Cours de Zootechnie Générale
1ère FI _ ESAMograne
Zootechnie : définition On distingue : La zootechnie générale qui comprend l'ensemble des règles communes à tous les
animaux. particulier. La zootechnie spéciale qui s’applique à chaque espèce en particulier.
Zootechnie générale et zootechnie spéciale Discipline d'application procédant des sciences les plus diverses et dont le but est l'étude technique et économique des productions animales, et de l'élevage l 'élevage en général ( Agric. Agric . 1977). La zootechnie générale étudie les méthodes d'amélioration [de l'élevage des animaux domestiques] et comprend plusieurs disciplines d isciplines (anatomie et physiologie, connaissance des animaux, amélioration génétique, reproduction, alimentation croissance, lactation, hygiène, conduite des élevages…). élevages…).
La zootechnie spéciale est l'application de l'ensemble de ces méthodes à une production donnée (lait, viande, œufs, laine, etc.)
La systématique La systématique est la science chargée d’étudier la classification des êtres vivants. On parle
aussi de taxonomie ou classification taxonomique. La systématique regroupe les êtres vivants de façon hiérarchisée. Exemple : Exemple : le lapin 1- Règne : Animal 2- Embranchement Embra nchement :Vertébrés erté brés 3- Classe : Mammifères Mammi fères 4-Ordre : Lagomorphes Lagomorph es 5- Famille Famill e : Léporidé Lépori dé 6- Genre: Oryctolagus Oryctola gus 7- Espèce : Lapin 8- Sous espèce 9- Race
Zootechnie : définition On distingue : La zootechnie générale qui comprend l'ensemble des règles communes à tous les
animaux. particulier. La zootechnie spéciale qui s’applique à chaque espèce en particulier.
Zootechnie générale et zootechnie spéciale Discipline d'application procédant des sciences les plus diverses et dont le but est l'étude technique et économique des productions animales, et de l'élevage l 'élevage en général ( Agric. Agric . 1977). La zootechnie générale étudie les méthodes d'amélioration [de l'élevage des animaux domestiques] et comprend plusieurs disciplines d isciplines (anatomie et physiologie, connaissance des animaux, amélioration génétique, reproduction, alimentation croissance, lactation, hygiène, conduite des élevages…). élevages…).
La zootechnie spéciale est l'application de l'ensemble de ces méthodes à une production donnée (lait, viande, œufs, laine, etc.)
La systématique La systématique est la science chargée d’étudier la classification des êtres vivants. On parle
aussi de taxonomie ou classification taxonomique. La systématique regroupe les êtres vivants de façon hiérarchisée. Exemple : Exemple : le lapin 1- Règne : Animal 2- Embranchement Embra nchement :Vertébrés erté brés 3- Classe : Mammifères Mammi fères 4-Ordre : Lagomorphes Lagomorph es 5- Famille Famill e : Léporidé Lépori dé 6- Genre: Oryctolagus Oryctola gus 7- Espèce : Lapin 8- Sous espèce 9- Race
Espèce : définition Population d'organismes vivants capables de se reproduire entre entre eux et de donner des descendants interféconds. Principaux animaux d’élevage
Bovins
Vache : : viande, lait, cuir Vache
Buffle : : viande, lait (mozzarella) Buffle
Ovins Viande, Viand e, laine, laine , lait (fromage) (fromage )
Zébu : : travail, lait, viande Zébu
Caprins Viande, Viande , lait (fromage)
Camélidés
Chameau : : travail, lait, viande Chameau
Dromadaire : : travail, lait, viande Dromadaire
L’aviculture : Elevage des volailles (poule , dinde, oies, canard, pintade … : œufs, viande,
les plumes, le foie gras.
La cuniculture : Elevage des lapins : viande, peau, fourrure Les équidés : Elevage des équins (chevaux, ânes et les zèbres) : viande, peau, travail, sport L’héliciculture : Elevage des escargots : la chair, la production cosmétique … L’apiculture : Elevage des abeilles : Miel, cires, gelée royale, grain de pollen, venin … L’aquaculture : L’aquaculture
est le terme générique qui désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique. Elle concerne notamment les productions de poissons (pisciculture), de coquillages (conchyliculture), de crustacés (astaciculture et pénéiculture), de coraux (coraliculture) ou encore d'algues (algoculture).
Classification Les animaux domestiques sont classés : D’après la nature de l’aliment consommés * Carnivores : consommateurs
de viande : chat, chien
* Omnivores : consommateurs
de viandes et de plantes : Homme, porc
* Herbivores : consommateurs de plantes : Bovins, Ovins, Caprins, Equidés, lapins
g raines : volailles volailles * Granivores : Consommateurs de graines D’après l’anatomie de l’estomac
Estomac simple Homme, porc, cheval, lapin : Animaux monogastriques. Remarque : l’estomac des volailles est composé de trois parties dont une seule poche est considéré le siège de la digestion. Estomac composé
Composé de plusieurs poches : bovins, ovins, caprins, dromadaires, kongoro… : Animaux polygastriques ou Ruminants. D’après le siège et l’importance de la fermentation
Chez tous les animaux y compris l’Homme il existe une population microbienne qui fermente les aliments ou leurs produits de dégradations. L’intensité et le siège de fermentation sont
variables selon les espèces animales : - Fermentation prégastrique : elle a lieu dans les poches située avant l’estomac proprement dit : bovins, ovins, caprins et dromadaires adultes, ces animaux sont appelés ruminants (herbivores polygastriques). - Fermentation postgastrique : elle a lieu dans le gros intestin de tous les animaux y compris les ruminants mais elle est très importante chez le cheval et le lapin.
