K i R eik i Magnétisme
Table des matières A. Magnétisme animal et spirituel B. Magnétisme curatif
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C. Fa Gong (émission du Chi par les mains) D. La respiration condensée des six portes
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E. Qi Gong : positions debout (pour le l e Fa Gong) F. Reiki : positions de traitement G. Planches des chakras
J. Bibliographie
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H. Hypnose et magnétisme I. Pendule et biomètre
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A. Magnétisme animal et spirituel Comme en Orient, qui comprend l’existence de plusieurs types de Chi (ou Ki), ou différentes sortes de Prana, le magnétisme « occidental » comprend plusieurs espèces d’énergie. En simplifiant, on définit les deux extrêmes : le magnétisme animal animal et le magnétisme spirituel.
Le magnétisme animal C’est celui que chacun possède, plus ou moins en fonction de son potentiel de santé. Il peut se renforcer par certains exercices (Qi Gong, yoga), la pratique d’un art martial, certains types de méditation (dirigée sur les chakras), le chant. Ce corps « éthérique », s’extériorise, autour du corps physique, à une distance de deux à cinq centimètres en moyenne moyenne , selon l’état de santé (rarement plus de 10 cm). Donner trop de ce magnétisme animal peut être épuisant, et dangereux à la longue. En Chine, les personnes qui soignent soignent par Fa Gong (émission (émission du Chi par les mains), mains), alternent un jour de traitement traitement avec un jour d’exercices propres à se recharger en énergie. Il agit principalement et dir directement ectement sur le physique. Et indirectement ensuite sur l’émotionnel et le mental. Certaines personnes possèdent naturellement une grande énergie magnétique, qu’elles entretiennent simplement par une vie saine, reposante et équilibrée. C’est ce magnétisme qui est utilisé en hypnose. Attention : pendant une séance de magnétisme animal, des échanges énergétiques se produisent. Un patient peut très bien transférer une une partie de son mal mal ou une obsession obsession vers le thérapeute ! Ce dernier doit donc être suffisamment « puissant » tant physiquement que « moralement » (afin de dissoudre la basse vibration par une vibration plus élevée), avant de se lancer l ancer dans ce type de pratique. De même, le thérapeute peut très bien transférer des émotions négatives au sujet ! Ne jamais choisir un « thérapeute » qui semble semble avoir une moralité douteuse douteuse ou que l’intuition nous nous pousse à fuir. Ne jamais oublier de se se laver les mains après après ce type de séance. séance. Certains magnétiseurs magnétiseurs transfèrent le mal vers une plante, un seau d’eau salée… De plus, pendant une séance, certains centres énergétiques s’ouvrent. L’aura du sujet doit être « refermée » après la séance, sous peine de laisser le passage à des énergies non désirées (parfois même des esprits obsessionnels, des éléments du bas astral). Ces types d’inconvénients n’arrivent jamais avec le magnétisme spirituel. Certains magnétiseurs possèdent une moralité élevée, un désir de soulager mû par la compassion et combinent, parfois sans le savoir, le magnétisme animal avec le magnétisme spirituel. A l’inverse, certaines personnes se croient évoluées et donner un magnétisme spirituel, qui n’est autre que leur propre énergie. Ces personnes s’épuisent parfois dangereusement.
Le magnétisme spirituel Est celui que l’on obtient par certains exercices de prière, méditation, axés vers l’amour inconditionnel, vers la compassion, le désir de soulager son prochain. Donner du magnétisme spirituel ne fatigue pas. Une mère se fatigue-t-elle en aimant ses enfants ? Plus il est offert, plus on en reçoit Il agit sur tous les plans. Certaines personnes naissent, naturellement avec cette capacité à donner un magnétisme spirituel. Ce sont des personnes très évoluées (que ces personnes en soient conscientes ou pas), d’une grande droiture. Ces personnes exercent en général une activité d’aide 2
A. Magnétisme animal et spirituel Comme en Orient, qui comprend l’existence de plusieurs types de Chi (ou Ki), ou différentes sortes de Prana, le magnétisme « occidental » comprend plusieurs espèces d’énergie. En simplifiant, on définit les deux extrêmes : le magnétisme animal animal et le magnétisme spirituel.
Le magnétisme animal C’est celui que chacun possède, plus ou moins en fonction de son potentiel de santé. Il peut se renforcer par certains exercices (Qi Gong, yoga), la pratique d’un art martial, certains types de méditation (dirigée sur les chakras), le chant. Ce corps « éthérique », s’extériorise, autour du corps physique, à une distance de deux à cinq centimètres en moyenne moyenne , selon l’état de santé (rarement plus de 10 cm). Donner trop de ce magnétisme animal peut être épuisant, et dangereux à la longue. En Chine, les personnes qui soignent soignent par Fa Gong (émission (émission du Chi par les mains), mains), alternent un jour de traitement traitement avec un jour d’exercices propres à se recharger en énergie. Il agit principalement et dir directement ectement sur le physique. Et indirectement ensuite sur l’émotionnel et le mental. Certaines personnes possèdent naturellement une grande énergie magnétique, qu’elles entretiennent simplement par une vie saine, reposante et équilibrée. C’est ce magnétisme qui est utilisé en hypnose. Attention : pendant une séance de magnétisme animal, des échanges énergétiques se produisent. Un patient peut très bien transférer une une partie de son mal mal ou une obsession obsession vers le thérapeute ! Ce dernier doit donc être suffisamment « puissant » tant physiquement que « moralement » (afin de dissoudre la basse vibration par une vibration plus élevée), avant de se lancer l ancer dans ce type de pratique. De même, le thérapeute peut très bien transférer des émotions négatives au sujet ! Ne jamais choisir un « thérapeute » qui semble semble avoir une moralité douteuse douteuse ou que l’intuition nous nous pousse à fuir. Ne jamais oublier de se se laver les mains après après ce type de séance. séance. Certains magnétiseurs magnétiseurs transfèrent le mal vers une plante, un seau d’eau salée… De plus, pendant une séance, certains centres énergétiques s’ouvrent. L’aura du sujet doit être « refermée » après la séance, sous peine de laisser le passage à des énergies non désirées (parfois même des esprits obsessionnels, des éléments du bas astral). Ces types d’inconvénients n’arrivent jamais avec le magnétisme spirituel. Certains magnétiseurs possèdent une moralité élevée, un désir de soulager mû par la compassion et combinent, parfois sans le savoir, le magnétisme animal avec le magnétisme spirituel. A l’inverse, certaines personnes se croient évoluées et donner un magnétisme spirituel, qui n’est autre que leur propre énergie. Ces personnes s’épuisent parfois dangereusement.
Le magnétisme spirituel Est celui que l’on obtient par certains exercices de prière, méditation, axés vers l’amour inconditionnel, vers la compassion, le désir de soulager son prochain. Donner du magnétisme spirituel ne fatigue pas. Une mère se fatigue-t-elle en aimant ses enfants ? Plus il est offert, plus on en reçoit Il agit sur tous les plans. Certaines personnes naissent, naturellement avec cette capacité à donner un magnétisme spirituel. Ce sont des personnes très évoluées (que ces personnes en soient conscientes ou pas), d’une grande droiture. Ces personnes exercent en général une activité d’aide 2
Cette faculté peut aussi être obtenue par initiation i nitiation : Reiki (encore qu’il soit nécessaire de trouver un maître compétent, mû par l’amour et non l’appât du gain). Prudence, beaucoup de charlatans. charlatans. Certains « Maîtres », même bien intentionnés, « ouvrent » les chakras, et font parfois circuler des énergies que l’initié n’est pas prêt à supporter. Extrême prudence de rigueur. Sur Internet, la visite des forums sur le Reiki est bien utile pour se rendre compte des désagréments du Reiki sur certains nouveaux initiés, qui rament pendant des mois (sinon des années) pour retrouver leur équilibre. Enfin, le magnétisme spirituel peut surtout être offert : « Demandez et vous recevrez ». C’est le moyen le plus sûr de recevoir une énergie spirituelle pure, et surtout parfaitement adaptée à la personne qui demande, en bonne adéquation avec son évolution et le type d’énergie qu’elle pourra canaliser. Pour cela, il suffit de se centrer, de se mettre en prière, pri ère, en méditation, et de demander l’aide d’une entité spirituelle qui convient à notre croyance : Jésus, un saint, Bouddha, la Lumière, l’Energie Universelle, le Père, son propre être supérieur, etc. et de demander à recevoir cette énergie dans le but de soulager, par amour, amour, par compassion. compassion. C’est tout. La sensation est souvent immédiate immédiate : on ressent en général une présence physique physique ou des picotements électriques, des fourmillements au sommet de la tête, de de la chaleur au niveau des mains ou du cœur (picotements dans le dos, au niveau du chakra du cœur), une douce présence, un sentiment de bien-être… les manifestations sont nombreuses, variées et variables. Selon la personne qui reçoit, une seule ou toutes ces sensations sont ressenties. Si rien ne se passe, insistez plusieurs jours durant, voire plusieurs semaines. Les « bonnes volontés » sont parfois testées. Il y a toujours une réponse. Sauf si la destinée de la personne n’est pas en accord avec avec sa demande. demande. Ce magnétisme ne sera obtenu, par don, qu’aux personnes de grande moralité, ou de bonne volonté, jouissant d’un amour désintéressé. désintéressé. Il est parfois offert, sans sans demande, demande, aux personnes qui se donnent aux autres, par amour. Attention toutefois, si le thérapeute, au vu de son succès, dévie et se laisse envahir par des objectifs autres que la compassion (puissance, orgueil, argent), le don peut lui être retiré (provisoirement, par avertissement, et parfois définitivement si la personne récidive dans ses erreurs). Ne pas oublier que ce don procède d’un « contrat » spirituel : c’est par amour, que vous avez demandé et obtenu une aide spirituelle. Ce qui n’empêche pas le thérapeute de se faire payer, mais dans les limites du raisonnable et selon les capacités de chacun. Pendant la séance de magnétisme spirituel, l’échange « énergétique » prend un seul sens, du thérapeute, qui canalise l’énergie, vers le patient. L’entité spirituelle spiri tuelle protège tant le thérapeute que le sujet. La vibration d’amour du thérapeute protège également les vibrations plus basses (bas astral par exemple). Le thérapeute thérapeute peut parfois se sentir sentir mal, surtout après la séance séance de traitement d’une d’une personne « lourde », », aux basses vibrations. vibrations. Se brancher sur sur la lumière, sur l’amour, fait dissoudre dissoudre rapidement les basses vibrations. Avec l’habitude, quelques instants suffisent. Le thérapeute, qui s’est rendu plus sensible, plus « fluide » est en rapport rapport avec l’aura du sujet et peut ressentir la douleur physique, physique, les problèmes problèmes émotionnels de la personne, parfois des des flashs de voyance,etc. Ces sensations sensations de douleur ou d’émotions, sont uniquement des informations, informations, sans transfert durable. Les symptômes disparaissent immédiatement après la séance, parfois après une courte méditation ou prière. Ces informations sont précieuses pour le traitement et guident le thérapeute : on impose la main sur la partie qui présente une douleur, on oriente la conversation vers le problème émotionnel, etc. Suivre les indications ressenties sans douter. Faire confiance dans son intuition et son ressenti. Sensations ressenties dans les mains du thérapeute : en début d’imposition, on peut ressentir un courant pulsé, ou une douleur au niveau du bras ou de la main. C’est le signe que l’endroit traité t raité draine beaucoup d’énergie. 3
Après quelques minutes d’imposition, ressentir ces mêmes douleurs est le signe que la partie est suffisamment traitée. Passez à un autre point. Ne pas dépasser dépasser 20 à 30 minutes de traitement pour les personnes personnes très faibles, très jeunes jeunes ou très âgées. On traite en général la personne assise ou couchée. Agir selon son intuition. Se laisser guider On peut traiter la tête, les chakras, les organes… en lâchant prise, en confiance, le thérapeute saura ce qu’il y a lieu l ieu de faire. On peut traiter tr aiter par passes, par imposition (5 minutes ou plus selon le le ressenti)… Avec l’expérience, on perçoit parfaitement l’énergie, ses fluctuations, les demandes du sujet (douleurs ressenties par le thérapeute). Ne pas hésiter à « parler » mentalement, en esprit, avec le sujet ; poser des questions. Avec un peu d’expérience, d’expérience, on ne doute plus des réponses reçues. reçues. Le plus difficile pour le thérapeute est, est, dans un premier temps, temps, de croire aux informations, images et et pensées reçues, reçues, dans un deuxième deuxième temps, de ne ne pas interférer dans l’interprétation de de ces phénomènes. Le thérapeute doit être « vide vide », pur canal. La méditation méditation est une aide précieuse pour obtenir cette vacuité. Avec les passes et impositions, utiliser des couleurs, des symboles…après quelques temps, le thérapeute crée « sa » méthode. Ne jamais douter. Avoir une confiance absolue dans ce que l’on ressent , ce que l’on reçoit et dans ses propres capacités. Diriger toujours son intention de soulager, par amour. Essayer Essayer de faire le vide mental, pour pour être parfaitement ouvert et ne pas interférer avec le ressenti. Pendant la séance, le « guide spirituel » du thérapeute est en relation avec celui du sujet. C’est C’ est une « partie » à quatre (souvent plus, voir dessin ci-dessous). Il arrive très souvent que le sujet s’endorme pendant la séance (pour faciliter certains « travaux » énergétiques). Le sujet se réveille ensuite avec un rêve révélateur, un soulagement diffus, ou un élargissement de conscience. Il est impossible de savoir à l’avance l ’avance quels seront les effets de la séance : prise de conscience, amélioration physique. Considérez cependant la séance comme parfaite, tant pour le thérapeute que pour le patient. Le sujet aura aura reçu ce qu’il était venu chercher. chercher. L’effet peut être immédiat immédiat ou demander quelques jours de maturation selon le plan concerné. Il est parfois utile de faire suivre deux ou trois séances, sur trois jours. Quelque soit le type d’énergie utilisé, il i l est nécessaire, avant la séance, de se « brancher » sur le symbole de sa croyance (la lumière, son propre esprit supérieur, Dieu,…), de demander demander une protection ou de prier. Une courte courte méditation est excellente. excellente. Pratiquer de même même après la séance. séance. Remercier. Nettoyer la pièce et se nettoyer (mentalement, par des passes,…). Se placer mentalement dans une bulle de protection. L’énergie suit le mental, et obéit à l’esprit. Si l’on n’est pas médecin, prendre la précaution de ne faire aucun diagnostic de santé, de ne prescrire aune médication médication (même une tisane), tisane), de ne faire aucun toucher toucher médical, de ne ne jamais conseiller d’arrêter un traitement médical. Etre d’une extrême discrétion dans sa pratique. Garder ses secrets. Non pas par égoïsme mais pour préserver leur potentiel énergétique. énergétique. Utiliser le magnétisme spirituel, sans en faire publicité, dans une séance de massage, hypnose, sophrologie, etc. est une excellente façon de pratiquer. Le sujet sera toujours satisfait de sa séance, qui lui apporte un petit « je ne sais quoi », n’attendra pas des résultats « miraculeux », ne prendra pas le thérapeute pour pour ce qu’il n’est pas. Sans compter les risques d’une mauvaise publicité et des rumeurs, qui pourraient nuire au thérapeute ou à sa famille. PS : il est possible de définir la vibration d’un guérisseur avec le pendule 4
Dessin (extrait de « Le pouvoir bénéfique des mains », de Barbara A. Brennam, qui est voyante et pratique le magnétisme spirituel), sur lequel sont représentés à droite, la patiente hors de son corps, à gauche, sa mère défunte, qui participe à la séance. En retrait se tiennent les guides des participants. On remarque, au dessus du thérapeute, la lumière canalisée. Remarque : Certaines personnes très évoluées possèdent un magnétisme « aurique ». C’est le cas de grands sages, de yogis très avancé, du Dalai Lama, etc. Ces êtres éveillés guérissent par leur présence, leur aura (parfois sur plusieurs kilomètres de diamètre !) mais dans des plans subtils. Etre en présence d’un être éveillé permet souvent d’alléger son karma, ou d’avoir des prises de conscience très importantes. A méditer : Le temps " La distinction entre passé, présent et futur n'est qu'une illusion, aussi tenace soit-elle. Le temps n'est pas du tout ce qu'il semble être. Il ne s'écoule pas dans une seule direction, et le passé et le futur sont simultanés. " Albert Einstein. Chaque partie d’un tout représente vibratoirement ce tout. Le radiesthésiste travaille à distance avec un « témoin », une partie du sujet à traiter : cheveu, photo, salive,… [ce qui explique le soucis de certains shamans de ne pas se laisser prendre en photo]. Traiter une personne (quel que soit le moyen), permet de soulager cette personne, dans tous ses plans vibratoires, dans toutes ses existences (passées et à venir), de soulager sa lignée (descendance et ascendance)… L’énergie obéit à la pensée, à l’intention. L’amour est la plus haute vibration thérapeutique. Les découvertes de la physique moderne (théorie quantique, théorie des cordes, preuve de l’existence d’un champ morphique, preuve de l’influence de la pensée sur la matière, etc) s’accordent de plus en plus avec ces principes.
