La France est riche d'une école exégétique biblique vieille de La Francia es rica en la escuela bíblica exegética de cuatro siglos quatre siècles : de Richard Simon, son inventeur, un de antigüedad: desde Richard Simon, su inventor, un contemporain de Bossuet, jusqu'à Jean Soler, un savant bientôt contemporáneo de Bossuet, hasta Jean Soler, un estudioso que octogénaire auquel notre époque a scandaleusement tourné le pronto será octogenario al cual nuestra época escandalosamente escanda losamente le dos, en passant par le curé Meslier, le baron d'Holbach, dio la espalda, pasando por el cura Meslier, el barón de Holbach, l'anarchiste Proudhon, le laïc Charles Guignebert, Paul-Louis el anarquista Proudhon, el laico Charles Guignebert, Paul-Louis Couchoud ou Prosper Alfaric, qui nie l'existence historique de Couchoud o Prosper Alfaric, que niega la existencia histórica de Jésus, il existe une école française remarquable de lecture des Jesús, hay un escuela francés remarcable de lectura de textos textes dits sacrés comme des textes historiques, ce que, bien llamados sagrados como textos históricos, por supuesto que lo sûr, ils sont. Le silence qui accompagne cette ligne de force son. El silencio que acompaña a esta línea de fuerza científica se scientifique s'explique dans un monde imprégné de judéoexplica en un mundo inmerso en el judeo-cristianismo. christianisme. ¿Quién es Juan Soler? Un estudios diplomático, un hombre que pasó su vida leyendo, traduciendo, analizando y espulgando Qui est Jean Soler ? Un diplomate érudit, un homme qui a minuciosamente en sus lenguas originales los textos fundadores passé sa vie à lire, traduire, analyser et éplucher dans leurs del monoteísmo. Diplomático, que tenía ocho años en Israel, langues originales les textes fondateurs du monothéisme. donde fue asesor cultural y científica en la embajada de Francia. Diplomate, il le fut huit années en Israël Israël,, où il a été conseiller culturel et scientifique à l'ambassade de France. Il a également También trabajó en Argelia, en Polonia, en Irán y Bélgica. Desde travaillé en Algérie Algérie,, en Pologne Pologne,, en Iran et en Belgique. Depuis 1993, este defensor de las lenguas regionales vive en Países 1993, ce défenseur des langues régionales vit en pays catalan et Catalanes y trabaja en una pequeña oficina-biblioteca luminosa como una célula monacal, entre mar y montaña, Francia y España. travaille dans un petit bureau-bibliothèque lumineux comme une cellule monacale, entre mer et montagne, France et El hombre no se explaya, él va a lo esencial. Su obra densa Espagne. concentra el resultado de años de trabajo solitario y de L'homme ne se répand pas, il va à l'essentiel. Son oeuvre dense investigación, lejos del ruido y la furia. Ahí están los frutos de sus estudios se encuentran condensados en Aux origenes origenes du Dieu concentre le résultat d'années de travaux solitaires et de recherches loin du bruit et de la fureur. Voilà pourquoi le fruit unique (a los orígenes del Dios único), un ensayo en tres volúmenes: L'invention du du monothéisme monothéisme(La invención del de ses études se trouve ramassé dans Aux origines origines du Dieu unique , un essai en trois volumes : L'invention du monothéisme monothéisme monoteísmo (2002)), La loi de Moïse (La Ley de Moisés(2003)) y Vie et mort dans la Bible (Vida y Muerte en la Biblia (2004)).En (2002), La loi de Moïse Moïse (2003) et Vie et mort dans la Bible 2009 añadió una nueva obra llamado La violence monothéiste monothéiste (la (2004). En 2009, il ajoute un opus intitulé La violence violence violencia monoteísta). monothéiste.
Dynamiteur Cet agrégé de lettres classiques déconstruit les mythes et les légendes juifs, chrétiens et musulmans avec la patience de l'horloger et l'efficacité d'un dynamiteur de montagne. Il excelle dans la patience du concept, il fournit ses preuves, il renvoie avec précision aux textes, il analyse minutieusement. Il a toutes les qualités de l'universitaire, au sens noble du terme ; voilà pourquoi l'université, qui manque de ces talents-là, ne le reconnaît pas.