Quelques conséquences liées à ces différences d’anatomie Digestion gastrique et digestion intestinale Nous constatons que chez certains animaux, c’est l’estomac qui semble occuper la place prédominante dans la digestion : on dit que les ruminants ont une digestion surtout gastrique. * Chez d’autre : c’est l’intestin qui est le plus développé : le cheval a une digestion surtout intestinale. * Les troubles digestifs, notamment l’indigestion, se porteront donc préférentiellement sur l’un ou l’autre de ces organes : la météorisation dominera chez les bovins, et les coliques chez
le cheval.
- L’importance variable de la flore microbienne La durée de séjour dans le tube dige stif, ce que l’on appelle le « transit digestif », dépend de sa longueur et de sa capacité. Cette durée est : Réduite chez les oiseaux Moyenne chez les omnivores et carnivores Longue chez les herbivores, ruminants ou non
Or plus la durée du transit alimentaire est longue, plus la flore microbienne peuplant ce tube digestif peut se développer. Cette flore sera donc :
Abondante chez les herbivores, et d’avantage chez les ruminants que chez les
herbivores monogastriques. Réduites chez les porcs et les volailles.
Quel rôle jouent donc ces micro-organismes ? Nous verrons bientôt que ces microbes, vivant en association (en « symbiose ») avec l’animal dans leur tube digestif. Permettant à ces animaux : • De digérer la CELLULOSE et autres constituants membranaires des fourrages grossiers : • De mieux utiliser les MATIERES AZOTEES de la ration ; • De ne pas manquer, en général, des VITAMINES du groupe B, synthétisées par les microbes au profit de l’animal. L’existence de cette micro-flore ne doit donc jamais être oubliée : c’est elle qui caractérise la digestion des ruminants et plus largement des herbivores, les rendant capabl es d’élaborer, à partir d’aliments inutilisables pour l’homme (les fourrages cellulosiques), des aliments de
haute valeur biologique tels que le lait et la viande.
Appareil digestif Ensemble des organes qui participent à la digestion des aliments. Il se compose du tube digestif et de divers organes qui en sont les annexes. Le tube digestif est un long tube où circulent les aliments en cours de digestion. Les glandes annexes : glandes salivaires, pancréas, foie, …
Appareil digestif du lapin
Appareil digestif du chien
Schéma du tube digestif de la vache
La digestion La digestion est le processus au cours duquel les aliments sont dégradés dans l’appareil
digestif pour être transformés en substances simples qui peuvent, grâce à un phénomène d’absorption, passer dans la circulation sanguine. La digestion est donc le passage des aliments aux nutriments.
Race : définition et caractéristiques Race : définition
La race est un groupe d'individus appartenant à la même espèce. Ils possèdent des caractères communs héréditaires acquis soit par influence naturelle soit par l'action de l'homme. Ils sont morphologiquement homogènes, aux caractéristiques héréditairement transmissibles, adaptés aux conditions du milieu tant humain que naturel.
Les races bovines Vache-holstein * Frisonne Pie-noire Couleur : Pie noire Vocation : Laitière Poids : 500 à 1100 kg
Sur les 213 000 vaches laitières de race pure présentes en Tunisie, 206 000 sont des Prim’Holstein majoritairement issues de troupeaux importés de l’Union Européenne et des Etats Unis. La Prim’Holstein se caractérise par sa spécialisation laitière avec des taux butyreux dépassant les 4,0 % et des taux protéiques supérieurs à 3,3%. C’est une vache qui
pèse entre 600 et 700 kg avec une robe blanche et noire. Des individus homozygotes récessifs ayant une robe blanche et rouge existent et sont nommés des Holstein à Pie Rouge ou Red Holstein
•En Tunisie la Prim’Holstein s’est bien adaptée aux conditions climatiques. •La production moyenne d’une vache Prim’Holstein est de 4 500 kg par lactation mais
certaines vaches ont dépassé les 11 000 kg par lactation. •La faible productivité des vaches par rapport au potentiel permis est largement expliquée par la qualité de la ration alimentaire qui baisse avec l’aridité de certaines régions du pays.
Race tarentaise Robe : uniformément brun fauve chez les deux sexes. Les cornes, sont blanches avec la pointe noire.
Les sabots sont également noirs, durs et faits pour la marche en montagne sur un sol dur. C'est un bovin de taille moyenne : hauteur au garrot de 140 cm pour le mâle et 130 pour la femelle et poids moyen respectivement de 750 et 500 kg.
C'est une race à aptitude mixte (lait et viande) de montagne, très rustique. Remarquablement adaptée aux conditions de milieux difficiles, avec un potentiel lait et viande équilibré. La Tarentaise, également appelée Tarine. Brune des Alpes ou Brown Schwitz
Hauteur au garrot : 1m 40 Poids moyen : 700 kg donner mâle et femelle Couleur de la robe : gris souris Yeux cernés de lunettes Mufle (extrémité du museau) argenté Race mixte : lait + viande
La race charolaise
Spécialisée pour la production de viande. Grand format (1000 à 1400 kg pour les mâles, 710 à 900 kg pour les femelles). Robe blanche uniforme, parfois légèrement crème.
