Le béhaviorisme ou comportementalisme est une approche psychologique approche psychologique qui consiste à se 1 concentrer sur le comportement observable déterminé par l'l'environnement et l'histoire des interactions de l'individu avec son milieu 2. Par exemple, l'l 'apprentissage y est décrit comme une modification du comportement observable, observable, due à la modification de la force avec laquelle une réponse est est associée à des stimuli extérieurs (environnement (environnement externe) ou à des stimuli intérieurs (environnement interne) sur l'organisme.
Étymologie Béhaviorisme provient du mot anglais behavior (orthographe behavior (orthographe anglaise) qui signifie « comportement ».
Histoire du behaviorisme Historiquement, le béhaviorisme est apparu en réaction aux approches dites mentalistes qui voyant dans « le mental la cause de toute action » défendaient l 'introspection en tant que méthode d'accès à la compréhension de l 'esprit esprit.. Suivant l'impact de Sigmund Freud et ses théories structuralistes, la psychologie s'est partagée entre les Européens et les Américains, qui ont poursuivi la perception, et le béhaviorisme respectivement (Carlson et Heth, 2010). En 1913 1913,, John Broadus Watson établit les principes de base du béhaviorisme (dont il invente le nom) en affirmant, dans un article intitulé La intitulé La psychologie telle que le béhavioriste la voit voit 3 que si la psychologie veut être perçue comme une science naturelle, naturelle, elle doit se limiter aux événements observables et mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique, de toutes les interprétations qui font appel à des notions telles que la conscience et en condamnant, sur le plan méthodologique, méthodologique, l'usage de l 'introspection « aussi peu utile à la psychologie qu'elle l'est à la chimie ou la physique la physique ». Il fait de l'l'apprentissage un objet central pour l'étude du comportement, qui doit être approché uniquement sous l'angle des comportements mesurables produits en réponse réponse à des stimuli de l'environnement. Cette Cette position de principe principe défendue par Watson correspond à ce qu'on a appelé par la suite le béhaviorisme méthodologique pour le différencier des autres courants auxquels il donnera naissance. En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrhus F. Skinner introduit Skinner introduit la notion de conditionnementt opérant sur la base des observations qu'il effectue conditionnemen eff ectue sur les animaux placés dans des paradigmes des paradigmes opérationnels au cours desquels ils apprennent par essai-erreur les actions à effectuer pour obtenir une récompense. récompense. Alors que Watson la rejetait, Skinner s'appuie sur la loi de l'effet de Thorndike qui établit que le comportement est fonction de ses conséquences, conséquences, pour développer les notions de renforcement renforcement,, de façonnement, d' d 'apprentissage programmé.. Ces principes marquent une divergence profonde avec le béhaviorisme programmé méthodologique de Watson en acceptant l'idée que des variables internes à l'individu puissent intervenir dans l'analyse du comportement. De plus, ce courant ne rejette pas les processus internes comme les pensées les pensées ou les émotions mais les qualifie d'événements « privés » auxquels peuvent tout aussi bien s'appliquer les principes de la psychologie opérante opérante ; ce qui
revient à dire « tout est du comportement », y compris les événements mentaux, d'où le terme béhaviorisme radical qui désigne cette approche.
