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actuelles
1914-1916
PAR FRANCIS
MARRE Chronique Chro niqueur ur scie scientifi ntifique que du Correspondant.
PARIS-BARCELONE BLOUD
ET
G A Y, ÉDITEURS
1916 TOUSDR DROI OITS TSRÉSE RÉSERV RVÉS ÉS
AVAN^rRROPOS
violant ant dél délibé ibérém rément ent les traités Quand les Boches, viol — ces chiffons de papier sans valeur — ont envahi la Belgique, Us ont eu recours aux plus atroces cruautés. Quand ils ontpénétré en France, les meurless in ince cend ndie iess et les les pillages ont, marqué tres, les viols, le leur roule sanglante. « Kriegisl Krieg », répétaient leurs généraux ; la guerre est la guerre; il faut terr rreu eur r précède les ar armées allequ'une vague de te mand ma ndes es et fasse le vide devant elles. « PauLes Neutres, à ce moment, murmuraient: vre Belgique ! Pa Pauv uvre re Fr Fran ance ce ! » La vic victoi toire re de la Marne leur a gl glor orie ieus usem emen entt ré répo pond ndu. u. Plus tard, lors de la grande ruée sur Calais, nos ignobles ennemis ont employé des nuages de gaz tent nter er dé dé démo mora rali lise ser r l'l'aarm rmée ée br briiasphyxiants pour te nôtre.. tannique et la nôtre less dé désh shooMais leur sauvagerie n'a servi qiïà le de l'Yser a définitivenorer davantage et la. victoire de
AVANT-PROPOS ment ruiné Vespoir qu'ils avaient conçu de parvenir à percer les lignes alliées. Pluss réc Plu récemm emment ent encore,- ils ont la lanc ncéé su surr no noss tranché héees des liquides enflammés, croyant nous contraindre à le leur livrer enf enfin in pas passag sage. e. orre rent ntss de feu qui les les on ontt inondés, nos Malgré les tor « bonhommes » oiit tenu bon, et et la victoire de l'Artois est est venue prouver au monde que rien ne peut ébra éb rannle lerr le vi viva vannt rempart de le leur urss ba baïo ïonn nnet ette tes. s. Les Boches, cependant, n'ont pas re reno nonc ncéé à leur leurss dans ns to tout utes es les rencontres, ils se attaques félones, et, da serviss de dess armes les pl sont servi plus us dé délo loya yale les. s. ouss les jours, le Ce qu'ils ont fait, ce qu'ils font tou dev evoi oirr de ce ceuux qui sa savent est de le le proclamer bien bleu euee sont sont in inac ac-haut. Les so soldats à la bourguignotte bl la crainte : ils ne le sont jamais à la picessibles à la tié, et pourtant les sauvages qu'ils ont à combattre mais is de dess bê bête tess fauves.. ne sont pas des hommes, ma Fran ancce ne l'oublier jamais et quand, Puisse la Fr vain incu cuss vi vien en-après la pa paix ix gl glor orie ieus use, e, les Allemands va mendier er le leur ur basse se et l'é l'échi chiné né courbée, mendi têtee bas dront, la têt nati tive ve se sou ouve veni nir r pardon, puisse notre générosité na Bochee ne cessera d'être pour nous un que jamais un Boch ennemi. F. M.
Les armes
déloyales des AHematïds'V
sontt less Boc le Boche hess se son Dès le dé début des hostilités, Une efforcés de prendre, aux yeux des Neutres, de vi viccti tim mes attitude qui devait, croyaient-ils, ou to touut leur le ur co conc ncil ilie ier r les sympathies universelles, d'odieux et de de crioins ns fa fair iree oublier ce qu'a d' au moi minel leur façon de concevoir la guerre. les massacres Malheureusement pour eux, les et de de blessés, les fusil-, d'otages, de prisonniers lades d'enfants, de femmes et de vieillards, lès atrocités sans nom dont ils se sont rendus couils ont passé, on ontt à tou outt jamais pables partout'où déshonoré leurs troupes. Il n'est plus maintenant un seul homme de bonne foi qui ne considère l'armée germanique comme un ramassis de tortionnaires, de voleurs, et de de bandits ou qui.se re refuse à penser que les marins de la Kultur sont des pirates sans foi ni loi. Toutefois, bien que tous us que l'l'op opin inio ionn publique de to Cettte étu tude de a ét étéé publiée, so sous us une fo forrme plus ré(1) Ce dans ns la Re Revu vuee de dess Sci duite, da Scien ence cess du Correspondant.