-Evolution des effectifs bovins(1000 Unités femelles)
-Les viandes rouges-
En 2009, la production de viandes rouges a atteint 125 mille tonnes ainsi réparties :
La consommation annuelle de viandes rouges par habitant entre 1980 et 2000 est passée de 9.5 kg en 1980 à 11.9 kg au cours de l’année 2000. Le taux de couverture des besoins du pays est actuellement de l’ordre de 97%.
Les marchés aux bestiaux sont au nombre de 184 marchés répartis sur tout le territoire du pays. Les abattoirs sont actuellement au nombre de 210 abattoirs .
-Lait et dérivés-
En 2009, le volume de lait produit a atteint environ 1030 millions de litres contre une moyenne de 920 mille litres réalisés au cours de la période 2002-2006. La filière lait comprend 112 mille éleveurs, 270 centres de collecte et une quarantaine d’unités de transformation. -Composition du cheptel bovin de races pures-
-Elevage ovin et caprin en Tunisie Tunisie : cheptel ovin et caprin Evolution de l’effectif des unité femelles (1000)
En Tunisie Les exploitations de petite taille (<10 ha) détiennent environ 40% des effectifs ovins.
Celles comprises entre 10 et 100 ha hébergent 48% du cheptel national ovin. 12% seulement des effectifs se trouvent dans les exploitations supérieures à 100 ha.
Les races ovines en Tunisie Quatre races ovines principales sont rencontrées dans le pays : 1. la Barbarine 2. la Queue Fine de l’Ouest 3. la Noire de Thibar 4. la Sicilo-sarde. Les trois premières races sont à vocation bouchère et la dernière est une race laitière.
La Barbarine est l’unique race ovine à queue grasse qui soit répartie sur tout le territoire
tunisien.
Race barbarine à queue grasse La race barbarine, communément appelée Arbi, reconnue par sa grasse queue Liyya ; elle se caractérise par son adaptation aux milieux difficiles secs et par sa résistance aux maladies.
- Ecotypes de race Barbarine de grands formats dans le Nord du pays Ces écotypes sont rencontrés essentiellement dans le Nord du pays, à pluviométrie abondante et où les conditions herbagères sont bonnes. Ils sont caractérisés, en général, par un grand format avec une hauteur au garrot de 75 cm. Les animaux de ces écotypes ont, en moyenne, un poids vif de 75 kg pour les mâles et de 50 kg pour les femelles. La Barbarine à tête rousse, la Barbarine et à tête noire, la Barbarine à robe toute noire et la Barbarine caractérisée par la couleur noire du museau, des “lunettes” et de l’extrémité de
ses membres connu sous le nom de « Sardi ».
Les écotypes du Nord sont rencontrés dans des systèmes de production où les fourrages sont cultivés dans l’exploitation, en irrigué ou en sec, pour nourrir le cheptel. Les concentrés sont autoproduits ou achetés de l’extérieur.
- Ecotypes de formats moyens dans le Centre du pays Ces écotypes sont de format moyen avec une hauteur au garrot comprise entre 65 et 70 cm. Le poids moyen est de 70 kg chez les mâles et de 45 kg chez les femelles. Ce type est caractérisé par sa forme générale ramassée. * La Barbarine à tête rousse, mais de format moyen * La Barbarine à tête rousse présentant une liste frontale blanche
* La Barbarine à tête de couleur rousse claire tirant vers le blanc * La Barbarine à tête rousse et avec une queue archée, connue sous le nom « Hazgui »
- Ecotypes de petits formats dans le Sud du pays Peuplant les régions arides du pays (Gabès et Tataouine), ces écotypes sont de petit format, avec une hauteur moyenne au garrot de 55 cm et un poids moyen de 55 kg chez les mâles et de 40 kg chez les femelles. La Barbarine à tête rousse mais de petit format et la Barbarine à tête blanche.
Tous les écotypes du Centre et du Sud sont rencontrés dans des systèmes d’élevage basés essentiellement sur l’utilisation de la végétation naturelle provenant des zones montagneuses,
des parcours et des terres marginales pour nourrir les animaux. La complémentation alimentaire du cheptel est exceptionnelle ou absente. Ces systèmes concernent, le plus souvent, les troupeaux de taille réduite. Ils se caractérisent par l’utilisation d’une main d’œuvre familiale et d’une couverture sanitaire presque inexistante. Race D’men
La D’man est une brebis prolifique : une portée de 5 jeunes n’est pas rare
Caractéristiques de la D’man
La race D’man est petite de taille. Sa tête est fine et étroite avec des oreilles longues et
tombantes bas derrière la tête. Les cornes sont absentes chez les deux sexes. Les animaux peuvent être bruns, blancs, noirs ou présenter une combinaison de deux ou trois couleurs.
PERFORMANCES Reproduction : la brebis D’man est réputée par sa prolificité élevée (1,6 à 2,3 agneaux par brebis), sa capacité de se produire toute l’année avec un cours intervalle entre deux
agnelages (180 à 200 jours) et une grande précocité. La fertilité moyenne varie de 80 à 100%.
Production de viande : le poids moyen à la naissance est de 1,7 à 2,9 kilogrammes. Celui à 70 jours varie entre 11 et 15 kilogrammes. Le poids moyen adulte est de 30 à 45 kilogrammes chez la brebis et de 50 à 70 kilogrammes chez le bélier. Les croissances moyennes sont de 160 à 180 grammes par tête et par jour entre 10 et 30 jours et 170 à 200 grammes par tête et par jour entre 30 et 70 jours. Production de laine : la laine de la race D’Man est de qualité médiocre, ne couvrant généralement que le dos et avec une forte proportion de jarre. Le poids moyen d’une toison
varie entre 0,5 et 1,5 kilogrammes.