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B. Magnétisme curatif (extrait de l’ouvrage de J. Deschamps – voir bibliographie) 1.LES IMPOSITIONS Imposition de la paume il s'agit là de travailler en utilisant les chakras des mains. La main sera donc systématiquement souple, ouverte, les doigts très légèrement écartés (en tout cas pas collés les uns aux autres).
Premier contact Outre le fait que chacun fait comme il lui plaît et doit être l'inventeur de sa propre méthode, nous conseillons cependant de débuter une séance par une imposition des mains (ou d'une main) sur le hara du patient, c'est-à-dire en dessous du nombril et au-dessus du pubis. La main doit être posée bien à plat. Au bout d'environ une ou deux minutes, le contact est établi et vous pouvez éloigner votre main de quelques centimètres en hauteur. Contact général Procédez éventuellement à une exploration énergétique de votre patient en laissant aller votre main au-dessus de son corps de la tête aux pieds, sur la face antérieure comme sur la face postérieure, pour vous faire une idée des zones qui attirent votre attention, soit qu'elles vous semblent faibles, soit qu'elles vous paraissent trop denses et perturbées. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à palper du bout des doigts une zone suspecte ni même à y poser votre paume. Chaleur, contraction, induration, gonflement sont des indications précieuses. Détente Posez la main sur le chakra du plexus solaire à même la peau. C'est une zone de tension presque systématique et le contact magnétique va l'assouplir, Sa réchauffer, la détendrePlacez ensuite les mains sur les épaules du patient, toujours en contact avec le corps, pour obtenir le même effet. Puis posez-les sur ses tempes et enfin sur son dos. Dans ce dernier cas, les mains, souples et ouvertes, doivent être parallèles à la colonne vertébrale. Dégagement Toute douleur correspond à un blocage d'énergie. Votre travail consiste donc à dégager cette énergie négative, à l'extraire du patient, soit sur ses indications (« j'ai mal à l'épaule »), soit selon les zones perturbées que vous avez perçues. D'une certaine façon, vous allez aspirer l'énergie dans votre main placée au-dessus de la zone incriminée. Dès que vous sentirez votre main vous picoter ou se raidir, secouez-la vigoureusement pour la vider de l'énergie négative, en évitant bien sûr de procéder à cette opération au-dessus de votre patient ! Ensuite, replacez la main au-dessus de la zone à dégager. Répétez l'opération aussi souvent que vous le jugez nécessaire. Tonification Soit parce qu'elle est faible, soit parce que vous l'avez dégagée d'une énergie perturbée, une zone peut nécessiter une tonification, un apport d'énergie. Placez votre main gauche à l'écart de votre patient, la paume tournée vers le ciel. C'est la main qui reçoit. Placez votre main droite, ouverte et souple, au-dessus de la zone concernée et laissez agir votre magnétisme. Éventuellement, faites accomplir à votre main quelques rotations dans le sens des aiguilles d'une montre et achevez votre intervention par une brève et légère pression sur le corps du patient. 6
Imposition des doigts Nous avons vu combien leur pulpe est sensible. Lors d'une imposition, nous pouvons donc faire appel à nos doigts. La position correcte est celle des doigts tendus - mais toujours souples et sans crispation - dans le prolongement de la main. Ils ne doivent pas se toucher, mais leur écartement varie selon l'effet que vous voulez obtenir. Dans le cas où vous émettez, plus leurs extrémités se rapprochent, plus vous concentrez l'énergie qui s'en dégage. Dans le cas où vous retirez de l'énergie, plus leurs extrémités se rapprochent et plus vous travaillez sur une zone précise. Vous pouvez également combiner l'utilisation de la paume et des doigts, par exemple en émettant de l'énergie par la paume puis en aidant à sa concentration par l'intervention des doigts, comme nous venons de l'indiquer. Même chose pour retirer de l'énergie. 2. LES PASSES En ce qui concerne les passes magnétiques, il existe vraisemblablement autant de techniques que de magnétiseurs ! En effet, outre les influences directes que reçoivent les élèves auprès des différents enseignants qu'ils choisissent, chacun, selon sa personnalité et l'expérience qu'il acquiert au fil du temps, invente sa propre façon de pratiquer. Cependant, nous vous donnons ici les grandes lignes qui, ayant fait mille fois leurs preuves, serviront de base à la création de votre technique personnelle. Retenez bien que votre esprit et votre cœur sont aussi importants que vos mains, qui ne font que prolonger leurs souhaits. Partez du principe que le dégagement consiste à aspirer une énergie négative et à l'éliminer en la projetant dans le Neutre. Tout dégagement s'accomplit dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Tout apport d'énergie, ou tonification, consiste à donner de sa propre énergie au patient ou à faire entrer en lui (par la main droite) l'énergie que nous puisons dans l'espace par la main gauche ou, enfin, à faire remonter la propre énergie du patient en tonifiant ses chakras.
Les passes rotatoires de dégagement Partez de la zone ou du point à dégager, en considérant que c'est le centre d'un cercle que vous allez tracer avec votre main. Cette main, largement ouverte, les doigts écartés, commence son travail à deux ou trois centimètres du corps. Une fois que vous sentez que l'énergie vous pénètre (picotements, chaleur...), commencez la passe rotatoire ; votre main tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, lentement d'abord puis un peu plus vite, en s'éloignant peu à peu du corps. Dès que vous sentez que votre main est chargée de l'énergie négative du patient, videz-la en la secouant vigoureusement et recommencez l'opération de dégagement aussi souvent que cela vous semble nécessaire.
Les passes longitudinales de dégagement Elles s'effectuent avec une ou deux mains. Comme précédemment, commencez avec la main placée à un ou deux centimètres du corps, au-dessus de la zone à dégager. Lorsque vous sentez l'énergie perturbée pénétrer dans votre main, descendez à partir du point Jusqu'en bas du corps, un peu comme si vous tiriez l'énergie pour la faire sortir par les pieds. Ceci fait, videz votre main et recommencez l'opération. Ces passes se pratiquent sur l'ensemble du corps, sauf pour ce qui concerne la tête. Dans ce cas, au lieu de les pratiquer de haut en bas, on accomplit les mouvements de bas en haut comme si l'on voulait faire sortir l'énergie par le sommet du crâne. Les passes de dégagement en croix Les mains sont largement ouvertes, les doigts écartés. Considérez le point à dégager comme le centre d'une croix. Faites sortir l'énergie par la droite, puis la gauche, le haut et le bas, en vidant vos mains à chaque fois qu'elles sont chargées. 7
Les passes d’extraction Il s'agit en quelque sorte d'aspirer une énergie négative. Pour ce faire, placez votre main largement ouverte à un ou deux centimètres du corps du patient. Lorsque vous sentez que l'énergie négative commence à pénétrer au centre de votre paume, éloignez votre main en rapprochant les uns des autres les extrémités de vos doigts, exactement comme si vous vouliez tirer un fil d'énergie. Lorsque votre main est lourde, projetez-la sur le côté d'un coup sec comme si vous coupiez ce fil et secouez-la pour la vider. Recommencez autant de fois que nécessaire. Les passes rotatoires de tonification Elles s'effectuent avec une ou deux mains, sur les zones faibles que l'on doit donc tonifier. Placez vos mains au-dessus de la zone, qui sera considérée comme le centre du cercle que vous allez tracer dans le sens des aiguilles d'une montre. Une fois que vous avez déterminé le centre du cercle, éloignez votre main comme si vous la placiez sur la circonférence du cercle, puis faites-la tourner dans le sens positif, en traçant des cercles de plus en plus petits et en la rapprochant de la zone choisie, et finissez la passe en projetant l'énergie sur le centre de cette zone. Passe longitudinale de tonification Elle se fait en partant du second chakra (placé au-dessus du pubis et en dessous du nombril), pour faire remonter l'énergie le long de la chaîne centrale du bas vers le haut. Placez votre main ouverte au-dessus du chakra. Lorsque vous sentez que le contact est établi entre votre main et l'énergie du patient, projetez l'énergie sur le chakra à l'aide des passes rotatoires de tonification que nous venons de voir et remontez lentement votre main tout le long du corps. Recommencez aussi souvent que nécessaire. Les passes de clôture et de protection En fin de séance, il est utile de Fermer l'espace énergétique sur lequel nous avons travaillé, afin que les impulsions que nous avons données à l'énergie du patient puissent se prolonger sans être dérangées par l'extérieur. Par ailleurs, nous pouvons également le protéger par une bulle d'énergie que nous créerons à partir de notre énergie propre et de celle émise par les chakras du patient. Voici quelques passes qui vous permettront d'agir efficacement. Dégagement général Le patient est couché sur le dos. Nos mains sont tendues, paumes tournées vers le Ciel, alors que les mains du patient, paumes tournées vers la Terre, reposent sur les nôtres ou sont placées à deux ou trois centimètres comme indiqué à la page précédente. Nous visualisons l'énergie négative (sombre ou noire) du patient, considérant qu'elle part du bout de ses pieds (A) et du sommet de son crâne (B) Nous aspirons cette énergie négative par la paume de nos mains et nous l'arrachons des mains du patient. Nous secouons vigoureusement nos mains afin de vider cette énergie négative. En général, ne pas pratiquer cette opération plus de trois fois.
