UNIVERSITE D’ANTANANARIVO Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques
Exposé de Zootechnie intitulé
L’élevage porcin à Madagascar
Présenté par le groupe II-Promotion AMBIOKA Professeur : Mr. RALAMBOMANANA Justin
Exposé présenté par : – Melle MASO Andrianimanjato Sandra –
Melle MBOLATIANA Patricia Dénéri
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Mr NANGAHONY Juliano
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Mr NASOLONJANAHARY Tsilavo Hasina
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Melle RABARISON Felahasina
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Mr RABENAIVO Andriantiana Ellis Elzin
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Melle RABENJAINDRIANA Tahiana Amintsoa
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Mr RABETSIRA Solotahiry
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Melle RABIBISOA Avo Félicia
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Melle RABOTOVAO Nirinarisoa Estelle Marie C.
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Mr RAFALINIRINA Oniharilala Jonah
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Melle RAHARIMALALA Jessica
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Mr RAHERIVOLA Roger
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Melle RAJAONARIVELO Annie D’Arc
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Mr RAKOTOARIJAONA Razafimbelo Antsa
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Mr RAKOTOARIMALALA Mbolanantenaina
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Melle RAKOTOARISOA S. Sitraka Henintsoa
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Melle RAKOTOARISON Mialinirainy
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Mr RAKOTOARIVONY Naly
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Mr RAKOTOARIVONY Tiarson Saina Annicet
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Mr RAKOTOBE Luc Bruno
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Melle RAKOTOMAMONJY Tahiry Fanomezana
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Melle RAKOTOMAMPIONONA Andrianaly Ny Ando
SOMMAIRE Introduction PARTIE I : GENERALITES I. Historique II. II. Impo Import rtan ance ce de la morp morpho holo logi giee ext exter erne ne et inte intern rnee III. Les différentes catégories de porc Règlementation des conditions d’élevage IV. PARTIE II : CONDUITE D’ELEVAGE I. Les différents types de races I.1. Races locales I.2. Races étrangères I.2.1. Race Landrace I.2.2. Race Large White I.2.3. Race métisse II. Les différe érents types d’élevage II.1 II.1.. Type Type trad tradit itio ionn nnel el III.1.1. Porcherie III.1.2. Alimentation III.1.3. Mesures prophylactiques III.1.4. Race III.1.5. Effectif III.1.6. But II.2. Type semi-traditio semi-traditionnel nnel III.2.1. Porcherie III.2.2. Alimentation III.2.3. Mesures prophylactiques III.2.4. Race III.2.5. Effectif II.3. Type industriel industriel III.3.1. Porcherie III.3.2. Alimentation III.3.3. Mesures prophylactiques III.3.4. Race III.3.5. Effectif I I I. Les mo modes d’ d’élevage III.1. Eleveur-nais Eleveur-naisseur seur III.1. 1.Type traditionnel III.1.2. Type fermier et type industriel III.2. Eleveur engraisseur III.2.1. Croissance des animaux engraissés III.2.2. Le rendement des porcs engraissés PARTIE III : INTERVENTIONS ZOOTECHNIQUES ZOOTECHNIQUES I. Manipulation I .1. Selon l’âge I.1.1. Chez les porcelets I.1.2. Chez les porcs de tout âge
I.1.2.1. Castration I.1.2.2. Meulage de dent I.1.2.3. Encoche de l’oreille I .2. .2. Selo Selon n le le typ typee d’é d’éle lev vage. age. I.2.1. Type traditionnel I.2.2. Type semi-traditionnel I.2.3. Type industriel II. Reproduction II.1. Choix des reproducteurs II.2. Age de mise à la reproduction II.2.1. Le verrat II.2.2. La truie II.3. Phénomènes reproductifs II.3.1. Chaleur II.3.2. Accouplement II.3.2.1. Service en liberté ou accouplement naturel II.3.2.2. Service contrôlé ou insémination artificielle a- Récolte b b- Carac Caractè tères res de de l’éjac l’éjacul ulat at c- Mome Moment nt des des insé insémi mina nati tion onss d- Insémi Inséminat nation ion propre propremen mentt dite dite e- Inconv Inconvéni énient entss et avanta avantages ges de de la métho méthode de II.3.3. Gestation II.3.4. Parturition ou mise bas II.3.4.1. La préparation de la mise bas II.3.4.2. La mise bas II.3.4.3. Mises bas groupées II.3.4.4. Les accidents de parturition II.3.5. Lactation et élevage des porcelets II.3.5.1. Caractéristiques générales de la lactation II.3.5.2. Comportement de la nourrice et des porcelets II.3.6. Le sevrage II.3.6.1. Age du sevrage II.3.6.2. Modalités du sevrage III. Amélioration III. 1. Amélioration génétique III.1.1. Définitions et buts III.1.2. Types de sélection III.1.3. Critères III.1.4. Conclusion III.1.2. Croisement des animaux III.1.2.1. Définition III.1.2 .2. Base génétique aDominance bPerformance III.1.2.3. Modalités du croisement III. 2. Amélio Améliorati ration on alimen alimentai taire re
III.2.1. Selon l’âge III.2.2. Selon le sexe PARTIE IV : PROBLEMES ET SOLUTIONS I. Problèmes I.1. Les maladies I.2. I.2. Prob Problè lème mess lié liéss à la la prod produc ucti tion on de por porce cele lets ts I.2.1. Avant le sevrage I.2.2. Pendant le sevrage I.2.3. Après le sevrage I.3. Autres problèmes I.3.1. Milieu I.3.1.1. Climat I.3.1.2. Habitat I.3.2. Alimentation I.3.3. Accidents I.3.4. Problèmes te techniques II. Solutions
INTRODUCTION Mada Madaga gasc scar ar est est un pays pays à vocat vocatio ion n agri agrico cole le et le sect secteu eurr éleva élevage ge y occu occupe pe une une importance sociale, culturelle et économique.
Depuis longtemps, les Malgaches utilisent l’élevage comme source de revenus et de viande. En effet, pour 25% de la population rurale, il constitue virtuellement la seule source de revenus. L’élevage porcin à Madagascar a vu ses débuts à partir du XVII ème sièc siècle le.. Cela Cela a commen commencé cé avec avec des animaux animaux rustiq rustiques ues puis il y a eu introd introduct uction ion des races races à meille meilleure ure productivité, notamment les races européennes et asiatiques afin d’améliorer la production animale. L’él L’élev evag agee porci porcin n est est conf confro ront ntéé à de nomb nombreu reux x prob problè lème mess comm commee les les mala maladi dies es,, l’indisponibilité des matières premières alimentaires, et les techniques mal maitrisées. Les porcs rencontrés à Madagascar sont de type local ou des races perfectionnées d’importation. En pratique, l’élevage extensif est le plus utilisé par la population rurale.
PARTIE I : GENERALITES Le porc domestique domestique,, comme comme le sanglier, sanglier, appartient à la famille famille des Suidés, de l’ordre l’ordre des des Suif Suifor orme mes. s. Il a pour pour nom nom lati latin n Sus mammifère ongulé ongulé domestique domestique Sus scro scrofa fa .C’est un mammifère omnivore, au corps massif, aux pattes courtes et au groin souple. Le porc, cochon ou pourceau, est élevé pour sa chair. Le porc domestique est adapté aux climats tempérés et semi-tropicaux.
Son élevage est aujourd’hui pratiqué, à grande échelle, dans la quasi-totalité des pays du monde. Les grognement grognementss expriment expriment des avertisseme avertissements nts menaçants menaçants ou une mauvaise mauvaise volonté. volonté. L’animal exprime sa douleur par des cris stridents, des gémissements et des grincements de dents. La truie regroupe ses porcelets par des cris d’appels spécifiques. La peur s’accompagne d’un réflexe de rassemblement du groupe. Une hiérarchi hiérarchiee s’établit s’établit entre les individus individus qui se ruent et se bousculent bousculent pour atteindre l’auge, mais le porc ne manifeste en général son agressivité que si son espace vital est suroccupé. Son activité principale consiste à dormir. Il aime l’eau et reste propre s’il dispose d’un espace suffisant. Il apprécie également les bains de boue.
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I-1 Historique L’introduc L’introduction tion du porc à Madagascar Madagascar par les navigateurs navigateurs portugais portugais remonte au XVIème Siècle. A l’époque, seules quelques localités dans la côte Nord Ouest du pays pratiquaient l’élevage porcin. Du temps de la royauté, les porcs considérés comme impurs furent interdit à la vente et à la commercialisation. Le développement de la production ne se fit qu’avec l’expansion du christianisme. L’introduction de nouvelles techniques d’élevage et de nouvelles races races de porc (Large White ou Landra Landrace) ce) à la fin de l’anné l’annéee 1920 1920 avait avait encore encore amélioré amélioré la production. L’élevage porcin représenterait 16% du PIB du sous secteur élevage. Il est une source de revenus rapides pour les paysans. En1997, la peste porcine africaine a décimé le cheptel malgache et a causé la perte de 50 milliards Ar. Les porcs entretenus depuis longtemps à Madagascar sont : L’un à groin pointu, à tête longue, à oreilles horizontales ou peu tombantes, à côte plate, à membres hauts, à robe noire. Il se rattache au type de race circumméditerranéenne, et on ne peut savoir actuellement comment et à quelle époque il à été introduit dans l’île. D’après un ancien livre de voyages, ce seraient les portugais qui auraient laissé à Madagascar les premiers porcs qui s’y seraient vite multipliés. La seconde race est à face courte, à oreilles dressées, à membres courts et à corps arrondi ; elle est noire, quelquefois brun-rougeâtre ou gris-noirâtre. On peut la rattacher au type des porcs courte-face d’Extrême-Orient. Il s’agit vraisemblablement du résultat d’importation asiatique, comme celui dont d’autres espèces ont également éprouvé l’influence. Les porcs malgaches vivent en liberté autour des villages. Récemment encore on ne leur donnait aucun soin, et ils se nourrissaient de détritus, d’ordures ménagères…ramassés de tous côté côtés. s. Cela Cela expl expliq ique ue la fréqu fréquen ence ce de la ladr ladrer erie ie qu’il qu’ilss cont contra racte ctent nt par par l’in l’inge gest stio ion n des des excrém excrément entss autour autour des habita habitatio tions ns actuell actuellemen ement, t, et depuis depuis que leur leur commer commerce ce prend prend du développem développement, ent, ils reçoivent reçoivent une ration ordinairement ordinairement composée composée de manioc, de patates patates ou de pommes de terre, de maïs, de troncs de bananiers, de son de riz… On compte aujourd’hui 1 273 000 de têtes. Le plus grand nombre est rassemblé dans le Centre ; viennent après, l’Ouest et l’Est, le Sud et le Nord n’en possèdent qu’un nombre très réduit. Des croisements croisements sont effectués avec des races importées importées de France France et qui donnent donnent des résult résultats ats pour pour la précoc précocité ité et l’augm l’augment entati ation on de poids. poids. La tendan tendance ce des éleveurs éleveurs est de conser conserver ver chez ces porcs porcs les robes robes noires noires ou pigmen pigmentée tées, s, car les porcs porcs blancs souffren souffrentt d’insolations, d’érythème…
Pour cette même raison, on a procédé récemment à des introductions de reproducteur Berksh Berkshire ire et de quelqu quelques es sujets sujets appartena appartenant nt à la race de Bayeux Bayeux pour remplace remplacerr la race Yorkshire blanche. La multiplication par le croisement de la première génération entre un verrat européen et une truie indigène est très recommandable en raison des résultats favorables qu’elle donne. La prod produc ucti tion on est est appe appelé léee à pren prendr dree à Mada Madaga gasc scar ar un gran grand d esso essorr et à cont contrib ribue uerr au développement
Répartition du cheptel porcin par province
Antananarivo Antsiranana Mahajanga Toamasina Toliara Fianarantsoa
40% 3% 11% 8% 11% 27%
Antananarivo et Fianarantsoa regroupent 67% de l’effectif total.
I-2-LES DIFFERENTES DIFFERENT ES CATEGORIES DE PORC : Quel que soit le type d’élevage, d’élevage, on distingue distingue chez les porcins porcins différentes différentes catégories catégories de porcs selon l’âge, le sexe, l’état d’engraissement et la destination. Les porcel por celets ets : Ce sont les jeunes porcs (de la naissance au sevrage). Le poids moyen des porcelets à la naissance est de 1kg ; et au sevrage, il est de 15 à 20 kg. La durée de la lactation dépend de l’état maternel. Pour l’élevage l’élevage familiale familiale naisseur, les porcelets porcelets restent à la mamelle mamelle jusqu’à jusqu’à la proch prochain ainee gestat gestation ion.. Pourtan Pourtant, t, dans dans l’éleva l’élevage ge indust industriel riel,, ils resten restentt à la mamell mamellee jusqu’ jusqu’au au sevrage. sevrage. Et si la truie est malingre, on sèvre très tôt les porcelets, porcelets, c'est-à-dire c'est-à-dire à 1 mois. La plupart des petits qui souffrent de la malnutrition meurent et la mortalité des porcelets est due à certaines maladies.
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Les porcelets porcelet s sevrés sevré s : En effet, ce sont des porcelets porcelets qui sont privés du lait maternel maternel et qui sont séparés de la mère. Concernant l’âge et le poids optimum pour le sevrage des porcelets, si la chair est basée sur le poids des porcelets, ceux-ci doivent peser entre 6 et 7 kg dans le sevrage précoce. Quant à l’âge de sevrage, il existe deux possibilités de sevrage : Le sevrage normal à 52 – 60 jours. Le sevrage précoce à 21 – 28 jours. Ce dernier type de sevrage se subdivise encore en deux : Le sevrage précoce obligatoire pour les porcelets orphelins.
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Le sevrage précoce spontané pour une meilleure utilisation des truies ; autrement dit, il permet aux truies de faire deux mises bas par an au moins avec au total 20 nés dont 14 à 16 arrivent au sevrage, quelquefois 100%. La condition absolue du succès pour le sevrage précoce réside dans une bonne conduite d’élevage.
