » A. Mjild ; tagzut, pi. [igza
—
dépression cultivée; petite terrain plat » A. Ndhir ; lagezzut « petite
2,
est ensuite mise en culture ».
verger »
Zenaga (U.
d'un
une »
cultivé en
poste chez
ou
»
p.
—
les Ait Yousi
ogulli, pi.
»
Tlit. —
deux journées de labour
Dj. Nefousa
Basset,
les eaux
beaux jardins
»
ogullen
93); étymologic
indé-
LA
akàl1,
« petit
Tazerwalt;
d'abord,
terrain
/|5)
des
et
demnèi
le
de
cxt.
d'origine afers
(P. de
mot rifain
d'y
convient-il
»; peut-être,
Demnat,
rattacher
du Haut-Atlas
située au pied
champ de grande étendue » B. Snous. Gomme le précé feddan est courant au Maroc pour désigner « un champ coin de terre défriché et livré à la culture y, B. Menacer,
du g
—
petit »
Ntifa,
de
ifergan
«
»
touaregs, «
haie
Notons
note
p.
i,
soit
53)
du
être labouré
(Biarnay,
p.
117)
ayul « revenir »
champ
Ahaggar ;
»
sans
faire
tagult
cf.
syn.
herbe
de
«
rjac
afaradj,
»
(V.
lieu cultivé,
«
—
p.
mot ancien et
bande de terre creusée
d'une
autour
en
le précédent;
trace, ligne fortement
qui peut
âbeles
touareg
lajerruit
—■
cultivée
orge coupée
agulas
môme sens que
; litt.
1
«
terrain
à l'aide d'une
»
que
emploi courant en
et
g
partie
ailas
—
de
»
Zouaoua
marjac
revenir
«
lopin
les bœufs
espace cultivé entre
arabe
d'où
est
Taïtoq, Ghat ;
issu le
le mot,
n'est peut-être pas sans analogie avec:
3,
p.
supra
Touaregs désignent la
d'un
espace
tmarjcal, Rif
:
afarag, pi.
précédente.
ajer'ruid «
champ,
dim.
.
par
culture et edeles,
d'oliviers
Ntifa A
i
en
Foucault, Dict.,
spécial aux parlers
sont
dépôt d'alluvions d'une
arabe :
5 19), dim. de
p.
rangées
de la
à la
propre
de terre, très sur leurs pas
»
imazîzën
pi.
amâziz,
—
;
afeddan tt
—
—
»
p'^ii usité »
haie
crues
champ labouré » Tazerwalt, cf. iferd « grande plate-bande deux rangées d'oliviers » Ntifa, de : fera « défricher »
par affaiblissement
(Boulifa,
deux
fumier)
Zouaoua émoncler, défricher B. Menacer; à rapprocher soit
«
lieu
,
les
par
berbère de la tribu des Inoultan
iferdan
pi.
maison
infra")
de
couverts
mot est
tfres
Ntifa.
tisirit,
cf.
1
fertilisé
culture comprise entre
céréales
de
ensuite
oued
champ cultivé devant l'habitation «. Temsaman, Rif (Biarnay, p. à l'arabo littéraire: demna las de fumier; alentours d'une maison
Ida Ou Zikki.
dent,
laboure
Tlit.
petite ville
ajrad,
•—
livrée à la
sillons parallèles et
qu'on
»
(ordinairement de la
B. Snous ; 'amëluï, A. Baâmran « petite planche distants de quatre à cinq enjambées que l'on
plate-bande»
te
p. 277, ou du latin: agellus do terre, jardin Ida Gounidif,
pièce
petit
«
rapporté
nom
25g
infra,
charrue » v.
«
imtûlen,
pi.
les bords d'un
sur
fertilité
grande —
talult
par
agellu
amtul,
—
cf.
déterminée ème
de
rapprocher
champ
LABOURAGE
LE
sol, terrain.
(wa) terre,
terminée, à
CULTURE.
les termes
enclos
afrag « clôture, d'une haie » ; quoique les
expression : afarra,
rapportés
légèrement différente
seuls ou en
ci-dessus,
composition,
toponymie.
Cf. akiil, Illaln, Amanouz, Masst, Id Ou Brahim, A. Baâmran, A. Isaffen, Ras Oued, Ihahan, Tagoûndaft, Imesfiwan, Igliwa, Demnat, Tamegrout, Dra, Tafilalt; pi. ikàlen, et akàlën, Tazerwalt; gr-inkaln « bornes, limites, frontières » litt. « entre pays Tlit; akiil, pi. ikallën pays, territoire, l'équivalent de bled, en arabe, Ahaggar ; Khebakkal, Zouaoua, avec la gémination du k; a/Jil, A. Sri, Ichqern, Izayan, A. bach, A. Seghrouchen; asul, Zemmour, A. Ndir, A. Mjild, A. Sadden; sàl, B. Iznacen, B. Snous, Metmata, B. Menacer, Chenoua; sel Gourara, Touat, Djerîd; ,.
el
»
asdr,
Temsaman ;
Ntifa, Tazerwalt, «
marcher
pas
»
»
B.
ser, ot'
lbeqqioien ;
âkul,
Menacer;
Ahaggar, d'où
agedj, agetch,
Zouaoua, Tazer. ukel,
: asîkël
«
..
»
Zenaga.
piétiner,
Syoua ;
,aller
voyage » et « allure
« voyageur » et « commerçant »
parce que
sîkèl
du
—
voyager »
pas »
les étrangers
Parmi les dérivés
appuyer avec
le
et
;, amessakal,
pied
: »
âkël, ;
yel
« marcher au
pi.
imessukal
qui: viennent commercer au
MOTS
2Ô0
noua
sont
; tikri,
des voyageurs, des Rif; titsli, Mzab.
Les Touaregs dans les
d'un coteau, d'un
pente au
marocains
soleil
A.
Seghrouchen; te Menacer, Chenoua A. AIjild ;
Ntifa, Tlit ;
ravin »
et
« ravin
marche »
de
sens
suivantes :
Zouaoua ; hijli, Che
terrain
ce
amâdèl,
arûru
terme
»
«
figure
versant,
ce versant
crête
ce
qui
îmûdal
pi.
Ithamed ; amddël Zemmour
amâdèl,
umâdel
opposé
taniurt, déjà
—
Rif, A. Bou Zemmour, Metmata; hamurt, B. Citons encore: amerdul « sol, terrain » Zemmour, A. Ndhir, plaine, regg, hamada » Berabers du sud, A. Khebbach, A. Atta, les régions, «pays, contrée, territoire
selon
signalé, signifie,
dans le
les formes
sous
-
»"
Izayan ;
v,
; tikli
caravaniers
terme amadal
utilisent un
parlers
BERBERES
tirs-, terre forte.
pré.
agiidâl1,
Hoggar
CHOSES
ET
sol, terrain
Aurès, A. Warain;
»
»
lammurt,
—
amerdul te
Tlit. Cf.
x.
les
Tlit;
B.
agdal ce prairie »
d'un
rives
agudal,
oued et
A.
Ndir;
aïïdal,
d'une
une prairie
»
B.
Snous;
33) fait dériver de la même racine: pied d'un palmier » Ouargla ; ajdel te mot renferme
Sous la forme lement dans le
gdaVoxi
d'un
de
sens
la forme berbère: enclos
l'idée de clôture,
avec
agdal,
mur qui se
du
de
ce
Mzab. Il
paître
(Mzab,
p.
bassin
au
est visible
dialectal d'Algérie éga
52g),
p.
se rapporte plus
du
faire
réserve.
est usitée en arabe
Beaussier, Dict.,
contigu aux palais
ajelau
palmier »
et par suite celle
préfixé,
a
trouve
(cf.
»
Mzab ;
réservoir »
«
n-uzru »
« prairie naturelle
gdel ce
Ntifa. M. R. Basset
f.,
rigole autour
l'expression
gdil,
ce prairie
3e
liagddl,
ajedlau
tadersâ
prairie; tout ter
agudal ce
„
2
le
augdal, agdal et
Zouaoua (cf. aima, pi. ilmàten y faire du foin jamais labourée » ; aidai, B. Menacer. Il existe un verbe
lo bétail dans
que
agudal ce pré réservé sur
en pierres appelée :
enceinte
Zemmour;
rain réservé pour
qui n'est
B. Snous ;
Iznacen, Metmata,
entouré
tandis
qu'au
spécialement au
dans les
sultan
villes
Maroc
vaste pré
impériales
Fez, Meknès, Rabat et Marrakech. A Rabat, le palais chérifien est construit dans le c< petit agdal » où sont aussi des jar dins, une mosquée et des huttes entourés de haies de cactus qui servent de demeures de
à des
On
serviteurs.
des écuries
« porte
»
sa partie sud, il y a jardins à l'usage du
École ■j.
.
pénètre
dans le
bab
La
rua.
quelques
ce
grand agdal
grande
années.
On y
^
contigu au précédent par
»,
muraille qui
l'entourait
édifices
été
des écuries
aménagé
sultan et construit quelques
a
:
caserne
et
abattue
de
la
dans
nouveaux
de la Garde noire,
supérieure et villas.
Le
mot
figure dans le
vocabulaire
des
parlers marocains
tant
arabes que
berbères ;
il désigne des terres très argileuses, d'une couleur noire, tirant parfois sur le bleu, d'une fertilité exceptionnelle et particulièrement propres à la cultures des céréales. On les
a signalées chez
Von Pleïl). Elles des ïguerrouan
Tigrira dans la 1918).
et
dans
région
Les tirs
la mauvaise qu
ils
et
Zaers,
des A.
nombre
de
les
existent aussi
de
Ndhir,
Meknès,
diffèrent,
les
Abda,
vallée
de l'oued
R'dom,
(Brivcs, Doutté Sais, plateaux
du
plaine
dans la
plaine
du
à l'approche du Moyen-Allas (cf. société
à l'aspect de la terre,
dimensions par
les Doukkala
le. plateau de Meknès:
in Bulletin de 1^
saison comme aux
Ils
Chaouïa,
dans la
cuvettes
se reconnaissent
nourrissent.
les sur
lour
et
à la
de
Aubry, L'élevage 5Géographie du Maroc, n°
aux
bourbiers
richesse
composition et
qu'ils
comparatives
leur
fertilité, des
forment à
des
plantes
terres
que
LA
Ibùr,
louteux, p.
177)
terre
ne signifie pas ce
Algérie
est répandu en
hiver. On toires
le
portent
;
une
désignée
et
par
dérivés
couleur
ce
qu'il
noire
propose nous paraît
l'idée de
»,
désigne les terres
nom
de
Touares
»
tudres
ce
Les
Algérie,
en
mamelon »,
»,
tirs
mots »
TRS
»
te roche
Par ailleurs, Beaussier donne tirs
ce
ce
terrain
bas
»
te
à
s'oppose
bas »,
en général au ce
que se
trouvent,
l'idée de
pas
ires
reste «
La
en
le
pi.
tiques
mais
note:
descente
ce
il
assîki,
terrain
laissé
tandis
que:
qui
n'a pas en
mettre,
poser »
tarusi, la ;
ce
Touareg. On
tout
de
les
tirs ; et
il
également du
reste
avec
sens
p.
».
Marcais
6/4);
terre forte
te
»
songe
étymo-
Zemmour ;
Zouaoua ; iris, le dans ce sens, le mot
glaise »
se poser ».
C'est
anciens r'dirs
le
mot n'éveille
argileuse comme
l'indique du
est exact que
Kabylie),
; de
sols
une
tirs
et
Scrsou,
asuki,
Zouaoua;
là
turis,
en présence
certaines nom
même »
d'un très
à
plaine
sens,
Zouaoua ; vieux
onomas-
expressions
d'une
;
céréales
issuyi, A. Baârnran ;
terre
ce
(vache, brebis)
pendant plusieurs années une
«
terre
année
et
et pauvres :
mise
se
en maïs
la
est
laissée »
de suite,
jachère
des
chez
Cet
formés
également
p.
avec un »
; fém.
398;
assîki,
puis cultivée une
jachère
en
seconde. sont
en
Zouaoua,
rapporte,
de location
In bernicha. La jachère
légers
expressions nombreuses
asersi ce placement
trouve
se
les
récemment mise en exploitation.
nombreux contrats
ou mouatala
»
dans tous les
verbe sers usité
parmi
;
descente
rapporter
Ida Ou Zikki ; encore mis bas
jachère
blé
respecter précisément
surtout pour
écailleuse
fond desséché des
timersiul, dépôt ;
Ibernisl désigne
terre cultivée on
(terre endormie)
est
en
terri
d'Ammi-
côté
bouclier
(Ahaggar); descendre,
de Vs factitif fournit le
L'expression dérivée de l'arabe Ibernisa
pratique courante
de
du
ères ce
Zemmour, Ichqern, Ida Ou Qais
relève :
ee
une ce
»
»
convient
(Algérie)
Tafilalt
»,
appelées
tirés
terre
ce
de terre boueuse
Oued Marsa (Petite
femelle
».
arusu,
placement
ce
deux
à
rapporté
fertiles
descendre,
te
tasukit,
année
observe
élévations, dans le
celle
précédée
Même forme: on
des
RS,
on
de Tiaret
a préfixé,
doit être
de
auquel
comme :
environs l
sens
Useras
berbère
au pied
»
tamersal
hiscresl,
et
boueuses
été,
Braz)
p.
mot
Zouaoua.
dérivent,
en
Bougie ;
mot
»
»
effet, les terres
en
noir
«
même racine
parlers avec qui
le haut
afella ce
Le
le dict. Beaussier). Une
sur
champ de grande étendue » B. Snous ; ires d'un terrain, d'une pente, d'une élévation
en
se rapportent
1
(Dict.,
»
(dit-il,
existe plusieurs
de
mixte
et
Th. Fishcr
tirs,
ce
cette racine.
notamment
dure
boueux
On
Il
—
désigne le
terre
ce
»,
est peut-être plus satisfaisante.
dans
taures »,
».
qui
à Yandtdou terrar. bas latin terracium (in Observ.
logie berbère
discutable,
»
donné (Marra
a
sujet entre
argileuses, dures
fortes,
pluriel
racine arabe
ce
noire n'est pas
la forme
«
nom.
même
colline
ce
dtirës
sablonneux et cail
rouge,
à
controverse soulevée
fraction de la tribu des Mràhba (commune
facilement à la
assez
J.
l'origine des tirs. M. Doutté
sur
de la
emploie aussi souvent
qui
Moussa
de
léger,
au sol
été émises
ont
un résumé
161-178)
Brives ; toutefois l'étymologic
et
jachère.
îssîkP,
H-hamri,
appellent :
26 1
LABOURAGE
souvent riche en chaux et en acide phosphorique.
Diverses théories
kech,
LE
inculte.
terrain
les Indigènes
CULTURE.
une année sur
les
Doukkala,
assolement
deux
pour
connue
y
est
à
de
ans afin
des Indigènes
ceux qui sont ainsi au repos s'appellent ragda
(jachère de longue
durée)
».
(J.
Goulven,
Le
cercle
des
laissé
petit espace
tazënigt1, pâture
deux
entre
CHOSES
ET
MOTS
2Ô2
en
terre
Larose, Paris,
Iznacen,
le
friche 1.
les
»
A.-
Aznigt,
B. Snous
Baâmran ;
»,
borne i.
extension, la
par
itger
—
friche
en
en
Aurès;
»
mauvaise
ce
terrain
ce
brousse
friche
»
msuqqi, »
B.
Zemmour
Ghat
tineri
—
deux
le
zneïga a
en pâture
à la
même sens chez
zneïga »
Syn.
—
.
tasuqt, Ida Ou
Qaïs, de suq ce mar établies les boutiques des marchands »
petit chemin
entre
323 ;
p.
bête
mettre une
ce
est
ce petite rue où
ruelle, rue, lisière
—
sont
champs »
Tafilalt ;
uzom,
—
cf.
limite,
uzun ce
Ntifa.
»
On dit
:
ar-ikerrez
a pour correspondant terre'
état d'une vées
ligrut
:
Marcais, Tanger,
cf.
de l'Oranie ; zenneg tibrîdâ, Ida Ou Zikki, litt. : «
puis ce
Syn.
Zenaga.
ruraux
ché
terrain
amsuki ce
—
1917)
aljam,
sillon.
tisiritb, tistriin, bande de terre deux sillons comprise entre
mot se prononce avec un q.
lejjam, B. Iznacen;
—
ce
où
terre.
iderfan,
aderf,Jr,
sèche.
Doukkala.
de
motte
ultub%,
terrains
labourés.
takrakàrC-,
BERBERES
d'un
v
'il
et
laboure
ne
poussière » chez
ee
de la
que
poussière »
les A. Baâmran. La
; le^mot
ee sécheresse
»,
les pluies, est désignée à l'aide d'expressions déri f. h. qqor, commun à tous les parlers : tagarl, Ida Ou
non mouillée par
être1
ger
.
takrakàrt,
gir
tagedrurt
sec
»
Zikki ; tagart, Zouaoua ; tagert. Bougie ; agurar, Zouaoua; tgari, Aurès; tgareut, B. Snous; tguri, Metmata. La gémination du g donne qq : aqqari, Ouargla; teqqarit, D.
Nfousa ; tagqur, Sened. 3. Emprunté à l'arabe: utub ce motte et pisé »
de
vocalisation
Ida Ou
tub
ce
pisé, brique d'argile
Zemmour, Iguerrouan,
dans les termes
Zikki, A. Baâmran;
en usage
berbères à l'étymologie
pressions
Achtouken;
abqrttus
assez
Ida Ou
uakâl,
dans les
Imesfiwan. Il
uttib,
séchée au soleil et non cuite »
A. Ndhir. On
remarque un changement
Ithamed ;
sud : uiib,
uttib,
existé aussi un certain nombre
obscure :
Zikki, Ida
du
parlers
Izayan ;
abcttal,
Ou Qaïs
—
akerfal,
abuttuz
Aurès
d'ex
uakâl,
—
ableg,
motte de toute substance: ibelgan, Ghat; abelloq n-amaclal, Taïtoq ; abellog, Un terme d'un emploi plus courant est: abersessi, terre, sucre, dattes » Ahaggar. B. Menacer; habersessi, Chenoua, qui devient : bersi, pi. ibersa, Dj. Nfousa; abersi,
pi.
—
Ouargla ; est donné
abertsi
ce
mottes
saman te motte et surnom
Cette dernière du Djurdjura «
boule
boule,
en
forme
terre
donné
explique
»
aux
Berrian ; cf.
aburs, pi.
Rif.
Biarnay,
Arabes
»
peut-être ;
; gurs, asrus
pi.
ibursan, Betlhva
p.
3; buars,
pi.
te
le
pluriel
ibursa, Tem
igursa ; dim. tgurst, Ibcqqain.
nuasal,
Aurès.
—
Les
Kabyles
ikuraièn, dérivé de: KUR, d'où: akur et lakur[ bobine »; skur « rouler, faire des boules; former en pi.
(jeu); pelote, » Boulifa, p. 383.
mot est commun
Boulifa,
pisé »
Arabes
emploient akura,
en pelote
4. Le
en
en sobriquet aux
à tous les dialectes
sauf
les touaregs; il
a pu
être
rapporté
375 à l'arabo terf « bord, côté ». Je crois cependant à l'origine berbrre du mot ; la forme arabe correspondante est : elhet parfois usitée (rare) comme chez 1rs B. Snous. 5. Cl. infra ce la charrue p. 298 ». Une autre aussi fréquemment par
p.
observée, tiriUyl.
lirâtin.
A.
berbère, Baâmran, Achtouken,
forme,
Tagontaft
permettrait
de
ramener
CULTURE.
LA
espacés
de l\ à 5
laboure
înëg,
—
de
parcelle
Syn.
—
:
pi.
allas,
imëndl1,
qu'on
et
ensuite.
l'expression à
4.
divisée
mètres qu'on
d'abord
ensemence
4
en
5
ou
tisirit.
orge
céréales:
63
blé;
et
grain.
à labourer
terre
R
une racine
d'où
ouvrir »
ee
taferka, Zouaoua
limdirt
—
A. Isaffen
allâsën,
2
LABOURAGE
LE
planche
ee
:
fossé,
ce
asaru,
rigole »
timdirin, A. Warain
7.
ensemencée
et
labourée
p.
v.
etc.,
4,
"■
iikuzan, Tafilalt
—
de
»
ailes ou aies
être labouré ; donner un autre coup do charrue h. une terre récemment labourée » Boulifa, p. 386 ; mais étymologiquement « recommencer » Touareg, Ihahan, etc. ; «
cf. amalas ce pluie
sen;
une pour rompre se nomme: 1
Coll.
.
d'hiver
Zouaoua.
allus,
arzu
ce
qui passe pour
En
hiver,
être très favorable
donne,
on
le sol, et la seconde i5 jours après, pour d-wallus » Hanoteau et Letourneux, t. I.
sing. signalé
est généralement
très
dans tous les
semer.
Ibouhasou
»
parlers qui
:
Cette double façon
4iG.
p.
hormis los touaregs. La
parlers
Le d des
nasalisée.
labours
aux
le temps le permet, deux façons
quand
voyelle
l'emploient devient d
terminale en contact
imèndï, Rif, A. Seghrouchen, A. Ndhir, B. Iznacen, B. Snous, Chenoua, Zouaoua; imèndï est aussi connu: Demnat, Imeghran, Igliwa, Imesfiwan, Ihahan, Tazerwalt, Ras el Oued, A. Atta, Tafilalt, Dra. On le trouve parfois avec un a préfixé : amendi, Ghdamès; ou sans voyelle initiale : mendi, Dj. Nfousa ; ou un d pour d, dans avec n :
de l'Anti-Antlas
quelques parlers
Izayan, Ichqern, Zemmour toujours à /m,
on
tains Zemmour
Zemmour
prononcent
ne connaissent ni
sigl,
; il
variétés
de
Ils
et
les
conservent,
tation gent
est
les
turgidunï)
variété
le
l'orge,
âzqûn
:
les Berbères
aiment
de à
ont
vendent
pour
constitué
dire
l'orge
le
pas et
nourrir
Les Aith Bou
de
peut conjecturer
désigner
culture a
été
il
ne
de
à
^
te
grain
se rapporte pas
:
sorghos
l'avoine »;
Les
à
dans les
de
par
hamen-
une espèce
wàzkun.
leur alimentation, de spontanées ou sauvages. On sortes
; ils
dans toutes les
pour
de toutes
le
importée
récemment
mot s'appliquant mais
que
plantes plutôt qu'une autre.
maïs et quelques variétés
printemps,
plantes
champs et
nombreuses sait
qu'au
vertes que
dans les
les
cultures
de légumes. le blé
sorgho
que
dont ils
par certaines graines
du dr'inn
ne saurait
les Chleuhs de Tazerwalt
utilisé,
graminées
se
6. Cer
6, §
p.
unnir).
de
les harratins font
sont
pousser
dans les
très friands ; le fond de leur
graminées
sauvages.
oasis
alimen
Les Ahaggar
man
(Arlhraterum pungens) et de Vafezzu (Panicum récoltent, les premières en mai, juin, et les secondes de juillet à fin
graines
qu'ils
eux,
Ntifa,
avoine qui pousse spontanément
et
enfants vont cueillir, au
ne cultivent pour ainsi
et un mtiri :
l'orge, il
une
de la folle
graines provenant
Les Touaregs et
et
à
et
l'avoine dont la
seigle ni
ils
consonantique nd se réduit
le dial. des
ibënnï.
non
et
s'agit peut-être
encore
groupe
sur
Aït Nnir
Ils ont, néanmoins, un lamensiht, Rif, B. Iznacen;
certain que
jourd'hui
femmes
blé
au
cultures; les Ntifa l'appellent
Il-est
Et.
européens.
Chenoua;
cultivée
le
:
imënzi, A. Isaffen. Chez les Berabers
où un
de déterminer l'étymologie de imendi. On
le blé
outre
et aussi
Laoust,
même mot
à, la fois
Berbères cultivent,
lesicolons
le
excellence
par
nourricier
imendi
les Ait Ndhir
ne permet
s'appliquant
que,
:
particulier,
trouve imënnï (cf.
appellent
Aucun indice
en
:
tullult
Avant la récolte, ils
septembre.
y des bouillies (cf.
ration
le fond de la
la
comme
très
«
lait
au
i
»
—
petite
également
abetr'uj
serait
à
à
croire
plurielle,
sous
dure à piler,
très
te
rtqernf
l'Adr'ar'
le
; leurs
du
grain
isibën
—
une
laquelle
primitivement aux
mot
de
garnie
antiquité
le
rencontre
on
de la
aux
plante
Canaries
de l'orge
culture
généralement, laisse
à la
grains » ot non
ce
maïs »
qui
en
:
—
Ces
piquants »,
bouillie
graines se mangent en
de l'Egypte
s'étend
haute
graminées
très blanche
ce
:
et mélangés
et
Cf.
de.
et
petite graine analogue
w.
de figues
pépins
la farine de
et
tasit
grosse comme
ce graine rouge
dans
?) ;
Yageruf seuls, se prennent soit en bouillie, soit piles L1 Cortier, D'une rive à l'autre du Sahara, p. 332.
Vauzzarj
caille.
—
plantes poussent
le lait
constitué par
à des
semblable
L'aire d'extension du
.
interdît
mettre quelques oueds en
Ces graines, réduites en farine, servent à la prépa Six mois chez les Touareg Ahaggar). Chez les lfor'as,
auzzâq (Pennisetum distichum
graine (.Vnj'czznti »
cinq dernières larauait ;
Benhazera,
que :
du drinn
graine
tamessalt
de
ont soin
chameaux.
nourriture est
telles
spontanées
à la
leurs
conduire
ne plus
herbe; champ
orge en
agùlâs^,
orge.
timzin1,
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
264
ce
qui
autori
Berbérie. La forme
supposer qu'il s'appliquait
les fournit. On
ne
le
rapproche
étranger; les Egyptiens l'appelaient ta, les Romains hordeum d'où On note: timzin, Zemmour, A. Ndhir, A. Mjild, A. Yousi, est issu notre mot. A. Sadden, A. Warain, A. Seghrouchen, Izayan, Ichqern, A. Sri, B. Iznacen, Che noua, Zouaoua, Aurès ; timzin, Tafilalt, Ahaggar, Ghdamès ; tîmèzin, Taïtoq ; d'aucun terme
Ghat ;
tsimzin.
et sans
A. Bou Oulli. Un
Nfousa,
mais
lo
mot
emploient entre
tilessau
»
De
étant d'un
Motylinski,
nidif, Ida Ou
Qaïs;
tinzin désigne le
p.
de la
sourde qui provient
—
quand
eux,
le t initial
usage
ils
ne veulent
tomzin, Tagountaft,
blé
«
pas
être
du
compris
des
le
étrangers,
sud marocain s'observe une
tout le
qui envahit
Ilhamed,
les Touaregs de
» chez
timzen,
:
parlers
d'emphase
sorte
Mzab;
tamzin, Syoua ; tomzin, avec un (, Dj. fréquent pour être connu des Arabes, les Nefousa
Dans les
itj3.
Sened ; temzin,
Ouargla,
timzin,
emphatique:
-
son a suit parfois
A.
l'Aïr;
mot :
Baâmran, de
même
tûmzin, Ida
Id Ou
tamzent
mot
forme Gou-
Brahim, chez
limmiden ; l'orge est appelée scair, chez les uns et uejjab chez les autres. Le singulier désignant un ce grain » est rarement rencontré; on relève
etc.
les Aoue
néanmoins:
toms, Ida Oukensous ; timzit, Sened; lirnzet, Zouaoua; forme, qui n'est pas sans ana logie avec : limezl en usage chez les Aïth Seghrouchen pour désigner et tout grain d'un épi
enveloppé
L'orge
dans
rentré
leur bétail, Elle
sa
baie
pour
une
est
la
ou
bractée
part
culture essentielle
sorte:
l'escourgeon
ou orge
rangs
très
des Indigènes
ce
Traité ^.
Lo
estimée
pratique mot
d'hiver. On
d'agriculture
parait
».
importante dans
et
pour
trouve
appelée
le
localisé dans les
nord
auquel est
Stummo
familier
bien
un
aux
ramène
le
mot
mais
el
«
le
et
de
p.
254
une espèce
Cf. Rivière
et
à
six
Lccq
».
Demnat, Imeghran, Igliwa, Oued, Tazerwalt, Ida Ou Qaïs, Id Ou
reste
et correspond
il désigne
Kabylie
tisindert.
sud:
néanmoins agèlas,
berbère. Au
Chaouia de l'Aurès
terme agulas,
Kas
eux:
de l'Afrique, du
des Indigènes
qui n'en cultivent qu'une seule
cependant en
par
parlers
Imesfiwan, Tagountaft, Ihahan, Illaln, Brahim, A. Baâmran, Tlit, etc. On cite
l'alimentation
des Berbères
I
Ichqern. C'est le des
qsil arabe
Zemmour;
qsil
à lcadra des Kabyles. Ceux-ci
ont
est connu
son mélangé aux criblurcs provenant
de la
LA
d'orge
couvert
tôt
semée rage
îles
verte
donnée
et
LE
;
orge
en
four-
état du
\
àqqàin,
(wa),
l'unité
noyau,
grain,
de
certains
fruits.
for-
grain en
26IÎ
mation.
langue d'oiseau ;
n-ugdid,
LABOURAGE
âqqâ
bestiaux.
vert aux
premier
CULTURE.
irdën\ blé.
de l'orge », dans ce sens, il s'oppose à aslim qui est te le son mélangé aux mouture du blé ». Le dim. lagulâst est un son très fin que l'on mange
mouture
de la
résidus
temps de disette.
en
Cf. Laoust
1.
parlers
voisinage
du q
forme du
masc.
:
le i du fém. U
Et,
ce
à tous les
du
le dial. ber. des
sur
Un
sud.
c
icâqain, dim.
arâqa, pi.
89, §
p.
certains
formes,
autres
tacaqâigl, l_araqâqt
se consonantise parfois :
Le
106.
mot est commun
doute,
nécessité sans
cas,
Zouaoua. L'i
[ardqaï[,
dans les
se maintient
sing.,
Ntifa,
dans
apparaît
final,
Vn du
soutenu par
le
par
dans la
tombe
pi.
ou
de blé
g-irdèn ce un grain
»
Aurès. Un
terme dérivé de l'arabe hèb
autre
Isaffen ; iihebbel, B. Aurès. Syn.
issi,
tidagin,
pi.
à
:
tahdbbust,
revêt
des formes
Temsaman;
Ahaggar, Taïtoq
tadgeq,
—
blé, de chapelet, Zenaga, un ce grain
En
A.
ahbub,
Ibeqqoicn ; lahabbuijt,
de
grain
tsidgmjin, Ghat
pi.
comme colles-ci :
tahâbbuït
de toute dit:
se
»
iisseden.
pi.
Unse dénomination
2. et
tadaq,
.
» correspond
espèce
Snous;
la forme d'un
est relevée sous
unique
coll. pi.
initial
ï
par
irdèn, Demnat, Imeghran, Imesfiwan, Tagoundaft, Ihahan, Tazerwalt,
«final:
Illaln, Amanouz, A. Mzal, Id Ou Brahim, A. Baâmran, Tlit, Tafilalt, A. Atta, A. Khebbach, Mzab, Sened, Djerid,Touat, Ghdamès, Dj. Nefousa; irden, Zemmour, Iguerrouan, A. Ndhir, A. \ousi, A. Seghrouchen, A. Sadden, A. Ouirra, Ichqern, Izayan, A. Wa rain, Rif, B. Iznacen, B. Snous, Zkara, Metmata, Chenoua, Zouaoua, Aurès. Le /
semi-
iadn, Temsaman, voisinage
Il
Un
il
est
l'orge, sent
les
blanc
ou
On l'entend
est complète.
Berabers
le
Gourara,
iardèn, Syoua ; iarden, Bettiwa
septentrionaux
phénomène
se
aussi
;
produit
prononcé
Izayan,
initial. Le
du blé le
variétés
suivantes :
dans le
Mjild,
etc.
dentale. Aux formes précédentes, on peut ajouter appliquaient également au ce blé ».
s'observe
rare
cependant:
ired
grain
ce un
la
la
le
3e
le
2e
ou
Les Berbères
semoule
dont les
de formation
préûxation et
n'occupe que sorgho.
irden,
pi. correspondant est partout
d'unité,
nom
obtenue par
maïs ou
Â.
et
fréquemment lorsque
de blé
Isaffen, Tazerwalt, Igliwa, Ahaggar, Taïtoq, Ghat;
irdauen. Un
de
a :
les Guanches des Canaries
à la fabrication de la
nombre sont
ihden
que
avec a
culture
le
:
quoique
l'aspect tirdent, La
//
irisen
irèd, A.
forme
seule
où
sing.
ou
l'assimilation
est en contact avec une
suivante :
ird
où
se résoudre en
surtout chez quelques
avec
lettre
cette
la
de 17.
permute
tendance à
a parfois
voy elle
plus
lazuggwagt.
et
de la
rang,
à
grain une
et
d'un t
vient,
ne cultivent que
pâtisserie.
appréciées, dans la
d'un jaune clair, donne
rouge et
farine de
sauf chez
curieuse se remarque
suffixation
Ils
région
selon
rond, épi
à
Ouï,
Taïtoq
Sened,
les régions,
distinguent
de Marrakech moyen
premier choix
Kel
les
sous
au mot pluriel.
des blés durs
en
À. Mjild,
»
aierd,
et
un
de
certain
Demnat,
; zzricat, à
; kurtfla, à
après
qu'ils utili
grain
grain
long
266
rouge
à la fabrication de la
sert
clair,
épi
mulet »
BERBÈRES
maïs.
amëzgur1,
d'un
CHOSES
ET
MOTS
long,
de
panaché
semoule
de blanc ;
rouge et
taddilt
;
la
n-userdun «
donnant
grain petit
une
queue
du
farine de
médiocre qualité.
Irden,
le terme
reste cependant
étendue de
d'emploi
aire
son
générique
; de Syoua
qui va
d'en déterminer l'étymologie. L'appellation le latin hërdeum, La
i.
pris
culture
une
à la
Perse,
maïs
Ibn
:
Beitar,
el
en
Afrique
complique plutôt
contraste, d'autre part, céréales
dont la
province
sous
la forme mezgur, dans le
deux
variétés
de
maïs :
une
que.
siècle
les
à
l'élucide.
à
haute
une
amarsï
de l'Espagne
L'époque de
de
eri
vue,
effet,
son
la linguis une grande
diversité
cette
qui se rapportent
d'un
mot amezgur qui
de Marrakech. Les Ntifa
(mars)
tardive
et une
:
cansèrï,
ou en
figure,
cultivent
qui est une
terrain
irrigable.
du sud connaissent une forme asngàr ou asëngâr, Tagondaft, Tazerwalt, Isaffen, Amanouz, Masst, A. Mzal, Ida Ou Zikki, Ida Ou Qaïs, A. Baâm Ou Brahim, Imejjat, Ithamed, Tlit, Tafilalt, etc. Les Indigènes de l'O. Noun
parlers
A.
Illaln,
ran, Id
trois
en cultivent
l'expression
:
variétés; la
blanche,
Dads,
beldt,
variétés :
Certains Berabers: ddrâ
rouge
; mutri, blanche ; miser, jaune.
A. Ndhir, A. Seghrouchen, A. Warain emploient empruntée à l'arabe. Les Zemmour possèdent les deux
Iguerrouan,
ou
eddrâ,
amèllàl, et
on note :
killu
; en
la rouge,
Kabylie,
généralement sous une
s'emploie
Ntifa, Imeghran, Tafilalt; et aussi
466
:
tête
>»
ta/obaty,
» et
te queue
de
cheval
;
ce
mot,
désigne
connu au
l'épi
«
» :
Maroc,
takubâlt,
B. Salah, Metmata; tasball, 525) indique gbala te épi de maïs » peu fournie » cf. Marcais, Obs. Dict.,
Zemmour; (Dict.,
et
a/bal,
p.
il faut lire kbala.
Signalons ce cacher »
qatania,
de férule
azuggwa
akubal est courant
forme diminutive
A. Warain ; taibalt, B. Salah. Beaussier
p.
où elle
antiquité.
d'été pratiquée, comme la précédente, dans les jardins La moisson se fait à la faucille et l'égrenage à la main.
Au
situés
maïs.
timzin
et
culture
Les
Berbérie
en
pays
le
Il'règne,
usage
vocabulaire arabe
précoce,
est
plante est originaire
à désigner le maïs;
qui servent
de Demnat font
la
ce point
l'uniformité des termes irden
avec
culture remonte
Les Indigènes de la
xiue
déterminer;
question qu'elle ne
le plus,
qui s'en rapproche
qu'on puisse supposer
à
vaste
ne permet
».
relativement récente
qui parcourut au
reste néanmoins
la
étrangère,
aujourd'hui prouvé
est
dans la diversité des termes
confusion
à des
Il
frappé de la
que
Canaries. Aucun indice
aux
l'orge
ce
d'introduction
est
extension.
n'indique aucune plante
importation tique
du
grande
d'Amérique
à
mais elle s'applique
être
on ne peut
à
encore : ahlad, cause
A. Mjild
—
Ghdamès,
Aurès
mestura,
de la disposition de l'épi
de l'arabe dialectal de
enveloppé
(arabe),
dans
Tripoli, Cyrénaïque
et
doute de
sans
sa spathe
—
: ster
Udi, Mzab
Fezzan
—
—
engafuli,
Ahaggar ; eljafuli, Ghat ; cf. gafuli mosri te maïs » Tripolitaine ot galâji; ngafûli « sor gho » Tripolitaine fabidit, Dj. Nefousa, cf. cabidia, (Misourata, Fezzaiv, Coufra) —
même
sens, Tunisie
Chaouia, —
—
c'est ailleurs
izombiin, Rif, Certaines de
litt.
ces
Ibesna, Conslantine
et
environs,
l'habituelle dénomination du w
les
épis,
les
paniculcs »
appellations, berbères
ou
—
el au
sorgho
squbia,
étrangères,
Maroc
:
Doukkala, Abda, Tanger,
turkiia, Fahs de Fez, Wczzan.
—
sont métaphoriques et dési-
è! LA
takobàlt1, épi de
de
maïs.
de la
à
plante
de l'épi
tafsutk,
forme de
plante :
la
sorgho.
disposition des graines, ou mode de la tige. D'autres ont été
l'épi,
partie supérieure
d'erreur
autre par suite
une
de l'épi de
réceptacle
maïs.
en panicules garnissant
transportées d'une
267
maïs.
tigsemt'6,
enveloppe
gnent une particularité
d'inflorescence
LABOURAGE
du
maïs.
panicule
afiâs, spathe,
LE
maïs.
agëddu"1, tige de
Igelmun,
CULTURE.
d'ignorance. Elles
ou
les suivantes, adoptées par les Européens-: blé de d'Espagne et même de Barbarie, alors que la plante
même valeur que
Rome,
de
Aux termes
1.
Isaffen; foin,
asbub
Ida Ou lit.
néddra,
Et
aussi k
de
cinare et
Tafilalt
au
mentionnés
Tagontaft,
asengar,
2.
ce
la
du
chevelure
la tige tendre de toute quelques chicorées
maïs
plante
»
les B. Snous. C'est
chez
et
:
ajouter:
ci-dessus,
Qaïs, Ida Gounidif,
montée:
; agëddu,
Dra;
lalbubast,
tasèngurt, dim. de
A. Baâmran ; adaras usèngdr, A. » B. Snous; tazelut, Aurès.
tagda
dans les
plus spécialement une
parlers
-
ce
agalliu
dans d'autres
Baâmran;
même
igel
admet
racine :
Snous;
sain
Sud,
carde pota
les
Il
taleddrar.
Zouaoua, sainfoin
de Vu
a
»
—
sens
Boulifa, :
azgbur,
4- Les végétation
les cueillir,
de:
ce
3g5 ; \'n
p.
de
tige, de
que
agmai a
le
»
les Berbères
igs, litt.
os »
ce
Tagontaft, Aksim sorghos
—
donné
en
tamernul
sont
de
verno-cstivaîc,
de
fré :
sensj
sens
litt.
»
dérivés de la
de
puis séchées au
bestiaux
aux
»
;■
ce plante en général »
les tiges
»
Dj. Nfousa.
se sont nourris ou se nourris
dans les
cultures.
Les femmes
dire rituellement, à l'époque de la formes
précédentes :
bechna,
certaines plantes:
est probablement
dû à
une
ageriun
qui,
en
maïs,
fève,
ou
forte
nasalisation
primitive qui serait agèriu.
Tafilalt
Ida Ou Qaïs
ainsi
rapporter aux pied
même
comme
dans les champs, l'hiver, en fourrage
légumes
«
pour
terminal
finale d'une forme
tagasist,
tâqunsast,
vont
convient peut-être
le
données,
de
celui
le fait
on considérera
certaines plantes poussant spontanément
encore
placé en
3. Syn
igmain,
pi.
être
Tafilalt. La forme
et
la forme
Ntifa.
»
m,
sarclées
plantes
aires pour
céréales »
du
parlers
doute,
Tagontaft; igell,
agalui,
céréales et
sans
particulier, explique,
Tafilalt;
du l
Illaln
corrobore ainsi
de la tige de
zayan en
maïs
permutation
ageinma,
La linguistique
aujourd'hui
de
agèmmo,
tige des
rifain,
chaume, tige de
ce
la
soleil et piétinées sur agemmu ce
:
tige
n-tsengart
Si l'on
—
du
Baâmran; mais dans ce sens, le mot devient généralement: lageddiut, Zouaoua, iaqediut, A. Ndhir, A. Mjild. Le mot correspond à: tige de légumes Aurès; agdu, pi. igduan, même sens, Zouaoua; d'où: javelot à manche en bois, Ghat ; tayuda et poutre, branche » et par extension
quemment
dif
de
espèce
ec
flèche de l'araire ; levier d'un pressoir » v. infra, p. 286, Ntifa. Le changement de d en l, observé sporadiquement dans quelques
sent
de
asphodèle, chardon,
est connu
lageddiut,
ou
ageddi
B.
blé
n'est pas un
A'
gère
Ntifa
A.
la
d'Amérique.
et vient
ce
Sicile,
ont
blé de
Turquie,
—
—
asgar usèngdr,
tayÔbdlt, A.
fourrage usengàr,
grandes rustiques
aux
bœufs
le bois du
—
v.
maïs
supra,
tâqsurt
Ida Gouni
»
p.
266,
n-umezgur.
«.
—
Imesfiwan
Ida Gounidif.
graminées
à là
;;
Baâmran,
annuelles, à
sécheresse
et
aux
nombreuses
sols
de
variétés, de
médiocre
qualité,
illan1, Elles
On
promise.
fait
; la
à lieu
maturité
au moyen
des
Chleuhs
en août
très
des
qui
sont
céréales est com
floraison très
après une
appréciée
des Touaregs
marocains et surtout
berbère. Elles
des
récolte
animaux comme pour
sorgho constitue une céréale alimentaire
ou
Il
se
et plus particulièrement
pluie, lorsque la
années pauvres en
sème au printemps
nombreux
blé
à l'agriculture indigène
les
Le dépiquage
prolongée.
BERBERES
iboun'1, fèves.
appartiennent
Le
CHOSES
sorgho.
surtout cultivées
de
ET
MOTS
2 0O
les
autres céréales.
Kabyles, des Drawa,
le
préfèrent même au
à l'orge.
existe plusieurs
On
sont appliqués.
l'une à
notamment
variétés,
il règne, du
blanches;
graines
note :
à
afsa ce sorgho
et
noires,
l'autre à
dans l'emploi des termes
reste, une certaine confusion
gros grains »
graines
leur
qui
Ichqern. A. Seghrou
Izayan,
; absu, A. Ouirra; tafsut, dim. ce variété à petits grains » B. Iznacen, Ichqern, Seghrouchen, A. Ouirra; tafsut, Ntifa, Ida Ou Qaïs, O. Noun, Tafilalt ce sorgho blanc
chen
A.
dans la fabrication du
rentrant
les
tastit
être
vent
illan,
tij'est
ce
i43) ; La métathèse du l
».
et a/ami, une variété
ineli,
pi.
pain
du
et
asmceun et certains
une
graine
Tafilalt,
au
:
racine
est
fsu
i
«
un
ineliten,
millet ».
La
du
et
grande
espèce, à
besna. Àfsu
V.
d'où
supra p.
employé
186,
à la
Baâmran, à
qui est
importé
bouillies, Basset,
ceux
du
dans le
du maïs,
pain
précoce
variété
delà dimension de
de la dimension de
gros grains
des
couscous et une
et non cultivé
petits grains
« verdure et
la forme illé (R.
à faire du
ce variété
tifsa j,.
préparation
noir qui sert
Isaffen,
:
n.
sous
A.
nomment:
et ses variantes peu
en soninkhé
n explique anili,
tardive ; ainli, A.
:
végéter
croître,
sorgho noir
Ahaggar, Taïtoq
Les Imeghran le
couscous».
Arabes
et chanvre » etc.
;
illen, Zenaga, le mot est passé Uni, Zouaoua, c'est un ce sorgho
askif»; p.
à
ramenées
printemps » i.
du Dads
gens
pays
ceux
;
du
se nomme
Ahaggar, Taïtoq et tajsut au Tidikclt. Inelli, avec le redoublement de VI, est signalé à Ghat, et inneli, avec le redoublement de l'n, à Ouargla dans le sens de abôra,
te
graminée cultivée
dans les
même
titre
que
le
millet
long,
que
les Kabyles
lerres
tigurramin, les
ce
mêlée aux orges analogie avec
Un
Ntifa,
U
et
mïlium au
p.
ibaun, A. n,
§ 3).
de
C'est
dont les
s
millet ».
Zikkr,
ou
blé des
une graminée annuelle
Méditerranée;
», les Ida Ou
grains sont consommés au
l'alpiste,
elle envahit
fortes. Certains Chleuhs du
et
les dépiquent. Ineli
Uni
palmeraies
appellent absis.
maraboutes et
des
s'agit peut-être
celui
de
et ses variantes
On note,
en
:
sud
parfois
sont
ne
les
cultures
lui donnent le
tamègènunt ;
effet,
Canaries', ou des Canaries,
sans
dans le
nom
des de
ils la ramassent doute
pas sans
de
millet »
sens
ce
Dj. Nefousa.
sing. abau s'observe rarement en
emphatique :
des
riches
le latin
ileli à Ghdamès 2.
rigoles
dans le bassin do la
subspontanée céréales en
sorgho ».
Isaffen, Ithamed,
L'accent
Ntifi. Le
mot se prononce parfois avec un
Id Ou Brahim (cf.
porte généralement sur
la
Laoust,
Et.
voyelle a qui suit
sur
le b
6
le dial. :
abdu,
ibdun, Tazerwalt, Ida Ou Qaïs, Ida Ou Zikki, Tafilalt. Un b spirant s'observe dans les parlers zénètes et berabers : avau, pi. ivaioen, A. Mjild, A. Ndhir, Chenoua; la
pi.
consonantï.siition
do Vu
Gourara. L'a initial c'Ti,
Zkara,
B.
est
fréquemment
tombe dans
relevée:
certains parlers
du
ivâwèn, A. nord :
ban,
Ouirra; ibanèn, Touat, pi. ibauen. Rif, B. Izna-
Snous, B. Menacçr, Aurès. Un son i suit parfois le 6: ibiu, Zouaoua et le a reparaît au pluriel : ibanèn.
cas ne se constate qu'on
mais
le
LA
CULTURE.
LE
'ats', lentilles. Le b disparaît
tinifin'1,
Àoudjila. On
fèves
àbaubaa
celles-
de
ababau
rait guère
présente
être
I,
t.
forme
le
la
plus
plus anciennes
de déformation
(Cf. baba,
5
168,
écorce),
son
de
une expression
(avec
noix
son
et
Dans
la
fait,
en
ce
ou, du moins,
identification
basque). Voir
en
références.
simple, est,
car son
Hre anc,
Gsell,
cas, la forme
la
de
ne sau
de l'Afrique du
d'Ouargla,
au
plus réduite et
comme une
latin j'aba
au
qui se
éloignée de la
plus
primitive.
dans la
(naissance,
indice
supra p.
v.
nomme
de
composition
à l'occasion de
mange
heureux
important dans l'alimentation des Berbères. Sa farine
un rôle
de bouillies
consomme verte se
un
(avec
Nefousa,
ababau, pi.
consomment pas
ne
possèdent, cependant,
amande »
ce
des
comme une
moins
n.
comme
préparation
se
Ghat,
contestée
p.
La fève joue
entre
de
sons
forme
de pêche, d'abricot. Cf. P. de Foucault, Dict., p. 62. Elle n'est donc analogie avec les précédentes. Quoi qu'il en soit, il convient de considérer la
qui ont subi
Nord,
le
désigner; ils
Dj.
auen,
une
noyau
pas sans
forme
les
mot pour
qui se présente avec
écorce),
la
de
Ouargla ;
à Ghat
signale
à bebbauen, Ghdamès. Les Touaregs
correspondant
et n'ont pas
269 pois.
petits
ou se résoud en w, u ou u : au, pi. auen,
Sened; iuadèn, Syoua; éuéuen, ibabauèn
LABOURAGE
certaines
de
que. sa
Achoura)
avec
Zouaoua,
de
et
certains
culture
à
remonte
une
que
et
elle
l'on
événements
Ce
etc.).
à
sert
elle mûrit
d'autres grains,
uftien,
de cheveux,
coupe
première
croire
Ntifa,
urkîmèn,
fêtes (Innaïr~bu
dent,
laquelle
période pendant
Zouaoua. Bouillie
asefrurl,
préparations :
première
qui permettrait
8g. La
là
serait
ancienneté
déjà
Ils n'en Par contre, les Égyptiens considéraient les fèves comme impures. sèment jamais dans leurs terres, dit Hérodote, et, s'il en vient, ils ne les mangent ni crues ni cuites. Les prêtres n'en peuvent même pas supporter la vue ; ils s'imaginent -
grande.
que ce
légume
La fève
est
impur
peut avoir
été
»
cf.
do
Candolle,
spontanée
en
L'origine des
Berbérie,. Cf.
Pline (XVIII, 121) mentionne on Maurétanie qu'on pût la cuire. On trouve, dans le Sersou,
168 et a36.
dure
pour
spontanée
(Trabut). A l'appui de
ces
assertions,
plantes cultivées,
Gsell,
HrB anc.
une
255.
Nord,
sauvage mais
féverolo
une
mentionnons
fève
p.
Af. du
qui paraît
l'existence,
de
en
p.
trop être
nom
breuses régions marocaines, d'une féverole sauvage que les Indigènes nomment : libawin, A. Ouirra; labausl, A. Ndhir; libausin, Zemmour; tinausin, O. Noun. Ce sont, sans doute des dérivés de péjoratif; litt. 1.
cl.
signalé
Emprunté à l'arabe ; la
l'article du
abau,
:
allongé
ci-dessus,
« mauvaises ou petites véritable
fèves
d'un
forme cades
se présente avec
l'âdès, Zemmour ; l'ddes, B. Snous, Zouaoua ;
Ces formes
s'observent
dans les
parlers zénètes et
elâ'ds,
et suivantes : tilintit, Ida Ou Zikki, llintit, Tazerwalt, Tafilalt ; tnillit, lilùltii, Tagountaft, Illaln, A. Baâmran,
L'identification
au
(die Phônizier) M. Gsell
Coll.
pi.
iens, tends
cultivaient
d'importation
ou
un
anc.
par
ceux
du
d'un
dcN«
liniltit,
nom
berbère, Nord, p. 236,
avec
ce ...
la
chute
sud emploient
métathèse
Tazer,;
dérivé du
Afr.
l'agglutination de
Iznacen,
douteuse; toutefois,
qu'ils appelaient
latin,
voir, dans le mot formellement. Cf. H™
Sous, Tazer.,
pas
n'est
la lentille
a cru
conteste
culture n'est pas ^,
latin
B,
berabers ;
les
inconnue ; les Grecs
être diminutif
s qui peut
».
lens
et
de t
:
A. Isaffen. est
d'origine
différent. Movers que, 1
par
ailleurs,
En tout cas, la
arabe.
Ida Ou
Qaïs,
etc.
; tinifin, B.
Snous,
B.
Menacer, Aurès;
MOTS
2^0
ET
d'oreille.
lhaimëz1, pois chiches. Ifssa-, luzerne. awàllu^, iwûlla, charrue. '
tamëkràzt, le lifad. le tisaft,
de
du sep
chaque
Aksim, encore appelée Nefousa; tanifet. Bettiwa ;
tnijït.
à
une espèce
7
,
de l'âge.
}
tanijît,
sing. s'observe parfois:
Temsaman. Origine inconnue. Le
différente
tinnifin
:
ee
lentille
»
.
,
fixée à l'extrémité
\
b
lininussa. Un
:
Dj.
cheville
d'attelage
cheville
>
iamelze &t
lieu
tenant
et
tinnufin,
sporadiquement
) i
.
tazerzist
fixée de
petite
soutien.
sep.
planchette
côté
ikuina,
akaîno,
âge, timon.
d'assem-
cheville
tafrut, grosse blage.
soc.
tagûda, flèche,
mancheron.
afus,
id.
amëkrâz,
BERBERES
CHOSES
Ghdamès;
pi.
lenifin,
mot s'applique
tiniffen,
même
sens, Syoua.
Le
i.
Ihimcz, A. Ndhir, B. Menacer; Ihimës Zouaoua; lhaimz, Zemmour; lhamdz,
mot se prononce:
elhimmis,
Ghat;
Ihemmez,
Metmata; Ihumbes,
B.
Rachcd. Une forme berbérisée
:
Ihims, Tazerwalt;
et
Noun; Uiûmmesr
0.
tahmist est signalée chez
les
B. Snous. Les Latins l'appelaient le
blance,
y A.
Masst,
que ceux
rattacher
du
dans le Gharb
Nombre de
Chleuhs,
livrent dans les
lentilles, :
etc.
fui
dans les
à la
une
le
nom
fève
originaires pour
la
Dra,
au
Tafilalt,
de fourrage
dans
vraisem
sud marocain :
Amanouz, Illaln, grains plus petits
d'une bouillie
appelée
de buzgaiba. Dans le sud,
plupart
à Marrakech
On la
etc.
des Ait Tatta
et
des légumineuses:
ifuwwâlèn,
:
sec pour
de
et
\ert
coupe en
talefrs'a. Elle
la trouve
on
pi.
de
des Ait
fèves,
Ouqqa,
pois
afuwwal,
se
chiches,
dérivé de
Demnat, dans le Dads, le Todghra, lo bétail, mais on n'en fait point
pour
l'hiver.
L'histoire de l'introduction de imputable à la
toute
».
Cultivé dans le Houz de Marrakech
s..
selon
d'orge.
cultures
nomme
faut,
légumineuse dont les
préparation
sous
noms modernes employés
kikere. Jl
dans le
courant
marchés au commerce spécial
On les
ce
l'origine des
prononcent :
désigner
pour
etc.,
pois chiche servent
généralement mêlée
le
qui est
le berbère ikîkèr
Baâmran,
serait spontanée
l'arabe
ee cicer »
de l'Europe. Les Albanais le
midi
cette culture en
Berbérie
La
»
colonisation européenne»
ee
luzerne
est
à faire. Elle
est appelée:
n'est pas
Ifssa, Demnat;
lefsst, A. Baâmran; llefsat, Imeghran; lefait, Dads; Ifes ta, Tlit; tilfzet, Ouargla, forme berbérisée
des formes taine en
et
apocopées
sïm,
sous
à Malaga
p.
où
l'aspect emploie
:
de l'article ; tifisl, porte le nom de
la luzerne
de l'arabe
Cyrénaïquc (cf. A.
Espagne
siècle
avec agglutination
dans l'Aurès
même akjïs,
:
fesfsâ,
employé au
Zouaoua, : aguguad.
Maroc,
en
est un e<
Ce
sont
trèfle
»
Algérie,
en
Tripoli
Flora Economica délia Libia, Roma, 1916) et alfafa, alfalfa, alfasafat. Ibn el Bcitarqui écrivait au
Trotter,
jisjisat,
qu'il rattache au persan
îsftst. Cf. De
; de
évidemment
Candolle,
aussi xin0
pas-
82).
3. Sur lo
ee
nom
étude in Archîvos
de la
charrue cl
berbèros,
1918.
n°
de
I.
ses accessoires chez et
infra
«
la
charrue
les Berbères berbère
)> p.
»
voir notre
275 et suiv.
LA
CULTURE.
asëldl, lien d'attelage charrue au
LE
fixe la
qui
des bêtes
iwùlra, jouguet
ou
liens de
joug
à la
et
fixés
tirage
au
assujettit
tirage
tafusl, tifassin, liens de du collier.
tirage
1
Le
.
Zikki 2.
mot est arabe
a.sgers ou
asqirs,
3. L'expression l'on
que
a rempli
tressée
cordelette
est
de
bât,
laukemt,
—
des fibres
ou
laine
les
sac
Qaïs, Ida
Ou
»
Tafilalt.
de Demnat. L'ouverture du sac, aiguille isgëni et d'une
province
en
chameaux.
laine
Ida Ou
jeu d'enfant
l'aide d'une longue
des feuilles de doum. On
ou
long
linamâdin,
ayamu,
doum
en
etc.
est cousue a
en
semoir.
serait :
grains;'
avec
panier
de
nœud coulani et
«
à la
particulière
plus spécialement
double
berbère
correspondant
les liens de tirage.
petit
servant
tanamâl3,
Tazerwalt, Sous,
à double poche, tissé
sac
de
le
,
laseruil, A. Mjild
—
l'on
où
nœud coulant.
laserrifl',
ùqris3,
dans la
et
sous-ventrière
perche
trière.
tillit, tiltîtin, collier de des bêtes de somme.
assu-
circulaire
lahalazast, entaille faite dans le joug
sous-vcn-
perche
fortement
et
;
ventre
jetti à l'araire.
joug
simple.
Imjabid,
le
palonnier placé sous
sous-vèntrière.
awâtru,
perche sous-ventrière
tazaglut,
joug ou à la perche
27I
LABOURAGE
les
doum, Les
utilise aussi
l'on étend
crue
appellations
sur
un
long
le dos des bêtes
sont assez nombreuses:
i°
mata; tagra'rt,
Zemmour, Izayan, Ichqern, grand sac de laine ou de poil B. Snous, Met Seghrouchen; Tafilalt, Tlit, Tazerwalt; taijrirl « sac en poil de chameau Ghat;
taijarert
de
tayrart
sac
en
pour
chameaux
3
A. jWarain, A.
sac
«
Taïtoq ;
moyenne
grandeur
tigerirt, Ahaggar ; li'aras
grand
Rif; arabe dial. de Rabat: tjrara « long sac de laine pour chameau ». asayu, Izayan, Zemmour ; sa/^u « double sac en poil de chèvre pour le transport des grains » B. Menacer; sahu « double sac en poil de chèvre pour porter à dos de mulet » Aurès; sahu, pi. isakan, ce tellis » Chenoua; sadju « tettis » B. Rached ; asaku ce sac en laine » Zouaoua; asasu, A. Warain; sâsa double sac pour les chevaux sac en
laine
-
2°
tt
B. Snous nain gérie
—
tressé
;
contenant un
pi.
asaso,
huitième de
mndd
n
suaso,
ce
mesure
à
grain
inconnu dans les dialectes
saccus auquel
p.
il
convient
de le
du
expressions
contenant et
dérivées de l'arabe hrnel
le contenu, l'action de
ce
pi.
lahmul, O.
couffin
„,
Rif.
désignent à la fois le sac, la charge, Elles sont surtout familières aux parlers
porter »
porter.
sud.
4°
les
d'Al
rapporter.
Ihamil, Ida Ou Zikki, Ida Ou Qaïs, A. Baâmran, Tlit; lahmel, Noun; lahmel et Ihmel, Tazerwalt; talhamelt, Tlit; tihummats ce grand le
palmier
jamais l'article ; il est vraisemblablement d'origine berbère » 22 T. Cependant le mot berbère n'est pas sans analogie avec le
3°
Ces
en
arabes
ce mot no prend
Marcais, Tanger latin
dial. de Tanger:
arabe
».
5°
Atellis, forme Cf.
assez rare :
Marcais, Tanger,
tagent
et
tagennet,
p.
sans
ce
double
2/[5
; le
doute de
sac en
laine
mot semble :
qui sert au
transport des
céréa
être d'origine latine.
gen et qqen
■
attacher »
;
c'est une « sorte
2 72
MOTS
de laine
que
transport
des
(wa),
amud1,
de
sac
mulet
à double
CHOSES
utilise
au
poche
logbar2, fumier. bab
des
transport
au
utilisé
33o. Cf. tug'èn,
p.
BERBÈRES semailles.
céréales.
semence, graine;
Ouargla,
»
Ton
ET
du
dattes,
Zenaga
en
laboureur.
n-tiûga,
ee
à dos d'àne
fumier,
fardeau
»
tagennat
;
ou
ce corbeille »
Ghat. 6°
bête de
respondant
à gag
ce
laine
gidji ee sac en
porter une
fardeau,
ou en poil
sommé
charger
Dj. Nefousa ;
mettre
sur,
de bête de
charge
déménager
»
de djedju
Ghat,
»
somme
».
<(
un
A la
fardeau,
cf, adjedji ee
-fardeau
sur...
même racine
ce que peut
bête d'un fardeau
charger une
«
il
de
convient
cor
»
Ahaggar, d'où:
agigi
rapporter:
(Izayan, Ichqern, Zemmour), mais étymologiquement : « char ger pour changer de pâturage » v. p. 5, n. 3 b) et peut-être : aggwa, pi. aggwâlën Ida Ou Qaïs, Ida Isaffen, Amanouz; charge, fardeau, brassée de bois, fagot ee
a) gadj
»
—
tauggwat, Amanouz ; à
corresponde
et
:
Expression
1.
il
mais
dérive de
se peut que cette expression
Zouaoua, Mzab,
aggai,
la
ee
charge...
auwi
emporter
ee
»
„
aux dialectes du sud: Demnat, Igliwa, Tagountaft, Baâmran, Illaln, Tlit, Tamegrout, etc. Au Tafilalt, le mot est
particulière
A.
Ihahan, Tazerw,,
synony nie de tairza ; il signifie te culture, labourage, semailles et époque des labours » Chez les A. Isaffen amud iziràrn se rapporte au « labour d'automne » et amud iugran .
labour d'hiver
au ce
mudd,
connu
Le
A.
Dj.
aifs,
berbère
mot
de
printemps
généralité
les légumes
usage pour
Izayan,
et
dans la
les
secs et
A.
iifest
Il faut
».
céréales
semence
de
sens
mesure
de
capacité en
pi.,
Zemmour, A. Ndhir;
».
certains
Ouirra;
la forme berbère à l'arabe
rapporter
dans le
parlers
conservé chez
s'est
Warain; ibsan,
Nefousa,
des
Berabers: ifsan,
on note un
de tous les
végétaux
coll.
ijsi,
sing. :
«
graine
»
Taïtoq, Ahaggar;
tsifsin, Ghat. Cf. p. 17/i, u, z. Dans (quelques parlers, notamment les algériens, le mot arabe dérivé de « s'est substitué au mot berbère: zerr'fdt, B. Snous; hazerricdt, B. Menacer;
tsifesl,
pi.
Aurès;
sur ce
a
Zouaoua
Marcais, Tanger, p. 3ig. A. Ndhir; hjebar, Zemmour;
voir
mot,
Cf, legbar
2.
crottin, bouse
lugbar
ee
zrac
»
zri'at,
engrais,
fumer, jeter de l'engrais ; agbar, Aurès. Le corres pondant berbère est arnazir, fumier Tagountaft, Tafilalt, Ida Ou Qaïs, Ida Ou Zikki, A. Baâmran; ee emplacement d'une tente Igucrrouan, ce lieu de campement terreau
»
et gubber ce
»
»
»
et u.
tas de fumier 1.
Un
tas
ce
A. Ndhir. Sur les divers
»
de fumier
»
est
appelé:
sens
abdduz,
de
ce
mot voir p.
imdduz, Tafilalt, Tazerw., Ida Ou Zikki, A. Baâmran, Tlit, expressions
Ahaggar;
au
Le Berbèro
tembre,
un
champs, à
Cet dre
sens
edojfi,
obscur:
zinoz
prévient
l'épuisement de
fumier très
vaut, à
un petit ce
2
n.
etc.
A
Dj. Nu fou sa ; i:;un,
et p.
a58,
amdduz,
pi.
relever quelques
Ghat;
agerrag,
Zenaga.
tas
»
terres par la fumure. Il répand, dès sep do terreau, sur les jardins et non sur les trouvent dans le voisinage immédiat de l'habitation.
décomposé,
moins que ceux-ci ne se
engrais
fumier
2,
Ntifa, Demnat, Igliwa;
Tanant, deux de la
réaux
contenance
ses
sorte
les
d'un
cent ee agudi ». et par agudi.
chouari.
Le
mot
il faut
correspond au
enten
Zouaoui
:
LA
fermier,
afellah,
CULTURE.
LE
—
dans
paysan.
ûwîzi,
ahummas*
des
travaillant n'est
cultivateur
métayer,
-
dont il
terres
le
cinquième
dus d'un d'un
des
amzuar, individu qui inaugure la saison des labours selon de
à
associé.
tuserka,
fumier
l'endroit
Boulifa,
»
où
une part
l'on dispose le
fumier;
travaillant
imsirï, A.
arabe
vergers
;;
moyennant un salaire:
»>.
Voir
infra,
3. Connu
i-n,
Ntifa, "Igliwa, donné p.
au
d'ordures, de
amas
un
/|. Rapporté qsem
par ce
au
individu
imkîri, Ntifa, Dernnat, Igliwa; imicun, Tafilalt, de caun ee aider »
se nomme:
louer
ec
journalier
»
—
Ida Ou
»
Zikki;
i/3 ou au 1//4 pour
ouvrier »
ce
ouvrier agricole », tout
ce
très
la
dans le
usité
etc., de; hdëm ee travailler » hartaivi des oasis sahariennes
—
—
fermier
ce
culture
»
B.
Iznacen,
des jardins
mulâtre
azeggag
amesiajcr,
Zouaoua,
dc^
et
Sous, Tazerw.,
sud:
», p.
etc.
litt.
3.87.
298.
avec ce sens
Tamegrout, Tlit, Tafilalt, à l'arabe
ee
w métayer au
pi.
amsgal,
—
rouge » nom
j..
arëbbac
—
dial. de Babat
tigrâd,
de l'arabe kra
Seghrouchen,
anehdam,
le
tas,
un
377.
p.
Ida Ou Qaïs
aral,
'
—
à pic, hoyau.
pioche
Courant dans tous les parlers; dérivé de l'arabe: hammas, devenu familier
i.
—
gens qui participent
sarclage.
agelzim'",
langage des Européens habitant le Moghrcb. Un
cf.
béné-
qui
amadir6, pioche, houe.
demi-attelage;
agudu qui est ee
au profit
même clan
tiwizi.
une
ausa,
association.
afëllu-,
dindivi-
tiers.
ait-iuizi, les
vieux rites.
gratuit
service
bab n-tutzi, individu ficie d'une tiwizi.
produits.
asrik,
une association agricole.
travail ou
offert par un groupe
le- propriétaire
pas
moyennant
2^3
LABOURAGE
dans tous les
Boulifa (p.
partager,
du
parlers
sud :
Demnat, Igliwa, Tazerwalt,
etc.
377)
diviser
».
à
gzèm ce couper »
L'étymologic
(spécial
proposée est
au
Zouaoua),
douteuse ;
et par
là,
elle néglige
la radicale L qui disparaît parfois, mais pour des causes phonétiques régu lières. D'autre part, la terminaison im, constatée dans toutes les formes connues, n'est peut-être pas sans analogie avec la particule post-formative observée dans : azàlim sans raison
ce oignons»
par
;
aganim
dans des
dire,
au
ailleurs,
GLZ
racise
Quoi
de la
ce
roseaux »
im, du
mas.
me paraît moins
qu'il en
lach'elhait.
soit,
j
éveillent
mots qui
pi.
agulmim ce
hébraïque;
hypothétique
agelzim, pi.
viviers,
idée de
une
igëlzam
Une forme identique
cf.
;
agulzim
ce
tas
»
c'est-à-
Cette désinence fait songer, Stumme, H and. p. 32, § 58. Une
GZM.
que
ou
mares »
pluralité.
igulzam,
s'observe
dans tout le domaine
hors du Maroc
: Zouaoua, Aurès, Ntifa, Tafilalt, Igliwa, se prononce tagèlzin1, chez ageljim, A. Isaffen; agelhim, Touareg, où la permu
est signalée
Dj. Nefousa. Le diminutif lagèlzimt, les
Zemmour.'
tation
du
z et
chez
les A.
bois
».
On du h
Yousi,
Cette
note encore:
est caractéristique ce
la
petite
du
parler
hachette dont
;
agarzim est rifain
se servent
les
petites
forme, connue également au Daçls, explique ailzim,
Laoust.
; tayelzimt, désigne
filles
pour couper
du
Figuig. Les Berabers 18
MOTS
27/i
tagelziml, hachette à tamënqàst, binette.
CHOSES
BERBERES
pic.
id.
lalgaduml\ tant niât,
ET
à diverses époques de
l'année,
particulièrement
moment
des
donné,
salaire en nature
au
dépiquages, forge
qui
et
forgeron
au
répare
les
socs.
Verbes.
kerz'-kerrez, labourer. "allem-
l'allant,
zrïi'-tzrâ'
)
pre-
>
sillons qui
miers
les
planches
déterminent
qofsi-qôffes
A.
agèzzim,
s eme r
)
ssîkt-ssikay, laisser
lisîriin.
appelées
centraux connaissent:
défricher.
krsed3-lksrad, les
tracer
terre
une
en
Kays, A. Sadden, A. Ndhir, Izayan, ou ayezzim, Izayan, Dads, correspondant à aizzim, B. Iznacen, A. Seghrouchen; aiizzim, B. Snous, formes carac térisées
par
la
vocabulaire
berbère
considérables son
i
en
i,
et
et son assi
au
noncent
et
de l
mouillure
g devenu i ou i. Les A. Ouirra pro ainzim. Bref, le mot se présente dans le
milation
qui
origine
d'emploi des
avec une aire
par
et,
là, est
plus
est prouvée son ancienneté peut-être
sémitique,
mais
sûrement pas arabe.
Cf.
1.
talgunt,
houe
e
algun
même
sens,
.,
Figuig;
A.
Mzab ;
A. Yousi ; ârjun, A. Seghrouchen. t. Sur les dérhés de ce mot, voir Fie. 1
79.
tarqegt.
afus ou
,
3,
Dans les
Tagelziml (Tanant).
—
lit
—
2,
—
risst.
les
—
imi.
4,
régions où
paysans
Todghout;
zim.
cultivons
de
Tamegrout, un
agricoles
pour
recours, comme
il
labourent
qui
vendredi
cela, à
l'entend,
par
une
en
la
liwizi
faisant
ég
disent
générale
;
après quoi
néanmoins
appel, le
,
ou au
boyau
mosquée:
chacun
plus
infra,
Dads ; A. Atta Oumalou
inaugurent la
houe,
adjûgun,
reprise
souvent, à
ee nous
des travauï
Ijama'. Ils
son
une
houe, s-agel-
Les Ksouriens
».
aida
travaille
p. 279.
font à la
s-ayezzim.
s-igelzam
des^ biens de la
culture
cultures se
nkerz
:
à la houe
dément à la
les
Kays ;
A.
Ndhir,
aldjan,
ont
lopin de terre,
tiieid. Dans
ce
du champ ensemence lui-même son terrain tandis que Jes travailleurs fumier sur le grain. Ils partagent ensuite la volontaires, qui le suivent, répandent du qu'ils sépa parcelle ensemencée et fumée en un certain nombre de planches : imaun cas, le
maître
rent par gation.
les
de
petites
buttes do terre
Ces travaux achevés, ils
champs sont ainsi
mosquée. «
,
:
tigiltin
enterrent
encomene-és,
3. CI. /en/, 4. Forme
grains n.
v.
à la houe afratl,
spéciale am
» se
rigoles :
dit
ujnan qui serviront
grain en so servant
ils les irriguent
Aux hommes do la liwizi, le
Enterrer les
des
et
le
on
commençant
du champ donne du eux : qsj. f. h. tqsaj.
maître chez
à l'irri
do leur houe. Lorsque par
pain ot
ceux
de h
des dattes.
Ida Ou Zikki.
dialectes du
sud : qofs,
Goundafa ;
qûjs,
tqfas, Ida Ou Qaïs ;
LA
jachère.
la
atteler
charrue.
sausa',
g"l-lg""i, piquer,
sarcler.
hàss^-thasâ's, laucher. gobber-lgobbar, fumerune
ërzem i-liu^a, dételer. aiguillonner.
haiâh-thaiali, pour
chasser
les
lerre.
des
pousser
cris
des
oiseaux
cultures.
pousse.
fsu-fssu,
75
nouir.
tayùga,
qqen
9
LABOURAGE
LE
CULTURE.
croître, pousser,
s'épa-
s'associer.
srak-tsrak,
LE NOM DE LA CHARRUE ET DE SES ACCESSOIRES
CHEZ LES BERBÈRES
On
peut
ramener
à
Aucune d'elles
ne
l'usage de «-P
Les
a. ^
les
expressions
l'araire,
et
travaillent
des
abandonnent
du
la
Tidikelt,
terre
en
et,
se
touaregs.
parlers
leurs
plus
charrue.
cultures
ceux-ci,
servant
aux
ignorant
uniquement
du hoyau.
,/V
;
des
vocabulaire
sahariens
des Haratins du ïouat
soins
nombre
figure dans le
En effet, les Berbères
.
le
trois
à l'aide desquelles les Berbères désignent la
usuelles
SGR
èzza, Dj. Nefousa
ser, valu
emploient
parlers zénètes
répandre »
sengel,
—
Boulifa,
p.
dans les dialectes du
i.
Cf.
Aurès, d'où:
f. h.
susi,
qui ausa
est »
Certains aj'ran
t\'6b
Ahaggar, —
nord et
d'où
dérivé d'une
terme
La forme du
racine
susi,
ussai,
imsausûlèn
»
Zemmour,
etc.
signalé p.
èznT
ou
zrac
»
258,
n.
T
cf, sengel « ver
a généralement pré
Ida Ou simple
Qaïs, asai
ce
Ida Ou être
ausei, pi.
Zikki, Tafilalt,
» Zouaoua, Baâmran; ussui,
sarclé
\.
iimsûsai
sarcleuse
B.
Snous, Zkara, Zemmour, Izayan, Ichqern, d'où
Le
même mot
a,
en chelha,
le
sens
de
«
trier,
choi
petites pierres ». :
talaula n-usèngdr, le
sarclage ou
la
mais ».
Une forme berbère :
»
A. Ouirra.
ce sarcleur »
sir, nettoyer du grain en le débarrassant des Les Igizouln nomment, d'une expression
berabers
arabe
Ntifa; aussai, Igizouln ; Zouaoua, Tafilalt; lamsâsit,
parlers utilisent rfren,
du
jeter
ce
sarclage, binage
ce sarclage
moisson
ger,
centre.
Zouaoua, Illaln;
susui,
:
assangel ce semailles
la forme factitive d'une forme
Illaln, Ida Ou Zikki; Zouaoua; amsausa, pi.
2.
un
^
toqfas, Acbtouken ; sdqfus, Indouzal, Syn.
qfes, —
:
A.
Ndhir,
Â.
:
ku,
n.
Mjild,
v.
etc.
:
tahkut,
s'observe
dans le
vocabulaire
des
parlers
y ET
MOTS
276
CHOSES
BERBERES
asgar, ce charrue » Temsaman (Rif), Chenoua, Beni-Menacer, Beni-Salah, lïaraoua ; asger, Metmata, Beni-Snous. Littéralement, l'expression signifie « bois » ; elle correspond à
l'arabe câud, connu des populations du Gharb en bordure du dans le sens de bois et de charrue. Appliquée à la charrue,
désigne
le
«
de bois
morceau
les Beni-Snous
dit le
on
des
fer
«
par »
excellence
le
pour
uzzal,
tout
»
soc
«
comme
Son
».
Rif, elle chez
emploi-
dont
l'aire, limitée au sud par le couloir de Taza, ne dépasse pas, à l'est, la Mitidja orientale. (3. Les populations berbères du Maroc central : Zemmour, est caractéristique
A.
Mjild, Izayan, Aïth Yousi, A. Seghrouchen,
A.
Ndhir,
Chez les A.
±.
Un
imassën,
sing.
l
imassën
utilisent un mot
ron.
parlers
le
Mjild,
mot se
rapporte,
houe
ce
lime
que
le
aux
d'un
de Ras
ceux
;
d'
iabenka, les
»
côté
nom
charrue »
ce
el
le
la
asaqor,
et au manche
dit
ne se
iuk
pas:
l'herminette
ce
ee
faifcille »,
faucille
vc
asemmaud
mot, la
par ce
»
ce
houe
»
la
asemmaud,
amaig ; le mot se rapporte les piqûres de chaumes,
»
moissonneur contre
tiganimin
ce roseaux
soit, à
mot s'applique
imassën à la
désignent
el-Oued
hache
1
-la.
imegdi,
»
ce ciseau
Ihahan, le
différentes
agelzim,
objets qui protègent
tablier
ce
«
pioche
divers
Chez les
fera,
ce
talima, le
»
aussi aux
tels
agelzjm '
tamadirl, la
Une
etc.,
région
lut ttuga îmâssën.
mais :
à la
seule
spécialement, à l'âge
plus
n'est nulle part rencontré.
amas
Les Berbères de la tribu de Masst donnent le et
Algérie dans la
en
signalé
la
le
et
ce
doigtier
» alemdâd.
dont le double
hachette
«
petite
la forme d'une houe tranchante, et de l'autre, celle d'une pointe; parties de l'attelage d'une charrue : colliers, jougs et perche
soit
sous-
ventrière.
La en
l'expression
divers
imassën
preuve que
désuétude, socs :
bêtes de C'est
lmucain
:
askerz et
à la
somme attelées
par une expression
l'Extrême-sud,
servent
Il
ou
nous
Imâssën
en
fer;
dans laquelle le
ou
selle
inuissèn urgtiz,
ces
par
a cependant un
iunarin
uagmar, la
ressortir, de
d'outils
construction
l'arabe:
aussi
les
ce
fers
les
tasîla, des
»
lmucan
dit
les
que
Isenhajen,
voisins
de
Rifains,
un
individu
charrue.
(Tlit), imassën ce
:
a
nous appelons
le
sens ce
d'outils
»
;
imassën tous les instruments
qui
creuser ».
semblerait
ments
la
à
de la
à Timgissin
de la tribu des Goundafa
et
dans
qui comprennent
»
charrue.
analogue :
pièces
tagelzimt
»
le mot, tombé
correspondant arabe
instruments de labour
ce
pioche
ee
», c'est que
est remplacé par son
litt. les
tagursa, la
d'instruments
sens ce
Gounidif,
n-tiirza,
désignent les diverses Dans
bien le
a
les Ida
chez
la
«.
duzan ; »
et
ses
komnda
constatations,
l'expression implîquo l'idée d'instru
métallurgiste chleuh
sens
plus
pour
lo
te
des
objets
; imâsscn
fusil
»
et
du terme
l'ait fondre
la
qui
désigne
do ter.
mot correspond
à
particuliers, ils disent: imâssën
unual. ce
usinas
son minerai
Chez les Isbcain, le
général.
nommer
accessoires
»,
que
rapprochons-la
curiosité,
les
sacoche
ee
»
ustensiles que
de
cuisine
tout individu
»
;
porte
de l'Aurès. Au Maroc, bulaire de
on
le
l'
de
méridional
Anti-Atlas tels
de Chleuhs établis
fréquemment
de la
outils
les
Dans
».
que
Un
du
pluriel groupe
de
désigne
mot
<
chez
pou
instruments, les Berabers
aratoires ».
troisième
et ses
aullu
le
versant
légèrement différentes générique
sens
au
particulier,
le
collectif
un
est
sous-dialectes
nombreux
acceptions
ramenées
cas
ce
instruments
«
-r.
des
avec
être
toutes
vant
dans de
relevé
tachelhait
sur
voca
les Imejjad, les Id Ou Brahim
les Ithamed de l'Oued Noun. Imassën
et
dans le
sporadiquement
relève
quelques groupements
277
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
d'expressions
groupe
variantes
est constitué par un
terme
:
Mtougga, Masst, Ida Ou Ziki, Todghout, Tafilalt (Ah'ouâm), taullul, forme diminutive : Imitek, Mtougga ;
aullu,
awullu, Imi n-Tanout, Isbâin ;
tawullut, Igliwa, Goundafa, Insendal, Tlil;
80), Imeghran, Infedouaq, Igliwa, Imesfiwan, Tafilalt;
awalîu, Ntifa (fig.
Ras el-Oued,
Todghout ;
awîllu,
Dads,
agallu,
Ihahan, Achtouken. Indouzal. A. Mzal, Ida Gounidif; Ouzeddout, Isaggen, Tagountaft;
agullu, A. Isaffen, Ida aguallu, O. Yahya ; agéllil pi.
Ces
igulla
iulian
avec
clans
lui. On dit de
même
ses
en
différentes
Sans
autre
parties :
dernier
sous une
Le terme
est
sens
en
les
inconnu,
d'autres
n-tiuqa,
participiale
celui
d'un
à la
aux
elles
se
Si
la langue et
et
elles par
retrouvent,
par
de Sened,
qlaâ
dialectes
marocain.
occupée
timon, traits, jougs les A.
et
les A.
soit utilisée par
sens,
colliers
l'on comprond,
instruments, aratoires ce
et
Seghrouchen,
à imâssën
dans
amâssën
régions:
Imettougan, Insendal,
en
berpi.
uilli,
des Ida Gounidif
«
v. mas signifiant «
Imitek; imâssën
désigner la
charrue et
des bêtes de l'attelage.
Warain, les A. Ouirra donnent sans plus insister, que l'expres
les Berabers
pour nommer
où
l'on
pain
».
Kabylie,
miettes
entre
n-likerza, pour
la
charrue
».
Grande
imâssën b-ugrum désignant des
dialectes chleuhs,
forme
la plupart,
le Djbel Nfousa.
forme du pluriel,
ou plus exactement
expression:
so-c,
déterminatif,
exactement ce
sion,
imâssën
Indouzal;
Tunisie,
uilli en
signale
Libye,
n-tiirza,
de l'aire
aux confins orientaux
bère. On
pour
de l'extrême-sud
et
sud
dans les dialectes algériens,
manquent
contre,
Tazerwalt.
appartiennent,
du
sous-dialectes
igelliwin,
et
expressions
de
autres,
être beau
imâssën
».
note néanmoins une
Dans
quelques
sous-
n'est connu que sous
la
3^8
MOTS
D'autre part, la charrue,
«
et
soit
l'une de
les Indouzal,
de la
corps
BERBÈRES
désignent,
aullu et ses variantes
soit
Gounidif
CHOSES
ET
dont
Fig. 80.
parties
agallu
des
une
—
s'appliqne
plus
pièce
extrémités
Charrue des Ntifa
lés régions,
selon
Chez les Ida
seulement.
c'est-à-dire, à la
charrue
forme de houe
ses
sert
(Tanant)
spécialement au
de bois de
coudée en
mancheron
et
awalla.
:
1, layuda, flèche. 2, lgcad, corps de la charrue. l\, tisafl, 3, tamèkrâzt, soc. oreille. -, afus, man 5, tafrut, cheville d'assemblage. 6, akaîno, cheville. d'attelage. cheron. lien d'attelage. tamelzegt, aseldi, 9, 8, 10, taza—
—
—
—
—
—
cheville"
- —
—
glul, perche
l'autre, de sep destiné à leur
ment
—
sous-ventrière.
désigner des
recevoir
imassën,
araire
parties
le
soc.
Les
Berabers,
des dérivés de
emploient
Les Aith Ouirra
essentielles.
qui
aullu
nom
pour
en
donnent,
au
de la charrue, le nom de awullu et les Isenhajen celui de abuddju, dérivé du précédent selon des règles bien établies du corps
consonantisme
C'est le
plus
de la la
berbère.
forme féminine
cependant une
fréquemment;
elle
charrue proprement
perche
sous-ventrière.
s'applique,
dite, On
laullut que
non
plus
à l'une des
mais
relève
dans
ce
l'on
rencontre
à l'une des
parties
pièces
de l'attelage:
sens :
laullut, A. Mjild, A. Ndir, A. Ayach, A. Yousi; tawullut, Izayan, Ichqern, Aith Sadden; ingullut et taullul, A. Seghrouchen. De
ces
observations,
l'aire de dispersion de expressions elles
ne
intéressent
livrent
pas
lanl évidemment
pas
on
peut
aullu
plutôt
aisément
s'arrêter
conclure
et
de
les le
ses
parlers
secret
à la
à la
grande
variantes, marocains.
de leur
étendue de
quoique
Cependant,
ctymologie.
ressemblance
ces
de formes
Il
ne
entre
LA
le berbère
agellu
le latin
et
berabers fournissent, à être
sans
pas
particulier, auquel
il
gages,
effets
de
convient
de
ils
pluriels :
Izayan,
sont
ne
peut-
L'un
nature ».
Imu'ain,
pour correspondant arabe
ont
parlers
le touareg ildlën signifiant « ba et l'autre sont des collectifs
rapporter
toute
Les
».
Ichqern, les Zemmour, en à&ns le sens « d'ustensiles »
les
terme tilûla
connaissent un
279
petit
«
champ des données qui
sujet,
Les
valeur.
agellus
ce
LABOURAGE
LE
CULTURE.
dérivé de
de Im'aun
pi.
Or, le
instrument, », touareg donne un verbe ilal, également avec le sens d'aider, d'où dérivent, sans doute, les pluriels lilula et ilalën. S'il en est ainsi, «
outil
il n'y
a pas
,(
l'instrument
trouve
»
renforcée
tombé
charrue, arabe «
cette
même
Imi'aun,
:
aider
excellence :
par
ce
fait,
ilal1,
la
désuétude,
vocabulaire
et,
nom
remplacé
par
l'instrument
«
été
ait
sens
sin
géné
appliquée
Notre hypothèse
charrue.
est
le
qu'avec
Kabylie, le
qu'en
littéralement
aider ».
l'expression
»
par
en
«
conjecturer que aullu, soit un
racine
d'outil, d'instrument
«
rique
d'invraisemblance à
issu de
gulier
"aun
berbère de la équivalent
son
dérivé de
»
à se
"aun
».
En résumé, le mot charrue est diversement traduit selon les de parlers. On constate asgar, le « bois » au nord chez
groupes
les Zénètes ; imâssën bers
centraux
les instruments
«
et aullu
l'outil
a
du Djbel Nfousa. Cette
et
a
on
laullut
le champ le
qui offre
par
à l'idée de
«
labour
à
Les dérivés de
i,
C'est
dans le
pour
aussi
sens
de
à la «
de
ou
termes
«
kerz
les
se
de
»
est
culture
herz
aide
».
à la
—
Cf.
Toutes
vraisemblablement cultiver
charrue
»
ou,
que
l'on
tout
au
Tous les parlers, hormis les
données ailleurs,
même racine qu'il convient
secours.,
C'est
».
et
celle
leur étymologie,
par
labourer,
«
expressions,
pièces essentielles.
labourer.
raisons
ces
sans conteste aullu.
rapportant
ses
les Bera
chez
du sud, du Sous cependant rien d'absolu :
étrangères, de
verbe
quelques-unes
touaregs et,
étendu
sont
»
parlers
des Chleuhs de l'Anti-Atlas
connu
plus
ailleurs,
des
trouver
moins,
répartition n'a
est
les dérivés d'un
parmi
aratoires
dans les
des Berabers du Moyen-Atlas. De
les trois,
doit
imassën
que
vu
»
lalilt
«
de
connaissent ce verbe.
rapporter :
secours
»
de ilil
tilila, c<
connu en chelha
aider
», Ghat.
280
Des lettres de la
dification et
ET
MOTS
du
KRZ, la
racine
elle s'affaiblit en
.
centre où
la
CHOSES
BERBÈRES
palatale
puis en
y
tendance au
apparentés
à
seule sujette
les dialectes du
spirantisme est
forte. On
si
Ihahan
kerz, Ntifa, Igliwa, Imesfiwan, Goundafa, parlers
est
s, dans
la
et
mo
nord
note :
des
plupart
à la taselhait; kirz,
Tazerwalt; ëkrez, Béni Izayan, Ichqern; ësrez, A. Ndir,
Iznacen, Zkara, Metmata; eyrez, A. Mjild; srez, Rif. De ce thème KRZ, dérivent un
grand
nombre
d'expressions
que
nous allons successivement examiner.
C'est d'abord le
iu
culture
A. Ndhir; avec la semi-voyelle i de
pondante
hairza
timbre
<
verbal
le
avec
qui, elle-même,
pur
i
de
sens
«
labour
ou
de
et
laboureur
la
et
dans le Dj.
)
voyelle corres
hiver
»
;
Chenoua; lairza, Ntifa, Sous,
des dialectes du sud; tirza, Dj. Nefousa. « soc » chez les B. Salah (Blida) et le
plupart
désigne le
akerrâz;
à la
se réduit
taiërza, Zouaoua, Rif; lairza, Bougie
:
deuxième labour
«
A. Bâamran 2°
nom
lakerza, B. Iznacen; tekerza, Dj. Nefousa; fayerza, taserza « labourage » B. Snous. La palatale permute
:
»
Nefousa;
Aurès;
ayerràz,
aserraz,
B. Iznacen. 3°
amëkràz est un nom
d'instrument
les Berbères de la
à la
s'appliquant
« charrue »
de Demnat (Ntifa,
Inoultan, Infedouaq, A. Bou Oulli). La forme, diminutive lamëkràzt se rap porte au « soc » Ntifa, Igliwa, Imesfiwan, Tafilalt. Ailleurs, amëkràz est connu comme nom d'agent avec le sens de « laboureur » Achtouken, Ida Gounidif, Ida Ou Zikki. chez
/i°
expression
askerz,
province
localisée dans les
parlers
de
l'extrème-
Id Ou Brahim, Imejjad, Indouzal, Ida Gounidif. Les Ihahan des environs de Tassourt la connaissent cependant. Elle désigne sud :
le 1
«
soc
sauf
»,
charrue
chez,
les Id Ou Brahim
Les Ithamed de l'O. Noun
litt. le
«
charrue
labourer régions
1.
Chez
Kabyles,
soc
de fer
non
munie
avec où
in Libjmi
elle
où
à la
s'applique
».
une araire
les
certains notes:
save
d'un
„
terres
au soc
ont-ils
de bois
se
laissent
soc.
gardé
de fer. On
sabot
légères
leur
appellent
», peut-être
s'est
le
sait
:
askerz
iiuzzàl,
souvenir
que
d'une
l'usage
de
conservé en quelques
aisément
pénétrer'.
Rap-
Chaouia de l'Aurès, par exemple. Cf. R. Maciver and A. Wilkin, It is (the plough) almost the snme as that which is used by the
only that the lattor
who are
in
ail
respects
in
advance of
their Ghawia
LA
pelons
les
que
CULTURE.
B.
désignent le
Snous
28l
LABOURAGE
LE
en
soc
uzzal
distingue de la lagursa, autre être question immédiatement ci-dessous
gicht se
et
se
fixe
5° 1
de
variété
il
:
soc
long, large
est
Tim-
dont il
va
et plat
le sep à l'aide de clous. Au dire des gens du pays, la forme d'une pioche amincie : tagelziml
sur
l'instrument isdidën
de
servant
se
uusgar, littéralement le « fer du bois ». h'aske/z des Ida Gounidif et des paysans de la zaouia de
l'expression
rappelle
.
lagursa
«
soc »
(fig. 81). C'est de
et
La
un
pointe
ou ailerons
de
bés
selon
les
régions.
Gounidif) le
vers
sol.
est
Les
légè
rebords
tifrawin(y\\\iië) ou tigûmzin, (Ida Gounidif), recour
tagûmezt
et
repliés
de
sorte
(Ida
abra
inclinée
rement
pi.
de fer de longueur
sabot
poids variables
le côté, forment une l'on introduit dans
sur
glissière que
l'extrémité du sep
ils ugnllu,
:
et que
l'on
maintient solidement en place au moyen
Fie. 81.
Soc (Rabat, Chaouia). '
Zaors,
—
en
d'un —
celle qui
du
à
au
.
leur
Ntifa le
une
nom
le
de
est
i
i
des >
berbères ,
forgent de
rétribution
versent
Tagursa ment
pays
r
en
des battages. Ce
sep.
tous
socs
rapide;
.
et
reparent
que
2,
fondamental KRZ
1 r
,,
Les
ahelhal. usure
établis en
moyennant
moyen
:
une
,
les
de fer —
de fer
soumis
r
appelé hulhal. Face interne, s'applique sur l'extré
anneau
1, Profil.
mité
place
anneau
sont
forgerons
La longueur est d'un peu plus du double de la largeur. La pointe est aciérée. Poids : 2 kilogrammes environ. Le sabot est maintenu
d'un
en
0
neufs nature
les fellahs à l'époque salaire
porte
chez
les
lamaiâl.
la forme la
signalée.
plus
fréquem
Elle dérive du thème
de K
G, et de Z en S. lagursa, Todghout, Igliwa, Tagoundaft, Imetlouggen, Ihahan, Achtouken, Masst, Indouzal. lagursa, Tlit, Ras el-Oued On
note
par
changement
en
:
—
—
lagursa.
Bougie
hagersa, Chaoua kinsmen, effective
bave » p..
—
—
dagûi-sâ,
tegirsa, Libye
added a short
iron
32 (fig. 85). Il est,
shoe par
A. Mzal —
dâgarsa,
to the point,
ailleurs,
larjersa, Aurès A. Waryaghal.
—
which makes
visible que
la
—
it çonsiderably more berbère en forme
charrue
de pioche, n'a pas été conçue pour recevoir un soc de fer. La linguistique tend aussi à montrer que l'instrument devait être, à l'origine, une simple branche fourchue d'un bois dur.
28;
MOTS
Le g
permute avec
g
CHOSES
ET
BERBERES
.
tagûrsa, A. Mjild, A. Ndir, A. Sadden, A. Yousi, A. Seghrou chen, A. Ayach, Isenhajen lagersa, Zemmour, A. Bou Zem —
Iguerrouan.
mour,
Le g
s'affaiblit en
dj
et en
j
:
tâdjersa, Metmata tâjersa, Rif. Le g permute avec la semi-voyelle y —
B.
tâyersa, Rif, Izayan, aiersa, B. Menacer
et
Iznacen,
i et la voyelle Snous, Ouarsenis
B.
i
ou
:
haiersa
—
tairsa, A. Warain.
—
De
même g devient w ou u;. tawûrsa, A. Ouirra, A. Ndir(B. Haddou) Ces diverses formes, dérivées de kerz,
des
plupart
à
l'arabe,
parlers.
dans
même
devoir
On
—
en relève néanmoins
certaines
régions
taiirsa, A. Ndir.
sont
communes
d'autres,
dont l'aire
à l'abri de l'invasion. On
à la
empruntées
géographique
tâsniiàrt, Dads ; taharrat, de hert « labourer » A. B. Oulli; taskkit, Tafilalt, forme berbérisée de sekka (cf. le gaulois soccum et le français soc). semblait
mettre
A. Berrian (Mzab), le de
constater
non en
que
entre
arabe,
soit maintenu sant ces se
le
au
idées
est appelé
soc
rapport
étymologique, les
que
s'opposent
aullu,
le
et
:
en
l'une de
imassën,
c'est-à-dire
facilitent
Le
corps
sorte
de
Il n'y
a
servir
sa
mise
de la
houe,
d'ailleurs
ce
Canaries,
des
le
« accessoires
—
lagursa, berbères tradui
charrue
Les
:
«
labourer
charrue :
lui
qui
»
asgar,
akerraz, askerz,
et,
le
plus
souvent, sont
autres parties servent
L'araire berbère est,
simple crochet aucune
sujet,
la
soc.
et se
de
des
support
en œuvre.
charrue.
un
les Africains
la houe. A
Iles
parfois
ses pièces essentielles :
curieux
berbère
soc
effet,
des dérivés de kerz
amëkràz, tagursa désignant
est
existant en
expressions
désuétude
tombées en
Il
n-skket.
dit skka, f. h. tskka, et la « charrue » skkel. Ainsi, à la diversité des expressions relatives à la
imassën,
et
îles
l'action de labourer kerz
Mzab, bien
soient
:
relève :
est
cultivaient
traîné
invraisemblance à
aient connu
il
de bois
acquis
le blé
en
définitive,
par
des
une
animaux.
croire qu'avant
de
s'en
une
longue
que
les Guanches, Berbères des
période
et ne se servaient pas
de
de
culture
à
charrue.
LA
D'autre part,
l'instrument
CULTURE.
malgré
Fig. 82.
une
des
présente
LE
grande
Charrue des Zemmour
—
construction,
simplicité, /de
divers dont les
types
283
LABOURAGE
et
caractéristiques
de l'oulja de Rabat.
Type de charrue berbère, en forme de pioche : le corps est d'une seule pièce coudée formée de deux branches divergentes, l'une gratte le sol, l'autre, plus longue, sert à la maintenir en bonne direction. portent
la forme du corps, de l'âge ou du soc, d'assemblage et d'attelage, ou
sur
des
sition
chevilles
Fig. 83. (Le sep miné en
x.
tincts
l'un très
ancien.
en
L'autre type en est un
a
,
chez
les
d'établir ici
due
et
une classi
par
courbée.
Zaers,
les
en
forme de
coin
(fig. 83). Lo
pre
à
maintenir
l'appa
Braungart, in ; Die Urheimat der Volker, Heidelberg, 19T2. D'après l'auteur par
,\
qui
l'a
observé en
de bois muni, à
Ce type
se rencontre
Tunisie. La
sa partie antérieure,
partie postérieure s'insèrent
Chaouia, Gharb,
le
Maroc de deux types d'araire bien dis
les Berbères arabisés, est d'un modèle très à peine équarrie, dont une des extrémités courte
Stuhlmann
sabot
large. A la
ments en ce qui concerne
« corps »
et
été étudié
a
le
Summériens.
aux
large
est constituée par
l'autre, plus légère et plus longue, sert
Le type
été décrit
long
la flèche toujours
Rabat,
fourchue, et
au
l'autre
82),
indogermanischen
aller
ralement court et et
le sol,
en serait
(fig.
les Berbères
chez
o^rection.
Landwirtschaft l'invention
pioche
branche
une
bonne
question
de l'instrument
néanmoins, l'existence
répandu
C'est
être
saurait
ne
forme de
et résistante gratte reil en
etc.
genre1,
ce
Remarquons,
mier,
tielle
Il
tirage.
partie essentielle
:
Chaouia, Zaers, Doukkala,
le
la forme d'un coin ; la partie antérieure est armée d'un sabot de fer ter pointe ; à la partie postérieure s'insèrent le mancheron et l'âge.)
fication de La
sur
a
de
mode
Charrue des
—
dispo
la
sur
encore,
le
pièce essen
d'un
mancheron
soc géné
long
et
léger,
fréquemment dans la banlieue de
les ;Ybda? les Doukkala. Je
n'ai pas
de
renseigne
MOTS
284
BERBERES
à la fois, sep et mancheron. C'est, en l'espèce, une solide à frfigle largement ouvert, d'un seul morceau, rare
formant, pièce
coudée,
ment
de deux
pellent
CHOSES
ET
d'un
agellu, Ida
chevilles.
d'autres,
par
réservé,
à la
lui
suivantes
l'ap
complète :
Isenhajen. Les
fréquemment
plus
sont
Certains
charrue
awullu, A. Ouirra ; abuddju,
Gounidif;
appellations
de fortes
par
assemblés
nom
appliquées
:
lisilet, Zouaoua ; tisilet, A. Ndir ; lisîlî, Zemmour ; lisili, Imesfiwan ; hasîli, Chenoua ; tisirll, A. Ndhir, A. Seghrouchen ; tsili, A. Warain ; lisidjl, Izayan, A. Yousi; tisidi, A. Ayach ; tasila, Ihahan, Masst,
Indouzal, Imejjad, Ithmed. On des dérivés de la
A. Ndhir ; lisilt, cheval, contact
A
plante avec
noter
ou pied
le
les
tisila
pi.
considérera ces
donné
racine qui a
même
«
expressions comme
tisili
:
«
fer à
cheval
chaussures, sandales, semelles,
d'un animal,
partie
du
pied
du
ou
»
fer à
sabot
en
Imitek,
et
Ntifa.
sol
tagàsist n-luullut,
suivants :
synonymes
des dérivés de l'arabe:
Ig'ad, Ntifa; Ig'alt ûullu, Tafilalt; Ig'ada,
Mtougga.
L'extrémité du sep ils, litt. langue
de
servant
support au soc est partout appelé :
».
Le
mancheron est simple et non
charrue
égyptienne. Il
double
comme celui
de l'ancienne
divers: afus, litt.
noms
»
Les termes
fient litt.
afus
afus
n-uwillu,
» :
afus
n-lsidî,
Achtouken ; dakku, Ihahan Indouzal; dikkuk, Timgicht; dékkuk, par métathèse
;
du
sud;
ils
signi
adakku, Achtouken ; adukko, Id Ou Brahim ;
adukkui,
zal
main,
Salah;
suivants sont spéciaux aux parlers
« queue
«
ukerraz, B.
Todghout; afus n-lsili, Zemmour, A. Sadden; afus n-tsîjl, Izayan; A. Ayach ; fus usgar, Rif; taflusl, Zouaoua. poignée
Ntifa;
des
porte
du d devenu
t
labasâ, Ichqern, d'une
et
du k
racine
;
dakuk, Ida
A. Isaffen ;
Gunidif,
changé en
différente
agàttu,
dikuk, Masst,
g; agtiltu, Indou synonyme des
mais
précédentes.
Il faut
encore
noter:
idrl n-tuâïlut,
Ida Ou Ziki ; l'instrument de la charrue
lagûma waullu,
son correspondant
Les
oreilles.
—
berbère
L
araire
» :
le
terme
agallu ou
berbère
Tlit;
werrihi,
n-skket, Berrian
m'auen
aullu,
arabe
(Mzab), litt.
s'est
tombé
Isaggen ;
en
substitué
à
désuétude.
ne possède ni coutre ni
versoir,
LA
rhais,
le
d'oreilles
elle est souvent pourvue
sillon,
chaumes,
de retenir, en de briser les
arrière
du
mottes
sans
Fig. 8/|.
285
LABOURAGE
LE
CULTURE.
soc,
qui ont pour effet
les
mauvaises
et
les
retourner
néanmoins
pouvoir
d'élargir
herbes
Charrue de Salé.
—
d'une seule pièce, grossièrement taillé dans une branche d'olivier sauvage. 4, ssif, cheville d'assem 3, tlêmûn, âge. blage. 6, udënin, oreilles reliées par une corde. 7, carusa, cheville 5, tabàc. d'attelage. 8, zâglo, perche sous-ventrière. i,
sèkka.
2,
—
-lgcada,
corps tle
la
charrue
—
—
—
—
—
—
la terre
villes
qu'une
La kech
les Zaers (fig.
et
de
du
ce sont
deux
simples che
dans le sep et reliées par des cordes Chez les Ichenouain et les B. Menacer, on ne trouve
ces chevilles
perpendiculairement
charrue ne
du Sous
connaît ni
fixées à
Chez les Ida
et
l'un
plat
en
deux
moment
de
labourer,
des
ni
le
planchettes
2,
almûn.
7, lamsikeril, D'après
Chevilles
et
imezgan ugallu,
—
3,
D. R. Maciver
planchettes «
les
-
tafrât. et
en
mobiles
le sep
entre
et
dans l'épais
de Demnat
dispositifs
remplissent plus
usage,
le
que
les
;
le
des
même
simple
paysan
ailerons
de Marra
ou
mais
du
plan rôle.
encore,
introduit,
au
soc.
Charrue de l'Aurès. 5,dderas. /i, tazaiit. 6, bwimjjan. Wilkin in Libyan Notes, p. 32. London, 1901.
—
—
ont reçu
oreilles
ces
le sep,
système
Fig. 85. —
campagnes
l'autre de
contre
Gounidif,
consiste
s/7/.
engagée
sep.
chettes,
1,
84),
obliquement encastrées
végétales.
seur
Chez les Berabers (Zem
simplement grattée et soulevée.
Iguerrouan)
mour,
de la
• —•
les dénominations
charrue
suivantes :
Indouzal; imëzzu^ën,
286
MOTS
ET
CHOSES
BERBÈRES
Zouaoua; amëzzûg, pi. imejjan, Zemmour, Ichqern, Izayan, A. Sadden, A. Ouirra, A. Yousi; imejji, pi. imejjan, Chaouia de l'Aurès (fig. 85).
Les
du
parlers
sud
d'autres
emploient
tissaf, Ntifa;
termes:
tusàft, Ida Ou Ziki ; tisisaf, Ihahan; tisusaf, Achtouken, Ida Gou nidif; tsisift, A. B. Oulli. Les Kabyles du Djurdjura utilisent une
forme
:
ismusa, dérivée
asmustt. pi.
sans
doute de
smas « remuer
Ntifa.
La flèche.
Des
—
noms,
appliqués
à la
flèche,
les
retenons
sui
vants : x. tâguda, Ntifa, Igliwa, Imesfiwan, Goundafa, Mtougga, Ihahan, Indouzal, Insendal, Tazerwalt, Amanouz, Imejjad, 0. Noun ; tâguda, Zemmour, A. Ndhir, A. Yousi ; tagda A. Seghrouchen. Littérale
ment «
poutre,
L'âge de la celui
de la
et, à
cause
perche
charrue
charrue
beraber
de
courbure,
cette
ces assemblées par
dans
une
l'araire
».
du Sous
des
lit,
cavité
est une
il
perche presque
recourbé en
est quelquefois
chevilles.
entaillée
longue
légèrement
est
La
tâguda
dans la
des Indouzal
partie courbée
où elle est solidement assujettie au moyen et
d'un
long
clou
amesmar,
droite ; milieu
formé de deux
»'
fixé à l'avant,
son
enfoncé
du
d'un
piè
s'encastre «
corps
de
coin alzàz
à l'arrière.
Rif, A. Mjild, Izayan, Ichqern, A. Sadden, A. ^Yarain, A. Seghrouchen, A. Ayach, A. B. Zemmour, A. Yousi; alëmun, (3. almun,
Chenoua,
B.
Menacer, Zouaoua; talëmun, Isenhajen. Le
terme
les formes: témmun, Chaouïa ; ttémun, Salé, Zaers, Béni Hassen (Gharb) ; llemun, Fez et ban lieue, B. Iazera, Ghiata, Ghomara, Branès. existe, dans
Ces
arabes,
à
sous
rapprocher
du latin
tëmônem
d'où timon,
timo, provençal; timon, espagnol; timone, italien. Elles
inconnues des
grande y.
parlers
expressions sont
français; sont
les
parlers
banlieue des
du
aurâru et arirao « perche
L'expression
sud
et paraissent
localisées dans la
anciens postes romains.
Ras
el-Oued
est particulière aux parlers
du
sud
; rttrau,
Ida Ou Ziki.
; mais, on
la
signale,
des formes modifiées, en divers points de la Berbérie: elle s'applique alors à des pièces les plus diverses de l'attelage. Ainsi: sous
LA
dtru
et
rirao
un
les Ida Ou Qaïs ;
la
et aualru
èrëre,
•le
roman:
«
Charrue du Fahs de
autres comme
blage de
à la
ses parties
perche
ou
de
ou
et
ses
plus
restriction
variantes
diverses
I,
perche
cle
nous
la
soit
de
;
être
et romanes ne saurait
issues du
téméraire
même
de
consi
latin.
mot
in Archives marocaines,
Salmon,
234.
que
Sans
sens.
le sujet,
comme en
aralrum
ne
roman, mais, à
aralrum.
arabe ou
du
le. domaine du ber
quitter
n'a-t-il
pas
été dit
que aullu
les dialectes, à des pièces les S'il était besoin d'un exemple plus selon
le
nom arabe
de la
charrue
Ihahan de la banlieue de
certains
Mtougga, le
essentielles
lui-même.
p.
sous-ventrière, tandis
d'origine
pièces
de
charrue?
dirions
leurs voisins, les supposés
français;
les régions, est tantôt le timon, la flè le joug et même la cheville d'assem
s'appliquent,
trouve appliqué, chez
à la
d'où
en ancien catalan
les dérivés berbères de
selon
tout en restant clans
concluant,
ancien
Il n'y a là, cependant, qu'un phénomène régulier lequel un mot passe dans un vocabulaire étran
tirage.
ger avec une
de Kabylie.
aralrum
sous-ventrière,
sémantique par
bère
arere,
n'est pas
charrue elle-même
qui,
le latin
; araire,
d'après G.
Tanger,
que
objecter
pourra
s'appliquent pas
Ida Ou Ziki
»
quelques villages avec
Mtougga;
»
même rirao chez
italien.
en
t.
che, la
Ntifa;
Berry;
coïncidence; il
les
de
d'assemblage
des formes berbères
simple
Fig. 86.
l'une de
dans
»
en provençal
espagnol; aratro,
unes et
On
les
cheville
ariau; areau,
dérer les
—
la
d'attelage
; araire,
ressemblance
fait d'une
» chez
ne sont pas sans analogie
en wallon
arado,
La
en
en
latrul est
sous-ventrière
perche
«
jouguet
«
« cheville
Ces formes
dérivent
à la
s'applique
désigne
awat.ru
287
LABOURAGE
LE
CULTURE.