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Tonification générale Opération inverse de la précédente. Le patient est couché sur le dos. Nos mains sont tournées paumes vers le Ciel, celles du patient paumes vers la Terre. Nous nous emplissons d'énergie par quelques respirations en nous concentrant sur notre hara (deuxième chakra, entre le pubis et le nombril). Une fois que nous nous sentons déborder d'énergie positive (lumineuse, blanche ou dorée), nous projetons cette énergie clans les mains du patient, en la visualisant comme suit : elle s'introduit dans les paumes du patient, monte le long des bras et se répartit vers le crâne et jusqu'au bout des pieds. Trois fois suffisent amplement. Tonification générale des chakras Passe N°1 La main droite est à quelques centimètres du corps du patient, à la hauteur du plexus solaire. Accomplir un mouvement rotatoire positif (dans le sens des aiguilles d'une montre), qui s'élargit et enchaîner avec la passe N°2. Passe N°2 Au plus large de la rotation de la main droite, nous continuons en rétrécissant le mouvement et en finissant la rotation sur l'un ou l'autre des chakras. En partant de ce chakra, nous recommençons l'opération exactement comme nous avons procédé précédemment à partir du plexus solaire, c'est-à-dire une rotation qui s'élargit en spirale jusqu'à englober le corps entier du patient, puis qui se rétrécit pour finir sur un nouveau chakra, duquel nous repartirons encore, jusqu'à ce que nous ayons ainsi tonifié tous les chakras. La dernière rotation se finira sur un chakra choisi selon votre senti.
passe N° 1
passe N° 2
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Protection de la "momie" Le patient est couché sur le dos. Notre main droite trace une sinusoïde en partant du point H (Haut) jusqu'au point B (Bas), tandis que notre main gauche trace une sinusoïde symétrique en partant du point H jusqu'au point B. Ce mouvement fait que nos mains se croisent le long du méridien central du corps du patient. Enchaîner cette passe avec la suivante. La bulle de protection Les deux mains se sont rejointes au point B. À partir de ce point, elles accomplissent un mouvement rotatoire positif dans le sens des aiguilles d'une montre. D'abord englobant le corps du patient, ce mouvement se rétrécit pour finir sur le chakra de votre choix. La tonification est achevée, la bulle de protection établie et correctement fermée.
La momie
La bulle
3. INTERVENTION À DISTANCE Une intervention à distance est l'une des facettes du magnétisme qui semble fasciner un très grand nombre de personnes. Dire que c'est la partie la plus évidemment facile serait faire preuve d'un optimisme outrancier ! Cependant, il n'est pas impossible d'intervenir sur l'un de ses semblables sans être en sa présence physique. Pour ce faire, l'utilisation d'un support, sans être complètement indispensable, est malgré tout bien pratique et, parmi tous les supports possibles (mèche de cheveux, mouchoir, objets divers appartenant à la personne-..), la photographie est celui le plus communément employé et certainement l'un des plus efficaces. 10
Outre la photo, on peut aider quelqu'un par la prière, voire en -prenant en soi" sa maladie. De ceci, nous ne parlerons pas ici, car cette technique, aussi fructueuse puisse-t-elle être, reste le privilège de praticiens très expérimentés, maîtres en la matière. Aspirer en soi le mal de quelqu'un peut être la source de bien des désagréments, notamment le fait de se retrouver victime de la maladie de l'autre sans pouvoir s'en défaire. Pour ce qui est de l'intervention sur photographie, la technique que nous recommanderons est la plus simple qui soit : il s'agit en fait de pratiquer sur la photo presque exactement comme si la personne était physiquement présente. Utilisez une photo très récente, en considérant que travailler sur une photo sur laquelle le patient sourit et semble en pleine forme est le mieux. Disposez la photo sur le sol ou sur votre table de travail, dans l'orientation que vous donnez habituellement à vos patients. Regardez-la, imprégnez-vous d'elle jusqu'à ce que vous ressentiez les mêmes vibrations qu'en face d'une personne présente. Lorsque vous en êtes là, tendez votre main au-dessus de la photo tout en visualisant la personne dans sa taille réelle- II s'agit en quelque sorte de créer un double mental du patient. Dès que vous sentez véritablement sa présence, commencez à intervenir comme si la personne se trouvait en face de vous, en considérant qu'il faut agir avec un total investissement, une foi sans faille, une confiance absolue. Dégagez, tonifiez, faites la bulle de protection comme à l'accoutumée et n'oubliez surtout pas de vous vider correctement après votre intervention : si elle a été efficace, vous avez aspiré les énergie négatives et il convient de vous en débarrasser. Enfin, préparez-vous à intervenir plusieurs fois car la distance, même si elle ne représente rien dans le domaine énergétique, reste quand même un handicap dans la mesure ou peu d'entre nous savent agir en oubliant réellement la réalité physique.
4. LA POSITION DU SUJET Il est bon de faire étendre le malade parce qu'il peut arriver que ce dernier s'endorme ou même, lorsque l'énergie travaille particulièrement vite et intensément, qu'il s'évanouisse. En ce qui concerne la pratique du magnétisme, il est vraiment très rare qu'un patient défaille. Je n'ai personnellement jamais été confronté à un tel cas de figure. Cependant, il n'est pas si rare qu'une personne, sous l'influence d'ondes calmes, s'endorme paisiblement. Évidemment, il vaut mieux qu'elle soit alors dans une position couchée. Libre à vous, donc, de sentir si votre intervention nécessite du patient qu'il soit assis ou étendu. Dans le premier cas, l'utilisation d'un tabouret semble meilleure que celle d'une chaise parce que, simplement, que vous interveniez sur la face antérieure ou postérieure, il n'y aura pas l'obstacle d'un quelconque dossier entre vos mains et le corps du patient. On pourrait faire remarquer qu'il est toujours possible, en utilisant une chaise, de faire tourner le patient à notre guise. Je répondrais alors que notre travail consiste à sentir l'orientation que nous devons donner à noire patient et qu'une fois qu'il l'a adoptée, il est déconseillé de le faire se déplacer. S'il est dans le sens nord-sud, ses énergies circulent en vertu de cette orientation et il convient qu'elles continuent dans ce sens, sauf si nous sentons impérativement qu'un changement d'orientation s'avère indispensable à la suite des opérations. Mais en aucun cas ce changement ne doit être dicté par un dossier inutile !
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Dans le deuxième cas, c'est-à-dire -celui où nous faisons allonger le patient, soir nous pouvons le faire s'étendre sur un tapis posé à même le sol, soit avoir recours à une table de travail comme celles qu'emploient les kinésithérapeutes. Ceci est une affaire de choix personnel et de moyens financiers. En ayant correctement développé vos facultés intuitives, vous serez à même de sentir dans que! sens votre patient devra être orienté. En tous les cas, placez-le de telle façon que vous puissiez entièrement le contourner, certaines passes exigeant d'être pratiquées aux pieds, à la tête, devant ou derrière le patient.
5. LA REGULATION DES CHARRAS Les chakras sont des moteurs importants de notre vie énergétique. Avant même de passer à la phase des soins concernant le problème spécifique de notre patient, accomplir un petit travail de régulation des chakras n'est pas à négliger. Nous vous proposons ici un ordre d'intervention logique et pratique, sachant qu'il ne s'agit là que d'une suggestion que votre senti peut modifier à son gré. Centre de nos énergies vitales, le hara est un gros distributeur de vibrations. Il est donc assez facile de le sentir et, selon les besoins, de le détendre puis de le tonifier. Le chakra du plexus solaire, porte de communication avec le monde extérieur, est, ne serait-ce qu'à cause du stress et de la tension provoquée par ce dernier, assez aisé à capter, à relaxer et à stimuler. Le chakra du cœur révèle bien souvent les souffrances qu'a vécues le patient. Il convient de ce fait d'intervenir avec la plus grande douceur. Le chakra de la gorge, expression de l'être, est, dans un monde où l'on nous aide bien peu à nous épanouir, bien souvent un lieu sensible, sur lequel il est bon d'agir en s'étant auparavant donné le temps de détendre le patient le plus possible. Gardez-vous de tonifier le Troisième Œil trop intempestivement, et agissez avec modération sur le septième chakra. Nous n'interviendrons sur le premier chakra qu'après avoir détendu et tonifié les six autres et ce pour deux raisons. La première est que ce chakra est détenteur de forces sourdes et primaires qu'il ne faut interpeller qu'avec prudence et en ayant atteint un bon niveau de maîtrise de l'énergie. La seconde raison est que ce chakra est situé près des zones sexuelles, et c'est certainement une mauvaise attitude psychologique que de poser la main sur un endroit du corps que des centaines d'années de conditionnement judéo-chrétien nous font encore aujourd'hui regarder comme tabou. Même si notre motivation est la plus pure du monde, même si nous devons travailler plus tard sur cette zone parce que, par exemple, le patient a justement un problème relatif à sa sexualité, il serait dans un premier temps maladroit de le bloquer en le choquant. On remonte la chaîne complète des chakras en posant simplement la main sur eux, notre senti nous dictant ici d'apaiser, là de donner de l'énergie. Ce travail va, en quelque sorte, préparer la suite des événements. En effet, les chakras, par leur liaison avec les glandes et les organes d'une part et, d'autre part par leur connexion avec la colonne centrale d'énergie, vont permettre une première régulation générale dont les effets sont doubles ; premièrement, ils vont provoquer un début de positivation de l'énergie et, deuxièmement, ils vont repousser l'énergie négative vers la surface, mettant ainsi à jour les problèmes de façon plus évidente et claire à décrypter. Enfin, comme l'écoute, ils vont nous ouvrir les portes de l'univers personnel du patient et ils vont aussi, d'une certaine façon, nous aspirer dans sa réalité énergétique, en tout cas nous y inclure, éliminent une autre barrière et nous permettant d'agir en nous situant à l'intérieur du corps éthérique de la personne que nous traitons. 12
6. LA VISUALISATION POSITIVE Si rien n'est séparé de rien, tout a une influence sur tout. Ce qui est vrai pour l'oreille l'est également pour l'oeil. En visualisant une situation, nous l'imprimons sur le plan du possible. En ce qui concerne une séance de magnétisme, il ne s'agit pas de demander au malade de se voir guéri. Ce n'est pas l'heure ni le lieu. Cependant, nous pouvons lui proposer de nous aider dans notre travail. Voici un petit truc que j'ai utilisé bien des fois et qui s'est toujours révélé très pratique et efficace. Nous savons, n'est-ce pas, que plus un terrain est neutre, plus il nous sera facile de le cultiver. Une des problématiques du patient est que son mental est la proie du doute, de l'espoir, de l'inquiétude, bref, de sentiments contradictoires qui s'agitent dans tous les sens, se projettent dans l'énergie et, de ce fait, troublent et restreignent nos possibilités d'intervention. Lorsqu'il s'agit de recharger un patient en énergie positive, nous avons intérêt à ce qu'il ne mette pas, même inconsciemment, la moindre barrière qui ralentisse notre action. C'est le moment de lui faire faire un petit exercice de visualisation positive. Celui qui suit, comme il a été dit, est facile et pratique. Demandez à votre patient de visualiser un grand soleil doré. Pas un soleil couchant rouge (couleur trop active), ni un soleil levant au rayonnement trop faible, mais un soleil à l'or éclatant. Ce soleil est dans un ciel vierge de tout nuage, surplombant une mer aux calmes vagues bleues ou un désert aux dunes de sable doré. Le bleu et le doré sont des couleurs très élevées et très positivesExpliquez à votre patient qu'il doit absolument ne penser à rien d'autre et qu'il doit être tout entier concentré sur cette image dont l'élément essentiel est ce soleil d'or dans un ciel pur et bleu. Captivé qu'il est par ce spectacle d'une énergie resplendissante, le mental de votre patient sort de la confusion génératrice de barrières. Tout se passe alors comme si cette vision l'aidait à littéralement aspirer l'énergie que vous lui donnez. De plus, il ajoute à cette énergie la sienne propre, positivée par sa visualisation solaire. Le résultat est triplement satisfaisant : d'une part le patient se positive lui-même, d'autre part il ne vous empêche pas d'agir et, en troisième lieu, il vous aide dans votre positivation. Rien, par ailleurs, ne vous interdit de vous brancher vous-même sur la même vision. Vous ne ferez ainsi qu'accroître vos propres possibilités d'émission d'énergie. N'oublions pas que pour les Égyptiens - et aussi pour la plupart des premières civilisations - le Soleil, manifestation lumineuse du Créateur, était l'astre grâce auquel la vie avait pu apparaître sur Terre et qui l'entretenait chaque jour avec force et amour.
7. ENTRE DEUX CONSULTATIONS Accordez-vous quelques minutes de respirations salutaires et profilez-en pour ouvrir une nouvelle fois la fenêtre afin d'oxygéner votre espace de travail. Enfin, n'oublier pas de vous laver les mains en faisant couler de l'eau froide depuis vos coudes jusqu'au bout de vos doigts afin de décrocher les fréquences distordues que vous avez extirpées du patient et qui s'accrochent à votre corps éthérique ainsi qu'à votre peau et risquent de vous fatiguer. Pratiquez visualisation (douche énergétique), prière ou exercice de Qi Gong.
8. APRES LA CONSULTATION Nettoyer le lieu de travail Nettoyer les vibrations, ondes et autres fréquences énergétiques sur lesquelles nous intervenons en magnétisant emplissent l'atmosphère. Il convient donc de dégager les lieux de toutes ces 13
perturbations. La technique est toujours la même. À la fin de votre journée de travail, ouvrez grand la fenêtre afin d'aérer la pièce. Ensuite, brûlez de l'encens.
