HASSAINATE Mohammed Saber
Passage de la comptabilité générale à la comptabilité de gestion
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1. Utilité de la comptabilité de gestion La comptabilité générale classe les opérations par nature. Elle fournit un résultat global dégagé par le compte de produits et de charges (CPC) et la situation patrimoniale de l’entreprise (bilan). Les objectifs de la comptabilité générale sont d’être : un moyen de preuve entre commerçants, un moyen d’information des associés, des épargnants, des salariés et des tiers en général, un moyen de calcul de l’assiette des différents impôts. La tenue d’une comptabilité générale est une obligation pour les entreprises, mais elle ne permet pas de donner d’infos précises sur le coût d’un produit, d’une fonction ou sur la rentabilité d’une activité. C’est en l’occurrence le rôle de la comptabilité de gestion. C’est ainsi que celle ci se fixe les objectifs suivants : Elle met l'accent sur la connaissance de la réalité économique. En conséquence, les charges de comptabilité générale seront reprises en comptabilité analytique, en éliminant les déformations (fiscales notamment), ou les éléments exceptionnels, et en ajoutant certaines charges non reconnues en comptabilité générale. Elle est adapté aux besoins d'analyse propres de l'entreprise, alors que les charges de la comptabilité générale sont classées par nature, en comptabilité analytique la classification des charges obéit à d'autres critères d'analyse: l'analyse par fonctions (approvisionnement, production, distribution); l'analyse par produit, ou par commande; l'analyse par centre d'activité, qui conduit à répartir les charges entre les différents services de l'entreprise : services techniques, commerciaux, administratifs... Elle donne des résultats par produit, par commande, par activité...etc. Alors qu'en comptabilité générale on mesure un résultat global de l'exercice. La comptabilité analytique sert à décrire les flux internes à l'entreprise et à fournir une analyse détaillée des résultats. Elle fournit des informations de manière fréquente pour favoriser le contrôle interne (période mensuelle ou même plus courte). Elle n'est pas exclusivement tournée vers le passé. Elle fournit des informations pour établir des prévisions de nature à guider les décisions. (Comptabilité prévisionnelle et budgétaire)
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2. La comptabilité analytique, qu’est ce que c’est ? Synonymes : comptabilité de gestion, comptabilité des coûts, « cost accounting », « management accounting ».
Il s’agit en fait du système d’information comptable interne propre à la structure de
l’entreprise et à la nature de son environnement, qui permet aux dirigeants de l’entreprise : De connaître les coûts des différents produits et fonctions. De suivre l’évolution des coûts intermédiaires et des coûts de revient. De suivre l’évolution de certains postes du bilan de l’entreprise. (exp : déterminer la valeur des stocks, calculer le coût des productions immobilisées,etc) D’établir des prévisions de charge et de produits courants dans le cadre de la gestion budgétaire De constater les réalisations et déterminer les écarts entre celle-ci et les prévisions. D’une manière générale la comptabilité de gestion est un outil d’analyse de l’activité de l’entreprise qui permet aux dirigeants aux différents niveaux de prendre un ensemble de décisions de gestion.
3. De la notion de coût 3.1 Coûts et décisions de gestion :
Tout gestionnaire, lorsqu’il doit prendre une décision de gestion, se fonde à un moment
ou à un autre sur un raisonnement de type « coût / bénéfice ». Décideur Marketing : à quel prix introduire notre nouveau produit ? Couvrir les coûts, dégager une marge bénéficiaire et empêcher les concurrents d’arriver trop vite sur le marché. Directeur de la production : sous quelles conditions faut-il construire une nouvelle usine ? Directeur du personnel : faut-il sous-traiter ou réaliser nous même la formation continuée ?
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Dans chaque cas, la connaissance aussi précise que possible des coûts et des marges
apparaît indispensable pour étayer la prise de décision. 3.2 Coût, objet de coût et inducteur de coût :
Lorsque l’on évoque un coût, on évoque systématiquement en fait trois éléments distincts mais étroitement liés :
Le coût, expression monétaire significative pour le prise de décision.
L’objet du coût, auquel il est relatif (coût d’une pièce, d’une heure de travail, d’une activité particulière comme la manutention,…)
L’inducteur de coût, à savoir l’élément qui provoque (qui induit) le coût. L’utilisation de l’électricité, de la main d’œuvre, des matières premières …).
a. La définition du coût :
Au plan de la théorie micro-économique, c’est « une ressource sacrifiée ou à laquelle on
renonce pour atteindre un but spécifique ». Peu parlant et peu opérationnel.
« Montant monétaire qu’il faut payer pour acquérir un bien ou un service ».
Dés lors, un coût est « tout regroupement de charges comptables qu’il est pertinent
d’opérer pour informer la prise de décision dans l’entreprise ou pour assurer le contrôle d’une partie ou de l’ensemble de l’organisation ».
b. L’objet de coût : Un objet de coût correspond à tout élément pour lequel une mesure séparée du coût est jugée utile.
