Chapitre0 Introduction Economique

Présentation générale L’ "Économie" Histoire de l’Économi l’Économiee Les 10 Principes de l’Économie Faits et définitions statistiques

Introduction Générale à l’Économie Damien Dejeufosse Université d’Évry Val d’Éssonne Licence Licence 1 - Droit


Présentation Présent ation générale du cours Cours : Organisé en 12 séances de 3h. Aucun TD Évaluation : Examen terminal en janvier : forme non définitive Questions Questions de cours Réflexion autour d’un document ou d’un sujet donné.

Contacts Contacts : par mail : [email protected] Bureau 323, bâtiment Ile de France


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Plan du cours C HAPITRE 1 : Les principaux courants de pensée C HAPITRE 2 : L’échange et le marché C HAPITRE 3 : Entreprise et organisation de marché C HAPITRE 4 : Analyse du marché du travail C HAPITRE 5 : Le circuit macroéconomique C HAPITRE 6 : Consommation Consommation et épargne épargne C HAPITRE 7 : l’investissement C HAPITRE 8 : L’État et l’intervention publique C HAPITRE 9 : Croissance, Croissance, inégalités et pauvreté.


Références Manuels : J. Stiglitz, Carl-E Walsh, J-D. Lafay , Principes d’économie moderne, De Boeck, 2i me édition. G. Mankiw, Principes de l’économie, Economica A. Frois, Introduction à la microéconomie et Introduction à la macroéconomie , Economica Economica Revues et journaux : Alternative économiques Problèmes économiques (plus poussé) Le Monde, Le Figaro, Les Echos, La Tribune, Libération...

Présentation générale L’ "Économie" Histoire de l’Économie Les 10 Principes de l’Économie Faits et définitions statistiques

Définitions multiples Une Science

Définitions Etymologiquement : Économie = administration du foyer Économie = un concept polysémique l’économie est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. une science : l’ensemble des théories économiques et parfois de gestion constituant la science économiques un situation : la situation économique. l’épargne, les économies



Caractéristiques à retenir : il y a des hypothèses le contexte économique influence la perception de l’Économie L’économie est dépendante du cadre d’analyse Ceci renvoie à la notion de science.



Science : «Ensemble de connaissances, d’études d’une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés et fondés sur des relations objectives observables.» (Petit Robert) La science est basée sur des Théories : «Ensemble d’idées, de concepts abstraits, plus ou moins organisés appliqués à une domaine particulier». But : essayer d’appréhender et de comprendre la réalité économique.



Modèle : représentation simplifiée et abstraite de la réalité économique. Plus précisément un modèle cherche à représenter un enchainement causes/effets dans le but d’en fournir une explication plausible.

Processus de pensée en 3 temps (M. Allais) : La formulation des hypothèses Élaboration du modèle/de la théorie Vérification des résultats ⇒

le conflit entre Réalité et Abstraction



Pour pouvoir expliquer les phénomènes économiques, un modèle a besoin de variables endogènes : expliquées par le modèle exogènes : indépendante de l’analyse menée



Explication du processus de raisonnement Tout repose sur la formulation des hypothèses 1 2

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Définition des concepts clés et des agrégats Formulation des hypothèses : elles permettent de déduire des résultats théoriques Confrontation aux données ⇒ décide de revoir le processus ou d’accepter provisoirement les résultats et la théorie.

Processus long : il dure jusqu’à acceptation de la théorie formulée.



Explication du processus de raisonnement


Les précurseurs : Mercantilistes et Physiocrates XVII-XIX : L’analyse classique moderne Début XX : l’ère des révolutions économiques

Histoire de l’Économie

Le commerce a eu une place crucial au fil de l’histoire : il a permit le développement économique, des échanges culturels mais également de certaines lois. Développement très tardif des théories économiques. Il y avait des réflexions économiques avant le courant des mercantilistes, notamment chez les philosophes.



Les Mercantilistes

La logique générale : Logique de protectionnisme avant l’heure : exporter le plus possible tout en fermant au maximum les frontières. La richesse d’une nation dépend de l’importance de sa population et de l’accumulation d’or et d’argent →

Rôle primordiale et central du commerce extérieur



Les Mercantilistes

Différentes formes du mercantilisme : Mercantilisme bullioniste : Espagne, Portugal Mercantilisme industrialiste : France et J.B. Colbert Mercantilisme commercial : Angleterre Caméralisme : Allemagne



Les Mercantilistes

Principales critiques : Une trop grande importance accordée à la balance commercial : Smith Le problème de l’Or : un bien en quantité limités → des tensions sur la valeur + bien comme les autres (Smith). "Un jeu à somme nulle" : en contradiction avec la théorie moderne de l’avantage à l’échange (Hume, Locke).