Se décharger du négatif Enfin, dépolluez-vous vous-même ! Là encore, c'est la respiration qui est notre meilleure amie. Travaillez surtout sur l'expir. En un mot, videz-vous. Videz tout ce que vous avez pu capter de vos patients, aussi bien sur le plan énergétique que sur le plan mental. Videz votre corps et votre esprit par l'expiration et rechargez-vous en énergie neuve, saine et positive par l'inspiration. Éventuellement, visualisez les ombres négatives sortant de vous par votre bouche et la lumière dorée positive entrer en vous par vos narines. L'exercice de la douche et les exercices qui se trouvent dans la partie intitulée Énergie du Souffle vous aideront grandement à retrouver la fraîcheur et te calme, ainsi qu'à régénérer votre énergie vitale.
Technique de vidage Voici un petit truc simple et efficace pour vous débarrasser de ces fréquences encombrantes. Placez-vous debout, les pieds légèrement écartés, et inclinez-vous de telle façon que votre tronc et vos jambes fassent un angle d'environ quatre-vingt-dix degrés, c'est-à-dire un angle droit. Une fois dans cette posture, laissez tomber vos bras. II faut qu'ils soient souples, détendus, ballants- Ainsi positionné, accomplissez lentement trois tours sur vous-même dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, en inspirant d'abord profondément, puis videz tout l'air que contiennent vos poumons en émettant des râles sonores venus du plus profond de voire gorge. Vous verrez que cette petite pratique qui n'a l'air de rien vous permettra d'éliminer en douceur les parasites énergétiques. Fréquences des consultations Une énergie sollicitée par une intervention extérieure commence son travail dès le début de la dite intervention. Les résultais peuvent être immédiats, mais il est prudent de ne pas confondre soulagement et guérison. Vous pouvez fort bien débarrasser quelqu'un d'une douleur sans pour autant l'avoir délivré de la maladie qui entraîne cette douleur. Soyons donc réservés, humbles et prudents dans nos conclusions ! Dans la généralité de médecines énergétiques telles que l'acupuncture, on pourrait dire qu'une énergie travaillée évolue pendant un laps de temps variant entre quarante-huit heures et trois semaines. Dans l'absolu, si tant est qu'il y en ait un, l'idéal serait donc d'espacer les séances de magnétisme de vingt et un Jours. Bien sûr, tout n'est pas aussi simple. Il peut arriver que nous ayons besoin d'intervenir, parce que c'est un cas grave et urgent, quotidiennement pendant plusieurs Jours, ou qu'il soit nécessaire de faire une séance par semaine. Mais un espace temporel de 15 à 21 jours semble raisonnable, pour que l’énergie se remette en place. Une consultation dure entre quarante minutes et une heure. 9. LA POSITION DES MAINS On pratique les passe ou l’imposition. Les passes se font de 2 à 3 centimètres, jusqu’à une vingtaine de centimètres. On peu poser la main ou le bout des doigts. Chacun doit sentir ce qu’il convient de faire. Les postions courantes sont :
1. La paume des mains, que l'on pourrait presque qualifier de zone christique. C'est avec la paume et les doigts que l'on aspire une énergie à dégager et c'est à travers cette zone que l'on émet l'énergie à distribuer 2. Mains posées bien à plat sur le corps en l'enrobant parfaitement. 3. "Griffes du Tigre" : Les doigts sont écartés et légèrement recourbés. Seul le bout des doigts est en contact avec La peau. De haut en bas, nous dégageons. De bas en haut, nous tonifions. 4. Les mains l'une sur l'autre nous permettent de suivre un tracé précis. Position à adopter du bas vers le haut sur le Tou Mo (colonne vertébrale, face postérieure) et sur le Jen Mo (face antérieure) en tonification. 14
5. Position "Christique" : A, quelque distance du corps que ce soit, voici l'une des meilleures positions pour émettre et transmettre de l'énergie. 6. Position de dégagement général (début de séance) Le magnétiseur a les paumes tournées vers le ciel, son patient a les paumes tournées vers la terre. Les mains sont paume contre paume en contact léger. On peut ainsi transmettre ou dégager. 7. Vidage : Secouer vigoureusement ses mains dès qu'on les sent lourdes, et systématiquement à la fin de chaque massage.
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10. CONCLUSIONS SOYEZ OUVERT : Que vous l'appeliez Dieu ou Univers, -quelque chose' nous parle et nous instruit sans cesse. Être à cette écoute, c'est se préparer à recevoir une part de la Connaissance. SOYEZ CONFIANT : La logique de Vie est celle de l'équilibre. Si vous intervenez pour aider à rétablir un équilibre provisoirement rompu, vous serez aidés en retour dans votre travail par des forces lumineuses. SOYEZ AIMANT : Les Égyptiens disaient : "pose ta main sur la douleur et demande-lui de partir". C'est ainsi que l'on pourrait résumer ce qu'est le magnétisme... à un détail près : l'amour. On guérit autant avec le cœur qu'avec les mains. Peut-être serons-nous un jour assez aimants pour se passer de nos mains. En attendant, apprenons à mieux connaître ces alliées fidèles et serviables et apprenons à découvrir le prince qui les gouverne : notre cœur, en lequel brûle la Flamme de Vie. 15
C. FA GONG : Entraînement pour émettre l’énergie par les mains Soigner par les mains Beaucoup d'adeptes en Chine s'entraînent aux techniques de Fa Gong pour obtenir le pouvoir de guérir par l'émission du Qi externe, du Wai Qi . L'adepte émet le Wai Qi à partir du milieu de la paume de la Main, c'est à dire, à partir du point Laogong, 8ème point du méridien du maître du coeur; ou bien à partir du majeur et de l'index réunis. Cette énergie est celle de l'adepte lui-même, accumulée au Dan Tian (hara : 2 cm sous le nombril, à l’intérieur). Il semble donc y avoir une différence ici ayez la guérison par imposition des mains des magnétiseurs occidentaux qui se considèrent comme des canaux de transmission de l'énergie cosmique. Ici, pour que l'adepte soit efficace, il faut qu'il ait développé la puissance de son Dan Tian.
Le Qi et le pouvoir Les Chinois distinguent l'accumulation du Qi et le pouvoir. L'accumulation du Qi s'obtient par tout l'entraînement au Qi Gong et au Tai Ji Quan, et en particulier le travail et les respirations au Dan Tian. Le pouvoir, c'est l'acquisition de la possibilité de transmettre, de sortir, de projeter le Qi du corps. Cette recherche est commune aux thérapeutes et aux combattants des arts martiaux : les uns s'en servent pour guérir, les autres pour projeter l'adversaire. Aussi ont-ils en commun les mêmes exercices. En dehors du Tai Ji Quan, un des arts martiaux les plus réputés dans le style interne pour l'acquisition de la projection du souffle, est le Hsing I.
L’entraînement de base L'entraînement des adeptes au Hsing 1 est très dur. Une des postures qui apportent le plus le pouvoir d'émettre le souffle, est une posture debout, les jambes pliées et très écartées, les bras également écartés, les mains parallèles au sol (fig.5 et 6 du chap positions debout). Lorsque l'adepte est capable de garder cette position longtemps, il passe au stade suivant où la posture doit être tenue les jambes encore davantage pliées, comme si l'on était assis dans le vide, les cuisses parallèles au sol et perpendiculaires aux jambes. La recherche du pouvoir est dangereuse physiquement et probablement psychiquement si l'on n'a pas un mental sain et une humilité naturelle. Physiquement, cette posture est dangereuse à pratiquer d'emblée et longtemps car on peut perturber l'énergie. L'entraînement doit donc être progressif, en augmentant d'une minute par jour puis par semaine, et en commençant par 5 minutes une à deux fois par jour. On ne pratique la deuxième position qu'après des mois d'entraînement de la première, quand on peut tenir une heure d'affilée. Les résultats de cet entraînement de base sont considérables sur sa propre santé, comme toute posture debout. Mais ici, la vigueur personnelle est décuplée. C'est déjà en soi une auto-thérapeutique qui agit pour renforcer le Dan Tian et Ming Men où se trouve le Yang originel, le Yang des reins. 16
Les exercices de circulation du Qi Ils servent à relier le Dan Tian aux mains, à Laogong (chakra des paumes) et aux doigts. Ces exercices ont pour but d'ouvrir les circuits, donc les méridiens, car plus un adepte aura ouvert « la microcosmique » et les méridiens principaux, mieux le Qi sera émis. Donc tous les exercices du Qi Gong interne (petite et grande révolutions célestes, Qi Gong en mouvement) ainsi que le Tai Ji Quan favoriseront cette connection. Toutefois il existe des exercices spéciaux pour accélérer l'émission de Wai Qi. Ils forment la base du Fa Gong, tel l'enchaînement dit du «sceau de la main rouge». Ces enchaînements utilisent « la microcosmique » plus ou moins combinée à «la macrocosmique» avec plusieurs positionnements spéciaux de la langue et «aspiration par l'anus».
Utilisation et recommandations L'utilisation du Wai Qi sert aussi bien à soigner qu'à faire le diagnostic, comme nous l'avons dit. En Chine, certains adeptes sont capables de repérer et d'évaluer la situation et le volume d'une tumeur à l'intérieur de l'organisme. Littéralement, ils sont capables de voir avec la main. Par l'émission du Oi on peut, d'autre part, soigner toutes sortes de maladies car le Qi est globalement un régulateur, réduire certaines tumeurs, faire des anesthésies. Mais il faut connaître le revers de la médaille. L'émission du Wai Qi est une émission de son propre Qi. Selon Gu Nlei Chen, on perd donc un peu de son énergie chaque fois que l'on soigne un malade, ce qui oblige à continuer le travail d'accumulation du Qi. C'est pourquoi il est recommandé de ne pas soigner trop de personnes le même jour par Wai Oi. Ceux qui abusent peuvent être littéralement épuisés en fin de journée. Les Taoïstes ne sont pas très favorables à cet art pour les adeptes qui se destinent aux stades élevés de l'alchimie interne. Car, le but de l'alchimie taoïste est de transformer le Oi en Shen, de le raffiner en principe spirituel ; et tout le Qi organique est nécessaire à cette opération. Selon eux, soigner régulièrement par cette méthode revient à perdre son Qi, comme l'on perd son Jing lorsque l'on a trop de rapports sexuels, et par conséquent, cette perte, comme l'autre, peut aussi raccourcir la vie. Ceci étant, une personne qui a su par sa discipline, accumuler beaucoup d'énergie, peut en passer aux autres sans nécessairement user prématurément son potentiel. Tout est affaire d'équilibre et d'entraînement. Les thérapeutes par Qi Gong de l'hôpital de Pékin s'entraînent 3 heures par jour en position de l'arbre et soignent le reste de la journée. La respiration condensée des six portes permet aussi de capter, sentir, faire circuler et extérioriser l’énergie. Cet exercice est proche de ceux utilisés en Reiki.
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D. La respiration condensée des six portes Cet exercice de respiration concerne aussi les mouvements du corps. C'est un exercice de base qui prolonge l'exercice de « respiration au Dan Tian ». Dans ce dernier, le Dan Tian était lié au souffle de l'air inspiré par le nez, sensibilisé et senti comme Qi externe. Ici, le Qi externe est absorbé, non seulement dans l'air, mais aussi dans le milieu ambiant par toutela surface du corps, les paumes des mains et les plantes des pieds. En même temps, il permet de relier le Dan Tian au périnée, centre énergétique important, ainsi qu'aux quatre membres. C'est le point de départ pour prendre conscience de la circulation du Qi dans les quatre membres, convergeant vers Dan Tian et émanant de lui.
Technique : a) préparation
Se pratique debout ou assis. Dans l'entraînement du matin, préférer la position debout. Commencer toujours par « l'eau céleste », puis Respiration abdominale sur le mode paradoxal : inspirer en rentrant à peine le ventre, expirer en le relâchant doucement. Ces mouvements du ventre sont à peine perceptibles pour un observateur extérieur. La respiration est calme, lente et naturelle. On ne doit pas entendre sa propre respiration. Mouvement du corps : En position assise, on se contente de placer les mains sur les cuisses, paumes vers le ciel, sans bouger. Debout, les pieds sont écartés de la largeur des épaules, les genoux légèrement fléchis. Par un mouvement harmonieux du corps et des bras, à l'inspiration, on se relève légèrement en tendant un peu les genoux et en rapprochant les mains ouvertes vers le Dan Tian. A l'expiration, on fléchit à nouveau les genoux, et le corps descend un peu tout en écartant les bras du corps, mais pas trop : un à deux travers de main environ. Revenir à nouveau à l'inspir, arrondir les angles (fig.7 a et b). En se rapprochant, les mains se font face jusqu'à se frôler, juste devant le Dan Tian. En s'éloignant, les mains sont dos à dos. La transition est arrondie, douce, harmonieuse ; les doigts sont détendus et libres comme si on nageait au ralenti dans l'air. Le corps est très détendu ; on est absorbé dans sa concentration en Yishou. Se concentrer à la fois sur l'air s'accumulant dans le Dan Tian et sur la sensation dans les mains : frôlement de l'air, réchauffement et picotement.