Brebis Sicilo-Sardes
Le nombre est passé de 200.000 têtes en 1996 à seulement 25.000 en 2004 ; c’est l’unique
race ovine laitière en Tunisie, permettant de produire un fromage de brebis.
Caprins Chèvre alpine
Élevage camelin En Tunisie, le cheptel camelin a régressé jusqu'à la fin des années 80. Depuis le début des années 90, suite au lancement du projet camelin dans le Sud du pays et au commerce transfrontalier avec la Libye, les effectifs ont augmenté passant ainsi de 11 000 têtes en 1995 à 20 000 têtes en 1998 et à 79 600 femelles 100 000 têtes en 2007.
Petit élevage Secteur avicole
L’aviculture en Tunisie Jusqu'au début des années 1960, l’aviculture industrielle était inexistante et les produits
avicoles étaient issus de l'aviculture traditionnelle comme dans plusieurs pays de la région. A partir de 1970, l'aviculture industrielle a connu un véritable développement. Le secteur avicole assure l’approvisionnement du pays en viandes à hauteur de 50% du total des viandes (contre 36% en 1994) ainsi que la totalité des besoins en œufs de consommation. Le marché
de la viande blanche constitue la source protéinique la moins coûteuse est, de ce fait un élément essentiel dans l'alimentation d'une large couche de la population tunisienne. Nombre d’éleveurs recensés en 2004
Poulet de chair : 4.060 éleveurs Dinde de chair : 300 éleveurs Cailles : 12 éleveurs Poules pondeuses : 320 éleveurs Autruches : 08 éleveurs
-Production des viandes de volailles en Tunisie de 2001 à 2006Production en Tonnes
Production d’œufs de consommation en Tunisie de 2001 à 2006 (Millions d’unités)
Poule Peut pondre jusqu'à 200 œufs dans l'année. Poids de l'œuf 60 g à coquille blanche. Poids du
coq 2 kg à 2,7 kg la poule 1,7 kg à 2,2 kg.
LEGHORN BLANCHE
La caille L’œuf de caille est trois fois plus petit que celui d’une poule. Sa coquille est dite tigrée : beige, verdâtre, plus ou moins tachée de brun. Son poids est d’enviro n 15 grammes.
Poids : 150-250g
Dinde Poids adulte mâle : 8-10 kg * Poids adulte femelle : 4-5 kg * Poids œuf : 70-110 g
Élevage des abeilles (apiculture)
La production de miel est estimée à 3060 tonnes/an
L’apiculture en Tunisie se distingue par la coexistence de 2 systèmes d’élevage : Le système traditionnel, en nette régression depuis l’introduction de l’apiculture moderne en Tunisie au
milieu des années 70. Ce secteur se caractérise par des ruches fixes, de forme très variable, des difficultés de lutte contre les maladies et une faible productivité. Le système moderne, représente actuellement 75 % des ruches et 90 % de la production nationale de miel.
Secteur cunicole /élevage de lapins
- Production Cunicole Européenne (Gidenne, 2007) -
Production animale (année 2007)
Produits Production (1000 T) * Viandes bovines : 95 * Viandes ovines : 109,3 * Volailles : 132 * Lapins : 2,555
L’appareil digestif des animaux d’élevage Destiné à transformer les ALIMENTS, inassimilables, en NUTRIMENTS, source assimilable de matériaux de construction et d’énergie, l’appareil digestif comprend : *La bouche et les dents. *Le tube digestif, avec ses 3 parties : L’œsophage - L’estomac - Les intestins (intestin grêle et gros intestin).
*Les glandes digestives : Glandes salivaires, gastriques, intestinales. *Foie et pancréas.
Remarque : Ils existent des différences dans l’anatomie de ces organes entre les différentes espèces animales La bouche et les dents Les Bovins Celle des BOVINS présente trois particularités : leur langue , très mobile, garnie d’une muqueuse sèche, permet la préhension des aliments. Leur mufle, épais et rigide, n ’est pratiquement pas mobile. Leur mâchoire (les ruminants) est dépourvue d’incisives supérieures. Les 8 incisives inférieures s’affrontent avec un bourrelet cartilagine ux, le coussinet dentaire. Leur formule dentaire (voir tableau) met en évidence leur alimentation d’herbivore.
Ces particularités expliquent la manière de p âturer des bovins : ils attirent l’herbe d’un coup de langue, la pincent entre incisives, et bourrelet, et l’arrachent d’un coup de tête plus qu’ils ne la coupent. Ils ne peuvent pâturer l’herbe plus ras que 2 cm, ils risquent moins de
« surpâturer » les herbages. Formule dentaire des principales espèces domestiques
(1) Les valeurs données concernent le nombre de dents de chaque catégorie par demi mâchoire. Le numérateur mâchoire : supérieure et le dénominateur : mâchoire inférieure. (2) Chez le male seulement
Les ovins et caprins Les ovins et les caprins ont la même dentition mais pâturent tout autrement : Leurs lèvres, très fines et mobiles, peuvent prendre les aliments. Leurs incisives (inférieures seulement comme chez les bovins), très fines et coupantes, peuvent s’avancer très près du sol. De ce fait, les moutons et les chèvres coupent l’herbe très ras, ce qui leur permet de tirer parti des pâturages pauvres. Mais ils risquent de les surpâturer. De plus, coupant l’herbe au
collet, les moutons sont plus fréquemment parasités par les larves de douve qui vivent fixées à ce niveau.