Les Physiocrates Opposés aux mercantilisme, ils fondent une doctrine ultra-libérale. Fondée en 1750, par F. QUESNAY, dans le but d’aider le Roi dans sa gestion de la nation et la gestion de la richesse pour éviter les disettes. Ils identifient la source de la richesse dans la Terre. La richesse est intrinsèque à la Terre et n’est pas créée. La Terre devient donc le centre de l’activité économique.



Les Physiocrates Les 3 caractéristiques de la physiocratie : La richesse : elle n’est plus un amas de métal et aux mains de l’Etat. Elle est répartie au sein de toute la nation et provient du travail de la Terre. "Laisser faire les hommes,laisser passer les marchandises" V. De Gournay. L’ordre naturel : c’est l’ordre des choses et ce dernier est régit par des lois naturel, extérieures à l’Homme : la philosophie physiocratique est un mélange de matérialisme et de déisme. Il y a une Intelligence Supérieure (Dieu) qui organise un ordre universel parfait qui est donné aux hommes et que ces derniers doivent le respecter sans chercher à lui porté atteinte. Un circuit économique : première représentation de



Smith et l’École Classique Auteur central : Adam Smith, auteur de «Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations» , 1776. ⇒

fondateur de l’économie moderne et de l’école classique.

Principaux apports la richesse des nation : un ensemble de produit Le travail, source de valeur : Valeur d’échange d’un bien : la quantité de travail incorporé donne sa valeur au bien Valeur d’usage : fonction du besoin éprouvé vis-à-vis du bien.



Smith et l’École Classique Principaux apports (suite) La division du travail pour augmenter la production et donc la richesse de la Nation. La main invisible : le marché s’auto-régule et guide les agents individuels vers l’intérêt social à travers la poursuite de leurs propres intérêts. →

Bienfaits de l’individualisme et de la concurrence.

Accumulation et croissance économique : L’investissement et son financement (l’épargne) au coeur du phénomène de croissance économique. Libre échange : il y a un avantage à échanger et commercer. Rôle de l’État : uniquement réduite aux fonctions régaliennes.



Smith et l’École Classique Une économie de production et d’échanges : l’offre est au coeur de l’activité économie. La Loi de Say : L’offre crée sa propre demande. → Il peut y avoir à chaque instant une surproduction de tel ou tel bien, mais il ne peut pas y avoir de crises de surproduction générales et durables. → source des principales attaques de Marx, et Keynes par la suite La monnaie : un instrument d’échange et rien d’autre. → Principale faiblesse de l’économie classique.



La critique de Marx La logique : une démarche plus philosophique : le Matérialisme historique théorie de la valeur travail : accepte l’idée que le travail donne sa valeur. il retient l’idée de « travail socialement nécessaire » plutôt que d’heures travaillées. La dialectique (Hegel) : une chose et son contraire coéxiste et s’opposent pour engendre une vérité supérieure à l’une et à l’autre. →

se retrouve dans l’idée dans la succession des modes de production et l’opposition des classes sociales



La critique de Marx L’aliénation (Feuerbach) : l’homme est à l’origine de tout mais il est aliéné, comme dépossédé d’une partie de lui-même au profit d’autres êtres, comme des êtres surnaturel des religions) →

Pour Marx : dans le rapport d’échange où la valeur d’échange où le travail fourni une sur-valeur en raison de la politique de salaire de subsistance les produits sont vendus à leur valeur d’échange > valeur d’usage (incluant le salaire de subsistance).

Il faut garder en tête le contexte de l’époque : apogée de la révolution industrielle, conditions de travail difficile et premières difficultés de la théorie classique face aux premières crises industrielles.



La critique de Marx Le rapport social nait de la production : elle engendre un rapport social qui va se tendre au fur et à mesure en raison de la concurrence et l’accélération du rythme de l’accumulation du capital : Le capitaliste ayant pour but l’accumulation suraccumule en situation de concurrence. Le capital est plus productif donc nécessite moins de travail → perte de plus value. Le capitalisme s’appauvrit et produit plus → crise de surproduction Résolution temporaire : baisse du salaire de subsistance. →

La crise est inhérente au capitalisme financier.



La révolution de la Valeur-Utilité Un changement de paradigme : Jevons, Menger et Walras découvrent le concept d’utilité marginale qui permet d’imposer la théorie de la Valeur-Utilité : Théorie subjective : la valeur d’un bien vient de la satisfaction que nous procure lsa consommation. Raisonnement à la marge : on regarde ce que nous apporte la consommation d’une unité supplémentaire de bien, et non plus la quantité totale. Naissance de la microéconomie moderne et de la théorie néoclassique. → Garde la logique de l’offre et d’auto-ajustement des marchés. →



La révolution de la Valeur-Utilité Le paradoxe de l’eau et du diamant : Pourquoi l’eau si utile, ne coûte-elle rien alors que le diamant, qui ne sert à rien, coûte si cher ? Premières tentatives 1751 - l’Abbé Galiani : la rareté d’un objet : les choses ont de la valeur parce qu’elles sont certes utiles, mais également parce qu’elles sont rares. La valeur-Travail : résolution partielle. La véritable résolution vient du concept d’utilité marginale : Définit par rapport à un individu : hypothèse d’une échelle de valeur sur la satisfaction Explique parfaitement le paradoxe : l’eau est très utile donc procure un haut niveau d’utilité, mais n’étant pas rare elle a une faible utilité marginale. À l’inverse du diamant.



