Éthique et culture religieuse
2e année • 1er cycle du secondaire
Acteurs Diane Brière
Catherine Mainville-M. Michel Méthé
du
monde
Cahier d’apprentissage B • Savoirs • Activités
M E O R F O N O N C O E S S I
O G R S A G E S R P S S À L A P R E N T I P A D E S
Introduction Section 1
Improviser un dialogue ? « Dans les discussions, les injures sont les raisons de ceux qui ont tort. » Sébastien Roch Nicolas Chamfort
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Introduction • Section 1
Improviser un dialogue ?
(1741–1794), auteur rançais
© 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
o t o h p k c o t S i / o n i l o t r o B o l l e c r a M ©
Favoriser le dialogue, l’entamer, le maintenir, le faciliter, l’interrompre, le reprendre, l’encourager… Avez-vous remarqué remarqué à quel point il est important de communiquer ? De partager notre point de vue avec ceux et celles qui nous entourent ? Avez-vous observé combien certaines situations ou attitudes nuisent au dialogue ? Le dialogue est essentiel à la vie en société. Et si certains types de dialogue peuvent être spontanés ou improvisés, d’autres nécessitent des habiletés.
Pour participer activement au vivre-ensemble, il faut savoir dialoguer correctement et avec respect. Écouter le point de vue des autres nous permet d’approfondir le nôtre ou même de le modifer. Bien exprimer ses arguments
favorise la poursuite du dialogue. Dans ce module, nous réviserons les principaux outils du dialogue. Puis, nous mettrons ces connaissances en pratique durant un match d’improvisation.
Sommaire 1.1 Des conditions favorables au dialogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 1.2 Des formes du dialogue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 1.3 Des moyens pour élaborer un point de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.4 Des types de jugements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 1.5 Des entraves au dialogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 1.6 Improvisation Improvisati on ayant pour thème : Dialoguons ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 © 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
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1.1
Date :
Des conditions favorables au dialogue
Certaines conditions sont nécessaires au dialogue pour communiquer ecacement. 1. Associez les conditions de l’encadré à la bonne mise en situation. Pour vous aider, consultez les pages 178 et 179 des Outils de dialogue. Accueillir différentes façons de penser. • Bien expliquer l’intention du dialogue. Écouter attentivement les propos d’une personne pour en décoder le sens. Établir des règles de fonctionnement et les respecter. • Éviter de conclure trop rapidement. Exprimer correctement son point de vue. • Prendre le temps de clarier ses idées. Se soucier de l’autre et tenter de comprendre son point de vue. a) Annabelle prend le temps de manifester son désaccord avec les propos de David concernant la mise en place d’un caé étudiant. Ce serait, selon elle, trop dispendieux. Condition :
b) Élie mentionne toutes les règles du débat. Personne ne peut parler sans avoir l’autorisation du modérateur ou de la modératrice. Condition :
c) « Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est avant tout pour trouver une solution qui conviendra à tous au problème que pose la gestion des déchets dans notre établissement. » Condition :
d) « Si je comprends bien, Xavier, tu proposes que l’on diversie la liste des activités pour la sortie de n d’année. » Condition :
e) « Je suis surpris de ton opinion, Anne. Je n’y avais jamais pensé de cette manière et je trouve ton approche approche pertinent pertinente. e. » Condition :
f) « Je pense que tu as raison : mon point de vue n’est pas clair. Je vais le reformuler.» Condition :
g) « Tu n’as pas l’air d’être d’accord avec ce que j’ai afrmé. Peux-tu me réexpliquer ton point de vue ? » Condition :
h) « Je crois que nous avons ait le tour du sujet. Reste-t-il un aspect de la question dont nous n’avons pas discuté et qu’il audrait aborder ? » Condition :
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Improviser un dialogue ?
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2. Sous chaque situation, indiquez quelle condition du dialogue parmi celles de l’encadré précédent n’est pas respectée. Ce n’est pas à ton tour de parler, Samuel.
a) Condition non respectée :
Il aut être idiot pour exprimer un tel point de vue !
b) Condition non respectée :
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Sarah, réveille-toi. Tu es en train de manquer tout ce que Rachid dit.
c) Condition non respectée :
C’est ce que je pense, alors c’est ce que je dis. Arrangez-vous avec ça !
d) Condition non respectée :
1.1 Des conditions avorables au dialogue
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Nom :
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1.2
Date :
Des formes du dialogue
Un dialogue peut se présenter sous diérentes ormes selon ce que l’on veut aire : expliquer, raconter, consulter, exposer son point de vue, se mettre d’accord, etc. 1. Associez les ormes de dialogue de l’encadré à la situation appropriée. Pour vous aider, consultez les pages 180 et 181 des Outils de dialogue. La conversation • La discussion • La narration • La délibération • L’entrevue Le débat • La table ronde a) Au temps des dinosaures « Hier, raconte Mathieu, je suis allé au musée des sciences avec mes parents. L’exposition nous proposait un voyage dans le temps, à l’époque des grands reptiles. Grâce à de gigantesques dinosaures animés, nous étions transportés il y a plus de 65 millions d’années. » Forme du dialogue :
b) Une nouvelle activité à l’école Dany : Comment trouvez-vous l’activité de tennis de table que l’école vient d’orir aux élèves ? Anne-Sophie : Enn ! Une activité qui me plaît. J’adore le tennis de table. Jerome : Moi, je n’y ai jamais joué. Ça me semble dicile ! Mais c’est vrai que ça ait du bien d’avoir de nouveaux choix parmi les activités proposées. Dany : Qui vient jouer avec moi ? Forme du dialogue :
c) Entre deux cours – As-tu écouté, hier, la nouvelle émission de danse à la télévision ? – Oui ! Les gens qui ont été sélectionnés pour cette émission émission sont vraiment talentueux. – J’ai rarement vu d’aussi bons danseurs. Au ait, viendras-tu avec nous aire du vélo samedi ? – Non. Je vais au chalet avec avec mon père. Forme du dialogue :
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d) Pour en connaître plus – Nous voilà réunis pour discuter de l’exploitation orestière au Québec. Nous avons avec nous Monsieur Yvan Dubois, producteur orestier, et Madame Aimée Laverdure, biologiste spécialiste des milieux orestiers. Monsieur Dubois, expliquez-nous ce qu’est l’exploitation orestière. – Bonjour. L’exploitation forestière consiste à couper et à transformer des arbres arbres pour en obtenir des produits : planches, papier, matériaux divers. […] – Madame Laverdure, la parole est est à vous. – Pendant de nombreuses années, années, l’exploitation orestière à grande échelle a nui aux écosystèmes en détruisant l’habitat de plusieurs animaux. De nos jours, de nouvelles normes avorisent la diminution de ces impacts. Le respect des normes est essentiel à la bonne continuité de l’exploitation orestière. Forme du dialogue :
e) Avec une joueuse de water-polo – Dites-moi, Madame Boileau : qu’est-ce qui vous a poussée à poursuivre la compétition compétition en water-polo jusqu’à vous rendre aux Jeux olympiques ? – J’ai toujours été sportive. Pour moi, le water-polo était était une açon saine d’exercer un sport d’équipe, de satisaire mon besoin de compétition et de continuer mes études. – Obtiendrez-vous la médaille d’or cette année ? – Sans aucun doute. – Merci beaucoup, beaucoup, Madame Boileau. Forme du dialogue :
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1.2 Des ormes du dialogue
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f) Coupable ou non coupable ? – Je crois que que nous devrions déclarer l’accusé coupable. – Moi, je considère que les preuves déposées ne sont pas susantes pour rendre ce verdict avec certitude. – Regardez les photos… Ça me semble évident qu’il est coupable. – Mais les témoignages étaient contradictoires, ce qui sème le doute. N’oubliez pas que l’accusé est innocent tant que les preuves ne nous ont pas convaincus hors de tout doute. – Passons au vote. Forme du dialogue :
g) Des points de vue diérents Moderatrice : À propos du sujet d’aujourd’hui, Pour ou contre la peine de mort ? , chaque équipe devra annoncer sa position. Ensuite, chacune aura trois minutes pour exposer ses arguments. Nous terminerons avec une période de questions. Équipe n o 1, c’est à vous. Equipe no 1 : Nous sommes pour la peine de mort. Moderatrice : Équipe no 2, votre position ? Equipe no 2 : Nous sommes contre. Moderatrice : Bien ! Vos arguments, maintenant. […] Forme du dialogue :
2. Dans l’ordre, reportez les réponses de l’activité 1 dans les espaces ci-dessous. Puis, associez les lettres inscrites dans les boîtes pour découvrir le mot mystère. Si vos réponses à l’activité 1 sont bonnes, vous obtiendrez une des qualités essentielles au dialogue. a) b) c) d) e) f) g) Qualité essentielle :
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1.3
Date :
Des moyens pour elaborer un point de vue
Il existe plusieurs moyens pour développer et exprimer un point de vue : décrire, comparer, résumer, expliquer ou justier des arguments. 1. Associez les moyens de l’encadré à la situation appropriée. Pour vous aider, consultez la page 189 des Outils de dialogue. La description • La comparaison • La synthèse • L’explication • La justication a) « Le chat est semblable au tigre. Les deux sont des élins. Touteois, le chat est petit et dépendant des êtres humains, tandis que le tigre est beaucoup plus gros et certainement beaucoup plus dangereux. Comme animal de compagnie, un tigre serait embarrassant ! Et cela est interdit de toute açon ; mais pas d’avoir un chat… » Moyen :
b) Didier résume pour Jade le lm qu’il a vu au cinéma : « C’est l’histoire d’un reporter qui résout une énigme incroyable concernant des êtres aux pouvoirs surnaturels. Finalement, il découvre qu’il est lui-même un dieu destiné à délivrer les êtres humains de leurs sourances. » Moyen :
c) « La orêt derrière chez moi est composée d’une grande variété d’arbres euillus et de conières. Un ruisseau longe la maison, contourne une colline et se jette dans un petit lac. Divers oiseaux nichent tout près, et certains y demeurent tout l’hiver. Des chevreuils et des lièvres viennent parois se promener sur la pelouse. » Moyen :
d) Pascale dit à Carlo : « Pour construire correctement cette cabane, tu dois décider à quel type d’oiseau elle est destinée. De cette manière, tu pourras y percer une entrée de la orme et de la taille appropriées. Cet accès sera assez grand pour permettre à l’oiseau d’entrer, mais pas assez pour que ses prédateurs le suivent, le délogent ou lui dérobent ses œus. » Moyen :
e) « Vous devriez arrêter de fumer. Les études sont claires : la fumée du tabac provoque plusieurs maladies qui entraînent la mort. De plus, les maladies causées par le tabagisme coûtent très cher au système de santé publique. » Moyen : © 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
1.3 Des moyens pour élaborer un point de vue
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Nom :
Groupe :
1.4
Date :
Des types de jugements
Diérents types de jugements sont souvent utilisés pendant un dialogue, selon ce que l’on veut exprimer : ce que l’on préère, ce qu’il aut aire, ce qui est réel et l’importance donnée aux valeurs. 1. Pour chacun des énoncés du tableau, soulignez d’abord les mots clés, puis inscrivez le type de jugement qu’il représente. Attention, le même type de jugement revient plus d’une ois. Pour vous aider, consultez la page 195 des Outils de dialogue. Le jugement de préférence • Le jugement de prescription • Le jugement de réalité Le jugement de valeur Énoncés
Types de jugements
a) « Je considère que la amille est beaucoup plus importante que le travail. » b) « J’aime mieux les cours de guitare que les cours de gymnastique. » c) « Il est recommandé de bien manger et de bien dormir avant de participer à une compétition sportive. » d) « Ici, nous sommes dans le local de mathématique. » e) « La lasagne est de loin le plat que je préère. » f) « L’élimination de la pauvreté devrait être la priorité de tous et de toutes. » g) « Paul Verlaine est un poète français du XIXe siècle. » h) « Il est obligatoire de porter un bonnet de bain à la piscine municipale. » i) « Si je manque mon autobus, je serai en retard à l’école. » j) « Il est interdit de lancer des balles de neige dans la cour de l’école. » k) « À mon avis, la santé des citoyens devrait être considérée avant toute chose. » l) « Ce sont les journées de pluie roide qui m’ennuient le plus. »
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Improviser un dialogue ?
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1.5
Date :
Des entraves au dialogue
Une personne peut entraver le dialogue de plusieurs açons : en n’écoutant pas, en ne répondant pas, en se âchant inutilement, etc. Les appels incorrects aux autres et les erreurs de raisonnement sont également des entraves au dialogue. 1. Associez les entraves de l’encadré à la situation appropriée. Puis, expliquez comment il audrait y réagir dans cette situation. Attention, chaque entrave ne peut être utilisée qu’une ois. Pour vous aider, consultez les pages 200 à 203 des Outils de dialogue. L’appel à la popularité • L’appel au clan • L’appel au préjugé • L’appel au stéréotype L’argument d’autorité • L’attaque personnelle • La caricature • Le complot La double faute • La fausse analogie • La fausse causalité • Le faux dilemme La généralisation abusive • La pente fatale Exemple : « Je ne veux pas aller jouer pour cette équipe. Tout le monde dit que les joueurs ne
s’entendent pas et que les entraîneurs ne savent pas ce qu’ils ont. » Type d’entrave : L’appel à la popularité.
Comment réagir à cette entrave ? Comment est-il possible de se aire une opinion personnelle de la situation ? Peut-on vérifer soi-même si les joueurs ne s’entendent pas ? Peut-on se renseigner sur les méthodes des entraîneurs ?
a) « Les hommes ne devraient pas enseigner au primaire. Cette proession ne convient qu’aux emmes. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
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1.5 Des entraves au dialogue
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Nom :
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b) « Pourquoi me donnez-vous une contravention, monsieur l’agent ? Les autres voitures roulaient à la même vitesse que la mienne ! » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
c) « Tu as le choix, Xavier : soit tu déends notre projet de plantation d’arbres, soit tu es contre la protection de l’environnement. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
d) « Pensez-vous vraiment qu’Ismaël sera un bon che d’équipe ? Il porte toujours d’areuses chemises avec des feurs. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
e) « Julianne n’est pas able, elle remet toujours ses devoirs en retard. Je l’ai vue aire, la semaine dernière : elle a remis son devoir d’histoire deux jours après la date limite. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
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Improviser un dialogue ?