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LES ARM ARMES ES DÉLOYALESDÉS ALLEMANDS
les pays du monde soit pleinement éclairée sur les brigandages de nos ennemis, il n'est pas inutile de verser des documents nouveaux au dossier du vict ctoi oire re formidable procès qui sera jugé après la vi élè fa faiit* ici-même, il y a des Alliés. C'est ce qui a élè ayant pour titre : quelques mois, dans une étude aya des Allemands (1). C'est la Chimie meurtrière en explifair iree aujourd'hui, ce qu'il convient de fa quant au grand public français de quelles armes IL Guil illa laum umee déloyales se servent les soldats de Gu meurtriè trière re des Allemands, collection Chim imie ie meur (1) La Ch volu lume me il illu lust stré ré.. Pages Actuelles, 1 vo
des
BALLES
EXPLOSIBLES
Quand le chef d'une troupe d'infanterie veut faire exécuter des feux sur un objectif qu'il aperçoit, il commence par apprécier la distance de tir d'une façon aussi exacte qu que possible, puis il commande une première salve, en s'efforçant de la jumelle les points de chute des distinguera De cel celte manière, il co constate si la la projectiles. hausse qu'il a indiquée est « correcte » et, au beréssultat d'alsoin, il la fait modifier, ce quia pour ré racc ccoour urci cir r les trajectoires, suivant longer ou de ra en av avant ou en en ar arrière du que les balles arrivent but à atteindre. Cette méthode de réglage est d'un emploi facile, quand on tire, par temps sec, sur un terrain fr friiable dans lequel les bal balles souun pe lèvent, en s'enfonçant, peti titt nu nuag agee de poussière, ou encore, sur un sol rocailleux dont el elle less dé dé-tachent par leur choc de petits éclats donnant à distance l'l'im floc ocon on de fumé fuméee impr preess ssio ionn fugi fu giti tive ve d'un fl ténue. Au contraire, si l'objectif à battre est en terrain mou, dans lequel les balles s'enfoncent,
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LES ARMES DELOYALESDES ALLEMANDS
sans déterminer de projections et disparaissent tir est solides à leur point de chute, le réglage du tir souv so uven entt ma mala lais isé. é. Il fau faut bien se dir nécess essit itéé dire, e, d'a d'ail illeu leurs, rs, que la néc de « voir » l'endroit précis où les projectiles des contact avec le sol, premières salves viennent au co n'est pas, à be beau auccou oupp pr près ès,, aussi impérieuse qu'elle tir d'infan peut le paraître au premier abord. Un tir terie ne se règle pas de la même façon qu'un tir d'artillerie et, dans la pratiqué, la question qui se pose à ce suj ujeet peu eutt être résolue de façon sasoient la con consistance et tisfaisante, quelles que so la nature du terrain sur lequel est placée ou derrière lequel est partiellement abritée la troupe les fan et anttas asssin inss all llem eman ands ds ' adverse. Cependant, autrichiens ont cru cru devoir en faire l'objet d'ardentés controverses et ils lu lui ont apporté, il y a sens réel quelques années, une solution dont le se nous a éch chaapp ppé. é..... jus usqu qu'a 'auu commencement d'août muni un ou deux 1914. Us ont tout simplement tireurs d'élite, dans ch chaaqu quee com ompa pagn gniie, de queldont la balle ex ques cartouches, expplo lossib iblle dé déga gage ge en éclatant un nuage de fumée noire, puis ils on ontt décidé que, dans fous les cas où il paraîtrait im' possible d'effectuer par les moyens usuels un bon bon fera rait it usage de ces car cartou touche chess réglage de tir, on fe spéciales. Au mo moment de la la mobilisation, il se tr trou ouva va que dess ha hasa sard rdss évidemment, la fa par le plus grand de instal tallée lée auprès brique d'Élal Wellesdorf, qui est ins de Vienne, avait avait co cons nsti titu tuéé un stock de ces car-
BALLES EXPLOSIBLES en être touches assez considérable pour qu'il pût en deux Empires, aux distribué, dans les armées des de aux trois ou quatre meilleurs tireurs de gradés et aux soit à un homme sur chaque unité combattante, en fut dans ns ce cert rtai ains ns corps, il en quarante environ ; da de l'eff l'effec ecti tif. f. Les même donné à un cinquième caissons de compagnie, de bataillon ou de régide manière à ne jament furent approvisionnés mai aiss en lai aiss sser er manquer les unités en ligne. Dès l'l'entrée en campagne, les soldats, munis de ces « scharje Uebungspatronen » (cartouches à balles pour expériences) se vi vire rent nt assigner un rôle rô le bi bien en déterminé ; ils ne pa part rtic icip ipai aien entt qu'e qu 'exc xcep ep-tionnellement aux assauts et devaient avant tout se ter terrer rer dans des trous, ou derrière des abris, dé façon à pouvoir — non pas contribuer au réglage dess feu de euxx de salve, — mais mais effectuer des feux feux à vo vo-lonté sur ceux de nos tirailleurs qui paraissaient à leur vue, ou sur nos premières lignes, lors du dépari des charges. Visant avec calme, ne gas pillant pas leurs munitions, ils perdaient peu de leurs balles et chacun chacun de leurs coups me mett ttai aitt dé défi fi-nitivement un adversaire hors de co comb mbat at.. bleess sséés de dess premières batailles arriQuand les bl vèrent aux ambulances et aux hôpitaux du territoire, les chirurgiens belges, anglais et français constatèrent sur certains d'entre eux des plaies épouvantables, dont l'aspect caractéristique ne leur permit pas d'hésiter à accuser l'armée ennemie de se servir de balles explosibles. Des centaines et des centaines de constatations
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LES DÉS ALLEMANDS" ' ARMÉSDÉLOYALES ! ;
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concordantes furent établies par les so soins du Service de santé des diverses armées alliées et no nottre Gouvernement adressa aux puissances neutres unee vé un véhé héme ment ntee protestation, motivée par ce fait Convention de Gen Genève d'abord, la Con Conven ven-que la Co tion de La Haye ensuite, auxquelles l'Allemagne et l'Autriche ont adhéré toutes deux, interdisent en te termes très explicites l'emploi de projectiles dans les fusils, les carabines, les reexplosibles, toutes armes de petit volvers, et généralement calibre. Nos ennemis, qui n'en sont pas à un mensonge la forfaiture dont ils près, nièrent éperdument s'é 'éttai aien entt re rend ndus us coupables. Il Ilss aff ffir irmè mère rent nt d' d'aabo bord rd et tentèque nos chirurgiens s'étaient trompés, fair iree admettre uii explication ingénieuse. rent de fa « La charge de leur cartouche d'infanterie, expliest parfois dé défectueuse et leur balle quèrent-ils, Auss ssii ar arri rive ve-n'a pas toujours un éq équi uili libr bree pa parf rfai ait. t. Au t-il, dans certaines circonstances, qu'au lieu de se la pointe en avant, le projectile progresser et frappe ainsi dire sur sa trajectoire couche pour ai déterminant ainsi le but de de toute sa longueur, » Convaincus une plaie à grandes dimensions. et mi mis en présence de précisions d'imposture ils parlèrent de leurs fameuses carirréfutables, touches de réglage dont, par erreur, quelquesunes avaient atteint un but animé. ' Il serait facile de réfuter ces défaites misérades enendonner le résultat borna nant nt à don bles, en se bor quêtes officielles qui onl été poursuivies par ordre