Approche par la demande : Keynes Remise en cause fondamentale de la logique néoclassique : il n’y a pas de force conduisant ’économie naturellement vers le Plein emploi . → Raisonnement d’emblée macroéconomique Coeur de la révolution keynésienne : le rejet de la "Loi de Say" : La demande est la clé et non l’offre. La demande effective : elle correspond à la demande qui va effectivement se réaliser dans l’économie. Elle résulte des anticipations de demande formées par les entrepreneurs en fonction des prix anticipés, de la consommation privée et publique envisagée et de l’investissement probable. ↔

C’est le niveau de demande qui maximise les anticipations de profits des entrepreneurs.



Approche par la demande : Keynes Un équilibre de sous emploi : Les entreprises sont contraintes sur leurs débouchés. Rôle de la monnaie dans la sphère réelle : une hausse de la quantité de monnaie génèrera toujours une hausse de prix, mais va également jouer sur le niveau de demande via l’investissement. Monnaie : une des formes de l’épargne.

L’État joue un rôle en phase de sous emploi Contexte de développement particulier : la crise de 1929


Prise de décision individuelle Interactions et marché Fonctionnement global de l’économie

Principe identifiés pour mieux appréhender l’économie moderne. Issus de l’économie néoclassique et de l’économie keynésienne, qui domine la science économique. 3 différentes catégories de principes : 1 la price de décision individuelle 2 Interactions et marché 3 Fonctionnement global de l’économie



Prise de décision individuelle P RINCIPE N ˚ 1 : Les agents font des choix ! Peut être transposé au niveau de la société (arbitrage efficacité/justice sociale) P RINCIPE N ˚ 2 : Chaque bien à un coût → coût d’opportunité et coût financier. P RINCIPE N ˚ 3 : Raisonnement à la marge : base du comportement rationnel P RINCIPE N ˚ 4 : Le rôle des incitations



Interactions et marché P RINCIPE N ˚ 5 : L’échange est avanatageux : chaque agent à un gain à réaliser des échanges . P RINCIPE N ˚ 6 : Le marché, mode d’organisation économique efficace : il permet de coordonner les comportements individuel ce qui en fait le meilleur mode d’organisation La "Main invisible" (A. Smith) P RINCIPE N ˚ 7 : Rôle du gouvernement face aux défaillances du marché



Fonctionnement global de l’économie

P RINCIPE N ˚ 8 : Niveau de vie et productivité sont liés P RINCIPE N ˚ 9 :Le lien entre les Prix et la Monnaie P RINCIPE N ˚ 10 : Existence d’un arbitrage Inflation/chômage à court terme.


Croissance et PIB Inflation Chômage et emploi Commerce international

Croissance et PIB Le PIB : Agrégat représentant le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes. 3 définitions : La somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits La somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus le solde commercial ; somme des emplois des comptes d’exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production, importations ; moins subventions, excédent brut d’exploitation et revenu mixte. (Définition INSEE)


Croissance et PIB




Inflation Définition : la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l’augmentation du coût de la vie. La perte de valeur des unités de monnaie est un phénomène qui frappe l’économie nationale dans son ensemble, sans discrimination entre les catégories d’agents. Évaluation : l’indice des prix à la consommation (IPC), mais mesure n’est pas complète, le phénomène inflationniste couvrant un champ plus large que celui de la consommation des ménages. (Définition INSEE)


Inflation




Chômage et emploi Le chômage représente l’ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d’emploi et en recherchant un. Sa mesure est complexe : "halo" autour du chômage. Statistiques mensuelles du Ministère du travail, (demandeurs d’emploi enregistrés par Pôle Emploi) Enquête Emploi de l’Insee, qui mesure le chômage au sens du BIT. Chômage au sens du BIT (1982) : une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à : 1 être sans emploi, c’est à dire ne pas avoir travaillé durant une semaine de référence ; 2 être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; 3 avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent


Chômage et emploi




Chômage et emploi en France (INSEE)



Chômage et emploi en France (INSEE)



Commerce international Balance des paiements : État statistique qui retrace sous une forme comptable l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entres les résidents d’une économie et les non-résidents au cours d’une période déterminée. Les flux économiques et financiers sont répartis entre : Le compte des transactions courantes : échanges de biens, de services, de revenus et de transferts courants Le compte de capital Le compte financier : investissements directs ou de portefeuille (Définition INSEE)



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