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Groupe :
Date :
f) « Courir plusieurs marathons par année est très bon pour la santé. Mon oncle, qui est un grand avocat, me le dit souvent. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
g) « N’achète pas ce jeu. Mes amis m’ont dit qu’il n’est vraiment pas intéressant. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
h) « L’enseignante d’éducation physique nous en demande trop. Il audrait nous entraîner durant notre sommeil pour la satisfaire. Veut-elle nous préparer pour les Olympiques ? » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
i) « Si tu manges un mets rit aujourd’hui, tu en prendras l’habitude. Tu deviendras obèse et tu eras une crise cardiaque avant d’avoir 20 ans. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
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1.5 Des entraves au dialogue
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Nom :
Groupe :
Date :
j) « Parce que la directrice des loisirs est la tante d’une lle de l’équipe de basketball, c’est cette équipe qui participe aux tournois les plus intéressants. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
k) « Eduardo, qui a d’excellentes notes dans tous ses cours, ne mange jamais de viande. Je serai végétarien et, ainsi, je réussirai aussi bien que lui. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
l) « Le père de Raphaël est un militaire. Il doit être terriblement strict et autoritaire. » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
m)
« C’est normal de nous menacer parois entre nous. Les animaux le ont aussi et on ne dit rien contre ça ! » Type d’entrave : Comment réagir à cette entrave ?
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Introduction • Section 1
Improviser un dialogue ?
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1.6
Date :
Improvisation ayant pour theme : Dialoguons !
Participez à un match d’improvisation an de mettre à l’épreuve vos compétences en matière de dialogue.
But du jeu Mettre en pratique les diérents aspects du dialogue.
3. Lorsqu’on assiste à une improvisation, l’écouter attentivement an de voter pour la meilleure équipe.
Matériel • Un sifet et un chronomètre (acultatis) • Cartes des thèmes d’improvisation (voir les pages A37 à A42 du cahier) • Cartons de vote (voir les pages A43 et A44 du cahier) • Un sac ou un chapeau • Une enveloppe pour ranger les cartes
Déroulement 1. Attendez que l’arbitre tire au hasard les couleurs des deux équipes qui doivent s’aronter. 2. Écoutez les caractéristiques de l’improvisation, inscrites sur la carte que l’arbitre aura tirée. Ces caractéristiques comprennent : • Le thème : le sujet dont doit traiter l’improvisation ; • Le type d’improvisation : mixte (les deux équipes improvisent ensemble) ou comparée (les équipes improvisent à tour de rôle) ; • L’outil de dialogue : l’outil qui doit être utilisé durant l’improvisation ; • L’entrave : l’entrave au dialogue qui doit être utilisée et déjouée durant l’improvisation ; • Le nombre de joueurs : le nombre de joueurs qui doivent participer à l’improvisation ; • La durée : le temps que durera l’improvisation. 3. Au signal de l’arbitre, prenez 30 secondes en équipe pour rassembler vos idées. 4. Au signal de l’arbitre, commencez votre improvisation. 5. Si vous assistez à l’improvisation, lorsqu’elle est terminée et au signal de l’arbitre, votez pour la meilleure équipe à l’aide des cartons de vote. L’équipe qui obtient le plus de votes cumule les points indiqués sur la carte. 6. Continuez la partie (reprenez à la consigne 1).
Préparation 1. Formez six équipes et attribuez à chacune une des couleurs suivantes : bleu, rouge, mauve, vert, jaune et orange. 2. Assurez-vous que tout le monde a ses cartons de vote. 3. Mélangez les cartes des thèmes d’improvisation. 4. Nommez un ou une arbitre. 5. Délimitez une zone de jeu dans la classe. Règles du jeu 1. Respecter les caractéristiques de l’improvisation. a) Ne pas respecter le thème entraîne un hors-jeu signalé par l’arbitre ; b) Une équipe qui cumule trois hors-jeu récolte une pénalité ; c) Ne pas utiliser correctement l’outil ou l’entrave au dialogue entraîne une pénalité ; d) Une équipe qui cumule trois pénalités perd un point. 2. Respecter les signaux de l’arbitre.
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Fin de la partie L’équipe qui cumule le plus de points gagne. 1.6 Improvisation ayant pour thème : Dialoguons !
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Introduction Section 2
Aborder la culture religieuse « On trouve des sociétés qui n’ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n’y a jamais eu de sociétés sans religion. » Henri Bergson (1859 –1941), philosophe
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Introduction • Section 2
Aborder la culture religieuse
rançais
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C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / i n a h t e J j o n a M u t i R ©
Développer sa culture religieuse, c’est mieux connaître ce qui concerne les religions. Mais c’est surtout comprendre l’histoire des sociétés humaines, celles d’hier comme celles d’aujourd’hui. Dans cette introduction, nous aborderons la répartition des religions dans le monde, au Canada et au Québec. Nous verrons également la petite histoire des traditions chrétiennes.
Sommaire 2.1 Les principales traditions religieuses
dans le monde 18 2.2 Les principales traditions religieuses au Canada et au Québec 19 2.3 Une pet petititee his histtoir iree du du chri chrisstitian anis ism me 20
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Ouverture
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Nom :
Groupe :
Date :
Les principales traditions religieuses dans le monde
2.1
Catholicisme Protestantisme Orthodoxie Judaïsme Islam Hindouisme Bouddhisme Spiritualités autochtones
0
d r a n r e B e d u a l C : e t r a c a l e d n o i t a s i l a é R
1765 km à l’équateur
Dans la plupart des pays, les données concernant les religions sont recueillies durant les recensements Touteois, il reste toujours difcile d’illustrer la diversité des croyances Dans certains pays, en Iran par exemple, toute la population est automatiquement associée à la religion d’État À l’inverse, dans quelques pays ofciellement athées, comme la Chine, les croyances de la population sont difcilement tolérées ; les gens ne révèlent donc pas la religion qu’ils pratiquent Autre exemple : d’importantes communautés juives vivent au Canada, aux États-Unis et en Europe Pourtant, le judaïsme n’apparaît qu’en Israël, car c’est le seul pays où la majorité de la population est juive
Adeptes Traditions
Nombre (en millions)
Catholicisme Protestantisme Orthodoxie Islam Judaïsme
Adeptes %
1 120 376 220 1 318 15
Traditions
Nombre (en millions)
17,23 Bouddhisme 5,78 Hindouisme 3,38 Spiritualités autochtones 20,28 Autres 0,23 Aucune religion
381 866 258 1 018 928
%
5,87 13,33 3,97 15,66 14,27
Ce tableau présente la répartition mondiale des adeptes des principales traditions religieuses, selon les pourcentages publiés en 2005 par l’Encyclopædia Britannica La population mondiale d’alors était estimée à environ 6,5 milliards (ou 6 500 millions) d’êtres humains
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Introduction • Section 2
Aborder la culture religieuse
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Nom :
Groupe :
2.2
Date :
Les principales traditions religieuses au Canada et au Quebec
Le tableau suivant présente les variations du nombre d’adeptes des principales traditions religieuses au Canada et au Québec selon les recensements de 1991 et de 2001 On peut y constater qu’au fl du temps, le pourcentage de fdèles augmente pour certaines traditions alors qu’il diminue pour d’autres
ADEPTES AU CANADA Traditions
1991 Nombre
Hindouisme
12 203 625 7 592 605 2 188 110 387 395 318 185 253 265 163 415 157 015
Spiritualités autochtones
(voir note)
Catholicisme Protestantisme Anglicanisme Orthodoxie Judaïsme Islam Bouddhisme
ADEPTES AU QUÉBEC
2001 %
45,2 28,4 8,2 1,4 1,2 0,9 0,6 0,6
%
12 793 125 7 399 795 2 035 500 479 620 329 995 579 640 300 345 297 200
43,2 25,3 6,9 1,6 1,1 2,0 1,0 1,0
29 820
0,1
572 350 4 796 325
1,6 16,2
Nombre
5 855 980 302 725 96 000 89 285 97 730 44 930 31 640 14 120
2001 %
86,0 4,6 1,4 1,3 1,4 0,7 0,5 0,2
Nombre
5 930 385 306 870 85 475 100 370 89 915 108 620 41 380 24 530
%
83,2 4,3 1,2 1,4 1,3 1,5 0,6 0,3
735
Aucune religion
402 310 3 333 245
Légende
Note : Les informations concernant les spiritualités autochtones sont incomplètes. Avant 2001, la notion de spiritualité
Autres
Diminution
1,2 12,3
Nombre
1991
19 600 257 270
0,1 3,8
39 265 400 325
0,6 5,6
. 1 0 0 2 , a d a n a C e u q i t s i t a t S n o l e S : e c r u o S
autochtone n’existait pas dans les recencements. De plus, les questions posées aux membres des nations autochtones dans les recensements n’étaient pas comparables à celles adressées aux autres Canadiens et Canadiennes.
Augmentation C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / n a h r u K ©
C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / s e g a m I s s e n i s u B y e k n o M ©
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22 Les principales traditions religieuses au Canada et au Québec
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Nom :
Groupe :
2.3 Des lieux de culte chretiens Abbaye Ensemble de bâtiments dans lequel vit une communauté religieuse dirigée par un abbé ou une abbesse.
Basilique 1. Église construite sur le modèle d’anciens bâtiments romains. 2. Appellation donnée par le pape à une église parce que l’on y trouve les reliques d’un saint ou d’une sainte, qu’elle est un lieu de pèlerinage ou qu’elle est célèbre pour diérentes raisons.
Cathédrale Église souvent imposante qui est le siège ofciel de l’évêque d’un diocèse.
Chapelle 1. Petite église à laquelle n’est rattachée aucune paroisse. 2. Lieu de culte que l’on trouve souvent dans une église, un collège, un hôpital ou un monastère.
Église Édifce religieux dans lequel les chrétiens se réunissent pour prier et célébrer la messe.
Monastère Lieu où des moines ou des religieuses vivent en communauté.
Oratoire 1. Lieu destiné à la prière. 2. Petite chapelle.
Temple Chez les protestants, lieu où les fdèles se réunissent pour prier.
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Date :
Une petite histoire du christianisme Il arrive souvent que l’on cononde les termes judéo-chrétien, chrétien, catholique, catholique romain, protestant, anglican. Afn de bien comprendre ces nuances, il importe de connaître les liens entre ces traditions. , , 1 Le premier siecle : de l an 1 a l an 100 Le territoire jui de Palestine est occupé par l’Empire romain. Jésus, un jui, y prêche l’égalité des humains et l’amour du prochain. De nombreux disciples le suivent. Les autorités religieuses juives se méfent du message de Jésus, qui réinterprète les lois du judaïsme. On demande sa crucifxion aux Romains. Ses disciples trouvent son tombeau vide trois jours après sa mort. Convaincus de sa résurrection, ils afrment qu’il était le Christ , c’est-à-dire le Sauveur du peuple jui annoncé dans l’Ancien Testament. On nommera chrétiens les adeptes des enseignements de Jésus. Paul de Tarse (vers 5 – 68), un savant jui converti, ait du christianisme une religion catholique, c’est-à-dire universelle, ouverte aussi aux non-juis. Il voyage autour de la Méditerranée et se rend jusqu’à Rome pour transmettre le message de Jésus. Au cours de ce siècle, on écrit des textes racontant la vie de Jésus. Ce sont les évangiles.
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Du II e au IVe siecle : une religion officielle officielle
Plusieurs empereurs romains persécutent les fdèles du christianisme, qui doivent pratiquer leur religion de açon clandestine. Le christianisme se répand tout de même dans tout l’Empire. Dans chaque région où une communauté chrétienne se développe, des évêques et un patriarche guident les fdèles. En 313, l’empereur romain Constantin I er le Grand (vers 274 – 337) reconnaît ofciellement la religion chrétienne. Il réunit les évêques et patriarches afn qu’ils s’entendent sur les ondements de la croyance. En 330, Constantin abandonne Rome, sa capitale occidentale, au proft d’une capitale orientale, Byzance, qu’il renomme Constantinople. Un de ses successeurs, l’empereur Théodose I er (vers 346 – 395), impose le christianisme dans tout l’Empire romain en 380.
3
Du Ve au XVe siecle : le Moyen Age
Le christianisme se développe diéremment en Orient, sous la direction de patriarches, incluant celui de Constantinople, et en Occident, sous l’autorité du pape, qui est le patriarche de Rome. En Europe, les peuples du Nord se convertissent au christianisme, et l’Église chrétienne acquiert de plus en plus de pouvoir politique.
Introduction • Section 2
Aborder la culture religieuse
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En 800, Charlemagne est sacré empereur par le pape. Il contribue à consolider le christianisme dans toute l’Europe occidentale. En 1054, le pape de Rome et le patriarche de Constantinople se querellent. Leur dispute entraîne le schisme d’Orient, c’est-à-dire la séparation de l’Église d’Orient et de l’Église d’Occident. La première s’appellera Église orthodoxe, qui signife en grec opinion droite, et la seconde se nommera Église catholique romaine.
4
L’islam : une religion du Livre Pour le fondateur de l’islam, Muhammad (vers 570 – 632), les dèles juifs et chrétiens sont les peuples du Livre
Le XVIe siecle : l a Reforme Reforme
Au XVIe siècle, certaines personnes considèrent que l’Église catholique romaine s’est éloignée des ondements de la religion. Le moine Martin Luther (1483 – 1546) remet en question l’autorité du clergé et demande que l’Église se réorme. Grâce à l’imprimerie, ses écrits et sa traduction allemande de la Bible se propagent et inspirent d’autres réormateurs. Les chrétiens qui adhèrent à ces nouvelles idées seront appelés protestants. À la même époque, Henri VIII (1491 – 1547), le roi r oi d’Angleterre, juge que le pape a trop de pouvoirs. Il rompt les liens avec l’Église catholique et se déclare che de l’Église d’Angleterre, que l’on appellera Église anglicane.
autant que les musulmanss : le Coran musulman rend compte de la Révélation de Dieu qui lui est faite par l’archange Gabriel ; le Nouveau Testament rend compte de celle faite par l’entremise du prophète Jésus ; alors que la Torah rend compte de celle faite à Abraham et à Moïse.