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anss tou oute tess nos formala Guer Guerrre dan du mi mini nist stre re de la unanimes de Less dé Le décl clar arat atio ions ns un tions sanitaires. plusieurs centaines de chirurgiens civils et milila valeur d'une preuve irréfutai aire ress aur uraaie ient nt table. Mais il est, à tous égards, beaucoup plus au grand public faire connaître significatif de fai français ce que, à la suite de multiples Constatations faites sur les fronts de Serbie, le docleur Reiss, a publié dans la Revue militaire Suisse. Le texte qui a paru sous sa signature n'est pas suspect de partialité, puisqu'il émane d'un médehaut utee réputation sci cin de ha scien enti tifi fiqu que, e, appa ap part rten enan antt Il est d'une précià une nation non-belligérante. sion accablante. sont nt en enfe ferm rmée éess dans des car-, « Les Les ca cart rtou ouch ches es so et remde l'l'ar armé méee autrichienne, tonss ord ton ordina inaire iress à di dixx ca cart rtou ouch ches es.. L'étide deux chargeurs plis de arto tons ns porte en lettres imprimées, quette de ces car ou 10 Stuckscharfe la me ment ntio ionn : Einschusspatronen de la la Ces balles proviennent Uebungspatronen. fabrique Wellersdorf, près de Vienne. L'extéà rieur des ca cartouches est tout à fait semblable cartou touche chess normales, mais ell lles es portent celui des car de la trois is cen centim timètr ètres es la base un an à tro anne neau au noir ou ces carrouge. En plus, la pointe d'une partie de ce Chez d'autres, il existe un touches est normale. petit prolongement aplati. « A l'ouverture de la cartouche on constate doui uill llee le chargement dans la do de poudre normal. La balle est aménagée de la façon suivante : « Le manteau ne contient du plomb que dans
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LES ARMESDELOYALES ARMESDELOYALESDES DES ALLEMANDS
la pointe et da dans la ba base de la la ba balle. La partie antérieure renferme, en outre un récipient cylind'une feuille de plomb. Il est drique entouré laborempli d'un mélange que l'analyse, faite au lab ratoire de Kragujewatz, a démontré être de la la poudre noire comprimée, mélangée avec un peu d'aluminium pulvérulent. Unee amo Un amorc rcee de fulminate de mercure est posée au fond du récipient. Au fond de ce premier récipient, il s'en trouve un en acier, renfermant à l'intérieur un e second,
Une.cartouc Une. cartouche he à balle explosible. FlG.1. Voici, (Vajjrèsles éludes faites par des spécialistes neutres, la d'un 'unee des car cartou touche chess à balle balle explosible dont les soldais coupe d austro-bocheslont couraminenlusage. est enchâssé un glissière en laiton, dans laquelle es dans son trajet, percuteur en acier. Si la balle, da estt ar es arrê rêté téee par un ob obst stac acle le quelconque (os, bois, vannt par la vitesse elc,) le pe perc rcut uteeur ur,, po pouuss sséé en ava acquise, vient frapper l'amorce et provoqué l'ex plosion de la poudre, parla lannt celle de la balle. la glissière, c'est-à-dire, suiSuivant le réglage de la vant que ce cell llee-c -cii es estt plus ou moins serrée, permettant au percuteur de jouer plus ou ou moins li-
BALLES EXPLOS EXPLOSIBLES IBLES
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se produit dès que la balle brement, l'explosion rencontre le. moindre obstacle, ou se seul ulem emeent fort rtem emen entt rale ra lennti tiee. quand sa course est fo « Cette balle présente donc nettement tous les caractères d'un projectile explosible, tels que ceux qui sont em empl ploy oyéés ju jusq squu'à maintenant pour la ch chas asse se aux pachydermes seulement. « J'ai eu l'occasion de voir des blessures provoquées par de tels projectiles, soit dans les hôpis oil môme sur les taux, so champs de bataille, dans les ambulances de première ligne. En général, l'orifice d'entrée de la blessure est normal et petit. L'orifice . FlG- 2Ce dessln ?, iié faU d'a?Hs de sortie est énorme et le les nature. Il donne uneidée cha hair irss SO SOÎl Îltt poussées au dedes épouvantables désorque los balles,exHpl°" *?? hors, ' souvent en f orme de sibles provoquent .dans l'organisme humain. Champignon. L'intérieur de la plaie est déchiqueté, et les os rencontrés sont brisés en petits morceaux. La balle en faisant explosion à l'intérieur du corps, est déchirée, et ses parties agissent comme une vraie mitraille. En plus, il y a l'action des bris isee les os. Les gaz qui agrandit la blessure et br
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LES ARMES DÉLOYALESDES ALLEMANDS
• blessures blessures sont ainsi fort graves. Un memb membre atteint par une balle explosible est presque touà l'amputation. Une blessure à jours condamné la tête ou ou au tronc est presque inévitablement mortelle.- » De multiples constatations du même ordre ont été faites chez nous, ainsi que par des spécialistes anggla an lais is,, bel elge ges, s, russes et italiens. En présence de leur unanimité, il n' n'es estt pas niable que les Alle^ mandset les Autrichiens violent délibérément les lois de la guerre, en armant leurs soldats de ba balles sont des c'est-à-dire de projecti explosibles, c'e tilles qui so obus en miniature et rendent presque à coup sûr mortelle la mo moin indr dree bl bles essu sure re.. Ilss n'o Il 'ont nt à cela aucune excuse et le crime qu'ils ne comcommettent ainsi de propos délibéré circ rcon onst stan ance cess atté at ténu nuan ante tes, s, porte aucune espèce de ci Il faut, en effet, considérer comme un pur mensonge l'explication suivant laquelle les Uebungsde auraient comme véritable destination patronen aur : les expéfaciliter le réglage des tirs tirs d' d'in infa fant nter erie ie riences instituées à le leur propos par le docteur Reiss sont, en effet, des plus concluantes. « En ce qui concerne sa la fumée, écrit-il, relativeme ement nt petite et ne se voit pas quantité est relativ à longue distance. En plus, comme distinctement et de pour les mélanges explosif ifss d'aluminium la fu fumé méee magnésium employés en photographie, des est im immédiatement chassée par l'explosion et unee ha haut uteu eur r plus où mo moin inss co connsi sidé déra rabl blee gaz à un le nuage de fumée ne se forme qu'à une di dist stan ance ce