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La cochet coc hette te : C’est une jeune truie élevée en prévision de la reproduction. Les futures cochettes sont choisies parmi les porcelets de sexe femelle sevrés du troupeau. Ce choix est surtout basée sur : Sur l’ascenda l’ascendance nce : un animal animal issu issu d’une d’une mère ayant ayant un nombre nombre de de porcelets porcelets élevé élevé par portée portée et un verrat de race. Sur Sur la conf confor orma mati tion on : un gros gros porce porcele lett ayan ayantt une une bonn bonnee sant santé, é, un excel excelle lent nt appé appéti tit, t, un bon aplomb. Les cochettes sont élevées très loin des porcheries de verrats pour éviter l’habitude au mâle.
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La truie trui e : C’est la femelle adulte. Elle doit avoir un excellent appétit, une bonne santé, une bonne conformation, un nombre de tétines élevé (au moins douze). La truie doit avoir 8 mois à 1 an et 60 à 95 kg et plus pour accéder à la première saillie. La gestation peut durer 3 mois 3 semaines 3 jours. Le verrat verra t : C’est le mâle gardé pour la reproduction. Il est choisi parmi les porcelets de sexe mâle qui ont ont une une bonn bonnee conf confor orma mati tion on exté extéri rieu eure, re, un bon bon aplo aplomb mb,, des des test testicu icule less et des des verg verges es bien bien développés. A 100 kg de poids, il effectue la première monte, la performance d’un verrat est de 35 truies au maximum. On peut l’utiliser pendant 4 à 5 ans avant la reforme. Le porc à engraisser engraiss er : C’es C’estt un porc porc en cour courss d’en d’engr grai aiss ssem emen ent. t. La plup plupar artt des des porc porcss à engr engrai aiss sser er sont sont primordialement les porcelets devenant des porcelets sevrés proprement destinés à l’engraissement. Pourtant, Pourtant, les porcs à engraisser engraisser peuvent être des truies qui étaient gestantes et nourricières nourricières ou des verrat verratss qui étaien étaientt des reprod reproduct ucteur eurss c'est-à c'est-à-di -dire re que lorsqu lorsqu’il ’ilss sont sont épuisé épuiséss ou devien deviennen nentt sexuellement inactifs, ils sont destinés comme porcs à engraisser. On dit que ces truies et ces verrats sont en état de reforme. Le porc charcutier charcuti er : C’est un porc de 90 à 110 kg, fournissant de 130 à 150 kg en vue de la production de jambons crus. Le porc baconer bacone r : C’est un porc de 80 à 110 kg, dont la masse désossée, salée, séchée et fumée est destinée à la préparation du « bacon ». On recherche chez ce type d’animal un très faible pourcentage de graisse et une bonne qualité de la viande. I-3-Anatomie du porc et morphologie externe du porc : I-3-1I-3- 1- Anatomie Anat omie : 1. Présentat Prése ntation ion générale géné rale :
Le porc est un omnivore à peau nue. Ses soies le protègent peu ou pas des traumatismes, si petites soient elles ; il s’ensuit des lésions fréquentes à l’endroit où la peau se trouve en contact avec une surface, notamment un sol rugueux. Ne possédant pas de glandes sudoripares fonctionnelles, le porc lutte mal contre une élévation de température. Il est très sensible aux coups de chaleur. Grâce à sa couche de lard, il se protège bien du froid, sauf durant les premières semaines de vie où il est incapable de lutter contre les basses températures. Un autr autree trai traitt domi domin nant ant est est la frag fragil ilit itéé nerv erveuse euse du porc orc mode modern rnee qui qui a un ralentissement certain sur le fonctionnement de son tube digestif.
2. Morphologi Morph ologiee interne inter ne : 2.1 L’appareil digestif : L’appareil digestif du porc est constitué par : a. La bouche et le pharynx : La cavité buccale du porc est délimitée par deux fortes mâchoires sur lesquelles est implantée une denture. L’adulte comprend par demi-mâchoire : Incisives 3 /3 Canines 1/1 Prémolaires 4/4 Molaires 3/3 Le porcelet possède déjà des dents à la naissance : 4 coins et 4 canines. L’évolution de la dentition est la suivante : ✔ 6 mois : début d’apparition des coins adultes. ✔ 1 an : remplacement des pinces. 18 mois : remplacement des mitoyennes – la bouche est faite. ✔ 2 ans ans à 2 ans ans ½ : les les can canines ines sup supérie érieu ures res du verr verrat at ou « défe défens nses es » ✔ s’extériorisent aux plis des lèvres supérieures b. L’œsophage L’œsopha ge et l’estomac l’esto mac : – L’œsophage : Le passage des aliments de la bouche vers l’estomac se fait par l’œsophage. Sa longueur est de 50 à 60cm. – L’estomac : Anatomiquement, l’estomac comprend 4 zones différenciées par leur muqueuse : La zone oesophago-gastrique • La zone cardiaque • La zone fundique • La zone pylorique • L’estomac tient lieu de réservoir d’aliments. Sa capacité moyenne à l’âge adulte se situe aux alentours de 8litres. a. Les intestins intest ins : La longueur de l’intestin varie de 22 à 25m chez un animal adulte. Il se compose de deux parties nettement distinctes sur le plan anatomique et fonctionnel : L’intestin grêle (18 – 20 mètres) Le gros intestin (4 – 5 mètres) ○ ○
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L’int ’intes esti tin n grêle rêle : Il fait suite à l’estomac par le duodénum (court : 60cm) et se poursuit par le jéjunum et l’iléon l’iléon qui représente représente la majeure majeure partie de la longueur de l’intestin. l’intestin. Cette masse intestinale intestinale est située dans la partie droite de l’abdomen. Jéjunum et iléon sont suspendus à la voûte lombaire par un court mésentère et reposent, en partie sur la paroi abdominale, en partie sur le colon spiral ou hélicoïdal. La structure de l’intestin grêle est remarquable par la présence d’une muqueuse plissée formant des villosités intestinales qui accroissent considérablement la surface absorbante de l’intestin. La transition entre l’intestin grêle et le gros intestin se fait par le caecum qui est relativement court chez le porc (30-40mètres). –
Le gro gross in intestin : Il fait suite au caecum. Il occupe la majeure partie du plancher abdominal. Il débute par une portion spiralée suivie du colon transverse, puis du colon flottant longeant le flanc gauche, et se termine par le rectum. a. Les glandes glande s annexes anne xes : – Le foie : Il est volumineux (1,5kg pour un porc de 100kg) et située entre le diaphragme et l’estomac. Des scissures peu profondes le divisent en 5 lobes. –
Le pa pancréas : Il avoi avoisi sine ne le duod duodén énum um en part partie ie droi droite te et la rate rate en part partie ie gauc gauche he et est est situ situéé transversalement derrière l’estomac.
2.2 L’appareil respiratoire : Les échanges gazeux se réalisent chez le porc, comme chez tous les mammifères, au moyen de deux systèmes de respiration : – Un circui circuitt inte intern rnee qui qui assu assure re les écha échang nges es gazeux gazeux entre entre l’al l’alvé véol olee pulm pulmon onair airee et la cellule, le sang jouant le rôle de transporteur. – Un circuit circuit extern externee qui permet les échang échanges es entre entre l’air ambiant ambiant et l’alvéo l’alvéole le pulmonaire pulmonaire.. Il s’agit de l’appareil respiratoire qui comprend la cavité nasale, la trachée et les bronches, les poumons. – a. La cavité nasale nasa le : Le nez du porc et relativement long ; les narines s’ouvrent au niveau du groin, qui possède lui aussi une structure osseuse : l’os du groin. b. La trachée artère artèr e et les branches : La trachée trachée artère artère est un tube tube cylind cylindriq rique ue formé formé d’anne d’anneaux aux cartil cartilagin agineux eux.. La partie partie antérieure forme le larynx. La partie postérieure se divise en bronches qui pénètrent dans les poumons. A ce stade, les anneaux ont disparu. En pénétrant dans les poumons, les bronches se subdivisent en une multitude de ramifications qui aboutissent à la bronchiole et à l’alvéole pulmonaire. c. Les poumons poumo ns :
Les poumons sont des masses spongieuses, roses, élastiques et découpées en 7 lobes, dont 4 pour le poumon droit et 3 pour le poumon gauche : 2 lobes antérieurs ou apicaux ○ 2 lobes intermédiaires ou cardiaques 2 lobes postérieurs ou diaphragmatiques ○ 1 lobe médian ou azygos ○
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2.3 L’appareil reproducteur : a. L’appareil L’appar eil génital du verrat : L’appareil génital du verrat comprend : ○ Les glandes génitales mâles ou testicules Les glandes annexes ○ Les voies d’excrétion et l’organe copulateur. ○
b. L’appareil L’appar eil génital de la femelle femell e : Les organes génitaux de la truie comprennent : ○ Les glandes génitales ou ovaires Les voies génitales L’organe de copulation. 1.4 L’appareil locomoteur locomoteur : ○ ○
L’appareil locomoteur se compose d’un squelette animé par des tendons et des muscles squelettiques. a. Le squelette Le rôle des membres est d’assurer le soutien de l’édifice corporel et son déplacement. Dans cette fonction, les os ont une action capitale : ○ Ils apportent une certaine rigidité au squelette. ○
Leurs liaisons articulaires souples permettent l’activité locomotrice.
a. Le pied pie d : Les onglons constituent la zone de contact de l’animal avec le sol et seulement deux doigts par sabot supportent le poids du corps. c orps. Pour les porcins reproducteurs, les lésions des pieds sont une part une importante des causes d’éliminatio d’élimination n : 20 à 25% pour la lésion lésion des onglons, onglons, 11% pour boiteries boiteries sur les truies, 32% pour troubles de locomotion chez les verrats en service. Il en est de même pour les futurs reproducteurs : 14% pour onglons défectueux sur des femelles de 100kg. La qualité du sol a une influence prépondérante sur l’état des pieds des animaux.
I-3-2-Mor I-3- 2-Morphol phologie ogie externe exte rne : La tête têt e : La tête est attachée attachée au tronc tronc par le cou dit encolur encoluree qui est beauco beaucoup up plus allongé. allongé. L’extrémité L’extrémité de la tête se termine par le groin qui est une partie spongieuse spongieuse pouvant pouvant servir à la contention de l’animal. Le tronc tron c :
Au niveau du tronc se trouve la croupe, le rein et le garrot. garrot. Entre la croupe croupe et le garrot, on trouve le dos de l’animal, permettant l’évaluation de la qualité de la viande par la mesure de « l’épaisseu l’épaisseurr du lard dorsal dorsal » ; soit par réflectométrie réflectométrie chez l’animal vivant, soit à l’aide d’une simple réglette chez l’animal abattu. Sur la partie ventrale on trouve des tétines bien apparentes chez les femelles et le tire bouchon copulateur chez le mâle.
Les membres membr es : L’extrémité de chaque membre se termine par quatre doigts dont deux sont antérieurs et deux postérieurs. Les doigts sont entourés de sabots appelés ergots. Au niveau des membres, la conformation de la cuise permet de déterminer l’aptitude à produire de la viande chez l’animal. I-4-GESTION D’UN ELEVAGE DE PORC : La gestion combine à la fois l’observation, l’analyse, et la précision en vue d’atteindre les objectifs de la production. Il faut tout d’abord inventorie inventorierr la capacité des différents différents bâtiments bâtiments (attente de saillie, saillie, gestation, gestation, maternité, post-sevrage, post-sevrage, engraissement) engraissement) et ainsi vérifier la cohérence cohérence du nombre de places places disponibl disponibles es à chaque chaque stade et déceler déceler les facteurs limitants de la chaîne de production. production. Tout cela permet de définir un effectif optimal en termes d’objectifs. L’obte L’obtenti ntion on d’un d’un bon résultat résultat requie requiert rt à la fois fois le plein plein emploi emploi des struct structure uress de production et un bon rendement rendement des moyens mis en œuvre. Ceci passe passe par plusieurs étapes : Identification n des reproducteu reproducteurs, rs, sans laquelle aucun contrôle technique ou économiqu économiquee n’est – Identificatio possible. – Tenue d’un minimum de documents simples : fiches des saillies, fiche des mises bas… – Connaissance du stade physiologique de toutes les truies du troupeau avec la prévision de toutes toutes les opérations opérations à effectuer, effectuer, grâce à un planning planning d’élevage. d’élevage. Ces étapes permettent permettent de connaître le niveau de productivité sur une période donnée (contrôle instantanée). Les méthodes de gestion peuvent être classées par ordre croissant de l’exigence des enregistrements et de précision des résultats (tableau 1) ; tout en gardant à l’esprit qu’il faut : – Etre rigoureux dans les enregistrements à effectuer – Enregistrer mais aussi se servir du résultat – Suivre une hiérarchie correspondant à celle de l’importance économique des postes étudiés. L’éleveur doit aussi suivre les règlementations de l’élevage en général qui sont : ➢ Les animaux ne doivent pas être maintenus dans l’obscurité. ➢ Ils doivent être inspectés par les propriétaires ou par les responsables au moins une fois par jour. ➢ Isoler ceux qui sont malades ou agressifs. ➢ Nettoyer l’habitat 1 ou 2 fois par semaine. ➢ Laver à grande eau 1 ou 2 fois par semaine. ➢ Il faut un suivi sanitaire : hygiène. ➢ Utiliser des antiseptiques : savon, crésyl 10%, anti-gale.
PARTIE II : CONDUITE D’ELEVAGE I.
Les différents types de races
I.1. Races locales Dans toute l’île, l’élevage du kisoa gasy est très répandu. répandu. Ces types de porc présentent présentent un pelage noir, ils sont trapus, de petite taille. Ils atteignent difficilement les 100 Kg avec un indice de consommation souvent souvent supérieur à 9. On peut distinguer distinguer 2 races locales: Hova : robe noire tachetée de blanc avec une longue tête et un groin pointu. Mahabo : robe grise noirâtre, membres courts et oreilles dressées. Les races locales, encore rustiques, ont un grand avantage, elles résistent aux épizooties (malad (maladies ies contag contagieu ieuses ses affecta affectant nt un grand grand nombre nombre d’anim d’animaux aux), ), aux intemp intempérie éries… s… et se contentent plus facilement en ce qui concerne l’alimentation. Elles peuvent avoir 8 jusqu’à 9 porcelets par portée. Mais, elles présentent un certain danger surtout sur la transmission des maladies (GMQ = 400 g). I.2.