Dinamitero
Este asociado de Letras Clásicos deconstruye los mitos y leyendas judíos, cristianos y musulmanes con la paciencia del relojero y la eficacia de una dinamitero de montaña. Se destaca en la paciencia del concepto, entrega sus pruebas, reenvía con precisión a los textos, analiza minuciosamente. Tiene todas las cualidades del catedrático universitario, en el sentido noble del término, ahí está porque la universidad, que carece de estos talentos, no lo reconoce.
Esta paciencia del relojero que no convence a la universidad por Cette patience de l'horloger qui ne convainc pas l'université se lo tanto se duplica de la efectividad de dinamitero que podría double donc de l'efficacité du dynamiteur qui pourrait plaire atraer a los periodistas. Pero si a la universidad no debe gustarle el aux journalistes. Mais, si l'université ne doit pas aimer chez lui uso de los cartuchos de dinamita, los periodistas, ellos, l'usage des bâtons de dynamite, les journalistes, eux, probablemente no aprecian su meticulosidad conceptual. Es por n'apprécient probablement pas sa méticulosité conceptuelle. eso que este hombre está solo, y su pensamiento revolucionario Voilà pourquoi cet homme est seul, et sa pensée incomprendido. révolutionnaire, méconnue. Certes, il a pour lui la caution d'un certain nombre de pointures intellectuelles du XXe siècle : Claude Lévi-Strauss, Jean-Pierre Vernant, Marcel Detienne, Maurice Godelier, Ilya Prigogine, mais aussi Edgar Morin, Claude Simon, René Schérer, Paul Veyne lui ont dit tout le bien qu'ils pensaient de son travail. Mais rien n'y fait, le nom de Jean Soler ne déborde pas le cercle étroit d'une poignée d'aficionados - même si ses livres, tous édités aux éditions de Fallois, se vendent bien.
Por cierto, tiene entre sus referencias la garantía de un cierto número de intelectuales del siglo XX: Claude Lévi-Strauss, JeanPierre Vernant, Marcel Detienne, Maurice Godelier, Ilya Prigogine, pero también a Edgar Morin, Claude Simon, René Scherer, Paul Veyne le dijeron todo lo bueno que pensaban de su trabajo. Pero nada de esto funciona, el nombre de Jean Soler no se extiende más allá del círculo estrecho de un puñado de aficionados - a pesar de que sus libros, todos editados por ediciones Fallois, se venden bien.
Jean Soler vient donc d'avoir la bonne idée de faire paraître Jean Soler acaba de tener la buena idea de publicar Qui est Qui est Dieu ?. Le résultat est un texte bref qui synthétise la Dieu? (¿Quién es Dios?). El resultado es un texto breve que totalité de son travail, pourtant déjà quintessencié, un petit livre resume toda su obra, sin embargo muy sofisticado, un pequeño vif, rapide, dense, qui propose un feu d'artifice avec le restant libro vivo, ágil y denso, que propone fuegos artificiales con el de dynamite inutilisé... C'est peu dire qu'il s'y fera des ennemis,
tant le propos dérange les affidés des trois religions monothéistes.
Six idées reçues Jean Soler démonte six idées reçues. Première idée reçue : la Bible dépasse en ancienneté les anciens textes fondateurs. Faux : les philosophes ne s'inspirent pas de l'Ancien Testament, car "la Bible est contemporaine, pour l'essentiel, de l'enseignement de Socrate et des oeuvres de Platon. Remaniée et complétée plus tard, elle est même, en grande partie, une oeuvre de l'époque hellénistique".
restante de dinamita inutilizado ... Es poco decir que se hará enemigos, tanto la intención incomoda a los confidentes de las tres religiones monoteístas. Seis ideas falsas o mitos
Jean Soler desmantela seis ideas falsas o mitos. Primer mito: la Biblia sobrepasa en antigüedad a los antiguos textos fundadores. Falso: Los filósofos no se inspiran en el Antiguo Testamento, porque "la Biblia es contemporánea, por lo esencial, de la enseñanza de Sócrates y las obras de Platón. Revisada y completada más tarde, ella es aún, en gran parte, una obra de la época helenística”.