Imahrat
que cette même pièce porte chez
nom
de
rirao
ou
de
atru,
dérivés
Dans les deux cas, le terme étranger,
latine,
se
système
se
Mogador,
rapporte,
en
d'attelage
et
qu'il
berbère, à l'une des non
à l'instrument
MOTS
La par
cheville
un
plus
de
ET
d'assemblage.
CHOSES
La flèche
—
système
de
stabilité.
L'ensemble du
chevilles
BERBERES
qui
est consolidée
sur
le sep
l'appareil
lui
assure
renforce
système
porte,
et
dans les
du
parlers
du centre, le nom de trakib, A. Ayach, Izayan, A. B. Zem A. Ouirra ; f.rakebl, A. Sadden, dérivé de l'arabe rkeb mour, nord et
«
monter
Chez les A. Mjild le dispositif
».
tafrut, fixée dans le sep, cheville
renforcée
et contre
la face
et par une
—
2,
lisîli.
—
—
3,
se
troisième
âders, fixée
grosse
taba",
transversalement
Charrue beraber (A. Mjild).
tafrul.
7, tazenzcyl.
La forme là frut
comprend une
par une autre plus petite
de la flèche (fig. 87).
externe
Fig. 87. almun.
à l'arrière
—
—
8,
rencontre
L\,
tabâc.
azenzeg.
—
dans le
—
5,
3,
aders.
tagursa.
9, [aulhil.
vocabulaire
des Berabers:
A. Seghrouchen, A. Yousi, A. Ouirra, Ichqern; tifrut, dans celui des A. Ndir; tifrut, chez les Imesfiwan et à Ras el-Oued; Le mot signifie « sabre »
populations sous
des
;
son correspondant arabe
arabes
l'aspect lafruÇ
et ou
arabisées
ssif est de l'Algérie. Il
tafrut, l'expression se du Nord Marocain,
paysans arabophones
Branès
et
familière Cette lalrul
La
surtout connu
retrouve
dans le
parler
en particulier chez
dans la ban-lieue immédiate de Fez. Elle aux
des
est curieux que,
est
les
d'ailleurs
Fasi.
cheville est encore appelée
tizeft, Zouaoua; akaîno,
Ntifa;
Ida Ou Ziki.
cheville el
les liens d'attelage.
—
Selon le
mode
d'attelage, la
LA
CULTURE.
LE
289
LABOURAGE
flèche porte, à son extrémité, une entaille circulaire et profonde (Ida Gounidif, Anti-Atlas) ou, est percée d'un ou de deux trous dans lequel
s'engage une
forte
cheville
diversement dénommée. On
note :
tazenzeht, A. Yousi, A. Ayach, A. Seghrouchen ; tazenzegl ûukssid, A. Sadden; tazenzegl, A. Mjild, Ichqern; tizenzegt, Izayan; tamelzegl, Ntifa; tamzgulli, À. B. Oulli. Ce sont là des dérivés de nzeg it
tirer
»
sporadiquement
emploi courant chez
constaté
chez
les Chleuhs,
mais
d'un
les Berabers.
A ces expressions, il faut joindre : tazerzit, Ntifa; taizist, A. Yousi; tasedrut, Ras el-Oued, Goundafa; tarârit usëldl, Masst; auatru, Zouaoua; isjëmâd, Chenoua; tikûnsàs, Indouzal.
Fig. 88.
De
liens,
puissants
solidement
la
tirer —
chen
arrêtés par
la
cheville
d'attelage, [assujettissent
le double
joug
à l'extrémité
désignés à l'aide de dérivés de zneg de leur correspondant arabe : jbed.
» ou
sont
ou
de Idi
âzënzeg, A. Yousi, A. Sadden, A. Mjild ; azenzeh, A. Seghrou ; izënzeg iigjim, Izayan, le dernier mot de l'expression étant «
mis pour agûlim —
Charrue du Houz (Marakech).
perche sous-ventrière ou
de la flèche. Ils «
—
peau ».
Ntifa, Masst, Goundafa, Indouzal, Imejjad;
asëldl,
asëldjl, A.
B. Oulli. —
ajbad,
Zemmour; jbad, Rif; jbad, Mtougga, Achtouken, Ras
el-Oued, Imesfiwan.
Chez
certains
Rifains, le lien d'attelage
anneau; il porte le nom de asbuo l'appellent asbuyo uhidur, expression
d'un On
est en cuir
et a
la forme
; les A. B. Zemmour synonyme de la précédente. n-irëm
les Isenhajen: asbai, forme berbérisée de sbay, Fez et brnlieue; sbîw, Béni Hassen du
trouve encore chez
sbâi.
Béni Iazera
Gharb (Cf.
en
Laoust.
ou
français:
cheville?).
iq
290
L'araire
berbère,
tion légère,
d'attelage
est
peut
plus
BERBERES
bois,
et par
avec aisance par une paire selon
varier
et vallées
les
sahariennes,
de
suite
construc
de bêtes dont le
Dans
régions.
à la traction.
suffit
souvent,
CHOSES
entièrement en
tirée
Sous, Anti-Atlas, le
ET
MOTS
un seul
mode
l'Extrème-sud
animal,
Néanmoins, le
:
une vache
paysan
laboure
de bœufs ; mais il lui arrive d'utiliser indifféremment la force de toutes les bêtes de somme: ânes, cha de
préférence avec une paire
mulets
meaux,
des
et
des
attelages
—
Chameau
et
jument
France-Maroc, Il faut
du
attelage, oculaire mais
berbère
de
ne
placer sa
d'une
quoique
scène
le
l'on
que
même
4. Plon-Nourrit,
rencontre parfois
une
femme à
de labour aille,
charrue
Paris,
jument
avec un
(d'après Photo
pas
côté
scrupule,
souvent
pour
Pline1
d'un âne.
Berbérie,
a pu
avec une
répétée,
renforcer son
africain avec un attelage en
Ratel-
1918).
légende l'assertion,
faisant
se
progrès
à la
attelés
n°
regarder comme une
paysan
ainsi
bizarrement a,ccouplés,
(fig. 89).
chameau par exemple
Fig. 89.
C'est
chevaux. plus
être témoin
de
ce
genre,
extrême
len
teur, les choses ont changé depuis. Par ailleurs, la femme occupe dans la société berbère une place considérable qu'on lui conteste encore
1.
injustement.
Voici le texte do
romaine
d'Afrique
campum, nullis altero jugo anu
:
Pline,
rapporté
par
Tissot,
In Byzacio Africae illum
quum siccus vomorem
est,
arabilem
trahcnte
in Géographie de la Province quinquagena, fruge fertilem imbrcs vili asello, et a parte
ccntena
tauris,
vidimus scindi
post ».
WII.
LA
L'attelage. «
—
Le
mot
labour, labourage,
même
tayûga traduit
de
champ labouré de bœufs attachés ».
labours, et encore, charrue et Etymologiquement, l'expression signifie
berbères,
parlers
sauf
les
joug
au même
d'animaux de
couple
« attelage » et par extension :
époque des
« paire
ou
2g I
LABOURAGE
LE
CULTURE.
»,
toutes espèces
touaregs
intéressant le
d'où le »
pris
sens
de
par elle
les libyens. Elle
et
<
paire
dans les des
subit
Ntifa, Imesfiwan, Mtougga, Ihahan, Tazerwalt, Tlit, etc. ; tayûga, Zemmour, A. Ndhir, Izayan, À. Sadden, etc.; liuga « paire » Rif; hiuga, Chenoua; tayudja, B. Salah; tiiudja, Metmata; tayûja; A. Ayach, A. Ouirra; tiiuua, Béni Snous; tlutia, B. Iznacen; layuwa, Zemmour; tirûya, A. modifications
g:
tayûga.
Warain. Ces aussi,
expressions
comme en
passé en noncer
ont
été identifiées
berbère,
ce
au
latin
attelage, couple,
yâgum
paire ».
«
Le
joug
»
terme
et est
français et, de bonne heure, a dû perdre le g et se pro jou ; le g de la forme actuelle est dû aune réaction éty
joo,
On le trouve, non seulement en roman, mais dans la des langues indo-européennes: jo, provençal; jou, cata
mologique. plupart
lan ; jugo, espagnol ; yugo, portugais ; giogo, italien ; yoke, anglais joch, allemand; £uyiv, grec. En persan, le terme estyough; mais c'est
du
sanscrit yuga
que
le
mot
berbère
se
rapproche
le
plus.
l'équivalent de l'arabe zuidja, dérivé zudj deux » ; d'où: juja, B. Hassen (Gharb) et peut-être tajuja et tajuza, Rif, ddjûja, A. Seghrouchen. Toutefois, le mot berbère n'est pas Tayûga
est
emprunté
des
à
il était
l'arabe;
conquérants musulmans.
formes
suivantes, également
usité
La
en
Berbérie bien
preuve
en est
dérivées de yûgum,
bœuf», c'est-à-dire, à l'animal lié
avant
l'arrivée
dans l'existence des mais s'appliquant
amg « bœuf » Salah, Bougie; aiug", Zemmour; aiugo, Izayan, A. Ouirra, Ichqern, A- B. Zemmpur ; iug, Chenoua; iudj, Metmata; iuiiu,
au «
au «
joug
» :
B.
Zkara ;
iyuyu,
expressions
l'habitat
iyuyaun
pi.
sont
spéciales
confine au
cités romaines.
On
«
voisinage, ne
sahariens ou chleuhs.
les
bœuf de labour
aux
parlers
de
plus ou moins
signale
pas
»
A. Warain.
quelques
tribus
immédiat, des
Ces dont
vieilles
dans les dialectes touaregs,
2g2
Dans
un
même
azda, pi.
aller
Il
».
en
est
et
»
ensemble
ainsi
les A. Ouirra dont le
force de désigne
de
traction
« une
de
convient
signaler un
mode
Il dérive de
«
se
à
rapporte
mode
bête de
toute
zdi
joindre;
l'animal
«
terme
de formation être
à
attelé
n'est
voisin
côté
d'un
les Izayan, les Ichq"ern, les A. Yousi, d'attelage leur permet l'emploi de la
chez
d'un
unité
BERBERES
izddtën dont le
analogie avec ahig.
pas sans
autre
CHOSES
d'idées, il
ordre
d'origine berbère
de,
ET
MOTS
Il
somme.
attelage composé
s'en
suit
que
de deux bêtes
azda
quelcon
bœuf, âne, mulet ou cheval », tandis que atiig ne peut s'ap qu'au bœuf, puisqu'au joug, l'utilisation de cet animal est
ques :
pliquer
possible.
seule
Il
résulte
maux
dont
asi « «
comme
ces
à côté de
signaler, verbe
de
observations que
on utilise
porteurs
se
» »
àyis
pour «
dans les tique
beaucoup
»
Il
.
tels «
à des
rapportant
que
le bœuf:
cheval
dans
>
Si l'on considère, d'ailleurs asi comme
et azda
aiug
tirer
désignent des
ani
nous parait curieux
de
formes , l'existence d'expressions dérivées d'un
ces
porter
isig, Zemmour;
la force
avec
touaregs, fournit des données
on est qui
que
utilise
isi, Ghdamès; ésu, Touareg;
un
grand
raison,
plus anciennes que
parlers
l'on'
animaux
amené
de
nombre
parlers.
les formes dérivées de
les premières, inexistantes à conclure que la linguis
concordent avec
celles
de l'ethno
graphie, à savoir que le bœuf ainsi que le cheval ont d'abord été domestiqués pour être utilisés comme bêtes de bât avant de l'être
bêtes de
comme
trait.
On
sait qu'aujourd'hui
nomades ou semi-nomades
Izayan,
utilisent
le bœuf
L'examen des termes
comme
quel
qu'en
soit
également
précieuses
que
le
comme
de
nos
jours
double 1.
plus
joug
encore'
kabyle,
et
p.
Ceux-ci
Lelourneux,
pièces
essentielles
attellent
azaglu.
La
texte
système que
nous
de
considérons
les Kabyles du Djurdjura
et que
3i-34 ; le
aux
le système, procure d'autres données l'ethnographie ne saurait négliger. Il
qu'ils nomment
Cf. Hanoteau
de langue
ancien
les Berbères
Zemmour, A. Ndhir,
animal porteur.
d'abord, d'étudier le
tout
encore,
central :
s'appliquant
l'attelage,
importe,
du Maroc
C'est,
Kabylie,
est en
leur
p.
borbère.
paire
en
l\io. t.
l'espèce, I;
et
utilisent
de bœufs à une
Boulifa,
IIe
un
pièce
Année
LA
de bois
bien
robuste
volumineuse,
2g3
LABOURAGE
LE
CULTURE,
que
légère, longue d'environ
deux mètres, étendue sur le garrot où elle est maintenue au moyen de liens attachés à de longues chevilles tafkalt, pi. tifkalin,
elles-
fixées
mêmes
elle
porte
joug
en
son
milieu
à la flèche. Des
tabuda
et
Des
d'attelage, en
usage
qui consiste
leur
de
différente
taille
système
La
traction.
Le
fixée à
assemblage
même
Ce
dans les deux et
décrit, est
cas
azaglu,
la fonction
'antérieur
au
;
comme
de
et
;
on
«
Or,
gorge,
ce
mode
dispositif couram dispositif
—
de
rôle
palon-
indépendants les bêtes le
à
paysan
équilibre
modifier
sur
le
cou
la flèche de l'araire resta, auparavant au moyen d'un
de liens.
que
retrouve,
mais
d'origine
système romain
jouant le
plus en
ventre
c'est
».
ara
d'employer la force d'animaux
cette perche
chevilles
latin
aussi
occidentale
colliers
n'étant
le
le
rappelle
Algérie
en
nécessité
sous
intéressant,
qui est
auatru
et
joug,
des bêtes, fut descendu néanmoins,
le
la
retenir :
au
à jugulum
a obligatoirement conduit
primitif.
est
elle
;
rapporter
en une perche sous-ventrière,
exercent
le
nouvelle
il
tout cas,
à
sont
diminutif de jugum
l'avons
Maroc
deux
être identifiée
pu
de la
laquelle, à l'aide de
sur
nier,
au
a
est
effet,
que nous
l'égyptien. En
et non ment
tel
en
clavicule et
proprement,
assujettit
pi.
ci-dessus,
étudiée,
azaglu
latine ; il convient, plus
tafdasl,
rapportées
auatru, déjà
la seconde,
lrum ;
ou
auatru
chevilles
courroie qui
tifdasin, bourrés de joncs le joug, amortissent les frottements trop blesser le cou des bêtes.
pourraient
expressions
première
la
recevoir
D'autre part,
pièce.
cette
deux fortes
ou
une
coussins
sous
glissés
violents qui
de
extrémités
izkûkën destinées à
pi.
azkuk,
deux
aux
la terminologie
en
s'appliquant,
n'est plus en relation avec
fois, à des
cette
la
soit
effet, les termes
même
essentiels : objets
dont
l'origine de leur dénomina
Ainsi, auatru « cheville du joug » dans le premier système devient, dans le second, la « perche sous-ventrière » ou un « jou-
tion.
guet
»
simple
Une mais,
;
azaglu
ou
la
«
joug
double
« perche
grande confusion règne
remarque
azaglu
qui,
bœufs
) ne
»
est,
importante,
toute
leurs
les cas, se rapportent s'applique jamais au « collier ou chameaux.
cette
sens
selon
chevaux, ânes
un
«
joug
».
donc dans
malgré
les régions,
selon
sous-ventrière
au »
La linguistique
terminologie ;
divers,
joug
auatru
simple
des bêtes de
apporte aussi
et
des
somme:
la
preuve
MOTS
29/1
les bœufs
que
furent, à la
animaux attelés
Il
à
reste
CHOSES
Berbérie
en
ailleurs, les premiers
comme
établie la
s'est
répartition
de
ces
les dialectes.
travers 1°
auatru.
BERBÈRES
charrue.
examiner comment
à
expressions a.
ET
le
avec
sens
de
«
jouguet
On
».
signale :
awâtru,
Mtougga, Isbâin. Imi n avec le sens de « perche sous-ventrière » : âtrù, Tanout'. 0. Noun, Imejjat, Id Ou Brahim, Achtouken ; Tidsi, et âlro ou Ntifa (fig. 90),
Inoultan, Infedouaq;
otru,
2°
—
ulru chez
les Mtougga
concurremment avec
tarurit, tirirut, Goundafa
et aussi
azaglu; rirâo, Mtougga ;
azaglu.
pi. izugliun, Achtou Brahim, Imejjat, A. Isaf pi. izzugliun, Ida Ou Ziki, A. Mzal, Isemdal. sens de perche sous-ventrière » : tâzaglut, Izayan, Zemmour ; tâzaglut, Ntifa, Imi n Tanout ; azaglu, Goundafa ; azzaglu, Ras el-Oued; ajaglu, A. Ouagrou ; tazzailut, A. Ouirra;
|3.
azaglu.
1°
de
sens
jouguet
«
» :
azaglu,
Indouzal, Ihahan ; tâzaglut, Id Ou
ken, fen, Ida Gounidif; tazzaglul, 2°
«
—
azâgiu, Isenhajen (et
quelquefois
aussi
le
joug); tsajëlut,
A.
Seg
hrouchen; dzailul, À. Warain. Ce
n'est
qui
pas
pour
nous
également familier à la
des
le
c'est que
surprendre,
plupart
parlers
arabes.
mot
On
soit
signale :
à Salé, à Fez et dans sa banlieue; chez les B. Iazera, les Branès, les Ghiata, les Ghomara ; dans le Gharb et chez les Zaers ; zâglo
buzaglu, On
les
les Béni Hassen.
chez
remarquera que
parlers
paraissent
du
nord et
y
le
expressions
sud et
inconnues des
sous-ventrière
porté
ces
du
que,
se
sauf
trouvent
de
parlers centraux.
rares
On
localisées dans
exceptions,
a vu
que
la
elles
perche
y est appelée taullut; le joug simple, le seul en usage, de agënnas : A. Bou Zemmour, Zemmour, A. Ndhir, Imejjad, A. Yousi, A. Seghrouchen, A. Ayach;
nom
Iguerrouan,
tagënnast, forme diminutive, A. Ndhir, A. Yousi. Pour compléter ces informations, il conviendrait d'ajouter. que, sporadiquement, avec
les
termes
s'appliquant
tismëkt
«
Dra; ismëkan, parfois au
joug
au
joug
dans
quelques parlers
rapportés
ou
à la
et,
parfois concurremment
on relève
perche
d'autres
sous-ventrière.
expressions
On
note :
A. Mzal ; tismëkin, Achtouken ; isemkan, Tlit, Masst; aliadàs, Imesfiwan. Le mot arabe se substitue ■»
berbère: Iqos,
Oued, Tidsi,
ci-dessus,
pi.
laquais.
Achtouken, Tagountaft; Iqùs, Ras
el
LA
Les termes Iqos
CULTURE.
2g5
LABOURAGE
LE
ismëskan désignent des jougs de
et
construction
différente ; le premier est formé d'une seule pièce légèrement arquée (fig. go); le second, de deux planchettes assemblées en X (fig-
90-
Fig. le
cou
La
90.
corde qui se place
du bœuf.
perche
—
2
,
lemjabid,
Indouzal ;
trait.
sous-ventrière
Fig. awdtru,
côté,
un on
au
encore
porte
jouguet.
92.
<
tirer
—
»
Attelage
palonnier attache
collier
de
est usité
chez
2, tâzaglut, perche 4, tauriit, guide.
—
(Anti-Atlas). Ce dernier terme
auquel
Tismèkt.
—
les
noms
de
:
tagûda,
tâguda,
berbère asëldi, de Idi
Atlas,
91.
sous
Indouzal, Insendal; aksud uzda, A. Mzal, Imjbet, Tlit, de l'arabe jbed « tirer » ; le correspondant
Zemmour;
1.
Fig.
Awâtru, jouguet.
—
Ihenag,
1.
très court, un
seul
tirage
et
les
paysans
—
5,
—
3, lemjabid,
_
non
trait.
—
azda.
désigne, dans le Dra et
d'Imitek
les Ntifa (Tanant).
sous-ventrière.
animal
de
par
la
perche
et
l'Anti-
sous-ventrière,
à l'aide de traits fixés d'un
l'autre, à la flèche de l'araire.
Un
2g6
dispositif identique
pour
est
dernier
un
de
timon ou
de l'animal de
ventre
à laquelle
gugl
de la flèche.
rapport
étymologique
tagengugt,
tikunsas
(Berabers) (% 92)-
au
Nous quent,
avons
dans
vons
que
desquels
insisté
sur
trois
ce
dialecte,
aucun
une
large
croyons
voir d
que,
auatru
aux colliers
termes qui
les Ida
leur
sangle tagen-
réside
entre
(Indouzal)
nous manquons
fait
l'absence
chez
assujettis
l'information
d'attelage
d'expressions
groupes
l'observe
azzaglu s'entre-croisent sous
à former
nous
ksours
uniquement
caractérisé par on
;
fixer d'autres traits
L'intérêt de
à étudier les
nous reste
se
cheville
sujet
joug
manière
viennent
trémité
au
l'utilisent
puits.
sous-ventrière
attachés
Tafilalt, dans les
ceux-ci
d'attelage
système
perche
Gounidif. Les traits
BERBÈRES
dans le
signalé
les Ntifa; mais le bœuf à la corde du
atteler
Notons
le
CHOSES
et chez
sahariens
de
ET
MOTS
et
de
les et
à l'ex
dans le termes agennas
renseignements
azaglu ne
des bêles de sont réservés.
s'appli
somme.
Il
Nous trou
:
fos&aasjgsas
Fig.
93.
—
Lgufda
,
collier
de trait
Fig.
g3.
(Saîc). .
,
ddir.
—
2,
zrâra.
l ,
a,
neau.
dérivés de
duin, Tlit;
pi.
Idi
Titlit, collier de Irait (Tanant),
ludift, tresse en
palmier-nain.
n-uksud,
—
tirer; tiltil, Ntifa (fig. g3) ; talduil, tildai, A. Isaffen ; pi. tildiin, Todghout. «
—
bâton fourchu sur la tresse et servant d'an 3, tafust, trait.
tahorsl
cousu
x.
—
■■
pi.
tal-
p. dérivés de
bges
«
LE
CULTURE.
LA
» se
ceindre;
2g^
LABOURAGE
lûgâs, Ida Gounidif, O. Noun,
Ihahan ; lûg"as, Masst ; tdggas, Indouzal, A. Mzal, Taroudant. y. dérivés de l'arabe « hlas » bât; ahallas, A. Mjild; tahâïlast,
Zemmour, A. Bou Zemmour, Imejjad, Iguerrouan, A. Ndhir, Ichqern, Izayan, A. Sadden, A. Yousi, A. Ouirra, A. Seghrouchen, A. Ayach; tahâïlast, Mtougga, Imesfiwan, Bas el-Oued; iharra sën, Rif.
Dans le
et
de
d'attelage
mode
avec
à l'aide de traits
assujettis
l'autre, dans des
entailles
tirent
perche
les bêtes
sous-ventrière
d'un côté, aux jougs ou aux colliers creusées dans la perche. Ces liens
intérêt: tafusl, pi. lifassin, Ntifa (cf. afus lifassin, A. Ouirra, A. Yousi, A. Seghrouchen ; tizmam, A. Sadden ; lazzmen, A. Mjild, à rapprocher, comme le précédent, des
portent « main,
noms
sans
») ;
Isentasëmamt, « lanière » ; tisq"in, A. Ayach ; tigônain, hajen, dérivé de qqen « attacher »; tarfa, Imesfiwan; imlùrfa, Achtouken, de l'arabe lerf « côté, bord », le correspondant ber
du
ntifi
bère
tasga, Goundafa; iziker, pi. izakdrën » connu dans la généralité des
est
i
asfres, A.
la
quée,
les
27e
(Ntifa)
ont
fibres de coutume
sait que
les
tolba
réunis
tent, cette nuit-là, le Coran en entier. Le laboureur dirige son attelage au cornes
des bœufs
nomme :
taurit, Ida
Izayan ;
tauruit,
riut, —
agiillu,
les Ntifa, «
Dads,
animaux
à
se
Le laboureur animaux
avec
au
qui serviront
dans la mosquée, y
moyen
de
guides
licou des bêtes de
Les mos
à
réci
attachées
On les
somme.
—
tazurâut, Isaggen —
ifallën,
; tamzuarut ,
Ida Gounidif
Ichqern, Izayan.
détermine l'étymologie de afellu, usité, chez désigner « toute bête d'un attelage > et par exten
Un dernier lien
et
palmier-nain.
terme
pour
régularité
ou
Todghout
une partie
les deux
;
Ou-Ziki, Mtougga, Mesfiwa ; tciurut, pi. tiuria, pi. tauria, A. Ouirra ; iawëriit, A. Mjild ; tau-
Tlit, Indouzal
Ce dernier
sion
en
sud
de déposer à la
de Ramadan, les feuilles de doum
nuit
Qn
en
généralement
sont
de Tachgagalt
tresser.
aux
du
Mjild; tizzugar, Achtouken.
Les traits paysans
lien
corde,
parlers
palmier-nain
un
dans :
une association
azëddid,
A.
Mjild,
agricole
de
zdi
«
»
;
litt.
«
joindre
guide ».
», attache
leur licou ; ce qui les oblige à tirer maintenir dans l'axe de la flèche. par
excite
les bœufs
avec
fouet. Parmi les
un
termes
aiguillon
et
les
s'appliquant
avec
autres
à l'un
et
2g8
MOTS
l'autre de
ces
ET
on
objets,
Metmata, B. Menacer,
CHOSES
BERBÈRES
signale :
« aiguillon
anzel,
B.
Zouaoua,
»
Salah; dgëltùm, Aurès; asëllab, Masst ; àzëlàb, Tlit; amël'âd, B. Menacer; Imûnhas, B- Isnacen, Zkara;
B.
Salah;
A.
Ouirra;
asuâd, Indouzal ; angus, Tazerwalt ; tagamt
fouet
amënja",'
amënqàz,
Imesfiwan; Ida Gounidif;
aharris,
«
»
tagamt, A. Ayach ; agëzzàl, A. Seghrouchen.
Il
de décrire les
paraît superflu
berbère. L'essentiel
ce
que
5
nu
j.,
sillon.
i, aderf,
—
lirit
gountaft).
îgër
après
le Un
Ntifa
sillon
;,
sol
d'ense
quatre
ou cinq distants
parallèles,
verbe
qu'il
dit
ensuite.
« marquer
employé
l'une
ensemence
laboure
et
est
Tracer
le champ
arabe :
»
;
'allem,
'addjem, Rif; ër'sem, Sous.
s'appelle
»
étroites
l'autre
ces sillons se
plate-bande.
fh. f allant,
trace
sillons
le
sur
Avant
à cinq mètres {fig- g4). Ces déterminent des parcelles lon
et
gues
—
Baâmran),
paysan
—
(Ta
(Tanant); 3, inèg (Tanant); (Tagountaft); amètul (A.
lisirit
du
quatre
sillons g4.
préparé.
le fellah
premiers
jetées
semailles
non
et
mencer,
Fig.
cultures
sujet.
les
terrer
de
de
méthodes
On sait, en particulier, les labours ont pour objet d'en
été dit à
a
aderf
iderfan-
pi.
et
les
parcelles
à
ensemencer: lisirit, lisirâlin, Imes tisinin, Ntifa, tirit,. A. Ouirra Ras el-Oued pi. fiwan, ; tisirit, tisîra, Zemmour, Achtoukem pi. pi. lirâlin, A. Baâmran ; tardlin, Tagountaft,
Indouzal ;
pi.
pi.
—
—
tikûzan, Tafilalt Plusieurs
taferka,
—
parcelles
pi.
tisiriin
tiferkiwin, Zouaoua.
se
nomment :
înëg, Ntifa,
et
amètul,
Aid Baâmran. L'inauguration des labours d'automne plus
haute importance. Elle
que
l'on
Mais,
rencontre
est-il
chez
besoin de le
plus peut-être
qu'en
quasi-religieux.
«
tous
dire,
tout
Tout
s'accompagne
ce
les ces
autre qui
peuples rites
pays, sert
est
de
une
adonnés
à la
à
ceux
à l'agriculture.
ont conservé
leur
de la
solennité
rites analogues
en
Berbérie,
caractère
antique
et
des
champs
ou
culture
la favoriser y est l'objet du respect public. La coutume, les mœurs, les préjugés même la protègent et l'encouragent.
peut
CULTURE.
LA
Le
d'une
vol
doit
mourir
coupable
de faim. Aussi la
un
comme
est considéré
charrue
honore à tout jamais le
LABOURAGE
LE
d'après la
qui,
charrue ne
2gg et
sacrilège
croyance
populaire,
à la
rentre-t-elle
dés
maison
la fin des labours; elle est toujours laissée sur le sillon com mencé, le laboureur n'emporte avec lui, le soir, que le soc et les
qu'à
du joug.
courroies
Ces
tous
pour
»
observations
faites
les Kabyles du Djurdjura
pour
les Berbères. Chez les
Atlas, la charrue A la fin des labours, elle
n'entre
bout à
Un individu
Moyen
que
les
on
la
paysans
de
qui
sa
«
araires
au
étalées
autres
de l'inviolabilité du lieu
qu'ils
sont
un
pas
le
se
quelque sorte
les
approprier.
caractère
qui
A
leur
à
dans la
mara
dit
nous
l'an
c'est,
disant: »
Soit à
d'asile,
soit parce
saurait venir
à l'esprit
cette pratique
que
en
prochain!
sert ainsi ne
chapelle et
voisinage
dire, les Indigènes
vrai
disant
en
revenir
sacrés, il
superstitieux
naturellement
plus
Zemmour
accessoires
les tombes du
sur
cause
d'aucun de
d'un
sanctuaire
des
du
tente.
Sidi Mohammed Ou ben Hamed.
sied
et
l'aqoba gr-imal ! Puissions-nous
en
au
portée
la
sous
fraction déposent leurs instruments aratoires,
à l'exception des socs, Ils introduisent les bâts
laissent les
est
confie.
jamais
même
valent
semi-nomadès
populations
pour
qu'ils
n'attachent expliquent
une
eux,
manière
d'alléger leurs convois, à l'époque de la transhumance, en aban donnant leurs instruments encombrants et inutiles près des ter rains
de
cultures.
Conclusions. bère
a
porté
—
sur
Notre
des
examen
les
régions
des
termes
Sous à la Tripolitaine, de la Grande Kabylie les
d'Algérie
parlers
estimables, cains
bien
les que
nouvelles
de Tunisie
plus précieux ont quelques-uns
investigations. Nous
semble,
et
puissent
ne
croyons
cependant
les informations
apparente
que
réelle
de
ont
pas
ses
parlers,
par
que
les
du Touat. Si
parlers maro
échapper à
nos
des données dialectales
du
moins
dans leur
ici. Malgré la diversité
en plus
la langue berbère présente, seulement dans
dernière analyse, une unité remarquable, non la morphologie et la syntaxe, mais encore dans le en
Berbérie, du
renseignements
eux aient pu
modifier,
recueillies
à l'araire ber
aux oasis
fourni des
été donnés
d'entre
relatifs
diverses de la
plus
vocabulaire.
300
MOTS
Ce Nous ne
donc
n'est
qui
guistique
pas
CHOSES
indigence de documentation d'ordre lin être prudent dans nos conclusions.
une
la linguistique, livrée à ses propres ressources, de solution à la question si obscure et si con
saurait apporter
de l'origine de la
troversée grande
l'intérêt
partie
culture
soulevé
par
duit à l'étude de la terminologie des Berbères. Les
culture
être très
pouvaient par
ceux que
paraison avec autrement
des
les
dans
types
Il
la
modifié
de
mille
ce
ans
dans
arabe.
La
berbère
qui sert
plus
charrue
culture.
pas
à la charrue, comme en Une domination vieille de
sur ce point.
Bien mieux,
arabophones, à Fez
Indigènes
zaglu, ttemun
actuellement
en
nous
pour ne citer
utilisent un ensemble
qui ne sont pas
d'importa
dans l'Afrique du
usage
appelée « charrue arabe »
rien n'est absolu
point
de
l'araire indigène
en
est,
réalité,
une
présumés
sont
joug
différemment,
Berbères
ou mieux
essentielle
mancheron
l'âge, la
simple
le
ou
résultat
à
savoir
que,
en
consi
l'installation de la
n'a rien que
le
soc
sont
berbères
ou
de tirage, la perche double sont dérivés du latin.
de
puissance
et
cheville
notre
les Libyens étaient
auraient emprunté, aux colons
du leur. Cela
dénominations. Il ressort,
ces
de leur étymologie, les termes relatifs à de deux sortes : les uns désignant le corps
le sep, le tels; les autres,
sous-ventrière, le
dans
donnée
vue
l'instrument,
avant
dire
appliquée
frappant, les
(afrut,
notre enquête cette
au
Traduit
à la
arabe n'a pour ainsi
berbère.
D'ailleurs, effet, de
la langue
que
certaines régions
l'exemple le
charrue
de
nous dirait-elle, qu'à la diversité imassën, akerraz, amëkràz, corres
n'a rien changé
Nord, improprement
de
types
elles-
termes tels que
dérés,
complétés
des divers
technique
Leur classification, puis, leur com de l'antiquité, fournirait des données
aullu,
terminologie
savons que
tion
ce genre ne
Peut-être
asgar.
est visible
général, à tout
que
de
besoin d'être
réserves
mêmes.
plus
enquête
auraient
l'origine, des instruments de construction différente. faites, il est des constatations évidentes par
pondait, à
Ces
en
ce pays.
connus
précieuses.
expressions
d'une
une enquête
c'est
qui nous a con
à l'antique instrument de
relative
; ils
Car
Berbérie.
en
cette question
résultats
concluants
donnerait
charrues en usage
de
BERBÈRES
invite à
nous
estimons que
ET
examen
en possession
romaine
italiens,
en
un mode
serait que
de leur
Afrique
les
charrue
et qu'ils
d'attelage différent
de très vraisemblable; les
sources histo-
LA
riques
signalent
chrétienne.
Berbères
des Libyens laboureurs
D'autre part, il
venue
charrue
actuellement
se servaient
il
se
base
romain
du
pas,
dire
on peut
de la
charrue
désignent les
qui en
n'est
Est-elle
due,
C'est possible, considérer les Berbères
développement de la
Sidi
waha
la
de Pline
sur
lequel
le
est
de l'égyptien ; le égyptien, et les termes
ni
modèle
berbères.
tous
importé
des étran
par
de l'étranger
tributaires plus
auto
habitués, jusqu'ici, à
contribué,
comme
la
pour
les
charrue,
civilisation.
saint agraire.
sgrir
iggig;
iggig ar-d-irml,
Ula tazùkkï,
d'un
comme
Un
Iusi-iasën i-Intift
que
de l'araire berbère
actuel
quoique nous soyons
acquisitions précieuses qui ont
indder
affirme
contraire, à l'initiative intelligente des
au
les
navi
romain et non
romain,
modifié
chtones?
au
du
parties essentielles sont
Est-elle l'instrument gers?
ni
des
dont les Africains
celle
témoignage
l'attelage
ou visiblement modifié
l'ère
que
concluant.
nous, :
avant
ni celle
M. Tissot
est encore
de Magon. Le
pour
des Romains
se servaient.
en usage
temps
n'est
Au total, corps
instruments ils
quels
l'an 5oo
hors de doute
l'agriculture. On ignore toute
gateurs phéniciens pour pratiquer
fois de
vers
est aujourd'hui
la
n'ont pas attendu
3o\
LABOURAGE
LE
CULTURE.
ben Imniar
abrûrl
aur-asn-isus
abrûrl ur-innl
tërs g-iger,
g-Bzu.
imëndl,
a-filî, da-itga
ura-tshsar
gir
waha
da-
aman.
iàtzun timizar iâdnin.
Wamma rrau-ns, beddan Intift. Ku-iân issën darml sg itamz Imudd i-tiyûga nag taljëm'al n-udî g-loql Wan ur-irin as-ikf i-kra n-rbia'
.
g-warrau-ns,
Llan ur
da-ikàt
ubrûrl
wida ur-asën-itkemmeln
bahra usig iàt !
ainëker sg-imi
»
les
n-tgëmmî gir
cultures
Imudd
das-is'adar,
Ig-t-ihada rbbi, isamah-as ;
Sidi Sghir ben Lmniar grêle
wahdit.
ig
ini-ias
ig
: « a-sidl!
ur-irl
ur-innl
as-lkëmmel.
a son mausolée
des Ntifa. La grêle,
à Bezou. Il
en
effet,
protège
ne couche
de la
jamais
3o2
MOTS
leurs
Le
récoltes.
(jusqu'à
ce qu'il
ET
tonnerre
CHOSES
peut gronder pendant
fatigué)
soit
BERBÈRES
les
des jours
se résolvent
nuages
entiers
toujours
en
pluie.
Sidi Sghir Si
ceux-ci
de dégâts
mettre
Sidi Sghir
il
et
une
les leur
qui
siens
Il
comme
à
les
en
verrait
pillage
moineaux.
y com Les descendants de
récoltes,
régions.
des
c'est sans
l'heureux pays, et, chacun d'eux de grains à l'époque des
veiller sur
moudd
de beurre
motte
les
d'autres
peut prélever un
refuserait
du
champs
parfois sur
au
la
printemps.
grêle
ravager
D'ailleurs, ses
celui
champs,
les
exclusivement. arrive
d'une
seuil
de la
fellah
que quelque
pourtant
mauvaise
saint pardonne
le
bien
continuent
sait chez qui
labours
aussi
préserve
s'abattent
refuse
année)
si son client est qu'après
maison
de
récalcitrant
le
verser
moudd
de bonne foi ;
si
avoir entièrement
(sous
non,
prétexte
entier.
en
il
ne
Le
quitte qui
lui
jama'ian; da
gis
perçu
ce
dû1
est
Calendrier
ënnair, nsûsu
ar-as-ttinin:
agricole.
bu-i grîsën; da-ntzu
ssjart
zzutin.
brair,
ar-as-ttinin:
bu-igûlâsën ; da
gis
nakka
gùlàs
i-iîsan,
da-gis-nlzu ssjart; da-nsausa. mars,
i-izgern; ibrir, ar-ttinin i
.
Selon la
Son
là
ma
:
brimt-tnt
da-gis-nsausa,
ar-gis-ntâhàss
! da
mourut,
de lui donner
gis-nthayah
azùkk.
les Aït Ougerd du Tadla vinrent, dans leur territoire. Les
une sépulture
engagèrent, avec les ravisseurs, de sanglants combats qui de l'intervention du défunt lui-même : « Intift. dit-il, laissez-leur ma
aussitôt et
baraka
s'étend sur vous seuls
qu'ils viennent
moussom
;
a-liùtmin
lorsque Sidi Sghir
son cadavre afin
cessèrent par suite
et c'est
aok
ssjart.
légende,
la nuit, dérober Ntifa s'armeront
dépouille,
imërsind
ar-ttinin :
da-ntzu
„
1
»
Ils lui élevèrent
une chapelle
à Bezou
l'invoquer.
lieu le
septième
jour
qui
suit
le Mouloud. Les Aït Lharont des
de Demnat égorgent les premiers; égorgent ensuite les gens de Bezou, les Ait Ijemà, les Ibagharen, les Ntifa, les Ail Attab, les gens du Tadla, puis les Sraghna.
environs
mâyo, da-gis-nmëgger ; mayo, iqâr flâyo
amz
d-zzit !
terkoko
g-uaman.
lûlioh,
da-gis-nsruat.
lûliuz,
da-gis-nsmiat,. da-gis-nsusu lluz.
gost, da-gis-ntzu tahsait
àqarbus
ansker
!
mayo
ar-ttinin :
3o3
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
n-ifrl
;
ansëksem alim
g-lborj,
nag
g-ifr'i
;
n-walim.
sutambir, da-nsittl logbar ; da-tlinin
:
suf
adràr
! suf
albir
! suf
! suf logbar. ktôber, da-nbdu tayûga.
asrik
nuàmbîr, tayûga.
dujâmbîr, Janvier
est encore appelé «
les
toutes
le
est
donnons
d'arbres
d'arbres
variétés
Février nous
tayûga.
mois
sarclages
nous
;
En avril, venue et
le
de Yagoulas à les
on
levé
est
fauchons dit
:
«
grain ne
de
moineaux
tout
«
mois aux gelées »
gaulons
les
Nous
pour
écrasez-les !
«
Mai !
«
Mai ! le
les
le terkoko
prends
nous
femmes.
o
au
et
des
borj s
vois
ciateur
aux
le
plantons
des
de
nous
-l'hiver
plantations et
les
(Car la Nous
récolte est
chassons
les
On dit:
même
nous
sur
vois
est
la
paille
»
les
amandes.
excavations
dans des
aussi
des
laissons dans les
terres. On
l'associé !
vois
dit
«
vois
le fumier !
j
retour
de
rechercher
son, associé et
qui
grottes meules
champs).
la
mon
(car, les
les montagnes; le pigeon ; le moment est venu de
de
les terres).
et gaulons
faisons
en
que nous
sur
dans l'eau !
dans les
courges
fumons les
!
tombent
travaux agricoles,
le fumier
»
moulin).
emmagasinons
tighremt ;
pigeon
neiges
premières
que
l'huile.
flétrit
coquelicot se
maisons et
En septembre,
!
les
achevons
moissons.
(entourées de haies de jujubier
tagne
herbe
plantations
les bœufs.
manquera pas
commencent
entourent nos
les
en
nos
sarclages. ».
Juin, est le mois des dépiquages. En juillet, nous terminons les battages
ou
de l'orge
continuons
nos champs.
Avec mai,
En août,
nous plantons
;
olives.
causé
Nous
chevaux.
aux
et commençons
En mars,
le
et
annon
songer
de transporter
3o4
MOTS
Octobre,
novembre,
ET
CHOSES
décembre
BERBÈRES
sont
entièrement
consacrés aux
labours.
Les Tairza g-urtan
ig idr unzar.
Logbar.
ammas
n-tgûdit,
sin
itudun
s-ijarîfën
ar-gis-gdrën
isdid- »
g-ubëdduz;
logbar.
Ig-llant
g-ubëdduz.
iran ;
tamâzûzt.
tayûga tamënzut
ar-ttinin: «
urtan-ns
aswarî n-ugiul aigan
d-ifruan,
ar-gërrun
ijjij
urtan-nsën,
Ig
Ibàhim, logbar
ar-d-i'atu
aigobber
ar-iss-lgobbarn
g-tzgiwa,
mia
;
tagûdit.
n-wailàln, asku
Ma,
Igelt.
rotations.
aizum;
i-kra,
ar-in-tga
i-wada
ktôber
g-wayur aigan
da-itaska imëndi-ns
tger-t-in
wariàl aigan atîg-ëns
wîda
Ibàhim,
izenz-t
ar-t-id-ëtawin
Les
n-tgëmmî,
dàr-idârën
g-ubëdduz,
Llan
tayûga tamâzûzt
Ku-tigëmmi s-abëdduz-ëns,
—
lurs tmtût
; ar-ttill Tayûga tamëgarut
tuf tayàd 'tamâzûzt,
tamënzut
da-ithlu imëndi-ns, ;
ar-lars
rotation.
tamzuarut ar-as-ttinin tamënzut
nag g-igran
Tayûga
leur
et
cultures
—
idr unzar, ifruri wakàl, da-nkerz timzin d-l'als, d-irdn ; ura-ntgobbar igran
Sig
nstfar-asënl
tinifin,
abadan.
Akàl ihlan, da-itamzën Wamma
wada
lires, dat-nkërrez ku-iasëgg°as. dat-nkerrez asegg"as-âd, nssiki-t imàl,
aman zund
ur-ihlin,
da-iddan, ur-dat-nkerrez iàt, dat-ntaddja mkàd da-gis-tmgt tûga bahra, ar-sers-ntawi izgarën d-ullî, issîki,
z'ama
asegg"as
iga
ur-gis-
int-nksa.
G-urtan,
"atan
gisn
ur-illî
unzar,
naddj-in
sin
nërzem
timzin
i-waman
nag krad
n-terga
waman
n-klôbër,. ar gisn nkerrez
ussan
ig
idr
maiggât unzar
loqt
nag
n-lerga g-urtan ar-d
ar-d
ifruri wakàl,
ig
;
g-uayiur
ur-idir.
Ig
kullu in-nsso,
loqt-annag
ibaun nag timzin. Nsker mkag aillig Ula Iqâid g-tmazirl-ënnag Tanant, ankerz timzin, asku dag-inl-ilhakas Iqâid agûlas ; nagul
ar-
nkerrez
gir
irdën g-urtan,
asku
irdën,
ura-in-lliasâsën
m-ddën
ur-iàd ngi ar-nkerrez
i-iîsan.
CULTURE.
LA
kemmelnl tomzin,
Ig
Timzin. i-bab
Ig Ig
—
n-iger :
fig
kemmeln
tmgert
v.
mnau
sgitsënt
Irdën.
—
ikënunnî
!
3"
bahra
kurifla,
;
i"
Amezgur.
ti-n-smid ;
—
inua;
laddilt
;
igezzif,
; ti-n-sfenj,
igezzif wâqqâ-ns,
n-userdun,
s-tumëlilt
i-izgarn
nzaid ar-ntks nger
agëddu,
ar-t-stan
tazgaut, nagul, nag hizzu.
Tamëkrâzt.
ira
bahra
isdid
taidert-ëns
wamud-ëns,
gis
;
takobàlt sg-ugëddu-ns,
nsker-l s-tainnit-âd.
nasi amëzgur
ar-asrag iga
'ansërî, iqim ar-d-ino, nks-t,
tigëllâtin
.msarâdën
Ig
ar-
arba"
La
ar-tnu,
ur
wâqqâ-ns
nzra"
nzrâ gis
bendâq,
rahënt gant
! Ik lisant tomzin, tëddut
Da-nkerrez amersî, ntan aigan amenzu. Ar-t-nsua sshor aitka inu. Nmger-t s-imgran, nsers-l
Agëddu, das-nakka nawi
kig-d iger-nk, ils n-ugdid ! »
gîsënl
nag iurig lùdift iflain ;
bf
thellâd
takobàlt s-tainnit-àd,
ar-ngar
ar-nlini
nuanf, tëlkem tmëgra.
taidert-ëns tga
ddau kra n-tazîtunt,
g-umalu
Ula
zzri'at, imëlul
tazeggwagt,
mlih,
ur-bahra-isfi.
aggurën-ns,
tirrit,
tnnit atkiàlt
-and
«
ar-as-ntini :
nag sin,
lazuggwagl, iga zeggwag,
i"
:
izegg"ag ;
ar-asràg
sul
Loqt
Tëlla
tga
Igezzif,
wayur
mgint
»
ussan, ar-tharrasënt,
»
wâqqâ-ns
ti-ïaid ;
Ig-ffgënt sg-wakàl, !
thla timgit
ur
a-flan,
"anseri ; ig-nmger
amëzgur
tigëllâtin, nag bu-râs, nag hizzu.
ad-gant.
a-flan
3o5
LABOURAGE
timzin gant agûlas, ar-sufûgënt,
u
as-ntini :
ur
Iân «
felldsënt ik iàn
a-flan,
nstfar-asënt
nagul anëkrez
amëzgur,
LE
—
didas
ai'aijiël
Amzil
s-
at-ifadaln s-uzzâl
i-ait
igrem, bla iqàrldën,
tomzin.
tamëkrâzt, da-isattî
ijëbet-t-id
iân iâdnin
charrue.
umzil,
ar-t-kdtën
isers-t
ar-asrag
tafëgàgl n-ûuzzàl, ig-ët
afella
n-twwùnt,
tsemmid ;
mkannag
g-ïafit
imqàbal fellas ar-iskar
ar-d-
ikëmmel, isntofs-as tifrawin, isdid-as imi-ns ; iasî iân terf Ihend, g-tagzi-ns
lardâst,
Laoust.
ig
tamëkrâzt g-ïafît, isers-t-in
f-imi-ns,
ar
20
fellas
3o6 isûdù ar-d-inu,
iga sg-igrem,
Tamayat.
fellas
mqâbaln
ig
Ihend f-imî
ar-terrâqën
ishsi-t g-waman, mkan tsemmid, iga berranî, ihels-as atig da-didas-isker ;
tamëkrâzl-ëns
a-iaûwî
Tigrâd
—
BERBÈRES
t-ikëmmel,
ikf-t i-bàb-ëns ;
ijbet-tid,
ig
ijbet-t-id,
Mkan
n-tmëkrâzt.
CHOSES
ET
MOTS
n-umzil
blà iqârîdën. Loqt n-tmëgra, dad-itaska
atga.
s-îgër, iaûwi-d agiul, n'ampir-as-t s-tadlîwin, iddu iskin-ns ; ar-asrag ënsrut, iawi-d agiul-ns, n'ammr-as tanamâl-ëns s-tomzin, umzil
ha
i
nini-ias :
tamayàt-ënk a-lm'allem
! hader lhal !
Tayûga. Mkan idr
unzar
ùqris, iasî
gis
aswari-ns
Mkan ilkem
d-iûwin
.
Ig
îgër,
s-tomzin,
ig
nag zzit,
ayân
jbdën-d
ayân
Ibàhim,
suggëzën asuarï sg-ufella
;
zitun,
aiîlï.
da-kerrezën tama-nsën, gern-asën n-usaras, is d-iiwî kra^n-ireszën,
asn-qerrebën ailtiigiu
ar-d-munn s-dàrsën
isûfeg ig
afëllah
wamud,
tamëkrâzt g-uswari,
d-ërroman, nag
agrum, tazàrt,
iujâdën ; ërroman lâzëm
ihalla
mkan
g-tgerst,
tayûga-ns, i'ammër
is llan
tama
gern-as a-didâsën-imun.
Asin ërroman, ku
f-uwallu ;
rrezën-t
ig ddrsën
snât
tUght
nag
krat,
ërrezën-t f-uwallu ; bbin agrum, sersën tazàrt nag d-iiwin, inin : bismillah ! ar-stan. Ig san, gern Ifatha,
larrëmant
zitun,
inin
:
ayan «
a-rbbi
Mkannag
a-fellag
ad-skdrën
tkëmmelt
îëlla dàrsën troqt iâdnin ; ha nag, irgâzën
tayûga,
i-m-ddën ;
Amzuar, ig-in
ur-da-kerrezën
Lhosain.
ism-ëns
ig ur-l-ibdi, mkan
!
tawit-ag iàn
Tanant
ail
ass
ma-ii-inna gir
Ig
tayûga.
g-ait
ius
ihlan !
Intift
Waddar.
umzuar,
immul iqim
ur-inni at-ibdu
ntan
«
>
lùdà, Dar-
a-ibdun
tayûga
ar-ibddu
iân.
ira ibdu tayûga, iskr
iawi-ln
iàn
izuar
ig
usegg°as
g-bdan
agrum
d-ërroman, tazàrt;
; ar-d-i'allem, ibbi agrum f-umëkràz d-ërroman, ig-in g-tallunt, ha, sën iferhan, aha sfathan, inin : « a-fellag ikemmel rbbi! » Aûwin-t tarbàl mi hla, ss'ar, tbdu g-lallunt,
atzra'"
;
kullu
mkan
tbda
s-dar
terbàl, iamz
liuga
uhommas
larba'
m^ddën
ass
mkag ; nag Imsihèn d-ait Zellagën mkag ula
ass
ar-izrra'
lhaild
Aska
skerën
ad-beddun tayûga
nulni ar-skdrën afada
!
«
ikfrbbi
LA
iilï
Ihir, kullu
Ku bàb
ssif.
LE
iran aikerz,
wann
ns, iddu s-îgër, iawi didas agrum, tazàrt,
« a-rbbi
inger
ibdu-l
f-uwallu, !
anzar
!
iferhan
Bab n-îgër,
ig
ar-tzga.
ira, ibdu
slta
i'ammer-t s-tomzin, ar-d-isdttî
azelmàd,
Ar-itzra'
Ig n-bab
:
,
n-iderfan
n-layûga, iasi ûqris n-lznirt,
timzin s-ufasï, Uni
ûqris
s-afus
:
bellah
bismillah
«
unnabi rasûllàh
«
wan
issan kra fissabillah !
wan
it'addan
taukkëlna
ar-l-ikemmël
f-wannag
hamsa
mkàd
ar-l-ikât
d-bab n-îgër;
nta
!
mënnùllàh
izrî
s-tayâ.
!
»
Mkan
ikemmcl,
iagul
tamzuarut, ar-ikerrez, isker iderfan iàn lama îdël timzin s-uakàl. Ar-ikàt Ibàhim, uni : « hait ! sir,
itiazr'an,
aheddam,
tikkal
s-tsîrit
afada
Ula
dàrs
i-ûwallu,
g-umgerd-ëns, iamz
asagul
àks ! hâu afella, hader bàbàk ! lisirit
ar-iskar
;
inëg, inker bab
isni
tayûga
«
lisirit,
s-ihf n-înëg n-iàn
tamëkrâzt
n-usûrif; isker wayàd, ib'ad
n-isurîfën
ar-d-ikemmel
,
tiirza, isni
n-tlâtin
ingràtsën iàn hamsa
nag
krat
ar-ttinin
semailles'
Inker uhommas, iqqen
ûderf Ijhed
iaûwiiàn
irrz ërroman
ërroman,
ar-stan,
layûga-
isûfeg
»
Les
s-uzru
n-tomzin, ismun
amudd
izra'-t.
d-wins,
ibda umzuar,
Ijëma", ig
307
LABOURAGE
ikf i-umzuar
n-îgër
das-fan
imendi-uig
G-imi
CULTURE.
nlan
'aid,
ara
isbedda tayûga-ns, Uni
:
«
"aid !
Mkan ikëmmel
»
tsitsits
!
»
izrî
s-tayâ.
bahra, nag tiznirt, nag amgan, aitksradën sg-mnid luttga. Imëklî, das-lëlawi uzëggur
n-iger, ng-ius,
iamz tmtût
ng-illis.
laduggwât, ig d-agurënl timzin, irâr-int ; Ula wada ura-int-itràran, da-inl-iz^nza s-tuntla f-bàb n-îgër. Ig tëder tafukt, ahommas irzem i-lbàhim, da-ilks tamëkrâzt, ifla awallu g-îgër, iagul Mkan
tëlkem
Ce texte
et
les
précédents ne sont pas
traduits.
3o8
MOTS
CHOSES
ET
Cérémonies des Bien
la
parfois
pour
Au tains
le fellah doit
beaucoup le
des
sa'ison
reporter
en
reculée,
pluies
com
l'inauguration de fin décembre
et
de janvier.
tracer
jour de la
premier
son premier
selon
variables
être favorable à
plus
dimanche,
choisit pour
déterminés,
les régions,
semaine,
mais
sillon;
d'autres
également
passent
son entreprise.
d'entamer la terre, il lui importe d'accomplir cer mauvaises in qui passent pour protéger, contre les
moment actes
le grain, les animaux et les instruments et à attirer sur et les futures récoltes les bénédictions du ciel. Dans les
travail
de
rites
Mais la
averses.
commencement
au
généralement
fluences,
ces
de l'année julienne, les labours
pratiquement entrepris qu'aussitôt après
que
date
une
le Berbère
jours
le
à
tard
si
même
C'est que
être
labours1.
premiers
octobre
17
premières
parfois
travaux
ses
au
ne peuvent
des
chute
mence
fixés
que
d'automne
BERBÈRES
imitative
magie
cérémonies,
d'une
témoins
brassait,
d'antiques
organisation
pendant
une
le fond de la
constituent
qui
survivent
religieuse
période
pratiques et sociale
reculée, le
très
plupart
cultuelles, uniforme monde
de
vieux
qui em
méditerra
néen.
Le travail de la terre
Et
parce
qu'elles
un antique culte apprécier
les
attestent
du blé,
du fellah
ques
dévotes du fqih
confiant son grain nos
jours
dans le i.
encore
vrai sens
Cf. Hanoteau
Langue kabyle,
Westermarck,
et
le
ou
tenir
être
en si
d'un
de
rituel
s'égarer.
plus
en
agréable
estime
la
Berbérie, à Dieu
de
à
mieux
profession
que
que
les
le
tra
prati
du haddji. D'autre part, de l'étude des jour des semailles, il ressortirait qu'en paysan plutôt
berbère qu'un
accomplit
travail
de
agricole
mot.
Lclournoux,
laud.,
haute
courante,
à la terre nue, le acte de magie
année,
oiseux
croyances superstitieuses relatives
un
du
observances
serait
premier
W'
op.
font
pour
les
cérémonies nous permettent
une opinion
passe
rites qui marquent
de
ces
raisons qui
d'agriculteur. C'est vail
s'accomplit selon
dans l'infini détail duquel il
minutieux
p.
p.
7
36
La
Kabylie, t. 1, Laoust,
et suiv.
et suiv.
—
p.
Le
4n.
Boulifa, Chenoua, p. 16 —
Méthode de ;
et surtout
LA
En
dans
maints
récité
leurs se
lave
s'il
il
est
après
absolue,
ni
terre
astreint aux ablutions sèches
prélevée
l'on
On
redonne
a
en
jetant les
à la
vertu
grains
Ces
précédente.
les
les
grains
mélangent
Ils
des
ou,
d'une
delà
provenant
des
de
par
grains
là
doit
dit-on,
ilfën babas
une
à
mélangée
du
résidus
«
trous sa
peu
part
de
d'une
«
toummit
Qui sans
» sinon
»
chleuh
de
de
sel.
cette a
son
la faire
les
et
et
semailles. ou
Ibaraka
prépare, à
tummit.
simple pâte
et
y
récolte
l'aire
sur
tas
provision
d'eau
formés.
ainsi
fond du
doigts dans
tummit g-l'afit
ad-ur-isnu
de la
mettent en ré
tas établi
paysan
abondante
un
en
générale,
lorsqu'arrive l'époque des
ménagère enfonce ses
manger
mêle
grains
pèlerinages.
gerbe
Les Indouzal
fermes, la femme du
de l'huile dans les
des
être imprégnés de baraka
un aliment rituel composé
grillés
Gounidif, la
plus
manière
végétation.
aux semences
l'occasion des semailles,
désigne
on
nus, ou
des
et
de la dernière
grains passent pour
Dans toutes les
une pièce
pieds
moussem
résidus allag n-tirest, le baraka de l'aire ».
«
les
marabouts'
nomment ces
ûunràr, la
pierre.
en
première ou
vives
faites à la
entassées
y incorporant les cendres des l'aspergeant avec le sang d'un animal
en
de la
et
pénètre
tombe
semence
intention,
cette
incarner les forces serve
la
sur
feux de l'Achoura, immolé
champ
ablutions et
dans'
silo
fait bénir à l'occasion des
que
au
rendent
fait leurs
ne
Aux semences, retirées de leur de l'habitation où le maître seul
de la
se
avoir
Au Tafilalt (Iqsebt n-Moulay Ali Chérif) le fer se rase pendant toute la durée des travaux;
prières.
mier ne
prie,
pureté
serviteurs
et
3og
LABOURAGE
LE
maître
endroits,
état de
un
CULTURE.
On
de farine
Chez les Ida pâte
et verse
père
en
cuire :
vie,
wann
récoltes verseraient
périraient.
et
Des divers
étrangers (À. tireront
la
frotter le
.
llienna
Isaffen,
soc
et
cette
de la
charrue
régions on a
i
de
morceaux membres
pâte
aux
famille, travailleurs, Gounidif); on en donne
(Indouzal, Ida
n-igurrâmën.
distribués
aux
Ida
le bout des
coutume
sont
aux
Gounidif) ;
cornes
de là
d'atteler (A. Isaffen).
enfants,
aux
passants,
aux
aux animaux qui
on s'en sert aussi pour vache
qu'en
certaines
3lO Les Isaggen
Tafilalt,
on
la
et
les
le front
à leur
on prépare une on
précédemment,
les
On dit
passants.
vres
et
tëlla
Ibaraka
premiers
bouillie. On dit
encore que
îgër,
que
et
du
reste
Au frotte
miel. en
est ensuite
bouillie
appelée
tagulla*;
les enfants, les pau la baraka est dans la tagoulla,
répartit entre
que «
qu'il
labours,
n'y
on
aurait pas
ne
l'usage de
récolte »
de
pas
si,
cette
le champ monte » de la toummit ad-
c'est pour que «
partout prévaut
de
mangeait
manger
de la tagoulla.
ou
Les Ait Baâmran apprêtent
avec une
ture toutes
la
préparent
farine
de
sortes
Ils la
menthe.
lebsis
odorant
aux
le
universellement
des dattes
secs,
pauvres,
et
des
sentier en gagnant
les
toutes
mangent
douce
autrement
»
D'autres
pratiques
de l'attelage le
et
dans les
asile
le
enduisent
dit,
i
.
:
»
qu'ils
à la mou7
le thym, le cumin, de l'huile; ils en
travail
en
du
champ.
dispensant le
sur son chemin.
de distribuer des fruits
des
galettes et
aux enfants
des crêpes,
qu'on
Les Indouzal font
croise
sur
une abondante
douces
choses
»
pour que
l'année
et
soit
prospère.
mauvais
destinées à détourner de l'araire
œil
et
du
sol.
les
mauvaises
Les Isaggen
de beurre fondu. Les
gens
influences et
ayant
les Ait Mzal
de Masst
suspendent
des bœufs, un renfermant du du harmel, de grâce à ce talisman, les bêtes attelées ne se battent pas entre nouet6
lamûdit.
/..
Sur
3.
aggurn
ce
mot, voir ijjan.
l\. imhil. 0.
ou
trouve
qu'il
encore
paraissent
aux cornes
l'alun
de
profondeurs
soc
lebsis
de figues. Les Mtougga distribuent
et
sortes
rend au
et surtout
champs.
a
en mêlant
remettent au maître
répandu
noix ou
aux passants
distribution de dattes
«
qu'ils
des khammès, se entre les personnes
.est
obtenue
du beurre
avec
précédé
L'usage
"
plantes aromatiques comme
pétrissent vase"
Celui-ci,
distribuent du
et
parfumée
grand
un
remplissent
,
la
bien
g-tgulla » ou
à l'occasion des
iûgli
du beurre
du beurre frais',. on
et
des bêtes de l'attelage ; le
sabots
Dans la tribu de Masst, et comme
toummit
du blé
prépare avec
BERBÈRES
les travailleurs.
entre
réparti
ajoutent
CHOSES-
ET
MOTS
taumm"ist.
supra p.
76 note
6.
LA
ad-ur-tmmdgën.
elles,
Su
LABOURAGE
LE
CULTURE.
Les Ida Gounidif
frottent,
avec
de l'huile,
les cornes, le derrière des oreilles, le ventre, les plis des jambes, tous les « endroits du tirage » Imakan iisëlday. Ailleurs, on attache des
des beignets
galettes ou
Avant de
commencer
le
sur ou
travail
les
entre
des bœufs.
cornes
du labourage,
khammas
maître et
commun, dans le champ même, un repas très simple d'aliments à base de grains. Ils convient parfois à ces
prennent en composé
frugales par
agapes
hasard
aux
autour
groupés
les laboureurs du
voisinage et
l'étranger
qui parait
du champ à cette heure solennelle. Puis, de l'araire, ils appellent les bénédictions du ciel
confins
les travaux,; ils disent : « ad-ikemmel rbbi lamahirl! Que Dieu a-fellag-ikemmel rbbi! Qu'il apporte l'abondance (Achtouken)
sur
—
à bonne fin
nous conduise
—
a-fellag ihlan ! O Dieu ! conduis
travaux à bonne
!
moissons
(Tanant)
tkem-
a-rbbi!
Ihir-ënnek ! taûwit-ag iân usegg"ass fin ! Gratifie-nous d'une
melt nos
(Addar, Ntifa)
année
d'abondantes
»
La fatha récitée, le fermier
ou son
khammès
marque »
«
'
aussi
de l'ensemencer, il écrase une ou plu sieurs grenades sur le soc ou sur le timon de l'araire (Ntifa, Igliwa, A. Yousi) ; il en mêle les grains aux semences (Oulad Yahya) ; il
tôt
le champ ;
les
mange
les
on
les laboureurs l'effet par
capsule
enfants qui
suivent, ce
(Tanant). Il écrase
champs
structure
—
les
partage entré
aux
escompté est
leur
avant
mais
aussi
jour-là,
des figues ;
d'ailleurs identique dans les deux cas, puisque une multitude de grains dans une seule
—
la figue
la
comme
grenade symbolisent
l'abondance
et
la fécondité. Le
maître
la
même
mêlés
Il
toutes
invoque,
bismillah !
bien
Ikûmeg .,
les
Voir
:
«
de
grains :
le
assureront
blé,
nom
notre
298.
Il
est
semences répandues
à
nom
inutile de même sur
Au
de
sa
nom
Seigneur !
et petits pois.
des formulettes récolte.
clément
rappeler que
les labours
sol non préparé.
et
Il dit
:
de Dieu! Nous
(Achtouken)
irahim ! ad-fellag ikemmel
de Dieu
le
fèves
ou récite
venue
Dieu,
rrâhman
lui-
auxquelles sont souvent
orge, maïs,
de Dieu
la belle
confiance en
bismillah
le khammès, disperse
semences
rbbi!
ditsent ! Au
p.
rarement
de
tauakkelna 'ala sidi
notre
mettons
ou
sortes
plus
poignée
en ce moment, qui
magiques (
du champ,
première
rbbi
»
miséricordieux
ont pour objet
;
ismu !
d'enterré
3l2
MOTS
la
qu'à
«
Dieu,
ô
Veuille,
nous
apporter
prochaine
récolte
anzar
a-rbbi, us-ag
a-rbbi, kemmel
CHOSES
ET
! (Ida
BERBÈRES
l'abondance
Gounidif)
»
et nous
!
hif-nag ! !
rrha
«
a-rbbi, us-ag
«
a-rbbi, ërz Imudd Igla !
«
O
«
O Dieu,
«
O Dieu, apporte-nous l'aisance ! de la disette ! O Dieu, brise le t< moudd
«
jus
conduire
encore r
ou
;
Dieu, donne-nous la Pluie ! mène-nous
jusqu'à la
moisson
!
(Zemmour)
»
Certains actes, procédant de la magie imitative, assurent la de la future récolte. Chez les Aït Hassan (Ntifa) c'est une
qualité
femme
qui
la
répand
première
(même tribu), ce soin possède la plus longue
de
meront
une.
vailleurs
à la
à
effet,
à Nédroma
de
s'étendre qu'il
place
tout
occupait
le
sous
enterrer
particulière comme
On
son
premier
des
(Oran),
long
on enterre
croit
faire
plus
grand
on
dans le
Dans le
surgir
et un
des
grenades,
oignon
fruits à
du
des tra
premier sillon.
des figues
sillon, certains
figues, des
qui ger
que ses cheveux.
invitant le
en
village qui
les blés,
croit que
longs
A Addar
semences.
à la jeune fille du
chevelure.
prodigieuse
récolte
de
poignée
confié
seront aussi
grains,
d'idées,
ordre
même sol
ces
est
Puis, l
En
structure
caroubes, est un
fréquemment. Au Chenoua ', le paysan enterre dans son champ de céréales et deux caroubes dans
usage qui s'observe
deux
grenades
champ de fèves. En Kabylie % des grenades, des noix, et des glands enfouis dans les mêmes conditions passent pour assurer son
une
lourde
moisson.
Invoquer la
tation. sur
O
fera
A Imi Ljemâ
l'araire les
Dieu,
la fin de
dans des
pluie
surer qu'elle ne
pas
(Ntifa)
enfants
de la Pluie ! travaux
ses
i.
Sans doute
a.
Laoust,
parce que
Etude
3. Hanotoau
et
»
:
prières
défaut
aux
trois
Dans la tribu de ad-iaûwi
rbbi
les
l'odeur forte de l'oignon
le dial. berb. du
fois
.
c'est s'as
de la
grenades a-rbbi
végé
brisées
! Anzar !
Masst, le laboureur dit à
anzar
Chenoua, Lotourneux, La Kabylie, p. ftog, sur
formules, critiques
après avoir mangé
s'écrient par
a
des
ou
époques
! iaûwi-d tamahirt !
passe pour p.
16.
tome I.
éloigner les djenouns.
i-imàl,
s-lqoba
! Que Dieu
ai-îgër
3i3
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
la Pluie ! Qu'il
apporte
l'Abondance ! A l'an prochain, ô mon champ ! » En se rendant au champ, le paysan Zemmouri dit qu'il
rencontre
femmes ? et
cela
«
pour qu'il
mag
! Du blé
pleuve.
Lorsque
Une coutume,
ne
paraissant
celle
à
baraka
cruche
lui,
chez
Lehosain
lui-même
n'ait
assemblés
en
présence
sur sa
propre
terre ;
champ.
à
commencé
avoir
des
le
(Ntifa)
champ
nom nous
des
de
déclare
le
laboure
Nous l'appelons amzwar,
ou
que,
avant qu'un nommé sien.
cultivateurs
nous
individu
à'amzwar
cérémonieusement
enfants et
puis chacun
sous
été signalée,
par un
ensemencer
inaugure
qui chaque année
des travaux
mier
selon
aucun paysan n'ensemence son
lui, dit-il,
son
désigné,
»
d'eau.
jusqu'ici,
pas,
les régions, d'anëflus. Un fellah du village d'Addar «
répondent-elles,
chez
à faire inaugurer les labours
qui consiste
est
»
les Indouzal, le fçrmier se femme sortant soudain de la mai
au
sur
de l'orge !
et
femmes
aux
? Que puisez-vous,
a-ti'ayalin
travail, sa l'araire une pleine
partir
déverse
tagemën
timzin
irdën,
—
dispose à son,
:
apporte
C'est
«
la
reprise
du
village
et ensemence
c'est-à-dire
le
pre
».
Les
du
gens
caïd
Si Salah
Aouragh,
disent
nous
les Ait
que
Hassan, les Imchihen, les Zellaguen (Ntifa) pratiquent la même coutume pour que Dieu les « gratifie d'une bonne année et d'un été, afada ikf rbbi Ihir iili ssif ». Des témoignages recueillis à Imi Ljemâ, à Bezou, à Aghbalou confirment ces renseignements. La coutume paraît donc courante chez les Ntifa, mais elle ne leur
long
est pas
particulière!
Ainsi, des
au
travaux.
Ras-el-Oued, c'est un C'est un âqdim, un «
d'une baraka
qui
liuga, iili
tsuu
assure
unzar.
fellah
n'oserait
vouée
à l'insuccès. La
lendemain,
la
S'il
s'aventurer
qualité ne
anëflus
des
dans
une
soit un mercredi ou un
inaugure la
On le
récoltes et
labourait
cérémonie a
qui
ancien ».
point
entreprise
lieu
croit
reprise
détenteur
favorise la
pluie,
le premier, aucun qu'il sait d'avance
un mardi ou un samedi
dimanche,
;
le
chacun ensemence son
champ et le laboure pour son propre compte et comme il l'entend. A Timgissin les labours sont également inaugurés par un indi vidu
i
à baraka
appelé anëflus n-tiuga
Les Berbères de
cette
région
' .
A Timgicht
n'entreprennent,
d'ailleurs,
(Anti-Atlas), aucun
acte
la
collectif,
314
MOTS
cérémonie
est
des
possède, croit-on,
la fertilité du des
«
de
ses
Il
de
celles
Sans
coutume
qui
des
sance
les
sur
augmenter
et
après
avoir
à la bouche la
pre
des prières,
souffle et récite
des
et
khammès,
ses
sillons
porte
prononçant
de l'amzwar
rôle
à
analo
paroles
de
et
par
les
eux
l'aneflous,
très ancienne
comme
considérer
travaux
dans l'ignorance de toute
accomplis
de la
phénomènes
de la
et
germination
des
notion
crois
dans le domaine de l'empirisme
rentrent
végétaux
l'aide de
à faire inaugurer
consiste
Ces travaux
scientifique
le
sur
autorisent
nous
à
propres
distribuant des dattes
en
premiers
en
chérif.
ci-dessus.
insister
autrement
semailles.
de lui
autour
dit
se
avec
lesquels il
de la zaouia, Sa baraka
moqaddèm
qui
champ
les
mains
rapportées
divers indices
la
Lhajj
charrue
grains sur
les disperse à
la
attelle
le
par
éminemment
vertus
se rend au
propres
mière poignée
gues
jeudi
BERBÈRES
le champ, il l'ensemence. Il
marqué »
puis
Il
sol.
amandes.
trace
un
présidée
CHOSES
Si Mohammed ben
certain
un
ET
et
de la magie; ils n'ont rien de commun avec la science agri Leur réussite dépend des rites dont ils s'accompagnent. Il
surtout
cole.
évident
est
que ces
gagnent
rites
d'un
aucune expédition que groupés autour qui
passe
pour
avoir
s'organise en vue
de
se groupent autour
Marrakech
d'un
des départs
le premier, après quoi chacun de parcourir, sans danger, des
caravane
haltes; il
décharge les
charge ou
ses
bêtes
Avec
lui, on est assuré d'arriver, sain et sauf,
siennes.
infestées de brigands
décharge
et
but.
au
En
On le
période
croit
l'ennemi coups
de troubles, la tribu
détenteur d'une baraka
et
protège
de fusil ;
réunions, tinubga,
les
gestes
berb. des que
que
dérivent:
dans la
Il
porte
au cours
Ntifa,
3a2). L'étymologie de
le
p.
ont on ces
supposait
efles
«
:
lahuggwat
avoir
homme de confiance. de notables » Dra.
foi „
en
...
;
de
mais
et
justifie
n'a rien
doit être
Foucault,
à
des
tire
les
chants
voir avec
on
...
de
premiers
dans
ces grandes chantent
Laoust, Étude sur le dial. bien, du reste, la confiance
rapportée
p.
Ibarud.
aux coups
victoire,
signal
igizuln. (Cf.
avoir confiance
Ahaggar (De
son aneflas
desquelles des bardes berbères
anëflus
individus. Elle
Quedenfcldt,
et
de
invulnérable
lcalam, l'étendard
tambourin le
grands
leffs
reste
mêlée est un gage
avec son
tribus amies,
entre
à laquelle il
grâce
combattants.
donne
lui,
marche au combat précédée
des deux
les Chleuhs
ainsi
les
sa présence
U'aneflus ll^adert.
k
d'un individu à baraka
Ainsi lorsqu'une
la Tizi n-Tlouat, commerçants et voyageurs qui est à la fois leur guide et leur des
et
charge ou régions
c'est-à-dire
réussite.
être
peuvent
porte-
n-umuddu,
anëflus
signal
par
s'ils
efficacité
aneftous,
de Dieu le don de la
reçu
gagner
bonheur. Il donne le
en
»
228);
à
le
mot
flus
une racine
; taflest anfaliz «
argent »
«
FLS d'où
foi »; jemà ;
anaflas réunion
exécutés
des
par
de Dieu le don de la
gens qui passent pour avoir reçu
baraka. De
posséder une
bonheur,
font
ne
prêtres, des
assuraient
religieuses
juger que que
le
par
d'Afrique
tout
en
attribuent
de
simple
jeu
devenu
amzouar ou
les
de donner le
chaque
Bouâboud
chez
matin
accompagné
égorge
cette
première puis
le
sur
quoi,
jettent qu'il
un
à leurs et
à
gauche
au
A
clan.
ce
en
rang
pourquoi
tant
? Les Musulmans
cheurfas
des
vertus que
à leurs imzouaren. Par
un
le grand-prêtre,
sorcier,
dire, aujourd'hui, chérif sans Puis, n'est-il pas aidé en
à l'efficacité de
pratiques?
ses
de rapporter, il
d'autres dont l'épisode
Elles s'observent, il
est
plus
curieuse
mercredi
ou
vrai,
de
plus rare
ce genre.
un
jeudi,
se
rend
au
d'en
réside
intérêt Elle
village
se
de
f
emmenant
bord d'un
ensemencer.
convient capital
ne croyons-nous pas sans
heure, le fermier
serviteurs
victime
du
vie
Il
du khammès
un
bouc
trou que
ou
l'on
sur un
ses
terres
mouton.
creuse
Il
dans la
de sang son pied droit, labourera ce champ. Après
enduit
qui
la flaque de sang s'étalant au fond du trou, les serviteurs de terre sur laquelle le fermier éparpille des grains
un peu
enfouit
araire
la
d'individus de
les Mtougga.
parcelle
pied
magico-
notre conjecture n'en parait
l'ancien
détaillé de la
de bonne de
grands-
ou
pas
nous venons
nombre
année,
des
i
précédentes, aussi, récit
sorciers, magiques
supercherie.
sacrifice sanglant.
ment que
Le
xque
certain
porte-
« cheurfa
peut se
aneflous,
des
comme
expliquerait-elle
effet,
substitution,
cérémonies
signaler un
déroule
çji
maints
disent
population qui croit
cela parla
un
se
à leurs ineflas
l'accuser de
qu'on puisse
et
prospérité
berbère,
nous
reconnaissent,
pratiques
considérable
pays
de Berabers
et
les Berbères
dans
jadis la
judicieuse. Ne
plus
de Chleuhs
Aux
dont les
assez
nombre
l'on honore
la lignée des
que perpétuer
rois agraires
et
réussite
amzwar, que
aujourd'hui
raison
avec
considèrent
auteurs
sorte que aneflous et
des
par
ou
sacrés
moins
ou
plus
personnages
3i5
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
sur
à la
cet
Le khammès évitera de faire
main.
endroit
désormais
sacré
ou
poussera, croit-on, une orge remarquable par sa
accomplis,
la
victime est
ramenée
passer son
de baraka. Il y vigueur. Ces rites
plein
à la ferme
où on
la dépèce.
3l6
ET
MOTS
Interrogé que
appelle
fait de la
de
cette
il
victime,
à
et
l'automne le
est
en
ont
leur
tient
s'il
mangeait
un plat
de
taleb
silo
des
grains
sacrifice
étables
les
et
recoins
djenouns.
pièces
Il
tout
à
derrière
les araires;
rend
mules
enfin
et
au
groupés
qui portent,
destinés
sur
aux
Arrivés
au
ou
la
tête
les
à la
le
musette
mosquée
les
soir,
sorties
sont
au pas
les
plateaux
son
champ dans exclu. En
petits
à
avec
pauvres,
des
en se
mêmes
puis
poussés
voici
zriba.
par
asperge concilier
aspersions
bétail. Ayant
un attirail anti
tête
s'avancent
les
khommas;
ânes dont les
chouaris
les socs, les musettes la maître du champ distri
puis
autour
propre
aux
famille,
les
solennel,
courant
semences.
la
pend
dans la ferme. Parcourant
charme
bœufs
eux viennent
presque
envoyé
à tour,
sa
n'est
renferment
craquer
—
de
se
les
sont
partager,
les bêtes
buant la toummit traditionnelle; enfants
est
'
tour
pittoresque
où
habitation, le fermier
son
soumet,
bêtes, juments,
trottinant
de
membres
prières, il
d'où
pleins et
réservée
du champ mourrait, croit-on, dans ce silo. Le reste de la
en ce moment
du lebsis
avec
bienfaisantes les
les
est
ce
qu'il est
coranique.
accompli,
vive animation règne
récité ses
femmes,
les élèves de l'école
et
les
maître
renfermés
les
par
Le
silo
bord duquel
couscous que viendront se
Aussitôt le
que
en
champ
ce
époque, le fermier, sa femme et ses cause de la baraka, et fumigeront
particulier au
semoir.
victime, préparé
les
queue
sur
répond
part, à
jetée dans le
outre
lieu de
qui
ses
la
son
sortes
Celles-ci
tous
à
Questionné
».
que
informateur
restituer
les bêtes de l'attelage ; cette pratique les préservera de maladies. Une part de viande taillée dans la
reste
poitrine
Une
terre
suivant et qu'à cette
de toutes
le
de
sa
enfants en mangeront une avec
notre
pratique, moyen
dit
nous
BERBÈRES
famille ; qu'un morceau taillé dans le cœur et un dans la foie sont suspendus au plafond de la cuisine jusqu'à
maître
autre
sens
le fermier, un la
pour
c'est,
qu'il
le
sur
CHOSES
fermant la
marche,
des domestiques de
garnis
de figues
et
de
des
couleur
galettes
travailleurs.
champ, khammas
et serviteurs
déchargent les
char
fixent les socs, attellent les bêtes; de son côté, le fermier enduit de lebsis les sabots, le front, le ventre, en un mot toutes
rues,
i.
Préparation faite de farine d'orge
grillée et
délayée
sans sel
dans
un peu
d'eau.
les
du
parties
de
corps
seront en
animaux qui
ses
3l7
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
le
contact avec
de tirage; il frotte de même les socs, les jougs et les colliers ; puis dirigeant le premier attelage qu'on lui présente, il « marque » le champ. Avant d'ouvrir le premier sol
sillon
la
les diverses
ou
il dit
le
semoir plein
à la bouche
porte
de la
naseaux peu
de
salive
dont O
de longs jours
L'élément
saint
curieux
sous
de
considérer
comme
leur
on
cet
cultivait
paysans supposé
autrefois,
à la
d'Ecosse
le
travaux!
paix, dans l'abon
désormais
vont
réside,
matin même
d'ailleurs
sont
ne
en
terrain
Bretagne
et
permises.
en
endroits
pays
de
peut
les
ayant asile
parce
dans
labours.
On
cultures
une
le
mau
dans le part
de
sont avides.
Galles,
qu'on
des fées. Jusqu'à
promenade
labouraient
pour
conteste,
premiers
du champ, de sang dont ils
souille
certains
inculte
se poursuivre
une part
cas,
la
sans
des
à écarter des
nos
on ne
supposait
jours, les
de champ qui était dans l'antiquité, on laissait un
pas
dédié à Satan. De même,
de
espace
être
un
coin
agréable
aux
divinités1.
postuler, d'autre part, que l'objet du sacrifice est de au sol les forces vitales de la végétation supposées incar
peut
restituer
dans
cette
victime
les Indigènes de la
meurtre
i.
sorte
propre
ce
on
d'idées,
ordre
pas,
dans
dessein
servaient
qu'ils
i9i3.
moissonner en
O Dieu,
«
nos
la direction des khammas.
en
acte
un
réserve,
choix puisqu'à
que
bénir
veuille
influences incarnées dans des djenouns
vaises
nées
nom,
cette cérémonie
Diverses interprétations
On
mots :
en prononçant ces
volée
sacrifice sanglant accompli
Dans
devant les
encore
promène
fasse « at-ig rbbi d-umbarki ! Que Dieu l'élevant enfin vers le ciel, dans un geste de
Les travaux inaugurés de la
sol;
du
en retire une poignée qu'il
et
pendant
le
lebsis;
Sur
».
autour
passant
juments attelées; il l'arrose d'un
ses
champ ! Puissions-nous te la prospérité !
mon
dance
»
invoquons le
nous,
miséricordieux
disant:
en
il la disperse à la
prière,
baise. Il la
de
vieille
et
clément
remuée, il jette du de grains bénits, il
et qu'.il
plus
bénie !
qu'elle soit
de Dieu
nom
fraîchement
terre
cou
Au
:<
:
pièces
Cf.
rituel,
Sébillot,
animale.
tribu
le champ
Le
ne
Il
est
remarquable
des Mtougga produirait pas
folk-lore, littérature
affirment
de
en
que,
récolte.
orale et ethnographie
tous sans
cas ce
Au reste,
traditionnelle; Paris,
3l8
MOTS
déjà
avons
nous
que
et
champ,
à laquelle les «
tuer
»
récoltes
le
attend
paroles
cette
prête
force
«
des
surgissent
étudierons
nous
à l'idée d'une
pas
est
mort qui
le priverait, à
qu'il prononce
«
mut, mut, ia-feddan !
«
ma
«
qader mulana
«
Meurs,
«
Allah
«
Notre
L'islamisation de
allait
du
Il dit
sol.
lorsqu'il
moins s-'
des
par
son
grâce
rites
sa pensée ne s'arrête
tout
jamais, de
récolte;
témoignent
les
:
!
ihaik !
meurs, ô champ ! est
seul
maître
cette
du champ
mort
les derniers épis
en coupant
idum gir
du
ainsi qu'en
vie
âme à
une
mystérieuse
ou
loin. Mais
du champ à la
retour
renaissance
plus
»
profondeurs
champ lorsqu'il le moissonne, les derniers épis. II célèbre sa i
spéciaux que
il
âme
BERBÈRES
le Berbère
que
rapporté
cette
CHOSES
son
coupe
en
ET
éternel ! ressusciter
formule
vieille
est
te
peut
le fait
non
à
est
d'Allah,
!
»
remarquer
car
la
de l'esprit
mais
du champ qui retourne à la terre lorsqu'on enfouit les grains la dernière gerbe moissonnée, lorsqu'on immole l'animal ou
même cle
fait le
qu'on
à
nation
Pour bouc
cet
en
simulacre
revenir
les
que
à la
paysans
semailles peut et sa mort
de
l'individu
sacrifier
de Bouâboud, le
cérémonie
ceau
a servi
dans les
qu'en
d'asile. C'est
silos,
la
vie
du
que s'en
nourrir,
se
trouve
ou
le
les
c'est se
en quelque
être,
attribuées
qui explique qu'en
ce
c'est
Sacralisé
champ.
c'est s'assurer qu'ils
fumiger les bestiaux,
maladies;
mouton
donc incarner la baraka du champ ou l'esprit du grain la restitution à la terre de
le sacrifice, le corps de la victime imprégné des vertus exceptionnelles il
d'incar
rituelle peut avoir pour objet
sorte par
auquel
servi
égorgent dans leur champ à l'époque des
cet esprit afin que se perpétue
tout
ayant
esprit.
à
en outre
cet esprit
jeter
un
mor
jamais épuisés; de toutes sortes de
ne seront
préserver
sanctifier,
c'est recevoir sa part
de l'hôte divin. Par ailleurs,
du
serait-il
téméraire
cle considérer
paysan mtouggi comme une victime
termes
est-il permis
de
croire que
de
la
victime agraire
substitution?
l'être dont le
En d'autres
meurtre rituel
était
CULTURE.
LA
nécessaire à la renaissance du champ était la personne du champ, lui-même? A lui, en effet, échoit le privilège la dernière gerbe où s'est réfugiée la vie du champ; il
jadis jugé du
maître
de
couper
de
se peut que
tous cas,
en
de la
rites on
fait,
ce
il
il
passe pour
d'avoir
est accusé
moisson
que
le dernier
rite
»
le
dans le
deuil, de On
gerbe.
lequel
par
se
chapitre
vengeance
et
que
basse, dans le la liberté
de
Il n'y
la moisson, le
donc
aurait
lui
substituait
pas
«
rachat
pousse au sacri
avec
»
d'égorger
promesse
d'invraisemblance à maître
dans la
nous
enseigne
ont
été tués
cérémonies agricoles
du champ
quelques
croire qu'en ou
tout
croyance que ce meurtre
têtes
des temps
individu
autre
devait
assurer
le bien des hommes. L'ethnographie
sol et par suite
êtres humains
De
son
fait la
l'on tuait le
la fertilité du comparée
maître
aussitôt conduit
bétail.
reculés
qu'on
silence
suivant,
s'attache
le taleb, à voix impressionnant de l'assemblée, il ne recouvre
qu'après avoir
moyen
plus
discutant de
là,
;
verra aussi qu'après avoir
clôt
du champ, les mains ligottées derrière le dos, est à la mosquée dans l'attitude d'une victime que l'on fice
moissons
Dans l'étude des
champ.
aborderons
nous
les Mtougga à la dernière
accompli
incarner l'esprit des
tué
«
idée de mort, de
verra qu une
chez
3ig
LABOURAGE
LE
■
que;
dans les
sociétés
destinées à
assurer
des
primitives,
étaient des
souvent et que ces meurtres
la fécondité des
champs.
jours encore, maintes peuplades sauvages immolent des êtres humains pour augmenter la fécondité de leur nos
ainsi
sol1
Nous
grain ou
et
maintenant
sommes
Berbères
ont
cru
des forces
êtres humains ;
analogues
aux
des limites du et
les
fondés
i.
ne
Nous
et scq.
sont
suivons
sol
conclure
dans des êtres vivants,
à l'occasion des
qu'observent
encore
chez
les
que
les idées
particulières
presque
textuellement
que
les
à
l'on
une
animaux
premiers
labours
cérémonies
des
aujourd'hui
sauvages
du Nouveau-Monde.
d'ailleurs
point
ici
du
fondés à
à l'incarnation de l'esprit du
à l'occasion des moissons, des
monde aryen
prouve
presque encore
germaniques ou slaves et que
semi-civilisés
similaires
sacrées
usages
lations celtiques,
croient
qu'ils célèbrent
aussi
verrons
et nous
ou
popu
delà
retrouve au
des îles
océaniques
Cette diffusion d'usages sur
lesquelles ils
race
déterminée,
Frazer, Golden Bough,
t.
III,
sont
mais
p.
278
320
MOTS
d'elles-mêmes
naissent
Enfin, l'esprit du conçoivent comme se
esprit
semences
le
faisant
et
les
que
être
nière gerbe
en
au
représentent
intégrante du
où son action s'exerce
et qu'au moment
à
des
qui
dans'ce
de la der
l'été
pendant
il
lui faire
la
aux
mélangés
prévaut
semailles
nouveau pour
d'autres
renfermer
première ou
demeure à la ferme
champ
les
pourquoi
pour
sont
L'idée
de la
sort
C'est
passe
provenant
champ.
moissons
de l'automne
vie
sous
en
grain,
grain.
du champ
grains
partie
et une
retourne au
produire une
récolte'
nouvelle
C'est dans l'on
se
logé dans le
gerbe
qu'il
coupée,
dont la
primitifs
l'aspect d'un animal, d'autres le
partie
rendus
l'esprit des
cas est que
d'aucuns
sous
représentent
pour
peuples
»
que
ou
la dernière
ou
première, cet
grain
BERBÈRES
les
tous
chez
d'un être humain
termes, ils
CHOSES
à l'agriculture.
est consacrée
traits
ET
ce
sens
qu'il
d'interpréter la
convient
pratique
que
des labours. Là, la veille de la reprise de ses travaux, le fellah enterre dans son champ les grains provenant de la dernière gerbe de la dernière récolte. Le
les Ait Mzal
observe chez
libyen lui
paysan
la dernière
aussi
au moment
abattue.
De
Moab", lorsque la
moisson
est
la dernière
sit
une
fosse
assistants est
gerbe
disent
mort
et
ordinaires,
en
et
tombe
Nous
<
une
d'être
disant:
«
le
aux
Qu'Allah
une
vieux
»
ou
bien
même. :
Les
le Vieux
«
de terre, ils dressent une comme pour les tombes
nous ramène
pour
qu'il
puisse
de
écarter du champ les
nouveau
mauvaises
mière puissance considérée comme point entre ces
P.
et
pieds,
(du
du
blé)
nous venons
avec plus
donner
mort!
de
moins
ou
»
rappor
de
Jausen,
deux
pôles
de la
Coutumes des Arabes
tutélaire.
croyance
au pays
de
une
récolte
; de
influences dont l'action
pernicieuse peut contrebalancer ou annihiler
■
de
du champ sai la couche dans
maître
au moment
baraka
l'autre,
■
champ
pays
des semailles, semblent actuellement répondre double croyance. D'une part, restituer au sol son énergie,
pompe,
sa
au
dans le champ
En dernière analyse, les cérémonies, que ter et que les paysans berbères célèbrent à
son
jours
nos
coupée
creusée
recouvert
autre
de
terminée, le
enterrons
l'avoir
après
à la tète
pierre
:
même,
qui vient
forme de
en
dans
autrefois
enfouissait
gerbe
les
Ne
effets
populaire
Moab,
p.
de la
serait-ce
25a.
qu'il
pre
d'ailleurs convien-
CULTURE.
LA
drait de fixer le en
mobile
des
rites et
définitive, le fond de la
vie
3ai
LABOURAGE
LE
des
cérémonies qui
berbère dans tous
ses
constituent,
domaines.
Tiwîzi. Tiwizi lmcallem. amëkràz-no,
Lm'allem anjjar,
—
ihiia-t,
awig-as,
isni-t,
dinneg Irait tihiga, da-sattig awig-t-id
ar-iiss-kerrezeg,
ar-asrag irrza, awig-as-t-id, ihiia-t dag.
Dinneg nkrez'asrin ium, i'alëm-ag g-ljama", s-liiuga,
Sbah,
ad-ii-taûwim
issan
wann
anjjar, ira/t-ën
tqbilt,
!
Uni:
; kra ar-ikerrez, kra
ar-d-ntmun
arba'
ar-isatti
n-truait,
an-tëddum
kullu
ar-ilksrad.
iask-ën,
isers-dsën lizlafin
rig
iaûwi-t dar lm'allem
imëkli, isug tayûga-ns,
iawi-n krat tkinin nag isers-t g-tzlafin d-ugdur n-zzit, skerën
n-umezgwr ,
«
»
iqqen tayuga-ns, ar-ikerrez,
îger,
ar-kerrezën
Sha tla'am
tiwizi
n-truait, taruait
m-'ddën
tigimatin,
ar-asn-itfifi,
zzit,
ar-stan,
ar-asrag san, nëkern s-tiiuga, ar-kerrezën. Mkan tëder tafukt, ërzemën ; ku ian iddu iskin-ns, iini-iasën unëjjar: « liait ihellef 'alikum ! a-kun-isûdum rbbi! i ddun iskinnsën.
Mkàd
Ti n-tâlëb,
Tiwizi lqaid.
Iflani
ass
Wan
;
liigiu
i-tqbilt
umgar,
Uam nag hams-iiam ! iaûwi-d didas l'awin
mkan
Sbah n-luizi,
s-dar
dag
iini-ias
:
ti
iltkam ; iazën
han
liû wizi
„
n-arba'
uam
nag
wi
iqim ian wass, wan iagûgën, iqedden idëlli. diddsën imehzënin s-igër dag ira aikerz lqaid.
as
munn
n-ian
igrem
s tint
f-iat
tainnit
iak
aur-heldent
ingràtsën ; ku-iamgar d-aitmas. Amud da-t-it-taûwin imehzënin d-ihummdsën f-iserdan
n-tqbilt, iak
wan
arba'
d-iuskan,
n-hams-iiam
Ku
Lqaid da-it'alam
—
ku-iamehzëni iddu
sersën,
lqaid
loqt n-tmëgra, wan tiûwizi n-tiiuga, wan ti lm'allem anëjjar.
dag
a-isker
n-tmëgra.
tiigiu
aur-lzin
ar-ammas
; ku-iamgar sersn-as tanamat, ar-kerrezën rn^ddën. Ku iamgar, iili dars ian uhommas nag sin llqaid d-ian umhezni, n-tiigiu
ihommâsën
asn-ilzr'an.
Loqt n-imëkli, iini-iasën umhezni: Wan d-iiwip. agrum, tazàrt nag zitun
l'afit;
mkan
isbah
Laoust.
lhal,
nëkerën
« qimàt alsem
ar-ïsta,
imëkli-nnun !
Nsën g-îgër,
»
ar-sagan
dag ar-kerrëzën. 21
322 Tiwizi
tiwizi
ihf ffgën-d,
awig-t
flan !
«
:
liuizi
ad-ii-taûwim
dduàt
i
nëk
rig
n-ian wass
amud
;
tmessul
!
inin-as:
f/ani !
s-îgër
amëkràz,
isug Ibàhim,
ar-itksrad
;
inin-i:
»
Ijamâ",
g-dmi
Sbah,
••
rbbi!
issan
wan
ini-
»
rig darun dar
: ce
ad-ag-i'aun
«
asig tqbill,
tzall
igersën ?
ma
Mdug-d nëk, inig-âsën
»
tiwizi n-tiuga,
ad-awig
gersg-as
Ijamâ',
g-imi
n-tiuga
sbah
ddug
Ig
—
s-ljamâ",
dfën tigersi
iâsën lâlëb
:
Das-taûwin tiwizi
—
volontaire.
n-ûulli,
dsën
BERBÈRES
hta imënsi.
sg-dàrs,
La
n-umgar.
CHOSES
ET
MOTS
rbbi
inig-
»
iasi
imkëli-ns,
iddu s-îger, tmun tqbilt, kra ar-ikerrez, kra
nki
s-tgëmmi,
La
«
taruait
aûwig-dsën-d
n-umezgur
d-zzit.
La
tiwîzi
i
dividus d'un
de
travaux
sarclages,
l'emploi de
On
de
le
par
peut
ses
tenir
la
et
une
des
par
groupe
seul
main-d'œuvre olives
ou
comme
édifie,
qui
entretient ses
d'irrigation
d'in
de l'accom ') C'est
au
exécuter certains
importante
la moisson, soit les dépiquages.
de particuliers,
communauté
canaux
un
en vue
accomplir
somme
profit
et
prêtée,
d'un tiers,
peut
soit
au
corvée.
de fellahs font
gaulage
aménage
ghottara
tous
ne
bêtes de
nombreuses
djemâs,
quées et
fontaines, travail
qu'il
nombre
généralement
réclamée
profit
exigeant
agricoles
Accordée aussi
que
ou
»
volontaire au
clan,
travaux
tiwîzi
les
comme
l'aide
est
même
de
plissement moyen
»
tiwîzi
la
tiwîzi
répare
est
mos
barrages,
sentiers, en
ses
faisant
appel
au
membres.
le
mot
signalée
dans
nombre
berbère.
On
observe
de
tiwîzi
pour
parlers
aussi
berbère ; la forme tuiztj,*) est un emprunt fait au
arabes
fréquemment
tiûwizi
et
tuwîzi
que
Igliwa, Goundafa. Imesfiwan, Ihahan, Tazerwalt, etc. On ailleurs : tiuizi, A. Ndhir ; tuiza, A. Seghrouchen, A. Warain,
tiwîzi. note
i. •..
Cf. Hanoteau
Beaussier,
et
Dict.
Letourneux, La Kabylie, t. Il, 70, Marcais, Recueil de
p.
card, Le travail de la'lainc
—
a
Tlemcen,
p.
290.
p.
/jg8.
Mémoires
p.
/121
—
Bell
et
Ri
LA
tagûzi Zemmour.
Metmata;
Zouaoua, dérivée de la dans
quelqu'un se
parler, à tout
M. Marcais
deux formes lausa
ou
fait
qui
à la fois Berbères
fiancé
au
remettent,
à
ou
son
de les désintéresser d'une
vue
tausa,2
de
d'un
célébration
Kabylie. Remarquons
de
cours guère
tout
tout
de
père, partie
compris
aujourd'hui
ancienneté
semble
le
aus
que
qu'ici
verbe
des
plus
aider
«
Notre
conclusion
ferment, l'une trouve aussi
et
de
l'autre, à la
rapporter clans
classée par
les
Biarnay
Il importe de
parmi
capitale
l'une de
travail
i.
coutume s'observe au
la désigne
à
juger
en
fait
ce
signalé
jus
de la Berbérie,
tiwizi
d'entr'aide
lausa,
et
> et
supposée
dans le
tiwizi
leur
offrent
le
et
la
de
racine
taousa
source
dans des
caractère
diffé
reconnu
437,
à
prestation
celui
reconnaître par une
p.
»
sentiments
elles une
obligatoire
Hanoteau, Poésies populaires de la Kabylie du Djurdjura, Biarnay, Rif, p. 59,
et
des formes
—
légale de la
»
donner"
«
comme
cependant entre
tiuksi
cadeau
FK
se
convient-il
la forme
aus,
sens
ren
que, parla,
M. Marcais. Peut-être
—
obligation
n'est plus
par
n'est
à l'autre. En d'autres termes, la tiwizi volontaire n'entraîne pas, de la part de
une
pratiquer
est ainsi notamment
points extrêmes
racine
par
lieu le jour
la
on peut
dérivé,
les dérivés d'une la
en
argent
en
et refusé
reçoit,
j,
constituée
le
expressions,
prenant
Elles
est
idée
rifains
considérer
solidarité sociale.
qui
coutume,
les invités
les Ida Gounidif de l'Anti-Atlas.
cle
même
d'assistance fraternelle
rence
une
parlers
des
et
ces
que
l'hypothèse
vérifiée
signalée
est
la
si
plus
s'accompagne
généralement
a
respectables
en
que, sporadiquement,
dons
petits
que
sait
avec
Une que
veut
des frais dont
que
dont il
»,
faite
»
des Kabyles du Djurdjura. Son
que
les Touaregs de Ghat
chez
de
toutefois
même
».
mariage.
Arabes,
et
f
aider
«
à laquelle
»
identique. On
« collecte
berbère, le, mot
mariage
main
tiwizi
de l'application de la teinture de henné ; mais à l'occasion de toute autre solennité ; il en en
de
et considère ces mots comme
racine
La tausa
mariage.
d'une
partie
d'apparat à l'occasion de
moins
uixi
verbale
sens
coup de
un
Kabylie, la
en
dans le
racine,
issues d'une
désigne,
on
forme
une
iwazîwën s'appliquant, dans le
pi.
tuiza
rapproche
parallèles
qu'observent
la
iuizî,
et
3a3
LABOURAGE
connaît
même
individu
«
On
travail, donner
un
iwizu
rattache
par
LE
CULTURE.
qui
la
prestation
n.
i.
32 k
Par contre,
quelconque.
est
de rendre, à
tenu
identiques, égale à
est
de
au cours
à
se
toutindividu
de
chacun
de
offrande
qu'il
celle
il
quoi
une
en
a
Cette
un
taousa
Kabylie
à restituer, de la sorte, des lement Il
semble
voit
on
pour
perçues
des individus
appelés
refus ou
dont
oboles
moins
sommes-
les
leur
négligence
léga
tient comme
d'autre part, d'assigner une de tiwizi et de taousa si l'on
permis,
laquelle il
avec
rituelle
de les
un
s'accompagne
accomplir.
bientôt,
aborderons
acte
comment elle
se
Dans l'étude du de
o-n verra
en
Pour l'instant, limitons
d'usage de les
est
considère
Les faits
taousa1.
simple qu'une
en sont
du
et voyons
tous
presque
reste
que
compliqué
à l'étude de la tiwizi
notre sujet
pratique.
berbère
mariage
la
de les
solliciter,
quel cérémonial
aussi
apparence
fort
origine
,
aux pratiques
accorder et nous
on
au
explique
redevables.
ancienne
forme
écrit des
leur
sur
circonstances
tout
ou
particularité
compte
justifier devant les djemas
bénéficié d'une taousa
supérieure
valeur
reçue.
qu'en
ayant
invités, dans des
ses
toujours établi et
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
connus.
Ainsi l'on
individus
en particulier
la
qui
leur champ
mencer
Ntifa, le
menuisier
les
ment
sait
pour
tiwizi et
et
toutes
en
droit dont ils
leurs
taleb ;
est
qu'il un
enlever
le
l'autre,
araires,
est
l'un
Tels
récoltes.
parce
parce que ses
contrées
usent pour
qu'il
sont chez
les
gratuite
répare
occupations
des
ense
d'ordre
spiri
l'éloignent des travaux de la terre. Lé champ de la veuve et de l'orphelin sont, parfois et dans des conditions déterminées, tuel
cultivés
d'une
à l'aide de tiwizi. Celle-ci revêt, dans ce cas, le caractère de bienfaisance et à ce titre, elle impose le
véritable œuvre
respect.
Mais
dehors de
en
coreligionnaires
la
pratique
de la
tigersï1-
les hommes y sont A leur sortie, ces
gens
dérobé à leur
désir
:
i.
Voir
^.
Do
Que Dieu
notre
tjers «
cas,
Se
occupés
s'est
«
ces
qui veut
pour ensemencer son
vue nous
Etude
sur
égorger
».
le
rendant
à leurs
mariage
en
berbère,
égorge
de l'auteur du
se présentant vienne
à l'aide
de
ses
champ doit se conformer à à la mosquée à l'heure, où
dévotions, il
s'enquièrent
;
recourir
alors
aide
!
»
à eux, il
font-ils
in Archives
un mouton.
sacrifice
expose
en
berbères,
qui son
signe d'ac-
n»
i
—
igi5.
« ad-ag-iaun rbbi!
quiescement
terre
sur sa
Une tiwizi
Sa femme
et
leur front
de
Elles
à
travail
tenté
la
qui
sueur
girofle
plies
l'ouvrage
sur
baigne
afin
poupée porte et
de leur
«
en
s'en exhale ».
n'observe
rituel
l'une d'elles
que
d'interpréter
ailleurs1
d'une
groupées autour
de
parfum qui
l'on
et que
plus
la
comme
ces
usages
guère
tiwizi.
qui
vont en
l'occasion d'un
qu'à
Selon nous, femme
et
maître
participer
considérées
Dans
tiwizi,
un
assister
mais,
aujourd'hui,
aussi,
à
à la
autre
ordre
au
pays chleuh?
Le fermier
de
les
vices
dans les
c'est
à la
récoltes.
nombreux marchés
aisée,
L'opération,
l'usage
est-il
douar
\oir
le
à
supra.
ou
en
d'un
de
des
que
la
semailles
et
travail en
usage en
ou
ses
main-
serviteurs,
louer leurs
travaux.
ser
Par contre,
d'avoir recours, même s'il est de procéder au dépiquage de ses
effet,
exige
dont il
mettre
même
poupée
pluie.
remarquer
qui viennent grands
la
peut-être et
aisément une
khammas
à l'époque des
veut
de
toujours
ses
journaliers
somme
général
provoquer
seul mode
procure
parmi
lorsqu'il
de bêtes de
du champ > et, bannière
arborant
particuliers en vue
tiwizi qu'il est obligé
nombre
même
se
soit
abondante,
condition
mort en
d'idées, doit-on faire
profit
moissons ne constitue pas
soit parmi
«
renaissance
sa
comme charmes propres
accordée
d'œuvre
..
les
saluer
du champ venaient, jadis, dans cette pompe, non remercier les moissonneurs comme elles le prétendent faire
point
des
clous
ouvriers
caractère
filles du
fin,
puis incliner et
you-you,
pour «sécher
s'avancent
de
le doux
avons
perdant
se
de leurs
disent-elles
colliers
respirer
Nous
et
Chez les Infedouaq, des jeunes filles parées et choi les plus belles du village, viennent, elles ausssi, saluer
incline devant les
faire
à leur
travaux touchent
bannière faite d'un foulard fixé à l'extrémité
eux une et cela
travailleurs.
couverte
les
chants
».
sies parmi
les
où
de leurs
roseau,
du champ a pu enlever sa moisson. revêtues de leurs habits de fête, s'en
maître
filles,
ses
au moment
devant
agiter
vont
à Tanant la
clôture
symbolisme,charmant
à laquelle le
travailleurs
d'un
d'un
cérémonie
viennent,
jour convenu, ils
au
ensemencent.
qu'ils
grâce
Puis,
>
325
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
ne en
ighrem,
l'utilisation
dispose commun puis
d'un
certain
pas toujours.
les
animaux
de passer, à
Aussi d'un
tour
de
32 6 les
rôle, sur toutes
Chez les Ida
les
afus,
d'Imahiln,
déterminé,
chaque
clan,
tirage au
un
par
de
récoltes
chacun.
deux clans,
qui compté
tour, tawala des deux
un
celui
sort,
inaugurera les travaux, ils célèbrent de bénir leur entreprise.
qui
clans
y dépiquer les
pour
au village
établissent, dans
paysans avoir
et après
aires
Gounidif,
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
une
grande
céré
monie en vue
La
fait
sont
féminine
main-d'œuvre
cultures,
pas
des
transport
la
cle
tiwîzi
une
Ouargla ',
confectionne,
on
à la
de la jeune fille de la famille à sont
appelées
laine. à
de
charge
coup à
tiwizi. Il
chaîne
tuizet
ou «
olives.
du
montage
pré aussi
par
métier
pratique
s'observe
A
le
trousseau
de la fiancée
complète
en suint
outre
».
que
ces
les
tuizat
puis
les Tiouargritin
quartier
tisser
qui sont
père
parentes
les fillettes du
peigner, filer
à
Lorsque le
nécessaire,
voisines,
laver,
volontiers
car
revanche,
des
parfois
peignage,
du
et
est
des
sarclage
glanage
le travail de la
corvée volontaire
pour
viennent
et
le
y
pénibles,
partout1
cette
les degrés, les
tous
le
effectuent
cardage
la laine
acheté
ou
que
cette
d'ailleurs
aiment-beau-
bavarder, les parents de la fiancée procèdent séance à de copieuses distributions de dattes et
se réunir pour
pendant
de
tuizet ou
a
en
Toutes
«
Mais
n-tlâmin.
recourant
en
laine, lavage,
de l'ourdissage de la
celui
des
comme
l'aire
gerbes sur
Chez les Ait Baâmran,, les femmes paration
exclue
femmes,
réservés aux
ordinairement
le
n'est
l'accomplissement de travaux qui, bien
appel pour
chaque
gâteaux.
»
Lorsque la laine le
principaux vêtements
est
filée,
enfin
dal, Vageggal
et
la
on
confectionne
les
dont l'exécu
taggust
tion est confiée aux meilleures tisseuses.
Une tiwizi s'applique
n'excède guère une
au
multiples réclamant un
de l'emploi d'une Au reste,
i
.
qui est
nenna,
et
presque
corvée
arabe
usité
tuaza, la
agricole.
l'équivalent 2,
toujours
on nomme
dans
396.
agri-
ce
Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie Tlemcen, p. 43. C'est même le nom berbère
cas.
Dans la Tunisie du A'ord
corvée accordée en vue
Ce dernier mot, p.
tiwizi
les Arabes du
du berbère tiwizi.
