Le Projet Urbain Pour Une Nouvelle Centralité. Etude de Cas Ville d'OEB

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi Institut de Gestion Des Techniques Urbaines

THEME :

Le Projet Urbain Pour Une Nouvelle Centralité. Etude De Cas: Ville d’Oum El Bouaghi

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de Master en gestion et techniques urbaines Option : villes et projet urbain Réalisé par :

Sous la direction du :

HAMBLI Badereddine

Mr. BOUSSOUF Chihab Eddine

Jury de Soutenance : Président : Mm BOURAHLA Nihed……………Université Oum El Bouaghi Rapporteur : M BOUSSOUF Chiheb Eddine….Université Oum El Bouaghi Examinateur : Mm MELOUAH Lamia………...Université Oum El Bouaghi Année Universitaire : 2015/2016

REMERCIEMENTS: Avant tout; louange à « ALLAH » qui nous a accordé le courage; la patience, la volonté et le pouvoir afin de parvenir à la finalité de ce travail. En premier lieu; je tien à exprimer mes sincères remerciements et ma gratitude à mon Encadreur : M. Boussouf Chihab Eddine pour l’encadrement dont il m’entouré. je remercie tous mes enseignants; et aussi les membres de jury. Je remercie toutes personnes ayant participé de prés ou de loin à l’élaboration de ce modeste travail, spécialement M.HAMBLI Achour. Khelifa Noureddine Et Remiki Houssem, Djouani Cherif, Chorfi Med. Nous remercions également tous ceux qui ont participé à notre formation depuis l’école primaire j’usqu’à ce jour.

DEDICACE: A tous ceux qui portent l’amour d’ALLAH dans leurs cœurs quels que soient le temps et l’espace.

Je dédie ce modeste travail.

Sommaire Le titre Sommaire Liste des photos Liste des cartes Liste des figures Liste des tableaux Liste des abréviations

Page I- V V- VI VII- II VIII-IX IX IX

Chapitre introductif 1- Introduction générale

01

2- Problématique

02

3- Hypothèses de travail

03

4- L’objectif de la recherche :

03

5- La méthodologie

03-04

6- Structure de la thèse

04-05

PARTIE THEORIQUE Chapitre 01 : Notions & définitions Introduction

07

1-L’urbanisme

08

2- La ville

08

2-1- Définition de la ville

08

2-2- Evolution des villes

08-09-10

2-3- Classification des villes :

11

3- Qu'est ce qu'un centre – ville ?

11

3-1- Le centre 3-2- Le centre-ville à travers l'histoire 3-3- Le centre-ville dans les pays à vieille urbanisation 3-4- Le centre et son rôle dans la ville I|Page

11-12 12-13-14 15-16 16

3-5- Les types de centres

16-17

3-6- Les fonctions de centre

17

3-7- Les caractéristiques du centre

17

Conclusion

18 Chapitre 02 : le Projet urbain & La Centralité

Introduction

20

I- Le « projet urbain » comme une nouvelle alternative d’intervention urbaine 1- Définition de projet

21

2- Le projet urbain

21

1-1- Une définition possible

21

21

1-2- Les objectifs du projet urbain

21-22

3- Différentes échelles d’interventions du projet urbain

22-23

4- Les enjeux du projet urbain

23

5- Relation « projet urbain / espace public »

24

6- Les modes d’intervention du projet urbain

24-25-26

II- La centralité

26

1- Une définition possible :

26

2- Les dimensions de la centralité 3- La hiérarchie de la centralité 4- Les facteurs expliquant la production de centralités

26-27 27 27-28-29

5- Centralité et accessibilité

29-30

6- Les centralités spontanées

30

Conclusion

31 Chapitre03 : Projets urbains (Expériences étrangères)

Introduction

33

I- Le projet urbain BETHUNE

34

1- Un centre linéaire en mode doux

35

II | P a g e

2- Un centre végétal

35

3-Une nouvelle forme de ville

36

4- La Rotonde

36

5- Une avenue douce dans la ville

37

Conclusion du projet

38

II-

39

Un projet urbain pour le centre ville de GRADIGNAN

1- Site et situation

39

2- Les objectifs du projet

40

3- Le réaménagement des espaces publics

41

3-1- Le stationnement

43

3-2- Une proposition de traitement de la place Roumégoux

43-44-45

4- Des opportunités foncières pour mettre en œuvre le projet

46

4-1- Un foncier stratégique : la maison de retraite « Les Clairières »

46

4-2- La Ville doit également s’interroger sur son propre patrimoine foncier et bâti.

46-47

Conclusion du projet

47

III-ENGHIEN-LES-BAINS / PROJET “COEUR DE VILLE”

48

1- Présentation de la ville d’Enghien-les-Bains

48

2- Objectifs et enjeux

49

3- Un projet global d’aménagement

50

4- Un projet inscrit au sein des réflexions sur les mobilités régionales

51

5- Repenser les déplacements en centre ville

52

6- Préserver le patrimoine et la diversité urbaine qui composent la ville

53

7- Donner à voir le cœur vert et révéler les atouts paysagers du centreville 8- Un pôle commercial intercommunal de référence

53-54

9- une nouvelle interface en cœur d’ilôt

56-57

10- synthèse des orientations

57-58

Conclusion du projet III | P a g e

54-55

59

Conclusion du chapitre

60

PARTIE PRATIQUE Chapitre 04 : Présentation de la ville d’Oum EL Bouaghi & l’analyse de la zone d’étude Introduction

62

I- OUM EL BOUAGHI

63

1- Situation à l'échelle nationale

63

2- Situation de la commune d'Oum El Bouaghi dans le territoire de la Wilaya 3- L’évolution historique et urbaine de la ville d’Oum El Bouaghi 4- Les pentes

64-65 66-67-68 69

5- Les équipements

70-71-72

6-Donnés démographiques

73-74

II- ANALYSE DE L’ENTITE D’ETUDE

75

1- L’évolution du centre ville/ Ville d’OEB

75-76

2- Présentation de la zone d’étude

77-78

3- La zone de la rupture spatiale

79-80

4- ELEMENTS DE DIAGNOSTIC

81

4-1- La Trame Viaire

81-85

4-2- Le cadre bâti

86-90

4-3- Les équipements

91-95

4-4- Le commerce

96-97

conclusion

98-99 Chapitre 05 : Etude prospective

Introduction

101

I- STRATEGIE D’INTERVENTION

102

1- Rappel de diagnostic de l’aire d’étude

102-104

2-PRINCIPES D’AMENAGEMENT

IV | P a g e

105

2-1-Définition du projet

105

2-2- Les principes d’intervention urbaine

105

2-3- Les opérations d’intervention.

105-106

2-4-Le schéma structurel

107

2-5-Le schéma fonctionnel

108

2-6-Les propositions d’interventions

110

2-6-1-Au niveau de l’ancien centre

110-111

2-6-2- Au niveau de la zone de rupture

111

2-6-3- au niveau du centre administratif

111

II- Objectifs principaux du projet Conclusion

115-116 118

Liste des photos N°/ Photo Photo (01) Photo (02) Photo(03) Photo(04) Photo(05) Photo(06) Photo(07) Photo(08) Photo(09) Photo(10) Photo(11) Photo(12) Photo(13) Photo(14) Photo(15) Photo(16) Photo(17) V|Page

Titre de photo Les premières villes Carcassonne-ville médiévale Ville industrielle du XIXe siècle Centre Historique de Cracovie représente le centre linéaire en mode doux représente le centre végétal de BETHUNE La nouvelle forme de BETHUNE ville La rotonde L’intensité de la ville Le projet urbain Béthune, vue générale Place en effet au stationnement

Pages 08 09 09 16 35 35 36 36 37 38 42

Recomposition urbaine de la place Roumégoux.

45

Requalification Du cours Général de Gaulle. L’emprise foncière, la maison de retraite « Les Clairières » représente les espaces publics.

45 46 56

Photo(18) Photo(19) Photo(20) Photo(21) Photo(22) Photo(23) Photo(24) Photo(25) Photo(26) Photo(27) Photo(28) Photo(29) Photo(30) Photo(31) Photo(32) Photo(33) Photo(34) Photo(35) Photo(38) Photo(39) Photo(40) Photo(41) Photo(42) Photo(43) Photo(44) Photo(45) Photo(46) Photo(47) Photo(48) Photo(49) Photo(50) Photo(51) Photo(52) Photo(53)

VI | P a g e

représentent les espaces publics.

56

La poste de « Canrobert » dans la période coloniale

68

La zone de la rupture entre les deux centres ville d’OEB

79

La route nationale n° :10 qui traverse le centre historique La route nationale n° :10 qui traverse le centre historique La route nationale n° :32 (Rue 20 aout 1955)

81

83

la voie de contournement (Houari Boumediene) 83

Les voiries secondaires dans la zone d’étude

83

Représentent des habitats sans intérêt urbanistique ni architectural

87

Le degré de dégradation et l’état vétuste de plusieurs habitations dans le centre historique.

87

Représentent l’état des habitats dans le nouveau centre.

89

Représentent les points forts dans le cas d’étude

102

Représentent les points faibles dans notre entité d’étude

103

Liste des cartes : N°/ Carte Carte(01) Carte(02) Carte (03) Carte(04) Carte(05) Carte(06) Carte(07) Carte(08) Carte(09) Carte(10) Carte(11) Carte (12) Carte(13) Carte(14) Carte(15) Carte(16) Carte(17) Carte(18) Carte(19) Carte(20) Carte (21) Carte (22)

Titre de la carte Site de la commune Situation de la commune (Gradignan) Le projet de plan local d’urbanisme Plan de réaménagement des espaces publics dans le centre-ville de Gradignan Les voiries dans le centre-ville de Gradignan Les zones de stationnement du centre ville de Gradignan Propositions d’aménagement d’ensemble des places Roumégoux et de la poste et des voix adjacentes L’opportunité foncière dans le centre ville d’ENGHIEN-LES-BAINS La partie du foncier maîtrisé de la zone d’intervention les liaisons intercommunales

Pages 34 39 40 41

les mobilités individuelles et la place de la voiture en centre ville. Ilot type de la Diagonale Verte. Les passages du centre ville La diversité commerciale du centre. Les orientations programmatiques Les espaces publics dans l’ilôt un nouvel espace public fédérateur en cour. synthèses des orientations Situation géographique de la wilaya d'Oum El Bouaghi

52

Situation de la Wilaya d’Oum El Bouaghi Photo communal d’OEB Mode de croissance

42 43 44 50 51 51

53 54 55 55 56 57 58 63 64 65 67

Carte (23) Carte(24) Carte (25) Carte(26)

La carte des pentes. Plan des équipements de la ville d’Oum El Bouaghi Evolution du centre ville Situation de la zone d’étude

69

Carte(27) Carte(28) Carte(29) Carte(30)

La zone de rupture entre les deux centres Classification des voiries dans la zone d’étude Type d’habitats Répartition des équipements dans l’ancien centre

80 85 90 92

VII | P a g e

76 78

Carte(31) Carte(32) Carte(33) Carte(34) Carte(35) Carte(36) Carte(37) Carte(38) Carte(39) Carte(40) Carte(41) Carte(42)

Les équipements dans le nouveau centre Equipements dans la zone d’étude Concentration du commerce dans notre zone d’étude Diagnostic Les opérations d’intervention. Schéma structurel de la zone d’étude Schéma fonctionnel Schéma de principe global Schéma de principe (01) Schéma de principe (02) Schéma de principe (03) Le projet urbain, Vue globale.

94 95 97 104 106 107 108 109 112 113 114 117

Liste des figures : N°/ figure Figure(01) Figure(02) Figure(03) Figure(04) Figure(05) Figure(06) Figure(07) Figure(08) Figure(09) Figure(10) Figure(11) Figure(12) Figure(13) Figure(14) Figure(15) Figure(16) Figure(17) Figure (18) Figure(19) Figure(20)

VIII | P a g e

Titres de figures plan de la ville contemporaine de ‘Le Corbusier’. Maille routière multidirectionnelle relativement serré Le centre de la cité gréco-romaine Cité Musulmane L’organisation spatiale de la ville du moyen âge Diagramme des axes et distribution des éléments centraux Organisation schématique de la cité traditionnelle. Le centre-ville en Amérique représente l’avenue douce dans la ville représente l’avenue douce dans la ville Situation du centre cœur d’Enghien-les-Bains périmètre de la zone d’intervention Ilot type de la Diagonale Verte. Les pentes taux des équipements par catégories dans la ville L’évolution de population pendant 1901-1954 L’évolution de population pendant 1954-2014 Concentration de la population Etat physique du centre ville d'Oum El Bouaghi Représente le statut juridique des habitats dans l’ancien centre.

Pages 10 13 13 13 14 14 15 16 37 37 48 50 53 69 71 73 73 74 86 88

Liste des tableaux : N° 01 02 03

Titre du tableau Les étapes des transformations historiques de la ville d’Oum El Bouaghi pendant la période 1895 -1984 Les équipements dans la ville d’O.E.B L’état physique des voiries dans le centre

page 66

Liste des abréviations : OEB : Oum El Bouaghi PDAU : Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme P.S.W : Le programme spécial de la wilaya P.G.S : Le plan d'investissement centralisé P.M.U : Le plan de modernisation urbaine du chef lieux APC : Assemblée Populaire Communale APW : Assemblée Populaire de wilaya URBACO : Centre d’études et de réalisation en urbanisme de Constantine ZAC: Zone d’Activité Commerciale. ZHUN: Zone d’Habitation Urbaine Nouvelle.

IX | P a g e

70 84

Projet urbain pour une nouvelle centralité

Chapitre Introductif INTRODUCTION GENERALE : L’urbanisation est le phénomène par lequel l’implantation des habitations humain se développe autour des villes existantes, généralement dans des territoires jugés attractifs pour des raisons culturels ou historiques (capitales) ou religieux (la Mecque), ou sur des zones commerciales ou industrielles. Ce phénomène a une importance directe dans les rapports sociaux économiques. Et comme toutes les villes du tiers monde, les villes algériennes ont subi depuis l’indépendance un processus d’urbanisation rapide, une croissance démographique et spatiale incontrôlée, traduisant des politiques urbaines différents et parfois contradictoires. Ces éléments ont donné des tissus urbains incohérents et mal structurés dont les centres villes. Les centres-villes font l’objet de dynamiques multiples, qui les transforment aussi bien sur le plan formel que fonctionnel. Ils sont les points sensibles et les parties effectives dans la ville dans notre pays. Le réseau urbain algérien compte Aujourd’hui des grandes villes, des petites villes, et enfin des villes moyennes. Et parmi ces villes moyennes, la ville d’Oum El Bouaghi à l’occasion du découpage administratif de l’Algérie en 1974 par une décision politique, elle a connu un taux d’investissement considérable qui a entraîné une progression démographique remarquable et une explosion spatiale.

Page | 1


Chapitre Introductif PROBLEMATIQUE La ville d’Oum El Bouaghi est une ville moyenne à tissu hétérogène connu un étalement urbain important suite aux mutations de ses espaces, de son centre colonial fortement vidé ces dernières années et de ses activités récentes. Cette transformation, la plus importante depuis sa création comme un petit centre de commandement colonial, est due à l’apparition de plusieurs centralités qu’elles soient planifiées (centralités administratives) ou résultat d’une pratique sociale (centralités commerciales). L’ancien centre souffre de plusieurs insuffisances telles que la dégradation de son cadre bâti, la saturation de ses infrastructures de base : les voies, les aires de stationnement, et surtout la désaffection de ses habitants. Par ici, il faut mettre un certain nombre d'interventions urbaines pour la création d’une nouvelle centralité de la ville .Ces interventions convient dans le cadre du projet urbain, qu’il est considère comme un point focal pour le développement de la ville. Suite à cela plusieurs questions peuvent être posées comme : * Quel projet urbain peut aujourd’hui aider à réaliser une nouvelle centralité dans la ville d’Oum El Bouaghi a partir de son ancien centreville ? Et comment se manifeste la centralité dans la ville d'Oum El Bouaghi? - Comment réussir une nouvelle centralité à partir du noyau ancien ? - Dans quelle direction peut-on envisager l’expansion du centre ancien pour une nouvelle centralité ?

Page | 2


Chapitre Introductif HYPOTHESES DE TRAVAIL: Compte tenu des recherches bibliographiques et observations directes pour essayer de comprendre la problématique prédéfinie, nous avons établi l’hypothèse suivante : - La démarche du projet urbain demeure une opportunité pour des interventions urbaines à partir de l’ancien centre de la ville d’Oum El Bouaghi, ce que lui confère les moyens pour atteindre l’objectif. L’OBJECTIF DE LA RECHERCHE : Notre objectif principal est la mise en place d'une nouvelle centralité dans la ville d’Oum El Bouaghi à partir d’un centre noyau et à travers un projet urbain. Et pour atteindre notre objectif doit : - Acquérir des notions théoriques de base sur le projet urbain, le centre, la centralité. - Profiter des expériences réussies dans l'application du projet urbain. - Présenter et analyser la ville d’Oum El Bouaghi et la zone d’étude. - Essayer de créer une centralité pour la ville d’OEB, et d’améliorer la qualité de vie des habitants par la démarche de projet urbain. LA METHODOLOGIE Pour mener à bien notre travail de recherche, nous avons utilisé plusieurs outils, techniques et méthodes de recherche qui sont des outils de base nécessaires pour entreprendre un travail de recherche. Ces outils sont : 1- La recherche bibliographique : S’imbiber de documentation pour enrichir le sujet de recherche par la collecte des ouvrages, livres, revues, thèses, mémoires, articles et publications sur les sites internet ainsi que d’autres documents administratifs officiels. 2- La collecte de données : Vue la nature de ce sujet qui concerne le projet urbain pour nouvelle centralité dans la ville d’Oum El Bouaghi et qui est un sujet d’actualité, notre recherche a été axée beaucoup plus sur le côté pratique et opérationnel sur le terrain. A cet effet, on a accordé un grand temps et une grande importance à la collecte des données et sources existantes, récentes, concrètes et officielles des Page | 3


Chapitre Introductif différents services et directions concernées par la réalisation, suivi et conception des projets urbains. Ainsi que les différentes cartes, plans, écrits d’archives de la wilaya et de l’APC pour leur importance et leur pertinence et efficacité pour comprendre le phasage de l’évolution et le développement de la ville à travers l’histoire. 3- les entretiens avec des responsables et bureaux d’études Des entretiens et des entrevues ont été effectués avec des responsables des administrations concernées, des techniciens du domaine et des réalisateurs des travaux : entretiens face to face, ces enquêtes ont apporté des réponses aux questions posées et qui ont été nécessaires pour enrichir cette recherche avec des informations du terrain, concrètes et précises. STRUCTURE DE LA THESE : Pour mener à bien notre tâche, cette recherche est grandes parties comme suit :

structurée selon deux

I- Une partie théorique : L’étude consistera donc à définir dans une première partie le cadre conceptuel qui recouvre toute la partie théorique. Il sera question de développer le sens des concepts relatifs au thème de recherche ainsi qu’aux différentes dimensions et autres critères y afférents, avec le choix de 03 trois expériences étrangères des projets urbains (Le projet urbain BETHUNE, projet urbain pour Le centre ville de GRADIGNAN, projet “cœur de ville” ENGHIENLES-BAINS) pour nous semblent se rapprocher de notre cas d’étude, le but étant de rechercher l’approche la plus optimale possible. II-Une partie Pratique : Dans cette partie nous envisageons 03 Trois éléments essentiels : 1- La présentation de la ville d’Oum El Bouaghi : un 4ème chapitre de notre travail, qu’il sera une analyse de la ville d’OEB en ce qui concerne notre sujet de recherche, voiries, Habitats, Equipements…etc. 2- Analyse de la zone d’étude : dans le même chapitre, on a essayés d’analyser la zone d’étude à partir des données qui nous permettra de sortir par une synthèse affectant les divers aspects pour cette entité d’étude. 3- Etude prospective : un 5ème chapitre qu’il sera indiqué la façon d’intervenir sur la zone d'étude et comment le projet urbain appliqué sera créé une nouvelle centralité dans la ville d’OEB.