Deuxième idée reçue : la Bible a fait connaître à l'humanité le dieu unique. Faux : ce livre enseigne le polythéisme et le dieu juif est l'un d'entre les dieux du panthéon, dieu national qui annonce qu'il sera fidèle à son peuple seulement si son peuple lui est fidèle. La religion juive n'est pas monothéiste mais monolâtrique : elle enseigne la préférence d'un dieu parmi d'autres. Le monothéisme juif est une construction qui date du Ve siècle avant l'ère commune.
Segundo mito: la Biblia hizo saber a la humanidad al Dios único. Falso: este libro enseña el politeísmo y el Dios judío es uno de los dioses del panteón, Dios nacional que anuncia que será fiel a su pueblo solamente si su pueblo es fiel. La religión judía no es monoteísta, sino monolátrica: se enseña la preferencia de un Dios entre los otros. El monoteísmo judío es una construcción que data del siglo V a.C.
Troisième idée reçue : la Bible a donné le premier exemple d'une morale universelle. Faux : ses prescriptions ne regardent pas l'universel et l'humanité, mais la tribu, le local, dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion. L'amour du prochain ne concerne que le semblable, l'Hébreu, pour les autres, la mise à mort est même conseillée.
Tercer mito: la Biblia le dio el primer ejemplo de una moral universal. Falso: sus prescripciones no miran lo universal y la humanidad, sino la tribu, lo local, lo que hay que asegurar al ser, la duración y la cohesión. El amor al prójimo concierne sólo al semejante, el Hebreo, para otros, el asesinato es incluso aconsejada.
Quatrième idée reçue : les prophètes ont promu la forme spiritualisée du culte hébraïque. Faux : pour les hommes de la Bible, il n'y a pas de vie après la mort. L'idée de résurrection est empruntée aux Perses, elle apparaît au IIe siècle avant J.-C.
Cuarto mito: los profetas promovieron la forma espiritualizada del culto hebraico. Falso: para los hombres de la Biblia, no hay vida después de la muerte. La idea de la resurrección fue tomada de los
Celle de l'immortalité de l'âme, absente de la Bible hébraïque, est empruntée aux Grecs.
persas, que aparece en el siglo II a.C. La de la inmortalidad del alma, ausente de la Biblia hebrea, está tomada de los griegos.
Cinquième idée reçue : le Cantique des cantiques célèbre l'amour réciproque de Dieu et du peuple juif. Faux : ce texte est tout simplement un poème d'amour. S'il devait être allégorique, ce serait le seul livre crypté de la Bible.
Quinto mito: el Cantar de los Cantares celebra el amor mutuo entre Dios y el pueblo judío. Falso: este texto es simplemente un poema de amor. Si debiera ser alegórico, sería el único libro cifrado de la Biblia.
Sixième idée reçue : Dieu a confié aux juifs une mission au service de l'humanité. Faux : Dieu a célébré la pureté de ce peuple et interdit les mélanges, d'où les interdits alimentaires, les lois et les règles, l'interdiction des mélanges de sang, donc des mariages mixtes. Ce dieu a voulu la ségrégation, il a interdit la possibilité de la conversion, l'idée de traité avec les nations étrangères, et il ne vise pas autre chose que la constitution identitaire d'un peuple. Ce dieu est ethnique, national, identitaire.
Sexto mito: Dios les dio a los judíos una misión al servicio de la humanidad. Falso: Dios celebró la pureza de este pueblo y prohíbe la mezcla, de donde las prohibiciones alimenticias, las leyes y las normas, la interdicción de las mezclas de sangre, por lo tanto los matrimonios mixtos. Este Dios quiso la segregación, prohibió la posibilidad de la conversión, la idea de un tratado con las naciones extranjeras, y no hace nada que no sea la constitución de la identidad de un pueblo. Este dios es étnico, nacional, identitario.
Le dieu unique : un guerrier
El Dios único: un guerrero
Fort de ce premier déblayage radical, Jean Soler propose l'archéologie du monothéisme. À l'origine, les Hébreux croient à des dieux qui naissent, vivent et meurent. Leurs divinités sont diverses et multiples. Yahvé a même une femme, Ashera, reine du ciel, à laquelle on sacrifie des offrandes - libations, gâteaux, encens. Pour ramasser cette idée dans une formule-choc, Jean Soler écrit : "Moïse ne croyait pas en Dieu." Le même Moïse, bien que scribe de la Torah, ne savait pas écrire : les Hébreux n'écrivent leur langue qu'à partir du IXe ou du VIIIe siècle. Si Yahvé avait écrit les Dix Commandements de sa main, le texte n'aurait pas pu être déchiffré avant plusieurs siècles.