Les chevaux Les chevaux ont une dentition plus complète : Leurs formule dentaire (voir tableau) comprend des incisives sur chaque mâchoire, et des canines chez le male seulement. Leurs lèvres, très mobiles, sont préhensives. Ils peuvent pâturer l’herbe plus ras que les bovins.
* * L’ESTOMAC * * Premier réservoir digestif, l’estomac présente des différen ces suivant les espèces animales, il
sert de base à une classification des espèces domestiques. Les POLYGASTRIQUE « plusieurs estomacs » sont les herbivores ruminants : Bovins, ovins, chèvres .... Les MONOGASTRIQUES « un seul estomac » sont soit des herbivores (cheval et lapin) soit des omnivores (homme et porc) soit des granivores (volailles). * L’estomac des RUMINANTS * Les polygastriques (ruminants) possèdent un estomac composé de 4 poches : La panse ou rumen - Le bonnet ou réseau - Le feuillet ou omasum - La caillette Les trois premières poches sont aussi appelées « pré- estomac », par opposition à l’estomac véritable, la caillette, qui seule contient des glandes gastriques. Le rumen ou panse Occupe la partie gauche de l’abdomen. Représente 90% du volume de l’estomac (soit 250 à 300 litres), ou encore 70 à 75% du volume de l’appareil digestif.
Possède deux ouvertures :
Un orifice d’entrée, étroit mais très extensible, raccordé à l’œsophage, le cardia. Un orifice de sortie, très large, entre la panse et le bonnet, le col de la panse. Ces deux orifice d’entrées sont reliés par un repli en forme de gouttière œsophagienne. Située dans la paroi du bonnet. Elle est en quelque sorte le prolo ngement de l’œsophage jusqu’au feuillet.
Empêchant, dans certains cas, les aliments de tomber dans la panse. Son rôle sera développé plus loin. La paroi du rumen est formée : D’une tunique musculaire qui constitue l’essentiel de sa masse, ce sont les contractions de ces muscles qui assurent le brassage continuel des aliments. Des piliers charnus partagent incomplètement le rumen en deux poches. D’une
muqueuse tapissant l’intérieur. C’est un tissu riche en vaisseaux sanguins, ce qui montre que l’absorption par le sang au niveau du rumen sera possible. La muqueuse est garnie de papilles
nombreuses qui augmentent la surface de contact avec les aliments.
Le réseau ou bonnet ou réticulum Est disposé en avant de la panse, contre le diaphragme. Sa paroi intérieure est tapissée d’alvéoles qui ressemblent à des rayons d’abeilles. Ces alvéoles augmentent la surface de
contact avec les aliments. Pas plus que le rumen. Le bonnet ne possède pas de glandes digestives. C’est en général dans le réseau que s’arrêtent les corps étrangers (débris métalliques par exemple) absorbés accidentellement. S’enfonçant par fois dans le tissu du réseau. Ces objets peuvent atteindre les enveloppes du cœur et provoquer la mort par
péricardite. Le réseau joue un rôle de tri. Ne laissant passer vers le feuillet que les particules suffisamment divisées. Il retient les autres dans la panse. Ou ils subiront la rumination et la dégradation microbienne aussi longtemps que nécessaire.
Le feuillet ou omasum Est plus volumineux que le réseau. Sa paroi intérieure est tapissée de très nombreuses lamelles muqueuses, semblables aux feuilles d’un livre, d’où son nom. Ces lamelles, disposées parallèlement au passage des aliments, constituent une sorte de filtre ou ne peuvent passer que les aliments bien devisés, qui seront comprimés entre les lames. Cette disposition permet une importante absorption de l’eau. Le feuillet ne possède aucune glande digestive. La caillette ou Abomasum Est le seul réservoir possédant des glandes digestives. C’est l’estomac proprement dit des ruminants. Sécrétant le suc gastrique, et, chez le veau, la présure. Sa muqueuse interne est garnie de nombreux replis, qui dans l’ouverture feuillet-caillette, sont disposés à la manière
de valvules s’opposant aux reflux des aliments. Ces replis sont recouverts d’un abondant mucus très acide. L’absorption d’eau et d’éléments minéraux à travers la muqueuse des
lamelles est intense.
* * Digestion chez le veau nouveau né * * A la naissance, seule la caillette est développée, les pré estomacs ne sont pas encore fonctionnels. Durant les premières semaines de la vie, le veau ne peut digérer que le lait. Développement des compartiments de l’estomac chez le bovin de la naissance à l’âge adulte
L’œsophage présente au point où il s'ouvre dans l’estomac une fente longitudinale : la gouttière œsophagienne. Durant la tétée, la muqueuse dans cette région se ferme par réflexe
de sorte que le lait avalé arrive directement dans la caillette où il est digéré par des ferments spéciaux (présure). L'intensité du réflexe diminue avec l'âge.
Chez le veau nouveau né : le lait passe directement dans la caillette (le lait induit le réflexe de fermeture de la gouttière œsophagienne). Les pré estomacs ne sont pas fonctionnels.