Page | 4


Chapitre Introductif

Structure du mémoire Chapitre Introductif

Problématique

Méthodologie

Partie Théorique

Chapitre 01 :

Chapitre 02 :

Chapitre 03 :

Notions &

Le projet urbain et

Conceptions

la centralité

Le projet urbain dans le monde (les expériences étrangères)

Partie Pratique

Chapitre 04 :

Chapitre 05 :

L’approche analytique

Etude Prospective/

La ville d’OEB / La Zone d’Etude

Le projet urbain proposé

Page | 5


Le Projet Urbain Pour une Nouvelle Centralité

Introduction 1-L’urbanisme 2-La ville 3-Qu'est ce qu'un centre – ville ? Conclusion

Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique Introduction : La connaissance des mots, la connaissance des définitions, la maitrise des notions dans le domaine dans lequel on évolue est une nécessité afin de discerner les territoires sur lesquels on évolue, leurs dimensions et surtout l’échelle avec laquelle on intervient de la meilleure façon possible. De la cité antique aux villes modernes l’urbanisme n’a cessé de tracer les lignes et les contours. Afin de ne pas trop se perdre certaines définitions deviennent nécessaires pour nous guider de la même manière dans cette humble recherche.

Page | 7


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique 1- L’URBANISME : L’urbanisme qui est une démarche d’étude sur des territoires urbains ou susceptibles de le devenir. Il mobilise des disciplines multiples de façon itérative et développe une réflexion à différentes échelles d’espace et de temps. Les approches théoriques ou méthodologiques sont très diverses et font débats, car l’urbanisme est indissociable de l’affirmation de valeurs. De nombreux professionnels (planificateurs, architectes, ingénieurs, juristes, etc.) contribuent à la définition des projets, puis à leur formalisation sous forme de plans, programmes, documents techniques, etc. (1) 2- LA VILLE : 2-1- Définition de la ville : La Ville est issue du village, mais n’est pas un village plus grand, elle est de nature différente. On peut la définir comme un lieu de résidence, où siège le pouvoir politique, ou vivent des groupes exerçant des activités différentes, et dont le territoire est partagé entre espaces publics, zones sacrées et propriétés privés ( 2) Photo (01) : Les premières villes 2-2-Evolution des villes : La naissance des villes remonte à la très haute Antiquité : les plus anciennes seraient Çatal höyük (actuelle Turquie) et Jéricho (Palestine), il y a 8000 ou 9000 ans. Le monde Antique compte déjà de grandes villes : Babylone, Troie, Thèbes… Les cités se sont ensuite répandues dans le monde entier et dans tous les types de Source : https://matricien.org/geo-histcivilisation. (3) matriarcat/asie/catal-hoyuk/

a) Les villes de l’Antiquité : Les études de la ville antique ont longtemps hésité entre deux approches théoriques : celle qui considère la ville comme le produit de systèmes fonctionnels générateurs de son architecture et donc de l'espace urbain, d’une part, et, d’autre part, celle qui la considère essentiellement comme une structure spatiale. (4) 1

- http://www.sciences-po-urbanisme.fr - MONTERO Muriel : « la ville », Paris, Ellipses Edition, 2002, p06. 3 - op.cit, p7 4 - XAVIER LAFON : La ville antique, Paris, Éditions du Seuil, 2002, p21 2

Page | 8


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique b) Des villes médiévales aux villes modernes : Au Xe siècle, une partie importante de Photo (02) : Carcassonne-ville médiévale la population quitte les compagnes pour les villes et, les anciennes cités fortifiées se révélant trop exigüe, les nouvelles enceintes ont cette capacité à se défendre que lui assurent ses murailles ; ainsi s’explique la pérennité de la ville, qui fait souvent défaut aux établissements ruraux. La ville moderne se caractérise par des perspectives monumentales, la recherche d’une mise en valeur des formes Source : http://le-lutin-savant.com urbaines ; dans ce renouveau esthétique, elle s’enrichit de résidences imposantes et luxueuses, de bâtiments solennels, publics ou privés, œuvres des rois, des nobles. (1) Elle est aussi synonyme d’entassement et de puanteur quand il s’agit de contrôler la population par les puissants dirigeants. c) Industrialisation et croissance urbaine (XIXe-XXe siècle) : Photo(03) : Ville industrielle du XIXe siècle À partir du XIXe siècle, on assiste à une formidable mutation des villes, qui touche leur paysage, leurs fonctions et leurs société. L’avènement de l’industrie donne naissance à nos villes actuelles, selon une phase de concentration, le capitalisme industriel prenant le relais de la bourgeoisie marchande. Source : La structure urbaine n’est plus seulement http://aix1.uottawa.ca/~sperrier/eur le produit de facteurs politiques ou religieux ope/cours14/cours14.html ou une expression esthétique de l’espace, mais un processus économique et social ; le centre-ville devient le lieu d’un pouvoir pluriel (politique, financier, économique, social…). (2)

1 2

- Muriel MONTERO : Op.cit, p9-10 -Op.cit, p10-11

Page | 9


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique d)

La ville contemporaine : Figure(01) : plan de la ville contemporaine de ‘Le Corbusier’.

Source : http://utopies.skynetblogs.be

Dans le seconde moitié du XXe siècle, les villes connaissent des transformations d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent. En Europe, en une génération, de 1950 à 1980, le nombre des citadins est passé de la ville post-libérale reposent sur plusieurs principes : des centres secondaires concurrencent le centre historique et la mobilité des habitants est très forte ; l’espace public est désormais réservé à l’administration municipale A partir des années 1970, on revient à d’autres normes urbaines : la beauté de certains paysages redevient un élément d’équilibre urbain (souci d’harmonie esthétique, parfois contrarié par la nécessité de la construction de logements). (1) e) La ville aujourd’hui : Depuis le milieu du XXe siècle, la population urbaine augmente plus vite que la population mondiale (taux de croissance annuels entre 1950 et 1990 : 3.1 pour la population urbaine et 1.9 pour la population totale). Les grandes agglomérations (plus de 4 millions) croissent fortement : elles étaient 11 en 1950 (la plupart dans les pays développés), elles sont passées à 70 en 2000. En outre, les villes des pays développés n’évoluent pas de la même façon que celles du tiers monde. (2)

1 2

-Ibid., p11-12-13 -op.cit, p13-14

Page | 10


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique 2-3- Classification des villes : a- les petites villes : Ces villes sont caractérisées par une taille démographique qui varie entre 5000 à 50 000 habitants, un rayonnement limité (50 km), et des services banaux. b- les villes moyennes : Ces villes se caractérisent par la concentration d’une population de 50 000 à 200 000 habitants ; un rayonnement qui ne dépasse pas 100 km ; le manque de services spécialisés (centre hospitalier universitaire, spécialistes), de choix et de variétés (notamment le commerce de luxe et les fonctions ludiques) ; et le recours à d’autres villes plus grandes. (1) c- les grandes villes : Ces villes se caractérisent par la concentration d’une population plus de 200 000habitants ; un rayonnement qui dépasse 100 km ; sont dotés des services spécialisés (centre hospitalier universitaire, spécialistes), de choix et de variétés (notamment le commerce de luxe et les fonctions ludiques). d- les métropoles : Selon G.WACKERMAN(2000) « la vraie métropole est un pôle urbain majeur doté de la totalité ou de la quasi-totalité des fonctions urbaines au niveau qualitatif mes plus élevé…Elle concentre des activités de commandement dans les plus diverses, participe à la maitrise de l’espace mondial et appuie sur rayonnement sur un territoire continu relativement vaste ». (2) 3- QU'EST CE QU'UN CENTRE – VILLE ? 3-1- Le centre :  Le centre est le cœur de la ville. Il est également appelé hypercentre dans le cas des grandes agglomérations. C'est le lieu des manifestations culturelles et sportives, des échanges et de la politique (au sens des polis grecs). On y retrouve les lieux de culte, la place, la mairie, et les magasins de toutes sortes.

1

- KADDACHE Khaoula & GABA Khaoula, La polycentralité à constantine Sidi Mabrouk peut-il jouer le rôle d’un deuxiéme centre ? Magister, Oum El Bouaghi, Université Larbi Ben M’hidi, 2014, p14 2 - LAHLOUH Manel, « le projet urbain comme stratégie de modernisation par la métropolisation de Constantine cas PMMC », magister, Batna, Université Hadj Lakhder, 2012.p16 Page | 11


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique  Zone qui consiste le centre morphologique et fonctionnel de la ville. (1)  Le centre est caractérisé par une forte densité du bâti. D’autre part, on observe au niveau du centre une permanence de concentrations maximum de population, d’emplois, d’activités économiques et/ou culturelles, de création de richesses, de connaissances, du pouvoir (décider et contrôler). (2) 3-2- Le centre-ville à travers l'histoire On prend plusieurs types du centre dans les différentes civilisations : - Le centre de la cité Greco – Romaine. - Le centre de la cité Musulman. - Le centre de la cité Européennes. - Le centre de la cité Américaine. (3) 3-2-1- Le centre de la cité Greco – Romaine : a- Origine : Le centre de la cité romaine était un marché nommé Forum. C'est avec l'évolution urbain que les fonctions commerciales et marchandes reconnaissent un équipement fort bien installer face au Forum qui à son tour est devenu le lieu par excellence des fonctions politico – religieuses. b- Les fonctions : Le Forum vers la fin de la républicaine a abrité les fonctions, suivante : - Fonctions civiques. - Fonctions religieuses. (La relation est le privilège des riches). - Fonctions commerciales (de luxe). - Fonction de justices (basiliques et autres). c- Structure: Nous pouvons dire globalement que les éléments forts de la morphologie urbaine de l'espace central romain sont : - Le forum. - Le marché principal. Et la rue commerçante par excellence dite d'or qui borde le forum. (4)

1 - GUERBAZI Toufik & HAMRAOUI Said: intervention urbaine au centre ville de Batna, Université de Batna, 2011, p20 2 - BOUKHALFA Fatima Zohra & DEFFOUS Meriem : «Le projet urbain comme outil pour rependre aux problèmes liés à l’accessibilité », Master, Université d’Oum El Bouaghi 2015, p2 3 - Ibid ; 4 - TTOUI WAFA, « Les mutations des quartiers en centre-ville », Magister, Annaba, Université Badji Mokhtar, 2012, p29 Page | 12


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique

Figure(02) : Maille routière multidirectionnelle relativement serré

Figure(03) : Le centre de la cité grécoromaine

Source : TTOUI WAFA, Op.cit, p32 3-2-2-Le centre de la cité Musulmane : a- Origine : L'origine du centre de la cité musulmane est la grande mosquée, ainsi le fondement d'une cité commence par l'installation de la grande mosquée et le marché lieu de la vie urbaine et sociale. b- Fonctions : - Fonction socio – religieuse. - Fonction intellectuelle et culturelle. - Fonction commerciale. c- Structure : La cité musulmane est essentiellement organique, c'est l'assemblage de maison judicieusement disposée par le bais de système de rues et de la grande mosquée. Le centre est composé d'un édifice monument la grande mosquée, et d'une grande Figure(04) : Cité Musulmane place. Parfois on retrouve le palais du gouverneur. Source : TTOUI WAFA, Op.cit, p32 Le centre s'intègre structurellement à la périphérie par des rues commerçantes et un système de places. (1)

1

- TTOUI WAFA, Op.cit, p32

Page | 13


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique 3-2-3- Le centre de la cité Européenne : a- Origine : c'est un marché. b- Fonction :- Commerciales, - Religieuse, - Civique. c- Structure urbaine : L'espace central qui se trouve au sommet d'un site défensif est constitué d'un ensemble d'édifices monuments et d'un espace monument (place). Par sa position le centre est bien visualité. Dans les villes du moyen âge l'intégration du social est faite par la présence accrue du commerce au centre. Du fait quelle est fréquentée une fois par l'église ne joue pas un grand rôle dans l'intégration du social au centre. La cité est structurée à base d'axes géométrique (conception déduite de l'expérience romaine). Cependant suite à des contraintes politique et militaire, la cité européenne soucieuse débouche vers une forme elliptique. Il fallait attendre jusqu'à la révolution artistique de la renaissance pour parler d'axes perspectifs de points focaux ; en grosso modo de qualités urbaines et artistiques. (1)

Figure(05) : L’organisation spatiale de la ville de moyen âge

Figure(06) : Diagramme des axes et distribution des éléments centraux

Source : TTOUI WAFA, Op.cit, p33

1

- TTOUI WAFA, Op.cit, p33

Page | 14


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique 3-3- Le centre-ville dans les pays à vieille urbanisation : Celui-ci à la différence de celui de l'Amérique, n'est pas très grand il n'occupe généralement que 1% de la superficie urbaine mais se trouve caractérisé par : - Une morphologie spécifique et un patrimoine historique et artistique. - Une délimitation qui est matérialisée en paysage par des édifices monuments et des espaces monumentaux. (1) D'après une étude faite sur cinq centres – villes en France, il ressort que ; le centre –ville représente : - 1% de la superficie de l'agglomération. - 10% de la population. - 25% de l'emploi. - La fonction commerciale est très importante. - Plus forte concentration de services (crédit, assurance, ….etc.) Le centre – ville a une dimension symbolique et ludique. La différence entre le centre de la cité et celui de la ville, réside dans le fait que le premier est constitué d'un édifice dominant et d'un espace dominant, alors que le second est plus grand est constitué de plusieurs zones " La cité d'hier est devenue aujourd'hui un centre – ville".

Figure(07) : Organisation schématique de la cité traditionnelle.


3-3-1-Le centre-ville en Amérique : Le C.B.D (central bisness district) est le cœur du centre urbain de la ville américain, celle-ci est affectée de la maladie de gigantisme urbain. Une purification sans cesse croissante de produise dans le centre urbain et dans le C.B.D de la ville américaine. (2)

1 2

- TTOUI WAFA, « Les mutations des quartiers en centre-ville », Op.cit, p26 - Ibid., p27

Page | 15


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique Le paysage urbain du C.B.D est caractérisé par la dominance de grattes ciel (concentration de bureau) mais aussi de circulation. N'a t on pas dit que la ville américaine est celle du cheval industriel. (1)

Figure(08) : Le centre-ville en Amérique

3-3-2-Le centre – ville des pays sous développés


Celui-ci est constitué généralement par l'assemblage d'une part de la ville indigène (Vieille ville) qui témoigne généralement quelques éléments historiques et d'autre part selon les cas soit de la ville coloniale ou d'un centre d'affaire. (2) 3-4-Le centre et son rôle dans la ville : Par son emplacement et ses caractéristiques, le centre est par excellence le lieu de la manifestation de la vie quotidienne des citadins de la ville et visiteurs, il commande plusieurs parties de la ville, il organise, il regroupe en effet un ensemble de services et de commerces (indépendants des usages quotidiens), d'équipements de loisirs et de culture. Par ailleurs, le centre représente le lieu du pouvoir, qu'il soit financier et/ou économique, il est le cœur de la ville. (3) 3-5-Les types de centres : a) Le centre historique : c’est le lieu de naissance de la cité, son noyau original, il présente tout simplement la partie la plus ancienne da la ville. b) Le centre directionnel : il possède une fonction nationale, régionale ou métropolitaine. c) Le centre local : les prestations qu’il offre sont de niveau local, c'est-àdire une desserte limitée.

Photo(04) : Centre Historique de Cracovie

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_hist orique_de_Cracovie

1

TTOUI WAFA, Op.cit, p27 -Ibid., 3 - LEBRUN Nicolas : Centralité urbaine et concentrations de commerces, Doctorat, ReimsFrance, 2003, p09 2

Page | 16


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique d) Le centre secondaire : Il se développe dans les nouvelles zones d’habitation dans le but de créer un milieu local (dans le cas par exemple des nouvelles villes, des grands ensembles d’habitations …) ; il joue le rôle de filtre ou de relais. e) L’hyper centre : C’est le première le plus animé dans une vie urbaines centrale .il se définit, tout d’abord par la présence d’équipements avec une diversité fonctionnelle accompagnée d’une grande importance ; à cela s’ajoute la continuité des façades commerciales, ainsi que la densité du bâti et une convergence des flux. 1) Le péricentre : Sorte de ceinture autour du noyau proprement dit, elle est assimilée à une zone de transition séparant le centre traditionnel des faubourgs. (1) 3-6- Les fonctions de centre : 1) Fonction administrative : d’affaires et contrôle .elle rassemble tout ce qui a trait à la direction publique, ou aux fonctions libérales…etc. 2) Fonction culturelle et de distraction : théâtre, bail d’exposition, lieux publics de réunions, restaurants… 3) Fonction commerciale : distribution de marchandise, article de luxe (commerce rare et raffiné). (2) 3-7- Les caractéristiques du centre : Les caractéristiques du centre s'opposent en général à celle de la périphérie. Par conséquence, les caractéristiques du centre, sont : 1) Les caractéristiques visuelles : Les figures urbaines attirent les habitants et animent les lieux. 2) Les caractéristiques structurelles : Le centre est le cœur de la ville géographique et géométrique. 3) Les caractéristiques fonctionnelles : Le point de convergence de plusieurs types fonctions. 4) Les caractéristiques spatiales : Le Centre exprime l'image de la ville. 5) Les caractéristiques socio- culturel : Le centre est cerveau de la ville : centre culturel et attractif. 6) Les caractéristiques économiques : Le centre est centre de la ville : lieu de commerce. (3)

1

- KADDACHE Khaoula & GABA Khaoula : Op.Cit, p40 -Ibid., 3 -Ibid. 2

Page | 17


Chapitre01 : Notions & Définitions Approche Théorique Conclusion: Dans ce premier chapitre, on a essayé de cerner les notions qu’ils concernent le thème de recherche à travers les définitions données par certains chercheurs, et on a tenté de mettre en évidence l’importance du centre-ville a travers ses caractéristiques fonctionnelles et morphologiques de celui-ci. Ces caractéristiques presque commune a plusieurs centres nous permettront de garder le « fil rouge » qui sera notre guide tout au long de la recherche. Une recherche qui a pour aboutir a la meilleure façon possible d’intervenir pour améliorer, régénérer ou revitaliser un milieu urbain dont le besoin se fait sortir a un moment donné de son histoire au de l’évolution de sa cadre de vie et celui de ces habitants.