Fuerte de esta primera limpieza racial, Jean Soler propone la arqueología del monoteísmo. Al principio, los hebreos creen en los dioses que nacen, viven y mueren. Sus divinidades son diversas y múltiples. Jehová incluso tiene una mujer, Ashera, reina del Cielo, a quien se sacrifica ofrendas- libaciones, pasteles, incienso. Para recoger esta idea en una fórmula sorprendente, Jean Soler escribió: "Moisés no creía en Dios. " El mismo Moisés, aunque escriba de la Torá, no sabía escribir: los hebreos escriben su lengua a partir del siglo IX o VIII. Si Jehová había escrito los Diez Mandamientos de su mano, el texto no habría podido ser descifrado antes de varios siglos.
Le dieu unique naît dès qu'il faut expliquer que ce dieu national et protecteur ne protège plus son peuple. Il y eut un temps bénit, celui de la sortie d'Égypte, de la conquête de Canaan, de la constitution d'un royaume ; mais il y eut également un temps maudit : celui de la sécession lors de la création de la Samarie, un État indépendant, celui de son annexion par les Assyriens, à la fin du VIIIe siècle, et de la déportation du peuple, celui de la destruction de Jérusalem par le roi babylonien Nabuchodonosor au début du VIe siècle. Le monothéisme s'impose dans la seconde moitié du IVe siècle. Le dieu des Perses, qui leur est favorable, devient le dieu des juifs, qui souhaitent eux aussi obtenir ses faveurs. Ce même dieu favorise l'un ou l'autre peuple selon ses mérites. On cesse de nommer Yahvé, pour l'appeler Dieu ou Seigneur. Les juifs réécrivent alors le premier chapitre de la Genèse. Menacé de disparition physique, le peuple juif cherche son salut dans l'écrit. Il invente Moïse, un prophète scribe qui consigne la parole de Yahvé. Il se donne une existence littéraire et se réfugie dans les livres dont le contenu est arrêté par des rabbins vers l'an 100 de notre ère. Les juifs deviennent alors le peuple du Livre et du dieu unique. Le dieu unique devient vengeur, jaloux, guerrier, belliqueux, cruel, misogyne. Jean Soler associe le polythéisme à la tolérance et le monothéisme à la violence : lorsqu'il existe une multiplicité de dieux, la cohabitation rend possible l'ajout d'un autre dieu, venu d'ailleurs ; quand il n'y a qu'un dieu, il est le vrai, l'unique, les autres sont faux. Dès lors, au nom du dieu un, il faut lutter contre les autres dieux, car le monothéisme affirme : "Tous les dieux sauf un sont inexistants."
El Dios único nace de la necesidad de explicar que este Dios nacional y protector no protege más a su pueblo. Hubo un tiempo bendito, el de la salida de Egipto, la conquista de Canaán, de la constitución de un reino, pero también hubo un tiempo maldito: el de la secesión durante la creación de Samaria, un Estado independiente, la de su anexión por los asirios en el siglo VIII, y la deportación del pueblo, el de la destrucción de Jerusalén por el rey babilónico Nabucodonosor al principio del siglo VI. El monoteísmo se impone en la segunda mitad del siglo IV. El Dios de los Persas, a su favor, se convierte en el Dios de los Judíos, que también deseen obtener sus favores. Este mismo Dios favorece a una o el otro pueblo según sus méritos. Dejamos de nombrar a Jehová, para llamarlo Dios o Señor. Los Judíos reescriben entonces el primer capítulo del Génesis. Amenazado de desaparición física, el pueblo judío busca su salvación en la escritura. Inventa a Moisés, un profeta escribano que consigna la palabra de Jehová. Se da una existencia literaria y se refugia en los libros cuyo contenido es decidido por los rabinos hacia el año 100 de nuestra era. Los judíos llegan a ser entonces el pueblo del Libro y del Dios único. El Dios único se convierte en vengador, guerrero celoso, agresivo, cruel, misógino. Jean Soler asocia el politeísmo con la tolerancia y el monoteísmo con la violencia: cuando existe una multiplicidad de dioses, la convivencia hace posible la adición de otro dios, venido de otra parte, cuando hay sólo un Dios, él es el verdadero y único, los demás son falsos. Desde entonces, en nombre de un Dios, hay que luchar contra los otros dioses, porque el monoteísmo, dice: "Todos los dioses, excepto uno, son inexistentes."