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du lilieu d'explosion. plus ou moins importante est do donnc impossible fumé méee puisse indiIl est que la fu touché ou non. quer si l'objet est réellement Quant à la flamme, elle se voit bien pendant la veutt-oon jug nuit, mais comment juger, pendant la nuit, si vraiment la flamme se produit sur l'objet briller dans l'obscurité visé ou non. En voyant br il es est déjà une petite lumière permanente, sa distance, de recon reconna naîtr îtree presque impossible de comparaison font les éléments parce que le r econnaître sa disdéfaut. Comment veut-on re futance s'il s'agit d'une lueur extrêmement se produit dans quan andd l'l'ex expl plos osio ionn gace ? Enfin, qu voir ni fumée le corps d'un homme, on ne peut voi vérif ifiier le tir tir? ni flamme. Comment ve veut ut-o -onn alo lors rs vé tomber le corps que la en voyant to Uniquement a rois définitiyejnent grave blessure provoquée hors de combat. »
PROJECTILES
EMPOISONNES
se bornent, du reste, pas à Nos ennemis ne se fair iree à nos sol olddat atss le plus de mal employer, pour fa dess balle balless explosibles, qui déterminent possible, de d'atroces blessures et enlèvent à l'adversaire touché par elles . toute possibilité de guérison ' ulté ul téri rieu eurre. Il Ilss n'h n'hés ésit iten entt pas à employer des proquii pr qu prov ovoq oque uent nt des phéno jectiles empoisonnés, mènes généraux d'intoxication et dont la mort à peu prè est la-conséquence rèss inévitable. Tout d'abord, les balles de leurs shrapnells, au lieu d'être maintenues en place par du so souf ufre re coulé, le sont par un mélange de soufre et de été in inte tenn phosphore, et, comme leur surface a été tionnellement munie de de stries ou d' d'encoches irelle el less re reti tien enne nent nt toujours une cerrégulières, taine quantité de phosphore qu'elles entraînent dans les plaies. avec av ec el elle less da les balles explosibles elle el less même mêmess Souvent, une sorte de contiennent dans leur chargement touss noyau de phosphore rouge qui est projeté en tou
PROJECTILES EMPOISONNES
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sens au moment ou se rompt leur enveloppe. ces lignes peut, à cet égard, apporL'auteur de ce ter un té tém moi oign gnag agee pers pe rson onne nell. J'ai vu, en effet, vers le milieu de septembre 1914, un blessé-arritrès anavec une plaie tr unee am ambu bula lanc ncee ver dans un de la cuisse, compliquée d'un vérifractueuse du fémur et d'une dilacération table broiement des masses musculaires. Comme la complète avait été tartif, pré blessure, dont le pansement sentait des signes non équivoques de grangrène chef de se service voulut au début, le chirurgien les ther ermo moca caut utèr èree pour po ur prat pratiq ique uer r employer le th larges incisions qui s'imposa s'imposaien ientt d'urgence; mais au moment où il approcha l'outil porté au rouge une courte flamme jaillit des tissus, acr blanc, une d'un bref dégagement de vapeurs compagnée blanches; trois jo jours plus tard, le patient présentait tous les symptômes d'un d' unee in into toxi xica cati tion on uriine no nottam amm men entt phosphorée; l'examen de son ur donna les résultats les plus Des plus si sign gnif ific icat atif ifs. s. faits à pe ont été signalés dans peuu prè rèss identiques diverses formations sanitaires et ont fait l'objet de rapports ou de communications. C'est ainsi, par exemple, que le professeur Tuffier, chirurgien des hôpitaux de Paris, a signalé à la, Société de Chirurgie le cas extrêmement typique d'un blessé dont la plaie se co cour uron onna nait it d'un petit panache de fumée à odeur nettement phosphorée, quand on la lavait à l'eau oxygénée. Le malade de sept jours, en succom^a-^rbprit proie à une véritabfëèàchéx'fphoxique
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LES ARMESDE DELO LOYA YALE LES SDE DES S ALLEMANDS
Aussi le docteur Grandjux a-t-il pu se. demander si, chez les blessés de la! guerre actuelle, « certains cas de morts lentes de cause indéterdess empoisonnements minée, ne seraient pas dus à de phosphores ». Tous ces faits sont d'ailleurs expliqués par l'emploi que font les Allemands de shrapnells dans une pâte à base dont les balles sont noyées da de phosphore blanc et surtout par la découverte erttai ains ns sol olda dats ts prisonniers, dans les gibernes de cer de balles explosibles au phosphore : ces projecont été étudiés par des des of offi fici cier erss spécialistes tiles ont d'un unee ir irré réfu futa tabl blee précision, qui, en des rapports d' en ont fait connaître la structure et la composition.
BALLES
EXPAIMSIVES
ball lles es explosibles et de En même te temps que de ba balles empoisonnées, l'infanterie allemande fait couramment usage de projectiles expansifs. Le 26 septembre i9i4i au combat de Ninove oberli rlieut eutena enant nt hanovrien, nommé (Belgique), un obe von Halden, se rendit prisonnier et, dans ses satrouva des cartouches à balle pou pour piscoches, on tr sur ses hommes, on tolet automatique, tandis que, su trouvait des balles du même genre, destinées à être tirées dans des fusils Mauser. M. Rousseaux, à Anvers, fut chargé par le armurier-expert Guer erre re belge d'examiner ces muministre'de la Gu nitions. Son rapport qui porte la date du 28 septembre, conclut en ces termes : « La boîte à étiquette verte po port rtan antt l'l'in insc scri ript ptio ionn 20 patroneii n° U0 U03 fur die Ma Maus user er se selb lbst stla lade de Pistole, cal. 7,63 devrait contenir des cartouches trois de sur tr pleines. Elle contient un râtelier balles expansives dum-dum, extraites de boît boîtes es Ces ba ballles sont spéciales à étiquettes jaunes.