L'expérience de Skinner Renforcement positif : Stimulus « Le rat est dans la cage » Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier » Renforcement positif « Il obtient de la nourriture » (= ajout)
Augmentation de la probabilité d'apparition du comportement
Renforcement négatif : Stimulus « Le rat est dans la cage, il reçoit des chocs électriques (plancher) Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier » Renforcement négatif « Les chocs électriques s'arrêtent » (= retrait)
Augmentation de la probabilité d'apparition du comportement
Punition positive : Stimulus « Le rat est dans la cage » Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier » Punition positive « Il reçoit une décharge électrique » (= ajout)
Diminution de la probabilité d'apparition du comportement
Punition négative : Stimulus « Le rat est dans la cage » Réponse (comportement) « Le rat appuie sur le levier » Punition négative « La nourriture disparait » (= retrait)
Diminution de la probabilité d'apparition du comportement
Base de la théorie behavioriste La théorie behavioriste fait du comportement observable l'objet même de la psychologie. L'environnement y est l'élément clé de la détermination et de l'explication des conduites humaines. La plupart des théories de l 'apprentissage reconnaissent trois grandes variables dans le processus : l'environnement qui stimule, l'organisme qui est stimulé et le comportement ou la réponse de l'organisme par suite de la stimulation. Le schéma classique est donc :
S = le stimulus provenant de l'environnement (des stimuli) I = l'individu R = le comportement ou réponse de l'individu par suite de la stimulation Sans nier la réalité de l'individu (I) et de son fonctionnement interne, les behavioristes classiques ne s'en occupent pas directement. En effet, leur objectif est de spécifier les conditions et les processus par lesquels l'environnement (S) contrôle le comportement (R), sans faire référence à des variables internes considérées comme non observables et hypothétiques. Le schéma selon lequel ils travaillent met ainsi entre parenthèses l'individu (I) qu'ils considèrent comme une « boîte noire ». Toutes les questions relatives à la conscience sont ainsi écartées de leurs champs d'étude. D'où le schéma :
considéré comme le schéma linéaire classique behavioriste. Ce schéma, pouvant être assimilé au schéma du conditionnement classique pavlovien, a été modifié par B.F. Skinner , car le conditionnement pavlovien n'explique que les apprentissages liés à des stimulis dits inconditionnels c'est-à-dire des stimulis provoquant des réponses inconditionnelles liées à la phylogénèse de l'espèce. Ainsi, le deuxième schéma classique est celui du conditionnement opérant. Ce schéma introduit deux nouvelles variables : l'environnement et les conséquences sur l'organisme pouvant être positives ou négatives. D'où le schéma :
(le tout étant modulé par le contexte) Ce schéma n'est plus linéaire car ce n'est pas un stimulus qui déclenche une réponse, c'est un stimulus qui l'évoque. La réponse ou comportement étant sélectionné par les conséquences sur l'organisme et sur l'environnement, conséquences qui sont propres à chaque organisme, c'est pour cela que l'étude et la classification des stimuli et des réponses ne peut s'effectuer qu' a posteriori. Le conditionnement opérant explique les comportements appris lors de l 'ontogénèse de l'organisme. La différence fondamentale entre le conditionnement classique et opérant est que le conditionnement opérant présuppose un être actif dans son environnement.
Les behavioristes célèbres
Ivan Pavlov (1849-1936) John Watson (1878-1958) Burrhus F. Skinner (1904-1990)
Clark Hull (1884-1952) Edward Tolman (1886-1959)
Dissonance cognitive Le Renard et les Raisins, d'après la fable d'Ésope : lorsque le renard tente d'attraper les raisins et qu'il échoue, il décide qu'il ne les voulait pas après tout, un exemple de comportement pour réduire la dissonance cognitive1. La dissonance cognitive est un concept de psychologie élaboré par Leon Festinger et présenté dans le livre L'Échec d'une prophétie publié en 1956 en collaboration avec Henry Riecken et Stanley Schachter. Selon cette théorie, l'individu en présence de cognitions (« connaissances , opinions ou croyances sur l’environnement, sur soi ou sur son propre comportement » 2) incompatibles entre elles, éprouve un état de tension désagréable : c'est l'état de « dissonance cognitive ». Dès lors, cet individu mettra en œuvre des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif. Ces stratégies sont appelées « modes de réduction de la dissonance cognitive ». L'une des stratégies pour réduire la dissonance cognitive consiste à modifier ses croyances, attitudes et connaissance pour les accorder avec la nouvelle cognition ; elle est appelée « processus de rationalisation ». En 2007, ce processus a été mis en évidence chez des singes capucins3,4.