Biarnay, Ouargla,
manipulations
longue. Puis, il s'agit féminine dont on n'est pas avare. plus
à l'accomplissement d'une
suffit
comme chez
opération aux
de durée
temps
Le travail de la laine à
Ricard,
journée de travail, sauf, lorsqu'elle
laine,
main-d'œuvre
journée
Chez les Berbères
Cf. Bel
la
une
de la
traitement
rapporté
du travail de la
à caun
aider
et
laine,
se
les îles
Ker-
et, ma'uana, trouve bien être
cole si
Ton
La tâche
le
considère
toujours élevé
d'un
chant,
même
mais,
à leur
chant
exhalent une
s'ils
kelt,1,
un
les
ou
facilite leur D'une
manière
de
afin
Ici, des
cercles
ils
s'exercent au
les
leur fournir les
ment «
les
le
»
la
de la
« gens
travaux
vers
reste
qui
leur
serviront
tiwizi
»
l'âser (trois
de la journée.
leurs
maris et
les femmes
amants
de
là,
;
cibles puis
favori. C'est dans la joie générale, les
celui qui
effet, à
en
la
tiwizi.
toute,
Le béné
emploie.
seule obligation
de la journée. Des
de la bouillie
dattes, d'huile
assaisonnée
séparation arrivé
des
termes
rrbi!
commodité
de
l'aspect d'une
campagnes
uns,
une
marque
Cf.
leurs
repas
par
au profit
que
.
leur
rythmée
de des en
de
du champ a llah
maître
ceux-ci :
»
notre
exposé,
prestation
tiers.
le
comme
Mais
elle
de
nous avons
envi-
travail volontaire
est encore
et surtout
dans toute l'acception du terme. Exigée des habi
laïcs
commode
de tambours,
baissent
et
you-you que s'achève
a-kum-isûdum
pour
consentie,
des
et
Tidi-
menu ordinaire auquel s'ajoutent quelques verres
assistants
tant
•
les
astreint,
galettes,
tiwizi sous
corvée.
tants
plaisir
Puis, le moment de la
Jusqu'ici,
la
du
oasis
auxquels se mêlent
pierres qui
principaux
quelques
ihellef "alikum ! la
est
les
à des jeux le
forment
les hôtes de
sont
ficiaire d'une tiwizi
-sagé
de
chants et
Les travailleurs
thé.
tas
tir, leur
dans les cris, les
tout
se
venues rejoindre
rrma-dressent
remercie
Dans les
les
ait-twizi
terminé
pouvoir consacrer
les
de
les
musique violemment
les
avoir
d'ahidous
les jeunes filles
constituent
ranimer
lèvent
Ceux-ci
d'une
générale,
de façon à
heures)
figues,
un
paraît
joueurs de hautbois
composé cle
les
étrange
les travailleurs, bizarres qu'on ne sait
si
notes
que
ralentit,
mode
tous
repris par
une prière.
nombre
effectuer.
tâche.
s'arrangent
et
est
travailleurs.
pioche en cadence au son
qui
religieux,
des
mêlent
plainte
orchestre,
accompagne
les
se
un
sur
entonne
lent
thème se
Lorsqu'elle
entrain.
voix
presque
caractère
Le
courages.
une
le
travaux et
qui se présentent pour
est menée avec
bras s'alourdissent,
d'importance des
peu
d'individus
3%']
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
au profit
religieux,
de
la
servage
de domination.
L.Voinot, Le Tidikelt.
de
seigneurs
tiwizi et
se
pour
trouve
les
de
toute envergure,
ainsi
autres
être, un
pour
les
instrument
328
MOTS
Ainsi, le
berbère
paysan
domaine de
son
maître
château
répare s\)n
ET
CHOSES
cultive
;
le faisait jadis le
tout comme
villages
la
fournira
que
attelages
sur
et
du
caïds
du lieu
et
d'irrigation
Sud,
aussitôt
maître
parfois
des
et
se rassemblera
où
jour convenu, les
au
travaux,
propres
le domaine du
; construit
imgharen des douars
aux
fraction. Puis,
chaque
interrompant leurs
paysans,
le
gratuitement
olives
et ses canaux
ces grands
les informer du jour
pour
tiwizi
dépêchés
sont
mokhaznis
ses
de l'Europe féodale. S'agit-il
serf
d'ensemencer les terres d'un de des
fossés
entretient ses
;
et moissonne
triture
et
gaule
BERBÈRES
se rendent avec
leurs
de leurs
très éloigné
habitations. Là, cantonnés sur une terre avec les gens de leur village, ils labourent sous la direction d'un khammas et sous la de
surveillance
maître,
pendant quatre
maigres
repas
Chacun
se
Et le
leurs
cinq jours jusqu'à
ou
Les travailleurs
du jour les
,
faible
en
des
nourrit
soir venu
chenaguett
fantaisies.
propres
terminés.
entièrement
de
mokhaznis ou
ajoutent
les
que
ce ne
provisions
se
prolonge
travaux
reçoivent même
rémunération
dont il
a
eu
de leurs de
soin
d'un feu
uns se groupent autour
du
aux exigences
qui,
La tiwizi
soient pas
les
services. se munir.
qu'ils allument
dans le champ même et près duquel ils s'allongent pour passer la nuit; d'autres regagnent quelque zriba où ils partagent avec leurs
Un bande
de
pareil
voulu
qu'on
en
puisse
ses
chef
pour
c'est
enrichi qu'il
ancien
dispose,
variété
qu'ils
un
par
des
besoins
par
des
ne
de
moyens
personnels
le
et
dont le
s'embarrassent
dont non
tiwizi obligatoires,
payer
salaire
les filles
de
chef
dans l'art de
ce
de Khenifra à
ses
recherchant
consolent,
Moha Ou Hammon, de la dissidence berbère, qui,
domaines
commerçants
recrutés
dire
d'autres,
se
temps.
rapidement
Témoin
scrupules.
faire le
a
que
divertir,
se
caïd, d'autant plus tribu, d'une infinie
sa
»
d'exploiter les
système
parvenu
nos
de
occasions
des jeux, de la dureté des
et
manger
moins
les
tout
chants
«
refuge, tandis
animaux un misérable
avant
des
pas
on
a
content
astreignait
travailleurs
publiques
à les
nourrir1
Est-il
nécessaire
berbères, i.
Cf. Ben
d'ajouter
constituent
Daoud,
Notes
une
sur
le
que
charge
paysan
les aussi
Zaïan,
tiwizi, dues aux seigneurs lourde qu'impopulaire et
in Archives
Berbères,
n°
3.
1917.
LA
que
329
LABOURAGE
LE
CULTURE.
leur suppression, qui s'imposera un jour, soulagerait les rurales d'une servitude difficilement consentie ? ^
popu
lations
Tuserka. Wada
ilerrahan, da-itqqen
tiigiu nag krat, nag uggar. da-ikerz timzin, istaba'-sënt irdën, istaba'-sën ibaun, tinifin, amëgaru lahimez d-l'adës. Illa wada igan ddrius ; da-tmumm sin, ku ian iaûwi-d afellu-ns,
Da-ikerrez Ijhed
srakën
tuserka.
krun manig n-warial
n-sharin
darsën illa
Ig
akerzën.
i-tiuga. lis
sg-imendi
Bab
Ig
kerezën
Imëlk,
n-îgër
ur-iri
"asra ;
snat
asku
Iflus,
aiamz
iagûrën
ayand
gis
;
ig
ur-darsën
illi,,
nag hamsa loqt n-irudtën da-itaûwi
ikru-iasën Imëlk
s-arbâ'
d-ualim, bdun-t
g-imendi
winnag f-mnasa.
Argàz,
Imëlëk,
ur-dàrs
tayûga
lëlla
dàrs, iddu iseg-d Iqaleb Imëlëk, isbedda-ii l'ar,
n-ssokwor, iaûwi-t-id s-dàri, nëk da dàr illa inna-ii: « irbbi, a-flan! rig ad-i-lëfkt ma «
sir
a-gma,
! han îgër
iaûwi tayuga-ns,
iskin,
Mkan d-imgi ar-inl-isausa
«
izar
;
imendi,
ig
timgarin
skernt adur
kerrezeg ayan
!
inig-as
»
ëmi tgit !
»
:
Iddu
imoqqor ar-d-igg agûlas, ar-itudu uhommas fata tuga, ini-ias uhommas i-bàb-ënsënt : asku
n-imendi
da imoqqorn da ;
tkerzt
ar-ikerrez g-îgër.
g-uusa,
iddlëb bab
ar-d-lkemënligër
wan
gîsënt
ma-ii-it'awan
Loqt-ag,
isqan
flani, kfig-ak,
Izri lit
nki
; ddun
ig ur-ta-iwil nnda,
iân lama n-iàn,
mani
ur-lkîmeg
iferhan
n-ait
aûwinl
didâtsënt
qiman ar-sgîsënt
aûwinl
unmila,
!
»
tmazirt, tadgalin, timenqasin
iail, ksemënt,
ar-tksent
tuga;
tan
i-usukf ql'ant-t s-tmenqasin, ar-tggant tuga-fàd g-irbiian-nsën ; itkurn arbi-ns,
n-uzeggur
iaûi'vi-t,
ig Ula g-wammas
isufeg-l s-issîki,
iger-t-in
isers-t n-îgër,
gis.
afella n-kra n-umeznir
neg kra
ig
zeggur,
ur-illi umeznir
Ar-taduggwat
wan
wala
dar liant Ibàhim
33o
MOTS
gîsën, iaûwi didas tazd.emt
iddlëb dar
ar askans
gir
a-irahem
rbbi
CHOSES
ET
n-luga
BERBERES
nag
Talëddrâr, sëksemënt-t, udfel
lahsum
ar-tffgën
rbiâ",
;
aguln
uusa.
•
Ur-asën-iakka iàt
.
timgdrin
ula
s-ûgran, ar-tksënt iqqor srûlënl-t,
ig
ar-t-sgdrënt,
ar-t-id-taûwinl,
ar-lgerst ar-t-akkant
i-lbàhim, iîsan, tiserdan, ig
illa
d-unzar d-usëmmid.
Lahsum
mzzînin
moqqornin
wid
ula
àr-tsgdrën
moqqornin
i-tferhin,
ar-ksan
ar-tënt-siggiln
mëddën ar-tqiadën agûwal
liferhin
ar-d-taûwint
d-imdukkal-nsën,
ijjîgën,
ar-ilili ugûwal
kih izri ssif, talëddrâr, roman,
ar-
ar-skârënt
ar-tsùqën
Imuadiâ'
i-wana
tn-tqent
iâdnin.
tënt-isiggiln
d-nzahàt, terzef ; lluz, tazàrt,
ar-
àztà ; tili tknarit,
imuggdrën, ar-tâin amazir, Illaln, fraction des Aït Abdallah,
mëddën
i-tiirza. (Dialecte des
or-thaialn
neh
g-lmuadiâ"
Ibàhim ; wid ; d-loqt-ân
s-litihàl
g-lmûda"
ad-taheln
adil,
d-iskin-nsën
lualidin-nsën.
Talëddrâr
tmgarin
ukris
wiyad ar-d-ikemmel
d'Ass-drem.)
vil.
Le
i
sarclage.
La Cérémonie
Mata*
de
I Lorsque
lui
pour
désherber son
champ,
les bras dont dispose la famille
pas, le cultivateur prend des ouvrières à la journée ou à la tâche, ou fait appel à une tiwizi de femmes. Le sarclage est en effet une occupation essentiellement féminine. En maints
ne
suffisent
endroits,
leurs i.
519,
l'homme
sarcasmes ou
qui
Pour les références,
voir
Ajouter, Westermarck,
d'après les
se
tourné
renseignements
mêlerait
aux ouvrières serait en
butte à
en ridicule par ses coreligionnaires pour
Doutté, Marrakech, p. 386 et Magie et Religion, p. Nous rapportons cette cérémonie laud., p. 21 seq.
op.
fournis
—
par
Biarnay.
s'être,
livré à
la
travail que
un
33i
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
à
tradition assigne
sexe et non
un
à l'autre. Peut-être, faut-il chercher la raison de cette dans la croyance que le passage des femmes, dans les blés de
est
à
nature
la
stimuler
à
végétation,
la-
augmenter
anomalie
herbe,
en
fertilité du
champ.
Une
opération aussi
cultures,
relever,
permettent
de reconstituer,
africain en
C'est dre
travail
Kabylie,
où
le
toujours
celles-ci
coquettement
les
de
femmes On
les
et
cyclamens
se rendent
de
et
les
envahiraient
orges
là
détail,
pense
revêtir
des dessous fermés
pratique
comme
des
croissance
En somme,
champ
lées de leurs cependant
à
est
rendent,
i.
Cf.
et
quoiqu'il
tous
à
qui
faille
une
En
pau
leur
atours.
mauvaises
travail
nous
le
corps
empruntons
ce
interdit de
est
plutôt
action
leurs
les
que
allaient au
raison, il
exercer
état de
même
de
procédés
encore
recours
propreté
en
croire que
regarder
fécondante
travail
Westermarck,
les
champs
cette
sur
rigueur
premier
laud.,
p.
dans la
Divers indices
la
de
porter
21.
n'en
au
que
les
mauvaises
dépouil
nous autorisent
époque
cette
tenue
lorsque les serait
les
vont
pensée
importantes. La
jour,
que
Elles
étaient autrefois, à
de
op.
cas.
débarrasseront des
cérémonies
le
sympathique
qu'elles se sont elles-mêmes
de
théâtre
magie
en pareil
absolu
se
cela,
manière
aujourd'hui au
elles
même
plus
unique vêtement.
de
vêtues
malades
souillures corporelles.
l'année, le
qu'il
à des
ont
les imitant
cultures,
à
propre
c'est
un
herbes, de la
de
pour
les
par
récoltes.
femmes berbères clans
si
ren
jour de
en un
champ
Westermarck,
sales.
que,
au
se
si richement
violettes.
tomberaient
spectacle.
fête, qu'elles décorés, à cette Dans le Fahs de Tanger1, les
comme
sentiers
également
qu'elles
vêtements
les
par
pratiqué que
de
paganisme
corporelle.
propreté
de laver leur
soin
maquillées,
cultures
prétend
herbes
ont
elles
perdant,
les femmes doivent
état de
parfait
sarclage n'est guère
C'est
gagnent
un
clans
vres,
saison,
offrir,
qu'il
vraisemblance, une
l'antiquité, telles que le à ses fidèles, le singulier
un us généralement admis que
au
de
des
sarclage
curieuses
se
en
vont
avec assez
licencieuses de
devait jadis
d'observances
qu'elles
outre
car,
le
que
apparence,
souvent
importe de
ces cérémonies
en
simple,
complique
se
de gala,
ouvrières se
peut-être
qu'une
332 des
lointaine
survivances
comme
ristiques
Elle
marocain.
rendent
une
dans les
champs
déjeuner, le
bouche
sur une
feuille de
soie,
une
crinière
d'une
jument;
s'en
de
sorte
où elles
amusent
elles, les
l'année
cavalier
cesse
on
elle se
part,
coureurs assez
agile
un
pour
envoie
des
crins
elles
;
village
un
à la
la
por
des
you
elles
Bientôt,
et
et
fou
grossière.
cultures en poussant
du
yeux
coupés
image puis
un
Puis, dans habillent un
serrent, dans
chant particulier.
le dépasser
voici
au vainqueur
hait
«
Voici Mata ! Voici Mata ! les
mata!
derrière le
puis
;
se poursuit
«
hah
elles
tracent
riches
désher-
la poupée, suivi de près par tous les est de jeu de la céder à celui des
la course, entremêlée de luttes, les femmes ne cessent de crier : mata!
fin,
faite de
entre
des
céréales
plus
confie aussitôt mata.
emportant
la lui disputent. Il
qui
petit-lait.
nomment mato cette
autour
leurs
procèdent au
elles
;
meilleurs cavaliers
précédente
vde
papier
d'abord
tout
et en répétant sans
venir vers
autres
les Andjera.
comment
du champ leur
maître
chevelure
elles
tent processionnellement
Le
et
de leurs
figure de fiancée. Elles
en
lard de
you
céré-,
du N.-O.
tribus
sarcler
vêtues
de pain, de fromage et de lorsque le travail 'touche à sa
d'asphodèle
Elles
plus caracté
et chez
de faire
Celles-ci
composé
l'après-midi, pied
de
l'oubli, depuis quelques Tanger; elle est restée,
dans l'Oued Ras
riches ont coutume
bage. A l'heure du repas
quelques
Mata dans le Fahs
passait
des touiza de femmes. se
en est
à l'observation dans la
dans l'Oued Ras.
Là, les fellahs habits
Il
effacée.
s'offrent
déroule dans
se
populaire
comment se
encore
par
très
être tombée dans
semble
contre, très
Voici
BERBÈRES
CHOSES
dans la banlieue immédiate de
années,-
par
et
qui
celles
de Mata. Celle-ci
monie
fait
ET
MOTS
kahl ël'âiun yeux
vainqueur,
acharnée, tandis
que
suwâlâ!
noirs enflamme
!
»
■>
Les
cavaliers
s'élancent ce
que
d'autres
à leur tour,
deviennent pour
ravir
qu'excitent
à travers les
se
cavaliers
alors solidaires
poupée.
Les
un
chants
coupés
qu'ils
foulent
descendant des
jeter dans la
but d'empêcher la
ces
cultures
mêlée.
; tous
leurs
cavalier
coureurs
de
you-you
sans
villages voisins viennent,
Les
gens
du
même
efforts vont avoir
d'un
aigus
pitié, jusqu'à
village
redoublent
ddchar
désormais
étranger de leur
d'ardeur
et
d'adresse,
collines où
lutions à
Les
se
la lutte
et
et
du
des femmes qui, du haut des villages, suivent des yeux ces évo
leurs
dont Mata
confus,
n'y
la
avec
eux
chez
aura
habile
plus
ddchar
rentrent
vaincu
prétendant qu'il
devient
confusion
lorsque le
que
regagne son
mêlée
village
l'enjeu. lia
est
fin
ne prend
dégager de la
cavaliers
dépités
333
LABOURAGE.
acclamations
sont perchés
passionnées
complète nant
les
par
encouragés
LE
CULTURE.
LA
peu
quelque
cette
pas,
parve
poupée.
de
année,
récolte pour eux.
Les auteurs,
leur
suivre
mond-Hay monies
à
cité
rapporte
portent
en
juger
les
travers
de
mariage
tel
11
est
la foule de
les
à
afin
lui
qu'on
dans la
qui
qui
céré
ces
populaires,
se
ruent
de
grain
les
;
répandre
effica
galopant
en
sur
des ébats
violents,
feint de résister,
Westermarck fut
les jeunes
de Mata
analogues passent
en
à
qui crie
témoin
lui, Mata
cavaliers se
de
encore
Berbères font
à
que
travers
un peu
des
part que
ceux
et qui
personnifierait
pousses
d'autres
nos mine
oculaire
la disputent à
Considérant d'autre
attribue.
cérémonie
célèbrent
certains
D'après
genre.
ce
du
en
que
effet,
son secours.
de
vitales
cultures
vements
gens
Drum-
douter de leur
saurait
Berbères
en
la fiancée
cheval
amis
cérémonie
baraka
et
constant,
appelle ses
les forces
croyances ne
font
coutume,
concordantes.
des dégâts. Pour Frazer1, Mata serait le simulacre d'enlèvement figurerait un
certains
que
d'enlever à
d'une
et qu'on
fond
orges sans souci
la Fiancée de l'Orge
jours.
les
selon
que,
étrange
cette
au
remarques,
bonheur par
de
parlent
qui nous
relation
l'on
régions
de la mou
observe pour
des
de purification, l'éminent sociologue postule que celle-ci devait être, à l'origine, une simple opération de magie destinée à rites,
nettoyer
les
cultures.
de Manta à la
nom
resse pour cérémonie
provoquer
du Fahs
Et
tour, crue
la
monie
i.
sur
poupée simule
Golden
lesquels les symbolise un
Bough,
t.
jamais
passât pour exercer une
peut que confirmer
essentiels
n'a
p.
auteurs
nous
par
a4i.
action sur
la
paraissent
de
temps
le
par
que
rapportons
à
Les deux
d'accord, à ailleurs,
la
temps.
végétation et que
rapt, sont,
séche
dire
entendu
ces conjectures.
les forces de la
mariage
III,
que
toutes
donnent le
ajoute-t-il
promènent en
pluie, il
la
La description de Mata, telle ne
les Tsoul,
quoique
poupée qu'ils
notre
points
savoir,
la
céré
conformes
334
MOTS
à l'opinion effet, le
en
trouvons
le
que
rétréci.
disputaient,
mais une
Il
une
fiancée
véritable
«
d'une
de
supposer
que,
chair et en
stimuler
que
la
mariées
comme
Tlit même, des
Mais,
mariage.
de la
rence
ce
l'action
de
village
qu'en
de
des
Douzrou1,
dans
l'analogie
où
des
apparaît
plus
entré
la
frappantes,
Douzrou,
sons, elle
le
sort
qui, à l'instar de
du, temple
où
c'est
trouve, devant ses pas, de périr. Il est
Mata, de
l'aspect d'un accroître
assimilée
Vo
du
de
presque
sur
la
de à
végétation.
rituelle
printanières.
et celle
du Fahs
d'après Meakin, Mata Or, lorsque la fiancée
symbolise
l'esprit des
s'unir rituellement
un petit
chez
croient
de l'union
de Douzrou
avec
bûcher dans lequel
remarquable
l'appa
coutume
pays
ce
A
du
rituel
du Moghreb,
puissances
que
prome
cultures.
mois
l'asli,
elle
fait
d'observer,»dans l'un
agraire personnifiée
et
sous
donc fondés à croire, d'une part, que les Africains les puissances de la végétation au printemps sous
sommes
personnifiaient
..
gens
les
l'autre cas, la crémation d'une divinité les traits d'une fiancée. Nous
point
cérémonie.
elle vient
simulacre
hypothèse
célébration
coutume
était jadis brûlée à l'issue de la
tient ces
partie
sexuelles
couple symbolique personnifiant
Mais,
de
la
l'on
on observe une
les
que
fian
nature
Ainsi, il est fréquent l'Extrême-sud, à
font
autre
course,
cette
dans
que
notre
relations
réside
de
la fécondité des
genre
un
évidence
ressort avec
capital
ce
donnerait à
c'est
sympathique
L'élément d'un
qui
vérité,
parce
femme,
cette
était de
cet acte
printanière.
maris
cavaliers
figure de
rituelle
promenées,
augmenter
promenades
les Ait Isaffen du laquelle il
à
propres
vie
soient
les jardins de leurs
travers nades
de la
reprise
les jeunes
jadis, les
et que
os,
à travers les orges, était suivie de l'union cée et de son ravisseur dans la pensée que à
croire que nous nous
cérémonie au cadre singu
grossière poupée en
en
en
Champ » et la cérémonie Mariage du Champ » "ors zzra°. S'il
est permis pas
Pour eux,
cérémonie.
Fiancée du
d'invraisemblance à
a pas
non
BERBÈRES
de la
ont
«
aujourd'hui en présence
lièrement se
figure la
n'est autre
ainsi, il n'y
est
CHOSES
les Indigènes
que
mannequin
elle-même
ET
couple
dont
l'union,
en
engendrant
la vie, devait
la fécondité des champs, et de l'autre, que la fiancée, à quelque déesse des Moissons, était ensuite détruite
supra,
p.
iiji.
LA
le feu. L'étude des
par
rites
identique. En
conclusion
du feu
335
LABOURAGE
LE
CULTURE.
une
brû
Berbères
d'endroits, les
nombre
à
tard
plus
mènera
nous
de brûler, soit un couple de poupées symboliques, composé d'un asli et d'une taslit, soit, ce qui est plus fréquent, une taslit, une fiancée personnifiant quelque divinité
lent,
font le
ou
dont le La
simulacre
caractère agraire
cérémonie
réunis
nité
par
couple
la
nuit
disons,
sans
ensemble
passent
symbolique
des
qu'ils n'ont entre eux que
;
rapports
des jeunes filles devant
physique
doute'
en
fournit, en outre, d'autres données, Ainsi, l'on se souvient que filles et gar
couples,
du
rituel
mariage
insister,
mis
de Douzrou
également intéressantes. çons,
devoir être
paraît pas
ne
qui
la
simulés,
toujours être
virgi
respectée.
bien, dans ce cas, d'une survivance de la vieille coutume voulait que le clan célébrât, jadis, les mariages collectifs de s'agit
enfants unions
la
à la
même
époque de
l'année,
passaient pour exercer
végétation.
Les légendes
une action
rapportant
doute,
sans sur
parce
que
appert
croyances grossières
de l'action Ils
au cours
les
n'en
i.
sexuels
de la
reprise
parce
La
moissons.
doute
relations
Laoust, Et.
sur
sexuelles
s'abandonnaient
les
qu'ils
ou
des
à
exercer
tribus
certaine
une
donc
sont
Ntifa,
le
gardé
pas cha
souvenir
encore au sujet
sur
la
végétation.
des
cérémonies
propres une
à
stimuler
action
bien
p.
la
fertilisante de Douzrou
comme celle
survivances
le dial. berb. des
Voir supra, p. ig6. 3. Aucune donnée ne permet
ses
ces
à l'assouvissement de leurs
croyaient
de Mata3,
cérémonie que
ont
partagaient naguère
solennellement organisé
printanière
vie
sont sans
Voir
des
et
desquelles ils
les Berbères
que
qu'ils
sympathique
ont consciemment
instincts
sur
de
nombre
fondement2. Fait impressionnant, leur nombre s'accroît jour à mesure que nos investigations s'étendent.
De tout cela, il
de
que
Il
qui
le développement de
que, dans
marocaines, les gens passaient ou passent encore nuit de l'année dans une promiscuité complète, ne sans
le
suit
autrement
atténuées.
320.
2.
ques
auteurs
Westermarck se
trouve
peut
ont
cru
pense
à
y
voir
d'établir,
une corruption
du
songer
à tamëltût
«
femme
»
certitude, l'étymologic de
Mater;
nom
dans le domaine de l'hypothèse,
d'abord
avec
le latin Terra
de
cf.
supra,
martha ; op.
on peut suggérer
; à
amata k
fille
»
mata.
notre note p.
laud.
21.
p.
Quel
221
—
Puisqu'on
d'autres étymologies. On Ouargla ;
ou
à mathamos.
336
CHOSES
ET
MOTS
Contre les
i
Mkan
.
ian
ifsa
aok
izu
ihf n-îgër,
ian
moineaux.
iskr ils
imendi,
gis
BERBÈRES
ugdid, iawi-d uhommas; ku
n
izu
igezîfën;
uksud
g-ihf iâdnin
wayad
îgër ; iaûwi-d ikellan ibehhan d-kra n-umessuy ibbin n-tznirt kra n-thsait n-uslawi irzan nag nag isahhan, ku iaksud iagul gis iak t-luska tzukki tra t^ss kra, imendi, lizar l'alamàt-ag, liuksad ig
ar-irbba"
wi n-tznirt
nag
g-ildi
zund
ar-ithaiah;
l'ammàrt,
tail
Tomzël.
—
ar-tn-lasin
ar-tn-smunun, i
n-rbbi,
Iwerd
part, l'égyptien
Pierret,
qui a
ancien
Voc.
été dit des
mâlà
hiéroplyphique,
cérémonies
du
caractère
licencieux. Les Tsoul
la
Cette
pluie.
de la
che
aires
à battre. Or la fourche
sur
vocabulaire arabe
quelque
ramener
la
d'amener .
j..
ou
mata, nom
pluie »
«
1
à
chose
quoique,
de la selon
tgfi%
hu'snin,
que
mata.
quelqu'un
poupée
la
agaras
à la
tomzël tagdid
cultures » et mata « phallus n.
le
p.
saisir
et maitû an
468) ou
est
des
la forme
dans le
et enfin mta «
gerbe
Sous,
le
céréales sur
Djebel
Nefousa;
{mata
de
sens
le frapper
qui
encore mater,
les ce
figure
« se pencher
et que
»
eérémonie n'est point
Peu ; correspondant de imiq, Ntifa. Part, du v. laf, saisir; dans les parlers du
ce
cuiller attachée en croix au man
du Fahs. Signalons la
à
de leur
cadre champêtre comme
manipulation
à Sened
Marcais,
posséder, avoir : itaf ulli, il a des brebis. 3. Prendre, saisir; en ntifi aij f. h. tag.
ha
répondent admirablement
Moins hypothétique
pour
«
poupée qu'ils promènent pour avoir
d'une
utilise
Westermarck,
de temps
deleur
mdnta,
l'on
ar-ttinin :
cultivés,
mata,
au moyen
de Tanger (cf.
sur
un changement
de
appellent
à
ilzallan,
tmgart moqqorn
laf'al
Ces formes
se nomme maitu
qui nous ramènerait peut-être
dans le
206).
genre
de la fourche
kra
inscription à Henchir Guergour. D'autre
« champs
p.
façonnée
poupée est
pelle ou
f-l'aialin
relevé sur une
donne
kullu kra n-tomzin,
g-tobsil.
ar-sufûgën
d'une divinité indigène
nom
(cf.
tomzël
niât a-itasin
(Ntifa.)
tafukt.
n-ûudi, mikn-tameinX,
tskar
ula
arzu
mile'
Iàt
s-igran.
tzri lit
g-ur sul
Asin Ibarud,
ar-tëder
mëddën
smunun
ig
nag krat, isleg Udi bahra, ïagul-d iskin-ns,
ar-d-ihma wass
dag ar-ithaiah
Ar
n-ladud
tikkal
snât
kran-tglay, kra n-zzit,
n-iirdën, asengar,
itafen
lz,ukki;
iagul
ar-d-izuzûwu ass
iskr Udi
uhommas ,
izra tazukki, ar-isguyu,
mkan
itnn^d nnig ihf-ëns
ar-iss
2.
tzukki, da itudu
Ig a-gis-tëlar
sgitsënl.
nom
l'on doit arabe
de-
célébrée en vue
Rabat, Zaers,
etc.
mot a surtout pris
le
sens
de
LA
a-ljnun
Ibala
rbbi
an-ihait
!
Aûwin
»
nnan-as :
n-igran
urrin
de Timgissin,
Tlit.)
3. Asîfëd
lisent;
ugdid.
bismillah
urahmân
Ar-sufûgën Ibarud sersën
tahabazil
gis
lôkomën Imakan i-lqbilt
mzikën
4.
<
ar-ilsa ntàt
ar-ëftun
ai-agurrâm; haii
d-hamalât ïars uakâl ula
nlàl
ar-ssutuln
n-talàtin
ini-iasën
iirdën,
n-trufin
2.
Petit
pain
3. Part, du
;
v.
6. Part, du
v.
posséder,
chérif.
avoir.
au-dessus.
mzik,
être
petit.
Place publique, lieu de
Laousi-.
ar-d-
agrum
ugdid
irdën,
ar-tn-isrûfu
ar-itsûdu
ar-as-srdsën
Iblît n-rbbi,
réunions.
taserdunl,
sba'
laduir,
tariàlt-àn ar-st-tsittit
s-lbërek
n-rbbi
d-igurrdmën-ëlli hadernin d-lajëdud
nserd-aun
4. Manteau. 5. Pour iggi, sur,
iûgran,
tariâlt iimëndi i-unràr
galette.
ili,
»
ar-tazzàln
rad-is
itsën i-igran
sërek
«
s-littâ n-rbbi! »
) t
Buisson.
lumlilt, sin
uzegg°ar,
ndâlb a-lassiah
lqsebt n-mulay cali
1.
zaîdën
n-tslit,
ar-isitti
nda"
:
nusi-iak
igënuan,
!
tga ti n-usîfëd ugdid,
Gounidif.)
ar-tëlsa
nia,
gant
;
iga-iâsën lisent n-tgëmmi-ns, tasi-tn tmgart
tagmart,
s-ugerram
ai-isem n-rbbi
iagum g-uakal, wann
Iffog iûwis n-ugerram lhajj Utosain,
ar-tsudu
-y.
tmernut
wanna
(Dialecte des Ida
»
itlàllàn,
lalt;
d-iàt
ur-ilan%
n-lslit
ar-lirdrënt ar-tinint:
ia-targant
mëddën :
ar-tinin
g-unehdam n-lgëmmi-ns,
n-
6
sersën
s-lmûda'
amëtul-ns.
ar-k-id-nzwur
l'ada
', haddernt t'aialin, ar-takûzin, bdun
imili,
ar-stan gir
!
ar-d-lôkomën
(Dialecte
tahabazàit%
iàt
tferhin
tobsil,
Da-l-taddjan
»
ar-lmûdaf.
g'in-asënt irgâzën
urahîm
usrir
mëddën
mëddën
skernl
ugrum,
ihf-ënsënt,
g-igg"
igdad !
Ibarud
ar-sufûgën
Ar-skârën
—
tazëgaut
skern
afaggâ «
dag
sersën-t gis
moqqorn, ula
a-ljnun
kunni
ula
a-igdod
useddîr1
ha diaffa-nnun
«
tobsil,
m-ddën
ha lhaqq-ënnun
!
iàn
mëddën
O07
LABOURAGE
LE
CULTURE.
(Dialecte du Tafi
338
CHOSES
ET
MOTS
BERBÈRES
Protection des
cultures.
Asîfed.
Les
le
récoltes
des
tout
petits
enfants
à
s'agit maintenant pour
des
animaux
leur fait
voracité
sur
nuisibles,
dom
subir grand
les champs, des hommes ou plus souvent à l'aide de frondes en fibres de pal
travers
lancent des
il
maturité: ravages
dont la
oiseaux
mier-nain et poussent
les
à
des
préserver
Partout, à
mage.
des
sont arrivées
de les
paysan
pierres
pleins poumons
des
destinés à éloigner
cris
oiseaux.
Cette
est
coutume
répandue
dans
le
tout
Moghreb,
concurrem
d'autres procédés, variables selon les régions. A Tim gissin, le jardinier suspend des ossements et des courges sèches à la corde qu'il tend d'un bout à l'autre du champ; le bruit des os et ment avec
des
qui
courges
fuir les leurs
dégâts,
Les Ait
du
Baâmran,
débarrassent leur
des cultures,
autour pant
en
lorsqu'on
s'entrechoquent
moineaux.
tambourin
tirant
force
L'emploi des épouvantails bien
dant
pas
nent
de
d'usage
des
ou
plantées ça et
des
plats
courges
là dans les
sèches
orges.
décorés de dessins
enfoncent aux quatre coins
ture
quelques-unes
de
étendues,
milieu
du
garantit
que que
champ.
la
rongeurs
sur
récolte
en
des
A Timgissin
noire,
en
frap
confection
des
suspendent
nattes
à des
à l'extrémité de
champ.
et
maïs et
arbre
dans
de
d'cpouvantails
Il
ne
posent
pieux qu'ils
cle
attachent,
au on
et
de
un
maints petits
appelées
apparaît
de
les considérerions,
genre
amënir
pas, toutefois
pierres
ce
les
d'oasis du Sud,
sur
pierres
nous
tant
piquet
ou
nombre
les
:
nous
hors
perches
A Demnat, l'Indigène cap
dans les
colonnettes
chaux.
de
généralisé n'est cepen
des chacals, des porcs-épics,
dressant des
amoncellements
servir
en
Les ksouriens de Tamegrout
les branches d'un
l'on blanchit à la
gine,
criant,
de Tanant
couleur
qu'ils
vergers et
fait
corde
souffrir
de fusil.
peu
gens
spéciaux
du
à
ces petites corneilles noires qui causent
de dommages dans les ailes
que
des haillons de
en
vacarme,
coups
inconnu des Chleuhs. Les grands avec
cette
contrée en processionnantlanuit
en menant grand
et
agite
beaucoup
qui ont
aient
pu,
à l'ori
volontiers,
LA
des
comme
CULTURE.
de
représentants
33g
LABOURAGE
LE
divinité dé l'ancien
quelque
panthéon
berbère.
A
dire les Berbères de
vrai
l'efficacité de
en
ils de
beaucoup
magiques et
des
Aussi,
et
iigdàd'
asîfed
les négliger,
sans
pratiques
le Soussi
que
le
grande confiance
n'ont pas
pays
à leurs
recourir
religieuses,
tamgra iigdâd
ce
pareils moyens.
préfèrent-
archaïques,
à lasfois
a si curieusement nommées :
Mariage
«
du
)
l'expulsion
«
sont, effet, localisées dans le Sous et dans tout l'Extrême-Sud marocain, mais, c'est auprès des popu lations de Anti-Atlas qu'elles jouissent de la plus grande faveur. ».
Ces
pratiques
n'avons
pas
entendu
oiseaux
en
l'
Nous
Rifains
et
Berabers,
aux
l'agriculture. Leurs du
de
genre
dessus
dégâts de la
grêle et
trouver
de
saints protecteurs
brées
en
vue
celui
culier,
de
à
marabouts ci-
que nous avons signalé
de
et
Berbérie
en
moissons. cultures
présentent
de déterminer le
est «
une
grotte ou
une
multitude
pour
en
et
plus
arbustes,
une magnifique
les
Or,
que
désignerons
nous
lequel
puis
flo
cérémonies célé
de leur intérêt
processus par
certains
l'idée elle
a pu
plus
tard
parti
naître
le
le
culte
pas,
Des p.
selon »
une
de les de
note g.
200,
des
prendre congé.
le
de jinn de
a
de
de la
procédant
ces
toutes espèces tenus
à l'époque
forces
et
dans
un
en
L'expression Hand
p.
où
seul
trois
mûrissent
magie,
maléficientes : «
la
été
selon
magie
n'est-
stratégie
Sur le
mot
est commune aux parlers maghrébins
217,
considère
forme factitive de ftu
mot se retrouve
dans
de l'ani
la forme
« aller ».
msafâd
sâfèd ou sâffed
Inconnu
dont le
nous
établies
catégories
signalées.
les
varie
intérêt de méthode,
grandes
ce genre n'ont pas encore
Stumme, Ntifa,
et
redoutables
grouper
partir » comme une
parlers
du territoire, en les transférant dans forces du mal incarnées dans
définition ingénieuse la
Toutefois,
pratiques
berbères.
faire
»
ar-buste, les
passereaux
le Berbère
essayerons
i.
cle
un
Leur mécanisme,
que
misme?
supra,
d'expulser
dans
particulièrement
moissons.
les
sauvegarde
aux
venus
saints ou maraboutisme.
Leur but
que
des les
protéger
des grottes,
culte
des
de
d'asifed,
nom
tard
plus
le champ du paysan ntifi des des dévastations des moineaux. On ne saurait
raison
le
la
que
préserve
d'ailleurs être étonné de
sous
parce
Sidi Sghir ben Lmeniar
ce
fussent familières
qu'elles
doute,,
récoltes sont sous
dont la baraka
et
dire
sans
asifed,
tant «
voir
arabes
envoyer,
sous cet aspect
dans
sens est « se séparer pour
3^0
MOTS
d'après leur élément sacrifice-don
d'un
rituel
meurtre
essentiel
les forces du
personnifiant
le
CHOSES
ou
mal
oiseau
BERBÈRES
d'un
sous
a) la remise d'un de petites poupées
cas :
couple
les
d'un
ou
le
selon
c'est,
le dépôt d'une
b)
;
ET
d'une
traits
fiancée,;
d'oiseaux,
couple
c)
mâle
et
femelle. D'autre part, des nous
monies
lieu
chaque
que
le
est
y
caractères communs que
année
groupe social
représenté,
sible,
au milieu
passe
pour
comportent ces céré
les suivants, à à date fixe déterminée par le
ne retiendrons
s'y
trouve
qu'elles
d'un
vacarme,
action
savoir qu'elles ont
calendrier
en entier associé
de
s'accompagnent
grand
exercer une
que
sans
ou
la
toute
doute,
solaire,
au moins
pompe pos
le bruit
parce que
et
purificatrice,
tout
éloigner du
pour
fâcheuse.
territoire toute circonstance
I
A Timgissin, la
est
cérémonie
dans
cette
contrée,
les
faite
clans
l'ighrem,
célébrée
orges mûrissent
on
recueille
gagne
des
vieille
les
dévote
champs,
salvesde
autour
en cortège
ha
tomzël! an-ihait
v,
ha
Ihâqq-ënnun,
ce
Voici la tomzël ! Que Dieu
i
Voici On
votre
un
disant:
du
banquet,
village en
ainsi
«
ula
ô jnun
n-igran
kunni
et
un plat que on
préserve
cette
les
et
petits
à
remet
l'on
Puis,
se groupe.
tirant sans cesse
!
de
champs
au
ula »
tout
dommap
,
i
i
la vôtre, ô jnun ! ,
de
milieu
duquel
oiseaux!
autour
l'on
petite
chantant ces paroles:
aussi
femme
a-ljnun
des
maïs, très
en
a-ljnun!
palmiers au pied
processionnant
coups
Ibdla
ha diaffa-nnun
cela
bruyant, les hommes
petits oiseaux
buisson de
en
breux
part, ô
accompagne
jusqu'à
rbbi
a-igdàd,
laquelle
les femmes
mousqueterie,
«
cle
l'orge, du
tout
œufs,
quelque
Au
du blé, de
du miel, du beurre, de l'huile, de quantité. On dépose de ces produits dans
la mi-février, car, cours d'une quête
vers
tôt.
en
tout ce bruit
dépose les
igdàtl ! Voici
L'on
des récoltes,
rentre
en
grains
votre
part
ensuite
tirant
au
cle nom
de fusil.
Cérémonie identique à Lqsebt n-Moulay Ali
chérif
(Tafilalt) ;
ton-
sus
n'y intervient
la
tefois
elle
;
y l'agourram
34i
LABOURAGE
pas
directement
comme ci-des
le
est représentée par un personnage religieux, »
Lhaosain. Celui-ci
Lhajj
certain
un
de
mains un plein panier
propres confite
LE
CULTURE.
LA
Au jour
dévotions.
en
leurs habits blancs, ils
à
qu'il remet
l'un
vêtus
convenu,
de
vont
tiroulin
faire
compagnie,
une
de
ses
femme
l'autre de
et
sept
par
fils de
«
prépare
fois le
des champs, lui monté sur une mule, elle, sur une jument. Ils rendent ensuite à un jujubier connu sous le nom cle Agurram
tour se
n-talâtin
invocation
cette
dommage ! Supporte éprouver. Nous te
dépiquages. Nous
dévastations des de
susceptibles négligée eut
n'y
pied
des
pensée
même
de
ce
haut; on ne l'abrite, bien que mais
une, ment
lui
l'édifice
achevé,
ait
s'étant
les fidèles
de la
maturité,
aucune
tenté, à écroulé
Le
x.
rôle que
attirer
la
les
des bons
du fait
chaque
nom
que
et
des
avant
dédaignait
leur
tra
terre,
Les
au
rapporté
qoubba ne
de lui
en
d'être
entière
cet
bâtir
hommage.
également à l'épo
»
ces pratiques ou
malheureuse passe
chances
Ils
orpheline1
« pauvre et
condition
il
et
cette
pour
celui
reprises,
fois
en
qu'ils nomment asîfod.
mauvais esprits.
Aux
occultes
malade
aucune
dimanche,
jeune fille
que
des
moissons
exactement,
jouent dans l'accomplissement de
orphelins
compassion
les
tomba
légende;
une même pratique
s'explique
trouvent donc
plus
en ont conclu qu'il
similaires
ton tribunal toutes
l'on invoque
que
maintes
célèbrent un
des
développement. Pour l'avoir
d'autre
n'a
escortent en grande pompe une
pratiques
pour nous
c'est un esprit qui réside sous
connaît
Les Illaln d'Assedrem que
parfait
L'agourram, isolé, ou
fidèles,
Dieu
tout
»
garantir
est cle
jujubier
l'on
par
devant
terre !
de
champs
grains au moment
fils de l'agourram
«
jujubier. Il
plus
de
pied
au
»
prononcent alors
d'en écarter les influences
à leur
récolte.
est un
circonstance,
de la
et
oiseaux
maux créés
comparaître
et
Ils
nos
préserve
un panier
cérémonie
nuire
de
point
duire la
ciel
année, le
une
à
appelons
de la
avéré
!
les
pour nous
du jujubier
ravin
grains grillés.
agourram
promettons
les forces funestes du Le but
de
panier
O
«
:
du
aggourram
«
uzeggwar,
duquel ils déposent le
de
réussite
de
pour
du
rite
déjà signalées, dans lesquelles les acteurs principaux sont de jeunes orphelins, ajoutons les suivantes quoique sans avec notre sujet. Les Ait Mjild espèrent amener la pluie en promenant autour du s'en
accrues
d'autant,
pratiques
rapport-
douar
un
a-rabbi
jeune !
anni
orphelin
lamara
dont ils uçjujil
la tête d'une
peau
igemsën talemsirt 1 O Dieu 1
vois
ont recouvert
de
mouton
dans
; ils disent
:
quelle misère se
3^2
CHOSES
ET
MOTS
jusqu'aux limites du territoire Celle-ci
le
tout
consiste en
dans
réuni
les
ver
la
et
pieds
d'utiliser les
de
hommes a
n'y
cette
aucune
la
les
ô jnoun
quet,
l'offrande
aux
et
être
d'un
jadis les
Les
limites
de
l'Achoura,
et
de jeter la
pour sacré.
Il
composée,
l'on
offrait aux
que
incontestablement
l'on destine
Voici
aux puissances
la déposant
votre part
Si, d'autre
».
des
nourriture
paroles prononcées en
oiseaux!
cours
puisqu'aux
croire qu'ainsi
constitue
que
réser
remettre au
passe
prémices
Elle
récoltes
qui
de
pieds
de
fumige le bétail.
on
de base à la
animal
clan.
navets,
à l'occasion de
démontrée
ainsi
plus significatives : «
petits
du ban
on
part,
dépose
du territoire, c'est dans l'intention forces du mal dans une zone neutre où
extrêmes
évidente de transférer elles sont attirées par
lequel
servant
concilier.
égard, des
cet
effet,
et
»
d'usage de
est
moissons.
des
« part. »
en
sacrifiée asifed
invraisemblance à
des
protectrices
mal afin cle se
sont, à
sol
partie
représentait
offrande
aujourd'hui
du
la
ajoute
on
d'ailleurs
divinités
du
produits
principaux
des
travers
qu'il
semblerait
cérémonie
cette
d'un des
côté
constant,
préparations culinaires
dans le feu de joie à
queue
L'importance de l'offrande
est
victime
moment
à diverses
pieds
Il
de la
queue
à
poterie
el-Kebir.
solennité, puis, au
cette
de
tesson
un
l'enfant dépose l'offrande du
en quelques carottes et quelques
grains,
l'animal immolé à l'Aid
où
BERBÈRES
ces
l'appât d'un
Soit par
sacrifice.
impossibilité,
ou
de les exterminer, on les « expulse » surune à personne ». A ce titre, la coutume justifie
par crainte superstitieuse
terre
qui « n'appartient
bien le Ces les
nom «
d'asifod
puissances
attirant
dans les
en conjurer
du
un
»,
c'est-à-dire,
mal que
» qui est
le
sien.
cultures en
d'autres Berbères
s'imaginent
territoire neutre,
transférant
méfaits en
Expulsion
,(
les Illaln détournent des leur
pouvoir maléficient
dans
ment
de pierres, parfois aussi dans une grotte et plus générale dans un arbuste. Ceci explique pourquoi l'offrande est encore
trouve
l'orphelin
un
tas
mannequin
recouvert
porté par une
sommes noyés
plus
à
«
(pauvre) petite
peau
de
mouton
1
A Aïn
I
»
que,
de facilité pleurer ».
Leuh, le toujours-
izzar-k-id unzar, tsan-ag-d
c'est parce
d'une
l'on promène, également dans le but de faire pleuvoir, est petite orpheline ; les enfants la suivent en chantant : « "ali bu-tgelmust!
que
waman
voir, supra,
aux
dires des
p.
1 Ali
an.
au
S'il
petit
est
capuchon
fait
choix
Indigènes, habituée
que tout, autre pour versor
à
! la Pluie t'a chassé,
d'une
pleurer ses parents
des larmes et,
par
nous
orpheline en pareil
suite,
pour
morts,
cas,
elle a
inciter le
ciel
déposée miers
la
au
habitants de
Africains
ces
(Tafilalt)
mal
dans
de faire
pal
que
remarquer
un végétal n'est point spéciale
les
tous
chez
est répandue
qu'elle
contrées,
l'ont depuis longtemps établi.
que maints auteurs
ainsi
d'un buisson de
ou
serait superflu
du
transfert
croyance au
aux
d'un jujubier
pied
(Timgissin). Mais il
343
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
II
Plus
curieuses et plus significatives sont
desquelles de
petites
pied
d'un
couple ou au
poupées
filles façonnent de l'axe d'un en
le
prononcer
tirés
rite
accompli,
rituelles
qui
des
se
bouchée de
les
pain
son
vers
le
par
les
village:
la
ou
lequel
sorte,
on
la
s'évite
cette poupée est
noir
leur
est
moineaux
en
aussi
sacrifier
poule
noire.
habillent
comme
dans
effet,
vers
trois
en
jette
lieu habituel des
ont
Chacun
aussitôt
le
ce
moment,
apprêtées
mange reste
i
le
une
elles
matin
et
première
à terre ; puis,
wann ugran rad-is ugdid amëtul-ns
(Illaln)
la
constituent
cérémonie
que
des
que
;
déroule la mauvais
la
on connaît
à
robe
noire,
les
gens
de
animaux
poupée
se
le domaine des
couleur préférée
cette
jusqu'en
un
!
»
nuit.
génies;
coutume
bouc
un
noir
de ou
fraction façon
et parent comme ci-dessus est portée
un cortège nuptial -4
réu
leurs danses
organisent
heures. A
leur La
—
de panique, ces gens s'enfuient à toutes le dernier arrivé, dit-on, aura son champ
Chez les Ait Abdallah Les ténèbres,
Vasrir
sur
assistants.
et
jambes
nent,
cle
galettes qu'elles
les
entre
subitement pris
une
n-aitgaitiâdn,
euphémisme par
les jeunes filles
et
comme
saccagé
rend
durent jusque
corbeilles
les distribuent
ne
taslit
nomment
maïs
et qu'elles parent
petite galette spécialement pétrie sans sel.
une on
Là, les femmes
nions.
le
—
de loques
des orges, au milieu de chants, de cris et de coups par les hommes du cortège, puis est déposée 'au pied
arganier avec
tirent
la
»
des jnun. Attifée
nom
un
autour
de fusil d'un
gens
autres
ou
grotte
les jeunes
moineaux),
image à l'aide d'un épi de
figure de fiancée. Elles
portée
Ce
(expulsion des
uzùkki
moulin qu'elles recouvrent
Fiancée des
de
..
que
grossière
une
cérémonies au cours
A Tagadirt (Ida Gounidif), lorsqu'arrive
arbuste.
l'époque de Vasîfed
les
taslit » des cultures, une l'on porte ensuite dans une
autour
promène
on
lieu dont
avec
on ne
pompe, s'appro-
344 C'est là
pays.
disant:
en
.
»
hanté
est
du
cortège
de
cette
elles
désordre,
l'on
chantant
nom
de
est
de
de la
villages
refrains
que
dont
Elles les déposent dans la une
d'un
galette
apparemment signes
pitée
pain
le lieu des
! Sur lui
funestes
aux
cAli,
ce
petits
serait,
c'est son
de l'argile
cortège
profonde
aux
sans
les
petites
mariés,
d'elles,
chacune signal
en
de
maux,
au
de
n'ait
été
manifestant
des
dernier
qui
Malheur
suprême
récoltes,
en
tout cortège nuptial.
qu'aucun
terreur.
but
tamgra
de
un couple
près
disperse
se
tous
retomberont
hommes,
jettent
; puis,
(Illaln), la
jusqu'à l'entrée d'une grotte,
s'accompagne
réunions,
tribu
oiseaux »
petits
les jeunes filles habillent
grotte et
fade
donné, le
évidents d'une
atteindra
récol--
esprits, les
mauvais
même
Mariage des
«
modeler avec
'alugzaiut1
les
de
l'on destine la Fiancée ;
que
gens
raison
les
que
parce
au personnage nommé
et qu'elles portent processionnellement en
les
que
aurait pas
n'y
des incarnations de
de
nombre
le
cérémonie porte
poupées appelé
du
prétend célébrer.
Ailleurs, dans iigdâd. L'usage
tandis
ajouter
pouvons
à lui
place; c'est
mariage que
redoutable
leur demande la
on
qu'il
répondent
Quant
mettraient au pillage.
le jinn de la
Si
pierres.
Nous
négligeait.
considérés comme
oiseaux,
plus
se
ha taslit-ënk, a'ali! dans le plus grand
leur jettent des
la,
le jinn le
débarrassent de la poupée, Voici ta fiancée, ô Ali! », puis,
pratique,
on
si
BERBÈRES
par
les jeunes filles
que
s'enfuient
elles
tes
il
tremblant:
che qu'en
CHOSES
ET
MOTS
au
cette course préci
les influences
toutes
bétail. Il
de
souffrira
toutes
de maladies, son champ sera saccagé, son bétail détruit! Des chants et des danses clôturent la cérémonie et à la brune, sortes
avant
de
femmes
le
regagner
communiel
Mêmes
pratiques chez
en
moineaux.
montagne
Ceux-ci
immémorial. Leurs
son
par
nom
dépérir
i,
les
assistants prennent part
un
avant que
Lt raligzaiùd,
auraient
pas
à
variété
matin même
quoique souffrir
déserté la
de
à
un repas
pain
que
les
de la fête.
leurs
champs
d'orge
des dévastations des
contrée
depuis
un
temps
récoltes néanmoins sont chaque année mises en
qui
l'épi
chez
le
les Aït Mzal
n'aient
petit ver appelé
l'indique
d'une
composé
ont spécialement préparé
s'étalant
péril
village,
uniquement
se
bazegg'"ag, de
logeant dans le
ne parvienne
les A.. Isaffen
à
couleur rouge comme
creux
maturité.
qui pratiquent
la
des Ils
tiges
les fait
s'imaginent en
même cérémonie.
les
prévenir
tion, les
à
méfaits en recourant
fabriquent
enfants
Dans
asîfed ».
<
un
de
couple
un
345
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
petites
inten
cette
l'une
poupées,
amernu, l'autre féminine tamernut, ainsi désignées du de l'axe du moulin qui leur sert d'ossature. Dans l'appareil
masculine nom
solennel
qui
jujubier,
à la
sied
est porté
symbolique
Là, les
azegg'"ar. en
prennent
d'un
célébration
commun
un
assistants repas
leurs
tous
du
mal
ou
d'insectes
la
maturité.
(Ida
arganier croit que
tes,
curieuses
les
s'abattent
rongeurs
On les dépose dans
Gounidif) grotte
ou
redonner
dans leur
de
le
mal
si
voisinage.
les assistants, superstitieuse de
tous
crainte
Mzal)
puis
moment
(Illaln),
au
de
d'un
pied
l'on
parce que
la faculté d'absor
arbustes possèdent
les
les
dévastateurs
au
champs
d'un jujubier (Aït
où ces
Devenus le
de
les
sur
de
danser.
moineaux
une grotte
redoutables auxquelles
supports.
tient
rée
divers de
et
jour-là,
ce
parées,
symbolisent
poupées
aspects
grotte et arbustes sont,
voir se
ces
sous
qui,
cette
ber les forces dire de
que
d'un
de l'arbuste
d'huile
pain,
et
vêtues
couple
au pied
autour
atours s'organisent pour chanter et
Peut-on dire sances
cle
composé
le
mariage,
déposé
puis
groupés
beurre, à l'issue duquel, les femmes de
grand
des orges,
autour
poupées servent pour ainsi
de
réceptacle
tant
d'influences funes
à leur tour, dangereux. Ils ont le pou on les touche de trop près ou si l'on A
quoi
aussitôt
répond,
leur
rite
en
trop longtemps
rester
la fuite
effet,
apeu
si ce n'est
accompli,
à la
d'un lieu
vue
en
redoutable.
Notre attention, néanmoins, reste curieusement attirée sur deux Quel esprit malin les Berbères ont-ils jadis personnifié
points. sous
ils
les
de
traits
trouvera
i.
des
Asifed
se
est
un
des
laver
sur
d'un
du
kerkour
ou
dans
d'un
dans le
de
nous
terminons
Westermarck.
sanctuaire
kerkour
un
et
;
se
sacré
;
;
suspendre
nous
buisson de jujubier ;
tombeau;
en pays
pour
et
des
», que
arabe par
dans la
porte et
foliole de doum'
chiffons aux
à l'entrée d'une
d'un
désigner des
de langue
consacrées; jeter
s'allonger
tous
asifed1
retem ou une
cheveux
sources
«
enfoncer un clou
de
curiosité
pratiques
faisait défaut
étudiées
Ainsi, des
récit
nomment-
? Notre
l'étude des
nouer un rameau
baigner dans des
saint ou sur son
Pourquoi »
mais surtout relevées et
Doutté.
arbre-marabout
chapelle
poupées?
Mariage des Oiseaux
le terme berbère qui, jusqu'ici,
murs un
«
satisfaction
lequel
bien connues,
savants comme
dans
le
peut-être
autre genre par
pratiques
énigmatiques
ces
cérémonies
ces
branches
une pierre sur un
grotte ou
ces rites accomplis en vue
dans la
d'obtenir la
3^6 nous
de
proposons
nous
CHOSES
ET
MOTS
reprendre
BERBERES
ailleurs
lui donnant tout le
en
développement désirable. de
guérison
du
certaines maladies
des
comme
asîfed,
(fièvre
folie, le
et
le
comme
c'est-à-dire,
l'indique, des
rites
«
considérés
d'expulsion
mal.
Ces
jouissent
pratiques
aujourd'hui encore
devaient les tenir à l'époque florissante du avoir
ou
subi,
tant
en
d'une immense
dans tout le Nord de l'Afrique. On jugera
selles
peu, l'influence de
si
de
témoins
que
cérémonies
tend, néanmoins, à
coutume
là
musulmanes: c'est
exemple
parfois, la nuit,
umcasur
l'aspect de
heure trouble
en marge
les
lancent
assistants
iruin !
nous
à des
et
du
une
dans le
pratiqué
te chassons, ô
ce
heure
sa mère
à jeter
illuminent la
qui
la
aussi
sienne.
nuit
duquel
au pied
de
gens
conquête
arabe.
bon !
ainsi par
réside un esprit qui apparaît
livrent jusqu'au
ce village se
du
le jinn
disant
en
La
grandes solennités
les Ida Oukensous de
par
redoutée parce que
dans le buisson
C'est
à la
nous sans
qu'elles présentent
à l'occasion des
à l'Achoura
qui n'est pas
les Berbères
Parvenues jusqu'à
de leur islamisation. C'est
sens
gne la maladie, la sécheresse, la famine, tout ce bétail. On jette une pierre pour l'absent, on aide le
joie
popularité et sont univer quelle estime
rituels; puis, à l'heure
chants
jour,
en
antérieures
célébrer
feux-follets, les
pierre
là
devine l'intérêt
on
cultuelles
d'un jujubier
autour
sous
à des danses
moghreb
est
par
paganisme.
l'Islam,
de les
s'établir
un premier pas
qu'un asîfed
Douzrou. Groupés
ur
souvent) doivent être
plus
mot
Dans
:
aime ce moment »
a-kra
nsâfd-ak-èn,
formule, kra dési
cette
nuire
qui peut
jaunissement »,
«
à l'homme
petit enfant encore sur
au retour que sont allumés
et au
les bras de
les immenses feux de
de l'Achoura.
Leurs voisins, les Aït Isaffen d'Auzerg célèbrent un « asifed » le premier août de Des le matin, un garçon passe par toutes les maisons, porteur d'une
chaque année.
tige de
maïs
famille ton
mail
garni
brisent
sous
les débris
Cette témoin plus mois
l'œil
le
A
(avril)
ses
les
folioles
foliole
existe chez
religion
et se rendent chez
sont attachés
enfants
chantant :
O Tobrough
du ksar
de la
frappante à les
Lalla, éloignez de
palme nous
et
son roseau
bientôt
au
le
loin,
plan.
; tous les ans, à la
leur
déposer
emporte
dont L. Voinot uue
même
coutume,
où
maux
!
été le tient
palmier pourvue
ils la déposent. A
résine.
font le tour des
tous les
a
qui
époque, à la fin du
feuille de
l'école,
des lambeaux de laine, d'étoffe, de
reviennent prendre et
va
la
avec
pierres ses camarades
Mrabtin,
les Hartania de
que
d-êlbas-ënnek ! Pars
celle
enfants allant en classe prennent une
heures, les «
« mun
influences du
manière
il
de fils de laine
autant
tout le village, l'enfant
mauvaises
d'une
Tit, dit-il,
superstition que
blanc
de toutes
«
:
d'une rigole, puis, à coups de des femmes; le courant de l'eau en
de toutes les
Tidikelt.
au
fois
rebord
attentif
chargés
nouent
en répétant chaque
avoir ainsi parcouru
contre
coutume ressemble
de la
chaque
de personnes,
Après
,.
de fils
de laquelle les femmes
autour
compte
»
Ils
Vers
quatre
maisons
en
sortent ensuite
et rentrent chez eux en courant.
Autre
exemple d'asifed. Chez les Amanouz de Tazalakht, lorsqu'arrive le printemps, les jeunes gens, filles et garçons en âge de se marier, vont de porte en porte quêter de la farine, de l'huile et du beurre. Les jeunes filles préparent de la bouillie, tagulla, avec le produit de cette et convient les garçons à venir la partager avec elles.
quête,
3^7
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
III
Lorsque leurs turent
vivant
ils
Puis, à s'y
disant
ennag !
nous
mage,
notre
dans le
te
de ifri
bétail
fade de fèves
bétail
»,
génie, les
de leur
Dans
dire,
du
rôle une
dépose
elle
mal sous
etc.
des
Ce
les
village
l'appellation
d'une bouillie
quelques iboulettes grotte est
hantée
par un
divers: poux, puces, forces ennemies nuisibles aux hom
aspects
sont ces
famille du
chaque
grotte connue sous
ïalehsa. Cette
par un procédé
et
chants.
mars,
les
plus
de magie,
elles sont sorties.
on s'imagine « réinté
Si
à
ce
l'on
ne
parfois on sacrifie
immolées à l'entrée de la
victimes sont abandonnées sur place quoique
grotte que
le
génie ne se repaît
sang.
le
de
mercredi et plus
sont plus craints «
de
formule intérieurement des vœux, puis tirant des coups de fusil, le cortège
nommée
dans l'antre d'où
ces mêmes régions
jour des
à tour de
que,
aulx et
Ibàhimat-in-fellag ihid rbbi nukni ula bon I Que Dieu préserve de tout dom
c'est-à-dire en
laquelle,
oiseaux,
d'eux
coutume astreint chacun
lentilles destinés à être jetés dans la
et
alors
la
navets, carottes, oignons,
en criant et en
victimes sont.de robe noire
franchit jamais. Les
pratiqués
visite
puissances
petits
peut
Chacun
époque,
et aux récoltes
l'on
si
fèves
ur-icadiln,
de lentilles:
el
les
c'est que
légumes,
cérémonie se continue par môme
Gounidif)
rongeurs,
au
de
ce qui n'est pas
l'aller,
à l'entrée de
n-izlul,
insectes
la
A la
génie qui engendre
que
tout
nousl/»
et
où
exemple.
et
curieux,
« nsîfed-en gik ma
;
de Tagadirt (Ida
grer
vont relâcher
qu'ils
orge, maïs,
même appareil qu'à
Autre
mes,
blé,
renvoyons
revient au village
épaisse
qui est
pieds nus et porteur
de grains,
sortes
grotte en
Ce
village.
les
rendre
toutes
petit oiseau
organisent un petit cortège qui gagne en chantant quelque grotte consacrée
loin du
située
à mûrir, les Ida Ou Zkri cap la nuit suivante,
orges commencent
un
ce
teigneux
jour-là »
;
l'
Anti-Atlas, des
que
voir
les
autres p.
supra,
des
k asifed
le
;
200,
i3.
sont encore
solennels,
mercredi
du
mois.
le jour du
Les jnoun
sang » et le Les femmes procèdent le mercredi
mercredi
±1.
moins
»,
le dernier
spécialement
est
^
heures, elles balaient les chambres, battent les nattes, fumigent les pièces et les étables. Elles préparent, pour être con sommé au repas du soir, un couscous appelé berkuks; elles en mettent de côté une à
un
nettoyage
poignée
mêlée
qui,
et
la
—
mélange
complet
des
queue
de
maisons
à du goudron,
d'orge,
de
trois
de Yansal,
domestiques.
animaux
grains
et
vers
;
blé, de
servira
Mais,
maïs, de
elles
à frotter le museau, les
préparent
lentilles,
cuits
surtout
à l'eau
avec
pattes
de Yurkimën des carottes,
des navet*, des caroubes et un pied de bouc. Cette préparation possède des vertus purificatrices; les vapeurs tfourkimen sont partout réputées bienfaisantes. Ce jour là aussi
on
se
rejetant sur men que
débarrasse de
le
l'on
Un dernier
voisin.
ses
Pour
a eu soin
de
poux, de
cela on
retirer
de la
mot sur ces pratiques.
rose, l'arganier
et surtout
le
ses puces et
dépose
toutes
la terrasse
marmite avant
Si des
jujubier,
sur
de
de
vermines en
les
saler.
arbustes comme
possèdent
sortes
une cuiller remplie d'ourki-
le palmier-nain, le
la faculté de
s'assimiler
laurier-
les forces du
348
des champs, en de nombreux
milieu
au
et
criant
couvées, imitant
et
nids
donné,
les
tous
l'on
si
en
femme
vieille
la déposer
est enfermé
la
sur
l'oiseau
laurier-rose
vieux
victime
conduits
Chaque
oiseaux, au
est
porte
«
à
manière
un
du Sous
cortège
».
:
Tout
en
quitte
serait
les uns,
et
le
au cours
de
agdid et
enfants
pendant toute
kour
appareil
un
nom
et
netteté «
pied
petite
qui
se
dirige
solennités
la durée des
dans
si on
d'expulsion
les
considère
du
mal.
couple
les avoir
moins
étrange.
et recouvert
la
que
tête.
Un
femelle. Derrière un
jujubier
connu
Jujubier de la uasif n-Sus ; le marchant, l'on chante:
oiseau,
du jinn
chez
ayant
à
religieuses, les
nom
fêtes,
Ali des Oiseaux.
asile
selon
certaines
dans
ce
jujubier
d'autres. Bref, dès
époques de l'année
ou
h
cer
jouir du même pouvoir absorbant. Ceci nous explique
do Baino puis,
enfants vont couper
comme
a
Dans la
des baguettes de
des baguettes
cérémonie
à l'heure du couchant, ils
vont
grotte, dans un buisson, ou Le sens de ces rites apparaît
dos
u
asifed
»
autrement
dit,
de
qu'ils
Taliza,
p.
Ils les
gardent
les jeter
au pied
ce genre.
une
quelque source sacrée.
»
vers
un
après
roseau
femme, la
une
ces végétaux
passent pour
donnent le
le
pour
laisser d'apparent
ne
du Sultan des Oiseaux
montagne, d'un rocher, dans ou
la
sur
tuent
qui
tagdit
h l'extrémité d'un
raclent et qu'ils peignent parfois en rouge et en vert.
n une
s'achar
lorsqu'au
que
kerkour
véritable
les Ida Ou Qaïs
o petit
mal, des branches détachées de taines heures du jour
218, les
; tous
sa pierre
les lieux
dar 'ali igdâd !
te conduisons,
Ali igdâd
pourquoi,
une
on va
azegg"ar
niûwi-kem a-tagdit
« nous
selon
par
cortège
limites du territoire. Là,
à lui jeter
un
capturé
grand
laurier-rose dont le buisson
aux
femelle,
dans
attaché
l'appellation de
rivière
et
l'oiseau mâle,
s'organise
sous
ne
chez
mâle
sacrifice
oiseau
d'une étoffe de
eux
tient
abandonnant, leur a
premier qui
expiatoire.
petits
homme
vieux
En
cage.
situé
s'élève
Cérémonie identique de
d'un
l'on
nent sur son cadavre et
du.
une
lapidé/Chacun
est
rentrent au village.
contrée,
l'oiseau
d'Aoulouz)
oued
chantant,
de l'exode.
signal
dans
souche
dans le lit d'un
s'étale
fui la
l'exemple du
cela
Chez les Aït Hamed (près
vacarme,
tout comme s'il s'agis
attirail, ils
même
oiseaux ont
dire, le
peut
grand
de fusil
coups
; puis, dans le
noce
Au lever du jour,
BERBÈRES
menant
tirant
d'une
sait
CHOSES
ET
MOTS
sur quelque
ker
maintenant avec
comme
des
rites
le
que
est
cortège
l'asperger de Ces
prémices.
les oiseaux,
toujours
l'un
tendent
deux tics
si cas
rituelle
petits
corps
L'idée
ici
qui prévaut
D'autre part, servir
de
parce
qu'elle
est accompli
l'on
et
dans la
si
dispose
»
du
les
ayant
ses
mâle.
Sa
oiseaux
lois
et son
"Aligzaiut
le drame. En
ces
Signalons,
croient
sort celui
queue, sent,
font
et
le
le
ainsi
être
constituée,
puissances
fiancée
,<
qu'on aux
Mariage
déroule
se
peut-être par
de
seul
du jinn
celui
duquel
nuisibles
C'est
c'est-à-dire
le
aussi j
aussi
près
amène une
pareille union.
de
eux
clore
crâne
qu'ils
d'un
recouvrent
accoutré,
marcher
c'est
Roi. On
mais son
en
de
capturer,
de l'espèce.
roi;
lui
on
de
régulièrement
trouve
doute
»
lapide
récoltes
là
que
se
donné à la
ce
à
une
chapitre,
dernière
coutume
les précédentes, de la magie par laquelle les Ida protéger leurs champs de maïs des déprédations
d'entre
tête
celle
ce
A l'époque de la
chacals.
oiseau
cérémonies.
avant
comme
relevant,
d'un
permettant
ou encore
dans l'arbuste
'les
de tamgra,
nom
de
de
pompe,
une
qu'engendrerait
justifie le
la
celui-ci se
nom
cérémonie
c'est sans
lui
l'espèce,
société
fatalement
de détruire
afin
aussitôt
sultan,
grotte ou
grande
de
en
le
serait
dans la
ayant asile
vieille,
mal
vivent
mort entraîne
Cette
rituelle
pouvoir magique
non point un représentant quelconque croit que
—
le jujubier les
la disparition de l'espèce.
capturé par une
seule
sur
des Aït Hamed, l'oiseau destiné à
coutume
danger à des forces du
toucher sans
sur
pronos
tamgra ûgdâd.
peut amener
doit être
victime
;
la destruction
est que
d'oiseaux
jette
on
rentre au village.
Mariage des Oiseaux
«
couple
Ou Qaïs
et
les
irgâzën. A trois heures
atmmëlâlën
ran
le drame
—
déchiquetés
le
se nomme
des
jujubier pendent
lapidées. Des
un signal et elles sont
contraire,
heure
plupart
au
portant
de leur mort; les femmes mourront, Ira tmmëlâtënt la femelle meurt la première ; ce seront les hommes
dans le
d'un
face
des
grains
la femme,
bout desquels
au
roseaux
et
court aussitôt
les
tirés
sont
tmgarin
ou
avec
ranger
se
viennent
Un cri,
victimes.
femme
terminés, l'homme
l'autre les
vers
ses
par
préparé
préparatifs
une soins
du buisson,
en vue
lebsis
3/tQ;
LABOURAGE
LE
CULTURE.
LA
petit
âne,
les en
enfants
chacal.
asnus
désignent
champs
pattes.
De
de
temps
mzikën, lui font
maïs en
au
Us lui. mettent
d'une étoffe bleue de khent. Ils le
dans les
quatre
maturité,
déguiseront
une
condui
dans lesquels ils le
temps, ils
arrachent
350 un
MOTS
épi
Cette
et
le lui remettent, se
promenade
heures)
et
tinutsi
On
maturité.
.
répète
(six
prétend
abondante et que ura-ilsàb
ET
le
CHOSES
BERBÈRES
cela constitue
la
les jours
tous
heures)
et
pendant
si on
la
négligeait
que
maïs mûrirait
«
part
entre
toute
la
tardivement:
du
chacal
takuzin
».
(trois
la durée de la
récolte
serait peu
asngàr
iga mâzùz,
CHAPITRE
LA MOISSON.
tamëgra*
De
LE DÉPIQUAGE.
—
L'ENSILAGE
—
la moisson.
y
i.
VIII
m
moissonner»;
sauf les
à tous les parlers,
expression commune
touaregs;
féminine, comme ci-dessus, ou sous une forme mascu line : a) tamëgra, A. Messad, Â. Bou Guemmaz, A. Attab, A. Atta, A. Bou Oulli, Infedouaq, Imeghran, Imesfiwan, Iguedmioun, Tagoundâft, Imtouggen, Ihahan, Ida Ou Tannan, Ras Oued, Ida Ou Zikki, Ida Ou Qaïs, Illaln, A. 'Isaffen, Ida OuKensous, Amanouz, Tazerwalt, Id Ou Brahim, Imejjad, A. Baâmran, Ithamed, Tlit, Tamegrout, Tafilalt; temegra, Dj. Nefousa; tamgra, Rif; tamëgra, Zouaoua, Aurès; tamugra, A. Ndhir; tamèjra, A. Seghrouchen, A. Ouirra, Metmata; tamjla, Iyayan ; timegra, B. Salah. b) amgur, A.' Ndhir, A. Sadden; amgul, A. Ouirra; amger, A. amgwur, Ichqern; Yousi; amwàr, A, Ndhir; amger, Zemmour, A. Warain, A. Seghrouchen, Mzab; amiddjar, Ghdamès; iier, Aurès, ce terme désigne plutôt « la elle s'observe sous une
forme
—
moisson sur pied »
Les Touaregs «
moissonneur
couper-
h. «
net
»
; fres
broussailles note :
coupées
moissonner »
«
casser,
«
Ce dernier
«
fils de mot
«
; efres,
cf.
dans le
résidu
et
crois
signifie
Ntifa ; «
au
pi.
»
d'une
défricher
«
même
défriché
coin
moisson
B.
»
Zouaoua,
pris pour un
pi.
d'où le
grâsen,
sing.
la f. f.
berbère: tigersi, donné
au milieu
moissonne en
tète
par-
d'une broussaille les
de la
considérer comme
Izayan,
rangée
issu de la
de
et
».
a.
n.
le
nom
désigne
«
B.
tigersi
le
afrasen
une
d'agent maître
:
à
egres
Snous; et
igris,
à tisser.
métier
»
agorsen, pi.
deuxième forme
Tlemcen, p. 328. Il Beaussier, p. /^i, dans
Un
f.
sfers,
rapporter
Tlemcen;
a reçu
:
mot.
ancienne chaîne placée sur
garsen,
anafras
débrous
«
segres « couper »
5o5,
p.
d'où de
Menacer;
faut
qu'il
„
Cf.
».
»
fars, Tazerwalt
»
sous
sens,
à l'origine berbère du
de
Ouargla;
berbère
« couper
sens particulier
Ricard; Le travail de la laine à
couper » est signalé chez
Doit-on
»
afers
sens
(fil, tissu)
rompre
chaîne,
Bel
rapporter
vidu qui
Metmata,
faucille
Zouaoua. Je
devient: igersan,
terrain défriché
grès
»
Nédroma (où le
du pluriel) ment
»
affûter une
: efres
Kabylie dans le
mais ctymologiquement « couper
déchirer,
igrisen
agrâsen,
signalé en
Ghat,
agaras,
«
pi.
«
dérivé de
utilisent afaras
efres est
Tighzet. Parmi les dérivés:
sfrus,
On
»;
terrain, émonder
sailler un «
.
(Ahaggar)
faut égale le
agerrus,
du champ
sens
de
dérivé de ou
l'indi
moissonneurs ».
même
racine: mgres
usité
à
Tlemcen, Fes,
352
de la
Ifrik,
Rabat
Meknès, l'on
Le
»?
l'on
grès,
vient
j.
Qaïs ; loqt
que
les
pelant.
d'un bouc
mouton ou
qua
attenante aux
viande
colonne vertébrale où sont que porte au cou
rapprocher
egres
«
l'animal
couper
»,
de
d'
y
sacrifier » et
les touaregs?
compris
d'épis
sous cette
commun,
A.
Tanant ;
verts
azënbo,
Seghrouchen, Ijdid
azènbo
«
Figuig, Ida Ou Zikki; Rif. On dit: idt tadla les
Ida Ou
prémices »
Imesfiwan. L'expression
prémices »
est
familière à
du Maroc :
Zaers, Chaouia, etc., et employée concurremment avec : Ibendeq, Ntifa, Â. Messad, Infedouaq; Ibenneq, Zem Izayan, Ichqern; mendeq, Ida Ou Zikki; Imeneq, Imtouggen.
Ibendàq, mour,
devient
qui
De zenbo, pomme
Dès
pin
l'orge
le
nom
tadla n-tsendut,
le beurre. Il le bétail
berbère
en
Zouaoua ;
«
commence
de iukiâd
de
est constant
périraient.
Ces
cuits
moulus, fournissent plement mélangée à
une
fruit de
Temsaman
à mûrir, on les tresses »
l'y
à la
de bois
donne
elle
Il
est aussi
à l'occasion d'un mariage, des
d'un poulain,
etc.
Cette
servait
moisson
à la
»
épi de
«
quelques gerbes.
de
azumbi
Celles-ci
d'elles,
appelée
à l'outre à battre
support
prochaine,
;
sorgho ».
sinon
les
maison où elles sont
récoltes
égrenées.
passe pour posséder
d'eau,
moisson.
là
cèdre et pin
Ibeqq.
dans le couscoussier, puis séchés, grillés et enfin des vertus fortifiantes. Sim
vajjeur qui
zumbi,
les Ida Gounidif. L'une
laisser jusqu'à la
farine
conifères :
et
en cueille ça et
chez
gerbes sont emportées
un peu
d'entreprendre la
consommer
«
azumbi,
est suspendue aux crochets
Les grains, d'abord
naissance
:
on peut rapprocher : azinba
de
que
portent
avant
de la
béante
plaie
»
l'époque des
n-uzëmbo «
certains parlers arabes
et
« partie
la
est «
Zemmour, A, Warain,
gerbe
les
de la
et
graisse
Peut-on, d'autre part, sens « égorger, immoler,
parlers
zenbo,
une
n-uzenbo,
de la
Imesfiwan, Imtouggen, A. Baâmran;
azembo,
Tlit;
azenbù,
dépouillée d'un
queue
«
partie
désigne à Nédroraa la
d'égorger.
à tous les
Cf.
la
une
mûrissant
cueille pour en manger
grains en
; asmgres, Ntifa
»
côtes
immobilisé dans le
forme,
«
avec
même mot
les
assujetties
l'on
vert.
nommer
pour
taillée, coupée,
..
fesses
que
blé
cle
tamëzlomt*, épi
prémices.
maturité;
grain
à l'époque
verte
orge
azënbo'y
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
pâte
une
pâte
que
d'usage d'en
premiers
l'on
famille
mange en
mettre en réserve pour en
labours, d'un
voyage,
ou
de la
Ibendeq, Ntifa; terhôjto Imtouggen; arkôko, A- Isaffen, Igliwa;
se
nomme:
terkoko
Imesfiwan, Tamegrout; akerku, Seghr., A. Mjild, lorsqu'on la prépare avec du petit-lait, et tamegunt si on la mêle à du miel, du beurre ou de l'huile; tamëgun, Izayan, Zemmour;, arkul, Zouaoua; tummit uzëmbo, Ras el Oued, A. Baâmran; tazummit, Rif; tazemmit, B. Snous; iuzan, Chenoua; iuzan imendi Ijdid, Rif; ibergan, Ahaggar, coll. pi.; lemris, Ida Gounidif; imcrmez, B. Snous, cf. p 3i4a. De zlem « peler, racler, égrener, effeuiller», d'où : azlam « écorçage du maïs »
n-uzembo,
tersusa, A.
À. Ndhir. Quand jours
un
Izayan
en
ou
on
laissent un,
laissent trois
cueille
deux à la base
et se
petits oiseaux! »
c'est
la
ou
épi
ou
au
«
part
pour
du
débarrassent de l'épi
; les A. Isaffon
car te on mangerait
la baraka
rlu
en
en
sommet
manger
puis
serpent en
».
le
les grains, on en laisse tou rejette dans le champ. Les
Ihâqq iijigvr ; les Ida Oukensous en Ihâqq iigdâd. « laissez la part des
disant : fiai
laissent
champ
»
on
deux,
il y
aurait péché
à
manger
le tout,
LA
MOISSON.
i}
tahiwwàl
à
maturité
flambe
»
pour
les
les formes: tasuat,
sens sous
grosse
marocain : guwwàtà,
est
d'un
passer
à
sens
au
passé au
feu
au
feu
»
feu
»
(par
il
est
;
Ouargla,
ôter les
d'agent:
u.
n-idun «
individu
usage
d'un
les
touffe de
poils
cette petite
les
enlever
en
flamber, Même
poils).
d'animal
épile les
353
p.
laissée à
gerbe,
aussi sôuot «
partie
chiens que
à l'arabe
a
qui
été
animaux passés
l'on fait
cuire en entier
l'on sait, de la viande de chien. également dans le sens de tt flamber » ;
friands,
verbe
leur
d'une
spécialiste qui
qui prépare
très
sont
«
et
ou
tasmvwât,
Beaussier, Dict.
flamber »;
animal ou
asuat
».
Marcais donne
mouton pour
d'un
poils
d'épis
bouquet,
;;
Tanger,
les têtes de
exemple
fait
feu. A
326; hasuat, Chenoua; Amar, correspondant
A.
« poignée
el par ext.
mdr.
de blé
baie
uzùin*
p.
tasuggwut
racine soioot signifie «
Les Mzabites
».
Ghardaïa,
La
passée au
d'où, le
»,
»
glaneuse »
».
suuet «
el, bu-suai
à la broche
A
cheval
destinée à être
Berrian,
gerbe
Zaers, Rabat, Meknès
javelle de
« petite
queue
effet,
bée;
d'orge flambée.
taidert^, taidrin, épi
manger
flam-
cette même gerbe
grains
azùp*
Ichqern, Metmata: donne
en
tijmirot,
l'on
grains.
Même
\.
que
353
L ENSILAGE
DEPIQUAGE.
d'orge
gerbe
petite
parvenue %
la
LE
comme
szluf,
forme factitive de zlef Ntifa, correspondant berbère de l'arabe sowot. De la racine dérivent des termes : azellif, buzelluf, déjà signalés, p. iog ; il convient
c'est une môme
d'y
ajouter:
grains
left,
»
pi.
et
à
à la
passés
épi de blé
flamme, la
cueilli avant
Baâmran, Ida Ou Zikki,
Gomme
à Tamegrout
épis de blé
u
4/17;
p.
tizlëfin, A.
prémices ».
tasuwwàt
azellaf,
Boulifa,
le voit,
on
ses variantes, et synonyme
—
des
ces
dernières
Signalons
grillés
pour
en
maturité et grillé
épi
»
manger
Aurès;
les tizè-
à mûrir; épi des
commençant
expressions correspondent exactement a
forme
une
:
taunëjjcirt,
tiunëjjârin
pi.
usitée
précédentes.
Même forme: taidert, Infedouaq, A. Messad, A. Bou Oulli, Imeghran, Igliwa Tagoundaft, Imtouggen, Ihahan, Ras el Oued, Ida Ou Qaïs, Tafilalt; taidàrt, pi tiidrin, Tazerwalt, Id Ou Brahim, Imejjad, A. Baâmran, Ilhamed; taidert, A. Isaffen tidril Dj. Nefousa, Sened; taidert, A. Sri, B. Iznacen; taidart, Bettiwa ; tUderi, pi tiidrin, A- Seghr., tiidert n-omzin, Tamegrout; iiidril, fbcqq. ; tiidret, B. Menacer tidert, pi. tidrin, Zouaoua, Aurès. La consonantisation de Vi donne : hagderl, Chenoua iiigderl, pi. liigdrin, Zemmour; taigdidt, Temsaman. La permutation du d et du explique taizra, pi. iiizrin, Ikebdanen ; tazaâ, Temsaman. Rapporté par Boulifa, p ■&,
~
53i à
vivre ».
edder «
Le dialecte de Ghat et
à tazummart,
Un ridé »
«
épi
signale un
tazHt,
Uzzit. se
tadjemmart
Aurès;
«
—
épi
dans l'expression
: tujfwit, Tafilalt ; Un « épi recourbé
azul, »
correspondant
»
tagri
avec un a
à l'initiale
tizzit n-ïgdert, en ses
Zemmour;
deux éléments dans
quelques parlers :
Laoust.
ou
:
:
à: tahammart,
n-tazummart «
Aurès
—
Un
«
tige d'épi
épi
Taïtoq, ».
au grain petit et
tagenjaut, Ida Ou Qaïs.
masculine s'observe rarement : aziun,
féminin
A. Isaffen ; tazzit, Zekkara ;
décompose
dans
relevé
dit
noir » se
tilifit, Tafilalt
3. La forme On
connaît
Mzab,
Imesfiwan;
izi
tâzit, A. Seghr. ; tâzit,
avec
tizzit,
un pi.
i
n-
tiidret, B. Snous.
pi.
tizzâ,
Ithamed;
tizit, Zouaoua ; tizzet, Berrian ; tizza, A. Sri. Le groupe géminé zz :
hizezit, Chenoua. Le
pluriel est seul employé
tizzin, Mzab ; [izzin, B. Iznacen ; tizzâ, A. Baâmran. Etymologie 23
354
MOTS
d'orge;
du
enveloppe
CHOSES
ET
chaume; tige
des
(wa),
inconnue;
je
mais
dans la
pour en séparer
Syn.
aXerfa'
—
—
volontiers:
racine qui a
tagulla
Ntifa du
azû'i,
verbe
f.
zwi,
g.
zuggwi,
vanner du grain à l'aide d'un van tribu, dans le sens de le grain de la baie, et aussi, souffler, avec la bouche pour séparer le
»
i.<
—
„
tasëgla, Ahaggar
à la et
moisson-
n,
même
tanegda, Metmata
—
—
neur.
inëzdën,
:
pi.
,
broyée; le
rapprocherai
i
ahïïwwaV'
de
paille ou
voir p. 37, note 3. tasfait, B. Snous, de l'arabe: sfa Ichqern, litt. « les cheveux Metmata7 mais le terme est connu ailleurs dans le sens de « résidu de l'aire »
de la farine
son
; '
paille
arabe.
>
ahaslaf, brin de foin.
longue.
paille alim"
employé
céréales
teben
«
grain;
bractée.
igel\
BERBÈRES
baie très fine
u
« enveloppe
fourni
bouillie
:
egil «
de
farine
Sous. Voir
»
dérivé de
»
p.
»
; tagella
76,
negd,
dans l'épi
grain
6
n.
«
»
Ntifa
terme
être écrasé finement
«
qu'il convient
pain cuit sous
la
cendre
de »
»
ramener
Ahaggar,
et 7.
Ajouter igel et igell chaume 1. Cf. p. 267, n. Zemmour, A. Warain, Ichqern; igallen « gerbes » Hawwouara. Le groupe II se scinde en ses deux éléments: iglel, Aurès, Chenoua; igellel, Metmata, tt paille longue » Mzab; igalali, pi. igalalilen « fétu de paille » Ghat; ou devient ddj en rifain: igeddj, pi. igaddjen. Bettiwa. Syn.; les piquets » Dra lhasit, Ida Ou Qaïs; lehsidet, B. Snous; cf. hsida tigusin, litt. « blé coupé )i arabe de Rabat, des Zaers. Même forme: Zemmour, Iguerrouan, A. Ndhir, A. Ouirra, A. Atta, A. Messad, Infedouaq, Igliwa, A. Bou Oulli, Imeghran, Tagoundaft, Imettougen, Tazerwalt, A. Isaffen, A. Baâmran; alim ibrûrin paille grossièrement hachée » Ithamed ; ailim, Zouaoua, avec la gémination de la première radicale. Une forme plus fréquente: alum avec changement de vocalisation interne est signalée à Ghat et chez les Ahaggar; ulum »
j,.
;;
—
j,.
«
à Ghdamès
Dj. Nefousa. La
et ulem au
Berabers
Zénètcs
chute
de la
voyelle
initiale donne"?um,
commun
A.
Warain, Figuig, B. Iznacen, B. Snous, Metmata, Chenoua, Mzab, Ouargla, Aurès, Sened, Syoua; rum et irum Rif. R. Basset (Syoua, aux.
p.
77)
aucune
à
une
La ou
à la
rattache
donnée
forme «
et aux
désignant, lage des
racine
Tétymologie de
eliem « se
paille
aremmu,
sur
même
:
longue
faner le
«
»
Yousi,
asugg">al,
chez
les
plantes
asual,
Illaln,
suivantes
brûmi
un «
»}
Ras
cl
Oued;
de
plantes
suivants,
ses variantes que
des Arabes
au
au mot a
aswal,
Zikki,
l'on
Grande
relevés en
pourrait rapporter
»
brûmi
d'un
jaune
voir
supra,
pas sans rapport avec agemmo
obtenu
par
tigurdin,
» usité en
rapprocher
iglil, Aurès,
appelée
doute
printemps :
couleur pi.
est
n'est sans
fourrage d'hiver
arrachées
A. Seghr. Ida Ou pi.
alim et
de
Ghat.
Meknès, etc., il est curieux de le Ahaggar, dans le sens de « être de 3. Cf.
noms
Ahaggar. Ce dernier terme
timezriia, tanâla, tijsist. Quant
A.
les
arabe
verbe:
le
fanage,
tanesfdl,
dialectal
:
puis
le fou
abejjir,
izri,
Rabat, Zaer,
berumet connu,
chez
les
paillo ».
isiîlan,
Ida Ou
Zemmour; asuwal, A. Ndhir, Ichqern, Qaïs; isuwall, Izayan; asuwwâl, B. Snous;
isugg^all, A. Ouirra. Une formo féminine iasuwwalt, Zemmour, A. Ndhir,
LA
dgëllid, le
MOISSON.
a
roi
LE
donné
nom
»,
au meilleur moissonneur
équipe ;
porté
nom
celui
à lame garnie
le
rangée.
moissonneurs
delà ligne des A.
en
de
groupe.
faucille,
forme de
croissant
dents à la
petites
base.
moissonneurs
de
tablier
tabanka1,
le dernier
;
du
petite
maladroit
,imgëran,
bu-lagâtt, le dernier d'une équipe de
plus
trouve
par
qui se
de la
le
355
l'eNSILAGE
—
imger'
d'une
des moissonneurs premier
DÉPIQUAGE.
cuir
du
moissonneur.
tadërrcf
;
al6
coussinet qui se pose
,
moisson ». A rapporter à un verbe : sauel « moissonner » B. Mjild, désigne la dépiquer les céréales Snous, Zkara, duquel dérivent vraisemblablement : sesel Sened, et sisel même sens, Dj. Nefousa ; le s initial étant mis pour l's factitif. ,<
Certains dérivés de gar,
explique moisson chez
A.
Zouaoua, se
A
parlers :
deux
a)
un
voir p.
« gauleur
expressions
dérivé de
désignent
amejjar,
2^3 n.
d'olives
le
aussi
Aurès;
moissonneur » :
te
anamjar,
b spirant) Zemmour. Un
désigne
Qaïs,
signaler
un
imkiri, Ntifa,
nomme
les Ida Ou
i.
(avec
anebjar „
mger « moissonner »
Isaffen, Tamegrout;
A.
ouvrier
i ou
tamûrt,
Seghr.,
embauché
Tafilalt,
ameg-
forme
qui
pour
la
terme qui,
».
caractéristiques
mger « moissonner » : amger,
des deux
grands
Zouaoua ;
amgur,
de
groupements
A. Ndhir ; amgul, B. Iznacen, B. Snous,
imgulan, A. Ouirra; amger. A. Warain, Izayan, Ichqern, Zkara, Chenoua, Mzab; pi. imjëran. Zemmour, Chenoua; imddjran, Izayan, A.
pi.
Seghrouchen ;
Temsaman;
pi.
amjer,
imiiran, Aurès
Sened;
emjer,
;
sing. se retrouve parfois modifié au pluriel :
Le
mot apparaît avec un
i
Tizghet. Forme diminutive: timègert,
b)
Un terme
Ida Ou
Zikki,
medjer,
imgran,
Bettiwa; imegren, Dj. Nefousa. Igliwa, Imesfiwan, Imitek,
imëgran,
pi.
Tamegrout;
tamgwert,
asemmaud est particulier aux parlers chleuhs ;
Ida Ou
ismmawad. Doit-on le « rasoir «
imger,
préfixé :
Ibeqq. ; amëjjar, Bettiwa ; amjaâ, Dj. Nefousa. Le j ou le dj du
amjar,
Ghdamès,
amdjer,
Qaïs, Tlit, Ithamed, rapprocher
de
A.
pi.
timugrin, Todghout.
Tagoundaft,
Baâmran, Tazerwalt,
asemmahad
Ras
pi.
Ahaggar ;
couteau
el
Oued,
ismmuùd
et
asemmahed
Ghat P
c) Les Touaregs
utilisent amrih, Ahaggar, Taïtoq, ou aderfu, Ghat. Imtouggen; tabenka, Igliwa, Imesfiwan, Ras el Oued, Ida Ou Zikki, Ithamed; tabanka, Zemmour, tabënsa, A. Ouirra; tablinka, pi. libliiikiwin et iblinkiun, Tazerwalt. Ces formes correspondent aux suivantes: tabënda, Tlit, Tafilalt; tabënda, Ichqern (avec un b spirant); tabantâ et tebentâ, A. Seghr. ; tbanta, B. Snous, B. Mena a.
tabanka.
cer; tabanta, Zouaoua. L'expression
Rabat, Zaer;
(banta
dans le Fahs
et
tablinka
3. De l'arabe
cf.
de
dobontal
—
«
bras
»
tarèfatt,
est
cuir
peau
demeurent
dra'
ihimoi, Imesfiwan
de
tablier
tablier
l'espagnol deuantal, tabanka
u
de
et
familière
mouton
des
néanmoins
moissonneurs ». patois
p.
Le
2^3
mot
;
et aussi
reporte
à
de l'Aveyron. Les formes
inexplicables.
d'où: iderrâ'an, A. pi.
du Maroc : tbanda,
Tanger, Marcais,
»
domontal, dans le
aeghr.
tirfâdin, Ithamed
Imesfiwan, pouvant se décomposer: ilem igallen, A. Seghr., dans lequel se retrouve le
gil,
aux parlers arabes
du forgeron
—
« peau »
mot
igil
; adërrâ', Zemmour. Syn..
tdbberda, Imtouggen et «
igil
bras
«
».
bras
»
—
—
imen-
ametgil,
pi.
356
MOTS
r avant-bras
sur
gauche
fait de fragments de des
par
reliés
de doum
à bord
et garnies
tubes
liganimin1, lesquels le
doigts de la
niers
de
gauche,
des
taràzala3,
parfois
de la
piqûres
main
des
chau-
chapeau
en
douma
larges bords.
intro-
iburegsën",
trois der-
Iherjt, tion
gau-
en
chaussures
arabe
du fellah.
nnîra »
«
d'un champ
sec-
;
qu'on. mois-
sonne.
che.
alemdâd2, doigt de
PI. de taganimt
i.
l'index,
majeur
mes.
dans
main
le
aussi
de loques.
les
BERBERES
garantissant
bord
cousues
en roseau
ou
est
ou
moissonneur
duit les deux
il
;
roseaux
cordes
tresses
CHOSES
ET
tadla% tadliwin,
gant en peau
lui-même le
est
crui
n.
d'unité du
coll.
gerbe.
aganim « roseaux
».
De
Zemmour, A. Ouirra, Rif, correspondant à iganîmèn, Ichqern, Imtouggen; igalîmën, Tafilalt; tiginam, Tamegrout; tigmdmën, Ida Ou Qaïs ; tihenbab les tubes de la moisson ». Le mot arabe dérivé de n-tmgra, Imesfiwan, lit. tiganimin,
même
sbac
doigt B.
îlèm
« peau
tubes
sachet
en
»
roseau
le
doigt
Le
».
».
Le dim. talëmdât, introduit le Syn.
—
majeur et
Ces
i3i.
tilmit,
pi.
tisebaHiin,
chaussures
B.
tilmai,
pi.
se
§
n5.
tilemdâdin, Ida chaque
Le
le
Gounitif,
main, la
décompose:
Zikki, désigne les se
rapporte au
moisson n'étant pas
—
Zemmour; les
cou-de-pied et
—
mot se
les Ida Ou
sont parfois enveloppées
la
dans des loques
ou
dans des
pieds sont protégés par une semelle cheville par
des
lanières;
cf.
supra,
iburegsèn, Zemmour; ibùrîsèn, A. Seghr. aerksen, A. Mjild; arkas, pi. irkasèn, B.
nomment:
Snous
chez
pi. tidgrarin, Zemmour isbacan, A. Seghr. âqfaz, B. Iznacen, B. Snous, Zkara.
laine: tagriiuin n-adût,
en cuir ou en alfa retenue sur p.
pi.
doigt de
petit
—
3. Voir supra, page i3o. l\. Les jambes du moissonneur en
p. g8
tadgart,
.
l'index
Ntifa,
ilemdddèn,
pi.
on
coupée mais arrachée.
protégeant
le dial. berb. des
sur
et adad «
dans lequel
jambières
tisbâcin, A. Seghr. ; tasebaHt,
:
Zkara.
Laoust, Et.
Cf.
berbère
est parfois préféré au
Snous, 2.
«
»
—
arks,
Zouaoua ; ihirkas, Imesfiwan ; aharkus, pi. iharkas « semelle en tresse d'alfa des courroies y, Rif; arsassen, A. Warain; aherkXas, B. Snous; aherkus,
Menacer,
retenue par
B. —
Iznacen,
B. Bou
Zegzou,
L'expression turziin
Tazerwalt, Tlit, Dra, on
la
signale en
d'alfa
semelle
5. Le coupe,
est
etc.
mais ces
deux derniers termes désignent des
familière
De
même
aux
idukan,
d'autres dialectes: dussu,
—
les
retient
irapper
sur
attache
à la base
babouches
»
pi.
pi.
idussa, A.
Warain,
A.
Seghr.,
c'est une
i/urbi, A. Ouirra.
moissonneur ramène quelques
et
rr
du sud, Ras el Oued, A. Isaffen, de aduku quoique, sporadiquement,
parlers
dans la
le dos de la faucille avec
épis à lui
main gauche
quelque
en
faisant
tige. Cette
usemmaud, Ida Ou Qaïs ;
soltan netqebdit,
BeLtnva. Lorsqu'il
ainsi réuni
en
a
avec
l'extrémité. de
dont les doigts entendre un première
garnis
de
sa
faucille,
roseaux
il les
viennent
bruit particulier; puis il les porte le nom de: imi
poignée
B. Snous ; agàfaf Ras el Oued ; tafeddjùst, dans la main gauche, il les attache en
plusieurs
LA
MOISSON.
arbi, brassée.
amadag1, i-ën, gerbier, tas formé
de leur
plusieurs
milieu
de
tadla
«
takiùtt^.
».
à former
manière
une
357
ENSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
—
appelée :
gerbe
Ce
tadla.
mot est commun aux
A. Bou Oulli, Atta, Imeghran, Igliwa, Imesfiwan, Tagountaft, Ihahan, Tazerwalt, Id Ou Brahim, A. Baâmran, Tlit, Tafilalt; tadla, Zemmour, A. Ndhir, A. Mjild, Izayan, Ichqern, A. Ouirra, A. Yousi, A. Seghr., A. Warain, B. Iznacen, Figuig, B. Snous, Zpuaoua. On note encore : tâlla, pi. tailiwin chez les Imtouggen, forme dans laquelle le d s'est assimilé à la sonante ; tadliut, Tafilalt, correspondant sans doute à: tadelliut « poi
parlers
algériens
et
marocains;
on
tadla
relève:
tadla, A.
dernière
la
n-îger ,
et
Messad/
A.
gnée »
du Zouaoua. On
tamedelliut
ou
de
qu'il conviendrait peut-être cordelette pour
à la
les tresses des
attacher
donnée
aucune
n'a
rapporter
sur
même racine qui a
filles
petites
l'étymologie de tadla fourni
Chenoua;
»
idli,
:
tidli
«
«
ruban,
corde »
B.
Snous ; ildit, « tresse de palmier-nain servant à la fabrication des paniers » Chenoua. Dans ce cas, le mot 'aurait renfermé, à l'origine, une idée d'attache, de lien. D'autre part, il
très
paraît
ancien puisqu'on
du Tadla
province marocaine
qui
le
retrouve usité
désignait jadis
dont la
qui porte actuellement ce nom et
toponymie ;
en
richesse en céréales
était
on
connaît
étendue
une région plus
la
que celle
proverbiale.
Quel
font dériver
Atlas, nom du système montagneux de l'Afrique du Nord, de ce même mot tadla (cf. Quedenfeldt, p. 122). Ce qui est peut-être fantaisiste. Lem initial sans doute formatif, il marque la réunion, l'amoncellement. La racine serait DG. Cette forme est particulière aux dialectes du sud; A. Messad, A. Bou Oulli, Imeghran, Imesfiwan, Igliwa, Tagountaft, Tazerwalt, Ida Gounidif, Idi Ou Zikki, Id Ou Brahim, A. Baâmran, Ithamed; on relève néanmoins amadag, chez ques
auteurs
est'
1.
les A. Ouirra du Moyen Atlas. Les
parlers
berabers
i°
et zénètes connaissent :
avec
le
sens
de
«
gerbier »
idgèn, A. Warain, A. Seghr., B. « petite gerbe
^de
Aurès
dim.
et
autres
plus petites
même
taddegt,
sans
de
On
analogie avec
«
taddag
»
« aisselle
Ida Ou Qaïs ;
déracinée
et non
donne le
on
ner » pi.
nom
inakfiun, qui,
l'animal
une « grosse
:
inikf,
Zouaoua, Notons
chez
qui creuse et
transporté
2.
de
sur
l'aire
etc.
pi.
haddegt
«
Zouaoua. Ces
gerbes »
Chenoua ; taddeht,
gerbe
portées
formée de trois
sous
le bras
»
; de
expressions ne sont pas
même
sens, B.
Iznacen;
ce
de
gerbe
»
lâruggunt,
Tizghet; là,
où
la
moisson*
est
tas, de forme particulière, auquel inakfën, Ida Ou Zikki, sans doute de : akuf ce déraci
et
déracine,
est appelé
amadag, en
à être
sont réunies en un
Peut-être
les Ntifa
qu'il convient
que
:
manière
amadag et ideg un sens primitif de « brassée », de « tas sous l'aisselle ». Syn. : « Une rangée de gerbes » se dit :
coupée, les tiges
Ntifa, Tazerwalt,
»
Chenoua
pour
gerbes pouvant se porter
azawag,
de
ensemble
brassée de
«
haddegt
d'établir
pi.
20
observe aussi en
attachées
pi.
qui permettrait
de
ou
»
lidgit.
ideg,
Avec le sens Iznacen, Figuig, Zkara, B. Snous. poignée d'épis ideg, Metmata, Chenoua; idg, pi. idgan,
convient-il
les À,
tient
ou se
tratsa, A.
rapprocher
Zouaoua,
de
Litt.: la tresse du champ »; de
:
même
sous
litt.
aqettun,
un ce
Illaln, Ida Ou Qaïs, Ida Qubaqil, Amanouz;
rattacher
désigne le
caché
Seghr.,
désigne
de
Messad,
«
»
même racine :
hérisson
tas? Un ; aymèl,
B. Snous
buisson
«
petite
-
»
inikf,
c'est-à-dire,
tas
prêt
Ichqern; botte,
à être
aqatsun,
poignée ».
».
iîgër, Tagountaft, Ras el Oued, iîgër, Ida Oukensous; tagottit iîgër,
takiutt
tagiut
ce
filet
à la «
358
MOTS
du
gerbe
des
BERBÈRES
isknl", iskënan, hotte
dernier
des
transport
taffa3,
spéciaux.
rites
transport
tneggil1,
du
parcelle
champ;
moissonnée en
champ lieu selon des
CHOSES
ET
établi
gerbes
du champ à l'aire.
servant au
gerbes.
taffiwin, tas de sur l'aire. à battre.
aire
annârâr",
gerbes
Imtouggen ;Hzig n-iger, la « crinière du champ » Tlit: tasëmmaul « la petite faucille » Imejjad ; targada iiger et tasëkat iiger, Id Ou Brahim ; tâbzzàt iiger, tt la queue du champ » A. Yousi ; taunza iiger, >t les frisettes, la petite tresse du champ » A. Ndhir,
Zemmour;
iijer, A. Seghr. ;
taunza
Oubakhti; tasrit, Rif, correspondant Andjera, Chaouia, Gharb ; cârost l-lfëddàn, Hiaina. De l'arabe
i.
dérivé de f, h.
sissi,
A. «
asi
pi,
jeune fille
et
à l'aire
».
Les Berabers font
« action
asîsï,
le
chez/les
de
de l'aire
grain
au
château-magasin
Berabers du Nord le
Berbères du
sud connaissent
d'où
«
action
de transporter
Ntifa
Iguerrouan; iskni,
«
Ida
Zikki,
hotte
»
Voir supra, p. 37, n. l\. Appelé taksust, Dads ; aglâggu, Aoulouz.
terme
Ida Gounidif tra-nsport
ailleurs :
et
masc.
:
qu
».
transporter
sgen
»
Imtouggen;, isgèni, Ida Ou Zikki; isïgni,
Gounidif, Tafilalt,
servant au
^.
un
Le
».
répondant, le délégué
«
autres
Ida Ou
Ida Gounidif
timassay.
pi.
de la fraction à la djemaà de tribu
sgan,
d'un
»
tamassait,
aussi:
groupements
est:
usage
Izayan; essis.'A. Ndhir; transporter Zemmour, Ichqern,
des
dont la f. h. asugun
:
qui porte
imasain désigne
Les Ntifa
gerbes
a
à la forme- factitive sis,
Izayan. De asi, dérive
représente chacun
:
employé
Zemmour d'où
ansis,
porteuse,
les
transporter
ngeX «
porter »
sassai,
Ndhir;
amasai.
«
« la fiancée du champ »; l'arabe: lcarûsa del-féddan,
ën-tyer, A. Warain
taslit
A.
taslit n-iiyër,
des
ou:
sgun,
céréales ».
Iqûs imënnl,
Zemmour, le
mrkeb
arabe;
3. Et lâffa, A. Messad, A. Bou Oulli, Imeghran, Igliwa, Infedouaq, Imesfiwan, Touggana, Ihahan, Ras el Oued, Ida Ou Ziki, Indouzal, Ida Ou Zikki, Tazerwalt, A. Baâmran, Tafilalt, Tamegrout, Tlit; tâffa, Zemmour, A. Ndhir, A. Mjild, Ichqern, Izayan, A. Sadden, A. Yousi, A. Ouirra, B. Iznacen, Zouaoua. Syn. ahmin, A. .
Oubakhti
—
4- L'expression à l'initiale:
A. Warain
asmin,
est sujette
annërar
A.
formé
au
—
à de
Ida Ou Qaïs
agudi,
tallet,
—
nombreuses modifications.
i°
pi.
Un
tilla, Aurès.
groupe nr s'observe
Isaffen; anarar, pi. nararen, Ghdamès « meule de paille » ; anriir n aire » A. Messad, A. Bou Oulli, Imeghran, Igliwa, Imesfiwan, Tagountaft, Ras el Oued, Ida Ou Zikki ; Ida Ou Qaïs, Tazerwalt, Todghout, A. Yousi, A. Ndhir, Izayan, Ichqern, A. Seghr., A. Warain. Au Tafilalt, anriir désigne un « tas de grains de
et
paille
Ouirra.
a»
cor, A.
Waryaghal;
meule
Sadden,
de
paille ot
marché, halle
Zemmour ; d°
aire aire
le dim. tanrart
;;
Mcfmata
est un
au grain ».
arrâl.
« moulo
de
inurar.
3» nr
paille
>
rr
après
le foulage
Zouaoua;
et meule
Izayan ; arar, Par dissimilation : andrdr,
Nfousa
de l'aire
milieu
nr>nn: annûr, pi.
;
de «
annar,
paille meule
»
de
tas », l'aire >
r:
paille
inurar. B.
Iznacen,
meule
pi.
inur'âr', A,
A.
aire et 5» :
B.
de blé
forme de
rrhabl,
Tazerwalt,
irârën, Ithamed (wa) « Figuig ; pi. inurar, Rif. pi.
t.
en
se nomme
arriir,
; anr'ar,
Salah, Chenoua, B.
Aurès;
pi.
»; aman,
»
B,
maison
de l'arabe
Baâmran; tas établi
aman, pi.
Snous;
Mena
Mzab;
»
«
pi.
sur
A
»
place,
inttrâr,
l'aire
irnauen,
arnàr, pi.
».
Dj
imam.
LA
MOISSON.
bugejdi, nom du en cercle
bœuf
qui
tourne
Técoltes.
tagclult1, tigûlaly longe à laquelle on attache par le cou les
ani-
Tamegrout. A
Zouaoua;
NRR
racine
ou
RR
dépiquage Les
dernier cas,
ce
débarrassé de de la
paille
mes.
En de
Ras
sont
des
nombreuses régions
de l'aire. Au les
âgëjdi,
;
bu
Imesfiwan; bugejdi, Ichqern; pivot
du sud,
duquel
autour
des lieux
considérées comme
voir
agrugar,
supra,
p.
Ghat
»
une
390,
p.