Fig. 7a
Fig. 7b
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b) Les 2 portes (fig. 8) Tout en maintenant la concentration précédente, on ajoute celle du Qi dans les 2 portes :
A l'inspiration, imaginer que l'air et le Qi entrent en même temps par le nez et par l'anus pour aller dans le Dan Tian. A l'expiration, ils ressortent par le même chemin, en sens inverse. Pour intensifier le phénomène, on contracte le périnée, on relève l'anus doucement pendant l'inspiration et on le relâche pendant l'expiration.
Fig. 8
Fig. 9
c) Les 6 portes (fig. 9) C'est seulement quand on est bien à l'aise avec les 2 portes, qu'on ajoute les 4 suivantes : les paumes des mains et les plantes des pieds :
A l'inspiration, on imagine le Qi entrer par les paumes et les plantes, suivre les membres, passer dans le tronc et rejoindre le Dan Tian. A l'expiration, le Qi emprunte le chemin inverse. On pratique les 6 portes en même temps.
Utilisation Cette respiration a une triple utilité : en Qi Gong, dans les arts martiaux, en médecine. Dans le Qi Gong, « la respiration condensée » sert à renforcer la dynamisation de la respiration au Dan Tian, et à prendre conscience de la circulation du Qi dans les membres. Elle renforce le Qi qui circule dans les méridiens, mais aussi dans tout le corps, muscles, peau, etc. « La respiration condensée » charge les mains d'énergie, et cela constitue une excellente préparation, indispensable, avant de pratiquer les auto-massages des techniques de longévité, ou les auto-massages pour se soigner. Cet exercice relativement simple, peut être pratiqué deux fois par jour et même plus. Dans les arts martiaux, « la respiration condensée » est un des éducatifs de base pour sentir le Qi circuler dans les membres à partir du Dan Tian. Le Qi revient au Dan Tian dans les mouvements de repli, de défense. Il sort du Dan Tian vers l'extrémité des membres, à l'attaque. C'est la première 19
étape de prise de conscience du Nei Dan qui, plus tard, aboutit aux projections du Qi dans les extrémités quand on porte les coups, et aux projections du Qi à l'extérieur sur l'adversaire, sans porter de coups ; ou encore à l'absorption du Qi de l'adversaire. En médecine, cette respiration est le point de départ du wai Qi, de l'émission du souffle par les mains pour soigner. Quiconque aura massé son propre visage ou des parties du corps comme les yeux, le ventre, sans avoir fait cette respiration préalablement, ou au contraire juste après, pourra sentir lui-même la différence. L'entraînement assidu, régulier, apportera de plus en plus d'efficacité et de pouvoir de guérison en renforçant la mobilisation du Qi et son extériorisation.
Commentaires sur les respirations de Qi Gong De nombreux Chinois mentionnent aujourd'hui l'importance de pratiquer le Oi Gong pour exercer l'art de l'acupuncture. Quand on traite un malade par les aiguilles, l'énergie que l'on met dans l'aiguille vient du Dan Tian. Dans les hôpitaux de Pékin, de Shanghaï, dans l'enseignement donné aux Occidentaux, on insiste sur la bonne position du poignet, libre, droit, pour que l'énergie ne reste pas bloquée mais passe dans la main et l'aiguille. Plus l'acupuncteur a dynamisé son Dan Tian et peut mobiliser son Qi, et plus il sera efficace dans son geste thérapeutique. En outre, « la respiration condensée par les 6 portes » qui est facile à faire, qui ne demande pas de place, qui peut se pratiquer au cabinet médical entre deux patients, est très utile au thérapeute pour se recharger afin de lui permettre de retrouver sa capacité de soigner. L'acupuncture est un Qi Gong. Je crois qu'il est important de réaliser ce que cela veut dire. Quand on pique un malade, que cherche-t-on à faire ? On cherche à mobiliser le Qi du sujet, le rééquilibrer, le dévier, le faire monter ou descendre, le renforcer ou le disperser. Ce Qi circule dans le corps mais le malade n'en est pas conscient ; il ne peut donc rien faire par lui-même. On va l'aider. Habituellement, après avoir choisi les points et placé les aiguilles, l'acupuncteur les manipule légèrement jusqu'à ce que le patient ressente et signale une sensation particulière dite Te Qi ou « sensation propagée du Qi ». Cela indique que le Qi est mobilisé comme on le souhaite. En réalité, on fait un Qi Gong à la place du malade, en demandant en outre au Qi de se diriger ou d'augmenter ou de diminuer dans tel sens par rapport au diagnostic médical. L'énergétisation des mains par le Qi Gong sera tout logiquement très utile aussi dans les massages et la kinésithérapie, surtout si ces massages sont appliqués sur les méridiens et sur les points d'acupuncture comme dans les techniques japonaises de Shiatzu, Do-In, ou dans les techniques chinoises de Dao Yin et Tui Na. Ceci est bien entendu pris en considération en Chine. Dans le massage chinois, le Qi Gong est utile non seulement pour que les paumes soient vitalisées durant le massage, mais également pour émettre le Qi par les doigts sur les points d'acupuncture. Au cours d'une de mes rencontres avec Yang Jwing Ming, je demandai quelques explications techniques sur « l'épée secrète du transport du Qi » qu'il expose dans son livre, avec position de la main, index et majeur tendus, pouce et annulaire joints. Cette position est proche de celle de Li Hou Sheng lorsqu'il pratique les anesthésies chirurgicales. On doit utiliser une bougie et s'assurer qu'il n'y a aucun déplacement d'air dans la pièce. On tend la main à quelques centimètres, et on s’entraîne à émettre le Qi à partir du Dan Tian par les doigts, jusqu'à obtenir un déplacement de la flamme, Le conseil précieux de Yang Jwing Ming, c'est de visualiser le Qi arrivé à son but et non à sa sortie du bout des doigts. Ici commence l'entraînement du Wai Qi : émettre le Qi pour soigner, technique dans laquelle Ma Chun et d'autres Chinois de Chine Populaire sont devenus maîtres. Les résultats s'obtiennent après des années de patience, et surtout de renforcement, de dynamisation du Dan Tian : la centrale atomique doit-être chargée. Ce n'est pas en utilisant le courant d'une pile de 9 volts qu'on peut éclairer une maison. Le résultat est proportionnel à la quantité d'énergie 20
générale dans le Dan Tian. C'est pourquoi le livre de Ma Chun commence par les techniques de développement du «champ de cinabre». Enfin, une autre utilisation évidente de cette maîtrise du Qi est en train de se développer pour la pratique de l'ostéopathie parmi les adeptes de la méthode. En dehors des applications externes, thérapeutiques et martiales, les respirations du Qi Gong sont déjà des préambules à la méditation. L'une d'entre elles, on l'a vu, constitue le pilier de l'école bouddhiste Zen. Dans le Qi Gong classique, ces respirations préparent à « l'orbite microcosmique » ou « petite circulation », véritable pierre angulaire de tout le travail d'alchimie interne du Nei Dan Qi Gong, dont les applications sont à la fois physiques, martiales, médicales, spirituelles. Sur ce dernier point, « l'orbite microcosmique » est la préfiguration de la fameuse respiration embryonnaire, méditation de l'école taoïste. Précisons toutefois avant d'aller plus loin, d'une part, que les respirations du Qi Gong peuvent n'être pratiquées que dans un but purement physique de vitalisation et d'amélioration de la santé, sans but spirituel. Et d'autre part, que les techniques de méditation elles-mêmes sont quelquefois pratiquées en dehors de leur contexte philosophique ou religieux, comme le Zazen de l'école bouddhiste Mahayana du Japon qui a été enseigné il y a quelques années par Maître Deshimaru aux moines chrétiens.
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E. Qi gong : positions debout Position n° 1 : " debout en position de départ " (fig. 1) 1. les pieds sont rassemblés, les jambes tendues sans rigidité. 2. la colonne vertébrale est droite comme dans la position assise, et surtout le sacrum tire vers le bas, le sommet de la tête tire vers le haut. 3. on laisse le poids du corps descendre vers le Dan Tian en relaxant bien tout le haut du corps sans fléchir la colonne. 4. on détend épaules, bras, mains et doigts. 5. les yeux sont fermés ou mi-clos. 6. on recherche intérieurement son centre de gravité en prenant conscience des petites oscillations et du déplacement du poids du corps sur la plante des pieds, gauche et droite, vers l'avant, vers l'arrière, ou bien réparti. 7. on cherche ainsi l'état de relaxation parfaite. Lorsqu'on en approche, une fig 1 chaleur commence à se développer dans le Dan Tian. C'est là qu'on prend conscience de la dynamique de l'immobilité absolue et de la recharge que procure cette position.
Utilisation Cette position est appelée "de départ" parce qu'elle peut inaugurer les "8 pièces de brocart" et l'enchaînement du Tai Ji Quan. On l'utilise pour le Qi Gong de dynamisation en conduisant le Qi jusqu'au Dan Tian. Elle peut être utile quand on veut se recharger et éviter la fatigue d'une attente debout.
Position n° 2 : « embrasser l'arbre » (fig. 2 a, b, c et d) 1. se tenir debout, les pieds bien à plat et parallèles, espacés de la largeur des épaules. On dit que les orteils regardent l'infini. 2. porter le poids du corps au point où les pieds sont perpendiculaires aux tibias, environ 4 cm. en avant du talon. 3. fléchir les genoux jusqu'à ce qu'ils soient à la perpendiculaire de la pointe des orteils. fig. 2a 4. opérer une légère rotation des deux genoux d'abord vers l'extérieur puis vers l'intérieur, comme si on vissait et dévissait, puis revenir à la position initiale des genoux fléchis. 5. relaxer les hanches en descendant légèrement le bassin. Tout ceci permet la relaxation des membres inférieurs. Puis : 1. 2. 3. 4. 5.
contracter, mais sans forcer la partie la plus basse de l'abdomen pour la rentrer. fixer la pensée sur l'anus. Il faut le soulever doucement, sans effort. relâcher la taille en étirant d'abord le dos puis en expirant. rentrer un peu l'estomac et tourner les deux coudes vers l'extérieur. redresser la colonne vertébrale.
Tout ceci permet la relaxation du tronc. Puis feindre d'embrasser un arbre : 1. 2. 3. 4.
monter les bras à l'horizontale et les arrondir. relâcher les épaules. Il faut imaginer les deux bras qui tombent. fig. 2b relâcher les coudes. On doit avoir la sensation de quelque chose de suspendu aux coudes. relâcher les poignets et laisser tomber les doigts. 22
5. relâcher les avant-bras : la pointe des coudes tournée vers l'extérieur, le dos des mains regarde devant, la paume est tournée vers le tronc, les épaules sont tombantes. Les avant bras doivent paraître incurvés comme si l'on voulait y poser un neuf. Cet arrondi figure l'arbre que l'on est en train d'embrasser, le tronc qui est droit étant "collé" au tronc de l'arbre. Tout ceci amène la relaxation des membres supérieurs. Puis : 1. suspendre la tête. Il faut obtenir la sensation d'avoir la tête suspendue à un fil par le point Baihui (20VG), sommet de la tête. 2. rentrer légèrement le menton. 3. baisser les paupières en laissant une légère fente car si les yeux sont complètement fermés, il y a tension. 4. ou bien l'on regarde à l'infini, le regard vague ne fixe rien. ou bien le regard se porte vers le bas, à deux mètres devant soi, sans fixer 5. fermer doucement les lèvres. 6. toucher le bout du palais avec la langue, sans forcer, au-dessus des incisives supérieures.
fig. 2c
fig. 2d
Tout ceci permet la relaxation de la tête. Le relâchement de la taille est le point le plus important car c'est lui qui permet la circulation de l'énergie vitale vers le Dan Tian.
Utilisation Zhan Zhung Gong (embrasser l'arbre) est une position très appréciée des Chinois, non seulement pour leur pratique personnelle, mais aussi pour " éduquer " les Occidentaux et tester leur motivation. Qui s'intéresse au Qi Gong finit (ou commence) toujours par rencontrer un maître qui le place dans cette terrible posture et s'esquive pour dix minutes, une demi-heure ou une heure. En réalité, l'entraînement dans cette position doit être très progressif. Cette position a pour but " d'apaiser le coeur et l'esprit ". Maintenue pendant 3 à 5 minutes, elle permet de rentrer efficacement dans la suite des exercices de Qi Gong, comme une espèce de relaxation primordiale. La posture d'"embrasser l'arbre", peut se pratiquer comme exercice à part entière pendant 20 à 30 minutes. Dans cette forme, on joue sur l'endurance, et la respiration est dirigée vers le Dan Tian. 23
La posture ajoutée à la respiration et à l'induction du Qi dans le Dan Tian, représente la forme debout du Qi Gone de dynamisation. Cette forme est utilisée en Chine actuellement pour fortifier les malades souffrant de maladies chroniques avec baisse de l'énergie vitale (voir 4ème partie: Qi Gong en médecine). Une application Wai Dan d'alchimie externe est enseignée par Mantak Chia, faisant de cette posture un éducatif pour les arts martiaux et une utilisation physique pour renforcer la santé. L'éducatif consiste à être poussé par un partenaire sur le côté gauche, sur le côté droit, par derrière à hauteur du sacrum, ou de la llème dorsale, ou de la 7ème cervicale, ou de l'occiput, puis par devant. L'adepte qui est en position d'" embrasser l'arbre " doit résister à ces poussées. Plus la position du corps est juste, plus la structure résiste et la force de poussée est déviée et se perd dans le sol. L'utilisation pour renforcer la santé est un véritable massage interne par contraction des fascias. L'adepte respire par l'abdomen puis, après une expiration forcée, inspire par petites saccades des goulées d'air par les narines, en contractant chaque fois et successivement le périnée â gauche, à droite, antérieur, postérieur, l'abdomen, le haut de l'abdomen, puis en mobilisant le sacrum, les vertèbres D11, C7, l'occiput, le sommet de la tête, puis il maintient un court instant les poumons pleins avant d'expirer, sans relâcher la posture. Cette pratique est très revigorante, tonifiante, et masse réellement les organes internes. Elle a néanmoins deux inconvénients : les saccades et les contractions vigoureuses peuvent bloquer le Qi selon les puristes de la méthode douce interne. Ceux-ci lui préfèrent une légère contraction de l'anus pendant l'inspiration et une concentration au Dan Tian pendant l'expiration.