Invention du génocide
Invención del genocidio
"Tu ne tueras point" est un commandement tribal, il concerne "No matarás en absoluto" es un mandamiento tribal, que se refiere al pueblo judío, y no la a humanidad en su totalidad. La prueba, le peuple juif, et non l'humanité dans sa totalité. La preuve, Jehová manda a matar, y leemos en Éxodo 32. 26-28, tres mil Yahvé commande de tuer, et lisons Exode, 32. 26-28, trois personas murieron bajo su orden. En Contra Apión, el historiador mille personnes périssent sur son ordre. Dans Contre Apion, l'historien juif Flavius Josèphe établit au Ier siècle de notre ère judío Flavius Josèphe, establece en el primer siglo de una nuestra une longue liste des raisons qui justifient la peine de mort : era una larga lista de razones que justifican la pena de muerte: el adulterio, la violación,la homosexualidad, la zoofilia, la rebelión adultère, viol, homosexualité, zoophilie, rébellion contre les contra los padres, mentir sobre su virginidad, trabajo el día del parents, mensonge sur sa virginité, travail le jour du sabbat, Sabbat, etc. etc. Jean Soler aborde l'extermination des Cananéens par les juifs et parle à ce propos d'"une politique de purification ethnique à l'encontre des nations de Canaan". Puis il signale que le Livre de Josué précise qu'une trentaine de cités ont été détruites, ce qui lui permet d'affirmer que les juifs inventent le génocide "le premier en date dans la littérature mondiale"... Jean Soler poursuit en écrivant que cet acte généalogique "est révélateur de la propension des Hébreux à ce que nous nommons aujourd'hui l'extrémisme". Toujours soucieux d'opposer Athènes à Jérusalem, Jean Soler note que la Grèce, forte de cent trente cités, n'a jamais vu l'une d'entre elles avoir le désir d'exterminer les autres. En avançant dans le temps, Jean Soler, on le voit, ouvre des dossiers sensibles. La lecture des textes dits sacrés relève effectivement de la politique. Il interroge donc la postérité du modèle hébraïque dans l'histoire et avance des hypothèses qui ne manqueront pas de choquer.
Jean Soler aborda el exterminio de los cananeos por los judíos y habla a propósitos de "una política de limpieza étnica en contra de las naciones de Canaán". Luego señala que el Libro de José precisa que una treintena de ciudades fueron destruidas, lo q ue le permite afirmar que los judíos inventan el genocidio - "El primero en la literatura mundial”... Jean Soler prosigue escribiendo que este acto genealógico "es revelador de la propensión de los hebreos a lo que nombramos hoy el extremismo ". Siempre
cuidadoso de oponerse Atenas a Jerusalén, Jean Soler señala que la Grecia, fuerte de ciento treinta ciudades jamás vio a uno de ellos tener el deseo de exterminar a los otros. Avanzando en el tiempo, Jean Soler, le vemos, abre los archivos sensibles. La lectura de los textos llamados sagrados efectivamente depende de la política. Interroga pues la posteridad del modelo hebraico en la historia y adelanta hipótesis que no dejarán de impresionar.
Le judaïsme, écrit-il, a été en crise cinq fois en mille ans. Il l'est aux alentours de l'an 0 de notre ère. D'où son attente d'un messie capable de le sauver et de lui redonner sa splendeur. Il y a pléthore de prétendants, Jésus est l'un d'entre eux. Ce sectateur juif renonce au nationalisme de sa tribu au profit de l'universalisme. Dès lors, il n'y a qu'un dieu, et il est le dieu de tous. Plus besoin, donc, des interdits qui cimentaient la communauté tribale appelée à régner sur le monde une fois régénérée.
El judaísmo, escribe él, estaba en crisis cinco veces en mil años. Lo es alrededor del año 0 de nuestra era. De donde su espera de un mesías capaz de salvarlo y restaurar su esplendor. Hay plétora de pretendientes, Jesús es uno de ellos. Este sectario judío renuncia al nacionalismo de su tribu a favor del universalismo. Desde entonces, hay sólo un Dios, y él es el Dios de todos. No hay necesidad, por lo tanto, las prohibiciones que cimentaron la comunidad tribal llamado a reinar sobre el mundo una vez regenerado.