Les races étrangères
I.2.1.Race I.2.1.Ra ce Landrace Cette race est d’origine allemande, anglaise, belge, danoise, suédoise, elle ressemble extérieuremen extérieurementt à tous les types de porcs, porcs, elle est souvent utilisée utilisée pour une sélection sélection ou des croisements avec le Large White. Elle a un pelage blanc, un groin allongé, de longues oreilles, épaisses et pendantes. La race Landrace Landrace qui est principalem principalement ent plutôt danoise, a une qualité qualité de sa capacité respiratoire respiratoire (poitrine (poitrine étroite). étroite). Les truies Landrace Landrace peuvent peuvent avoir en moyenne moyenne 9.69 porcelets avant et 7.14 destinés au sevrage. I.2.2. Race large white ou porc blanc de Yorkshire Elle est originaire d’Angleterre. C’est une race de très grande format, caractérisé par un corps de grande longueur supporté supporté par des membres forts qui lui confère une bonne bonne mobilité, mobilité, un dos assez rectiligne utilisé pour l’élevage industriel (engraissement, naisse rie). Elle possède une tête forte avec un front large, yeux vifs, un groin assez large, un profil légè légère reme ment nt conc concav ave. e. Ces Ces orei oreill lles es sont sont gran grande des, s, trian triangu gula laire ires, s, dres dressé sées es du poin pointt de vu performance, elle a une croissance rapide et une production en viande très intensive. Les truies
on une taille de portée importante : 6 mis bas après des conditions alimentaires et d’entretient en norme. Elle a été largement utilisée dans les pays chaud, où elle s’adapte remarquablement si les conditions climatiques ne sont pas vraiment excessives. Par ces capacité, nombreux sont les éleveurs qui préfèrent cette race. Les porcelets cependant en lui reproche une certaine régularité à la naissance et au sevrage. I.2.3.Race métis (zafindraony) Cette race est obtenue par le croisement croisement d’un verrat à race étrangère étrangère et une truie à race importée. On trouve ces animaux au centre l’élevage destinée à la production de viande. Elle bénéficie de la résistance et de la rusticité du parent local et des avantages héritées de la race améliorée. Pourtant, ce type de métissage présente des inconvénients comme la possibilité de transmission des maladies aussi bien que vénérienne qu’épizootique.
II.
Les différents types d’élevage
II.1. Type traditionnel traditionnel Ce type est également appelé élevage familial ou extensif. II.1.1. Porcherie Les animaux son en divagation le matin et rentrent, le soir, dans les porcheries qui laissent toujours à désirer ; soit qu’elle cohabite dans un coin avec l’éleveur, soit qu’elles sont en dehors dans un parc rudimentaire fait, en général, avec 4 piquets de bois et de branchages, le tous tous surmo surmonté ntéss d’une d’une toitur toituree de paille paille ou les parasites parasites et les infecti infections ons sont diffic difficiles iles à maitriser. II.1.2. Alimentation Les animaux se débrouillent comme ils peuvent pour se nourrir ; ils sont supplémentés seulement par les restes ou déchés ménagère ou sous produit des récoltes. Il n’y a pas de vrais stocks alimentaires destinés aux animaux, et s’il y en a l’éleveur et sa famille ne peuvent s’empêcher d’y puiser leur propre besoin. La distribution journalière n’est pas mesurée. Ainsi, les composition compositionss alimentaires alimentaires sont susceptibles susceptibles de variés du jour au lendemain et d’une ration à une autre. II.1.3. Mesures prophylactiques Elles sont presque nulles, c’est-à-dire les animaux se débrouillent usant de leur rusticité et d’une immunité naturelle pour lutter contre une quelconque maladie. Les soins sanitaires sont pratiquement nuls ; une vaccination, une vermifugation sont souvent considérées comme suffisantes à un porc pendant toute sa vie. L’hygiène d’est pas de rigueur : un petit coup de balaie à la porcherie, un coup d’œil estimatif sur les animaux et tous est pour le mieux. II.1.4. Race Ce type d’élevage est surtout spécialisé à l’élevage d’animaux locaux qui se contente de peu et résistent bien aux maladies. Mais on détecte des métis. II.1.5.Effectif 1 à 10 têtes par éleveur, 19% des éleveurs pratiquent ce type d’élevage.
II.1.6. But Dans le système traditionnel, le porc est une cagnotte vivante, une source d’argent liquide facilement mobilisable en cas d’urgence. Il est également sacrifié lors des rites religieux ou abattu pour remplir un devoir social.
II.2. Type semi-traditionnel On le désigne également par élevage fermier par artisanal par intermédiaire de type amélioré. Il est en quelque sorte, un élevage de transition entre le type traditionnel et le type industriel.
II.2.1.Porcherie Les éleveurs de ce type ont des techniques nettement plus poussés que ceux décrit précédemment : ➢ Porcherie en terre battue ou en brique, enduit ou non avec du ciment. ➢ Mangeoire soigné, en planche, en tôle ou en ciment. ➢ La toiture est en chaume ou bien en tôle. II.2.2 Alimentation Les animaux alimentés à base de son riz Son de riz avec de complément comme maïs, manioc cuit, patate douce, … • Son de riz et aliment composé (provende) dont la proportion est la suivante : • 1 kg de provende pour 3 à 6 kg de son de riz. Provende achetée ou fabriquée par l’éleveur. • La mise a dispos dispositi ition on d’eau des animaux animaux s’effectu s’effectuee soit soit par un systè système me de • réseau hydraulique, soit par des porchers. II.2.3. Mesures prophylactiques Elles sont respectées, tels les douchages et déparasitage périodique, on note même une loge de quarantaine dans certaines exploitations. Les éleveurs de ce type pratique ainsi : Une vaccination périodique suivant un calendrier • Une vermifugation systématique La propreté est respectée et les déparasitages aussi bien qu’interne qu’externe sont pratiquées dès qu’un porcelet et en état d’en recevoir et ceux jusqu’à sa sortie de l’exploitation. •
II.2.4. Race Il se caractérise caractérise par l’élevage d’animaux d’animaux métis ou de race importée importée : large white et landrace. II.2.5. Effectif 10
à 100 têtes, 60% des éleveurs pratiquent ce type d’élevage.
II.3. Type industriel Ce type est aussi appelé élevage intensif.
II.3.1. Porcherie Les porcs sont placés dans des boxes adéquats, selon leur catégorie de façon à ce que chaque porc ait son propre espace. Ils y sont enfermés dans des bâtiments en bois ou en dur. Pour un changement de catégorie il y a changement de boxe (la truie allaitante a besoin d’aménagements spéciaux). II.3.2. Alimentation Les animaux sont satisfaits en aliment complet, pourtant souffre comme ceux des é autres types et d’une manière assez fréquente des pénuries des périodes de soudure. Les éleveurs s’efforcent d’avoir des stockes de sécurité alimentaire et cultivent souvent eux même les éléments essentiels. Il existe des types d’aliments: Aliment de démarrage : du servage jusqu’à 60 kg • Aliment de finition : 60 kg jusqu’à l’abattage. • II.3.3. Mesures prophylactiques Elle est en rigueur cependant, cependant, les produits produits vétérinaires vétérinaires sont sont peu nombreux, nombreux, surtout surtout les vaccins. Un personnel permanent s’occupe, ici, de l’entretient sanitaire des animaux, il veille à l’élimination des maladies infectieuses, contagieuses, parasitaires et à l’est dépisté. L’hygiène de l’habitat est aussi en rigueur : du moins une fois par jour, les porcheries sont lavées à grande eau qui est additionnée d’eau javel ou de Chlore une ou deux fois par semaine. Les vaccinations et toutes autres mesures préventives sont appliquées à la lettre. En principe, principe, une ferme de ce genre n’introduit n’introduit dans son élevage des animaux nouveaux, nouveaux, à part ceux destinés au remplacement des reproducteurs. II.3.4. Race En général, ces exploitations font de l’engraissement avec des animaux de race amélioré (surtout large white). II.3.5. Effectif Ce type type d’élev d’élevage age a un effecti effectiff d’au d’au moins moins 20 reprod reproduct uctric rices es foncti fonctionn onnelle elles. s. La production annuelle de porcelets est de porcs engraissés dépasse de 100 têtes.
III.
Les modes d’élevage d’élevage
III.1. Eleveur-naisseur Les normes pour les reproducteurs et leurs produits sont les suivantes : III.1.1. Type traditionnel Truie: –
– – – – –
Première saillie : 9ème au 10ème mois Gestation, lactation : 6mois Repos : 1 à 1.5 mois Nombre de mise bas/an : 1.3 à 1,5 Porcelets par portée : 8 à 9 Mortalité avant sevrage : 25%
Verrat: –
–
Première saillie : 9 au 10ème mois Poids moyen : 130 kg
Porcelets:
– –
–
Poids à la naissance : 0.5 à 0.6 kg Poids au sevrage : 11 à 12 kg GMQ : 190 kg
III.1.2. Type fermier et type industriel Truie : Premier saillie : 9ème au 10ème mois – Gestation- lactation : 5.5 à 6 mois – Repos : 1 à 1.5 mois – Nombre de mises bas/an : 1.5 à 2 – Porcelets par portée : 10 à 12 – Mortalité avant sevrage : 23% – Verrat: – Première saillie : 8ème au 9ème mois – Poids moyen : 170kg Porce Por cele lets ts : – Poids à la naissance : 0.6 à 0.8 kg – Poids au sevrage : 15 à 17 kg – GMQ : 270 g – Servage : au 2 ème mois Ces normes bien que acceptables, sont en fait susceptibles de subir de fortes modifications surtout en milieu traditionnel où la truie peut se reposer pendant 3 mois (période de récupération), selon son état. Jusqu’au sevrage, les porcelets sont soumis à de sérieuses difficultés qu’ils surmontent souvent mal que bien, ce qui explique les taux de mortalité avant sevrage. Ces complications sont d’ordre physiologique, pathologique et alimentaire.
III.2. III. 2. EleveurEleveur -engraiss engr aisseur eur III.2.1.Croissance des animaux engraissés Elle n’est évidement pas toujours constante et est susceptible de varier avec Le type d’alimentation : nous avons constaté expérimentalement que 2 porcs – nourris nourris de manières manières différentes avec les mêmes quantités quantités d’éléments nutritif nutritif (1 kg de manioc par jour l’un et 1 kg de mélange de pomme de terre et de patate douce pour l’autre) ont des croissances croissances inégales bien qu’ils soient soient utérins utérins (issus (issus d’une même portée). portée). Cette différence est d’un d’un kilogr kilogramm amme. e. Cela Cela est associ associéé à la digest digestibi ibilit litéé : le gavage gavage des porcs porcs n’entr n’entrain ainee pas toujours un gain de poids car bien souvent, les rations sont cellulosiques. – L’état sanitaire : vermifugation et vaccination doivent être pratiquées de façon méthodique et régulière.
–
L’état physiologique et l’âge : le GMQ subit des fluctuations avec ces 2 critères. Il augmente jusqu’à la période de crise de 3 semaines où il diminue pour se relever après. Il tend ensuite à s’abaisser au sevrage et s’accroit en dents de scie selon le rationnement. A partir de 8 ou 10 mois, les bêtes gagnent difficilement du poids et d’est en général la fin de la période d’engraissement.
III.2.2. Le rendement des porcs engraissés
1 S
Extr ême 3-5
Porc local Mo yen 4
Extr ême 3-5
Métis Mo yen 4
Large white Extr Mo ême yen 3-6 5dh d
ang (kg) 2 A
2025
24
1922
20
2530
23
3 D
5060
56
6575
60
8085
82
4 P
7090
80
8595
80
110120
115
bats (kg)
écoupe s (2 moitié s en kg)
oids vif (kg) 5 L
10
20
35
6 R
65
74
75
ard (%)
endem ent
(%) (6)=41+2(4)
Elevage porcin au Vakinakaratra
s (kg)
Poid Nom moyen bre carcasse 100
Poids total (kg)
315
27615
Poids Lard Rend moyen par par carcasse ement carcasse (%) (%) moyen (%) 80 2380 25
De janvier à septembre 1977 Régions ALAOTRAMANGORO AMORON'I MANIA ANALAMANGA ANALANJIROFO ANDROY ANOSY ATSIMOANDREFANA ATSIMOATSINANANA ATSINANANA BETSIBOKA BOENY BONGOLAVA DIANA HAUTE MATSIATRA IHOROMBE ITASY MELAKY MENABE SAVA SOFIA VAKINAKARATR A VATOVAVYFITOVINANY
Chept el 18623 53902 72354 4427 1242 11688 12391 11535 23666 13156 5210 26114 3112 56085 1326 44190 1576 6793 8423 9839 10549 8
35871 52702 MADAGASCAR 1 Source: recensement de l’agriculture 2004-2005 Titre : effectif des exploitations agricoles pratiquant l’élevage par région.
REMARQUE
Le porc local est le moins productif (65%) en raison d’une alimentation déficiente associée à un taux d’encombrement élevé. Le rend rendem emen entt du méti métiss est est accep acceptab table le (74% (74%)) avec avec un taux taux de lard lard en prop propor orti tion on convenable (20%). Avec un rendement de 76% et 35% le gras, le large white semble être la race idéale.
PARTIE III : INTERVENTIONS ZOOTECHNIQUES I.
Manipulation
I .1. Selon l’âge I.1.1. Chez les porcelets Soins : section et désinfection du cordon ombilical. I.1.2. Chez les porcs de tout âge I.1.2.1. Castration La castration ou ablation des testicules est pratiquée sur le porc male qui n’est pas destiné à la reproduction. Plus elle est effectuée précocement, moins le choc est important. La castration est pratiquée habituellement soit: – A 5-7 jours ; – A 20 jours ; – A 5-6 semaines. Elle ne doit pas coïncider avec un autre choc (anémie, vaccination, sevrage). La castration des femelles qui ne présente aucun intérêt est à déconseiller.
Les porcs castrés castrés sont sont plus plus tranqui tranquilles lles et plus plus faciles faciles à manipu manipuler. ler. Le porc porc castré castré engraisse engraisse davantage, davantage, et la viande viande ne dégage plus une forte odeur porcine. porcine. Il faudra quelqu’un quelqu’un pour tenir le porcelet en vue de la castration. Le porc doit être saisi par les pattes arrière avec la tête en bas, et son son corps doit être maintenu maintenu fermement entre les genoux de l’assistant.