Page | 18


Le projet Urbain Pour Une Nouvelle Centralité

CHAPITRE: 2

Introduction I- LE « PROJET URBAIN » COMME UNE NOUVELLE ALTERNATIVE D’INTERVENTION URBAINE 1-Définition de projet 2-Le projet urbain 3-Différentes échelles d’interventions du projet urbain. 4-Relation « projet urbain / espace public » 6-Les modes d’intervention du projet urbain II- LA CENTRALITE 1-Une définition possible 2-Les dimensions de la centralité 3-La hiérarchie de la centralité 4-Les facteurs expliquant la production de centralités 5-Centralité et accessibilité 6-Les centralités spontanées Conclusion

Approche Théorique

Chapitre02 : Projet urbain - Centralité

Introduction Toute recherche, de quelque nature que ce soit s’appuies sur certains concepts qui peuvent aider a mieux entrevoir ou imaginer le projet le plus opportun. La connaissance de ces concepts, leurs démarches nous permettent de trouver les moyens intellectuels et pratiques pour répondre aux genèses que posent les villes d’aujourd’hui dans toutes leurs dimensions, leurs différences et complexités. Une nouvelle façon de voir ou plutôt revoir la ville est possible grâce au projet urbain, un concept qui dans sa démarche permet d’imaginer la ville ou une partie de cette ville dans ces nouvelles données, ces nouvelles exigences au vu des besoins tout le temps changeants par les progrès incessants et les attentes sociales.

Page | 20


Approche Théorique


I- LE « PROJET URBAIN » COMME UNE NOUVELLE ALTERNATIVE D’INTERVENTION URBAINE 1- Définition de projet: La notion de projet désigne à la fois la phase d’élaboration et le produit de l’élaboration, ce que n’est pas le plan qui se présente comme le résultat d’une conception achevée. (1) 2- Le projet urbain : 1-1- Une définition possible : Le projet urbain ne relève pas d'une profession, mais d'une compétence, il n'est pas une procédure mais une démarche. Il est une pensée de la reconnaissance de ce qui est là, des traces, du substrat, une reconnaissance du mouvement et du flux dans lequel on se situe, des fondations sur lesquelles on s'appuie pour établir des fondations pour d'autres qui viendront après. Il est en premier lieu un cadre de pensée pour régénérer la ville au profit de ses habitants. Et il est aussi un guide de l'action pour adapter la ville à la demande sociétale et jouer comme levier économique, social et urbain. (2) 1-2- Les objectifs du projet urbain : Le Projet Urbain est une réponse aux dysfonctionnements multiples des villes. Par sa stratégie il vise simultanément à un développement social, spatial et économique d’un site. Ce développement doit être durable dans le temps, efficace et pertinent. Le projet urbain réorganise un territoire afin :  D’améliorer l’usage, la qualité, le fonctionnement, la dynamique économique et culturelle et les relations sociales.  2. Il doit assurer à tous l’accessibilité à l’espace public, à l’habitat, à l’équipement, au transport. Selon une logique d’équité et de solidarité.  3. Il se préoccupe également de la qualité des espaces publics, de l’architecture, des paysages, de l’environnement naturel et de la mise en valeur du patrimoine. Dans ce sens il vise également la revalorisation urbaine, par l’intégration urbanistique. (3)

1

- MAGHNOUS-DRIS Zahia. Le projet urbain : du dessein au dessin, 2008, en ligne : https://halshs.archives-ouvertes.fr/ 2 - Ibid., 3 - BOUCHERIT Sihem : L’utilisation du Projet Urbain dans la requalification des grands ensembles, mémoire de Magister département d’architecture et d’urbanisme Constantine,,2011, p :68 Page | 21


Approche Théorique


 4. Il vise également les enjeux du développement durable, avec une utilisation économe de l’espace tout en garantissant le fonctionnement des infrastructures, ainsi que des réseaux de transport et de distribution.  5. Il aspire à atteindre la dynamisation de l’unité de la ville. cette dernière ne peut se réaliser que grâce à un engagement politique fort, pour lutter contre le laisser faire et les coupures urbaines : physiques, fonctionnelles et sociales et en générant une dynamique urbaine et socio-économique.  6. Il essaye également de renforcer les procédés de planification urbaine et d’assurer le passage vers les grandes actions urbaines.  7. Enfin, il entreprend la reconquête de la ville par un processus citoyen de concertation et d’engagement qui essaye d’intégrer à la fois les différents acteurs de la ville. (1) Par cette multitude d’objectifs, on peut conclure que le Projet Urbain aspire continuellement à :  Rehausser d’avantage la qualité de la vie urbaine.  A s’ouvrir, de part ses objectifs aux multiples acteurs.  Et enfin à essayer de corriger les imperfections de la planification urbaine. 3- Différentes échelles d’interventions du projet urbain : Le « Projet Urbain » regroupe des actions d’aménagement à différents niveaux territoriaux. Il peut être échelonné selon les cas de figures comme suit : a. Le projet urbain local ou projet de la ville : C’est le processus de contrôle, englobe les mécanismes conscient des différents comportements et mouvements qui contribuent à la modification de la ville et à la détermination de son développement. (2) b. Le projet urbain opérationnel : Le projet urbain opérationnel est représenté par des « opérations urbaines d'une certaine ampleur, durant au moins une dizaine d'années, généralement multifonctionnelles, associant des acteurs privés et publics nombreux et nécessitant une conception et une gestion d'ensemble » .Ce sont des opérations urbaines complexes, qui réunissent des projets variés dans un programme, un plan et des formes d’ensemble. Ces opérations urbaines peuvent profiter d'un événement particulier (jeux olympiques ou exposition universelle) pour enclencher un projet pour la ville. (3) 1

- BOUCHERIT Sihem ,Op.Cit.p68 - Ibid,p70 3 - BOUDRA Messaoud : renouvellement du centre originel de la ville de Guelma par la démarche du projet urbain, mémoire de magister, université de Constantine, 2007, p35 2

Page | 22


Approche Théorique


c. Le Projet Urbain d’architecture : Le dernier type renvoie aux projets dits « d’édifice », de « construction », de « bâtiment » ou encore « projets architecturaux », et c’est l’acception la plus traditionnelle de la notion même de projet dans le champ urbain, qui renvoie à une démarche architecturale et urbanistique plus intégrée, ceci à la fois dans ses objectifs que dans le processus de mise en œuvre. (1) 4- Les enjeux du projet urbain : a. La dimension politique et institutionnelle du Projet Urbain : La dimension politique du Projet Urbain concerne les principes véhiculés par la nouvelle politique en matière d’urbanisme, notamment au sujet de la solidarité, de l’encouragement de l’investissement, de la recherche d’un partenariat et de la mise à niveau des territoires, et renvoie également à un système de décision non linaire. (2) b. La dimension économique et financière du Projet Urbain : Le Projet Urbain permet la revitalisation urbaine, et « rend » ainsi à l'espace urbain son « usage » dans une sphère d'activités tissées à l'image d'un réseau, qui nécessite la prise compte des relations entre local et global, entre la recherche de la performance économique et de la qualité urbaine et contribue par l'amélioration de l'image de la ville et la mise en exergue de ses potentialités (infrastructure, communication…) à drainer plus de visiteurs, d'investisseurs en vue de l'épanouissement de l'économie locale. c. La dimension architecturale et urbanistique du Projet Urbain : Le Projet Urbain renvoie avant tout, à un souci de retrouver une qualité des espaces urbains et des pratiques de la ville, et contribue à la production de l’image de cette dernière à travers l’amélioration de ses liaisons fonctionnelles. Il intervient soit ; sous forme d'une projection nouvelle sur un espace vierge ou sur un espace récupéré, et ce type d'opérations est généralement suivi par une médiatisation vraisemblablement excessive pour attirer les capitaux et se doter d'une légitimité d'action multi dimensionnelles. (3) d. La dimension socioculturelle du Projet Urbain : De par ses multiples finalités, le Projet Urbain doit sa raison d'être en premier lieu à l'acuité de la question sociale, dont l'objectif est de cultiver un réel sentiment d'appartenance à la ville et de citoyenneté qui permettra de structurer 1

- BOUDRA Messaoud Op.cit., 36 2 - Ibid. 3 - Ibid., p39 Page | 23


Approche Théorique


le tissu urbain et d’assurer le lien social. Désormais chacun doit participer pleinement à la vie de la société. (1) 5- Relation « projet urbain / espace public » : L'espace public est l'aspect de la ville le plus étroitement lié au Projet urbain. Ce dernier est considéré lui-même comme un espace public dans la mesure où il vise à asseoir l'intérêt public, à travers la connaissance objective des espaces publics de la ville et de ce qu'il convient de faire pour améliorer la qualité de la vie urbaine. (2) L’intérêt de considérer la notion de projet urbain dans son rapport à l’espace public permet justement d’en préciser la portée et de mesurer son efficience. La notion d’espace public rend intelligible les multiples formes d’usage où s’entremêlent les types idéaux de la cité. Force est de constater qu’aux nouvelles conceptions de l’espace (voies piétonnières, espace de loisirs, centres commerciaux, etc.), les usagers répondent par leur capacité à produire leur propre langage et mettent en lumière les insuffisances d’un projet urbain peu enclin à une pratique urbanistique réelle, celle qui tiendrait compte non pas de l’image gratifiante que le projet urbain est supposé produire mais des contextes socio-anthropologiques. (3) La notion d’espace public en Algérie et au Maghreb de façon générale est liée à la notion d’Etat. L’espace public est perçu généralement comme un bien appartenant non pas à la collectivité mais à l’Etat. Ce statut étatique de l’espace rend l’appropriation éphémère. En revanche, l’espace non balisé est considéré comme libre et en tant que tel se prête à la privatisation. De nombreux exemples d’occupations illicites des espaces publics subsistent malgré les interventions musclées des pouvoirs publics. Ceci permet d’observer que l’Etat ne contrôle réellement les espaces publics que lorsqu’il s’agit d’une action politique manifeste ou symbolique. 6- Les modes d’intervention du projet urbain: Le projet urbain propose plusieurs modes d’interventions ou solutions aux problèmes de la ville en générale et des centres villes en particulier. ARénovation urbaine : C’est une opération physique qui ne doit pas changer le caractère principal du quartier. Elle est relative à une intervention profonde sur le tissu urbain.

1

- BOUDRA Messaoud ,Op.cit, p39 - CARRIERE Jean-Paul ; Villes et projets urbains en Méditerranée https://books.google.dz 3 -Ibid., 2

Page | 24


Approche Théorique


Elle peut comporter la destruction d’immeubles vétustes. (1) BAménagement urbain: Action de transformer, de modifier pour rendre plus pratique et plus agréable. L’ensemble des dispositions et des actions arrêtés pour transformer un espace urbain dans ses composantes spatiales c’est-à-dire pour donner une organisation différentes aux fonctions urbaines existantes, ou en introduisant des fonctions nouvelles. (2) CRéaménagement urbain: Créer les conditions d’une vie nouvelle pour les quartiers menacés d’un abondant total, il implique un certain degré de changement de la configuration physique. Il n’implique pas obligatoirement une modification systématique de la trame et des volumes des bâtiments. (3) D-

Réorganisation urbaine: C’est l’action dont le contenu est lié aux soucis de l’amélioration des conditions d’organisation et de fonctionnement de l’espace urbain. ERestructuration urbaine : Il s’agit d’une opération plus large que la précédente dans la mesure ou elle est relative à une intervention sur les voiries et réseaux divers et l’implantation de nouveaux équipements. Elle peut comporter une destruction partielle d’îlots ainsi que la modification des caractéristiques du quartier, notamment par des transferts d’activités et des réaffectations des bâtiments. FRéhabilitation urbaine: Elle consiste à modifier un immeuble ou un groupe d’immeubles ou d’équipement en vue de leur donner les commodités essentielles et nécessaires aux besoins de base des locataires ou utilisateurs, alimentation en eau potable, électricité, remise à neuf des sanitaires. G- le renouvellement urbain: L'objectif est de transformer les quartiers en difficulté, dans le cadre d'un projet urbain. (4) Le renouvellement urbain permet de : - reconquérir des terrains laissés en friche. - restructurer des quartiers d'habitat social. 1

- GUERBAZI Toufik & HAMRAOUI Saïd, Op.cit ; p28 2 -Ibid., p29 3 - Ibid., p30 4 -Ibid. Page | 25


Approche Théorique


- rétablir l'équilibre de la ville La rénovation urbaine, concept qui a succédé au renouvellement urbain, concentre son action sur les Zones Urbaines Sensibles (ZUS). II- LA CENTRALITE : 1- Une définition possible : Contrairement au centre qui est défini par sa position géographique, la centralité est définie par ses fonctionnalités et son contenu (administratif, commercial, culturel, économique, financier, politique, etc.) et sa capacité à proposer des biens et services à des populations extérieures. Il peut y avoir plusieurs centralités urbaines au sein d'une même agglomération. Son attractivité est confortée par son accessibilité qui doit la placer au centre d'un réseau de transport et de télécommunication assurant l'interconnexion des différents lieux géographiques de l'agglomération. Il peut exister plusieurs niveaux de centralité selon la taille des "marchés", la dimension des zones d'influence et la rareté des fonctionnalités offertes. (1) 2- Les dimensions de la centralité : A)- la centralité politique : La centralité politique correspond à la localisation des principaux décideurs politiques et de leurs administrations centrales. B)-la centralité économique : De son côté, la centralité économique se mesure, volontiers à la localisation des sièges décisionnels des entreprises, qui obéissent souvent à un schéma de concentration autour d’un foyer principal. C)-La centralité commerciale : Le processus de dispersion de « fonctions centrales» du centre vers la périphérie des agglomérations urbaines est manifeste dans le domaine de la centralité commerciale. Par la concentration et la localisation d’activités commerciales. D)-La centralité d’accessibilité : L’évolution de la centralité commerciale a beaucoup à voir avec celle de la centralité d’accessibilité donc beaucoup plus valorisé un point unique comme celui qu’offre la meilleure accessibilité globale pour tous les autres points. (2) E)-La centralité sociale : Pour clore cette sélection de centralités, nous mentionnons la centralité sociale, qui ne peut être caractérisée qu’en croisant deux mesures principales : d’une part, en observant les pratiques spatialisées et 1 2

- définition de la centralité, en ligne : http://www.toupie.org - KADDACHE Khaoula & GABA Khaoula : Op.Cit, p47

Page | 26


Approche Théorique


en identifiant les lieux les plus fréquentés ; d’autre part, en analysant les représentations de l’espace et en caractérisant les lieux les plus présents dans le corpus des images et discours socialement mobilisés. 3- La hiérarchie de la centralité : La hiérarchie est une organisation d’un ensemble dans une succession unique ou chaque élément supérieur ou majeur qu’il le suit basé sur des caractéristiques. La détermination de la hiérarchie de la centralité se réfère à la théorie de la hiérarchie de la centralité spatio-temporelle des fréquentations des habitants. A) - la centralité primaire : Elle correspond à une fréquentation quotidienne ou pluri hebdomadaire elle est mesurée en certains de mètres au sien de la ville ou de quelques rues aux alentours des bourges ruraux. Cette centralité consacrée par des locaux commerciaux de détail et quelques équipements tels que la poste. B)-la centralité moyenne : Elle découle des fréquentations mensuelles ou pluri mensuelles et engendre des déplacements inter îlots ou inter quartiers dans la ville. Elle est de quelques dizaines de kilomètre en tissu rural qui correspond au bureau de l’export, comptable, au magasin d’appareillage électrique… C)-la centralité supérieure : Est représentée par des fréquentations irrégulières, annuelles ou pluri annuelles. Son rayonnement spatial est plus étendu. Elle représente par les hôpitaux spécialisés. (1) 4- Les facteurs expliquant la production de centralités : AL’accessibilité, critère de localisation C’est un des premiers facteurs. Une centralité est un lieu de rassemblement, un endroit où les gens viennent travailler, s’amuser, se cultiver, dépenser leur argent. Ce sont des carrefours d’informations, d’idées, de marchandises. (2) L’objectif d’une centralité est généralement de capter les flux lui permettant de conforter sa place ou de l’améliorer. Ainsi elles se situent, à quelques exceptions près, à proximité ou sur de grands axes de circulations.

1

- KADDACHE Khaoula & GABA Khaoula ,Op.cit., p46-47 - GOHIER Malo : Comment identifier les centralités urbaines et quelles relations entretiennent-elles entre elles?, mémoire de Magister, université paris Est, 2008, p14 2

Page | 27


Approche Théorique


Ces derniers sont différents selon l’agglomération où l’on se situe et n’ont pas non plus toujours été les mêmes au cours du temps. (1) B-L’étalement urbain révèle des centralités oubliées Sans l’étalement urbain, tout village ou ville serait amené à rester isoler. Pour les grosses agglomérations, cela ne pose pas de problème. Elles regroupent toutes les activités permettant de vivre en quasi-autarcie : des entreprises, des loisirs, de la main d’œuvre et un territoire rural plus ou moins conséquents. Leur continuité dans le temps n’est pas remise en question, à moins d’un changement radical du mode de vie ou des activités qu’elles possèdent. (2) L’étalement urbain remédie un peu à ce portrait négatif de la petite ville de campagne. Les centralités oubliées sont en effet peu à peu rattrapées par la forte urbanisation de l’agglomération voisine. Elles sont totalement absorbées par le tissu urbain et au bout de quelques années en font partie intégrante. C-L’intégration urbaine Les périphéries des zones urbaines ont été largement plébiscitées par l’offre d’espace, au détriment de la relation de proximité avec la ville. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les centralités deviennent maintenant les « critères d’une qualité urbaine ». Sans centralité, une ville est considérée sans intérêt ou dynamisme ; comme morte. C’est pour çà que les urbanistes essaient au maximum de les concrétiser dans leurs projets urbains. (3) L’urbaniste essai parfois de mettre en scène l’espace urbain dans le but de créer une centralité nouvelle. Il joue alors sur les éléments visuels et sur la pratique de l’espace par l’usager. L’intégration de mobiliers urbains spécifiques, de jeux sur les couleurs, sur les formes, peut créer une originalité dans le quartier. C’est cette liberté de style qui peut mettre en avant un espace qui sera par la suite assimilé à une centralité. (4) Donc, Une centralité doit attirer le regard, être esthétiquement attractive. C’est une façon de se différencier de ce qui n’est pas un lieu central. D- Les choix politiques Les décisions prises par les instances responsables de la ville ou des différents acteurs urbains (équipement, éducation, santé, urbanisme, industrie, 1

