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I . LES ACTES DE LANGAGE MOTTO :Rien n’est n’est plus pratique qu’une qu’une bonne bonne théorie . Kurt Lewin
I .1. Données générales Il existe des témoignages de réflexions sur le langage dès l’Antiquité avec des philosophes comme comme Platon mais mais c’est justement au XXe siècle que se dégage un étude scientifique sur les faits de langues.
La théorie classique des actes de langage prend son point de départ dans la conviction que l'unité minimale de la communication humaine est l'accomplissement (performance) de certains types d'actes. Le pionnier de cette théorie est John Langshaw Austin (191119!")# philosophe du langage $ %&ford#qui a développé lidée quun acte de langage est un moyen mis en uvre par un locuteur pour agir sur son environnement par ses mots.Il va donc élaborer une théorie générale de la parole comme action. Dans cette nouvelle théorie tous les énoncés sont investis d’une fonction pragmatique.Austin pragmatique.Austin va distinguer trois actes impliqués dans une énonciation!l’acte locutoirel’acte illocutoire et l’acte perlocutoire. "e philosophe était # la recherche d’une plus grande clarté dans la description et la définition des faits problématiques et il considérait que les expressions du langage$ordinaire% sont précieuses.&l disait disait que $le $le langage nous sert de truchement pour observer les faits vivants qui constituent notre expérience et que nous aurions trop tendancesans lui# ne pas voir% '.
Austin a donné une série de conférences # l’université de (arvard en ')** qui seront publiées sous le titre Quand dire, c’est faire(How to do things with words) et dans lesquelles il propose # imaginer des situations de langage '
nouvellesinéditesdifférentes en tout cas de celles que nous étudions # un
moment donné.&l était convaincu que la meilleur fa+on d’aborder les faitsle réelétait de se laisser guider par le langage ordinaire.,on pas de le suivre passivement parce que le réel ne se laisse pas atteindre directementmais justement par l’intermédiaire du langage. "e langage ordinaire n’est pas étudié pour lui-mme.Austin affirme que$nous utilisons la multiplicité d’expressions que nous fournit la richesse de notre langue pour diriger notre attention sur la multiplicité et la richesse de nos expériences./01nous n’examinons pas seulement les mots/01mais aussi les réalités dont nous parlons !gr2ce # une conscience aiguisée des motsnous rendons plus perspicace notre perception des phénomènes %3.
Austin part de l’h4pothèse qu’on peut se fier au langage ordinaire comme # un ma5tre très érudit et qu’on a tout avantage # interroger!$6n découvre rapidement sit7t qu’on applique son esprit # ces choses ou du moins on arrive très vite # formuler l’h4pothèseque rien n’arrive sans raison8que si deux tournures existent dans la langueon découvrira quelque chose dans la situation globale environnantequi expliqueraitsi on la découvraitpourquoi dans tel cas nous préférons l’une et dans tel autre cas nous préférons la seconde./01 c9est-#-dire que le langage nous éclaire la complexité de la vie% '.
1 uand dire cest faire#*ditions de +euil#19," (traduction par -illes Lane de How to do things with words)
"e langage constitue ainsi l’objet immédiat des recherches d’Austin et # peu près le seul.:a démarche se rapproche de celle de bon nombre de chercheurs fran+ais d’aujourd’hui.&l 4 a quand mme une différence notable !le philosophe anglais essa4ait de tirer de sa langue tout ce qu’elle contient d’implicitealors que les recherches fran+aises les plus récentes ne semblent vouloir dégager que le contenu inconscient du langage . Austin avait une méthode pour atteindre les faits les phénomènesou notre expérience de la réalité 8il appelait cette fa+on de philosopher non pas une anal4se du langagemais une $phénomenologie linguistique%.&l préférait beaucoup le terme de technique ou plus précisément de techniquesau pluriel."a condition que ses techniques soient vraiment efficacec’est que$ l’on possède une imagination viveun esprit aventureux et certains schèmes d’action%.; Quand dire c’est faire p.'<=> &l a voulu d’abord montrer qu’il est important de considérer les affirmations dans un contexte plus général dans une problématique o? l’on tiendrait compte du fait qu’elles sont surtout des actes du discours a4ant forcément une valeur d’illocution.@idèle # sa méthodeil considérait que la problématique n’était pas encore asse étudiée pour qu’on puisse tenter de résoudre les questions qu’elle suggère déj#. "es recherches d’Austin constituent une démarche scientifiquemais elles peuvent