Position debout n°3 (fig.3) C'est une variante de la position n°2. •
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les pieds ont le même écart que la largeur des épaules, toujours parallèles ; les genoux sont également fléchis ; tous les points de concentration doivent être vérifiés. seule change la position des bras qui pendent le long du corps. Mais les bras et les avant-bras sont légèrement arrondis et un peu écartés des aisselles " comme si l'on tenait un oeuf sous chaque aisselle ", ceci afin de respecter le principe d'arrondir les mouvements pour que le Qi circule plus facilement. Fig. 3
Utilisation Etant donné que cette posture est d'exécution plus facile que la précédente, elle peut être choisie par les débutants et les personnes âgées.
Position debout n°4 (fig. 4 a et b) Cette position est également une variante de la posture n°2. 1. 2. 3. 4.
on écarte les pieds d'une fois et demie à deux fois la largeur des épaules. on plie les jambes pour prendre la posture du cavalier. on doit bien prendre garde à baisser le sacrum pour effacer la lordose lombaire. les bras peuvent prendre différentes positions de difficulté croissante : •
lère position : mains à hauteur du Dan Tian (comme sur la photo) doigts écartés. On imagine une balle d'énergie entre les bras et une balle d'énergie entre les mains. La 24
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balle d'énergie entre les bras est solidaire du Dan Tian. Ou bien l'on imagine une troisième balle d'énergie dans le Dan Tian. 2ème position : mains à hauteur du Dan Tian médian : le plexus solaire. 3ème position: mains à hauteur de la poitrine comme dans la position n°2 " d'embrasser l'arbre ".
fig. 4a
fig. 4b
fig. 5
Position debout n°5 (fig. 5) 1. même position du corps que la n°4, mais 2. les mains sont tenues parallèles au sol, paumes vers le sol, ni trop reculées ni trop avancées par rapport au corps.
Utilisation Cette position du corps et des mains apporte à l'adepte le pouvoir d'émettre le Qi pour les arts martiaux ou la guérison. L'école de Hsing I utilise cette position pour augmenter le pouvoir dans le combat. Une fois que cette position est maîtrisée, ce qui veut dire avoir la capacité de la tenir une demi-heure ou une heure par jour régulièrement, l'adepte peut passer à la position suivante, la plus difficile, qui consiste à être assis (dans le vide) les cuisses à la perpendiculaire des jambes, le corps droit (fig.6).
Comment sortir de la position debout (fig.7) Quelle que soit la position debout que l'on a adoptée et pratiquée pendant quelques minutes, il ne faut pas cesser brutalement et se redresser, mais suivre le processus suivant : •
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rapprocher les deux pieds sans qu'ils se touchent complètement, tout en gardant les genoux fléchis. ramener la main gauche sur le Dan Tian et la main droite sur la main gauche. C'est le point Laogong (8MC), centre de la paume qui doit être sur le Dan Tian, et le Laogong de la main droite doit être au-dessus du Laogong de la main gauche. pour les femmes, il faut inverser les mains : la main droite sur le Dan Tian et la main gauche sur la main droite. 25
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rester ainsi au moins une minute ou le temps de 6 respirations avant de se redresser lentement. Se redresser après une expiration et n'inspirer qu'à la fin du redressement quand le corps est tout à fait droit et les genoux tendus. facultativement, on peut secouer les jambes pour les détendre.
fig. 6
fig. 7
Remarques importantes sur les positions debout : Les positions 1, 2, 3 et 4 servent indifféremment à endurcir le corps, le fortifier en développant le Qi fondamental de l'organisme. Si elles sont pratiquées en plein air, elles permettent également de capter les énergies de la nature. De ce fait, le Qi Gong statique ou Qi Gong debout revêt une grande importance dans l'ensemble de la discipline. Les expériences thérapeutiques en Chine incluent très souvent ces positions debout, y compris dans certains cas comme exercice exclusif pratiqué par les malades pour parvenir progressivement à une pratique d'une heure par jour. Les résultats se font sentir au bout de 15 jours et sont très nets ou spectaculaires après 3 mois de pratique, notamment sur la vitalité générale des sujets et sur le pouvoir de défense de l'immunité qui est très largement stimulé par ces postures . Ceci apporte la preuve de l'efficacité de ces positions pour augmenter le Zhen Qi, le Oi authentique. Cette efficacité connue depuis longtemps par les adeptes taoïstes, moines et laïcs, a été utilisée pour les arts martiaux ou pour la méditation. Le pratiquant doit retenir cet aphorisme taoïste ancien : " pratiquer les postures debout c'est comme récolter les herbes pour l'alchimie interne ". C'est dire que cette énergie que l’on cultive sera la base pour la pratique de la méditation taoïste ou du Tai Ji Quan du HSing I. On doit garder constamment à l'esprit cet aphorisme dans la pratique, et s'exercer quotidiennement en augmentant progressivement le temps de 3 à 5 minutes au début, jusqu'à 15 minutes, puis 30 puis 60. On ne doit pas chercher à augmenter plus d'une minute par semaine, voire par mois. 5 à 10 minutes représentent un temps moyen raisonnable pour une personne très occupée. Le bénéfice d'énergie vaut l'investissement. 26
Pendant la posture, l'esprit doit être maintenu calme, " comme un mur blanc ", et le mental serein et joyeux. Le visage et le regard peuvent esquisser un sourire. On doit chasser de l'esprit toute réoccupation, souci, projet, etc. Bien entendu, les idées émergent dans la tête ; on doit les laisser passer sans les accrocher. Si, à un quelconque moment, on se laisse distraire par l'une d'elles, on revient à la concentration sur l'esprit calme et la position. Je compare volontiers cette pratique à celle du Zazen : le goût en est très proche. Après la vérification des différents points de la position, le Yi (concentration) doit être placé au Dan Tian ou bien au Yongquan (1R)(plante des pieds). Dans la tenue prolongée des positions debout, une chaleur peut être ressentie dans le Dan Tian ou bien dans tout le corps. C'est un excellent signe que le corps est tonifié. On peut aussi profiter de la posture pour pratiquer « l'orbite microcosmique » . Ces positions debout peuvent apporter de bons résultats pour se traiter de la dépression nerveuse quand celle-ci est liée à une faiblesse de l'énergie, l'épuisement et le découragement qu'on appelle aussi anergie ou psychasthénie. Dans les positions debout le désir de mouvements peut aussi surgir le corps prend de lui-même l'initiative de bouger, s'étirer, prendre des positions, se secouer ou trembler, se balancer. Ces signes sont naturels et on peut laisser faire. On rentre alors dans le Oi Gong « spontané ». La signification habituelle de ces mouvements ou tremblements est que l'énergie cherche à débloquer des barrages, à passer. Ceci indique donc un effet curatif de l'énergie. Après quelque temps de pratique ces manifestations diminuent ou disparaissent. Certaines écoles préconisent l'incitation au tremblement ou aux mouvements pour débloquer l'énergie et la faire circuler. La prudence est à recommander sur ce genre de pratique car un excès de ces mouvements au-delà de la nécessité peut au contraire blesser le Qi et perturber l'équilibre. Des articles parus dans des revues chinoises posent la question : " le Qi Gong spontané est-il réellement spontané ? ". L'idée est que l'adepte ne doit jamais avoir l'impression de perdre totalement le contrôle de lui-même et qu'il doit pouvoir contrôler les mouvements ou tremblements, soit immédiatement, soit au bout d'un certain temps. Il n'y a au contraire aucun danger à la pratique assidue des positions debout si l'on respecte la progression et le langage naturel du corps. Aussi rébarbatives qu'elles peuvent paraître au profane ou au débutant, ces postures deviennent agréables et très plaisantes à la pratique. Il convient alors d'éviter la tentation de s'y consacrer exclusivement, mais d'équilibrer avec le Oi Gong en mouvement ou le Tai Ji Quan et la méditation.
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Reiki : Traitements de base - Positions II existe toute une série de positions qui, exécutées chronologiquement, composent un traitement de base d'une durée d'une heure environ, qui doit servir de point de départ à tout traitement plus long de tous les organes, et de l'individu dans sa globalité. Au début d'une thérapie, il est préférable de commencer par un traitement de base effectué pendant quatre jours consécutifs. La raison est la suivante : La pratique du Reiki est un facteur de changement, tant sur le plan physique que psychique. Si, au départ, vous réalisez le traitement quatre fois de suite, le client ne retombera pas aussi facilement dans ses modes de pensée anciens. Premièrement, cela doit permettre de faire pénétrer jusqu'à la conscience beaucoup d'éléments qu'il est alors plus difficile de refouler à nouveau. Deuxièmement, il est possible de soulager quelques problèmes en l'espace de quatre jours. Cela donne à la personne l'espoir de véritablement changer son existence. Ensuite, une séance par semaine suffit généralement à soutenir le processus de développement. Il ne faut toutefois pas fixer de manière définitive la fréquence des traitements. Selon la forme de la maladie, le nombre de séances peut varier de cinq par jour à une par mois. La lecture de cet ouvrage vous facilitera la décision. Il faut détendre les mains le plus possible, afin de les poser légèrement sur le client, les doigts rapprochés. Vous devez les déplacer lentement et avec précaution à l'intérieur de l'aura d'une personne, car si elle s'est détendue et ouverte dans le cadre d'une séance, un mouvement rapide des mains près de son corps peut la perturber sans qu'elle sache pourquoi. Chaque position doit être maintenue deux à quatre minutes. Si vous avez l'impression que vos mains « collent » au corps, vous pouvez les laisser jusqu'à une demi-heure dans la même position. Le chapitre « Positions spéciales » vous fournira des explications plus détaillées à ce propos. Lorsque vous changez de position, il est conseillé de lever d'abord une main, puis l'autre, pour ne pas « casser » le contact avec le client. C'est volontairement que je ne prolonge pas une position des mains sur une partie du corps, lorsque le bienfait est évident : il est par exemple logique qu'un client accueille avec joie un traitement prolongé des yeux s'il travaille toute la journée sur un ordinateur ou qu'il se réjouisse d'un traitement de l'estomac s'il a précisément mal à cet endroit. Encore une précision sur le concept de « Reiki » : certaines personnes, et notamment celles qui ont l'esprit très pratique, se méfient des méthodes thérapeutiques orientales. Le moyen le plus élégant et le plus honnête de travailler avec elles consiste à leur parler, non pas de Reiki, mais d'imposition des mains. L'effet est étonnant, car il n'est pas rare qu'un de leur ancêtre pratiquait cette technique. La glace est ainsi rompue et l'échange verbal comme le transfert d'énergie s'en trouvent largement facilités. Venons-en aux positions des mains proprement dites : Pour le traitement de la tête, il est préférable de s'asseoir derrière le client plutôt qu'à ses côtés.
Traitement de base position 1 On pose une main sous le crâne, à la base du cou, afin que la paume forme une coupe dans laquelle la télé repose confortablement. L'autre main se pose sur le crâne, sur le chakra correspondant. Il s'agit d'une position de salutation. Le client peut demander quelque chose, ou changer de position, ce qui est encore très facile à ce stade. D'autre part, la zone du crâne situé à la limite du cou convient tout particulièrement pour stimuler la confiance, puisqu'un attouchement de l'extrémité de la colonne vertébrale donne inconsciemment un sentiment de sécurité. 28
Vous obtiendrez un effet de détente accru si vous exercez une très faible traction sur le cou. Ce faisant, vous devez augmenter la force de traction suffisamment lentement pour que le client la remarque à peine et ne la contre pas. Cette légère élongation engendre une relaxation extraordinaire des vertèbres du cou. Vous devez relâcher l'étirement avec autant de précautions que vous avez exercé la traction, car sinon la colonne vertébrale risque de ce contracter à nouveau. La règle d'or consiste à travailler le plus lentement possible : vous avez tout le temps devant vous.
Traitement de base position 2 Posez les mains sur les deux yeux de manière à ce que les chakras des mains viennent recouvrir les globes oculaires. Les doigts, pour ceux qui ont de grandes mains, reposent alors sur les joues jusqu'au menton. Veillez à laisser le nez entièrement dégagé. Même un léger contact sur les ailes du nez peut engendrer une sensation très désagréable. Traitement de base position 3 Déplacez alors les mains vers l'extérieur, sur les tempes, en conservant la même position des doigts. En ce point, les personnes qui ont besoin d'être réconfortées absorbent beaucoup d'énergie, c'est pourquoi on a appelé cette position « position du consolateur ».