- GOHIER Malo ,Op.cit., p20 - Ibid., 3 - Ibid., p21 4 - Ibid., p22 2

Page | 28


Approche Théorique


commerce, etc.) peuvent être lourds de conséquences et peser fortement dans le choix de localisation, de contenu, ou encore d’intensité d’une centralité nouvelle ou existante. Pour fonctionner, la ville a besoin d’infrastructures performantes. Des équipements publics tels que mairie, préfecture, centres sociaux, hôpitaux, équipements sportifs, lycées, sont autant de centralités potentielles car leur attrait peut être important. (1) E-Quelques contenus de centralités a- Commerciales : Commençons par les centralités commerciales. Ce sont les plus étonnantes car elles ont subit le plus de changement ces dernières années. La centralité commerciale essaie aujourd’hui de recréer une véritable ambiance urbaine. Elle souhaite que le client reste la journée entière sur son territoire, qu’il puisse trouver tout ce qu’il cherche, se détendre, seul ou en famille. (2) b- Touristiques et historiques : Ce sont parfois les plus anciennes centralités. Totalement urbaines, encrées dans le tissu dense, elles portent parfois le nom de centre, centre-ville [de façon arbitraire]. Ce sont les plus vieux quartiers et comprennent des bâtiments anciens. Ces derniers, selon leur attractivité plus ou moins forte peuvent ensemble créer une centralité historique. 5- Centralité et accessibilité Si un nœud n’est pas forcément un centre, en revanche un centre est presque systématiquement un nœud, car l’accessibilité est une condition majeure et quasi indissociable de l’exercice d’un pouvoir d’attraction. Si les réseaux ne permettent pas à la périphérie de rallier efficacement le centre, alors ce dernier perd de sa capacité à exercer son attraction, donc sa qualité de centre. Les réseaux sont conçus pour relier prioritairement les espaces centraux entre eux dans les meilleures conditions. Les centres sont donc au carrefour de ces grands axes, et ils se nourrissent de ces réseaux pour prospérer. 1

- GOHIER Malo, Op.cit., - Ibid., p22

2

Page | 29


Approche Théorique


L’enjeu pour les villes devient alors d’attirer les flux, et de se constituer en nœud majeur du réseau pour ne pas être à l’écart des flux matériels et informationnels qui conditionnent le dynamisme économique d’un pôle. (1) 6- Les centralités spontanées : En Algérie et d’une manière générale, l'économie de marché, la mondialisation…, ont suscité une véritable expansion commerciale. Ce sont les périphéries jusque là particulièrement démunies qui ont été le réceptacle du développement de structures commerciales, génératrices de nouvelles formes urbaines, et qui mettent les jalons de ce que nous appellerons nouvelles centralités. Cette activité économique de premier plan a généré des flux et renforcé le pouvoir attractif des périphéries. C’est une nouvelle donne qui soulève la question de l’organisation de l’espace urbain et de la centralité à l'échelle des villes. (2) En fin J.P. Levy il résume la centralité de la sorte : « La centralité est elle devenue une notion dormante. Il est vrai que la notion de centralité, abstraite dans son essence, à un pouvoir mobilisateur moins que les quartiers anciens dont l’aménagement est devenue un des objectifs contemporains majeurs. » (3)

1

- La centralité urbaine au Luxembourg : analyse et perspectives, En ligne http://www.dat.public.lu 2 - S. ZERTAL : dynamique sociale et nouvelles centralités commerciales, Journal Sciences & Technologie, N°31, Université de Constantine, 2010, p100 3 - J. P. Levy - centres villes en mutation, 1987, Toulouse, Centre national de la recherche scientifique. P42 Page | 30


Approche Théorique


Conclusion : La nouvelle configuration des villes et de leurs centres primaires soulève dès lors la problématique de leur fonction, puis de leur fonctionnement. Les évolutions humaines et matérielles ont rendu certains inadaptés, voir dépasse par ce modernisme galopant. Les extensions urbaines ramènent du nouveau les anciens centres ont besoin de renouveau les expériences contemporaines eu matière d’interventions urbaines pour un renouveau se sont appuyer sur le projet urbain, un concept qui par sa démarche permet d’aboutir a des résultats recherchés par les urbanistes et autres disciplines. Le projet urbain s’impose comme méthode permette de revoir les entités urbaines, du centre jusqu’à la périphérie, par sa stratégie qui vise un développement aussi bien social que spatial, il est pertinent et efficace. Ces Résultats Sont d’ailleurs palpables et ont fait leurs preuves. Ceci sera l’objet des prochains chapitres.

Page | 31



CHAPITRE: 3

I- Le projet urbain BETHUNE II-Un projet urbain pour le centre ville de Gradignan III- Enghien-les-Bains / projet “cœur de ville”

Approche Théorique

Chapitre03 : Projets urbains (Expériences étrangères)

Introduction Dans ce chapitre, on essayera d’aller chercher quelques exemples de projets réalisés qui ont trait a notre cas d’étude. Il s’agira de ceux qui ont traité la centralité dans toutes ses formes, de la simple centralité a celle ou l’on trouve plusieurs centralités. L’étude de ces exemples nous permettra de voir les méthodes utilisées et les démarches afin de mieux se projeter dans le cas de notre projet. Le premier exemple traitera des accessibilités dans l’approche d’une centralité multiple. Le seconde traitera de la centralité ainsi que coté paysager dans la ville. Le troisième se penchera particulièrement sur le réaménagement des espaces publics en l’occurrence les places et placettes, aire de stationnement afin de mieux structuré le centre. Sur la base de ces constats, nous espérons a chaque fois prendre l’essentiel de ce qui peut nous aider a mieux développer le cas d’étude sujet de cette recherche. Il apparait qu’au vu du sujet que nous allons traiter, la démarche pour une nouvelle centralité sera au cœur du projet. La centralité ou nouvelle centralité telle que traiter dans les déférents exemples sera notre guide pour entamer l’aménagement pour une nouvelle centralité a Oum el Bouaghi.

Page | 33


Approche Théorique


ILe projet urbain BETHUNE : Béthune est une commune française située dans le département du Pas-deCalais en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Le projet urbain de Béthune confirme l’attractivité de la ville, de son commerce et de ses activités culturelles, il renforce son attrait pour les entreprises et les emplois futurs, il amplifie la qualité de la vie urbaine, composante importante de cette dynamique.

Carte(01) : Site de la commune

La réalisation d’un projet urbain à l’échelle de l’aire urbaine ou de la zone d’attractivité permettra de diriger une politique urbaine dans la durée s’étalant de 2010 à 2025. Le projet urbain de Béthune se fonde sur deux approches:

Source : fr.wikipedia.org

1- La distance de temps et la ville de chacun. 2- Une ville, plusieurs centralités. Béthune a la possibilité d’organiser un autre pôle de centralité à partir d’opérations préexistantes ou en cours. Ces opérations isolées ne possèdent pas la cohérence d’ensemble nécessaire pour assurer pleinement leur développement. Ces quartiers ou projets ont besoin d’une centralité qui les rassemble et les renforce, une structure lisible qui associe les usages, complémentaire du centre ville existant. Ce centre végétal va donner une vie globale à cet ensemble de quartier: se déplacer, se distraire, consommer, habiter, flâner et se reposer. Les activités s’associent dans le nouveau quartier. (1)

1

-Le projet Urbain de Béthune, en ligne : « http://www.villesmoyennestemoins.fr »

Page | 34


Approche Théorique


Un centre linéaire en mode doux

3 km de la Rotonde à l’université. D’ouest en est, une traversée de la ville. Photo(05) : représente le centre linéaire en mode doux

Un centre végétal Un centre végétal au cœur du quartier : un parc, une avenue piétonne de la Rotonde à l’université. Une boucle piétonne relie le Mont Liébaut, la Rotonde, la gare, le quartier des cheminots. Photo(06) : représente le centre végétal de BETHUNE

Page | 35



Approche Théorique

Une nouvelle forme de ville Une nouvelle forme de ville autour d’un parc. Des édifices créent une scénographie de la ville. Un front de chemin de fer remarquable.

Photo(07) : La nouvelle forme de BETHUNE ville

La Rotonde  La Rotonde est remise en valeur par la suppression des parkings en étages, remplacés par un parc de stationnement planté.  L’avenue piétonne traverse la Rotonde.  Le centre commercial est reconfiguré sur deux niveaux et déplacé vers les voies ferrées.  Une passerelle douce (piétons et tramway) relie la Rotonde à la gare. Elle dessert le centre commercial aux deux niveaux. Photo(08) : La rotonde

Page | 36


Approche Théorique


Développer les emplois tertiaires et l’hôtellerie redynamise la zone commerciale, renforce les équipements de loisirs, et accueille les nouveaux habitants.

Photo(09) : L’intensité de la ville TCSP passerelles et ponts parking pla

Une avenue douce dans la ville Une complémentarité entre deux centralités. Un centre végétal qui attire et accueille toute la ville... A l’ouest, au-dessus des voies, la gare et la Rotonde sont mises en relation par une passerelle qui donne accès directement : > Côté gare, à un ensemble tertiaire. > Côté Rotonde, au centre commercial Au-dessus des voies, la passerelle est partagée entre le TCSP et les piétons. A l’est, une deuxième passerelle relie des équipements de loisirs. Figure(09) et (10) : représentent l’avenue douce dans la ville

Page | 37


Approche Théorique


Conclusion du projet Le projet urbain de BETHUNE se fonde sur un ensemble des opérations pour l’objectif d’une centralité qui rassemble et renforce les quartiers dans la zone d’intervention. Le projet urbain est pour: 1- Une facilité d’accès : par créer une avenue piétonne (3Km de la rotonde à l’université), des passerelles, Tramway. 2- Un centre végétal : il va donner une vie globale à l’ensemble de quartier, et qu’il accueille toute la ville. 3- Nouvelle forme de la ville : Par la création des équipements, des Hôtels, et nouveaux parkings. 4- Renforcer le commerce : La reconfiguration du centre commercial de la Rotonde sur deux niveaux. Photo(10) : Le projet urbain Béthune, vue générale

Page | 38


Approche Théorique


II-UN PROJET URBAIN POUR LE CENTRE VILLE DE GRADIGNAN : une réflexion prospective engagée, des opportunités d’évolution à saisir. 1- Site et situation : Gradignan est une commune du Sud-ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. (1)

Carte02 : Situation de la commune (Gradignan)

1

- https://en.wikipedia.org/wiki/Gradignan

Page | 39


Approche Théorique


2- Les objectifs du projet : - Redéfinir la stratégie opérationnelle du projet ZAC Centre-ville de Gradignan au regard de son périmètre et approfondir les conditions opérationnelles, programmatiques, techniques, financières et temporelles du projet urbain, en liaison avec les services de la ville. - Apprécier et préciser les équilibres financiers du bilan de l’opération d’aménagement. - Renforcer la centralité et la densité urbaine du centre-ville en prenant en compte le développement futur d’une nouvelle offre TCSP. - Renforcer l’animation et l’attractivité du centre-ville selon différentes temporalités. - Préserver l’armature paysagère de la ville-parc - Adapter la répartition et la programmation des équipements publics aux besoins futurs. (1) Le projet de plan local d’urbanisme traduit, dans les limites de sa portée réglementaire, le projet urbain du centre ville : • une hauteur régulée des constructions pour un respect des caractéristiques urbaines locales. • des règles adaptées aux tissus pavillonnaires et mixtes, permettant l’évolution mesurée des constructions.

Carte 03 : Le projet de plan local d’urbanisme

• la protection des boisements qui enrichissent le paysage urbain. • l’adaptation très localisée des règles de recul le long des espaces publics pour respecter l’existant.(2)

1

- Un projet urbain pour le centre ville de Gradignan, https://participation.bordeauxmetropole.fr/sites/default/files/bordeaux_metropole_178 2 -Op.cit Page | 40


Approche Théorique


3- Le réaménagement des espaces publics : La commande initiale formulée par les élus de Gradignan visait, à partir d’un diagnostic général de la circulation, du stationnement, de la fonctionnalité et de la qualité des espaces publics, à disposer de propositions destinées à atténuer les nuisances du trafic qui transite par le centre ville, de donne r un caractère plus convivial et plus sécurisant aux espaces publics et de leur conférer une meilleure image.

Carte(04) : Plan de réaménagement des espaces publics dans le centre-ville de Gradignan Source : https://participation.bordeauxmetropole.fr/sites/default/files/bordeaux_metropole_178

Page | 41


Approche Théorique


Carte(05) : Les voiries dans le centre-ville de Gradignan

Le projet urbain appliqué prend soins l’espace public dans le centre ville de Gradignan, par la création d’une place centrale ceinturée par des doubles voies à sens unique avec une fonction de Parkings. Cette étude émanait d’un questionnement sur l’opportunité de requalification de la place Roumégoux, place centrale devant l’église, afin Photo(11) : Place en effet au stationnement d’y créer un espace public de qualité, embellissant le centre ville. Cette place est aujourd’hui en effet exclusivement dédiée au stationnement. Page | 42


Approche Théorique


3-1- Le stationnement Le périmètre considéré autour du centre ville a déterminé 23 sites de stationnement, en par cet en longitudinal le long des rues, regroupant une offre d’environ 750 places. L’étude classe les zones de stationnement suivant une triple typologie :  les parcs fortement fréquentés, notamment la place Roumégoux,  les parcs à bonne fréquentation,  les parcs sous-utilisés, situés à plus grande distante de la place principale.

Carte(06) : Les zones de stationnement du centre ville de Gradignan

3-2- Une proposition de traitement de la place Roumégoux  La création d’une véritable place de ville par :  la réduction de l’emprise du parking sur la place, limité à la partie nord.  la suppression de la voie bordant la place côté sud.  le dégagement d’un îlot piétonnier sur la moitié sud de la, place.  la mise à double sens de la rue Lestage jusqu’au cours du Général de Gaulle et de la rue de Loustalot jusqu’à la rue Lestage.  l’implantation de plateaux surélevés, modérateurs de vitesse,  l’accroche visuelle et fonctionnelle de l’église à la place,  les futurs passages piétonniers à travers les îlots nord et sud.(1)

1

- https://participation.bordeaux-metropole.fr/sites/default/files/bordeaux_metropole_178

Page | 43


Approche Théorique


Carte(07) :

Source : https://participation.bordeaux-metropole.fr/sites/default/files/bordeaux_metropole_178

Page | 44


Approche Théorique


Photo(12) & (13) : Recomposition urbaine de la place Roumégoux.

Photo(14) & (15) : Requalification Du cours Général de Gaulle.

Enfin, le cours du Général de Gaulle sera réaménagé pour offrir davantage d’espace de déambulation pour les piétons, le rétrécissement des voies de circulation favorisant également une pacification du trafic.

Page | 45


Approche Théorique


4- Des opportunités foncières pour mettre en œuvre le projet 4-1-Un foncier stratégique : la maison de retraite « Les Clairières » : Le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Bordeaux est propriétaire d’une entité foncière de près de 8,5 hectares qui accueille une maison de retraite. La Ville ayant engagé un projet visant à ramener cet établissement sur le territoire communal, il est indispensable d’anticiper le devenir du foncier ainsi libéré, afin d’y développer un projet porté par la municipalité de Gradignan.

Photo(16) : L’emprise foncière, la maison de retraite « Les Clairières » Le projet reste à définir, dans son programme, comme dans son montage opérationnel. 4-2- La Ville doit également s’interroger sur son propre patrimoine foncier et bâti D’autres pistes sont également à étudier, au vu notamment des grandes emprises publiques, propriétés de la Ville de Gradignan, écoles et gymnase, parc de l’Hermitage. Il peut être en effet envisageable de conduire une réflexion urbaine afin de mieux valoriser ce foncier, en repensant les réponses architecturales aux besoins des équipements.

Page | 46


Approche Théorique


Enfin, les parcelles pavillonnaires proches du centre villes sont également susceptibles de mutations et d’accueil ultérieur de bâti apportant une meilleure réponse aux besoins en logements et en services. Conclusion du projet Le projet de territoire de Gradignan souligne les enjeux de développement et d’aménagement de l’ensemble du territoire, et pointe du doigt les dysfonctionnements du centre ville. Il est basé sur : 1- le réaménagement des espaces publics par :  Une politique pertinente de stationnement  Traitement de la place Roumégoux.  Réaménagé et requalifié le cours du G. de Gaulle. 2- Les opportunités foncières :  Développer un projet porté par la municipalité de Gradignan  Valoriser le foncier En fin, le projet urbain du centre ville de Gradignan assiste d’intervenir sur l’habitat, et d’organiser le déplacement et de traité l’environnement, l’espace naturel, et les nuisances. Ainsi, de créer des activités économiques et des équipements publics de plusieurs fonctions.

Page | 47


Approche Théorique


III- ENGHIEN-LES-BAINS / PROJET “COEUR DE VILLE” Présentation de la ville d’Enghien-lesBains : Enghien-les-Bains est une commune du département du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France. Elle se situe à onze kilomètres au nord de Paris. DEMARCHE DE PROJET : Etablissement d’un diagnostic : 1/ Le contexte et les objectifs de la mission 2/ Les enjeux du projet 3/ Concertation auprès des habitants sous forme d’un questionnaire 4/ Analyse des questionnaires 5/ La formulation de grandes orientations LES GRANDES ORIENTATIONS Figure (11) : Situation du centre cœur DU PROJET : d’Enghien-les-Bains 1- Un projet global d’aménagement. 2- Un projet inscrit au sein des réflexions sur les mobilités régionales. 3- Repenser les déplacements en centre ville. 4- Préserver le patrimoine et la diversité urbaine qui compose la ville. 5- Donner à voir le cœur vert et révéler les atouts paysagers du centre ville. 6- Un pole commercial intercommunal de référence. 7- Une nouvelle interface en cœur d’ilot. 8- Synthèse des orientations. (1)

1

- Projet urbain Cœur de ville, en ligne : « http://www.ville-enghienlesbains.fr/ »

Page | 48


Approche Théorique


Objectifs et enjeux 

Améliorer les rapports entre l’îlot et le reste du centre ville, par un maillage, une mise en relation des polarités existantes et la création de cheminements nouveaux internes à l’îlot.



Composer avec la diversité de densité qui caractérise l’îlot actuel et accompagner la transition entre le tissu du centre ville et celles des quartiers pavillonnaires.



Révéler et relier les paysages de la ville.



Proposer des espaces qui invitent à la surprise et à la découverte et notamment un vaste espace public en cœur d’îlot Préserver les espaces paysagers en pleine terre.



Préserver les ambiances intérieures, l’ensoleillement, la végétalisation de l’îlot, la perméabilité des sols la porosité du site afin d’assurer la qualité des ambiances urbaines.



Développer un pôle commercial attractif au plus près du pôle d’échange d’Enghien-les-Bains. Développer un programme mixte : Logements, bureaux, commerces, équipement d’intérêt collectif…



Développer un nouveau lieu de rencontre au cœur d’une centralité urbaine constituée.



Participer à la revitalisation commerciale du centre ville pour lutter contre l’évasion commerciale du centre ville, en permettant la création de nouvelles surfaces commerciales complémentaires et le redéploiement des « locomotives » du secteur (superette, cinéma), ainsi que des locaux commerciaux de taille modeste adaptés aux activités de bouche.



Compléter l’offre en stationnement, en lien avec le redéploiement de l’armature commerciale de l’îlot et sa proximité avec les pôles administratifs et d’échanges.

Page | 49


Approche Théorique


Figure(12) : périmètre de la zone d’intervention

1- Un projet global d’aménagement :

Carte(08) : L’opportunité foncière dans le centre ville d’ENGHIEN-LES-BAINS

Une opportunité foncière pour restructurer et revaloriser le centre ville.