ȇtre
considérées comme une entreprise philosophique dans la mesure
o? elles sont animées par l’intention de voir leur résultats servir un jour # mieux poser certains problèmes strictement philosophiques. A4ant comme point de départ la théorie des actes de langage de B .".AustinJohn Rogers Searle; né en ')<3>philosophe américain se propose de comprendre comment le langage nous permet de faire des chosesde les réalisernotamment par les promessesles proclamationsles discours d’autorité etc.Dans son premier ouvrage Speech Acts;')C)> il
développe la notion $d’acte de langage% et il explique que tout énoncé est construit et que la construction d’un énoncé est toujours un événement historique.3 "e but de :earle était de mettre l’accent sur les règles qui gouvernent nos actes de discours et de les exprimer en fonction des circonstances de l’effectuation de ces actes.:a méthode consiste # élaborer un modèle théorique des actes de langage et de déduire de ce modèle les règles des différents jeux de langage. "a question de conditions de succès ainsi que celle de la classification mȇme des t4pes d’actes de langage ont été reprises par :earle dans son ouvrage de '))traduit en ')E3 sous le titre Sens et expression.&l 4 étudie notamment les formes indirectes d’expression des actes illocutoires.Par opposition aux actes de langage direct qui sont immédiatement déchiffrables dans la forme mȇme de l’énoncéles actes de langage indirect doivent ȇtre reconstruits par l’auditeur au terme d’un calcul qui fait appel # plusieurs t4pes de connaissances linguistiques et extralinguistiques. :earle a aussi introduit un terme techniquel’arrière-plan qui est représenté par l’ensemble des aptitudesdes capacités des tendances et des dispositions de l’ȇtre humain qui ne sont pas des états intentionnels en eux-mȇmes. Dans une intervieF pour la revue "e Débat Bohn :earle disait que$ l’idée du concept d’arrière-plan est très simple !les mots et les phrasespour prendre cet exemplene suffisent pas en eux-mȇ mes # générer une interprétation."e mȇme sens linguistique admettra une interprétation différente selon les présupposés que l’on fait intervénir.Gout ce qui est sens linguistique en faittoute forme d’intentionnalité s’appuie sur un ensemble +earle /.0 . Les actes de langage,éd.(ermannParis')3réed.3HH)
d’aptitudesde tendancesde dispositions et de capacités que j’appelle d’arrière-plan;en anglais !bacIground>sans lesquelles il ne lui serait pas possible de fonctionnerd’avoir des conditions de satisfactions%<.
la question#pertinente dailleurs#pourquoi étudier les actes de langage #+earle a donné une réponse dautant plus pertinente :2La raison pour laquelle cette étude est centrée sur les actes de langage est tout simplement la suivante :toute communication de nature linguistique implique des actes de nature linguistique.Lunité de communication linguistiaue nest pascomme on le suppose généralementle sym3ole#le mot ou la phrase ni m ȇme une occurrence de sym3ole#de mot ou de phrase#mais 3ien la production ou lémission du sym3ole#du mot ou de la phrase au moment o4 se réalise lacte de langage5 6. 7n autre représentant marquant de la philosophie du langage est Herbert Paul Grice;')'<-')EE>philosophe anglaisqui oriente l’étude du
langage vers les sciences cognitives.&l integre dans le processus d’interprétation des phrases deux notions essentielles !l’état mental et l’inférenceen se rendant compte de l’importance du contexte et de la situation de communication. Jrice a introduit dans la théorie pragmatique la notion de maximes conversationnelles ou lois du discours pour aider l’interlocuteur # choisir entre les différents sens possibles d’une phrasele sens que le locuteur a voulu transmettre. 8 Entretien avec J.R.Searle,revue Le Débat,"""(numéro 1")#éditeur -allimard 6 Idem