I.1.2.2. Meulage de dent Les porcelets mordent la truie en se battant pour s’emparer de l’un des tetons et téter. La douleur ainsi provoquée gêne la truie et elle se lève, ce qui empêche les porcelets de téter de plus, les lésions permettant aux germes d’infecter le pis de la truie. Enfin, en se battant pour s’emparer d’un tétons et téter, les porcelets se mordront mordront les uns les autres et se blesseront blesseront .ces problèmes seront évités si on procède simplement au rognage des dents. Les dents du jeune porc doivent être rognés le plus tôt possible ; même 15 munîtes après la naissance.il faut séparer la truie et ses petits pendant un laps de temps le plus court possible Le porc nait avec huit dents. Le porc adulte possède 44 dents, dont deux grosses canines sur chaque mâchoire des sortes de crocs. I.1.2.3. Encoche de l’oreille Chez les porcs adultes, l’identification se fait par l’encoche de l’oreille. C’est un moyen d’iden d’identif tificat ication ion nécess nécessaire aire dans dans un élevage élevage de grande grande enverg envergure ure.. Il existe existe de nombre nombreuse usess façons façons d’iden d’identifi tifier er les animau animaux, x, notamm notamment ent les collie colliers rs numéro numérotés tés,, les tatouag tatouages es et les étiquettes étiquettes en plastique. plastique. Mais pratiquer une encoche encoche à l’oreille est le moyen moyen d’identific d’identification ation le moins cher.
I .2. Selon le type d’élevage Chaque type d’élevage a, en ce qui concerne les mesures prophylactiques, des méthodes assez distinctes et caracteristiques.les degrés des précautions de l’éleveur sont toujours en fonctions de la valeur, dés performances, qu’il estime, dés ses bêtes et, en relation avec ses autres occupations.
Les cas suivants sont des mesures générales prises par la plupart des éleveurs. I.2. 1. Type traditionnel Les mesures sont presque nulles, c‘est à dire que les animaux se débrouillent, usant de leur rusticité et d’une immunité naturelle pour lutter contre une quelconque maladie.ims sont tout simplement abattus dès qu’apparaissent des signes douteux. L’hygiène ou de l’habitat, ou des animaux, n’est pas de rieur : un petit coup de balai à la porcherie, un coup d’œil estimatif sur les animaux tout porc le mieux.lle langueyage n’est fait que pour les animaux nouveaux ou destinés à la vente et celle à la demande de l’acquéreur. L’animal ainsi traité est automatiquement déprécié s’il n’est pas pris par l’acheteur qui a exigé l’opération, bien qu’il ne porte pas de trace de cysticercose. Il faudra tout de même ajouter que les éleveurs de ce type souhaitent avoir des animaux bien portants ; c’est pourquoi ; ils donnent à leurs bettes, au moins une fois ; des vermifuges autant de fois que possible. I.2.2. Type semi-traditionnel Dans ce type, on se soucie beaucoup plus de l’état sanitaire des animaux que dans le cas précèdent – vaccin vaccinatio ation n pério périodiq dique, ue, suivan suivantt un calend calendrier rier..
– verm vermuf ufig igati ation on syst systém émati atiqu que. e. – les pédiluves pédiluves aux ammoniu ammoniums ms quaternaire quaternairess existent existent dans la plupart plupart des cas, cas, ne sont sont pas toujou toujours rs obligatoire – la propreté propreté est respectée respectée dans toutes toutes les exploitation exploitationss que nous avons visitées. visitées. Les déparasitages, aussi bien interne qu’extrême sont pratiqués des qu’un porcelet est en état d’en recevoir et ce jusqu’à sa sortie de l’exploitation. I.2.3. Type industriel Un pers person onne nell perm perman anen entt s’oc s’occu cupe pe,, ici, ici, de l’en l’entr treti etien en des des anim animau aux. x. Ils Ils veil veillen lentt à l’élimination des maladies infectieuses, contagieuses, parasitaires et à les dépister. L’hygiène de l’habitat est de rigueur. Au Au moins une fois par jour, les porcheries sont lavées à grande eau, l’eau de lavage est additionnée de javel ou de chlore une ou deux fois par semaine et plus fréquemment qu’il y suspicion. La vaccination et toutes autres mesures préventives sont appliquées à la lettre. En principe, une ferme de ce genre n’introdui n’introduitt dans son élevage des animaux nouveaux, nouveaux, à part ceux destinés au remplacement des reproducteurs.
II.
– – –
– –
Reproduction
II.1. Choix des d es reproducteur reprodu cteurs Il ne s’agit pas ici du choix des races dont il a été question dans un chapitre antérieur, mais de celui des individus. La sélection peut avoir une action importante, c’est pour cela qu’il convient d’apporter la plus grande attention au choix des reproducteurs. D’une D’une façon façon généra générale, le, on demand demandee aux reprod reproduct ucteur eurss de donner donner une produc productio tion n de porcelets : Nombre Nombreux ux et lourd lourdss à la naissan naissance, ce, robu robuste stess et vigour vigoureux eux,, Aptes à produire produire économiqu économiquement ement des carcasses carcasses maigres maigres et bien bien en viande, viande, Suscep Susceptib tibles les de se reprod reproduir uiree en manifes manifestan tantt des perfor performan mances ces supérie supérieure uress à celles celles de leurs parents. Mais, en outre : Pour Pour le verra verratt : une une gran grande de facil facilit itéé d’em d’empl ploi oi,, c'es c'est-à t-à-d -dire ire : une une ardeu ardeurr sexu sexuel elle le norm normal ale, e, un comportement doux et une bonne constitution ; Pour la truie truie : une une bonne bonne longév longévité, ité, de de bonnes bonnes qualité qualitéss maternelles maternelles et laitières. laitières. Les reproducteurs choisis, tant mâles que femelles, doivent être en parfait état de santé. Ils ne doivent pas être issus d’élevages où ont sévi des maladies contagieuses, où le parasitisme est notoirement intense. Ils risqueraient d’apporter, soit des germes, soit des parasites. En outre, ils pourraient être rendus peu résistants par des séquelles de maladies guéries, mais ayant laissé dans leur organisme des lésions. Or, les reproducteurs sont appelés à rude épreuve. Une bonne santé santé est nécess nécessair aire. e. Les reprod reproduct ucteur eurss devron devrontt avoir avoir reçu toutes toutes les vaccin vaccinatio ations ns et les déparasitages garants du maintien futur de leur bon comportement. Les reprod reproduct ucteur eurss seront seront choisi choisiss en foncti fonction on de leur leur confor conformat mation ion la meilleu meilleure re pour pour produire de la viande. On recherchera les animaux longs, avec une très belle musculature dorsale et des jambons. Mais on se souviendra qu’une bonne musculature doit être soutenue par un fort squelette et que la solidité de ce dernier est fondamentale pour les divers actes de la vie du porc. Le squelette sera jugé facilement au niveau des membres. Ils doivent être forts, avec de bons aplombs et des articulations larges. On attachera une grande importance à l’examen des jarrets. Les jarrets droits donnent l’illusion d’un jambon plus développé ; par contre, ils rendent rendent la démarche démarche moins souple, souple, la course plus difficile : les postérieurs postérieurs s’engageant s’engageant moins sous le corps, et, surtout, ils peuvent handicaper un verrat lourd pour le cabrer au moment de la
saillie. On recherchera donc des jarrets larges, formant, de profil, un angle net, gage de la souplesse de l’articulation. En raison de la lutte contre la chaleur, le choix se portera sur des animaux ayant une cage thoracique bien développée plutôt qu’une poitrine réduite.
II.2. Age de mise à la reproduction II.2.1. Le verrat Le verr verrat at atte attein intt sa matu maturi rité té sexu sexuel elle le vers vers 4 mois mois mais mais il ne peut peut être être livr livréé à la reproduction qu’à l’âge de 8 mois. Il convient cependant, pendant les premiers mois d’activité, de limiter le nombre nombre de saillies saillies en raison du nombre nombre de spermatozoï spermatozoïdes des émis un peu faible ; il ne sera maximal qu’à 1 an. II.2.2. La truie La truie atteint sa maturité sexuelle vers 5-6 mois mais ne doit pas être saillie avant 7-8 mois. Il semble qu’en raison des plus grandes difficultés des truies lourdes dans la lutte contre la chaleur, on ait moins intérêt à attendre un poids élevé pour la reproduction. Enfin, on s’attachera davantage à des critères d’âge qu’à ceux de poids. Ces derniers seraient en effet variables avec les races ; les truies métisses pouvant être prêtes à 85 kg, les truies rustiques à 60 kg. II.3. Phénomènes reproductifs II.3.1. Chaleur Dans les élevages où l’on pratique un sevrage à 7-8 semaines (49 à 56 jours), les truies en bon état reviennent en chaleur dans la semaine suivant leur séparation d’avec la portée. Ce délai peut être allongé lorsque les mères sont très amaigries soit par une portée nombreuse, soit, le plus souvent par une alimentation insuffisante durant l’allaitement. Lorsque le sevrage est pratiqué plus précocement, le délai de « retour en chaleur » peut normalement atteindre deux semaines. La reprise du cycle œstral est favorisée par la proximité du mâle et dans de nombreuses porcheries, des loges collectives situées en face de celles des verrats sont réservées aux aux truies dont les portées viennent d’être sevrées. Il a été prouvé que l’odeur du mâle stimulait l’activité sexuelle des femelles. Il est parfois tentant pour l’éleveur d’intervenir à l’aide d’hormones (gonadotrophines ou prostaglandines) pour accélérer ce processus ou mieux maîtriser le rythme de la reproduction. Il importe d’être prudent et de réserver ce genre d’intervention aux personnes qualifiées pour les pratiquer que sont les Docteurs Vétérinaires. La reproduction est la fonction qui est la première atteinte lorsqu’une dégradation des conditions de vie des animaux même discrète, apparaît. Si une anomalie est constatée (retard à la reprise des chaleurs après sevrage), il importe d’abord d’essayer d’en comprendre les causes, parfois simples (maigreur exagérée de truies épuisées, infection génitale, etc.). Le recours aux moyens moyens médica médicaux ux (hormo (hormones nes)) n’est n’est réellem réellement ent efficace efficace que sur des animau animaux x par ailleu ailleurs rs normaux, en bon état de santé et d’entretien. II.3.2. Accouplement II.3.2.1. Service en liberté lib erté ou a ccouplement naturel n aturel Pour être efficace l’accouplement doit avoir lieu peu de temps avant la ponte ovulaire, car la durée de vie de l’ovule est brève : 2 à 3 heures. heures. Par contre, contre, le spermatozo spermatozoïde ïde peut demeurer vivant 48 heures dans l’utérus de la femelle. Or, l’ovulation se produit de 30 à 40 heures après le début de la phase d’acceptation d’acceptation du mâle, qui représente représente les chaleurs vraies. La tuméfaction tuméfaction
– –
de la vulve manifeste le pro-œstrus et prévient seulement de l’approche des chaleurs vraies. C’est une erreur que de présenter la truie au verrat trop tôt. L’accep L’acceptati tation on du mâle mâle corres correspon pond d à la phase phase d’immo d’immobil bilité ité qui dure dure enviro environ n 2 jours. jours. L’accouplem L’accouplement ent doit avoir lieu au milieu de cette période, soit à la fin de la première première journée, soit au début de la deuxième. Il est important de noter que le voisinage du mâle est un facteur de l’acceptation. Lorsque la truie sent et entend le mâle dans un box voisin, la réceptivité est provoquée neuf fois sur dix. Elle l’est pratiquement pratiquement à tout coup si elle peut voir le verrat, par exemple si elle n’est séparée séparée de lui que par une barrière en tubes ou fils de fer. Placer les truies qui manifestent le pro-œstrus dans la contigüité du verrat, en attendant le moment propice à la saillie, est une pratique à conseiller. Lorsque la truie est présentée au verrat dans les conditions favorables, le verrat s’approche d’elle d’elle,, la renifle, renifle, et ne tarde pas à la chevau chevauche cher. r. Dès que la verge verge a pénétré pénétré dans le vagin, vagin, l’éjaculation commence. Etant donné le volume de l’éjaculat, elle va être longue. Sa durée moyenne est de 4 à 5 minutes. Mais il arrive que la saillie dure plus longtemps encore (15 à 20 minutes). La truie se tient en général immobile et il convient de ne pas troubler l’accouplement. La truie saillie est reconduite dans son logement. Le verrat peut assurer dans de bonnes condit condition ionss la féconda fécondatio tion n d’une d’une deuxiè deuxième me femell femellee en chaleu chaleur, r, dans dans la même même journé journée, e, à condition de séparer les deux accouplements par quelques heures (saillies groupées). Mais il n’est pas possible de lui demander ce service quotidiennement sous peine de baisse de la fécondité et de fatigue. Il faut réserver des jours de repos. Verra Verratt de 8 mois mois : 1 sail sailli liee par par sema semain ine, e, Verra Verratt de 10 mois mois : 2 à 3 par par sema semain ine. e. Un verrat peut assurer le service de 40 truies dans une porcherie. porcherie. Il ne convient convient pas de le conserver au-delà de 3 à 4 ans (il devient trop lourd et méchant). On peut parfois enregistrer des défaillances au cours de l’accouplement. C’est le plus souvent le cas avec des jeunes reproducteurs. Parfois la truie refuse le mâle : il suffit de la laisser auprès de lui un certain temps pour que le réflexe d’acceptation apparaisse. Mais il se peut aussi que la femelle soit sujette à des malformations vaginales inapparentes ou peu apparentes. Il faudra alors les déceler et les éliminer. Il arrive que certains jeunes verrats soient mous ou indifférents indifférents.. On conseille de les faire assister à des saillies par un verrat expérimenté, puis de leur présenter une femelle en net œstrus, d’une taille comparable à la leur. Un jeune verrat peut en effet être impressionné par une grosse truie. Avantage Le verra verratt déte détecte cte bien bien les truies en chal chaleu eurr et le taux taux de féconda fécondatio tion n est en général général bon.