Traitement de base position 4 Posez les deux mains sur les oreilles en plaçant de préférence le bout des doigts sous la nuque. Les oreilles entretenant un rapport direct avec l'âme, le client entend moins bien, et cette position lui donnera une sensation de puissance très agréable.
Traitement de base position 5 Prenez ensuite la tête entre les deux mains de telle manière que le bout des doigts se trouve à la base du crâne et que l'occiput repose dans les paumes. Le plus simple consiste à tourner légèrement la tête de côté pour pouvoir glisser les mains dessous. Cette position agit directement, entre autres, sur le centre de la vision et s'avère très efficace pour les yeux fatigués. Veillez à ce que vos mains soient bien relaxées et confèrent une sensation de douceur. Poser la tête entre des mains tendues engendre une sensation très désagréable. Traitement de base position 6 Placez à nouveau une main sous la nuque, l'autre sur le chakra du cœur, à la hauteur du mamelon. Cette position peut parfois déclencher une explosion de sentiments et induire une prise de conscience. Son effet spécifique tient à ce qu'elle relie le corps à la tête. Sur le plan de la conscience ce geste connecte l'inconscient (le corps) au conscient (la tête). Cette manipulation permet donc de faire resurgir les sentiments refoulés, accumulés dans le corps. Certaines personnes ressentent alors des 29
démangeaisons dans le cou, de la peur, ou ne peuvent s'empêcher d'avaler pour bloquer le flux d'énergie dans la gorge, afin de retrouver leurs sentiments antérieurs. Ici, le praticien doit décider au coup par coup, s'il est nécessaire de maintenir cette position ou s'il est préférable de laisser le patient dans la crainte et dans le labyrinthe de ses histoires anciennes, en traitant d'autres aspects, jusqu'à ce qu'il ait acquis suffisamment de confiance pour supporter la position 6. Vous pouvez, par exemple traiter les reins s'il s'agit d'une vieille peur profondément ancrée, le plexus solaire si le patient ressent une menace venant de l'extérieur, ou la tête si vous estimez que la crainte ressentie est essentiellement le produit de ses pensées (voir aussi le chapitre « Positions spéciales », mot-clé Peur).
Traitement de base position 7 Mettez-vous ou asseyez-vous latéralement par rapport au client ; posez une main sur le chakra du cœur et l'autre en travers du thymus. Cette position renforce le système immunitaire et améliore le centrage. Le patient ressent, par ailleurs, une impression de force et de confiance en soi.
Traitement de base position 8 Posez les mains latéralement sur la cage thoracique, sous les seins, c'est-à-dire sur les côtes inférieures. Si vous avez de grandes mains par rapport à la taille du client, vous pouvez traiter les deux côtés à préférable de poser les mains d'un côté,
la fois. Il est toutefois puis de l'autre. Cette position renforce l'activité des poumons et de la cage thoracique. En outre, sur le côté droit, on touche également le foie (voir également « Positions spéciales »).
Traitement de base position 9 Placez maintenant une main sur le plexus solaire et l'autre sur le second chakra (celui des organes génitaux). Ces deux points se situent respectivement à une largeur de main au-dessus et en dessous du nombril. Posez les mains le plus doucement possible, car le ventre n'offre pas de protection osseuse et la personne peut se trouver tellement ouverte sous vos mains qu'un mouvement trop rapide à l'intérieur de son aura risquerait facilement de l'effrayer. Par ailleurs, le plexus solaire représente le chakra d'absorption et de transformation du corps, aussi bien sur le plan matériel (estomac), qu'énergétique. Il requiert donc une prudence particulière dans les manipulations. Traitement de base position 10 Ici, vous placez les deux mains au niveau de l'aine, à un angle d'environ quarante-cinq degrés par rapport à l'axe du corps. Vous touchez ainsi tout le bassin et ses organes ; les muscles de cette zone se détendent. Pour pouvoir travailler confortablement dans cette position, placez une main avec les doigts dirigés vers le haut, l'autre avec les doigts vers le bas.
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Traitement de base position 11 Dans cette position, vous traitez les genoux. Traitement de base position 12 La dernière position, avec le patient allongé sur le dos, concerne les pieds. Le meilleur effet est obtenu au niveau de la plante des pieds, mais vous pouvez aussi traiter le talon. Lorsqu'on traite leurs pieds, certaines personnes ressentent un flux d'énergie agréable dans les jambes, voire même dans tout le corps. Si une grande quantité d'énergie s'écoule, vous pouvez prolonger cette position à volonté. Traitement de base position 13 Demandez maintenant au client de s'allonger sur le ventre. Commencez par poser les mains sur les trapèzes, au niveau des épaules. Ces muscles sont presque toujours tendus chez les personnes qui restent assises toute la journée, ce qui entraîne souvent des douleurs chroniques. Cette position équilibre par ailleurs les côtés droit et gauche du corps. Traitement de base position 14 Les deux mains descendent alors sur les omoplates. Cette position s'avère tout particulièrement bénéfique lorsqu'un client ressent une telle peur qu'il ne parvient pas se détendre lorsque vous travaillez dans la région de la cage thoracique. Apparemment, la peur disparaît plus facilement.
Traitement de base position 15 Vous pouvez vous attarder longtemps sur cette région : les reins qui se situent approximativement sous les trois dernières côtes, à droite et à gauche de la colonne vertébrale. En tant qu'organes de purification, les reins jouent un rôle essentiel, aussi bien sur le plan physique que mental. Par le biais des reins, on peut, par exemple, traiter une souffrance profondément enracinée. Pour cela, il faut bien-sûr faire montre d'un peu de patience. Dans la mesure où les capsules surrénales sont placées directement sur les reins, cette position permet de les traiter aussi. En tant que glandes endocrines produisant de l'adrénaline, elles jouent un rôle important dans le rapport au stress et dans son contrôle. Après une manipulation des glandes surrénales, il arrive qu'un client paraisse plus agressif qu'à l'habitude pendant quelques jours. Cette réaction est tout à fait saine et normale puisqu'il apprend à gérer son stress autrement. Traitement de base position 16 Posez enfin une main longitudinalement au niveau du coccyx, en appuyant légèrement, et l'autre, au-dessus, transversalement. Vous augmentez ainsi le flux d'énergie dans la colonne vertébrale. Cette position aide par ailleurs le client à se réveiller complètement. 31
Le traitement de base est maintenant terminé et vous pouvez le compléter par quelques positions spéciales. Il est toutefois préférable de les insérer au fil du traitement, à moins que vous ne souhaitiez, en conclusion, rappeler à la personne que vous accordez une attention spéciale à l'un de ses organes ou à une partie de son corps.
Positions spéciales Je tiens à répéter ici que, fondamentalement, sur tout endroit du corps, vous pouvez poser les mains. Si le client exprime le désir de sentir vos mains sur une zone ou une autre, s'il éprouve une douleur particulière ou si vous vous sentez attiré, du point de vue de l'énergie, vers une partie du corps, placez-y les mains. De même, il n'existe pas de durée prescrite pour chaque position. Si, en tant que praticien, vous avez l'impression que vos mains restent comme collées à un endroit, ou que l'idée de les enlever vous est presque douloureuse, vous pouvez maintenir une position pendant une demi-heure. Mais je reviendrai plus tard sur ce sujet. Après la séance, le client se demandera certainement comment vous avez pu deviner que le flux d'énergie lui était aussi agréable à cet endroit. Au cours d'une séance, il est également possible de" traiter toutes les articulations d'une personne souffrant de rhumatismes. Vous pouvez aussi commencer une séance sans plan précis, en attendant simplement de voir ce qui se passe après avoir « balayé » l'aura. Souvent les mains trouvent ellesmêmes leur voie. On ne peut attendre que notre intuition nous montre ce qu'il faut faire. Même si vous avez l'impression que vous devez maintenant passer à telle position, faites-le doucement et progressivement. Voici quelques positions qui ont fait preuve d'efficacité dans certains domaines :
Blocage des idées Placer une main sous la nuque et l'autre sur le front s'avère souvent efficace si une personne ne parvient plus à progresser dans sa réflexion ou si le thérapeute a l'impression que le client est bloqué mentalement. Ce blocage est souvent directement responsable du développement de maladies chroniques ou du fait que la personne « tourne en rond » dans sa vie. Pour pouvoir résoudre son problème, le sujet doit d'abord en prendre conscience, et cette position des mains l'y aidera.
Problème de gorge et de rythme La position qui consiste à poser une main sous la nuque et l'autre sur la gorge n'est pas uniquement bénéfique pour traiter les maux de gorge et les problèmes de voix. En effet, le chakra de la gorge est aussi celui du rythme, car il se trouve à l'emplacement de la glande thyroïde, dont les hormones influent entre autres, sur la rapidité du métabolisme dans l'organisme. Cela signifie qu'en cas de dysfonctionnement de la thyroïde, vous pouvez tout aussi bien avoir recours à cette position qu'en cas de troubles de rythme, au sens figuré, notamment de problèmes de sommeil, d'horaires de travail, etc. En cas de troubles du rythme cardiaque, vous pouvez certes essayer d'intervenir par le biais de la glande thyroïde, mais il est préférable d'agir directement au niveau du cœur. En présence de personnes extrêmement sensibles, « gardez vos distances » avec le cou. La plupart des sujets ne supportent pas le contact, même le plus léger, à cet endroit. Peur Pour combattre la peur, il s'est avéré bénéfique de poser les 32
mains sur les muscles pectoraux directement placés sous les clavicules. Ces muscles se tendent facilement comme pour créer une carapace de muscles, qui protège l'individu des agressions. Si un sujet éprouve une peur pendant une période prolongée, cela engendre un durcissement et un raccourcissement des muscles pectoraux. Cela se traduit par une inclinaison des épaules vers l'avant, par une mauvaise attitude et par une restriction de la respiration. La chaleur des mains a ici un effet merveilleux ; il faut toutefois souvent attendre plusieurs semaines pour parvenir à un soulagement total. Malheureusement, la peur du client est parfois si grande qu'il vous est tout simplement impossible de poser les mains à cet endroit. Si vous sentez ce type de résistance, traitez d'abord les reins, le plexus solaire, les omoplates ou la tête jusqu'à ce que vous puissiez sans problème poser les mains sur les pectoraux. Vous devez traiter les reins lorsque vous avez affaire à une peur profondément enracinée, très ancienne, qui menace presque la vie du sujet. Attachez-vous au plexus solaire lorsque la peur est ressentie comme une menace venant de l'extérieur. Cela arrive souvent chez les personnes sensibles, captant plus de sensations qu'elles ne peuvent en gérer. La manipulation des omoplates elle aussi, libère de la peur. Au niveau de cette zone, il est rare qu'une personne ne puisse supporter le contact. Vous pouvez également traiter la tête si vous avez l'impression que la peur résulte essentiellement des pensées du sujet. Il est toutefois toujours conseillé d'associer le traitement de la tête à une autre zone, pour ne pas concentrer plus d'énergie encore au niveau de la tête. Le point le plus sensible de la tête est la zone de la nuque. Sa manipulation freine le réflexe instinctif de fuite et suscite ainsi un sentiment de sécurité.
Confiance Vous remarquerez parfois qu'une personne se cache ses propres sentiments avant même qu'ils aient véritablement atteint sa conscience. Ils sont souvent perçus comme des pressentiments puis très vite refoulés, peut-être pour éviter les larmes ou simplement pour combattre la douleur. Très souvent, le sujet ne prend conscience ni de ses sentiments, ni de leur refoulement, parce que les mécanismes inconscients de refoulement ne lui en laissent pas le temps. Par une manipulation délicate, vous pourrez très souvent accroître la confiance du sujet et lui permettre de laisser libre cours à ses sentiments. Fatigue, dépression, foie Chez presque toutes les personnes malades, le foie a besoin d'être renforcé, même si leurs difficultés ne sont pas d'ordre physique. Les clients présentant une tendance à la dépression, souffrent parallèlement d'une faiblesse énergétique du foie, et cela ne se traduit pas nécessairement par des douleurs physiques. Pour traiter le foie, posez les deux mains sur les côtes droites.
Colonne vertébrale et chakras Si vous voulez stimuler le flux d'énergie dans la colonne vertébrale, placez après la position 16 (une main sur le coccyx, l'autre transversalement au-dessus) la main supérieure sur les différents chakras pendant environ une minute, en passant de l'un à l'autre (les chakras sont comme des tourbillons d'énergie qui servent à absorber et à répartir l'énergie vitale). 33
Ainsi, la main inférieure reste sur le coccyx pendant que l'autre passe tour à tour de la hauteur du coccyx à celle des reins, puis au niveau du cœur, de la gorge, de l'occiput et enfin sur le haut du crâne. Les personnes sensibles, qu'elles soient thérapeutes ou patientes, peuvent ressentir de cette manière les chakras qui laissent l'énergie s'écouler librement et ceux qui la bloquent. Oreilles En cas de douleurs, de sifflements dans les oreilles ou encore de vertiges, vous pouvez mettre votre index dans l'oreille - doucement bien sûr - et vous imaginer que l'énergie s'y écoule, non pas à partir des chakras de la main, mais de l'extrémité du doigt. Si vous parvenez à bien vous concentrer, la température du doigt augmentera considérablement, et cela vous soulagera.