, Schema de l histoire des traditions chretiennes Judaïsme
Christianisme
1 2
Islam
Orthodoxie
3
Catholicisme
Anglicanisme
An 0 An 500 An 1000 An 1500
Protestantisme
4 An 2000 Légende
Lien entre deux traditions religieuses
Évolution d’une tradition religieuse
Division d’une tradition religieuse
En se détachant du judaïsme, le christianisme devient une tradition religieuse à part entière, par l’adoption de ses propres textes et de son propre culte Touteois, à partir de l’an 1054, le christianisme vivra une série de divisions qui donneront naissance aux diérentes traditions chrétiennes © 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
23 Une petite histoire du christianisme
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Dialogue
Outils de dialogue « Je pense que tout individu doit à la fois se sentir bien avec lui-même et être capable d’entrer en dialogue avec l’autre sans se sentir menacé. » Anne-Marie Villeneuve (née en 1970), auteure québécoise
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Outils de dialogue
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Un dialogue, au sens propre, est un échange entre deux personnes. Cependant, un dialogue peut aussi désigner tout échange entre deux ou plusieurs personnes. On dira même d’une personne qui rééchit seule qu’elle mène un dialogue intérieur . pratiquer le le dialogue dialogue fait partie du quotidien de chacun C’est pourquoi pratiquer d’entre nous.
Et si certaines situations courantes, par exemple une rencontre entre amis ou des échanges à la cafétéria, permettent un dialogue spontané, d’autres exigent une certaine préparation et des connaissances de base. Dans ce volet, vous trouverez des outils essentiels pour bien comprendre et mener un dialogue efcace. N’hésitez pas à y référer aussi souvent que vous le jugerez nécessaire.
Sommaire Des co conditions a avorables au au di dialogue 178 Des ormes du dialogue 180 Des moyens pour élaborer un point de vue 189 Des mo moyens pour in interroger un un po point de de vu vue 195 1. Des types de jugements 195 2. Des entraves au dialogue 200 Des entraves ondées sur l’appel aux autres 200 Dess ent De entra rave vess on ondé dées es sur les les er erre reur urss de de rais raison onne neme ment nt 20 2022 © 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
Ouverture
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Des conditions favorables au dialogue Pour qu’un dialogue se déroule efcacement, certaines conditions sont essentielles. Par exemple, on ne peut imaginer tenir une discussion dans un lieu si bruyant qu’on ne s’entend pas. En plus de l’environnement physique, des actions et des attitudes appropriées sont aussi des conditions qui avorisent un dialogue ructueux. En voici quelques-unes.
DES CONDITIONS FAVORABLES AU DIALOGUE Conditions
Établir des règles de onctionnement et les respecter
Exemples • •
•
Bien expliquer l’intention du dialogue
• • •
Exprimer correctement nos sentiments, nos perceptions ou nos idées
• • •
Écouter attentivement les propos d’une personne pour en décoder le sens
•
• •
Maniester de l’ouverture et du respect à l’égard de ce qui est exprimé
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Outils de dialogue
• •
Y aura-t-il quelqu’un pour animer l’activité ? Une période de temps sera-t-elle allouée pour chaque intervention ? Qui prendra la parole en premier ? Quel est le but de cette activité ? Devons-nous parvenir à un consensus ? Est-ce une activité préparatoire à une autre ? Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis. Je crois que ton argument est pertinent. Je sens que cette açon de aire ne te convient pas. T’ai-je bien compris si je dis que… ? Veux-tu dire que… ? Cela signife-t-il que… ? Je n’avais pas vu la situation sous cet angle. Je comprends ce que tu dis, mais je ne partage pas ton point de vue. © 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
DES CONDITIONS FAVORABLES AU DIALOGUE Conditions
Prêter attention à nos maniestations non verbales et à celles des autres
Exemples •
•
Se soucier de l’autre et tenter de comprendre son point de vue
•
•
Faire le point sur l’objet du dialogue pour constater ce qui est accepté, ce qui est compris, ce qui crée toujours des conits Apporter des nuances à nos propos et reconnaître celles apportées par les autres Accueillir diérentes açons de penser
•
•
• •
Est-ce que tu démontres de l’intérêt pour cette activité ? Est-ce que je m’implique de açon active ? Ton idée est bonne ; pouvons-nous l’utiliser pour illustrer notre point de vue ? As-tu assez de temps pour exprimer ton idée ? Pouvons-nous aire le point pour constater où nous en sommes rendus ? Avant de poursuivre, je suggère de prendre une pause afn de vérifer si tout le monde a bien compris. Ce que j’ai dit n’est peut-être pas assez représentati. Tu apportes une précision intéressante ; je devrai en tenir compte.
C’est la première ois que j’entends cette opinion et je la trouve pertinente. Je n’avais jamais réalisé que d’autres pensent ainsi.
•
•
Prendre le temps de clarifer nos idées
•
•
Éviter de conclure trop rapidement
•
•
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Mon propos est-il clair ? Les autres vont-ils bien me comprendre ? Reste-t-il d’autres aspects à étudier ? Est-ce que je saute trop rapidement aux conclusions ?
Des conditions avorables au dialogue
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Des formes du dialogue Il existe diérentes ormes de dialogue. En eet, selon les besoins de la situation ou le but de l’activité, on utilisera une orme ou une autre : tenir une discussion avec ses parents, interroger un ou une spécialiste sur son expérience ou raconter une situation ne nécessitent pas la même orme de dialogue. Voici des ormes de dialogue que vous pourriez utiliser.
Formes du dialogue
Outil 1 La conversation (page 182)
Défnitions
Contextes d’utilisation
Échange inormel d’idées et d’expériences
On l’utilise pour partager de l’inormation, des idées, des émotions à propos de sujets d’intérêt commun
Exemple : Gabriel et Chakib parlent de ce qu’ils eront pendant leurs vacances. Outil 2 La discussion (page 183)
Échange structuré d’opinions et d’arguments sur un sujet
On l’utilise pour mieux connaître les points de vue et les arguments des autres sur un sujet précis
Exemple : Un groupe de jeunes discutent du nouveau code vestimentaire de leur école. Outil 3 La narration (page 184)
Récit, écrit ou oral, de aits et d’événements
On l’utilise pour raconter des aits ou des événements sans exprimer son point de vue ou ses sentiments
Exemple : Talia et Clémentine racontent à la classe leur journée de bénévolat pour la cuisine populaire de leur quartier. 180
Outils de dialogue
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Formes du dialogue
Défnitions
Contextes d’utilisation
Outil 4 La délibération (page 185)
Échange de points de vue sur diérents aspects d’un sujet
On l’utilise pour prendre une décision commune
Outil 5 L’entrevue (page 186)
Rencontre qui permet d’interroger une personne sur ses activités, ses idées, ses expériences, etc
Exemple : Les élèves de l’équipe B délibèrent pour choisir le sujet de leur recherche. On l’utilise pour mieux connaître la personne interrogée ou un sujet qu’elle maîtrise
Exemple : Karine interroge un météorologue pour savoir comment se orment les ouragans. Outil 6 Le débat (page 187)
Échange encadré entre des personnes exprimant des points de vue diérents sur un même sujet
On l’utilise pour permettre à diérentes personnes de aire valoir équitablement leurs points de vue sur un sujet
Exemple : Les élèves qui souhaitent représenter la classe au conseil étudiant ont valoir leurs compétences durant un débat. Outil 7 La table ronde (page 188)
Rencontre entre des personnesressources qui exposent leurs connaissances et leurs points de vue sur un sujet
On l’utilise pour tirer parti des connaissances de personnes-ressources, mieux comprendre un sujet et en dégager une vision d’ensemble
Exemple : Une biologiste, un médecin et une généticienne sont venus nous parler des progrès de la recherche sur les cellules souches.
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Des ormes du dialogue
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Outil 1
La conversation
, , Qu est-ce qu une conversation ? Une conversation est un échange inormel d’idées et d’expériences.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour partager de l’inormation, des idées, des émotions à propos de sujets d’intérêt commun.
Par exemple : Faire ou ne pas faire du theatre... Au retour des vacances, quelques jeunes parlent jeunes parlent de tout et de rien. rien. Gabriel : Salut les lles ! Vous avez passé de belles vacances ? Eva et Clementine , ensemble : Oh oui ! Et toi ? Gabriel : Oui. Il a plu beaucoup, mais j’ai eu du plaisir quand même.
Comme la conversation est un échange informel, il est normal de changer de sujet.
En sous-entendan sous-entendantt que Matteo ne peut aimer lire et réfléchir parce qu’il est sportif, Clémentine fait un appel au stéréotype,, ce qui stéréotype entrave le dialogue.
Eva réagit à l’entrave de Clémentine en rappelant qu’une personne est plus complexe et nuancée que l’image figée à laquelle le stéréotype la réduit.
182
Outils de dialogue
Toi, Mat, bel été ? Matteo : Super ! Mon équipe a terminé la saison en 2 e position. Gabriel : Au ait, j’y pense : avez-vous entendu parler de la nouvelle troupe de théâtre de l’école ? Chakib et moi, on pense en aire partie. Clementine : Moi aussi, j’irai sûrement avec la troupe. Eva : Moi aussi. Toi, Matteo, toujours le sport ? Matteo : Sûr que je ne lâcherai pas l’équipe de soccer. Mais j’aimerais ça, essayer le théâtre avec vous. Clementine : Ça alors ! Ça serait étonnant que t’aimes ça : t’es un sporti ! Le théâtre, c’est lire des textes et les mémoriser, réféchir et trouver des idées… Matteo, ait un grand salut : Chère dame, je vous salue. Je retourne à l’entraînement de ce pas. Gabriel : Attends ! On manque toujours de gars en théâtre. Et puis, ce serait bien d’avoir quelqu’un capable de jouer un personnage et de aire des acrobaties ou des combats. Eva : De toute açon, être sporti, ça n’empêche pas d’aimer les activités intellectuelles ou artistiques. Je suis certaine que Matteo peut aire autre chose que q ue du sport ! l e côté physique Matteo : Je vais vous étonner, mais ce n’est pas pour le que j’aimerais ça. Je ne le dis pas souvent, mais je lis beaucoup, et j’aime jouer à être quelqu’un d’autre. Eva : Je ne savais pas que tu lisais autant. Qu’est-ce que tu lis ? As-tu lu la dernière aventure de l’inspecteur Dialogos ?
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Outil 2
La discussion
, , Qu est-ce qu une discussion ? Une discussion est un échange structuré d’opinions et d’arguments sur un sujet.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour mieux connaître les points de vue et les arguments des autres sur un sujet précis.
Par exemple : Demarrer une troupe de theatre Les membres de la nouvelle troupe de théâtre discutent de sa structure. Gabriel : Je pense qu’on devrait être le plus nombreux possible. Eva : Non, un petit groupe serait mieux, sinon on n’arrivera jamais à Eva se sert d’un argument pour s’opposer à l’opinion de Gabriel.
s’entendre sur quoi que ce soit. Clementine : Ça dépend de ce qu’on veut aire. L’enseignante de rançais
parlait d’un gros spectacle, mais aussi de plusieurs petites présentations sur des sujets d’actualité. Ça prendrait beaucoup d’acteurs pour tout aire ! Chakib : On pourrait se diviser en équipes. Ou prendre des collaborateurs
occasionnels : des musiciens, par exemple. Eva a écouté les arguments de Clémentine et de Chakib avec ouverture et a modifié son point de vue.
Eva : Vous avez sans doute raison pour le nombre, mais il audrait au
Eva fait obstacle à la discussion : elle caricature le propos de Chakib. Elle déforme ainsi sa proposition sans amener d’arguments valables ni une nouvelle proposition.
Eva : C’est ça ! « Venez au théâtre ! Ce n’est pas compliqué ! Venez quand
moins des règles pour s’assurer de l’engagement des personnes. Chakib : Moi, je pense qu’on pourrait, de temps en temps, inclure des
amis qui ont des choses qu’on ne ait pas. Et si on n’aime pas ça, il audrait pouvoir abandonner dans les deux premières semaines. vous le voulez, abandonnez quand vous le voulez, ce n’est pas grave, c’est juste du théâtre ! Venez vous amuser avec nous quand vous n’avez rien d’important à aire ! » Gabriel : Chakib n’a pas dit ça ! Il parle d’un temps d’essai pour s’assurer
de l’implication de chaque personne par la suite. Clementine : Bon ! Revenons sur le sujet demain. Je crois qu’il serait
Gabriel précise le propos de Chakib afin de contourner l’entrave au dialogue et de permettre à la discussion de continuer.
bon de aire une liste des avantages et des inconvénients pour chaque proposition.
Aucune décision n’a été prise. La discussion discussion n’a pas pour objectif de prendre prendre une décision, mais d’examiner des points de vue sur un sujet d’intérêt commun.
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Des ormes du dialogue
183
Outil 3
La narration
, , Qu est-ce qu une narration ? Une narration est le récit, écrit ou oral, de aits et d’événements.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour raconter des aits ou des événements sans exprimer son point de vue ou ses sentiments.
Par exemple :
, Si la legende m etait contee...… Eva a assisté à un atelier de théâtre que suit sa grande sœur au cégep. Elle raconte sa soirée aux membres de la troupe.
La narratrice commence sa narration par une courte introduction qui en précise le sujet et le contexte. Les éléments de cette narration sont organisés de manière chronologique. Une autre narratrice aurait pu les organiser d’une autre façon, par ordre d’importance, par exemple.
Pour qu’une narration demeure neutre, il est préférable que la narratrice ou le narrateur n’exprime pas son opinion ou ses sentiments.
Eva : C’était un atelier sur la manière de conter une histoire. Je suis
arrivée à 18 heures dans le local de répétition. Les jeunes portaient des vêtements souples, noirs ou gris. Lorsque l’animatrice a mis de la musique, ils ont exécuté des sauts, des étirements et plusieurs enchaînements physiques. C’est un entraînement qu’ils ont toutes les semaines pour réveiller leurs corps et vider leurs esprits des soucis de la journée. Ensuite, trois par trois, les jeunes nous racontaient une légende autochtone. Cette légende parlait d’un petit colibri qui restait dans une orêt en eu quand tous les autres animaux s’étaient enuis. Il allait au ruisseau, y prenait une goutte d’eau dans son bec, puis allait la lancer sur le eu. Et il recommençait, encore et encore. Quand, à la n, un ours lui criait : « Mais, enn, qu’est-ce que q ue tu ais ? », le colibri coli bri répondait répondai t : « Je ais ce que qu e je j e peux ! » L’animatrice arrêtait quelqueois les conteurs et conteuses, mais elle leur parlait surtout pendant qu’ils jouaient : elle les poussait dans une direction, ou leur disait de moins bouger, de parler plus ort. Moi, j’aurais trouvé dicile de recevoir des commentaires pendant que je joue. Certains groupes racontaient l’histoire de manière humoristique, d’autres de manière plus émouvante. Je n’oublierai pas cette légende du petit colibri. Durant cette soirée, j’ai compris qu’il allait beaucoup de travail pour raconter des histoires, des émotions et des idées.