(céréale)
»
au
enduit
et
Ras
y foulage. Cette
Oued;
el
à
arua
mélangé
Ida
Oukensous, forte
enfonce une
ligejdil,
est
perche
perche se nomme :
à
fem
à
tannait,
Todghout, A. Baâmran; »
»
fait tourner les
on
dont
sacrés
à
autres.
On
on ne s'approche que
l'aire à battre
«
peut supposer
mais
sait que
les
les
le
ici,
mot a
le
creusé
aires sont
pieds nus.
d'un terme tigergert
»
sens
de
ces expressions un sens primitif
duquel était jadis
milieu
on
d'argile
généralement aux
tit uunrar,
trou,
dépiquer,
tigargart, Ouargla ;
et
57. On
terre battue
en
annarr,
Ithamed, d'où l'expression de bugejdi, Infedouaq, bœuf igidi, Izayan, qui est restée appliquée au
Les Touaregs Ahaggar désignent dant à
un petit
de
moment
tagejdit uunrar,
ou:
d'un
pierres est recouvert
animaux utilisés au
ijdit, A. Seghrouchen de
Boulifa,
être dépiquée
arut
un sing.
peut admettre
croire, avep
fortement damé. Ce travail incombe
puis
on attache
servant
on
l'aire
champs ou à proximité des maisons; dans d'une haie épineuse de jujubier. Le plancher
entourées
ses aspérités et
broyée,
Oued,
e]
infra:
cf.
et
les cas, à
Iznacen,
sur
établies dans les
sont
elles
creusé au centre
laquelle
formatif,
selon
étendues
».
à battre
aires
N
suppose
(area) 1
mot
iruâtën, dépiquage. gerbes
andrdr,
l'on
si
arua'1, anlarz,
inurar correspondant, Rif; aman, B.
pi.
Zemmour;
l'origine latine du a
le
considérer
arrâr,
foulage des
maux employés au
de l'aire.
au milieu
35g
L ENSILAGE
DEPIQUAGE.
LE
le foyer. On
correspon
terrasse
«
de
»
« plancher
trouve,
en
effet:
foyer, Irou où se trouve établi le foyer » Chenoua ; tigergert « foyer ou réchaud » B. Menacer; tigargart « fourneau, réchaud « Rif. A signaler aselgar « aire Dj. Nefousa, dans lequel réapparaît une partie gar que l'on constate à l'état redoublé igargarl
«
»
dans les 1.
expressions précitées.
Et tazairt, Tlit
dans le
piçu vertical
du
des
coti
2.
On
sorte
«
fiché
d'anneau
animaux utilisés au
observe:
dérivé de
un
a)
allongé
fait de baguettes tressées
de l'aire. On y dépiquage.
au centre
arut «
attache
être dépiqué
»
la longe
Ntifa,
»
il
s'engage
qui passe autour
Imeghran: arua, Zem
Ichqern, A. Ndhir, Igliwa, A. Bou Oulli, Imeghran, A. Messad, Imesfiwan, Tafilalt, Tamegrout, Zouaoua; âlua, A. Ouirra. Le pi. iruâtën est partout signalé, b) mour,
un
dérivé de srut, Ntifa
Chenoua, Aurès; laquelle T
serait
réapparaîtrait
Le
mot
quage
»
dépiquer
Rif. On
formatif
dans le
arabisé,
chez
«
asruel,
par
les O.
rua, comme
de la
forme
A.
Ndhir; asëruct} RUT, dans
primitive
l'idée de devenir (forme touarègue);
voyelle
désigne,
chez
l'on fait tourner
dans tout le
3. Même sens, A.
et
précédente : asërut,
supposer une
ce
T
iruâlen.
chute
Yahya,
attachées ensemble que
f. f. de la
peut
et marquerait
pluriel:
la
»
Moghreb, Baâmran; «
avec
tas
initiale, devient rua et signifie : « dépi les Zaers, les « quatre ou les cinq bêtes
en cercle sur
le
de
sens
l'aire
».
Faudrait-il y
rapporter
d'écurie?
grains sur
l'aire
„
Imtouggen, Tazerwalt,
■
360
MOTS
BERBÈRES
CHOSES
ET
d'une
y être dépiquées. azûzzër1, le vannage ; action de pour
le
séparer
broyée
en
de la
grain
à l'aide d'une
la brise
paille
en
l'air
fourche,
puis
le lançant
L'opération
pelle.
pleine
en
chaleur
souffle
avec assez
tirrif-,
de
tas
plus
dont le
Izayan. A rapprocher,
vraisemblablement, du berbère èmder
d'action
nom
dderst, Zouaoua,
est amtâr.
amtâr
;
v.
jeter »;
ce
tagertilt, litt.
.
f. h.
zûzzër,
lui-même
ce verbe est
Syn,
meule, tas de
nâdèr ce
B.
emtef,
Metmata
Salah,
Ithamed
»
« natte
urua,
paille »
ddersa
—
et
à l'arabe.
emprunté
Nom d'action d'un
i.
vent »
de l'arabe
soit
Amanouz ;
»
,
soit,
de
grains vannés.
antar1
amtar1,
lieu
force.
Masst ; « grand feu de de joie l'Achoura allumé au sommet des élévations A. Ouirra; ce foulée de gerbes étalées sur Taire sous la forme
Zemmour;
a
lorsque
et
une
Ntifa
zuzzur,
f. f de ,
:
azzer,
«
uzzer
vanner, ou
azer,
éparpiller, jeter
au
iûzzer
est
cf.
«
il
B. Snous. Le
vanné »
z initial correspond à Vs factitif, qui se maintient parfois : sâzzèr Ithamed, B. Snous, Zkara, d'où asûzzèr ce vannage » Ithamed. La consonne zz est réduite dans: azûzër Ichqern, Zemmour, Zouaoua. A la même racine
« vanner »
géminée
,
rapporter:
iazzert
peut-être : amzur,
fourche
ec
Zouaoua
en
avec
frisette,
ce
tresse de
l'oreille; bandeau,
bois
laquelle
cheveux »
et:
le
on vanne
éparpillés
cheveux
infra;
grain » voir
le front
sur
tamzurt, A. Warain
le
ou sur
tresse
» petite
et
de
côté
le
sur
côté ».
Le
de
tas formé
à de la
broyée
autif, Tlit, Indouzal, Achtouken. Le ce tas de grains séparé de la paille » est appelé: a) tirst, Igliwa, Ras el Oued, Indouzal, Aglou, Imitek, Tizghet, Tamegrout; tirèst, Indouzal, Imeghran, Ida Ou Qaïs, Tlit, Tafilalt; tirrest, Ida Gounidif; tirest, Zouaoua, Aurès; iirest imènni, Zem mour, A. Warain, A. Seghrouchen; tirrest, A. Ndhir, A. Sadden, A. Yousi, Izayan, Ichqern; tirrejt, A. Warain; tirrejt, A. Seghr. ; dirrest, A. Waryaghal b) tirit, Tagountaft, Achtouken, A. Baâmran; pi. lirdtin, Ithamed; tirrit, Imesfiwan, Imtoug gen tas prêt a être vanné » O. c) amgerd Yahya; agerd, A. Baâmran, Tlit. Les 3.
«
Tagountaft;
grains mêlés
Bas
awwûtif,
el
Oued;
agûtif,
Ida
paille
Gounidif;
se nomme :
»
agultil,
—
ce
—
produits
du
vannage sont répartis en
izuarn, le agerd n-inzzumi,
tas
dont le
»
tas
premier
le
tas du
ce
» ne
milieu »,
grain est mélangé
trois tas établis d'après leur degré de contient que
de
propreté
à tous les
résidus
des
propreté :
grains parfaitement nettoyés;
moyenne; agerd iugran ce le dernier de l'aire: épis non dépiqués,
des tiges, ifâddën, poussières, petites pierres, baie, crottin des animaux, le tout, désigné par lo nom de aqesmur, d'où, l'appellation de baqesmur encore donnée à ce tas (Tlit). Si l'on songe que amgerd et agerd signifient u. i, on cou voir supra p. n5,
serait vrai
tenté de rapporter,
d'autro
fourni imiri m
B.
part qu'on et
limîrit
ce
préfixe marquerait
par
peut
tas
Rif. Il
nous
ramène
existe aussi :
considérer
tirit
iri,
de pierres, kerkour
iri
à
ira.B.
gru ce
ce
Snous;
glaner,
jeter de
qui a aussi
comme
l'amoncellement. De fait
Iznacen, Figuig, Zkara;
dialecto
analogie, tirit à
mais
»
issu de la
sens
de
même
cou.
racine
Ntifa, Infedouaq, A. Bou
on
signale un
la f. d'h.
ramassor »
côté une chose
le
:
verbe:
gerru relevé
Ntifa
et
inutile
»
ce
ira
ce
dans
Il
est
qui a
Oulli: le réunir
ce
»
dernier
réunir, d'assembler
B. Snous, dont la f. d'h.
■
MOISSON.
LA
agermum
% les
nage
grains
;
du
résidus mêlés
des
van-
d'impuretés.
sortes
tazzert*, fourche
tastlâbt*,
bois à trois
en
pelle
à la
à
gar nous reporte
utilisée
taratsa*, filet
jeter
ger «
»
Ntifa
du
et autres parlers
le
sur
le
nettoyer
de la baie.
paille,
au trans-
servant
sud.
bran-
en
passe
grains pour
des brins de
au
manipulation
balai
l'on
L'étymologie
proposée
donc incertaine. ajermun,
l.
bois
en
et
vannage
reste
de
tas
brise.
petit que
chage
dents.
lluh8,
céréales.
Vaûwin1*, la
toutes
a
36 1
ENSILAGE
DEPIQUAGE.
LE
asurfa,
grout;
Rif; Igermàma, Zemmour. Syn.. akurfa, Zouaoua; takerfât, Figuig, A. Warain, A. Seghr ; allag n-tiresl, le « fond du tas
id, allag ûunrûr, Ida Gounidif litt. les
asmdm,
aqejmur, 2.
Et
«
«
isouche, tronc
tâzdërt,
aqesmur,
—
d'arbre
sec
dissimilation ;
par
Ida Gounidif
asâ n-lirrèst,
Ithamed
balayures
Zouaoua parfois
—
Tlit;
—
asarHàz,
Tlit;
À. Ouirra
Imtouggen;
taqesmurt,
—
cf.
».
tamzûzzërt, Tamegrout. Le
cf.
Tame »
mot se pré
Todghout, Tlit; tâzzàrt, pi. tûzzar, A. Warain; lâzzdrt, A. Sadden; tâzzërt, pi. tuzzar, A. Ndhir, A. Seghr., B. Salah; tazzert, Zouaoua, B. Snous, B. Iznacen, Zkara, Aurès, Metmata; hâzzert, Chenoua b) avec la géminée réduite: tâzert, pi. tizar, A. Baâmran, Tagountaft, Achtouken, Ithairied ; iizert, Tizghet ; tazàrt, A. Yousi, Ichqern; tâzert, pi. tizar, Zemmour; tâzert, pi. tâzliwin, A. Ouirra; tâzra, Bettiwa. Syn.: tamdert, Imesfiwan; mdra tâmëdrit, Figuig, de l'arabe La « fourche à deux dents, simple bâton fourchu, dont on se sert pour étaler les gerbes et les retourner » est appelée âbaus, Indouzal, asrrâru, pi. isrrûra, Tazerwalt, Ras el Oued, A. Baâmran, Tlit; asèrrdru, Igliwa; sarraru, Imtouggen, rapporté par précédé de Ys factitif. A signaler quel Stumme, p. 168, à rdr « tourner, retourner sente généralement:
a)
tâzzërt,
avec un z géminé:
pi.
tizzar.
—
».
».
ques
termes
maitu,
spéciaux
Sened ;
maitu, pi.
3. De l'arabe, luh planches » cf.
la
4. De caun le
Nfousa,
« nom générique
d'écolier
Le
».
p,
le
te
« aider »,
vent
d'ouest
»
;
nom
«
de baraka,
supra,
du bois lorsqu'il
berbère de la
l'aide «;
on ne
amsegradui,
cf.
vanne,
a
p.
Zenaga ; tajettiut.
335,
été
« pelle
à
débité,
p.
345. Le
mot est
grains »
et
etc., désigne
tagelul,
est :
pi.
Baâmran, Id Ou Brahim, Ithamed. lcauiuan, A. Ouirra; agerbï, Zemmour, A.
en
effet,
que
lorsque
puisque
berbère
réduit en
raboté,
A.
souffle
amène
doit être
rapporté
à
:
la
isitt,
pi.
le
vent
d'ouest:
pluie.
Izayan, Ichqern,
tasëft/ib[,
A. Seghr. ; tastàft, A. Ouirra ; tastta, Metmata. On note: sëttâba balayer » dans los parlers arabes de Rabat, de Meknès, de sëttob cais,
Taïtoq ;
3.
n.
Ntifa, Tazerwalt,
l'hiver, c'est lui qui Igliwa, Imesfiwan, A. Bou Oulli, Imeghran.
croit chargé
5. tasttâbt,
litt.
:
voir
46i. Un dim. talluhl,
Tagountaft, Indouzal, Ida Gounidif,
Seghr., on
imaita, Dj.
Marcais, Tanger,
« planchette
tigûla,
à étymologie inconnue
«
balai
isâttiun
et un v.
»
Tanger,
voir «
Mar
branche
Ntifa; tisittâ, pi. tisâttiivin « petite branche, rameau » ; lastâ. Tlit; asëijfi, Rif, pi. isduiuën « grosse branche Rif; tastta, B. Iznacen, B. Snous, Zkara, « rameau Cf. taratsa. Zemmour; tratsa, Figuig; (i. Cf. Laoust, Et. dial. Ntifa, p. 99 § 117. de
grosseur
pi.
tisduin,
moyenne »
« palme
»
»
».
—
362
MOTS
de la
port
paille
CHOSES
ET
de
broyée.
taraksut, filet servant au transport de la paille broyée. le
l'abar,
tanamàl,
transport
laine
en
des
Les
i,
de la récolte, ou de la récolte,
i/io
plus petite
réservée aux marabouts et aux agents
au
du
maghzen.
tasràft1, tiserfin, Imers, groupe de
part
silo. silos.
"
filet du
chasseur
»
,
.
grains sont emmagasinés
la maison, Ceux d'un
le
Seghr.; haratsa, Chenoua; trâtsa, B. Iznacen, Zkara, Metmata, B. Mena Bettiwa; trassa piège » Mzab, Ouargla. Le mot se rapporte égale
cer, pi, tiressa, ment au ee
part
grains.
la
grains remise aux pauvres.
l'asur,
grains.
utilisé
Bel-'abbes,
sadàqa n-sîdi
taratsa, A.
des
mesurage sac
BERBÈRES
sous
le
même
plancher
des
dans des
i°
bergeries,
groupement, dpuar
ou
ou
dans la
silos creusés
dehors
en
village,
à
et
cour
sont parfois groupés
intérieure>de
de l'habitation.
proximité
dans le
horm
ce
»
d'une
Zaouia, ou près d'un marabout. A Tanant (Ntifa) on les trouve dans la Zaouîa de Loutan, ejui dépend de l'autorité de Sidi Hamed de Tannaghmelt, et à Iqsebt n-Moulay Ali Ghérif (Tafilalt), dans celle de Sidi Abderrahman OuMsâoud. Un
ee groupe
l'emplacement
de
silos » placé sous
la
surveillance
d'un
gardien constitue:
Imers, dont
l-lmers, Izayan, Ichqern, est choisi dans un terrain argileux, impénétrable à l'humidité.. On donne d'ordinaire au silo la forme d'une bouteille. L'ouverture qui mesure environ cinquante cent, de diamètre va en nommé :
ansa
s'élar-
gissant
à
fond
les
et
de la
Le
l'on
mesure que
nom
terre battue
parois en
l'on
paille que
s'enfonce
recouvre
berbère du
; la
profondeur
sont garnis
d'une dalle
silo se retrouve
et
de
dépasse
paille
d'un
trois
Le
mètres.
longue. On bouche l'orifice
avec
d'argile fortement damé.
mortier
dans tous les
rarement
dialectes,
sauf
les touaregs: tasràfl,
A. Bou
Oulli, Imeghran, Infedouaq, Igliwa, Imesfiwan, Tagountaft, Imtouggen, Ihahan, Tazerwalt, Aglou, Achtouken, Amanouz, Tafilalt, etc.; tasrâft, Rif; tâsràfl. pi. tiserfin, Zemmour, Iguerrouan, A. Ndhir, A. Mjild, Izayan, Ichqern, A. Yousi, A. Sadden, A. Seghrouchen, B. Iznacen, Metmata, Aurès; tasërafl. ee silo et trappe » Syn.. tamtmurt, Figuig, Zouaoua; hasëraft, Chenoua; dâsrâft, A. Waryaghal emprunté à l'arabe : mëtmûra agzu. Mzab, ce silo » et aussi fossé, ruisseau » de —
ce
—
gez ee 2°
creuser »
égend, Ahaggar.
—
Dans des entrepôts, en plusieurs étages
sortes
divisées
Cette disposition
permet
élevées. Le douar
dans laquelle est sous
la
ou
le
de
de
casbas
carrées,
conduire
les
animaux chargés
village possède une ou
chaque particulier
de
flanquées
auxquels on accède parfois par un plan
jusqu'aux
plusieurs
dispose d'un local dont il
a
clef.
assez
chambres
constructions
la
d'angle,
tours
incliné
de
doux.
les
ce
plus
genre
L'édifice lui-même
d'un gardien, adaf (Sous) rétribué par la communauté. C'est due cette pratique d'emmagasiner les récoltes dans la terre ou
surveillance
au nomadisme qu'est
dans
ces sortes de casbas. Celles-ci portent des noms variables selon les régions : tigremt, A. Bou Oulli, Imeghran, A. Messad, A. Atta, Dra; tigremt, pi. tigermdlin, A. Yousi, Tadla agadir, Ida Gounidif, Tlit, Ihahan, etc. voir supra, p. 18 —
tahanut n-lqbilt, o0
—
—
Tamegrout.
Dans des greniers,
en
l'espère
une ou plusieurs pièces
de la
maison quo
l'on
\
LA
MOISSON.
LE
à l'emmagasinage des
appelée addainin
; hacarist
»
On les
grains.
; la forme tacarist désigne
(Izayan)
Chenoua
en
nomme :
Kabylie la
en
363
l'eNSILAGE
—
âqorbus1
corbeille en roseau.
ahuzam,
réserve
DEPIQUAGE,
de
n-walim, tas
icarsan, Khenifra
aPar'd, pi.
a)
de Pétablc
« chambre placée au-dessus
à la
se rapporte
établie dans le
soupente
«
paille
gourbi, et formée d'une claie en roseau maintenue à un mètre d'élévation du sol par des pieux fixés en terre j). b) agènnar, Ida Ou Qaïs; le mot est à rapprocher de:
Ntifa
agnir,
chambre
au
étage do la
premier
tigremt
les récoltes; agrainu, B. Sedka, agranio, Zouaoua « gasine les grains » mais ces noms rappellent notre doivent ter
même mot
»
Ouargla, 4°
Isendal
lagnart,
;
voir
p.
supra,
Dans des
entrepôts
fig.
voir
p.
recouvert
d'un
jarre de
les
un
et
Les
par
lequel
A Bezou
i.
et aux
riaux nécessaires
On
au
encore
dans
dans des
comme
les
environs,
une
ce mot
construction
grottes
la
de
grange
ahzan,
greniers et
Tamegrout; b)
tahzant,
ahuzam,
tressé, dépourvu de fond broyée
paille
Des
».
les terrasses.
consommation «
jour
grande
gourbi
hahabit, Vakufi; à la base est
algérienne,
et
de
corbeilles
et surtout sur
Ton destine à la
mais plus petite que
désigne la
d)
de la
appelée
et
»
pi. un
ont
les
été
les
extraits
qui est
quel maté
très petite,
est
buisson de jujubier. inoccupées de la tigremt,
chambres
ahellay, ce
d'où
L'ouverture,
maison.
dans
grotte artificielle creusée
profonde excavation
dim. tifril;
ifri,
naturelles,
occupa
c) tazeqqa,
».
de formes diverses: a)
in Et. d'etb.
dans les borjs
paille
sorte
Jui,
rappor
provisions.
dans la
sol ou
emma
qu'il
d'abeille
cire
de l'habitation
par un mur en pierres sèches ou par un
serre
Ntifa;
à la
forme,
même
on puise
dénivellation du
bouchée
et,
faille y la femme vaque à ses
roseau
de
et
silos que
kabyles
poteries
ihubai, Chenoua, jarre de
que
l'on
tout
Gennep
trou imgi
douteux
entreposait
où
de terre, établi dans les
Gounidif;
cour
tirées des
grenier »
«
de
récipients
aux parois
à demeure dans la
provisions
bois
le Houz de Marrakech, c) ukufi, pi. ikufan, Zouaoua à deux mètres de hauteur construite sur place dans l'intérieur du
Ntifa
Van
cf.
des
Ida
où
gâteau
fait d'argile
enduit extérieur
renferme
nalière :
rectangulaire,
jadis l'on
Uhezin, A. Bou Oulli.
ahanu
Tlit, O. ^ahya,
»
d'un
ou
est plus
grande corbeille cylindrique en
70,
ce genre sont placées
On y
d)
céréales
mot
de la tente
« partie
i.
Il
cjranarium.
alvéole
i, n.
à
coffres
petit compartiment
dans les
latin
A. Seghr.
: ajanddr uuhham,
tions
«
du
venir
où
chambre en
À. Bou
dernier
Maroc ; le mot berbère est même parfois le seul les Doukkala, où les meules de paille
comme chez
dans des
Oulli;
caves ou
procédé est partout en usage
connu en région recouvertes
de langue arabe,
de terre
se
nomment
tufri. Les Kabyles du Djurdjura conique, bâties
itemma. Le
de
«
en
mot
meule
de
paille
tkuma
que
takennut
foin
»
«^
tas,
».
Les
sens; le
ce
paquet
l'on
monticule
appellent
proximité
aiemmun,
B.
montagnards
mot paraît
porte
sur
même
Zouaoua. Ces formes
Les Berabers
à
correspond
également dails «
emmagasinent
branchages à
la
paille
dans des huttes rondes,
des maisons; ils les
Snous,
et
atmun,
du Chenoua
le dos
enveloppé
dialecte;
pi.
un
kamu,
«
pi.
il fait
burnous
ikunta,
dans le
usités
différente,
dans
à akantà,
Rif,
emploient
issu d'une*racine
toit
au
appellent atemmu,
»
botte
pi.
sens
ikamuen
songer
à
:
Ouargla, à d'herbe, de
ne sont pas sans présenter entre elles une certaine analogie.
leur
«
meule
de
paille
»
d'un terme
ajindr,
A.
Ndir,
Zem-
364
ET
MOTS
laissé
broyée plein
des
l'aire,
sur
à
ou
champ,
CHOSES
ifri, ifran,
en
de
proximité
recouvert
de
de broussailles
et
habitations,
BERBERES
pierres
et
entouré
d'une haie de jujubier.
irki,
à
paille.
et moisie.
paille mouillée grain
abersam1,
flancs du
aux
servant
cave
grotte,
magasin
qui
s'attache
silo et s'échauffe.
Verbe urig ; jaunir ; devenir jaune. être
nwu,
(grain);
mûr
giiez-', battre
arut, être dépiqué.
grande partie
dépiquer.
vanner.
smîdegi-smidig,
id.
sfu-sfau,
le
nettoyer
zdig,
fles-fettes,
bes
de
tas
grains.
g
id.
d'un
ramasser,
,
mour
fenil
étudiée i
.
2.
A.
qu'il
conviendrait
moins qu'on
les
gerbes
y
mesurer.
(un
charger
animal
par
exem-
de
partager.
rapporter
au
forme
veuille voir une
latin fenum, d'où le modifiée
de
agënnar
ci-dessus.
Cf.
en arabe
Lo
mot
dial. de Rabat inconnu des
est
Imtouggen,
Ida
d'animaux ;
cf. en
animal
Warain,
feniol ; à
ou
transporter
de grains,
sac
bdû-âllû,
afëniiir,
;
ger
Pie)-
glaner,
réunir.
roman
les
tas.
porter.
asi-satti,
skter-sktar,
gru-gërru
faucille.
une
mettre
à l'aire.
'aber-fabar,
côté.
griul,
paille.
à l'aire.
été foulées d'un
ont
de leur
sgën-sgan, transporteries
gelleb-tgellab, retourner les ger bes étalées sur l'aire lors qu'elles
en
tneggai,
gerbes
id.
,
(tadla)
gel-
ne
éparpiller.
zëlla'-lzella'
fois
attacher.
fbi-tbbi, couper. fres-tfras, affûter
pousser.
zuzzer-zuzzur,
lier,
as-tas,
les animaux; les
conduire
gli2,
seconde
une
les épis déjà débarrassés d'une
moissonner.
srut-sruat,
mûr.
peine
foulée (aire). mger,
à
grain
un
peler
zlem-tzlom,
être
derrière
Gounidif,
I\, Cf.
hamum
:
;
hamed
et sersem ce
familier
mais
amëglai nom
donné
elui, correspondant
aux au
ce
à l'arabe
échauffé
(blé)
».
du sud, Ihahan, conducteur » d'un groupe parlers
gud ce conduire, en
tirant
un
soi ».
3. Inconnu dos
Mjdd, Izayan,
d'où
Touareg :
:
iStifa,
Ntifa,
mais
Ichqern. Cf.
rnerres,
fréquont
zcgiez,
en
chez
les Berabers
Zouaoua,
f. h. tsemerris, Zouaoua,
d'où le
n.
:
Zemmour, d'action:
A.
Ndhir,
azegiez.
A.
LA
se
rku,
MOISSON.
de
couvrir
DEPIQUAGE.
LE
brurs,
îjah usëgg"ass,
être gros, lourd (grain).
UN
Sidi Bou
Argaz,
mauvaise récolte.
bonne
lëlla ssâbt,
récolte.
SAINT AGRAIRE
Jmac,
des
patron
a-imger, da
ur-issin
léger (grain).
sdid, être mince,
moisissure
(paille).
365
L ENSILAGE
•
iasi
inëker,
nat; irah-ën Demnat, iawi imger tiini ? » ini-ias : « ! »
moissonneurs.
s-dar
imger-ns, iddu
ar
bab n-tiini, iini-ias:
Dem
« m^sla
si-larbià'
Ig imger g-iat talkëft, ig tiini g-ial, iuzën imger s-tiini ar asrag imqâdda imger ttiini, iasi imger ttiini, ijbed si-larbià', ihelles-as. Igli s-sidi Bu Jmaa g-Igil n-Tikid (Infëdwàq) ; irah-ën, ins gis, i-m^ddën,
tiini
iferreq
Igen g-lqobt,
« nker s-tmegra-nk
Sbah isudu d
!
tiini-llig.
sën-t mëddën
ar ammas n-iid
ibedda fellas
Bu
sidi
Jma',
inna-ias
:
»
iskin-ns,
iask-ëd isan i-tmëgra.
Traduction. L'individu
qui
à Demnat ; dattes ; il lui dit le
répond
sait
ne
là, il
rend
«
:
A
pas
moissonner,
porte son
combien sont
Celui-ci
de
la faucille dans
place
ensuite
monte
aux
qoubba
et
;
lui dit Le
—
c<
et
se
marchand
de
Deux larbia »,
les
gens
un
plateau
et
de la balance
l'équilibre
les
dattes,
tire
et
s'établisse.
les deux
des Puis
pièces
au marchand.
au marabout
Infedwaq,
pour
de Sidi Bou
y
passer
la
Jemâ,
nuit
; il
situé
à Ighil
distribue les
(qui y sont) et qui les mangent. Il dort dans la de la nuit, Sidi Bou Jemâ lui apparaît en songe
au milieu :
«
matin,
sonner.
les dattes ?»
que
ce
faucille
qu'il remet
n-Tikid, chez
dattes
sa
reprend
monnaie
Il
faucille
sa
chez un
marchand.
dattes dans l'autre jusqu'à l'homme
prend
instrument
Va à ta il
s'en
moisson
!
retourne
»
chez
lui; (désormais) il
sait mois
366
ET
MOTS
Les Lbendaq. n-iger
imger, iâdnin, ku
tomzin, urigent, ian
iadgar imger
agiul, iawi-t-id s-tgëmmî,
izran
isers-int
d-wakâl, Tisednan, ar-int-kdtënt
nsent, ksent
moisson.
igel,
da-t'ammernt
iffï-tnt
g-ian
nag
iat iâdnin
snat
ineqqân
udgar
dag
timzin
s-tguriin ar-aok-sûsënt
sg-tiidrin-
Mkan illa usemmid, zuzern-inl, beddant s-afella tisegg"'it, nag
tazégaut
tainnit
ar-asent-
s-imiq ar-d-int-zuzzërënt, smunn-int. Tëddu tmtût, tsag l'afit, tsmer tikint, tger gis aman,
waman, lawi-d taseksut, tëg-t n-tkint
s-ian
taseksut
iak
usermit
s-tomzin-annag
Mkannag
tfesr-int
s-fihina,
gis
iraggun sg-ëtterf,
aur-ffogën
ar-d
tsag l'afit,
tsers
g-imi
t'ammer
fellâsënt kën iraggun. àr-tkemmel
i-tomzin-ag,
ar-tskar
ar-sîsën
n-tkint, tmsel taseksaut
afella
tasi agertil,
tsegli-t
fammer-lnl kra
tsmun-int,
ar-d-ëqqàrënt,
g-tsirit, nag kra g-tsellit, tasi sgisënl Ijhed
n ma-tn-iqâddan
fellas anehdam, da-tsatti urau, ;
tëg-t
i-imëklî,
g-unehdam
.
Mkan tnt-tsli, tawi-d afàrdu, ar-inl-tsfurdau, g-tsugg"it
ar-d-inl
ar-gîsënt
tkemmël,
tga
ayan
ar-tsatti urau
ëmigi aiasï,
nag sin,
tëg-tn
ar-int-tzugg'i, ar-d-int-tkemmel, tzaid s-azreg, tzdâ-tnt,
tsmun aggurën, tffi-t
ur-llin
imiq
rzement
ar-tslay
sg-
ar-d-i"ammer
gis.
f-iat
grent
tadla
sgis
iasi bab
wass
iddu s-iger, imger iat tadla sg-did,
t
udgar
tmàrënt
BERBÈRES
de la
prémices
Mkan
—
CHOSES
fellas,
tawi-d
tsiff,
thûwot
tazlaft,
ar-d-aok-ihald
ig dars
tffi-t g-tzlaft;
illa u/tu,
g-isba"
uhu,
ar stan
ait-tgemmî
s-ifassën-nsën, ism-ëns terkoko lbendaq.
Lbendàq, l-ran asin
tikkelt.
ura-t-stan g-iat
tn-iqàddan i-tiremt.
dag
Qiman
Mkag
sgis.
Ass g-t-'asqën,
ar-d-ikemmel wayur
asin s-gis ayan
nag uggar,
ad-skârën ar-t-id-ilkem
mkan
wayâ n-usegg"às
iâdnin. Lfrik.
—
Uamma
s-iger, imger-d
irdën,
mkan
ula
nutni
frëken,
iddu
urgâz
iawi-tnt-id.
Ig dars azeggur, ur-dars-illi, ismun-as iksûdën. Sagën l'afit
snât
tadliwin
ismun azeggur, ig iili usa'al, sersën tadliwin
nag krat,
ar-d-
sg-ufella
ar-int-tsuddën,
ar-in-ismussu
LA
iak
MOISSON,
tisuggit
tjbed
frurin,
ar-d-aok
ar-stan, mkannag
—
idarn-ns,
s-ingr
tzui-tn
ar-d-sfun
tasi tafant
Da-tudu tmtûts-îger,
da
f-tainnit,
tsers-t
tamzuarut,
urgâz-ëns
gis
moissonneurs.
ithalla
Mkan
gitsën.
issu-âsën agertil,
tasi
Ar-sbah, lltal,
s-tmesrit,
iger-d
iasi-d
tmtût
tomzin, iddu bab
Iqendil,
iasi
iger.
Ig
Ifreg,
t-itamz.
i-uskif,
tsnu-t
Ig
imger,
itfezz timzin. (ibbi
Tiganimin.
s-ssûq, aillig-d
imensi-nsën,
ur-la-ifu
lltal.
Ihâq-ëns,
asin
ihedddmën, iawi-asën askif imgran-nsën d-irukûtën-nsën,
ula nta uhemmas ur-la
tegli
imger-ns,
lafukt,
moissonneur.
—
qiman
skern-as
tuhsin,
tqerreb
tmegra,
—
irar-as-t
kra,
imun d-ilteddâmën ar-tegli.
Ku iaswal
s-iruk/îtën-ns :
alemdàd, tabanka.
skern-as
ddun
afus
s-dar
skr-ag kra n-imgran ihlan, ts'atut-dsën lltend aseggmâs ! » m'adaln f-watig. ur-isui
ig
imun didâsën s-tmesrit,
«
Ig
n-îger
im'adal didâsën f-tgrâd
tsmer
zik,
imger, tiganimin, taderr'at,
manisg
i-urgâz-ëns ;
ur-da-takka
islëkm-in-d s-tgemmî, iskr-âsën
Les instruments du
—
n-tadllwin,
iddu urgaz-ëns, is^nkr
i-uhemmas,
Imger.
nuant
ëmi^gi,
"san,
ku ian isu.
ar-d-lëkemën
aswari
tsker sgîsënt agrum,
genn.
tnker
Mkan ifu
irdën,
moisson.
Mkan
—
ayan
isufeg-ln-id,
msaskan
gir
dëtaskan ilan Ihârëk.
La
isufeg-d-iheddâmën
s-sin
ar-int-tàms
ar-d-qîman
tawi-t-id, tkbm-t, tzzuzr-int, tasi-int, tzdà-int,
Les
ar-itlaqàd
lëfrik.
a-iga
Tafant tamzuarut.
t-issa
l'afit,
ar-int-igar g-tsuggwit.
Tzaid tmtût, ifdssën
iftes fellâsën
ferekën,
367
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
Mkan in-izra
aur-k^mdn.
taidrin,
-r-
at-ifers afada
n-uksud n-ullli
umzil,
inin-as
:
afada ag-kemmeln
isuo.
Ig
ur-ifris
ar-t-
ifël kra).
Da-int-igebbu sg-wammas, iseksem
gisent sin
nag
368 iak
kradidûdan-ns, d-kra ;
aur-t-iut
idudan
ugërent
timzin,
ar-sersent-ikàt
Taderr°at.
lagzi,
tadaut
sg-ëlmofsel n-ufus ar
ilcetlan
sg-ëllora
sg-mnid,
g-idùdan n-ufus
da iran
larrfâst-
n-ufus
adelnt
a-sersent-iamz
azelmàd,
n-imger.
Da-itowuddaf
—
BERBÈRES
imger. Tiganimin g-lagzi-nsënt,
sg-kra
Ig-int
afus-ns ar-lmofsel.
CHOSES
ET
MOTS
iat ludift
labu'ajisl
ann^st
n-igil s
Lûdif n-tznirt,
is-^ls-as
n-teznirt
n-igil.
; iskr-as tahorst n-ifîlu iseksam tamz thorsl afus-ëns, mag sg-ënnig n-tbu'ajist, iskr-as iat thorsl iâdnin iseksam ikemz-ëns. mag
Ig-ët
sg-tainnil
g-ufus azelmàd aur-sënt
Alemdâd. ëlmofsel
n-ufus
aui'-l-sent ula nta
Tabanka.
—
iskr-as
tomzin igil-ns.
das-iskar ian ifilu sg-ëllora, ias-t iak aur-ider. Isëksem gis imelleg n-uzelmàd fada wi
—
dar lm'allem
afus-ëns
aiwala
sg-
n-îlëm,
tomzin.
Ilëm
aherraz
n-ûulli
itiadëbagën.
da itsemmdrën
tisila.
arba'
n-tfassin
da-ilgga ian ifilu isëksem-t
snat
;
n-ufella,
d-wala tad, iseksem
seg-tainnit-àd
g-iat
tfusl,
gis
Mkan t-isga, da-t-itawi Im'adal didas f-tfassin;
da
ihf-ëns;
iduur-l-id
ikers ian ifilu
gisent
snat
sg-ëllora
g-wammas,
n-ladaut-ëno,
iâdnin, ijbed ar-l-ias, iak aur-as-tëder. ifaddën-ns, (s^ntël sers igel n-imendi iak aur-as-ibbi
g-tfust
Tabanka Izri iketlan-ns.
G-iddrën-ns , i-iddrën-ns at-étqsën
ar-itqqen
sg-tuolzil
tisîla
ar-ddau
.
Illa
wafud,
wada
iak
inn^dn
izan
ng
isennan.
Ihf-ëns, illa wada fellas igan tarazala ; illa wada izegzaun, isker sgis rrezl mas is"ntaln tafukt. Illa rrëzt,
isermîdën
aur-t-gûbbin
iks
iat
Iqobt n-tuga, isëksem-t ddau
wamul-ns a-sers-isker amalu
Tamëgra
n-iger
tamëgra, iga
—
anebdu.
ng^anëbdo.
dar
rrezt-ëns
—
Ass
ansker
amzuaru
taruait
ran
g
d-udi,
Mkan t-san, gern Ifatha, aun^Utelf rbbi, ig-aun Ibaraka g'-tiiuri-nnun ! » Nëkren, dag ar-meggern. Tiremt-âd ami ttinin n-imëklî
tuga
wada
da tlla
sg-ënnig
i-uqemmu-ns.
darnag l'awaid;
i-ihedddmën loqt
itbbin
ad-ëbdun
nawi-t s-iger
inin-ag : tamëgra
«
ad-
n-iger
MOISSON.
LA
Tamëgra.
ku
Nëkrën ar-thazzamën,
—
ian
ibdu-dsën, ig agëllid-ënsen, Iherëjt, iagul-d, nta aizwarn,
Mkan tkemmël dâmën
s-tabanka ilqda'
ar-âsën
uhommas,
36g
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
Izaid
.
ëlherëjt.
ibdu-dsën tayâ.
Ihed-
ikemmeln mnid-as, iagul s-llterëjt iâdnin. Aheddam, ig imger g-ufasi, ig tiganimin i-idûdan n-uzelmàd, wan
ig-ën
alemdâd,
i-igil-ns ; da-d-ismunu
taderr'al
timzin
ig
s-imger,
iamz-int s-azelmad, ibbi-tnt s-imger ; mkan i'ammr afus-ns s-imiq, iamz krat taidrin, iduur-int i-tadla, iuut tiita iâdnin, ar-iskar, Ijhed n-ma
iamz
isatti ufus-ëns,
dag
iduur-int i-tadla
iâdnin,
timzin
Mkan t-iusa, illa uhemmas, dasn itini i-ihedddmën : « wan Ku sin, ar-srûsën tadla, iawi-t, ar-t-isers f-ultëmas.
sg-izdar.
iusan
ingràtsën. Mkan kemmelnt tmania tadliwin nag iâdnin. Illa uhemmas dasn itinin :
g-ian udgar
igr-iss.
Ig
»
lëlkem
dar tadliwin,
niai
ayannag ;
"aéra, «
wan
ig
ar-int-srûsën
iusan tadla,
ur-lëlktm,
dinneg
t-igra, iadëdj-t. Mkan
san
ar-ismunu
isikël-t
s-ian ullub
Mkan ilkem ddun dar
Tmlut,
uhemmas, isers
imëklï, iffog
tadliwin
da gran, azru
ng
ddohor,
imger,
ar-d-ismun
iak
ig illa,
iini-asën
:
«
ig
illa
arbi
ur
sul
a-imegger,
isers-l,
moqqorn,
usemmid aur-int-iftes
Allah irhem
Mulay
Idris !
.
»
tgemmî. ula
ddohor
tzra
mkan
ntal,
anehdam, ar-lâqruf agrum.
Sig
d-uskan
iqerreb, tsag takal, tëg ihedddmën, glin s-tmesril,
Ihazumat-ënsen ; ku ian ismun tiganimin-ns, tderr'at, d-imger, ism^tutl-in g-tbanka, ias labanki} s-ifîlu, isers-l dar ihf-ëns daga-
srin
igan.
Mkan tkemmël
d-udi ; illi
ig
ur
udi wala
iawi-asën-t-id
masa
imensî ; mkannag
Llan
uhemmas
:
La
stan
aigan
première
Nuknï,
sin
ar-d-isatti
agrum
ur
iawi-asën-d
itheddamën
ddohor, ku
s-iqàridën ; da-meggern ian ifser ukris-ëns, iawi-d
imadagën nag krad
ar-das-i"ammr
Tadla tamzuarut, dat-mggerën, igerdain timzin. (Ait Majjen).
gerbe.
—
Tanant, dat-ntagul,
Laoust.
dag
ukris-
tigerâd-ënsën.
aur-asn-sën ait
Loqt n-imensï, i-ihedddmën.
da
Mkan ffogën-d dar
ayannag
g-tgejda,
dars illa udi, iawi-âsën
agrum.
ar-skarën
wiyâd g-ikedddmën
s-tomzin.
ëns
àqruf n-ugrum, ig
dars illi udi, ig dars zzil, iawi-asën-l-id ; wan ur dar zzit; da tsnua tahsait tg-as imiq n-zzit, tsers-t g-tzlafl,
ar-d-niri ansrul
gën-t
nasi-t-id, nhok-t, 24
3-70
MOTS
lmsihën, ig ar-d-irin
Ait
La
ad-bdun
hokën-t,
mort
du
gern-t
champ.
wayàd : ce
wamma
tamëgra,
Ig ira i-rbbî
iajàh
Imergan, ig
aiawï
bab
g-wamud,
Ig
—
ibqâ
mohammëd
s-tgemmî,
imiq !
mut
mut
gdder mulâna
mëddën
nnig-asent
g-îgër, nîni-ias :
: « qeddem-na
tadla
»
ad-kerzën,
lik
sihadàt-
«
ujh-ënnebi
!
»
nukni ait-Tan ant,
tamëgarut,
ar-ttinin
.
ihaik !
n-tmegra.
tiuizî n-tmegra,
!
Ibaraka.
a-feddan-nnag !
« «
n-îger
tili
lëmlih,
g-uhdnu-ns
ar-d-irin
Nsker mkàd,
»
ran ad-mgrën
!
g-imendï.
igan
zr'an-t.
Ini-ias iàn
»
anëtëddum s-luizi
Sbah jm'an-ën nkî
tili
tamlùt
ma gis
llehzin
g-uhanu
Tiwîzi
a
awin
gern-t g-untar amzuaru
dat-laguln
i-îgër, liât ira immët !
ini-ias
Ibaraka
afada
n-tikkal, tawi tadla tamzuarut, tgru-t
ad-srûtën,
Imegran,
asin-t,
as
ran sba'
BERBERES
CHOSES
d-lisënl, d-thmirt
nger-t g-tsraft niât
tmn~d ihf-ëns
ET
inin-as
g-iger,
:
bdun
i-tmgarin
:
«
«
i'alem
i-m^ddën,
ad-ag-i'aun
rbbî
ini-iasën
!
:
»
tamëgra ar-mggerën ;
ddug
Isàt iketlan-nëkunt !
asint tiganimin, ku iat tasi taganimt, tëg gis leqtib muneg didatsenl ar-iger dar ihedddmën, rahen-d,
Lsënt iketlan, nag lasebnil,
beddanl,
sahadën
ar-tzuzuwaunt
iregzen
f-rasullah,
i-ihedddmën,
tmgarin, zaident asrag kemmeln ihed
ar-sgrulënt
ar-sgrutent
ar
ddmën iger, muneg didatsën g-ugaras, ar-tirarn iregzën, tisednan ar-d-nrah ar-sgrutënl tigëmmï, ferreseg g-iat Ibit, sëksemg-in,
ëgaurën,
irukûtën
asig-d
lqwàlëb n-ssokwor, s-tgemmî,
asig-d
afellag ister à-tàqbilt ! »
n-watay,
zaidën ar-san
la'am,
rbbi
!
»
atay,
sersg-âsën nnig-dsën
sersg-asn-in,
sersg-asn
sin
asrag suan, addug, ksemeg ta'am, sën, s fat/tan inin : nki : llah ihellef 'alikum
ar
Reprenons pitre
dans l'étude des
précédent,
le
selon
ensemencé
champ
l'avons laissé
nous
rites
des labours,
les Mtougga de Bouâboud
comment
particulier,
où
point
au
récit
notre
MOISSON1
DE
RITES
Avant d'entreprendre les travaux, le fermier
dans le
prennent,
de leur
ceints
le
«
Roi
«
khalifa
de
»
roi
»
le »
du
le
agellid;
;
milieu
maître
son
le
suppléant,
forme les
ouvriers
le dernier
;
C'est
le Roi
Roi
au
l'on
gerbe que
la
et
ses
Le
premier
fils
privilège
tikrul,
»
travaux
les
blés,
reste
n'en
mais
neurs se
i.
Je
celles
rites
vont
ture,
à
sa
certain
le
gens
a
le
c'est
du
moins
première
accompli,
sur
inspiré,
en
couper
«
nira
pour son
dates
the
Les
solar
voici
Le Roi
a-t-il esquissé
d'Or,
mais
citée :
year,
t.
avec
II,
the
tagotlil iîgër.
fin,
les
à la lisière du champ ; approche pour la
geste
les
que
turban
et
moisson
l'entrainent
rites, des idées de Mannhardt
de
and
weather
touffe
grosse
rivalisent entre
traduction Stiebel
moins
Cérémonies
and
le
ces
section
en ayant
s'en
avec un
l'interprétation de
été rapportés,
of
émulation,
vive
gerbe.
Rameau
ou
»
derrière lui
lorsqu'ils touchent à leur
d'une
lui, le ligottent
belle étude déjà
quelques emprunts.
moissonnent
plus vite.
qu'une
peine
de Frazer dans
train ;
soudain
plus
jettent
me suis
dans
leur
pris
similaires ont
marck
à la dignité
la
détermine la
et
moissonneurs
moissonnexa
qui
couper,
de
de
est son
premier rite
de
à la ferme. Ce
aussitôt
dans les
pénètre
moissonneurs,
il
de la
titre
il
tozzomt, les
ait
le
le
:
son successeur
l'agnelle
serviteurs
circonstance
du champ au milieu du champ, une soin de laisser intacte, d'épis. Cette touffe constitue la «tresse du champ»
à
lon
de beurre, la faucille
s'alignent,
suit est son
est appelé «
qu'appartient
porte
que
eux
en
leur
de l'équipe.
adroit
Les
avons
nous
pain et
champ.
porte pour
champ,
moissonneur qui
des
gros
ils
cuir,
des bordures du
c'est-à-dire
,
de
tablier
une
de
composé
repas
champ, un
à la main, devant rangée,
cha
au
voyons,
moissonnent
que
minutieux
rituel
et
décrit.
guement
puis,
371
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
LA 'MOISSON.
et
développement,
beliefs
et
Toutain. Des par
Wester
connected with agricul
in Morocco.
J'y
ferai
plus
loin
372
MOTS
la
vers
mosquée
impressionnant
de
conditions
Le lecteur
déjà
à
son seul
arrivée
gens
les
;
Un
assemblés.
moissonneurs
à
discuter,
basse
voix
de l'interprétation
voudra se souvenir
de
donnée
BERBÈRES
silence
s'éloignant
le taleb,
avec
son rachat.
étrange
cette
la dernière
pour avpir coupé
a)
CHOSES
l'attendent les
où
règne
bientôt laissent le Roi
les
ET
La
coutume1
que nous avons
voici-
résumée:
incarnée l'esprit
gerbe en qui est
du grain, le maître du champ personnifie cet esprit; b) il n'y a aucune invraisemblance à croire que, jadis, l'on devait tuer ou
feindre de meurtre
le Roi de la Moisson dans la
tuer
était
de considérer,
vient
à la
nécessaire
comme
un
déroulait alors, cette discussion engagée à lieu sacré, entre le taleb et le Roi. Celui-ci en se
liberté de
que
moyennant une
beurre, de
servis
dans la
moissonneurs
banquet dont le
par un
Des un
coutumes
sens aussi
dans
toute
se mêle plus
pris
de
si,
La dernière
porte
du
sacré
Là,
où
ceux-ci
et
le
asile
qu'à sa
Une idée de
grands
dangers
il
ne
leur fait
aussitôt
coupée,
preuve
par
vengeance s'attache
nouvelle
laquelle les
d'une
indigènes de
région
à
avec
à
force
une
du champ en
ne
cachette,
le fermier
en
la
effet
Les
moisson.
s'ils
au
le
promesse mois
ne
cours
donc à la dernière
cérémonie cette
les
ainsi
lieux
vue
de
sonneurs, dit-on encore, n'agissent de la sorte que pas satisfaits de la manière dont ils ont été traités travaux.
et
puis,
passe, néanmoins,
parfois,
la
sa
douteux.
tous
maître
vont
qui clôture
un
miel
termine
;
traditionnel
de
égorgés,
paraît pas
de la ferme. On dit
gré,
qui
auquel sont conviés
ne
ce
con
recouvre
pots
moisson se
donner
pour
mal.
frayeur
son plein
d'offrir le banquet
La
gerbe coupée
des Mtougga
grande
de
ne s'observent pas en
moissonneurs,
à la
d'une
menacent
d'un festin
village.
caractère
redoutable
aux
suspendre
est
tribu
et
du
semblables
précis.
la
mystérieuse
la
gens
que
basse, dans
effet ne
aussitôt amenés
mosquée au cours
les
voix
composée
rançon
quelques moutons
et
croyance
de la végétation; c) il lointain souvenir du drame
reprise
sont
des
gerbe
caractère
tragique
clôturaient
jadis la
moisson.
Ainsi
rapportée,
incomplète,
1.
sinon
Voir supra,
p.
la
cérémonie
de
dépourvue de sens,
3i5.
Bouàboud si
la
serait
mort simulée
toutefois
de l'esprit
LA
du
affaibli suivie
de
MOISSON.
373
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
de l'année courante, personnifié par le Roi, n'était de sa réincarnation dans la personne du
grain
sa résurrection et
Fils. Celui-ci
représente
des
sortiront
le jeune
profondeurs
du
fécond
et
du blé
esprit
les jeunes
sol
grâce auquel
de la
pousses
récolte
dans le rang des moissonneurs auprès du Roi, son père, dont il est le khalifa, le successeur. C'est à lui qu'incombe le soin, lorsque les blés sont partout mois C'est lui
suivante.
sonnés, de
la
couper
ces
voit
d'épis laissée debout
touffe
celle qui constitue
champ, que
l'on
que
dernières tiges
la
du
tresse
«
champ.
pour revêtir un caractère sacré : elles
tigurramin
ad-gant.
à
ses
vieux
sacrifices
dans
elles, pieds-nus, tandis
les
que
Mohamed
convient-il
païens un
psalmodiant
la
Prophète,
est son
à
préparer
la
état de
chahada
ainsi
qu'il
est
sont rapportés
tummit ou
la
Il appert, de
fils, le qui
Roi
ces
d'usage de
Yakerko dont
pratiques, que
par un
faire
au
ferme; les
grains
nourrira
le Fils
se
paille
est
grains
aux
jetée
au
qu'on
y
l'esprit du
grain
est
représenté
de deux personnes, le père et le L'un personnifie l'esprit du blé mûr
groupe
et son successeur.
pour
passe
de henné, il est Dieu et
semence.
les Mtougga
chez
seul
à la
devant
corporelle, et,
asperge
Dieu
:
des
procède
présente
se
propreté
du Roi, chaque matin pendant sept jours; la fond d'un silo afin que sa baraka se propage réserve pour
yeux
abattre selon un rituel
le Fils du Roi
—
parfait
de l'agonisant. Les épis
servent
de les
curieux
sontmaraboutes,
heure à laquelle le Berbère
—
femme debout derrière lui les
sa
en
coupe
chevet
Aussi
Vers trois heures
du
milieu
est
aujourd'hui, aux
passent encore
Indigènes, spécial.
au
Il
»
être vieux,
affaibli ou au
moins
d'un âge
avancé
;
l'autre, l'esprit de la future récolte, jeune et fécond. Le premier meurt en été à la fin de la moisson, le second exerce son action en automne
ou
au
printemps
lorsque
réapparaissent
les
premières
pousses.
On mythe
retrouvera sans peine
cher
à l'Orient
nité qui préside aux récoltes.
N'est-ce
tiques que,
et
phénomènes
pas
selon
majestueuses
dans
classique :
de
cette croyance mort
de
génie
de
et
et
de
d'une divi
maturité
croyances primitives
grec sut
figures à l'instar de Demeter
l'autre, la Mère
les éléments d'un
résurrection
croissance
pratiques et
Frazer, le
et
des
iden
dégager de belles
et
de Proserpine, l'une la Fille, déesses du blé? et
3^4 Au reste, la d'un
de
à la
première ou
à la fin des
sonne
l'est
la
aussi
Imeghran la
des
temps
semailles.
le
à la
pendue
universelle
mort
du champ
close
coutume
l'on
que
Berbérie
en
et en sa
la
traitée
parti
s'attachent
la
que
coupée,
bouquet d'épis
est
en
résurrection.
première
la
mois
comme
Les
gerbe.
gardent
jusqu'au
Au Tafilalt (Lqsebt n-Moulay Ali de l'équipe qui porte pour la
Chérif),
grenier
et
circons
chef
ferme,
bien
marmite
superstitieuses
gerbe
dans leur
pas
que nous allons passer
est
comment
le titre de Roi. Elle
tance
la
la
suspendent
coupée par
elle est
Dans les faits
un
s'accompagne
n'appartiennent
pratiques
travaux
croyance en
Voyons d'abord
qui
à la dernière
à laisser debout
consiste
qui
des
que
on verra
revue,
partout
tribu.
cette
BERBÈRES
la font les Mtougga
que
d'usages
certain nombre
culier aux gens
en
telle
moisson
CHOSES
ET
MOTS
puis sont
est
au
remise
battue. Les
du
maître
grains
dans
conservés
lors des semailles,
mélangés,
sus
champ,
une
au reste
de
semence.
Dans la
font
Ils
maître
des
de leur
en
afin
que
récolte
ou
à
grains
sert
',
>
peu
de la
nourriture
enfants
restés
pour posséder
L'idée première
tiwizi
une
action
rejette
laissée
à la
ceux
Elle
au
maison
cette
ici
est
et
celui au
remise
au moment
tili
afin
Ibaraka
emporte
la dispense
nourriture
passe
en
un
entre effet
/ que
l'esprit du
grain
que
cet
passe,
sur
par
d'usage d'offrir
Chacun
plats et
repas
travaux.
semence
afada
est
grains
et,
destinés à la
fond des ;
est
son coffre
champ.
armes
s-tburîda
coupée
coupée, et,
fécondante les
dans le
enlevée
en
premier
un
est
agourram.
baraka.
qui prévaut gerbe
est servi
ferme,
ar-kâtën
gerbe
la baraka du champ : h'imensi ou repas du soir qu'il
de la
doit être
à la
Dieu bénisse leurs
poudre
première
chérif
les
mêle
gens
en
la
Celui-ci la dépose dans
aux
une
si
rendent
communiquer
g-namud-an.
les
La
dit
se
champ.
labours,
se
jeu de la
au
champ.
qui
eux
du
ensuite au
enfin,
d'entre
d'une fatha
suivre
livrent
se
vont,
Abouâm,
moissonneurs
de leur famille. On leur
et accompagnés qu'ils
contrée, à
même
tiwizi, les
par une
esprit
réside
dans la
pour
exercer
la végétation, lorsqu'en automne on champ. D'autre part, ce pouvoir
dans le
LA
MOISSON.
fécondant
ou
propager
aux
les
tent
baraka
cette
trois
promènent par gerbe
première
la
jeter,
l'aire
travailleurs
jour de la moisson, la
premier
la
gerbe
première
l'aire
sur
ainsi
se
peut
l'attes
que
pratiques suivantes.
A Imchihen (Ntifa), les la
à la
attribuée
gerbes entassées
autres
375
ENSILAGE
DÉPIQUACE.
LE
au
de l'aire
des blés,
des dépiquages, à être foulées.
A Timgissin (Tlit), la
gerbes
ils
;
remettent s'en
et
vient
étalées
sur
individu
grosse pour Qu'il
Elle
nouveau.
jusqu'aux
reste
lui
elle,
les
sur
; il la fait très
de baraka dans le blé
où elle
puis
chez
le
eux,
village
première gerbe est coupée par un
un anëflus n-tmgra
beaucoup
autour
Elle l'emporte
moment
et prêtes
à,baraka,
fois
coupée.
avec
emmènent
jolie femme du
plus
y
ait
est attachée au piquet
dépiquages;
elle
alors mêlée
est
aux autres.
Chez les O. il dit
u-tglleb-n.a
nous
ô
Le
ifk
ma
notre
!
âllàh
Dieu
en
surmonter
sont coupées par
u-nnâbi rasûllàh
tabaraka
mulâna
espoir,
à
tiges
premières
lakkûlna
nous aider
en chemin
uat'ala
qui
première gerbe
le
suit
son vizir
—
en prononçant
des
que
Roi;
de Dieu ;
nom
nous
le
t'aunna
Veuille,
trouverons
compris
moissonneurs, y
la leur
invoquant le
en
coupe, à
—
son
tour,
identiques ; après le dernier agnelle »
paroles 1'
autres
abattent
! A
Prophète !
et en son
les épreuves
! ia-râbbi
»
moissonneur
lui, les —
"ala
mettons
Dieu,
une
Yahya, les
bismillah
:
nom
«
—
de Dieu. Toutes
ces gerbes
l'aire ; elles y restent jusqu'au soir. A ce moment, les femmes viennent les ramasser pour les battre et en distribuer
sont portées sur
le
grain aux pauvres.
Au Ras el-Oued, le Roi de la moisson est celui des ouvriers qui jouit de la plus vertueuse réputation. Il coupe la première gerbe, la lait
très grosse et
la
pauvres.
Remarquons
anormal
à
et
magie grains ne
il et
destiné à
aux
pauvres
pourraient
de la est
gerbe
cette
les
puissante
vrai,
au
l'usage
n'est
parce
manger
en
qui
sans
qui
la
consiste
qu'un
lourde
le
que
baraka dont ils à
fermier
autre
obtenir une
partagent
les Mtougga
remet
que
charme
moisson.
maître
encourir
réserve aussi aux
à donner
un poids
relevant
On
en
de la
remet
les
du champ et sa famille quelque danger à cause
sont pénétrés.
D'autres Berbères, Les Goundafa
ce sujet une opinion contraire.
font "de la
tummit
qu'ils mangent en
famille
ou
376
leurs
qu'ils répartissent entre
de
force estimée,
cette
par
rats
! A
timzin
lage; les
y
Tanant,
les
ces
dans les de la
grains
en
survivent
épis ;
terranéen.
pour
Or, des
maintes
les
contrées
Isis à
tué
présidait
qui
sujet
ils
d'elle
blés
poussaient
communique
forte
plus vieux
Egypte
ses
semblables raison
monde médi
ceux
mettaient
des
mois
debout
'des lamentations
en
une
invo se
qu'en
mort
ou
des
gerbe
allons
Croyances
de la destruction de
de la dernière
les
Nous
grain.
partageaient naguère encore
observerons mieux
sur
que
devoir la découverte du blé. Ils
parce
le champ ou au bon développement du
de la
bien
la coupant, ils croyaient détruit l'esprit divin qui, dans leur pensée,
groupés autour
sera
à
dans le
s'exerce
poids
aussi
superstitions
qu'en
premiers
il
être
pour
accroître en
l'Europe;
rapporte
prétendaient
autour
les Berbères au
les
de laquelle ils
autour
lamentaient avoir
ramassaient
de
des
répandues
passe
champ,
peut
semences auxquels
croyances ou
Diodore de Sicile
sonneurs qui
dans le
ou
silos,
devaient-elles jadis être fort
quant
jetés
alors
sont
fécondante
action
son
récolte courante qu'il
réservés
sur ceux
propres vertus.
gerbe
igerdain
de l'ensi
moment
l'esprit du blé
que
pratiques,
premiers
l'aire, dans les
sur
jusqu'au
à du levain,
et
sel
des dégâts
récolte
aur-âsën-sen
silos.
Il ressort, de présent
à du
la
préserver
elle est conservée
mêlés
grains,
dans les
un peu
gerbe est suspendue
première
commettre :
pourraient
s'assimiler
bienfaisante.
Chez les AïtMajjen (Demnat), la de la tighremt en vue de les
de
serviteurs afin
eux,
au plafond que
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
cet
voir
que
identiques
esprit, mais,
coupée,
que
nous
ce en
rites.
A Tanant, lorsque les moissonneurs arrivent à la fin de leur tâche, l'un d'eux s'écrie : « Récitez la chalada, le champ va mourir ! » et, tandis que les uns disent: qeddem-na lik ujh ënnabi ! Nous t'implorons
(ô
Dieu)
au nom
du Prophète ! les
répondent :
autres
iaja/t Mohammed ! O Secours de Mohammed !
Chez les ces
mois :
meurs
ô
Les
Imeghran, «
mut,
notre
champ,
Ait Tatta (v.
mulâna ihaik!
tera !
mut
»
Meurs,
celui qui
coupe
a-feddàn-nnag ! notre
Maître
Tighremt) meurs
ô
la dernière
gerbe prononce
gâdër mulâna
te
peut
disent:
Champ,
ihaik! Meurs,
ressusciter!
mut,
notre
mut
Maître
»
ia-feddàn;
te
ressusci
LA
MOISSON.
LE
—
Lorsque, dans le Rif, les
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
'377
à
moissonneurs se préparent
couper
la
dernière gerbe, ils disent qu'ils vont tuer le champ ; ils l'abattent en récitant sur un ton de lamentation : « met, met ai-feddân !
asegg"as-
àd id ig"an
dras !
Meurs,
athaid!
meurs
Us laissent debout
au
ô
Champ, l'an
milieu
prochain
du champ
tu
revien
grosse
une
touffe
Fiancée du champ » et que les femmes viendront arracher à la main. pauvres, timtârin, Chez les Izenaguen (v. Attres), les moissonneurs, groupés autour d'épis
qu'ils
nomment
la
«
des dernières tiges, les bras croisés derrière le dos, disent en chœur: « l'aqoba limai! A l'an prochain, la pareille! » puis l'un d'eux les
coupe
avec
Les Ida Ouzal (v. ce
tadla tamëgarut
faucille.
Tamda)
enlèvent
la dernière
Nous
n'en
nselta
! Les femmes la
mangeons
nous
dit l'un
me
suspendent au plafond
de la
:
! Dernière
jusqu'au bout de l'an!
conduire
les grains,
pas
disant
en
gerbe
ad-ag-ihai rabbi ar-d-isûtël usegg"as
Dieu,
ô
Veuille,
gerbe!
!
sa
d'eux, cuisine
»
ur-as-
lors
et,
des semailles, elles en mêlent les grains à ceux de la semence. Les O. Yahya donnent à la dernière gerbe des dimensions anor males
ils la
;
suspendent
labours. Les grains,
l'aire, de
qui
dans leur en
grenier
proviennent,
jusqu'au temps des
mêlés
aux
de
glanures
dans le champ comme « offrande en faveur Seigneur Mohammed ». L'usage est de récolter à part
sont répandus
notre
les épis
de
sortis
ces
grains
pour
les donner
en
aumône
aux
pauvres.
A Taghjicht (Ida Ou Brahim), lorsque les moissonneurs attei le dernier coin du champ, on leur apporte de la bouillie et
gnent
du beurre et, d'équipe
—
c'est
coupe
après
avoir
la dernière
mangé
gerbe.
le
que
Celle-ci
rrais
du champ qui la garde jusqu'à la fin des dépiquages ; il alors les grains dans ses coffres à céréales. Les Goundafa donnent le
Champ
à la dernière
»
neur
doit dire
d-wi
n-îmâl!
miséricorde
Les
grains
effet,
se
:
«
de
iîgër, la « l'abattant, le
lakiut
coupée.,
En
ak-irahem rabbi a-îgër-îno
Que Dieu te reçoive, ô
mon
qui
en
proviennent
des
en nombre
grains
de
servent
A Imchihen
maître
en
au
jette
tresse
sein
rabbi
de
récolte prochaine
est une
(Ntifa)
du
moisson
ad-ag-isëlkem
à faire de la
des derniers épis
régions.
!
champ,
! Conduis-nous ô Dieu jusqu'à la
nourrir
s'observe
nom
gerbe
chef
ou
—
est remise au
sa
!
»
tummit.
En
coutume
qu
on
flambe la
378
MOTS
dernière (v.
les
a
de
Dans le
grains.
on
de faire
soin
eu
rares et
à la
utilise
A Abouâm,
BERBÈRES
on recueille précieusement
l'on
que
somme qu'en on
les
gerbe et on en mange
Timeslay),
gerbe,
CHOSES
ET
de
ce
grosse
de la dernière
on
;
d'un
couscous
au miel
couscous
pauvres
aux
de Tifnout
pays
grains
solennelles circonstances.
préparation
sert
très
les
les
ne
con
A Timgissin, ou au beurre. dans la
réunis
mos
quée.
La
déjà signalée,
coutume,
bouquet ou
plus
plus
moins survit
moisson,
bouquet
ce
régions,
la
qui
à laisser intact
consiste
un
du champ étendue que i'on coupe à part, à la fin de la tous les Berbères marocains. Selon les chez
d'épis,
ou
moins
la
constitue
du champ,
ou
gros,
une
parcelle
du champ,
crinière
iîgër (A.
izig
n-iîgër
la frisette
Yousi), (Zemmour, A. Ndhir), ou la tresse du champ, takiûtl iîgër (A. Baâmran, etc.), tagottit ïîger (Tlit, etc.) ou encore la Fiancée du Champ, taslit ën-îyer (A. Warain), taslit n. iyër (A. Oubakhti), tasril (Rif).
(Tlit),
ou
queue
du champ,
Il
conception
blé,
que
douteux
debout forment queue.
deux
une
partie cle
Certains
;
autrement
dans les deux
traitée
termes
sous
son
l'aspect d'une Fiancée,
corps,
un
sa
crinière,
parallélisme
dit, la dernière
D'autres,
au
commettre
la
un
coupent ou
elle est coupée par un chérif ou un
Ali Chérif, ses
épis
coffre
que
Au
le
péché
de
:
de Dieu
t'accorde
ses
précieux
«
Ici,
les femmes
talismans.
respecté
des
bismillah
rrahman
»
et
elle
identique
en
la
celle
coupant;
le cas, la
selon
des
à Lqsebt est
tourte
n
Chez les
Moulay
toute petite,
et
dans
un
elle
est
sont conservés
Amanouz,
ouvriers qui, se tournant vers
urahim,
msla
'alik
l'est,
urasùllâh
O Prophète, Chez les Ida Ou Brahim (v.
clément et miséricordieux ;
bénédictions!
sa ces
entre
la déracinent. A Abouâam,.
agourram,
moisson.
répartit entre
plus
disant
en
nom
le Roi de la
l'on
comme
coupée par
l'abat
par
tantôt
restent
tresse,
sa
gerbe est
milieu
contraire,
qui
parfait
du champ elle constitue, part des pauvres (Rif), celle des bœufs (Anfaden), relles ou des petits oiseaux (Imejjad). au
de l'esprit du
cas.
s'imagineraient
abandonnée
à la double
répondent
ont encore
les derniers épis
animal :
Il existe, d'autre part,
conceptions
ment
ces
avaient ou
tantôt,
la forme d'un
sous
que
les Berbères
qu'ils se représentent
aussi
ou
taunza iîgër
parait pas
ne
labzzàt
que
!
Dieu
Taguem-
MOISSON.
LA
minés
de
l'aire
elle est portée sur
;
palme et non
foulée
pour qu'elles
vaches
par
préparer un couscous que
du banquet du
parents
auquel
Ailleurs,
ciel
comme
des
tiges.
épi,
par
l'on
la
mange
convie
de
paille en est
abondant
les
;
le
arrachent non
à la faucille
des
lorsqu'elles
fusil;
se
joignent à
fini,
ont
privilège
d'appeler
d'enlever mais
(Zemmour);
you-you
à la
parfois,
elles et
disent
elles
à
et
amis
pauvres,
récitée en vue
qu'est réservé
poussant
aux
servent
l'aire; à l'issue
femmes
en
ter
cotes
donnée
grains
sur
nuit,
moissonneurs,
les Andjera'. les hommes
chez
coups
lait
Elles les
c'est aux
les dernières main, épi
on
La
animaux.
un
partout
sont
battue à l'aide de
où elle est
du champ, une fatha est sur la récolte future.
maître
les faveurs du
les
aient
3 "7 Q
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
déracinée lorsque les dépiquages
elle est
mont),
LE
au
tirent :
champ
hér IféddànJ Adieu, ô champ » et s'en vont en criant. Chez les Aït Yousi, l'un des groupes de moissonneurs dit en ache «
"ala
abqâ
vant
pas! «
tâche:
sa
l'autre
«
répond:
»
mais
queue
les Illaln
mût,
ce
maîtresse
la
leurs. Elle
fête,
bruit ;
(v.
A
mère,
Mira) ce
«
de la fatigue
Id.,
»
;
qui ne meurt
moissonner
la'
célèbrent
24.
la
mort
op.
cit.,
çà et
retombent
de
ces mots :
mauvaises
cris
«
là
autres
sidi
à la demeure de l'ont
visitée
vers
l'air
travai-
de délivrer les
femmes
'ali ;
en
les
qu'ils ont pu mènent alors
de joie, frappent des
du champ
214
sur
influences
mains en
ya-mma sd'dàt men notre
!
»
trois
Seigneur Ali ;
Les Ida Oubaqil
heures,
apporte aux moissonneurs
p.
la
fi-sabil llah ! Pour est
pratique
cette
celles qui
la fermière
you-you
Chez les Hiaina2, la la dernière touffe d'épis
'arosl Iféddàn. Elle jette
»
Ibaida 'ala ddru.
bénies
Westermarck, p.
des
de leur
saluer
champ.
elle-même
des
chemin qui mène
sont
du
travail. Les'
de leur
A-ltrêg
moment,
Cf.
et
elles poussent
! O blanc
ma
de
appartient
viennent
mort
L'objet de
»
contracter au cours
ô
la
accompagne son geste
moissonneurs
chantant :
s'en
et
dont les épis
gerbe
l'amour de Dieu !
zâru
qu'il
du champ moissonne « Fiancée du Champ
la dernière
grand
ô champ !
meurs
du champ » laissée intacte au milieu de la parcelle. Chez (Iferni) la femme du fermier, ses parentes et amies, vêtues
des derniers épis
appelée
Meurs,
la-imût ! Gloire à Celui
femmes
c'est aux
de leurs habits de chute
ia-feddàn !
mût
subhan mrl
tazduit.
de la bouillie
38o du beurre
et
ET
MOTS
CHOSES
BERBÈRES
dispense devant les dernières tiges
qu'elle
restées
la dernière gerbe, l'emporte à la ferme, lors des dépiquages, au piquet de l'aire afin d'en suspend, pager la baraka aux autres gerbes prêtes pour le foulage. debout. Elle
Une
cueille
coutume
à
peu
l'aire
sur
identique
près
Les Achtouken déposent la et cela pour que
tresse
<
le
grain
baraka. Au Ras el-Oued, les en récitant
la ferme
s'observe
du champ
nouveau
la
la
taffa établie
à la
coupent
volée
des prières, la jettent sur les autres gerbes et regagnent le maître du champ leur offre un festin. Les Ida Ou
où
Qaïs donnent à la
tresse
ils la
suspendent
dans leur
afada
tili Ibaraka g-uhanu
un poids et
des dimensions exceptionnels; d'y enfermer la baraka,
grenier afin
n-imëndi.
Ils
l'y laissent jusqu'à la moisson
moment, ils en répandent les grains dans la d'un agourram et la remplacent par la tresse de la ; à
suivante
de
beaucoup
renferme
moissonneurs
la
pro
d'autres lieux.
en
sur
»
et
ce
chapelle nouvelle
récolte.
Toutes —
ces
le démon
cette
parcelle
le
être
femmes; les
les
que
—
En
avec
laissent intacte
la
maints
endroits,
faucille, faite de fer
à la main, et, le
arrachées
cris qu'elles
poussent
grain
dans
passe pour s'être réfugié
moissonneurs
moissonner.
coupées
doivent être
du champ
génie
dernier champ à peuvent
La baraka du
pratiques s'expliquent aisément.
ou
plus
au milieu
du
les tiges
n'en
d'acier,
mais
et
par
souvent,
alors, comme, parfois,
aussi
des
les
les hommes, sont des charmes propres à éloigner des dernières tiges toutes les mauvaises influences. On de fusil
coups
laisse
tirés
cette gerbe afin
régions,
dans le champ, pendant un temps variable selon los la baraka du grain puisse se transmettre aux
que
de l'année
récoltes
Champ
par
»,
qui
suivante.
donnera
A
naissance
titre,
ce
à la
,elle
est
nouvelle
la
Fiancée du
«
récolte,
lorsque le
ressuscitera.
champ De ce
qui
représente
que
l'on
S'il
en
par
la
ou
mort
croit
démontré Berbère
précède,
la
qu'il
ait pu
est
présent
n'y
a
ainsi, la
grain
la
ou
« mort
du
dans les derniers épis. aucune
concevoir aussi
mort réelle
ce génie.
on peut conclure que
de l'esprit du
cet
mort simulée
de l'animal
Or,
invraisemblance à esprit sous une
du champ
du champ > du champ
génie
nous
postuler
forme
avons
que
le
animale.
peut encore se traduire
qui personnifie ou
incarne
cet esprit
LA
MOISSON.
LE
38 1
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
Chez les Abannarn (v, Taourirt), au moment de couper la der du champ égorge un mouton et en répand gerbe, le maître-
nière
le sang ment
des dernières
au pied
de
aspergent
sang, tiges
qu'ils-
gerbe
et
portent
l'autre
en
égale
sacrifient
parcelle
disant à trois
du champ
;
ils
reprises :
«
ha
; ils la moissonnent, puis en font une l'aire où la récolte est déjà entassée. »
sur
cas,
épis,
et
Ibaraka ! Voici la baraka ! Dans l'un
Les A. Isaffen
tiges.
à droite de la dernière
un mouton
l'esprit du
d'un mouton; dans la cérémonie forme d'une jeune vache,
grain
est
l'aspect
conçu sous
suivre, il
qui va
apparaît sous
la
A Douzrou (Ida Oukensous), lorsque la moisson est terminée, ne reste à enlever de la récolte que la « tresse du champ »,
qu'il
le fermier champ
de parents, d'amis et de génisse blanche au dos
suivi
une
blanche. 11 la
couleur
des
chacun
au milieu
voisins,
jeune
promène par
déracine
assistants
de la
parcelle
espace
un
trois
quelques
fois
de
étroit
sur
son
d'une étoffe de
de l'a
autour
tiges
dans
pousse
recouvert
«
manière
tresse
»
;
à dégager
lequel l'individu
qui
labouré le champ égorge cette victime. Le sang s'écoule dans un trou creusé au pied des dernières tiges; on jette dessus des a
cendres
terre
provenant
du feu
les
chiens
pour
puis, les
des
que
ne
l'Achoura; viennent
On leur
berkuks;
sert
ils le
après
mangent
Dieu bénisse la future
afin que
transportée
au
sanctuaire
dépèce, la débite
on
la
de
clients.
blanche
Chacun
qui
en
le
cela
un
sur
place,
récolte.
d'un
avec
clos
La
de sa
de la
parts
Telle
est
pellation
il
semble
de
brièvement
rapportée
tigersi n-tmgra,
ressortir que
d'incarnation,
est
le
restitué
la
et
génie sol
de
sang divin;
tout
à
trou
en
récitant
gros
récitent est
grains
fatha
une
finalement
(chikh n-Imighfis) où que le santon compte morceau
L'usage
génisse. on
attribue
cérémonie
le Sacrifice de la
au
un
victime
part un
brûler dans la maison, en cas de maladie ; curatives à la fumée qui s'en dégage.
le
comble
couscous
marabout
autant
emporte
recouvrait
on
polluer
les derniers épis
assistants moissonnent
prières.
appelé
cle
connue
Moisson,
de l'étoffe de le
est
des
vertus
sous
l'ap
de laquelle
du champ, dont la victime afin de lui faire produire
sert une
On remarquera, d'autre part, que la coutume qui consiste à répandie des cendres du feu de l'Achoura sur le sang de l'animal sacrifié n'est- qu'un charme destiné à accroître le pounouvelle récolte.
382
MOTS
fécondant de
voir
pres
vertus,
les
sante sur
CHOSES
ET
Provenant d'un feu doué de
cet esprit.
ces cendres passent pour exercer une récoltes : on
jette
en
de fumier, dans les silos ; on pour la semence. L'usage enfin, tas
dans le
tagent
à
magie
destiné à faire
grains, est
de
nombre restreint
de
comme ne
et
sacrifient
son prochaine. »
donnent la
Ils
queue
de leur
jeté dans sert
un
à la
un
suspendue
Mhammed)
de
trou creusé
du
groupés
en
à la
la
génie
récoltes
maison
ô
en
mouton
disant:
jusqu'à la
Dieu,
Irig)
ils
;
banquet
sacrificiel
de la
en
vache
une
les ineflas
par
à l'est du village; la
et
terrasse
égorgent
recueilli
ag mois
qu'il soit coura
enfants pour
dehors
un
Les Ida Ou Zekri
sang le piquet de l'aire
son
Le sang
grand
sur
égorgent
terminés.
sont
de leurs
mosquée.
au un
mort
l'esprit du
Conduis-nous,
enduisent
au cadet
préparation
les hommes
des régions, la grain ou le
plupart
mouton
!
gros,
dans le champ, que dans
ci-dessus,
Les Imejjat (v. A. Bou
geux au combat.
grains aussi
rentrées.
les battages
rabbi ar-ti n-îmâl
seuil
de, la
relevant
s'observe, néanmoins,
Les Achtouken (v. des Ida Ou quand
d'un
un repas composé
à la fin des travaux, lorsque les
battues
les
ce couscous.
qui personnifie
est reportée
moissonnées,
dans le champ (v. Tagadirt)
au,
sur
assistants se par
charme
champ des
au
Dans la
cas.
l'animal,
du champ,
-iselkem
les
qui veut que
.également
de
que ceux
Un sacrifice, accompli des dernières tiges,
sont
bienfai
dans les champs,
en mêle aussi aux grains réservés
produire
pied
rituelle
ses pro
action
un'
gros
lourds
et aussi
encore
à l'issue du sacrifice,
champ,
couscous et
BERBERES
qui
mosquée
réunit
; la
queue
de
à l'entrée du sanctuaire, la coutume est suivante. Les Indigènes d'Agouni
l'y
est
chair
tous est
laisser
jusqu'à la
récolte
sacrifient
une
battages.
Ils teignent de sang la chapelle cle Sidi Hamed et se la viande qu'on leur sert, la nuit, sur les aires. Les
partagent
vache
Ida Ou Brahim (v.
par
dehors du
Taguemmont)
village
égorgent
lorsqu'ils
une
vache
ont
fini les
ou une
cha
dernier cas, la bête mise en liberté est poursuivie des cavaliers qui l'épuisent avant cle l'immoler. Si la chamelle
melle.
Dans
en
(Amegront)
exténuée
ce
s'abat près
sera abondante. particulière :
le cœur,
d'un
Chaque
la tête
et
le
au sacrificateur ;
marabout
partie
ventre sont
la
on
de la
queue
dit
remis
est
que
victime
à la
a
la
récolte
une
négresse
suspendue
future
destination
à la
du
taleb ;
mosquée;
-
LA
la
MOISSON.
les
viande est partagée entre
l'agourram Ces
duquel le
près
exemples
subsister
doute
immolé. Sacralisé peut-être
dans
chair
de
s'assimiler un peu
là,
par
quet
se
des
trouve
le
vache ou
ficatif,
queue
des
aux portes
résumé,
les
il
afin
du
caractère
du
fécond
au moment récoltes
maturité,
au plafond
de toutes
des
de
et, que,
cjuand
ils
du champ ; que cet conçoivent concevoir ou le ou
d'un
animal et
définitive
Et
comme
qui
que cet esprit
reux, dans la
la Moisson
ou
les
leur
à
tout
dans
une
du fils du jeune
mangent afin
la
queue
de la
ce qui est signi
les Berbères à
un
esprit,
vieux
la
ce
à l'époque de
la
tuant
mort
d'un être
de
l'animal
cet esprit
qui
le
à l'idée d'une
jamais de récolte, ils
dans
la der
certains ont pu
l'aspect
sous
un corps
et
mesure
première ou
génie,
esprit,
jeune
à
s'affaiblissant
devenu
en
que
cet
s'arrête pas
ressuscite et s'incarne,
personne
en
encore
ne
part,
plus parti
d'incarnation.
récoltes
que
qu'ils représentent
pensée
priverait
des
coupent
ou
aire,
agourram ou
chapelles.
esprit ou
feignant de tuer l'être humain
sonnifie.
va
du ban
sur une
la
ou>
pratiques,
du champ;
nière gerbe
humain
des
ces
semailles,
tuent
maisons
et
s'en
puisse
d'autre
sert
on suspend
croissance
ou
grandissent
ils le
des
mosquées et
grain
sacré
réside
enfants qui
de bravoure ;
phénomènes
chacun
Il semble,
champ.
ainsi
de la divinité. Et
dans le champ ou du sanctuaire d'un
aux
cle
effet,
on
nouvelle,
que
sont celles
lumière le
mouton
appert,
ou génie
les
du
qualités
démon
en
une vigueur
qui
en
du champ
génie
tantôt
maître
de laschamelle
attribuent
le
asile au
fécondant du démon du champ dans la queue de l'animal qui lui
d'acquérir des
que
vertus
laissent,
ne
divin de l'animal
pouvoir
On donne la
la
ses
une mosquée ou près
culièrement
En
ils
;
un repas communiel
mis en pleine
dans la demeure du que
donné
recommandent
se
accompli.
caractère
donné
avoir
moissonneurs servi
dans
tantôt
le
avoir
lui
aussi pour
la
partage
sur
pour
été
a
concluants
paraissent
aucun
qui
clients
sacrifice
383
ENSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
per mort
s'imaginent
jeune
et vigou
du champ ou du Roi de dans une taslit, destinés à
maître
fiancée,
mourir, l'un et l'autre, après avoir donné leur fruit. En d'autres termes, l'idée de la mort du champ est intimement liée à celle cle sa résurrection.
\
384 Après
plus
décrit les
avoir
ceux qui ceux
ET
MOTS
sa
préparent
qui,
dans la
renaissance,
pensée
des
son
Indigènes,
retour
Anzar, Tlgonja, personnification de la
désormais
à la
monter
les
à des
d'eau
aspersions
analogue est signalée chez
rites
de
ces
rites,
et
les
plus
C'est donc
pluie.
du Ciel
ou
les
et
mari
que
vierge,
de
vont
des fidèles.
prières
à l'occasion de l'Ansera
ailleurs
De
Terre jeune
A Timgissin, lorsque la moisson fillettes réunis devant la maison du entre eux
mort du champ et devons d'indiquer
apparaissent comme
vie.
de la Pluie
personnification
vers
à la
nous nous
incontestablement les
sont
répandus
BERBÈRES
rites qui président
à faciliter
propres
CHOSES
touche
ainsi ou
à
fin,
sa
garçons
et
du champ se livrent qu'il est d'usage de faire
maître
de l'Achoura. Une
les Ait Hamed
près
pratique
d'Aoulouz.
A Ghardaïa (Mzab), d'après de Motylinski1, les enfants tournent des aires sur lesquelles les travailleurs procèdent aux dépi
autour
en
quages
Nous
accompagnant
«
us-aneg-d
«
Donne-nous,
sommes
ici
leur
de
chants comme
aman nanzer
af-Ius,
ô
ronde
!
»
Iouch, de l'eau de Pluie !
en présence
d'une
ceux-ci :
»
pratique apparemment
fort
puisque, dans cette formulette uniquement composée de berbères, figure un terme lus qui, selon le même auteur,
ancienne mots
était l'un des
noms
Chez les Ida
femmes et offrir
que
les Berbères
de la
Ouzeddout, lorsque les de leurs habits de fête
vêtues
lirufin
aux
De la pluie, ô
travailleurs
Dieu,
notre
«
La
«
Anzar, a-baba rbbi! Tuf tummwit bufqos !
«
appliquaient
i.
Le dialecte berbère de
Le
Bédamès,
berbère de Dieu
sur
sont
faire le
le dial. berb.
los
p.
des
aires
Père !
dattes !
célèbrent,
»
au moment
1/17.
Abadhites, d'Ouargla, p. 2i5. chez
battues, les
tour
en chantant :
d'Ouargla, d'après Biarnay",
2.
3. Etude
orges
vont
toummit est préférable aux meilleurs
Les Berbères
nom
islamisés
non
Dieu''
jadis à leur
in Bévue
Africaine,
iqo5.
LA
MOISSON.
des dépiquages, ils la nomment nom se
à
rapporter
chez
tafaska
jusqu'ici
un
encore
est
obscure, dit à ce sujet R. Basset; il paraît déesse dont la légende fait la Fiancée du Pro
une
présider
à la
des
récolte
céréales comme
Cérès
les Romains.
A la fin de la fillettes
moisson, quand
se groupent
par sept
mannequin grossier
habillent
qu'elles
ments
de leurs
et
composé
comme
mères ou
d'ornements;
la tète
quin est voilé
et
on
battu le blé
a
seulement
une
femme,
parentes,
autres
deux fillettes
par
A tenunbia !
suivent en
le
qui
en
croix,
beaux
plus
couvrent
vête
de bijoux Le
est remplacée par un petit miroir.
porté
fillettes
les
avec
de
une sorte
deux bâtons
cle
qu'elles
l'orge, les
et
huit, fabriquent
par
leurs épaules à l'aide du bâton horizontal Les
énigmatique ;
assez
Tenounbia
«
est
devait
et qui
n-lenunbia.
385
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
une cérémonie au sens
dont l'origine
phète
LE
et
manne
soutiennent sur
qui représente
les bras.
chantant :
tenunbia !
jabet ëlhir !
« «
"aruset n-nebbina,
«
O Tenounbia ! Tenounbia !
«
Elle
<
a apporté
La Fiancée de
Elles
ou
d'orge
nouvellement
garçons
prennent
n'y
Des cérémonies,
on ne
au
les
que
la
et
part.
avec
de l'huile
pour
réservée
de blé leur
graisser aux
»
leur
orgueil
filles;
genre
ont
été
lorsque, faute de
Nous avons, d'autre part, qui,
chez
et
fillettes
maintes
les
pluie, les
rapporté
les
pro
fois décrites
et
récoltes
analysé
Infedouaq *,
veut
du champ, accompagnée des plus jolies saluer les moissonneurs de leurs you-you
maître
poupée parée
et parfumée.
Nous
p. 236.
Laoust.
lui !
»
desquelles, femmes
ce
soit sur
quelques poignées
cours
curieuse coutume
la femme du
Voir supra,
montrent
de
filles du village, vienne et incliner devant eux une
i.
la bénédiction
exclusivement
observe que
sont mises en péril.
temps
battu
est
jamais
mènent un mannequin
en son
que
dans les maisons,
Cette fête
mais
Prophète,
les femmes leur donnent
et
chevelure.
ici ;
"alih !
le bien ! notre
pénètrent
mannequin
slat
25
avons
386
du champ
pée considérée comme
Ouargla,
au
variantes,
sien,
de Gafsa
La
cérémonie
pluie
; et,
la force
sacrée
à
ne
elle
elle-même,
Mère
de Sfax
une
époque
Iruâtën. Annârar.
nag
—
g-ludâ,
Ig
Da-srudtën
g-udgar
ur-ishhi uakâl
srûtën aur-ilin
ihobbàlën, aiqàr.
ar
tëg
ar-t-kâlën,
gis
ishhan,
zund
Le transport des ar-d-kemmëln
tama
ura
alûd,
Voir supra,
céréales
225,
a.
i.
mseln
enle
de
pour
revivifier
nature.
gis
g-ran
afella n-igir
sers
iak
tafukl
attuut
ura-t-fergën
tili
annârar,
da-t-fergën
ig gis
awin-d afada
s-uzeggur afada
.
n-unnërdr,
Ibaraka
tàrfa,
awin-d
Mkan izua s-imiq,
g-berra
sufgën
ad-srûtën,
s-waman,
addjën-t
n-tgemmî
ig
gis
asku ur-ihli
iksem
s-tsîla.
afella n-imendî s-lsîla.
sur
tamëgra n-tomzin
p.
charme
sont
désirée
Annarâr , illa
g-imendî.
iga ittakul
irdën ur-ta-nuin, da-itudu
i.
à La
vie
rossën-t
ar-t-sluàdan
s-tsila,
ddnub,
qu'un
moissons
autre objet que
da-tarsën adgar-annag
Annârar da illan
illa
ses
Le dépiquage.
Ibàhim ; wi n-tirs Wan iran aisrut, da-isras tisila-ns
Dag,
les
pluie n'est pas
g-innërârën.
izran d-wakàl
annârar
et
lorsqu'ils désirent la
définitive
en
pour
aur sers-ksemënt
aiksem
Tenbu^
da-imgabaln d-l'awin.
sgis akàl ar-lëkemën aida
heldn-t d-uakâl
—
renforcer
faille identifier
les Indigènes du Sud-Tuni
donne la
qui
déroule à
Umm
où
la
pratiques que
peuvent que
promènent
où
mort
une pou
qui se
celle
en effet qu'il
n'est
saurait avoir
du champ
ne
à la
promenant
Or, les
pluie.
que
époque
une
en
Tenbou
d'Ouargla à
venaient assister
particulier,
douteux
pas
«
ou
célébrée
c'est-à-dire
vées,
en
n-lenbu, tatambu,
umm
ceux
pluie.
de
charme
et,
n'est
à la
Tenounbia
cette
femmes
des dépiquages,
moment
hypothèse. Il
notre
BERBÈRES
sa résurrection
un
d'énumérer
venons
nous
à
participer
et
CHOSES
cas ces
conjecturé qu'en pareil
de
ET
MOTS
;
l'aire. mkan
s-tagànt
—
Ar-faln
timzin
g-tgër
tkemmël tamëgra n-tomzin,
nag asif;
ig
illa
ulili
g-wasif
LA
MOISSON.
da-igezzîfën, nag
ibbi-t-id ;
ifraun,
iddu s-tagànt, ibbi tgoriin
fig-ur-illi
g-tagzi
tigorun-and, is^nnudu-tënl, iràr-dsënt ihfaun n-tgorit, izrit
g-uhsas
n-lasàft
iàn hamsa nag stta n-igaln, iawi-tënt-id, iserm-int, iawi-d liznirt, isker sgis ambkris, iasi-d
ti n-uzèmmur,
iks-asënl
387
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
—
s-afëlla, ias
n-tayàd ar-d-aok-int-ias
s-uhsas
amokris
sg-ihfaun,
ism-ëns iskëni.
Ar-tawin isëknan s-îgër, Mkan i'ammer
àd, iàn
iskëni,
ar-gisn-l'ammdrën.
asin-t
iamz
f-lgoràd,
s-afëlla, s-iàn
seg-lainnil-
igelleb iàn gîsën, iddu s-annërar,
ufus,
gis.
Ig iagug iall fellas
wada
n-ugaras nta
d-iuska,
wada
i'ammerën,
imun
da-ihuan,
iamz sg-dàrs, iawi-d da-ihuan, iagul-d dar
Mkannag askârën Mkan ëkerhmeln
glanage.
ar-
isattin, wannag d-ikkan s-dar wada
annërar,
iusin
iskënî,
wannag iâdnin da-îsalli iskëni it'ammarn.
s-annërar
iga-tngaln
;
timzin ;
tneggil n-tomzin,
—
da-sattin, iàn da-ihuan,
d-ugaras, iddu, mnagam g-wammas
igelleb tigorâd-ëns
wada
sin
iran aiasi, isers-as iskëni
d-umëddakul-ns da
da-isras iskëni
f-tadaul-ëns ,
krad iregzën,
ar-tgan
unnërar,
it'ammar. Mkan
Le
iâdnin,
seg-lainnil-and
ikf-as liguràd, iasi-t
iffi-t-in
imadâgën
ar-sattin
iàn da-itall f-wayâd ; iân iamz
ar
bënnun
sig ënuan
taffa
g-unnëràr.
irdën, bdun
gitsën ula
Loqt n-tmëgra, tadgàlt da-tsatti tazëgaut, tger-t d-ius nag Mis; rahën iger dar iheddâmën da-
tmun
imeggern, ibedda fellalsën, iasi bab n-îger snât tadliwin, ikf-int i-lmlûl, iasi snât iâdnin, ikf-int i-urba. Tsmun tadliwin, tg-int g-tazëgaut, tger-t f-îadaut-ëns, tsudu dar iheddâmën iâdnin g-iger iâdnin, sifdën-t ulanutni, tëddu s-dar wiyàd, mkag ar-asràg t'ammer iskin-ns.
tazëgaut-ëns , task-èd
Arua.
—
Aska ira^ibdu
Ijhed n-unlar, fssern-int ar-d-qârënt,
Mkan ifu
;
idâd, da-jbdën afada
timzin seg-tàffa
a-felldsënt-lëk
tafukt
nsënt gis.
lltal, dad-itlawi
hamsa nag stta ;
Ig
arua
g-unnërar
ig
ur
izgârën das ira isrut
dars Ilin idâlëb
ig
dars
sg-dar waddjar-ns ayan
llan,
t-ihsân
.
is°ata antar, is'alu izgarn ; ig idrus, ig-as lhasàb-ëns n-izgârën. Iawi-d iàn uzger ar-ammas n-untar, ism-ëns bugejdi. Itr-as
•asgun
g-waskaun-ns,
ias-as
uhsas
n-usgun
s-udar-ns
amenant
388
MOTS
CHOSES
ET
BERBÈRES
ar-d-ifreg umgérd-ëns, ar-da-isàqul dar udar-ns amëgaru ; iawi-d izgarn, izdi-tn sg-imëgrâd s-tgûlaln-usgun n-ëss'ar. Uhsas n-usgun da isaidën, ias sers uhsas n-bugejdi, asku bugejdi ikerf-as
asgun
aitamzën
izgdrën
sg-ufella n-untar.
aur-ffogën
'
«
Inker uhemmas, iasi iàn umeshâd ikk-ëd nnif n-izgârën, iini-iasën : hait ! hau ! ntekkel fellak a-rbbî d-nnëbï ad-ag-l'aunt, tëkft-ag
Ibaraka!
Ar-itazzàl,
»
ar-d-inu
ar-itnned
sufgën
sg-ufella,
f-izgarn,
ar-tnn-'dn
afella n-untar
s-tama
n-untar
sg-wammas
.izgdrën
Inker uhemmas, nta d-bab n-îger, ku iàn iasi tazzert-ëns , bdun sg-tama, da-isëksani tazzert ar-d-lëkemën waskaun-ns akàl, n-unnërar.
ar-itgellab
rârën-d
unmila
awin-as
izgdrën afella-ns,
iawi-tn iàn
i-izgârën,
dat-ëlraran s-uzeddir,
wi n-ufella
antar,
dat-ëtraran s-afella,
i-untar,
n-uzeddir
wi
Ar-inu untar, ërzemn
ar-sruatn
dag.
s-ugbalu,
isu-iin, irzem-âsën,
gîsën
kullu,
ar-t-gellebën
iaddj-in
ad-ëksën.
Azuzzer.
s-tama
;
Nutnî,
—
ar-isatti alim
tomzin
ar-làrënl
mkan
isufog
n-uksud
amrugd.
ku iân iasï tazzert-ëns,
l'awin,
tomzin g-udgar-nsënt,
s-lusa", ismun-d timzin
Iawi-d lluh
d-igli
ar-int-igar sg-igënuan
ar-d-isker
iflain,
Iàn gîsën,
,
ar-ittawï usemmidalim
isfù,
ar-d-int
ijbed
alim
tirril.
ar-asënt-it'awad
iusi tasemmt,
sers,
mkan
afada
asgisënt-
a-izuzzur
s-lluh,
iasi tasemmt ar-t-izray afella n-tomzin afada ig gis llan ifaddën n-igel nag taidert, isdtëm f-tainnit ; ar-skârën mkannag wayàd
isul
ur-gisënt
ar-asràg
umia
dat-âllùn, nag
tagermumt ;
ifaddën-annag
;
asgis-akkan
liidert
i-imëdàlbën
ism-ëns
da darsën
d-ilaskan. Mkan int-isfâ kullu, ismatî-tnt iâdnin
Ig
seg-tàffa.
-iàt
iger-d
tainnit,
dag
antar
ar-d-ikemmël arua.
l'awin, asin bnun-as timîrit annëst n-tukkimt g-tsega l'awin, inin-as : « ha Im'aruf-ënk a-sîdi Bel'abbas ! »
Tamëgra
n-tirrit.
tirril n-imëndi,
tirril,
s
iskar
ur-illi
dagd-itka
iger-l
Mkannag
ar
—
f-tirrit, iasi imger, tëksem
g-unnërar ass
g-uiinërar.
Ig
iddu bab
l'ansert.
kemmëln sg-uzuzzer, n-îgër
Ijhed,
Ig l'anserl, iazù-t, ibbi-t,
timzin,
iawi-d
snun-t
skerën
iasi-d ûltùb,
dasg-imger, f-lirrit, ur-gin ad-asin
iger-t ula nta
dàrs
sfân
s-igër
ihf
addjën
n-ûullï, igers-as
gdig i-ihumassën,
sën-t
LA
Dinneg tzri l'ansert, dinneg tkemmël lirrit,
bdun
l'abar, bab
iasi
asin
38g
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
MOISSON.
imendi, awin-t s-tsrâft; ùltùb, igr^iss g-îger
n-unnërar
dasg-t-id-iusi.
Le
du
mesurage
grain.
—
Sadaqa
l'abar. Iasi
Dinneg tzri l'ansert, awin-d Ibàhim, bdun d-imiq sia, isers-t-in g-tisa', sadàqà n-sîdi
Bel"
sg-lmsdkën, ikf-as
uni : «
bismillah,
Ar-it'abar ; l'abar amzuaru ec la sarik m'ait ! » wis krad : ntmnau^llàh
!
»
Ar-fammarn bab ula
ar
ula
L'ensilage.
Ibàhim, n-sîdi
g-lsrâft
qënn
La
data
« :
»
!
a-rbbî
:
«
Ibaraka !
ad-ag-tëgl
brekt âllâh !
ig ilkem
»
»
wis sin :
lis tmema
da-ittini :
« sahab n-ënnebi
!
»
Ahummas, hat iumz lhasâb, ig iûwi n-tnamàdin, tis hamsa, ti n-uhummas atga ;
mkan
nta,
ilkem tis
'asra, isers-t f-tainnit.
Tinamâdin, ig tkûrënt, gnun-dsënt imaun. Awin-d i-lbàhim, awin-int s-lsràft. Tasràft, illa wada
—
Hamâd
gerën
gis
dasent-tbbin ; ëddun
nag g-ugëddemi, nag Arsën-t, behherënt
n-Tannagmelt.
dag
g-zzauit s-ljaui
n-lûtan,
d-lhànna
tthemirt, sersën tinamâdin f-imi das-gûnan imaun, huzzën-t, ffin timzin
lisent
asgun
asin-d ar-d-kemmëln
tasràft s-tasëdelt
f-walim
sgsia
sktern-dsënt
n-igurrâmën, n-tsrdft,
da-ittini
tis 'asra
t-igzën g-wammas n-lgemmî, ti
imiq
Wan d-iuskan
g-tnamàdin. arba'
n-unnërâr
l'asur,
abbes.
sgis.
Iawi-d l'abar, ibdu
«
BePabbes.
n-Sidi
n-uzzu,
rdrën
tirrit
fellas
nag
alim
llttur
sg-afëlla,
tsràfl, rdrën
akàl.
paille.
•—
Umma alim,
wi n-ufëllah aiga.
Da-t-isatti f-lbàhim
g-lborj nag ifri ig dàrs illa. isul manig t-ilhâdu, ifël-l g-unnëràr, ismun-t ifreg-t s-uzëggur ar-d-kullu t-isîkël ar-d-isalli
g-tratsa, iawi-d s-tgemml, iffi-t
Mkan
ur
dàrs
ar-d-igg âqàrbus, izran
ar-in-igar afella n-uzeggur afada
ur-gin atgbun asku ma
iakka
i-lbàhim,
iakil
s-izran.
iddu iasi-d
h ta
ig ëksan
izgarn tama-ns, ma ira alim
Iadëdj-t dinnag. Loqt sgis
ar-asràg
t-ikemmël.
3gO
CHOSES
ET
MOTS
BERBÈRES
Le dépiquage. Les
dire
au
Sud,
époque. Il
les les
qui
les
ne
les
aires
des tribus,
Vansera,
Parfois
style).
notre
sur
est néanmoins
ou
telles que
à
prétendent
aussi,
bien
dans la
province
leurs
que
de
orges
de leur faire
afin
allumés
dans
d'idées, les Imes de baraka dans le grain si
le
avant
dépiquer,
cette
même ordre
aurait pas
n'y
les
pour
passées
soient
Les Aït Baâmran
solstice.
que
les fêtes de Pansera dès
mûres
Demnat, les dépiquages
soient
Par contre,
mai.
sont presque partout
époque, mais, il y est constant, pourvu que l'état de fortune du fermier le lui permette, qu un mouton soit égorgé
achevés
à
qu'il
étaient battues
récoltes
attendent
Dans le
cette occasion.
dans le Bouâziz1
les Oulad
Vansera
coupent qu'après
comme
c'est-à-
battues à
même
de l'action fécondante de la fumée des feux
champs
fiwan
cle
entassées
sont
(Doukkala), profiter
juillet
(7
solstice
elles
à
terminées
généralement
sont
moissons
cette
à Pansera
sur
le
de
tas
grains
laissé dans
intention
cette
sur
les
aires.
Les Chleuhs dépiquent les des
par
On
mulets
ou
des bas-reliefs
retrouve sur
familières à "ceux les
pratiques
ne
L'aire plein
depuis,
de
1.
Cf.
2.
G.
dont
et
perpétue
établie, elle
conserver
faisant
égyptiens1
connaissent
est
scènes
la Berbérie. Il
dont
cjue,
des
est
sur
les
fort
gerbes ancien.
de dépiquage douteux
le
s'accompagnait
mortes
les
piétiner
un procédé
rives
travail
que
se
du Nil, le
aujourd'hui.
selon
champ, tantôt à
multiples
objet
les
est
qui
superstitieuses
soient modifiées
Berbère
céréales en
des bœufs. C'est là
par
l'état de
proximité
le
sécurité
du pays,
des habitations. Les
théâtre semblent
avoir
intacte la baraka du grain,
Westermarck, Midsummor customs in Marocco. Jequier, Histoire de la civilisation égyptienne, Murray. Saqejara Mastabas l, pi. XI).
p.
tantôt en
cérémonies
pour
principal
particulièrement
17S,
fig.
1/12
(d'après
3()I
l'
toute
comme
sensible,
ENSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
MOISSON.
LA
chose
à l'action des
sacrée,
mauvaises
influences. Les travaux quet
dictions divines qui
y
Des
Dans
Gounidif) ; on
en
épicés, les
leur
glants sont-ils
ne viendront pas
le
et
troubler
le
un
on
les
teint
pied
de
meule
aux
victime
des bêtes
sabots
de la le
fillaun!:
maîtres
vannage
(Bouâboud)
de l'aire,
tuent
cinq
égorgent
à la
unràr, «
portent
la
le sang
qui
victime
encore
ruisselle
pantelante
demeure
où
sur
de
autour
;
l'aire
après
vivante
et qu'ils
mais
de
À Timgissin
avoir
égorgé
au
l'immolent
hayyag ngràrs Les Mtougga
de sang le haut bouillon dont ils
teint un
puis
les
victimes sont
coranique
se
une chèvre ou un mouton
autour
de l'aire
et
teignent
du
de
afin
d'y
petit
sang.
les ; ils
répandre
Les A. Yousi la
ouverte.
meules
ne
pour vous.
les élèves de l'école
sa gorge
des
aspergent
mouton
Imluk unràr,
égorgeons
Les Ait Warain égorgent
partagent.
nent
mosquée
le sang sur dans
mouton
animaux.
le sang d'un
droite, ils les font cuire clans l'aire, les gerbes et les animaux;
envoyées
un
l'aire; ils
les
de l'épaule aspergent
des dépiquages ; de la sorte,
qui,
et en répandent
aussitôt
alors :
nous
poules
que
des hommes. coq
l'aire, Imluk
; ils disent
et
Les Chleuhs d'Aglou dédient leur
gerbes.
de
génies
qu'après
le sel, les mets les bouillies
que
génies
qui enclôt
avec
de l'aire (Ida
l'aire (A. Baâmran); prêts à être foulés
au cours
el-Oued
franchissent
ce passage
le foulent.
qui
le sang les attirent Aussi les sacrifices san
que'
sang
cle
afin
grain mais aussi
surtout
mauvais
travail
dans la haie
passage pratiqué
animaux
le lendemain
piquet
les épis
renouvelés
en pâture aux
Les Chleuhs du Ras
gerbes.
le
universelle
sel
Les Ida Oukensous égorgent
les
sur
maléficient.
fréquemment
donné
est
sans
pouvoir
le
animaux
sel sur
l'étendue
toute
levain,
les
et
fortes éloignent les jnoun
pétries
pâtes
annihilant
ban
les jenoun
contre
seulement
déposé du
croyance
une
odeurs
fades, les
le san'g
à du
mêlé
les
et
ou
même
prises
manipulent
on
on en répand sur
jette,
(Indouzal). C'est
en
le
qui
un
tiwizi.
non
attaques,
intention,
cette
à la
par
d'appeler les béné
les hommes
le jour
d'abord
sont
de leurs
les travailleurs
sur
commencent
recourant
d'endroits,
nombre
récitée en vue
l'entreprise,
Ils
précautions
protéger
en
d'une fatha
sur
participent.
et s'effectuent en
de
inaugurés,
sont
sacrificiel suivi
promè
kerkour établi à
Dans
ces
deux
cas
3g2 le
la baraka du
qui
BERBÈRES
'ar
les
sur
les jnoun
sur
grain,
Sidi BePabbès
sur
CHOSES
comme
est accompli
sacrifice
tront et
ET
MOTS
enverra
marabouts
accroî
le bon
travailleurs
aux
qui
la lui déroberont
qui ne
pas
vent
d'ouest. Un
Ndhir ils
sacrifice, tamgrùst ugij'iz',
nouveau
et
une
chèvre,
dé
gent un couscous afin
mesures que
Il
ressort
de
nidif se
partagent
Sadden,
avant
un gros
le
de
ils
de
reste
On
retire
;
àl'aide de
de la
les
les
d'un
les
ou non suivi
travaux
sont
inau
Ainsi les Ida Gou
sacrifice.
les Irahaln de la bouillie. Les Ait
dépiquage,
mangent sur
dans le but d'accroître
viande,
foulage,
avec
ensuite
une
fatha
dès
que
les
animaux
travailleurs
cle
les A. Yousi'. Les
la bouillie
qu'on
et enterrent sous
loin ; le
grain plus
s'accumulent en
soin au moyen cle
la large
favorable à
reconnu
dans les
autres
on a recours
ces
vents
à des
;
gerbes ont
procèdent aussitôt
fourches, ils lancent et
Cf.
être
sacrifice peut
cependant
avec ou sans
premier
sur place
Cf.
bonnes
grains.
même manière magique que
récitent
pousse au
i.
et
se parta
puis
coq ;
récolte autantde
leur
l'aire le
nourriture.
piétinées
a.
du lebsis
leurs
au
le
pour
apporte;
le
cas
achever
l'année. Les A.
travail, le premier jour, emportant dans leur morceau de toummit qu'ils mangent, quand l'aire est
vont un
sacoche
de
pour
toute
ou un
commencer un nouveau
couscous,
grain
Mtougga
prête
de
de
manger
dans leur
précédé
non
à
mouton
compte
nombre
gurés par un repas
l'aire
un
ces exemples que
Dans
de force
assez
grain
trouver
couscous
ce
repas.
tas
second
de leur laisser du
et
Yousi égorgent
d'un
un
Dieu de leur donner
prient
travaux
est parfois estimé néces
dépiquage. Les Zemmour, les A. les Iguerrouan l'accompagnent d'un repas à l'issue duquel d'entamer
avant
saire
en
lourd un
pelle
vient
pratiques
de
Westermarck, Cérémonies Westermarck, op. cif.
et
tas
les épis
qui
sera
suffisamment
broyée
que
ensuite
vent
nettoyé
d'ouest
opérations.
Il n'y
au moment
manquer
p.
35.
le
;
vent
non vidés retombent
à
magie
etc.,
été
un premier vannage
paille
de bois. Le
diverses
s'il
l'air la
à
imitative
a pas
pour
est
le
avec seul
de baraka de
le faire
vanner lever2
Un
fréquemment
procédé
étudié1,
précédemment roseau au
bout duquel flotte
Mtougga ; la bannière
des
Dieu de leur
La
de
coups
d'eau
aspersions
ainsi
de
par chaque maîtresse
battent à
à
étoffe
une
:
mouchoir,
improvisée
les fillettes
les hommes, réunis dans la le vent d'ouest.
d'objets légers,
les
opère,
livrent
se
et
envoyer
suspension
foulard
est arborée sur
pendant qu'elle
maison;
pierres,
grains un ou rezza chez
complique
se
rite
les
terrasses
les
garçons
à
elles
entre
prient
mosquée,
d'être
susceptibles
été
a
mécanisme
dans le tas de
planter
Yahya, A. Atta). Le
(A. Baâmran, 0.
se
dont le
.observé
consiste
3g3
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
MOISSON.