Dès que le veau consomme des aliments solides (2ème semaine). Ceux-ci tombent dans le rumen qui devient le siège des fermentations.
Veau sevré (3mois) Tous les aliments tombent dans le rumen. Le veau devient un ruminant.
* * La digestion * * La digestion est le processus au cours duquel les aliments sont dégradés dans l’appareil digestif pour être transformés en substances simples qui peuvent, grâce à un phénomène d’absorption, passer dans la circulation sanguine. La digestion est donc le passage des aliments aux nutriments.
Alimentation des animaux d’élev age
Typologie et Qualité des ressources alimentaires 1.Parcours 2.Fourrages 3.Concentrés 4.Sous produits Données clés sur les terres agricoles
Les parcours En agriculture : Les parcours sont des terrains non cultivés fournissant une faible production végétale et utilisés pour le pâturage.
Importance des parcours en Tunisie En Tunisie, les parcours occupent une superficie de 5,5 millions d'hectares. Les parcours arides (collectifs et privés) occupent 80% de la superficie totale des parcours. Cette importance spatiale revêt un intérêt capital sur les plans socio-économique et environnemental du fait que les parcours contribuent largement, non seulement au maintien de l’activité d’élevage dans le Sud, mais aussi dans la lutte contre la désertification. Les pâturages naturels jouent un rôle important dans l’alimentation du
bétail.
Apports alimentaires des parcours Les potentialités des parcours sont situées à une moyenne inférieure à 20 UF /ha/an et peuvent atteindre plus de 50 UF/ha/an. Les parcours naturels du Sud Tunisien occupent environ 2,7 millions d’hectares. Ces parcours se répartissent, selon leur statut foncier, en parcours collectifs (1 288460 ha, soit 47,7%), parcours privés (1 236 620 ha, soit 45,8%) et parcours domaniaux (176 540 ha, soit 6,5%). Sur la base d'une production moyenne annuelle à l'hectare de 30 UF, ces parcours naturels n'arrivent à produire que 0,8 108 UF/ an ; soit 15% des besoins du cheptel (ovin, caprin et camelin) estimés à 5,28 108 UF/an.
Cultures fourragères
Définitions * Fourrages : c'est l'ensemble des aliments ligneux consommés par les herbivores, frais ou conservés. * Foin : Herbe fauchée et séchée servant de nourriture aux animaux. * Ensilage : Procédé de conservation des végétaux frais dans un silo ou en tas.
Régimes alimentaires des animaux d’élevage
- Herbivores qui se nourrissent presque exclusivement de végétaux : Bovins * Ovins * Caprins * Équidés * Camélidés * Lapins - Omnivores qui se nourrissent d’aliments variés d’origine végétale ou animale : Porc * Homme
Alimentation des bovins, ovins et caprins Basée essentiellement sur du fourrage (mise à part les élevages hors sol). Le fourrage ne suffit pas pour la couverture des besoins totaux des animaux très productifs, comme les vaches laitières. Dans ce cas on complète la ration de base (composée de fourrages) par du concentré.
Alimentation des volailles et des lapins en système intensif Basée essentiellement sur du concentré.
Aliments concentrés Aliments destinés aux animaux et qui se caractérisent par des teneurs élevées en une ou plusieurs composantes (énergie, matière azotée, …). Composés d’une ou plusieurs matières premières, d’un complément de minéraux et de vitamines, et parfois d’autres
additifs.
Composition des concentrés * Céréales : orge, maïs, triticale, blé, avoine, sorgho, … * Coproduits (sous-produits) des céréales : son et remoulage du blé, drêches d’ orge de brasserie déshydratées. * Graines de protéagineuses (légumineuses riches en protides) : féverole, pois, pois chiche, …
* Tourteaux (résidus solides après extraction de l’huile) d’oléagineux (plantes dont les graines ou les fruits sont riches en matières grasses) : tourteau de soja, de tournesol, d ’arachide, …
* Fourrages déshydratés : luzerne déshydratée, la paille de blé, herbe déshydratée. * Farines de poisson (source de protéines) * Sources d’apports minéraux : Ca, P, Na, Zn, Fe, Cu, …
Exemple de composition d’aliments concentrés
CMV : complément minéral et vitaminique
Sous produits : Produits dérivés d'un autre produit Sous produits utilisables en alimentation animale (en Tunisie)
Les tourteaux Définition : Les tourteaux sont les résidus solides obtenus après extraction de l’huile des graines ou des fruits oléagineux (oléaprotéagineuse). Ce sont les sous-produits de la trituration, c'est-à-dire l'industrie de fabrication de l'huile. Les tourteaux sont utilisés en alimentation animale. Ils constituent la 2ème classe d’aliments la plus importante après les céréales. En effet ils représentent la principale source de protéines en alimentation animale.
Tourteaux utilisés en alimentation animale Les principaux tourteaux utilisés en alimentation animale sont : * le soja * le colza * le tournesol * Pour les olives, le terme "grignons" d’olives est utilisés pour décrire les résidus solides de
l'extraction de l'huile.
** Soja **
** Colza **
** Tournesol **
Définition Plante (oléaprotéagineuse) : plante riche en corps gras et en protéines et dont on tire de l'huile destinée à l'alimentation ou à l'industrie (le soja est un oléaprotéagineuse). Systèmes d’élevage
* Intensif * Semi intensif * Extensif * L'élevage intensif est une forme d'élevage qui vise à augmenter le rendement de cette activité, notamment en augmentant la densité d'animaux sur l'exploitation ou en s'affranchissant plus ou moins fortement du milieu environnant. Ce type d'élevage est particulièrement connu du grand public par l'élevage en batterie de volailles. Cette méthode d'élevage est apparue à la sortie de la Seconde Guerre mondiale.