Une narration se termine par une conclusion. Ici, la narratrice conclut en précisant ce qu’elle a retenu de plus important de cet atelier.
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Outils de dialogue
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Outil 4
La deliberation
, , Qu est-ce qu une deliberation ? Une délibération est un échange d’opinions sur diérents aspects d’un sujet.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour prendre une décision commune.
Par exemple : Un grand ou plusieurs petits ? Clementine : Aujourd’hui, il audrait décider si nous préérons préparer Pour bien entreprendre la délibération, Clémentine en cerne le sujet. Elle précise le choix à faire, donc la décision commune à prendre.
Une des deux options proposées par Chakib est tout à fait indésirable. Il bloque ainsi la délibération. Par ce faux ce faux dilemme, dilemme, il tente d’imposer son point de vue, mais sans émettre d’argument valable. Clémentine réagit au faux dilemme de Chakib en tenant compte des arguments des autres et en proposant de nouvelles options. Pour clore la délibération, Clémentine propose une solution qui pourrait convenir à tous et toutes.
de courtes présentations ou mettre toute notre énergie sur un seul grand spectacle. Eva : Je pense qu’on serait mieux de aire juste une pièce. Autrement, j’ai peur qu’on manque de temps et qu’on s’éparpille. Gabriel : Au contraire. Il audrait plusieurs petits projets pour intéresser tout le monde. Mes amis et moi, on aime bien quand ça change, que ce n’est pas toujours pareil. On pourrait s’ennuyer avec un seul long spectacle. Matteo : Je suis d’accord avec Gabriel. Moi, je pourrais continuer mes autres activités et aire un court projet de théâtre de temps en temps. Et les présentations permettraient à chacun et chacune de parler de choses qui le concernent dans l’école, comme l’intimidation ou le recyclage. Eva : C’est vrai, ce que vous dites, mais j’aime tellement l’idée d’une vraie pièce. Je suis pour les deux, en ait. Chakib : Ça n’a pas de bon sens, ce que tu dis. Ce n’est pas possible de aire les deux, on va tout rater. Soit on choisit entre un spectacle de n d’année et de petits spectacles au l des événements, soit on ne ait rien et on annule l’activité théâtre. Clementine : Attends. Il ne s’agit pas de choisir entre tout et rien. On peut sûrement trouver des moyens de tout aire et de contenter tout le monde : avoir un animateur ou un enseignant pour les deux sortes de théâtre, limiter la quantité de présentations, impliquer le plus d’élèves possible… Je propose qu’on en discute avec l’enseignante de rançais : si elle croit qu’on a les moyens techniques de tout réussir, on le era ; si elle croit que ce n’est pas possible, on choisira une des deux options. Qu’en dites-vous ? Eva, Gabriel et Matteo : OK ! On y va ! Chakib : Si on a l’appui des enseignants, ça me rassure. Alors, ça me va aussi.
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Des ormes du dialogue
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Outil 5
, L entrevue
, , Qu est-ce qu une entrevue ? Une entrevue est une rencontre qui permet d’interroger une personne sur ses activités, ses idées, ses expériences, etc.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour mieux connaître la personne interrogée ou un sujet qu’elle maîtrise.
Par exemple : Une actrice nous renseigne Eva rencontre une actrice qui a choisi de aire du théâtre d’intervention. Pour commencer son entrevue, Eva demande à son invitée de se présenter.
Après avoir posé posé une question générale, Eva demande des précisions à son invitée à propos d’un aspect de ses activités.
En utilisant un argument d’autorité, d’autorité, Eva fait obstacle au dialogue et risque de contrarier son invitée. Par politesse, Vania ne relève pas l’argument d’autorité évoqué par Eva. Elle défend plutôt son point de vue à l’aide d’arguments.
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Outils de dialogue
Eva : Bonjour. Pourriez-vous nous dire qui vous êtes et pourquoi vous
avez choisi de aire du d u théâtre d’intervention ? Vania : Je m’appelle Vania et je suis diplômée de l’École supérieure de théâtre. Il y a trois ans, j’ai vu une annonce dans un journal communautaire. On demandait de jeunes artistes pour animer, dans les rues, de courtes pièces sur le recyclage. Ça m’a emballée. Je pouvais à la ois combler mon besoin de théâtre et mon désir d’engagement dans la société. Eva : Pourriez-vous nous expliquer ce que c’est, le théâtre d’intervention ? Vania : Le théâtre d’intervention existe au Québec depuis les années 1960. Ce nom regroupe diverses manières de aire du théâtre : nous pouvons intervenir de açon inattendue dans la rue, aire jouer des spectateurs, orir notre aide aux membres d’un groupe pour créer leur propre pièce sur un problème, etc. Ce type de théâtre invite à la réfexion et encourage les gens à devenir des citoyennes et citoyens actis, tout ça avec le côté esti du théâtre. Eva : C’est intéressant, mais est-ce que c’est du vrai théâtre ? Un animateur connu a dit à la télévision que c’était du sous-théâtre, sans véritable travail artistique artistiqu e ; « une esthétique de sous-sol sous-so l », disait-il. disait-i l. Vania : Le théâtre d’intervention implique le jeu théâtral au même titre que toutes les autres ormes de théâtre, sau qu’il ne vise pas seulement le divertissement du spectateur. Ce que nous souhaitons, c’est utiliser l’art théâtral pour aire voir la réalité autrement, et le aire là où se trouvent les gens : dans la rue, les centres commerciaux, les écoles, etc. Eva : Je vous remercie, Vania, de nous avoir accordé cette entrevue et de nous avoir appris ce qu’est le théâtre d’intervention.
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Outil 6
Le debat
, , Qu est-ce qu un debat ? Un débat est un échange encadré entre des personnes exprimant des points de vue diérents sur un même sujet.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour permettre à diérentes personnes de aire valoir équitablement leurs points de vue sur un sujet.
Par exemple : En parler, oui, mais comment ? , L enseignante de theatre : On nous a demandé de aire une courte Avant toute chose, il faut cerner le sujet du débat. Pour que le débat se déroule correctement, il faut en déterminer les règles. Chaque personne qui participe à un débat doit émettre une opinion claire et l’appuyer à l’aide d’arguments pertinents.
En émettant une opinion préconçue sur l’attitude de Clémentine, Gabriel fait un appel au préjugé,, ce qui ne préjugé favorise pas le dialogue. En arbitrant le débat, l’enseignante de théâtre agit en tant que modératrice.
présentation sur l’intimidation à l’école. Plusieurs points de vue divergents m’ont été soumis. Nous allons donc en débattre. Vous aurez chacun 30 secondes pour présenter votre point de vue, puis une minute pour justier vos arguments. Nous terminerons par une période de questions où vous pourrez interroger les personnes de votre choix. Le tirage au sort a déterminé Karine comme première intervenante. Karine ? Karine : Le plus gros problème avec l’intimidation, c’est que personne n’en parle. Il aut dénoncer ceux et celles qui intimident les autres. On connaît tous des histoires là-dessus et on pourra acilement monter quelque chose. , L enseignante : Clémentine, tu n’es pas d’accord avec ce projet, je crois. Clementine : Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Nous allons passer pour des rapporteurs, et certaines personnes pourraient s’en prendre à nous. Je suis prête à aider, mais pas sur la scène, pas devant tout le monde. Gabriel : Ça alors ! Toi qui veux toujours tout organiser, qui veux régler tous les problèmes, je ne peux pas croire que tu ne veuilles rien aire contre l’intimidation ! , L enseignante : Gabriel, d’une part, ce n’est pas à ton tour de parler, d’autre part, ce n’est pas le moment de remettre l’opinion des autres en question. Tu pourras le aire durant la période de questions. Eva, c’est à toi. Eva : Je suis de l’avis de Clémentine : il ne aut pas prendre ça à la légère. Il aut en parler, mais pas pour dénoncer qui que ce soit. Il aut donner du courage à ceux et à celles qui en sourent et aire réféchir tout le monde. Mais ce n’est pas un tribunal : on n’a pas à juger. , L enseignante : Gabriel, à toi la parole. Gabriel : Merci. Vous savez déjà ce que j’en pense. Il aut aire quelque chose pour dénoncer l’intimidation. Plus on en parlera, moins il y en aura. , L enseignante : Bon ! Maintenant, chacun et chacune a une minute pour justier ses arguments. Karine, tu commences…
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Des ormes du dialogue
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Outil 7
La table ronde
, , Qu est-ce qu une table ronde ? Une table ronde est une rencontre entre des personnes-ressources qui exposent leurs connaissances et leurs points de vue sur un sujet.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour tirer parti des connaissances de personnes-ressources, mieux comprendre un sujet et en dégager une vision d’ensemble.
Par exemple : Pour en savoir plus L’enseignante annonce le sujet de la table ronde et présente les personnes-ressources. Le déroulement de la table ronde est déterminé à l’avance. La première intervenante se concentre sur un aspect précis du sujet : sa définition.
Le second intervenant se penche sur un autre aspect du sujet : l’attitude des gens à ce propos.
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Outils de dialogue
, L enseignante de theatre : Deux personnes-ressources nous aideront
à mieux comprendre ce qu’est l’intimidation : madame Lise Tremblay, de l’organisme A, et monsieur Cliord Honorat, de l’organisme B. Ils nous exposeront d’abord certains aspects du sujet, et vous pourrez ensuite leur poser des questions. Madame Tremblay, si vous voulez bien commencer. Mme Tremblay : Je travaille pour un regroupement d’intervenants scolaires. Dénissons d’abord ce que l’on entend par intimidation. Il s’agit de violence répétitive avec abus de pouvoir de la part d’un enant agresseur envers un enant agressé. L’intimidation peut être physique, comme lorsqu’une personne en rappe ou en pousse une autre, la vole ou endommage ses choses. Elle est plutôt verbale lorsqu’une personne donne des surnoms à une autre, se moque d’elle ou la menace. Elle est sociale quand une personne est exclue d’un groupe ou que ses amitiés sont brisées. Elle peut aussi être raciale, religieuse ou sexuelle. En parler, c’est déendre un droit humain ondamental : le respect de tout être humain. , L enseignante : Merci, madame Tremblay. Monsieur Honorat maintenant. M. Honorat : Je travaille pour un organisme d’intervention auprès des jeunes. Je sais que beaucoup de jeunes n’aiment pas passer pour des d es rapporteurs. Je tiens à vous dire qu’il y a une diérence entre rapporter une situation, c’est-à-dire révéler de l’inormation dans le but de nuire à une personne ou de la aire punir, et signaler une situation dans le but de recevoir de l’aide ou d’aider une autre personne. Signaler une situation permet à un adulte ou à une personne en position d’autorité de protéger une victime de violence. Cela permet aussi d’orir une aide appropriée à la personne intimidatrice et à la victime. Le meilleur allié des agresseurs est le silence. , L enseignante : Merci, monsieur Honorat. Commençons maintenant la période de questions. Qui désire interroger une de nos personnesressources en premier ?
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Des moyens pour elaborer un point de vue Certaines ormes de dialogue, comme la conversation conversation,, ne nécessitent pas de préparation particulière. Par contre, si on veut aire une entrevue, participer à un débat ou à une délibération, il aut prendre le temps de développer un point de vue. Il existe des moyens qui vous permettront d’y arriver. En voici quelques-uns.
Moyens pour élaborer un Défnitions point de vue
Outil 8 La description (page 190)
Énumération la plus complète possible des caractéristiques propres à une personne, à un objet, à un lieu, à une situation, etc
Contextes d’utilisation
On l’utilise pour présenter ou mieux aire connaître aux autres ce dont on parle
Exemple : Eva décrit un musée qu’elle a visité au Sri Lanka. Outil 9 Analyse des ressemblances et La comparaison des diérences entre deux ou plusieurs éléments (page 191)
On l’utilise pour aire ressortir les ressemblances et les diérences de deux ou plusieurs éléments, et en tirer des conclusions
Exemple : Ghislain compare le style des joueurs de soccer sud-américains et celui des joueurs européens. Outil 10 La synthèse (page 192)
Résumé des principaux éléments d’une discussion, d’un récit ou d’un texte
On l’utilise pour donner un aperçu global d’un échange, d’un récit ou d’un texte, ou pour présenter de manière simple un ensemble d’inormations complexes
Exemple : Talia résume la recherche de son équipe sur le théâtre en Asie. Outil 11 L’explication (page 193)
Développement qui vise à aire On l’utilise pour répondre à des questions, connaître quelque chose ou à en aciliter la compréhension de quelque chose aire comprendre le sens ou clarifer des situations, des opinions, des idées, des arguments, etc
Exemple : Emmanuel explique les règles du jeu à ses nouveaux coéquipiers. Outil 12 La justifcation (page 194)
Argument qui démontre ou qui ait valoir un point de vue
On l’utilise pour démontrer la justesse d’un point de vue ou convaincre du bien-ondé de celui-ci
Exemple : Dans une discussion sur les sports de contact, Rémi justife son point de vue à l’aide de statistiques. © 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
Des moyens pour élaborer un point de vue
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Outil 8
La description
, , Qu est-ce qu une description ? Une description est une énumération la plus complète possible des caractéristiques propres à une personne, à un objet, à un lieu, à une situation, etc.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour présenter ou mieux aire connaître aux autres ce dont on parle.
Par exemple : Quand les murs parlent La semaine dernière, des graftis racistes à l’égard des élèves nord-aricains, et particulièrement de Chakib, avaient été dessinés sur un mur extérieur de l’école. Aujourd’hui, samedi, Matteo et Emmanuel sont allés dans la cour d’école pour s’entraîner et ont remarqué qu’un nouveau grafti le couvrait. Ils le décrivent aux autres. Matteo : Ce matin, il y avait un nouveau grati, très grand, à la place La description de Matteo répond aux questions quand ? combien ? où ? où ? et quoi ?