Migraines Pour le traitement des migraines, il faut savoir qu'elles sont souvent dues à un trop plein d'énergie au niveau de la tête. Généralement, l'effet relaxant du Reiki suffit à soulager les douleurs ou à les faire disparaître. Néanmoins, le contraire se produit parfois : les douleurs augmentent et la poursuite d'une manipulation de la tête ne semble pas du tout appropriée pour les calmer. Dans ce cas, il est recommandé de passer au moins une main, et de préférence les deux, sur le corps, pour détourner l'énergie, et ainsi l'attention de la tête vers le corps. Il s'avère également très bénéfique de « balayer » l'aura de la personne dix ou vingt fois, du haut vers le bas. Urgences Si vous êtes confronté à une urgence comme un accident de la route, vous devez - en dehors des premiers soins et mesures habituelles - vous concentrer tout particulièrement sur le plexus solaire et la tête. En outre, une manipulation des pieds peut s'avérer très efficace si la personne est sur le point de trépasser. Vous ne devez pas traiter directement les plaies ouvertes, les fractures ou les hémorragies internes qui requièrent une intervention médicale. Vous pouvez toutefois soulager la personne qui se trouve souvent en état de choc ou qui souffre de ses blessures et calmer son inquiétude. En tant que praticien de Reiki, vous aurez parfois l'impression de ne plus progresser au niveau d'une zone ou d'un organe. Lorsque vous aurez passé le second degré, vous pourrez alors travailler avec les « affirmations » , mais elles ne suffiront pas toujours. Si vous souhaitez obtenir un effet accru ou si vous ne travaillez qu'au premier degré, une bonne possibilité s'offre à vous. Une main reste sur la zone concernée tandis que l'autre se placera sur « le troisième œil » (situé entre les deux sourcils), sur l'occiput ou sur le chakra du crâne. Une fois que vous aurez trouvé le bon endroit, vous sentirez au bout de trois à trente secondes, une nette amélioration du flux d'énergie, là ou elle semblait bloquée précédemment. Apparemment, le lien entre l'organe malade inconscient, et la tête plus ou moins consciente, s'est établi, augmentant ainsi les chances de guérison. Il en va de même pour toute zone du corps qui, ayant besoin de beaucoup de force, donne l'impression qu'elle ne cesse d'absorber de l'énergie, même après un traitement de deux heures. Dans ce cas, vous pouvez poser une main sur la tête ou sur le cœur. Les initiés qui travaillent dans le cadre du second degré, peuvent également réguler l'absorption de l'énergie par cette zone, en recourant aux « affirmations » mentales. Le point qui fait croître le flux d'énergie peut du reste se trouver à tout endroit du corps. Pour cela, vous devez suivre votre intuition pour trouver l'emplacement concerné.
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Traitement court II existe un « traitement court » qui ne dure pas plus de cinq à quinze minutes, et que l'on donne au patient en position assise. Il est conçu pour transmettre de l'énergie ou relaxer les personnes qui disposent de peu de temps, au bureau, à la maison ou dans toute autre situation. FI ne remplace en aucun cas un traitement de fond, car il ne déclenche aucun processus profond. H convient par exemple aux sceptiques, aux personnes qui ne connaissent pas ou ont une appréhension pour le Reiki. Vous pouvez alors leur proposer ce bref traitement « d'essai », qui permet à certains d'aborder le Reiki avec prudence. Quant aux sujets qui sont déjà familiarisés avec le Reiki, il constituera un intermède agréable. Si ce « traitement court » durait davantage, le sujet risquerait d'atteindre un état de relaxation profond, incompatible avec la reprise du cours normal de son travail. Dans ce cas également, il vaut mieux retirer montres et bijoux, se laver les mains et prononcer avant et après une courte prière. Au bureau ou dans le cadre du travail, vous devez veiller tout particulièrement à ne pas vous trouver à proximité d'un ordinateur allumé ou d'une grosse machine. Avant de « balayer » l'aura, il sera judicieux de demander au sujet - notamment s'il fait preuve de scepticisme à l'égard du Reiki, - de fermer les yeux. En effet, pour celui qui accepte le traitement avec quelque réticence, le « balayage » de l'aura pourrait apparaître comme un tour de passe-passe et accentuer inutilement sa résistance intérieure c'est pourquoi dans ce cas, il est parfois conseillé de ne « balayer l'aura » qu'en pensée. Les positions suivantes ne représentent évidemment pas des prescriptions figées, mais constituent une série qui, en peu de temps, entraîne un bon flux de l'énergie et améliore l'équilibre énergétique. II est préférable de commencer ce traitement par la tête, avec la position de salutation, comme pour le traitement de fond. Posez donc une main sur le chakra coronal et l'autre derrière la nuque. Vous pouvez du reste poser la main supérieure sur le front. Entourez maintenant délicatement les oreilles des deux mains, en vous plaçant derrière le sujet. Les deux mains viennent ensuite se poser sur les trapèzes. Elles doivent se poser le plus près possible de la gorge, sans la toucher directement. Au bureau, vous pouvez maintenir cette position plus longtemps, car la chaleur dégagée est très bénéfique. Vous posez maintenant une main sur la poitrine, à hauteur du chakra du cœur et l'autre sur le dos. Dans cette position et dans les suivantes, vous pouvez imaginer que l'énergie forme entre les deux mains un champ de forces qui « recharge » le sujet. Devant, la main vient se placer sur le chakra du plexus solaire ; n'oubliez pas que ce chakra « absorbant » doit être manipulé avec une attention particulière. La main qui se trouve dans le dos, se pose à hauteur des reins. Pour finir, posez la main de devant à environ une largeur de main au dessous du nombril tandis que, derrière, l'autre main se place le plus bas possible sur le coccyx. Vous pourrez ainsi atteindre avec cette position, le premier et le second chakra. Ainsi prend fin le traitement court. Vous pouvez lui ajouter d'autres positions en veillant toutefois à respecter le temps imparti. Ce traitement présente une différence essentielle avec le traitement de fond : l'aura y est certes « balayée » trois fois vers le bas ; mais à la fin, elle doit être « secouée » vers le haut, à une distance suffisante - au moins trente centimètres - plusieurs fois de suite, avec des mouvements doux mais rapides. En effet, le sujet doit généralement retourner en pleine forme à ses occupations. Ici encore, n'oubliez pas de vous laver les mains. 35
G. PRINCIPAUX CHAKRAS ET ZONES DU CORPS QU'ILS NOURRISSENT CHAKRA
NOMBRE DE PETITS TOURBILLONS
GLANDE ENDOCRINE
ZONE DU CORPS DESSERVIE
7 - Couronne
972 Violet-blanc
Pinéale
Cerveau antérieur, oeil droit
6 - Tête
96
Indigo
Pituitaire
Cerveau postérieur, oeil gauche, oreilles, nez, système nerveux
5 - Gorge
16
Bleu
Thyroïde
Appareil bronchique et vocal, poumons, canal alimentaire
4 - Coeur
12
Vert
Thymus
Cœur, sang, nerf vague, système circulatoire
3 - Plexus solaire
10
Jaune
Pancréas
Estomac, foie, vésicule biliaire, système nerveux
2 - Sacral
6
Orange
Gonades
Système reproducteur
1 - Base
4
Rouge
Surrénales
Moelle épinière, reins
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1.Troisième ventricule 2.Glande pinéale 3.Troisième ventricule – hypothalamus 4.Circonvolution frontale interne 5.Glande pituitaire 6.Medulla oblongata 7.Tubercules quadrijumeaux 8.Faux du cerveau 9.Faux du cervelet 10.Cervelet 11.Couches optiques 12.Ganglion cervical supérieur 13.Ganglion cervical moyen 14.Glande thyroïde 15.Glandes parathyroïdes 16.Ganglion cervical inférieur 17.Grand sympathique (système végétatif) 18.Glande thymus 19.Nerf cardiaque (orthosympathique) 20.Nerf pneumogastrique (parasympathique) 21.Cœur 22.Plexus solaire 23.Rate 24.Pancréas 25.Capsules surrénales 26.Reins 27.Ovaires 28.Testicules A. B. C. D. E. F. G. H.
CENTRE COCCYGIEN CENTRE SACRE CENTRE SOLAIRE CENTRE CARDIAQUE CENTRE LARYNGE CENTRE FRONTAL CENTRE CORONAL CENTRES DE LA RATE
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38
39
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Sens de rotation des chakras
Sens horaire
Chakras
Sens anti horaire
Hommes Rotation
Femmes
Polarité
Rotation
Polarité
Coronal
+
-
Front
-
+
Gorge
+
-
Cœur
-
+
Solaire
+
-
Sacré
-
+
Racine
+
-
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H. Hypnose et magnétisme Certains hypnotiseurs utilisent le magnétisme « animal » pour induire l’hypnose. On procède soit par passes ou par imposition. Trente personnes sur cent sont très réceptives à l’hypnose obtenue par ce procédé (d’après Hector Durville). Imposition - Si le sujet est couché : placez-vous derrière lui et posez (sans appuyer) les paumes de vos mains sur la tête du sujet, qui oriente, les yeux fermés, son attention vers le sommet de son crâne. Suggestionnez la détente sophronique puis approfondissez par hypnose profonde. Très rapide. - Si le sujet est assis : placez-vous sur son côté droit, la main gauche derrière la tête, la main droite sur le front. Le sujet porte son attention sur le sommet de son crâne. Suggestionnez la détente sophronique puis approfondissez par hypnose profonde. Très rapide et efficace. Passes longitudinales
Méthode décrite par Guyonnaud Elles se font lentes, sans contact, à une quinzaine de centimètres : 1) fermer les mains sans crispation ; 2) les porter au point du départ du trajet de la passe ; 3) les ouvrir avec un geste de projection, comme si on versait un « agent magnétique » ; 4) effectuer la passe proprement dite (descendre lentement les mains ouvertes — qui dégagent du « fluide magnétique » —, à la distance d’une dizaine de centimètres du corps de la personne) ; 5) refermer les mains, puis recommencer (phases 2, 3, et 4), étant entendu que chaque passe (de la tête à l’épigastre) doit durer au moins trente secondes. A noter, tandis que les passes lentes saturent, chargent et endorment, les passes rapides dégagent, réveillent…
Méthode décrite par Yvon Lhermite En opérant avec les mains, de longues passes autour de la tête du sujet et tout au long de son corps, au bout de 10 à 20 minutes, on peut obtenir une transe hypnotique et cela, sans prononcer une seule parole. Sur une personne assez peu réceptive, le magnétisme vous aidera à obtenir plus vite la transe désirée. Si cette manière de procéder vous intéresse, il vous suffira de faire des passes magnétiques de la tête du sujet vers les pieds, avec vos deux mains de chaque côté du corps, pendant que vous prononcez les paroles classiques de l'induction hypnotique. A la fin de la séance, il sera utile de faire des passes dégageantes au sujet avec les deux mains, pour l'aider à retrouver son état conscient, pendant que vous prononcerez les phrases habituelles du retour à l'état conscient.
méthode d’Hector Durville On élève les mains ouvertes, les doigts séparés sans être écartés, au-dessus de la tête du malade, et on les fait descendre lentement, à une distance de 8 à 10 centimètres, devant la figure et la poitrine, jusqu’à l’estomac, comme si on voulait répandre là un quelque chose de soi. On répète ce mouvement 5 à 6 fois et même d’avantage, …..plus elles sont faites lentement, plus elles sont efficaces…..elles déterminent le somnambulisme chez les sujets sensitifs. 42
I. Utilisation du pendule pour définir la vibration par le biomètre Bien orienter le cadran Nord-Sud (page suivante, inspiré du biomètre de Bovis) Pratiquer avec un témoin, photo ou en présence de la personne (que l’on peut toucher). Faire le vide et poser la question. Le pendule se place au centre. Après mise en route, il battra dans le rayon concerné. Demander confirmation pour un rayon « équivoque ». Exemple : 14.000 – 4.000 définit soit une vibration de guérisseur, soit un état cancéreux. Demander confirmation par oui ou non. Ci-dessous, les mesures relevées, par un médecin, qui a pratiqué la radiesthésie pendant toute sa carrière (40 ans). 21.000 à 28.000 c : vibrations cosmiques. 18.000 c : vibration du guérisseur spirituel. Très énergisant. Parfois difficile à supporter. 14.000 c : vibration du guérisseur physique. Energisant. 12.500 c : santé parfaite. Bon équilibre. 8.500 à 9.000 c : bonne santé. 8.500 c : neutre, bonne vibration. 7.500 c : petite santé, terrain fragile, voire pré-cancéreux. 6.500 c : est considéré comme une limite des niveaux potentiels humains. Tout ce qui vibre en dessous de 6.500 c est considéré comme nocif. 4.500 à 6.500 c : cancer Environ 3.000 c : ligne haute tension. Sortie tellurique Environ 1.500 c : nœud Hartman Environ 8 : magie noire De 1 à 4 : failles Rq : on peut également utiliser le pendule pour définir si un chakra tourne dans le bon sens, quelle couleur on peut visualiser, en combinaison avec l’imposition des mains, combien de séances seront nécessaires, etc.
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