PRÉSENTATION DE L'OUVRAGE
L'accueil réservé à notre cours élémentaire et l'insistance avec laquelle de nombreux collègues nous ont demandé de refaire le même livre, en le destinant spécialement aux élèves du cours élémentaire 1 e année, nous ont encouragés à présenter ce nouvel ouvrage et nous dispensent du même coup d'une longue et inutile préface. Quand nous aurons mis l'accent sur le souci de simplicité qui nous a guidés, nous aurons résumé ce qui, à notre avis, constitue le mérite essentiel de ce livre. Nous avons cependant cru devoir accorder une attention particulière à l'enrichissement du langage (élocution, vocabulaire, rédaction de textes libres), sachant combien, chez nos enfants de sept ans, l'acquisition de nouvelles connaissances est entravée par la modicité de leurs moyens d'expression. Nous avons intitulé cette leçon (dont les thèmes choisis appartiennent à l'univers proche de l'enfant) : élocution et jeux, afin de bien marquer notre goût pour la participation active de l'élève à l'acquisition de vocables nouveaux. « Agir en parlant » nous a semblé de plus de profit que l'étude d'un texte d'autant plus mort que les enfants du cours élémentaire lre année lisent encore avec difficulté. Mimes, jeux dramatiques dont les gravures sont souvent le point de départ, feront qu'au moment de l'exercice écrit de contrôle — toujours simple — l'enfant ne sera pas obligé de jouer à « pile ou face » pour employer le mot propre.
Les mots et expressions en caractères gras de l'élocution constituent l'essentiel de la leçon. Plutôt que d'en faire une énumération sèche que l'élève n'aurait qu'à recopier passivement, nous les avons inclus au texte des jeux proposés. Pour les autres matières, nous sommes restés fidèles à l'esprit des livres précédents, avec toutefois un souci plus grand de soumettre nos leçons a ce principe : peu de choses, afin qu'elles soient bien sues. En conjugaison : étude des verbes du 1er groupe, des verbes avoir et être au présent, au futur et au passé composé — au rythme de un élément par leçon (Ex. : verbe parler, sujet : tu —> terminaison : es). En grammaire : constitution d'une base solide : Qu'est-ce qu'un verbe? Qu'est-ce qu'un nom? Qu'est-ce qu'un adjectif? Accord de l'adjectif avec le nom, du verbe avec le sujet. En faire plus serait en faire trop. En orthographe nous prenons directement appui sur les connaissances encore fragiles de la lecture, nous attachant surtout à lutter, dès le début, contre les confusions fréquentes — et tenaces si l'on n'y veille pas — entre des groupements de lettres présentant des ressemblances phonétiques ou graphiques (ex. : n et m; ion et oin; gu et qu, etc...). Nous abordons ensuite la codification avec les règles les plus simples et les plus générales (les exceptions étant réduites à rien). Une dictée, synthèse des éléments de vocabulaire, grammaire, conjugaison et orthographe étudiés, termine la semaine avec, le plus souvent possible, un petit exercice récréatif qui — espérons-nous — ajoutera encore à l'attrait que donnent au livre les belles illustrations de Ray-Lambert.
LES AUTEURS.