Page | 50



Approche Théorique

Carte(09) : La partie du foncier maîtrisé de la zone d’intervention

Une grande partie du foncier maîtrisé.

2- Un projet inscrit au sein des réflexions sur les mobilités régionales : Une opportunité pour améliorer le transit domicile travail et les liaisons intercommunales.

Carte(10) : les liaisons intercommunales

intercommunales.

Page | 51


Approche Théorique


3- Repenser les déplacements en centre ville :

Carte(11) : les mobilités individuelles et la place de la voiture en centre ville.

mobilités individuelles et la place de la voiture en centre ville.

Repenser les mobilités individuelles et la place de la voiture en centre ville. Favoriser les modes doux : -Piéton, -Vélo.

Page | 52


Approche Théorique


4- Préserver le patrimoine et la diversité urbaine qui compose la ville : Composer avec la diversité de densité qui caractérise l’îlot actuel de la Diagonale Verte et accompagner la transition entre le tissu du centre ville et celles des quartiers pavillonnaires.

Figure (13) : Ilot type de la Diagonale Verte.

Préserver et valoriser la diversité du patrimoine architectural de la ville. 5- Donner à voir le cœur vert et révéler les atouts paysagers du centre-ville : Révéler et relier les paysages de la ville. Proposer des espaces qui invitent à la surprise et à la découverte. Préserver les espaces paysagers en pleine terre. Préserver : - Les ambiances intérieures, - L’ensoleillement, - La végétalisation, - La perméabilité des sols

Page | 53


Approche Théorique


Préserver la porosité du site afin d’assurer la qualité des ambiances urbaines. Redonner à lire les cœurs verts et les intérieurs d’îlots paysagers.

Carte(13) : Les passages du centre ville

6- Un pole commercial intercommunal de référence :  Participer à la revitalisation du centre ville.  Un pôle commercial attractif à développer au plus près du pôle d’échange d’Enghien les bains.  Un programme mixte : Logements, bureaux, commerces, équipement d’intérêt collectif…

Page | 54


Approche Théorique


Carte(14) : La diversité commerciale du centre.

Carte(15) : Les orientations programmatiques

Page | 55



Approche Théorique 7- une nouvelle interface en cœur d’ilot :

Développer un nouveau lieu de rencontre au cœur d’une centralité urbaine constituée.

Carte(16) : Les espaces publics dans l’ilot

Photo(17) et (18) et (19) : représentent les espaces publics.

Page | 56


Approche Théorique


Carte(17) : un nouvel espace public fédérateur en cour.

8- synthèse des orientations : Requalifier l’entrée de ville, notamment le parking situé place Foch. Réorganiser le pôle d’échange rue de l’Arrivée et activer la rue de la libération. Créer une connection piétonne vers le cœur de l’îlot 5 rue de l’Arrivée. Ouvrir l’îlot sur la rue du Général de Gualle et y développer un espace public en continuité. Ouvrir l’îlot vers le parc Villemesan, le Casino et le Lac.

Page | 57


Approche Théorique


Carte(18) : synthèses des orientations

Page | 58


Approche Théorique


Conclusion du projet L’opération dite du Cœur de ville doit permettre de renforcer l’attractivité de l’hypercentre d’Enghien, d’améliorer l’entrée de ville Nord Est de la commune, notamment par une restructuration de l’îlot dit « de la Diagonale Verte » (nom issu du constat de l’implantation des masses végétales au sein de l’îlot), et un retraitement des espaces publics. Les interventions du projet « Centre ville » d’Enghien-les-Bains sont : - Restructurer et revaloriser le centre ville. - Restructurer le pôle d’échanges et l’entrée de la ville. - Favoriser les modes doux (piéton et vélo). - Préserver le patrimoine. - La revitalisation du centre ville par le pôle commercial et par un programme mixte (logements, bureaux, équipements….). - Développer un lieu de rencontre (place centrale).

Page | 59


Approche Théorique


Conclusion Le 1er exemple celui de Béthune nous a permis de voir que l’accessibilité pour un centre est primordiale, une fois l’accessibilité devient fluide, toute création d’équipements structurants ou de commerce devient possible et a finalement un sens du fait que l’on puisse se déplacer et accéder facilement aux lieux. Le deuxième exemple, celui de Gradignan est la pour nous amener sur une autre façon de faire pour renforcer un centre, celle de traitement des espaces publics par la création de place et placette qui permettent de structurer tout espace urbain et particulièrement un centre. Enfin, l’exemple projet urbain d’Enghien les bains est une opération du cœur de ville nous a permis de voir attractivité de l’hypercentre d’Enghien par l’amélioration et la restructuration de l’ilot de la diagonale verte, et développer le lieu de rencontre central.

Page | 60



CHAPITRE: 4

Introduction I- OUM EL BOUAGHI 1-Situation à l'échelle nationale 2-Situation de la commune d'Oum El Bouaghi dans le territoire de la Wilaya 3-L’évolution historique et urbaine de la ville d’Oum El Bouaghi 4-Les pentes 5-Les équipements 6-Donnés démographiques II- ANALYSE DE L’ENTITE D’ETUDE 1-L’évolution du centre ville/ Ville d’OEB 2-Présentation de la zone d’étude 3-La zone de la rupture spatiale 4-ELEMENTS DE DIAGNOSTIC Conclusion

Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique Introduction La volonté de l’état de vouloir renforcer le secteur tertiaire à Oum El Bouaghi, l’urgence de mettre en place tout l’appareil administratif pour le nouveau chef lieu, ne va pas sans entraîner des phénomènes de dysfonctionnement et de rupture de la structure de l’ancien centre qui jusqu’en 1980 est localisé le long de la route nationale numéro 10. En effet, l’absence de terrains, dans l’ancien centre et l’état vétuste de son cadre bâti, la disponibilité de terrains plats au sud de la ville d’Oum El Bouaghi, sont autant des facteurs qui ont favorisés l’implantation d’un ensemble considérable d’équipements dans cette partie (extension sud). La création d’une nouvelle entité urbaine qui est considéré comme une extension du centre ancien, mais en réalité, cette entité se caractérise par une fonction d’administration. Et en plus, le constat sur terrain nous révèle une rupture sur le plan spatio-fonctionnelle entre l’ancien centre et cette nouvelle entité qu’on peut considérer comme un centre administratif. L’analyse de cette partie sera un fait, un essai pour essayer de voir où se situent les ruptures entre l’ancien centre et la nouvelle entité urbaine. Le diagnostic nous aidera surement, à voir avec quel projet urbain peut-on intervenir afin d’imaginer une nouvelle centralité regroupent l’ancien centre et la nouvelle entité urbaine.

Page | 62


Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique I- OUM EL BOUAGHI 1- Situation à l'échelle nationale : La wilaya de Oum EL Bouaghi se situe dans les hauts plateaux au centre de l'est algérien à 500 km nord est de la capitale Alger, elle s'étale sur une superficie de 6187.96 km2 et regroupe 29 communes encadrées par 12 daïras d'un nombre d'habitants de 706954 habitants en 2014 soit une densité de 114 habitants au Km2. (1) Carte(19) : situation géographique de la wilaya d'Oum El Bouaghi

Wilaya d'Oum El Bouaghi Les métropoles (Alger – Constantine- Oran) Source : M.Mazouz Toufik, Op.Cit, p97 Elle est limitée par 07 wilayas : Au nord par la wilaya de Constantine. 1

- Mr.Mazouz Toufik : La Réalité Urbaine A Oum El Bouaghi Entre Un Centre-ville Ancien Délaissé Et Des Centralités Nouvelles Monofonctionnelles Et Stériles, Magister, Université OEB, 2007, p97 Page | 63


Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique Au nord-est par la wilaya de Souk-Ahras et Guelma. Au nord-ouest par la wilaya de Mila. Au sud par la wilaya de Khenchela. Au sud-est par la wilaya de Tébessa. Au sud-ouest par la wilaya de Batna. Carte(20) : Situation de la Wilaya d’Oum El Bouaghi

Source : Monographie OEB 2014 2- Situation de la commune d'Oum El Bouaghi dans le territoire de la Wilaya La commune d'Oum El Bouaghi se localise a une altitude moyenne variant entre 700 et 1000 m et s'étend sur une superficie de 432,31 km2 occupant une position centrale à l'intérieur du territoire et se situe entre Meskiana (extrême Est) et Ain m'lila (extrême ouest) et est limitée par les communes suivantes : - Ain Diss et Ain Babouche au Nord ; - Berriche et F'kirina à l'Est ; - Ain Zitoun au Sud ; -Boughrara Saoudi et Ain Fakroun à L’Ouest. (1)

1

- Op.Cit., p.98

Page | 64


Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique 3- L’évolution historique et urbaine de la ville d’Oum El Bouaghi: La ville d’Oum El Bouaghi a connu plusieurs appellations (Makomades : à l’époque des berbères, Oum El Bouaghi et Canrobert : pendant la période coloniale, Oum El Bouaghi uniquement après l’indépendance). Et a connu plusieurs transformations à travers le temps et les âges. Tableau (01): Les étapes des transformations historiques de la ville d’Oum El Bouaghi pendant la période 1895 -1984 : Années Les transformations 13 juillet Oum El Bouaghi prit l’appellation de Canrobert (en se référant au 1895 nom d’un maréchal français) création d’un centre professionnel rural (unique organisme dans 1913 son genre) en Algérie dont la mission se limite au développement des instructions professionnelles et artisanales des « indigènes » centre colonial d’Oum El Bouaghi est pourvu de : 2 écoles 1940 primaires, 3 cantines scolaires, un hôpital, un marche, un abattoir, une église, une assistance de secours. la division de l’ensemble de commune d’Oum EL Bouaghi et le 1951 centre de Canrobert deviennent le siège de la commune et de quatre localités : -Ain Zitoun –village Sidi –Rghis et village Touzeline et douar El Medfoun. après le déclenchement de la révolution, cette région a versé un 1954 lourd tribut et marqué sa participation à la guerre de libération par les célèbres batailles d’Ain Zitoun , Cherchar et Dlemout Arrar. le rattachement de la commune de Ain Zitoune et d’autres 1963 rassemblements secondaires (Sidi –Rghis et Touzline). Dont l’impact est considérable sur le développement aussi urbain que social. 1967 de la première assemblée populaire communale (A.P.C). la promotion de la ville d’Oum El Bouaghi en chef lieu de wilaya : 1974 était un fait majeur qui a propulsé ce petit village en un centre urbain important, pourvu d’un ensemble de structures et institutions et caractérisé par des équipements et des institutions diverses. suite au découpage administratif de cette année la wilaya est désormais constituée de quatre localités urbaines suivantes : Sid – 1984 Rghis, Touzline, Bir khechba, Fidsouar. La ville de Khenchela et ses environs ont été détachés de la wilaya mère Cette répartition a donné un emplacement exceptionnel à la ville lui permettant d’avoir les principaux services et subvenir aux besoins de la population. Source : M.Mazouz Toufik, Op.cit., p94 + Traitement de l’étudiant

Page | 65


CARTE(22)

Source : Urbaco2016

Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique La croissance spatiale de la ville est caractérisée par une extension très lente avec disposition des constructions entre 1902-1953, puis une extension modérée par densification du tissu urbain existant entre 1954-1974. Avant 1902 l’espace urbain d’Oum El Bouaghi se limite seulement à quelques maisons rurales et Haouche (courées) où l’ensemble s’articule autour d’un marché à bestiaux situé à l’angle formé par la route nationale et l’axe reliant ce dernier à la gare. L'urbanisation de cette ville a été régie par les différents instruments et d'aménagement Photo(20) : La poste de « Canrobert » dans la période coloniale durant toute la période post indépendance jusqu'à ce jour, notons que cette évolution spatiale, cette urbanisation brutale et rapide de la ville, n’a eu lieu qu’après la promotion de 1974 date à laquelle le village a accédé au rang de chef lieux de wilaya. Aussi la ville a bénéficié des programmes d’investissements dans les plans nationaux de développement à savoir : Le plan triennal (1967-1969): le centre d'Oum El Bouaghi n'a bénéficié d'aucun investissement étatique, La vie économique et sociale du centre continuera à s'articuler autour de l'agriculture et l’élevage ovin. Le premier plan quadriennal (1970-1973): période durant laquelle furent lancées les premières opérations d’aménagement, cependant ces programmes demeurent insuffisants par rapport aux besoins en matière d’habitat et équipements. Le second plan quadriennal (1974-1977): cela constitue le début des programmes d’investissement de grande envergure suivis de programmes spécifiques et autres : Le programme spécial de la wilaya (P.S.W) 1974-1975 Le plan d'investissement centralisé (P.G.S) 1975 Le plan de modernisation urbaine du chef lieux (P.M.U) 1976 Le premier plan quinquennal (1980-1984) Le second plan quinquennal (1985-1989) Les projets annuels (1990-2004) Le programme quinquennal du président (2005-2009). (1) 1

- Rapport de PDAU d’Oum El Bouaghi

Page | 67


Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique 4- Les pentes : À L'exception du Djebel Sidi R'ghiss qui constitue une limite à l'urbanisation au Nord, le périmètre d'étude d'Oum El Bouaghi est formé de terrains plats aptes à recevoir les constructions. Les grandes catégories de pentes dégagées sont: 0,% à 5% : Il s'agit de terrains favorables à la construction situé à l'Est à l'Ouest. de 5% à 10% : ceux sont les terrains situés au Sud et qui restent favorables à la construction. de 10% et plus : Sont les terrains défavorables Il s'agit de terrains favorables à la construction situés au Nord (versants du Djebel Sidi R'ghiss).(1) Figure (14): LES PENTES

14% 15% 71%

0 - 5%

5% - 10%

10% & +

Carte (23) : Les pentes de la ville d’OEB

1

- Rapport de PDAU OEB 2008

Page | 68


Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique 5- Les équipements : La ville d'Oum El Bouaghi a bénéficié d'un grand nombre d'équipements administratifs, pratiquement tout l’effort s’est orienté dans ce genre d’équipements : le siège de la wilaya, la daïra, l’APC, presque toute les directions, les banques, les sièges de la sureté et la gendarmerie, la protection civile, la cité administrative qui abrite l’ensemble des équipements administratifs. Les équipements existants au niveau de la ville d’Oum El Bouaghi sont les suivants : Tableau (02) : Les équipements dans la ville d’O.E.B Equipement Désignation Nombre Crèche 01 Ecole primaire 21 Enseignement CEM 11 Lycée+Technicum 08 Université 01 CFA 08 Ecole pour Handicapés 02 Centre Handicapé 03 Sécurité Sociale Centre orphelin 03 Centre Personne âgées 01 Maisons d’association 01 Hôpital 02 Centre de dialyse 01 Sanitaire Maternité 01 polyclinique 03 Salle de soins 08 APW 01 APC 01 Poste 04 Cadastre 02 URBACO 01 DUCH 01 DPAT 01 Administratif DTP 01 Sonelgaz 01 Banque (CNEP, Trésor, BDL, 08 BNA, BEA…) Agence d’assurance 06 CNAS 01 SATO 01 Palais de justice 02 Détente et sport Stade 02 Salle polyvalente 01 Page | 69


Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique

Cultuel

Culturel

Tourisme

Commercial

Service

Sécurité

Complexe sportif 01 Piscine couverte 01 Jardin public 04 Mosquée 13 Cimetière 03 Maison de culture 01 Salle d’exposition 01 Maison de jeune 01 Salle de cinéma 01 AUBERGE 01 Bibliothèque 01 Hôtel 05 Marché 03 CCLS 01 Souk Fellah 01 Marché de bestiaux 01 Abattoir 02 SOTROB 01 SOTYOB 01 Station naftal 02 SNTV 01 Gare 01 Centre de télécommunication 02 Service (Djezzy et Mobilis et 03 Ooredoo) Sécurité militaire 02 Gendarmerie 02 Police 05 Douane 01 Source : Mazouz Toufik, Op.cit., p120+ enquête sur terrain 2016

Figure (15) : taux des équipements par catégories dans la ville Source : Mazouz Toufik, Op.cit., p119

Page | 70


carte N:24 Equipements de la Ville d'OEB

N

terres agricole

terres agricole

terres agricole

Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique 6- Donnés démographiques : L’évolution de la population de la ville d'Oum El Bouaghi a été régulière, La population en 1881 comptait 57 habitants, ce chiffre est multiplié en 1901, il atteignit 312 citoyens, cela signifie un taux d'accroissement annuel de 8.87%. Le nombre d’habitants continue à augmenter jusqu’en 1954 pour atteindre le nombre de 2381. Durant les 04 premières années d'indépendance le chiffre a franchi le nombre de 9000, C'est-à-dire un taux d'accroissement de 11.70%, soit 8989 habitants en 1966 De 1966 à 1977, la population d’Oum El Bouaghi est passée de 8989 à 15126 habitants, soit un taux d'accroissement de 8.22 %. Durant la période "1977-1987", la population est passée de 25600 habitants en 1977 à 44199 habitants en 1987 soit un taux d'accroissement de 10.99 % Et en 1999 la population du chef lieu a atteint 47046 personnes, jusqu'à l’année 2010, la population atteint les 84631 personnes. En fin, la population à Oum El Bouaghi ville -d’après la monographie d’Oum El Bouaghi- attient 91392 personnes en 2014.

Figure(16) :L’évolution de population pendant 1901-1954 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 1901

1921

1926

1936

1941

1954

Source : Etudiant 2016

Figure(17) :L’évolution de population pendant 1954-2014 100000 90000 80000 70000 60000 50000 40000 30000 20000 10000 0 1954 1966 1977 1987 1999 2010 2014

Source : Etudiant 2016+monographie 2014

Page | 72


Chapitre04 : Analyse urbaine Approche Pratique

Figure(18)

Concentration de la population

Source : Etudiant 2016 La concentration de population dans la ville d’Oum El Bouaghi distribuée à travers l’espace résidu par 03 zones de densité comme suit : Une haute densité : la grande concentration de population est dans les zones résidentielles de l’ancien centre ville et le côté Nord de la ville, atteint une densité de 151,75Hab/Ha. Une moyenne densité : des zones dans le sud de la ville, considérer comme les zones d’extension urbaine, atteint une densité de 80,30Hab/Ha Une faible densité : les zones de la région du Sud-est, atteint une densité de 28,74Hab/Ha.

Synthèse : - La ville d’OEB s’est radicalement transformée du fait de son passage en 1974 au rang de chef lieu. - le périmètre d'étude d'Oum El Bouaghi est formé de terrains plats aptes à recevoir les constructions. - La ville a bénéficié d'un grand nombre d'équipements administratifs et de services. - la grande concentration de population est dans la zone de l’ancien centre.