:a contribution a été considérable !son modèle ne repose plus sur une vision codique du langageil confère aux intervenants de la communication des états mentaux susceptibles d’influencer l’interprétation des énoncés et il accorde une place prépondérente # la signification nonconventionnelle*. K’est Martine Bracops ;docteur en linguistique fran+aise de l’Lniversité libre de Mruxelles> qui fait une anal4se consistente des apports des philosophes du langage du XXe siècle # la compréhension du message linguistique !$Gout d’abordils ont centré l’intérȇt de la philosophie anal4tique sur le langage ordinaire/ 01Deuxièmementles philosophes du langage ont montré que le langage ne sert pas seulement # décrire le monde qui nous entoure/01mais qu’il peut aussi permettre d’agir sur le réelde le modifier/01Groisièmementils ont prouvé qu’il est souvent impossible de se satisfaire de ce qu’une phrase dit explicitement/01Nuatrièmementils ont par le biais du concept d’implicitation mis l’accent sur la notion d’état mental/01Onfinles philosophes du langage ont vu l’importance que peuvent revȇtir dans les échanges langagiers des éléments extralinguistiques comme le contextela situation ph4sique de communicationles connaissances préalables des interlocuteurs etc.%C. De nos joursles théoriciens du langage les plus connus sont Jacques Moeschlerun linguiste suisse de l’Lniversité de Jenèvequi dans son
ouvrage ntroduction ! la linguisti"ue contemporaine;ParisArmand Kolin3HH)>avec son collègue Antoine Auchlin,nous présente les acquis de la linguistique structurale aux h4pothèses de la s4ntaxe et de la sémantique formelles 8Alain Henderson Gardinerun ég4ptologue anglais quidans son livre #he theor$ of Speech and Language;Klarendon Press')C)>parle d’une ;artine +upérieur ! Idem
crise de la grammaire et explique que le théorie s4ntaxique doit s’appu4er sur une théorie des actes de langage dans leur réalité vécue 8ran!ois Recanatiphilosophe du langage fran+ais ; %hilosophie du
langagePoche3HHE> 8"atherine #erbrat $%recchionilinguiste fran+aisequi a écrit l’ouvrage Les actes de langage dans le discours;Armand Kolin3HHE> pour tous ceux quidans les différents secteurs des sciences humaines et socialess’intéressent au fonctionnement des langues et des discours . Pour ce qui est de la linguistique roumaine bon nombre de linguistes se sont occupés des problèmes du langage et du discours ! &ugeniu "oseriu;')3'-3HH3> est le créateur de l’école linguistique de Gbingen .&l est
celui qui a mis les bases d’une linguistique du texte dans ntroducere in lingvistica,Kluj-,apocaOchinox'))) trad. Olena Ardeleanu si Ougenia Mojoga. Mariana 'utescuprofesseur de linguistique # l’Lniversité de Mucarest a publié une diaine de livres de linguistique fran+aise moderne et plus de H études de s4ntaxesémantique et pragmatique du fran+ais.'eodora "risteadocteur ès lettresprofesseur universitaire dans les domaines
linguistique fran+aise et linguistique contrastivea élaboré des ouvrages comme Linguisti"ue et techni"ues d’enseignementsGLM ')E= et Structures signifiantes et relations s&manti"ues en fran'ais contemporain,MucurestiOditura fundatiei QRom2nia de m2ineQ3HH'. ()*"lassifications des actes de langage
J.L.Austin a fait une classi?cation des actes de langage en trois catégories : les actes locutoires que lon accomplit quand on formule correctement
un énoncé :choisir des mots#les
ordonner en phrases#leur attri3uer du sens#les prononcer ou les écrire#les entendre ou les lire#les comprendre etc.
les actes illocutoires que lon accomplit en disant quelque chose :décrire#interroger#répondre#ordonner#@uger#promettre#c erti?er#parier#se&cuser#pardonner#féliciter#argumenter#nomm er $ un poste etc. les actes !erlocutoires que lon accomplit par le fait davoir dit quelque chose :faire comprendre#persuader#consoler#instruire#tromper#intéresser#i mpressionner#mettre en colAre#calmer#faire peur#inBuencer etc. Il a admis que toute énonciation dune phrase grammaticale complAte dans des conditions normales correspond de ce fait mCme $ laccomplissement dun acte illocutoire dont il distingue cinq grandes classes : •
"es +erdictifs ou actes juridiques ;acquitter condamner décréter0> 8
Searle a également donné sa version des règles s’appliquant aux différents
t4pes d’actes de langage et sa propre taxinomie de ces différents t4pes d’actes de langage. Kette taxinomie s’appuie sur un certain nombre de critères !