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LES ARMESDÉLOYALES DES ALLEMANDS
rendues expansives dans la fabrication, et il il'n 'n'e 'est st les ren rendre telles à la ma main. » pas possible de le La co comm mmis issi sion on belge, chargée de fa faire une enquête officielle sur les violations des lois de la guerre commises en Belgique les Allepar le mands relate de dess fa fail ilss ab abso solu lume ment nt probants d'em« Le médecin de batail ploi déballes expansives. lonn Lé lo Léon on Pie Pierre rre^^ écr écritit-ell elle, e, appelé à soigner le cale îoseptembre rabiniercycliste Leurs,blessé 1914 dans un service de patrouille, a con consta staté té que ce » Le soldat a été frappé d'une balle dum-dum. membre inférieur gauche était complètement : des malléoles au milieu de la cuisse, déchiqueté lés fragments d'os sortaient des chairs. Une amdu membre était indispensable pour putation sauver la vie vie de ce malheureux. D'autre part, la co comm mmis issi sion on .belge publie le rapport suivant, qui est effroyable lem ment typpique. ty « Le soldat Th. Levaut, du 5e 5e régiment de la lannà midi, au été blessé le 27 ciers, a ét 27 se sept ptem embr bree combat d'Alost, par une balle expansive. L'oride la la ficce d' fi d'eent ntré réee correspondant au di diamètre balle, siège à la réunion du tiers inférieur avec le antérieure de Tavant-bras tiers moyen de la face an os du tous les os droit. La ba balle a éclaté emportant less tê tête tess des quatre derniers métacarpiens carpe, le et les tissus mous de la la face dorsale du poignet. en la peau a été déchirée A la face antérieure, différents endroits. Les lésions étaient telles qu'il de l'av l'avan ant-b t-bra ras. s. a fallu procéder à l'amputation a été" fait itee le 27 septembre à 8 heures L'opération
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less do doct cteu eurs rs Van de Velde, Weidu soir .par le à rynsck et de Bruyker. Assistaient également docteu teur r Bossaerts, médecin en chef l'opération le doc de Gand, les in infi firm rmiè ière ress de de la Croix-Rouge Mmes es M. M.-L -L.. Lippens, E.-J. Braun, P. Lipservice, Mm Lam mon ontt et les les in infi firr pens, Mlles de Hemptine et La miers Braun et Carpentier. Ci-joint deux photode la la main ampugraphies et une radiographie » elle le-m -mêm êmee es estt con conse serv rvée ée.. tée. La pièce el dont l'authenticité est garantie Ce document des témoins de l'opération, par les signatures établit qu'à n'en pas douter le Commandement allemand avait, dè dès l'l'entrée en campagne', distri bué aux troupes de dess balle balless dum-dum avec l'évidente vol volonté de provoquer dans les rangs des des blessures aussi graves troupes adversaires quee po qu poss ssib ible le.. La fabrication de ce ces projectiles atroces est très simple. A l'inverse de la.balle D française, fusiil allemand est qui est homogène, la.balle du fus formée d'un lot de plomb durci, enveloppé d'une chemise de maillechort. Si on fend longitudïnaleme le ment nt ce cett ttee chemise, de façon à ce que les fentes arrivent à la surface du noyau de plomb, celui-ci s?écrase au moment du départ dn coup, en raison de sa malléabilité qui le fa fait se déformer sous l'influence du brusque effort d'inertie. Quant à la chemise métallique fendue, elle s'écarte, permettant au plomb de faire en quelque sorte hernie entre ses fragments. Il s'ensuit que le projectile à s'écraser sur déjà déformé en route^continué
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LES ARMES ARMESDELOYA DELOYALES LESDES ALLEMA ALLEMANDS NDS
rencontre un obstacle résislui-même, dès qu'il re 'est st alo lors rs un véri vérita tabl blee tant, un os, par par ex exem empl ple; e; c'e de plusieurs centimètres de diaemporte-pièce sur les tissus, par arrachement mètre, qui agit su ou par broiement, produisant en eux eux de dess lés ésio ionns
Fie. 3. nature ure.. Il représente, à gauche, la Cedessin a été fa fait it d'a d'aprè prèss nat fenduee et déforméed'une déformée d'une hall hallee allemande;à droite, le chemisefendu même hall halle. e. Les noyau de plom plomhh irré irréguli gulièrem èrement ent apla aplati ti de la même deux projectiles ont été extraits, après autopsie, do la blessure un soldat français, que to tous us le less so soin inss de dess chirurgiens reçue par un ont été impuissants à sauver. irr rrép épar arab able les, s, com co mpl pliiqu quée éess d'énormes pertes de substance. Un cas cité à la Société de méd médecine léga légalle pa par r le docteur Lec Leclercq, professeur agrégé, à Lille, rend tr très ès ex exac acte teme ment nt compte de ce qui se produit ainsi. Un so soldat atteint d'une vaste blessure à la racine de la cuisse, mourut, en dépit des
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soins qui lui furent donnés, quelques heures avoi oirr ét étéé apporté à l'ambulance. On découaprès av à deux ou trois vrit, dans les masses musculaires, centimètres de la surface, toute la chemise de la balle, fendue sur toute sa longueur, étalée sur elle-même et complètement vidée de son noyau : dans ns le ma massquant au plomb, on le trouva, partie da sif osseux du fémur, qu'il avait br broyé, partie dans da ns le less mu musc scle less sous la la fo forme de particules irrétouss se sens ns.. gulières projetées en tou Les fantassins allemands savent, d'ailleurs, très bien préparer eu eux-mêmes des .b .bal alle less dum um-dum; et des prisonniers interrogés ont avouéy à maintes reprises, que, sur l'ordre et suivant les indications de leurs gradés, ils fendaient en long avec leur couteau de poohe, la chemise de leurs balles « pour que celles-ci deviennent plus meurtrières ».