Page | 73


Approche Pratique

Chapitre04 : Analyse de la zone d’étude

II- ANALYSE DE L’ENTITE D’ETUDE : 1- L’évolution du centre ville/ Ville d’OEB : Depuis qu’Oum El Bouaghi est devenue chef lieu de wilaya, le centre a connu une extension selon deux directions principales, de l’est vers l’ouest avec transformation des formes traditionnelles de commerces et de constructions, puis en directions du sud par la croissance du secteur tertiaire qui représentent l’élément le plus marquant de cette évolution. Cela est un processus bien normal. Pendant la période 1974-1984, le centre peu à peu étiré linéairement le long de l’axe R.N.10. Ainsi le centre ville commençait à connaître les premières extensions internes qui consistent à éliminer les constructions les plus fragilisées puis leur remplacement par des constructions neuves. La période après 1984, toujours soutenue par les investissements publics a permis : - La réalisation et le regroupement des équipements d’administration. - La présence d’une nouvelle entité urbaine (centre administratif) en rupture avec le centre historique. - La couverture des oueds qui traversait la ville et fragmentaient le centre historique. - L’élévation en hauteur d’une partie du centre historique. - La réalisation de nouveaux axes routiers. (1)

1

- Rekkab Soulef : Intervention sur le centre ville d’OEB, Magister, Université d’OEB, 2008, p90 Page | 74


25

Approche Pratique


2- Présentation de la zone d’étude : La ville d’Oum El Bouaghi occupe une position centrale avec la présence de deux centres en rupture, l’un par rapport à l’autre dont le premier remplit la fonction de commerce (le centre historique) et le second plutôt d’administration et de service. Alors, l’aire d’étude est généralement le centre historique d’Oum El Bouaghi et le nouveau centre au sud de la ville, et la rupture spatiale entre ce deux centres. Donc, on peut dire que l’ancien centre qui occupe une superficie de 50 Ha est limité par :  Au nord : Par la voie de contournement nord.  Au sud : par l’ancienne voie ferrée.  A l’est : par la route transversale reliant la voie de contournement nord à la voie de contournement sud, il s’agit de la rue Abbad Alaoua  A l’ouest : la rue de Yousfi Mahmoud qui s’étend de la voie de contournement nord jusqu'au niveau de la maternité. Et quand le centre administratif qui est en rupture avec l’ancien centre, ses limites sont :  Au sud : la voie de contournement Houari Boumediene au tracé parallèle avec la R.N.10.  Au nord : L’axe parallèle à la voie de contournement dur lequel s’aligne la maison de culture.  A l’est : la rue de Abbed Alaoua qui relie la R.N.10  A l’ouest : par le secteur opérationnel militaire.

Page | 76


la zone industrielle E

ZONE F 20 LOGTS OPGI

CANAL DE PROTECTION

E

CIVILE(oued meroui)

MOSQUEE

AU BE RG

E

VE RS

AI

N

BA

BO

UC

HE

ECOLE

150 LOGTS OPGI

Hydraulique

SQ

U

RE RC

Jard

Oe

A.C

E EC OL

AL

Bou

EE

EM G EN T M NN TIO

O EL

A R

ECOLE

sieg e da

EC

I

CEM

Sonatrach

OPGI

ET

IERE

TECH

sou

k

UM

CE OU M SE EKEF BT I

EL IBR

HOTE Lsp

L

AHIM

DUC

Djerma

SONATIBA

ne

JARDIN

E.T.I.P

STA TIO

in

LOTIS WIAM SEME NT

DTP wilaya

DJS

Gare Routier e

DPAT

HOPIT AL

150

OR

ette

DAIRA

NCE

MOS QUE E

SAA

BDL SAT

O

Sotramob

GTS

SON

gts EP

Urbaco

LOTS

BNA

Cad

astr

LOT IS BO

ENA

ESA

LOTS

COO

DI

PERATI VE

ECO

S

LOGT PART S ICIPA TIF

TECH

NIC

CITE

CNAC

COMP ISLAM LEXE IQU E

CLINI

QUE

logeme partici nt patif

ECO LE INFO RMA TIQ UE

ECOL E

ECOL BEN E OUR SAID

UNIVECITE RSITAI RE

HAUT

80 LO GTS

E ZAID I HOUE

S

CEM

UM

C.F.P.A

URS

Lycee

Bou

khelfa

EXTE reside NTION UNNIVnce ERSIT AIRE

OPGI

LIF

RS VE

EL GU

ZA

D

80 LO SURE GTS TE

CREC

HE

MOSQ COUR UE EN S

CEM

LOTIS ZERDANI

zone

ADJ

LI KAD

EQU IPEM ENT

140

OUR

invest is

des

PROJET 80 VILLAS EPLF

seurs

LOTIS SEMEN EL MA SSA T

SURETE

LOGT S OP GI

INS

TITUT

RA OPE

CO EL

BOUA

VE

ZIZ

ALI

200 250

50 LOG

TS OPG

ZAD

RRE

I

PAR E.T.I.P

LOGT

S LSP

LOTS HAMZA

LOG

TS OP GI

IBN EL

TAB

KHA

PRO T CIV ECTION ILE

ROUT

IERE

RE

vice

RE ZAD

VOIE FERR E

A

ECO

B

GARE

CASERN MILITA E IRE

LOTS SOCI

SNTF

VOIE

FERR

E

T.N

Meteo

Abatoire

MARCH E A BASTEA UX

DES

SCIEN CES

residen univer ce sitaire

GIR LOTS

C

GARE ST Ser

EXTE NT ZONE ION INVES TISSE URS

ECOL

TI

PARC

VOIE FE

VERS AIN EL BAIDA reside univer nce sita ire1

000

150 LO OPGI GTS

AGEN SER CES ET VIC ES

RIE

EL IBR

OREC

GEND

ARME

SEH

AHIM

LYC EE EL AM IR SAL HI

C.F.P. FILL A E

EN CO

TIO

Berkan i

.P.G.

UNNI PROP VESITAI OSEE RE

MAT

DM

ECOL

CEM

C.F

CITE

SR

e

PAC N TIO N EC DIR TECTIO PRO ILE CIV

DUST

RIE LLE

UAZIZ

SEM

PAR C APC AR

EST

EM

E IN

LF

ENNO

R

R

N

SN sompac

Foret

OVOID

120 LO

96 LO

APC

BAD

residence universitaire

PAC

CITE MILITAIRE

NTE

plac

P.T.T

PITA

LE

SEM

H

GI

S POLY

VALE

ECO

SOTROB

LLA

entOP

CULT

URE

et

EL FE

logem

MAISO

N DE

AHIM

For

SOUK

LGAZ

EMIF

DHW

EL IBR

Sopegil

CT VEHI

SONE

DDS

RE

ort jardin

BCA

CRMA

salle omnisp

SN

SEH

ECOLE

MAISON DE JEUNE

jard

ptt

surete de wil aya

logts DG

UM

FTAL

OLIVE

I

24 LO APC GTS

TECH NIC

N NA

STAD ZERD E AN

JARDIN

TEC HNIC UM

E TEN

SEH

DLEP

HOTEL

ARR

S E RURALE PARC Hydrolique

EE FE RHAT

CIM

NIC

TA

la wil

SNMC

LYC

TA

TA

OL E

UG

aya

Tribun al

SN

UG

:2

MOSQUEE

LA CO UR

Parc wilaya

DIN

jardin

O PR SI DO EG UE E D NE E LA

RVP

E

JAR

RC

LO

AM

EL :N

osta kbal

E

ECOL

LOTISSEMENT NASSIM

PA

E

LO TIS

CEM BENTBIB EL

Lotis M

ECOL

CNASAT

MOS QU

zid

JAR

parking

Soprefob

A

DIN

PA

Ecole

Parc wilaya

SNNG

Sonacob

Ecole

E

SNmetal

TES

IBUN

ou

Sociales

CE ST

CIMETIERE

LE DE

S FE

TR

des Activites

LY LOTI S HO URIA

PO

420 LOG LSP URBACO

.R

SAL

Ecole

PO TS

SE M CTE IL IT UR AIR E

C.N

EX

Ham

ILE

Sothyob

E

Direction

DCF

..R

ECOL

Cem

ECTIO

N CIV

EMI FOR

SNTA

UE

HE

Ecole Chefii Adel

Hotel Wilaya

IM

INIQ

CREC

uvre

PTT

Logement Surete

DE WALI

POLYCL

ENC

socia

HO TE L

RESIDENCE

PTT

SIE

Sotrob

PROT

CIT E DGSNDES

in

Hotel

N

SI DI

RG HIS

FL

PTT

GENDARMERIE

C

PA LA IS JU STI DE CE

Hoberge

AL

MILITAI

RE

PAR

residence des orphelins

FT

PA

CITE

EE

MO

Mateco

INSP EXISTANT

EXTENTION a L'unive rsite

NA

CANALE

Ecole

CEM

CEM

Gendarmerie

NAFTAL

hotel en cours

MOSQUEE

RUINE

PARC

Jardin

mosquee

PA

AI IT IL

CH D'E ATEA AU U

conduites d'aep

maison de viellesse

LO EN TISSE OU M ZH ENT A

CIME

CENTRE SE D'EMODIALY

TIER E

RA NO RD

conduites d'aep

N.F

DECH conduites de gaz

GE

HC

M LOTIS HADIKA

ECOLE

lotis lekmine

T MEN ATIF UIPE TR EQ MINIS AD

LN

SE R

COMLEXE SPORTIF

vers constantine

route nationale n:10

BEL

NE

DJE

Hotel des joueurs

mentaux

CA

Ecole

PROTECTION CIVILE

CEM CEM

cimetiere des martyres

E EL

Centre

SIEGE INSPECTION FORET

parc

institut des langues

PISCINE SEMI OLIMPIQUE

CIT

Mateco

o.r.v.e

RC

AN C

IE N

universite larbi ben m'hidi Ecole

lits

Approche Pratique


3- La zone de la rupture spatiale : Les larges espaces (Environ 48 Ha) qui séparent les deux centres sont occupées par un groupement d’équipements (02 écoles primaire, un CEM, école des handicapés, direction des activités sociales, polyclinique, Maternité, Masdjid, CRMA, Hôtel) et un quartier résidentiel collectif, avec une zones résidentiels (La cité de la Gare) dont une fonction commerciale. Photo(21),(22),(23),(24),(25),(26) : La zone de la rupture entre les deux centres ville d’OEB

Page | 78


DEC H

CI M ET I ER

E

RA N ORD

CH D'E ATEA AU U Jardin

Ecole

QU

Gendarmerie

EE

S MO

Mateco

PA

RC

FL

Hotel

Jar din

PA JU LAIS STIC DE E

Hoberge

N PTT

ugles

tre Cen

des

Ave

r Atelie gles des Aveu

e des

s s et Muet Sourt

Centr

m

IBU

Ce

NA L

Ecole hefii C Adel

Ha

n des Acti

TR

mo

uB

Directio

vites Soc

ou

iales

zid

Ecole

LOT

IS H OU

RIA

Ecole

Loti s Mo stak

PA

TIS

TBIBEL

RC

LO

CEM BEN

AM E

L:N

ECOLE

bal

UG

TA

EC

:2

OL E

CE OU M SE EKEF BT I

UG TA MOSQU

sou k

EE

PO LY

CLI

NIQ

UE

JARDIN

JARDIN

HOT

EL

ptt

sure te de w ilaya

CRM A

salle omn isp

ort jard in

wila ya

DTP D JS

Gare Rou tie

HOP

ITAL

DPA

IE

DHW

AZ

MAI

SON DE

plac DAIR

ELG

DEM

EMIF OR

re

CULT URE

S PO

LYVA LENT

E

ette

P.T.T

SON

ACA

T DD S

SAA

SAT

A

O

APC BNA

SN

TA

Approche Pratique


4- ELEMENTS DE DIAGNOSTIC : 4-1- La Trame Viaire : Quelle est la classification des voiries et l’état physique de réseau routier ? Diagnostic : L’axe structurant de l’ancien centre est la route nationale N°10 avec une largeur environ de 12 mètres.  Les différentes parties de l’ancien noyau sont desservies par des voies secondaires qui sont généralement le lieu d’activités commerciales.  La classification des voiries dans notre zone d’étude est comme suit : a- La trame primaire : Au niveau de l’ancien centre ville : Un axe structure le centre et considère comme le tronc qui relier les différents parties de la ville (R.N.10). Cette route divisée la zone d’étude en deux parties, et sa longueur dans le centre est 1174 ,28 m (11.90% de la longueur de réseau routier dans le centre) avec un flux de 46 véhicule/minute.

Photo(27),(28) : La route nationale n° :10 qui traverse le centre historique Pour le centre administratif : la trame première présente par la voie de contournement (Houari Boumediene) qui compose les limites sud de ce centre. Et cette voie de contournement a été réalisée dans le but de réduire la saturation de l’axe de RN10 déjà menacé de congestionnement.

Page | 80


Approche Pratique


Photo(29),(30) : La route nationale n° :32 (Rue 20 aout 1955)

Photo(31),(32) : la voie de contournement (Houari Boumediene)

b- La trame secondaire : - Ces routes organisées les quartiers et les relies avec la route nationale, sa longueur entre 6 et 8 m. - La longueur de ces voiries est estimé à 4775,40 m ce qui représente 48,41% de la longueur du réseau routier dans le centre historique.

Page | 81


Approche Pratique


- au niveau des deux centres, la trame secondaire correspond à la structuration transversale qui est en particulier une structuration discontinue à l’intérieur du périmètre du centre ancien.

Photo(33),(34),(35) : Les voiries secondaires dans la zone d’étude c- Voies tertiaires : - Ces voies permettent d'accéder aux logements et les divers équipements situés dans le centre.  On remarque des voies principales limites le centre historique.

Photo(36),(37) : Les voies tertiaires dans notre entité d’étude

Page | 82



Approche Pratique

 Tableau(03) : L’état physique des voiries dans le centre comme on le voit dans le tableau suivant : Mauvis état

Moyen état

Bon état X

X X

X

Voies primaire Voies secondaires Voies tertiaires Source : enquête sur le terrain 2016

La Synthèse  Voies secondaires ou tertiaires en mauvais état.  Espaces de circulation étroits (trottoirs, voies) dans le centre ancien.  Manque d'infrastructures cyclables.  Manque de parkings surtout dans le centre historique.  L’arrêt de voitures dans les bords de la route provoque un encombrement.  Un choix non approprié des arbres plantés sur le trottoir et ça provoquent une obstruction de la circulation piétonne.  A cause de clôture des équipements publics, la voirie devienne étroite.

Page | 83


Carte(28) : Classification des voiries dans la zone d’étude

Au niveau de centre historique, on remarque que la route nationale n° :10 est très étroite (Résultant d’une congestion sévère), rendant ainsi la circulation peu fluide, tout comme la vétusté de son état. On note aussi l’inexistence de la hiérarchisation entre les voies primaires, secondaires, et tertiaires. Dans le nouveau centre, on remarque que les voiries sont en bons états, à cause des améliorations urbaines récentes. La rupture entre les deux centres se caractérisée par des voies tertiaires au niveau des habitats mais avec une présence d’une grande coupure des voiries (perte de continuité). Source : Arcgis Earth + Traitement de l’étudiant 2016


Approche Pratique 4-2- Le cadre bâti :

Quelle est l’état physique des constructions dans notre entité d’étude ? Et quelle est sa typologie d’habitats ? Diagnostic :  A l’ancien centre, la typologie de l’habitat existant se caractérise par la domination du type individuel, à coté d’une faible présence du type collectif.  Le bâti dans l’ancien centre s’implante au milieu des parcelles sans aucun souci d’esthétique ou de conformité ou homogénéité.  Etat physique des habitats Au niveau d’ancien centre : Le constat sur terrain nous révèle que la plus part du cadre bâti de l’ancien centre ville est dégradé et vétuste dont le pourcentage des constructions délabré est élevé. Aussi l’état physique des constructions à une relation avec le type de tissu dans le noyau et la nouvelle entité :  un tissu colonial : est caractérisé par une horizontalité très pensée et puise son langage architectural du modèle européen (RDC et R+01), les matériaux utilisés sont la pierre et « le toub », la plus grande partie des toits est en pente)…. (moyen et mauvais état)  un tissu traditionnel : ce tissu garde quelques principes d'alignement, et son architecture d’inspiration rurale est intravertie et organisée autour d’une cour intérieure (houache) …. (mauvais état)  lotissement régularisé : des habitations construites dans le cadre de l’urbanisme opérationnel, ils sont le lieu de plusieurs types d’activités.(bon état) . ( 2)

50 40 30 20

cadre bati

10 0 bon etat moyen etat mauvais etat

Figure (19) : Etat physique du centre ville d'Oum El Bouaghi Source : Auteur, 2016

2

- Mazouz Toufik , Op.cit, p127

Page | 85


Approche Pratique


Photo(38),(39): représentent des habitats sans intérêt urbanistique ni architectural

Photo(40),(41),(42),(43) : Ces images montrent le degré de dégradation et l’état vétuste de plusieurs habitations dans le centre historique.

Page | 86



Approche Pratique

Dans ce point on remarque que le centre ancien est dominé par l’habitat individuel. Mais son état très mauvais n’exprime aucun intérêt urbanistique ou architectural. Le statut juridique des habitats dans l’ancien centre : d’après les 956 logements, la majorité est de statut privé.  Les propriétés privées : 849 logements  Etatique : 40 logements  Le reste : sans papiers ou bien a la justice.(3) 50 Constructions Max

Plus de 1090 Constructions

Privé Public

Figure(20) : représente le statut juridique des habitats dans l’ancien centre Source : Auteur 2016

Des problèmes cadastral on ce qui concerne la propriété des logements et la difficulté du remboursement lors de l’expropriation des logements pour l’utilité publique. Au niveau du centre administratif : les habitats au niveau de la cité administratif sont généralement en bon état a cause des opérations d’améliorations sur le cadre bâti. La classification de type d’habitat, nous avons pris en compte les types suivants :  Habitat collectif : ce sont des bâtiments implantés dans le cadre de la création des ZHUN, leurs apparitions remontent au début des

‫ أم‬،‫ ﺷﮭﺎدة ﻣﮭﻨﺪس دوﻟﺔ ﻓﻲ ﺗﺴﯿﯿﺮ اﻟﺘﻘﻨﯿﺎت اﻟﺤﻀﺮﯾﺔ‬،‫ اﻟﺘﺠﺪﯾﺪ اﻟﺤﻀﺮي ﻓﻲ ﻣﺮﻛﺰ ﻣﺪﯾﻨﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬: ‫ﺣﻘﺎص ﺣﻜﯿﻤﺔ‬- 3 95‫ ص‬،2011 ،‫ ﺟﺎﻣﻌﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬، ‫اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬ Page | 87


Approche Pratique


années 80 par deux sociétés étrangères (S.O.N.A.T.I.B.A et P.I.T.A.N.C.E).  Habitat individuel : ce sont des lotissements sous formes de bondes, s’étendant sur une superficie de 20 Ha, se situées au Nord du centre administratif. Leurs apparition revient a la période coloniale, mais cette dernier a connue des transformations et des améliorations au niveau des constructions se qui donne aujourd’hui un aspect bien détermine.

Photo(44),(45) : Représente l’état des habitats dans le nouveau centre. Source : Auteur 2016

La synthèse :  Le degré de dégradation atteint la majorité des habitations dans le centre noyau.  Manque d’opérations de restauration et de rénovation.  Une mauvaise image architecturale et un manque d’intérêt urbanistique surtout dans la partie importante de la ville celle située sur l’axe structurant liant Tébessa à Constantine.  La plupart des logements dans le centre ancien sont des propriétés privées.