Emmanuel tente de répondre aux questions qui ? et pourquoi ? En imaginant ces effets désastreux sur la vie de Karine, Emmanuel utilise la pente fatale et n’apporte rien de constructif au dialogue. Clémentine démontre à Emmanuel que que les conséquences conséquence s qu’il prévoit pour Karine ne sont pas liées de manière réaliste à la situation.
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Outils de dialogue
des anciens gribouillis sur Chakib. On pouvait voir deux visages. À gauche, c’était un visage de lle avec une main sur la bouche. Mais, dans la main, il y avait un trou d’où sortait une bulle qui disait : « Non… ». À droite, c’était le visage d’un d ’un jeune avec une ermeture éclair à la place de la bouche. La ermeture éclair était entrouverte et une autre bulle en sortait, qui disait : « … au racisme ! » Leurs yeux étaient très ouverts avec une expression à la ois de peur et d’armation. C’était étrange. Les dessins étaient dans les tons de brun, d’ocre et de blanc. Les textes ressemblaient à ceux des gratis qu’on voit en ville : très stylisés, rouges avec un contour bleu oncé. Emmanuel : Je trouve que ça ressemblait beaucoup aux dessins de
Karine. Ça ne m’étonnerait pas qu’elle ait ait ça avec son groupe d’artistes. Elle se âche tellement vite quand on attaque ses amis. Mais elle ne devrait pas aire ça. C’est interdit, et elle le sait. Elle nira par se aire prendre. Après, ce sera pire : elle va s’associer à des grateurs en ville et commettra des crimes. Elle aura un casier judiciaire et elle ira en prison, puis on ne la reverra plus jamais. Clementine : Manu, tu y vas ort ! On ne sait même pas si c’est
Karine qui a ait ça. Et même si c’était elle, ce n’est pas parce qu’elle a enreint une règle de l’école qu’elle deviendra criminelle. Emmanuel : Oui, tu as peut-être raison. Et si on allait en parler avec elle ? Matteo : De toute açon, peu importe qui est l’auteur de ce grati, il y
aura des conséquences.
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Outil 9
La comparaison
, , Qu est-ce qu une comparaison ? Une comparaison est l’établissement de ressemblances et de diérences entre deux ou plusieurs éléments.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour aire ressortir les ressemblances et les diérences de deux ou plusieurs éléments, et en tirer certaines conclusions.
Par exemple :
, Deux versions d une meme chanson Karine rejoint Gabriel, Clémentine, Emmanuel et Talia, qui répètent une nouvelle chanson pour les activités de la Semaine de la Terre. Gabriel : J’ai vu le lm Gerry. Tu sais, sur la vie du chanteur d’Oenbach ?
Emmanuel fait ressortir des différences entre des aspects comparables des deux versions de la chanson.
Emmanuel tire une conclusion de sa comparaison.
Talia se justifie en invoquant un comportement semblable adopté par d’autres. Elle commet ainsi une double faute. faute. Emmanuel rappelle qu’un comportement condamnable ne l’est pas moins parce que d’autres font la même chose. chose.
Et j’ai écouté tous les disques que mes parents ont du groupe Oenbach. Ce qu’on répète, c’est une des chansons du groupe : Quand les hommes vivront d’amour . Clementine : On a appris qu’elle n’était pas d’Oenbach, mais de Raymond Lévesque, qui l’avait composée dans les années 1950. Emmanuel : On a bien écouté les deux versions. Celle de Lévesque est accompagnée par un quatuor un peu jazzé, où il y a surtout du piano. Celle d’Oenbach est plus rock, avec des chœurs et un solo de guitare électrique au milieu. D’ailleurs, elle dure presque quatre minutes, tandis que celle de Lévesque dure deux minutes et demie. Oenbach l’interprète plus lentement aussi. La voix de Raymond Lévesque est douce, presque enantine. On dirait qu’il s’excuse. Celle de Gerry est plus orte, plus armée. Gerry transorme un peu la mélodie, il en ait des variations. On dirait deux chansons diérentes. Karine : Savez-vous si vous avez le droit de l’utiliser, cette chanson ? Avez-vous vérié les droits d’auteur ? Gabriel : Non… Mais on a juste une chanson écrite par quelqu’un d’autre. Toutes les autres sont de nous. Talia : Il y a plein de gens qui téléchargent des chansons, qui en ont des copies et, parois, qui les utilisent dans des spectacles bien plus gros que le nôtre. Ils ne payent rien. Ça ne doit pas être bien grave. Emmanuel : Karine a raison. On pourrait au moins se renseigner. Ce n’est pas parce que d’autres personnes ne se préoccupent pas de ces choses qu’on a le droit d’agir de la même manière ! Gabriel : D’accord, je m’en occupe. Mais, pour l’instant, il aut continuer la répétition si on veut être prêts.
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Des moyens pour élaborer un point de vue
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Outil 10
La synthese
, , Qu est-ce qu une synthese ? Une synthèse est un résumé des principaux éléments d’une discussion, d’un récit ou d’un texte.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour donner un aperçu global d’un échange, d’un récit ou d’un texte, ou pour présenter de manière simple un ensemble d’inormations complexes.
Par exemple : Comment vous appelez-vous, deja ? Talia et Emmanuel ont demandé à Gabriel de aire une petite enquête sur les noms des groupes de musique, pour les aider à en choisir un. Gabriel : Je vous résume ce que j’ai appris à propos des noms de groupes Gabriel aborde la synthèse en rappelant son sujet. Il en profite pour citer ses sources d’informations.
En s’appuyant sur l’opinion de son groupe d’amis plutôt plutôt que sur un argument pertinent, Gabriel fait un appel au clan, clan, ce qui entrave le dialogue.
en cherchant sur Internet et en posant des questions autour de moi. Au Québec, sur une centaine de groupes de musique, 30 % ont un nom anglais ; 50 %, un nom rançais ; et 20 %, un nom d’une autre langue ou inventé. Les pourcentages changent un peu selon le style de musique que joue le groupe. J’ai aussi demandé à une vingtaine d’élèves dans l’école ce qui les accrochait dans un nom. La majorité m’a répondu que c’était le son même du nom, la acilité à le retenir et l’indication qu’il donne sur le genre de chansons que ait le groupe. Une grande partie aime bien les noms qui les ont sourire ou rire, soit par le son, soit par l’image qu’ils suggèrent. Plus de la moitié des élèves ont dit préérer un nom rançais, mais je ne le crois pas. Mes amis qui vont à d’autres écoles m’ont toujours dit qu’il allait un nom anglais pour être populaire. Il n’y a donc pas à hésiter : le nom anglais s’impose. Talia : Certains de mes amis disent la même chose, mais beaucoup
d’autress n’aiment pas les noms anglais. d’autre anglai s. Emmanuel : S’il s’agit d’aimer ou non un nom, notre opinion est aussi Emmanuel rappelle que le point de vue de chaque personne est aussi valable que celui du groupe.
valable que celle de nos amis. Et puis, Gabriel, qu’est-ce qui permet aux tiens d’armer qu’il aut un nom anglais ? Nous, nous venons de commencer une étude de marché. Ayons conance ! Moi, je pense qu’il aut aimer notre nom : c’est nous qui allons le porter. Je vous propose d’essayer d’inventer un nom en nous servant de nos langues maternelles, le québécois, le créole et l’anglais. Gabriel : Ça risque d’être long, mais, ensuite, on sera ers de ce nom.
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Outils de dialogue
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Outil 11
, L explication
, , Qu est-ce qu une explication ? Une explication est un développement qui vise à aire connaître quelque chose ou à en aire comprendre le sens.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour répondre à des questions, aciliter la compréhension de quelque chose ou clarier des situations, des opinions, des idées, des arguments, etc.
Par exemple : La meteo est aux oiseaux Les membres de la troupe de théâtre doivent écrire de courtes pièces qui mettent en scène des animaux. Clémentine en propose une, qui sera jouée à l’aide de marionnettes personnifant des oiseaux. Hirundo : Je vous annonce qu’il era roid et venteux cette nuit, et que… Balbuze : Tais-toi, oiseau de mauvais augure ! Zwazo utilise l’attaque l’attaque personnelle,, ce qui fait personnelle obstacle au dialogue.
Zwazo : Oui, tais-toi, Hirundo ! Tu ne sais pas de quoi tu parles : tu voles
toujours à ras de terre. Hirundo : Heu… Je ne vois pas de lien entre la météorologie et le ait de
Hirundo réagit à l’attaque personnelle en rappelant que la validité de son opinion n’est pas liée à son comport comportement ement,, mais à ses connaissances.
voler près du sol. D’ailleurs, si je peux vous dire le temps qu’il era, c’est parce que j’étudie les vents et les nuages.
Balbuze annonce clairement ce qu’il a l’intention d’expliquer.
c’est une expression. Je vous explique d’où elle vient. Mon père m’a raconté qu’au temps de la Grèce et de la Rome antiques, les prêtres qui interprétaient les présages tirés des phénomènes naturels s’appelaient des augures. Certains observaient les oiseaux. Nos chants, nos vols et nos comportements apprenaient des choses à ceux qui savaient lire les signes de la Nature. Leurs prédictions, qui étaient avorables ou déavorables selon les signes, ont ni par prendre le nom de ceux qui les l es livraient : augures. Un mauvais augure, c’est une prédiction déavorable, un mauvais présage.
Balbuze précise son explication à l’aide de synonymes.
Zwazo : Bon ! Mais pourquoi Balbuze te crie-t-il des injures, lui ? Hirundo : J’allais le lui demander. Balbuze, pourquoi m’insultes-tu ? Balbuze : Je ne te crie pas des injures. Oiseau de mauvais augure ,
Hirundo : Eh bien ! si tu m’avais laissé nir ma phrase, Balbuze, tu saurais que je peux aussi être de bon augure quand le temps le permet. Hirundo démontre qu’elle a compris en ajoutant un exemple à l’explication.
Par exemple, je t’assure que le roid ne durera pas et que, demain, les champs seront remplis de grains qu’aura ait tomber le vent. Nous aurons une belle journée.
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Des moyens pour élaborer un point de vue
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Outil 12
La justification
, , Qu est-ce qu une justification justification ? Une justication est une présentation d’idées et d’arguments qui démontrent ou ont valoir un point de vue.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour démontrer la justesse d’un point de vue ou convaincre du bien-ondé de celui-ci.
Par exemple : De vieilles histoires Les jeunes de la troupe de théâtre discutent de la pièce qu’ils souhaitent préparer pour la fn de l’année. Gabriel : Moi, j’aurais aimé une pièce moderne et en québécois. Ça serait Gabriel justifie son opinion à l’aide d’arguments. En affirmant que les élèves de cinquième secondaire sont responsables responsable s de la situation, Gabriel suppose un complot complot.. Or, ce complot n’est pas démontré et ne favo fa vori rise se pa pas s le di dial alogu ogue. e. Chakib rappelle à Gabriel que son opinion devrait être fondée sur des arguments pertinents et vérifiables. Clémentine justifie sa proposition en présentant trois arguments.
plus proche de nous, plus acile à apprendre, et plus d’élèves viendraient la voir. Mais on ne pourra pas parce que les élèves de cinquième secondaire préparent une pièce québécoise sur les jeunes. Et la direction de l’école les encourage : ils ont eu un gros budget. Clementine : En quoi ça nous empêche d’en jouer une aussi, Gab ? Gabriel : Vous verrez : ils ne voudront pas qu’on leur asse concurrence,
et, à cause d’eux, on ne pourra rien aire. Il ne restera que des miettes. Les élèves de cinquième passeront toujours avant nous. Chakib : Oh ! Est-ce que c’est la direction de l’école qui t’a dit ça ? Ou
l’enseignante de théâtre ? Il audrait être certains d’avoir les bonnes inormations avant de conclure qu’il ne sera pas possible de jouer un texte québécois. Clementine : Gab, écoute nos propositions et tu verras ensuite. Moi, je propose Le malade imaginaire , de Molière. C’est une pièce qui parle
de notre peur de la maladie. C’est un sujet d’actualité, avec tout ce qu’on se ait dire sur ce qui est bon ou mauvais pour la santé. Il y a juste le bon nombre de personnages pour pou r notre troupe. Et puis, c’est drôle : rien de mieux pour attirer les oules ! Chakib : Moi, vieille ou moderne, ça ne me dérange pas tant qu’elle dit quelque chose qui nous touche. Je suggère Le mariage de Figaro , de
Comme Clémentine, Chakib justifie sa proposition.
Beaumarchais. C’est une pièce qui dénonce les injustices, qui parle de la liberté d’expression et du rapport entre les hommes et les emmes. Il y a beaucoup de choses qui nous touchent dans cette pièce. Et elle aussi est pleine d’humour. Eva : On devrait les lire. Après, on ira discuter du budget et des locaux
avec la direction. di rection. Il reste peut-être des belles miettes ! Hein, Gab ?
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Outils de dialogue
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Des moyens pour interroger un point de vue La açon d’interroger un point de vue varie selon les éléments qui le constituent. Voici deux types d’éléments souvent utilisés pour exprimer des points de vue : 1. Des types de jugements et 2. Des entraves au dialogue.
1. Des types de jugements Types de jugements
Outil 13 Le jugement de préérence (page 196)
Défnitions
Contextes d’utilisation
Proposition personnelle exprimant des goûts, des intérêts, des préérences
On l’utilise pour exprimer sa préérence envers une personne, une chose, une idée, plutôt qu’une autre Comment y réagir : En cherchant les raisons qui motivent ce jugement
Exemple : J’aime mieux les sports d’équipe que les sports individuels. Réaction : Qu’apprécies-tu des sports d’équipe ? Et qu’est-ce qui te déplaît des sports individuels ? Outil 14 Le jugement de prescription (page 197)
Proposition énonçant une recommandation, un conseil, une obligation ou un ordre
On l’utilise pour exprimer la nécessité d’accomplir un acte, de modifer une situation ou de résoudre un problème Comment y réagir : En cherchant les raisons qui motivent ce jugement et en vérifant le réalisme de la proposition
Exemple : Chaque personne participant au débat aura deux minutes pour exprimer son point de vue. Réaction : Deux minutes seront-elles sufsantes pour exprimer un point de vue ? Outil 15 Le jugement de réalité (page 198)
Proposition neutre rapportant un ait, un événement, un témoignage, etc
On l’utilise pour exprimer de manière objective un ait, un événement, un témoignage, etc Comment y réagir : En cherchant les sources du jugement et en vérifant leur fabilité
Exemple : La France a cédé la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne en 1763. Réaction : Quels documents ofciels confrment cette afrmation ? Outil 16 Le jugement de valeur (page 199)
Proposition privilégiant une ou plusieurs valeurs par rapport à d’autres
On l’utilise pour exprimer un point de vue quant à une ou plusieurs valeurs Comment y réagir : En cherchant la ou les valeurs qui sont à la base de ce jugement
Exemple : Je crois que la solidarité est plus importante que la liberté d’expression. Réaction : Ces deux valeurs sont-elles nécessairement en opposition ? Si oui, dans quel contexte le sont-elles ?