Si Jésus séparait bien les affaires religieuses et celles de l'État, s'il récusait l'usage de la violence et prêchait un pacifisme radical, il n'en va pas de même pour l'empereur Constantin, qui, en son nom, associe religion et politique dans son projet impérial théocratique. Sous son règne, les violences, la guerre, la persécution se trouvent légitimées - d'où les croisades, l'Inquisition, le colonialisme du Nouveau Monde. Pendant ce temps, les juifs disparaissent de Palestine et constituent une diaspora planétaire. L'islam conquiert sans discontinuer et la première croisade, précisons-le, se trouve fomentée par les musulmans contre les chrétiens.
Si Jesús separaba bien los asuntos religiosos y los del Estado, si recusaba el uso de la violencia y recomendaba un pacifismo radical, esto no se aplica al emperador Constantino, quien, en su nombre, combina la religión y la política en su proyecto imperial teocrático. Bajo su reinado, la violencia, la guerra, la persecución se encuentra legitimadas - de donde, las Cruzadas, la Inquisición, el colonialismo del Nuevo Mundo. Durante este tiempo, los judíos desaparecían de Palestina y constituyen una diáspora planetaria. El Islam conquista sin interrupción y la Primera Cruzada, precisémoslo,se encuentra fomentada por los musulmanes contra los cristianos.
Le schéma judéo-chrétien s'impose, même à ceux qui se disent El esquema judeo-cristiana se impone, incluso a los que se dicen libres de esta religión. Jean Soler incluso piensa en el comunismo indemnes de cette religion. Jean Soler pense même le communisme et le nazisme dans la perspective schématique de y el nazismo en la perspectiva esquemática de este modelo de pensamiento. Así, para Marx, el proletariado juega el rol del ce modèle de pensée. Ainsi, chez Marx, le prolétariat joue le pueblo elegido, el mundo es visto allí en términos de o posiciones rôle du peuple élu, le monde y est vu en termes d'oppositions entre el bien y el mal, amigos y enemigos, el Apocalipsis (la entre bien et mal, amis et ennemis, l'apocalypse (la guerre guerra civil) anuncia el milenarismo (sociedad sin clases). civile) annonce le millénarisme (la société sans classes).
Une oeuvre qui gêne
Un obra que incomoda
De même chez Hitler, dont Jean Soler montre qu'il n'a jamais été athée mais que, catholique d'éducation, il n'a jamais perdu la foi. Pour Jean Soler, "le nazisme selon Mein Kampf (1924) est le modèle hébraïque auquel il ne manque même pas Dieu" : Hitler est le guide de son peuple, comme Moïse ; le peuple élu n'est pas le peuple juif, mais le peuple allemand ; tout est bon pour assurer la suprématie de cette élection ; la pureté assure de l'excellence du peuple élu, dès lors, il faut interdire le mélange des sangs.
Lo mismo con Hitler, Jean Soler demuestra que él nunca ha sido un ateo, sino que, católico de educación, nunca perdió la fe. Para Jean Soler, "el nazismo según Mein Kampf del nazismo (1924) es el modelo hebreo al cual no le falta incluso ni Dios": Hitler es el guía de su pueblo, al igual que Moisés, el pueblo elegido no es el pueblo judío, sino el pueblo alemán; todo es bueno para garantizar la supremacía de esta elección, la pureza garantiza la excelencia del pueblo elegido, por lo tanto, tenemos que prohibir la mezcla de sangres.
Pour l'auteur de Qui est Dieu ?, le nazisme détruit la position concurrente la plus dangereuse. Jean Soler cite Hitler, qui écrit : "Je crois agir selon l'esprit du Tout-Puissant, notre créateur, car, en me défendant contre le juif, je combats pour défendre l'oeuvre du Seigneur." Les soldats du Reich allemand ne portaient pas par hasard un ceinturon sur la boucle duquel on pouvait lire : "Dieu avec nous"...