Principes fondamentaux Apprentissage contre rééducation La rectification d'idées acquises est plus pénible pour un individu que l 'apprentissage d'idées nouvelles pour lesquelles il ne possède pas encore de modèle6. Ce phénomène avait déjà été signalé par Jean Piaget dans ses travaux. Carl Rogers l'admettait également. Les exemples abondent dans l'histoire : héliocentrisme contre géocentrisme, darwinisme contre créationnisme, Libre arbitre contre conditionnement, etc. Les religions et les systèmes totalitaires (sans qu'il soit question ici de les comparer directement) marquent une préférence pour enseigner leurs points de vue dès la prime jeunesse, en tant que modèle primal. Les fournisseurs d'équipements consentent également des réductions importantes aux écoles professionnelles car leurs élèves seront enclins à privilégier dans la vie professionnelle un matériel qu'ils connaissent déjà plutôt qu'un autre même moins cher ou plus riche en fonctionnalités. Des formations gratuites sont parfois proposées par des éditeurs de logiciels ou des fabricants de matériel, afin de mettre en place leur discours dans l'esprit du client qui sera ainsi moins réceptif aux arguments, différents, de la concurrence.
Investissement et engagement personnels Plus l'investissement et l'engagement de la personne lui ont coûté, moins elle est prête à y renoncer. Selon Gregory Bateson7 :
Plus un apprentissage a été difficile, malaisé, douloureux ou même humiliant, moins l'individu est prêt à remettre en cause la valeur de ce qui lui a été enseigné. Cela signifierait en effet qu'il a investi et souffert pour rien. Les exemples sont légion, par exemple en informatique : attachement presque affectif à un système d'exploitation ou à un éditeur de texte, par exemple, en dépit de leurs défauts manifestes[citation nécessaire] ; Le bizutage, à l'époque où il était toléré, s'associait par la suite à un tel attachement à une institution que dès l'année suivante le bizuté devenait bizuteur à son tou r 8. Lors d'enquêtes, on observe que plus un choix s'est montré difficile et engagé (d'une grande école, d'un appartement, voire d'un conjoint), plus on a tendance ensuite à estimer avoir effectué le bon, et donc à oublier certains éléments de l 'environnement ayant peu de rapport avec ce choix. Le choix d'une grande école peut impliquer certaines positions philosophiques qui entraînent ce type de biais cognitif . Par exemple, une formation scientifique peut dans certains cas faire sous-estimer les phénomènes culturels ou les aspects juridiques. Les mécanismes des ventes pyramidales s'appuient fortement sur le refus irrationnel de faire marche arrière alors qu'on s'est sûrement fourvoyé.
Ces phénomènes rejoignent aussi celui de doigt dans l'engrenage.
Applications Communication Un message visant à modifier le comportement d'un grand nombre de personnes (la cible) ne peut être accepté que lorsque toute dissonance cognitive a disparu chez les éléments de la cible. Il est fréquent qu'un risque de rejet subsiste par dissonance cognitive, lorsqu'une contradiction existe entre le message et des convictions ou des habitudes fortement ancrées chez des individus. Dans le cas du message « l 'alcool au volant est un danger mortel », utilisé en prévention et sécurité routières, il y a dissonance cognitive si le sujet comprend le message tout en étant dépendant de l'alcool et s'il ne désire pas se défaire de cette dépendance. Pour réduire cette dissonance, la cible peut soit éviter le message, soit l'interpréter pour diminuer la portée du message, jusqu'à remettre en cause sa crédibilité. Pour faire accepter le message, la solution peut être de crédibiliser le message en s'appuyant sur des personnes de confiance (médecins, experts…) ou sur des faits avérés.
Pédagogie Des faits contredisant l'opinion qu'un enfant a sur lui-même le placent devant une dissonance cognitive : selon que l'enfant a une bonne ou mauvaise image de lui-même, il pourra attribuer un échec ou une réussite à l'environnement extérieur au lieu de s'attribuer le résultat. Pour réduire la dissonance cognitive, l'enfant va ainsi chercher des excuses plutôt que remettre en cause ses convictions. Robert Rosenthal et Lenore Jacobson 9 ont aussi mis au jour un phénomène qui peut trouver sens dans le cadre de la dissonance cognitive. Ils ont fait une expérience en utilisant deux groupes de rats équivalents. Au moment où on remet les rats aux étudiants chargés de les dresser, une remarque indique que le premier groupe est composé d'animaux doués, alors que
le second est de pauvre qualité. Les résultats du dressage confirment ce pronostic fantaisiste. Des expériences en milieu scolaire vont dans le même sens. Les dresseurs adaptent les résultats aux attentes pour réduire la dissonance. Plus surprenant, en milieu scolaire le groupe d'enfants valorisé obtient objectivement de meilleurs résultats.