Coût d’un produit : un camion.
Coût d’un service : l’expertise d’un sinistre.
Coût d’un projet : Tunnel autoroutier.
Coût d’un client.
Coût d’une marque.
Coût d’une activité : la formation des secrétaires.
Coût d’un département.
c. Objet de coût et système d’information :
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Dés lors, avant de concevoir tout système de comptabilité de gestion et / ou de contrôle
de gestion, il faut d’abord identifier les questions auxquelles le management doit apporter une réponse.
Un tel système doit être concert, car il doit servir à la prise de décision.
Un tel système doit être opérationnalisable : un beau projet « papier » ne sert à rien s’il est impossible à traduire dans la réalité de l’entreprise.
Il faut ensuite identifier l’ensemble des objets de coût, organiser la collecte, la saisie et le
traitement des charges comptables et veiller à la cohérence de l’ensemble (une même charge, par exemple de personnel, peut entrer dans définition de plusieurs coûts). D’où toute l’importance des bases de données relationnelles et donc une bonne maîtrise des systèmes d’information et de l’informatique de gestion.
d. L’inducteur de coût ou « cost driver » :
Un inducteur de coût est un facteur susceptible d’avoir un impact sur le coût de l’objet de
coût : toute modification du niveau de l’inducteur de coût (il doit être mesurable) entraîne une modification du coût total de l’objet de coût.
Un inducteur de coût renvoie donc à une idée de causalité : c’est le facteur qui explique le
coût et si on agit sur la cause, le coût se modifie.
4. Un bon système de comptabilité de gestion ?
Il doit offrir une représentation (une ‘modélisation’) adéquate de la consommation de
ressources par l’entreprise Il doit être représentatif de la réalité de l’entreprise et de son environnement Et dés lors…
Il n’y a pas un et un seul système unique de comptabilité de gestion applicable en tout
temps et en tout lieu à toute entreprise.
Un tel système évolue avec l’évolution de la structure et des activités de l’entreprise.
Un tel système évolue sous la pression des différents partenaires de l’environnement de l’entreprise.
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La comptabilité analytique n’est pas un système de gestion isolé. Au contraire elle fait partie d’un ensemble auquel elle est fortement liée : Elle puise les informations de base de la comptabilité générale et dans les documents existants dans la structure administrative de l’entreprise. Elle utilise des modèles variés choisis en fonction d’un certain nombres de facteurs de contingence relatifs à l’entreprise elle même : age, taille, environnement, etc. Elle fait appel à un certain nombre d’outils et de méthodes quantitatives. Afin de déterminer le coût de revient on doit faire recours à l’information comptable donnée par les comptes de gestion et résumée dans le compte de produits et charges. En principe, il faut prendre toutes les charges de la comptabilité générale c'est-à-dire celles effectivement enregistrées dans les documents de saisie (livre journal et grand livre) et regroupées dans l’état de synthèse des comptes de gestion (CPC). Toutefois le passage à la comptabilité de gestion doit se faire après un travail de retraitement. En effet toutes les charges de la comptabilité générale (section1) ne contribue pas à la détermination des coûts. Plus encore il y a des charges non prévues par la comptabilité générale et qui font partie intégrante du coût.
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Les charges de la comptabilité générale :
1.1 Définitions D’après le Code comptable une charge est un emploi appauvrissant (potentiellement) qui provoque une diminution du bénéfice annuel. Les charges sont régies par le principe de spécialisation des exercices, en effet une charge porte maximum sur une année. Les charges sont formés principalement des achats consommées de biens et de services utilisés dans le cycle d’exploitation de l’entreprise (consommation) ainsi que de la rémunération des divers facteurs de production : impôts, charges de personnel, intérêts… Elles comprennent également les charges « calculées » qui sont les dotations aux amortissements et aux provisions, d’autres charges diverses accessoires ou exceptionnelles ainsi que les impôts sur les résultats. Elles correspondent à un appauvrissement potentiel de l’entreprise ; elles sont génératrices de pertes dans la mesure où le niveau des produits correspondants leur reste inférieur.
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1.2 Modalités d'analyse des charges En comptabilité générale les charges tout comme les produits sont classées de la manière suivante : 1- Eléments d'exploitation. Ce sont des opérations régulières, en principe cycliques, qui concourt à la formation du résultat. Ex : Achat de marchandises par un commerçant, paiement des salaires paiement des intérêts
d'un
emprunt, vente de produit s finis par un
industriel, paiement de la facture du téléphone
etc.