Inconvénients Il est difficile de contrôler les dates de saillie donc de prévoir les mises bas. Le verrat verrat entreti entretient ent une agitat agitation ion perman permanent entee dans dans le troupeau et peut provoquer des blessures. Il sailli saillitt chaque chaque truie plusie plusieurs urs fois et peut peut s’épui s’épuiser ser rapidement.
II.3.2. II. 3.2.2. 2. Service Servi ce contrôlé contr ôlé ou inséminati nsém ination on artificielle tific ielle L’insémination artificielle porcine se présente selon différentes modalités :
–
Le sperme sperme est recueilli, recueilli, dilué dilué et partagé partagé dans dans un centre d’insém d’inséminatio ination n artificielle artificielle (CIA) (CIA) ; Sur l’appel de l’éleveur, les doses de semence sont apportées dans l’exploitation et mises en place par l’inséminateur. Ou bien, sur l’appel de l’éleveur ou pour répondre à une commande antérieure de celui-ci, les doses sont envoyées dans l’exploitation et mises en place par l’éleveur. – Le sperme sperme est recueill recueillii par l’éleve l’éleveur ur à partir partir d’un verrat verrat de l’explo l’exploita itatio tion. n. L’éleveu L’éleveurr procèd procèdee lui-même à la dilution et au partage de la semence ainsi qu’à l’insémination de ses truies. aRécolte Entraînés dès l’âge de 6 à 7 mois à la monte d’un mannequin grossier, les verrats des CIA subissent la récolte de deux éjaculats par semaine, prélevés à 3-4 jours d’intervalle. Entre Entrete tenu nuee par par la pres pressi sion on de la main main de l’op l’opér érate ateur ur sur sur l’ext l’extrém rémit itéé de la verg verge, e, l’éjaculation l’éjaculation,, qui dure en moyenne moyenne six minutes, comprend l’émission l’émission successive successive de plusieurs plusieurs fractions dont une fraction crémeuse riche en spermatozoïdes et un gel couramment appelé tapioca. b- Caractères Caractères de l’éjaculat l’éjaculat Après l’élimination des gros grumeaux de tapioca par filtration sur de la gaze, on mesure le volume de l’éjaculat (230 ml en moyenne) à l’aide d’une éprouvette, et sa concentration (0,220 milliards de spermatozoïdes par ml en moyenne) soit par comptage, soit à l’aide d’un photomètre. Il paraît recommandable de n’utiliser que des éjaculats montrant au moins 70 p. 100 de spermes mobiles à l’examen microscopique. c- Moment Moment des insémination inséminationss L’emploi d’un verrat ou d’un verrat boute-en-train permet de reconnaître avec précision le moment moment où la truie accepte le mâle. Il est généralement généralement conseillé de faire saillir saillir les truies 19 à 24 h après après l’appa l’apparit rition ion des chaleu chaleurs. rs. Malheu Malheureu reusem sement ent,, le début début des signes signes extérie extérieurs urs des chaleurs : gonflement et coloration de la vulve, agitation, perte d’appétit est très difficile à déterminer. déterminer. L’indication L’indication la plus nette est l’immobilisa l’immobilisation tion de la truie lors d’une forte pression pression sur les reins ou d’un chevauchement. L’œstrus de la truie est contrôlé deux fois par jour par sa réaction au chevauchement du verrat ou, à défaut, à celui de l’homme. Chaque truie est inséminée deux fois. La première insé insémi mina nati tion on est est fait faitee 12 h envi enviro ron n aprè aprèss l’ap l’appa pari riti tion on de la tolé toléra ranc ncee au verr verrat at ou immédiatement après l’apparition de la tolérance à l’homme. La seconde insémination est faite 12 h à 24 h après la première. Une bonne détection des chaleurs implique la présence d’un verrat. d- Insémination Insémin ation proprement propre ment dite La sonde est un tuyau rigide d’environ 40 cm de long qui porte antérieurement un relief permettant son ancrage dans le col utérin. Après l’introduction de cette sonde jusqu’à l’utérus de la truie, le flacon contenant la dose se semence, préalablement tiédie, lui est relié et la dose est injectée, soit par gravité (à l’aide d’un tuyau intermédiaire souple), soit par pression.
– – –
e- Inconvénien Inconvénients ts et avantages de la méthode Malgré un certain nombre d’inconvénients : Courte Courte durée durée de cons conserv ervati ation on de la la seme semence nce ; Nécess Nécessité ité d’un d’unee observ observati ation on soign soigneus eusee des chal chaleur eurss ; Taux de mise-bas mise-bas en moyenne moyenne de 15 15 p. 100 plus bas qu’apr qu’après ès saillie saillie naturell naturellee ; On peut reconnaître à l’insémination artificielle porcine des avantages d’ordres divers :
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Econ conomiq omiqu ue : l’IA l’IA perm ermet de rédu réduir iree les les acha achats ts de verr verrat atss, notam otamm ment ent des verra errats ts supplémentaires rendus nécessaires lorsqu’on adopte la programmation de la reproduction et l’élevage en bandes. – Sani Sanitai taire re : elle elle limi limite te ou supp supprim rimee l’in l’intr trod oduc ucti tion on de verr verrats ats dans dans l’ex l’expl ploi oitat tatio ion, n, donc donc des des germes pathogènes qu’ils peuvent véhiculer. – Généti Génétique que : c’est c’est l’avant l’avantage age princip principal, al, les verrats verrats du centre centre d’insém d’insémina inatio tion n pouvan pouvantt être être à la fois d’une qualité et d’une variété difficiles à trouver chez ceux d’un éleveur particulier. II.3.3. Gestation A la suite de l’accouplement réalisé dans de bonnes conditions, la gestation survient dans 80 à 90 p. 100 des cas. Si le pourcentage de réussite s’abaisse vers 60 p. 100, il faut mettre en cause cause la qualit qualitéé du sperm spermee du verrat verrat ou l’état physio physiolog logiqu iquee des truies truies et examin examiner er ces questions de près. La gestation se caractérise par le non-retour des chaleurs trois semaines après la saillie. Elle dure de 113 à 116 jours. On dit, pour mieux s’en souvenir, 3 mois, 3 semaines et 3 jours. La marge de variation est faible et, connaissant la date d’accouplement, on peut prévoir avec assez de précision celle de la mise bas et y préparer la truie en temps utile. Le nombre nombre d’ovul d’ovules es fécondé fécondéss est peu influe influencé ncé par des facteur facteurss extérie extérieurs urs comme comme l’alimentatio l’alimentation. n. L’influence L’influence d’un repas copieux avant la saillie saillie est peu sensible. sensible. Il n’y a pas, comme comme chez chez la brebis brebis,, de phénom phénomène ène de « flushi flushing ng ». Au contra contraire, ire, une nourrit nourriture ure trop trop abondante avant l’accouplement aurait tendance à diminuer le taux de saillies fécondantes. Une carence en calcium et en vitamine A contrarie la nidation des œufs. Influence du niveau énergétique sur la fécondité Avant l’accouplement Après l’accouplement
Pour Pourcen centa tage ge de truie truiess fécondées Nombre d’ovules pondus Nombre d’embryons Mortalité à 55 jours Poids des embryons (g)
1,5 kg/j 1 3 , , 5 5
3,5 kg/j 1 3 , , 5 5
k g / j 9 3 1 2 1 0 2 2 7 7
k g / j 7 5 1 5 1 0 3 3 7 8
k g / j 1 0 0 1 3 1 0 2 2 7 8
k g / j 7 6 1 4 1 1 1 9 8 1
Pendant Pendant la gestation, gestation, la truie va prendre prendre du poids poids : environ environ 60 kg pour une truie Large White, 50kg pour une bonne métisse, 30 à 40 kg pour une truie rustique. Cette prise de poids se
compose pour deux tiers de la croissance corporelle et de l’engraissement de la femelle et pour un tiers du développement des fœtus, des enveloppes et des liquides péri embryonnaires. L’entr L’entreti etien en des truies pendant pendant la gestat gestation ion peut se faire faire en commun commun dans des boxes boxes spéciaux, par groupe de 8 à 10 truies. On veillera à écarter certaines d’entre elles qui pourraient se montrer irascibles et méchantes avec leurs congénères, cas assez rares, car les gestantes sont en général d’un tempérament calme. Il est très souhaitable de leur donner de l’exercice et il faudra prévoir auprès de la porcherie un parcours divisé en deux parties que l’on utilisera en alternance. Les truies y seront conduites le matin avant qu’il ne fasse trop chaud. Des arbres d’ombrage seront favorables. L’alimentation doit faire l’objet d’une attention toute particulière. Les truies sont l’objet d’un anabolisme gravidique intense. La transformation des aliments devient excellente et leur rétention très élevée. Or, il n’est pas bon qu’une truie prenne trop de poids pendant la gestation : après la parturition, elle sera lourde et maladroite, elle écrasera davantage de petits. En outre, un niveau alimen alimentai taire re élevé élevé est défavo défavorab rable le au dévelo développ ppeme ement nt normal normal des embryo embryons. ns. Le nombr nombree de porcelets nés normaux est plus élevé si la truie est rationnée. En conséquence, on limitera la ration de concentrés, en y ajoutant un repas de verdure quotidien. Ce dernier assurera un apport important de vitamines A et D (si elle est fraîchement coupée) et permettra de lutter contre la constipation qui atteint souvent les gestantes. Ce régime sera maintenu pendant les trois premiers mois. A l’issue de ce délai, la truie sera placée dans un box de parturition, avec nourriture « à volonté ». C’est en fin de gestation que les fœtus grossissent et que les besoins augmentent. Ensuite, il est néce ssaire de développer l’appétit des truies, car pendant la lactation elles auront de très gros besoins à satisfaire. Or, cet appétit ne se développe pas instantanément. Il faut donc s’y prendre à temps. Quelques Quelques jours avant la date prévue pour la mise bas, la truie sera bloquée bloquée dans la cage à parturition, disposant toujours de nourriture et d’eau à satiété. La gestation peut être interrompue avant terme et les fœtus rejetés à l’extérieur : c’est l’avortement. Il faut savoir que les truies peuvent manger fœtus et enveloppes, et que certains avortements peuvent donc échapper à l’éleveur. Les Les gran grande dess malad maladie iess infe infect ctieu ieuse sess : pest peste, e, salm salmon onel ello lose ses, s, etc. etc. peuv peuven entt prov provoq oque uer r l’avortement. Mais ce ne sont pas les seules causes. Les aliments avariés, moisis, peuvent faire avorter avorter.. Les carences carences en vitami vitamine ne A, en calcium calcium,, peuven peuventt provoq provoquer uer des avorte avortemen ments ts à répétition. La vaccination contre la peste, pratiquée dans le premier mois de la gestation, provoque une virose du placenta et l’avortement. Enfin, il est toujours possible de voir apparaître un avortement accidentel, consécutif à une bagarre entre truies, à une chute sur sol glissant, ou à tout autre choc. Dès que, dans une porcherie, plusieurs avortements se produisent de façon consécutive, il est bon d’alerter le vétérinaire pour en déterminer la cause et prendre en conséquence les mesures appropriées. II.3.4. Parturition ou mise bas La mise bas dans l’espèce porcine se déroule en général de façon satisfaisante ; il convient cependant de prendre un certain nombre de précautions élémentaires souvent négligées.
II.3.4.1. La préparation de la mise bas Il s’ag s’agit it de place placerr la trui truiee dans dans les les meil meille leur ures es cond condit itio ions ns pour pour l’acc l’accou ouch cheme ement nt,, le démarrage de la sécrétion lactée et d’éviter : – La con constipation,
– – – – – – –
–
–
L’in L’infl flamm ammati ation on de la mame mamelle lle,, La contam contamina ination tion précoc précocee des des porcele porcelets, ts, L’ag L’agit itat atio ion n de de la la tru truie ie.. Il est conseillé : D’isol D’isoler er la truie truie du troupea troupeau u 8 à 10 jours jours avant avant la mise mise bas ce qui qui impliqu impliquee que cette cette mise bas bas soit prévue ; De réduir réduiree prog progre ress ssiv ivem emen entt l’al l’alim imen enta tatio tion n en farine farine,, d’aj d’ajou oute terr du son et de veille veillerr à un abreuvement abondant en eau (tiède l’hiver) afin d’éviter la congestion de la mamelle ; De surveill surveiller er et de de traiter traiter tout tout début début de constipati constipation on (laxatif (laxatif léger, léger, lavement lavement)) ; De la laver soigneusement (notamment la mamelle) à l’eau savonneuse tiède et de la traiter contre les parasites externes (poux, gale) ; De l’intro l’introdui duire re dans la loge de mise bas soign soigneus euseme ement nt désinfe désinfectée ctée en prévoya prévoyant nt une litière litière modérée de paille longue afin de lui permettre de faire son nid. Ne plus y toucher et ajouter ensuite de la balle ou de la menue paille pour litière. Dans le cas d’utilisation de cage à mise bas, il est conseillé de sortir la truie chaque jour et de lui faire prendre un peu d’exercice en évitant qu’elle se roule dans la boue ; De la lais laisse serr au au cal calm me.
II.3.4.2. La mise bas La naissance des porcelets s’annonce par des signes prémonitoires comme la préparation du nid, le gonflement de la vulve qui débute trois ou quatre jours avant. Puis, la veille de la parturition, la sécrétion mammaire s’annonce, avec l’apparition du colostrum au niveau des tétines, alors que les mamelles se sont gonflées. La parturition a rarement lieu le matin. Elle est un peu plus fréquente l’après-midi, mais la majorité des naissances a lieu en fin d’après-midi ou la nuit. Pour faire ses petits, la truie se couche sur le côté, rarement sur le ventre. La respiration s’accél s’accélère ère,, l’anima l’animall grogne grogne.. Avant Avant l’expul l’expulsio sion n de chaque chaque fœtus, fœtus, la truie truie fait fait des efforts efforts contractifs avec des tremblements et arrêt de la respiration. Entre chaque naissance il s’écoule environ quinze minutes, mais il peut y avoir de très fortes variations. La durée totale de la parturition peut varier de 2 heures à 8heures. Pendant tout ce temps la truie ne d’occupe guère de ses petits, tant qu’ils ne sont pas tous nés. Entre deux naissances, la truie se retourne et c’est à ce moment que des porcelets qui ont cherché les mamelles peuvent être écrasés. La cage de partu parturiti rition on en limitan limitantt le déplace déplacemen mentt latéral latéral au cours cours de ces retourn retourneme ements nts diminu diminuee les écrasements. Certaines truies se relèvent entre deux naissances. Les enveloppes fœtales pèsent entre 3 et 4 kg. Si elle est libre de le faire, la truie les mange. Les liquides péri embryonnaires pèsent environ 1,5 kg. Les non-délivrances sont rares. Dès leur naissance, les porcelets sont assez agiles pour pouvoir se déplacer, bien que leur démarche soit mal assurée. Ils cherchent à se rapprocher de la truie pour se réchauffer et téter. C’est pour eux un danger d’écrasement. C’est pourquoi il est utile de disposer une source d’infrarouges dans le coin à porcelets. La lumière et la chaleur les attirent et peuvent leur sauver la vie, particulièrement pendant les mises bas nocturnes que l’on ne peut surveiller, mais qui sont les plus fréquentes. La plus plus simp simple le d’em d’empl ploi oi est est la lamp lampee à infra infraro roug uges es.. Mais, Mais, si l’on l’on ne disp dispos osee pas pas d’électricité, il existe des modèles marchant au gaz ou au pétrole. Les porcelets naissent avec le cordon ombilical pendant. Mais à l’air, pour peu que le porcelet se déplace, il sèche vite et tombe spontanément en quelques minutes ou quelques heures. Il est exceptionnel qu’on doive le couper.