Page | 88


Carte (29) : Type d’habitats

Notre zone d’étude se caractérise par une densité d’habitats individuels élevés, et une faible densité d’habitats collectifs (deux bâtiments dans le centre historique en R+4 et un quartier résidentiel collectif dans la rupture entre les deux centres). Et d’après une enquête sur terrain et d’après les photos au-dessus, on note que l’état des constructions dans la zone d’étude Variez entre mauvais état (dans le centre historique – aucun intérêt architectural ou urbanistique-) pour plusieurs raisons surtout qu’ils sont des propriétés privés et des anciens édifices. Et en bon état (dans le nouveau centre) pour raison de la modernité des constructions et des opérations de réhabilitations appliqués.

Source : PDAU + Traitement de l’étudiant 2016

Approche Pratique


4-3- Les équipements : L’aide d’étude est pourvu d’une variété d’équipements parmi ceux-ci : Pour l’ancien centre : l’ancien centre connaît l’implantation des équipements de déférents types. a- Les équipements éducatifs :  Une école primaire (El Khensaa)  Un CEM (Hamou Bouzid)  Un centre de formation (CFA) b- Les équipements sécuritaires :  Sureté urbaine  Secteur militaire  Brigade de gendarmerie  Groupement de gendarmerie. c- Les équipements administratifs et édilitaires :  Direction de PPT  Siège de conservation foncière.  Palais de justice.  Tribunal administratif (Mahkama)  Agence nationale de la gestion et de l'organisation foncière  Banque C.P.A d- Les équipements sanitaires :  Centre médico-social (un nouvel équipement)  Un Hôpital (IBN SINA) à l’ouest du centre e- Les équipements culturels, cultuels, sportifs, et touristiques :  Un cimetière.  Masdjid El Atik.  Hôtel.  Maison de l’environnement (un nouvel équipement). f- Autres équipements :  C.C.L.S.  D.O.C.K.  S.N.T.A (devenu des boutiques commerciales).  Marché. (4)

4

- Mazouz Toufik, Op.cit, 127 + Enquête sur terrain 2016

Page | 90


Carte(30) :

On note la présence de différents types d’équipements, dont le rayon d’influence est varié selon le volume et l’importance de chaque équipement. Au niveau d’ancien centre, les équipements se répartissent le long et autour de l’axe principale (RN10) et parfois éparpillés et devenus inadaptés et inutilisables, ainsi leurs formes sont inadéquates dans le tissu urbain. Source : PDAU + Traitement de l’étudiant 2016

Approche Pratique


Pour le nouveau centre (le centre administratif) : a- Les équipements éducatifs :  Un CEM (Ouekef Sebti)  Ecole primaire Moussa Bou Baker. b- Les équipements sécuritaires :  Commissariat de police. c- Les équipements administratifs et édilitaires :  Bureau de poste avec recette principale  Siège de la Daïra.  Direction de transport.  Direction des habitants et de la santé.  Direction des travaux publics.  Direction de la jeunesse et sport.  Direction de planification et d’aménagement du territoire.  Banque national algérien.  S.A.A  La mairie.  Algérie TELECOM  Siège de la WILAYA  Direction d’éducation nationale  SONALGAZ d- Les équipements sanitaires :  Clinique privé.  Un Hôpital (Boudiaf) e- Les équipements culturels, cultuels, sportifs, et touristiques :  Bibliothèque communale  Salle omnisport  Complexe islamique (Okba ben nafaa)  Maison de culture (Nouar Boubaker) f- Autres équipements :  Souk

Page | 92


Carte(31) :

Le centre administratif : par le regroupement des équipements, dont la dominance de la fonction d’administrations ou les équipements administratifs occupe la première classe, la majorité de ces équipements sont implantés le long du boulevard Houari Boumediene. La rupture spatiale dans notre zone d’étude : on remarque un ensemble significatif des équipements administratifs et d’enseignement, mais ces équipements occupent une grande superficie qu’il doit être utilisé rationnellement.

Source : Arcgis Earth + Traitement de l’étudiant 2016

Carte(32) : Equipements dans la zone d’étude

Source : Google Earth+ traitement de l’étudiant 2016

Approche Pratique


4-4- Le commerce : Quelle est la nature du commerce notre dans la zone d’étude ? Diagnostic :  L’activité commerciale de l’ancien noyau provoque une animation permanente, elles sont localisées le plus souvent au rez-de-chaussée des habitations le long des axes routiers, et particulièrement celui de la (R.N.10), et la cité de la gare (Cité el Amel) devenue point de rencontre et d’échange par excellence surtout avec l’existence du marché hebdomadaire.  L’attraction commerciale est un élément essentiel du rayonnement des villes et de la détermination de leur zone d’influence, en effet, le site renferme plusieurs locaux commerciaux, ce qui lui donne une grande importance dans la ville, l’emplacement des locaux commerciaux se trouve dans les RDC d’habitat individuel. La synthèse : Absence des équipements commerciaux et sportifs et culturels Les équipements dans le centre sont clôturés. Des espaces vides sans activité. Risque de « désertification » du centre ancien en faveur des zones périphériques. Le commerce dans la zone d’étude irrégulière. (surtout par l’utilisation de trottoir par les commerçons)

Page | 95


Carte (33) : Concentration du commerce dans notre zone d’étude

Cité de la Gare (cité El Amel)

La ville d'Oum El Bouaghi est une ville basse pleine de petits commerces de détail variés concentrés de part et d'autre sur la route nationale N° 10, commerces qui présentent des effets de congestionnement liés d'une part à l'inexistence de parkings, et d'autre part à la précarité du cadre bâti. Mais la plus forte concentration se trouve dans un quartier appelé : Cité de la gare, il est essentiel de signaler l’absence de grands centres commerciaux.

Approche Pratique


Conclusion Oum El Bouaghi s’est radicalement transformée du fait de son passage en 1974 au rang de chef lieu. Un nouveau type d’urbanisation accélérée ou la ZHUN devient alors l’élément de croissance spatiale pour la ville. Et dans les années 80, le phénomène de transformation radicale et progressive de l’ancienne forme d’habitat rural se trouvait sur l’axe de la RN10, puis sur les voies qui lui sont perpendiculaires en direction du sud. L’extension rapide de la ville vers le sud a engendré une faiblesse au niveau de la maîtrise de son aménagement et on remarque l’inexistence d’un lien entre le centre historique et les équipements nouvellement crées, c’est ainsi que l’on constate un éparpillement des équipements et leur éloignement de l’ancien centre. La concentration des équipements dans la partie sud a semble-t-il engendré la formation d’un nouveau centre administratif pour la ville. L’analyse de la zone d’étude et ces résultats à partir des enquête et des sorties de terrain permettent de conclure d’une part la présence d’une rupture spatio-fonctionnelle entre l’ancien centre et le centre administratif. D’autre part, elle nous a aidés de ressortir les grands problèmes au niveau de la trame viaire, du cadre bâti, et en fin au niveau d’équipements et de commerce : Trame Viaire : Des ruptures remarquables au niveau des voiries entre l’ancien centre et le nouveau centre ville, et la route nationale N°10 qui est considéré comme un axe structurant de la ville est très étroite résultat d’un grand encombrement dans l’ancien centre ville et cette route est dépassée et ne remplie plus son rôle. - L’absence des aires de stationnement. - L’état vétuste des chaussées. Cadre bâti : La prédominance de l’habitat privé (individuel) et l’absence d’aspect architectural et urbanistique au niveau des fermes des constructions dans le centre historique (aucun intérêt architectural) - La propriété communautaire ou privé qui a crée un obstacle devant les opérations de rénovation, restructuration….etc. Equipements et commerce : un dysfonctionnement au niveau des équipements et la présence du secteur militaire à l’intérieur du périmètre de l’ancien centre ce qui défigure l’image de la ville. - L’absence des équipements de haut rang qui donnent une importance au centre (cinéma, Théâtre, un grand centre commercial, …). Page | 97


Approche Pratique


- L’absence des espaces verts (à l’exception de quelque jardins et une placette qu’ils sont clôturés et sans fonction et négligés) et de loisirs (pourtant la présence d’une grande surface boisées dans l’ouest de la ville). D’après ces résultats et problèmes, on est arrivé à une réalité que la ville d’Oum El Bouaghi exige des solutions d’interventions d’urgence pour ce obtenir une nouvelle centralité dans notre zone d’étude pour devienne attractive et fonctionnelle et surtout d’intervenir pour éliminer les ruptures et essayer d’entendre L’ancien centre vers le nouveau pôle afin d’obtenir une nouvelle centralité composées par un ancien centre commercial et la nouvelle entité (centre composé d’équipements et de structures de services).

Page | 98



CHAPITRE: 05

Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique Introduction Oum El Bouaghi chef lieu de wilaya est une ville dont son centre pose des problèmes tant au niveau spatial que fonctionnel. En effet, la distinction spatiale entre l’ancien centre et le centre administratif, ne fait que renforcer la séparation et la rupture des espaces centraux et rendre les liaisons difficiles. Aujourd’hui, le centre ville doit remplir un certain rôle primaire en raison du nouveau rôle de l’agglomération dans sa région. C’est pourquoi des propositions d’interventions, parmi les solutions proposées pour sa réorganisation, s’impose plusieurs interventions urbaines dans le cadre du projet urbain. L’analyse du centre d’Oum El Bouaghi nous a permis de constater que la dynamique urbaine de celui-ci est comme repartie sur deux axes importants. Le premier celui de la RN10 (ancien centre) ou tout les commerces de restauration sont concentrés avec certains équipements anciens importants de la ville d’Oum El Bouaghi. Le deuxième est celui du boulevard de la gare, sur lequel ont été construit plusieurs équipements depuis que OEB et devenue une wilaya. Il est a constater que ces deux axes offrent beaucoup de services aussi que des commerces de centre ville mais d’une manière presque distincte comme si chacun fonctionnait d’une manière autonome, d’où l’idée d’une nouvelle centralité regroupant les deux sites pour n’en faire qu’un seul et nouveau centre a Oum EL Bouaghi. Cette approche est l’un de démarche du projet urbain celle de la nouvelle centralité.

Page | 100


Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique I- STRATEGIE D’INTERVENTION 1- Rappel de diagnostic de l’aire d’étude : A partir des données de l’état de fait et l’analyse urbanistique de notre zone d’étude ; on a cité les différents atouts et contraintes du site pour bien déterminer notre projet urbain qui est basé sur les potentialités de l’entité d’étude pour éliminer les faiblesses et les inconvénients du site. Notre site caractérisé par un nombre d’atouts comme suit :  La présence d’une route nationale traversant la zone d’étude et structurant la ville.  La plupart des voiries primaires et secondaires en bon état.  La présence d’un jardin et d’une placette publique.  La présence d’un nombre considérable d’équipements.  La présence d’une grande surface boisée non utilisée.  Un boulevard important dans le nouveau centre.

Photo(46),(47),(48),(49) : représentent les points fortes dans le cas d’étude. Page | 101


Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique Et aussi, on note beaucoup d’obstacles, comme suit :    

Le mauvais état des constructions dans l’ancien noyau. La route nationale n° :10 est étroite. La présence d’une grande surface militaire dans le nord de la ville. La présence des ruptures dans la trame viaire, le cadre bâti, et le dysfonctionnement d’équipements.  Des équipements implantés aléatoirement dans la zone centrale de la ville.  Une gare routière en mauvais état.

Photo(50), (51), (52), (53) : Représentent les points faibles dans notre entité d’étude

Page | 102


Des habitats en mauvais état (aucun intérêt architectural ou A urbanistique)

01

La route nationale n : °10 traverse le centre noyau de la ville, caractérisée par une activité commerciale et considérée comme un axe structurant de la ville et un passage aux villes voisines.

Carte (34) : DIAGNOSTIC

2

C 2

04 2

B 2

B 2

03 02

Grande surface militaire

Une zone résidentielle non aménagé 02

La présence d’un jardin public

C 2

A 2

A 2

01

La présence d’équipements d'enseignement 03

D 2

04 2

2

La présence d’une grande surface boisée non utilisé 04

03 2

2

E 2

Equipements en mauvais état

F 2

D 2 D 2

La présence d’une placette mais elle a besoin d’un 05 réaménagement

Superficie foncière non utilisé E 2

Des équipements implantés aléatoirement et occupent une grande surface. F 2

2 09 2

La présence d’équipements culturels 07

08 2

2

Un ensemble d’équipements administratifs 06 2

Un équipement sportif dans le nouveau centre 08 2

07 2

G 2

06 2

05 2

09 2

LEGENDE : Gare routière en mauvais état (Ne 2 répond pas à le confort des passagers) G

Un boulevard important

09 2

Atouts Faiblesses/Contraintes Ruptures Ancien centre (sa dynamique commerciale) Nouveau centre (ses équipements du tertiaire)

Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique 2- PRINCIPES D’AMENAGEMENT : 2-1- Définition du projet : Notre projet concerne la partie entre la montagne « S.Rghiss » et le boulevard Houari Boumediene, très exactement l’ancien centre et le nouveau centre (Zone de la gare routière), et la rupture entre ces deux centres. Le projet urbain pour une nouvelle centralité dans la ville d’Oum El Bouaghi est un ensemble d’interventions et des opérations urbaines pour une nouvelle structure, nouvelle qualité de vie, et une nouvelle centralité, pour une nouvelle dynamique urbaine. 2-2- Les principes d’intervention urbaine : a- Les principes urbains : Prenant en considération : la voirie, le trottoir, la voie piétonne, l’espace public, la structure urbaine… b- Les principes architecturaux : L’habitat est un élément efficace (soit individuel ou collectif) dans la ville par sa forme urbaine et sa volumétrie et façade. L’équipement et une base structurante de la dynamique des villes, ses fonctions diverses animent la ville. c- Les principes écologiques : Les espaces verts, les arbres, les jardins… sont des éléments essentiels pour la protection, le divertissement, le climat… 2-3- Les opérations d’interventions : Réaménagement du quartier nord de l’aire d’étude. Requalification des habitats vétustes dans l’ancien centre. La reconversion des équipements de la partie de la rupture spatiale. Réaménagement au niveau du centre administratif et le quartier ‘1 er Nov1954’. Restructuration de la maille (RN10 –Rue Abbad Alaoua- Rue 20 Aout 1955).

Page | 104


Carte (35) : Les opérations d’interventions

LEGENDE

Equipements existants

Constructions vétustes Rues

Cité administrative Source : Google Earth + Traitement de l’étudiant

Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique 2-4- schéma structurel : Carte (36) : Schéma structurel de la zone d’étude

Source : Google Earth+Etudiant 2016 Une nouvelle structure s’impose afin de réguler les déplacements (mécanique ou piéton). Les ouvertures proposées permettront de découvrir des perspectives qui relient l’ancien centre et le nouveau.

Page | 106


Commerces et services (nouveaux équipements)

Détente (Parc urbain – jardin de pin)

-Déplacement-LiaisonDétente (Création d’un cour – Avenues commerçantes)

-Services et équipements structurants . -Détente (esplanade urbaine)

LEGENDE

Voies piétonnes

Voie primaire

Boulevard

Equipement proposé

Avenue proposé

Habitats délabrés

Equipement existant moderniser Source: Etudiant 2016

-- Conforter l’aspect commercial de la RN10. --L’élargissement de la RN10. -Créer une piste cyclable. --Réaménagement au niveau de la RN10.

Réaménagement

-Equipement de loisirs. -Equipement sportif. -- Parc urbain

Réhabiliter le siège de l’FLN et surface militaire et modifier sont fonctions vers l’administration - Suivre l’opération de requalification à travers la démolition des constructions délabrés et créer des habitats individuels pour les propriétaires (Habitat avec RDC commercial).

Parking à niveaux

Centre commercial Création des Avenues

-Création d’un équipement culturel -- Marché moderne

La démolition globale et la reconversion des équipements existants. Création d’un grand espace public avec un équipement de culture.

- Réaménagement -Création des habitats collectifs

Réaménagement Esplanade urbaine

Route nationale

Piéton

Boulevard

Avenue

Equipement proposé

Equipement existant moderniser

Constructions vétustes

Nouvelle centralité

Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique 2-6- Les propositions d’interventions : Les propositions d’interventions se feront sur 03 trois parties comme suit : 2-6-1Au niveau de l’ancien centre : Pour la RN10 qui traverse le centre : - Elargissement de la route nationale numéro 10 pour qu'elle puisse être accessible aux usagés dans les deux sens. - Conforter la trame commerciale (l’aspect commercial). - créer une piste cyclable sur les deux côtés de la route. Pour la surface boisée : - Création d’un parc urbain, et un équipement sportif. - Création d’un équipement de loisirs après la démolition de l’équipement existant ANGOF (l'agence national de la gestion et de l'organisation foncière). Pour les habitas vétustes : - Suivre l’opération de requalification à travers la démolition de constructions délabrées et créer des habitats individuels pour les propriétaires de ces habitations modernes (l’habitat doit être avec un RDC commercial). Pour les équipements non fonctionnels : - modifier la fonction de l'ancien siège de FLN en le réhabilitant vers un modèle (bâtiment) administratif qui va fait partit intégrante dans le nouveau tissu urbain. - Démolition d’équipement (D.O.C.K et C.C.L.S) pour les remplacer par des places et des aires de stationnement. - Création d’un équipement commercial qui remplacera l’ancien terrain du marché hebdomadaire. - Démolition l’équipement de gendarmerie et profiter de la surface qu’occupe pour créer un équipement de service. - L’utilisation de la surface du parc de la commune pour la création d’un équipement culturel. Autres opérations d’interventions : - Réaménagement du ‘jardin de l’église’ et on le changeant vers un espace ouvert avec la suppression des murs qui l’isole de son environnement. - Création d’un Parking à niveaux (étages) remplacent l’ancien parking communal inutilisable jusqu’à maintenant qui se situé la zone de stationnement du centre noyau. - Réaménagement global du quartier nord du centre. Page | 109


Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique - Création de nombreux cheminements verts piéton pour rejoindre le centre et les divers quartiers. 2-6-2- Au niveau de la zone de rupture : une intervention au niveau des deux rues « Abbad Alaoua » et « 20Aout 1955 » pour les transformer en avenues. reconvertir les équipements dans la zone entre les deux centres et créer un grand espace public de liaison avec un équipement culturel. Moderniser le « SOUK » vers un Marché moderne. Une intervention de réaménagement au niveau du quartier « 1er novembre 1954 » (les habitats collectifs) Création des habitats collectifs alignés au niveau des deux avenues. 2-6-3-au niveau du centre administratif : Réaménagement global de la placette, les équipements, le boulevard de Houari Boumediene. Création d’une esplanade urbaine au niveau de la gare routière actuelle.

Page | 110


-Equipement de loisirs. -Equipement sportif. -- Parc urbain

Réaménagement - Conforter l’aspect commercial de la RN10. -L’élargissement de la RN10. -Créer une piste cyclable. --Réaménagement au niveau de la RN10.

- Suivre l’opération de requalification à travers la démolition des constructions délabrés et créer des habitats individuels pour les propriétaires (Habitat avec RDC commercial). Réhabiliter le siège de l’FLN et surface militaire et modifier sont fonctions vers l’administration

-Création d’un équipement culturel

-Aire de stationnement

LEGENDE

Voies piétonnes

Voie primaire

Equipement existant moderniser

Equipement proposé

Habitats délabrés Source: Etudiant 2016

Avenues

- Marché moderne

-Réaménagement -Création des habitats collectifs

LEGENDE

La démolition globale et la reconversion des équipements existants. Création d’un grand espace public avec un équipement de culture.