,LA
par
agités
la
faible brise, conduit à un résultat identique. Un crottin sec d'âne ou de mulet est parfois attaché à un fil lui-même fixé au pieu
plus
de l'aire (Ida
central
l'aire
extérieur cle
à la
de la ferme
porte
du
sens
Gounidif)
rite
d'âne
ou
mais
piqué
la
semble
crotte
ou
s'être
de
à
ou
le
bâton fiché dans le
un
couchant
en
perdu
chameau que
certaines
l'on
à l'extrémité d'une baguette
ou un gros scarabée
dans les
pendus,
mêmes
basses branches d'un
l'animal
de
qui ne cesse
Les Ida Ouzzal
arbre:
Soumis à l'influence du
écrite cime
à
et
s'agiter
village.
chérif
caroubier
Il
est
remuant sa
D'après c'est
qu'il
celle
qui
entraves
texte
sont sus
ou
dans les
produit
par
déposant
une
pattes.
d'ouest
vent
en
hautes branches d'un sacré,
le feuillage
ne
caroubier.
tarde
pas
à
la brise désirée. A Timgicht, une amulette de la zaouia est, de même, déposée dans la
cru,
le en
plus pareil
haut cas,
sur
perché que
la
crête
l'arbre fait
dominant le
naître
le
vent en
ramure.
une
croyance
consiste qui
le
Voir supra,
très répandue,
si
le
vent, ne
souffle
pas,
obstacle; des pratiques, comme à dénouer des tresses, peuvent le délivrer des
arrêté par quelque
est
Chez les 0.
i.
les
est
l'aire
(Tame
produire
le
par
du
le
provoquent
de Paire
vent, croit-on,
les
remuer
d'écolier dans
planchette
le
dans
enfoncée
une grenouille
au piquet
crottin
suspendu,
(Ida Gounidif),
noir, igelgiz
conditions,
le
régions,
utilise n'est plus
(Achtouken, Todghout, Imejjad). Ailleurs, grout),
côté
(Ida Oubaqil), ou encore à l'un des angles de la terrasse (Tlit). Le
orienté vers
retiennent prisonnier.
Yahya, lorsque, faute de
23/).
vent,
le
paysan
ne
peut
Sg/l
MOTS
vanner
il
nnunt,
nra
et, dès
que
g
dire
va
le
la bouillie
la
et
chat
portent
:
cuire
aussitôt
dans
ce qui
de
veux
dénouent leurs
elles
henné,
délivrer le d'abord à
puis
grande
tresses, en
dénouent leur
épouses
chevelure
clans
ce
procédé,
Un
l'aire
sur
Abbès, le
Bel
ont
un
kerkour
petit
véritable
patron
qu'elles
l'élèvent
ton
à Marrakech
enterré
saint
bel-'abbas ! Ton kerkour ô «
ha
Im'aruf-ënnek,
Abbès ! time un
» ce
sur
qui
ce
kerkour
a-sidi
laisse à
plus
victime
Sidi Bel Abbès
pierres et che
aux
Bel Abbès !
vanner
le
plantent,
dents de
ne
Bel-"
consiste
a-sîdi bl-
Les A. Warain
»
invoquent le
et
ton mârouf, ô
égorgeaient jadis
d'un
Sidi Bel
de la taffa,
au pied
Ils le teignent du sang d'entamer les dépiquages,
abb as.
avant
pas,
le
ils y
vent
d'ouest. Sî
ajoutent
en même temps, au centre laquelle ils attachent une
agourram vénéré
Dads. Ses descendants sons,
dont le
parcourent
percevant sur chaque
échange de nelles.
quelques
fellah
petites
Entassées l'une
sur
a-sîdi
une vic
cle
de
l'aire
sanctuaire et
leur un
pierres
pays
moudd
la
zaouia
douées de
l'autre, lorsque le
ou
vertus vent
Les
est
sont
à l'époque des de blé
four
une
gerbe.
petite
au
nouvelles
Imesfiwan dédient leur kerkour à Sidi Daoud. Sidi Daoud nom
à
Les Imeghran disent:
»
enverrait pas
vent ne souffle
par
ayeryur-nns,
bel-'abbes ! Voici
leur
que,
Maroc. En le
au
l'ouest
mots :
ces
supposer qu'ils
égorgent
qu'ils
ont coït
dédié à Sidi
ai-asersur-ënnes,
Bel Abbès!
sidi
vent
toujours
kerkour. Les A. Yousi dressent
sinon
de
«
orienté vers
par
étalent
Le
sentir.
énigmatique,
presque
de l'agriculture
sidi
appelé agrur n-sîdi
de la
moment
ô
kerkour,
le bord de l'aire
sur
de
tout
décoiffées,
le
retenir
che
u'atala
à faire lever.
bâtissant les A. Seghrouchen disent "abbas ! Voici
de
objet
réussi
procédé, d'interprétation
autre
dresser
avoir pour
cas,
les femmes
pareille
lavent
se
de
mangent
leurs
tabaraka
les épaules, la figure et les seins, et, ainsi commerce avec leur mari dès que la brise se fait
ce
la
agissent
sur
semble,
apprêtent
qui
enduisent
priant
Mzal, les
vanner! »
nkrâmt amoss
sa pensée signifie
travailleurs
aux
les démêlent
eau,
«
:
de la bouillie. Elles
petites
Chez les A.
vent.
srzmamt iguya-
allons
revient
l'aire. Chez les Achtouken, les jeunes filles
sur
ment :
«
nous
du foyer!
y faire
pour
à la ferme
tresses, leur dire
vos
levée, il
est
BERBÈRES
restées
! dénouez
la brise
le feu
CHOSES
femmes
aux
nzuzzer
takàt! chassez
rallumez
ET
le au
mois
d'orge,
en
exception
d'ouest fait
LA
défaut,
ces
Daoud
qui a
Autres termes:
pierres
le
ask-d ai-adà
tu emporteras,
que
lever le Même
du
tirée
crotte
Tanout.
n
quelque peu
ventre
excrément rejeté par
Les O. Yahya
».
en enfonçant sa
à Imi
femme,
priant une
toi!
le kerkour de Sidi
ou
(Irahaln)
tuwit iga
ainna pour
sera
d'ouest
vent
pratique
!
timirit
de le faire
magique
Le Goundafi
pratiques. «
la
constituent
pouvoir
naître.
appelle
wînëk
!
la brise
Ailleurs,
ce
but
est
atteint
de jeter dans le feu
d'ouest
vent
en
plaçant,
côte
l'ouest, une
puis elles
préparation
de
ces
travailleurs, désœuvrés
aux
portent
à
côte
décortivanner.
les femmes déposent, dans les mêmes instruments qu'elles orientent vers
Assdrem)
seul
un
conditions,
Un
elkebir.
terrasse, deux longs mortiers de bois utilisés au du blé ; ils en tournent l'ouverture vers le tas à
Chez les Illaln (v.
en une
produirait aucun effet.
sur une
quage
ce
À Timgissin, le fermier fait kommia dans le pieu de l'aire.
sorcière,
ne
le
provoquent
par ces
ô vent,
Viens,
de la brebis égorgée à l'Aïd
l'animal
3g5
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
MOISSON.
sur
l'aire,
lemris faite de farine délayée dans du
appelée
lait. Chez les Ida OuZeddout, les jeunes filles recouvrent un mortier d'un foulard de tête; elles en font aussi une poupée grossière, appelée un
des
la
«
Fiancée du Vent
angles
cachette,
de leur
la leur dérober
ne peuvent vanner
pas
Les travailleurs
faute
l'enfouir dans le
vouloir se
en
cle grains qu'ils
vent.
cle
lever, le
paysan
rentre
d'un garçon, dernier dans les jardins, l'habille, des
de
conduit
brune
couleur ensuite
ce que
La fin du accomplis
la brise
tas
siffler. coups
se
né
soit
du
stipe
grains
L'enfant lents
le
tas
de
se met
qu'il
cette
d'un
à la
met
à
espèce
palmier.
l'ayant
et
se
posté
siffler,
accentue et
de
Il le
face
à
d'abord
précipite
jus
levée.
vannage est parfois marquée par
sur
il
où
à la tète, de
pieds
de
douar
au
d'une femme âgée. Il l'emmène
qu'il arrache
devant le
l'ouest, il lui dit de faiblement, par petits qu'à
tas
sur
alors,
ces
recherche
tissu
déposent
viennent
rites, le plus curieux est le suivant; il s'observe les Ida Ou Brahim. Las d'attendre un vent, qui s'obstine à ne
De tous chez
pour
taslit uàdu, qu'elles
»
terrasse.
grains
ou
à
de
nouveaux sacrifices
proximité.
Les Chleuhs de
3g6 Demnat égorgent
égorgent gent
la
l'ont
aidé
un
dans
teignent
avec
fèves
de
et
Les>
Mtougga
ton
destiné
henné
chair.
Ils
du festin
(Bouâboud) au
sacrifice
portent,
tous
Les O. Yahya
les
le
la
le
ventre,
cinq fois, les grains de
sacrifient
un
solennel
et non plus même
pluie.
aires où
de
son
;
gavent
du
douar
de dattes
et
mou
de
et
de
puis
le
s'en partagent
la
Leur
ou un taureau.
déroule devant le
elle se sur
le
teinture
de grains,
tas
sang
bélier
la
à
céré sanc
battre, lorsque
une
aire
sont
achevés.
A l'issue. du
les hommes, une grande ddua" est Les gens se dispersent pour se retrouver
communiel qui réunit
soir sur
chèvre où
appareil
grand
en
appliquent
autour
agourram
récitée pour avoir
le
ils lui
par
les dépiquages d'un
repas
une
l'aire. Les Indigènes de Timgissin
conduisent
;
et sous
rougissent
d'un
sur
le sang de la victime les divers tas de blé, d'orge, de lentilles laissés sur l'aire dans cette intention.
monie revêt un caractère
tuaire
que
Les Imesfiwan égorgent
travaux.
mangent
le "mufle
sur
figues, le tuent.
ses
qu'ils
le sang sur la tires t et en man le fermier offre à ceux qui
répandent
en
cours
au
BERBÈRES
le sang dont ils aspergent le tas est à la baraka du grain. Les Imeghran
;
vigueur
agneau,
chair
un mouton
un mouton
de la
redonner
censé
CHOSES
ET
MOTS
tous
la fête
se
continue
des
par
chants
et
des
danses. Dès
que
le
grain est
vanné,
il importe de le
préserver
des jnoun
but, on dépose sur le tas une pierre de sel gemme (Igliwa, Mtougga, etc.), ou une herbe à odeur forte, du harmel ou de la rue (O. Yahya); on y répand aussi du goudron (A. Yousi); on y plante une faucille (NedrOma) ou un poignard (Tafilalt, Imesfiwan, etc.) ; on peut encore le recouvrir d'un haïk ou d'un burnous (A. Yousi, Nedroma, etc.), ou planter au sommet soit, la pelle ayant servi au vannage (Ida Gounidif), soit, et
un
d'en écarter le
roseau garni
visée passe plus
chez
pour
dangereux: les
mauvais
Dans
ce"
d'un foulard de femme. La bannière détourner le ar-itrara
Mtougga,
l'aide d'une
œil.
non
premier regard
alla
n-mëdden.
directement
fourche; lorsqu'on la
on la serre dans un coffre comme Ait Bamran protègent leur récolte du le manche d'une pelle un grand cercle
et
gènes cle
Nédroma y
décrivent, dans
un
impro
comme
le
Elle doit être fichée,
avec
retire,
ainsi
considéré
on
les mains,
mais
à
l'asperge de henné
talisman
de
mauvais œil en
valeur.
traçant
tas. Les Indi
au milieu
du
un
but, des
même
Les avec
spirales
MOISSON.
LA
et une série
de
3g7
ENSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
les
cercles concentriques qu'ils appellent
«
bagues
»
Ihuatem. On
croit que
baraka
une
qui
grain nouveau
le
rend
dans le
de
stimulée
but
ce
énergie
par une
l'emploi de
par
qu'une pierre
est parfois
(A. Yousi, Zemmour, etc.) ou placée au du tas (A. Baâmran): on aura ainsi des grains lourds enfouie
cette
pierre.
de
une motte
Le
etc.).
la
plus
tas
D'une terre
plus
cette motte est
souvent,
mais
on
peut
le
ou sur
tirée
la
aussi
sommet comme
les Chleuhs
générale,
déposent dans
qu'ils
(Ntifa) ;
récolte
manière
utilisent
(Ntifa, Igliwa,
tas
du champ
prendre
ou
en poids et, en
s'accroître
être
peut
C'est dans
pratiques appropriées.
travaillé
est
susceptible
énergie
cette
que
et,
volume,
le
qui a produit
de
tas
un
clans
fumier (Indouzal); il est cru, dans ce cas, que le pouvoir fertilisant du fumier se communique au grain. Cette motte suit le grain au lors des semailles,
silo, et,
Il
est
à
tent
d'autres
l'eau œuf
le
asperger
l'eau de
à la
de
levain
(Ntifa);
(Ihahan),
tirta
nuit, de on a
la
fait
Le selon
de
verts
rameaux
des
reste
tribus
plusieurs
font leur en
à
terre prise
sept
l'airé
est
de
pendant
sept,
tas
approche,
jnoun vail
qu'ils
dit-on,
tient
les
ne-
mitif,
soit
par
parmi
éloignés du
qu'il gonfle sous
un
grain
ou un morceau
argan
nombre
de de
ou
(A. Baâmran), y répandre, la et sur
de jours
les hommes du
s'abritent
voisinage
doivent jamais
le foulage
de
déposer
vertes
de
laquelle
variable
les Mtougga, de trois, chez les temps, sous la surveillance d'un
Ils
d'accroissement dû à des
avec
dans le
enfouir
ou enfin
la de
grain
à
village
nuit clans
l'aire,
approcher.
ne peut-être qu'un voleur.
gens
grain compressé
izri,
un
consis
ou
chez
ce
choisis
prière quotidienne.
grains
encore
d'herbes
tas
(Achtouken)
branchages établies dans le
de
peut
fourmilières différentes, du Coran (Andjera).
pendant
gardiens
le
qui
ou simplement avec
Qaïs),
arbustes :
versets
sur
il
:
Nisan,
champ.
ceux
henné,
Yousi, Zemmour)
recouvrir
certains
O. Yahya. Il reste, ou
(A.
aksud n-tirent
réciter
grain
les
pain
de
teinture
(Mtougga). On
bien
ou
de
le
exemple,
du tas (Ida Ou
poule au sommet
de
rejetée clans par
de la
en période
mosquée
un vieux croûton
elle est
comme,
avec
grain
tombée
pluie
prise
procédés
loin du
assez
Celui
En réalité, la
qui peur
ce moment-là en plein
phénomènes reprenne
naturels.
qui
des huttes
Soit
s'en
des tra
que
le
au repos son volume pri
l'action de l'humidité de la nuit, le fait
3g8
de
est qu'il augmente gne
d'un bruit
une
profonde
de
nuit
frayeur à
bruit étrange
prévenu
du tas, Inoultan pris
le
par
par
ment
les
de
qu'il
ne
bruit
ce
dit
dangers
que
«
qui
laissé
sur
place,
au pied
Les Aït se
le
lorsque
couvert en est
peur
grain
que
par-dessus
la
du
vie
quiconque
que
la
le
premier
Op. cit.,
p.
3g.
ont
avertit
da-tfàd
le
autre
la
avant
les Ait
chez
tirrit !
Il
»
se
gens m'affirment avoir
le
tas.
Ils
croient que
de l'aire à
maître
du
grain
auteur,
en
moins'
ou
Un
entendre.
Chez ne
eux
fasse
Le
activité que
silence
aussi,
absolu
frappé un
quelque
aux
jnoun, dès
quelqu'un que
sur nom
des
de
les jnoun
qu'il
siens
sont
ne
dans
phénomène se mani
l'étoffe dont le doit
par
ces
d'accrois'sement.
travail
sacrifient
le fermier
s'y fait
l'attention
attira
Berabers donnent le
certains
parlerait serait
mort
en
les
qui
mouton,
produit
»
dés
un
mourraient
se
déborde
force
si grande
soulevée.
fermier.
».
cet
que
qazquza
ou serait paralysé. pour
tirrit
qui
sort
parfois avec une
l'aire;
ce
égorger
dans l'année. Les Ait Warain disent
grain
feste
qui
Yousi, d'après
produit,
meure
de
l'entend
qui
pas
et
de la tirrit, en pâture pour les jnoun, la les tolbas pour prix de leur intervention.
pratiques,
bruit
aussitôt
danser
quelques
récitent
Westermarck',
de
la
telle
est emportée par
qazqàza au
et
tarder, à l'égorgement d'un mouton en pré des paroles d'exorcisme. Le sang est
sans
tolba
Selon
vide
dévore. Lorsque
les jnoun
occasionné par
phénomène
menacent
des
croyances et ces
qui s'échappant
campagne
bélier à
un
personne
doit
Lorsque le
sence
victime
est
La
celui-ci
avec une
procède,
d'ans la
dans l'année. Les Igliwa
mourir
grains sautiller et
grands
fantastique
erre
voyageur attardé qu'elle
mangeraient
est
produit parfois
mule
doit égorger
de
grain.
et,
prochaine.
Baâmran, il vu
du
qui
ceux
récolte
du
gardien
crainte
l'aire,
cette morts
l'aire
croient que
de
de pétillement, de craquelure, qui cause l'entendent. C'est le bruit de la
du tas, me dit un vieux mesfiwi, c'est que la : da tëlâr Ikîmit g-unràr. Le fermier aussitôt
sort
sur
possession
maître
des
recherche
kîmit descend
BERBÈRES
ceux qui
Filali, de
un
CHOSES
volume et que cet accroissement s'accompa
particulier
l'empire
à la
obscure ce
dit
me
mule,
la
ET
MOTS
les
alors
tas
régner
jnoun, jugé
est sur
mourrait
nécessaire
sacrifice
est
victime
dans la famille du
Il
à
est
l'orge,
diverses
du
manipulations.
le
vase qui
de la
la baratte
de
augmente
toujours
Dans
tous
s'écouler
entre
phénomènes
Il sa
tion
un
wanna
Mtouggi
même
du
peine
des
individu. Il grain
et
causes
qu'on
le battage.
surnaturelles
de
n'ont rien
doit être
de
mystérieux.
sont
toutes
sur
homme
un me
dit
contact avec
village
de l'huile. 11 lui
et
toisons
les
du
souvent aires
et
fait
grain sacré.
mesurées
par
reçoit pour sa
de faire du
arrive
qui
avec convic
mesurage
habituelle ; il fréquente alors les marchés officiel. A cause de ses pratiques religieuses,
grains sa profession
dont il
est
le
mesureur
il jouit du
plus
s'observe en
d'autres
grand
enfer une place
en
du
passe
dans
La laine
petit-lait.
impures
mains
ne sauraient avoir ou
déborde
augmente
mesurage.
itzàllan. Des
du douar
récoltes
un
qui
déborde
presse
jours d'intervalle
à des
attribue
est constant que celui qui mesure
prière,
Les
quelques
le lavage des
physiques
Le
de
plus
reste
n'y
les cas, l'Indigène
simples
delà
ou
subi
avoir
cueilli et pétri
nouvelle sortie
durant, les
poids
laisse
de
qu'il
point
au
fraîchement
déverse. Le beurre frais
se
elle
miel
L'huile
après
volume
le blé
que
autres
produits,
d'augmenter de
Le
contient.
où
cruche
certains
que
remarquer
sont susceptibles
3gg
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
MOISSON.
LA
ron
et
Le
le
gne
la
khammès (O.
Celui gaut
il
où
mais
plus
il
l'on
sac
où
à
ce
l'opinion lui
qui
assigne
de la société, le forge
Yahya), à
coud une
fait
ses
ablutions,
peut mesurer
un
voisin
Il
préfère
(Imesfiwan)
ou
la
beso à
un
gardien
de
confier
au
lui-
entrepose ses récoltes.
ou
en
ait
est manifeste qu'il n'accomplit cette
grande répugnance.
qui mesure se
(Ntifa)
qu'il
sert
d'un
d'un boisseau
(Illaln). Il l'emplit à la grand
contrairement
côté cle ces réprouvés
pourvu
grain;
qu'avec
l'agadir
public
de la Berbérie
potier.
fermier,
même son
à
respect
points
main
panier
akeskus et
en
tariâlt
(Tlit)
(Imesfiwan)
en
déverse le
bois
ou
ou tazë-
en
contenu
cuivre
dans
un
laine tissée, tanamât (Ntifa) ou tagrart (Illaln) que fois plein et que l'on porte au grenier ou au silo
IlOO
MOTS
ET
CHOSES
BERBÈRES
Quand il travaille, le mesureur doit se tenir dans l'attitude de la prière, face à l'Est, pieds nus et tête couverte. Il compte à voix basse. Nul
n'est autorisé
à
à
parler ou
se
debout devant lui
tenir
pendant qu'il opère.
Avant de commencer, il «
bismillah
cordieux
Dieu ! les
..
uns,
urahman
ou
>
cette
de Dieu Clément
au nom
urahim,
d-rbbi,
« nzwar
autre :
la formule traditionnelle
prononce
nous
La
première mesure n'est pas comptée.
le
«
Abbas. Elle
d'autres,
ou pour
moudd » est
«
l'aumône
ont aussi
'que son grain ne soit
jnoun
ou
dévoré
et
seurs
par
crainte
la
à la
continuateurs
des
tant
d'autres,
dont le
vieilles
de bon
chouari
;
la baraka
cle
soit par
,
génies
des
car
il
grands
à
ce
ceux qui
saints,
Sidi ben Daoud des
gré, le
y
petite
percevoir
fermier
reconnaissance envers
a pouvoir sur
des
; soit,
troupe
succes que
par crainte
les nuages, d'où
vient
arbres qui engendrent
parcourir
de la
annuelle
dans leur
verse
ce
Imesfiwan,
la dîme
leur illustre
la les
par
divinités agraires, tels
aires pour
mauvais
grottes et
paysan ne
hanté
plus grosse va
ces
été, leur
en
a protégé sa moisson
geance
de
ou
Le
part.
patronage voisine normalement avec celui
Sidi Bel Abbas. On voit, campagne, s'arrêter sur les que,
de
postérité
Sidi Sghir ben Lemeniar des Ntifa, et
leur
Mais, la
vermine.
appartenir
prétendent
de Sidi Bel
»
aux
leur
cle
par
constitue pour
tolba, aux cheurfa, s'il s'en trouve dans ineflas et aux igourramen. Les pauvres,
destinée
jamais
:
Miséri
commençons
Elle
le pays, aux imzuaren, aux les veuves et les orphelins en refuse
et
grand
ancêtre
d'encourir
dont
sa ven
la grêle, et sur les les pires ennemis
ses cultures.
Au Ras el-Oued, tas, du taleb, de la
quatre petit
à là
farine
de
mise
nourrir
des
et
Chez les Mtougga, les
Moussa, à Moulay Ibrahim, les femmes
mosquée où côté
est
utilisée
constituent une
les hôtes
pauvres.
mesures, respectivementdédiéesàMoulay Yacoub,
à Sidi Hamed Ou sont portées
d'entamer le mesurage, le paysan établit constituant la part du saint patronal,
d'eux
mosquée
quatre premières
autres grains
avant
chacun
et secourir
à la
réserve
les
à Sidi Rahhal, La
et
en moulent une partie.
préparation
du
d'ans laquelle
pauvres en
temps
mârouf.
on
Les
puise pour
de disette.
A Timgissin, le mesureur prélève d'abord la part des igourra men ; puis, il mesure en comptant à voix basse et en se servant des termes
de la
numération
berbère. A la
neuvième
mesure,
il dit:
LA
tzà
wi
dix,
wi-l"asor,
le
remis, dans
est
explique-t-on,
échoit le
d'eau à
tième
de l'âchour.
de
qui
ou
dîme
destination
sa
ce
à la dixième
et
: mërau
et
non
et
récolte
khammès,
au
cas,
la
cle
neuvième
cela,
nous
parce que son travail est moins pénible que celui
tireur
L'âchour
de l'âchour. Le
celle
cinquième
du khommas ;
celle
n-uhommas; neuf,
4ûl
l'eNSILAGE
DÉl'IQUAGE.
LE
MOISSON.
du
cinquième
la
prescrite par
est
qui
première
religion est en partie
de
détournée
à de bonnes
servir
du
du ving
grain augmenté
œuvres.
A Timgissin, on en distribue le tiers entre les gardiens préposés à la surveillance des eaux et les divers administrateurs de la cité :
'amel, imëzuarën, le
et aux voyageurs cjue
le
en outre
Les deux
ajerraj.
magasin communal:
grain
ahanu
la
convie
sont
n-tqbilt,
à la
tiers, entreposés dans destinés aux étrangers
héberge à
communauté
nécessaire
tinubga auxquels on
autres
préparation
les tribus
frais. On y
ses
de
le but de
amies clans
puise
ces repas appelés resserrer
des liens d'alliance. En
fait, l'âchour,
consenti
les
makhzen,
le
exiger
ou
à
ses
agents
la
dispose d'un contre
des
entamée
lorsque
ont
exigences
marabouts et
passé sur son aire.
situation misérable et celle
vail pénible et
de
Dans le
«
bismillah a-rbbi,
Veuille,
ter.
»
des
A Tanant,
(le grain)
pour
ô
A la
de
l'autre
l'année,
Heureux
seigneur.
rites
quand
comme
les
récolte
est
caïds,
clercs et
il
Berbère,
s'agit
jnoun, donc
serf
de la
tant
désarmé
toute
impor
entre
France dont le
de
à
qui
singulièrement
laïcs de
vieille
de si
de lutter
est
Que d'analogies frappantes
du
moitié afin
sa
tra
moines mendiants
mesures,
il
ad-ag-tëgl
!
»
ce
qui
que nous ayons
première
fait
est
usage
d'expressions
par
de commencer, le mesureur dit: Ibaraka ! O Dieu, fais qu'il soit béni
au moment
nous
Dieu,
Laoust.
de leur
dans l'oisiveté
vivre
conservent
hautains !
compte
ticulières. «
faisait
seigneurs
Sa
caïd.
et
en
coercitifs
versent ainsi au caïd
Mais hélas!... Le
imaginaires, son
moyens
au cours
quantités,
formidable de
arsenal
impuissant devant
tance
de l'âchour
exactions.
ses
ennemis
de
difficilement
est
Par contre, dans le bled
siba.
Les Imesfiwan
profit.
moitié
bornaient
se
en
manquent pas
à leur
aux nouvelles
satisfaire
et
caïds ne
montant
d'origine islamique
vivant
vendent par petites
qu'ils
cela
quoique
le Berbère
par
mesure, il
traduit
de
dit:
différemment
signifie :
à comp brektâllah! Bénédiction de
nombreuses mesures «
26
402 Dieu !» ; à la
la
ET
MOTS
troisième ;
des
vant
noms
llah ! huit,
la
«
seconde :
llata,
ordinaires
sarik m'ah
de
et ainsi
BERBÈRES
CHOSES
! Il
n'a pas
il dit à la huitième
;
nous espérons en
Dieu !»
d'associé !» ; à
jusqu'à la huitième
suite,
et
:
en se ser
tmema ntmnau
«
à la dixième
'asra,
«
:
dix, les Compagnons du Prophète! » Au Ras el-Oued, les dix premières mesures, hormis la
appelée
sahab
!
n-ënnâbi
bàrltl-allah,
à l'aide des
sont comptées
tnain, tlata, etc., puis, à l'aide des deuxième«dizaine tzà, mërau, tion arabe
iàn,
:
1}
etc.
de la
semmus, seddis, sa,
tam,
berbères à
l'emploi des
peut exercer une action
arabes :
partir
noms
krâd, ôkkoz,
sin,
est cru que
première
numéraux
de la
termes
magique
numéra
le grain; ces ter à la langue
sur
mes sont en quelque sorte sacrés puisqu'ils appartiennent
du Prophète ; nombre
Le
ce
les
souvent
sont
seuls
mots
familiers à
arabes
de Berbères. évite de
mesureur
prononcer
certains
nombres estimés
dan
cinq et sept. Dans le Gharb, hamsa, cinq, est suivi de l'expression f'ain Mis « dans l'œil du diable » ; sba', sept, est remplacé par ces mots : hddi sahla celle-ci est aisée. » Les Ait gereux, tels
Yousi
mot
et autres montagnards
à base
tion
à
que
quinaire et
«
mot:
est
quatre
du Moyen-Atlas,
tombée »
;
de
en
désuétude, cinq
même, sept,
le
tivement
appelés :
soixante
Le
nombre
magique,
u-arba'tas
mesurage
surtout par
pourraient
aurait
quarante
»
numéra
dit u-rba', six ». C'est du terme
répétition
sont obtenus
été
est aussitôt
est généralement
des femmes
impur de
produit
l'aire
achevé,
dus de l'aire à leurs ne
et
1
la
5o
et
et
u-sëttas
70,
respec
«
et
».
d'arbustes. Ce -travail le
que
se
u-slta « et
dans la
par un procédé analogue qui consiste précédant
chez qui
ce
pauvres
à
glanage.
serviteurs
de
qui
balayée
avec
exécuté
par
des
l'on abandonne,
Les Mtougga couleur.
rameaux
des femmes par
réservent
Le fermier
et
charité,
les
rési
les
siens
y toucher sans encourir les pires dangers : Sidna Jebrïl, l'Archange Gabriel. Par
prescrit par
ceci
con
tre, chez les Ida Gounidif, les glanures de l'aire passent pour ren fermer une énergie, favorable au fermier ou aux membres de sa
famille, ne
tanburt! en
el
funeste
trouverait
pas
aux
de
Recueillis
proviennent
étrangers. La jeune fille
mari: par
servent
la
«
tanna
fermière,
à faire
un
iusin puis
pain
asa
qui n-
y
moulus, les
appelé
toucherait
tirrest
ra-tëgg
grains qui
tâdogsâlt
que
la
LA
famille, du
tas
nouveau.
qui
les
en mêle
même
peut
grains
berbère
pays
être
communiquée
à la
semence.
en
;
d'une
appelés
Ibaraka
remplissage
des
offre
il
repas,
le
pulé
Ida
la
à
excep lorsqu'on
résidus
générale
est
croyance
l'aire
cle
sont
celle-ci :
comme
fur
à
viande
à
el
l'usage
achevé,
ceux
Dans la fatha
demandé à Dieu de bénir les
est
puissance
récolte
».
est
de
travaux.
ses
les
silo s'effectue au
au
garni
seksou
cette
caractéristique
Lorscju'il
sacs.
un
part quelconque
Mais
expression
grains
à la future
endroits
maints
la baraka de l'aire
unràr «
Le transport des
fermier
baraka d'une
n-tiresl renferment une
allag
tionnelle
en
dans l'agadir, se partage un vendredi sur le coffre A Timgissin, les balayures de l'aire et le fond
réunie
de blé
plein
4o3
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
MOISSON.
qui
le
que
ont pris une
récitée
travailleurs
du
mesure
veut
à l'issue du
qui ont mani
Ainsi font, en particulier, les Ait Warain. Chez les maître de l'aire apporte de la bouillie aux gens de
grain.
Gounidif, le
tiwizi
assis
Les Mtougga avant
de
et non
à
l'ensilage,
poussière
sur
à l'endroit
cercle
procéder
de la
que
en
s'élevait
ils
autrement
ce sacrifice a
;
où
d'accomplir
estiment nécessaire
lieu
un
le
tas
de
dernier
grains.
sacrifice
ne porteraient au silo
d'un
au rhausolée
marabout
l'aire.
L'ensilage. Qu'il
ensilé
soit
entreposé
ou
traité
uniformément
par
les
dans
mêmes
importe d'abord d'en écarter les jnoun
leurs que
de
la baraka du
ne
pas
qui
ceux
coups
avant
de
grain
d'ensiler
sa
du benjoin, de l'encens mélange de terre bénie prise
Puis,
à
mesure
levain, la lame d'une mal
égorgé à
sel,
une
l'Aïd
motte
afin
puiser
pendant
avec
pays.
y
grenier,
;
de
qu'il
sur
du
grain
est
ne
pas
Il
exposer
veiller ensuite
le fermier
à
à
ce
soit assuré
l'année.
récolte, et
le
superstitieuses.
de
de
grain ne s'affaiblisse afin que
manquer
A Tanant,
viendront
un
pratiques
«
le
paysan
fumige
henné des
son
silo
marabouts
la tombe de tous les
saints
»,
du
le remplit, il mêle au grain du sel, du faucille et l'épaule droite de l'ani
vieille
elkebir.
terre et
Au Ras el-Oued, l'Indigène jette du charbon de bois, et les O. Yahya,
du
Il0k
CHOSES
ET
MOTS
BERBÈRES
harmel, un oignon et des grains de grenade. Chez les Gounidif, le fermier dépose sur le coffre renfermant son orge
du sel, du Ida
le
dont il
petit vase en cuivre vieux peigne
un
passe
pour
en
fer
éloigner les
jnoun);
tas
afin
d'en détourner le
contre
des
ennemis
du
en
charançons
le
imlil
Les
est
leur
ou
vente
la
à
coffre
établi dans la
la
pièce
semence
d'une
au milieu
leur
des
grain
Dans
timhiddjit. matière
jamais
semence ne sont
à
blanche
familiale
la
ou
plus
ils
ceux
leur
plus
bien dans la tamesrit
confortable
est ensilée
à
ont
mêlés
;
de sûreté, ce coffre du fermier, dans laquelle
pour
coucher
(Tafilalt)
plus spacieuse et
les Mtougga, la ries,
lui
bâton
Imesfiwan, luttant
protègent
recouvrent
et
par-dessus.
Parfois,
part.
Les
grain
de la laine (le fer
plante un
œil.
consommation
chambre
que
personne n'entre
à la
ou
il
puis,
du
pour prendre
peignage
quelques coloquintes
la
réservés pour
grains
destinés à la silo
au silo
tamisent
qu'ils
au
mauvais
but, les Achtouken le
même
appelée
servira
imaginaires,
moins
jetant
se
ayant servi
le
sous
de la
qui est
maison.
Chez
des berge
plancher
asarig uulli. Le fond et les parois du silo qui la contient sont de cette paille longue provenant de la tresse du champ.
tapissés
Aux grains, restée
on
l'aire
sur
en
le débouche recouverte
et
de
henné, les
vannage
contact avec
jusqu'à l'époque des
ment clos
il
du sel, du
ajoute
égorgé à la fin du
mouton
le
son
la
A
silo ce
crâne
de
motte
reste
grain
a
d'eau,
conservé
si
toute
le fermier
baraka
elle
est
igi'areg,
elle « sue » sa
du
terre
hermétique
moment,
la face interne de la dalle. Si
examine
que
Ce
tas.
le
et
-os
encore
semailles.
gouttelettes cle vapeur
en conclut
et
et
que
la
prochaine récolte sera abondante.
Quand
on
veut ouvrir
un
nouveau
silo
pour en
retirer
le
grain
à la consommation, il importe d'opérer le matin et de laisser le silo découvert jusqu'à l'âser avant d'y descendre afin qu'il nécessaire
se
refroidisse,
ar-d-iberd.
Celui
qui
négligerait
cette
précaution
vent de l'orge » awwù n-tomzin y trouver la mort: le fortement chargé de gaz délétères est dangereux à respirer. Lors
pourrait
descend dans
qu'on
puiser,
d'y
agiter
un
un
silo
haïk
déjà entamé, il pour
en
chasser
est
prudent,
l'air
«
chaud
avant
et
de
mau
vais ».
On
ne peut
descendre
au
toucher silo
que
au grain
qu'après
pieds nus
avoir
et entrer
dans
fait un
ses
ablutions,
grenier qu'en
laissant
les
bon de
donne
de
ce genre
l'âser
uns ou
travail que
Quand
n'en
point
(Mtougga)
aux moutons
buer
en
Ce
suivre
qui
d'exception
mariée qui
un
et non
Passé le dohor
premiers
les
partage
dans la
plus
nouveau
les
silo,
les
entre
à
et
les donne
on
à la
envoyer
est
veuves
baraka.
doit
nettoyage ne
son
il
On les
grains.
grain ne perdra pas sa
pas
en entasse
en nourriture
mosquée ou
Chez les
de la
n'aura
mènera pas
les étudiants
n'ayant pas
silos
par crainte
religion.
Andjera'
trouvera
ne
générale
les distri
dit
on
de
pas
sa
grossesse
elles
sont
la jeune fille la femme
que
que,
elle
si
On dit
terme.
l'étude du Coran
terminé
de
à
connues pour
mari, et
silos
souffre
ne
Mais,
que
jamais de garçon,
dans les
qui
faveur de femmes âgées
qu'en
silo,
qui puisent
une i règle
prescriptions
y descend
éloignés des
les femmes
C'est là
elle ne
enceinte, que
les
nombre.
dans
va
le
procède
les
encore
greniers.
toutes
petit
en
peut
les hommes
sont
parfois
on
ou
sorte
un
plus
paraissent
pénètre
ne
d'invo
convient
aumône aux pauvres.
dans les
ou
on
entame
dans la bergerie
grains
brebis. On
aux
il
la famille du fermier (Mtougga). On
consommé par
les derniers
on
soi-même
manger
du douar (Aït Warain), de la Le fond du silo, quand on être
puiser
certaines autres.
d'autres
chez
aux provisions.
chambre
Avant de
porte.
de Dieu. Certaines heures du jour
nom
favorables à chez
à la
ses sandales
le
quer
/|05
l'eNSILAGE
DÉPIQUAGE.
LE
MOISSON.
LA
se
ne pouvoir retenir une
est
encore
tiennent
sourate
de
plus.
Ensilé des
ou
engrangé, le
dans le but d'en à
sa
l'omoplate
son
s'arrête
Cf.
encore,
fellah, la, baraka
son
disperse
sur
Westermarck,
op. cit.
A l'Aïd
nécessaire
Kebir,
il jette
(Tanant). A l'Achoura, l'ouverture des silos des cendres sa
teint ensuite avec
rites
certaines
état d'activité
accroissement.
le fémur de
l'exposé des
en
de l'an, l'objet fêtes et
au cours
à l'occasion de
tafaska
du feu de joie (Mtougga),
grenier qu'il
Ici, i.
à
ou
au grain ou
mêle
provenant
grain est
maintenir
conservation et
au silo
il
du
préoccupations
ou
égorge
le sang de la
qui
un
coq
victime
président
en
au seuil
de
(O. Yahya).
Berbérie à
4o6 des
culture plus
Des
céréales.
importantes
dre ; d'autres, à des
BERBÈRES
remarques qu'il
nombreuses
et, il
faites, divers,
été
ont
CHOSES
ET
MOTS
titres
suggère,
fastidieux de les
serait
peuvent
aussi
les
repren
l'att'en-»
retenir
tion.
tout d'abord, nous aident à comprendre pourquoi Berbérie, plus encore que dans la vieille Europe, les aliments dérivés du blé, et en particulier le pain, soient l'objet du plus
Ces croyances,
en
Il
grand respect.
les
d'en faire le que, sons
l'objet des
pétri
de faim
mourir
pour un
pain courait
banni du Une
dans les
homme
pain
le
qui
d'acheter
plutôt que
soit
a
d'être
un
dans
des
mis
les
intérieur,
dans
galette
mai
On
sait
d'acheter du
Certains Berbères
une
à
usage qui veut
toutes
ménagères.
tribus, l'individu
quelques
risque
tomber
préfèrent
un marché.
surpris
à
vendre
mort par ses parents ou
d'être
pays.
autre
qui
ceux
l'antique
nous explique
mains mercenaires.
Naguère encore, dans
du
Ceci
le pain, d'en laisser
couper au couteau et surtout
principales préoccupations
des
par
gaspiller
fouler, de le
africaines1, le
villes
honteux,
qu'il est
impie de
commerce.
les
clans
pain
est
à terre, de le
miettes
remarque,
régions
d'ordre différent, pourrait s'adresser à avec laquelle le progrès pénètre
de la lenteur
s'étonnent
de l'Afrique Mineure, notamment en Algérie, en depuis bientôt un siècle. On s'étonne,
contact avec notre civilisation en
particulier,
sans en
dement
pour
deviner les
délaissé
point encore
n'ait
ses
adopter celles
causes
pratiques
qui
que
culturales
de faible
fait la fortune
ont
cle
Le contraire, cependant, serait, à juste titre, l'objet de tions.
Pour
nous
avons
sons,
il
travers
donnée des
sur
son
^.
«
nous
s'imaginer
un
Berbère
et
des
méthodes,
ancestrales auxquelles
fidèlement
des
et
tracteur
le
de
paysan
attaché.
ren
colons.
nos médita
rites
de
que
mois
automobile courant
vieux
celui
nos
dans l'analyse
suivi
ou même un simple
L'abandon
vieilles
ait
de labours
rites
notre
aire.
l'abandon des
dition fortement que
à
aura peine
d'habitudes
le lecteur
que
le champ de
tionnant avec
peu
l'Indigène
premières,
outils
tarare
à
fonc
présuppose
vieilles croyances et
berbère
Qu'on
reste par
veuille
se
tra
souvenir
son outillage aratoire et ses pratiques culturales n'ont pas subi
Voir,
Textes
à
ce
arabes
sujet,
un
do Tanger
texte intéressant intitulé le » p.
127
et secj.
«
four
»
tic
W.
Marcais, in
■
LA
de
MOISSON.
modifications
laboure nuit
avec un
des
que
ses
n'ont
lamentait
le Berbère a
sol
le
depuis les
temps
historiques;
de la sa
changé
dépique
son
moissonnait et
superstitieuses
perpétue c'est
et
moissonne
pharaoniques
guère
autour
changé; car,
du
qu'il
temps
croyances
croissance
se
essentielles
au
sujet
depuis.
se perd
blé
des
toujours au
en
bon
le
jadis sien
phénomènes
Jadis, le
paysan
du champ
qui
Isis,
nom seul
fait
surgir
grain nourricier que s'adressent aujourd'hui comme
les hommages des fidèles.
;
de
du Nil
invoquant
invoquant Allah. Un génie
qu'il
dans la
comme
cultivait
première gerbe coupée en plainte
llO'j
L ENSILAGE
DÉPIQUAGE.
instrument barbare dont l'origine
temps ;
le fellah des
LE
—
hier
-
CHAPITRE IX
LE JARDIN ET LE VERGER
jardin,
urti*
urtan,
Identifié
i.
latin
au
etc
A.
établi
tabhirt,
Tazerwalt;
employé
Le
signalé.
dans tous les
Iguerrouan, Zouaoua; tantôt avec un Seghr., Rif, B. Iznacen, Zkara, B. Snous. les Ntifa
chez
et
tantôt
Igliwa, Ihahan, u:
; urti,
Urti,
melons,
à Demnat désigne
avec un
i
en
finale:
aurti,
Dads, Todghout, Tafilalt, Zemmour, Izayan, Ichqern,
etc.,
urtu,
jardin
un
à l'exception des touaregs
parlers
mot se présente
Ras el-Oued,
urti.
pour
potager
pastèques et courges.
hortus;
déjà
qui utilisent afarag,
et urti,
verger
irrigable.
terrain
en
complanté en oliviers
__
; et, dans
Ras el-Oued, en amandiers, en figuiers et en vignes. Urtu est « un champ de figuiers » Chenoua; de môme urti, en Zouaoua; turtut est « un jardin de cactus »
le
Sous,
au
Ibeqq., Rif; par. restriction de l'un et l'autre, dans le sens de R. Basset (Loqman, p. 3ag) de
possibles
de jardins
et
de
Les jardins
collines
et
les
Bett., Rif,
terre, terrain
et
le terme
» parmi
signifierait:
parlers
berabers (À.
correspondant, sens
de
en
pays
ce
les dérives ec
ensemble
constituent
Seghr.,
A.
le
Warain,
chelha, tamazirt qui, et
»
de
ce champs
cul
.
dénudées
sont
(Ida
urtu,
creux
(Ntifa)
soutenues par
Gounidif) le
—
nom
palmeraies
sont
des
des
(Demnat), dans des
vallons
et aussi sur murs
pentes
La bande de terre étroite
de iggid,
pi.
entourées
cuvettes
déclives des collines; épais bâtis en pierres sèches : les
comprise entre
deux
igaddiun (Ida Gounidif);
de
murs
en
pisé
(Dads, Todghout,
de jujubier afrag (cf. supra, p. 3, n. i), ifrig, Ida Ou Qaïs, Dj. Nefousa (cf. agrur, ce alignement de pierres », Ichqern ce kerkour, tas de
d'une haie
airur.
pierres »
mur
»
ainsi suspendus porte
Les jardins
et
village
établis dans le
sont
des
(Ntifa), igrem
etc.^ou ou
d'un
et
d'un lieu habité dont ils
le double
se présente avec
cas, les terres
ce
jardins
proximité
a
aux abords
agadir
pays,
formatif
».
enserrées par
dans
m serait
à
Chenoua,
».
classe tamurl ce
cas, le
champs cultivés
à l'instar de tamurt, tivés
ce
figuier
L'expression, familière à quelques Zemmour), rifains et zénètes, pour
territoire
À. Bou
Dans
urtu.
hurtut,
on signale :
sens, «
A. Yousi en
ce
lande,
cour qui s'étend près
de la
Ils n'ont, le passage, trcat, pratiqué dans la haie
pierres
pénètre par un
sèche
sèches, Ntifa
»).
maison »
plus
Ida Ou Zikki
souvent,
ou par un
pas
trou,
de
percé
ce
niche
On y dans le mur, porte.
h\ 10
MOTS
com-
plate-bande
iferd tigula
lagult,
BERBÈRES
CHOSES
ET
\
prise
entre
j
deux
rangs
(wa),
légumes
tivée
en
pour
être irriguée.
lltud3, lahâwad, terre
rigole carré
disposée
cultivée
tiferdin,
liferl, carré
de
creusée au
d'un
rebord
en
destinée à
d'un
arbre et
d'irri-
l'eau
retenir
un
rigole
cuvette,
pied
du sol, que le propriétaire ferme avec des buissons, Cette ouverture s'appelle au Dads : tinippest.
au ras
d'une
rebord
de légumes.
carré
et aménagée
petit
recevoir
d'arrosage ; rebord.d'un de légumes.
igidd, butte de terre ;
cul-
plate-bande
ibûda,
pi.
abâdu",
ligne.
rang,
2, izugla
azaglu
à
manière
l'eau d'irrigation.
d'oliviers. adur'
de
cuvette
de
tronc
palmier ou
une pierre,
Parmi les (sur
ce
voir
supra,
ce
p.
le ksour
entre
(wa), dim. , tagant. Ras tiguzza
urti, citons
t, et
tedjemmi
taguzi
—
tedjemmâ, Dj. Nefousa
l'eau d'un
palmeraie »
—
u.
et
avec
Igabel ce r.) les bois d'oliviers
el-Oued
jardins divisés
:
directement
palmeraie arrosée
ce
mot,
cultivables
de
synonymes
lagemmi
cf.
Mzab
jardin
en grandes planches appelées
p.
tala
»
Illaln
agan
—
el-Oued
—
Ghdamès,
tamada,
—
;
espaces
ce
25p/)
Ras
en montagne »
»
Ouargla
demna
—
Dj. Nefousa (voir
ce petit
jardin
te
puits artésien
et ameda ce oasis ».
Syn.
i.
aders.
Les Ntifa labourent leur jardin à la charrue, puis le divisent à la pioche en grandes planches rectangulaires de dimensions variables (6 X 10, en moyenne) sépa rées par des rigoles asaru également établies à la pioche. Cette planche se nomme 2„
(Ntifa)
azaglu
lan
lagezzumt, Ida Oukensous ; tala,
(Tazerwalt, Ida Gounidif); de la
peut-être murs
haut.
'en
même
racine,
des jardins
pisé
3. Chaque
0.
voir p.
pour retenir
les
pi.
i83 n.
parlers
est arabe
2
; (uzun
:
andun,
Syn.
pour retenir
l'eau
»
petits
en
B.
la terre
eaux et
former
cuvette
imet-
pL
amètul,
;
tandis
Snous,
ce
à Berrian à
carrés,
;
le
mot
le
a
sens
Ouargla
de
et
ec
agëmun
qui entoure
que
luit.
relevée contre
;
a
à 3
porte au
séparés par
Mzab le
un verbe :
des
nom
de
sbâtju
rigoles et
ee
des
mètres
les de
autres
fréquemment
plus
rebord et qui
Mzab, Berrian (cf. —
la
canal
Touat ; ce d'irrigation
protège —
,,
des
relevé
».
eaux
de
dans le
Vieux
Ntifa
Tlit ;
».
est :
et
à
creuse
figure dans
mot
pluie »
carré
de
partager »
bassin
imi, Tamegrout. litt.
pénètre
: anserif ou anlserif. établir des rigoles, partager
des buttes de terre
amdun »
wjemmun,
d'un
par
leur distribue
Ida
Izayan ; cf. agmun tt mont, colline Zouaoua. c'est à Tanant ee l'ouverture par laquelle l'eau It- D'où
uns
asaru, qui
Oukensous, etc., de zun ee frontière, limite, borne » chez les
amdun,
la tente
les
séparés
de la rigole,
berbère le
Gounidif, Illaln,
Zouaoua laiust, Aurès.
marocains :
butte de terre
ture
(Illaln)
laliwin,
plate-bande »
et placés en contre-bas
Ida
Noun, Tlit,
Demnat.)
ce
ce
rapporte
se
divisé
est
azaglu
buttes de terre, l'eau d'arrosage ; Ihud
les
tatull
.
»
petites
uzun,
cf.
ce
agemmun
Zemmour, bouche
Cette
»
;
ouver
carres une planche en petits
mot
berbère fréquent
en
topo-
LE
LE
ET
JARDIN
gation.
Une forme
bassin à la en
Touareg
du
canal »
buttes est, à
Tamegrout, »
à
mun
Ntifa, bord
ligitt,
—
p.
367, —
Mais le
ce
:
des
même
rebord
carrés
berbère
d'eau
eaux »
idisan
pi.
conduite menant
l'eau du
que abada se rapporte
Ce
soit ».
se
sens
rapproche
iginn, Ida Oukensous
—
Zemmour,
n-erga,
d'une
rigole1
petite
rebord»
Berrian,
d'où,
agûed ce
»
;
et
appelée agnan
tagda
litt.
—
le bord
faire les
bord
des
rebords
deux
séparant
n-imdunen ce
d'une
rivière
plates-
principal
com
(cf. tagiïda,
carrés »
butte, éminence, tertre, élévation, hauteur.
;
; aselcatter
de kutler
pente »
«
pi,
askater,
iskuter
ce
»
B. Menacer ; même forme et tekâtert ce petit bourrelet de terre
:
parler:
»
pencher »
«
berge
»
rapporté
Ahaggar ;
et
à
revenir
ekter
ce
encore,
du
».
ssu ce
irriguer
figuiers, établis Inconnu des
425. Chez les
terrain irrigable
nomment
Ntifa,
Amanouz,
3. La forme
Les Ida Gounidif
».
en
; ils
urtan, voir supra 1.
idis,
—
qu'elle
la
tandis
0,> Noun
tkâtert, pi. tikutar « colline dans la Chaouia de l'Oued Sellem (Joly) ;
dans le
De
le
bord,
berge, bord
retenant
.
quelle
pi. allaln,
allai,
et
»
2) tagda désigne au Mzab « quelque chose de droit, tige, ligne, trait, ce bordure secondaire qui sépare deux carrés » Berrian ; cf. Beaussier,
n.
mot est
même sens
1
:
Touat
au
l'arrosage
tsatert
Dict. , kder
de
d'irri-
tigittin, Tlit, d'où l'expression amnay n-t gitlin le ce cavalier des jardinier habile à tracer et à établir ces buttes » ; tigitt
pi.
ce
agdu ce
—
plusieurs
» :
point
pour
d'une élévation Syn.
mot ntifi.
canal
;
qui s'applique au «
»
bandes
disposée
ardâdèn, Ida Gounidif
pi.
désigne
abadu, pi. abaduin
au « versant
seguia système
d'un
gation.
plate-bande carrée
davantage du ardâd,
principal
sourcier.
mafaman2,
nymie.
tirguwin,
9
timessuit\ irrigation.
4ïl
VERGER
targa*
le
réservent ce nom au ce petit potager entouré
;
le
timessua
pi.
le
est
aux
de
correspondant
l'irrigation tissi, également dérivé de
familier
mais
»
ssu.
dialectes de FExtrême-Sud ; voir des mines de cuivre.
infra,
p.
majaman recherche aussi
à
est commune
un
grand nombre
de parlers; le g
est suj-et
à
modifi
Tazerwalt; targwâ. A. Isaffen; targua, Tamegrout, Ida Gounidif; tàrug^dj Todghout, A. Messad ; tarûgwa, Illaln, Ida Oukensous ce rigole entre carrés » ; targa, pi. tiregua, Zouaoua; targa, pi. tirëguin canal, fossé » B, Snous; targua, A. Sadden; targa, pi. tiluggin, Zemmour, et tiluggwin, Izayan; harga, Chenoua; tardja, Zkara, Metmata; tarja, Rif, A. Seghr.; taria, B. Iznacen, Rif ; laria ce fossé j> B. larga,
cations:
«.
Menacer.
Par
l'expression
extension,
jardins irrigués
r)ar un
dit targa; le terme asaru
ou
désigne le
ce
se rapporte
s'oppose
à
reddam ce
grand canal ».
de la fogara dans le
bassin,
Syn.
tihemt
dans le Sous à
V Tiznit (A.
même canal.
»
:
jardin
leguhamt
Ghat tahaft, Ahaggar iatuenl, pi. tituna Le pluriel peut se décomposer lit ceil —
origine est
à
ou
point
rapprocher
pressoir ».
SttA
d'émergence des du
ntifi
tuânï
et
puits
puits,
ce
tazeft
rigole, una
(d'une
citerne
w
«
«
à la totalité des
Dans la
».
se
»
même
canal et rigole pour
d'eau
conduite puits
fogara,
ou
jardin irrigable
région, amenant l'eau de la source
« conduite
—
et
un
irrigable
non
Ahaggar
jardin
un
Souab)
et
par
où s'accumule
»
l'eau
»
Dj. Nefousa.
signifier,
exemple) l'huile à
».
source, Le mot
sa sortie
du
k
12
MOTS '
asaru
isura,
,
plates-bandes
l'eau des
et
Le
de
le
uqun
gura
dans le
3.
sens
[\. Dim.
tanut
Nefousa. Anu
de barrage
ce
est
l'on
que
met
toute
»
comme a
et
barrage,
\canser
ce
source, fontaine
tagnut
et
Le
pi.
Izayan;
ce
terre
Syn.
:
Ntifa,
Touareg; ce
alig
puits
«
limon
vase,
talagt
et
étymologie ment
»
sens
Duveyrier
tirist
RS
qui a
p.
260, n. 5. Dim.
qui est
alig
puits
la
les
«
carrés après
Mzab, iseggaru, pi.
le
iseg-
gru tt rester en arrière »).
dans le des
puits » Sened, Dj. Sous, Drâ, Tafilalt, Messad, A. Seghr., Izayan,
Ntifa
sol »
et
du Sud
parlers
A.
ce
:
les Zemmour, anu est syn. de Ibir. On signale encore anénu à Aoud-
Ahaggar. fréquemment
; on trouve aussi : anâtën B. Iznacen ; anuiin, Ghdamès. alimenté par les égouts de l'arrosage des
B. Snous ;
observé
inuia,
profondeur
servent
à l'irrigation des
cultures pota
de talaq ce terre glaise » Touareg ; iluk vase » Ntifa ; tlaht ce argile » B. Menacer ; et lug « être trouble (eau) » Zouaoua. Cette
rapprocher
permet
de fixer
celle
de
R. Basset donne tigest
»
le
pour
Ouargla (sans doute de
ce boue, Zouaoua,
vraie
fourni ires
tagbalut;
leçon. Le mot,
argile
»
Zouaoua
des
toponyme fréquent
:
cf.
gbula, sources qui alimentent
pression est une
source
ce
une
en
tirest au
employé
effet, doit être
et iris
le
tt
à Berrian égale
Mzab', Masqueray bas
»
ramené
tirest,
à la
et
même
Ahaggar (voir Supra,
2).
d'Alger ; cain et
de
barrer
rigoles qui séparent
lalaht
argile »
admise pour
dans le
racine
Ahaggar ;
terre à pt/terie,
à
est
pour
»
Berrian
dans les
R. Basset donne,
artésiens, ils
puits
Ouargla. Le terme
gères. »
plus
d'une faible
rapportée
»
désigne à Berrian
puits se nomme
anuien,
l'eau des
palmeraies avec
le
est
anserif
agenan,
d'eau
asggaru ou asuggaru
plupart
puits peu profond »
una,
unan,
; le
»
conduite
passage appelé
Touareg, Syoua ; on le trouvé aussi chez les A. Atta, Ichqern, A. Yousi, B. Iznacen, B. Snous, etc. Chez jila
et agnan ce
« col
supra)
forme
petite excavation
à la
tiraf voir
Izayan.
uggub,
commun
Ahaggar,
à boucher le c
Berrian,
et, anserif,
igindnn, Tlit, Ida Oukensous;
aginan, pi.
une même
;
vus comme :
tiraf, Ait Wauzgit (cf.
pi.
rivage »
rive,
du blé ou de l'orge
iggij, A. Seghr.
cf.
de l'eau dans les
l\.
u.
Ahaggar;
»
aseggaru
—
»
4,
tirëft,
:
ce ce qui sert
unserif
d'où dérivent des termes déjà
voir p.
élevées
bord,
le fumier
ou
arrosage
etc.,
iginn, Tlit;
—
détourner l'eau
terreau
k
deuxième
ou
(wa), puits. agbalw', igbula, source, fontaine. ianotfi, citerne.
ouvrir »
«
Syn. berbères
taguni, Ida Oukensous
rigole et en
R
collines peu
agennana et
—
rigoles
barrage.
uggug\
de
motte
clef »
et
»,
isdar, Tlit
asder, pi.
boucher
passage
carrés.
ou chiffons
une racine
mot est arabe.
O. Noun ; cf. Tamegrout
sert pour
le
anu*
passage
chaîne
on se
dans les
amenant
broussailles,
»,
lectif pi.,
—
deux
à l'arrosage
vrbtat, vanne;
Rapporté à
te porte
—
dont
ou régler
carrés.
terre,
BERBÈRES
targa
une
et
,
nécessaire
rrbet2,
2.
sur
petite rigole séparant
—
CHOSES
rigole secondaire
s'embranchant
i.
ET
tautologie, la
sources »
.
première
petite localité de la banlieue de Rabat ; dans les deux cas, l'ex et la seconde puits de la source
bir-gabala
la
ville
signifie
«
bassin
-
d'un
de
réception
tiremt1
, aga3
(wa), agiun, âsgun1", corde.
t
En
.
faire boire les animaux, et,
dimension,
porte quelle matière et
iafraut
(Bezou),
en
Touareg, la
chez
les. A. Seghr ;
près
de l'orifice d'un
sousen
(Izayan)
ce cuve
du
Il
moulin
convient
de
du
forme
Ghdamès, dans
et
ee
ce
de
jjdbit. Ntifa du Sud ; le chèvres (voir fig. g5) bassin de
Ntifa, Touareg, ■a.
Cf. O.
note
porta n'im
Chez les Ntifa du Nord à la
margelle
évidé,
creusé
du
puits
forme
en
sens, je trou
jette les à
tronc
un
note afrau
à Takrouna
»
FR d'où
une racine
Ibouhas-
les
(Tunisie) et
à triturer
olives
l'on trouve
que
chez
afra
Dj. Nefousa.
»
: afer ce creuser »
—
Sened ; et peut-être if'ar, pi. if'arauen ec rigole » dans la plupart des parlers. Tafraut, tombé en désuétude
ee
la
figure
source
tamjuast
;;
puits » au
osée/,
Mzab
»
pi.
et asfi
en
réception asaggen
à
plus
fréquemment
de Sidi Kacem (Gharb). Syn.
près
désigne l'auge
bassin de
—
les toponymes les
parmi
du bassin
bois
du
A.
puits
Dj. Nefousa
Berrian,
sans
-.
faire boire les
pour
—
Atta, Dads, tt
asafi
doute de ëjfi
petit
ec verser »
etc.
tekerkit
3. On aga,
du
réception
dans
creusée co
et ses variantes
tihemt, Ah&ggar
—
d'auge
quelconque, de
Mais, naguère encore, comme de bœuf. La forme tafraut s'observe
afra ee
on
mot est arabe et
—
Tafilalt, Drà
d'eau
»
dialectes,
litt.,
"ain tafraut,
à
correspond
trou
grotte »
un grand nombre
relevés :
l'auge
aussi
tafraut
rapporter
ifri
une peau
à huile dans laquelle
Sened. tiaufert, taufril,
tronc d'arbre
au
déter-
la
parts
peau servant
maçonné
réception
Egalement dans
puits.
do
une auge
a
de
viennent s'abreuver.
était
puits
désigne
elle
cette
;
les brebis
et
tafraut
ce une pièce
extension,
tafraut n-tgetlèn,
et
des
on
unité
pour
choisie
portative ou maçonnée »
bassin de
rapporte au
se
les Jeux piliers, d'auge où les chèvres entre
par
lequel
l'eau;
mination
puits.
Ahaggar tâfaraut désigne
Touareg
pour
de
l'usage
cuir.
d'eau;
part
pendant
temps
des
pilier
agadir*,
en
seau
d'eau.
n-waman, tour n-waman,
temps
poulie.
4i3
VERGER
LE
tawalas
puits.
tajerràrï1
tive
ET
JARDIN
LE tafraut{
ce poulie et ses supports
dans le
Noun;
A.
agga,
source pour abreuver
àga,
même sens :
Isaffen;
le bétail
»
;
pi.
a/a,
surmontant un puits »
igallen
Ahaggar.
igaggen, Ahaggar ; aiga, Dads ; ajdtën, Metmata ee bassin creusé près d'une
pi.
et
aja ee seau en cuir »
Mzab ; ëjja
et
ja,
même
sens,
Ibeqq. (Rif). Le
mot arabe
dëlu
s'est substitué au
Mzab. L'étymologie de le
sens
des
de
ee grand seau en cuir
grains et
c< seau
en
4. Voir nom
de
des fruits
bois
A.
supra p.
6. Et tiwili,
et au
pour puiser
supra p.
agâlsu,
5. Voir
aga est
37
n.
Elle
est
transport des
l'eau des
idlu, Izayan
:
sources ».
;
ddèlu, A. Seghr. ; dëlu, àhuga, Ahaggar, dans
on signale encore
office
menus
5. Le câble, tressé
de
panier et servant
objets
»,
et
afanagu,
3
n.
cf. euel ce
à la pi.
récolte
ifanuga
Ibeqq. Rif.
avec
de la bourre de palmier,
porte
le
^
Atta, Dads, Todghout, Tafilalt. 5. tourner
de 34 heures à la désigner du mot arabe : 7.
berbère
indéterminée ; rigide, faisant
Ahaggar.
»
Demnat,
.nuba
ce
Illaln distinguent la tiremt nuzdl, le
ce
comme
à
Marrakech,
où
il
est
fait
usage pour
; une demi-nouba y est appelée ferdiia. Les tour de jour » de la tiremt n-tëduggwàt, le ce tour
tour
»
(Xllx
MOTS
CHOSES
ET
d'irrigation. de
nuit »
(THt), (une
dans,
id,
A
1/2,
droit d'usage de douze heures. A Timgissin
un
Par id,
de terre
une parcelle
d'irri
qu'il est possible
droit d'usage de l'eau équivalent à
est réservé un
la
On
valeur.
fraction
cette
i/5, 1/10, etc.;
i/3, i/4,
qu'elle qu'en soit
désigne
on
tiremt.
jardin
chaque
à
correspond
sou
d'oasis de l'Extrême-Sud marocain, la tiremt, unité; de temps et aussi ce part et tour d'eau », correspond à l'unité de surface
jour)
pi. adan.
guer pendant une
tiremt:
d'elles
canal
nombre
nuit et un
appelée
Uwttar1, Ihottaj'ât,
chacune
;
et
BERBÈRES
une
fraction de
est elle-même appelée
achète généralement un
jardin
avec
la tiremt
tiremt, y. atte
nante; il est néanmoins des propriétaires qui vendent le fonds sans se dessaisir du droit de tiremt, le plus souvent, dans le but, de tenir sous leur dépendance les jardiniers qui
de
toujours
sont presque
pendamment
du
tout
sol :
petites
tiremt. Plusieurs jardiniers
sa
l'eau
et s'en répartir
Dans l'Oued
de
remplissage
table
sablier
cruche
plonge, dès capacité du
d'eau,
qu'il est
vase
et
immersion d'un la tanast Ce
bères
Ailleurs de
sgel «
ou
de la
de
gzi «
on utilise
en
nœud
fort
alors
couper, inciser
»
d'eau du bassin désigné
.
l'ouverture du fond
de temps fond.
percé au
de deux litres
L'individu
Dans les
harruba à
Et.
Figuig;
de
L'espace
le
sous
dans les
meskuda,
du Touat
faites
appelé
l'eau. Elle porte,
trous
du
qadas,
compris entre
deux
entailles
de lhabt,
pi.
de
Tidikelt,
correspond
à
et
de
de tagzit,
pi.
un volume
lhabàt. L'instrument jauge
le débit de la foggara
C'est
bords,
ses
tagzain,
etc.),
du bassm
profondeur
est
une plaque circulaire
que
jaugé
de
la
a
tanast
qui
l'aide d'un
cuivre percée
de
de trous carrés, les uns et les autres de dimension déterminée corres à l'unité de mesure (habbd) ou à ses multiples. L'instrument se place au
ronds
pondant
et
pour se
les Ber
du Zab ;
oasis
sur un
au couteau et appelées
nom arabe
appelé segfa.
par
R'damès, p. 248). asqùl (Tlit, Ida Gounidif,
de longueur égale à la
répartir
entailles
tanast
le dial. berb. de
sur
une réglette
oasis'
ingénieux
et
à la
préposé
deux heures
vase appelé
donc le débit de l'eau ; il en permet une répartition plus équitable détermine le temps pendant lequel le riverain en a l'usage.
appareil assez
le
à la
proportionnelle
environ et met
Berbérie ; le
en usage en
s'agit
des
petit
une unité
instrument différent
un
C'est
dont il
distance,
d'un
remplit naturellement par
se
par
marquant enfant) le retire et le remet à flotter en fait à une feuille de palmier afrau ugejjuf. Chez les A.
Motylinski,
mesurer ». citerne
distance
Il
déterminée
est
cas, le rôle d'un véri trou que l'on place dans une ce
parfois un
marocains se nomme
à Ghdamès (cf. De
vendre et
faire l'acquisition d'une tiremt
La tanasl joue dans
un vase en cuivre percé
a une contenance
procédé est
soi, indé hypothéquer
propriété en
droit d'usage dont la durée
à la dimension du trou
Isaffen,
de
louer,
gré,
versements.
tanasin.
plein, donnant
chaque
remplir.
est un
afesku.
de l'eau (c'est
répartition
de leurs
six tanast : seddis
d'eau. C'est
pleine
est objet
son
les Ithamed, la tiremt vaut mëraut nuaib ce dix nouba » et mot nuaib, pi. de nibt, correspond à l'arabe nuba « tour »
chez
demi tiremt, semmus. Le au berbère tawala. La nibt
une et
peut, à
peuvent s'associer pour
au prorata
Noun,
L'eau
gens.
propriétaire
et
débouché d'une fogara compteur
par
d'eau. (Cf. L.
les
soins
Voinol,
Le
du jaugeur
Tidikelt,
d'eau, p.
riennes, p. 337, in Recueil de mém. et do Lex. 1. Inconnu a Demnat ; le système d'irrigation
i3ô
xive
kiel el-ma, —
et.
E.
Cong. des
et
joua le
Gautier,
rôle
d'un
oasis saha
Orient.)
par canalisation souterraine est
en
à
souterraines
du
Touat,
du
et
du
des
l'Anti- Atlas.
Les
sont
des
galeries
à fleur de
sol
dans les
Tidikelt,
point
pré-
surveillance
eaux vives
placés en contre-bas
en, individu
de tribus de
nombre
du Gourara
douce destinées à donner des
pente
dans les jardins
palmeraies et
dans
et
—
la
à
posé
le Sous
Marakkech, dans hottarat, comme les fg agir à
usage
i
anëfgur1,
tion d'eau (ar. feggârd).
4i5
VERGER
LE
captage et d'adduc-
de
terrain
ET
JARDIN
LE
d'affleurement. Elles
pré
sentent, de distance en distance, des puits d'aération anu, ou des regards, tifrit, dont l'orifice est garni d'un gros bourrelet de terre provenant des déblais. Leur hauteur
laisser
est suffisante pour
Les Ida Gounidif raine
lentement dans petit
Le
berbère
mot
dans le
la
Brahim, turcs
Cette
».
de,
partir
tfraut
1.
et par ext.
A
des jardins
communauté.
certaines
dispose
les
sjel tt
paroi
de
l1
semaines
; lft dattier
la
à l'individu
lafgert
n-tknarit.
Les décisions courent
les
nèrzem
Ce
sont
i~tèfgurt
; ils disent
« nous
de
:
an ou
les
et
sont
trouver
quelques
Id Ou
verbe
efel
j
cul-
quitter,
passer
par
relevé.
de
am
à
Iilaln ;
surveillance
désignele
à
champs
au moment
des
FGR
vergers
sien que rétribue
mêmes
certaines
de la
cueillir un
comme
une racine
par
heures
maturité
des
propriétaire ne
fruit
ou même
de
de durée variable, de une à fruitiers principalement : le figuier, l'oli
connaissance
tafgurt,
levons la tafgourt.
de
Baâmran,
frappés de tafgurl, le
; il lui interdit de
nqqen
est pres
jusqu'aux lieux des
lafgurt, localisé dans les
est
Achtouken,
qui prononcent ces
à la
de la
chargé
le figuier de Barbarie. Les
sont parfois portées
marchés
vocabulaire
fréquemment
Cette interdiction
les jemaca
connu
l'eau
et où
note encore : amfègur,
particulièrement
arbres
ifelan,
déborder, déverser,
nfel tt
chaque clan ou afus
ses produits
frappe tous les
oued
pi.
âtafâla.
profondeur pour
dérivent d'un
préfixation
les jardins
que
tombes.
et même
de
Tlit et, dans le même parler, asfel nd'un bassin et par laquelle se déverse le
même racine :
époques de l'année
elle
un
»
Anti-Atlas. On
temps d'interdiction ;
sont
dans
au moyen
touareg êfeli,
à large bouche
l'eau d'un
déborder
se rapporte
de l'usage de
et
s'accumule
s'écoule
tifelatin, O. Noun A.
pi.
précédentes
dans la
Un dérivé de la
ceux qui
elle
souter
champs
qui
rapporter
de. om,5o de
moins
Ahaggar ; d'où
»
de
Le terme figure dans le
obtenu par
des fruits. Tant
plus
ramasser
à
eau
le
est
aussi
désigne l'interdiction d'entrer dans les jardins
céréales et
trois
en
là,
oued
le jaugeage de l'eau
hottâra
terme asfalu, toponyme
d'agent
indéterminé. Il
et
trou à
«
creuser
220.
déborder
aux pa-rlefs
nom
la
vier,
de
et
convient
la forme tifèlit,
signaler un
De
tanudf.
répartition et
un et canal amenant
Zouaoua ;
»
Particulier
au sons
à
p.
« petite rigole creusée
plein ».
le précédent,
et
suffit
sous
à l'irrigation des
utilise
l'eau dérivée d'un
à feggâra
de
sens
expression comme
dessus les bords
trop
dans le
désigner
pour
reliés par une galerie
puits
l'on
que
appelée
citerne, fait la
FL, à laquelle il
Foucault,
marocains
parlers
s'étend
haut.
plus
(où il
sol
de l'eau)» De
; leur développement
accroupi
de
une.ligne
arrosés par
sont
correspondant
racine
même parler
à fleur de
Ihotar
météoriques
grande
une
indique
asqùl
AhaggaV, de
homme
un
aggëlûgel, où se
réservoir,
l'appareil
lers,
d'eaux
des jardins. Ceux-ci
non
que
appellent
remplissant
se
à
passage
dizaines de kilomètres.
parfois sur plusieurs
»
des
« nous
entre
interdictions gens par
des
autres, ont la les lèvent.
et qui
crieurs qui par
fermons la tafgourt
Les jmaca
nomment aussi
» ou
les
bien
gardiens
/|l6 jardins
à la
et
de faire
chargés
imzurfa
(Ntifa) voir
les
jardins;
dénoncent
et
à
soupers
En
période
les bestiaux trouvés qui
ddcairt
(Ntifa)
de dix-sept
est
en
libre
linsâf (Illaln,
;
pâture
dans
la tafgourt. Les délin
violent
Ida
les Illaln
chez
mitqal
Gunidif, et
de dix
eux-mêmes ne peuvent pénétrer
propriétaires
dans leurs
l'heure du ddeha (8 heures environ) et celle de takuzin (3 heures). Ils très tôt le matin zik sbah et y retournent l'après-midi jusqu'à tinuutsi.
jardins
entre
s'y rendent Des pratiques Ainsi
en
analogues s'observent
Kabylie, quand
les fruits
dans toute la Berbérie.
(figues,
raisin et
figues de
Barbarie)
à mûrir, les gens, dans chaque village, se réunissent à la djemà sous le l'amin assisté d'un marabout pour procéder à ce que l'on appelle le dâc
lhaq
ou
(voir supra) j
les ksouriens de Timgissin.
chez
tafgur{ les
de
ces gardiens s'appellent amfgur
confisquent
elle
(Ida Gounidif).
eaux
uwaman, Ida Oukensous ; amdif pi. amdâf (Tlit)
amende appelée :
à la jemâ°a
offrir
BERBERES
la jemaca les individus
(Tlit);
tafgurt
même
ammazzâl
infra. Ils a
d'une
quants sont punis
etc.),
leurs décisions ;
(Tlit)
ou
des
répartition
respecter
imzuarèn,
amzuar, pi.
CHOSES
ET
MOTS
Iherif
gef
(A. Irathen). Le
tabehsist nig
a-win ad-iksen
la
marabout ouvre
tizwert, nig takermust,
séance en
adas-ifk
disant
rabbi
commencent patronage
de
(Beni-\enni) :
àttàn,
Ifatsiha !
i
aur-ikemel
lbrif s-lehna ! Quiconque cueillera une figue, un grain de raisin ou une figue de Bar barie, que Dieu fasse retomber sur lui la maladie, et l'empêche d'achever en paix la des fruits I
saison
»
lieu de tourner la
Pendant
que
des
paume
diction,
la tournent
paroles,
A la fin de la cérémonie, puis
mains, Le
dâc
de
sent cette
vers
sol
les frottent l'un
dure
son allocution change
et que
Dieu
azeka, rohet ad-aiiwim
vers sept
là, beaucoup dant la
période
et
afin que celui-ci ne
effet, de
en ses
biens
En leurs
de telles
résulter
croyance, ils battent des
tt
Ihrif ;
veille
de la rupture, les
marabout qui préside
demain,. leur
ad rbbi
en
paix,
d-win
dit-il,
bonne
gens se réunis
l'assemblée j
allez chercher
ttgozi
mais
des fruits
santé et pendant
ats'em s-sshâ, s-lehna,
de longs
1eamer
!
»
le lever du soleil, hommes, femmes et enfants se répan envahissent vignes et figuiers. Les paniers se remplissent monde est
Si
de
retour.
un malade
ses parents avec
le
Les
gens aisés
désire
quelques
consentement
une poignée
à peine,
l'ignore. (Communication de
ce jour-
figues fraîches
de l'amin
qu'ils
M1'
distribuent, ot
doivent
Mammeri,
du
pen
marabout,
ostensiblement
des Béni
Yenni.)
IIe
ce
jalouse
préserver
que pour
nombre
garçons
mais aussi
pouvant
même
fa- p. tabou, fournie par Boulifa (Meth. lang. kabyle, nelcheddem ith, iouakken oua our il'amaa d'ouga ; ceci, nous l'établissons
L'explication de aïa
La le
encore
de ton:
quelques-unes,
montrer afin que nul ne
ce
mal
la
au
béné
l'autre.
aux pauvres.
du dâc,
peuvent en cueillir
116):
toujours dans
assistants,
pour une
avant
heures tout le
de fruits
ils le font
poitrine comme
veuille que vous en mangiez en
Le lendemain, bien dent dans les champs ;
et
contre
jours 1
vite
la
d'écarter d'eux le
afin
à la djemâ. C'est
l'anathème, les
marabout prononce
ordinairement une semaine.
nouveau
fois
le
le
mains vers
la
pas celui-là » est peut-être
récolte
du
mauvais oeil
que
la
plus plausible.
le Berbère
Il
peut
s'agir,
redoute autant pour
lui-môme.
de régions, cette interdiction est parfois levée au profit des fiancés, de et filles d'honneur. On leur tolère non seulement l'entrée des jardins
le droit de
cueillette.
A Timgissin
(Tlit), les
fêtes du
mariage se terminent
imzurfa,
amzarfu\
la
a
posé
vettes pendant
la
des
période
imkîri, imkiran, journalier,
pré-
gardien
surveillance
oli-
d'in-
imgîri'% imgiran,
dans les jardins
pénétrer
ves.
agelzim*, hoyau.
où celle-ci
amadir, pioche, houe.
herbe (agulas).
alkausuQ, émondoir.
arëbba03, jardinier.
même, le
dins
sa
bague
la
puis elle
;
enfan't.
tants
se
L'isli
jettent
trois fois ;
béni 1
le
sur
le
ce
disputent
celui qui
tu
es
là
une vieille coutume au sujet
w, puis
dans
dos,
dénoue
sol et se
dit à
on
le
porte sur
s'avançant
„
de
un pan
pan et en
haïk,
son
la bague
dernier lieu
de laquelle les Indigènes
tâkordâ
où elle cache
comme elle
la bague. On
en
islan,
le ferait
l'herbe à terre. Les
les époux à la demeure
cortège ramène
des
tt vol
brassée d'herbe
répand
trouver
pour
trouvé
le
cela s'appelle cueille une
».
d'un
par
Chemin
y dérobent tout ce dont ils ont en>ie; Dans le jardin de son mari, la tislit,
et
n-islan
jour, dans le jardin de Visli (fiancé) par une cérémonie appelée faisant, les islan (garçons d'honneur) pénètrent dans les jar
septième
n-igran.
afssay
d'oli-
gauleur
amloqod, glaneur,
ensemencés
à l'époque
orge
gau-
glaneur,
leur d'olives.
izmaz2, interdiction de
est en
ou-
vrier agricole.
terdiction.
en
417
VERGER
LE
ET
JARDIN
LE
igit
:
fournissent
ne
ambarki
C'est
maritale.
assis
l'opération
répète
!
encore
aucune expli
cation.
Il
i.
sont
n'est pas
douteux
faille
qu'il
rapporter
ce
mot
issus izref, A.
gnant, l'un
et
l'application (les
en prononce
l'Anti-
Allas)
ancien
de
Sur
mot,
ce
2.
Il est,
.
par
amende
et
R.
cf.
signalé
de
sens
dans les
3. De
rbac
duits. Syn. régions
de le
Basset,
et quatre
redem
Iznacen
anagam ce
la te
gru «
36,
5. Voir
supérieure,
qui
la forme d'un
A.
originaires
piocher »
;
dési qui
Chleuhs de
izref le
sens
plus
berbère de l'argent (métal).
Ndhir,
les jardins
en
p.
d'attribuer à
Sud,
l'autorité
et
certains
p. 7.
A.
Mjild, Ichqern,
pluriel en a ;
de
le
sing.
temps, délai
moyennant
le
etc.)
azemz
des
i/h
—
arabe
273
n.
arëddam, rdem
«
Ida
Gounidif,
combler
1) et, dans la
un
trou
même
est
?>.
pro
etc.; les jardiniers établis dans
du Touat
cf.
de
et
signification
Ndhir,
Tlit (voir
ahummas,
de
la
Berabers du
de couleurs,
métaux et
berabers (A.
ZRF d'où
même racine
traditionnelle
azref, nom
métayer qui cultive
ces
nom »
—
région,
agem tt puiser ». gauler»
Ntifa ;
«réunir»
Rif
(Biarnay
p.
70) ;
cf.
1.
274.
une
de
groupe chelha avec
glaner, cueillir,
n.
p.
6. C'est
revêt
Iznacen, Fès,
biner, »
de
aux parlers
plupart
—
tireur d'eau
»,
B.
assez vraisemblable
noms
à la azref,
kabyles du Djurjura
rapprocher
Les
.»,
du
parlers
sont pour
abhharçjzi.
l\. De
amende
atuati,
.
d'agent de
supra p.
«
qanoan
ailleurs,
et
»
L'expression, familière
dans le
aussi
Ndhir, A. Yousi, Ichqern, etc., et l'autre, les prescriptions de la coutume
•>
lame rectangulaire, légèrement s'emmanche
lmmcassa ; ils
Laoust.
au
bout d'un
s'en servent pour couper
recourbée
long les
en
crochet
a
l'extrémité
bâton. Les Zemmour le
chardons.
2n
nomment
4i8
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
longue
talkausut, dim. tasawit
tamenqàst, binette à lame
dans
trian
jubier binette1
talgadumt, alëqqâm
cueille-fruit.
de
sorte
(0. Noun).
râteau
ajerraf
i
dents
dont on se sert pour
anzel, inezlan
tasaltesl,
écarterles
a'ammud, i'àmdan
lisukwas
Long
i.
bois,
de
jujubier
veut couper.
fendu à
roseau
une pierre ou un
un
bâtonnet ;
Ihodert1",
que
bout,
sert
à
ïaule
légume.
tagellàt, tigëllâtin,
dont
et
des
(Tagountaft).
rameaux
l'on
uti
d'irrigations
canaux
tasferdin
en
por
curage
au
tasëfert,
,
le
de large houe
lisée
fourche à deux
petite
fagot de ju
pour
ter.
serfouette.
;
',
sorte
uzun"1,
un
l'on plante
asaus
gulaire.
four
perche
chue que
serpe.
tameskert,
cueillir
on
maintient
navet.
les fragments écartés
les figues de Barbarie. Cf. Iqorâs
avec
n-z"abul,
Zemmour. Cet outil, inconnu dans la province de Demnat, est employé et de l'Oued Noun pour établir et niveler les petits carrés
2.
du Dra
Il
supra).
des
d'une
se compose
entailles auxquelles sont assujettis
qui
obliquement
forme le
ar-ijbud, un autre appuie côtés
Se
forme les
servir
de
rebords
ces
dit
se
à
im,5o
des liens de tirage,
sur
du
séparation
instrument
im
Il faut être deux
manche.
fortement
de
longue de
planchette
portant,
et au
pour
par
deux
aux
un
bâton fixé ; l'un tire
le manche, ar-itled ; la terre rejetée sur les carré destiné à être irrigué par immersion.
zuzun.
:
Zemmour ; iimenduit, A.. Seghrouchen. 4. Le mot est arabe ; il dérive d'une racine marquant l'idée ec d'être vert correspondant berbère zigzau ce légumes » employé au Dads se rapporte à un 3. Cf. tigidit
connu
dans le
général » sous
l'un
porté
croire,
à
un
uzuggwar,
dans tous les
zegzau, signalé
Dj
.
l'aspect
dérivé de
leçon
»
chez
agmai,
n.
sens
B. Messaoud
de
ce
2) à
sigem
désigne
,
GD. GL ce
les formes imgi, timgit
(Destaing)
»
ce
une
les B. Iznacen. Nous
et
uno racine
», d'où
idée. La forme
même
légumes
les B. Snous
gem tt pousser
qu'à mgi ee germer» quoique ce plante
la
parlers et marquant
Nefousa dans le
l'autre (p. 267,
et
(voir
bouts,
manœuvre
milieu,
la
les jardiniers
appelés uzun
expliqueraient,
puis
GM. On
bourgeonner ce
pousse,
par
»
verbe
agemma,
plante, avons peut
Zouaoua,
germe »
; le
»
aussi
plutôt
Ntifa ; et du
méthatèsp du g
en
rap
amgai
m,
la
agmai signalée ci-dessus,
La culture, l'olivier ;
celle
qui prime
toutes
dos légumes
les
autres
occupe peu
dans la
province
les Indigènes. Ils
de
Demnat,
est celle
cultivent surtout
de
le navet,
toutes les cucurbitacées, l'ail, le persil, la menthe le piment, l'artichaut, la carotte, la tomate et l'aubergine. Les fèves, pois et lentilles sont cultivés en champ, par contre, le maïs dit "anseri, l'orge destinée à être consommée verte
l'oignon, très
peu
plein 1
et
la luzerne
sont cultivés
dans les jardins. Los Berbères du
sud
y
ajoutent
le
henné,
tirëkmin',
navet.
tasellaut^jtiselldwin, navets de conserve.
couscous
tahsaiV,
navet
bouillon du
le
et
cumin
azegzau,
et
parfois
une autre
été. C'est
en
i
C'est
.
Tafilalt.
citrouille,
le
melon vert.
mûr, jaune.
melon
Iqnorbi, A. Isaffen, Ida Oukensous,
appelé
chou
fournir trois
peut
entretenu
d'orge
monté.
ou
Todghout (cf. lazuzul, Ouargla).
Dads,
(agulas)
au printemps
an
par
récoltes
de
une
;
dernière de
une
;
maïs ou
navets
de
en
courges
cette rotation qui est généralement observée.
un coll. pi. connu
Un
etc.
Les Berabers sous
deux du
pi,
sing.
est
des A. Bou
néanmoins
Oulli, Imeghran, Igliwa, Ihahan, Tazerwalt,
signalé
Zemmour, A. Ndhir, Izayan,
:
retrouve
le
le
aussi
ee vert »
Un jardin bien hiver ;
(wa),
agan"
comme
servies
(wa),
ahsai
Imënun'
litt. le
d'oignon
courge.
légume. le
oignon.
asëqqabo, tige
secs,
ajgagàl'*, lien d'oignons.
afràs', jeunes feuilles de
dans
419
VERGER
azàlim, navets
cuites
LE
ET
JARDIN
LE
l'aspect tarëkiml
sous
Ichqern
les Illaln.
chez
l'arabe
utilisent
lleft
:
que
l'on
forme berbérisée tanèfin, A. Atta ; tinaffm Ida Gounidif (toutes
une
comme
ce meilleur navet »
tirëkim)
Zouaoua,
tifelleft.
et
; le mot,
en
effet,
se
Boulifa décompose
que
rapporté
à
une variété
de
if
-\-
illeft
navet supérieure
aux autres.
Les Chleuhs qui
leur
disent
sont gros
mangeurs
d'être l'objet de
vaut
en parlant
d'eux
en
nombreuses
mangent
de la
jusqu'aux
part
feuilles,
ce
des Arabes. Ceux-ci
:
ia-ben
ee slàh
Ce quatrain,
de navets; ils
railleries
comme
ce
ia-qlil
ce
tbhu
ce
ma
clufa
ëlleft !
uràqt
fi-klamo !
l-ssëbl,
mën sèbt
ëlharura tâcamo !
threj
du genre,
tant d'autres
est
»
à Sidi Abd
attribué
errahman
Elmejdoub. 2.
De
sellâu
3. Encore
dans les
vendent
ti. De jgugël arbre »
faner
ee
appelé
»
distingue de
en
connaissent
6. Le
aftih,
a
i
se
cf.
ajgagal
balancer,
p.
2^5
tt
pied
de
u.
vigne
s'accrocher pour
la
tahsait n-umduh,
feggas
Encore
nombreuses variétés
berbère,
et vidée sert »
appelé
de
p.
la
3o,
Ces feuilles
i,
se
grimpant sur
être tenu
un
suspendu
^
(Cf. Salmon
:
Sur
quelques
noms
de
in Archives
ce courge
récipient pour
de
Marocaines, tome VIII). Les Ntifa Salé » longue, blanche, au col étroit ;
le transport de l'huile.
arabe.
de l'arabe lebtih,
A. Seghrouchen ; il est encore vert ; le
Iguerrouan,
agermm, quand et
Ntifa ;
ce suspendre »
plante.s en arabe et en
desséchée
ee sarcler»
38i.
p.
5. On
de
Gounidif,
marchés.
Zouaoua, de jegugel
Boulifa,
7.
Ntifa.
âusai, Ida
à lagerrumt du Dj.
Nefousa,
mais
Zemmour; afettih,
abetsih,
mot correspond
dans
ce
Zouaoua;
abettih,
Ghat;
A. Ndhir. Les Iguerrouan l'appellent dernier
à
agërrum ubahir
cas avec
le
sens
de
des Zemmour ce
citrouille ».
^20
dellah1, lëhiar'1,
pastèque.
tifelfelt,
concombre.
bideljan,
liskert5,
vert »
melon
noix,
Zouaoua ;
afqus,
Le
i.
d'unité
nom
arabes ou
nous autoriserait
le
Arabe;
à
croire
Ghat,
tsiledjezt, 3.
berbères, un
berbère. On
consonantisme
ou
à
est tadèllaht ;
berbère
devenue tagessinet, dans le visiblement
pareille,
agessim, Iguerrouan ; convient
de
rattacher
3. Forme
est
dans les
c
dans
ceux
parlers
un
« melon
taksaimt, Ghat au
vert
Izayan ;
signalé
désigne la
parler
ongle
»
augsim,
A.
explique
parlers
eïc
étrangers
sont
au
Ahaggar,
griffe
de
119,
en
Touareg? Cette forme », tandis »
A.
A. Seghrouchen. A la
que
agessim,
Ndhir, même
comme
forme il
et peut-être ahsai, signalés ci-dessus.
parlers chleuhs
voir supra p.
la
semblance avec
h
ou un « concombre
»
touaregs. Les berabers
et
Zemmour, A. Ndhir, Izayan, Ichqern, Rif. A rapporter à une racine SIC qui fourni, griffe,
de
de Tunisie. Ceci
et
forme tilegzt,
« courge
lisent tissert,
ce
une
ag'essim,
qui
h dans tous les
d'Algérie
touaregs
tagessimt
serait-il
même
agsim.
commune
B. Iznacen ;
Ahaggar ; forme
puisque ces phonèmes
emprunt,
relève
afeqqus, »
secs,
noisettes
inconnues)6
mot se présente avec un
et avec un
raisins
figues; les
être indigène.
peut
mot
le
potiron
de
encore
sont
Ndhir ; taksaimt, Ghat âkesaim « grand tameksa « melon » à Ghdamès et à Syoua.
marocains,
tomate.
d'amandes, de
racine.
appelé
est
aubergine,
Igellt, récolte de fruits. Ifdkit, fruits secs (mélange
ail.
hizzu", carotte. lêfjel, radis à très longue lmcadnus", persil. Ikesbor, cerfeuil. Le
poivron.
piment,
limitas,
oignon.
azâlim,
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
3 ; la
n.
gousse
A.
Seghr;
selon
de l'ail
B.
et
zénètes uti
Iznacen,
les parlers, isker
tissart, ou
isser
présente une certaine res
certains animaux.
l\. N. d'unité: tahizzut; hizzu
est employé à Demnat, chez les Ntifa, les B. Iznacen, Rifains, etc. ; c'est aussi la forme la plus communément employée dans les parlers arabes du Maroc; elle doit être rapportée au grec pîÇa, d'où le français « rhizome ». Certains Berabers: Zemmour, Izayan, Ichqern ne prononcent pas ce mot qu'ils con
les
sidèrent
comme une grossièreté par suite
arabe; ils disent: ssfraniia,
Les Kabyles du Djurdjura ceux
les
de l'Aurès
variantes:
l'arabe
comme
tifsnah, les
des
.
Ce
mot et
parlers.
Il
le
Berrian; le
la
tifesnaht,
Il
est
A.
carotte
de
«
fondement
zrodga
du
Mzab;
qu'il a aussi en
tasfrânit, Ichqern.
de l'arabe
algérien zerudiia;
tejïsnegt, Dj.
reste connu que
»
sfrâni et
Ndhir;
expression présentant
Nefousa,
les Berbères
empruntées
à
estiment peu ce
cultivent pas.
suivant sont arabes
existe
sens
les Berbères d'Ouargla tafesnaht,
précédentes. ne
du
sfannar,
appellent
sennaria ; et
légume; beaucoup 5
Zemmour;
néanmoins
;
on
les trouve à
peine modifiés
des formes berbères
comme
imci
dans la
généralité
persil » et abzil
à Imi Iissi (Anti-Antlas), la première est cultivée, l'autre est spontanée. 6. Les arachides, dont les Kabyles et les Mozabites font une si grande tion au moment des fêtes, ont été tout récemment importées au Maroc par les troupes
cerfeuil »
consomma^
sénégalaises.
LE
azar1
figuier
tazàrt,
Cette forme
i.
le
figues». On
sèche
iqorran, figue
aqarru2,
verte.
généralité des dialectes, parlent en la suivante, communes à de la culture du figuier en Berbérie. Les Touaregs con
et
,1a
antiquité
la forme
mot sous
tahart, (le
ahar ou
note
tazarin, B.
pluriel
un
fréquemment
z permutant
dans le Guanchc de la Grande Canarie
retrouve
se
qui
figue
et
faveur d'une haute naissent
(coll.).
azaren, figuier.
(wa),
l\2\
VERGER
LE
ET
JARDIN
Iznacen;
Tazerwalt;
tizdr,
le
avec
l'aspect lahar
sous
h)
enemen
tiztiràn,
id.,
tizira, Warzazat.
Les figues jouent
;;
à l'état frais tion
un grand rôle
une quantité si
à l'ivresse
nerveuse qui ressemble
des figues
l'année, deux
de leurs
figues sèches, (lianoteau
Ces
toujours
est-elle
qu'ils
sur
trempent
quelquefois
dans l'huile
Kabylie,
à la
pas
caprification
l'ignorent
ne
quatre,
Nord,
première
pas.
saison
reste
de
sont uniquement composés
de
faciliter la digestion
pour en
»
tome I).
43g,,
les Berbères du
du figuier la
culture
mais
;
p.
la
aussi
de batailles. Pendant le
quotidiens,
La
à l'excès:
rend querelleurs
rixes et
repas
observations valent pour
donnent
les
et
en mangent
qu'elles produisent chez eux une surexcita
époque de
une
Letourneux,
et
dans l'alimentation des Kabyles. Ils
considérable,
du Sud
moins pour ceux
Les Ntifa
place.
qui ne
ne pratiquent pas
la
Leurs voisins, les înteketto l'emploient dans
certains cas.
Voici les
des
noms
de figues les
variétés
dans la
plus estimées
n-ugiul «
tihirrit,
du
peau
d'àne
»
noire et petite
et
azur ce
une
des
meilleures
pi.
tizra
grain
de
raisin
ce
jujubier
»,
que
fruit du figuier
commune peut
dans le
volumineuse et
variétés, fruit
vert
de la:
verte;
grosseur
être gros, Parmi les
lizil_,
Zkara,
et
Nefousa; On
racine supposée
à
ot
dont
celui
ZR
tizzit, B. turtui.
la
couleur rouge
racine
ZUG
Menacer (cf.
commencement
noté aussi :
être
le
mot
ZR d'où
s'applique
plus
issus:
seraient
de la
état
vigne et
du fruit rouge
»
qui
fût
commun
à la fois
du jujubier. Cette
ou par sa
grosseur;
qualité
on
songe,
et, dans le second, à ZUR
mais tout cela apparaît
bien hypothétique.
tasgart, litt. le ce bois » Zemmour; planter, Ntifa et iizzi « plant d'olivier »
citons:
uzu,
turtit (voir supra,
Ntifa ; tisemdit, Zouaoua
tamset,
marquât un
du lentisque, de la
par
une
que
racine
etc.; azuarK même sens, Tlit; Ichqern; lezurit ce raisin » Dj. Nefousa; tizuert Zouaoua, et peut-être azuggar, azeggur et leurs varian un pi. lizurin s'observe chez les B. Snous, les B. Izna
du volume, être épais »; de azar ce figuier »
urtu,
mdi ce goûter »
z.
la
semble une
»
synonymes
même parler ce
Dj.
»,
cas, à
avoir
Dj. Nefousa ; (cf.
lizurin,
pi.
à
Ichqern, Zemmour,
sauvage »
être donnée
premier
rapporter
fruit du lentisque
«
sauvage
Il faudrait
cen.
à déterminer. Il
reste
doit-on le
fruit du jujubier
tazeret,
tes
azar
irait;
au
spécialement
au
; ahondaf,
poing.
L'étymologïe de
ce
de Demnat
âqâttar, rouge; bu-umgerd, à pédoncule long et vert; îlem k peau épaisse ; Ihorr, très précoce ; iamarraksit, blanche, très
estimée; tasrarit, violette, estimée; tazegzat, verte, très tardive,
a
région
particulier, à Tanant:
en
de
urtu ce
ce première
saison
jardin ») ; temdit, Dj. Nefousa figue de la saison » et tasemdit,
des figures »; tametsil,
Mzab;
tamessint, Ouargla.
âqorro,
pi,
iqorran, Zemmour, Izayan;
aqarru,
Aurès;
temotsit,
Inteketto ;
qorro.
^22
iqorran n-tasust, figue
la
avant
,
)
coll.
\ )
n arrive
pas
lluz '-talluzt, amandier,
le
par
amande
qâbëlluz^,
a
amande.
verte.
iqorran, Igliwa; iqûrra, Ida Ou Tanan ; tâqorrit, Tafilalt; tâqurrut,
;
Mtougga (tef.
wazar,
*
qui
maturité.
tombée
olive
treille.
7 70/1
abLuh, datte
olive piquée.
irihi,
Seghr*
À,
...
olivier.
olive.
n-zzutin,
qùauéy
grappe.
tiiniut, dattier. tiinî, datte.
.
zzutin
taziart6,
figue de Barbarie.
zzutin-tazzutint
aqqa
(wa)9 raisin. ddîlit, vigne.
touchée
mûre
tigidda, berceau ;
zzitun"
„
vent. àdil*
caprifiguier.
amersid2,
,
BERBERES
tombée
maturité.
amessegdid1, figue par les oiseaux.
tarumitz
CHOSES
ET
MOTS
aqarro
te
tête
p.
»
n.
109,
1)
tâqiïsas
—
te
figue
verte »
n-
Ida
Oukensous. La figue
ordinaire prend une série
la
de
maturité » se nomme akersus, zouaoua
La
sous.
figue
ce
ketto,
expressions que
(v. infra
pl.
imsan,
pi.
iukzarn
inigem. Une
p.
même
je
■ix'jlx).
à
rapporterai volontiers
On
dialecte ;
relève encore :
Mzab ;
amussi,
ihuzzan, ou
ahaz
Infedouaq
Cf.
2.
Désigne
3. Litt. la l\. Voir
le dattier
aussi
ce chrétienne »
infra,
5. Commun à
l\(\ty
p.
mâle
;
amsi,
syn.
infra,
voir
fruit du
agaz
palmier-
imotken, Dj. Nefousa ; metsi, Ouargla; emmus-an, Syoua et akusâr, pi.
motk,
Tazerwalt, dans lequel le dernier élément rappelle Laoust, Et. sur le dial. des Ntifa p. 98 § n5.
1.
; abûîiai, Ida Ouken ïnte; ahaz,
fergus, Dj. Nefousa
;
qui mûrit » est appelée ahazzu, pi.
nain »
état de développement ; ils te figue verte tombée avant
noms suivant son
akerkus, azubzec, labehsist,
sont en zouaoua :
doute
sans
azar,
dukkuar,
-.
p.
et seq.
de dialectes; inconnu, des touaregs, âdil. Zoua Ndhir, Demnat, Sous, Tazerwalt, Dra, Tafilalt, Mzab, Ouargla; adir, Rif; àtil, Dads, Todghout. Le te raisin » est encore appelé : tizurin, Zouaoua, B. Snous, un grand nombre
oua, A.
Rif
,
désignant les
c'est un pluriel
tizuert, Zouaoua (voir —
et
rosé
agiar,
—
n-tmelli ce œuf
grappe, —
6, Syn.
femmes
:
7.
—
[zayan,
précédente
pl.
utanant,
petits grains
portent au cou »
tazrô'mt,
Tlit
azrur,
de la
A.
?
—
tîzerman, 0.
—
à
»
noms
qui
noir
—
à
:
gros
imzug,
grains ronds
variété originaire
de
dit
lezuril,
:
Dj
.
Nefousa ;
blanc, très estimé grains iff n-tagmarl
abusuka,
—
rouge
et
très
—
lcadari, blanc
gros
—
Tanant, blanc,
—
tiini, longue
grains moyens
peau mince.
Warain,
cf. :
à Tanant
ibuhu,
blanc,
tazrirt
askun,
Noun;
A. Seghr ; (tizurin en
Izayan,
rifain
p.
et collier
pl.
678,
suivent, hormis tijirest
ne serait-il pas une
de
perles
forme
noires que
les
Rif ; tazèkkunt, Ghat tizermin, Ida Gounidif; tazermut,
A. Seghr. ;
tazcreml,
teziuait, Dj. Nefousa (voir infra
Les
un te grain » se
;
cultivées
grains allongés
de tourterelle —
grains »
rouge
blanc à
grains allongés
walegdid, noir,
apocopée
—
»
te
Variétés
azuggwwag,
tétine do jument
taglait
supra).
azkum,
régime).
«poirier»
identifié
au
latin
pirus, sont
rroman-tarromant,
ET
JARDIN
LE
tazenbu'at. citron.
grenadier.
grenade.
tabbuhut,
hamamàd, blâluz, petite
grenade
4a3
VERGER
LE
zenbuâ'-bu-sala,
Itffdh-talffaht,
acide.
grenade en
forma
citron.
tifiresl, tifiras, poirier,
Igerga'-talgerga't, noix, Itsin-taltsint, orange. limun-lallimunt, citron.
Imesmàs,
noyer,
sferjel-
abricot.
abricotier,
tasferjell,
poire.
prune.
taberqàqa'st, prunier,
tion.
pomme.
pommier,
cognassier ,
coing.
Verbes.
ader
ou
navets
—
de
carottes
creu
;
planter.
ser.
zzû-tzzù
sqobbor, déterrer des
plantation.
uzà,
la
nqqes-lneqqàs, biner. sbâdû-sbàdàu
des
butter ;
,
rebords
rigoles
ssu-ssua,
Idi-ldai
de
carrés
établir
sgel-sgal,
des
gation.
ou
d'arrosage.
1
de l'eau.
tirer
qqen
arrêter
aman,
l'eau.
i-waman, laisser l'eau.
ërzem
s'écouler
zber-zbber,
ferg-ferrg,
enclore une
piocher
sdunkel,
terre; gez-qâz,
arabes, ce
Faut-il
être
admise
haie.
en
de
récolte
que
contraire aux
dans
son ensemble
que certaines
des Berbères Marocains. Le
produire
ahalif,
du
rejetons.
zrem-zrum,
effeuiller.
sus-susu,
ont
(Mercier. Le
nom arabe
des
bourgeonner.
gauler
comme
des
nom
olives.
déraciné.
importés dans le
données historiques »
des fruits.
pousser
akuf-lakuf, être
espèces,
ou
fructifier.
fnen-lfnan,
les Arabes les
trop
de VAourës). Notons
de
mottes
déduire
glaner.
Brahim).
ger
(1, Gounidif).
une
enlever
conclusion serait voir
les
ratisser
> cueillir,
aru-taru,
(Ida Gounidif).
casser
.
'
temmer,
tailler.
émonder,
rdem,
'
greffer. ....
fsu, s'épanouir, fleur. Jujjeg-(jujjug, fleurir (Ida
ënzeg
à
d'irri
l'eau
jauger
leqqem-tleqqàm, Iqed-tlqàd, )
irriguer.
racines
pioche.
pays
? Une telle
que nous possédons pour pou
des
plantes en
le cerisier,
dialecte
sont encore
cerisier est néanmoins
connu
chaouïa
inconnues
de
Berabers du Sud de Meknès ; ils le prononcent habdèlmlus (A. Seghr.) emprunté aux Indigènes de Sefrou qui en cultivent uue variété estimée.
quelques et
Tont
lxll\
MOTS
BERBÈRES
déraciner.
sukfisukuf,
nu-nuggfà, être mûr;
tinui,
CHOSES
ET
moisissure.
ërsu-tërsu,
mûrir.
mûrir
(raisin
sger-sgar, dessécher.
à
commencer
sëmdi-sëmdai,
datte).
ou
aluo-taluo, être
goûter.
mdi-mëlli,
fané.
faner.
sellau-tsellau,
hmund, être acide (fruit). izid, être doux.
sfruri-sfruruy, égrener
Igûgëm-tlgugum , été tendre, être frais (légume).
hodder-lhoddar , faire
être
'arreg-farrag, (carotte
légumes qui en
coriace
ërzem se
,
toute
cuire
des
plante verte
lieu.
tient
jardins (voir
ratatiné
(grain).
hûmej-thûmaj
ou
;écosser. racler.
qqenizmaz, interdire l'entrée des
flétri;
être
éplucher ;
kerd-kkerd,
ou navet).
Imûmes,
(tronc
pourrir
d'arbre).
maturité.
tion
corrompre
(fruit).
dont
4 1 7).
supra, p.
l'interdic-
i-izmaz, lever sont
frappés
les
jardins. se
gûmel-lgûmal,
ërrz izmaz, briser l'izmaz.
de
couvrir
URTP
Urtan, Adgar
nukni
dag
darnag,
'alan
wida
ulemmad n-uzeggur masa-nlqqen
Urtan, da gîsën g-ur-nkriz nkirz
hizzu
nkerz
tigëllâtin mkan
agûlas,
mi
inned ultlij illan
uhlij dad-ntbbi azeggur,
ur-illi
ar
gis
tlëkem
imi
loqt
nferg iss;
g-wayur n-sutâmbir
timzin n-ugûlas;
n-tiyuga nkerz gis
d-ibaun. Mkàn nkemmel tigëllâtin d-hizzu s-tgttzi,
tthsail;
mkan
izri
dag
g-udgar-nsënt amëzgur
ssif
nskr
iàn
n-urti.
tigëllâtin
nkerz
g-lubedda.
g-nmger
timzin
timzin
;
adgar
dag
adgar
ur-
ng irdën
ngelleb-ti-umezgtir
d-ibaun,
nkerz
dag
'ansëri.
Ig nra nkerz tigëllâtin d-hizzu, nkerz tikkelt tamzuarut. dag lis snât ; ig urla-inui wakàl, n'aud-as, nskr-as krat tmëkrdzin. amadir, ihazzem, izaid ar-isbadatt, Dgiq iasi
n'aud-as
urëbba'
ar-iskar
isûra,
ar-iskar
ar-ikoffes
; ilfar-t
ladëdj-t iàn ur-as-i'awid
tëlkem
gis
1
.
Texte
izugla
d-lhawad, iddu
wayàd s-waman ar-issua.
mnau
ussan
ar-d-imgi,
timessuit ar-ilailal ;
Ihodert, tigëllâtin,
non
traduit.
iawi-d.
amud
g-iân
uaskas,
Ihawad da-itiakofdsën.
i'aud-as timessuit asku,
mkannag
ar-d-imoqqor
al-issua
ig
ar-d-imoqqor
ufràs-ënsënt.
LE
Igtra lâll n-tgëmmi
ku
tagellat tbbi ar-
g-urbi-ns
g-wabûd
f-tadâut tffî
atsmër
iàn îfër
sgis
tigemmi ;
iàn
afada
tis suât
tikkal,
iân
425
VERGER
tëddu s-urti
dagllant tgellâtin,
Ijhed n-mas-thoddar,
tsker
iân,
ar-tsngadda
sg-ufras-àd
lamz-ln
tsers-t
sg-ihfaun,
imiq
s-imiq ar-asrag aman-ag das-t-tsird
Ingel sgis
tasi-t-id
f-ïmi-ns
tsuggudem-t
ugonja,
ar-tasi
iagur
n-ugonja ar-tgezzem
tgezzem
tger-t-in g-tkinl, ifuar
fellas
seksu
ng ibrin,
ihli i-lhodert
afras-ënsen ur-sul
Loql-ag,
limgarin
is
hizzu
ig
lltâud da
tra
tgez,
aur
tjbed,
gis, tfël
iak
ttgez'
tasi
tbdu sg-imi
tagelziml,
n-ubadu, tawi-ias
afella
lhawad,
asgis
tada
;
sg-urti,
aûwinl
fsern-in
gis
ar-d-inn^d
lltâud n-tgellâlin, iàt da-tqâz lltâud n -hizzu; das-lbbi ifraun aizwarn ar-tkemmël
tger-t
tigëllâtin
mkannag ; g-tazëgaut
tra
n-rrbet
ai--
tqàz
i-tguzi
unmila
;
iâk'
aniia.