BALLES
RETOURNEES
olddat atss «ennemis Quand le temps manque aux sol ball lles es du dumm-du dum m les projec pouf transformer en ba tiles de leurs cartouches, ils rec recour ourent ent volontiers à'utt pr procédé plus simple encore. Le fusil Mauser^ en service dans toutes les la mise en place troupes à pied, comporte, pour la de l'a baïonnette, une pièce rainurée logée à du fût et en en co cont ntac actt avec l'extrémité supérieure d'une échanle canon. Cette pièce est marquée la poignée de crure destinée à loger le tenon de la maintenant le fu fusil de la la ma main gauche l'arme. Si, ma la main droite un une cartouche à et prenant de la on in introduit dans cette échancrure la pointe balle, on terminale du projectile; et si, on si, l'i l'imm mmobi obilis lisant ant,, de ba bas en lui fait subir une sorte de pression doui uill llee de laiton cède, le sertissage delà haut, la do desserre et la la balle se trouve libérée. cartouche se des réintr ntrodu oduire ire Il ne reste alors au soldat qu'à la réi dans la douille, en y plaçant non plus sa pointe, base.. Quand on brûle dans le mais sa partie de base
BALLES «ETOURNÉES
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Fie. i. Fie. Ce dessin a été exécuté d'après nature sur les indications fournies par un un Alsacienévadé de l'armée allemandedans laquelle il servait au momentde la déclaration do guerre. On distingue, en haut, l'échancrure destinée à loger le tenon de la poignée de baïonnette. Dans les fusils, d'infanterie du dernier modèle, la grenadièrequi fixeau canon l'extrémité supérieure du modèle, fût, comporte un crochet grâce auquel le retournement de la halle des des car cartou touche chess est grandement facilité : la halle étant maintenue par ce crochet, un seul mouvementde haut en bas suffità opérer le le dessertissage de la douille. Le mécanismede cette opération est appris aux hommes par les les sous-officiers..C'estlui C'estlui que montre le dessin ci par sous-officiers dessus.
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LES ARMES DELOY DELOYALES ALESDES ALLEMA ALLEMANDS NDS
fusil la cartouche ainsi modifiée, le tir à longue aux dismais is,, aux portée, est dépourvu de justesse ; ma tances de i5o à 20 2 00 mètres, il est extrêmement Meurtrier. En effet, au lieu d' d'arriver au bu but la pointe en balle subit une sorte de avant, la ba ou plutôt de mouve. renversement ment de bascule, qui la fai aitt ar arrrive ver r sur l'obstacle tandis qu'elle se trouv trouvee ains nsii di dirre plus ou ou mo moins cou pour ai chée sur so son axe. Elle détermine : alors d'effroyables lésions. elle se renverse seuleParfois, ment, après avoir pénétré dans les tissus mous, et au moment où elle vient au co contact d'un os. os. Dan Dans ce cas, elle produit de vé vérrita tabl blees ef effe fets ts d'ex plosion, en projetant en tous en sens les fragments de massif osseux broie sur une large étendue. qu'elle br Less dé Le déso sord rdre ress produits sont, dans IG' ' ce considérables encore : La balle, ayant , cas,1 .plus 1 ,-w M 1 été enlevée dans le tronc ou la tête, ils ont pour de. la douille, conséquence la mort presque immé6St> I*6t)lcLCC6 I*6t)lcLCC6 13 ilss rende rendent nt pointe enbas. diate ; dans les membres, il l'amputation d'urgence, montreT" inévitable docteu teur r Lavielle, médecin-chef pectqueprend Le doc auxiliaire 86 bis, a pu?ÔucheIa°ar: de l'Hôpital au blié dans dans le less Ar Arch chiv ives es provinciales de relatives à des Chirurgie quelques observations blessures de ce genre, et qu' à de des qu'il il ra rapp ppor orte te
BALLES RETOURNÉES
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leurs rs do doui uill lles es avant d'aVoir balles retournées dans leu tiré rées es.. C' C'eest ainsi qu'il note le cas d'un soldat été ti qui, étant dans la position du tireur couché, fut atteint d'un projectile qu quii pé péné nétr traa dans la partie du bras droit et s'en alla sortir supéro-interne dans la région de l'épaule. « La si simp mple le in insp spec ecti tion on bles essu sure re de sortie du projectile indique que la bl une balle ordinaire, car le été faite par un n'a pas ét au dehors deltoïde, dont les chairs renversées étéé vi viol olem emme ment nt refoulées, a li litt ttér éral alem emen entt ont ét éclaté. »
BALLES
EN BOIS
Au cours d'attaques récentes, notamment en front de Champagne, cerseptembre 1915 sur le fr tains prisonniers"~allemands ont été trouvés porteur te urss de cart cartou ouch ches es comportant une balle en bois, traversée suivant son axe d' d'une tige en fer mou, et munie à la pointe d' d'une sorte de capuchon en acier, à la base d'une rondelle, épaisse de plomb. Ces cartouches, uniquement destinées à la guerre de tranchées, par conséquent au tir tir à co couurt rtes es dissont nt ex extr trêm êmem emen entt dangereuses et fo font tances, so dess bl de bles esssur urees d'une terrifiante gravité. Leurs balles, en effet, éclatent dans les pl plai aies es,, pr proj ojet etan antt en tous sens des.fragments irréguliers, qui produisent des désordres graves par dilacération et par arrachement. Elles constituent donc de véritabl ta bles es ba ball lles es dum-dum, perfectionnées, plus terribles . peut-être balles exque les classiques chemise a ét été volontairement pansives, dont la ch segmentée. Le méc mécani anisme sme suivant lequel elles agissent, est
BALLESEN BOÎS
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Au moment où ell lles es att tteeifacile à comprendre. gnent, leur but, si elles viennent à frapper une quii oppos opposee à leur pro partie solide du squelette qu gression un obstacle résistant, le culot de plomb est entraîné en avant par un effet d'inertie : il form rmee l'a 'axe xe du proécrase la tige de fer mou qui fo