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Des moyens pour interroger un point de vue
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Outil 13
Le jugement de preference
, , Qu est-ce qu un jugement de preference ? Un jugement de préérence est une proposition personnelle exprimant des goûts, des intérêts, des préérences.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour exprimer sa préérence envers une personne, une chose, une idée, plutôt qu’une autre. On y réagit en cherchant les raisons qui motivent ce jugement.
Par exemple : Une question de gouts Avant de commencer leur cours, les jeunes parlent de théâtre. Clementine : Je suis allée voir une pièce de théâtre hier et j’ai vraiment Gabriel exprime un jugement de préférence,, qu’il préférence justifie à l’aide d’un argument. Matteo exprime à son tour un jugement de préférence. Eva interroge Matteo pour connaître les raisons qui motivent son jugement de préférence.
En affirmant que de nombreuses personnes sont du même avis qu’elle, Clémentine fait un appel à la popularité. popularité.
Matteo rappelle à Clémentine que l’opinion de Gabriel est valable même si elle est différente de celle de la majorité.
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Outils de dialogue
adoré ça. J’aimerais pouvoir y aller plus souvent. Il me semble que voir jouer des proessionnels proessio nnels m’aiderait à être meilleure. Gabriel : Pour voir le jeu des acteurs, moi, j’aime mieux aller au cinéma. C’est plus vivant, il me semble. Matteo : Moi, ce que je préère, c’est voir des parties de soccer proessionnel. Eva : Et pourquoi préères-tu ça au théâtre et au cinéma ? Matteo : Parce que j’espère devenir un joueur proessionnel plus tard et que q ue j’apprends beaucoup en regardant regardant ces parties. Ça rend mes entraînements plus ecaces. Eva : C’est vrai que, le soccer, c’est aussi du jeu, mais pas tout à ait du même genre… Clementine : Et si on allait voir une pièce tous ensemble ? Celle dont je vous ai parlé l’autre jour. Gabriel : Pas l’histoire de clowns ? C’est sûrement un spectacle de cirque ennuyeux pour enants. Clementine : Ces clowns-là, ils ont du théâtre pour les adultes. Tout le monde dit que c’est un super bon spectacle. On ne peut pas ne pas aimer ça. Matteo : Peut-être, mais, même si la ville entière le trouve bon, ce spectacle, Gab peut bien ne pas aimer les clowns. Clementine : Mais il ne les a pas vus, ceux-là. Comment peut-il savoir s’il les aime ou non ? Matteo : Je pense qu’il y a un extrait vidéo sur Internet. On a juste à le regarder pour se aire une idée. Eva : Bonne suggestion ! Et notre enseignante de théâtre pourra peut-être nous en parler. Elle est sûrement plus au courant que nous.
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Outil 14
Le jugement de prescription
, , Qu est-ce qu un jugement de prescription ? Un jugement de prescription est une proposition énonçant une recommandation, un conseil, une obligation ou un ordre.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour exprimer la nécessité d’accomplir un acte, de modier une situation ou de résoudre un problème. On y réagit en cherchant les raisons qui motivent ce jugement et en vériant le réalisme de la proposition.
Par exemple :
, L apprentissage de la haute voltige Karine cherche un scénario pour aire une bande dessinée. Emmanuel lui propose un dialogue. Emmanuel : Tu pourrais te servir de l’histoire que j’ai écrite mardi. Karine : De quoi ça parle, ton histoire ? Emmanuel : Je te lis le début : Vieux faucon : Tu ne sembles pas apprécier notre vol plané, Linotte. Linotte: Disons que ce n’est pas mon choix, Vieux aucon. Vous
La mère de Linotte a formulé deux jugements de prescription. Linotte fait une fausse analogie en se comparant à une marionnette. En définissant le terme utilisé par Linotte, Vieux faucon lui démontre que son analogie n’est pas réaliste. Linotte se reprend et interroge Vieux faucon sur les raisons qui motivent les jugements de prescription de sa mère. Vieux faucon donne deux raisons qui justifient les jugem jug ement ents s pres prescri cripti ptifs fs de la mère de Linotte.
connaissez ma mère : « Tous les jeunes de la couvée du printemps connaissez doivent être accompagnés d’un adulte lors de vols planés. Et aucune gure de vol extrême ne sera tolérée tant que vous n’aurez pas terminé le cours de vol avancé.» Mais, moi, je suis un as du vol plané ! Vieux faucon : Hum… N’est-ce pas toi qui t’es brisé l’aile en essayant un vol sur le dos ? Linotte : Oui, mais elle est guérie maintenant. Ce n’était pas si grave. Et je ne comprends pas pourquoi ma mère nous traite comme si nous étions des marionnettes. C’est elle qui décide de tout, qui tire les celles, et elle ne nous laisse aucune liberté. Vieux faucon : Sais-tu ce qu’est une marionnette, Linotte ? C’est un objet inanimé qui n’a ni intelligence, ni volonté, ni instinct. Une marionnette, contrairement à toi, ne peut pas agir par elle-même et aire à sa tête, même si on la laisse libre. Elle n’a donc pas besoin de règlements. Linotte : Bon, d’accord ! On n’en est pas là. Mais pourquoi tous ces règlements ? Vieux faucon : Jouer la victime t’empêche de voir qu’elle cherche à te garder en vie. Elle te demande de mettre tous les moyens de ton côté avant de te lancer dans des acrobaties pour lesquelles ton corps n’est pas encore ormé. Je peux t’enseigner l’acrobatie de manière sécuritaire, mais à une condition : tu dois respecter les consignes. D’accord ? Linotte : Oui ! Ce serait chouette… Karine : J’ai plein d’idées. Mais il audrait raccourcir certaines répliques.
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Des moyens pour interroger un point de vue
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Outil 15
Le jugement de realiteé
, , Qu est-ce qu un jugement de realite ? Un jugement de réalité est une proposition neutre rapportant un ait, un événement, un témoignage, etc.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour exprimer de manière objective un ait, un événement, un témoignage, etc. On y réagit en cherchant les sources du jugement et en vériant leur abilité.
Par exemple :
Pour justifier sa première affirmation, Eva formule deux jugements de réalité. réalité. Gabriel confirme le jugement de réalité réalité d’Eva en mentionnant comment il a pu le vérifier. Karine formule un jugement de réalité, réalité, mais elle en tire une généralisation abusive.. En effet, abusive sa conclusion est basée sur un trop petit nombre d’observations. Chakib nuance les propos de Karine à l’aide d’un nouveau jugement de réalité. réalité. Il propose une solution qui tient compte de ce fait. Chakib formule un nouveau jugement de réalité. Eva interroge Chakib pour vérifier la fiabilité de son jugement de réalité. réalité. Chakib assure la crédibilité de son affirmation en citant une source fiable qui la confirme.
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Outils de dialogue
, Les realites d une production theatrale Ayant décidé de monter Le mariage de Figaro , les jeunes de la troupe se demandent quel décor et quels costumes ils devront trouver. Eva : Il est très important d’avoir des vêtements d’époque. Cette pièce
a été écrite en 1778, quelques années avant la Révolution rançaise. On y parle de nobles, de valets, de servantes… Avec des costumes de l’époque, les choses seraient plus claires. Gabriel : J’ai lu la pièce, comme toi, et c’est bien vrai, ce que tu dis. Mais,
pour le décor, c’est plus dicile de respecter l’époque : on ne peut pas avoir sur une scène un vrai château, ni un vrai jardin avec des arbres et des ontaines. Clementine : Ou ! Je trouve ça compliqué. On devrait demander à
l’enseignante d’arts. Elle pourrait nous aider à aire des décors qui auraient l’air vrais. Karine : Elle ? Impossible. Je suis allée la voir deux ois la semaine
dernière à son bureau, et elle n’était pas là. Elle n’est jamais là. Chakib : Karine, tu exagères. Elle est très occupée, c’est vrai, mais,
lorsqu’elle n’est pas en cours, elle est souvent avec des élèves pour des projets. Si nous le lui demandons, je suis sûr qu’elle nous accordera du temps comme aux autres et qu’elle nous aidera. Mais il y a une autre chose : la scène mesure quatre mètres sur cinq. Il aut en tenir compte dans la conception de notre décor. On ne pourra pas mettre beaucoup de choses sur la scène. Eva : Es-tu certain qu’on ne peut pas modier les dimensions de la scène ? Chakib : L’enseignante de rançais m’a dit que tout était xé au sol. Eva : Bon ! Une raison de plus pour demander de l’aide à quelqu’un qui
s’y connaît.
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Outil 16
Le jugement de valeur
, , Qu est-ce qu un jugement de valeur ? Un jugement de valeur est une proposition privilégiant une ou plusieurs valeurs par rapport à d’autres.
, Dans quel contexte l utilise-t-on ? On l’utilise pour exprimer un point de vue quant à une ou plusieurs valeurs. On y réagit en cherchant les motivations menant à avoriser la ou les valeurs à la base de ce jugement.
Par exemple :
, Un nouveau code vestimentaire a l ecole ? Eva, qui représente sa classe au conseil étudiant, annonce à ses amis que la direction de l’école pense proposer le port d’uniormes à l’école.
Clémentine énonce d’abord les raisons qui la motivent, puis formule un jugement jugement de valeur. Eva formule un jugement de valeur valeur en privilégiant une valeur. Ensuite, elle justifie son jugement.
Karine formule à son tour un jugement de valeur et les raisons qui le motivent.
Manu formule un nouveau jugement de valeur.
Manu remet en question le jugement de valeur de Karine en y opposant des arguments. Gabriel appuie Manu en établissant un lien douteux de cause à effet entre deux jugements de réalité, réalité, ce qui constitue une fausse causalité causalité.. Chakib remet en question le raisonnement de Gabriel.
Clementine : Moi, j’aimerais ça. Je trouve que c’est une açon de dire :
« Je suis à l’école, j’apprends, je suis ère d’apprendre et ère de mon école. » L’appartenance, c’est une valeur importante pour moi. Eva : Moi, je trouve que le respect des diérences est une valeur plus importante que l’appartenance. Porter nos propres vêtements nous apprend à respecter nos diérences, comme dans la vraie vie. On ne devrait pas juger les autres sur les apparences. Si tout le monde s’habille de la même manière, on aura caché le problème, non ? Karine : Peut-être, mais ça aiderait tout le monde à percevoir les autres comme des égaux. On sait que certaines personnes rient de la pauvreté des autres, ou de leur allure démodée. Je pense que l’égalité est une valeur primordiale pour diminuer les injustices. Et l’uniorme nous permettrait de vivre dans un environnement qui semblerait plus égalitaire. Manu, penses-tu comme moi ? Emmanuel : Pas du tout. Tu oublies la liberté d’expression. C’est une valeur ondamentale. L’uniorme est une atteinte à notre identité particulière. Chacun a le droit de porter ce qu’il veut. Je suis contre l’uniormité. Ça nous oblige à nous conormer au lieu d’exprimer qui nous sommes. Et puis, ce n’est pas parce que tout le monde s’habille de la même açon que la pauvreté ou la marginalité disparaîtront. Elles paraîtront diéremment, dans les coupes de cheveux, les repas du midi, les activités parascolaires, les conversations… Gabriel : C’est ce que je pense aussi. En plus, les uniormes, ça ne sert à rien de bon. J’ai un cousin qui porte maintenant l’uniorme. Et il est complètement découragé de l’école, il n’étudie plus, il coule ses cours. Chakib : Gab, es-tu certain que ces deux choses vont ensemble ? Parles-tu de ton cousin qui a manqué deux mois d’école parce qu’il était hospitalisé hospitali sé ? C’est peut-être pour ça qu’il est découragé, non no n ? Gabriel : Oui, peut-être… Eva : De toute açon, on en reparlera avec toute la classe cet après-midi et on passera au vote.