Mkan tkemmël
daft-tgra,
jerrebënt tigëllâtin, sukfënt iàt tgellat nag snat i-lhodert ; ig hlanl, da-tudunt, awint tigelzam
tqàz
walainni
lahizzut-an
loql-ag
.pr-itharra.
gant
iàt da
didàtsënt;
;
tsutiss
tiremt, ntan a-igan Ihoderl ig urta-zûrënt lirëkmin. Mkan zran afras ar-ilurig, isann is gîsënt lëlke'm Ihoderl;
ad-int-izdrënt
kullu,
t'aud-as asird
ar-tsatli s-wahbâsën-ns s-sin ar-l-tzomma sg-waman
l-tzomm,
mkan
LE
i-imëkli, ar-
tuzzàll, aur
fellas aman, tsirt,
ET
tasi-d
tasi
n-tzlâft,
ihfaun-ns
JARDIN
;
tigëllâtin
ifraun
smunn-in,
g-ur-iàd
ufint
hdùn-in
tigëllâtin
ula
s-ifraun-ënsenl,
da-ttawi
d-hizzu s-tgemmi-nsënl,
mkan qqorën
usegg'às
ttaddja
hizzu
t'ammr-int
i-lbàhim; ffgënt seglin-in
g-tsirit
;
s-fihina,
ar-in-thdùnt
thodddrënt ;
masa
f-uhadû
ar-t-tàms
da fellas iselgën ;
uakâl
da-int-
igzën
igdzën hizzu
tzaid lada
Idr
tigëllâtin
iqqorën ismënsen tisellawin.
MAFAMAN'
fila i.
S;
Texte
non
mafaman,
traduit.
Sur
ce
tamazirt-ënnag
mot
cf.
mon
Et.
sur
g-ur-illi
l'ain
le dial. berb. des
-
serfen
Ntifa,
"
p. 98
Ii5.
2. se
dàrnag iân
dit
ec
Source de
aussi
profonds
des
du Mzab
3. Envoyer.
quelque nature qu'elle
puits artésiens »
indigènes
soit,
par gravité ou par pression
ou européens et
Flamand Glossaire des
de
principaux termes
; fontaine ;
quelques puits ordinaires
géohydrographiques,
p.
8.
^26
MOTS
« ndâlb-ak
darnag
fellas
ar-tn-d-ilkem gorsen
s-mafaman;
kra
a-sidi ad-ag-tmëlt
! Nuska-d dar
aman
ag-tmëlt agbalu
!
BERBÈRES
CHOSES
ET
l'ain,
darëk
rbbi.
izimmer,
s-iàn lëduft1
ur-
lammara-nneg
a-serneh-lqeddemt
nnit
»
iserd issn tigerâd-ëns, isker dîsën
Iqûbël-âsën,
nnan-as :
ais-akkan
koz is'an
i-tgrarl2
; iz d nsallah nuq-ënna iffog ugbalu, tëfkm-i gis tiremt"-inu d-waman g-grâtun d-id''-nes n-wakàl mikënna tskrem ingràtun ; iz d
tskerm-it
ar-tfgën
qableg-kun
Imun disn inna-iasën
insallah
nki
ar-d-
: (
waman
ilkem lit
awid
ian
a-ii-tfdrëm
!
iut s akordi s-ns g-ufella
izran !
isker tamënirl", inna-iasën
«
:
a-fellaun-rzeg adar-ino,
«
l'ain,
sin
s
»
isers-tn
ha manig
gilli
atqorsem
n-tit
g-sers
!
l'ain ',
akordi-
ns,
»
Igors i-tgersi s-afus-ëns, iawi-l s-ljdmâ°, skern fellas mëddën Im'aruf i-imhdarn, iqàbël-tn Ar-qâzën agbalu, bdûn s-uuna da ukan
nag
skdrën
as-irha
tn'as
n-uanu
winna
;
iheddamën-ëns
ingràtsën
i-tiram-ëns,
tawala
d-imensi ; lljema'at
; kaigât tiremt
serkënin
ar-t-sufûgën
askif-ëns,
t-irzan
wanna
g-ur-illi ijan
sîloh
ar-tqaz
anu-ns, isqo-it-as
f-uanu-an,
tiremt miinn
agbalu
bdûn fellas
s-igran.
Sudun-as
d-lefdur-ëns, d-imëkli, d-uaggaz,
tiram-ëns
ar-iakka'litqâl
n-mafaman
(Tlit).
Traduction. LE
Il
est
chez
le
envoient
i
.
nous
un
chercher
;
SOURCIER
sourcier; arrivé
(les gens) du
(chez
Daf, iduf, voir, surveiller, d'où addf, des vigies appelées imdâf».
eux),
gardien
»
pays
égorge
on
tidaf ee
;
privé
d'eau
un mouton
gardo,
(à
surveillance
exercée par *.
Voir
supra p. 271 n.
3. Voir
p.
/|i3
n: 7.
mot,
voir
3. La tagrart
contient
3o boisseaux.
4. id. 5. Sur
ce
Et.
sur
le dial. berb. des
Ntifa,
p.
199
§
227.
6. Bâton. 7.
Litt.
8. Tas
ee
ou
l'œil de la colonne
de
source
», origine,
point
d'émergence de la
nappe aquifère.
petites pierres.
J*»*
'
*'-.,-,,■
wjs^^^
LE'
JARDIN
ses
pieds)
quelque source
à
:
« nous
d'eau. Nous
n'avons pas
de faire tous tes
toi)
ll2^
VERGER
demandons, Sidi, de nous indiquer (nappe souterraine) ; juge de nos tourments, nous
disant
en
LE
ET
te
te
prions
efforts
(nous
nous
Ayant accepté, il discute avec eux du prix de qu'ils lui verseront quatre boisseaux pour
décide de
à Dieu
et
salaire,
il
adressons
!
nous en procurer
pour
»
son
tagrart
chaque
(de la future récolte), puis, ajoute-t-il : « si Dieu veut eh bien, à ce moment, vous me donnerez une
grains
l'eau apparaisse,
que
tiremt tages
et sa
parcelle
(ce
que vous
de
moi);
fait
avoir
Et il
le
terrain vous
pied
vous) à
pour
l'eau.
sortir
je
(id) ;
ferez
côté, je m'engage,
mon
me couper
de
que
profiterai
pour
s'il
mêmes avan
le ferez
à Dieu (je
plaît
ne pas
des
vous
vous,
me
pour
dois de
quitter ce pays avant
d'en
»
va avec eux et ayant atteint
l'œil de la
«
source
»
(le
point
il frappe (le sol) avec son bâton en leur disant: quelques pierres. » Il les met là où il a frappé avec son
d'émergence), «
apportez
bâton, il gerez
I
fait
en
un
petit
Il égorge lui-même la
les
gens
préparent
le
coranique,
Ils
Chaque
même
y
dit:
et
voici
où
vous
tiremt
aient amené
au profit
égor
mosquée
lui
présent. nappe
et
se
partagent
se
ont
soit
où
des élèves de l'école
décidé de creuser, douze par d'associés pour une tiremt d'eau creuse
groupe
répartissent
étant
il l'emporte à la
;
(repas)
donc jusqu'à la
qu'ils
travail
ce
victime
le m'aruf
sourcier
creusent
(d'aération) que
kerkour,
»
pénible
ou
non
;
qui
puits1
exemple. son
puits,
les bénéficiaires d'une
groupent par conséquent autour
leurs travailleurs
les
de leur
fouillent jusqu'à
puits et
ce
qu'ils
l'eau dans les jardins.
(Pendant toute la durée des travaux), ces gens, fournissent, à de rôle, les repas du sourcier : la bouillie du matin, le petit déjeuner, le dîner, le goûter et le souper; celui qui romprait le tour
tour
verserait une amende
à la jemâa
s'il
se refusait
gement.
i.
Il
s'agit
d'établir
une
foggara,
voir supra p.
4iij
„,
,.
à tout
arran
42 8
CHOSES
ET
MOTS
N-WAMAN'
TIREMT
Tanast
dël imoqqorn,
lëder s-izdar,
iasi-t
inna
anlkzaz'i
ksemën
n-wanas, tnqob
: aruku wi
g-ufella
«
g-tuzzûml n-wabûd ar-l-itgga
inna
iàt teder !
: a
iàt tanast
han,
Iasi dag-tanasl
»
ifk-as
ilawin semmusl,
wann
itàwin tamt, ifk-as taml ;
g-thûbit-an ar-tizzay,
ar-kssemen waman
uhommas ,
hat,
waman;
BERBÈRES
inna-ias, i-bab-n
tamt:
!
tëder
»
g-ss^del ar semmust
iasi
dàg
wann
;
« râr aman-ënk
!
»
Tanast da-ttili g-terga ; assqûl, iili g-lafraut n-ugbalu : aksùd aiga. gtigzi llan gis sin igaln annëst n-tiddi n-tfraut; liant gis tigzain nwaman, inger
Ddau lawala afad
ma
ad-issann asgar
amesmar,
itag-d
izuggurun
gis
Ugadir
illan,
n-Tissint.
n-wamam semmus
s-aman,
luhën :
Da-tggan
gn-as
semmus
tawala, isgarën.
nag aksud,
amkzaz,
nnan-as : ee qqen alln-nëk aur-tzertisgaren aok
iasi iàn
gilsën
inna:
rbbi
isker g-mkan
wayâd, inker ns
n-waman.
igga
P kaiggàt ian d-usgar-nns iga
aian
Wanna izuurn
dag
ia-lhabt
Tainzur,
fkën-as-ln g-ufus-ëns, iserkn d-gwa aizuurn s-aman ! »
ar-d-iask ec
ddau
i-waman ; ig-srëken tiremt
Ma iggan
nag
tëlla
snat
Ubani,
ig
dar d-isslt ini
s-l'amm.art
isufg-az
i-umeddakul-ns,
aiag™i3
aman ar
dissu
iwada t-iualan;
l'ammart
dag
isufg dag l'ammart
gwan
ula
nta;
i-umeddakul-
(Tlit).
ANU"
Tëlla
tmazirt
da-iqâzën
anu:
dag
ur-llin
igbula
isâharawin
Igrem da iran
aigaz
Non traduit.
2.
Petite
pierre.
3. Prendre. 4. Non traduit.
iasif,
dad-ëtawin Im'allemin
Im'allemin
n-uuna.
da-itudu ar-itinag s-lm'allemin atn-iaf hatën g-lmuda'lflani, ddun darsën sin nag anu,
g-ssûq nag asn-nnan krad seg-lqbill, m'adaln didâsën 1.
wala
ad-ggan
s-igil
tariàlt
nag
snât
i-igil,
tmessut-
ënsen
data-
seg-lidam
/|2()
VERGER
Ijema"
kul
tgersi
ilazemen,
;
aûwin-in-d
Azkannes, anu, dag da-ibehhhin, gersn-as g-imi n-wanu, iâk aur-iliaskàn, iâk aur gis ilin Ijenun, asku ig gis ëllan Ijenun, mkan gis semlan-
s-igrem.
z'ama
bedan taguzi, Ijenun da-izdgen i'aman
wada
ran
ad-gezën
sg-idarn
wada ngarën g-tmizar lm'allem'
Iasi-d
isrum-t
; illa
wada
itëmmâtën
iâdnin da
lalgadumt,
ur-issin
itba"
loqt-annag
illa
;
iàn.
iss imi n-wanu,
ar-iqâz sg-ufella
imiq ;
ar-l-isnakmau
ikàt
sg-imi wala
igguz iàn
mkan
iaûwi-d
s-talgaduml,
lanëqqâbl.
arba'
afus-ëns
sg-izdâr
walainni
ikâtën 'auajen-t
mamëka
ur-sul-iufi
Taneqqâbt
Im'allemin ; illa
wada
Kra sa-ituggwez,
dat-isflai.
da-kdtën
dinnag
; illa
sg-walln-ns
sg-ifassen-wala
igil,
adgar
asën
iqbi
aûwin-d
ntât
LE
ET
JARDIN
LE
imi-ns
n-igaln
iflai,
gis
imi
n-ussen
isuggez.
sgrtainit-àd ar-d gis
talgadumt, iugg'ez lm'allem
igan
n-uuzzàl
zun
n-urgàz;
tamëkrâzt,
g-tafli; îsemmer-l f-ihf n-uksud ;
Da-itbeddad s-àfella,
asa-iqàz.
annëst n-lubedda
g-lagzi,
; iaûwi-d iàt tsili
iamz-t
ifassën,
s-sin
n-tiddi, isers
mnàsà
ar-iqâz
mkàd
ar-ikàt
taneqqâbt, iasi
d-mkâd
sg-ddau
mnàsà
ar-isusa"
a/'-t-isflai.
n-tiddi,
Wayàd, da-skarn asgun
g-ifassën
tazëgaut n-tznirt, skern-as asgun
n-tzëgaut
; iàn iqim
g-imi
n-uanu
isâhhan, mkan
;
fellas i'atu akàl, isers talgadumt, isuggaz-as-ën tazëgaut, as-t-id
s-wakàl
da igaz
akàl
irmi
Ig
ildi-t-id
;
l-i'ammer, ini-ias:
«
jbëd!»
ar
i'àmmr-
ijbëtt-id,
igr
iràr-as-n tazëgaut.
s-lusa'
,
wada
isuggz-as-n
iqàzën,
illan
wada
ikëllan-ns
mkan
asn
igaz
g-imi n-wanu
ad-in-ils afada
;
ur-t-iut
umëddakul-ns
asgun,
d-iugg°a îhf-ëns
mkan
usemmid asku
,
i'areg ;
itlàf gis, ishadr-as mkannag
ad-skarn ar-d-lëkëmen aman.
Ass
amzuaru
iàt tiiti
dag-n-ugg"an
ar-d-aûwin
ait-igrem
aguln-t
iksûdën,
iàt Ifgirt
g-lfgirt
tuala
isker
ar-tngg"a,
n-tëdunt s-ujnui
tfsi
n-tirgiin,
asin ssgit
n-iqbi,
ksën
tàjin.
Han
da ksën
f-krât
tisent.
tadunt ula
aguln-d s-tasa
sg-tëduart
Hikkâl,
Mkan
gn
hatta
gersn-as g-imi
-as
;
taduarl-ëns, aûwin-d tasa, bbin-t-id, grën-t
taduarl-ëns, fkën-t i-iân g-tëlla,
ad-asën-t-in-ig imëkli ; da-itgga gis
ur-sul-rin ad-gazën
g-tgejda, sfin-t, Idin
n-wanu, azun-t, skern
f-waman,
iqbi: Ibsàrt n-waman,
mnàsà
i-sksu, Imata bàqi,
da-inugg°an g-lfgirt, bbin
mkan
tnua
tasa,
lisent g-udgar, ràrën-t
Idin-t-id,
mnâsà
fëlhën-t
f-takât iâk
a-gis-
lisent, ksën-t-id, bbin-t f-talqordin ; bbin ntât f-talqordin, da-sattin idt lalqort n-tasa, asin talqorl tfsi
Il30
ET
MOTS
BERBÈRES
kullu
ar-d-asën-skrën
nndn-as-t
n-tadunl,
CHOSES
lemdek n-uznadi, zellegn-int, gen-t nnig d-iàn Udi Ihàqq-ens, ism-ënsent lutlin. Lma'na
n-tgersi-fâd
tamëgarul, iâk
Il
ar
aur rueln
tëduunt; ku
tnu
waman, i'aun tèn
(Tanant).
rbbi ad-asën-'atun waman g-wanu
LE
a&win-d
mkannag;
tirgiin
PUITS
devenu banal de dire que, dans les régions du Sud, la de l'eau l'emporte sur celle de la terre, que l'eau est pro
est
possession
priété en par
qui,
les
soi,
ses
indépendamment du
et
pasteurs
sol.
C'est
«
fait
elle qui
d'émergence, jalonne les itinéraires
points
leurs
troupeaux ;
l'eau
c'est
qui
le
règle
l'oasis,
suivis par parcours
des nomades, marque les étapes et ciales du Sahara dont la traversée
trace
serait
impossible
les Indigènes y il d'être maître des
temps
immémorial. Aussi
que
cole,
Même dans les
chutes
que
d'eau
points
pluviales.
le Berbère
a
grandes voies commer
régler
à
aménager
sans
la
sa guise
les
puits suffit-
vie agri
pays1.
de l'Afrique du Nord
régions
fallu
a
pour
du
commerciale et politique
damment il
de
ont creusés
les
l'eau
où
il
pleut abon
à l'irrégularité des
pour parer
de l'eau
C'est incontestablement à la
conquête
le
le développement
dirigé
mieux
son
activité
;
juste titre, nous frapper d'étonDu reste, depuis les temps les plus reculés,, toutes les populations indigènes ont dû exécuter des travaux parfois pro de
son
hydraulique
agricole
peut, à
nement.
digieux
pour capter cet
les fgagir des
oasis
gigantesque
l'on
été
mené
développe
si
à
bien,
élément
songe aux et
au
sur plusieurs
lacis
Dans la
i
.
Rivière
compliqué
province
et
centaines
de
sont
On
pratique
igi/i,
p.
connaît en et
particulier
de Tidikelt,
primitifs
travail
lesquels il
avec
cheminement
souterrain
a se
de kilomètres. Les khottara de
taries,
ce réseau
de Demnat
Lecq. Traité
Challamel, éditeur, Paris,
moyens
dont l'immense
Marakkech, dont beaucoup ble
précieux.
du Touat, du Gourara
et
n'offrent rien
de
compara
souterrain.
dans le Houz de Marrakech la
d'agriculture
pour
le Nord de l'Afrique ;
i3g.
ttMtWNKfefc.
des
canalisation superficielle
Les
minutieux.
R'dat, là Tasaout, l'oued paux,
distances trée
parfois
des
irrigués
les
par
la
vie
à des
torrents
fiant à l'infini à
de
et
de
amont
en
de
plus
—
—
dont les
eaux
soignement captées
canaux qui vont en se rami
profonds
l'immense
travers
venues
plus sont
du bled khalloufi, du Tidili doivent pied du Haut-Atlas
au
vagabonds
dans de larges
coulent
mais, à coup sûr, des les jardins de Tamelalt
que
olivettes
s'étalant
oasis
merveilleuses
ainsi
les
que
princi
; leurs eaux, drainées à des ont créé la richesse dans une cen
de la Tasaout
eaux
trente kilomètres ;
les
que
citer
pour ne
soins
l'oued
errebiâ,
connues
moins
fertiles du Maroc. C'est
été l'objet de
de l'Oum
et
saignés
considérables,
actuellement
captage a
elkhadar,
été largement
ont
de
eaux
du Tensift
affluents
43 1
VERGER
LE
ET
JARDIN
LE
pays.
Les luxuriants jardins de Demnat
sont
arrosés
les
par
eaux
de
l'Oued Mahser, affluent de la Tasaout, captées très eu amont de la petite ville berbère. Elles descendent dans une targa profonde, aux parois
dont le
ronflement
échappent, le
troubles
»
par
la
chez
les
s'étendant sur
bassin
au
une
des bougies
et offrir
L'ensemble
akhdar
et
ses eaux
l'autre
du
torrents
puissants
l'oued
des
pays
ntifi
el-âbid
un
s'insinue rageusement
verticales, dans plateau, plissé de rides
fertiles,
permet
points
est
coulent
dans
un
lit
crique
la formation de
et
de
s'en
mellah où est
qu'il
igzaun,
soit.
Les
bien
et
de la
partagé. au
eaux mare
d'arbustes,
viennent
au génie
au sud et
la
«
merveilleusement
de lianes
les femmes
moins
brûler
source.
Les
deux
nord, l'oued
sans profit pour
lui. L'un
el-
roule
du plateau, profonds entre des
entaillé en contrebas
dur.
rocheuses
d'émergence
où
dans des
pays
lamda
de la farine
l'encerclent
qui
tumultueuses
parois
Leurs
grains et
drainé le
surface moindre.
de la
tapissés
ses petites excavations mystérieuses
murmure
peuvent rivaliser avec ceux
d'une
pied
vannes
moulins
des Ifeohtan
plus misérable
Ntifa,
de
quelques
dans le
porte
après avoir
souillées,
avec ses rochers rouges
pittoresque,
par un système
parcours
agréablement
ville
proviennent en partie
petit
—
son
d'humains le
Bezou,
quoique
l'irriguent
verte
et
groupement
de Demnat
la
là,
çà et
sur
fond
se
traversent
Les jardins de
qui
activant
conçu,
l'eau. Elles
parqué
barrée,
maçonnées,
simplement
canons
Toutefois,
sa
disposition
enserrant une série nappes
affleurent
aquifères
à Bezou, à
de
en
cuvettes
importantes.
Aghbalou,
à Imi
432
MOTS
CHOSES
ET
BERBÈRES
Ljemà, à Tanant où se sont créés sans peine de magnifiques ver gers. Mais dans l'intérieur, dans la petite cuvette d'Adar, dans la plaine des Zenaga, comme dans le plateau d'Inirfed, l'Indigène doit Ce
lui
puits
sont
des tie
des
creuser
Les
gens
de
même
travail
est
extraits moins
du Sahara, qui les dénudées
exécuté
savaient
entamer puisque
ramène
au
les
emploie
;
débattues à
pays
ils
où
Lors de
Le
puits
présente,
large
va en se
pense
d'en
terre
que
puisatier
l'on
une
va creuser.
ne
consentirait
incombent à
l'employeur,
ter
les jnoun du
méchants coups.
Un
qu'on s'approche rait avec
La
l'eau cas,
du
afin
les
puisatiers
n'a
néan
rien qui
qui
dans
travaillé
fait l'embauche ; de maison
se
où
maître
on qui
dont les conditions,
salaire
quatre
forme
vaguement
jusqu'à la
d'un
réaux
conique :
nappe.
de
coffrage
la
tiddi
de
d'homme.
Ce
l'ouverture
procédé
pierres
dis
de bois
ou
et coûteuse.
par
Il
regorgement d'un boue
est
dédié
aux génies
à travailler n'avait
de
si ce
lieu. Son
ne
pas
de la
noir
place.
sur
nappe : en sont
sacrifice, dont les. frais
but,
exposer
en
les
est
effet,
ouvriers
faute de l'accomplir l'eau les
d'écar à leurs
lors
s'enfui
gardiens.
puits est aménagée
destinée à l'alimentation
la
Aucun
autre sacrifice est aussi estimé nécessaire
de la
les jnoun
margelle est
sol
m'a
que
eux ont
sont
On
Le fait
les hôtes du
en outre un
parois
inauguré
au
Le
établies d'après les difficultés deil'entre-
difficile
parfois
travail est
marchés
sont
rétrécissant
les
revêtir
main.
mine.
d'entre
souvent cuvettes.
; les déblais
pioches
tiddi on entend une taille
assez
les
de Tunisie.
ils
sont
plus
Bezou)
à la
roc
passage, il était de
mon
et par
d'exécution
des
et
l'on tire à la
nombre
et
reçoivent
l'avance,
profondeur,
Le
le
les trouver dans les
va
les
prise.
pics
couffins que
d'Algérie
chantiers
des
avec
le
qui enserrent
à Asskomber (près de
affirmé
puisse surprendre
On
citernes.
l'eau d'irrigation.
potable et
creusent
ces collines
à l'aide de
indigènes des
dans des
eaux pluviales
à la fois l'eau
des Chleuhs du Todghout, du Dads, des i Isaharouin » du désert, habitant on ne sait exactement quelle par
mystérieuse
pied
les
puits ou retenir procurent
ou
de façon différente
selon que
à l'irrigation. Dans le
premier
d'encercler l'orifice dans de larges dalles posées l'autre. On évide un tronc d'arbre, on l'allonge
on se contente
l'une
contre
tout auprès,
c'est
la tafraut
n-tgeltën
(fig. gB), le
«
bassin des
LE
où
chèvres
du
viennent
On
pâturage.
à la
puise
Fig
(fig. 96) au fond filet
Tafraut
cuir
leur
le dos
corde et
en
la
leur
cruche
dans
soutenant
un
est
avec
pittoresquement
se
pressent
rustique
les battant
en
couchant,
elles
;
à y
aiment
conver
lorsque les bêlant
en
des
que
les
La
à l'heure
et
les brebis
chèvres
autour
du
rapides
mains
pieds.
animée
bassin
petit
remplissent
arrêt.
sans
Le
destiné à fournir l'eau d'irrigation
puits
dans les jardins
est creusé
de
aménagé
est
du liquide
se
mécanisme
telle
fasse
bien
par
Zellaguen
n'en
une
que
diffère
tout
ou
sorte
connu'
L'appareil élévatoire
en
j'ai
fichée
en
arrière
elle-même
du
de
entre
horizontale à
observé
par une
fixée à deux
Iborj. Egalement Laoust.
puits,
Aga.
l'élévation
usage
dans
entre
l'autre,
courts et
plus
La
d'un
algérien.
grossière.
poulie
perches
épais mais
pièce
La
tajerràrt
reposant, d'un
branche, izdl,
sur une
ces piliers,
moyen
sucL
Bezou, à Asskomber, à
deux
grosse
au
le
installation
essentielles.
à l'extrémité fourchue d'une
Fig.
proximité.
traction
et
que
à
que
figure 97 en indique les parties est disposée au-dessus du puits
gàgt,
elles
maris
lesquelles les hommes lavent
sur
du
côté,
favori ;
y
leurs haïks y
réunion
l'absence des
en
elles,
battre leur laine, y nettoyer les près des pierres plates, sauvages,
herbes
ou
retour
en
seau
petit
n-tgettën.
apportent avec
leur lieu de
puits est
entre
asegçford,
Il
—
qu'elles portent sur
pointu
viennent
vie
95.
de
troupeaux
à l'aide d'un
main
solide.
Le ser
les femmes
que
le soir, les
s'abreuver,
A33
VERGER
LE
ET
JARDIN
solidement
de bois,
piliers en allongée
pisé,
agadir
à leur 28
tafe-
base,
434
MOTS
autre
est une obliques
branche à
qu'une
deuxième
aga, de
contenance
Le fond
tressé.
par
est
la poulie. tafraut, bassin.
supportent —
ou
8,
de
bœuf, la
permettent
97,
pilier.
d'un
Anu,
—
—
9
et
10,
Le
manchon,
d'eau, le
en
B
attelé
au
dispositif indiqué
puits
et
inclinée
pour
d'un
seau
cuir,
par
une
sorte
peau
en
est
d'osier
de
chèvre
(Zellaguen, Ntifa).
5,
—
puits.
seau
glisse
le
bras autre
en
aga,
—
3,
—
seau.
montants qui
tirkibin,
—
6, rouleau.
11, Imjer n-uzger,
;
la
sur
plus
la
grosse,
poulie
;
7, izdi. du bœuf.
—
piste
deux lèvres flasques. Deux
ce
cordes
attachée aux
l'autre, fixée à
rouleau.
montre
point voisin
piste, Imjer n-uzger,
ou
n'est
dont l'ouverture
manchon,
relevé, et
reliés
une
du
(fig. 98)
manchon
en un
poulie.
sur
passe
schéma ci-contre
rempli
litres,
de bois
puits
par
de
bords de l'orifice supérieur,
la base du
moyen
long
cordes
s'ouvre
manœuvre
au
2, tafegàgt, traverse.
—
l\, tajerrârt,
—
qui
cercle
muni
Fig.
Iborj,
agadir ou
i,
un
20
petits
qui
mobile
à 5o
puise
de
variable,
deux
portant
rouleau
un
On
poulie.
rigide
maintenue
équarrie
peine
lesquels joue
entre
BERBÈRES
CHOSES
ET
de la
l'aga A
les deux
au
bas de
sa
extrémités
margelle
du
puits.
course,
du
câble
Un bœuf
par la fig. 99 tire en se déplaçant sur d'une longueur égale à la profondeur du
alléger
le travail. Lorsque l'agâ
apparaît
à
LE
JARDIN
435
VERGER
LE
ET
l'orifice du puits, l'individu, qui suit le moteur, s'arrête, exerce une traction sur la corde du manchon qu'il attire obliquement (voir fig. 97) entre les deux piliers, au-dessus du bassin de réception où
Fig.
98.
—
position
du
Schéma indiquant la delou » au fond du
ce
puits.
déverse
l'eau
se
autre
bassin de
amenée
est
automatiquement.
capacité plus
par un
de
système
De
grande petits
là,
où
elle
elle
canaux
s'écoule
s'accumule,
dans ou
dans le jardin à
un
bien, irri-
g-uer.
Fig. 1, abgun,
Ce ou
J'ai
système,
d'une vu
gués
—
2, tâzaglut.
simple et
rivière
tout
ingénieux,
aussi
bien
à Bezou des jardins
avec
l'eau
ainsi
99. —
tirée
3,
tafust.
permet
que celle
accrochés
de la
—
4,
d'élever l'eau du
d'une
au
profonde
tiltil.
canal
nappe souterraine.
flanc des targa
qui
collines
irri
parcourt
les
436
MOTS
jardins
en contrebas.
placés
que
verticales
parois
aux
ET
CHOSES
Au
BERBÈRES
même
au
endroit,
longe l'Oued
el-âbid
bord des berges à
sa
des
sortie
canons, fonctionnent des appareils identiques. Ils amènent dans des champs établis au-dessus du torrent ses eaux vertes où elles
la
vont créer
richesse.
Fig.
ioo.
—
Tirest,
puits
(Ghardaïa, Mzab).
les piliers. 3, tadjerarl, les bras, igallen, de la poulie. 5, imerued, rouleau sur lequel glisse la corde inférieure du delou. 6, delou attaché au câble 8, asfi, petit bas 7, isser, à l'aide de quatre petites cordes : tigugat, pl. ligugadin. sin. 10, aidul, mur qui masque l'ouver 9, aglad n-ulom, la piste du chameau. ture du puits en arrière. i j , sèdda, piquet scellé dans le pilier et où l'on suspend les delous vides. 12, ulun n-Varset, trou dans le pilier; on y dépose les petits acces soires au tirage de l'eau isemmura n-ujebed, instruments servant à tirer de l'eau :
'arset, pilier. poulie. 4, (aradet,
—
l,
—
2, tabjdut,
ornement qui surmonte
—
poutre qui supporte
—
—
—
—
—
—
—
—
cordes et seau.
poulie,
Si
nos
informations
élévatoire
pareil
à
Ces
de la
puits
ici
un
le
le
système
du Mzab
amenant
ioo,
piliers
en
est
ce
sont
chez
et
le
des hommes
les fouillent.
système
en usage en
d'autres
en particulier.
la
suppression
la poulie, dans le
croquis
deux hauts
du
oasis
perfectionnement
montre
entre
vraisemblable puisque
peu
dans les
perche qui supporte
d'un
munis
que nous venons
même région qui
diffèrent
sahariennes,
exactes, des puits,
de décrire, existent les Aït Atta, dans le Dads, le Todghout
les Aït Messad, chez Tafilalt. Ceci est assez originaires
sont
celui
puits ntifi.
mobile
maçonnerie
autour
Ils
régions
présentent
cette
longue
Celle-ci,
comme
de
d'un
légèrement
axe
maintenu
penchés
vers
LE
l'orifice du
ET
JARDIN
LE
Dans la légende
puits.
liS*]
VERGER
qui
Dans d'autres des
tionnent
Fig. (d'après Rivière
et
en
le
rerraz
compose
à
est attachée
mité
du
dont le il
suffit
un
appareil
le fellah
en
extrémité
corde qui
bras
puise
est
par une
El-Goléa, à Ouargla fonc C'est l'agerur d'Ouargla
(Ouargla, El-Goléa) pour
remonte
longue de
perche plus
l'outre de
supporte
quart environ
peu
près
l'outre dans le
de
le
nord
de
l'Afrique,
en
cjue
l'eau du Nil.
le
«
mètres,
Elle bas
longueur. L'extré
l'y
chadouf »
se
pierres
d'eau. Pour puiser,
charge
puits
s'il
flexible à laquelle
équilibrée à l'aide de
à la
sur
autre
quelques
puisement. sa
la corde, quand à l'orifice du puits.
exercée
n est
palmier,
exactement
équivaut à
plonger
la
à bascule
croquis,
des diverses
dans le Sahara Marocain. L'agerur
pivot placé au
petit
contrepoids
Cet
perche
son
la
puits
noms
du Tinerkouk (Gourara). Nous ignorons
semblables
poids
de
Aijerur,
à
101).
Traité pratique d'agriculture A. Challamel, Paris. 1914),
traction
simple
—
gergaz
ou
sahariennes
à bascule (fig.
Lecq, in
d'une
prolongée
cule sur
loi.
et
de
existe
régions
puits
ce
accompagne
donnons dans le dialecte des Beni-Mzab, les parties d'un puits observé à Ghardaïa.
nous
abaissant par une elle
est
égyptien
pleine
avec
le
lequel
438
MOTS
CHOSES
ET
FIGUIER1
CULTURE DU
Ar-tzzun
azar
d-umadir,
talgadumt, timelli
n-umsâd
d igaz
ar
g-mars.
iddu Ismun
;
ira l-izzu bab n-urti, iasi tagelziml,
iddu s-urli,
izaid
ira.
aian
Ig
s-wayàd
Ig dars
BERBÈRES
illa
ar-iqaz
sg-ihf.ar
adur
da irsan igan
ar-asën-itbbi
uhsâsën-nsën,
ihf
logbar,
t-iqâddan, da-isatti ian
wâhbas
sg uzeggur-annag irsan, ifesser-t g-wammas n-uhfur. Da-itudu s-wazarn, ibbi-d sgîsën algiun, îlla wada itbbi, illa
itslah,
ar
zund
azeggur
sgis aswari nagsin aian
ahfur ar-d-izri afud
d ikemmel
ar
ar-in-itsama
wada
iak aur-as-jlun, iak
; iawi-tn s-urti-ns, ku iahfur isers gis ileg, iadr-as g-uzeggur, irar fellas akàl ar-t-imlu kullu ar asrag asgis
aur-as-mltabbaln ar-d-iksem
itagg°a Ijhed wada
n-tardàst.
Illa
uhfur mi
itgga
itemgain ; iskr-asën tifert, iràr
ur
ar-d-ëmgin
sin
walgiun
gitsën
asku
illa
ar-in-issua
aman
j
.
Ibàhim ng ad-in-sënt dad-itawi azeggur, ku d-iàn inn^d-as afrag; ig dars illa unëbeddad, da-t-id-itbbt, iawi-t-id ku ian unëbeddad izzù-l g-tama n-wazar.
Ig
iksud
ad-in-rrzënt
Mkan. ikemmel
w azar sin
isegg"asën,
ar-ituarga
krâd ar-ituarga, wis arb'a tsemdi gis tazàrt. Mkan iuru iqorran, ig das tâden iqorran ur da
bab
n-urti s-wazar
igli
s-afëlla n-wazar ar
Ijiht Ibhar iagul
gis
amersid, iks
sgis
t-itëdekkar
azlalag, Uni
: «
:
iqorran, iizar ian
s-iqorran, d-wis
tskiri
izelleg-in
ileg
tazàrt, iddu
g-ian
"usgun,
da iqqorën iwala
a-salihin n-tmazirt
ad-ag Ibaraka g-tgràd-ënnag ! » iak aur sdern iqorran. Mkan iuru iqorran n-tazart ku d-iàn bab n-urti, mkan isbah lltal, a-rbbi,
t~fkem
iazën ius ng Mis
s-urli
atëkk g-ddau
wazarn,
aqarru-an
s-t-in-tufa
da idem g-urlan-ënsen, tawi-tn-id, tsegli-tën s-fihina, tfesr-in gis, kull ass ar-ludu ar-tlaqàd ; iqorran-ag ism-ënsen iqorran n-tasust, da-nzan g-lasuàq, da sersën thodddrën
ider,
tgru-t ar-d-aok tgru iqorran
mëddën
Mkan
loqt
n-tgerst.
tazàrt, mkan nëkern sg-its, tsmer tmgart i-uskif, tazen Mis ng ius, iasi uqris-ëns iddu s-urli, iks tazàrt, iawi-t-id, iaf-d askif inua, tbdû-dsën askif, tffî tazàrt g-iàt tzlâft, iffi fellas aman, iak
i
tnua
a-sgis-tslil
.
Texte
non
lahalib
traduit.
n-wazar
asku
ig
ur-tslil
dasën-isnua
imaun-
.
LE
lahalib;
nsen
igabi
sgis
tnua
tger-l-id
tks-t,
azar, lajjû-d ar
s-
da-tudu
bëzzàf,
ig
tazàrt
ur
illi
tffi-t
g-tsirit
IZMAZ Loqt ansker
dag
izmaz
Skern-as
i-urtan,
iufa
iksa,
aur gîsën
Imoqoddem,
g-urtan, lawil-as
da-tjma'
tomzin,
mgint
inin-as
Ibahim-ëns !
iawiâas
»
g-tasëllit.
'
nfiid-ak
«
lamor ;
ar-ittawi
ar-sgis-iks
réal
«
arau
imendi!
mëddën ad-sen
Da-ittudu
Ibahim-ëns,
tkemmël
mkan
; tawi-t s-fihina,
tqbilt g-ljama°, inin-as :
ksan :
nag
snât
d-iàt teglis-wazar,
itlaqâdën,
ma
maiggàt ass.
d-ius d-illis
ar-t-tgga g-tazëgd.ut
tsmun-t,
ar-tqar
tahrirt
tmgart
tizgiwa-nsent,]ku
auint
wakàl,
ar-tlaqàd
gis, tfesser
43 0,
VERGER
ad-as-skarën ar-iss-zrain
tazzart
tmgarin igëllant g-tgemmi, tan
LE
ET
isuan tagumimt n-tahrirt, iasi laqqait n-tozart,
wann
; mkannag
Mkan
JARDIN
wan
»
tufit iksa
iitf g-urtan;
wan
nag sin, irar-as
Ibahim-ëns.
Lmoqoddem-àd
aigan
izmaz ; tigerâd-ëns ayag
ailamz sg-id-bab
Ibàhim.
Qqenn izmaz loqt n-tomzin, ërzemen i-izmaz i-tmegra ; : « irrza flan izmaz. »
wan
t iufa
Imoqodden g-urtan, inin
IMZURFA
Dinneg
tnua
zzilun,
imzurfa i-zzilun
inin-as
kiin
:
Inker
«
a-igan
Imoqaddem,
ini-idsën
:
«
kunnï
Imoqaddem,
ildi-d
a-igan
flan ad-attn-ikf kdda asn-skern
ar-asrag dar i'ata zzutin,
i.
Non
traduit.
tmun tqbilt
g-ljâmâ", ini:
aur-t-ëtakûrën mëddën
sin
!
»
nfiid-ak
iregzen da
wakdda
; flan
skern-as
Imudd ;
lamor
ira,
imzurfa f-zzulin !
tigerâd-ënsen
i
Ldin-d iàn
»
arau
urgàz
ansker
isàhhan,
g-ufus-ënk
wida
iss^n is
Loqt-ag
!
"
harsën,
sauln, inin:
ad-aun-ikf kâda wakâda ; id-bab n-zzutin. Wann
sg-dâr wann
ikkan ddawas
skern-as
44û
ET
MOTS
CHOSES
BERBÈRES
arb'ai ; wann dar'idrus skern-as atemni ard ku iân as-ëmlan ma iakka i-imzurfa ass n-usus ; ula imzurfa ad-issan mad ran ad-amzën sg-dâr
ku-iân ;
Nkern
garn
imzurfa,
Imoqaddem iddu iss
fellâtsën
Ifatha,
ku
iasi
ian
ku ian iddu iskin-ns.
aznadi-ns
; idzën
ar-gis-isara
tainnit-an
;
wayàd
s-
tainnit
st-iuzën
iâdnin. Ku
fellâsën itka aur-n-iaf kra gîsen igen nag idda Umma wann ufan ar-itakur, amzën-t, zzutin. iks-as aheddun, irzôm-as ar-d-iawi ma-itfokko ; ar asrag tnniier zzutin g-uksud-ëns, asku ig tnniier g-uksud-ëns ar-gis-tili Igelt bahra; tikelt
iddu
nta ar
ifel
s-tgemmi-ns,
ig
t-sûsën
Loqt-annag, awin
ënnair
ur-ta-ilkim
tifii, skern
ar-tnaqàs
i-usus.
rzomën
tta'am,
Dinneg
itqbilt,
gern-d
Igelt-ëns.
iqerreb
ënna,ir, ddun imzurfa,
suasn-in, iili lâlëb
ar-ittara
i-imzurfa tigeràd-ënsen.
Ig
ikemmel ustts, ku iàn ddun
Le
gaulage
Mkan inua zzitun, irzom ! »
gis
Wann dar
bëzzàf
tëlla
dàrs,
ikf-âsën
des
olives.
Igelt, berrahan
Ijma'at,
aida skern
g-ssuq, inin
.
han
zzilun
zzitun
f-watig. Ku imkiri da-iskar
da-d-itawi imkiran im'adal didàlsën
sin
inëzlan,
iàn igezîfën d-iàn igzûlën ;
dàrs imensi.
iaûwi-tn-id, Sbah, ku d-iàn igli-d iàt tazilunt; mkan tkemmël tazilunt sg-usus, iawi-d imgîran, tisednan d-iferhan ssën
tferhin, ku d-iàn s-tazëgaut-ëns Izëffan ulanutni ar-t-taskan ddau zzutin, .
ar-lirarn, iasi bab ■s-dar
Bab
n-zzutin
ar-lkkan
f-id-bab n-zzulin
tazëgaut, i'ammer-asën-t, ikf-âsën-t,
zrin
wayâ. n-idernan ula
idernan, i'aber-t,
nta
iawi-ias zzutin, ikf-as atig-ëns
igguz nta
g-ian
udgar
illa. dars
n-idernan
;
ar-gis-isnua
l'abar, wala
;
wan
iran
ayan-as-iiuwi zzitun
bab
Ifakit mkannag
ar-iskar.
Ass
amëggaru
ar-in-stan
kullu
g-usus, ku tigëmmï ait-tgëmml
iga
sg-idernan-ag lëmdàrl i-ait dars.
tsednan idernan, l'awaid ; ku iàn iazën
ar-gis-snua.nl
dàrsën
LE
ET
JARDIN
LE
Préparation des Lmesquq.
Da-nsatti
—
tjënuit g-ufus-ëns, s-tjënuit
t^g-t
Lhoder.
tzenbu'ain
snat
,
ar-d-ino.
Ihodert; ig
ur-tlli
Ig
tlla tfii
tfii
ar
iss
idni
a-mi
nag krâl, tbbi-tnt, sgis
tsatli,
zrain agrum
nag
«
idni zzutin,
mkan
ig
abluh,
g-warrau-nsën, kfën-as
uzenn-ian
ddu, zerm-ag zzutin seg-tazzutint n-tama n-terga,
zzutin-ns a-igan
i-lehder.
aselliq-ëns,
iamz
n-uselliq-ëns
ar-izrum s-afus-ëns
s-ufus
azelmàd
ar-d-idkur aselliq-ëns sg-mnid ula
ig
a-igan
; ism-ëns lmesquq.
»
iwitsën, iawi tazëgaut, ilkem-ën tazzutint, d-izîkër, igli, ifel tazëgaut g-dar ûqjà n-lazzutint,
ar-l'ammer,
tgri-tnt g-ugdur,
t^g-t g-tàjin, ntât
Iddu
iadëdj-l
iàt
s-kra n-ihalift.
nag tamgart, nag
urgâz
tazëgaut, inin-as: ntât
da
Tikkell tamzuarut,
—
zermën-t-id seg-tazzutint
Iddu
tasi
ibehhin;
t-lfellah, tsers-t ar-asrag tfëllah ayan tra, tsmun d-waman ttisent ; ig ur gis tëlli lisent ar gis tili thuit;
zenbua"
tadëdj-t
ur-ta
àqqa-iân tusi tfellah-t
àqqa s-wâqqa,
wann
;
g-ugdur
da-tawi
olives.
da-imëlluln
zzutin
ar-tsatti
44 1
VERGER
as-d-iagur
g-uselliq-ëns,
iasi
kra
ihazzem âqsab-ëns igli ar-afella,
ildi-t
tisiltà,
ar-tëlkem
afasi zzutin wala
sg-ëllora,
sg-ënnig
tazëgaut
ifërâun
ig
ianf imi
bbin
iajjû-d, ifiî-l g-tazëgaut l'ammart n-tazëgaut,
afella
n-ihf-ëns
ar-d-ilkem
tigëmmi-nsën, isers tazëgaut, ini-ias i-immas : « ara tisuggwit ! » f'kf-as tisugg°it, iffi gis wada illan g-uselliq-ëns, tawi-d immas sin izran, d-ultmas ig tëlla, nag tamt ut, ku d-iàt tawi-d sin izran, datfsser
iân umessuy, tsers fellas azru, tasi
àqqa n-zzutin, tsers-t
mkannag s-waman,
afella
ad-as-skarënt
tgr-ën gis
n-uzru,
ar-d-aok-t-bbjent
Ijhed n-tisent,
wayàd
tamëz tuut
tsmun
tasi
g-ufus,
s-wayà
iàt
zzutin
da-tsatti
ar-d-ibbej ;
Ihibit,
t'ammer-t
da-lbbej
,
tffi-t-in
fellas kra n-uruku, tadëdj-t g-waman-ag dag tëlla usent ik iân wayur ar sgis sattin ar-iss-zrain agrum, ar fellas wannag a-mi-tinin lehder.
gis,
tqqen
Asmellalay.
—
Ura-t-zàdën,
izegzâu urta-ibehhin, n-tkint,
ffint fellas
ur
bbjën-t s-izran,
aman
lisent,
gis
tili zzit;
da-t-zrûmën
gëren-t g-kra n-ugdur
addjën-t ar-d-ino.
sul
nag kra
442
MOTS
Timtûmrin.
—
ET
CHOSES
BERBÈRES
Mkan ibehhin zzutin,
'ammëren-t
awin-t-id ula nta ,
nag tazëgaut, tawi-d snât tflallain imoqqorn,flaint, tsers afella n~iât tflallait, tasi taflallait iâdnin tsers-t sg-ufella
g-iân uqris uqns
n-uqris,
tflallait n-ufella, tzaid-as izran iâdnin iak
ig tfsus
zzutin, a-sgis-iffog Imoi-jan. Mkan ikka sin wakàl, itffog Imorjan ar-d-isker targa g-
tagertilt g-tafukt,
tisent
tëgg aska
dag
assg
skern
agrum;
ila
mkan
tadugg"at,
s-iàn
da-lnt-iqàddân,
ad-kelnt ma
tkes
tffi-t g-tgertilt, tkum lisent
aggurn, tsikfst fellas
ufus
tugga
ur-illi
tinnag ibehhin
tawi-tnt,
ar-lnegd
dag
tga
taddj-int
tsmun-int,
g-tafukt,
g-uhanu g-kra
sgîsënt ar
zund
ar-d-âsënt
n-tgertilt
tfssr-int
tahdu-tnt
g
tadugg"àt
ar
mast-zrain, tasi-d
a-mi
nag krâd, da sgis fellas izran, tfsser
s-iàn ufus
g-wammas
ar-d-zuunt
tafukt, tsufg-ind,
tsmun-int tëddu
agrum,
ar-tsmussu
tfsr-int
wass g-tafukt
aizomm
ûussan
ar
n-tkint,
issënt
zrafn
ttinin timtûmrin.
Fabrication de l'huile.
Ig kemmeln sg-usus, ku ian iasi zzulin-ns s-tgemmi ; wann dar i'ata da-itffi g-tserfin, wann ur dar i'ati da-t-it' ammar g-ihûzam n-uganim. Wann ur fellas ilkemën da-t-iladdja ar loqt ma ira; wann
Ig ias
fellas ilkemën, mkan ikemmel sg-usus, izdâ-l. izdâ, ig ur dars tëlli tmhant, iddu dar wada dar tëlla, ini« rig darëk dar rbbi ad-ii-C kft tamhant-ënk a-gis-zàdeg iàt
ira
:
l'ammart «
n-zzutin
izwar-ëk
iffog,
Ig thsà
serës
ur-ënnigx
kra
Unt
->
ini-ias
Ig tsala
idûlb-it ;
ad-ak-l-ëkseg !
tsalâ ikf-as
!
»
dgiq ig
trit
!
»
ig
ur-tsala, ini-ias
asers
tqqelt
ar-d
: «.
ddu-n, aôgg
iss izar iâk
iak
:
sgis
ur-
ildi-d
Iddu ianëf-t
ula nutënti
g-wammas afada
: waha
»
tsarut-ëns, ini-ias
n-lgausa
lisiray izar-int
!
flan,
iaôgg s-tuani is sâhhant, issu; ig int-iufa. suint sâhhant iddu s agent iufa kra gisent tbbi, ; ig
ur-rsinl
ad-logg"
dar bab n-tmahant, ini-ias : iàt Imsurt tbbi! » nagssan-l igerdain. Ildi-d iàt Ijdid, ini-ias : hâulàt fellatsënt iga-t ammàrem ! » Iars ..
kullu lamahanl, iawi-d iàt, ibeh.hr.jiss kullu tamahant.
tzeg"it n-irgis,
irzem
gis
wâqa
Ijawi,
Loqt-ag,
n-ulemsir
g-wammas
Ijhed l'ammart lëmsàur. Zaidën
skerën
443
VERGER
LE
ar-t-ëtffin
zzutin
ar-sattin
ET
JARDIN
LE
iregzën,
sin
ar-d-
iketlan-
sersën
hazzemën g-iqsban-nsën, izwar iàn, irar ifassën-ns s-nnif, iarnëz lagûda ; wayàd isers ifassën-ns f-tgôda ar-idhi m'awan nsën,
ar-
i-ulemsir,
tnn^dën n-mnàsa
sbeddan
tgi
iusi
atasi
g-ddau
iàt
Imsaur
asin-d
azreg
ar
zzutin
tgûda,
afella
iss itëdukko
asakum ar
Asin-t,
amia.
tùusakën
tgoda
g-tiina
ar-d-int
ar-tazzuf
ar-tûusakën
dag
s-iàt
s-ulemsir,
asrag
ur sul
sersën-t
f-imi
n-ti
dag
ar-sgîsënt
ar-asrag
nag snât;
iaogg
tazzal
zzit
issënt iàn
igr-as i-umeddakul ini-ias
:
iàt lëftelt nag snât ! » lask-ëd, zaidën dag tikkelt tamzuarut, ar asrag ur-sul ar sgisënt
lunlâ,
tagôda
alln
sduddin-int
arrzàn
iges
g-lmsaur
zun
wis sin
tkûrën-t
lëmsurt,
ar-
f-lëmsaur,
tgôda
zun
srin
umia,
ar
illa
iàn umessuy
asin
;
lëmsurt
iflâin, sersën-t afella n-umessuy afada Loqt-ag, ku ian iarnëz iàn uhsas Imugzel
tgôda.
ask-ëd ad-as-nzaid
izid-àd
n-ulemsir,
llûlëb, sersën-t dag ëtkurn s-krât Usent, sersën
d-hireq s-tuànl ; addjën-int iàt tasa'at gîsen, ig ën-iufa tagôda tulwà fellatsënt,
fât
afella
uggar
iàn ûqbu iâdnin
ad-int-thâkam
itffog
asrag
sersn-in
s-uhanu
awin-t
aguln ar-tkurun
nâât g-ddau asin
n-ufella,
«
bbjen
gis
iàn gilsën s-uahbas-ëns l'ajenl a r-t-iggar g-wammas
ar-isatti
wayàd
ar-ihuwàdën
s-afella
ar
asrag
tikkelt
dag Imsaur dag ar-zàdën,
ar sattin
dar ddau uzreg,
zaidën
t-sktâtin
tamzuarut,
g-iga
zund
tajin,
awin-t
dag
s-ddâu
tgoda.
Tuànl, annuel
ahallab
daf-ën
manig d-ilkem
tzugguru
da
zzit
Ma igan tauri-ns P
n-ufus g-tafli.
g-uhallab,
asku
iw-a-taddjan
iâdnin. Mkan ira izar manig is d-ilkem g-zzit
i-umeddakul-ns s-tuànl
i-
ar-d-iggr
!
»
:
ce
tmessuit,
awi-d
gis
ntât
ig
ahallab
anagum
Imerjan
aizri s-tuànl
iseksem
tnmala
d-imi,
Imorjan-àd
afus-ëns
ini-ias
aur-ag-izrî
Iaûwi-iaz-d ahallab, ini-ias : « qqen hirecj ! » Iddu s-tama hireq, ar izrai zzil da illan g-ënnig tmessuit s-tinit
Imsaur iqqen n-ddau-as
Imorjan
Imorjan,
t-iufa
iàt tmessuit
tggan
as-a-t-isan
ar
n-
asrag
ar-t-in-inqqel g-berra
gis
isul
ar-asrag
gir
Imorjan.
t-ishua
Loqt-ag
irzôm d-hireq.
ar-t-itagom,
444
MOTS
Linguistique.
les Imesfiwan
—
Les
de l'arabe zeitun,
izemran, l'olivier
les
d'unité,
nom
cultivé
les
chez
et
montagnards
pour
l'arbre
cultivé
ou
d'usage,
Le turc
nom
l'olivier
par
commune
plus
zebbuj, azebbudj,
L'oléaster
sauvage.
fruit
son
petit,
à
chair
tazeb-
distingue de
se
moins
épaisse.
huile amère, de
en extraient une
zeitun
se
en
retrouve
persan
moderne,
en
les Tartares de Crimée ; les Andalous appellent l'olivier i aceytuno et le sauvage zebuëhe L'huile d'olive se dit en berbère
d'ailleurs
et en pays
nomment
On
touareg
âhdtim,
dans
;
sauf en
Ghdamès*
le P. De Foucault, les
Ahaggar5
l'huile
di,
ceux
une racine
corps
gras:
être battu
ndu,
D de laquelle
udi6, beurre
(beurre) ;
tadent,
laduhunt, même sens, Demnat, Le touareg âhdtim désigné à la fois l'huile d'olive
i.
Cf.
j..
Ce
3. De
désigne
Motylinski,
k.
id.
Dict,
6. Cf.
R'damès, d'une
81,
abrégé
supra p.
1,
de
El. R'
,
sur
voces
ibéricas y latinas,
l'olivier
aussi «
81
dames,
...
1.
cultivé »
est
l'huile di
racine, tclusi, Nef.
graisse,
etc. et
le fruit de
1888. parlers
do
l'
Anti-Atlas.
i35.
126.
p.
Il
sont
fondu;
Madrid,"
dans les
le dial berb. du Dj. Nefousa, t. I.
Touareg-Français,
qui nomment
autre n.
ou
Simonet, Glosario mot
Libye
de
di du Nefousa à
issus des dérivés désignant des
tamûdil, beurre frais
le Moghreh
ihûtâm.
pl.
peut rapporter
Touareg et tadunt
tout
appellent selon
où,
Cette dernière
zzit2
marocain zît ou
prévalu
Nefousa3
les Berbères du
udi,
p.
(pl.
à l'éclairage.
réservée
espagnol aceyle et en
5.
zziîtin,
exactement,
dénomination
sémitique
expression a
la
L.)
azemmur
et chez
cultivé
où
europœa
sauvage,
Ce dernier terme désigne
tazemmurt).
Certains Chleuhs du Haut-Atlas peu
Infedouaq, les Igliwa,
(olea
olivier
BERBÈRES
Kabyles du
nommer
cultivé
LES
à l'origine, l'oléaster greffé, Djurdjura, de Bougie, de l'Aourès, du Dj. Nefousa, les gens de Ghdamès et de Syoua
ou plus
Rifains, les
qui emploient une
budjt
l'olivier
l'oléaster
et
CHEZ
les Inoultan, les
Ntifa,
nomment
BERBÈRES
D'OLIVE
L'HUILE
ET
L'OLIVIER
CHOSES
ET
et
à
p.
457.
remarquer que
les Berbères du Nefousa
et
de
désignent le beurre à l'aide d'un dérivé tulisi. H'd. Ce mot est connu au Maroc voir supra ou
udi,
LE
l'olivier
sauvage
le
;
féminin
défectueuse. Le
aussi
prononce
mot se
tahatimtx, selon Foureau, ou tamahinel, porte à l'olivier cultivé ; l'oléaster étant
la leçon
mais
alim,
Duveyrier2, se rap appelé âleo%, dérivé d'une
selon
racine.
autre
Si l'on
le h des
admet que
lement
au z
azatim
qui
des
révèle
fait
qui
forme
du
sémitique
au
songer
forme
cette
correspond généra
on supposera une
l'origine
mieux
hébraïques. D'ailleurs
touaregs
parlers
dialectes,
autres
d'une désinence im
de
pluriel
supposée
se
certains
fait
faitement l'emprunt
Syrie6
Ceux-ci
les
très
greffer et
se
nom
relations
le
soit
par
atteste
que
d'exploitation
par ait
la
de
culture
été l'œuvre des
Selon
avant
sous
commerciales,
habitants des Syrtes
et
est
donc
importé
navigateurs
Indigènes la
très
depuis des temps
et
eux,
de
'
de
que ce
les Touaregs
immémoriaux,
comme
s'y
les Libyens
les Phéniciens chez
en
syriens
manière
probable que
par
la forme âhatim
de la Libye,
s'avançant
prouve que cette essence
l'arrivée des
l'huile. Il
sémitique
conservé
terres
pu apprendre aux
ont
tirer
nom
transformation
dans l'Afrique du Nord
répandue
d'en
berbère
Fischer", la culture de l'olivier par les Phéniciens, tandis que importée en Cynéraïque. Toutefois, l'aire de
oléastres
néanmoins
ont adopté
la
dans l'intérieur des
profondeur
l'expression
car
un
Tripolitaine
en
les Grecs l'auraient
trouvait
que
susceptible
été introduite
dispersion des
l'arabe,
phonétique
l'as à
croire
à l'arrivée des Musulmans.
part
olivier
de la
populations aurait
lois de la
aux
d'autre
en
à
et non
phénicien
est antérieur
semble
l'oléaster
au
adaptée
noms
retrouve sous
dans le dialecte de Ghat. Il faut donc
emprunt
primitive
nom. allongé
azatsim''
pect
Il
est
De Foucault,
le P
d'après
tehatimt,
445
VERGER
LE
ET
JARDIN
avec
souche
en
les
ber
bère.
Essai de Catalogue des
i.
mel,
éditeur, Paris,
Les Touaregs du
^.
3. Op. laud. 4. 5.
p.,
noms
arabes
et
berbères de
qq.
plantes,
p.
£0
—
Nord,
p.
179.
457.
Nehlil, Et. sur le Besnier, in Dict.
dial. bcrb. de Ghat,
p.
des Ant.
Daremberg
gr. et rom.
169. et
Saglio
;
article
olea p.
t. IV.
Oelbaum, in Pelermann's Mitteilungen Ergunzungsh. Gotha, Gsell, Hist. anc, de l'Afrique du Nord, t. I, p. 166.
6. Der 7.
Ghalla-
1896.
1904.
162,
446
ET
MOTS
CHOSES
Il faudrait admettre, dans qués
les
par
aussi
té, têt, hatP
heh,
des
certains
noms appli
à l'huile d'olive
et
Les Egyptiens
sémitique.
l'huile d'olive
et
que
cas,
Egyptiens à l'olivier
anciens
d'origine
ce
BERBÈRES
soient
l'olivier
appelaient
Cette dernière forme
tat1
présente
le touareg âhdtim une ressemblance frappante qui né peut être le fait d'une simple coïncidence. D'après S. Schweinfurth0, l'olivier avec
aurait
été importé de Syrie
Egyptiens
et
le
adopté
Ceci
l'huile d'olive
utilisaient
sacrifices
aliment.
comme
nous
temps
même
nom en
amène
Egypte
en
à
le
que
considérer
se
pour
Rien de
XIXe
la
sous
dynastie. Les dans les
parfumer,
plus
naturel
qu'ils
aient
végétal.
la forme
actuelle
di du Nefousa
de Ghdamès, signalée ci-dessus, comme l'ancien nom libyque de l'huile d'olive ; ce nom se présente sous une forme légère ment différente de l'égyptien ancien et du touareg.
ou
udi
L'olivier
n'a
pas
de
nom
indo-européen dérivent du
en
Les termes
sanscrit.
E>,aîa dont les Latins
grec
en
employés
fait
ont
oleo.
Aucun indice, jusqu'ici, ne permet de déterminer l'origine du mot. On croit néanmoins, que la période la plus florissante de l'oléi Afrique
en
culture
domination
d'anciennes
cultures et
auteurs,
ont pu
étrange
que
temps
Tripolitaine
et notamment en
II
existe
de
monuments
romaine4
être des fermes
le
vocabulaire
partout
des
avec
coïncide
la
nombreux
vestiges
dont beaucoup, selon divers pressoirs. Il n'est donc pas
des
et
berbère
ait
le
gardé
souvenir
de
ces
; il offre, en effet, une série de termes se rapportant à la fabrication de l'huile d'olive dont l'origine grec
prospères
à l'olivier
ou
latine
que et
être
ne saurait
possèdent une
forme âléo B
contestée.
pour
Ainsi, les
désigner l'olivier
Unger, Die Pfanzen d. alten JEgyplens. Pierret, Vocabul. hiéroglyphique, Paris, comme nom de l'olivier baq. Au Maroc, nebaq, 3. Cité par Besnier, op. laud.
Touaregs Ahaggar sauvage
les Ntifa
;
i.
2.
4. Cf. Alessandro Trotter, Flora 5. De
Foucault,
paraît avoir existé
t.
VIII,
p.
48,
un
dans les terme
donne la traduction
Son ee
Livre,
l'huile
laud.
op.
et au sujet
trouvé
lûld
relevé
duquel en,
dans
mention :
nom
de
dans
même
p.
l'olivier,
Salmon
manuscrit
d'un
tradition
arbre
de
aucun auteur.
245.
zizyphus
Rome,
de
I9i5.
Le
plantes
mentionné
du Prophète »
aussi
lotus.
latin,
in Arch. Marocaines,
noms
qu'a
béni 1
donne
auteur
également dérivé du
rapporte
C'est l'olivier
on rapporto cette
car elle vient
ce nom
un ce
Le
désigne le fruit du
delta Libia,
economica
407. Un
parlers marocains.
avec cotte
ot oignez-vous
nous n'avons
p.
1875.
:
ce
dont il
Dieu dans Mangez de
commentateur ajoute :
d'olivier à fruits de
cultivent une variété
d'huile, ils la
nomment
dernier élément alay Djurdjura olives
pressurées
D'autre
les Berbères du Nefousa
;<
identifié
au
la fabrication de l'huile de
ou
^e
emprunté
à
amurca.
iatin
Berbérie
pour
d'invention indigène. Certains
pas
n'est
incontestablement des
répliques
romains.
berbère de l'olivier
cependant un nom
existe
familier à
signalé et
^
*
mot
ce
prononcent
Imurjan
ou
actuellement en usage en
certains pressoirs sont
et
modèles
Il
âu,épy'1
grec
l'outillage
part,
Imei-jan3
du Maroc
ceux
et
mais
moulins-
de EXat'a ; les Kabyles du amer qui s'écoule des
voisin
le liquide
amuredj'
appellent
amerdjin2
l'arabe
bien
taille, donnant peu dans laquelle le
petite
expression
asemllalay,
est
447
VERGER
LE
ET
JARDIN
LE
tous
les
parlers
azemmur, déjà
:
hormis les touaregs. Ce
mot
désigne l'oléaster dans le Sud du Maroc, et l'arbre cultivé dans le Rif, les Kabylies, etc. Il apparaît d'une antiquité déjà respec table
si
on
dans des
«n
juge
régions
par
Algérie, Azemmour, logie
de
ezmer
firme de à
fort,
être
«
modification
l'Egypte"
On
chez
Serait-elle
puissant
en
est
travers relève
les
une
géminé mm
à
à
s'est
le
»
;
fixé
plus
n'est
noter que
plus
ancienne
s'explique
en
tous
ne
con pas
du Maroc
forme
une
d'olivier
sauvage.
? La dissimilation du cas par
dérivé
ne
subit
s'étend
sporadique sens
ni
en
étymo-
comme un
l'expression
à l'état
Son
n'infirme
les dialectes dont l'aire
néanmoins
Zemmora,
marocain.
rien
toponyme
comme
parlé:
considérerait mais
Beni-Menacer dans le
forme ib
qu'il
du littoral
ville
Mercier5
hypothèse. Il
son
azlbïir1
petite
incertaine.
reste
fait
ce
berbère
où'le
les lois du
groupe
consonan-
tisme berbère.
Quant à zebbuj et à ses variantes, au berbère et à l'arabe ; mais on ne langue l'emprunt
i.
j..
3. 4. 5.
a
on
suppose
étranger à la fois
d'une façon
été fait. Cette ignorance
peut
exacte
à
quelle
justifier jusqu'à
Boulifa, Une IIe An. de lang. Kabyle, p. 390. De Motylinski, Le Dj. Nefousa, p. 65, i5. Boulifa, Textes berbères de l'Atlas marocain, p. 36a. Besnier, op. laud. Le nom des plantes en dial. Chaouia de l'Aourès, p. 85. ...
6. Webb
et
Berthelot
ne
signalent
de
nom
Canaries. 7.
le
sait
Destaing, Dict. français-berbère,
p.
253.
d'olivier dans leur Hist.
naturelle
des
448 certain
un
ET
MOTS
du latin bien
âpre,
de
BERBÈRES
Simonet'
l'hypothèse de
point
acerbus «
connue
CHOSES
qui veut
etc.
amer, aigre,
à
»
dérivé
voir un
y
de l'amertume
cause
fruit.
son
Au total, les noms de l'oléaster, de l'olivier cultivé et de l'huile d'olive figurent dans le vocabulaire berbère sous des aspects divers. On di ;
un
dérivé du
grec
Romains
qui
nous
Culture" —
On
d'altitude
ooo"1
dément tuent
à
des Inoultan
en
Ghat,
plateau
bordure du
épais
massif
des Ntifa
et
le
Haut-Atlas, de
des Ait Bou Oulli. Elles
et
de
près
pays profon
consti
et
bien
Op. laud.,
cultivées, p,
Sur
précieux végétal.
du
domine le
les données his
Phéniciens, les Grecs, les intéressés, à des titres divers,
olivettes
pied
Demnat, à Imi Ljemâ, à Bezou,
s'étende
i.
libyque
là d'importants peuplements, à Amzmiz, dans le Houz de Marrakech, à Tamlalt, dans le Tidili, le Bled Khalloufi,
çà
au sud
entaillé
qui
la forme
et peut-être au
les
se sont
des
"trouve
depuis l'Océan jusqu'au
4
sous
phénicien,
haii
concordent parfaitement avec
apprennent que
à l'exploitation du
et
un
du latin dléo ; un arabe zzitun, zzutin et les langues sémitiques. Ces constatations
les Arabes
et enfin
à la culture,
;
ancien
ou
à toutes
d'ordre linguistique toriques
azemmur
à l'égyptien
apparenté
commun
zzil,
berbère
terme
note un
tahatimt
delà ;
au
444- Les
p.
sont sans
226,
zebuj, voir
Marcais,
etc.
Il
ne
semble pas
les Aït Messad
chez
remarques
valeur, du
linguistiques de
Gandolle,
moins celles qui se rapportent
06s. Beaussier,
436
p.
et
la
note
que
les Aït Bou
et
l'aire
Oulli,
Origine des Plantes à la
partie
berbère.
de Fischer à laquelle
..
renvoie. 2. voir :
En
la
ce qui concerne
Boulifa,
culture
Textes berbères,
de l'olivier
et
la fabrication de l'huile
la technique ; et surtout Bel : in. Bull, de la Société de Géog. d'Alger, 1917. En dehors du Maroc et abstraction faite des études caractère agricole
dont
on
d'agriculture
pour
le
tique
ligne, Hanoteau
et
et
A.
Maroc,
son
nord
texte
Joly
Wilkin,
purement scientifiques ou
trouve la bibliographie dans Rivière
de l'Afrique,
Letourncux,
kabyle, p. 2o3, mais Nefousa, p. 110 ; de Maciver
au
199 à 2i5, mais le texte n'a rien d'une étude de La fabrication de l'huile d'olive à Fès et dans la région , p.
op.
est on
in Notes
sur
p.
de
pra
3g5, il convient de citer en première 453, t. I Boulifa, //" An. de lang.
berbère ;
in Libyan Notes,
Traité
p,
cit.. p.
géogr.
Lecq,
et
49
—
etq.q. notes
de: De
le Sud Tunisien, ot seq.
p.
Motylinski,
73
Le Dj.
; de D. Randall.
l'olivier
pousse
ne
léger,
sol
un
à
comine
gent,
Elles
plus.
graviers, d'alluvions
LE
JARDIN ^ET
LE
garnissent
Demnat,
les flancs
sur
les bas-fonds formés de
l'irrigation
où
sableuses
44g
VERGER
des
abrupts
s'éta-
ou
dans
montagnes
le
et pierreux qu'affectionne
calcaire
facile,
est
Mais,
végétal.
là encore, le travail industrieux cle l'autochtone, surmontant les difficultés cle la nature, a su lui amener l'eau indispensable à une fructification Ces
abondante.
de boutures
par plantations quinconce
ou
été créées,
ont
olivettes
lignes
en
Mais les
que
la
bois
par groupe
de
immense buisson
un
Ce «
groupement
comme
Sous bois
de
au pied
le
On les trouve
a
le
reçu
formant
quatre
sol une
de
nom
comme
impénétrable.
ombre
dire des Indigènes les à l'infini tout
ramifie
A des
plates-bandes
lignes. La taille,
de
trois ou
du Bled
cantons
takàt
troncs
n-zzutin
dis
sont
arrosages
culturales.
quand on
des
et
cuvettes
est
vrai
arrosages
cultivées
la pratique,
consiste
hiver
l'olivier
que
fréquents
intercalées
et
petits
creusées
parfois
estivaux,
Il
de
un système
l'eau d'irrigation dans des
chaque arbre.
dans les
pièces
d'un foyer.
pierres
court et se
certains
n'est plus possible.
sur
des binages, des labours
profite qués
car au
bornent les façons
se
naux,
les
»
qui amènent
canaux
jette
qui
caractéristique
foyer d'oliviers
posés
dans
et
culture sous
souvent associés
toutes
tahalift, disposées en largement espacées entre les
de légumes, d'orge, de maïs. denses, si hauts, comme dans les
si
jardins des Aït Ouaoudanous
Khalloufi,
de
plupart,
cultures
sont parfois
oliviers
la
rejetons
régulières
des
s'intercalent
quelles
pour
de
ou
à la
prati
entre
coupe
ses
du bois
mo,,t.
La
récolte
baraka
a
l'occasion. En en
ou
octobre
sions
de
Dès gnent
tes.
lieu
attachée
fait, en
voisins
Nous
avons
eux-mêmes
temps
en
de
arrive
siba,
afin
croit-on, de la
bénéficie,
elle
de la
est
de l'année
est
tôt, à l'abri des incur
ramassée,
mettre
à maturité, les jemâa
ou gardiens chargés
déjà
des fruits
rapporté
tombés
que
sont
pendant un certain
Cette interdiction Laoust.
elle
renouvellement
plus
pillards.
les imzurfa
ramassage
l'Ennaïr ;
fêtes dont le
novembre,
l'olive
que
après
aux
la
de la
se réunissent et
surveillance
cueillette
des
interdits à leurs
laps de
temps
prononcée rituellement est
fixé
olives
dési
récol et
le
propriétaires
par
levée
des
la
après
coutume.
l'Ennaïr. ,q
45o Quelques jours
cours
de
le
parcourt
Le
des
glanage.
olives
l'on
tâche
cette
que
des fruits. On
cueillette
Le travail
—
tombées que
enfants
aux
et
le
et
gaulage
sage
aussi
Puis, le
glanées.
zzutin
irzôm ! les
Chacun
levée).
est
»
du
remet au
crieur
olivettes alors
songe
à
récolte.
sa
enlever
han
ce
:
(l'interdiction'
!
sont ouvertes
disant
en
C'est
services.
gros
le tour des tiwizis à l'aide
et
gaulées
seront
olives
marché
au sort
un
cours
d'eux
que chacun
de leurs
l'on tire
ces agapes que
desquelles les
d'olives
part
préparent
de l'ighrem. Au
aux gens
rétribution
en
gardiens
aux
les imzourfa
rupture,
l'offrent
le taleb détermine la
repas, tra
la
avant
avec viande et
couscous
BERBERES
CHOSES
ET
MOTS
cueille
entasse
commence par
à
part.
incombe ; à la
C'est
puis
main
ceux
ramas
femmes à la
procède
on qui
le
aux
à
sont
portée
en tirant sur chaque brindille sans en faire tomber, en même temps, les feuilles. L'opération est assez délicate et les Indigènes s'y montrent d'une adresse remarquable. On gaule avec de longues
baguettes
flexibles,
hommes, imkîri, blesser les
de 3
salaire
rameaux
4
ou
une et
les
marchés.
les
olives abattues et vont
établit
d'olives les
aussi ries
ou
ganisées
nes,
Elhaj La
glaneuses
séparément son
du
soins
olives sont
dans des
aujourd'hui
grande
silos
On les
dans des
Le soir, qui
chaque remet
maisons.
A
tas
aux
de leur
aux
silos
un
couffes,
tazëgaut,
où chacune
est mesuré par
glanage.
un
dans
embauche
les
une
part
Chaque
soir
ouvrières
Demnat,
par
sans
reçoivent
établis dans les huile
profonds creusés près
bâties jadis
vides,
les fruits
de l'arbre
porter au pied
au produit
des
abattent
dextérité. Ils
nourriture.
transportées
cour
des hautes branches. Des
ramure,
ramassent
les
tas.
proportionnelle
dans la
la
de l'olivette
maître
olives
dans la
avec
pesètes
Les
les
anzel,
grimpés
elles sont
emma-
des fameuses
aventurier
du
citer
nom
de
Jilali. cueillette
agricole
des
olives
des Berbères
s'accompagne monotonie
marque
l'événement
capital
de la
vie
Demnat, de Bezou, d'Imi Ljemâ. Elle de fêtes qui viennent rompre, pour un temps, la
de leur
petits et grands
y
cle
rude
existence
prennent part.
personne n'y est indifférent ; Les femmes vont au travail en
;
LE
habits de fête rations
Des
gent contre
des
d'huile
odeur
rance.
Le soir, des
femmes
qui
grands
feux.
asga »
ee
chantent
l'appelle
—
zzit
Eli t
puisque
à
à forte
à triturer les olives, pressoir llûlëb, l'un
de
dans
une
et
et
du
se
grande
tout
olives
pendant un an et
de
couvrent
mauvais
rance
une
moisissure.
état de l'olive ;
elle a
à fait désagréable. On
dépourvue
cle qualité
du Ta
gens autre.
d'un
tamahant et
hommes
immédiatement leurs
n'est point pour cela
les
toute
réunissent
dans des fosses
s'échauffent
se compose
demeure
échan
et
olivier
pâtisserie
les Indigènes
occupe
conservent
haila. Elle
préfèrent
leur
arasai »
transforment
odeur et un goût
L'outillage
à
«
ressent naturellement
marchande,
dla la
des
ou
uns
huile, d'autres les même plus ; là, elles forte
quelque
ou
géné
de bei
dansent dans les jardins à la lueur de
et
en
se
marchands
Des musiciens, joueurs de musette et de tamdonnant çà et là des auditions bruyan
de l'année. Les
L'huile
de
au pied
paccotille
des
les
que
chansons
olivettes
Fabrication de l'huile. partie
vieilles
colporteurs et
leur
olives,
tam parcourent les
une
de
45 I
VERGER
LE
ET
elles chantent
;
transmettent.
se
dressent leur éventaire
gnets
tes.
JARDIN
moulin et
d'un
l'autre établis construction
enterrasse, basse et obscure, à demi enterrée dans le sol. Ce bâti couverte
ment, *fig. pièces plus
se
divise
en
de forme
grande
dans
même
l'autre, de
nom
carrée
est
102.
—
Plan d'une huilerie,
(vu à Imi Ljemà). i, tamahant
ou moulin.
le
—
2, llûlëb,
pressoir.
le
très oblongue,
tamahant
Fic.
deux
d'inégale importance ; dans la
moulin,
Le
102,
l'énorme
s'allonge
désigne le
moulin
et
pressoir.
l'ensemble du
bâtiment. Une
obscurité presque absolue règne
glisse par
la
s'y l'on bouche le à l'abri de la bère
répond
à
porte entr'ouverte
plus souvent.
lumière,
dans
ces
et par une
locaux. La lumière
étroite lucarne
Si le travail de l'huile doit
ainsi qu'on
cette condition
que
s'effectuer
le recommande, l'huilerie ber
d'installation d'une
manière
remar-
45a
ET
MOTS
Il
quable.
est
vrai qu'ici
encore
l'huile nouvelle, selon des la lumière du jour. La
CHOSES
intervenir les djenouns:
récoltes
ils
;
à leur
de l'huile une
Le
exprimée
moulin.
Fig.
ou
profit
io3.
Les
—
pièces
Moulin de la
—
celle
de
de leurs des
i/ioe
donne 80
qui en
essentielles
région
du
voir
pro
propres
voisins moyen
olives
de deux braqech (5
encore
d'olives traitées
sa'a
les
mais
de fabriquer l'huile de leurs
à façon
travaillent aussi
doit
ne
superstitieuses,
tamahant est rarement propriété communale ;
nant un prélèvement
1
on voit
croyances
priétaires ne se contentent pas
par
BERBERES
de
ou
i/ioe
d'huile
litres)
environ.
moulin
de Demnat (modèle
vu
(fig. io3)
con-
à Tanant).
2, azreg n-uzeddir, meule gisante. azreg n-ufella, meule volante, 3, alemsir, maie. 4, afsaif n-uzreg, éparre. 5, takesrirt ou tisaft, rondelle de bois. le talon. aqrab ou 'ce atuerz, » sacoche ou ce 6, coussin ». 7, tausutt, 8, scari, mât. g, Iqtib. —
—
,
—
—
—
—-
—
—
sistent
deux
en
d'épaisseur. La de
à
ora,6o
meules
meule
om,8o
d'environ
gisante
est
im,20
de diamètre
bâtie dans
de v haut. Les bords
en
une
et
om,3o
assise circulaire
sont
parfois
relevés
(fig. io4) ; la surface légèrement inclinée vers le. centre est dallée de pierres. Elle forme la maie ou alemsir qui reçoit les olives à concasser.
La ble à ment. a
meule volante azred n-ufella est en calcaire un
gros cylindre
Elle
laquelle
qui
se
est mise en mouvement par une on
attelle
un
dur. Elle
meut verticalement
mulet ou
un
bœuf
et
ressem
horizontale
éparre, afsaif n-uzreg, comme
à
un
manège.
LE
Cette barre
la
traverse
de l'appareil
vertical
volante
le
autres
talon
a
bas de l'axe l'autre le
«
coussin
attaché
sait,'
la
cordes,
en
de dix
centimètres environ. a
cordes, d'un côté nivelle, et de l'autre,
une
amincie
cavité
deux
dans la remue
Ce
les
r
Akfsir
formant
b,°Trds
avftc
(Imi
cuvette
Lejemac)
Ce dis l'axe de l'usure
produirait
que
du
par ma
l'appareil
soutient
pivot
sur un mât vertical s'ari ou
au
et
les
olives
sont
cjui se moulin
autres
de
meule
mais
ou
le
elle
et
écroulées
diffère
dans la
peu
pied
axe
roule
en
Le
;
l'autre
toiture
manœuvre
du sur
tendance à
avec
d'elle-même dès
redresse
« coussin ».
rejette
au
cet
qui
se
gisante
meule
l'éparre,
l'appareil, balaie,
écrasées
contrées
la
entraîne
aoqaf n-uzreg. logé
tourne sur un pivot
de la
centre
mouvement par
vers
marche
ses extrémités
une ouverture pratiquée
le centre, heurte le « talon »
qu'elle
pivot
sommet
de
une
dans
en
pivots
s'incliner
celles
;
creusée
s'engage
bâtiment. Mis ses
icf
relevés
meule.
au
mécanisme repose
mât est mobile
dans
F'°-
l'équilibrant.
tout en
Le
r
b
Une perche, Iqtib, retenue à l'extrémité de la barre servant de
des
Ce
—
-i
des
r
protéger
de là
répété
la
tau-
par
du
positif
de
et
externe
lui,
ou
milieu
pour objet
meule
l'une,
âqrab
»
son
face
sa
contre
dans le
avec
tiennent éloignée
le frottement
La
takesrirl ou
verticale.
tournant
et
bois
rondelle-de
s'applique
encastré
awerz,
forte
une
de bois,
pièces
»
dans l'axe
et s'engage
où elle est arrêtée par une cheville.
tisaft, fixée dans l'éparre maintient dans la position Deux
453
VERGER
milieu
en son
meule
de jeu ;
beaucoup
a
LE
ET
JARDIN
«
talon
»
entraîné
l'aire du moulin, le passage de la meule
outre,
sous
de l'axe.
dés instruments
similaires signalés
de l'Afrique du Nord,
notamment
à
dans
Meknès,
Fès, Taza, la Grande Kabylie, l'Aurès, et le Sud-Tunisien. Toute fois, comme dans le Zerhoun et à Taza, la meule volante affecte une
forme
inclinés à blance
tronc-conique 45°
grande
plus
D'autre part, vette même
;
cette
comme
ou
et
déplace dans
se
une cuvette aux
disposition donne à l'appareil avec
le
aux abords
nécessaire pour soutenir
le
moulin
moulin
du
est
romain
établi
en
village, toute
l'arbre moteur
sur
que
plein
une
bords
ressem
le
précédent.
air,
dans l'oli
une superstructure est
lequel
repose
le
système.
454
MOTS
La fig.
dara,
io5
ET
CHOSES
montre un moulin
village rifain
Fig.
Le
io5.
de
BERBERES
genre
ce
observé
à Bou Men
du Zerhoun:
—
Moulin du Zerhoun (d'après le
Dr
Herber).
pressoir. C'est une forte machine tout en bois, de dimen imposantes, logée dans la partie la plus obscure du bâtiment. le nomme llûlëb, mot arabe signifiant vis «quoique l'organe —
sions
On
«
essentiel
Fio.
106.
est un
de
en soit un
—
chêne
'a
;
cause
d'arbre
long ;
i5 mètres
appelé
Pressoir de Marrakech (d'après le
tronc
plus
énorme balancier
(fig.
mesurant
de 5 à 8
certains pressoirs
106).
Il
est en
sa
longueur,
il
Herber),
mètres
;
de Marrakech
est
tikida,
formé de deux
Ce balancier
longueur
mais
:
i5 mètres.
on en
n'ont pas
bois dense d'essences du
derdar, frêne, igg, térébinthe, de
Dr
tagûda.
pavs :
caroubier. pièces
trouve
moins
de
lasâft,
Parfois,
assemblées
l'indique la fig.
comme
la
extrémité
de puissantes chevilles. Son la forme d'une immense fourche
par
107
plus mince présente
les deux branches de laquelle
sur une
pièce
de bois
pièce constitue
est
fixée,
équarrie
grossièrement
de
au moyen
par
chevilles,
luntà,
appelée
écrou traversé
un véritable
455
VERGER
LE
ET
JARDIN
LE
une
Cette
1.
énorme
de
vis
bois llûlëb, 3. Le llûlëb est une grosse perche verticale de près de trois mètres de haut, de 20 centimètres de diamètre, taillée en hélice
sur
les deux
inférieure tourne
Fig, 1,
107.
—
Pressoir de la
tdgûda, balancier.
manivelle,
—
de
meule
6,
la
2,
—
sder.
—
moulin
passage pratiqué met
de
tiers
longueur. Il
sa
7,
de Demnat (vu à
région
luntà, écrou. lems-aioar,
amtqâl
dans la
ou
—
3, llûlëb,
s-courtins.
Imitrât, 4 Une
toiture.
;
—
—
l'autre
manivelle
balancier,
plus
gros
et
dans
pénétre
Imogzel, 5,
sur
deux
verticaux, accouplés comme
madriers
contre.
Ils
n ont
du levier dans le
d'autre fonction sens
mise en action
en
un
en per
et, basculant
cet
que
conséquent
sder,
6, fixée
plus entre
l'indique la figure
d'empêcher les
ci-
oscillations
horizontal.
de l'appareil
consiste
à faire
la
poignée
dont
détournant la
balancier fixé à
par
horizontale,
traverse
une
pesant, repose
luntà,
vieille
Tanant, à Imi Ljemà, etc.). 4, amtqàl. 5, Imogzel, 8, tuant, citerne. vis.
—
d'une
manœuvre.
L'autre bout du
La
; l'extrémité
est mobile
sur un pivot qui s'encastre au milieu
vis par
écrou le
lentement
suit
sur
sa
dans
remonter
l'écrou,
elle est munie.
Le
son mouvement ascensionnel
traverse, il
retombe
de
tout
son
456'
MOTS
poids
en
7 La
la
sur
les
pile
des
scourtins
de diamètre
im,io
viron
légèrement inclinée
est
Fig.
108.
i, tagûda, balancier.
5,
tuani
hireq Le
—
verses
à la
est
plus
Les par
vers
Des planches, des
—■
instruments olives sont un
et, entassés
mulet,
diffère
vis.
—
4, hireq,
conduit.
tuani où elle se
citerne
une
la
suit
olives
qu'elle
son passage
une
fois
et
triturées. une
qui
meule
écrase,
les
bâti
long
étroit
et
au-dessus
pas
ou
de
décante.
des
rappelant
meule par
du
de
orifices
qui est
au
ailleurs'
moulin mise en mouvement
deux individus lourdement le
de
moyen
pratiqué
qui
s'attellent
pied,
en
à
la
sur
les
pousse
sur
passant
l'ouvrier
sur
à écraser, retourne celles qui l'ont déjà été les bords celles qu'il estime suffisamment
chasse vers
Celles-ci
sont
fosse, Ibit l'ajin,
poursuit
tourne
la
assez
ces réci
le dissimulent entièrement.
celui
tandis qu'avec
olives
—
série
l'éparre, l'un devant, l'autre derrière. Un troisième, debout maie,
Elle
un petit canal
de 3, 4 ou 5 piles de di à demeure dans le sol et placées l'une
la
sous
bœuf
s'ouvre
pressée.
de fabrication de l'huile
mode
ne
un
3, llûlëb,
vieilles nattes
Le
jetées
où
d'en
cuvette
une
l'huile de la
de Demnat (plan).
région —
circulaire, refouillé
d'olives.
pour pâte
enfouies
fond
4 (fig- io8)
luntà, écrou.
mangeoire est
Technique.
d'olive
pâte
à former
s'accumule
où
de l'autre. Un bassin
forme d'une
ces
manière
exactement
dimensions
suite
pients.
de
déverse l'huile dans la
qui
de
un
sur
repose
Pressoir de la
—
—
6, bit lcajin, fosse
tuani
remplis
scourtins
madriers verticaux.
centimètres
quelques
sur
des
pile
entre
BERBÈRES
CHOSES
ET
de la
sorte
aussitôt portées
creusée au pressoir.
jusqu'à
ce qu'il ait
à l'aide de
couffes
Le Iriturage des
fourni la valeur d'une
dans
olives se pressée.
LE
On
le
arrête
moulin
lemsawar Ce .
JARDIN
paniers
457
VERGER
LE
procède
on
et
des
sont
ET
au
des
chargement
ronds, tressés
en
scourtins
fond
au
alfa,
plat
de diamètre, aux bords étroits, pouvant contenir une dizaine de kilos de pâte d'olive, abaqlu. On les garnit à la main jusqu'aux bords en ayant soin de répartir également les
et
large d'environ
de
olives
à
de leur
de
trois
le levier
entre
On
l'huile
la
et
manœuvre
le
des
suinte
planches
fortes
des
à
traverses ou au
8 à
10
alors
qui surmontent
heures. Elles le balancier
presque
Ifernàq tins
en
d'huile
les
L'huile
des
plus
surnage.
l'huile
tampon
la
en
végétation
une
lourde
temps,
tantôt
à
plus.
relève
qui
on
en
ils
s'écoulent
première
tombent au
scour
le
reste
pressoir.
le
par
un
sont
foyer
un
exprime
à l'action du
con
à
soumet
dans
chauffer
gauche
On
tourteaux
ramollissant, car
et
On
d'environ de
de l'atelier. On bourre les
nouveau
des
pile
en
pression.
d'huile. On les les
pression
déplaçant les
en
droite,
les
la La
temps
ne suinte
l'on fait
que
murs
de
s'opère
où
la lie de densité
l'huile
facilite
soumettant
l'eau de
et
à
au moulin
fois d'un bâton
s'aidant cette en
première pile
que
un
tantôt
quantité
de l'eau
avec
secs,
déverse
qu'on
établi dans
successives,
paniers
certaine
deuxième triturage
sous
ces premières pressées est
cessent quand
et on
encore une
servent
les
été dit ;
a
abondamment.
pour maintenir
pressées
La durée de
milieu.
il
il faut donner de
de barre
trois
ou
et
peu,
quelques nouveaux coups
détermine deux
comme
et s'écoule
paniers
forment
de
et
nattes usagées qui
et
On
pressoir.
scourtins.
pressoir
scourtins s'affaisse peu
bois dur
fur
empile au
du
cuvette
épaisses, de,
traverses en
pile
On les
charge.
dans la
remplissage
le dernier de
recouvre
ou
à bien égaliser la
manière
mesure
deux
om,8o
dans la
hireq
décantation. Les morges, fond du récipient, tandis
Entre les deux liquides flotte
un
petit
pail
lasson amessuy qui joue le rôle d'index. Il suffit de plonger un bâton ou le bras dans la cruche pour se rendre compte de la hau teur et
de l'eau. Dès
s'écoule
que
dans la
bassin. Elle
passe
jusqu'à la dernière l'index que
s'élève
celle-ci
est
au
première pile est
ensuite
par
clans
le fond
niveau
pleine,
troisième, huile vierge
de l'orifice
l'huile déborde
légèrement incliné du
une
qui renferme une
de la
et
ainsi
cle
assez pure.
première
suite
Quand
pile,
d'eau. On bouche le conduit, et on la quelconque, puis l'opération continue.
pleine
avec un récipient
la
seconde
c'est vide
458 L'huile
cruchons on
les
assez
les
on
dans des
ou
en usage.
la
qolla
s'aa
d'olives,
Divers celui en
valait
usage
suffisamment
Fig.
109.
—
plein
vent;
plus court:
également
4
il
Ifîtor,
utilement
quoique encore
traités par
combustible
notre
équivaut
qolla
peu
plus
l'ou
; à Marrakech
3o
arrivée
pésètes
au rendement
d'une
de 600 litres. Celles-ci
—
se
a
L'appareil décrit ci-dessus diffère de
de Fès. Il
donné du
n'en
est peut-être
pressoir
pour que nous modèle vu
ne
la
fasi
une
repétions
à
Pressoir du Zerhoun (d'après le —
—
Dr
qu'une
description notre
dans le Zerhoum. Il
2, mogzel, vis. 3, henzir. 7, sih. contrepoids.
tour.
est
bâti
Herber).
4, heraioa.
manivelle.
—
porte
mètres
fourchue,
piquets enfoncés
rapprochées
d'un
région
Bel
—
—
être
poterie
déversée dans des et dans lesquelles
boulangers.
et aux
reproduit un
Iqtib, 4Xo, 4o. 5, gsa". 6, Ibir. fosse.
conserve
en moyenne avant
de pressoir.
dans la
1,
petit vase en
est
la kharrouba de 4o litres.
pesète
détaillée
La figure 109
Ja
comme
utilisé
c'est-à-dire
modèles
Elle
grignons
ne sauraient
On les
réplique maladroite.
en
Les
d'environ 80 litres. Une
vendaient une
à l'aide d'un
mesure. où on
outres
vend aux potiers
L'huile d'olive
de
au marché.
huile,
en
riches
citerne
temps
même
transporte
tillage
de la
est retirée en
sert
qui
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
à
est
dans le
le
mobile sol.
de
nom
peine sur
Il
l'une de l'autre
m'asra.
Le
levier,
Iqtib
est
4o de diamètre. L'extrémité, autour de deux solides et courts o"1,
passe entre qui
deux
perches verticales
l'empêchent d'osciller dans le
LE
sens
JARDIN
LE
ET
45g
VERGER
horizontal. Sur l'autre extrémité, écrou de bois henzir traversé
repose un
forme de fourche,
en
aussi
par une vis en
bois mogzel,
actionnée par une manivelle
herawa. Cette
est
d'un
percée
lequel
la
me appelée
sih,
de
meule
moulin
comprend comme
la
énor
une ancienne
cette meule
sur
poids
presque
L'appareil
toujours.
dans
dispositif
suspension
d'un
pierre
base,
trou
s'engage un
permettant
d'une
grossiè
vis,
équarrie à la
rement
;
la
lorsque les dans
le levier
vis,
iio.
—
Restauration d'un (d'après Myres).
pressoir ancien
mais on en
manœuvre
précédemment
tournant
Fig.
repose
une
scourtins samya sont
petite
s'abaisse vers
cuvette
appelée
la
des
pile
son
Il
se
et'
soulève
à
poids
d'augmenter la
L'huile
Fig.
ni.
—
Restauration d'un pressoir (d'après Saladin).
ancien
Ibir,
où
l'huile tation
s'opère
matiquement
par
rôle
vis.
elle
élève
second,
le
entre
de la
poids
pressoir
pompe
les deux
une
cubique,
séparation
de l'eau de est
de
végé
vidée
auto
aspirante.
elle
actionne
un contrepoids qui renforce
de
le
dans
levier, dans le
son propre
poids,
des dimensions moindres, le d'exprimer des olives une proportion plus
sorte
permet
par un
dans
appareils réside essentiellement
Dans le premier,
du levier. De de Fès
et
la
la différence de densité. L'eau
à l'aide d'une
La différence le
forme
de
en
pierres.
conduit souterrain citerne
possible
déverse
se
la
ajoute
pression
d'autres
ajoutant
quand
du levier.
celui
d'ailleurs
est
en
;
établi,
est
contact
pierre
En
scourtins
de tourner,
continuant
le
disposés gsa".
qu'avec
forte d'huile. Cette
vis n'existe
pas
Sud-Tunisien. Le levier
dans l'appareil repose par un
utilisé par
bout
les Metmata du
sur un socle en pierre
;
460 à
l'autre, il
11
est
porte un
à
BERBÈBES
dit
contrepoids,
suspendu
en outre
CHOSES
ET
MOTS
une corde
me
qui
tq al, destiné
fond
à
l'alourdir.
et
sur
pla
un
petit
distance
quelque
dessus
du a
le
au-
Cette
sol.
but
pour
soulever
poulie
au
horizontal placé
cylindre
corde
d'une
gorge
attachée
poulie
à
la
sur
passe
de la
pressoir,
le
et
cylindre
agissant comme un cou
11
ple.
copie
"-—
Fin.
112.
—
ne
du
Pressoir kabyle
Les figures
(Djurdjura, Algérie).
de
pressoirs
pour
appareil
mémoire
Usages de l'huile.
d'huile à la
beignets. Ils
la
mangent pure en
les
entre
soins
—
y
Les Berbères
de la
des
trempant
à
vigueur
sert aussi
dans la
fig. 112;
cheveux
et
en
les bouillies leur
celui
pain ou qui
à l'éclairage
composition
chevelure
.
rehausser
de
mode.
Cf. Alessandro
Trotter,
qui est seule
.
et
IIO
III
restauration
par
Myres
et
et
de
en
et
op.
d'onguents
cit.
p.
des
249,
usage
construction
modernes.
le
et
pâtisseries : crêpes couscous.
Certains
des figues. L'huile
fait
à la fabrication du
pour
la
de
qu'elles
savon.
mixtures pour
guérison
beaucoup
noire
passe
sa nourriture quoti
cosmétiques et
la teinte
de
consomment une grande quan
aliments et
des blessures. Les femmes l'utilisent
et
quoique
rappelle nos pressoirs
en assaisonnent
donner de la
dienne. Elle Elle
conçu
préparation
et
pour
anciennes
de
romaine.
les Berbères du Djurdjura font
que
différemment
défectueuse il
et
grossière
tité
ruines
jadis
'
Citons
d'un
établie d'après des
la
cet
qu'une
temps
au
ja domination
—
montrent
Saladin
soit
système
usage
en
que
peut
se
appareil
pour
des
plaies
lisser leurs
affectionnent
et
JARDIN
LE
Les On
En en
46
VERGER
I
olives constituent par elles-mêmes un aliment très apprécié.
en
plats
LE
ET
fait des
ou
conserves
l'on
que
les différentes
voici
l'on
que
mange avec
le
la
avec
variétés
à l'assaisonnement des
utilise
pain pour
faciliter la digestion.
en
de les
manière
préparer
pays ntifi.
pierres
b) de
la
et on
Ces
au
soleil
et on remue
à
de les
e) lmesquq. On fait
rentrer
les
on
puis
;
les
on
du
dans
l'eau
s'écouler
On les
expose
finement
sel
récipient.
vertes non parvenues
et
on
pilé
jours
Quand la dessiccation quelque
les fait dégorger
rince
salée.
sécher pendant plusieurs
chaque soir.
d'olives
choix
faire
grande.
répand
y
conserve
au couteau et on
de jours
zaine
on
;
On les laisse
en
deux
en remplit un panier
en
fort
est
pauvre entre
de l'eau
contenant
On à
manière
sur une natte
suffisante,
On les incise
de
d'olive
l'écrase
on
jarre
sont noires.
pierres'
main.
,1a
en prenant soin est estimée
olives
variété
verte,
une
dont l'amertume
végétation
ensuite
de
charge
cueille
dans
conserve
timtûmrin.
d'une
nom
On la
graisseuse.
l'on
que
C'est le
asmellalay.
a)
matière
les
à
maturité.
pendant une quin
met
dans
un
mélange
de jus de citron, de cédrat, de cumin, de sel et de piment parfaitement pulvérisé. Le tout est versé dans une jarre et recou composé
d'une légère
vert
Ihoder. On
d)
mûres.
une
saumure.
L'huile pointu
trous par
ou
des
On les écrase
non
environ un
d'huile.
couche
cueille
Elles
sont
olives avec
bien
une
bonnes à
très
venues et
pierre
et
manger
les
après
grosses mais
dans
conserve avoir
y
baigné
mois.
est vendue
dans les
arrondi que
à
creusés
cet
ëluzna de 4o
mesurant comme
le
marchés
marchand
Il la
effet.
dans des
vend par qolla
de 20, à Bezou dans de hautes ou
par
noss
cruchons
au
dépose à terre dans de
uzna
fond
petits
de 80 litres environ, la détaille, en la
ou
mesures
cylindriques
d'une poignée, taillée dans le même morceau de bois de caroubier. L'unité étant Yabarqus équivalant à 2',5o environ, les munies
sous-multiples
quart,
o1,Ô25
seizième,
Le
;
sont :
mnàsa
n-ubarqus, la
tsamëna, le huitième,
ol,3l
demi, ;
i',25
mnàsa
raba'
;
,
le
n-tsamena, le
o',i55.
client emporte son
huile dans
un
récipient, talebellàl,
en
fer-
blanc, de forme bizarre, fabriqué par les Juifs de Demnat; ou dans des courges sèches, au col long, étroit et étranglé, muni d'une
462
MOTS
tresse
la
doum formant
en
mode africaine
L'huile
et
ses
spéciaux et
la
des
dans la
est
mesurée
deux
la
On n'y
pour
faire
se
de
pas
du
d'un
villes
avec
ses
d'espace. A
fixée Le
servir.
s'ouvre
dans les
le
plancher
plain-pied :
du
niveau
corde
une position
tenir
carrés
à
lieu dans les fondouqs
a
de Vabaqqal
niche
entre
un mètre au-dessus
; il doit
mètres
gros
hissant à l'aide d'une rue
qu'il porte
au goulot.
l'objet dans les
sont
en
bouteille
une
fixé
cordon
détail dans la boutique des ibaqqalën.
à la turque dans
accroupi
BERBÈRES
dans
ou
;
vente
mieux
souqs.
accède en se
reste
ou
d'environ
s'élève
y
anse
sous-produits
vente au
La boutique
CHOSES
à l'aide d'un
important. La
commerce
ruelles
ET
sol
marchand
incommode ;
car
debout
pieds,
marchand
Le
client
y demeure la place lui
dans
marchandises
ses
le
;
au plafond.
moins
le
sur
sol
de et
le plancher, sont deux jarres contenant l'huile d'olive zzit d-ël'aud et l'huile d'arganier, zit argan, dans lesquelles il plonge masquées par
de
petites mesures en
crochet. aux
A
ses
fer-blanc
pourvues
et suspendue au
côtés,
long manche formant
d'un
plafond,
est
la lourde
balance,
de doum tressé, avec sa série de plaques de fonte qui les poids. Il pèse avec cet instrument défectueux les quelques
plateaux
sont
onces
de beurre du
ser son pain.
client,
Il tient
un
Chleuh
lui,
comme
venu pour grais
de beurre dans
sa provision
quatre cruches
fixées horizontalement, dans la paroi verticale au fond de la bouti que. Elles laissent voir de la rue leur contenu jaunâtre avec ses mouches engluées.
dier
poussière
d'olives
de la
on aura qu'il
villes
une
;
à
ajoute
de
l'inventaire à était à
terrine
sorte
zellafa,
mou et
où s'élève
noir, en
de
couvert
pyramide
sala
de la un
tas
peu près complet
notre
arrivée, tel
qu'il
de la boutique de l'abaqqal est encore
dans
nombre
de
marocaines.
L'abaqqal
est généralement un
grand
nombre
un
des Ait Isaffen pays
par
Chleuh,
habitant des tristes
ou
sont
;
la
mais
originaires
à
vrai
misère ou
des
dire il
obligés
eux
de
presque
tou
l'Anti-Atlas. Un
Amanouz, des Ida Gounidif,
en vient
la famine. Ils
de s'expatrier,
Soussi
un
contrées
Beni-Mzab, des insulaires de Djerba djura
cela une
savon
luisantes ; quelques paquets de bougies d'impor rangés sur des étagères clouées au petit bonheur et
jours,
leur
rue
garni
noires et
tation anglaise
tel
Que l'on
terre colorée,
en
ou
de partout, chassés de bien les frères des
sont
des
montagnards
aussi, dans les
villes
du Djur
de la
côte
JARDIN
LE
pour
leur
demander
ET
le
au petit commerce
de
rage
ses
bientôt
de
moyen
rigole par
c'est
jarres
première
laquelle
pareil
L'usage
aux
mais
L'olivier
des
et
de l'huile
eaux
de la
nom
arbres est
est
bienfaisants, «
le sang citerne.
d'huile
Cette
dit
écrit
L'événement
de
mort
importe, pâture
les lampes de la
nouvelle
être
offrande passe pour
en vue
piles.
la
offert en
est
agréable
la baraka dans
conserver
qu'un
sur
le palmier, le des noms de Dieu ou avec
chacune
de
des
simplement
Westermarck,
donner
'
En
asile
chiffons
de
ne
imbibés d'huile
vrais marabouts et
portent
agurram
3,
27.
Religion,
Kabylie,
à des
esprits
.
souvent
sifed,
p.
438.
que
en attachant
l'on
reçoivent
pas
de
nom
allume.
les hom ;
on
amrabel et parfois aussi
The Moorish Conception of Holiness.
et
feuilles
ses
chêne
que quelque autre
du foyer et de la cité Ce sont des i'assassen'1,
eux sont
des fidèles. Ils
Voir supra, p. 3. Doutté, Magie
baraka. L'olivier
laurier, le
On les honore à l'occasion des fêtes
».
rameaux
Nombre d'entre mages
afin
citerne
famille. Il
possèdent en effet une
bénis,
protecteurs
gardiens
appelle
sa
la
faite
est
de
certains oliviers millénaires passent pour
à leurs
l'on
de décantation.
déborde des
qui
mouton :
remplir
sanctuaires.
elle
membre
aussitôt
l'huile d'olive
six
l'oranger. Il
i.
même
d'huile.
provision
est un
de
veut aussi
saints,
un
délaissent
qui
des
-i.
les
d'éloigner les jnoun de la
d'un
ou
cas, d'égorger
mosquée et
des
avant
on pétrit une pâte que
de l'huile.
du fermier
démons
saint
sortir
considère comme un malheureux présage annonçant
prochaine
tenant
en
d'huile.
arrive malgré cela qu'ils en prennent possession.
On le
tritu-
d'en
s'assurer
pressée,
s'évacuent
se manifeste par un accroissement
aux
pressoir
au
de
remplies
à de la farine ;
pratique a pour objet
qu'ils ne s'emparent
Il
:
de la
sort
en mélange
on
jette dans la
Cette
entrer
le
d'eau
nombreuses
Quand l'huile goûter,
et
pays aride
Avant d'entreprendre le
—-
le fermier doit
remplie
avec
à l'huile.
relatives
olives,
cruche
une
la
leur
gagne-pain que
refuse.
Supertitions
en
463
VERGER
LE
p.
64.
les Sidi
464
MOTS
ET
CHOSES
BERBÈRES
Bou Zitouna, Sidd Bou Zenbouddja, racines déchaussées ou dans
Entre les
parfois un petit cierges et
autel :
Monseigneur
«
un creux
quelques pierres
sur
des lampes de forme antique,
au
du
l'Olivier
».
tronc
est
vieux
lesquelles brûlent des godet vert.
CHAPITRE
LE
VÉGÉTAL.
FORÊT
LA
—
X
LA
—
FLORE
BERRÊRE
Amande
' ,
tiznin,
pl.
graine contenue ce pépin
de l'arganier amande
Ahaggar,
dans
Aurès;
.,
un noyau :
tiznint
écorce)
son
voir supra p.
;
pl.
iznan
;
de
dim. liznit, Ntifa ; tiznet, couleur blanche du fruit
Achtouken, Ida Ou Tanant, It (avec son écorce) ; noyau de
Ihahan ; tiznin,
»
(avec
iznl,
amande oblonguc
«
noix
268 n.
a
âbelkak
—
«
amande,
partie savoureuse
de la pastèque, du melon, de la
Ahaggar
«
graine
citrouille et
hamed
de fruits
d'un noyau, surtout d'une noix » B. âhàbùb ce amande ènnûua, tannuuait, B. Snous, B. Iznacen
—
âjlâ
—
,
amande
—
Arbre, gner
a) pl.
chaque arbre a son nom particulier
le
« végétal
asëklu, pl.
b)
sens
de
ahlij, pl.
ahlidj
en général.
On
ce
À.
ombre
i-en
Ouirra, Dads, » voir
« arbre
et ahlids ce arbre
; forêt
; il
est néanmoins
ubaubau
analogues »
B. Snous
Iznacen,
Todghout.
»
des termes
pour
dési
note :
isukla, Ntifa, A. Messad;
Zemmour,
is/ùla,
dans le
»
—
pêche, d'abricot », d'un noyau; cœur,
as/elu,
A.
Iguerrouan,
Todghout. Le
Ndhir; âs/Jilu,
mot est connu
dans le Sous
supra, p. 188.
A. Ndhir ; ahelij, Zemmour ; ahëlidj, Iguerrouan ; » A. Ouira. Lo terme se présente avec des acceptions
ahelij ce chêne donnant Ibellud » et aussi ce arbre » A. Seghrouchen ; ahlidj ën-iderran w chêne liège » Iguerrouan ; ahlij ce chêne vert à glands amers » B. Snous et ce buisson » B. Snous, Zkara, B. Iznacen; dim. iahlist, B. Snous;
particulières :
.
ce le sens ahalij ce ronce » Ntifa. cf. hlidj, Marcais, p. ^28, Suppl. Beaussier l'intermédiaire- entre le sens classique de ravin désert et fourré » est peut-être
ahùlij,
de
ce
canal »
ce
c) bois
et
tasgarl »
l'acception tlemcenienne de ce
arbre
»
Imitek ; tesegerl
et peut-être saer ou
B. Iznacen ; ce
arbre
ce
isolé,
ce
buisson
figuier desséché
».
Zemmour ;
»
»
issaren, Zenaga (p. 81). Sur
Taïtoq
asgar
; tesgar
ce
tronc, arbuste,
ec arbre
ce mot voir supra, p.
d) azeqqûr, pl. izegran ce arbre » Zekkara ; azqqur, id. Metmata ; Haraoua; le mot désigne encore le ce tronc d'un arbre » azqqor, Ichqern, chen
i
.
ordre
;
Les
une
branche
azqur,
pl.
expressions se rapportant aux
izegran, Izayan
;
diverses
du
parties
une
azaqqur,
id.
ici
azekkur, pl.
classées par
alphabétique.
Laoust.
Kel-Oui,
A. Seghrou
poutre »
végétal sont
»
55.
3o
/(f)6
ET
MOTS
BEKBEUES
CHOSES
izegaran, Touat ; le ec stipe d'un palmier » ahagqor, Taïtoq ; un eetronc d'arbre pour brûler » tazeqqurt, B. Snous ; une ce bûche » tazequrt, pl. tizugeran, Zouaoua. La forme du
de
pluriel permet
considérer
A.
arbre e) tas/irt chêne » Ouarsenis ;
le
Il
le
de
sens
f)
cette
forme
(Blida)
ce arbre »
un
d'y
tité quelconque,
les
et surtout
désignant
sur pied ou coupée.
;
identique
isig,
:
branche
ou une
pl.
ce
non
débité
en
branche
ce
une
forât
»
Zouaoua;
ee arbre
» et
ee
avec
exception; le
sing.
»
à
Bougie,
adventice:
visiblement
et aseg un ee arbre doive rapporter à la
infra. O. Noun.