Les Les opin opinio ions ns vari varien entt sur sur la néces nécessi sité té d’as d’assi sist ster er la trui truiee au cour courss de la mise mise bas. bas. L’assistance est utile, mais non indispensable surtout lorsque la truie est douce et les conditions du milieu favorables. Il est cependant à remarquer que certaines truies aiment à être assistées et que d’autres se « débrouillent » mieux toutes seules. En cas d’as d’assi sist stan ance ce,, le sile silenc ncee et le calm calmee les les plus plus abso absolu luss sont sont de rigue rigueur ur.. Les Les interventions se bornent : – A déba débarra rrass sser er des enve envelo lopp ppes es,, et au besoin besoin à ranim ranimer er,, les les porc porcele elets ts qui nais naisse sent nt dans de mauvaises conditions ; – A enlever enlever les porc porcelet eletss au fur et à mesure mesure de leur leur naissan naissance ce et à les mettre mettre dans dans une caisse caisse au chaud ; – A dési désinf nfect ecter er le cord cordon on ombi ombili lical cal à l’aid l’aidee d’un d’unee solu soluti tion on anti antise sept ptiq ique ue (tei (teint ntur uree d’io d’iode de,, mercurochrome) tout en faisant attention à ne pas couper le cordon trop court ; – A couper couper les canines canines de première première dentiti dentition on extrême extrêmemen mentt aiguës aiguës ou mal implan implantées tées ; dont les inconvénients sont les batailles, les lésions de la mamelle et l’énervement de la truie ; à l’aide d’une pince d’électricien ; – A remettre remettre les porcelets porcelets à la truie truie et à veiller veiller qu’ils qu’ils prennen prennentt chacun chacun une une mamelle mamelle ; – A lutter lutter contre contre une agitati agitation on anorma anormale le de la truie en lui admin administ istran rantt oralemen oralementt un calmant calmant (phénergan) ou en lui versant dans l’oreille une potion calmante.
– – –
II.3.4.3. Mises bas groupées La mise bas de plusieurs truies le même jour, ou dans un intervalle d’un à trois jours, a le très grand avantage d’égaliser les portées et de sauver les porcelets en surnombre d’une portée en les faisant adopter par les autres truies, mais aussi : D’entr D’entreten etenir ir les les truies truies située situéess en en comm commun un ; De simp simpli lifi fier er le trav travai aill ; D’avoir D’avoir une certaine certaine quantité quantité de porcelets porcelets dispon disponibles ibles en même même temps temps permettan permettantt : Soit de diminuer l’éventail des poids et des âges dans la porcherie d’engraissement ; Soit de constituer des lots pour la vente. Un moyen facile de grouper les mises bas est de sevrer plusieurs truies le même jour au lieu de le faire à un âge des porcelets, fixe. II.3.4.4. Les accidents de parturition Les accidents de parturition peuvent être une déchirure de la vulve avec formation d’un héma hémato tome me,, part partic icul uliè ière reme ment nt chez chez la prim primip ipar are. e. C’es C’estt un acci accide dent nt béni bénin, n, qui qui guér guérit it spontaném spontanément ent sous réserve qu’on assure une bonne bonne hygiène hygiène de la plaie pour éviter l’infection l’infection secondaire. Le renversement d’utérus (sortie de celui-ci à l’extérieur, par suite de la violence des efforts expulsifs) est exceptionnel chez la truie, mais il est toujours très grave, car presque impossible à réduire. Le vétérinaire est alors conduit à l’amputation de l’utérus et la truie est perdue pour la reproduction. Les infections sont d’autant plus rares que la truie met bas dans un local propre. Dans le cas contraire, on peut voir une infection se développer ; la truie présente alors de la fièvre, refuse de manger, refuse de laisser téter les porcelets. Il faut sans tarder faire intervenir le vétérinaire, car la vie des porcelets est à brève échéance en danger. Influence du niveau alimentaire de gestation sur les résultats de mise bas Niveau alimentaire (kg-jour)
1,7
3,7
Porcelets nés vivants Porcelets mort-nés Poids moyen des porcelets (kg) Poids total de la portée (kg) Durée totale de la parturition (h)
11, 8 1,3 1,2 15, 3 6h
10, 1 1,9 1,2 14, 2 7h
II.3.5. Lactation Lactat ion et élevage élevag e des porcelets porcele ts II.3.5.1. Caractéristiques générales de la lactation La lactation débute par une sécrétion de colostrum dont la consommation par les nouveaunés est indispensa indispensable. ble. D’ailleurs, D’ailleurs, les porcelets porcelets l’absorben l’absorbentt avidement. avidement. Puis, rapidement, rapidement, la sécrétion lactée s’installe. Le lait de truie a la composition suivante : Eau 81,7p.10 0 Protéines 5,8 p. 100 Matières grasses 6,2 p. 100 Lactose 5,4 p. p. 100 Minéraux 0,9 p. 100 Le lait contient des vitamines A, D, et pratiquement tout le groupe B. il faut souligner qu’il est pratiquement dépourvu de fer. Avec 62 g de matière grasse par litre, le lait de truie se situe à un niveau énergétique plus élevé que celui de la vache. La production laitière s’accroît régulièrement pour atteindre son maximum entre 20 et 25 jours après le début de la lactation. A ce moment-là, la production peut atteindre 7 l par jour. Elle varie d’abord avec les truies qui peuvent être génétiquement plus ou moins bonnes laitières. Elle varie aussi avec le nombre de porcelets. Il y a une corrélation élevée entre le nombre de porcelets et la lactation totale. Cela n’empêche pas que les porcelets aient plus de lait si la portée est moins nombreuse.
Lactation par jour, 15 jours après la naissance Nombre de porcelets Consommation individuelle 12 600 g 10 640 g 8 680 g 6 750 g 4 1000g
Production de la truie 7,200 kg 6,400 kg 5,440 kg 4,500 kg 4,000 kg
L’importance de la lactation est aussi fonction du numéro de la mise bas. Les primipares ont une lactation un peu plus faible, mais aussi un nombre de porcelets plus limité. Puis, pour les portées n° 2, 3, 4, la lactation paraît assez stable pour diminuer à partir de la cinquième.
La race intervient aussi surement, pour d’évidentes raisons d’échelle. Les petites races donnent proportionnellement moins de lait et les porcelets grossissent moins vite. Le poids de la truie, pour une race donnée, paraît sans grande influence. Les différences ne peuvent provenir que de l’état d’engraissement. Or, sous réserve d’être bien nourries, les truies en bon état ne donnent pas moins de lait que les truies grasses. On trouve là une raison supplémentaire de n’avoir pas de femelles trop lourdes et cette question est importante. Face à la quantité de lait produite, les besoins alimentaires de la nourrice vont être extrêmement importants. S’ils ne sont pas satisfaits, à la fois la production laitière va baisser et la truie va maigrir anormalement. Influence du niveau alimentaire sur la production laitière Niveau alimentaire (kg/j)
– – –
Production laitière (kg/j) Composition du lait : Mati Matièr ères es azot azotée éess (p. (p. 100) 100) Lipide ides (p (p. 10 100) Cend endres (p (p. 10 100) Perte de poids
4,4
5,1
5,9
6,0
6,1
6,6
5,2 5,8 1,0 33, 0
5,1 5,6 0,9 18, 0
4,9 5,6 0,9 12, 0
6, 8 7, 0 5, 1 5, 7 0, 9 6, 0
L’examen de ce tableau montre que la composition du lait n’est guère modifiée par le niveau alimentaire et que la production l’est peu. Par conséquent, ce sera davantage la mère que les porcelets qui feront les frais du mauvais élevage. L’expérience le confirme souvent ; il n’est pas rare de voir des truies au bord de l’épuisement, tenant à peine debout, nourrir quelques porcelets de correcte apparence, faute d’être resplendissants. La nourrice se vide par ses mamelles. Une abondante lactation ne peut être obtenue sans un abreuvement à volonté. Une truie peut avoir besoin de 20 l d’eau par jour, voire plus si la température est très élevée, entraînant des pertes par évaporation respiratoire. Cette obligation d’assurer l’abreuvement, impérative sous tout climat, doit retenir l’attention de manière encore plus vigilante.
II.3.5.2. Comportement de la nourrice et des porcelets Dès Dès la nais naissa sanc nce, e, les les porc porcel elet etss vont vont avoi avoirr à lutt lutter er cont contre re le refr refroi oidi diss ssem emen entt et l’hypoglycémie. Pendant les premières heures, leur température va s’abaisser à 37°C. Elle ne retrouvera la normale de 39°C que deux jours plus tard. Il est donc très important d’aider les porcelets à lutter contre le froid. Si le coin qui leur est réservé ne peut être chauffé, il sera situé à l’abri du vent, doté d’un petit plancher, afin d’éviter les pertes par le sol et d’une importante quantité de paille où ils iront se nicher. Le passage du mouvement de l’air de 10 cm/s à 30 cm/s équivaut à une baisse de température de 5°C. La truie, par son rayonnement, va contribuer à réchauffer les porcelets. La tétée du lait va fournir l’énergie de croissance et d ‘équilibre thermique.
Pour faire téter les porcelets, la truie s’allonge sur le flanc et offre ses mamelles à portée des bouches avides. Dès les premières tétées, il s’établit une hiérarchie entre les porcelets. Les plus vigoureux vont s’approprier les mamelles pectorales, qui sont à la fois les plus confortables et les plus productives. Ensuite, ce sont les mamelles postérieures qui sont choisies et les moins vifs s’installent au milieu. Cette installation systématique fait qu’il a toujours quelques différences entre les porcelets d’une portée, puisque les mieux développés à la naissance s’approprient les meilleures places. Par contre, les mal-nés sont les plus mal placés à la mamelle. Leur retard ne fera que s’accroître et ils donnent ce que l’on appelle les « culots de portée ». Si le nombre de porcelets nés est trop élevé, il est bon d’éliminer les culots de portée pour n’en conserver que 12 au maximum. Il est possible de faire adopter des porcelets en surnombre par une autre truie qui n’en aurait fait que 7 ou 8, mais il faut que les naissances aient lieu en même temps, à 48 heures près, et s’y prendre précocement. Le rythme des tétées est élevé et correspond à la faible capacité stomacale des porcelets et aux mamelles relativement peu volumineuses des truies. On compte de 20 à 22 tétées par jour, assez régulièrement espacées de 60 à 70 minutes, le jour comme la nuit. La tétée paraît durer plusieurs minutes, en réalité, avant et après avoir tété, les porcelets s’agitent et donnent des coups de groin dans la mamelle. Ce massage favorise la constriction mammaire. Pendant la tétée réelle, les porcelets sont immobiles, les oreilles rabattues en arrière. En 20 à 30 secondes, ils absorbent de 20 à 50 g de lait suivant le stade de la lactation. Après 3 ou 4 jours, les porcelets sont devenus agiles, et moins sensibles au froid. Après 5 jours l’hypoglycémie disparaît. Le lait de la truie est une nourriture efficace, puisqu’en 8 jours le poids de la naissance est doublé. Les enzymes digestifs y sont particulièrement adaptés ; c’est pourquoi l’alimentation artificielle de porcelets ayant perdu prématurément leur mère, ou di cette dernière n’a pas de lait, est une entreprise toujours délicate. On peut y parvenir avec du lait de vache entier, soit frais, soit reconstitué. Seuls le lactose et la graisse du lait sont utilisés comme sources énergétiques pendant les premières semaines de la vie du porcelet. Un tournant important est atteint à partir de la troisième semaine : les porcelets ayant atteint le poids de 4 à 5 kg ont des besoins alimentaires de plus en plus grands. Or, c’est à ce moment-là que la production laitière de la truie va diminuer. En outre, le lait va devenir moins énergétique car sa teneur en matières grasses et en lactose va diminuer lentement. Il apparaît alors une inadaptation entre la lactation et les besoins. Elle va devenir possible parce qu’à partir de 4 semain semaines, es, l’amyl l’amylase ase pancréa pancréatiq tique ue va être abonda abondamme mment nt sécrété sécrétéee ; elle elle permet permettra tra la digestion d’une ration dont l’énergie pourra être fournie par des produits végétaux. Pour obtenir une croissance optimale, la distribution d’un aliment de pré sevrage s’impose d’autant plus en élevage tropical que la température élevée peut freiner l’appétit de la truie, accroît accroître re les déperd déperditi itions ons d’eau d’eau par hyperv hypervent entila ilatio tion n pulmon pulmonair airee et, en un mot, mot, limite limiterr la lactation. Les aliments de pré sevrage devront comporter au moins 20 p. 100 de matières azotées brutes, composées d’aliments bien équilibrés en acides aminés. On donne donc la priorité au lait sec (entier ou écrémé) et à la farine de poisson. Or, le lait en poudre est toujours très cher et il n’appo n’apporte rte que 35 p. 100 de protéin protéines. es. C’est pourquoi pourquoi on ne retien retiendra dra que des farines farines d’excellente qualité, comme celle de harengs. Du point de vue énergétique, l’amidon de manioc se montre sans doute le plus digeste pour le porcelet, et on n’hésitera pas à faire appel à des farines de cossettes de manioc sec broyées. L’aliment contiendra aussi minéraux et vitamines.