Para el autor de Qui est Di eu? , El nazismo destruye la posición competidora más peligrosa. Jean Soler cita a Hitler, quien escribe: "Creo actuar según el espíritu d el Todopoderoso, nuestro
On le voit bien, Jean Soler préfère la vérité qui dérange à l'illusion qui sécurise. Son oeuvre gêne les juifs, les chrétiens, les communistes, les musulmans. Ajoutons : les universitaires, les journalistes, sinon les néonazis. Ce qui, convenons-en, constitue un formidable bataillon ! Faut-il, dès lors, s'étonner qu'il n'ait pas l'audience que son travail mérite ?
Como podemos ver, Jean Soler prefiere la verdad que incómoda a la ilusión que tranquiliza. Su obra interfiere con los judíos, cristianos, comunistas, los musulmanes. Añadamos: los catedráticos, periodistas, incluso los neonazis. Lo cual, admito, ¡constituye un batallón formidable! ¿Por lo tanto, hay que, asombrarse que no tuviera la audiencia que su obra merece?
creador, porque me defendiéndome contra el judío, yo lucho para defender la obra del Señor " Los soldados del Reich alemán
no por casualidad, llevaban un cinturón en el que estaba escrito: "Dios con nosotros”...
Accusation
Acusación
L'accusation d'antisémitisme, bien sûr, est celle qui accueille le La acusación de antisemitismo, por supuesto, es la que acoge la mayoría de las investigaciones. Es el insulto más eficaz para plus souvent ses recherches. Elle est l'insulte la plus efficace desacreditar el trabajo de toda una vida, y la existencia misma de pour discréditer le travail d'une vie, et l'être même d'un homme. En effet, Jean Soler détruit des mythes juifs : leur dieu un hombre. En efecto, Jean Soler destruyó los mitos judíos: su Dios fue uno entre muchos otros, luego se volvió único bajo la fut un parmi beaucoup d'autres, puis il ne devint unique que sous la pression opportuniste ethnique et tribale, nationaliste. presión oportunista étnica y tribal, nacionalista. También según Juan Soler, el monoteísmo se convierte en un arma de guerra Toujours selon Jean Soler, le monothéisme devient une arme forjado tarde para permitir al pueblo judío de ser y durar, incluso a de guerre forgée tardivement pour permettre au peuple juif expensas de otros pueblos. Se asume una violencia intrínseca d'être et de durer, fût-ce au détriment des autres peuples. Il genocida, intolerante, que dura hasta hoy. La verdad del judaísmo suppose une violence intrinsèque exterminatrice, intolérante, qui dure jusqu'aujourd'hui. La vérité du judaïsme se trouve se encuentra en el cristianismo que universaliza un discurso nacionalista en primer lugar. ¡Tantas tesis iconoclastas! dans le christianisme qui universalise un discours d'abord nationaliste. Autant de thèses iconoclastes ! Al que Juan Soler añade que el Shoah no sabría lo que À quoi Jean Soler ajoute que la Shoah ne saurait être ce qui est comúnmente se dice: "Un evento absolutamente único, que excedería los límites del entendimiento humano. ¡Esfuerzo couramment dit : "Un événement absolument unique, qui desesperado para acreditar a todo p recio, incluso en la peor excéderait les limites de l'entendement humain. Effort desgracia, la elección por Dios del pueblo judío! En realidad, désespéré pour accréditer à tout prix, jusque dans le pire malheur, l'élection par Dieu du peuple juif ! En réalité, la existencia de Shoah es una prueba irrefutable de la inexistencia de Dios. " Soler inscribe la Shoah en la historia y, no l'existence de la Shoah est la preuve irréfutable de la nonexistence de Dieu." Soler inscrit la Shoah dans l'histoire, et non en el mito. Le reconoce un rol importante, pero inédito en la serie dans le mythe. Il lui reconnaît un rôle majeur, mais inédit dans de lecturas de este terrible acontecimiento: no un acontecimiento inédito, sino la prueba definitiva de la inexistencia de Dios - ¿Qué la série des lectures de cet événement terrible : non pas espíritu tan libre podrá entender esta lectura filosófica e histórica? événement inédit, mais preuve définitive de l'inexistence de Dieu - quel esprit assez libre pourra entendre cette lecture philosophique et historique ?