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Des moyens pour interroger un point de vue
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2. Des entraves au dialogue DES ENTRAVES FONDÉES SUR L’APPEL AUX AUTRES Entraves
Défnitions
Comment y réagir
L’attaque personnelle
Argument qui vise une personne plutôt que son argumentation
Comment y réagir : En vérifant la pertinence du lien entre la personne et son propos, et en revenant au sujet du dialogue
Exemple : Tu te prétends meilleur que moi en kayak, mais tu ne peux même pas décrire ta technique sans bégayer. Tu n’es certainement pas si bon. Dans cet exemple, il audrait rappeler que le sujet du dialogue ne concerne pas la qualité de la communication, mais les compétences sportives de chaque kayakiste L’appel à la popularité
Argument qui consiste à justifer un point de vue en prétendant que de nombreuses personnes sont du même avis
Comment y réagir : En se rappelant que la valeur d’un point de vue ne dépend pas du nombre de personnes qui l’appuient, et que des opinions populaires n’impliquent pas nécessairement des vérités
Exemple : Vous afrmez que ces aliments sont trop gras. Pourtant, tout le monde en mange ! Ça ne peut pas être mauvais pour la santé. Dans cet exemple, il audrait interroger la personne sur les éléments qui justifent son afrmation plutôt que de s’appuyer sur le comportement de plusieurs personnes L’appel au clan Argument qui vise à appuyer un point de vue sur l’opinion d’un groupe auquel on accorde une valeur particulière
Comment y réagir : En se rappelant que chaque personne peut avoir un point de vue personnel valable, même si le groupe a une opinion contraire
Exemple : Mes amis disent que les règles ne ont que compliquer le jeu. Elles ne sont donc pas utiles, et nous devrions ne pas en tenir compte. Dans cet exemple, il audrait interroger l’autre sur les raisons qui motivent l’opinion de ses amis, ainsi que sur sa propre opinion concernant l’utilité des règles du jeu
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Outils de dialogue
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DES ENTRAVES FONDÉES SUR L’APPEL AUX AUTRES Entraves
Défnitions
Comment y réagir
L’argument d’autorité
Argument qui consiste à prendre appui incorrectement ou abusivement sur une autorité
Comment y réagir : En vérifant la pertinence de l’autorité dans le contexte
Exemple : Cet accusé sera déclaré coupable, car la journaliste a afrmé que son alibi n’était pas crédible. Dans cet exemple, il audrait rappeler que la journaliste n’est pas une juge et que son avis ne prouve pas la culpabilité de l’accusé Le complot
Argument qui consiste à laisser entendre que des personnes proftant d’une situation sont la cause de ce qui nous arrive
Comment y réagir : En se rappelant que ce qui arrive est peut-être le ruit du hasard, de circonstances incontrôlables ou de situations complexes
Exemple : Les élèves de 5 e secondaire iront au Pérou cette année, et c’est certainement parce que leur voyage coûte cher que notre activité de théâtre a été annulée. Dans cet exemple, il audrait chercher les véritables raisons de l’annulation de l’activité de théâtre avant d’en accuser d’autres élèves L’appel au stéréotype
Argument qui consiste à recourir à une image négative, fgée et réductrice d’un groupe de personnes
Comment y réagir : En se rappelant que aire appel à de telles images n’est pas proftable au dialogue, mais contribue au contraire à entretenir des stéréotypes
Exemple : Les gars sont moins sensibles que les flles ; ils ne peuvent donc pas aimer les œuvres d’art. Dans cet exemple, il audrait chercher les intérêts réels des individus plutôt que de s’appuyer sur un préjugé La caricature
Argument qui vise à ridiculiser Comment y réagir : En se rappelant que une proposition ou une opinion ridicu ridiculiser liser un point de vue n’apporte aucun en la déormant de açon argument valable dans le dialogue à la rendre simpliste et non crédible Exemple : Si j’écoutais mon père, je porterais mon casque protecteur même pour dormir ! Dans cet exemple, il audrait interroger l’autre sur les situations où on lui demande réellement de porter son casque protecteur et sur la pertinence de ces demandes
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Des moyens pour interroger un point de vue
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DES ENTRAVES FONDÉES SUR LES ERREURS DE RAISONNEMENT Entraves
Défnitions
Comment y réagir
La généralisation Erreur qui consiste à tirer une Comment y réagir : En se rappelant qu’on ne conclusion générale à partir peut pas tirer de conclusions à partir d’un abusive de cas non représentatis ou seul cas en nombre insufsant Exemple : Ma sœur s’est ait rapper un soir par un automobiliste qui a brûlé un eu rouge. La nuit, plus personne n’arrête aux eux rouges. Dans cet exemple, il audrait se demander si le cas évoqué est représentati ou exceptionnel, et chercher à vérifer la conclusion à l’aide d’autres éléments L’appel au préjugé
Erreur qui consiste à s’appuyer sur une opinion préconçue souvent imposée par le milieu
Comment y réagir : En se rappelant qu’on doit rééchir avant de répéter des idées toutes aites entendues réquemment
Exemple : Avez-vous vu la grandeur des joueurs de l’équipe adverse ? Même sans patins, ils vont nous battre à plate couture… Dans cet exemple, il audrait rappeler que les aptitudes des joueurs ne sont pas toujours proportionnelles à leur taille et qu’il vaut mieux s’appuyer sur des données signifantes pour savoir comment se préparer La double aute Erreur qui consiste à justifer Comment y réagir : En se rappelant qu’un un comportement en afrmant comportement n’est pas justifé parce que que d’autres ont la même quelqu’un d’autre agit de la même manière chose ou pire Exemple : Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas utiliser cet ascenseur ; d’autres personnes l’ont utilisé sans autorisation ce matin. Dans cet exemple, il audrait rappeler qu’une aute commise par d’autres n’annule pas la règle, et chercher les raisons de l’interdit concernant l’ascenseur Le aux dilemme
Erreur qui consiste à proposer Comment y réagir : En se rappelant qu’on ne un choix entre deux doit pas présenter un choix qui n’en est pas possibilités dont l’une est vraiment un tellement indésirable que l’autre devient inévitable Exemple : Soit nous acceptons ces nouvelles règles, soit nous acceptons de perdre toutes nos parties par déaut. Dans cet exemple, il audrait vérifer si d’autres possibilités sont envisageables
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Outils de dialogue
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DES ENTRAVES FONDÉES SUR LES ERREURS DE RAISONNEMENT Entraves
Défnitions
Comment y réagir
La ausse causalité
Erreur qui consiste à établir un lien douteux de cause à eet entre deux événements
Comment y réagir : En se rappelant qu’il n’y a pas nécessairement de lien de cause à eet entre deux événements
Exemple : Lorsque j’ai réussi cet examen, je m’étais couché tard, la veille. À l’avenir, la veille de mes examens, je me coucherai toujours tard. Dans cet exemple, il audrait interroger l’autre sur les conséquences réelles de se coucher tard et sur les causes possibles de sa réussite La ausse analogie
Erreur qui consiste à établir un rapprochement entre deux choses qui ne sont pas sufsamment semblables pour justifer ce procédé
Comment y réagir : En se rappelant que, pour être valables, les comparaisons doivent être aites entre des éléments comparables
Exemple : Laver la vaisselle est un véritable esclavage : mes parents sont des bourreaux, je meurs à la tâche et seuls les autres membres de la amille en proftent. Dans cet exemple, il audrait rappeler la diérence entre l’esclavage et le lavage de la vaisselle, et vérifer si cette comparaison est valable La pente atale
Erreur qui consiste à exagérer Comment y réagir : En se rappelant que les les conséquences d’une conséquences envisagées doivent être liées action en afrmant qu’elle à l’action de manière réaliste pourrait avoir des eets démesurément désastreux Exemple : Aujourd’hui, tu remets un devoir mal ait ; demain, tu quitteras l’école ; et, ensuite, tu te retrouveras à la rue. Dans cet exemple, il audrait aire remarquer que l’action première n’entraîne pas une conséquence si désastreuse, et chercher les raisons d’un devoir mal ait et ses conséquences à court terme
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Des moyens pour interroger un point de vue
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e x e n n A
C
, Fiches d information sur les traditions religieuses « Nier, croire et douter sont à l’homme ce que le courir est au cheval. » Blaise Pascal (1623 –1662), philosophe et scientifque rançais
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Fiches d’inormation sur les traditions religieuses
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Sommaire Le catholicisme Le pr protestantisme L’anglicanisme L’orthodoxie Le ju judaïsme
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A12 A14 A16 A18 A1 A20
Les spiritualités autochtones autochtones L’islam Le bouddhisme L’hindouisme
Ouverture
A22 A24 A 26 26 A28
A11
3 0 0 2 , c e b é u Q e d x u e i g i l e r e n i o m i r t a p u d l i e s n o C ©
Le catholicisme Le catholicisme est une des traditions religieuses chrétiennes. Il est né en 1054 de la division du christianisme originel en deux traditions distinctes : le catholicisme et l’orthodoxie. Le nom des fideles f ideles
•Lescatholiques. Les lieux ou sont pratiques les rites
•L’église,lacathédrale,labasiliqueetlachapelle. Les principaux acteurs Église St-Antoine-de-P St-Antoine-de-Padoue, adoue, Louiseville
•Lediacre,quiassisteleprêtre. •Leprêtre,quis’occupedes cérémonies(messe,baptême, mariage,etc.). •Lecuré,quiestresponsable d’uneoudeplusieurs paroisses. •L’évêque,quiestresponsable d’undiocèse. •L’archevêque,quiestresponsable deplusieursdiocèses. •Lecardinal,quiaidelepape Un prêtre catholique ▲Un danssesfonctions. •Lepape,quiestlechefreligieuxdescatholiques.
C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / . S a s i L ©
Les textes de base
•LaBiblecatholique,quicomprendl’ Ancien Testament etle Nouveau Testament . Les rites Je vous •Lesprières,entreautresle Notre Père etle Je salue Marie. •Lesseptsacrements,quisont: –lebaptême; ▼Le sacrement de la confrmation –laconfirmation; –lacommunion (appeléeeucharistie); –lemariage; m –l’ordre; o c . e m –lapénitence; i t s m a –l’extrême-onction e r D / (oulesacrement k e r a F desmalades). © •Lamesse.
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Les fetes
•Noël,quicélèbrelanaissance deJésus. •L’Épiphanie,quicélèbre C L l’hommagedesroisvenus L s e g accueillirl’enfantJésus. a m I c • LeVendredi LeVendredisaint,quicomm saint,quicommémore émore k o t s r e lacruci ixiondeJésus. t t u h S •Pâques(précédéeducarême),qui / a v o célèbrelarésurrectiondeJésus. k a m d e S •L’Ascension,quicommémore a t a n lamontéedeJésusauciel. e R © •LaPentecôte,quirappellela ▲Représentation Représentation de Jésus descenteduSaint-Esprit sur sur sur la croix les apôtres. •L’Annonciation,quirappellelemomentoùMarieaété informéequ’elledonneraitnaissanceaulsdeDieu. •L’Assomption,quirappellelejouroùMarieestmontée auciel. •LaToussaint,quicélèbretouslessaints. Les regles
•AimerDieuplusquetout,detoutsonêtreetdetoutes sesforces. •Aimerlesautrescommesoi-même. •RespecterlesdixcommandementstransmisparDieu àMoïse. •Participeràlamesseledimanche. •Communieretconfessersespéchésaumoinsunefois parannée.
C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / c i t e l t A r i m i n o v Z ©
Mini
glossaire Ancienet Nouveau Testaments L’AncienTestamentestlapartiede laBiblequiregroupelestextesécrits avantledébutduchristianisme. Cestextesproviennentdujudaïsme ancien.LeNouveauTestament regroupelestextesécritsaprèsla mortdeJésusetquisontpropres auchristianisme.
Apôtre ChacundesdisciplesdeJésusquiont parcourulemondepourdiffuser sonmessageetsesenseignements: l’Évangile.
Carême Périodede40joursdurantlaquelleles fidèless’abstiennentdeconsommer certainsalimentsoudepratiquer certainesactivités.
Cruciixion SupplicedelacroixinigéàJésuspour lefairemourir.
Diocèse Territoirequiregroupehabituellement plusieursparoissesetdontunévêque estresponsable.
Ichthus Cemotquisignie poisson poissonengrecest aussil’acronymede«JésusChristle sauveuretlelsdeDieu».
Paroisse Territoiredontleshabitantssontsous laresponsabilitéreligieused’uncuré.
Les principaux symboles
Résurrection
•Lecrucix. •Lacouronned’épines. •L’agneau. •Parfois,l’ Parfois,l’ichthus,quiestune représentationd’unpoisson.
Faitdereveniràlavieaprèsêtremort.
Sacrement Ritesacréqui,selonlatradition,aété crééparJésus.Lesacrementsertà produireouàaugmenterlagrâcedans lesâmes,ouàrendreunêtrehumain sacré.
Saint-Esprit ou ouEsprit Saint Selonlatradition,unedestroisentités quiconstituentDieu.Lesdeuxautres sontlePèreetleFils.Lestroi sontlePèreetle Fils.Lestroisensemble sensemble sontsouventnomméesla Trinitéoula Sainte Trinité.
L’archange Gabriel annonce à Marie qu’elle portera l’enant de Dieu
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Le catholicisme
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3 0 0 2 , c e b é u Q e d x u e i g i l e r e n i o m i r t a p u d l i e s n o C ©
Le protestantisme Le protestantisme est un ensemble de traditions religieuses chrétiennes. Il est né au XVIe siècle du souhait de certains croyants de modier le catholicisme. Au Canada, les plus importantes de ces religions sont les Églises unie, baptiste, luthérienne, presbytérienne et pentecôtiste. Le nom des fideles f ideles
•Lesprotestants. Les lieux ou sont pratiques les rites
•Letemple,l’égliseou lachapelle. Église luthérienne St-Paul, Bowman
Le principal acteur
•Lepasteur,qui transmetauxfidèles lesenseignements delaBible. Les textes de base
•LaBibleprotestante, quicomprendl’Ancien etleNouveau Testament etle Testament . •Lestextesrédigéspar lesfondateursdu protestantisme,dontMartin LutheretJeanCalvin.
d l o b a r T m i K r o t s a P ©
Une emme pasteur Une
▲
Un pasteur célébrant la communion Un
▼
Les rites
•Lesprières,entreautres leNotre Père. •Lebaptême,quimarque l’entréedanslavie chrétienne. •Lacommunion(appelée Sainte-Cène),quirappelle ledernierrepasdeJésus etla nouvelle Alliance . •Lacélébrationdu dimanche,quirassemble lesdèles.
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Fiches d’inormation sur les traditions religieuses
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y m a l A / d t L y r a r b i L e r u t c i P g n i d r a H t r e b o R ©
Mini
glossaire Ancienet Nouveau Testaments L’AncienTestamentestlapartiede laBiblequiregroupelestextesécrits avantledébutduchristianisme. Cesontdoncdestextesprovenant dujudaïsmeancien.LeNouveau Testamentregroupelestextesécrits aprèslamortdeJésusetquisont propresauchristianisme.
C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / c i t e l t A r i m i n o v Z ©
Apôtre ChacundesdisciplesdeJésusquiont parcourulemondepourdiffuser sonmessageetsesenseignements: l’Évangile.
La naissance de Jésus La
▲
Les fetes
Ichthus
•Noël,quicélèbrelanaissancedeJésus. •LeVendredisaint,quicommémorele sacricedeJésus. •Pâques,quicélèbrela résurrectiondeJésus. •LaPentecôte,quirappelleladescentedu Saint-Esprit sur sur les apôtres. •LejourduSeigneur,quirassemblelesdèlesledimanche.
Cemotquisignie poisson poissonengrecest aussil’acronymede«JésusChristle sauveuretlelsdeDieu».
Nouvelle Alliance Selonlestraditionsjuivesetchrétiennes, Dieuaconcluuneallianceaveclepeuple d’Israëlparl’entremised’Abraham, puisdeMoïse.Pourceuxquile reconnaissentcommeleMessieet leFilsdeDieu,Jésusaétabliune nouvellealliance:uneallianceentre Dieuettouslesêtreshumains.