2- Eléments exceptionnels: Ce sont des éléments anormaux, irréguliers, exceptionnels qui viennent modifier le résultat. Le P.C.G les a appelé des éléments non courants (produits non courants et charges non courantes). Ex: Un client ordinaire qui tombe en faillite , une pénalité ou amende fiscale, subvention d'équilibre , rentrée sur créances considérées perdue etc. 3- Eléments financiers: Compte tenu de leur importance et de leur nature particulière, le P.C.G classe de façon distincte les éléments financiers du résultat : -
charges financières (intérêts dus par l'entreprise)
-
produits financiers (intérêts en faveur de l'entreprise et revenus des titres.)
En effet les charges financières d'intérêts sont liées aussi bien à des opérations d'exploitation (intérêts de crédits pour les clients), qu'à des opérations exceptionnelles (intérêts de dettes); il serait donc délicat de les ventiler entre ces deux niveaux, c'est pourquoi le P.C.G a prévu un niveau financier de l'analyse.
1.3 Charges, produits et résultats Le code comptable marocain répertorie les charges, les produits et les résultats de la manière suivante :
Produits :
Produits d’exploitation (71).
Produits financiers (73).
Produits non courants (75).
Produits courants = Produits d’exploitation + produits financiers.
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Charges :
Charges d’exploitation (61).
Charges financières (63).
Charges non courantes (65).
Impôts sur les résultats (67).
Charges courantes = charges d’exploitation + charges financières.
Résultats :
Résultats d’exploitation (81) = (71) – (61).
Résultat financier (83) = (73) – (63).
Résultat courant (84) = (81) + (83).
Résultat non courant (85) = (75) – (65).
Résultat avant impôts (86).
Résultats net (88) = (86) – (67).
La structure du CPC présente donc trois niveaux partiels (exploitation, financier, non courant), complétés par un niveau global (impôts sur les résultats).
2.
Les charges de la comptabilité analytique :
La comptabilité analytique ne se contente pas de rependre telles quelles les charges de la comptabilité générale. Les comptes annuels sont en effet établis en application des principes et conventions comptables dont certains peuvent se révéler non pertinents pour les besoins de la comptabilité de gestion. C’est la raison pour laquelle certaines charges de la comptabilité générale sont écartées du calcul des coûts (charges non incorporables) alors qu’à l’inverse, d’autres éléments, non pris en compte par la comptabilité générale, devront être intégrés dans les coûts (charges supplétives).
a. Les charges non incorporables : A la lecture du schéma, on constate que : Toutes les charges non courantes ne sont pas incorporables. En effet, ces charges, comme leur nom l’indique, ne se rapportent pas à l’objet de l’entreprise. Elles sont générées par des
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événements fortuits (subventions accordées, VNA des immobilisations cédées, dons, libéralités, dotations non courantes) ou par erreurs (pénalités et amendes fiscales et pénales). Certains charges courantes ne sont pas incorporables, chaque fois qu’elles ne sont pas généralisées ou que l’analyse ne permet pas de les considérer comme telle. Il s’agit : Des dotations aux amortissements des immobilisations en non valeurs inscrites dans les dotations d’exploitation et dans les dotations financières (nous incluons les dotations aux amortissements des primes de remboursement des obligations car le recours à l’emprunt obligataire n’est pas encore généralisé et ouvert à toutes les entreprises marocaines ; lorsqu’il le sera, cette charge peut éventuellement devenir incorporable). Des fractions des dotations aux amortissements qui excédent les dotations fiscales. Certaines entreprises peuvent aux amortissements accéléré (dégressif) soit pour des considérations de gestion ou la loi les autorise. Des dotations aux provisions pour dépréciation des créances douteuses. Les clients et les autres débiteurs doivent normalement s’acquitter de leurs dettes ; s’ils ne le font pas, c’est à titre exceptionnel et immoral. Des dotations aux provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie. Les dotations résultant de litiges sur les comptes n’ont pas un caractère normal. Des dotations aux provisions pour risques et charges qui n’ont pas un caractère régulier et répétitif ou non généralisé (provisions pour propre assureur, provisions pour amendes, double droits, pénalités, provisions pour impôts, provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices). Des impôts sur les résultats. Cette charge est exogène et s’impose en principe de la même manière à l’ensemble des entreprises. De toutes les charges courantes se rapportant aux exercices antérieurs. Etc.