La théorie de la dissonance cognitive
Selon la théorie de la dissonance cognitive, lorsque les circonstances amènent une personne à agir en désaccord avec ses croyances, cette personne éprouvera un état de tension inconfortable appelé dissonance, qui, par la suite, tendra à être réduit, par exemple par une modification de ses croyances dans le sens
de l’acte. Notre article
se propose de présenter cette théorie dans ses grandes lignes.
Psychologie Cognitive La Psychologie Cognitive étudie les fonctions mentales telle que la perception, la mémoire, l'apprentissage ou les fonctions "supérieures" (langage, raisonnement, etc...). On désigne par Cognitions, les connaissances ou les activités mentales, concernant la perception de l'information présente dans l'environnement, l'intégration et le travail sur ces cognitions, où l'élaboration de réponses comportementales, de l'homme principalement. Cependant, la psychologie cognitive s'intéresse également aux cognitions animales et à l'Intelligence Artificielle.
Méthodes de recherche en psychologie sociale La recherche en psychologie sociale, comme en psychologie en général, utilise différentes méthodes de recherche. Une des méthodes les plus efficaces utilisées est le devis expérimental ou méthode expérimentale. Celle-ci peut se faire en laboratoire ou milieu naturel et se caractérise principalement par la manipulation d'une variable indépendante étudiée chez divers individus ou groupes. En général, on utilise un groupe témoin et un ou plusieurs groupes expérimentaux afin d'observer l'effet de la modification de ces variables pour finalement obtenir un lien de causalité. Dans certaines situations, comme dans les études sur les effets des catastrophes naturelles, il se peut qu'il soit impossible de travailler avec un groupe témoin. On peut alors effectuer une étude sur un groupe témoin équivalent. On parle alors de devis quasi expérimental ou méthode quasi expérimentale. À un stade plus primitif de recherche on peut ne pas rechercher la causalité entre deux variables mais simplement la corrélation. On fait alors appel au devis corrélationnel ou méthode corrélationnelle. Dans ce cas-ci, aucune variable n'est manipulée par l'expérimentateur. Il s'agit d'une méthode descriptive et non expérimentale. Dans les cas où, par exemple, pour des raisons d'éthique, il n'est pas possible de recréer certaines conditions en laboratoire ou d'effectuer des expériences sur certains groupes de personnes on peut faire appel à d'autres types de méthodes non-expérimentales comme les enquêtes, les entrevues, les simulations ou les jeux de rôles. Des méthodes dites secondaires ou historiques comme l 'étude de cas, l'analyse de contenu, l'analyse archivistique ou la méta-analyse (synthèse de plusieurs études) sont également utilisées dans la recherche en psychologie sociale.
Les libertés prises vis-à-vis de la méthode scientifique décrites ci-dessus ouvrent la porte à de nombreuses erreurs. Le scandale Stapel a apporté la preuve qu'il était possible à un individu de présenter des travaux falsifiés ou inventés de toutes pièces à des journaux scientifiques du domaine concerné, et d'en obtenir la publication comme s'il s'agissait de résultats de valeu r 6. Stapel a présidé aux thèses de doctorat de ses étudiants en leur fournissant des enquêtes qu'il avait lui-même inventées ou falsifiées ; ses étudiants n'ont pas non plus vérifié ces résultats sur lesquels reposent leurs thèses. Cette fraude, dévoilée en 2011, semble avoir duré depuis 1997, date de l'obtention par Stapel de son propre doctorat. Ce scandale a mis en évidence le manque de crédibilité à l'oeuvre dans ce domaine au plus haut niveau, par le non-respect des méthodes scientifiques, avec en particulier l'emploi courant de chiffres d'enquête trop beaux pour être vrais, et l'habitude dans cette communauté de ne pas vérifier les résultat s7. Un certain nombre de journaux scientifiques ont déjà procédé à la rétractation d'une trentaine d'articles de Stapel, dont Science et Nature8. Une des expériences de psychologie sociale la plus connue est l 'expérience de Milgram.