Salle de gavage pour canards destinés à la production industrielle du foie gras
Élevage intensif L'élevage intensif est une forme d'élevage qui vise à augmenter sensiblement la productivité de cette activité, notamment en raccourcissant la phase de croissance, et en s'affranchissant plus ou moins fortement du milieu environnant. Ce système d'élevage se caractérise par l'utilisation de surfaces réduites, les animaux étant logés dans des bâtiments fermés, avec une densité élevée de population, et dépendant totalement de l'éleveur pour leur alimentation. Ce type d'élevage se caractérise aussi par le recours important à la mécanisation. Les progrès de l'alimentation animale permettent de penser l'élevage en termes de « transformation » d'aliments en croissance animale. L'intérêt de ce type d'élevage est qu'il permet de fournir de la viande et d'autres produits (œufs, lait, cuir, laine, fourrure) à des prix de revient intéressants, ce qui a permis une accessibilité certaine de ces aliments. En outre, cette production est moins dépendante des aléas climatiques. L'élevage intensif porte en général sur les races fortement sélectionnées, principalement les volailles, les lapins mais il s'applique aussi aux bovins. Lorsque l'élevage est conduit de manière totalement indépendante de la production agricole locale, on parle d'élevage hors-sol. On parle également d'élevage en batterie, notamment pour les veaux et les volailles, par références aux cages, parfois superposées, dans lesquelles sont maintenus les animaux.
Les inconvénients de l’élevage intensif portent principalement sur la qualité des produits,
souvent décriée, ainsi que les conditions de vie des animaux. Les fortes densités de population créent aussi des risques sanitaires, qui nécessitent souvent des traitements antibiotiques à titre préventif. Cela a conduit à diverses évolutions, comme la fixation de normes minimales par voie législative ou réglementaire et des labels de qualité pour mieux satisfaire les consommateurs.
Système d'élevage extensif L'élevage extensif est une méthode d'élevage d’animaux impliquant une faible densité
d'animaux. Aucun apport supplémentaire de nourriture n'est en principe requis. En Tunisie : * Système intégré intensif : Ce système concerne principalement l’élevage laitier cultivant, exclusivement ou partiellement, du fourrage. La taille des exploitations varie, allant des exploitations familiales possédant 1 à 40 vaches, aux grandes exploitations commerciales détenant souvent plus de 100 vaches. Les fourrages sont cultivés en sec dans le nord, ou en irrigué. Une part importante du fourrage est cultivée, tandis que les concentrés sont achetés. On achète aussi un peu de foin et de paille. Le fourrage vert et l’ensilage constituent
toutefois la plus grande part de la ration alimentaire. * Systèmes semi-intégrés et systèmes intensifs “sans terre” : Il s’agit essentiellement de producteurs laitiers familiaux concentrés dans les zones irriguées et péri-urbaine. La superficie cultivable est souvent limitée en regard du nombre d’animaux, de l’ordre de 0 à 0,3 ha / vache. La plupart de l’alimentation (fourrage et concentrés) est achetée. La main d’œuvre est familiale et les éleveurs ont souvent une autre source de revenu ; d’où les investissements sont réduits au minimum, avec des financements externes limités et un nombre d’animaux très variable, mais va généralement de 1 à 20 vaches. Ce système s’est développé de manière
spectaculaire dans le Sahel (Sfax, Mahdia, Monastir, Sousse) et se rencontre fréquemment dans d’autres régions, notamment dans la zone péri -urbaine de Tunis et dans les régions horticoles (Bizerte, Cap Bon). Le mode d’alimentation du bétail dans le Sahel et à Sfax s’appuie sur la petite irrigation intensive et sur l’alimentation achetée dans de nombreux endroits, ce type de conduite d’élevage peut être qualifié de “sans terre”. Les principales cultures fourragères de ces régions sont les suivantes : cultures annuelles d’hiver (orge, avoine, ray-grass et bersim) et d’été (Sorghum), fourrages pérennes (luzerne essentiellement) et carottes fourragères. * Systèmes extensifs ou traditionnels : Ces systèmes ont une productivité limitée, se trouvent pour la plupart sur les terres marginales et concernent le bétail de races moins productives, essentiellement des ovins, caprins et bovins locaux. Le problème principal réside dans la faible fertilité des animaux, due à leur mauvaise alimentation saisonnière et à leur forte mortalité. Ces problèmes sont souvent liés à la surcharge animale et à l’insuffisance saisonnière des ressources fourragères. Sur le plan économique, ces systèmes sont peu rentables mais ils sont très bien adaptés à l’environnement et sont très efficaces sur le plan écologique. Les systèmes d’élevage extensifs se trouvent principalement dans le nord pour les bovins, et dans le centre et le sud pour les petits ruminants. La production laitière est saisonnière et liée à la disponibilité du fourrage, elle concerne des troupeaux de taille modeste (1 à 5) et impliq ue une main d’œuvre familiale. Deux tiers des ovins et des caprins se trouvent dans le centre de la Tunisie, ils jouent un rôle très important car, outre leur propre production, ils constituent pour les producteurs une forme d’épargne.