»
Snous;
de bois
Dj.
sedjert,
et
Nefousa;
essedjret,
à l'arabe.
mot est emprunté
morceau
planches,
voir
h
forme
car une
se peut aussi qu'on
branche B.
h) ssjert, pl. ssjur, Ntifa; sejjert, Ghdamès; tsejera, Zouaoua, etc. ; le Bois
parlers
Zenaga
prononcent avec un
du nord,
parlers
les A. Khalfoun. Il
Tazerwalt
adddg,
aux
isigan désigne
chez
tizgi
même racine
g)
être familière
»
dans les
»
employé en
végétaux sans
ahisk
pu
buisson
dans
ne sont pas sans
précédentes
un te
tasiert
et
(Ibeqq.)
arbrisseau; le pl. désigne de l'herbe en quan L'expression est particulière aux dialectes toua
un arbuste ou un
Ghat, Ahaggar, Taïtoq; les loullemmeden la a
dans le Rif
.
regs,
elle
arbre; liège
«
également tesudda
rapporter
iskan, le terme, s'applique à tous les
arbre,
sans
ce poutre ».
tasirt
;
explique tasuart connu
Cette forme
».
conviendrait
asek, pl.
désigne
On doit
à l'origine
» mais
analogie avec aseddir signalée ci-dessous et chleuhs.
parallèle
ZGR;
racine :
même
R. Messaoud
^
bouchon
de
sens
doute
mentionnées ci-dessus.
une racine
tazeqort, Illaln ; taseqqurt, tizgurj,n, A. Hamid (Sous) dans le sens de ce piège,
engin pour prendre
ce
à
mot
et ses variantes
des dérivés de la
comme
Izayan ; tasqort, pl. des animaux
Ndhir,
le
rapporter
à SGR de laquelle dérivent tasgart
plus particulièrement morceau
de
bois à brûler. a) aksud, dialectes du ception
Sous, ce
de
sec
;
ce
par
le
» ou
de
ce
tronc
mot se prononce
B.
coupé pour
bois
en général »
de bois
ce
au
bois de
de bois
sort et
Bourgeon,
«
le
».
Le
pl.
l'ac
iksûdën, Ntifa,
généralement
a
quelques
mot prend
le
sens
Mzab, Ouargla, Aurès, Sened, Zouaoua, Ntifa,
Dj. Nefousa »
de
etc.
;
bois à brûler ; morceau de bois bois sec » Taïtoq. Le pl. isganen
ce
Ahaggar ; iseger ce Le dim, se rapporte à
une
bûchette
choisie pour
quelconque, pierre, fétu de paille, épine, le tirage au sort » et encore à ce tout ce qui est donné
par ext. a ce un objet
etc. choisi pour
plus spécialement
«
part
Ut,
Snous, B.
isager
;
de
55 ; et Arch. berbères, 1918, fasc. 1, chez les Berbères).
et aussi
être brûlé etc.
q dans
avec un
ce parler
chauffage ».
sort, et,
de chèvre,
>•>
p.
B.
dans
Snous,
iqssudën, B. Bou Zegzou, B, Menacer,
petit morceau
désigne le
crotte
55. Le
Rif; âqssûd,
chauffage ».
morceau
le tirage
p.
supra,
aqsud,
branche
ce
asgar ce
asger
voir
nord :
etc. ou
bois de
b)
Ntifa,
pl. tiwallin, litt. œil Iznacen âtiqs, Ichqern —
bouton de fleur
bourgeon du figuier
»
» azar
de
„
3,
u.
Ntifa
—
s^ûbbes
isufeg
viande
p.
;
ahalaf,
ce
taskarin
»
5.
ou
d'eau
part
Le
Ut ën-sèjjerl
Zouaoua
bourgeonner ce
«
Laoust,
—
nom
x
œil
»
(cf. supra,
de la
charrue
de l'arbre
tayèbbust,
»
Zouaoua,
» iiskert, pl. taskarin le figuier bourgeonne » Ntifa. —
LE
Bourre,
VÉGÉTAL.
de
sorte
tissu
LA
FORET.
végétal qui
se
LA
la base des
trouve à
467
BERBERE
FLORE
palmes
du doum
du
et
dattier ; a) lif, A.
Ndhir; illif. A. Ouirra; êllif, B. Snous. b) fdam, Achtouken, Illaln'; afeddâmen, A. Atta;
Tagountaft ;
lefdam,
Ihahan;
Todghout ; tilefdamin, Tazerwalt. c) asan, Taïtoq, Ghat ; ce fibre de palmier » Syoua ; esan, Mzab ; azf'an, Ghdamès. taldmt,
d)
Indouzal,
désigner l'alfa Bouton de
fleur,
de l'arbre
mais ce mot est surtout réservé
fleur, appelé
Mzab ; taiaut,
Berrian,
liui,
agar ;
»
—
»
tâgèmmul uujjigt O. Noun
(bouton)
nouir
sud
pour
Bouture, ileg,
; jleurir
Ntifa
pl, taiawin
bout, de-
bourgeon,
1
,,
»
—
du
parlers
Imitek ; tabuit, b. do fleur » Taïtoq; tebuit ce fleur de l'arbre appelé tâburaq, dérivé de huit produire des
petit rameau
Ahaggar ; tafit. Ouargla fruit à profusion Ahaggar Jqab Ntifa
dans les
Ouargla ;
san,
appelé ailleurs ari.
rejeton,
boutons
alefdam,
alfedâmèn,
(bouton)
n-igaizen « ce
ibàqqa ujjig
» :
bouton
bourgeonner
A. Ndhir
assad.
—
—
tabegluj, O. R'ir ;
—
ou
dit ilô'h
» se
ifsi
avoir
ce
du
chèvrefeuille
s-tgemmut
;
»
ce s'épa
O. Noun.
ujjig,
Zouaoua
agettum,
—
belujcem
cf.
fleur de
et
—
tagust;
unsir,
tiskert, id. Zouaoua.
les termes
Branche, a)
isitt,
iisâUtwin
pl. ce
sont nombreux :
isâttiun
branche de
ce
branche
petite
d'olivier
sauvage »
tisdùin
branche,
;>
grosseur
Ntifa;
moyenne
Ntifa. Ces formes
correspondent
dim.
tisittâ,
;
à: âsttà
pl-
branche
«
grosse branche » Rif; tâstâ, pl. Ihahan; âsëtta, pl. isduiuen Tlit; tastâ, pl. tastâin ce palme » Todghout; tastta, pl. thëduin ce rameau B. Snous. B. Iznacen; B. Bon Zegzou, Metmata; hazetta, pl. hizëdùin rameau Chenoua; tasetta, pl. iisedoa ce branchette » Zouaoua; tastât, pl. tistâttin ce branche, branchage, tige, herbe sèche » Amanouz. Le mot se prononce astoh. pl. istohan ; dim. tastoht, pl. tislahin, Todghout, mais ce
ce
palme » »
«.
cette
„
forme dérive
fréquemment
vraisemblablement
relevé
suppose
isiduan
rapporter s'idu, pl.
usité
d'une
racine
dans la
autre racine.
SD
ou
chaouia
D'autre
part
SD à laquelle il
le
pl.
tisdûin
conviendrait
de
de l'Aurès.
Izayan, A. Seghr.; ijîtt, pl. ifâttiun, 1 rameau; ifâtûn, A. Ouirra; ifittï ce branche » Ihahan ; jitu, pl. ifiluan, Temsaman, correspondant h: jitu, pl. ijituan, Aurès et à: ifittû, pl. ijittun,
b)
ifitt,
nœud
»
c) azel,
cains:
pl.
pl.
izli,
izlan
pl.
ce
A
branche
ifdid. »
Taïtoq, Ghat
ce
petite
celle-ci a
des dérivés intéressants
coll. ce
branche,
branchage
tizlia
«
tâmëzlâ n-tiini,
cen.
ce
ZL;
ttzlâtin, Igliwa
de l'arbre
branche
pl.
où s'observe encore
racine
Noun;
ce
Ntifa; ijità,
Zemmour d'une
ifittùn
une
»
doute
fouille de doum
Ihahan,
Aurès
rapporter
aiguillon,
et sans
long
bâton
tizilit,
pl.
aussi
même racine:
à: taslit,
à
:
insli,
tazelt
tazlait,
tislalin
pl.
inslan
lequel les fellahs font
pl.
en
tizlain, id,
marcher
»
»
O.
Tiznit;
blanche du haut
palmier-nain
bois
Ihahan,
d'un dattier
ce palme «
Ahaggar,
parlers maro
d'unité tizlit,
ce palme
pl.
« cheville
rameau »
dans les
nom
tizilâ
Amanouz, Achtouken,
doute
avec
Ihahan, Igliwa;
aussi:
correspondant
et sans
à la
»
»
branche,
en usage
B. Izna
»
Zouaoua
les bœufs
»
et anzel
Zouaoua,
468
MOTS
et te
gaule pour
les
abattre
ET
CHOSES
Ntifa. L'étymologie de
olives »
déterminer; on peut les ramener à Zouaoua, Ntifa, Sous, etc., ou les ombre
ce
devenue
(voir supra,
»
p.
forme
une
ezzel ce
tendre,
précédé
à
s'étirer »
des dérivés d'une
feuillage)
au mot :
expressions reste
ces
s'allonger,
considérer comme
infra
et
187
BERBÈRES.
L
racine
de Vs factitive
z.
d) Les
termes
ci-dessus
grand nombre
signale un
les
paraissent
d'autres d'un
tige de
«
maîtresse
Zouaoua;
céréales »
Ntifa ;
On
en
ileg,
pl.
employés.
icommunément
Citons
généralisé.
:
branche de palmier » et illeg 8; ilh udar ce jambe, mollet Zemmour; ileg, même sens, Touareg, A. Ndhir, A. Warain, Ichqern, Izayan amagad ce grosse branche, poutre » Ntifa (Imi ameslag ce grosse branche » Ntifa azqùr, Izayan (voir supra, au mot arbre) assad, A. Ouirra, A. Ndhir Ljmâ) âsëbbud, pl. isëbbàd branche, bouture, baguette » sans doute de aksud bois » ce branche » A. Ndhir petite branche » Ichqern, Izayan; ce baguette ; ameshâd petit bâton mince et flexible » Zouaoua, Ntifa addàg « branche, rameau » O. branche
algiun ce
d'un
plus
usage moins
arbre »
p.
supra
cf.
ileg
«
u.
119,
»
—
—
—
—
ce
»
—
ce
—
—
Noun
amokors
—
Izayan;
rameau »
ce
tige
branche d'olivier
ce
baguette
ce
déjeune pousse, de
un
à deux
baguette, petit tronc (agerus, Tamegrout, A. Atta) —
tagërit
A.
»
ce
icatrusen, Zemmour
—
cf. agettum
Zouaoua ;
ans »
afurk
—
,
acatrus, pl.
Ndhir;
Ichqern;
»
Ntifa
sauvage
ce
eluket,
branche
»
ce grosse
dim.. tijuryest
branche
»
Ahaggar
ce
ce
—
—
au
employé
iqesqusen dans le
pl.
pour allumer
le feu
»
—
amdàr,
de
sens
pl.
broussailles
;c
amdran,
branche
ce
p. 223) comme d'origine berbère ne figure tagida, Ksours oranais, cf. supra, p. 4n.
ger, —
Brousse,
ajtis ce
(ar. dial.
et afuddus,
raient-ils pas: etc
;
»?
Buisson,
ce
buisson supra p.
B.
1
exp.
A.
chênes en
âjêddûz
familières
Gounidif;
»
id,
aux parlers
forêt)
au mot :
du
—
nord et
ozzum
ce
ce
hutte
B. Snous ; dim. tahlis termahê ce forêt » Taïtoq »
désigno
buisson de doum
—
—
larma
n'explique
Iznacen, Chenoua, désignant le »
ce
len
Zenaga
»
buisson
pl.
isidran
bois, buisson,
d'arbustes
plus spécialement un ce
ce
aseddir,
asdir et aseddir ce petit sortes
'
»
Igliwa, Ntifa, Infedouaq, A. Bou un jardin Ihahan; agellu —
buisson formé de toutes
rapportés
B. Snous
touffes
broussailles
entourant
dim. hagellut, Chenoua ; id, adjellu, Metmata note ahlij, B. Iznacen, Zkara (voir supra au 1)
» et
branches
Marcais (Tan
Ida Gounidif.
—
,
c<
B.
Seghr., Bettiwa,
haie de figuiers de Barbarie
Ida Gounidif:
aseddir
ce
menues
sens, Tazarin (Dra)? Ces derniers termes
Salah; Jadis,
campagne, brousse
Ida
» et
ce
les termes ici
«,
d'arbres
herbo
Tlit,
ce
agellui,
Oulli; id,
quet
même
afadis,
tagànt, Ntifa (voir infra
—
ifgersen,
épaisse, impénétrable
de
»
» signalé par
point parmi
quelque rapport entre ce mot et :
Jadis, Temsaman,
tisque —
brousse Y a-t-il
Iflis).
Todghout
«
—
—
lëjerca, Ihahan, A. Ndhir;- grosse branche » lfercà, (arabe) akaskus Snous; IJruah, id. Â. Seghrouchen, le mot est emprunté à l'arabe branche » Sened, fait songer â aqesqus ce petite branche » B. Iznacen, surtout
tajarit, Ibeqq. Rif
B.
ce
igûdman,
flexible; rejeton, » Dj. Nefousa, etc. Dj. Nefousa, Ntifa;
Zouaoua;
»
ilektan
pl.
bâton
ce
pl.
bâton
baguette
ce
tagrit
cf.
agëttùm,
—
«
ot
de
boisson de
ce
haie
plantes
ronce
»
tajemmi, Mzab (cf.
mot arbre) ; id ce bou Zouaoua ; cf. arëmmu
buisson de »
palmiers »
Tazerwalt;
grimpantes »
», Ida
Gounidif,
taseddirt
Ihahan ; A. Wauz-
LE
git, au
VÉGÉTAL.
LA
Ouameslakht, Mtougga, Ounzout,
Maroc,
donne
5go)
p.
asdir,
460,
BERBERE
FLORE
LA
FORET.
l'églantier» Ounzout. Brives (Voyages
ou a
Rubus discolor Weihe
brousse
buisson,
amgan ce
—
»
ronce » Ntifa ; tamëgànt « buisson et ronce » Todghout amadag « buisson et bosquet Zouaoua ; ce forêt » Bougie (cf. supra p. 357) ajëruks, pl. j-en « petit Ouarsenis (R. Basset, p. 80) de jeunes chênes » Ntifa tasetta « buisson —
—
—
—
brousse », litt.
malu «
ahessab ce
fourré
tajerjera
ce
Jernana
buisson de
izaâsi, Temsaman désignant l'un
(cf. iskersi,
Zouaoua,
voir supra p.
Cœur du tentes ce
les
d'un dattier
Ibeqq.
»
cœur et régime
ijnâd, Izayan; le bout des
régimes »
à
coupe
qui
à
ramené
»
de
(Rif);
ce
épineux,
ce
buisson
lequel
arbuste
on
tisse les flijs
(les
pl.
Iguerrouan ; agènid ce cœur bouquet de palmes
le
qui surmonte
s'tipe
Ihahan ; amognid et amoqnid ijnâd, id, A. Seghr. ; tijen, ph
ce palmier mâle »
Ntifa ;
ajnid,
ined,
pl. einâd,
Berrian d'où le
nom
de
«
couleur rouge
ignâd Zemmoivr ; ignid du doum » Mtougga ; id,
âgnid,
palmier et
tâgènnit
»
et
Tlit.
»
llif avec
grains :
Â. Ndhir
datte
de
—
Rif,
»
inzerki, Ihahan,
et
—
Taïtoq
»
Imettougan
iziryi,
comestibles
—
±.
pl.
B,
Menacer; donné, dans
agnat
cf. gnët « couper
le
même
parler,
les régimes; mais le terme, comme les précédents, doit être ce sortir de » (cf. Dict. De Foucault p. 3i5); le verbe s'emploie
egmed
la forme fact. dans l'expression:
sous
ifskan
pl.
d'un tissu fibreux
du doum
-tiyent
liseron
transport des
du doum
agnid ce cœur
;
ifski,
u.
sacs servant au
cœur et régime
celui
267,
épineux à fruits
forêt)
B. Halima
»
buisson
«
à
et
au mot
bosquet
c
izarki,
—
à izzirki, A. Wauzgit
aspera ou
—
palmier nain garni
et
Infedouaq ce
blanches)
fourré
ce
aj'ara
B. Snous
verts »
un arbuste
Smilax
tierzin
—
Ahaggar ;
quelconques »
chênes
Ujabel, B. Snous (v.
—
B. Snous
»
correspondant
l'autre
et
épineux à. fleurs
Chaume,
dessous
clair en
fourré d'arbres
gros
ce
„
Metmata
ce ombre »
azzai
issëdjmod
ce
le
est
palmier
fleur
en
»
Taïtoq. Parmi les
(Rif)
synonymes
même parler
Le mut,
ce
Tlit
—
usser,
—
cœur
du
Atlas)
taseksut, Ida Ou
33,
supra p.
renversé
ainsi
Collet d'une ce
n-tizdant
et un n-lfruht,
;
adjaruz,
souche
»
Cône, fruit Zouaoua, supra, p.
ce nom
3)
A. Atta
—
Ghdamès ; donné à la
septième
Tanan,
n.
de
ce cœur
n-jêmmerl
Bett.
»
palmier-nain
taslilt
tacucait
et
—
Ouargla ; laselt n-ugruz marié offre sa femme le
(voir
acddis
id, B. Snous ; azemmum, Chenoua âlao, A. Warain.
palmier-dattier » est encore appelé :
Dra,
ull,
Imi lissi (A.
—
notons :
taiella n-jemmart,
—
mais
agruz
partie
jour
après
litt.
ce vase
cette partie
du
âgellus,
le
ce
du
tammwit, Achtouken ;
cœur cœur
mariage »
dans lequel
tagem-
tgûllas, O. Noun ; tagëllust,
pl.
du dattier
comestible
du dattier
que
le
(Biarnay, Ouargla, on
fait
végétal rappelle assez
cuire
le
»
nouveau
p.
337)
couscous »
la forme du
récipient
dénommé.
racine :
âqôjjâ, Ntifa ; âqâjja
«
d'une
pied
souche »
Warzazat ; âgjjâ
Ihahan. des conifères, dzùnbil,
d'où
35a)
azunbi —
pin
rquqaii ce
„
pi.
tizunbin, A.
B. Yenni
pomme
de
Warain,
zimba
pin »
Rif
"
azumbi « pomme
Thuya
(Biarnay,
articulata p.
62);
»
de
pin »
Aurès (voir
tquqait
«
fruit
4^0 du thuya
Coquille,
dial. Tanger
ar.
» cf.
bourgeon
cf
A. Ndhir ;
»
d'une
:
qûq
talqûqt n-bncanam
de noix, d'amande
enveloppe
orange ou
Rabat
et
grenade »
ce
te
inflorescence d'artichaut
du
ovaire
âqsur, Ntifa
:
du
coquille
ce
afuis
—
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
» et talqûqt A. Warain.
coquelicot »
écorce,
aussi ce
et
peau
d'une
du fruit de l'arganier
noyau
»
Ihahan. fruit des légumineuses
Cosse, pl.
Aurès (voir
écorce)
petite courge »
Metmata —
âlems,
:
tiherdin, Todghout ; lahuddast
des
ce c.
i-an, Ntifa Zouaoua
Zouaoua
pois »
âhrid,
—
cosse
ce
tafeqlujt
cf.
ifrekt,
des
petits pois »
ce petite
citrouille,
(plutôt gousse) iferken (fèves) Ihahan qis
—
pl.
.
Ntifa, Igliwa, Ihahan, A. Isaffen, 0. Noun, etc., et aussi Ntifa; taferki, pl. tferkaden, Zenaga; iferyj, Todghout; Ndhir; tajersit, Aurès; Le terme désigne plus spécialement l'écorce du
Écorce, d'un A.
a) tiferkit,
animal
liège
»
liège
: afersi ce
par ext. aferki ou
en arabe
Rif,
Biarnay, Rif,
(cf.
d'arbre
b)
Zemmour, Iguerrouan, l'arbre étant
»
iferki
sèche
ce
écorce
ce
peau
56)
éclat
En
afarsiu ou afarsa
fersiia
désigne
Ahaggar taferkit
Touareg
bois
cle
Tanger;
ec
liège
»
du fruit d'arganier
Exprès,
d) (Imi
Djemà) ;
chêne-liège »
voir
une ce croûte est un
est passée
bouchon de
pain
morceau
ce
»
à
dur»
d'écorce
sec ».
Épine ;
âsënnàn
pl.
on note:
Goundafa
(
—
Zemmour
—
—
azalif,
Izayan,
âqsur, A. Seghr.
épines
»
ce
p.
Ichqern
120,
n.
—
7).
—
(voir
âqsebil, Ntifa
Rsours
agenbal ce
—
oranais
;
écorce du
353. i-n, forme
sinan,
voir p.
tadri
en
nl\,
commune
n.
aidai,
—
2) pl.
Les
Ouargla;
à la
âsënnai
Zenaga;
généralité est
parlers
une
des ce
du Sud
parlers
épine de
épine de
Tazarin ;
compris
palmier »
les toua chez
les
Tlit, Dra, Ida Goudidif, etc., et ceux du Sud Mzab; id. Dj. Nefousa; têdré ce foliole de Ahdggar, cl tsirdi, Ghat, par métathèse du d
tadra,
palmier »
asennan sert
y
marocain emploient asennan
palme, fermée en forme d'épine » it du r ; dans tous les cas, le mot désigne ce une épine de comme à Ouargla « l'épingle en argent pour foulard de tête igëlran
»,
; taqsurt,
lasendjefa, Ghat ; tasengefa, Ahaggar buiet, Chenoua.
concurremment avoc : algérion avec :
ce peau
Haraoua ; tifret, Sened ; tifra, Ghdamès
—
appelé
p.
0. Noun. (cf. îlëm, Ntifa
tunûwat, A. Ouirra
aqsbal,
supra,
»
Metmata,
part. :
lassiurt, Ouarsenis
pl.
et
écorce et Zemmour; isèlmï, A. Ndhir; islem, Zouaoua; tilmit Berrian; tilmit ce rondelle d'écorce pour greffer» B. Snous; tilemit Dj. Nefousa; Hem n-esséjjerl, litt. ce peau d'arbre » B. Snous; agàlim
c) tifii « écorce » infra au mot : tan).
regs
forme
une
p.
un
;
à
afersi, chêne-
ahlidj ën-iderran ;
appelé
chêne-liège, Zouaoua. L'expression
chêne-liège
ce peau
tiselmit,
coquille
Épi,
se rapporte au
dialectal, fersi
Rabat. Dans le
«
i-ën, Ntifa; tâhèrit.
pl.
tafersit
Metmata
tailut.
—
—
—
Zouaoua,
cosse »
ce
p.
Ihahan.
(lentilles)
(fève)
B. Snous
tâqsurt,
—
tigedest
—
azacanbùd
tifjegolt
—
-p\.
palme » et par cxt., »
—
aglir ou ahêlir,
A. Atta, Todghout; d'où ihtran ce chardon » litt. do même, à désigner un grand nombre de chardons.
LE
VÉGÉTAL.
/l'y)
BERUKRE
FLORE
LA
FOUET.
LA
racine FR, a) tantôt sous une forme masc. Zemmour, A.. Ndhir, Ichqern, Izayan, A. Seghr. ; afèr, Metmata; affer, B. Iznacen; afar, Bett. (Rif); afaà, Tems. ou par i: îj'ër, pl. ifraun, Ntifa, Ihahan, Todghout, Tlit., etc.; pl. afriun, Zouaoua; îfer, A. Atta,
Feuille. On initial
note
àfer
:
pl.
des dérivés d'une
par a
afriun,
,
A. Ouirra. Le
pl. en aun
dans les
existe
iun
et
singulier
suppose un
touaregs, Ahaggar, Ghat, Ida Gounidif; le second est
parlers
Taïtoq
et
; le dans
afriu
ou
afrau
aussi
premier
de
ceux
signalé au Mzab (R. l'Aoti-Atlas, O. Noun, Basset) 6) tantôt sous une forme féminine : tifrit. Ibeqq. ; hifrit.pl. hifrai. Chenoua ; tifrit. pl. tifrai, Berrian, Mzab, Ouargla, O. R'ir, Ghdamès ; tafrit, pl. lefra, Dj. Nefousa;
—
tefret, Sened.
Selon les parlers, les Un dérivé de la de
ee
en parlant
voler,
Foliole de
mêmes
même racine
d'un
d'oiseau
formes désignent une
ee plume
FR donne
iufra, f. h. tafru, dans le
oiseau
:
chez
»
afru, pr.
les A. Warain brin de
et
ou une aile
»
.
sens
les Izayan.
Dj, Nefousa; tizef'u, Masqueray) tâhûla ee foliole de palme ouverte Les Ahaggar, la fermée étant appelée tédre (voir épine) ee folioles et les feuilles de la taga et de la tagdiut (variétés d'artichauts) » sont appe
Ouargla;
tizit,
palme:
Ghdamès (voir supra,
353).
p,
tezuit
;;
laredta, id,
—
palme
Taïtoq
(P
—
lées p.
asriuen et asriuan,
536). Cette forme
Feuillage, d'un
Ihahan ; élu tili
ee
187,
Fibre,
sous ...
Fleur,
ee
ee
racler, nettoyer,
A.
-i
»
récolter
Touat pour désigner
ee
»
(Boulifa,
l'artichaut »
.
A. Seghr., ee rameau; cime feuillage de l'arganier : ifraun n-ioargan »
Ndhir, Izayan, Ichqern, Zemmour ;
Touareg. Il
Zouaoua,
ee
de
convient
dans les
connu
et correspondant
à
identique
rapporter a une racine
parlers
amalu.
du nord, les touaregs
Ntifa, Igliwa,
etc.
:
et en
(voir supra,
bourre
—
Ajouter
:
ubents,
Ahaggar
ee
fibres
centrales et
tendres
».
atjeddjig, pl.
place
»
la forme tidji
i,
mutant avec
ajedjig,
esru
4).
voir au mot
du dattier
la
feuille
ee
»
de feuilles
ombre, image
Zenaga p.
feuilles
ala ee
arbre couvert
de
Zouaoua,
en
explique assauen employé au
i-ën, Izayan, Ichqern, A. Seghr. ; âgëddjig, Zemmour; le g per aijig, A. Ndhir; laidjit, pl. iidjin, Iguerrouan. Un j prend
on a :
du g
: ajeddig, pl. ijeddîgën, Ntifa, Warzazat; ajddig, Igliwa, ajdig, Ntifa; fleuraison », djudjeg Zouaoua, d'où, dans le même parler tidjudjegt
fleurir/»
correspondant
dans âjëdji. A.
Ouirra,
L'élément dental de la
à jujjeg. f. h. tjujjug, Ida Ou Brahim, Le g final et dans tazidji. Ghat, où le j s'est adouci
A. Ndhir
chute
en z.
dj venant à disparaître on observe ajjig, Ihahan, Ida Ou Tanan, A. Isaffen, Tazerwalt, Ida Gounidif, etc. On trome parfois un l à la place de la première radicale : âlèdjig, A. Atta; alëddjig, pl. ileddjigën, Todghout, forme expliquant anëdjig, A. Atta et certains parlers du Dra, caractérisés par le changement
Les
de VI
parlers
en
«.
touaregs
:
géminée
La forme imleddji Ahaggar
l'expression lit n-asek, litt.
desma, le 31/1).
terme
ee
adidjegen qui
et
œil
y
Taïtoq
de
signalée
à Ghat
est assez
ignorant les formes
plante
est connu
».
En Zenaga la
désigne des
ee
énigmatique.
précédentes utilisent ee
fleur
haricots
»
»
(R.
est appelée
Basset,
p,
[\^2
ET
MOTS
Les A. Seghr.
jeunes
fleurs,
B.
plantes »
plante
Un dérivé de l'arabe dans
du
ce mot apparaît allongé
;
d'une
et nom
cer,
un mot alillu qu'ils emploient concurremment avec
ont
signalé ci-dessus
BERBÈRES
CHOSES
Snous;
alellus ce
suffixe s
jeunes
à
berbérisé
forme tagànl
signaler une
l'aspect ianuavt
sous
particulière
tizgi, Haraoua ;
Rif; forêt, broussailles, tizgi},
utilisent ce
là dans les
berb.
33
p.
de
mes.
à
manière port
ou
tandis
(Cf. tadzâ, en
de touffe de
que pl.
faire
était admis,
et
iagandzâ,
un
tas
feuilles de
et ses
; tiginzi en
»
qui
Peut-être
voir supra.
Seghrouchen,
doum
ce grand
l'on
que
nain
dérivés de la
nombreuses:
»
dans le
connus
arborescent »
désignent les feuilles
palmier
variantes
du Nord
R. Basset (Et.
toponymes.
igzdem, A. Sadden ; hagzemî, Chenoua ; tizdemt, A Ouirra
Mais, cela est peu sûr. Ailleurs, il est fait usage
parlers
facilement transportable
ou un paquet
Zemmour
dans les
arbre
tigenziï, A.
tigandziwin
pl.
tadziwin,
Ntifa,
Tanan, Tazerwalt,
tezgi, Ouarsenis ; hezgi B. Halima. Le mot se relève çà
asek ce
palmier-nain »
de la taselhait,
Ida Ou
Zouaoua;
forêt,
on pourrait considérer comme
»
palmier-nain
iizii,
Izayan;
tiziï,
rapporter
buisson
ce
Zemmour,
i
petites
à Sened
signalé
est
groupe
au
mais uniquement comme
le fait dériver du touareg
ho)
et
berabers
tizgua,
pl.
Chenoua ;
arbre »
parlers
d'y
convient-il sens
»
B. Mena
Iznacen,
à fleur violette, Chenoua.
nuar
Igliwa, Imesfiwan, Tagountaft, Ihahan, Imettougan, etc. Étymologie à déterminer. Ce terme est inconnu,
et
B.
plantes »
maints autres parlers.
Forêt,
—*
agëddjig
dans les formes lullus
les
et
pal
entrecroise
Ntifa). Si
; tiizèdemt,
de
rap
tigezden
même racine
tigezdemt,
ce
Tagountaft; Iguerrouan,
etc.
mâlu,
litt.
ce
Taïtoq
tagurast,
et
éfei
l'on
où
—
—
taigerst
lieu
ce
B.
signalée
à
Fourré, Fruit
plupart
couvert »
au sens
des
parlers
abluh
pl. ce
«
ne
etc.
datte
»
A.
désigné
ibekâten
datte
Brahim,
tabluhl,
est
;
n.
sens »
de
sens
ce
teramhé
»
tronc d'arbre
d
Ahaggar (cf. êfi,
ce
tamteq,
«
d'arbres
beaucoup
forêt
; le —
»
mot
téfeit
abri, lieu
-sous
Ouirra; Igaft, Todghout, de
berabers (cf. cari
ce
Ndhir,
etc.
par un nom
ce
Â. Bou Oulli. La forme
forêt », désigne
une ce montagne »
ayach).
nom général.
à
fruit du doum
; amud
d'unité,
ce
graino,
particulier; sauvage
de
peut néanmoins
le traduire
descendance, postérité semence » Sous, Ntifa, etc. ce
citons parmi petite espèce
les »
principaux :
Ahaggar.
;, Ntifa, Igliwa, Illaln, Indouzal, Ida Indouzal, Tagountaft; tiblah, f. pl. Todghout ;
maturité »
On
Ntifa ; larwa
fruit du jujubier
parvenant pas ce
le
—
253)
nfi ce être caché, abrité » Ntifa). la forme: Igabet, B. Snous. Zkara,
Ahaggar; berbère
botanique du mot, pas de récolte d'arbres fruitiers
Chaque fruit
avec
avec
Metmata
ombre » p.
buisson.
Zemmour, Iguerrouan, âbaka,
A.
lieu
grands arbres
les A. Sri dans lo
voir au mot
Igellt
boisé de
s'est substitué au
gaba
ce
dans l'Ouarsenis
étendu,
assez
signalée chez
dans la
Ou
jiguras Ahaggar
Iznacen; Igaft, Izayan,
lcari,
par
pl.
peut se mettre
L'arabe
—
particuliers :
Ahaggar ;
rappelle
—
de termes
iruial, B. Menacer (R. Basset, Loqman berbère, tamtaq, pl. timtegin ce grande broussaille » Taïtoq pl.
araial,
—
A. Ndhir.
LE
âbugbug
-
tougan
VÉGÉTAL.
ce grain produit par
Baâmran, âqd,
—
ce
4 7^
BERBERE
Ahaggar,
âramas,
plante appelée
armas, Imet-
ou
en arabe guettaf.
arroche en arbrisseau »
du Panicum turgidum Forsk
Ahaggar, en arabe merkeba. » Zemmour, Ichqern, Izayan,
»
d'un
irgel
arbuste appelé
(v. supra,
en général»
grain,
c
A.
etc.
ahanajfu ce grain
—
la
FLORE
fruit du palmain-nain, Chamœrops humilis
agaz ec
—
LA
FORET,
Vatriplex hamilus.
» c'est
afezu rt grain
—
LA
p.
Illaln.
»
2Ô5,
Le
i).
u,
pl.
Sous; âqqain,
iqqain,
Ida Ou Tanan ; tâqqain, Tagountaft, désigne plus spécialement des ce dattes ». aqâwas ce fr. du micocoulier » A. Segh. ; taquauest fr. comestible du lentisque
—
Ouirra ; Warain ;
atu,
—
qaus ce ovaire comestible
d'armoise
sèche
du
coquelicot » et par ext. ce coquelicot »
tombée
»
azuar1,
bahennu
Tlit;
Tlit.
»
Berrian, Metmata;
azaren,
baie de l'arbousier sauvage, Arbutus
ce
Ihahan,
Chenoua.
Ntifa-; haust, id,
fruit du jujubier sauvage, Zizyphus lotus
ce
Izayan; —
figue
qaus ce
grain
ce
azar
"
qûaus
Imettougan ;
—
B. Snous ; quâus fr. du lentisque » Iguerrouan, Izayan, A. A. fr. du pistachier appelé ièj et du lentisque appelé fâdis
du térébinthe
et
Zemmour ;
azar1,
Ndhir; buhennu,
Iguer
Ichqern, Aurès.
azarem,
A.
unedo »
rouan.
bazeggur
—
—
fr. du jujubier
ce
Ntifa.
sauvage »
fr. épineux du
mezrîzem a
—
A. Seghrouchen.
mélilot appelé asfis »
mûre, fr. du Rubus fruticosus » A. Atta, A. A. Ndhir, Ichqern, A. Ouirra, B. Iznacen; habga, tabga
»
aussi ce ronce
taddakt
—
—
—
Majjen; tabga, id, Zemmour, Chenoua; habega, Aurès; et
ce
ce
Ichqern,
fr. du doum
fr.
etc.
Amanouz.
»
ou à'iq, etc. Ntifa, A. Messad. Temsaman; hidey L id, Chenoua; c'est ailleurs le nom du lentisque, Pistacia lenliseus: tidekt, Zouaoua; lidist, Iguerrouan; tide$t,t&, Ndhir, correspondant à tidekt, O. Noun, Achtouken; titkt, Hiahan, Ida Ou Tanan; titèkt
taquul tidest
et —
—
—
ce
àHrgel,
fr. du lentisque
ce
fr. de l'églantier
c<
ullul ce gr. wari ce
du
drinn,
Joly, mais Tafilalt; elle
,1e
surtout
lore le
fard
Mar.
t-
takâut,
où
noir
nat.
les
»
Ahaggar.
Todghout.
Sri,
de la
galle
Eriophyes qu'il
de l'Afrique du
qui s'installe
transforme
Nord,
etc.; takkaut à
n°
d'un
grosseur
d'après du
dans les jeunes bourgeons
en galle
février
i5
Tanger,
pois chiche vient
Dr
(cf.
1917).
Trabut, in Bull. Moulue, puis jetée
doivent macérer, la takaut enlève la couleur du tan et déco après ; elle entre encore dans la composition du ce harqous »
peaux
l'on teint
pour
VIII,
Amanouz.
»
Desf.
Rabat, Tétouan,
est berbère. Cette
dans les jeunes fleurs
cuir que
tïhfert
A.
»
est produite par un
de la S. d'hist. dans l'eau
sauvage
articulata:
mot
appelé
aristida pungens
fr. du jujubier
Galle du tamarix
ou
»
itk, Ntifa.
tigurma
et
â'admam,
ou
p.
le tatouage des femmes. (Cf. 2i5).
Ce fard
se
nomme
en
Joly,
l'industrie à
berbère:
azzug.
Tétouan; Arch. Atta; tazuda,
A.
Igliwa ; tasegmut, Tlit.
Le
mot se prononce
il désigne la âmemmai,
galle
tayûut
du tamaris
Zouaoua;
tâmmait,
ou et
tasuut non
au
le
Todgha; végétal.
takuit
et
Celui-ci
tikuit
est
Ihahan, Achtouken, Warzazat ;
chez
appelé
les À.
âmay,
Atta;
Ntifa;
tamimait, Zemmour.
knk
ET
MOTS
L'étymologie de takaut Ahaggar
fragment de
ce
du tamarix
galle
Glu
du
: extraite
binthe.
fixée ; y diamètre de
n'est pas petit
art. est appelée
Germe: imgi; timgit, de
mgi «.
B,
dans le
BERBERES
d'arbre
racine
même
Ntifa;
tifizza,
rapport entre ce mot et
a-t-il qq.
ce
racine ».
Ntifa.
Metmata;
aselgag,
tirée de la
Iznacen, B. Snous;
tékéut, La dérivé d'une autre
de éké
»
dialecte takurmest
germer »
pousser,
chardon addâd :
aselgag,
CHOSES
du
résine
du
extraite
d'Alep :
pin
B. Menacer, (cf. seleg ce coller » Ntifa) medger ce glu » Ghat, et elteg Ahaggar tutnin, A. Hamid (Aoulouz), cf. tunian à, adhérer à
ce
—
—
téré-
aselga,
être
collé
gomme »
i
Zenaga.
Graine
:
Grappe et
à
B. Snous
tagengert
Gousse
:
reggant,
folle
ce
gommier et
gomme
»
ahedmi n-ibauen
Taïtoq
—
ifsan(y.
(voir
ce
B.
—
supra p.
acanqud,
Iznacen,
avoine »
B.
n.
17/1,
:
—
zzriac(p.
régime)
Mtougga,
à
—
azekun,
etc.
tahrest
Rif
tifizza, Ihahan ; tifizza
du telhaia
gomme
ce
—
»
n,
2).
n-emràd.
ce petite
grappe »
ce
(voir infra.
de l'acacia
appelé amrud :
272,
agazu, pl. agazi
—
Snous, Z-Kara
correspondant
; wazkùn,
2)
sandaraque appelé azùka :
Ghat
»
de la terfa
gomme
ce
—
aze/nun,
-
thuya à gomme
Achtouken ; du
—
Zenaga
agurj,
Zouaoua
azekkun,
Gomme du
—
—
2)
u.
teziuait, Dj. Nfousa (v. infra
Touat';
: aziua,
iguza, Zouaoua
grappe » et
(voir p. 272,
amud
p.
52o).
Imettougan, —
Todghout
Ahaggar, Taïtoq
tainust,
tament. Ahaggar.
de fève
gousse
Metmata
»
—
talefast.
Taïtoq
—
teïje-
supra au mot cosse).
Herbe a) fraîche, verte : tûga, Ntifa, Igliwa, Tagountaft, Imettougan, Ihahan, Ida Ou Tanan, Tazerwalt, etc.; suga. A. Isaffen ; tuga, Zemmour, Iguerrouan; tûya,
Todghout,
A.
A.
Warain,
Ndhir;
A.
tija,
fousa ; tedja, Ghdamès ; uadja ce plantes b) ahaslàf, pl. i en, A. Ndhir, Izayan, ou
champs »
Touat; e)
d)
A.
»
u
»
herbe
Taïtoq;
ihlussan
correspondant
à tiga, Dj. Ne
Ichqern, Zemmour ; « herbe fauchée, sèche herbes des Ihahan, Todghout; ihaslaf -
»
Seghrouchen, dont le sing.
ec
»
cf.
B. Halima ; agëmma,
herbes des
B. Iznacen (voir
~
herbe
Illaln,
p.
est
sèche »
267,
ahasluf;
asek
adrilal
ce
dans laquelle
herbe on
supra au mot
cf.
aseklaf ce herbe
»
Ihahan, Todghout;
arummu
1.
Ntifa.
cf. alellus ce
jeunes
fleur). (voir
supra au mot arbre).
Ghat ; dcrilel ce pâturage en général » Taïtoq, exp. composée retrouve en finale une forme ill, pl. illen qui désigne, en Ahaggar, »
très beau pâturage, très «
n.
champs se mangeant en salade »
Ghat; iskan, Ahaggar; iskun, Zenaga
e)
/) un
A.
Warain,
aremmu
plantes
d'herbes fauchées
Seghr.,
Zenaga.
aslâf, Zemmour. {wa).
« chaume
'»-—
paquet
verte;
»
herbe fraîche
;/)
ahisa
h)
oxp. empruntées
vert et
très
abondant
et abondanto »
à l'arabe
:
rrbtac.
(quelle
que soit sa
composition).
Ahaggar.
Ntifa ; lalisis, B.
Iznacen,
B.
Snous,
etc.
VÉGÉTAL.
LE
Nœud,
ifâddën
pl.
afud,
afud ce genou ce
irrégulier
renflement
végétal :
fud
»);
bourgeons d'arbres
—
litt.
ce n.
ce chèvre
»
(cf.
k
en
FORÊT
trouvant
se
sur
tronc,
un
branche,
une
475
BERBÈRE
FLORE
LA
.
tige de
une
d'une tige de céréale, d'un roseau » Ntifa ; (cf. d'un arbre, d'une tige de cer, » B. Snous, tifaddin, f. pl. « nœud
d'arbrisseaux
ou
ifûjad
pl.
afuyd,
LA
dans
u.
qui perdent
tronc, dans
un
leurs feuilles
une planche »
hiver
en
Ntifa
Ahaggar.
»
tagâtt,
et aussi
ifitt, Ntifa (voir supra au mot branche) mcaza) nœud fait à une corde, une lanière, etc. étym.
arabe
tàgalait,
Ahaggar,
tasenfert
n-alemes ce nœud
mais
de
—
—
roseau »
—
Taïtoq.
Noyau d'un abricot, d'une pèche, d'une datte : iges, pl. igsan, litt. ce os », Ntifa, Igliwa, Tagountaft, Ihahan, Tlit, etc. ; ihs, Tazerw. ; gess, pl. igessen, Dj. Nefousa ;
isir Zenaga B.
d'olive
n.
»
de datte
Taïtoq ;
A. Atta
Temsaman ; tagiest, Bett.
Tazerwalt;
chameau »
la drupe d'arganier correspondant
Taïtoq
—
Palme
à
ce
ce
iagoromain
branche du
adu ce vent »
»,
chameau »
(voir
au
mot
Les
seront
palmes
brûlés
tilu,
pl.
feuillage)
—
»
taddratin, A. Seghr.
imzuuda, Ntifa (Bezou)
telua,
—
Ghdamès,
tufa,
pl.
à
lufauin, sous
le
se
décom à
rapporter
Mzab,
nom
une
Dj. Ne
de tuffauin,
(Biarnay).
brûlées, cela impliquerait que les Etymologie incertaine, soit de F ce feu »
Imi Iissi ;
cazëJ
iakarat,
—
balayer Tagountaft, de fred à Tanger (Marcais, p. 38 1) tikararin, Ghat, Ahaggar, Taïtoq. tafrât,
pl.
»
u
palmier nain »
—
—
arris
inflorescence du sorgho, talait ; ibliliz, Tagountaft.
Pâturage. Pas de
nom particulier chez
toponymes
amerdul et
locaux, On
igiz, Todghout
A. Atta (cf. tafsit, Ahaggar 268.
Mzal,
écaille
étant destinées à être
en enfer
tafrâtt, cf.
Ida Ou Tanan
les
ce
182) ou de F ce être au-dessus » , tizilil, O. Noun (voir supra au mot tâsèttà, Warzazat ; pl. listuin, Igliwa ; tas ta, pl. tistûwin, Dra (voir au —
Particule,
A.
noyau »
ce
à tegormil
Syoua.
»
pl.
Gounidif,
p.
branche) mot branche) acazuj, A. Atta, n-tiini,
Ibeqq.;
noix»
—
igurman
pl.
Ida
de datte
—
ce
cell.
de chèvre, de brebis ou uzlim ce noyau de Ntifa
titffa, Ouargla. Les MaléVites désignent les Ibadhites
Ibadhites
—
de
agurmi,
—
ce noy.
tagiait ;
cf.
palmier-dattier » amzaudu, pl.
signalée
palmes ».
(voir supra,
par
crotte
A.
aguiai « crotte
inflorescence de la férule: tâddrât,
L déjà
fousa; les
et
fruit, id, Ahaggar Warain, A. Seghr.,
tout autre
et
agiai ce noyau »
agormi n-tkida ce caroube sèche »
posant amz ce prendre racine
agugai ce
(Rif)
Ida Ou Tanan
»
et expliquant
Ombelle,
p.
»
Iznacen, B. Snous, B. Menacer, Aurès;
lagiaiyt,
de
de datte
akebbu ce n.
—
pl. allaun a
ull,
—
—
agdal
«
pât.
au
les Ntifa ; les lieux de pâture étant désignés tagânt, litt. forêt, brousse » Ihahan
note ailleurs: —
.
afsi te végétation prmtanièrc et par ext. pâturage »
ce végétation printanière
bord des
oueds »
»
de fsu
Wauzgit (voir
ce végéter » cf.
p.
260,
«...
1)
—
supra,
lc,àri,
montagne » lâcari, Iznacen, mais le mot est surtout connu dans le sens de Metmata, Ichqern, Izayan; de ce région montagneuse » lcâri. B. Menacer; de abeqqâ ce pàt. commun » Metmata ce forêt » A. Sri sofred, Zenaga, cf. ej'red ameksi te pàt. d'une manière géné paître, brouter » Ntifa, Ahaggar, Tazerw.
B.
—
—
t<
rale »
—
Ahaggar, de
cks «
manger »
—
ill,
pi.
illen
ce
très beau
pât.
»
(v.
supra au
MOTS
l\~j$
herbe)
mot
etc.
d'arbres tation
lieu
ce
de
couvert
Ihahan
—
Bejrian ce
d'un
péd.
de èks
Ahaggar,
»
de dattes
Ida Ou Tanan
Dra
alemzaier,
—
principale plante
Snous;
—
de
exp. composée
pàt.
désigne
mot
herbage
afara
—
—
B. Iznacen
aqezmir,
tasft.
pl.
tisfâd, Illaln
taglaift, Achtouken
—
Tazerwalt,
alemlay,
—
Ntifa
Todghout
azâwï,
cet
Zouaoua;
aqdemir,
Tagountaft;
aglaif,
—
de
ce
« végé
ce verdure nouvelle ».
lastabt n-ubluh,
» :
tagamait
—
Ntifa,
»
tamteq
—
campagne, Ahaggar.
» par ext.
B.
aqedmir,
régime
tiseqqest, Ouargla
—
la
dit heregu Ahaggar d'où âheregu
tazilil, Id Ou Brahim
régime »
brouter
ce
Ahaggar ; le
de la berge
près
végét. persistante
se
»
tafrut n-tiîni,
—
herbage
ce
qui constitue
chiendent »
ce
Pédoncule d'un fruit: ce
BERBÈRES
—
bordure du lit d'un oued,
le
Reverdir
—
CHOSES
iskan, Ahaggar, de asek ce plante d'arbustes persistants, élevés et denses » Ahaggar
ou
en
surtout
ikesaten
akesa, pl.
—
kesan, Zenaga
—
ET
se
âgelluz, Ihahan décomposant
:
—
~caf,
tiskkest,
—
alem.
alem et azaier ce régime »
etaldy amâgig,
—
Tlit. ce
Brindilles du
Tazer.
azijfen,
rian;
régime
(cf.
Dra, Todghout,
izrûrèn,
azrur,
Pépin de figues: iuzzan, B. Iznacen tèque
»
Pollen
Ghdamès ;
»
»
;
—
alemzaîr,
n-tâzàrt,
ijerken, Ihahan
Igliwa.
B. Snous
de melon, de pastèque,
taurent, Zouaoua
éherer, Ahaggar;
—
—
tazrirait, Ber
«
ee
-r-
p.
etc. ;;
pollen pu
Taïtoq;
eharer,
de
pas
Ahaggar.
fleur du afarir,
edj aharer, Taïtoq (cf. azrur ce grappe ») fleur du dattier adjettu, Ghat. âgendis, pl. igîndas —
-x
Ahaggar.
mâle »
Pousse:
v.
au
mot
bourgeonner
Racine
bestiaux
,
xi.
isegmi,
Zouaoua (v.
2) ; le g
»
alig,
qui s'en montrent
izgùran,
: azgùr, pl.
12 1
—
de la baie d'arganier
chair
ce
germe
supra,
p.
7,
1) de
u.
sigem 1
».
nourriture aux
p.
farine
—
» :
Ouargla;
palmier »
un
igetûten, Ahaggar;
agatu, pl.
Pulpe
ce
les dattes
tazerrait.
grappe)
pépin
te
et
—
zérricat
—
ékesenbi
Achtouken
waîniu,
féconder
ce
—
Ntifa, litt
: aggurn,
dattier-màle
et
Zenaga
s'irkasen,
les fleurs
supportant
izerman, Tazerw., Tagont.
—
Ida Ou
Tanan, Ihahan;
Ntifa, Todghout, Tlit, Ihahan, Tazerw.,
chute
dans la
elle
sert
de
très friands.
plupart
des
cas:
azur,
pl.
etc.
(v. supra,
Izayan, A. Ndhir; aziiâr,
izuran,
Seghr., A. Ouirra, Ichqern; azzor et azzàr, Tazerw.; azuur, A. Zemmour; azuar, Rif, B. Halima; adjuar. Ouarsenis,; azuer, pl. izuran,
B. Iznacen,.
Aurès ; azar, pl. izuran, Zouaoua ; azzar, B. Salah ; azer, Sened. L'exp. est inconnue des parlers touaregs ; ceux-ci utilisent une forme ékê ou iki, Ahaggar; pl. ikiuen, Taïtoq, qui explique le sing. ikiu ; Ghat. On note aussi, idir,
Ghat, Taïtoq, nière
formo
bois de 3b à ses
? Le
mot
Infedouaq,
et
tadrisa.
pl.
tadrisen, Zenaga ; y a-t-il un rapport entre ches les Ibeqq. (Rif) dans le sens de ce
et adarsis employée
l\ocm
de
sous
A. Bou
de la
long,
l'aspect
Oulli)
grosseur
adersis
dans le
est
du
poignet et servant
familier dans la
région
même sens que ci-dessus.
cotte
der
rondin
de
à établir les terras
de Demnat (Ntifa,
LE
Rameau litt.
VÉGÉTAL.
litt.
ee
omoplate »
inëgwal, Tiznit;
Illaln,
et
Ntifa,
—
—
—
Ihahan litt.
angul n-uknari, —
Ihahan;
asfri,
»
aqârnif, Ntifa, Tazerw., Imetlouga, etc. (cf. agèrùd, Ibeqq. Seghr., litt. ee planchette » anëgul, pl. iferdius, Chenoua, comp. de ifer e< feuille
O. Noun
ahàkuk uknari,
brindille d'olivier
branche).
Lalluaht, A.
—
scion)
fruits;
et ses
supra au mot
igerf, Ntifa;
cactus:
au mot
feuilles
(voir
»
477
BERBÈRE
FLORE
LA
FORÊT.
avec ses
frisette
frontale,
Raquette de infra
branche
petite
ee
tresse
e<
LA
—
amruh
Tlit
n-uknari,
racjuette
galette
e<
—
épines
sans
de
cactus » cf. p.
taddagët
»
Illaln,
tamuslemt,
u.
77,
5
—
épineuse
ee raquette
et
»
amuslem,
Ihahan.
Régime du dattier a) tàlâit, Ida Ou
Tanan, Achtouken, Tagountaft, Tlit ; tâldit Tiznit; pl. taliwih, Tlit; tàldin, Tazerw. (cf. supra, ala, feuillage). b) tazàirt, Warzazat; tazaiert, pl. tiziar et iziwan. Dra; id, pl. tizziar, Igliwa. Mzab ; uziua, pl. aziuain, Ghdamès ; ziua, Ouargla, c) aziua ec rég. fécondé dim. taziuait, ahiua. pl. ihiuan, Taïtoq; adjiu. Ghat; ziui, Aurès. akrua tt spathe non tasft, Ihahan d) exp. particulières: ta'anëkut, A. Atta ubluh,
—
le futur
ouverte qui contient
Rejeton: dattier
Ntifa ;
ahalif,
Dra
«
ahalaf,
âhâlhûl
—
branche à l'endroit
régime
ec
où une
Zouaoua
jeunes
—
pousses
branche
a
—
de dattes
été
»
Ouargla.
takummit
folles
n-tferhin
sortant
coupée »
ee
rejeton
d'un tronc
Ahaggar
—
taguri,
de
palmier-
d'une
ou
grosse
tuguriiuin.
pl.
Todghout.
Résine
Zouaoua (v.
: aselgeg,
Sarment de
vigne
; tige des
au mot gomme).
cucurbitacées :
algim.
Ntifa.
Scion d'un dattier ; bout de palme coupée qui reste sur le stipe du dattier; écaille à la base du eljérid": àqarnif, Ihahan ; àqernif, pl. iqornaf, Warzazat ; tàqnarift,
Tagountaft; âqanrif, Todghout
pl. uqsuba,
pl.
tifezglin, Berrian
tâfûdeq
ee
morceau
Imi Iissi ; âqunrif, Ida Ou Tanan; tàqënrift, Tlit tiukseba. A Atta takerkust, Ouargla, Mzab —
—
tafëgga,
: aman,
Silique: mûre »
Souche
Zkara;
ee
Ntifa
—
voir
—
Menacer
—
Menacer
—
ee
àqsubu, tifezgel,
tifëggiu, écaille à la base des palmes, Tlit
supra,
p.
par
la
372,
n.
naissance
d'une
palme »
—
Ahaggar
.
1.
caroube » abernid ec caroube verte »
Ntifa;
tikidâ
ec
c.
bedliu, Dj. Nefousa.
: agiàr, pl. liiierl
—
tadjommad, Zenaga.
fruit du caroubier;
Ntifa
pl.
d'écorce de dattier formé
Semence des végétaux,
Sève
—
—
igiarn.
Ntifa, Infedouaq, Igliwa; ligiart, et tiiart, Rif; tagiiiurt, du tronc » B. Snous; higiirt, Chenoua heiiert, B. ; Iznacen; tiienerjt, pl. tiiernaj, B. Snous hqunsell, B.
partie moyenne
tininert, B.
tagruft, Ibeqq. (Rif).
—
^78
MOTS
Stipe du han ;
palmier-dattier :
Tazerw. ;
agjdi,
Indouzal
agejji n-tainiut,
CHOSES
ET
BERBERES
Indouzal ;
agjdi ufruh,
n-tiini, Iha
agjdi
Imejjat ; agejjuf, Imi Iissi, Tagount. ; Tazerw. âqbu, Dra agumat, Ihahan,
âqjuf n-tini,
—
igiijjaf ; abèjjuf, Tagount.; agujif, Tlit; aguma n-tiini, pl. igumadën, Tlit; pl.
—
âguma
—
O. Noun
n-tgjjuft,
—
ahaqqor,
Taïtoq.
Tan ce
: tinuat
écorce
A. Ouira
doute itèn
sans
Il
écorce du
ce
»
signalé en
le
tan
gaélique, tionas,
qu'on
correspondant
ce
forme citan Elles
mot rifain.
tan
ce
catana
» et
sont peut-être
ne
sapin »
irlandais,
en
;
fait le tan. Le
laquelle
tanner », à
ce
pas
sans
analogie avec
Frisch Littré, De de la lang. franc, Diefenbach, du bas-breton, tanu ce chêne » ; en
lionus,
mot est ancien
u
«
signifient une
l'écorce de
parce que c'est plutôt avec
mieux,
à tunûwat
»
tan, d'origine incertaine d'après
notre mot
le tire de l'ail. Tanne
convient
Imettougan,
»
Taïtoq, et tinuit, Zenaga. Ces formes expliquent Temsaman (Rif) dans le sens de ce chêne à glands doux ». «
existe en arabe classique une
on pourrait rapporter
tasdft
chêne appelé
tinnet
;
car on
;
trouve
le
tannerie
Ce dernier
».
de
chêne qu'avec celle verbe
mot
sapin
dans les Gloses
tanare
2121) le font dériver du latin popu laire tannum, prob. d'origine ganloise ; les idiomes celtiques ont un mot tann ce chêne » corresp. à l'ancien germ. tanna ce sapin, chêne ». On peut supposer le
d'Erfurt.
Hatzfeld
berbère
mot
II
emprunté
ce
écorce de
On
chêne »
tanner
et sifel ce
berbère
note
dans le
de
iggi
essences :
Tanan,
•<
et
»
ce
chêne-liège »
ce
iej, Iguerrouan
(voir
Aurès ;
ij
;
doute igengen
De Motylinski
Quercus
tainegt
suber
forme
(cf.
»
d'où
n-ukerrus,
être tanné
»
devient: ce
Izayan
Ichqern,
désigne diverses
mascul.
a3) ; igg, Ntifa, Ida ijj, Izayan, A. Seghr.;
p.
térébinthe
forme
»
expli
et s'appliquant au cedrus allantica.
Dj. Nefousa ; tannage des
au
l'écorce
tifii
:
ufel ce
tiggu.it,
:
Foureau,
qui
:
écorce).
différente
une
Foureau
tan
ce
on utilise
;
igen, A. Ndhir
ou encore
dont
»
forme
rapportée par
signale
saharienne
supra au mot
racine
d'écorce
à
corresp.
Ahaggar,
asifel,
Pistacia terebinthus,
etc.,
quant sans
l'aubépine
tan
tafelt, Ghat,
:
:
dérivé d'une
mais
encore,
sens
Metmata ; à
Ahaggar, Taïtoq
»
p.
du latin.
existe néanmoins un mot
litt.
Ou
Darmesteter (Dict.
et
au
le
mais
peaux.
mot
désigne
L'arbuste
est
Maroc ; les gens de Tlit ou des Dra l'appellent tawinehl ; ils se servent de l'écorce pour tanner le cuir et le teindre en rouge. Mercier donne haineht (le nom connu au
des
plantes en
dial.
même arbuste.
Cet
chaouia auteur
le
parce que ce végétal produit
Ajoutons
Ntifa, Tige n.
Touffe
tasèklut
—
: v.
89),
nom qui convient
des baies
dérive de eng
doum
Illaln;
y,
o^jôo
buisson. Ajouter
rapporter
à
ce
sans
tuer
»
doute
à la
vénéneuses.
ce
un grand nombre
id, Ida
5o do hauteur
»
d'herbe
touffe
même racine qui a
ugtfn-tznirt, m.
:
au
peut-être
de parlers,
de maïs, de roseau, d'artichaut: agëddu, Ntifa (v. supra, ce tige herbacée » Ntifa, A. Messad.
au mot
de
de
p.
l'arabe eddbag ce tan » a prévalu dans B. Snous, etc. (cf. Destaing, Dict., p. 337).
convient
a
l'Aourès,
considère comme un
que
d'asphodèle,
2)
de
fourni
Gounidif; Ahaggar
:
tegclcft
—
»
tajendjuft,
agûlef, ce
pl.
p.
267,
Zouaoua
qu'il
igulfan
ce
touffe
jeune dattier dont le
tagëddimt îlwâri
ce
de
.tronc
touffe d'alfa
»
LE
B.
VÉGÉTAL.
forme
Snous,
pour nommer
de
dérivés
ses
L.V
FORET.
alors que
ameznir ce
—
le terme le
touffe
de doum
id, âfedduz, Todghout
lentisque
Ntifa (cf. itk, lentisque).
Tronc:
ce
azqqor,
tige,
perche,
Infedwaq, poutre » grosseur ce
m.
A.
de
poignet »
pioche
»
taigersl, Ouarsenis grosse
tajemmart, B. Snous
: sëlk,
etc.
tirgget,
pl. c
—
Ahaggar; ce
ou
pl.
poutre ce
—
(voir
—
et
A.
tizii,
imitek
ce
au mot arbre).
»)
l'un
Seg
touffe de
—
taj'ega
de
Taïtoq
petit
tronc de la
Ouargla ; tarqegt ûgzim, id. Zemmour —
tideliuin, —
«
couteau»
tarigt pl.
; agjja, cetr., souche,
iarejeht
—
ce
Achtouken, Ida Gounidif.
ce
gros
tronc de
tronc desséché de figuier de Barbarie
uknari,
les A. Warain
et
davantage ») Ahaggar cf. afgag iquba <( tronc et souche » Ntifa,
manche
lédelê,
tideli,
brousse)
t\ 7 9
relevé est ari ou
tigènzï
:
igjuan, O. Noun
Tagount. ;
id.
tagijurt, Haraoua
tâdddkt
Ntifa.
Ntifa,
âgja,
Ntifa ; id
Taïtoq
âqbu,
—
—
fréquemment
au mot
ahaqqor,
Ichqern (cf. tarjeht
Ntifa ; —
supra
»
de diamètre
etc.
Igliwa
agejdi,
branche d'arbre
âqëjbud, Illaln ; Vrille
Ntifa,
Oulli,'
Tazerw. (cf. du
un mètre
poutre »
A. Bou
(v.
Seghr., Ihahan;
Ironc d'arbre (de
gros
plus
BERBÈRE
les A. Seghr.
qui explique aiddim employée chez
l'alfa,
hrouchen ; »
FLORE
LA
»
tronc
d'arbro,
palmier-nain
agejdemur,
Tiznit ;
SUR LE VOCABULAIRE
REMARQUES
BOTANIQUE BERBÈRE
Les
de
noms
plantes consignés
à la dialectologie berbère étude
D'un
tentée.
les
qu'avec
Les
i.
les
la
traduit
par
ec
Hanotoau
et
Dr
le
été
d'Jbn
simples
Duveyrier
Leclerc
—
relevés par
Les Touaregs du Nord
Letourneux
»
nombreux
erreurs
de
dehors des travaux
en
; mais, il
est
visible,
par
les
inspirés du travail de leurs devanciers
1877-1888.
Ibn
R. Basset dans
»
—
Paris.
La Kabylie
et
ee
Les
Les
Florence.
el-Beitar
berb. des
noms
Traité des
ec
berbères
noms
renfermés
pl.
dans le
1899.
186/1.
les
coutumes
kabyles
t.
»
I,
p.
69
à 187
—
1873.
Baltandier l'Algérie
Trabut
et
Le
«.
Foureau »
Paris.
1/1 pages
el-Beitar,
Abd er-Razzaq ed-djezaïry Leclerc.
bres
berbères de plantes,
sont assez
des
avec
être
tels qu'on
être accep
sauraient
montrent
que certains auteurs se sont
cet ouvrage ont
Traité des
Dr
noms
qu'une
puisse actuellement
nord-africaines1, ne
Certains s'y
des
relatifs
pour
indigènes des plantes,
noms
berbère,
philologie
travaux
nombreux
que nous avons particulièrement consultés :
ceux
simples »
Paris.
les
trop
peu
contrôler.
Voici dans
réserves.
transmises,
erreurs
côté,
ouvrages mentionnant
spéciaux sur
sans
autre
dans les divers
botanique
vocabulaire
dans les flores
trouve
tées
du
complète
sont
pays
du
Essai de
ee
ee
G. Mercier
ee
Le
catalogues
Salmon
ee
Sur
nom »
Laoust.
Alger de
des plantes
Alger
Alger.
Paris
1880
1874
à
1890.
traduit
par
le
Gouv.
Gal
de
i8g3.
noms arabes et
berbères des
plantes, arbustes
et ar
1896. en
dialecte
chaouia
de l'Aourès
»
in
ee
Actes du XIV
igo5.
quelques noms
caines, t. VIII. 1906. A. Trotter ce Flora
er-Roumouz
Flore de l'Algérie
mouton »
Paris. A. Challamel.
Congres des Orient.
Kachef
de
eeonomica
plantes
en arabe et en
délia Libia
»
Rome.
berbère
»
in Archives Maro
igi5.
3r
482
CHOSES
ET
MOTS
BERBÈRES
aucun n'y est rapporté avec la mention du dialecte ' l'emploie. Le fait est regrettable car, c'est, apparemment,
transcription ; qui
botanistes
aux
des
catalogue vont
qui
dépourvues de
sont pas
La
i.
nécessité
Un
pas.
cute
de
leurs
avec
mie,
tion,
elle
si
précieuses
de
sens
plantes
leur
ont conservé
ne
toponymes
antique
physiono
dont la détermina
y des informations
utiles
quelques espèces végétales.
sont
jusqu'ici indéchiffrables
de lieu
noms
dis
se
appartiennent au
fournirait des données
possible,
croit en abondance.
plante qui
procure
de
et suffixes archaïques
de de
rie
noms
marocains, elles ne
botanique
vocabulaire
noms
présentement
grand nombre
qu'un
de 3ooo
à l'histoire de l'évolution des dialectes. D'autres
à'fixer le
nature
le
recueillir
préfixes
était
les dialectes
travers
nombre
grand
portant sur près
valeur.
fonds berbère. Certains
vieux
la
à
Les remarques
plantes.
d'ordre linguistique ''. Elles
uniquement
relevés
d'établir le
qu'il appartient
berbères des
sommaires; mais,
que
nous avons
que
sont
suivre
être
peuvent
linguistes
plutôt qu'aux
noms arabes. et
sont
de
au nom
empruntés
L'étymologie de
"de
puis
certains autres
à l'histoire de la dispersion de
D'autres
enfin
des
sont
faits
emprunts
à des langues étrangères, et, déterminer celle qui possède dans le vocabulaire botanique berbère la prépondérance lexicographique sans
c'est,
2.
Les
noms
de
apporter une contribution
conteste,
à l'histoire de la
déplantes
de la forme
sont
quelque
intérêt
Berbérie.
civilisation en
aX
—
wâX.
—
;'X
—
wïX.
le radical) ou de la forme tvX.t Xz (c = a, i ou u), l'une et l'autre, déterminées d'après la nature de la voyelle initiale ou de la voyelle qui suit le Z; la première est «X
—
(X
représentant
caractéristique
des
—
noms
la seconde,
masculins,
celle
tvXj- ou
des
noms
féminins. Noms
du
certains
igg, i
masculins.
masculin
.
et
pluriels
du
—
a.
Forme
singulier.
correspondant
Pistacia terebentkus,
pl.
aX.
à des
est
à la fois indice
parfois
à l'initiale de
L'a initial
trouve
singuliers
de la forme iK.
Ntifa,
à
aggiwen,
Elles intéressent les dialectes marocains,
touaregs.
—
On le
quelques
corresp.
dialectes algériens,
ijj,
:
pl.
et non
les
REMARQUES
Izayan,
ajjiwen,
de la forme
SUR
LE
En
et.
rapport
L'a initial
permute
avec
e
du
parlers
centre
cet a peut
disparaître
intéresse
lentisque
flilo
ce,
»
et
nord
mot commencer
certain
du
sud.
nombre
de
D'ailleurs la
ou au pluriel
et, dans
ce
i.
fâdis, B. Iznacen, À. Seghr.,
;
le
et
un
ceux
non
à la forme diminutive
modifiée en
cas,
ifadîsën, Chenoua,
pl.
k
corr.
B, Salah.
afadis,
les
du
et
voyelle réapparaît
dernier
La
consonne.
une
ferges
dans
rare
fréquence dans les
avec
s'observe
remarque
Exceptionnellement,
ce
l'intermédiaire de â;
par
touaregs.
parlers
fâdis
ces pluriels en a sont
wâX..
les dialectes marocains, le fait
par
d'annexion,
/|83
BERBÈRE
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
; Chenoua ; èlfrias, A- Seghr. ;
chardon »
chênes verts
ec coquelicot
iflîlu, Ouzoutt, ganim
Aourès
»
Ida Ou
»
teferiest
et
Tanan;
à taflilut
corr.
ce
flilu,
à fleur
pavot
chardon qui pousse sous
ce
Touareg A.
Ihahan; flillu, violette »
Divers Arundo, A. Toulal,
roseau
esseris
laferiest.
pour
43).
p.
A Messat.
k
corr.
(Foureau
Messat; flûlu, Imettougan; Igliwa
aganim,
à
et
agalim,
Achtouken. Arbutus Unedo, Izayan
sasnu ce arbousier »
jonc
sellebû ec
Zemmour
»
zenzu ce clématite
thym
zeri ee zûmdr
»
des
asellebo,
=
=
champs
izri
ee
armoise
Tanger
sisnu,
A. Ouirra
ftammula. Chenoua
clematis
»
Dj. Nefousa
oseille
ee
=
=
=
asasnu,
Ichqern.
O. Noun.
âzënzu, Tlit.
blanche
k bractées épineuses
=
asëllebï,
d
Warzazat.
»
A. Atta
=
iazûmart
mélilot
ce
»
Illaln.
En tiale u,
ou
de dépendance,
rapport
des
mots,
en
est susceptible
uwu et
un,
consonantisation
revêt
la forme
d'annexion
dans le
vocabulaire
bulaire. Exemples abejjir ce mauve
d'une
»
agaz
ce mûre
amsa ce
»
fenouil
k
»
ari « alfa »
placée
a,
elle
se
à l'ini
change en
11
est
à
noter que
les
noms
de
botanique
que
dans
toute
cette
de
forme
en
représentants
autre partie
du
voca
:
pers., Iguerrouan
glu »
A. Warain
Izayan Ihahan
B. Iznacen
.
offrent un plus grand nombre
Ntifa.
argan ce arganier »
modification
bu, gu, mm, m'mu, mmua par suite de la b, g ou m. Si cet a est constant, le mot
Amanouz
pl. non
addâd ce chardon
de
w en
wâX.
rapport
abû, nom
en
de
cette même voyelle
devient —
wabejjir en rapp. wabù
—
waddâd
—
wagaz
—
—
—
wamsa wargan wari
—
de dépendance. —
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
48/1
MOTS
ET
devient wasaf
asaf et chêne à glands doux. » Ntifa âzmai ce jonc » Ida Ou .Tanan
àzui
—
thym
ce
afsas,
assay,
bourre de
«
alefdam
—
—
palmier »
jaune des
moutarde
«
amurzâd
—
d'un arbre, Imitek Todghout id.
nom
auri ce alfa »
syllabe
amelzi
—
—
wassay
—
™
—
- —
—
—
wawurzâd
être
vocalique :
—
v
=
i.
Ntifa A. Ndhir
(Foureau)
genévrier »
azi «
Gourara
d'un arbuste, Ida Ou Tanan azukenni ce thym » Ntifa. azzi,
Zouaoua
sureau »
aruari ce
-—
wafsas
aurmi et rue »
A. Messad.
»
—
auli et asphodèle »
Mtougga
»
wâzui
asellebï te carex »
indét. A. Atta
thuya
ce
nom peut
Imeghran
laurier-rose
amerzënnï,
du
Todghout
airni « arisarum »
dépendance.
—
champs » —
La dernière
en rapp.(de
wâzmai
walefdam
—
Ida Gounidif
-aiili ce
BERBERES
CHOSES
n.
ç z=z u ou w et o.
thapsia
abu et
abubu, nom pl.
abrigno,
A. Baâmran
»
d'un
de
pât.
Daucus
addgurra
« pissenlit »
nom
ajuju,
jonc
akartassu te
Tlit
A. Ouirra
»
pteroneura,
D. O. Noun
A. Messad
liège
»
Tlit
Ibeqq.
Indouzal.
aluggu ce
retem »
arëmmù,
herbe A. Baâmran
azezzu et genêt
A. Atta
»
jonc
azènzù tt clématite »
Zouaoua
Ichqern
arbre
asasno tt arbousier » asellebu tt
»
aureus
d'un
azmu et
Zemmour.
abellau ce
Senecio
asbarto,
Illaln
arb.
épineux
»
B. Iznacen
Iguerrouan.
azzu ce asperge »
e= rarement a.
abûda et
jonc
aserkenna
(v.
Achtouken
»
infra,
aima « plantain
amsa ce
àzma
On amay astay,
ce
note
noms
»
de
tamarix
nom
=
=
d'un
»
terminés
fenQuil
àzma
jonc
tt te
»
thuya
A. Seghr.
»
Warzazat »
Ihahan.
par a correspondent
au ou
aw>
ai
et
ar
à des formes
•
tamsaut, Zemmour.
Tagountalt.
azemmay,
même :
Ntifa
arb.
azzui tt asperge »
amsa et
azùka
terminées en
fenouil
ce ymc »
5 19) Indouzal.
„
Quelques anciennes
p.
=
amemmâi,
Ihahan
Tiznit
==
—
Zouaoua
asay, arbuste,
azzu,
Ntifa.
=
tamimait, Zemmour.
A. Atta.
plus
SUR
REMARQUES
(3. Forme
les
waX.
Cette forme
—
Stumme (Hand.
sants.
Tazera.)
espèces végétales
waizûzu
wailulu
waungrid
du Sous,
wabejdir
parlers
en
compte
en
80
augmentée :
et ne
les
fournissent
en
marocains
les dialectes
mais ce sont
de l'Anti-Atlas
et
un
les
wazukënnï
'
—
—
Indouzal
: wamlal
: wabo
Amanouz
waderna
—
wafezdâd
warmella
—
waduzizèn
—
—
wasbàb
—
—
Ihahan
: wailulu
Imitek
:
Warzazat:
—
wahfenna —
wafezdâd
warûri
—
—
—
wahàdzam
—
waserkënna
—
la
waurdal
Achtouken
—
—
loasqûn
: wailullu
: ivagërim,
wairurut
—
wamgnun
—
—
—
wansfal
—
wâzkun.
wallamen.
—
—
waunifs.
warmella.
warâru. —
wàskun.
wazûmdr.
—
wajbir,
■
: wainiu.
: warwuri.
B. Groupe de Demnat: : wattut
A. Messad
—
waruarit.
waujdem.
:
C. Groupe beraber Iguerrouan
: waddad
A. Ouirra
wadèmam
:
A. Seghr.
A. Ndhir
—
—
:
wadmo
—
walezzâz
—
warï
—
wazlâf.
wagaz.
: wawarubia. :
—
wazèkùn
waserkinna.
warinsa
—
waugerni
waserkinna
—
wainri
—
waifes
: wairurud
Ida Ou Tanan
—
—
wagerras
—
warmella
: wadûda
wagultem
A. Baâmran
wamsiger
—
wagmud
—
: ivadûda
Ida Oukensous
1.
contingent
plus
waifs
—
—
wazmai
xçâzzù.
: wabejjir
Imettougan
Ntifa
qui
sous-dialectes
qui en offrent
particulier,
wazëkùn.
Igliwa
celle
renferme pas
chleuh :
wamkuk
—
Tagountaft
Tlit
considérablement
étude
variété.
wamëtlam
—
être
cette
inégale,
ceux
A. Groupe
—
se rapportent :
wabjir
peut
intéres
déterminer
wahnakku
Tous les
:
représentants
suivants sans
wâzkun
d'importance
Illaln
ils
des
les
/|85
BERBÈRE
waluda
Cette liste
grande
compte
signale
auxquelles
BOTANIQUE
wamgennun
figure à la fin de tous.
VOCABULAIRE
LE
wainanas.
Pour la détermination de
ces
espèces,
voir
infra
p.
5o8
et sq.
—
warmellat
^86 Ces les
Zouaoua
Des investigations d'en
wahrir
:
nous autorise
forme
archaïque
outre
des
des
est
du
à
unanime
la forme
waX.
dialectes grand
de
dépendance, Le
minées
précise
que
douteux, de la
a
i.
se
Ex.:
wagerzam —
=
arzaz.
que :
Tlit
mâle
Zouaoua,
—
qu'un
souvenir
en rapport
waX
à des
léopard
»
bourdon
Indouzal
était
ee
=
berbère,
forme
«
ou
le
autre
nombre.
wa
et
a,
jonc a-f-
parlers
—
,.
abiba.
waho
i
O. Noun
guêpe
A. Messad
A. Bououlli
walbenna
audid.
—
=
n'est
y
—
»
warzun
ee
pas
compris
lire
=
zmai
agerzam,
Ta61alt
—
guêpe
»
—
»
Ida
wabiba
wazugen ce cigale »
Tazerw.
les
à azmai
ee ceci
iuttèn. Zemmour
hochequeue—
Il
correspondant
zmaie.1 se
des
comme
signification
démonstratives
Tazerw. (Stumme), Ida Ou Qaïs Isendal
précédente.
caractéristiques
aux particules
des
déter
waX.
apparaîtraient
exactement,
et
généralité
lentes —
syntaxiques
une
berbère
nom
plus
genre
wa-j-zmai
wiutln
conditions
qui
de
même rapport
substantif sans
wa-zmaf
A. Bououlli
etc.
se
forme dérivée de la
ou, au
Tlit, O. Noun, Insendal
azûg,
wawudid ec criquet » =
i
wagdnziz
ec moustique »
perdrix
sorte
veut
de
plantes
dans différents
certitude:
faille identifier
dans la
décomposer
Ou Zikki Messad
accolés
qu'il
connues
De
dans des
à l'initiale du
constitution nominale
et
aX
iraX en
de
assez
primitive
préfixes,
effet,
de
noms
en
la forme
la forme
d'indiquer le
celle
en
touaregs.
doit
des
restés
l'on
si
revêtent
avec
placé
forme
sa
les
noter que
actuelle aX est une
comme
démonstratifs
l'on
que
plus ancien
certains pluriels en aX correspondant
sons wa et a placés
donc
aX
revêtent aussi
berbère
reprend
La forme
b)
Les
que
de
5o8). Or
p.
on postulera
nom
le fonds le
correspondant
un
noms en
et
en j'X
part
tous
(voir, infra,
de dépendance
wa
d'autre
ont
nombre
singuliers
fournit,
toponymes
d'expressions
ensemble
de
preuve
waX.
d'animaux1, des
noms
un
la forme
que
berbère.
est curieux
â)
c'est-à-dire
fait
ce
regarder comme constituant
vocabulaire
Il
vraisemblablement
d'extinction. Une
en voie
de plantes, des
noms
note
waziuz.
de la forme waX., par son étendue des représentants d'une
noms
dans
réside
ethniques
—
considérer comme
actuellement
ancienneté
et
à les
wazdel
—
parlers algériens.
L'aire de dispersion des même,
cette
dialectes du Maroc. Je
warneger
plus poussées permettraient
dans d'autres
relever
—
;
BERBÈRES
appartiennent aux
expressions
suivantes en
CHOSFS
ET
MOTS
A.
wawoj
(Stumme) Tazerw. (St.)
—
SUR
REMARQUES
ou « celui
de
de zmaj,
leur donnant la Signalons
au
à
la
(masc.)
et
font
du féminin
marque
Forme
y.
(fém.)
d'un
partie
«X.
avec
que nous
même
La
—
quel
fonds
voyelle
indice du pluriel, il existe singuliers de la forme iX. : ibiqes
ibits,
ce
micocoulier »
idergis, idil,
phelipea
idgem, ifis
ee
igg
ec
ee
trèfle
»
igersel
houx
ee
»
igezdem
ec pal.
igigiz
lavande
ec
igiz
igriz,
»
A. Messad.
inif ee
iremt
irsel
A. Ndhir.
ijerred
pàt.
Indouzal.
iskrif
I. O. Tanan.
noms
de
ec
ifssl,
arbuste, A. B. Oulli.
pistachier »
Cf.
Lesquier,
forme
Zouaoua.
grammaire
centaurée »
«
id.
Iguerrouan.
»
Ntifa.
Ihahan.
par
i
A, Wauzgit.
marrube
d'après A.
Tems.
»
Zouaoua.
moutarde »
terminés
sont
ifzi
ce
B. Yenni.
avoine »
lentisque
«
ifski,
égyptienne,
d.
itim
ec
Zouaoua.
»
»
verm. gl.
ee
izîwer
cette
à
tin
iterter
itk
A. Seghr.
Suœda folle
Mtougga.
Zouaoua.
»
tremble?
chêne
»
A. Messat.
épineux,
ee
ec
Seqsaoua.
«
art.
isemlel
ibejji
1.
Coroxylon
houx
Zouaoua.
arb.
Illaln.
ee
Zouaoua.
ronce »
viorne
tien
Iguerrouan ,
I. Gounidif.
laiteron
arb. ce
et a s'ils
important de
Zouaoua.
ee
ce arisarum »
Quelques
»
scabieuse »
t. de
ce
wa
de dire
nom est généralement
isembel
Achtouken.
ni
nombre
if
ce
ee
irgel,
igerjej, arbuste, Ntifa. iyzis ce micocoulier » B. Salah. ijers, pl, de
«
ee
intrim
Zouaoua. »
égyptiens sup
loin,
garou »
inijel
n,
ne nous appartient
seille marit. »
ee
imelzuel
Ntifa.
nain »
id. arbre,
isfil
w'w
:
deux langues.
un
imeruel
A. Seghr.
lérébinthe
11
plus
i à l'initiale du cependant
Zouaoua.
aubépine »
devient
et
articles
commun aux
Zouaoua
lutea,
les
étudierons
A. Wauzgit.
arbre,
idmim
démonstratif
les démonstratifs berbères
A. Seghr.
cèdre »
ee
apparaît
qui
un
t étant en égyptien comme
singulier).
point
selk, A. Messad.
en arabe :
est
berbère)
au copte et au
comparaison
ta
l'article défini
ancien*
féminin (la désinence
de détermiuer jusqu'à
portent
en
d'article ; l'article indéfini existant à partir du qui s'emploie suivi de n (particule du génitif
l'égyptien,
berbère la
ancienne
démonstratifs
ces
w'
est
masculin et w't ni
pas
utilisait
du Moyen Empire
vulgaire
sens
néo-égyptien commune
égyptien
qu'en
époque
peut conjecturer qu'à une
d'articles.
valeur
la langue
employé
en
On
»'.
Z187
BERBÈRE
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
évolution la langue berbère
son
avec
LE
?
»
Ermân,
Mtougga.
Le
Caire,
1914.
4.88 igerjdï ce réséda
igri
?
ce cytise
imelzi
Tagountaft.
imezri
ce
imzi
persil ;;
ee
ingrl
»
Zemmour.
Imi Iissi. A. Ndhir.
ec asphodèle »
fougère
»
tirfas
izifu
wiX.
?
servant
wizrûden,
?
,
—
derniers, à
qui sent ».
Quelle
être
dessus. Mais à
une
une
un
Zouaoua.
ikîda
signaler
ce
carou
:
Iguerrouan.
noir,
p.
33).
forme
uX.
des
peut
ou
witfa, sont,
watrik, wazrud,
ou
des
radicaux verbaux
être
encore
des
pluriels cor
participes
trik et zrud
ramené
à: jju
«
w-itri-
de
sentir
férule
ufen
anagyre
ce
ujjerk,
»
que
soit
démonstratif de dire
que
les
même nature noms
plus ancienne wiX
archaïque
—
Le
A. Ndhir,
f.
Chenoua. arbuste, O. Noun. »
bon
la forme participe; litt. celui l'hypothèse envisagée, le préfixe wi ou
de
wa signalé
que
de la forme
ci-
c'X correspon
même que ceux
de la forme
waXt
vocabulaire
botanique
en
compte
peu
représentants.
uffal ce
sens
employé sous
peut-on
forme
Forme
e.
en
et peut-être
un singulier
sentir mauvais
aX
scolyme »
ec
un pluriel.
(Foureau,
obtrisum »
indéterminé. Wijjan
dent à
Tlit.
ee séneçon »
a; à
par
être
Peu d'exemples
w-izruden obtenus
w paraît
Illaln.
Mtougga.
Ces deux
ou
I. O. Kensous.
Tazerw. (Stumme).
respondant
ken;
terminés
qui paraît
à teindre les flijs
pl.
Arthratherum ?
Tagount.
Mtougga.
»
wirkis,
witriken,
A. Seghr.
A. Messad.
»
wilfa
ce
id.
armoise »
ce
ilidu
Tanan,
wijjan ec sureau ce
izri
représentants
I. O.
3. Forme
wiisu
rue »
uwussen ee asperge »
Igliwa.
ce caroubier »
»
» Zouaoua. I, O. Tanan.
izigui, indéterminé, A. Messat.
Zouaoua.
ec
ikidu
Peu de
ce
liseron ép,
seigle »
par u :
ifilku
bier
iurmi
izi
inzerki, arbuste, Ihahan. irifi ec chèvrefeuille » Ntifa.
D'autres
ee
izdzgi, arbuste, A. Bououlli. id. A. Wauzgit. izzirki,
Indouzal.
ortie »
tt
isenti
iwermi
Warzazat.
chiendent »
ce
BERBÈRES
iskersi
Imitek.
»
ce asphodèle »
iluggi
CHOSES
ET
MOTS
ulmâd. pl. pât., umliles, pl.
Zemmour.
herbacée,
urud, pl. produisant
Ihahan.
le terfas, Tlit.
de
SUR
REMARQUES
Adenocarpus
urzir ce
Les admi ec
Gypsophylla
Quant
33)
»
des
uluazen
de
on sait qu'en rapport
selon
même
luaz
verbes
D'autre part,
la
»
Mzab.
valeur
considérera
sing. uluaz et
ou
zrud
uzrud,
précédés
a, A. Seghr., Mzab, de dépendance les noms ûuX
ou
ûwuX.
des démonstratifs wu, un, u de leurs correspondants wa ou a.
préfixation
(Foureau,
»
les
on
que
dialectes, la forme
les
campeslris
à des
correspondant
u
de
vert.
indéterminé, Achtou'ken,
participes
(de
Eryngium
«
démonstratif
revêtent,
Selaria
ulaffa ec
pluriels
des
comme
Spergularia D.
urzirma ee
Zouaoua.
uzrûdën,
soit comme
par
b\8g
aeaulis ».
syllabe vocalique :
Zouaoua.
■■
termes:
aux
et
c.
Zemmour.
»
ulmus c.
ulmu ce
à dernière
suivants sont
udëmû ec réséda
soit
uzag
Centaurea
ce
arbuste, Ntifa.
usfud,
p.
A. Zimmer.
a. »
BERBÈRE
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
LE
du
etc.).
en uX
caractérisée
même
Valeur
et
même sens que
3. Noms féminins. ceptible
de
berabers,
et
oulli
t dans
(Demnat) ténu
parfois si
Le t initial du
—
il
modification :
de
ceux
féminin
substantif
l'Anti-Atlas,
t
(ts)
chez
les A. Isaffen (Anti-Atlas). Le
et
élément dental
son
qu'il perd
est sus
dans les dialectes
t
se prononce
t
rifains
les A. Bou
lui-même
et se réduit
est
à h (dia
lectes du Nord ; Aurès). limesi.'
feu de lion
himesi wairad, litt.
habega. diverses
variétés
Cet /( disparaît asemmamut
aiezzomt ce
ce
pl.
il
est
Par ailleurs,
fient
en
e
ronce,
oseille sauvage »
générale,
»
Chenoua, Aurès
=
pour
tabga
mûre »
ee
Ntifa.
parfois :
palmier-nain
Le t initial manière
de
»
—
suivi a
Aurès
—
lasommumt, A. Atta.
hagzemt, Chenoua
d'une
=
voyelle
nom
féminin
i,
a,
est caractéristique
ces mêmes voyelles a et
lorsque le
tigezdemt, Tagountaft.
u
selon
du fém.
le
i disparaissent
est en
rapport
cas.
sing., et
D'une
Vi du f.
et se modi
de dépendance
;
est parfois constant.
a.
Forme tâXt.
nombre
de
—
Les
noms
de
cette
forme
comptent un grand
représentants ayant un correspondant masculin :
tageddiut ee artichaut »
Zemmour
et agëddu ec
tige
»
Ntifa.
4 gO
MOTS
talugget
tailulut
fenouil
ce
tawineht talûdal
Zemmour
»
de
n'en est pas
à
peut-être
tabga
et amsa
ce ronce
même
forme
une
Ihahan.
de
ceux
plus
tayya
cote
et
taiia
tt pin
talma
y,
d'artichaut
Iguerrouan.
ee geropogon
gl.
»
A. Seghr.,
tametla,
indéterminé, Illaln.
haragla
ce champignon «
tarubia
garance v.
ce
tagzaza
tibinsert
ce
tiXt.
guimauve »
et
liseron
—
Peu de
lentisque
ce
»
Amanouz.
Les
d) tibï
(ici
te
ce
suivants
par
c)
»
„
Zouaoua.
Mtougga.
Zouaoua.
Ihahan.
ce ortie »
tajga,
aquatique, Zemmour. ? Tagount.
pl.
garance
de jonc ? A. Atta.
var.
églantier
ce
ce retem
Umezrit ïisi
et
»
tismekt
ce ortie
ce
Illaln. Zemmour.
immortelle
w
A. Baâmran.
id.
»
chêne zeen »
te
A. Ndhir.
»
et euphorbe »
timerzgîllit
sont
à
syllabe
ortie »
terminale
/iu^î
Warzazat.
tiski
Igliwa.
A. Ndhir.
Illaln.
vocalique :
tizmi
a et
roseau »
Igliwa.
chèvrefeuille »
te ortie »
A. Wauzgit.
Imeghran.
„
verbascum sinuatum »
Zouaoua.
par a:
timezriia, ind. Amanouz. timijja
Rhus
»
tazellekta
tiluggwit
A. Seghr.
genévrier »
«
Zemmour.
A. Bououlli.
genévrier »
i) tisrau
taza
p.
A. Wauzgit.
i.
mauve »
te
tiqqi
noms
par
caroubier »
ce arisarum v.
ce
m
Tagount.
les Hedysarum
ce
tihfert
Ntifa.
chanvre »
et
ce
sp.
n.
taurza
tikiut
tifàsist, arbre, A. Wauzgit. tifellisul, ind., Ntifa. tijest
Traganum
ec
it:
représentants:
tidit, ind. A. Messad. titkt
ce
tasuî,
Achtouken.
»
Echinops
tasëkra ce
at ou
aut,
Ourika.
tibisgennit, ind., Mtougga. tidegst
:
lasra
tarubî,
A. Atta.
et micocoulier »
Forme
(3.
„
Chenoua.
laX~ correspondant
finale
en
tasulla
A. Ndhir.
»
de la forme
tasligwa
Ihahan.
genévrier »
et
Imitek.
auineg,
Tazerwalt.
archaïque
tafifra, arbre, Mtougga, tafga, artichaut, A. Ndhir. taga
et
et waluda,
A. Sri.
»
Tazerwalt.
Todghout
Ida Gounidif
coquelicot »
Ntifa.
et anesfal ce ronce »
et wailulu,
aubépine saharienne »
ce
ce
Indouzal
Tagountaft
câprier »
Mtougga.
et alûggo ce retem »
grimpante »
ce pl.
ie
tamsaut
Il
Sened
a genêt »
tancsfalt
BERBÈRES
CHOSES
ET
menthe »
Ntifa.
likidà
et
caroubier »
Imilck.
SUR
REMARQUES
mais
il
riels
dont les
de
convient
LE
considérer ces
de
ainsi qu'en
timerna
et
la liste
timersàd
tikzinin
liseron
Imitek. Ntifa.
Forme
{uzimt
ind.,
tixsift, tuzelt
tt
scorpiurus »
languit
ce
N. d.
taulzit
ce marguerite
tigigit
ce
taddut
tadhurut,
ce
ce
»
Achtouken.
tamarix
n
de
«
timezrit
ortie »
de
signaler :
ce
par
tizimit
ce
chiendent »
lizit
lavande
ce
et
genêt
galle
a
euphorbe »
ee
chardon
ce
ce pied
tamat
acacia »
ce
tazmait
ce ce
dattier
jonc
termes correspondent à
autre
de
tikilmut
tazdait
Ntifa.
partie
B. Halima.
»
du tam.
asphodèle »
ce
des
noms
du
Illaln.
A. Atta.
»
ép.
»
Imesfiwan.
Ihahan.
seigle »
timmot
Zouaoua.
de toute
A. Baâmran.
coloquinte »
te
tikint
Achtouken.
celles
être terminée
tisentit
laziut
Ihahan.
ces
peut
En somme, les formes féminines des rent pas
à
B. Snous.
ce romarin h
féminins
takut
Anouggwal.
ce chiendent «
plupart
»
A. Seghr.
artichaut »
coquelicot »
La
Zouaoua.
rares exemples
£Êzn7
Iguerrouan.
Jaïtîçtô/
te
Mtougga,
/>
Ichqern.
»
mûres »
ce
ce
A. Baâmran.
ee genévrier o.
tâmmait
p.
timhiddjit'
Berrian.
Izayan.
tamerbut
ïamdsaii
noms
Imeghran.
immortelle
jusquiame
ce
Rhus
A. Seghr.
Zouaoua.
ait:
Zemmour.
»
pl. patur.
tagedduit
taililut
ce
des
Zouaoua.
n
saponaire »
k acacia »
arisarum » chardon »
arisarum
et
ce
tuzala
at ou
composée »
ce retem
ce ce
tusust, ind., Tagount.
syllabe
tagurit
timerzgellit
Quelques
—
sureau »
ce
Sud Oranais.
»
ut rarement par
tiluggwit
tiugda
Zouaoua.
La dernière
it,
tisenanen
Id. Gounidif.
frêne d.
tt
tiqqënusin
tuXt et tuX.
clématite »
te
id.
tizual
id.
id.
grand
Achtouken.
Umerzizin, ind., A. Atta.
tizga
tibaqsin
un
de plantes,
A. Atta.
mauve'»
et
id.
Todghout.
timeqsin
y.
ligiin
timermenna
Zemmour.
menthe »
ce
ce ortie »
reste
noms
id.
A. Seghr.
»
à des
suivante :
A. Messad.
~
ce erodium » ce
On trouve du
témoigne
marguerite »
timeddjerdin
laU.
pluriels se rapportant
tirizza, ind. tisugnas
plu
noms
collectifs
et réséda
tiurzigin
des
comme
tamejjut, Illaln et iisitl9 de la forme tiX. étant généra
singuliers respectifs seraient:
A. Ndhir, tikidit, O. Noun; les lement des pluriels de la forme nombre
deux derniers
fty I
BERBÈRE
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
«
n
Dads.
A. Baâmran. Ntifa. A. Messad.
veau
,,
Zouaoua.
Tlit. «
A. Ndhir.
Ouameslakht.
masculins aX. ou
de
plantes ne
vocabulaire.
îX.
diffè
On trouve
llÇ)2 des
effet
en
ou
le
MOTS
par une
t est une
noms
BERBÈRES
CHOSES
ET
terminés
t
par
ce sont
—
les
plus
nombreux
—
On sait, par ailleurs, que surtout voyelle a, i, u marque du féminin commune à l'égyptien et aux lan a.
—
gues sémitiques.
Quant
ti et tu
ta,
aux
également de les au
radical
nominal
les
seraient signalés
initiaux du
considérer comme
et
signifieraient « celle
et
conviendrait
restés accolés
d'articles. Ils
sens
féminins de wa, wi,
correspondants
ci-dessus,
à l'origine le
eu
ayant
berbère, il
nom
des démonstratifs
wu
de
ou celles
ou
a,
i,
u
Ainsi
».
...
n-\-ahu-\-t tanahut, nom de l'euphorbe, devrait se décomposer ta et se lire ce celle du lait » ahu signifiant lait ; la plante renferme -f-
en effet un
Une
lait
autre
abondant
de plantes,
noms
sont actuellement
appartenant
lois
soumis aux
k. Les
de
noms
leur formntion. Le
le
superflue
qui
au
celle-là,
connues.
les
que
est
fonds berbère, la phonétique de
vieux
régissent
dialecte.
chaque
l'instant
pour
quoique
bien
propriétés vésicantes
aux
presque
remarque,,
procédé
le
plantes peuvent
être étudiés
mode normal
le
de la
procède
—
—
composition
étant la
plus primitif
au point
seul que nous
de
devions
vue
de
retenir
de la dérivation
et
composition
par
simple
:
juxta
position. a.
Noms
composés obtenus par simple
L'ordre des
—
dans la
termes
à l'époque
phrase
formés d'un
substantif et
premier après avoir
doncule d'un pour alay.
pu
est
identifier, dans Composés de
où
le
de
son
mots
été
créé.
se
initiale
crotolaria
Saharœ Cosson
ec
»
afereqqu,
u,
afersig
tamarix
B. T.
—
ce
»
B. T. Ahaggar.
Igliwa.
iferkizid, inrli'lerminé, Ntifa. ifersked ifer
ec
arbuste
n-lzizua u aile
ijerdius
ce
raquetle
épineux à Heurs d'abeille
de
e-aclus
rouges
»
Tagountaft.
Métissa officinale, Zouaoua. » Chenoua.
»
:
alemlay
alem
ci-dessous,
Ahaggar.
verbascum »
composés
celui-ci s'ajoute
Ex.
décompose
rapportés
persistante, Ahaggar. gallica »
:
Pour les
ou
aferhalag
pl.
mots.
l'ordre habituel des
les cas, la valeur des termes ifer « feuille » (v. supra,
tous
afer
juxtaposition de deux
par
complément,
de dattes
exemples
afarfar ec
crambe
mot a
perdu sa voyelle
régime
Dans les
déterminé
-+-
au
« pé
lay,
mis
nous n'avons
en composition. p.
47 1 )-
SUR LE
REMARQUES laferiasl
taferast
à feuilles
ce chardon
taferjemma
de
ec var.
Ahaggar.
»
A. Baâmran.
chardon »
ce poireau sauvage
?
panachées
4<)3
BERBÈRE
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
Ntifa.
»
taferzisf indéterminé, A. Baâmran.
Composés de asif asgarsif
ce peuplier
tamgersif,
d.
n.
»
Zouaoua
indéterminé, pl.
ce
tamegdaman lufaman
ce
de
u.
bord de l'eau
herbe
tamet
tamella,
femme
plante
tàmettereilalt,
à
p.
femelle
ou
port ...
talenfezut,
pl.
Dra
dernier
»
herbacé
i>
du
pédoncule
ce
pédoncule
Composés de ».
teifuzzel
tiffuzel
et
tuzzalt
«
L'if est tifelleft
frêne
d'un
;
abôrial, p. B. Menacer.
n.
persistante,
:
que
Boulifa (p.
du latin
olea.
turgidum
Forsk ;
522)
décompose
alen :
régime
f ou
panicum
de dattes
ee régime » =
ar :
merkeba).
»
se
décomposant
Dra,
et
tazàirt, Warzazat.
alem
-+-
lay
talait
pour
alem
i
-+-
zaier,
ce
Tlit,
régime
etc.
de taf, tuf, d'une
F
racine
ce
surpasser, être
uzel que l'on retrouve dans : tuzzalt if -i Zouaoua, de : teif Yenni; tuzzalt ce romarin » B. Menacer; tuzala, id., B. SnousAurès, d'une racine uzzal ce fer selon Mercier (p. 85); le bois de -+-
B.
»
»
cabd lisser,
ec navet »
ce navet
»
Illaln.
régime
étant d'une dureté
appelé
peut-être
peut-être
ec
n-tzgi ce cytise »
cet arbre
uala.
à tazaiert
Tazerw., Illaln, Achtouken,
meilleur
et
Oléinées, Zouaoua
p., Ahaggar (cf. afezu,
u.
dialecte Ahaggar.
indéterminé
sens
-+-
ou
alem
correspondant
alemlay
» en
pers., Ahaggar.
Composés de
alemzaier,
Mtougga.
forêt, fourré, buisson
araial ec
ce phillyrea angustifalia »
ce
»
persistante, Ahaggar ;
doute
Composés de tamet, de tametuala
littoralis.
jEluropus
Ahaggar.
p. u.
expliquant sans
».
A. Atta.
eilal «
ce astragalus »
t&mettereilalt,
asif.
-f-
A. Ouirra.
pàt. au
pl. aquatique »
Composés de iïdreilal
tadjemant:
aquatique »
ce pl.
arbre »
Illaln.
iaddjaman? (P. M. donne talidâman
bois,
dans les rigoles, Tagountaft. eau
«
aman
».
asgar ce
=
plante poussant
Composés de lagudaman,
« rivière
Zouaoua
extrême
chez
; tuzëlt
.<
fraxinus dimorpha
Sud-Oranais.
les A. Mjild.
(Boulifa,
p.
arabe » = excellente variété
533) de
formé de
navet.
if
«
être
supérieur »
-\-
lleft
4g4 tufago
tuf
aquatique a
« pl.
d'une
ee nom
tolba
Composés de bu
de
à fleur jaune
Iguerrouan, « maître
buanzaren
de
.
ce sauge
à
2 couleurs »
Zouaoua.
buaurzâd, indét. I. Oukensous. budzurrin bukrurus
fumeterre
ce
souci
ec
buîsennan
A. Atta.
»
ce oseille
»
producteur
,
»
ortie »
ce
A. Segh.
tabusemmuml
Ichqern.
Ida
buzgran
À. Ndhir.
panachées
»
Ihahan.
ce gesces »
folle
ce
Zemmour.
bourrache
ec
Iguerrouan.
«
Ntifa.
avoine n
:
et peut-être
taburzigt, Datura
stramoinium
Igliwa.
de ba
Gompc bahammu
bafaennu
ce moutarde
ce
des
ch. »
Zemmour.
A. Ndhir.
arbouse »
basemmum, indét., Amanouz.
Composés de m, mamlal ce marguerite » mmogi ce
réveille-
mmugo ce euphorbe »
muasfal ce
liseron ?
»
u.
bazeggur
ce
ident.,
jujube
Ihahan.
Ntifa.
»
A. Atta.
mauve »
ma, féminin de bu
Ihahan.
matin »
baimmut, balefsv.
mu ou
et
ba ;
mmulebiia ce euphorbe »
Ichqern.
mu/iu ce
laiteron
»
Achtouken.
mulbîna ce euphorbe'» mu(/î( ce pl.
ou aber
;
de
cf.
pât.
p.
Zemmour.
Indouzal.
Mtougga.
Composés de ber (pour iber
»
78,
Zemmour.
Tlit.
n.
4)-
berdiddus, indéterminé, Ntifa. bersemman
ce
oseille sauvage »
Composés de
merzigidën
ce gr.
tamerdgdtën, timerzgellit
ce
»
Zouaoua.
marguerite »
arbris.
Illaln.
mer :
merzizua ce mélisse of.
ind.,
tmmortcllc
Zemmour.
I. O. Tanan, »
A. Baâmran.
A.
Chenoua.
ortie »
ce oseille»
buzgaiba
buzrur
Oumezdakal,
à f.
ce chardon
buzegduf ce
deux formes féminines
oseille »
chèvrefeuille »
Seghr.
bucassal
Ida Ou Tanan.
signaler
ce
»
A. Ndhir.
ce sureau «
ce
buzèrual
à bract. ép,
belladone
ee
burruabez
Ouameslakht.
d'
L.,
de
possesseur
,
butur, indét. Izayan.
bumezzug ce feuille arisarum » Iguerrouan bunerjaf ce jusquiame noire » Zouaoua.
A
.
(l'ivette, d'après P. M.)
busrurud
Iguerrouan.
»
ce oseille sauv.
busëmmàr
buqsas
A. Atta.
»
Ichqern
»
—
bubqnini
BERBERES
= tuf~\-ago, lait. A. Atta.
composée
chendgoura »
ce
CHOSES
A. Atta
euphorbe »
ce
tufaman tufâto
ET
MOTS
timerzlzin,
ind.,
timermenna timerzuza
ce
A. Atta.
sureau »
budràr
Zouaoua.
Achtouken.
Isatis Djurdjura?
REMARQUES
SUR
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
LE
Composés de war, ar, fem.
tar
« sans
indét., Illaln. indét, Mtougga.
?
»
warmella,
warûri ec sureau »
warinsa,
warneger ce
Composés de as, was, Senecio
asbarto,
pteroneura
la
valeur
tels, l'étude de ce comme
et
préfixes
Une
ec
doute la
as, us, is donne
»
Iguerrouan (v.
=
gesces »
Ichqern
tibausin
» et
alems ce cosse
de
pois »
Ntifa (cf. ilem
au
supra
;
mots
tout
radical
p.
son sens
précis
arëmas ec guettât »
aborder
en n'existant
tantôt
473),
dérivé
un
sens
probable
de
aqa
ce
fèves
sauvages
A. Ouirra.
de
fréquence,
»).
est signalée avec assez
n'apparaît
Warzazat
tibawin
~
ce peau
Une terminaison s, is, us, as,
et arëmmu ee
pas.
herbe
».
t:
même
Todghout
et warmella,
Amanouz.
d.
ajgugejdcm et ajgugejl
Tlit,
auzid ce grande marguerite
Achtouken
Dans les elles une
iertenni,
saurait
tafiwust, O. Noun.
Tazerw.
azukenni ce
ne
fixé
signalés
», »
aurzâd,
n'est guère
Certains,
un sens augmentatif:
ce
ou
Zouaoua.
dans la langue à l'état isolé.
drupe d'arganier
d
On
pas.
à former des
continuer
siècles
fève
warmèllal,
.,
plus grande prudence car suffixes
abau ec
De
alba
On
—
sans
sont
afias ce
mais
suffixes.
le
chapitre qu'avec
fruit du lentisque
grain
de
ne
terminaison s,
aqawas ce
addition
nominaux ou verbaux.
tantôt
Ihahan.
mauvais?
suffixes
peuvent
diminutif,
péjoratif:
sens
des
depuis des
plus
Osyris
D., O. Noun,
(3. Noms obtenus par sur
{.tas,
4û,5
BERBÈRE
cas
thym
égersemmi, waserkenna,
aurzà,
»
et
les finales enni, enna, emmi, etc.,
Ntifa.
Atta,
nom
Mtougga.
laquelle ?
d'arbre à fleurs jaunes
A.
champs »
Ihahan.
suivants,
signification
sorte
amerzgënni,
et
et ajgegjd.
jaune des
corresp.
à
»
d'un arbre, Aïr. l'azouka, Illaln.
feuilles de
Zenaga
amerzgelli,
(Basset,
Todghout.
a53).
ont-
4q6
ET
MOTS
indéterminé, Illaln.
wahfenna
iaferjemma
Une
ce
de
sorte
agarrim, non
im déjà
(supra,
signalée
p.
273,
n.
l\)
semble
pluriels:
identifié, Sous.
Igliwa,
etc.
Iguerrouan
melon vert »
ce
agessim
collectifs
roseaux »
ce
», Â, Baâmran.
chardon
terminaison
former des
aganim
BERBÈRES
CHOSES
A. Seghr.
augsim,
—
tagessimt
—
ce
concombre
Touareg. ardrim et ardlim
te
azàlim, oignons,
Ntifa,
intrim
ce
arborescent »
itim
centaurée »
ce
laiteron
tehalimt
cerisier sauvage
ce
Ahaggar,
Correspond-elle à
et
à
ce
azar,
A.
Imitek
selon
»
ajgugejt,
=
la
admettant
doute dans la
ee
cit.
84)
p.
datura
et
igurseln, Ulaln
=
azaren,
Metmata, Ber
tagerrumt.
«
de Vm
Tlit
=
slramoine »
de
Yn,
on classera sans
=
Zemmour, etc. Wauzgit, Mtougga
agaz,
A.
—
laburzigt, A.
=
—
asel,
B.
Messaoud,
racine
entre
hs
cas,
et
Oua-
ou gs
le
taksaimt,
elles
quelques
sens^
analogies;
laquelle fait
suffixe m
Ntifa, agessim « melon Ghat, ne sont pas sans
« courge »
même
songer
on
à igs
peut
les
on voit combien
cela
est
hypothétique.
ramener
pépin,
indiquerait l'accumulation, la
agessim par exemple signifierait masse ou agglomération
Mais
Atta, Igliwa,
taburzil, A. Toulal.
=
À. Ndhir
ce
et
aselen, Zouaoua Igliwa, A. Waiizgit ce saule » d'après Salmon, p. 64(Sous)
présenter
Dans
un pl.
B. Snous ; djursel, Metmata j_
Izayan.
D'autre part, les formes tahsait
une
à
relève
em :
catégorie :
frêne
meslakht
»
corresp.
aiursel,
Mercier (op.
permutation
Ida On Tanan, Imeghran
vert
On
désinence
Tlit.
Zemmour
même
fruit du doum
taburzigenl,
aseln ce
devenant
ancienne.
plus
par une
igurslèmen, Warzazat,
Ndhir,
Zemmour, Ichqern,
agerrum ce melon vert »
ahazen ce
em
indéterminé, Todghout.
ajgugejdem,
En
en
iurs'el, B. Halima.
;
baie du jujubier*
rian =
forme
une
plantes caractérisés
agursel,
jursel, Haraoua
agultem,
de
champignon » pl.
un sing. -,
azarem
Seqsaoua.
Illaln.
navet »
quelques noms
agurselem
Zouaoua.
aviùm,
Zouaoua.
ce olivier cultivé »
tarèkimt
Cerasus
»
etc.
noyau
réunion,
de
à ».
et
pépins.
SUR
REMARQUES
LE
VOCABULAIRE
k^f
BERBERE
BOTANIQUE
Cependant, si nous recherchons d'autres exemples en dehors du botanique, il semble que ce même suffixe m se retrouve
vocabulaire
dans
quelques «
agem
formes
puiser
tagerrimt
même entre
tagra
ruml
«
«
citrouille »
Peut-être
d'un
glisser entre rameau pour
l'action de d'une
réunir;
lazrômt
porter
même
lequel
nous
Indouzal. Le
des
autorise
de bois
»,
De
un rapprochement
tous cas,
forme
à
dattier
Zouaoua
ces
de
G initial
peut
le M final doit-il être
de la
provenir
M
au
les
olives
de rap
de fruits
tazrurt
«
autour
grappe
« raisin » en
Zouaoua.
dérivés de la
même
palmier-nain
«
tazzait.
Le
second
Des lettres
ci-dessus
subit
radicales
consonantisation
suffixe
»
bera
commun aux parlers
prononcent
assimilé
tiges
m marquerait
qu'il convient
ligezdeml
est
des
effeuiller;
ou
grappe
comme
et
termes
le
ceux-ci
et zrem «
assemblage
désigne le
tizurin
considérer
»
de
a zrem
dit,
est synonyme
mot
plur.
premier
c'est
autrement
Le
d'uue
grains
arracher
«
B. Snous
»
Ntifa. La désinence
cueillir
en
entre ezzer
rapport
modifications phonétiques plus profondes.