FIG.6. • Cedessin, exécuté d'après nature, montre l'aspect extérieur et la d'un unee de dess bal balles les en bois bois don dontt les soldat soldatss boches se ser_. coupe d' vent pour le le combatà courte distance et qui produisent d'effroj'ablcs blessures. le jectile et, avec elle, le bois, qui constitue corps de la balle; il vient ensuite heurter le capuchon d'acier qui coi coiff ffee la pointe et le tran transf sfor orme me en un une sorte de la larg rgee ch cham ampi pign gnon on aplati. Les échardes de bois, d'une part, et, de l'autre, le caballe transformé en un unee ron onde dell llee puchon de la bal aux bords irrégulièrement lacérés constituent au-
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les débris tant de projectiles secondaires; puis, le de la tige axiale et le culot sont eux-mêmes animés de vitesses suffisantes pour provoquer les plus atroces ravages dans les tissus, sur lesquels ils Se comportent comme autant d'emporte" pièces. Les soldats allemands dont les gibernes conte» on ontt dé décl clar aréé naient ces « cartouches spéciales qu'elles leur avaient été distribuées depuis peu et que leurs chefs leur avaient ordonné de les utiliser seulement pour tirer à des distances inférieures à i5 i5o mètres,
BAÏONNETTES
A DENTS
DE
SCIE
Dans quelques unités d'infanterie allemande et dans tout le corps des pionniers, certains à hommes sont armés d'un sabre-baïonnette, lame aplatie et large dont un bord est tranchant tandis que l'autre est taillé en dents de scie. Offidestiné à jouer utiil portatif, de ciellement c'est un out sabr bree d'abatis, le double rôle de scie à main et de sa suivant la façon dont il est employé. En réalité, c'est une arme très dangereuse, qui, emmanchée au bout du fusil, fait des des bl bles essu sure ress beaucoup plus cellles de ba baïïon onne netttes ordinaires -, en graves que ce fait it qu raison de ce fa qu'e 'ell llee pr prod odui uitt des effets d'arrachement quand le soldat la tire à so soi pour la retirer du corps d'un d'un en enne nemi mi.. Mais les les off officiers allemands savent raffiner sur la barbarie. L'ordre est donné à tous le less ho homm mmes es baïo ïonn nnet ette te-s -sci ciee armés de la ba de ne jamais partir pour l'assaut sans avoir pris la précaution d'en enfoncer à plusieurs reprises la lame dans le sol meuble, de façon à ce que les aspérités retiennent
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LES ARMESDELOYALESDÉS ALLEMANDS
en el elle less des particules terreuses susceptibles d'infecter les blessures infligées à l'l'eenn nnem emii. Ce Cett ordre d'un d' unee cr crUa Uaut utéé ré réfl fléc échi hie. e..... et scientifique est parfois perfectionné encore. Lors d'une attaque en Artois, une compagnie allemande fut prise sous le feu de no nos mi mitrailleuses et complètement anéet conquis antie : les nôtres ay ayaant pr prog ogre ress sséé du terrain, eurent l'obligation d'enterrer les ca-
FIG. 7. FIG. La ba baïo ïonn nnet ette te à de dent ntss de sc scie iede dess Boches.Il Il n'est besoi besoinn d'ê d'être treni ni menuisierni charpentierpour se rendre compte,d'un d'un coupd'oeil, que cette armene peut en aucune manièrerendre de servicesà. un travailleur d'infanterie qui l'utiliserait eniguise de scie.Les dents coupantes dont,elle est munie sont trop grosses et trop, sectionnerrles fibre fibressdu bois autrement irrègulièr irrèg ulièrespour espour pouvoi pouvoir r sectionne qu'en les arrachant et les dilacérant. Par contre, contre, la baïonnette à' dents de scie est une arme terrible, qui fait des blessures effroyableset provoque dans les tissus des désordres irréparables. davres ennemis et il fut alors possible de constater que toutes « les ba baïïonnettes-scie de latroupe mass ma ssac acré réee éta taie ient nt enduites de matières fécales ». On juge, sans qu'il soit nécessaire d'insister, quelles complications atroces de septicémie et d'infection stercoraire auraient subies les blessures less nô nôtr tres es étaient menacés. dont le
HAMEÇONS
ET CROCHETS
D'ACIER
baïo ïonn nnet ette tess ainsi infecIi est évident que les ba tées té es so sont nt terriblement meurtrières ; mais leur em ploi n'est pas sans danger pour les immondes l'arme me s'enn se serv rven ent. t. Le combat h l'ar individus qui s'e unee re redo dout utab ablle part d'aléa,; blanche comporte un un de dess ad adve vers rsai aire ress est un soldat français. quand l'l'un d'acier brillant qu La fine aiguille d' quii co comp mplè lète te le Lebel a cl cloué au sol des des milliers de Boches fusil Leb à qui l'l'es escr crim imee al aler erte te des parades es estt lo loin in d'être ». aussi familière qu'elle l'l'est à nosccbonhômmes Aus usssi les Allemands ont-il pensé à se servir d'une arme toute différente, qui ne les expose à aucun _péril et qu conv nviien entt me merv rvei eillqui, par suite, co leusement à leur tempérament de lâches, et et de félons. Vers Ve rs la fi fin de 1915, un journal de Paris* a inséré avec l'autorisation de la Censure, une note qui doit être tenue pour, certainement véridique, puisque saxpublication a été soumise au contrôle officiel préalable. Aux termes de cette note, il a
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LES ARMESDELOYALESDÉS ALLEMANDS