•
le but de l’acte illocutoire 8
•
la direction d’ajustement entre les mots et le monde T soit les mots $ s’ajustent % au monde comme dans une assertion soit le monde $ s’ajuste % aux mots comme dans une promesse 8
•
les différences dans le contenu propositionnel qui sont déterminées par des mécanismes liés # la force illocutoire ! une promesse p. ex. déterminera le contenu propositionnel de l9énoncé de telle manière que ce contenu portera sur le futur et sur quelque chose qui est en mon pouvoir 8 une excuse déterminera le contenu de sorte # ce qu9il porte sur un événement passé et qui a été sous mon contr7le 8
•
la force avec laquelle le but illocutoire est représenté qui dépend du degré d’explication de l’acte 8
•
les statuts respectifs du locuteur et de l’interlocuteur et leur influence sur la force illocutoire de l’énoncé 8
•
les relations de l’énoncé avec les intérts du locuteur et de l’interlocuteur 8
•
•
•
•
•
les relations au reste du discours 8 les différences entre les actes qui passent nécessairement par le langage ;prter serment> et ceux qui peuvent s’accomplir avec ou sans le langage ;décider> 8
la différence entre les actes institutionnels 8 l’existence ou non d’un verbe performatif correspondant # l’acte illocutoire 8 le st4le de l’accomplissement de l’acte.
Ket ensemble un peu hétéroclite de critères permet # :earle de dégager cinq classes majeures d’actes de langage classification basée principalement sur les quatre premiers critères !
•
les assertifs .repr/sentatifs0 ;assertion affirmation0> 8 les mots s9ajustent au monde 8 les directifs ;ordre demande conseil0> 8 le monde s9ajuste aux mots 8
•
•
les proissifs ;promesse offre invitation0> 8 le monde s9ajuste aux mots 8
•
les epressifs ;félicitation remerciement0> 8 pas de direction d9ajustement 8
•
les d/claratifs ;déclaration de guerre nomination baptme0> 8 direction d9ajustement double ;mots - monde U monde - mots>.
"es tentatives actuelles de formalisation de la théorie des actes de langage s’appuient sur les travaux de :earle. 1an Sperber ;linguiste et chercheur fran+ais en sciences cognitives> et 1eirdre 2ilson;linguiste britannique> ont suggéré de réduire les classes d’actes de langage # trois classes qui peuvent tre répérées linguistiquement! •
•
•
les actes de $dire que% qui correspondent aux phrases déclaratives et aux assertions aux promessesaux prédictions...8 les actes de $dire de% qui correspondent aux phrases impérativesaux ordresaux conseils...8 les actes de $demander si% qui correspondent aux phrases interrogativesaux questionsaux demandes d’information.
"es deux linguistes ont mis en cause la pertinence des classifications des actes de langage proposées par Austin et par :earle.&ls ont remarqué que si la détermination d’une force illocutoire précise est tout # la fois possible dans certain casdans d’autres cas elle est très difficile.
:elon Paul Gricetout échange conversationnel entre un locuteur et un destinataire suppose un minimum d’ententeun effort coopératif qu’il nomme principe de coopération.Ke principe est précisé par quatre catégories de maximes dites$conversationnelles%! • •
•
maxime de quantité! Donne autant d’information qu’il est requis. maxime de qualité!,e dites pas ce que vous save faux ou pourquoi vous manque de preuves. maxime de relation!Parle # propos.
maxime de manière!:o4e clair.:o4e ordonné.:o4e bref.
•
"es informations ajoutées par le destinataire pendant l’échange verbal sont dénommées par Jrice $implicatures% et sont indispensables;# son avis> pour réaliser la coopération en conversation. "atherine #erbrat-%recchionidans son ouvrage Les actes de langage dans le discourspose l’idée fondamentale de la théorie des actes de langage# savoir que $tous les énoncés possèdent intrinsèquement une valeur d’acte%.On reprenant la formule $quand dire c’est faire%l’auteur propose les définitions suivantes! •
•
$quand dire c’est faire une chose sous les apparences d’un autre%!un acte de langage peut ȇtre formulé$indirectementsous le couvert d’un autre acte%8 $quand dire c’est faire plusieurs choses # la fois %!une mȇ me réalisation linguistique peut exprimer plusieurs actes.
"e linguiste fran+ais considère qu’il n’4 a pas de correspondance entre une réalisation linguistique et un acte et que les actes de langage sont d’une part des $réalités incontournables%d’autre part des $objets trop complexes pour se laisser enfermer dans un seul et unique cadre théorique% E.
, Datherine Eer3rat %recchioni# Les actes de langage dans le discours,Faris#éd.Gathan 7niversité#""1 H idem