Le porcele porcelett ne se met pas spont spontané anémen mentt à manger manger une quanti quantité té suffis suffisant antee d’alimen d’alimentt complémentaire. Des facteurs d’appétibilité interviennent. Il est certain que la granulation joue un rôle favorable. Malheureusement, il paraît difficile de la pratiquer dans des installations modestes, et l’on devra souvent s’en passer. Par contre, on utilisera avec profit le sucre en poudre à raison de 10 p. 100. Les porcelets s’habituent progressivement à l’aliment de pré sevrage qui doit être distribué à volonté, le mieux dans une trémie, de dimensions appropriées, auprès de laquelle ils peuvent faire de petits repas multipliés. Formule d’aliment de pré sevrage Manioc: 40 kg Maïs: 15 kg Sucre: 10 kg Farine de poisson : 20 kg Tourteau (arachide ou coton) : 12 kg Poudre d’os calcinés : 2 kg Sel : 0,500 kg Vitamines + oligo-éléments + antibiotiques : 0,500 kg Les porcelets consomment consomment de plus en plus cet aliment aliment qui va devenir devenir l’élément principal de leur nourriture. Si l’on sèvre les porcelets à 8 semaines, l’énergie totale consommée provient pour : – 60 p. p. 100 100 de l’a l’ali lime ment nt comp complé léme menta ntair ire, e, – 40 p. 100 100 du du lai laitt mat mater erne nel. l. C’est pour cela que des sevrages plus précoces ont été préconisés. II.3.6. Le sevrage Le porcelet ayant acquis la possibilité de s’alimenter normalement, sans le lait de sa mère, va pouvoir être séparé de celle-ci. Cett Cettee sépa sépara rati tion on cons consis iste te à plus plusie ieur urss titr titres es une une agre agress ssio ion. n. Agre Agress ssio ion n d’ab d’abor ord d psych psycholo ologiq gique, ue, car la présen présence ce de la mère, mère, les tétées, tétées, consti constitue tuent nt une ambian ambiance ce familia familiale le chaude. La séparation est d’autant plus durement ressentie que le sevrage est plus précoce. Agression ensuite au plan nutritionnel par la suppression brutale du lait maternel. Pour cette raison encore, un sevrage précoce conduira à un stress plus grand, puisque la part du lait maternel dans l’alimentation est d’autant plus forte que l’animal est plus jeune. On devra donc faire tout son possible pour alléger les causes pouvant aggraver ce choc. II.3.6.1. Age du sevrage Quitt Quittee à paraît paraître re rétrogr rétrograde ade,, nous nous recomm recommand andons ons le sevrag sevragee à 7 semain semaines. es. Plusie Plusieurs urs raisons y incitent : la technicité réduite des porchers, la difficulté de réaliser des aliments de pré sevrage impeccables à cause du prix excessif du lait sec, l’impossibilité de granuler. Ce n’est que dans les cas particuliers particuliers où ces inconvénients inconvénients pourraient pourraient être surmontés surmontés,, qu’un sevrage à 5 semaines pourrait, avec prudence, être envisagé.
II.3.6.2. Modalités du sevrage Le sevrage est réalisé en enlevant la truie au box de maternité, mais on y laisse les porcelets pendant une semaine, de façon à ne pas les dépayser. Les deux premiers jours leur aliment est toujours celui dont ils bénéficiaient auparavant. A partir du troisième jour on y mélangera de l’aliment pour porcelets tel qu’ils le consommeront plus tard. Chaque jour le taux
d’incorporation sera plus élevé. A la fin de la semaine, les porcelets seront prêts à être enlevés à leur tour pour la formation des lots d’engraissement. La loge, une fois vidée, sera nettoyée soigneusement, puis désinfectée. Dans la mesure du possible un vide sanitaire de 15 jours sera maintenu. Le sevrage à trois semaines ne peut être envisagé en zone tropicale où, d’une manière générale, l’environnement technologique et économique qu’il implique n’existe pas. Il suppose, en effet, que l’on peut substituer à l’allaitement naturel des aliments lactés de très grande qualité et assurer une hygiène de très haut niveau. Les essais d’abaissement de l’âge au sevrage réalisés en zone chaude sont le plus souvent contrebalanc contrebalancés és par des ralentisseme ralentissements nts de croissance, croissance, mortalités mortalités et morbidités morbidités accrues qui incitent à une grande prudence. Leur justification économique n’est d’ailleurs, le plus souvent guère apparente.
III. Amélioration
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III. 1. Amélioration génétique L’amélioration génétique doit passer par : l a sélection de des reproducteurs ; le croisement des animaux
III.1.1. La sélection III.1.1. 1.Définitions et buts La sélection (du verbe latin seligere=choisir) est le fait de choisir des sujets performants pour un critère ou un caractère caractèr e considéré dans un effectif donné. Ce choix des reproducteurs est touj toujou ours rs une une opér opérati ation on déli délica cate te et fond fondam amen ental talee du nive niveau au géné généti tiqu quee du chep chepte tell et son son amélioration. L’éleveur qui a décidé d’introduire de nouveau géniteurs dans son exploitation- ou de livrer à la reproduction des sujets de ses ses propres troupeauxtroupeaux- et ce quel qu’en soit soit le sexe, l’espèce et la race, doit, dans le choix des animaux tenir compte : D’abord des plusieurs impératifs qu’il est classique de réunir sous les rubriques suivantes : Utilis Utilisati ation on d’in d’indiv dividu iduss en excell excellent entee santé santé ; Utilis Utilisati ation on d’indi d’individ vidus us d’un d’un âge conven convenabl ablee ; Utilisation Utilisation d’individu d’individuss présentant présentant une conformatio conformation n satisfaisan satisfaisante te ; Utilis Utilisati ation on d’indi d’individ vidus us à perfor performan mances ces contrô contrôlées lées.. Ensuite de leur origine (valeur d’après les ascendants et les collatéraux). Enfin, et surtout, des qualités de leur descendance (progeny-test).
La sélection peut être effectuée en se basant : - soit sur leur eur asp aspect extérieur eur et sur leurs performances ces : SELECTION ION SUR L’INDIVIDU ; soit soit sur la valeu valeurr de leurs leurs ascend ascendant antss : SELECT SELECTION ION SUR SUR L’ASCE L’ASCENDE NDENCE NCE ; - soit soit sur sur la vale valeur ur de de leur leurss col colla laté térau raux x; - soit soit sur la valeur valeur de leurs leurs descen descendan dants ts : SELECTI SELECTION ON SUR LA DESCE DESCENDA NDANCE NCE OU PROGENY-TEST.
III.1.1.2. Types de sélection Trois grandes méthodes sont à la disposition de l’éleveur :
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la sélectio sélection n d’un seul seul caractère caractère à la fois : une fois que que le premier premier caractère caractère est suffis suffisamm amment ent améliorer ; on passe à la sélection d’un deuxième et ainsi de suite. – la sélection sélection simult simultanée anée der plusieurs plusieurs caractères caractères,, maos indépendan indépendantt les uns uns des autres. autres. Il faut alors fixer pour chaque caractère un niveau ou seuil d’élimination au-dessous duquel tous les individus sont éliminés, quelque soit leur mérite par ailleurs .cette méthode est des niveaux indépendants d’élimination. – la sélection sélection simulta simultané né des plusieu plusieurs rs caractères caractères ; mais mais cette cette fois, en en accordant accordant à chaque chaque caractère caractère une note qui ne peut ter éliminatoire, une bonne note pour un caractère peut rattraper une mauvaise note pour l’autre caractère. Seul compte la, note d’ensemble. D’ou D’ou l’expres l’expressio sion n de mérite mérite total total qui est par fois utilisé utilisé pour désigne désignerr cette cette façon de procéder. La première méthode est de beaucoup moins efficace. Si elle permet d’améliorer un seul caractère. caractère. Seule Seule compte compte la note d’ensem d’ensemble. ble. D’où D’où l’expressi l’expression on de mériter mériter total qui est est parfois utilisée pour designer cette façon de procéder. La première méthode est de beaucoup la moins efficace. Si elle permet d’améliorer un seul caractère caractère plus rapidement rapidement qu’aucune qu’aucune des deux autres méthodes, pendant qu’on sélectionne sélectionne ce caractère, les autres restent stationnaires ou peuvent même régresser à moins qu’il existe une corrélation entre ce caractère et les autres. Quant à la méthode du mérite totale, elle est plus intéressante que celle des niveaux indépendants d’élimination, car les sujets possèdent des qualités pour un des caractères sont conservés et on évite ainsi la disparition des jeunes remarquables pour la race. Cependant, dans certains cas, la méthode des niveaux d’élimination peut permettre d’écarter des animaux au fur et à mesure qu’ils s’extériorisent, ce qui évite de garder des sujets vraiment trop mauvais pour un aspect donné. Mais il faut conserver tous les animaux douteux et les trier que plus tard, lors lorsqu quee leur leur inde index x sera sera conn connu. u. Prat Pratiq ique ueme ment nt le choi choix x d’un d’unee méth méthod odee dépe dépend ndra ra d es circonstances économiques du moment et du milieu. L’éleveur aura la possibilité de pousser une seule production à son maximum avec les risques que cela comporte, soit de tendre vers des races à plusieurs fins.
III .1.1.3. Critères Les principaux critères de sélection seront : Truie : - nombre de tétons (plus de 12) -prolificité, au moins dix porcelets par portée - rusticité et vigueur - croissance et conformation générale - indice de consommation Verrat: -conformation - vigueur et rusticité - prolificité - indice de consommation - croissance, le poids à 8mois doit être de l’ordre de 80à 90kg Porcelets Porcel ets : - élimination élimina tion des culots - poids au sevrage, entre 11 et 13kg.
III.1.1.4. Conclusion
L’éleveur doit donc rechercher la méthode de sélection la plus efficace, c’est-à-dire celle celle qui apport apportee le maximu maximum m d’amél d’amélior ioratio ation n génétiq génétique ue par générat génération ion pour pour le minimu minimum m d’efforts dépensés et pour le minimum de risques. Mais dans le choix du bétail, il faut tenir compte en général de nombreux caractères qui peuvent être très différents et dont la réunion chez le même individu constitue l’aptitude à une production donnée. La sélecti sélection on doit doit logiqu logiqueme ement nt porter porter sur l’ense l’ensembl mblee des caractèr caractères es mais mais plus plus leur leur nombre sera élevé, plus cette sélection s’avèrera difficile et plus le progrès réalisé sur chaque caractère caractère sera faible. Il peut même exister exister des oppositions oppositions d’ordre génétique, génétique, oppositio oppositions ns qui s’ex s’expl pliq ique uent nt par par le fait fait que que certa certain inss gène gèness agis agisse sent nt favo favorab rablem lement ent sur sur un carac caractèr tèree et défavorablement sur l’ autre. De toute façon il faut retenir les deux éléments suivants : – augmenter la rigueur de la sélection sur un point revient à la diminuer sur les autres ; – plus on sélection sélectionne ne de caractères et plus les progrès progrès sont lents. lents. C’est pourquoi pourquoi il est indispensable de concentrer tous ses efforts sur les caractères de production, qui sont déjà assez nombreux, pour n’accorder au type que l’importance qu’il mérite. III. 1.2. Croisement des animaux III.1.2.1. Définition Le croisement est la méthode qui consiste à unir des géniteurs de même espèce mais de races races diffé différe rent ntes es,, avec avec la préo préocc ccup upat atio ion n d’as d’asso soci cier er des des caract caractèr ères es jugé jugéss prés présen entem temen entt intéressants. Les produits, appelés « métis », sont indéfiniment féconds entre eux ainsi qu’avec les races parentales parentales et, pour les designers, designers, on utilise utilise le nom des deux races de départ, celui de la race paternelle figurant en tête.
III.1.2 .2. Base génétique aDominance Le croisement repose sur le fait que les gènes favorables sont dominants alors que les gènes défavorables sont récessifs. Ainsi l’accouplement de deux géniteurs ( AA, BB, cc, dd, EE et aa, bb, CC, DD, ee) donnera naissance à la génération F1 à un individu hétérozygote Aa, Bb,Cc, Dd, Ee avec 5paires de gènes favorables ; l’action de chaque gène récessif étant masqué par l’action du gène dominant correspondant, il y a augmentation de la valeur individuelle moyenne. Le croisement augmente l’hétérogénéité ; il est ainsi à l’origine des variations géniques, utile en particulier dans la pratique de la sélection massale puisque celle-ci utilise au maximum les effets de la variabilité. b-
Performance La performance des croisés est égale à la moyenne des performances parentales R A3=
III.1.2.3. Modalités du croisement Les techniques techniques utilisant utilisant l’accouplemen l’accouplementt d’animaux d’animaux appartenant appartenant à des races différentes différentes peuvent être classées en 3 groupes : a-
croisement utilisé pour la création de races r aces nouvelles : croisement de métissage
Il consiste dans l’accouplement d’animaux appartenant à des races, A et B et de leurs descendants entre eux, en vue de l’obtention d’une nouvelle race C réunissant les aptitudes intéressantes des deux races de départ. « On se fixe un type et on sélectionne sur ce type en pratiquant alternativement la consanguinité et le recours éventuel à des reproducteurs des races de bases, tout en éliminant tout reproducteur s’écartant du type choisit, afin de fixer la nouvelle race. » La techni technique que de métiss métissage age est comple complexe xe puisqu puisqu’il ’il faut faut avoir avoir simult simultané anémen mentt trois trois troupeaux ; elle est également couteuse puisqu’il faut éliminer les animaux non-conformes au type recherché. De plus, il n’y a pas certitude d’obtenir le résultat souhaité. b-
Croisements spéciaux : croi croise seme ment nt de retr retrem empe pe (app (appel eléé éga égale leme ment nt croi croise seme ment nt d’am d’amél élio iora rati tion on)) : Ce mode de croisement consiste en l’utilisation momentanée dans une race pure des reproducteur reproducteurss d’une d’une autre race. « On veut par là revigorer revigorer dans la race actuellement actuellement exploitée exploitée les caractères de la race ancêtre, qui, par le fait de consanguinité d’une sélection déviée par suite d’une orientation passagère défavorable, ont pu s’affaiblir. C’est le rafraichissement du sang à l’échelle de la race. » Le croisement doit être effectué avec précaution (il faut s’arrêter au moment où le résultat recherché est atteint (et il y a lieu d’attacher beaucoup d’importance au choix des femelles).