Renaissance grecque
Renacimiento griego
Jean Soler, on le voit, a déclaré une guerre totale aux monothéismes. Bien sûr, il ne souhaite pas revenir au polythéisme antique, mais il propose que nous nous mettions enfin à l'école de la Grèce après plus de mille ans de domination judéo-chrétienne. Une Grèce qui ignore l'intolérance, la banalisation de la peine de mort, les guerres de destruction massive entre les cités ; une Grèce qui célèbre le culte des femmes ; une Grèce qui ignore le péché, la faute, la culpabilité ; une Grèce qui n'a pas souhaité l'extermination massive de ses adversaires ; une Grèce qui, à Athènes, où arrive saint Paul, avait édifié un autel au dieu inconnu comme preuve de sa générosité et de son hospitalité - cet autel fut décrété par Paul de Tarse l'autel de son dieu unique, le seul, le vrai. Constantin devait donner à Paul les moyens de son rêve.
Jean Soler, como vemos, ha declarado la guerra total de los monoteísmos. Por supuesto, no quiere volver al politeísmo antiguo, sino propone que nos pongamos por fin en la escuela de Grecia, después de más de mil años dominación judeo-cristiana. Una Grecia que ignora la intolerancia, la banalización de la pena de muerte, las guerras de destrucción masiva entre las ciudades; una Grecia que celebra la adoración de las mujeres; una Grecia que ignora el pecado, la falta, la culpabilidad; una Grecia no deseó el exterminio masivo de sus adversarios; una Grecia que, en Atenas, donde llegó San Pablo, había edificado un altar al Dios desconocido como prueba de su generosidad y hospitalidad - este altar fue ordenado por Pablo de Tarso el altar de su Dios único, el único, la verdad. Constantino debía dar a Pablo, las capacidades de su sueño.
Nous vivons encore sous le régime de Jérusalem. Jean Soler, solitaire et décidé, campe debout, droit devant deux mille ans d'histoire, et propose une Renaissance grecque. Le déni étant l'une des signatures du nihilisme contemporain, on peut décliner l'invitation. Mais pourra-t-on refuser plus longtemps de débattre de l'avenir de notre civilisation ? Avons-nous les moyens de continuer à refuser le tragique de l'histoire pour lui préférer la comédie des mythes et des légendes ? Nietzsche aurait aimé ce disciple qui va fêter ses 80 ans. Et nous ?
Todavía vivimos bajo el régimen de Jerusalén. Jean Soler, solitario y decidido, acampa de pie, justo en frente de dos mil años de historia, y propone un renacimiento griego. La negación es una de las características del nihilismo contemporáneo, podemos rechazar la invitación. Pero, ¿podremos negarnos más tiempo de debatir del futuro de nuestra civilización?,¿Tenemos los medios de continuar negando la tragedia de la historia para que preferir los mitos y leyendas de la comedia? Nietzsche habría querido a este discípulo que va a celebrar sus 80 años. ¿Y nosotros?
Qui est Dieu ?, de Jean Soler (éditions de Fallois).
Fuente: Le Point , publicado el 07 de junio del 2012. Traducido por y para Logophilo.
_____________________________________________________ (1) Michel ONFRAY: nacido el 01 de enero 1959, es doctor en
filosofía, enseñó en la escuela técnica de Caen 1983-2002 antes de crear la Universidad Popular de Caen, en octubre de 2002 y la Universidad Popular del gusto en Argentan en el año 2006. Ha publicado unos cincuenta libros en los que propone una teoría del hedonismo. Su trabajo lo llevó a ser sensurado en muchos temas, por escribir temas que casi nadie lo trata: Le Ventre des philosophes (El vientre de los filósofos(1989))(Premio de la Fundación del Duca, Precio Chiavari), L’art de jouir (El arte de la diversión. (1991)), Les Formes du Temps (Las Formas del Tiempo (1996)) y La Raison Gourmande (La Razón Gourmande). (1995, Premio de la Libertad Literaria). Sin embargo, no deja de lado los sentidos visuales y ofrece una estética contemporánea: L’Oeil Nomade (El ojo nómada (1993)), Métaphysique des Ruines (Metafísica de las Ruinas (1995)), Splendeur de la catastrophe (Esplendor del desastre (2002)), Les icônes païennes (los iconos paganos (2003)), Epiphanies de la séparation (Epifanías de la separación, (2004))....(Continuar leyendo).