des boîtes de conserves faiété découvert dans de et de desssant partie de lots importés d'Amérique de no nos troupes de fins l'ali limen mentat tation ion tinés à l'a hameçonsd'acièr,aux pointes acérées, inclus dans la ma m asse musculaire de s viandes et de dimensions si ex exiigu guëës qu qu'i'ils ls pouvaient être facilement, avalés en même temps que ces viandes elles-mêmes. On conçoit, sans qu'il faille insister, que ces hameçons causer de redou Pavent voici, grossis quatre qua tre fois, foi s, - deux croc crochets hetsd'aci d'acier er aux tables blessures, soit qu'ils ••, , ... , , pointes très acérées, sera- s arrêtent ,, 1.arrière- dans hiabies hiabi es à ceux dont il a été trouvé de nombreux bouche, Soit qu'ils Se fixen fixentt dansdes , . exemplaires , 11, viandesen conservefour- dailS les parOlS de 1C3nies à l'Intendanc l'Intendancee de sopliage, 'Suit qu'ils dénotrearmée par desusines desusines •' ,,esto OU l'inr l'inr-américainesemployantde clli cllire reil illl l'l'es toma macc a ré réi'p l Le I<5nnadn;id'rv,'„ertlb00lT; soldat qui eût avale testin. Une enquête l'un doux par mégarde vêlé que, dans les usines • i 1 1 i se.fût trouvé, sans remis- dn ou> les lot lots sion possible, condamné provenaient à une mort ép épou ouva vant ntab able le,, de co cons nser erve vess en question, une une . . , produite par pei'fora- une de la maintion ti on do l'ostomaoou de partie l'intestin, d'oeuvre était composée ou d'Allemands, plus moins américanisés par des naturalisations apparentes « à la manière de Delbrùck ». ^ D'autre part, dans des avoines, des orges, ou des foins achetés aux États-Unis, par l'Intendance française, et devant servir à la nourriture
HAMEÇONSET CROCHETSDACIER
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des chevaux de l'armée, il a été fréquemment du même genre, découvert, soit des hameçons soit des crochets à trois branches, soit des petits brins de fil'de fer tordus et apointés. Grâce à ces not otrre ca cavval aler erie ie pouvait être engins minuscules, de mon montu ture res. s. d'un un no nom mbr bree considérable privée d' saurait être nié. L'auteur fait es estt certain et ne sau Le fa de ces lignes a eu en' main les preuves indiscutables de ce qu'il avance. Les précautions nécessaires ont, bien entendu, mettre nos hommes et nos cheété prises pour me Mais il faut retenir et ne vaux à l'abri du péril. Ma nouveau de la façon igno- • jamais oublier ce trait no minieuse dont les Boches nous font la guerre.
NECESSITE
DE JUSTES
REPRÉSAILLES
A toutes ce ces horreurs dont les Allemands se sont rendus ainsi coupables tous le less jo jour urs, s, de depu puis is le dé début des hostilités, nous n'avons répondu aucun de jusqu'ici que par le mépris et jamais au nos généraux ne s'est cru le dr droit d'infliger à l'ennemi la juste peine du talion. Nous faisons la et no nouus nous imposons guerre en gentilshommes de ne point nous départir d'une impeccable loyauté. Il n'est pas certain que nous ayons raison d'agir ainsi. Dans une campagne coloniale, quand une poise tr trouve .aux prises avec des gnée d'Européens nuées de sa sauv uvag ages es in inca capa pabl bles es de faire quartier et ne comprenant pas qu'un blessé est sacré puisqu'il n'est plus combattant, nous obéissons stricUnee fois hors d'étal tement aux lois de la guerre. Un de nuire, l'a 'addversaire cesse d'être pour nous un ennemi.
NÉCESSITÉ DE JUSTES REPRESAILLES
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a prouvé que le les êtres les plus L'expérience tree civilis isaation finissent par coméloignés de notr eaut utéé sereine de notre conduite, et prendre la bea la modération dont nous savons faire preuve en toutes circonstances, finit par forcer leur admiration. Tous ceux qui ont pris part à des expédiloin inta tain ines es so sont nt un unan anim imees à le proclamer. tions lo aux sont so nt acces accessi sibl bles es Mais si les pi pire ress sa sauv uvag ages es sentiments généreux, il est désormais démontré qu'à cet égard leur valeur morale est infiniment supérieure à celle des Boches. La guerre actuelle dure depuis de longs mois et nos ennemis, pleinement conscients de l'impossibilité où ils se, trouvent d'échapper à la défaite, font appel à tous les moyens de torture que la science moderne met à leur service. Est-il admissible que nou ouss re refu fusi sion onss de les punir comme ils le méritent? Ne faisons-nous pas preuve de .faiblesse en ne retournant pas au moins contre eux les armes mêmes dont ils ne craignent pas de se servir? avons affaire à des êt êtres sans Puisque nous av et sans foi, pourquoi honneur, sans conscience ne prenons-nous pas la décision de les prévenir que, désormais, tout prisonnier trouvé porteur d'une cartouche à balle explosive, à balle expanou d'une baïonnette sée, à balle empoisonnée, à lame volontairement infectée, ne sera pas considéré co comme un soldat, mais comme un bandit et à ce titre, pendu haut et court, sans jugement ? Pourquoi ne pas les informer, en même temps.
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LES ARMES DELOYALESDES ALLEMANDS
de même to tous us les of offi fici cier erss et que nous pendrons tous les gradés faits prisonniers lors d'une attaque au eours.de laquelle un seu seul des nôtres aura été dont le Droit des gens atteint par un projectile .interdit l'l'usage? les avertir ne pas le Pourquoi qu'après là Victoire nous pendrons autant d'officiers allemands que nous aurons trouvé d'hameçons dissimulés dans les conserves, les graines ou les fourrages ? La menace suffirait, à coup sûr, si elle était formulée sur un ton énergique et en des termes toute la langue française, le mot mot do dont nt explicites. De to les Boches devraient le mieux connaître le sens , est celui de ReprésaiMesr~~—^
TABLEv-Doe^MATIERES
-. ^J^22jji^ Les armes déloyales des Allemands ..... Balles explosibles . ............ Projectiles empoisonnés, . . . .. .. . Balles expansives . . . ... . . . . • retour ournée néess ... ...... ...... ...... ....... Balles ret Balles en bois. . . . . . . . .... Baïonn Baï onnett ettes es à dents dents de scie . .' . . . Hameçons et crochets d'acier . . . . Nécessité de .just .justes es repr représai ésailles. lles. . . .
. ... • • . . . , . • .... . . .
Pages. 5 . 7 10 • 19.-. 24 28. . . 31 33 . . 36
4183. —Tours,imprimerie spéciale de laMaison BLOTJDETGAY.