Voies piétonnes

Voie primaire

Boulevard

Equipement proposé

Avenue proposé

Habitats délabrés


Réaménagement Réaménagement

Esplanade urbaine

LEGENDE

Voies piétonnes

Voie primaire

Boulevard

Equipement proposé

Avenue proposé

Habitats délabrés


Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique II- Objectifs principaux du projet : a- « Le projet urbain est un mode d’intervention nouveau sur la ville », Notre 1er objectif est de réussir à créer une nouvelle centralité qui permet d’améliorer le bien être des usagés (habitant) et aussi accessible par toutes la population de l'agglomération, en offrant des services de proximités: administratifs, des activités économiques et des pratiques socioculturels. b- Assurer la liaison entre les deux entités urbaines, dont la première à vocation commerciale, et la deuxième à vocation administrative et de service. c- La création d’une certaine mixité entre la fonction commerciale et l’administrative et la résidentielle, dans le but d’obtenir une centralité fonctionnelle et attractive. d- L’élimination des ruptures entre les deux centres, et d’assurer la continuité spatiale et fonctionnelle. e- L’amélioration générale du cadre de vie par la création de parc urbainespace public-lieux de loisirs. f- La création d’emplois et d’activités économique.

Page | 114


Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique

Objectifs

Revitaliser le centre ancien

Réaménager le centre administratif

Eliminer les ruptures

Propositions

Projet urbain

Nouveaux équipements nouvelle structure – nouvelle qualité de vie.

Nouvelles activités commerciales, culturelles, sociales

Nouvelle centralité

Page | 115


Carte(42):Le projet urbain , vue générale

Source: Traitement de l’étudiant

Chapitre05 : Etude prospective Approche Pratique Conclusion Dans cette partie consacrée à l’intervention sur la zone d’étude qui correspond l’ancien centre d’Oum El Bouaghi jusqu’au centre administratif, nous avons pu remarquer qu’il existe une rupture spatiale entre ces deux centres qui provoque un déséquilibre et fragmente la ville d’Oum El Bouaghi. Le centre noyau souffre d’un mauvais état dans la plupart de ses constructions, avec un dysfonctionnement de quelques équipements et manque de réaménagement global. Beaucoup d’espaces libres et non fonctionnels sont constatés. Aujourd’hui, la ville d’Oum El Bouaghi souffre d’un manque de centre urbain clair attractif et fonctionnel. Le projet urbain aura pour objectif de créer une centralité dans notre entité d’étude, par des interventions urbaines sur les parties affectées et non réaménagées. La requalification du quartier dans le centre ancien à travers la démolition des habitats vétustes, permettra d'améliorer l'image urbanistique et architecturale du centre. L’injection de nouveaux équipements commerciaux et culturels, et administratifs après la démolition, et la reconversion pour une cohérence et homogénéité de l’ensemble du centre. La création d’un grand espace public de liaison au niveau de l’espace central situé au milieu de la zone de rupture spatiale après la reconversion des équipements existants, assurera la liaison entre des deux entités urbaines et pour une redynamisation du centre. Les opérations de réaménagement seront appliquées aux niveaux du centre administratif à partir de placette El Istiklel, le boulevard houari Boumediene jusqu’à le siège de wilaya, et aussi dans le quartier situé dans le nord de notre zone d’étude. Toutes ces interventions pour une nouvelle centralité à Oum El Bouaghi, lui permettront d’acquérir un centre ville digne d’une grande ville moderne.

Page | 117


Conclusion générale Conclusion générale : Nous avons montré comment après une longue période de stagnation Oum El Bouaghi en 1974 a accédé au rang de chef-lieu de Wilaya. Cette promotion administrative a profondément modifié le développement spatial puis a changé la fonction de la ville. L’éclatement du cadre administratif est l’une des caractéristiques du changement qui a permis à la ville d’Oum El Bouaghi son passage d’un bourg rural à une ville nouvelle dont l’extension spatiale repose sur un développement qui a donné un caractère plus nettement urbain à cette ville. D’après une analyse urbaine de la ville d’Oum El Bouaghi et son centre, nous avons conclu de la présence d’une rupture spatio-fonctionnelle entre l’ancien centre et le centre administratif qui provoque un déséquilibre et fragmente la ville d’Oum El Bouaghi. D’autre part, elle nous a aidé de ressortir les grands problèmes au niveau de la trame viaire, du cadre bâti, et enfin au niveau des équipements et de l’activité commerciale. Notre intervention sur les deux centres et la zone de rupture a pour objectifs: - De réussir à créer une nouvelle centralité qui permettra d’améliorer le bien-être des usagers (habitants) et aussi accessible par toutes la population de l'agglomération. - D’assurer une parfaite liaison entre les deux entités urbaines. - La création d’une certaine mixité entre la fonction commerciale et administrative et la résidentielle. - L’amélioration générale du cadre de vie.

Page | 118


Bibliographie : Ouvrages : 1- MONTERO Muriel : « la ville », Paris, Ellipses Edition, 2002. 2- J. P. Levy - centres villes en mutation, 1987. 3- XAVIER LAFON : La ville antique, Paris, Éditions du Seuil, 2002. Mémoires : 1- BOUCHERIT Sihem : L’utilisation du Projet Urbain dans la requalification des grands ensembles, mémoire de Magister département d’architecture et d’urbanisme Constantine, 2011. 2- BOUDRA Messaoud : renouvellement du centre originel de la ville de Guelma par la démarche du projet urbain, mémoire de magister, université de Constantine, 2007. 3- BOUKHALFA Fatima Zohra & Deffous Meriem : «Le projet urbain comme outil pour rependre aux problèmes liés à l’accessibilité », Master, Université d’Oum El Bouaghi 2015. 4- KADDACHE Khaoula & GABA Khaoula, Magister, Oum El Bouaghi, Université L’arbi Ben M’hidi, 2014 5- LAHLOUH Manel, « le projet urbain comme stratégie de modernisation par la métropolisation de Constantine cas PMMC », magister, Batna, Université Hadj Lakhder, 2012. 6- MALO Gohier : Comment identifier les centralités urbaines et quelles relations entretiennent-elles entre elles?, mémoire de Magister, université paris Est, 2008. 7- MAZOUZ Toufik : La Réalité Urbaine A Oum El Bouaghi Entre Un Centreville Ancien Délaissé Et Des Centralités Nouvelles Monofonctionnelles Et Stériles, Magister, Université OEB, 2007. 8- REKKAB Soulef : Intervention sur le centre ville d’OEB, Magister, Université d’OEB, 2008. 9- TTOUI Wafa, « Les mutations des quartiers en centre-ville », Magister, Annaba, Université Badji Mokhtar, 2012. 10- GUERBAZI Toufik & HAMRAOUI Said : intervention urbaine au centre ville de Batna, Université de Batna, 2011. ‫ ﺷﮭﺎدة ﻣﮭﻨﺪس دوﻟﺔ ﻓﻲ ﺗﺴﯿﯿﺮ‬،‫ اﻟﺘﺠﺪﯾﺪ اﻟﺤﻀﺮي ﻓﻲ ﻣﺮﻛﺰ ﻣﺪﯾﻨﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬: ‫ ﺣﻘﺎص ﺣﻜﯿﻤﺔ‬-11 ،2011 ،‫ ﺟﺎﻣﻌﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬، ‫ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬،‫اﻟﺘﻘﻨﯿﺎت اﻟﺤﻀﺮﯾﺔ‬

Page | 119

Revues : 1-S. ZERTAL : dynamique sociale et nouvelles centralités commerciales, Journal Sciences & Technologie, N°31, Université de Constantine, 2010. Web sites : 1- http://www.sciences-po-urbanisme.fr 2- Zahia Maghnous-Dris. Le projet urbain : du dessein au dessin, 2008, en ligne : https://halshs.archives-ouvertes.fr/ 3- Jean-Paul Carrière ; Villes et projets urbains en Méditerranée https://books.google.dz 4- définition de la centralité, en ligne : http://www.toupie.org 5- La centralité urbaine au Luxembourg : analyse et perspectives, En ligne http://www.dat.public.lu 6- Le projet Urbain de Béthune, en ligne : http://www.villesmoyennestemoins.fr 7- Un projet urbain pour le centre ville de Gradignan, en ligne : http://participation.bordeaux-metropole.fr/ 8-Projet urbain Cœur de ville, en ligne : « http://www.ville-enghienlesbains.fr/ »

Page | 120


Annexes : Ayant constaté que la ville d’OEB ne dispose pas d’un centre spatial clair suite à la dégradation de son cadre bâti, de la saturation de ses infrastructures de bases et la désaffectation de ses habitats, l’on est amené à problématiser cette situation et envisager tout un projet urbain pour la réalisation d’une nouvelle centralité à partir du noyau ancien. A l’époque coloniale française, le centre ville d’OEB Ex : Canrobert, a été fondé de part et d’autre de la RN10, structurant l’espace dans une forme de damier avec un bâti rural. En 1974, l’application des PDAU et POS n’a pas contribué à l’urbanisation du centre et l’intervention de cette politique d’aménagement et d’occupation du sol était limitée à l’élimination des constructions précaires et vétustes. Se référant à des expériences pilotes menées dans les grandes métropoles en matière d’urbanité, le projet est perçu comme un mode d’intervention nouveau et progressif réhabilitant l’espace en l’inscrivant dans un tissu centralisé orienté vers le futur et répondant aux attentes sociales qu’imposent la modernité, la mobilité et le bien-être humain et environnemental. Le Projet urbain en tant que démarche conciliant l’utilité socioéconomique et l’esthétique spatiale répond dans une large mesure aux impératifs du développement durable et aux exigences complexes de la modernité. C’est pourquoi la ville, objet de grandes mutations, constitue un levier de réflexion créative et imaginative en permanence et mobilise tous les atouts des technologies pour des performances vitales participant à la prospérité de la ville. En l’absence d’une centralité fonctionnelle réelle à OEB, le projet urbain intervient par une restructuration spatiale par l’implantation d’équipements divers affectés à l’administration, l’habitat, la culture, le loisir, le culte, l’espace vert. L’entité géographique ainsi constituée forme un pôle attractif, vital et fonctionnel. L’analyse urbaine récente nous a permis d’identifier deux centres en rupture. La ville connait alors un étirement linéaire vers l’Est et une expansion du secteur tertiaire vers le Sud qui constitue à partir de 1990 le nouveau centre doté de tous les constituants administratifs. Cette croissance spatiale s’explique par une contrainte naturelle au Nord, le Djebel S.Rghiss empêchant toute a

extension dans cette direction, de même à l’Est confinée par la zone industrielle et les terres agricoles. La ville d’OEB enregistre un déséquilibre apparent entre une croissance potentielle de la population et un ralentissement important des équipements sociaux d’accompagnement, ce qui provoque une concentration massive dans l’ancien centre et le pôle Sud. Ainsi, notre zone d’étude sera constituée de l’ancien centre et du nouveau centre administratif qui sont en rupture et à la source d’un déséquilibre spatial généré par un groupement d’équipements et des quartiers résidentiels. Le diagnostic établi met en lumière l’état de dégradation des voies secondaires et tertiaires, l’étroitesse des voies de circulation provoquant des encombrements, l’absence de parkings, la présence d’arbres au bord de la route. En dépit du lancement des PDAU et POS, le centre historique d’OEB n’a pas changé de look, par le maintien d’un bâti privé vétuste protégé par un statut juridique créant un problème cadastral dû à la difficulté d’indemnisation lors de l’expropriation pour utilité publique. L’absence d’opérations de restauration et de rénovation témoigne d’une politique sans intérêt urbanistique et architectural. Par ailleurs, le nouveau centre comporte un bâti dans un état moyen et des voiries qui répondent dans une certaine mesure à l’accessibilité et la mobilité. Quant aux équipements, l’on constate que l’ancien centre est affecté d’un dysfonctionnement qui défigure l’image de la ville et réduit les opportunités. Le nouveau centre est, quant à lui, dominé par le cadre administratif au niveau des équipements. Quant à l’activité commerciale, elle est centrée tout au long de la RN10 et au niveau de la cité de la gare historique. Un manque d’équipements commerciaux est à déplorer. La ville d’OEB ne favorise pas en effet les rencontres humaines en l’absence d’un espace public ouvert, hormis quelques jardins clôturés. En somme, la présence de problèmes majeurs diagnostiqués exige la mise en application d’un projet urbain d’urgence pour réhabiliter l’espace en opérant une nouvelle centralité articulée autour de l’ancien centre commercial et la nouvelle entité composée d’un centre formé d’équipements et de structures de services. b

Notre stratégie d’intervention repose sur un diagnostic de l’aire d’étude en analysant les différents atouts et contraintes du site pour déterminer un projet urbain conséquent prenant en charge les faiblesses et les inconvénients que nous pouvons visualiser à travers la carte légendé du diagnostic où la couleur rouge désigne les atouts du site, la couleur bleue montre les faiblesses, les flèches indiquent les ruptures. Nous pouvons voir également la localisation de l’ancien et du nouveau centre. En guise de conclusion, le plan d’aménagement global et la carte 3D permettent d’émerger clairement les propositions avancées dans le projet urbain et la centralité. Il ressort de l’étude prospective que le projet urbain aura pour objectif de créer une centralité par des interventions urbaines sur les parties affectées et non réaménagées. La requalification du quartier dans le centre ancien à travers la démolition des constructions vétustes permettra d’améliorer l’image urbanistique et architecturale du centre. L’injection de nouveaux équipements commerciaux, culturels, et administratifs, permet une reconfiguration de l’espace pour une cohérence et une homogénéité de l’ensemble du centre. La création d’un grand espace public de liaison au niveau de l’espace central situé au milieu de la zone de rupture spatiale après la reconversion des équipements existants, assurera la cohésion entre les deux entités urbaines permettant une redynamisation du centre. Les opérations de réaménagement seront appliquées au niveau du centre administratif à partir de la placette El Istiklal, le boulevard Houari Boumediene jusqu’au siège de la wilaya ainsi que dans le quartier situé au Nord de la zone d’étude. Toutes ces interventions pour une nouvelle centralité à OEB lui permettront d’acquérir un centre-ville digne d’une grande ville moderne.

c

702m

Source: Google Earth+Etudiant

3D Projet urbain, Vue Globale

Résumé : La ville d’Oum El Bouaghi est promue chef-lieu de Wilaya par un découpage administratif de l’Algérie en 1974. Cette promotion administrative a permis la réalisation d’un vaste programme de logements collectifs et équipements. En effet, l’éclatement du cadre administratif a entraîné un déséquilibre manifeste à l’échelle de toute la ville qui se traduit par une rupture entre le centre administratif et l’ancien centre. D’autre part, elle nous a aidé de ressortir les grands problèmes pour voir par quel projet urbain peut-on intervenir afin d’imaginer une nouvelle centralité regroupant l’ancien centre et la nouvelle entité urbaine à la ville d’Oum El Bouaghi. Mots clés : Urbanisme, Projet urbain, ville, centre, centralité, nouvelle centralité. :‫ﻣﻠﺨﺺ‬ ‫ ﺣﯿﺚ‬،‫ ﻟﺘﺼﺒﺢ ﻣﺮﻛﺰ اﻟﻮﻻﯾﺔ اﻟﺮاﺑﻌﺔ‬1974 ‫اﺳﺘﻔﺎدت ﻣﺪﯾﻨﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ ﻣﻦ ﺗﻘﺴﯿﻢ إداري ﺟﺰاﺋﺮي ﺳﻨﺔ‬ ‫أن ھﺬا اﻟﻌﺮض اﻹداري ﺳﻤﺢ ﺑﻌﺪ ﻣﺪة ﻣﻦ اﻟﺰﻣﻦ ﺑﺒﺮﻧﺎﻣﺞ ﺟﺪ واﺳﻊ ﻣﻦ ﺑﻨﺎء اﻟﻤﻨﺸﺂت و اﻟﺴﻜﻨﺎت اﻟﺠﻤﺎﻋﯿﺔ‬ .‫و اﻟﺘﺠﮭﯿﺰات‬ ‫ ھﺬا اﻟﺘﻮﺳﻊ ﻟﻠﺘﺠﮭﯿﺰات اﻹدارﯾﺔ ﺧﻠﻖ ﻧﻮع ﻣﻦ اﻟﻼﺗﻮازن ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻤﺪﯾﻨﺔ ﻛﻜﻞ ﻣﻤﺎ‬،‫و ﻓﻲ اﻟﻮاﻗﻊ‬ ‫ ھﺬا اﻟﻜﺴﺮ ﺳﺎﻋﺪ ﻓﻲ‬،‫ ﻣﻦ ﺟﮭﺔ أﺧﺮى‬.‫أدى إﻟﻰ وﺟﻮد ﻛﺴﺮ ﺑﯿﻦ اﻟﻤﺮﻛﺰ اﻟﻘﺪﯾﺪ و اﻟﺠﺪﯾﺪ )اﻹداري( ﻟﻠﻤﺪﯾﻨﺔ‬ ‫اﺳﺘﺨﺮاج ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻛﺒﯿﺮة ﻣﻦ اﻟﻤﺸﺎﻛﻞ و ذﻟﻚ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻣﻌﺮﻓﺔ اﻟﻤﺸﺮوع اﻟﺤﻀﺮي اﻟﻤﻨﺎﺳﺐ اﻟﺬي ﯾﻤﻜﻦ‬ .‫ اﻟﻤﺮﻛﺰﯾﺔ اﻟﺠﺪﯾﺪة‬، ‫ اﻟﻤﺮﻛﺰﯾﺔ‬،‫ اﻟﻤﺮﻛﺰ‬،‫ اﻟﻤﺪﯾﻨﺔ‬،‫ اﻟﻤﺸﺮوع اﻟﺤﻀﺮي‬،‫ اﻟﻌﻤﺮان‬:‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ‬ .‫اﻟﺘﺪﺧﻞ ﺑﮫ ﻣﻦ أﺟﻞ ﻣﺮﻛﺰﯾﺔ ﺟﺪﯾﺪة ﺗﺠﻤﻊ اﻟﻤﺮﻛﺰ اﻟﻘﺪﯾﻢ و اﻟﺠﺪﯾﺪ ﻟﻤﺪﯾﻨﺔ أم اﻟﺒﻮاﻗﻲ‬ Abstract : Oum EL Bouaghi city has benefited an administrative division in 1974, This administrative promotion allowed after a time of a vast collective housing program and equipments. Indeed, the collapse of the administrative framework has led to a clear imbalance in the scale of the whole city resulting a break between the administrative city and the old center. Moreover, This break helped us to out the big problems to know the opportune urban project can we intervene to imagine a new centrality include the old center and the new urban entity Oum El Bouaghi. Key Words : Urbanism, urban project, City, Downtown, Centrality, new centrality

Le Projet Urbain Pour Une Nouvelle Centralité. Etude de Cas Ville d'OEB

Recommend Documents