croisement continu (désigné également par les termes de suivi, d’implantation, de progression, d’absorption, de substitution): On accouple des femelles d’une population locale, bien adaptée au milieu mais peu pro produ duct ctiv ive, e, avec avec des des male maless d’un d’unee race race pure pure.. Les Les méti métiss obte obtenu nuss poss possèd èden entt des des quali qualité téss réellement avantageuses puisqu’ils héritent à la fois de la rusticité, caractère maternel et de la bonne conformation et de la précocité, caractères paternels. Les males et les femelles les moins bien venus, seront destinés à la boucherie. c-
Croise Croisemen mentt pour pour la produc productio tion n d’anim d’animaux aux destin destinés és au marché marché : croise croisemen mentt indu industr striel iel Il consiste à accoupler accoupler des males d’une race A (amélioratrice) (amélioratrice) avec des femelles femelles d’une race B (race locale) ; les métis ne sont jamais conservés pour la reproduction mais sont tous livrés à la boucherie (disjonction des caractères en F2). Les produits de première génération présentent les caractéristiques suivantes : – Union des qualités des parents parents (aptitudes (aptitudes de nourrice nourrice de la mère, qualités intrinsèques intrinsèques de conformation conformation et de précocité du père) : le croisement croisement industriel industriel se pratique pratique toujours dans le même sens. – Effet Effet de l’hé l’hété téro rosi siss : les les prod produi uits ts obte obtenu nuss ont ont des des qual qualit ités és ou des des prod produc ucti tion onss supérieures à celles qu’on serait en droit d’attendre logiquement. Homogénéi néité té : conséq conséquen uence ce de la loi d’unif d’uniform ormité ité des « hybrid hybrides es » de premiè première re – Homogé génération. Ainsi on accouplera : un verrat d’une race présentant une bonne conformation et des qualités de carcasse avec une truie de race locale, féconde, bonne nourrice.
III.2. III. 2. Améliorati Améli oration on alimentaire alimen taire Chaque type d’animal a un besoin qui lui est propre. Les porcs’ comme tout être vivant’ ont des exigences du point de vue alimentaire. Le propriétaire doit donc leur assurer une alimen alimentati tation on suffis suffisant antee tant tant en qualit qualitéé qu’en qu’en quanti quantité. té. Autrem Autrement ent dit, dit, il doit doit satisf satisfair airee les
besoins besoins qualitatifs qualitatifs et quantitatif quantitatifss de ces porcs ? AINSI la valeur alimentaire alimentaire de l’animal l’animal et de stimuler leur appétence. Ces besoin besoinss sont sont donc donc énergé énergétiq tiques, ues, protid protidiqu iques, es, vitami vitaminiq niques, ues, minéral minérales. es. Et ces différents besoins ont des rôles spécifiques. Différents Différents facteurs facteurs influencent influencent les besoins besoins alimentaire alimentaire de cet animal. Notamment Notamment le climat, l’âge, la santé, et le sexe… Les besoins d’ordre alimentaire chez les porcins Chacune des catégories ont leur besoin spécifique : III.2.1.Selon III.2. 1.Selon l’âge : -porcelet : lait maternel -porc en croissance : aliment composé riche en protéine, vitamine A, et de l’énergie -porc en engraissement : aliment composé riche en glucides et lipides .pour l’étalage : plus riche en énergie .pour la charcuterie : plus riche en protéine III.2.2. III.2. 2. Selon le sexe : -verrat : aliment composé riche en énergies et en protéine -truie gestante : aliment composé riche en énergie et en protéine, vitamines, sels minéraux Truie allaitante : aliment composé riche en énergie et en protéine et surtout en calcium
PARTIE IV : PROBLEMES ET SOLUTIONS I.
a. b. c. d. e. f.
Probl ro blèm èmes es
I.1. Les maladies maladi es : Les maladies empêchent ou diminuent une fonction physiologique quelconque mais elles peuvent également diminuer le rendement de la machine animale. Une classification réalisée en fonction des causes des maladies permet de distinguer cinq groupes : Les maladies maladies constitu constitutionn tionnelles elles : affection affectionss d’origine d’origine héréditaire, héréditaire, malforma malformation tion du porcelet porcelet à la naissance, non perforation de l’anus, fissure du palais, cryptorchidie, … Les maladies maladies infectieus infectieuses es : déterminées déterminées par des microbe microbess ou des virus virus (rouget, (rouget, peste,…) peste,…) Les Les mala maladi dies es para parasi sita tair ires es : prov provoq oqué uées es par par des des para parasi site tess exte extern rnes es (ins (insect ectes es,, acari acarien ens) s) ou internes (vers, coccidies) Les maladies maladies nutritio nutritionne nnelles lles : dues dues à des carences carences,, des déséqui déséquilib libres res alimentai alimentaires res ou à des défauts d’assimilation et de désassimilation. Les intoxica intoxications tions : résultan résultantt de la présence présence de produit produitss anormaux anormaux dans dans l’organism l’organisme. e. Les affectio affections ns chirurgi chirurgicale caless : se définiss définissent ent par leur mode habituel habituel de traitem traitement ent qui est la chirurgie. Ce sont des plaies, abcès, fractures, luxations. Voici les maladies les plus fréquentes rencontrées chez les porcs à Madagascar :
Maladies
PPA (Peste Porcine Africaine)
Mode d’incubation par contact directe, plus facilement par l’ingestion de matériel matériel contaminé contaminé que par inhala inhalatio tion n d’aérosol transmise à l’ho ’homme par les viandes infectées
Symptômes - fièvre - perte d’appétit - vomissement -diarrhée sanguinolente amaigrissement extrême
Traitements . Préventive : - bonne hygiène mise en quar quaran anta tain inee d’un d’unee ving vingta tain inee de jour jourss des nouveaux porcs arrivant -contrôler l’alimentation -vacci -vaccins ns au crista cristall violet et vaccin lapinisé - sérovaccination Remarque : les vaccins s’effectuent pou pourr les les porc porcss de 40-45 jours à 2 mois . Curative : -abattage des porcs infectés
PPC (Peste Porcine Classique)
Teschen (Ramoletaka)
- eau et nour nourri ritu ture re souillée - infe infecti ction on par par les les voies respiratoire et digestive
- contact direct entre les porcs - indirectement par l’alimentation, auge, air
- élév élévat atio ion n de température fatigue intensifiée diarrhée intense - appa apparit ritio ion n de tâch tâches es roug rouges es sur le corps - Début : fièvre, fièvre, anorexie, dépression - Plus tard : ataxie moyenne, tremblement, raideur des membres, convulsion chronique, somnolence - Fin : coma
. Préventive : - vaccin : Sui Pest tout les ans . Curative : – abattre les infectés
porcs
. Préventive : - inte interd rdic icti tion on de l’alimentation crue - vaccine : Teschen vac . Curative : - abat abattre tre les les porc porcss infectés
- Après transport et brusque changement de température
difficultés respiratoires - toux, sécrétion nasale de couleur blanche ou jaune
Pasteurollose
. Préventive : - bonne hygiène - protect protection ion contre contre le froid - Alim Alimen entat tatio ion n en quan quanti tité té et qual qualit itéé suffisante Vaccin : Pneumo Pneumopor porcc avant avant l’hi l’hive verr à part partir ir de 45 jours . Curative : – séparer les porcs infec infecté téss des des porc porcss sains
Entérite
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excrément blanchâtre fatigue, amaigrissement absence d’appétit - présen ésencce de sécrétion désa désagr gréa éabl blee au niveau de l’anus
. Curative : médicament : Ganidon, Vermicide, Antibiotique
I.2. Problèmes liés à la production de porcelets por celets : I.2.1. Avant le sevrage : Les porcelets subissent un certain nombre de difficultés avant de parvenir au sevrage. Il y a: La crise de trois semaines : c’est la période où les porcelets sont les plus vulnérables vulnérables aux maladies les plus bénignes, aux troubles physiologiques divers (indigestion, …), ainsi que la carence en fer. Cette crise est l’une des responsables de la perte de ces animaux (environ 30 à 40%) L’agalaxie L’agalaxie ou l’hypogala l’hypogalaxie xie de la mère : ces phénomènes phénomènes sont en général dus à une carence alimentaire (surtout matière azotée), à la lignée généalogique sinon à l’état physiologique et sanitaire de la truie. La baisse ou l’absence de la production laitière entraîne, évidement, la perturbation de la croissance des porcelets, provoquant même leur mort si l’éleveur ne se rend pas compte à temps. Les écrasements des porcelets: Les écrasements sont aussi parmi les principales causes de la diminution du nombre des porcelets parvenus au sevrage. C’est surtout pendant la saison froide qu’on note une recrudescence de mortalité de porcelets sous la mère, qu’on explique par le fait que pour retrouver un peu de chaleur les nourrissons se collent contre la truie qui, par un mouvement brusque, les écrase. I.2.2. Pendant le sevrage :
La suppre suppressi ssion on brutale brutale du lait lait matern maternel el entraîn entraînee souven souventt des troubl troubles es chez chez les porcel porcelets ets ; en généra général, l, les éleveu éleveurs rs pratiq pratiquen uentt le sevrag sevragee progre progressi ssif, f, par diminu diminutio tion n du temps temps d’alla d’allaitem itement ent quotidien. Le stress est à craindre en cas de sevrage brutal. I.2.3. Après le sevrage : Suivant le sevrage, les principaux ennuis de l’éleveur peuvent être : L’alimentation des porcelets : liée à une pénurie de matières premières ; Le logement des animaux : si les loges sont surpeuplées, les bêtes se mordillent et se blessent ; Le problème sanitaire : liée à l’insuffisance des produits vétérinaires (vaccins surtout).
I.3. Autres problèmes : II.3.1. Milieu
II.3.1.1. Climat – Le froid froid caus causee la pneum pneumoni oniee chez les les porcel porcelets ets aprè aprèss sevrag sevragee ; – L’excès L’excès de chaleur chaleur provoq provoque ue des accidents accidents chez les les porcs porcs engraiss engraissés és mis au pâturage pâturage ; II.3.1.2. Habitat – Augmentati Augmentation on du taux de mortalité mortalité dû aux aux mauvais mauvaises es conditi conditions ons d’habitat d’habitat Exemple : Refroidissement lors des saisons de pluies car les toits sont détériorés.
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II.3.2. Alimentation Insuff Insuffisa isance nce de la produc productio tion n agrico agricole le ; Coût Coût élev élevéé de de l’al l’alim imen entat tatio ion n; Variati Variation on fréquen fréquente te de la compos compositi ition on des aliment alimentss composés composés ce qui provoq provoque ue un retard retard de croissance ; Carence Carence en Phosph Phosphore ore : entraîne entraîne la perversi perversion on du du goût goût appelé appelé « pica pica » ou « stéophagie stéophagie » et les les bêtes ont tendance à manger des os ou des matières en putréfaction lors de la mise en pâturage ; Into Intoxi xica catio tion n par par l’ar l’arach achide ide du à la d’afl d’aflat atox oxin inee caus causée ée par par le cham champi pign gnon on « Aspe Asperg rgil illu luss flavus ».
II.3.3. Accidents – Ecrasement Ecrasement de de porcelets porcelets surtout surtout chez chez la race race Large Large White White qui qui est plus lourde lourde ; – Pratiq Pratiques ues autodid autodidacte actess : la castratio castration n des verrats verrats par le propri propriétai étaire re lui-mê lui-même me provoque provoque des catastrophes soit par choc soit par infection et hémorragie.
I.4. Problèmes techniques – Prédominan Prédominance ce de la la technique technique traditionn traditionnelle elle qui qui entraîne entraîne une une faible faible rentabilit rentabilitéé ; – Incompatibilité de races importées aux techniques traditionnelles. I.
Solut ol utio ions ns
- Bien entretenir l’habitat : propreté, bien aéré, température adéquate (ni trop chaud ni trop froid) ; - Apport d’aide financier aux éleveurs ; - Bien suivre les rations alimentaires des animaux selon leur destinée - Amél Amélio iora ratio tion n géné généti tiqu quee : l’uti l’utili lisa sati tion on des des anim animau aux x reco reconn nnus us à haut hautee perf perfor orma manc ncee zootechnique croisés avec des animaux locaux tendra à l’obtention d’un cheptel beaucoup plus acceptable (animaux obtenus plus vigoureux et transforment mieux les aliments) ;
- La présence permanente permanente d’un technicien technicien au sein d’une collectivité collectivité est une garantie pour les éleveurs. En effet, sans encadrement technique valable l’amélioration génétique est d’avance vouée à l’échec ; - Former des techniciens parmi les éleveurs ; - Existence Existence d’un organisme de prêt qui fournira aux éleveurs éleveurs tous les éléments éléments nécessaires au bon déroulement de l’élevage ; - Abandonner les techniques traditionnelles ; - Une collab collabora oratio tion n étroit étroitee avec avec le vétéri vétérinai naire re est indisp indispens ensabl ablee pour pour toutes toutes interv intervent ention ionss sanitaires et zootechniques.
CONCLUSION Bref, l’élevage occupe, au même titre que l’agriculture, une place importante dans la vie quotidienn quotidiennee de la population population malgache. malgache. Cependant, Cependant, l’élevage porcin se heurte heurte à de nombreux nombreux obstacles, surtout d’ordre technique, alimentaire et financier. Il semble évident qu’il est loin d’être perfectionné. Il est alors dans la mesure mesure de chaque citoyen et particulièremen particulièrement, t, nous, futurs ingénieurs ingénieurs agronomes, d’apporter des issues face à ces adversités. En ce sens, l’existence d’un technicien au sein d’une collectivité restera surement une solution fiable pour les éleveurs, du au fait que
sans encadrement technique valable, l’amélioration génétique sera d’avance vouée à l’échec. Il en va de soi donc qu’une formation des techniciens et des éleveurs s’avèrent indispensable dans l’attente de résultats satisfaisants.