GZDM, le
réunir.
« réunir » et peut-être lager-
et gru
les doigts les
les
».
touaregs ;
et
un
morceau
amènerait «
l'autre l'idée de
Dj. Nefousa
„
du bois
que zdem « ramasser
et
Dj. Nefousa.
grappe,
tige
tazdait
racine
bers
«
sous une
Ceci
l'une
Tazerw.
»
existe-t-il
d'alfa à l'aide d'un faire
bassin
bassin
«
telles
verbales
renfermant
»
d'un i, ?
rapporté
Notons:
ligezdeml, Tagountaft = igzdem, A. Sadden; tigezden, Izayan (jnl ^> ri) ; tiizëdemt, Iguerrouan; tiizemt, B. Halima. Il resterait à déterminer le sens de la racine supposée ZD ou ZZ désignant
vraisemblablement
un
caractère
commun
deux
aux
végétaux.
5. On
relatives
de
adal
vraisemblance.
ce plante
ext.
aquatique qui se
ee mousse
tique
»
»
Zouaoua
En
nappe
Todghout,
à la
expr.
lers sus-nommés, Laoust.
surface
voici
développe
des
A.
p.
grand nombre
se rapportent
a
la
5i5);
surface
le
des
eaux
stagnantes
mot correspond
à
avec
et par
adal ee pl.
Baâmran, Achtouken, Mtougga, Ntifa;
eaux ce
à des
être établie
peut
quelques exemples.
Ahaggar (De
permettant -de supposer que s'est maintenu
Certaines
leur étymologie
(Boulifa,
Ihahan, Ida Ou Tanan,
formant
l'étymologie d'un
sur
aux plantes.
en usage et
radicaux encore
assez
fixé
n'est guère plus
d'appellations
le
dans le Todgha
Foucault,
sens
de
adal,
p.
187);
perdu
puisqu'il convient
aqua
ce algues
adal
n-iûgra,
dans les
de lui 32
par
attribuer
4g8 de
celui
Cette
parlés par
historiques: idal des couleurs,
de
sance
etc.
—
A. Bououlli terme
Indouzal
d'être
'cessé
ayant
qu'il
des dérivés dans des
depuis les temps
en rapport
Mzab (R.
ce vert »
.adali
vert, teindre
ce rendre
dalet ce être faut considérer.
note en effet
en
des Basset, vert » Ahaggar;
métaux
u.
teddâlet
Sened ; cette forme explique sans doute tidili, exp. du Houz de Marrakech remarquable par la puis1
une région
ce
les
sens
Ntifa
dans le
d'une
lierre
racine
» cf.
de
liseron
tifest
—
même
croître
A. Seghr.
»
en
qui
se
monter
ifssi, id,
FS,
Ntifa,
parlant
fois
maintes
d'un végétal;
186. »
Ounzoutt
=
tanesfalt
sommet
de
convient
»,
ce pl. grimpante »
doute à l'origine
sans
dans la forme
retrouve
jusqu^au
FL à laquelle il
champs »
—
chanvre »
ce
racine
Zouaoua. Ce terme impliquait
»
«
A. Atta
»
jaune des
moutarde
trèfle
ce
issu d'une
supra p. ce
ce
ifis
—
végéter, pousser,
idée
«,
sens
sefellet
usitée
Cette forme dérive fell
rapporter
sur
»
en
elle-
afella
;
.
»
oseille
tasemmunt
Rumex
L.,
pulcher
d'après les
L. Boulifa (p.
tuberosus
1
tanesfalt
=
grimper
«
de
brousse
paraît
précédents
adafal ce
ce au-dessus »
id,
waifs
—
A. Atta
végétation,
(fleur, bourgeon)
=
Touareg
Ouameslakht
Majjen,
ifsih
—
l'idée de
et
teddilet
verdure »
ce
A.
comme
s'épanouir
116)
Djérid ;
»
afsi n-ilugman,
anesfal ce ronce »
asemmum
On
grenouilles ».
formatif, c'est une racine DL vieux fonds berbère; on en signale
populations
26) ;
ici dans le
signalée
même
des
ee verdure
sa végétation.
genévrier »
Illaln, ce
p.
désignant
onomastique
aifs ce
des
ce vert
Ah. ; tidel
ce vert »
:
BERBERES
CHOSES
t final étant
appartient au
racine
dialectes
litt.
»
ce verdure
Ahaggar, le
vert »
et
ET
MOTS
528)
Polygonée,
mêmes
auteurs
donne: tasmumt
Zouaoua (Han.
Let. t.
I,
p.
divers Rumex: Acetoselta L.
et
et
à tasëmmumt, Iguer
correspondant
rouan; tasëmmumt, A. Wauzgit; tasëmmûmët, Ihahan; lasommumt, A. Atta; tasmunt, A. Seghr. ; hasemmunt, Chenoua. A rapporter à une racine SMM à lacpielle se tachent asmam aigre » Zouaoua ; tesmen ce aigreur » etc. (cf. R. Basset, Ibn el ratr-
Beitar,
8)
p.
—
tasëmmumt
coloquinte »
Zenaga,
plante
bien
connue pour son
amertume. asennan ce chardon
Ndhir
Baâmran azuggwar ce pl. pl,
», litt. cç épine
asennan
=
=
uugiul,
»
B. Snous
Chenoua
=
=
asennan
igial
asennan
ircaman
ce
ce
»
A.
chameaux »
A.
épine des ânes
épine des
tissenanen, Crupina
jujubier
sauvage »
tizurin, B. Snous; izggiiran, Ntifa =
pl.
vulgaris. Composées ; racine SNN. Zizyphus lotus, Zemmour = tâzûgguart, B.
tezagrin, D. Nefousa
azeggwar,
=
tazeqquart, B. Iznacen
Illaln, Ihahan, Indouzal,
etc.
=
Menacer;
=
azeggur,
azzugwarl,
Izayan
mant
A. Ouirra ; expr. rapportées par R. Basset à une racine ZGR expri l'idée de rouge et dérivée de Z UR , elle-même issue de ZUG par la permutation
du G
et
—
azzeggwàl,
du R. L'arbuste devrait
son nom
à la
couleur rouge
de
son
fruit lui-même
Zemmour, etc. (v. supra p. 4ai). igri ce asphodèle » Ntifa, Achtouken, Ihahan, Mtougga, A. Messad, A. Baâmran. Les Iguerrouan le prononcent ingrl, les Izayan, les Ichqern, les A. Seghr. inëgrï avec appelé
la
azar,
nasalisation
laquelle
très
prononcée
d'épi» Mzab. La hampe en grappe
Maroc.
de l'i initial. Le
se rattacheraient agÔri ce
bâton
caractéristique
justifie l'appellation igri
mot
fait
songer
à
une racine
GR à
Ntifa ; agèrus, id, A Atta ; tageri ee tige de l'asphodèle garnie do son inflorescence
»,
qui
paraît,
d'autre part, être
particulière au
REMARQUES
ihlaln,
le
c'est
Tlit,
sing. ahlal,
immim,
nom
tabûda
certains
labiée, Todghout Typha
marais »
de
Tlit,
ihtran, Tazarin. Le
».
être doux
ce
angustïfolia,
même
épine
une ce
(cf. imim
40,0,
BERBÈRE
BOTANIQUE
Warzazat;
chardons,
A. Atta désigne
ou agtir,
d'ime
jonc des
ce
VOCABULAIRE
LE
SUR
de
nom
Tazerw., Sous, etc.). Ntifa; tabudâ,
»
à tibûdda,
corresp.
être debout
»
lentisque
»
buisson de doum
..
bedd
Venui; abuda, A. Ndhir; abâdà, Todghout; rapporté à Boulifa, p. 5i3). ladist ce lentisque » Ouarsenis, Haraoua, etc., peut être dérivée Tems. ; fadis, A. Seghr., qu'explique sans doute âfëddùz B.
ce
(cf.
de fadis ce
ce
Todghout. tagèddiut
tufrut
A.
noua, étym.
tafuri, Ihahan étant
les
justifie la forme de la feuille de
que
ce euphorbe
tafura, I.
» =
vésicules eczémateuses et
les
A. Atta
=
«
lait
»
des
propriétés
(v.
tvho ou agu
80,
pour
tanagut,
3). Cette
....
Iguerrouan, Izayan,
etc.
arabe
engraisser
»
2.
Che
»
l'euphorbe
faire disparaître
donne hangut
88)
fruit
litt
diverses
ce
du
celle
ce
laiteux
plante renferme un suc
à eng ce tuer », ce qui baîd algul ee œuf d'ogre
en projetant un petit
carde
verrues.
Mercier (p.
vésicantes.
appelé en
terre
p.
eczéma
le latex
eu utilisent
ce n°
lame d'épée.
litt.
» qu'il rapporte
phorbe
tariala
»
euphorbe
glaïeul en
Oumesdakal,
les Indigènes
ainsi appelée parce que
tana-lot
=
~
=
glaïeul
ce
tageddu lagedduit, Iguerrouan Zemmour, Ichqern Baâmran, cf. agëddu ce tige, chaume, etc. » v. supra p. 267, » Illaln, A. Baâmran hafruit uussen, litt. ce épée de chacal
ee cinare »
potagère »
possédant
variétés
d'eu
est contestable. »
;
c'est une plante
à
une petite
rouge analogue
cf. les femmes (v. texte, p. 107 Salmon, de l'arabe gui signifie ce ogresse, fée ».
Le
90).
p.
—
qui
par
s'étale
Ce fruit fait
tomate.
berbère,
mot
correspondant
tarial
(Salmon,
3g);
p.
la
ogresse »
ce mol signifie ce
tarûmit
mandragore
partie
litt.
la
te
tahendit
bifurquée
aune
précédent
Ntifa. L'importation de
Espagnols, lesB. Iznacen la
aux
l'Indienne », les Espagnols l'ayant
ee
racine
humain. Comme le
corps
chrétienne
dans le Moghreb étant imputable
plante
dont la
sauvage
inférieure du
.
figue. de Barbarie »,
ce
aussi
la
c'est
vague ressemblance avec
apportée
des Indes
cette
nomment
occidentales
(l'Amérique).
timersâd,
A la il
=
racine
timersâd, A.
RSD
conviendrait
les
parlers,
; il
pour
=
le
B.
nom
Snous, de la
suffit en effet
en
modifier
connu
—
timersat
dans le
sens
B. Iznacen, Zemmour, etc.
=
de
sentir
mauvais,;
menthe quoique cette plante soit réputée
de
le
Iguerrouan,'
Seghr.,
timersitm, Zouaoua
ersed,
rapporter
pour son odeur agréable selon
Atta
se rattache
d'y
A.
Zemmour, Ichqern,
de menthe,
var.
B. Snous
le
prononcer
sens
ainsi
mot avec ou sans
que
le
prouve
emphase,
l'exemple
ci-
A. Ouirra
z=
dessous. timijja
Tagount,
menthe »
ce
timejja, Zouaoua chez
signalé signifie
iignâd
ce
Illaln;
nain »
désigne le
d'une
JE. Ou
Mtifa
Tanan,
=
Umiddja, A. Atta. Sans doute à
rapporter
à jju
ce
sentir
timijja,
Ichqern,
plur, ; un sing. tamejjut est bon » ; la forme emphatique jju un
ce sentir mauvais ».
ce palmier
sing.
tuzzalt
les
=
cœur
;
pl.
Fraximus Dimorpha extrême
f.
correspondant
du doum »
iou
Aurès:
dureté (Mercier,
p.
à
agnid
déjà
signalé
(v.
p.
46g)
;
le
son régime.
racine uzzal ce
85).
fer
».
Le bois de
cet arbre est
OOO
MOTS
?
wailulu ce câprier
luttas
ce
petites
folle
wazëkân ee
Ihahan
»
fleurs
BERBERES
CHOSES
wailullu,
B. Snous (v.
»
avoine »
=
ET
I. Ou Tanan ; p. 5 12).
cf. alillu ce
fleur
groupe
6. Ces
Illaln (v. infra,
de
52o)
p.
Rif, etc. id., A. Atta;
azëkum ce grappe »
d'une façon très
exemples renseignent
de formation végétales
les
Seghr.'
A. Messad ; cf. aujjem tt ejueue » Dads et agujjim, jd provenant sans doute de la dissimilation du groupe jj.
waujdem ec pissenlit »
le
A.
»
infra,
de
populaire
désignées
sont
nombre
de
noms
général
en
par
de
nette sur
plantes.
Les
de leurs
un
le
mode
espèces
caractères
de la plante, consistance de sa tige, nature et dureté de son bois, aspect de son écorce, forme des racines, de la ramure, des feuilles, des bourgeons, des fruits; plus marquants:
de
système
port général
des feuilles ;
nervation
d'inflorescenc des fleurs ;
mode
même
des fruits ; odeur de la plante, goût de ses parties tendres ; du suc, delà gomme ou de la résine quelle produit; usages que la teinturerie, la pharmacopée et l'industrie peuvent en
tirer ;
ses qualités
couleur
nature
et
au
de
point
du bétail, etc. La fantaisie préside
souvent seule
que c'est perdre sa peine que complique voir
des
la
encore
appellations
fruit
et son
taddrat
ombelle
remuer
ddëfa'
et
désigne dans les
l'attention
la
plante
maritime, aired,
porte
des ou
7.
D'autres
aberdud ajlal
dans le itzëm
ec
adarqzin ce patte
de lion
id.
adar utëbir ec pied
de
de
et
en résulte que
qui
,
pigeon »
chien »
»
la désigner
particularités
on veut
différen
l'asphodèle ingri, sa hampe la férule verte abubâl, son ou
uffàl,
nomment
'asi ualdi,
isfil, sa
expression qui
on
se
sert
pour
le bulbe de la
tige. L'arisarum
désigne le tubercule, la le vocabulaire botanique est le en
le berbère.
expressions
ejueue
des
tuffalt
sèche
selon qu'on
sont
règne animal
iîzëm,
mots au point
nomment
feuille
différents
le fruit. Il
de
les identifier tous. Ce
du Sud le bâton dont
sa
plus riche que nous offre
prises
sur
les bouillies. Les Iguerrouan
noms
ces créations
appellent
; ils
parlers
scille
feuille
à
vouloir
multiples selon que pour
Les Aith Seghrouchen
bjijuz
de
question c'est qu'une même plante peut rece
plus spécialement attirer
tes.
de l'alimentation des hommes
vue
;
obtenues
par
elles ne sont pas
des
panais, Ichqern. u.
d'une graminée, A. Seghr. bourrache, A. Baâmran.
fausse
ind.,
A. Seghr.
comparaisons
toujours justifiées.
SUR
REMARQUES
de
adar n-tskurt ce patte
ilugmâdën
adil
bec de
agenbub n-usu ce
perdrix
des
raisin
v.
des
lait d'ànesse
aifki n-tgiult ee
des
ajdid n-ilogman ce gale
halellust amezzug
fleur de
n-jarfi ce
ircaman
asennam
ën-itugman
duj
himessi
hizz izgâren
ibaun
n-irâman ce
ibaun
n-igerdain ce
ifer
ijf
'des
ugenduz
iles
uagui ce
Iles
ufunas,
isk
chats
uzgir
lhafer
oignon
des
des
qâb n-igaizen
ce
cœur
tabaqùt
n-Uli
ce
queue
iabessit
n-iiidit
tamemt
tanefin lazart
n-izqarën n-iidân ce n-iitân
n-tamsist ce
tigmas
ugennuz
tlmgilt
izîmer
tiqâcl
g-sgi ce
lit n-uglu
ce
ce
«.
ce
gesces
œil
dents de
de
»
Zemmour.
jaune, A.
Zouaoua.
abeilles » aristoloche »
? Ouameslakht.
papillonacée, Igliwa. »
oseille
rouge, A. Atta.
ricin, Mtougga.
chiens »
de
A. Atta.
orpin, Zouaoua. Ichqern.
chatte »
veau »
de bélier
»
réséda, Achtouken.
vautour »
grenouille »
Baâmran.
ind. Mtougga.
réséda, Ntifa.
des bœufs
des
brûlures de
marguerite
doucette,
»
chiens »
tétines
maritime, A. Seghr.
chèvrefeuille, Ntifa.
»
de brebis
navets
queue
Illaln. scille
trèfle, Zemmour.
chienne »
figue des
libausin
Â. Seghr. Ntifa.
id.
»
veaux
des
oreille
tibbusin
id.
id.
d'agneau
miel
ce
L Oumezdakal.
id.
mulet »
de
queue
n-tîli ce
Zouaoua.
vipérine,
chiens »
laine des brebis
ce
n-tizzua ce
tamezzugt
»
bourrache,
de brebis
ce vulve
n-ukru ce
tadut buulli
erodium, I. Oukensous.
chiens »
de
Ihahan. la précéd., Warzazat.
liseron, Ichqern. fumeterre, Amanouz.
»
des
légumineuse,
»
vache »
de bœuf
asphodèle
userdun ce sabot
laddilt
»
? Ida Ou Tanan.
même plante que »
id.
ce
ce
veau
langue de
ce
corne
ce
idân
Ibsel idân
langue de
ce
à f. panachées, Tazarin.
Mélisse officinale, Zouaoua.
»
chiens »
langue de bœuf
n-tfunasi
Ibruaj
chameaux »
des
des
Zouaoua.
ind. Achtouken.
rats »
cendre
» chardon
oseille
»
fèves des
d'abeilles
Laureola,
ronce, A. Baâmran.
ind. Chenoua.
»
tétine de jument
en egmart ce ce
chameaux
fèves des
aile
Daphne
chameaux »
coucou »
n-tmussâ ce pattes
n-tzizua ce
iged iîdân
ils
fèves de
Chenoua.
réséda, A. Baâmran,
»
des bœufs
carotte
ce
n-dikuk ce
ortie, Tlit.
renoncule, Tlit.
»
singes »
feu du lion
ibaun
idaren
des
ce noix
wairad ce
grenn., Zouaoua.
corneille » camomille,
épine des
ee
champignon, A. Messad.
chameaux »
frêne des
aselen g-iddaun ce
grimpante, A. Isaffen.
euphorbe, Warzazat.
de lévrier
uuskai ce oreille
amzug
Ntifa.
pl,
cerinthe
de brebis
en-tili ce oreille
BERBÈRE
champignon, A. Atta.
»
»
»
BOTANIQUE
erodium, Ntifa.
chèvres »
des'brebis
lait des bœufs
aho n-izgarn ce
ind.,
»
serpents »
cigogne »
agrum n-tigetten ce pain
agrum n-unnl ce pain
VOCABULAIRE
LE
fumeterre, Zouaoua,
euphorbe, Tazarin.
.
5ûl
5û2 Comme
le
on
aberquq bussen
du
adussen te
du
odeur
bsol bussen
d'une
n.
taddart n-uussen,
bussen
de
ec pou
de
Dans
ces
« sau,vage
dans les agursal
de
de
n-tseriel
de chardon, A. Ouirra. Zouaoua.
scille m.
»
erodium, 1
»
Oukensous.
A. Baâmran.
»
»
aux
ussen
plantes
traduit
qui
notre
viennent
De même, les termes tseriel
ce
champignon
n-tgrod ec parure
à
une
n-tahuzent
8. Un
de
de l'ogresse
mouton
qualificatif
naturellement
tagrod
ou
ogresse »
B. Yenni ;
»
ce
champ, pousse sur
les
moulin
de l'ogresse
»
Ntifa ;
ind.,
ainsi appelée
de l'ogresse
»
Imeghran ;
l'erodium dont le
c'est
long
pistil
épingle.
ce
basilic de la
même nom
épineux
„
sorcière »
s'applique
Bif,
Ihahan ;
Ihahan ;
parfois,
l'une de l'autre et ec asperge
Ouarsenis
genévrier »
ce ricin «
du
de larges feuilles.
très éloignées
azzu ce genêt
warûri
Zouaoua.
figuier.
ressemble
amelzi ce
ch.
ch.
ch.
parce que cette plante a
espèces
Illaln.
bourrache, Amanouz. ind-, A. Seghr.
»
de
v.
bryone,
ch.
ch.
»
ch.
de
de
alemsir n-tagrod ce peau
lhabeq
maritime,
expressions suivantes :
troncs de
iqsusen
scille
s'appliquant
sans culture.
chacal
Mtougga.
diverses appellations,
»
du
Prunus spinosa, Zouaoua.
allium amp.
ch. »
uussen ce sandales
animales sont
nom
grimpante, Â. Baâmran.
pl.
patte
uussen ee ortie
tilkit uussen
tisila
»
ch.
uwussen ee oignon
tidarin uwussen
le
Zemmour.
patte
ce
espèces
c'est néanmoins
thym, Ichqern.
»
treille de
ce
les
toutes
près
belladone,
id.
isni uwussen,
tikzmin
chacal »
BERBÈRES
souvent :
id.
uussen
tazalimt
de
chacal »
azâlim uussen ce oignon
Ihâqq
plus
ch.
CHOSES
liste ;
le
prune
ee
adil uussen ec raisin
peu
cette
qui revient
ussen,
à
voit
dans
représentées
tara
ET
MOTS
=
aruari
»
selon
herbe.
les dialectes, à des
:
Ntifa.
amelzi ee pin sureau »
ec
c'est une mauvaise
d'Alep
Zouaoua
»
;
B. Snous raurai
et ee
ec pin
thuya
»
d'Alep
Ntifa. »
Sud
Oranais.
9.
Une
même
plante peut
métamophoriques sente
de
ce
L'euphorbe,
fait
plante
les
une
au
plus
être
désignée à l'aftie d'expressions
diverses. Le
synonymie très
suc
laiteux,
irritant
vocabulaire
botanique
importante. Exemples
cl
vésicant,
est
appelée:
pré
:
aho n-izgarën
SUR
REMARQUES
ee
lait des bœufs
s
lait des
Atta;
Ichqern ;
mmogi,
; lit
Warzazat ; ago n-tfuri ce lait d'eczéma » A. Baâmran ; ahu n-igiira Ouameslakht ; tanahut, litt. ce celle du lait » Todghout ; tinuha, pl., Tagountaft; tanahut n-tili ce pis de brebis a Imitek;
grenouilles »
tanahol, A.
sad
»
Achtouken ; "âisa um Tazarin ;
mmugo.
n-uglu ee œil
de
grenouille »
Aïcha,
ago ee
lhabeq
ou
caractérisé
sauvage
géranium
leur izar
agrafer
ce
agenbub n-usu
:
des
par
ec
Ihahan,
tafuri.
ur-turiu ee
fleurs
petites
bec de
cigogne
,,
Ntifa;
A. Mes
»
basilic des
poules >i
tafura,
et
donne du
elle
long
au pistil
la forme d'épingles dont les femmes
plusieurs centimètres rappelant
lait
mère au
ifullusen
Mtougga; talâll igerdain ee queue des rats » A. Baâmran; Ida Oumezdakal, litt. ce eczéma, verrue, dartre » ; la tzzl lait, mais n'engendre pas » A. Seghrouchen. L'crodium
5o3
BERBERE
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
LE
de
se servent pour
iddarin iigdâd
ec pattes
Ida Gounidif ; tidarin uwussen ee pattes de chacal » Ida Oukensous ; lidarin iskUran ec pattes de perdrix » ou encore idaren n-tmussâ ee pattes de chats » ; aiguilles de la lisegnit uakâl ee aiguille du sol » A. Baâmran ; tasmiuin n-tbibit
d'oiseaux
bibit
(oiseau)
épingles
tisukas
beau
»
»
=
Ihahan
chevaux
Il
...
A.
tisugnas n-lgaiwart,
ilel
laurier-rose
»
arëmas ee guettât »
à
jonc
ce
des
—
—
—
—
—
des
très
et
du lièvre
Achtouken;
n-lhaqqart
»
O.
tamest iisan
de
cor
ce peigne
Mtougga.
expressions communes
ce cytise
»
à tous les
par
au
Zouaoua
de
ariri,
Rif,
fonds commun,
etc.
peut
:
—
iluggwi
ce retem»
plantes sont caractéristiques
groupements
touaregs
les
Todghout;
n^tgaiwârt ce peigne
Noun,
ce
épingles de
grand nombre :
différentes
de
iisegnas ec
tisugnas ntiyaiwarin,
wamsiger,
appartenant
en
iluggi
:
noms
grands
ou
chleuhs
A, Atta
Imeghran ;
»
tisegnas
A. Baâmran ; timest
ee peigne
urud,
espèces
Touareg
Quelques
il.
laire
tout
à des
»
un
»
=
Touareg ; altli, Sous ; alidjï, Izayan ; anîni, A. Atta ; Touareg ; armas, Mtougga ; aremmas, Aurès, etc.
L'expression, s'appliquer
ilegga
du lièvre
Warain,
moins
de l'ogresse
tisugnas, A. Messad
est néanmoins
du
ou
ce parure
n-tgrol
=
timest Uwautil
el
lers ce
; iqsusen
uwautil ee pinces
»
10.
»
Zemmour
(f.)
corbeau
des
y,
parlers
zenètes,
Zemmour
du
etc.
vocabu
berabers,
:
» B. Iznacen, A. Seghr., corresp. à titkt, Ntifa. ar'ï, Izayan; aruy, Ichqern, iuri, Todghout; augri, Rif, B. Iznacen agguri, A. Ndhir, corresp. à talâmt, Indouzal, Igliwa, I. Ou Tanan, etc. tigezden ce palmier nain » Ichqern, Zemmour; tiizèdemt, Iguerrouan; igzdem, A. Sadden,wcorresp. à liznirl, Ntifa, Mtougga, Imeghran, A. Baâmran, etc. alëzzaz, garou ou sainbois, A. Seghr., corresp. à inif, Ida Gounidif. ftilo, Ida Ou Tanan, Igliwa, etc. corresp. à bel'anam, Iguerrouan et à waluda, Sous.
lentisque
fâdis
ce
ari
alfa,
ce
—
afruh
—
aknari ce
=
palmier-dattier,
figuier de
Sous
et
tazdail, Berabers.
Barbarie», Sous
et
tahendit, Berabers.
5o4
Sous, Berabers et aimes, Touareg. Sous, Berabers et tabekat, Touareg. Sous, Berabers et asekkum, zenètes.
—
aganim ec roseau »
—
azeggwar
—■
azzu ee asperge »
jujubier
ce
jonc
»
Sous
»
—
azmai ec
—
azemmur ce oleaster »
—
abejjir
—
imëlzi
ce chiendent »
—
igiz
ee
lavande
—
igri
ce
asphodèle »
tikida
■
—
ikfil
—
ec
mauve
et
n'est absolu
Il
termes
dans
12.
D'autres
flore
une
argan ee —
sont
spéciaux
igersel
i3.
les
Le
ec
centre et »
que presque
contre, et
du Sud
du
tous
l'on
—
les
tikiul »
botanique
à
L'arabe
parlers
du
même
emprunts
et
du
»
et
/.
Ntifa
appellation
langue
idgil
ce
cèdre »
D.,
etc.
Ichqern
de l'étranger
pour
c'est
ainsi
cultivées
des
espèces
berbère. On
phénicien,
;
noms arabes.
au
Par
sauvages ont relève
grec,
néan
au
latin,
à l'arabe.
le
entamé
vocabulaire
sont pour ainsi n'en
est
dire
pas
nuls
ainsi
berbère.
dans les
dans
ceux
des Zemmour, des des A. Mjild, etc., chez lesquels on
en
particulier
ceux
constate une arabisation assez accentuée.
Celle-ci
des
en
communes
cactoïde » amkuk
pleroneura
.etc.
tributaire
être surpris, les
au
à forme
—
Zouaoua,
portent
leur
Iguerrouan, des A. Ndhir, espèces
à
dans
suivent appartiennent aux
cpii
fruitiers
à la tachelhait. Il
centre
Ceux
espèces
empruntés
cette
if
est
a cependant peu
faits à
apparentés
nord
particulières
Senecio
asbardu,
certaines
ne saurait en conservé
ce
roman et plus particulièrement
Les
tachelhait
correspondants
euphorbe
ce
—
pistachier
imeruel
—
arbres
moins quelques noms
au
espèces
de
avoir
marocain.
igg
nord :
relatives
toutes
presque
désignant des
sauraient
Zouaoua
vocabulaire
appellations
en
exemples.
gomme sandaraque
aux parlers
houx
On trouve
.
thuya à
ec
dialectes du —
ne
les
argania sideroxylon
arganier »
azuha,
Touareg.
cette répartition.
expressions
d'autres dialectes
Berabers.
et eféléli,
;
multiplier
régionale
Zenètes.
tasligua.
tibi, Warzazat ; afàr, Ida Ou Tanan, bien plutôt familiers aux parlers du Maroc central.
soient
facile de
serait
Zenètes.
Berabers
ligezdemt, Tagountaft que ces
et
Zenètes;
Berabers,
afdr,
ekabubâl,
Sous
scille maritime »
Rien
et
et azir,
Sous
Rif.
azëbbuj,
et
tibi, Berabers.
et
Sous
Sous
»
Berabers.
azlaf,
Sous
Sous
»
ec caroubier »
ce
BERBÈRES
CHOSES
ET
MOTS
ayant
conservé,
porte parfois sur
d'autres
parlers,
leur
REMARQUES
SUR
LE
5o5
BERBÈRE
BOTANIQUE
VOCABULAIRE
indigène. Ex. : l'ortie est appelée lhariga, Zemmour ; Ihurlga, Iguerrouan; aherraiy^, B. Menacer; harrus, Chenoua; Iherriqet, B. Snous, c'est-à-dire dans les parlers du Nord, et tikzi-
appellation
nin, tanikt, lizmëkt, tizmi, etc.,
dieux de
multiplier
Ibeqqula
ec
ec
fenouil
Iblez
cèdre »
ce
»
ce
oseille sauv.
ee
rue »
Ihenna, le Ikernuk Iqîneb
ce
henné
cc ricin »
H
i4,-
est
ferme des
?ëf?âf ssdida ziata ce
Iguerrouan.
certain,
11
ment
élevé. Le
de
d'autre
plantes
termes
fait
du Moghreb
acquisitions mais
bien
Il
des
néanmoins
ee
erodium
ce
nvyrte »
genêt
noms
des
Warzazat. ,,
À. Seghr,
ne
le
que
part,
la
vocabulaire
puisque
plupart
être
sauraient
des
Achtouken.
arabe
n'est pas
ren
discu
contienne un nombre relative
aisément
sont pour
comme
Zemmour.
»
de
les
populations
souche
pur
berbère.
des
comme
considérés
survivances
tribus nomades
de
de l'ancienne langue.
sang
arabe, telles
d'Alger,
qui
les
utilisent
berbères ; il est évident que ceux-ci ne peuvent être que faits à la langue des autochtones dont ces tribus
emprunts
la
prirent
Voici
laire
ép.
limoniastrum
Larba des Hauts-Plateaux du département
des
Ntifa.
Iguerrouan.
cc peuplier » *
A. Ndhir.
Zemmour.
.,
dont l'origine berbère
s'explique
berbères
Zemmour.
»
zzit cc olivier cultivé »
n'est aucun parler qui n'en
arabophones
est
parlers.
Iguerrouan.
noms
fasti
serait
quelques noms
micocoulier »
ec
nnejem ee chiendent » rrihan
tous les
»
table.
Les
A. Baâmran.
Ntifa.
chanvre »
ce
»
lierre
»
lcaugîfa
Zemmour.
menthe »
cc
luaia Iqiqeb
Iguerrouan.
lharmel
liste de
une
;
Indouzal.
lhanzab
liqaml
Voici
A. Ndhir.
mauve »
du Sucl. Il
ceux
clans
exemples.
berbère
arabes passés en
Ibesbâs
les
Le fait
place.
quelques
maughribin.
arabe,
d'autres
noms
vaut
Certains
ont
d'être
signalé.
d'origine berbère ont
conservé
reçu
relevés
un
intacte leur
dans le
traitement antique
vocabu
syntaxique
physionomie
berbère. Hauts-Plateaux algériens,
Djelfa, Laghouat, corresp. à mersita, togzâz tafga, B. Iznacen, etc. micocoulier » sligua Fcs, Meknès (cf. Beaussier) et igzis, B. Salah Gharb et tisligua. Ichqern, etc. imi cc arisarum vulgare » Tanger ee bier » terfas truffe » Rabat, Tanger, Fès, etc. et lirfas, et airni, Tagountaft, etc. skum cc asperge » Rabat, etc. et tasekkumt, Zemmour A. Seghr., etc. takaul ee galle du tamarix arliculata Rabat, Tétouan, etc., mot importé du Tafilalt uruar cc sureau » Tlemcen (cf. Marcais, Suppl. Beaus. p. £199), et aruari ce sureau »
timersâd
Gharb
ee
menthe
—
lafga
..
te
artichaut sauvage »
Djelfa,
etc. et
tt
—
carou-
—
—
—
—
„
—
—
5û6
MOTS
Zouaoua
CHOSES
ET
BE.RBÈRES
(Marcais, op. cit., p. 453) et tâqa, Izayan, etc. saponaria vacaria » (Marcais, op. cit.. p. 438) {igigel Tlemcen (cf. Bel et Ricard, p. 26) et tagagait, Ntifa, tigigest, Tagountaft adrias, Ntifa ; adërias, Ichqern lhapsia garganica » cl dries, Fès, Tanger, (cf. Salmon,
sasnu
taqqa
—
genévrier »
ce
arbousier
tt,
"
—
—
»
P- 97)-
Les
i5.
noms
d'origine latine
grecque
ou
sont en
moins grand
; ils sont déjà identifiés dans les divers travaux relatifs à la dialectologie arabe ou berbère. Il suffira de les rappeler : nombre
tarubia
ee
tifirest
ec
ulmu
ce orme
champêtre »
Ntifa
gernuns ce cresson »
ifllku blitu
fougère
ec
p.
latin
rubia.
gerrus,
Iguerrouan
et crisonus
(cf. Marcais. Sup. B. 431).
le latin Félix, Felicis (H.
et
album » et parfois aussi
..
Zemmour
sarrëmû ec ronce »
»
et sarmentum
ce
sarment »
cc
oleaster »
Rif,
et acerbus cc
grec
Izayan
»
=
Zouaoua
ce
là
Berbères
ont
noms
viennent
et
chêne vert »
le latin
«
est
déjà
le
Si l'on
sans
1.
Ndhir,
ibeludjuz
tige
nous
=
ec
le latin bulbus; le
Zemmour
à
mesure
nous pouvons
homogène
peu
à l'arabe. Le
=
aserrus,
sans
que
s'éten
affirmer,
et
botanique des
redevable
grec
et
doute,
acceptions sans réserve
de l'é
le latin lui
mais
en
trop
l'assertion de
bien remarquable, dit-il, qu'un très grand nombre de plantes soit en berbère, soit en arabe,
vulgaires
du
grec et
du latin
»
En
ce qui concerne
renseignements ne nous autorisent pas
berbère
À.
vocabulaire
intéressantes
appellations
Il
et
que
actuellement
pour que
cf.
quercas.
vraisemblablement
conclusion,
résiste
nombre
M. Doutté.
de
etc.
ce
constitue un ensemble
fourni des
petit
Salah,
bjujuz. Iguerrouan
4ï7).
p.
ayerrus
s'allongera
notre
Il
tranger.
=
=
investigations. D'ores
nos
sera
B.
as-^ir,
Cette liste dront
bjijuz, A. Seghr.
=
[3oX6o'ç (Marcais, Sup. Beaus.
akarrus tt chêne »
A. Ndhir
cit.
amer »
—
d'asph.
Zouaoua (op.
.
(voir supra, p. 448). tinuat ce tan » Mtougga et tannum (v. supra, p. 478). abellaluz ce tige d'asphodèle » Zemmour ce asphodèle » Chenoua
azebbuj
i3o).
etL.-p.
Atriplex hortensis
le latin blitum.
et
n5)
=
Zouaoua
aigle »
Ghenapodium
cc
Zemmour, cle, rapporté au Ihahan, etc., et le latin pirus. Zouaoua, et le latin ulmus.
garance voyageuse » poire commune »
veut
et
le
doute En tribu
tenter
9.
l'égyptien
de
le berbère,
partager cette
comparaison entre
vocabulaire similaire
vers
p.
la
à
le
vocabulaire
quelque
qu'il conviendra
de
autre se
nos
hypothèse. botanique
langue,
tourner.
c'est
REMARQUES
SUR
LE
VOCABULAIRE
BOTANIQUE
5c>7
BERBÈRE
* *
Nos
remarques
traditions monde
et
végétal.
utilement
ici
à différer la plantes.
le
linguistiques devraient être
croyances
La
ce chapitre publication
Nous
présenter noms
les
en
plus
de la forhie
populaires
nous
néanmoins
la
de
_
nous
noms
partie
intérêt linguistique,
waX.
rapport
même raison
notre catalogue
extrayons grand
en
que
pour
manque
du folk-lore. La
de
complétées
berbères
qui
celle
par
les
avec
lé
abordions
nous oblige
berbères des nous
qui a
semble
trait
aux
Noms de
wâbo: arisarum
le
de
nom
wâbëjjir :
Ou
de la forme
plantes
vulgare,
«
Tanan,
Indouzal,
(voir infra
airni
les Amanouz
en
et correspond
plus communément connu sous
mot
wainrî).
abejjir s'observe
a,
à
à mjjir, des B. Yenni
(Blida),
wiX.
dissimilation
Ou Tgettoit. Une forme et
de la forme
et
Tagountaft, Indouzal, Tiznit; wabjir, Ida : wabëjdir, Illaln, A. Isaffen, Ida
mauve et par
au
iuaX
amëjjir ou
(Durdjura)
à
chez
à
et
les Illaln
des B. Salah
amëdjir mijër
des A. Baâ
Foureau donne amejjir, Lavatera trimestris et Allitœa offcinalis, Malvacée (Essai de catalog. des noms arabes et berb. mran.
de
qq.
arbustes et
plantes,
florestière de l'Algérie, Le mot,
du
ternie
p.
culière
lxvh
litt.
signifie
:
comme
petite
«
syn.
galette »
du fruit des Malvacées. Il
dentaux
p.
5). Lapie
et
Maige (Flore
2/^6) donnent: mamejjirt, Lavatera. la forme mudjira, est signalé dans le e< Pays
arabisé sous
Mouton
arbres,
p.
est
cle
à
hobbaiza. Ce dernier
cause
familier
de la forme aux
parti
Berabers
occi
l'aspect hebiza,
Ichqern; hûbîza, Zemmour; Ihobîza, Iguerrouan; Ihébbiz, A. Ndhir; tâhubiz, Zemmour. La « mauve » est encore appelée tibi, Ntifa, A. Messad, A. B. Guemmaz, A. B. Oulli, Infedouaq, Igliwa, Warzazat, Imet sous
tougan; tibi, A. Seghr. se prononçant aussi tibbl avec la redupli cation du b chez les A. Warain et les B. Snous ; cette forme expli que
tebibi, Dj.
montagnards
correspondant et
Nefousa
par
disjontion du
groupe
du Chenoua l'appellent habidast à
les Zemmour
un
pour
pluriel:
tibîdàs signalé
désigner
qui
chez
géminé.
est
Les
un sing.
les Iguerrouan
une excellente plante
de
pâturage
à
signaler:
appelée selk en arabe:
D'autres
synonymes au sens assez
énigmatique
sont
balefs, A. Atta,
Todghout
—
n-imëksaun, Imeghran ; il L.; l'expression signifie:
à heblza
des bergers
galette
mot
à
chardon
«
glu
alraetylis
»
tâbeddàd arborea
correspond
et
>
33);
p.
âdaf
cf.
Iguerrouan; le âddàd, Zemmour,
gummifera, préfixé :
a
un
avec
surtout
présente
se
—
du Lavatera
wadaf, Aristida ciliata, Graminées (Foureau, « panicule de l'alfa » A. Seghr. wâddâd
Atta
maga, À.
et
s'agit peut-être
haut.
plus
signalée
tigiin
5oQ,
WiX
ET
WClX
FORMES
DES
PLANTES
DE
NOMS
BeïIchqern, Izayan, A. Seghrouchen, Zouaoua, Bougie. Ibn el l\° Dr tar (Traité des simples, traduction du ; t. Leclerc, 3 v. in
i,
p.
i5)
signale
Basset: Les
d'Ibn
el
et
et
l'encre
de la
et
arabe et en
gomme et
le
du Maroc le
arabes
artichaut
un
appelée
(cf.
glu
'alk
poison
qui est un
;
«
de
pour
prendre
faire
apparaît sous non
se
qui
l'emploie
on
sur
qq.
vend
pour
noms
t.
de
;
une
; il
comestible
fabriquer de
de
VIII,
les femmes
plantes
p.
en
4o). Cette racine
en mangent
l'embonpoint; les bergers le lait dont ils font
les
chez
dans le dialecte des Ntifa. La
cailler
Pays du Mouton
ledad ;
wadafa,
»
signale addad auquel
;
djerniz;
chouk-el-Euk
Arthratherum
wâdëmàm,
de la
mot
spécial
ed-dad
Salmon;
tifizza
est appelée
afin
simples
un
se ser
fromage
talhasut.
appelé
Le
dans le Tr. des
plantes
qu'il
Orient. (Cf. R.
en
berbère, in Archives Marocaines,
du fruit
vent
de Constantine
rendant
réceptacle cuits sont alimentaires
les feuilles
syn.
région
se
5, Florence, 1899.)
désigne
"achchâbin
en
berbères des
p.
gomme
une
ère
notre
parlers
forme dad donne
noms
Beïtar,
Dans les
dans la
addad,
1219 de
visita vers
arbuste
grosseur
obtusum
sorr ou
(Foureau,
il donne
p.
33).
épineux à feuilles minces, donnant
d'une
olive,
rouge
comme
seurr.
comestible
un
fruit
et renfermant
un
A. Ouirra; le mot correspond à âdëmam, Izayan, et Seghr. à âdmam, A. Messad. A. gros
noyau,
Admam oxycaniha.
Cr.
ou
idmim désigne
Lapie
oxyacantha »
(coll)
;
wadmo, méd.
et et
en
Kabylie
Maige donnent
le
«
P
:
l'aubépine,
demim
du Mouton
» :
«
Cr.
Crataegus
monogrna et
admame; demâmaï
; demimen ; et bumekherri. variété de « mouron » chez les
admamaï
c'est une
employée
dans la
guérison
des
abcès.
Iguerrouan,
pl.
5lO
MOTS
faire
l'eau des
Gounidif; tasaft ou
ce chêne vert »
à
est signalé
de
sens
le
est
; adern,
et
«
fruit du
le
chêne
les B. Menacer,
et
« chêne
ablutions
les Zemmour
chez
Metmata le
mosquées pour
Ntifa, A. Messad, Igliwa, désigne le fruit du
wâdërna ce glands »
nan »
dans les
; Tagountaft. correspondant à âdërna, Ida Illaln,
chauffer
adern,
BERBÈRES
comme combustible
empl.
wâduzîzën,
CHOSES
ET
appelé
doux
glands
pl.
afer-
chez
les
idrnânen
est
les Ibeqq. (Rif). Un
»
idërran
pl.
les Izayan, les Ichqern et les A. Ndhir dans le Le mot me paraît berbère ; mais j'ignore s'il
« glands ».
quelque rapport avec
présente
Textes,
forme d'iëm
une
dans le Nord marocain,
usuelle
à
tandis que adern,
glands amers » chez
chez
chêne-liège
« chêne-liège
Marcais
rapportée par
»,
(Tanger,
3oi).
p.
wadûda c'est
le
nom
du
ce
de diverses
coquelicot et
papavéracées »
les Indouzal, les Ida Oukensous, les Amanouz. La forme correspond à tadûdat que je relève chez les Illaln. Je note dans chez
de
nombre
du Sud
parlers
marocain
une
forme
plus
courante
flîlo, Igliwa, Ihahan, Ida Ou Tanan; flîlu, Ntifa, A. Messad; flillu, A. Messad; iflîlu, Ounzout; baqa flîlu, Amanouz; flûlu, Indouzal, Tazerw., A. Baâmran, 0. Noun. L'ovaire est comestible; les Ntifa le takëbbut
(voir
cueillent
n-flilo
supra
mais
;
le
n'aman passé
Iguerrouan, Zemmour, Il
existe
terme
en
Achtouken de
le font
et
le
terme
griller
plus
ils le
;
souvent
nomment est
relevé
qaus
fruit).
au mot
L'arabe ben
vert
sens
ou
berbère
en
berbère
tausîsent
indéterminé
se
bel'anam,
prononce
A. Seghr.
beln'aman, se
Amanouz,
ou
tauslsemt,
également
rapportant
au
coquelicot.
wâfëzdâd
forme
est
signalé chez
afezdâd
qui
les Illaln
s'observe
le
les Goundafa ;
et
plus
c'est
fréquemment,
Tanan, Imettougan, Imeghran, Ida Oumezdakal (Sous). désigne
chez
champs
»
en utilise c'est
un
qui
les
Kabylie
l'inule
prend
dans
tiges sèches
sous-arbrisseau
frôlent. Le en
les Achtouken la
et
terme
est
comme
dont
on
« grande
des
ce pays comme
qui
combustible.
la
salit
évidemment à
nom
d'une
toison
pour
de la
de
mot
jaune des
énormes ;
moutons
on
qui
le
afejdàd signalé
même
nettoyer
Ou
Le
Chez les Ihahan
des
rapprocher
plante
fait des balais
marguerite
proportions
une
Ida
les
famille aires
et
que
les
NOMS
tas
de
PLANTES
DE
de 1. kabyle,
les
parlers
375). Une forme identique
p.
en
marocains,
désigne
elle
des dépiquages (cf. Boulifa,
grains au moment
an.
51
li>iX
ET
WaX.
FORMES
DES
dans
particulier
un « réséda sauvage
une. «
»,
est
ceux
lavande
une
I
Deux.
usitée
dans
du Haut Dra; encore un
» ou
(Tazarin).
erodium
Ovâgmud, indéterminé; wagûltëm,
l'écorce
est employée
pilée
mot se prononce
des fruits
recherchés par
les brebis ;
des peaux, Imitek. Le et awultem, Todghout.
tannage
au
Tlit,
agulçem,
Indouzal.
bétail;
mortelle au
arbuste produisant
agultem
A. Ouirra, correspondant à agaz A. B. Amran, Ichqern, Zem Ida Ou Tanan, Ihahan, Ntifa, (wa)
wâgaz :
fruit du
ce
palmier nain »
On le
mour, Izayan.
Temsaman, Ibeqq., de
trouve
certains parlers arabes
à Tanger
»
Tanger,
sans
sing.,
d'Algérie
Salmon (loc. cit.,
donne dïim
cais qui nain
selon
parfois avec
ahcizen,
ec
fruit du
38i). Le
p.
un
sous
p.
h
:
ahaz,
pl.
Tlit. Le terme
la forme ce
19),
palmier nain
»
que et
gâz
ahâzën,
est connu
de
;
conteste
'azëf
«
même
Mar
palmier-
berbère.
mot est
wàgëtlim, indéterminé. Illaln.
indéterminé, Igliwa, Ida Ou Tanan. indéterminé, Indouzal. wahndkku, non identifié, (Stumme, Handbuch, p. 2cio). wâ.hrir, plante à feuilles comestibles ; indéterminé, B. Yenni.
wâgërim,
wagërràs,
wahfënna, herbe comestibles;
plante non
wahûdzam, et
feuilles c
wâifs
jaune
et salit
tige
et
feuilles
les
pousse
dans les céréales,
tige
Illaln.
arvensis
blanche des
toutes
dans les céréales;
persistante,
comestibles,
Sinapis
ou
pousse
qui
Illaln.
»
Crucifères,
vulg.
«
grande moutarde
les moissons, les pâturages les animaux la broutent quand elle
champs » envahit
cultures
;
donne au lait (région de Marrakech) un goût jeune, Illaln, désagréable; Imitek; waifes, Ida Oumezdakal ; Ouamesmais elle
est
lakht (Sous). La il
plante
est
le
appelée
Ikerkaz
en
arabe marocain
berbère ; on note Ikerkâz (Houz) avec agglutination de l'article, Ihahan, Ida Ou Tanan, Iguerrouan correspondant à : kerkaz, Illaln ; Amanouz et à akerkaz, aulkâz, se
peut
que
mot
Imeghran. Foureau (loc. cit.,
bère
et
désignant
nopifolium.
une
soit
p.
crucifère :
(cf. Pays du
Mouton,
26) donne kerkas comme ber Sysimbrium Columnœ ; S.
coro-
p.
lxiii).
5I2
ET
MOTS
Les Ntifa
la
nomment
CHOSES
BERBÈRES
moutarde aurdal(yoir
infra
au mot
waur-
les Kabyles du Djurdjura asnaf, mot que l'on trouve sous l'aspect hasenafit en Chenoua. Les Ichqern l'appellent asriad, les
dal)
et
A. Ouirra
les A. Mjild
sriad et
ingestion de la
plante
un
ballonnement énorme du
de
gaz
On
grande
dû à l'accumulation
rapide
chez
ventre
de fermentation dans l'estomac
de
porte
aseliad; une trop les bœufs et les
seriad ou
occasionne
fait le
ce
relève
de
nom
maladie
d'asliad.
seriad ou
d'autres
parmi
l'intestin. La
et
vaches
synonymes :
Indouzal ;
azëmrud,
izîwër, Ihahan, Amanouz ; talliluit, A. Seghr. ; et l'arabe buhemmu, Iguerrouan, Zemmour; les tiges et les feuilles de la grande mou à fleurs blanches
tarde
Zemmour
âmëlâl, la jaune
s'agit
comestibles,
n-uidain
sa graine
ce
rend
ce
bahâmmu
nomme
herbe des
de Juifs
carotte
fou
la
on
A. Seghr. Les A. Atta
afsi n-ilugman cc pâturage ou
la blanche, hizzu wailulu
sont
buhammu,
ou
appellent
chameaux
d
et
».
disent les Indigènes, Ihahan; il ou de la belladone ; Stumme
»
être de la jusquiame
peut
p. 2/io) donne wailulu comme nom de plante, mais la détermine pas. Doutté donne laililût (En tribu, p. n5) comme étant le nom de la jusquiame, Anouggwal. La forme cor
(Handbuch, ne
respondante
tailûlut, Ida Gounidif, Tagountaft, désigne un les rochers, gûuzig; le fruit de la
arbrisseau poussant sur seur
du
(fous
et
gland
de Tlit
ili-ns i-bnadem
aguan
far ; ils sortes
emploient
de
L
» chez
le
sarmenteux assez
dans
tout
le
les
maladies et
Brives (Voyages spinosa
disent
(Timgissin)
as a
tes
à fumiger les individus frappés des jenoun
sert
épileptiques). Les jenoun disent de
d-uzukenni
pays
sous-
gros
au
mis
la
que
plante
pour chasser
Maroc,
Seqsaoua.'
fréquent
585)
p.
C'est le les
sur
de Demnat. J'en
les
donne
câprier
rochers et ai vu
.
Les
renferme une
fumigations
grains en aussi
cette plante: tailûlut
ad-ast-ur-tinim
pour guérir
tou
mauvais esprits.
taililut
épineux, les
gens
drogue,
Capparis arbrisseau
pentes escarpées
d'importants
peuplements
les Ntifa, particulièrement dans les ravins d'Askombeur ; les Indigènes le désignent aussi par le nom de taililut.
chez où
Foureau donne tailalut
et
(loc. cit. p. l\6) également Touareg et kabbar en arabe. kebar (arabe) et tailult (berbère)
tilulet
comme un câprier appelé relasen en
Salmon (loc. «
On
en
cit. p.
trouve au
42)
donne
R'arb, dit-il,
au
bord du Sebou ; il
ne se sème
.
NOMS
'ier
cap
verte
fruit
son
;
avec
imprègne
dont
et
long,
ou
476
(voir
mètres
ne ressemble guère
comme
longue
une
prune
du miel, dans de l'eau
avec
placée
l'orge des bêtes de
on arrose
(3
profondes
mélangé
Tanan;
wainîu, le doukkar p.
est gros et
fruit, pilé et dépuratif; la racine est
waîlullu, Ida Ou
(voir supra,
très
5I^
WiX.
ET
WaX.
de ora,5o) ; le kabâr
Ce
pépins.
employé comme s'en
FORMES
DES
: ses racines sont
pour un arbuste
environ, au
PLANTES
transplante
mais se
pas,
DE
somme
est qui
».
ci-dessus).
inflorescence
du dattier, Achtouken
mâle
au mot pollen).
wa.inrl, tubercule de Y arisarum
de disette (voir supra,
dont
vulgare
on
se
les
nourrit
107) Ida Oukensous. La forme correspond à ainrl, Ihahan, Ida Ou Tanan, Ras el Oued, Tiznit, Imitek et par métathèse de n et de / à: airnl, O. Noun, années
texte
p.
Amanouz, Tagountaft, Imeghran, Ntifa, A. Messad. La semi-vocalise dans aierni B. Iznacen, Zkara, forme qui agërni relevée chez
i
initial,
ir/iï
A. Messad.
(loc. cit.
cit.
III,
p.
donne
ne
de leur
changent
2/19,
irna
une
et
cédent p.
xiv).
doit être
entière,
Destaing
et
mangent en grande
désigner
pour
pied
de
veau
»
et
sous
la forme
Warain abëqùq au
«
se
rapporte
tubercule
forme bqûqst
»,
à la
tandis
s'applique
à la
«
feuille
que
chez
plante
tout
une grosse variété
non
tubercule.
signale
chez
brîhû
les B. Iznacen et
une autre
l'ordinaire. L'étymologie de
les
«
les B. Iznacen
grosse que
Laoust.
Salmon (loc.
Beitâr
p.
appelée
comme
i3).
el
18) ; ce mot comme le pré à l'arabe beguga (cf. Pays du Mouton,
airni
une même
et
vulg.
comestible
fixer
Ibn
terme tikilmul
Bovei,
ainsi que chez
ramené
»
feuille
aux
par
désigner Y arisarum vulgare; âbqûq au « bulbe de Y arum » chez les B. Snous et
Chez les A.
les A. Seghr.
par
pour
Destaing, Dict.
de Y arisarum
p.
qui en
et
»
le Biarum
les B. Bou Zegzou,
(cf.
Ceux
ont un
expression
celle-ci se rapporte
tabgugt
Basset, id. «
A. Ndhir
dans l'année ; ils commencent par noircir et la s'assombrit jusqu'à la mort, à moins qu'ils
d'alimentation.
arisarum
autre
signalé
se
teint
Les kabyles du Djurdjura
divers
Ichqern,
aux
i
explique
les A. Ouirra. Une forme
à irna
R.
et
arnî et
et
aux
correspond
quantité meurent
couleur
les Zemmour
commune
Elle
t.
45)
p.
est
voy.
suivantes
:
tiugda
«
lagernûgt ces
ronde
expressions
arisarum
et plus reste
à
Mtougga ; 33
5l4
CHOSES
ET
MOTS
tiqqënusin, A. Seghr. et laurza, cit., p. 602) chez les Mtougga. La feuille voir
w air ni,
des
porte
ci-dessus,
BERBERES
celle-ci signalée
divers (v. infra
noms
parBrives(loc.
au mot
wasbab).
Ida Gounidif.
bourrache, A. Ndhir, encore appelée : ils ufunas » A. Seghr., A. Toulal ; ils n-lfunàst ce Ian-, gue de vache » Ntifa; îles ën-tfûnâst, B. Snous, B. Iznacen; ils uzger n langue de bœuf » Tagountaft, Dra ; îles uuzger, Mtougga ;
wainanas, cc
langue de taureau
isk
des
cc
uzgir
bêtes,
Salmon (loc. cit., ignorant
des
cause
p.
147,
ses propriétés
Les Amanouz la à
Illaln ;
»
tamemt
ou
Zouaoua. On lanommekwvas.ii!
abeilles »
selon
de bœuf
corne
la donne à
on
tilkit ûussën
petits points
noirs
qui
; l'expression, familière à plusieurs Sous, désigne le plus souvent un fumeterre.
feuilles
le
wairurud c'est
cc
commun
ricin
biacée, A. Baâmran. Le Maroc ;
à
une
p.
lés Grecs
herua'
(cf.
donne
un
manger
aux
»
est
Egypte
pou
de
chacal
»
garnissent
les
sous-dialectes
du
en
Riciaus communis, Euphorspontané en Algérie et au
et en
Asie
occidentale remonte
reculée
modernes
Foureau, loc. Kabylie
ont cit.
conservé : p.
heiruan
synonyme
signalé en
miel
marocain,
(cf. De Candolle, l'origine des plantes 34i)- Les Égyptiens anciens l'appelaient kiki, nom
époque très
cultivées, que
ricin
mais sa culture en
ce
médicinales.
nommeraient
nombreux
3);
u.
n-tzizua
en arabe
pour
26). qui
Le
y.v/.i.
cc
explique
désigner le
ce
Le
mot
arabe est
Pays du Mouton
ricin » selon
»
lui
ahiluan
peut-être
le P. Olivier
260) et le sureau (sambucus nigra L.j, selon Hanot. et Letour. (t. I, p. 96). Les Indigènes confondent en effet ces deux (Dict.
p.
arbustes
kabyles
offrant
pourtant
nomment encore
suivantes
désignent le
des
le
caractères
sureau
dans le Sud
ricin
si
dissemblables. Les
aruari, terme dont les marocain :
variantes
warûri, Iha
han ; warwuri, Tlit ; wardru, Imitek ; waruarit, Ntifa ; wairurut, Tagountaft et wairurud signalé ci-dessus. Le Dr Maire relève rauraï dans le Sud-Oranais, mais s'appliquant au halepensis, Pin d'Alep (in Bull de la Soc. d'hist. nat. de l'A. du Nord, du i5 juillet 1916).
une
forme
Pinus
n°
Salmon (op. aikirn et chez
forme
en
cit. p.
5) donne
les Berbères
usage
dans
irsa
c< ricin » appelé
al-qalis.
aucun
Je
ne
trouve
dialecte. Par contre,
dans le cette
peuple
dernière
aikirn
encore
NOMS
sous
rapportée, p.
DE
avec
23);
PLANTES
l'aspect ankîri désigne la
ce
le
sens,
et
font
ankiii
3,
n°
1905.
de
ricin
(Salmon, qui
donné
par
gattelier »
17/4.
p.
à angàrf
songer
5I5
ll'iX
à l'arabe beljensekl
le banjankusl
ou
Guigues (Jour. Asiatique. Aikirn
graine
mol correspond
être le fanjankisl
parait
ET
lV(t\
FORMES
DES
qui
se
à
rapporte
Zemmour, Izayan, Ichqern; angàrf, Ida Ou Tanan, Tagountaft, Ihahan désigne un arbrisseau qui pousse dans les un
ricin,
lits des servi
lessivage des de
sorte
l'insolation a nia
rf
qu'ils
pâte
boit le coup les Iguerrouan qui
angerfk
Timgissin
savon avec
de la
provenant
des
avec
cle
la
tète
soleil
».
Le
où
Les Ntifa
pour
ayant
de
d'angarf prononce
comme
les llpouriens
de
guérir
mot se
le bois
utilisent
(Tlit)
l'eau
combustion
grains piles
sur
appliquent
elle
ce
chez
tible et
cendres
Les Ait Atta forment
cette plante. une
Les Ihahan fabriquent du
oueds.
au
c.ombus-
les
en utilisent
forme angirf, mais elle ne s'applique ni au ricin ni au sureau ; le mot désigne une jolie plante à port arbustif à fleurs bleues disposées en grap
graines comme remède.
pes. el
J'en
cabid
Les
vu
cuvette
d'où le
marocains
de
nom
de
ricin pour
donnent à
le
de
mauvais
suite.
œil,
La
>,
tolba
les femmes
d'incantation
pendant un
trois,
de
véri
an, et
;
se
ricin comme
plante par servent
d'accoucher; les
sur
enceintes
Heur, la feuille
parce que ces
donné à la
R'arb, les
femmes
aux
l'accouchement
empêcher
et ainsi
manger
elle constitue
fabriquent de l'huile de
empêcher
noncent quelques paroles
où
maïs.
shla « purge
du Todghout. Dans le
graine
le bord de l'oued
groupements sur
de Zellaguen
les jardins de
séparant
médecins
purgatif
d'importants
dans la
haies
tables
gens
ai
et
connaissent une
petites
ils
baies
les
de la pro
et
une seule suffit
les
pour
deux pendant deux ans,
le fruit
protègent contre
organes sont partagés en
cinq
dans le
fruit, cinq pétales dans la fleur, dans la feuille (Salmon, op. cit. p. 5).
parties, cinq
cloisons
cinq doigts Tagountaft (v. ci-dessus) les en fumigations.
wairûrut,
indéterminé,
waizûzu,
Tazerwalt
wajbir, mauve, Ida Ou Tanan
Iguerrouan;
walëzàz, garou ou
om,5o
à
c'est
(v.
graines
sont employées
(Stumme, Hand. supra:
le Daphne Gnidium L.
Sainbois de la famille des Thyméléacées ;
un mètre
mais
dépassant
p.
24o).
wabëjjir).
souvent cette
vulgairement arbrisseau
taille;
de
abondant
516
MOTS
CHOSES
ET
dans la forêt de Mâmora. Très des
des
verts et
les
cheveux.
Cette
corbeilles.
d'osier
sens
taing
dlëzzâz
et
Let. (op.
garou
cc
les A. Seghr.
chez
les A. Warain. Ricard
p.
283)
35',
n°
melsndn;
Daphne G. La
mot
au
qui
passerine
abonde
compte
le
doute
sans
sens
385)
rapportent alezzaz
dans
par
être le
melnan
aussi
à Tlemcen,
lazzaz
Dr
plante
kachef
comme
Leclerc
identifient
qu'ils
er-roumouz
étant la
parmi
les
ils
mais
porte
dans le
un
genre
Elle arabe
ce mot avec une
à dévoiler leur
sud et
du
raison
thyméléacées.
prononcent
(p.
graine
avec
rapporte
appelée metsnan est
aussi
nasalisation si accentuée qui suffit
Le Daphne G.
Des
véritable.
les B. Snous; je relève les Ntifa; âlz.âz chez les Ichqern
dans la forêt de Mamora. Les Indigènes de langue
l'appellent
sont
la fabrication des
chez
»
employée
traducteur, le
le
faire
l'osier
que
Boulifa (p.
qui paraît
asas ou
son
de
116)
les avoir
passe pour
qui
pour
alezaz
Daphne G. Par contre, le
au
donne azzâz,
6i)
et
^t
Bel (Le travail de la laine à Tlemcen
et
lazzâz,
rapportent
cit. p.
L.
gnidium
alezzaz
et
également
donné à
»
nord-
de grenade), les A. Seghr. les
flexibles
explique
particularité
de Daphne
signale
pâte
rameaux aussi
d'oseraie
cc
Hanot.
tandis que
le
et
»
Les
de
sorte
une
teinturerie
peaux
qu'elles mouillent après
les Indigènes de l'Oranie
recherchés par
ce
des feuilles
fabriquer
pilées pour en
pousser
Chez les Iguerrouan
noirs.
servent
se
dans la
employée
donner des jaunes (mêlée à des
africaine pour
femmes
BERBÈRES
origine
l'extrème-sud
berbère.
marocain
le
de inif, Ihahan; Achtouken, Ida Gounidif: Les femmes en recueillent les feuilles en été, elles les sèchent et les pilent pour nom1
en préparer
des
onguents
pour
la
chevelure.
wallâmën, indéterminé; Indouzal, correspondant à Oukensous, A. Seghrouchen, A. Toulal etalâmmën, ment
alâmën, Ida Illaln'égale-
indéterminé.
waluda,
indéterminé, Tazerwalt (Stumme, Handbuch, doute à talûdât, Ihahan; ceux-ci en
correspondant sans
les fruits chez
piles
et
mêlés
à du
les Ida Gounidif appelé
miel
waduda
;
talûdal
est
dans d'autres
le
p.
2/lo),
mangent
coquelicot
parlers
(voir
supra).
wamëllam, et
indéterminé, Illaln;
les feuilles
wamgnun,
pousse
dans les céréales; la
tige
sont comestibles.
pousse
dans les orges,
Tagountaft;
c'est
peut-être
NOMS
l'alpiste
les Ida Ou Zikki
que
Chleuhs:
DES
PLANTES
DE
les
tigurramin «
d'autres
tamëgenunt et
(v.
supra p.
(Stumme, Handbuch,
Tazerwalt
wamgënnun,
nomment
maraboutes »
5l7
WiX
ET
WCl\
FORMES
1).
n.
268,
2/io) indé
p.
terminé. c'est
wamlal,
tougan, Imitek. La
une
encore
à
port
aux
mamëlâl
et
(Timgissin)
à
plante
une
fleurs blanches.
épineux dont les
arbuste
wamkuk,
les Ihahan
chez
mamlàl
forme désigne à Tlit
même
herbacé,
jaune des champs, Imet
marguerite
grande
appelée
fleurs blanches
sont recherchées
ânes, Illaln, Ida Oukensous. La forme amkuk est signalée à Tasrirt (Sous), chez les Amanouz, les A. Ouagrou, les Igizouln ; le mot se prononce amkok Tlit, ou amyuy_, Tagountaft qui utili
parles
sent pl.
la
plante comme
désigne
limkûkin
des timkukin, des cc étoiles d
combustible.
buisson, A.
un
au cours
de la
entourant
leur
La forme féminine tamkukt, Iligh
(Tagizoult)
de l'Achoura ; mère » qui est le
nuit ce
on embrase
figurent
elles
bûcher
grand
central.
wamsiger ,
c'est un
Erodium, Imtouggan (v.
wansfàl se rapporte chez pante
supra,
p.
les Ida Oukensous à toute
5i3).
plante grim
dans les haies, les buissons, les cactus, etc. Son corres cc liseron » Todghout ou un « liseron anesfâl est un
pondant
épineux Smilax aspera, très
A. Warain,
(Ntifa) de
et
tandis
une
maïs que
désigne
une
herbe à
connu sous
le
tige rampante
de Salsepareille
nom
désigne la
anesfal
ronce
cc
poussant
»
à Bezou
»
dans les
champs
l'on irrigue, A. Toulal (Meknès). Le fém. tanesfalt plante grimpante qui envahit les haies, Indouzal : la forme tanesfalt
même sens sous et
que
chez
les A. Majjen
les À. Messad. Une forme identique désigne
les Ounzout ; lanesfâl est aussi les Illaln. On note à Tlit une farme plus simple les A. Baâmran
et
dans l'expr. muasfal, Imettougan en préfixe mu ; elle désigne aussi une sorte de paraît
forme identique
muasfel et
Zouaoua à Y Œnanthe
un un
chez
liseron
chez
asfal qui
composition
liane,
Coss
el
réap le
avec
tandis qu'une
sa variante maksefel se
anomala
(Demnat)
liseron
rapporte en
DR. (Hanot.
Let.
op.
racine
FL
et
cit. p. 94).
On plutôt
peut qu'à
s'accrocher
rapporter anesfal et ses une »
;
racine
on
doit
SFL
au
variantes
sens
de
considérer comme
cc
à
une
monter,
grimper,
dérivés de la
même
5l8
aclafal, Zouaoua
racine
flat donné
avec raison sous vieux mot
et
de Le
syn. tdnu-
son
sommet
»
qu'il
p.
classe
seraient
pour
caractère
» est encore appelé
signale
de
commun
pousser
azenzu
dans d'autres
et
de
45)
plus
connu
en
touareg
fréquemment
appelé
Achtoucken (sans doute la
la forme wagrim, v. suprà). le fruit du jujubier sauvage, Zizyphus
plante
déjà
sous
signalée
c'est
rouan,
Flammula,
c'est un
Seghr. ;
parlers.
indéterminé,
wargim,
himjerdin, Chenoua; Warain, A.
à timëddjerdin, A. timedjerdin (op. cit. p.
la Clematis
pour nommer
mot
jusqu'au
correspondant
Foureau
warl,
» et
4i). De Foucault (Dict.
p.
FL ; il n'est pas téméraire d'y voir le issus les noms actuels du liseron
racine
ayant
cit.
dans les haies. liseron
cc
pl.
la
berbère d'où
plantes
s'élever
f.
« monter
sefellet
BERBÈRES
Hedra Hélix
lierre,
ce
Foureau (op.
par
223) donne
CHOSES
ET
MOTS
Todghout,
communément appelé
plus
lotus, Iguer
azar
(v.
supra au
fruit).
d'une
nom
warinsa,
comme
ployées
plante
grimpante
produisant
les coliques, A.
contre
remède
des fleurs. em
Baâmran, Imet
tougan. warmella
,
warmëllâl,
indéterminé, Illaln, indéterminé, pl. de
Ida Oukensous. pâturage, herbe
et
fruit épineux,
Tagountaft.
Osyris
warneger ,
effilées pois
vertes, à
(Hanot.
celui qui wars ,
et
ricin
ou
Lelour.
laisse des
Phelipœa
warâru,
alba
Rouvet, Zouaoua
fleurs jaunâtres, fruits
lulea,
op. cit.
enfants
p.
à tiges
arbrisseau
;
globuleux gros comme un
117) litt. d'après des rejetons. »
auteurs
ces
mâles,
Orobanchacées
(Foureau,
op.
p.
cit.
33).
commun, Imitek.
id., Ihahan. id., Tlit. w aruarit, id., Ntifa. warûri,
>
warwuri,
wa'sbàb,
feuille d'arisarum, Illaln;
Oumezdakal (Sous). La forme bien lui cc
vaut encore
oreille
celui
de
ugitil c
»,
le
nom
de
Iguerrouan,
imzag n-larial « oreilles
correspondant caractéristique
bu-mezzug composé ou deoreille
de bu
à asbàb, Ida de la feuille
et cle
bii-/mzzugl, Zemmour, de l'ogresse
»
d'âne,» Ida Gounidif. A leur
encore
et
imzgan
Amanouz sortie
amezzug
ou
de
terre
les
DE
NOMS
feuilles
l'aspect de
ont
des Ida Oukensous assiettes
uwussen «
petits cornets repliés auxquels
qui s'en amusent
de
5I9
Wlk
ET
100%.
FORMES
DES
PLANTES
donnent le
nom
les
enfants
de
limkilin
chacal ».
bien wasasno, arbousier, Arbutus Unedo, Ericacées ; ce mot, etc. ; forme sous la se rencontre Ichqern, Ntifa, asasnu, connu, asasno,
A.
comme
à Tanger
Ouirra,
et
Marcais. L'arbuste
fruit)
sans a préfixé:
produit
duquel
au sommet
Izayan, A.. Seghr.,
sasnu,
Salmon (op.
selon
cit.
69)
p.
est une
épine
sisnu
ou
fruit bahennu (v.
un
selon
mot
au
supra
qui ce grise » quand
on
la
mange. waserkinna
dant à
une
serait chez
,
»
plasme pour
et
guérir
l'Oued
elcabid
laddut
désigne
les Ida Ou
et
les
relevée chez
mouillées
maux
de
Ntifa,
tîddud,
ou «
thuya
à
gomme
comme
utilise
cata
tête.
un
à Bezou
les bords de
sur
Une forme féminine
ormeau.
les Ntifa, de même chez les Ihahan, Baâmran, et les Ithamed de l'Oued
les À.
produit une gomme :
les Ihahan
tifizza que
dont ils font commerce; le Mogador. et
fruit du lentisque, A. Ouirra (cf. waugerni, indéterminé, Imettougan.
supra
exploi
d'exportation
centre
waulî,
w
correspon
les Indouzal. Ce
un acacia chez
Tanan,
Noun. L'acacia tent
les
on
relevé
être
me paraît
Illaln,
waserkenna,
aserkenna
a:
pilées
;
aussi
et
en
les Ihahan les feuilles de Yazûka
sandaraque
wâttut
Ihahan, Amanouz,
forme
est
warî).
auj dëm , pissenlit, A. Messad; correspondant à tiujdemt, A. Seghr. qui parait être un séneçon.
indéterminé, Tazerwalt (Stumme, Handbuch, p. 24o). fumeterre, Fumaria numidica, officinalis, etc., FumaAmanouz, Achtouken, encore appelé bliged, Illaln, de
waungrid, waunifs
,
riacées,
iged
cc cendre »
—
iged iîdân
budzurrin, Iguerrouan ^—
izgiren
ludit
<
—
tiqacl étant
feu
sur
la
waurdal,
les
ce
adal
cîendre
d'érythèirie les froids
moutarde
correspondant
»
uussen,
brûlures de
rougeurs
pendant
grande
Warzazat,
—
tiqâd g-sgi
peau
cc
tïlkit uussen
beurre des bœufs
tamesniht, A. Seghr. Gounidif
—
à
des ce
A. cc
.chiens
pou
de
Amanouz
Baâmaran, verdure
du
charognard »
produites
rigoureux
—
Indouzal
tabesniht et chacal »
Ida
Zouaoua, les
par
l'action du
de l'hiver.
jaune des champs,
une
-,
chacal »
sinapis
arvensis,
forme en a : attrdal,MX\h, Demnat,
'
520
MOTS
BERBÈRES
CHOSES
ET
supra'
au mot wàifs). Igliwa, Ait Atta, A. Messad, Todghout (voir Oumezdaka'l Ida correspondant (Sous), indéterminé, waurz'âz, sans doute à aurzâ des Ihahan, également indéterminé. garance
wawarubia,
A. Seghrouchen
Rubia peregrina, Rubiacées, chez les Matmata (Des
voyageuse,
correspondant
à aurubia,
taing, p. i46). Le mot est emprunté au latin; on le trouve plus fréquemment sous une forme féminime par t initial : tarubia,
tarubia, A. Atta ; tarubua, Tlit, ou par t : tarubia, Zouaoua, Iguerrouan, Izayan; cette dernière forme désigne le tan ou écorce de la racine du chêne-vert chez les A. Ndhir; elle Ntifa
(Bezou) ;
devient
la
trubia chez
wawarubia
avec
tarubia
« celle
n-ëgmi
des
les haies ;
les A. Seghr.
cc
celle
Imettougan
et
l'emploient
de la teinture
chèvres » qui est elle
qui
à
resssemble
isni izgîrën
également
liane
cette
ou
concurremment
haut. Les Zemmour distinguent
plus
signalée
isni
de la
»
tarubia n-getlen
une plante poussant
dans
les,
appelée muasfal chez
chez
uussen
les A. Baâmran.
Les Ihahan l'appellent tarubï, mot que les Ida Oukensous tarûbl. La plante portant ce nom chez les Goundafa
prononcent
les Ida Ou Tanan
et
Les nues et
tous
mêlées
à du
les Berbères. Les
citron.
Les Achtouken la
rigoles.
racines
de la
racines sont
dans de l'eau bouillante à des La fleur de la
aphrodisiaque p.
dans les
tinctoriales des
propriétés
de
vient
jlâla.
encore
nomment
très goûté
garance
de
peaux
bue à jeun
des Marocains
garance sont con
séchées,
pilées
grenade et
infusion
en
selon
puis
est un
Salmon (op.
cit.
68).
Daucus muricalus,
wazdel,
Letour.
op.
cit.
p.
Ombellifères, Zouaoua (Hanot.
et
95).
wazduz, Chrysanthemum eoronariurn,
Zouaoua (op. cit. p. 100) Pheli(cf. Pays du Mouton, p. î.xxxvn) psea Schultzii, Orobanchacées (Foureau, op. cit. p. 33). wazëkûn, folle avoine, Graminée, Illaln, Tagountaft, Ouameslakht —
phélipée
(Sous);
violacée
Tazerw.;
wâzkun,
Baâmran wasqùn, azkun, A. azekkun, cit.
p.
Warzazat;
Messad,
askûn,
Arrheiialherum
127).
ci-dessus
—
wazkûn,
Todghout;
elaliits,
et p.
474) dans
azëqûn
ou
le
rapportée sens
de
«
à
forme
azëkûn,
Zouaoua (Hanot.
L'expression doit être
(p. 422
Imettougan; wâskun^
correspondant aune
et
en
Ntifa;
Letour.
azekun
grappe ».
A. a;
op.
étudiée
L'avoine
NOMS
DE
PLANTES
buzrur
sauvage est encore appelée
formée de bu
sion
et
de
justifie l'étymologie
qui
Lès A. Baâmran, le
mais
mot
azrur «
l'ortie, dérer chez
fications,
tikzint,.
dans le
L\ii)
ce
ce
complète
de
tizml,
graminée,
tizmi se
dans
subit
rapporte
de la
cas
tizmëkt
à
consi
signalée
plus complètes modi
d'ortie, on note tânikt, tikzinin, très fréquent, A. Tiznit, Imettougan, Ntifa (Bezou). même
A. Messad,
Baâmran, Achtouken, wazlàf,
expres
aussi
autre
une
forme
dérivé d'une forme plus
1
wazkûn.
convient
Celle-ci, d'ailleurs,
puisque,
Amanouz
même
; il
les Imeghran
comme un
les Ntifa du Nord, » (cf. supra p.
chez
fréquemment
plus
52
IVlK.
les Ida Oukensous l'appellent
et
désigne
les Illaln.
ET
grappe
proposée pour
Achtouken, J. Gounidif. La chez
luâK.
FORMES
DES
et
le
sens
pl.
Juncus maritimus, joncacées, Iguerrouan, en arabe smar, à une forme en a plus fréquemment observée :
correspondant
Zemmour, A. Ndhir, A. Seghr., Ichqern, A. Warain, (Mercier, op. cit. p. 86). Employé à la confection des nattes d'où le nom de ajertil qu'on lui donne encore (cf. Trotter, Flora economica délia Libia, p. 123). Foureau (op. cit. p. 38) azlàf
Aurès
donne azeli, Juncus m. et autres Joncacées qu'il convient de rapporter à azlaf sus-mentionné. Le jonc se nomme encore talegguit en touareg d'après Duveyrier et ilegga, sans doute un
du
mas.
pl.
expressions
tes, ■s.
identiques
elles
mais
sont communes
s'appliquent
Relama Rœtam Webb.
zal,
Tagountaft, Tlit;
et
même
chez
taluggut chez
espèces »
226).
p
généralité
différentes
id, Imettougan, Igliwa
(Tanant),
:
aluggu
Légumineuses, Indou
lalugg"ut est aussi
les Ntifa
Des
des dialec
un c
; allgo, A.
Retem
»,
Illaln;
c'est un cc petit saule >
les A. Majjen
Sened; de
« cytisus
d'unité
('Demnat) ; taluggel est le « genêt du Sahara », Nefousa, tilegget, Ouargla et tileggit, forme masc. par (initial: Uuggi désigne, en Kabylie, triflorus » (Hanot. et Letour. op. cit. p. 83); le nom
même
Touat. Une
le
à des
à la
divers Relama
aloggo,
Wauzgit. La forme fém.
de
(Dre
d'après De Motylinski
précédent,
est
teluggetY)].
tiluggit ;
cette
forme
est
familière
aux
parlers
ilugg^î, Zemmour, Achtouken, Ihahan, Warzazat, inugg"i, A. Atta, et désigne un retem; le fém. lalugg^it, A. Atta, marocains :
tilugifit, Ida Ou Tanan, a également ce sens. Les Zemmour le mot berbère tilugg"il comme nom d'unité, et le mot
utilisent
arabe retem pour
désigner
un
groupement
de
retams.
33.
52 2
CHOSES
ET
MOTS
BERBÈRES
jonc, Illaln correspondant à une forme en a: azmai, (wa) Tlit, Ntifa, Ihahan, Ida Ou Tanan; âzëmai, A. Isaffen, Ida Gou nidif; âzëmmai, Tagountaft; la chute de la semi-voyelle,j amène les formes: àzma, 0. Noun; âzëmà, A. Majjen ; elle reparaît
wazmai,
le
dans
Citons
A. Atta
forme
qui
Abdallah jonc
d'unité tâzmait, 0. Noun, Ouameslakht (Sous). en u final azmu A. Messad, azmo, Warzazat,
n.
un
laulemt
»
être familière
saoud
donne
grands
e<
doute ment
chez
joncs
discontinue
:
les
»
et
ce
cc
0. Noun. Salmon (op. er-roumouz paraissant
(p.
4o, la
être
kënnl
la
chezJes
«
une
autre sans voy.
85)
est
connue
et
»
0.
initiale
signalée
dans les
i36) p.
Ce jonc
c'est
:
et
parfois
de
jonc
et
»
l'autre de berbère
zûsënnl,
jonc
»
de
en
»
le Kachef
ces
formes
asellebo. i
lavandes
axinitial:
»
azîi-
du sud; Ntifa, Ihahan, très
Igliwa, Warzazat; :
c
chute
A. Majjen ;
Noun; la forme féminine une variété
asellubu,
d'arrosage
rigoles
certaines
parlers
sans
Ntifa, A. Seghr.
asellebt,
asil cc
mot
La
sens
actuelle
aselbu
i33).
sellebo,
dans les
du
Mes-
i85).
se trouve
Illaln. La forme
nombre
i: izukënni,
La forme zeri, thym
p.
finale
io) donne assal, l'une
Ida Ou Ta/ian
forme
cit.
cit. p.
thyms
dans
une
en
en
poussant
Achtouken, Tagountaft, désigne
i
signale
B.
plus spécialement.
Zemmour;
Stœchas, Labiées,
est signalée
op.
première partie
wazukënnl, divers surtout
n°
le
on
àzma
les Metmata dans le
chez
"Achacha (R. Basset
plante
p.
voit, semble ;
Ichqern, À. Atta, Ichqern,
apparaît avec un
usdru
Destaing
('Dre
dont l'aire de dispersion
donne sellebù,
préfixé
asellebl
»
le
.
femelle du
ce
étant- appelés smâr ;
petits
asellebo,
diss
les Zénétes
Les Ait
azmui.
la
comme on
nattes
âsellëbu
iselleba, Chenoua (Laoust,
Une forme
elle
forme,
d'après
aussi
ancienne
plus
terme tasuwast
et sous-dialectes chleuhs
sporadique
un vieux mot
Haraoua l'a
dialectes
(Médéa, Algérie)
Destaing
pl.
La
wazëmmai.
aux
à faire de la vannerie, des
sert
de
d'un
appellent
à l'état
néanmoins
forme
suppose une
(Illaln)
tazukunnit
mellifère.
A
noter
izinkûnni Tlit
et
A. Seghrouchen. sens
de
l'aspect izrl
où
dans le Dj. Nefousa dans le
parlers marocains
sous
désigne l'armoise herbe blanche Artemisia herba
alba
Asso.
Igliwa, Warzazat, Ihahan. Tagountaft, Illaln (abondant) Indouzal (ab.) A. Seghr. A. Bou Oulli, Amanouz, Tlit. C'est une variété de lavande
chez
les Mtougga.
DE
NOMS
à'
respondant
une papillonnacée
id,
nefld);
.non
forme fém.
une
tajûmàrt et tazûmàrt
Asparagus
wâzzû « asperge ce correspondant
à
Majjen, les Ntifa
forme
une
en
lazzut
a:
L.,
etc.,
Illaln,
s'observant
chez
les A.
L.,
az.zû
les Mtougga; le
(Bezou)
albus
mot se
prononce
A. Messad, Amanouz
tazugg'art uussen
est encore appelée
forme fém.
Ihahan.
aculifolius
âzzu, Iguerrouan,
emphase:
52 3
101%
identifiée, Warzazat, A. Mzal, cor en a: lazûmàrl, Illaln, également à fleurs jaunes, melillot ou lupin (en arabe
papillonnacée
wazûmâr ,
ET
IVClX
FORMES
DES
PLANTES
s'observe chez
vC
le jujubier du
les Izayan;
chacal.
forme
une
sans
l'asperge
où
Une
diphton-
guée âzzui est particulière aux parlers de l'Extrême-Sud : Tiznit, Achtouken, Ait Baâmran. A Ouameslakht (Sous) l'asperge est
la dénomination de
connue sous
On
croit en effet
les
guérir
zlefaidi,
litt.
chiens atteints
à travers les flammes d'un feu
sant passer
flambe le
ce
de la
rage
alimenté
chien
en
».
les fai
de buissons
épineux d'asperge.
Azzu
c'est ce
dans le Rif
connu
est
Nefousa dans le
lui
qu'on
sens
de
sens
(Biarnay,
genêt
cc
connaît
épineux
dans
la forme
tous
26) et uzzu, Dj. Calycolome spinosa ;
p. »
les
parlers
du littoral
B.
Iznacen, Zkara, B. Snous, Ouarsenis, Haraoua, B. Halima, Chenoua, B. Menacer, B. Messaoud, B. Salah, Zouaoua, Bougie. Citons pour mémoire que le terme se retrouve dans le toponyme Tizi-Ouzzou, préfecture du département d'Alger, litt. cc col du genêt épineux mais se prononçant en kabyle : tizi uzëzzu (Hanot. et Letour, op. mais sous
méditerranéen;
azezzu
sous-
-,
cit. p.
83).
Aucun indice on
peut
A
cette >
genévrier cc
uwussen
cc
foliole de
une
épine,
353
au mot
Dans
et
racine
palme »
lazil
foliole
-
il faudrait tizit
ce
rapporter
azi
épineux
B.
Ida Oukensous, etc., Ouargla, dont l'extrémité baie
ou
>
^genêt
»
et p.
parlers
est
de déterminer l'étymologie de azzu; ZZ indiquant l'idée d'être couvert
racine
Gourara ;
asperge
et
les
l'asperge asyitm
permet une
supposer
d'épines. cc
ne'
bractée des
et
et
tizziten
Halima;
peut-être:
izi
tizit
est pointue comme
céréales
(cf. supra,
p.
471).
employant
azzu
pour
désigner le genêt,
isekkim, Zouaoua; asekkum, Haraoua; Zemmour, A. Warain; tasekumt, Ouarsenis;
appelée:
syiim,
tâsëkkumt, Zemmour. L'expression
existe clans
le
vocabulaire
des
524
parlers arabes sous
berbère,
au
roumouz p.
Un
n°
n3,
autre synonyme
sion composée
le
Mtougga; lès fuges. Le
est
Letour.
p.
p.
43)
A.
Messad,
ainsi qu'en
8). Le
96);
expres
désigne le
tiski
Wauzgit. un
ou
sureau
des
chez
les
fébri
propriétés
est appelé
agpid,
burruabez, A. Ndhir;
timer-
nigra
supra au mot wairurud).
le TerfeziaLeonis
p.
berbère
Basset,
et
parait une
partie
désigner
Sambueus Ebulus
sureau,
c'est
cit.
op.
tiskindàr
première
pour
empruntée
(cf. Kachefer-
Leclercq).
el-Oued, A.
donné
Achtouken. (voir
mënna,
Dr
du
el-Beitar
graines passent pour posséder
Zouaoua (Hanot.
wiisu,
note
dans laquelle la
m'est
mot
mais elle serait
d'Ibn
de l'asperge:
Ntifa, Ras
chèvrefeuille,
wijjan,
se
témoignage
256,
BERBÈRES
kkûm,'
la forme
le
selon
CHOSES
ET
MOTS
et
divers
appelé
de la
tirfas, Warzazat, Tlit, A.
Atta,
arabe
Ibn
témoigne
mot connu
(cf. Foureau, lerfas, mais le mot
champignons
en
el
Beitar (t.
I,
des dialectes
plupart
p.
3io. R.
marocains :
Tagountaft; tirfas,
etc.; lirfes,
A. Seghr.; terfas, Iguerrouan, etc.; lerfas, Libye. (cf. Trotter, op. cit. p. 55 et seq.) qui est un pluriel en a; le sing. n'est nulle part
tirfâsen,
et
plante qui et urud un
une
signalé;
forme de
s'applique
le
combiné
pl.
comme
les
produit porte parfois
à Imitek.
cc
Au Maroc, le
blanchâtre
tubercule
qu'on
est relevée
précédentes au un
nom
terfas
trouve
spécial :
en
rien
wirkis,
a
le
goût
est assez répandu
pomme cle
La
à Tlit
urud
terre
;
c'est
vendre en ville.
gelée et ne rappelle
(Salmon, op. cit. p. 4i) ». identifié, Iguerrouan; sert à teindre les flijs des
notre
non
fade d'une
Touareg
dans le R'arb, dans des non au pied des chênes.
terres sabloneuses, à ras de terre, et Les Arabes des plaines le mangent et viennent le
Le terfas
en
tubercule.
truffe
tentes
en noir.
witfa,
Arlhratherum
witrikën, non
wizkun,
folle
oblusum,*yc{. Foureau, identifié, Tazerwalt (Stumme,
avoine,
Tazerwalt.
wizrûdën, indéterminé, Imettougan. wolgûrit,
indéterminé, Ithamed (O. Noun).
op. p.
cit. p.
24i)
;
33).
c'est un pl.
TABLE DES CROQUIS
Pages.
;ures.
i
Tighremt du
caïd
Ouchto (Tanant).
Hors texte.
Façade d'une tighremt (Tanant).
3
Tighremt (A. Majjen).
4
Plan d'une tighremt (Zellaguen).
5
Perche
6
Tighremt
7 8
Porle fermée
g
Serrure
soutenant avec ses vue
g 11
dépendances (Imi Ljcmà).
i3
de l'intérieur.
ouverte,
i4
face
externe.
12
Cadenas du Sous
i3
Plan d'une taddart (Tanant).
avec sa clef.
Id. Une tente beraher.
16
Tente de
réception
Moule à Moulin
ig 20
pisé.
a
Id.
Id.
Iili
44 45
.
45
...
.
du
Aferdu,
24
Meules du
3.5
Arial, trémie
26
Coupe de l'auget.
roue
moulin
moulin
Foyer kabyle.
à
à
N.
eau.
et son auget..
pied.
48
53 58 58
(Demnat).
Lampe à
47
53
cuillers.
33
4H
53.
Lampe (Tanant)..
Réservoir d'une lampe à
4B
48
.
32
'.
eau.
ou porte-cuillers.
Râtelier à
Id.
20
bras (Zemmour)..
:>.'i
Tuffull
ig
.
Si Salah (Ntifa).
caïd
(Timgissin).
Id.
3i
du
Id.
22
16
.
.
(Demnat).
Tadohant.
2g 3o
16 .
Hors texte.
Ici.
21
28
16
(Zellaguen).
i5
27
i5
.
.
il
18
i4
Giferne (Inirfed).
11
17
10
.■
Vasqif.
Serrure fermée, face interne. Clef.
10
g
pied..
58
5g
526
DES
TABLE
CROQUIS
Figures.
Pages,
,
Lampe
34
fer-blanc (Demnat).
en
35
Id.
5q
sur pied.
.
.5q
36
Afarnu, four à
37
Tour à
poterie.
65
38
Four à
poterie.
3g
Vases de Marrakech.
67 69
4o
Tourneur de
63
pain..
.
plats.
,
Hors texte.
,
4i à 55 Poteries des Ntifa.
56
Marmite
57
Ajnui
et son
Poignard du Sous.
59
Aqrab,
61 62
Tarazala.
63
Sandales.
64
Turziin. 70
71 72
;
.
128
du Rif.
128
Id.
du Tafilalt.
.
.
128
.
,
i3o i3i
.
i3i
Bijoux berbères.
i36
.
Application de henné
sur
les
mains.
i38
.
i4o
.
Chevelure d'enfant. Tagelzimt.
79 80 à g3 Divers
127
Id.
à 77 Tatouages divers. 78
127
de Merrakech.
sacoche
60
0,5
fourreau.
58
65 à
70
et couscoissier.
i42'
274
.
modèles
de
charrues.
9/1
Aderf et
lisirit.
96
Tafraout
n-tgetten.
96
Aga.
97
Anu,
98
Schéma indiquant la
99
Tiltit.
278-296 298
433 433
.
puits ntifi.
.
434
.
position
du delou
au ,
du Mzal.
.
bas do
sa course.
435
435 436
100
Tirest,
101
Agerur,
102
Plan d'une huilerie (Ntifa).
45i
io3
Moulin (Demnat).
45a
io4
Alemsir.
io5
Moulin (Zerhoun).
106
Pressoir de Merrakech.
107
Id.
108
Id.
109
Id.
1 10-1 1 1
H2
puits
puits
à bascule.
^7
.
453 *
454
.
de Demnat.. Id.
«455
(Plan).
Pressoir kabyle.
pressoirs
456 458
du Zerhoun.
Restauration de
454
anciens.
45g 46o
TABLE
DES
MATIÈRES
INTRODUCTION
Dédicace, p. vu. cette étude, p. africaine
berbère
Préface,
—
—
xvir.
p.
consultés,
p.
—
latins,
en caractères
ix.
—
Table des
Vocabulaire, La
p.
à 5.
i
i5.
p.
serrure,
taddart ou gourbi,
maison,
p.
24-
divinités lares,
—
p.
pour
dans nord-
la transcription du
L'habitation.
—
Description d'une
L'habitation
—
signes employés
mentionnées
d'ethnographie
et
p. xix.
Chapitre L —
Liste des tribus berbères
Ouvrages de dialectologie berbère
19.
chez
maison
La tenlc
—
berbère: la tigremt,
les ÀÏL Bou Oulli
Emménagement de la
berbère,
maison :
les
et
p.
20.
5.
p.
Imeghran,
p.
La
—
17.
—
Construction de la
—
tamëgra n-tgemmi,
p.
25.
—
Les
27.
p.
Chapitre II.
Le
—
mobilier
; les
ustensiles.
Le moulin ; au sujet de son clymologie; Azerg, p. 4o. 29 à 4o. divers types de moulin ; le moulin à eau ; superstitions relatives au moulin, p. l\ 1. Le foyer ; les noms berbères relatifs au foyer; les pierres du foyer; rites du
Vocabulaire,
p.
—
—
—
L'éclairage ; divers types de lampes; foyer ; le brique l ; les combustibles, p. 5o. Le les torches; les bougies cl les cierges; la fabrication des lanternes, p. 56. —
—
four à
cuire
pain :
caractères
poteries;
potier,
le
65.
p.
des
62.
poteries
Amulettes
—
berbère,
la femme
afarnu, p.
de
chez
p.
taharirt, taruait, tions p.
relatives
92.
buttel,
Pour
—
p.
q4-
—
Demnat;
p.
—
85.
La façon de
—
La
pain,
p.
96.
manger avec
Les
pâtes :
La
—
des Ntifa ; le tour
superstitions
le
lait,
relatives
p. 71.
—
et
le four à
au métier
du
Occupations de
nourriture.
les repas,
prendre
—
p.
p.
bbi ur-inui;
82.
—
Une
réception
—
—
Grillade de
le pain,
p.
du thé, p. 86. Les bouillies : askif, 87. Le pain : ImUôa'', ufdir; supersti
préparation
buffi, talehsa, herrberr,
au
poteries
p. 71.
à 82.
75
les Chleuhs,
Les
pour vases contenant
Chapitre III.
Vocabulaire,
—
g3.
céréales : —
sacriia.
Le —
tundjifin, turifin, terkuku,
co\iscous
Les.
:
sikuk,
gâteaux:
tiberkuksin,
idernan,
sbakiia,
528
DES
TABllE
bgrir, busiiar, trid, ou assuay,
Recette
—
p. 97.
io4-
p.
Laz'fat
—
Viandes de
—
femmes
spéciale aux
Chapitre IV.
Vocabulaire,
109 b.
p.
ou partage
le haïk sures,
Les
rites
de le
ou a'aban; manière 127.
p.
de la
i35.
Les
—
fards,
des cheveux,
coupe
p.
Chapitre V
Vocabulaire, p. ee
p.
1
à
47
Le
rôtisseur
L'année de
—
corps
disette,
i05.
.p.
p.
107.
humain.
Vêtements masculins; berbères, p. 123. ; le burnous, azénnar ; coiffures et chaus ; tizar ; vêtements de la Beraber, p. i32. —
■.
i5o.
Le tatouage,
—
p.
i38.
La chevelure;
—
l42.
Infirmités
—
De
—
—
137.
p.
et maladies.
quelques maladies
Contre les sortilèges, p. i52. kerkour » de Sidi Boulkhef, p. i54. i5o.
—
porter
Vêtements féminins
—
p.
100-.
vêtements.
aux vêtements
applicable
bijoux,
p.
ia3.
B. Les Terminologie
106.
p.
A. Le
—
de viande,
ikurtsen, issuin, taferdeddist,
conserve :
ibelbal,
:
MATIÈRES
—
La
—
de leurs remèdes; la
et
Maladies de
—
l'enfance,
p.
; Sidi Bou Beker,
rage
fièvre,
i53.
p.
Les
—
i54.
Le
—
La variole, tabaut, Le syphilitique, Ibibus, p. 157. La rougeole', buhamrun, p. 159. Les convulsions, butpmmaz, p. 160. p'. i5g. La coqueluche, fauaia, p. ï6i. La. grosse rate, inirfed, L'ozène, ikedi, p. 161. p.'
lépreux,
anejdam,
157.
—
—
—
—*-
—
—
—
p.
162.
La
La
—
jaunisse, bu-sjir,
i64-
p.
amejnun,
blennorrhagie, 169.
p.
170.
p.
167.
Maux d'yeux
—
Maux
—
asemmid,
iurig,
missements, p.
La gale,
—
:
—
—
La rechute, tènks, p. ï63. La teigne, lamejjàt,
—
—
i65.
—
p. 173.
—
et
Maux de p.
entorse,
tirrezi riAallin,
dents, J74-
grincement
—
Chapitre VI.
Vocabulaire, p.
jV
191
—
d'emprunt, mercredi
u
—
181
p.
Les p.
du
à
190.
saisons : 196.
—
mois chez
—
—
tagerst,
rbia",
printemps :
ssif,
Ihrif,
—
bu-tgelmust Tlgenja —
Le
est
Paroles ee
A.1Î
au
; le
ronflement
côté
la
»
194.
p.
178.
la
pluie
Gapue:hon d'
la
p. 21
5.
ee
Infedouaq, p. ao4-
accompagnent
les Berabers,
» chez
Anzar,
de Tlgenja m,
qui
; textes
—
Pluie
—
ciel.
La légende des jours
ele
p.
talgonja
(Ntifa);
ces
edernier
p. 20j:
belgonja
203.
Divers types de pratiques,
Izayan, Ichqern,
» et non
Los idoles
—
:
—
Fiancée de Douzrou v,
—
pour obtenir
Les
—
saignement
l'eczéma,
;
piqûres
—
et chansons
la FianCéc
eeMari
lafukt,
176.
p
—
Vo
n-walln,
Contre les
premier
Cérémonies de la tlgonja
2o5.
p.
jimedlu
Le jour de l'an ; Ennair, p. ig5. Jours fastes et néfastes, les Ida Gounidif, p. 199. Le
dans l'Oued Noun ; argdz n-tlgonja chez lr-s pluie : Cérémonies de la cuiller à pot, p.
—
Fracture,
Le temps, l'atmosphère, le
Le 'retour du
Rites de ./
173.
p. —
de dents ; le de nez, p. 177. L'adénite ; le torticolis ; le point de L'eunuque ; comment on fait un eunuque, p. 179. le
—
—
ikli,
folie,
i65.
—
Luxation
contre
La
p.
L'empoisonnement, isetsa, p. 166. Les coliques, azèbar, p. 169. L'insolation, i65.
orgelet, ophtalmie,
d'oreilles,
do serpent, p. 17.4. verrues ; le hoquet ;
p
162.
p.
ajëddid, p.
p.
cérémonies, 209.
'au
—
etc. p. 211.
la déesse de la Pluie, Taliza (Anti-Atlas),
p.
212.
P- 217.
—
TABLE
Tlgonja
Tlgonja
.
Rites du t
de Tunis.
»
;.. est-elle
le
de
Promener les
pluie conjure p.
249.
pluie,
p.
25o.
25i.
la
Planter
dans les
chats
p. —
307.
—
de
n-ijr :
p.
des
grain
p.
33o.
autour
dans
La
un vase
25o.
p.
Action du feu
—
dans le foyer
du douar
les
chez
arrête
du
sur
la
la pluie,
p.
Berabers,
Le jeu du ssîg,
—•
,
d'eau de
rempli
p.
p. 252.
25i.
Contre
-~
254.
p.
culture.
p.
rotation,
premiers
Le labourage.
—
berbère,
:
celle relative
cérémonies
3oi.
p.
—
p.
une victime est
Ces
—
3o4.
labours,
à l'attelage
est
d'ori
—
Tayûga,
3Ô8.
—
sacrifiée
ont pour
p.
Calendrier agricole, p. 3o6. Les semailles, —
Amzwur
et aneflous, p.
dans le champ, le objet de restituer
3i4-
matin au
sol
du la
—
—
—
—
Le
sarclage.
en
disputent dans les
vue
do
La
—
Protection des cultures,
magico-religicux
p.
nœuds
d'écarter du champ les mauvaises influences, p. 320. La 321. Tuserka ou association, p. 32g. Ausa, p. 329.
et
paysans se —
déverser
la pluie,
charrue est
leur
3i5.
p.
ou corvée, p.
33o.
242.
miroir considéré comme attribut magicrue.
Sidi Sghrir ben Lmniar à Bzou,
cultures et
labour,
Talëddrâr,
f
à la
relative
Cérémonies des
baraka) du .liwizi
Le
pluie, p. 25a.
—
Cérémonie de Bouàboud
premier
p.
275 et sq.
p.
Les
des
magie
Les
24 1.
—
saint agraire : —
La
—
p.
la pluie,
—
La terminplogie
3o2.
244-
Pluie»,
sur
—
—
latine,
p.
action
Le nom de la charrue et de ses accessoires chez les 257 à 2^5. Divers types de charrue, Superstitions relatives à la charrue.
p.
Berbères.
gine
—
chienne
rites
Chapitre VII.
Un
la pluie,
arrêtant
—
Vocabulaire,
Prière de la
leur
et
une cuiller ou
le tonnerre, p. 252. Les taches de la lune,
grêle et
Les étoiles.
corde
une aiguille ou un clou
Promenade d'une
—
Rôle des
taslit,
,
Retourner
—
—
d'enfant,
1
la pluie, p. 249Fumigation
soleil,
moisson
La bannière
'
246.
—
.
de la
—
n-unzar ou ee
une vache noire provoque
de pluie, p. Rites contre la pluie.
de
24o.
du tirage de la
rites
rites
cérémonies
La tazàllit
—
et
d'où
considérée comme
—
Pp.
agraire
pluie.
La bannière dans les
—
cérémonies
comme charme
du mariage, p. 237. de la circoncision, p. 23g. La poupée
cérémonies
jeux de la koura
234-
p.
mère
228.
p.
donné à des
tlgonja
La
—
Physionomie de
—
—
d'origine
rites
de
nom
224.
p.
225.
p.
—
à l'aire lever le vent,
Autres
Le
—
La bannière dans les
serait-elle
d'enfant,
la Virgo Càeleslis de Carthage ?
ou
p.
—
(Tamegrout),
rivières
poupée
—
figure dans les
r».
la.Tanit
rite propre
235.
des
crues
Tlgonja,
5 20
MATIÈRES
de la cuiller, p. 228. '.La bannière considérée Les rogations berbères, p. 234. La bannière
rite
p. 23o.
les
—
de la bannière.
roseau el
est exclu
pluie,
iussi
provoque
Tangi
ee
DES
cérémonie
cultures un mannequin
p.
protéger
33o.
les
Asifed,
—
champs
—
de Mata dans le Fahs de Tanen
figure de
cérémonies
à
fiancée,
caractère
d'orge des dégâts des oiseaux,
33 1.
Chapitre VIII.
Vocabulaire, neurs,
p.
p.
—
—
Les
moisson.
—
Le dépiquage.
—
Un
saint agraire :
Sidi Bou Jmâ,
prémices
de la moisson,
p.
35 1 à 365.
365.
La —
366.
—
L'ensilage.
patron
Tiwizi
des
moisson
n-tmegra,
p.
370.
530
TABLE i
Rites de moisspnj
—
Rites de la
MATIÈRES
DES
-
,
3^1.
p.
première gerhe
Le
—
Roi de la Moisson
«
p.
coupée,
374.
»
chez
les
Mtougga.
Rites de la dernière. gerbe
—
coupée, champ » ou la « fiancée du champ » : la coutume est de laisser intacte une parcelle du champ que l'on moissonne, ensuite à part, p. 378. Ce sont des femmes qui moissonnent la La «. mort du champ », p. 37g. La mort du champ est repré «'tresse ».ou la « fiancée » du champ, p. 379. p,
3^5,
La
—
tresse du
,<é
—
—
—
la
sentée par
aux rites
Jruâteh, leurs
p..
le, vent d'ouest
Le
—
3g5.
—
dîme
Vocabulaire,
la
ou
paraka
«
Le
à ^24 p.
■
—
>
sanglants
sur
Qazquza
—
la
vie
qui
le
rend
;..un sacrifice
du fermier -serait
p.
de Sidi Bel-âbbas,
»
détournée de
en
p.
relatives au
45o.
Le pressoir, p. 453. Usages de l'huile,
->,
_
4o4-
p'.
p.
Anou,
43a.
-r-
Goriclusioii.
r
puits p.
Le-puils,
—
Mzab,' p.
du
43g.
46o.
—
456.
462.
p.
—
*
4a5.
p.
»,
Rites
el
—
sacri
Culture du
figuier,
des olives,
p.
,
44o. \$'$}\
% p.
44S.
modèles
Gaulage
—
Le moulin,
—
—
—
1
Culture,
45i.
Divers
-r-
L'abaqqal,
43o.
gaulage
.•
—
*
« sourcier
p.
436.
Le
—
44 1,-
Technique, p.
p.
verger.
Mafqmanou
—
428.
Imzurfa,
—
p.
Le
—
424-
p.
le
et
Linguistique, p. 444Fabrication de l'huile, p.
—
—
L'dc/iour
—
,
Le jardin
—
Urti,
—
43g.
—
4oo.
—
4024
silo,
p.
destination première, p. 4oi. des mesures, p. 4oi. Les
sa
compte
—
p.
-397.
'sinon
œil,
-mauvais
baraka
qfi
■
—
puits ntifi, p.
ïzmaz,
glanage,
accomplis"
des jnoun^t du
volume, p
du grain, p. à la fin
vannage
,
Préparation des olives, et l'huile d'olive.
l'huile,
390.
p.
protéger-de
*"
■
.
4^8.
L'olivier et
au
sacrifices
énergie
une
produit
de Taire,
»
Superstitions
—
4og
Tiremt n-waman,
—
sô
dans le
magiques
nombres
4o3.
p.
favorable
-par
«l'aumône
CnAPiïftE IX.
—
de
"
'
—
afin
Sacrifices
—
Nouveaux
—
en poids et en
phénomène
'moudd » ou
Le '«
Emploi des
438.
animaux.
reconnu
travaillé
prescrite parla religion
»
p.
le
■
p.
dépiquage,
les jnçtun
,'>'""-
balayures de l'aire
fices.
des
Le
—
grain vanne ;est préservé
\^^'
3Q8.
p.
L'ensilage,
et
p.,.3g3.
nouveau ost
quand
mesurage.'^-
ou w
Le
—
gr^in
nécessaire
danger, Le
le«-scul
est
d'accroissement
susceptible est
38g.
p.
sont prises contre
■
vannage,
3g6.
p.
*
l'esprit du champ ou des Rîtes de pluie associés
—
_
p.:
çlu
Bel-Cabbas,
n-Sidi
précautions
Ritesr pour le faire lever,
—
cet esprit.
3gi.
vannage':
3g 1.
Des
—
le 'grain, les travailleurs
attaques
l'aire, Le
battre.
a
de
et résurrection
384-
p.
'Sadâqa
—
incarner-
passe pour
animal qui
Mort
—
de moisson,
386.
p.
L'aire
38o.
p.
moissons,
d'un
mort
4o2-
p.
de pressoir,
Superstitions
p.
'•
—
4^8.
relatives
à
463.
p.
< Ghapitke \.
Vocabulaire, P-
48i.
Forme —
p,
—
iX,
Forme
—
Le
465 à i'jQ.
végétal.
487.
—
Forme
taXfet tuX, p.
de deux mots,
p.
4g2.
4g 1. —
La forêt.
Remarques
-«-
Noms de la forme p.
—
sur
a\,
p.
482.
—
uX,
p.
488.
—
—
Noms
Noms
le
—
Flore berbère.
vocabulaire
notaniejue
Noms delà forme teaX,
Noms féminins, forme taXt,
composés obtenus par simple
obtenus
berbère,
p.
par
addition
de
485. p.
' —
•_
/189,
juxtaposition
suffixes,
p.
4g5.
—
'N| >
•*
Vies
tabie
Etymologie de comparaisons et
l'ogresse
»
quelques
pris'es
vocabulaire
'
tiques des p.
5o4-
au
p.
Glossaire dès Table des
—
de plantes, p.
Expressions
—
5o2.
Lciujm du
3
p.
—
^-
offinués par ..«,'thacal
»
des
et
de
L'importance de la
N^ms do
plantes
caracléris-
d.c"
p.
latin,
noms
botanique-,
grands groupements
—
plantes,
do plantes, p.. 497. animal, p. 5oo.
règne
dansla formation dos
dans le
synonymie
noms
dans le
53 i
matières
Le
parlers,
p.
vocabulaire arabe renferme un
5o5.
:—
5o6. noms
croquis',
:
-Des
emprunts
faits
-*:^Gbnclusion, p.
T
525.
CHA.RTRES.
—
—
Noms
à
grand nombcç'fje
noms et-
wiL,
p.
5o8-524.
'•'■
IMPRIMERIE
DURAND,
berbères de
étrangères1
langues
traX et
l'arabe,
..empruntés
507.-
de. plantes des formes p.
aux
5o3.
KPE
FULBERT.
particulièrement