Université Hassan II Casablanca FSJES Ain chock
Téchniques de banqu et de crédit Professeur :A.Salehddine
S6 Gestion AU 2015/16
les opérations de financement 1.
calcul des autorisations de crédit :
La banque se livre à une analyse financière fine à travers : Le dépouillement des bilans et CPC des 3 derniers exercices afin de retracer la tendance de l’entreprise. Le calcul d’une batterie de ratios spécifiques à chaque secteur. Interprétation des tableaux de flux Collecte d’information sur l’entreprise et son secteur. Cette analyse financière permet de mesurer le risque sur le client et de mettre en place les faciliter appropriées cad qui permet au client de travailler normalement sans s’exposer au dépassement comportant des majorations et des commissions. 1. Facilité ou dépassement de caisse : comme il s’agit d’un financement d’appoint il convient de le calculer à partir de l’estimation du BFRE (méthode normative). Quand le besoin à combler est relatif à l’année suivante, le client doit fournir un budget de trésorerie relatant les encaissements et décaissements par mois. Les soldes déficitaires du budget donnent une estimation du besoin du client.
01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 total
2. L’escompte commercial : on peut distinguer trois situations : CA régulier ; délai client unique : soit un CA annuel 2.000.000 payable à 90j Autorisation= 2.000.000*90/360 = 5000.000 DH CA irrégulier ; délai unique : 01 : 300 ; 02 : 400 ; 03 : 500 ; 04 : 600 ; 05 : 700 ; 06 : 800 ; 07 : 900 ; 08 : ----- ; 09 : 800 ; 10 : 700 ; 11 : 600 ; 12 : 500. 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 300 300 300 P 400 400 400 P 500 500 500 P 600 600 600 P 700 700 700 P 800 800 800 P 900 900 900 P ------------800 800 800 P 700 700 700 600 600 500 300 700 1200 1500 1800 2100 2400 1700 1700 1500 2100 1800 La facilité appropriée serait de 2400KDH, qui lui permettront de disposer de liquidité nécessaire à l’exploitation.
En cas d’impayé au mois de juin, l’escompte de 800 le mettre en dépassement, soit que la banque refuse d’escompter la nouvelle traite si elle est émise par le même client à l’origine de l’impayé soit qu’elle escompte juste 600 au lieu de 800 pour respecter l’autorisation annuelle.
CA régulier, délai multiple : Une entreprise réalise un CA de 30 million de DH et accordée à sa clientèle les délais suivants : - 10% CA au comptant. - 30% CA à 30j fin de mois - 50% CA à 60j - 10% CA à 90j Délai moyen pondéré = (10%*0) + (30%*45j) + (50%*60j) + (10%*90j)= 52,5j 30000000*52,5/360= 4375000 DH 3. Crédit documentaire : pour évaluer cette ligne, le client doit produire les informations suivantes : - Programme prévisionnel des importations - Mode de règlement du Credoc (à vue ou contre acceptation) - Devise de facture - Délai de préparation et d’acheminement de la commande - Programme des importations des exercices précédentes Exp : un client prévoit de réaliser les importations suivantes : 15/01/08 : 700.000USD à vue 20/03/08 : 350.000€ sur document contre acceptation à 90j date de connaissement 13/06/08 : 60.000.000 JPY document contre acceptation à 60j date de connaissement 20/07/08 : 3000.000CHF à vue 19/08/08 : 100.000SAR à vue 20/11/08 : 300.000€ à vue 15/12/08 : 400.000USD document contre acceptation à 90j date LTA Délai de préparation et d’expédition 1 mois
En cours CREDOC fin de mois 01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
Report
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5600000
0
4200000
4200000
4200000
4200000
25200000
250000
0
0
3600000
Ouverture
5600000
4200000
21000000
250000
3600000
3200000
Règlement Solde
4200000 (5600000)
5600000
0
(4200000) 4200000
4200000
4200000
Cours prévisionnels : 1USD = 8 MAD 1 € = 12 MAD 1 CHF = 7 MAD 1 SAR = 2,5 MAD 100 JAY = 7 MAD
4200000
25200000
(25200000)
(250000)
250000
0
(3600000) 0
3600000
3200000
Le client a besoin d’une autorisation de 25.200.000 cumulable entre le Credoc à vue et contre acceptation
2- le suivi des utilisations Il s’agit d’une étape primordiale dans la prévention des risques de contrepartie (défaillance de la clientèle). En effet ce risque demeure la cause principale de la fragilité des banques. Il existe plusieurs outils, à savoir : l’usage de l’information qui permet un suivi au temps réel, contact permanent avec la clientèle et le marché. Pour prévenir le risque client, le banquier doit surveiller les points suivants : la tenue du compte, la qualité du papier remis, les délais commerciaux pratiqués 1. La tenue du compte : est supervisé en permanence grâce au graphique électronique qui permet une représentation détaillé de tout les aspects du compte : mouvement débiteur créditeur, solde moyen, les pointes débitrices créditrices et le nombre d’opération. L’observation d’un compte permet de le classer dans l’une de trois catégories suivantes : Comptes satisfaisants : compte très mouvementé avec alternance des mouvements créditeurs débiteurs, son fonctionnement se situe dans le cadre de son autorisation. Comptes lourds : après dominance débit avec quelque dépassement au-delà de l’autorisation Comptes préoccupants : comptes constants en dépassement dans le solde débiteur s’aggrave du faite des impayés et des intérêts de retard, ce compte doit être reclasser parmi le porte feuille contention, il sera gérer par le département juridique du siège. 2. La qualité du papier remis : la nature de valeur remise permet de constituer une idée sur la santé financière du client, par : pour toute opération d’escompte il convient de s’assurer de la solvabilité de l’émetteur et au même temps détecté les faux effets à savoir papier de famille, papier de cavaleries et tirage d’un commerçant sur un autre sans effectué de transaction. 3. Délais commerciaux pratiques : l’augmentation des effets à l’escompte entraine une augmentation de l’encours escompte, toute fois cette dernier peut ne pas résulter d’une augmentation du CA mais de la pratique du délai excessif, en effet, l’octroi du délai exagéré peut cacher des difficultés commerciales des clients. La consultation du service centrale du risque (SCR) permet de connaître les autorisations et les utilisations du client de crédit chez toutes les banques et évalués le risques pris sur celui là. La prévention du risque peut également se faire en surveillance l’état des stocks ce qui permet de détecter les stocks rossignols (invendables) de même le retard constaté sur certains opérations brulante peut entrainer retard de paiement d’impôt, TVA et CNSS…