b. Les charges supplétives : Il s’agit de charges qui n’existent pas dans la comptabilité générale (CG) et que le CAE ajoute aux charges incorporables de la CG. Parce qu’elles se justifient dans une approche économique de gestion (alors que la CG applique les normes du droit comptable). Ce sont :
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La rémunération des capitaux propres et capitaux propres assimilés des entreprises au taux du marché financier ou marché de l’argent à long terme, l’objectif étant de rendre les entreprises comptables dans le temps et dans l’espace. Certaines entreprises peuvent prendre le risque d’emprunter massivement, d’autres au contraire, préfèrent la sécurité et se financent principalement par le recours à l’autofinancement cumulé. Il serait raisonnable de parler de la rémunération de l’autofinancement cumulé (qui inclut, en plus des capitaux propres et assimilés, les provisions et les amortissements puisqu’elles sont aussi des ressources de financement). La rémunération de l’exploitant si celui-ci n’est pas salarié et si son salaire et ses charges sociales n’ont pas été comptabilisées dans les charges du personnel. L’objectif étant également de rendre comparables les entreprises de statut juridique différent (les entreprises individuelles et les entreprises sociétaires opérant dans le même secteur d’activité). Les charges d’usage : certaines entreprises peuvent considérer que le montant des dotations telles qu’elles sont fiscalement comptabilisées ne répondent pas aux spécificités de la branche d’activité, soit à la cadence du progrès technique dans la branche d’activité. Dans ce cas la différence entre la dépréciation comptable et la dépréciation réelle est considérée comme une charge d’usage.
Exemple : Les équipements industriels dans une entreprise de montage peuvent être aisément amortis sur 5 à 8 ans au lieu de 10 ans fiscalement tolérés en fonction de la durée de vie des marques et du progrès technologique (robotique). Notons que cette troisième catégorie de charges supplétives n’a pas été évoquée par le PCGE. En définitive les charges de la comptabilité analytique peuvent être déterminées à partir de l’égalité suivante :
Charges incorporables = charges de la comptabilité générale – charges non incorporables + charges supplétives. Il reste à rappeler que les charges incorporables peuvent être calculées pour une période inférieure ou égale à l’année. Dans le premier cas, il faut ramener toutes les charges à la fraction d’année retenue.
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Schéma de passage des charges de la comptabilité générale à celle de la comptabilité analytique
Charges
Charges courantes
non courantes Financières
Charges de la
D’exploitation
comptabilité générale
Charges de CAE incorporables aux
différents coûts Charges ajoutées aux
Charges de la
Charges courantes de la
comptabilité générale
comptabilité générale
non incorporables
incorporables
charges incorporables de la comptabilité générale dites charges supplétives incorporables
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EXERCICE 1 L'entreprise CHAMS met à votre disposition certaines informations portant sur ses postes de charges de janvier 2001: Charges comptabilisées en janvier 360.000 (dont 60.000 de charges portant sur l'exercice 2000) Les amortissements concernent: des immobilisations amortissables sur 10 ans et acquises pour 1.600.000 DH. Leur dépréciation réelle pour l'année 2001 s'élève à 100.000 des immobilisations amortissables sur 5 ans et acquises pour 500.000. Leur dépréciation réelle pour l'année 2001 s'élève à 120.000 Les capitaux propres de l'entreprise s'élèvent à 8.000.000 DH et l'on prend en considération une rémunération fictive des capitaux au taux de 5,5 % l'an. Il semble logique d'évaluer à 18.000 DH la rémunération que pourrait espérer l'exploitant et ce pour le mois de janvier. TRAVAIL A FAIRE
Déterminer les charges de la comptabilité de gestion pour le mois de janvier 2001.
EXERCICE 2 Les postes des charges annuelles de l’entreprise Sigma se présentent comme suit au 31/12/2000 :
Achats non consommés de matières et fournitures……........…...1.950.000 Autres charges externes……………………………………....……300.000 Impôts et taxes………………………………………………....……..60.000 Charges de personnel……………………………………….....…....180.000 Autres charges d’exploitation..……………………………....……...30.000 Dotations d’exploitation………………………………….......……..135.000 Charges d’intérêts…………………………………………....……….66.000 Autres charges financières………………………………...………..…7.500 VNA des immobilisations cédées………………………...………..….9.900 Dotations non courantes……………………………….…..….…..….21.000 Impôts sur les résultats…………………………………...……..……35.000
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Autres informations Parmi les charges courantes de l’entreprise SIGMA figurent : une dotation d’amortissement d’un bureau est évaluée et comptabilisée à 2.500, tandis ce que la dépréciation réelle s’élève à 1.500 pour l’exercice 2000 des dotations de provision pour créances douteuses 11.250 une prime d’assurance comptabilisée en 2000 et comptant pour l’exercice comptable 1999 s’élève à 5.000 des dotations d’amortissement des frais préliminaires pour 18.750 des dotations d’amortissement des primes de remboursement des obligations pour 10.350 Les capitaux propres de l’entreprise s’élèvent à 6.975.000 et l’on prend en considération une rémunération fictive de ces capitaux de 8 % l’an Il semble correct d’évaluer le travail de l’exploitant à 12.000 par mois TRAVAIL DEMANDE :
1. le montant des charges non incorporables à la comptabilité de gestion ainsi que les charges supplétives pour l’année 2000 2. en déduire les charges à retenir par la comptabilité de gestion au titre de l’exercice 2000
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