Les regles
•AimerDieuplusquetout,detoutsonêtreetdetoutes sesforces. •Aimerlesautrescommesoi-même. •ÉtudierlaBible. •Prieret prêcherl’Évangile. Une Bible protestante
Les principaux symboles
•Lacroixnue. •Parfois,l’ichthus,quiestunereprésentationd’unpoisson.
C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / v o l a v o p a h S e n e g u E ©
Prêcher Enseignerlarévélationreligieuse, annoncerlaparoledeDieu.
Résurrection Faitdereveniràlavieaprèsêtremort.
Sacrice Offranderituelledontlacaractéristique estd’êtredétruite,tuéeréellement ousymboliquement,ouabandonnée volontairement.
Saint-Esprit ou ouEsprit Saint Selonlatradition,unedestroisentités quiconstituentDieu.Lesdeuxautres sontlePèreetleFils.Lestroi sontlePèreetle Fils.Lestroisensemble sensemble sontsouventnomméesla Trinitéoula Sainte Trinité.
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Le protestantisme
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, L anglicanisme 3 0 0 2 , c e b é u Q e d x u e i g i l e r e n i o m i r t a p u d l i e s n o C ©
L’anglicanisme est une tradition religieuse chrétienne qui se situe entre le catholicisme et le protestantisme. Cette tradition est née en 1534 à la suite d’un confit entre le roi d’Angleterre et le pape. Le roi Henri VIII s’est alors proclamé che de l’Église d’Angleterre. Le nom des fideles f ideles
•Lesanglicans. Les lieux ou sont pratiques les rites
•L’église,lacathédraleetlachapelle. Les principaux acteurs
Église anglicane Holy Trinity, St-Adrien-d’Irlande
•Lediacre,quiassiste leprêtre. •Leprêtre,hommeou femme,quis’occupe descérémonies. • L’évêque,quiestrespo L’évêque,quiestresponsable nsable d’undiocèse. •L’archevêque,quidirige unensembled’évêques. •Leroioulareine d’Angleterre,quiestlechef religieuxdesanglicans. Les textes de base
•LaBible,quicomprend l’Ancien Testament et leNouveau Testament . •LeLivre de la prière commune. •Les39articlesde1563.
Un prêtre anglican Un
▲
Le rite de la communion Le
▼
Les rites
•Lesprières,entreautres leNotre Père. •Lebaptême,quimarque l’entréedanslavie chrétienne. •Lacommunion,qui rappelleledernierrepasde Jésuse Jés usetla tlanouvelle Alliance.
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Fiches d’inormation sur les traditions religieuses
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Mini
glossaire Ancienet Nouveau Testaments L’AncienTestamentestlapartiede laBiblequiregroupelestextesécrits avantledébutduchristianisme. Cesontdoncdestextesprovenant dujudaïsmeancien.LeNouveau Testamentregroupelestextesécrits aprèslamortdeJésusetquisont propresauchristianisme.
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Apôtre
Une messe de Noël anglicane à New York Une
▲
Les fetes
•Noël,quicélèbrelanaissancedeJésus. •LeVendredisaint,quicommémorele sacricedeJésus. •Pâques,quicélèbrela résurrectiondeJésusmortsur lacroix. •LaPentecôte,quirappelleladescentedu Saint-Esprit surles apôtres. Les regles
•AimerDieuplusquetout,detoutsonêtreetdetoutes sesforces. •Aimerlesautrescommesoi-même. •Participeràlamesseledimancheetycommunierpar lepainetlevin. Le principal symbole
•Larosedesvents.
ChacundesdisciplesdeJésusquiont parcourulemondepourdiffuser sonmessageetsesenseignements: l’Évangile.
Diocèse Territoiredontlesprêtressontsousla responsabilitéreligieused’unévêque.
Nouvelle Alliance Selonlestraditionsjuivesetchrétiennes, Dieuaconcluuneallianceaveclepeuple d’Israëlparl’entremised’Abraham, puisdeMoïse.Pourceuxquile reconnaissentcommeleMessieet leFilsdeDieu,Jésusaétabliune nouvellealliance:uneallianceentre Dieuettouslesêtreshumains.
Résurrection Faitdereveniràlavieaprèsêtremort.
Sacrice Offranderituelledontlacaractéristique estd’êtredétruite,tuéeréellement ousymboliquement,ouabandonnée volontairement.
Saint-Esprit ou ouEsprit Saint Selonlatradition,unedestroisentités quiconstituentDieu.Lesdeuxautres sontlePèreetleFils.Lestroi sontlePèreetle Fils.Lestroisensemble sensemble sontsouventnomméesla Trinitéoula Sainte Trinité.
Le Livre de la prière commune
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L’anglicanisme
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, L orthodoxie 3 0 0 2 , c e b é u Q e d x u e i g i l e r e n i o m i r t a p u d l i e s n o C ©
Église orthodoxe Notre-Dame-de-K Notre-Dame-de-Kazan, azan, Rawdon
L’orthodoxie est une des traditions religieuses chrétiennes. Elle est née en 1054 de la division du christianisme originel en deux traditions distinctes : le catholicisme et l’orthodoxie. Le nom des fideles f ideles
•Leschrétiensorthodoxes. Le lieu ou sont pratiques les rites
•L’église.
Un prêtre orthodoxe Un
▼
Les principaux acteurs
•Lediacre,quiassiste leprêtre. •Leprêtre,quiest responsabled’une paroisse. •L’évêque,quiest responsabled’un diocèse. •Lepatriarche,l’archevêqueoule métropolite,quiestresponsable d’ungroupedediocèsesoud’une organisationreligieuseautonome. Les textes de base
•LaBible,quicomprend l’Ancien Testament etle etle Nouveau Testament . ▲Le Le patriarche Cyril, à Moscou •Les credos. •Lesplusanciensécritsduchristianismeoriginel.
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m o c . k c o t s r e t t u h S / a y l l v o k a b r e h c h S ©
Les rites
•Laprière,quiestsouventpratiquéeàlalumièredes bougiesetencontemplantdes icônes. •Lesseptsacrements,quisont: ▼Un Un baptême orthodoxe –lebaptême; –laconfirmation; C L L –lacommunion s e g a (appeléeeucharistie); m I k c o –lemariage; t s r e t t –l’ordre; u h S / –lapénitence; 7 7 9 1 a –l’extrême-onction(oule n i r I sacrementdesmalades). © •Laliturgie.
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Les fetes
•LaNativitédelaMère deDieu,quicélèbrela C L L e naissancedeMarie. s g a m I •Noël,quicélèbrela k c o s r naissancedeJésus. t e t t u h •L’Épiphanie,quifête S / i c lebaptêmedeJésus h d a s O i parJeanleBaptiste. i r u l •Pâques(précédéedu © La ête de l’Épiphanie chez ▲La carême),quicélèbrela les orthodoxes, en Ukraine résurrectiondeJésus. •L’Ascension,quicommémorelamontéedeJésusauciel. •LaPentecôte,quirappelleladescentedu Saint-Esprit sur sur les apôtres. •LaTransguration,quifêtel’apparitiondivinedeJésus devantquelquesapôtres. •LaDormitiondelatrèsSainteMèredeDieu,qui commémorelamortdeMarieetsamontéeauciel. Les regles
•AimerDieuplusquetout,detoutsonêtreetdetoutes sesforces. •Aimerlesautrescommesoi-même. •RespecterlesdixcommandementstransmisparDieu àMoïse. •Participeràlaliturgieledimanche,yconfessersespéchés etycommunierparlepainetlevin. •S’abstenirdemangerdelaviande,dupoissonetdes produitslaitiersdurantlesquatre jeûnes jeûnes. Les principaux symboles
•Lacroixorthodoxe,quiporte Lacroixorthodoxe,quiporte troistraverses,dontune estoblique. •Parfois,l’ Parfois,l’ichthus,quiestune représentationd’unpoisson. C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / A a g l O ©
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glossaire Ancienet Nouveau Testaments L’AncienTestamentestlapartiede laBiblequiregroupelestextesécrits avantledébutduchristianisme. Cesontdoncdestextesprovenant dujudaïsmeancien.LeNouveau Testamentregroupelestextesécrits aprèslamortdeJésusetquisont propresauchristianisme.
Apôtre ChacundesdisciplesdeJésusquiont parcourulemondepourdiffuser sonmessageetsesenseignements: l’Évangile.
Carême Périodede40joursdurantlaquelleles dèless’abstiennentdeconsommer certainsalimentsoudepratiquer certainesactivités.
Credo Textesanciensdanslesquelssont écritslesarticlesfondamentauxde lafoichrétienne.
Diocèse Territoirequiregroupehabituellement plusieursparoissesetdontunévêque estresponsable.
Ichthus Cemotquisignie poisson poissonengrecest aussil’acronymede«JésusChristle sauveuretlelsdeDieu».
Icône Imagereligieusecodiéeetconsidérée commesainte.
Jeûne Privationtotaleoupartielledenourriture durantunepériodedéterminée.
Paroisse Territoiredontleshabitantssontsous laresponsabilitéreligieused’unprêtre.
Résurrection Faitdereveniràlavieaprèsêtremort.
Sacrement Ritesacréqui,selonlatradition,aété crééparJésus.Lesacrementsertà produireouàaugmenterlagrâcedans lesâmes,ouàrendreunêtrehumain sacré.
Saint-Esprit ou ouEsprit Saint Une représentation de Jésus
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Selonlatradition,unedestroisentités quiconstituentDieu.Lesdeuxautres sontlePèreetleFils.Lestroi sontlePèreetle Fils.Lestroisensemble sensemble sontsouventnomméesla Trinitéoula Sainte Trinité. L’orthodoxie
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:
Le judaisme 3 0 0 2 , c e b é u Q e d x u e i g i l e r e n i o m i r t a p u d l i e s n o C ©
Temple Solomon, Montréal
Le judaïsme est la plus ancienne des traditions religieuses basées sur l’existence d’un dieu unique. Le nom des fideles f ideles
•Lesjuifs. Les lieux ou sont pratiques les rites
•Lasynagogueetlefoyer. Les principaux acteurs
•Lesofer,quiestchargéde transcrireetderestaurer lerouleaudela Torah. •Lemohel,quiestchargé depratiquerla circoncision. •Lehazan,quidirigela cérémonieàlasynagogue. •Lerabbin,quiestunchef religieuxetspirituel.
C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / v o k a Y y k s n a h c v a t S ©
Un soer Un
▲
Les textes de base
•LaBiblehébraïque,dontlapartielaplusimportante estlaTorah. •LeTalmud . Les rites
•Lacirconcisiondesbébésgarçons. •L’atteintedelamajorité religieuse. •La proession de oi,quiestrécitéeaumoinsunefois parjour. •Lejourderepos,quidébutelevendredisoir(àlatombée dujour)etprendnlesamedisoir. •Lemariage. • Lacéré Lacérémonie moniefunér funéraire. aire. •Ledeuil,quidureles septjourssuivantla cérémoniefunéraire.
Le rite de la circoncision
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Fiches d’inormation sur les traditions religieuses
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0 . 3 Y B _ C C , 7 0 0 2 i v o d s e h C ©
m o c . k c o t s r e t t u h S / t i v e L l i a h k i M ©
Les fetes
•LeNouvelAn,qui célèbrelaCréation dumonde. •LeGrandPardon,qui estunjourde jeûne jeûne etdepénitence. •LesTabernacles,qui rappellel’errancedu peupled’Israëldansle désertaprèslafuitede Soukkhôth, la ête des Tabernacles à Jérusalem l’esclavageenÉgypte. ▲Soukkhôth, •LesLumières,quicommémorelalibérationdeJérusalem etduTempleauII siècleavantJésus-Christ. • LesSo LesSorts,qui rts,quicélèbre célèbreladélivr ladélivrancedupeu ancedupeupledela pledela persécutionperseenvironcinqsièclesavantJésus-Christ. •LaPâque,quifêtelasortied’Égypte. •LaPentecôte,quifêteledondelaTorah. e
Les principaux symboles
•L’étoileàsixpointes,appeléel’ étoile de David . •Lechandelieràseptbranches. •L’Arched’alliance,quicontient, selonlatradition,lesTablesdela LoideDieu. •Lacolombeportant Le tallith unrameaud’olivier. Les tefllins
La kippa
glossaire Circoncision Opérationchirurgicalerituellequi consisteàenleverleprépuceen lecoupant.
Errance Voyageoudéplacementsansbut, dansdifférentesdirections.
Hébraïque Féminindel’adjectif hébreu.Relatif aupeupleparlantunelangueancienne moyen-orientaledumêmenom,ou àcettelangue.
Jeûne Privationtotaleoupartiellede nourrituredurantunepériode déterminée.
Kasher Conformeauxloishébraïques concernantlapréparationdes aliments.
Les regles
•Respecterl’ensembledesinstructionscontenuesdans laTorah. •NejamaisreprésenterenimageleDieuunique,nimême prononcersonnom. •Respecterlejourdereposetfairelestroisprières quotidiennes. •Porterlakippalorsdesprièresetdesofces,etparfois letallithetles tellins. •Nemangerquelaviandeprovenantd’animauxdontla consommationestpermise. •Abattrelesanimauxetpréparerleurviandeselonle ritekasher. •Nejamaiscuisiner,niservir,niconsommerensemble delaviandeetdesproduitslaitiers.
Mini
Kippa Petitbonnetrondquinecouvreque lesommetdelatête.
Majorité religieuse Âgeàpartirduquelunepersonne peutavoirlesresponsabilités reconnuesàunadultedurantles cérémoniesreligieuses.
Proession de oi Déclarationpubliquedesafoi.
Tallith Châlerituel,grandepiècedetissu quicouvrelesépaules. C L L s e g a m I k c o t s r e t t u h S / r e l d n a S d r a w o H ©
Talmud Recueildeloisdanslequelsontinscrits lesenseignementsd’anciensrabbins sousformedecommentaires.
Teillin Petiteboîtecarréequicontientun morceaudepapiersurlequelest inscritunextraitdelabiblehébraïque.
Torah Textefondateurdujudaïsme.Il regroupelescinqpremierslivres delabiblehébraïque.Ceslivressont considéréscommelaLoideDieu. LemotTorahsignied’ailleurs«Loi LemotTorahsignied’ailleurs« Loi» » enhébreu.
Un jeune jui portant la kippa, le tallith et des tefllins © 2012, Les Éditions Éditions CEC inc. • Reproduction interdite
Le judaïsme
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