Présentation simplifiée des principaux systèmes de production laitière en Tunisie
Reproduction bovine
La reproduction est le processus au cours duquel un être vivant produit d’autres êtres
identique à lui-même par un phénomène appelé génération. Action par laquelle les êtres vivants produisent des êtres semblables à eux-mêmes.
** Reproduction ** La reproduction est l'ensemble des processus par lesquels une espèce se perpétue, en suscitant de nouveaux individus. C'est une des activités fondamentales, partagées par tous les êtres vivants (avec la nutrition et la croissance). En effet, toute espèce doit posséder un système de reproduction efficace, sans quoi elle est menacée d’extinction.
Caractéristiques de le reproduction bovine La puberté La puberté correspond au moment d’apparition chez l’animal des caractéristiques qui le rendent apte à se reproduire. Chez la femelle, ceci correspond à l’apparition des premières chaleurs désignant la période d’acceptation du mâle. Chez le mâle, ceci correspond à la production de spermatozoïdes. L’âge à la puberté des bovins est conditionné par un ensemble de facteurs liés à la race de l’animal, à l’alimentation, au mode d’élevage …
Source : Revue professionnelle de l’ANEB, Juillet 2003
Répartition mensuelle des vêlages
Reproduction continue durant l’année
Activité sexuelle continue durant l’année
Cycle sexuel chez la vache Cycle :
Durée moyenne Evènements successifs et réguliers Répétitif
Le cycle sexuel ou œstral de la vache est normalement indépendant des saisons. Il se
renouvelle en moyenne tous les 21 jours (des cycles de 18 à 24 jours peuvent être considérés comme normaux). Chez la génisse la durée moyenne est plus courte, elle est de 19 jours.
Les 4 phase du cycle sexuel Le prooestrus : période qui précède l’œstrus et qui correspond à la croissance follicula ire terminale. L’œstrus : période d’acceptation du mâle, du chevauchement suivi de l’ovulation.
Le metoestrus : période au cours de laquelle que se forment les corps jaunes à partir des follicules qui ont ovulé. Le dioestrus : caractérisé par la présence d’un ou plusieurs corps jaunes. En l’absence de fécondation, le corps jaune régresse, les animaux retournent en prooestrus
et ainsi débute un nouveau cycle. Œstrus /chaleurs/rut Ensemble des phénomènes et comportementaux physiologiques liés à l’ovulation . Au cours de la période d’œstrus, la femelle accepte l’accouplement et peut être fécondée. Caractérisé
par un état comportemental de la femelle concernée Immobilisation au chevauchement : signe principal des chaleurs
Chaleurs : Comportements de la vache * Pré chaleurs : 3 – 8 heures
• Renifle les autres vaches • Chevauche ses compagnes • Vulve moite, rouge et légèrement gonflée
* Pleines chaleurs : 6 – 18 heures • Se laisse monter • Beugle et nerveuse • Diminution de la production Laitière • Diminution de l’appétit • Monte les autres • Décharge de mucus clair • Pupille dilatée
* Post chaleurs 3 – 12heures
• Ne se laisse plus monter • Flaire encore les autres • Décharge du mucus clair
Cycle sexuel chez la vache Chez les bovins, le cycle œstral se caractérise par un ensemble de manifestions physiologiques et comportementales (les chaleurs) qui précédent l’ovulation. Le terme « cycle œstral » est utilisé chez les animaux dont la réceptivité sexuelle (acceptation de l’accouplement) est limité à la période des chaleurs: cas de la vach e, de la brebis, de la jument … Les chaleurs sont de courte durée (12 à 18 heures), l’ovulation a lieu
après le fin des chaleurs (10 à 14 heures). Comportement de chaleurs chez les bovins Signes de chaleurs Le fait pour une vache, de s'immobiliser pour être chevauchée est considéré comme le principal signe de chaleur et la plupart d'entre elles manifestent une activité sexuelle accrue avant ou pendant l'œstrus. Parmi les signes secondaires indiquant la proximité de l' œstrus, on trouve :
* Comportement agité, beuglement, animal alerte * Repas écourtés * Comportement agressif, coups de cornes * Vulve enflée et rougie * Ecoulement de mucus * Rétention de lait * Urinations plus fréquentes
* Chevauchement des autres vaches * Frottement des joues contre d'autres vaches * Reniflement et léchage de la vulve, recourbement des lèvres
Détection de chaleurs Les animaux manifestent les signes ext érieurs de chaleurs lorsqu’ils sont au calme, c'est-àdire en dehors des moments où ils sont occupés par la traite ou d’alimentation. Pour la majorité des vaches les chaleurs appara issent à l’aube et l’après-midi. Les chevauchements ont généralement lieu toutes les 15-20mn.
Il est nécessaire de préconiser au moins deux moment d’observation par jour : Entre
6 et 7 heures du matin, avant la traite, et entre 19h et minuit, après la traite. Une troisième observation entre 12 et 13h.
Il faut passer au moins 20 minutes à observer les vaches. Le fait de traverser le groupe une fois en marchant lentement pendant l'observation, fait bouger les animaux, et il est possible que ceux-ci extériorisent mieux les signes de chaleurs.
La stabulation libre offre des conditions optimales pour la détection des chaleurs. Dans la pratique, on ne détecte jamais toutes les chaleurs.
Il faut se faire aider par un planning d’étable qui est un outil important et aide et
facilite cette opération. L’insémination de la vache
- Moments d’inséminations de la vache –