L’économie et la vie du Grand Roissy
n° 31
Actualité des nouvelles zones d’activités économiques : c’est la reprise !
Asensi reparle…
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Le Parc naturel régional Oise-Pays de France et « Roissy » :
Le Mesnil-Amelot : nouveau pôle hôtelier du Grand Roissy
complémentarité ou confrontation ?
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N O I T A M R O F N I
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sommaire
n°31
Dossier : Parc naturel régional Oise – Pays de France •T • Territo erritoire ireendév endéveloppem eloppementma entmaîtris îtriséour éouréserv éservenatur enaturelle? elle?R page •Unt •U nterr errito itoir ireq equi uifa fait itde delar larési ésista stance nce R •De •D eY Yello ellowst wstone oneaux auxPN PNR RR
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page 8
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« Je souhaite que le Parc contribue à développer une vision artistique et pas seulement utilitaire de l’espace »
• Unvocationéquestr Unvocationéquestre: e:l’exempledescalèchesdeSenlis l’exempledescalèchesdeSenlis R
page 18
• BénédicteGarcia,chargéedemission«développementéconomique»R • LePNRsoignesacom’ R
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page 20
Choses publiques • FrançoisAsensi R
page 22
« Avec les projets du Grand Paris, nous ne pouvions plus attendre »
• ChristianGrimbert,présidentdeSud-OiseDéveloppement…R
page 26
« Notre territoire ore des réelles perspectives de développement en liaison étroite avec le Grand Paris »
Dossier : Actualité des Nouvelles Zones d’Activités Economiques du Grand Roissy • ZAEc’estlareprise!R
page 28
• RoissyP RoissyPortedeFrance: ortedeFrance:toujoursenavant,toujoursenavance toujoursenavant,toujoursenavance R
page 30
page 31 • Louvres-PuiseuxetleThillay. R page 34 • Villeron,Fontenay-en-Parisis,Vémars. R page 36 • Aérotropolis.R page 38 • Roissy-en-France:l’axemajeur l’axemajeurR
• Tremblay-Villepinte:laZACSudCDG(ParisNord3?)enbonnevoie… • LeTriangledeGonesseennparti!R • Le«pôleduBourget»?R
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page 39
page 40
page 44
page 46 • CDG:desprogrammesimmobiliersambitieux. R page 50 • NordEstSeine-et-Marne:çabougeaussi! çabougeaussi! R ADP veut devenir un « développeur »
Hôtels-Restaurants Hôtels-Restaura nts : page 52 • LeMesnil-Amelot:nouveaupôlehôtelier. R page 54 • Restaurants:iln’yenapasassez!R page 56 • Desprojetsd’hôtelsenpagaille!R
RoissyMail • UnsiteidéalpourlapromotiondesentreprisesetdesterritoiresR
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édito
n°31
Pour une France qui avance. Contre le « tir à Blanc »
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ne nation qui ne s’adapte pas aux exigences de son époque, l’Histoire l’a montré à maintes re prises, est condamnée à régresser. Il faudra bien que la France soit « réformable », dans le sens d’une plus grande efcacité économique et politique. Sans cela, pas de progrès ni de justice sociale.
Le progrès économique passe par l’encouragement de tous les créateurs de valeur (ceux qui « font »…), qu’ils soient chefs d’entreprises ou salariés (tant du public que du privé). Il passe donc par la n des privilèges, qu’ils soient ceux dont on a entendu parler à propos de l’affaire WoerthBettencourt (des juges d’instructions ont été, enn, nommés), ceux des minorités corporatistes (celles qui font décliner nos ports ou celles qui décident d’interdire l’impression de journaux, par exemple), ou ceux de ces quelques milliers (à peine) de personnes qui s’arrogent le droit (ou plutôt l’abus de droit) de bloquer des millions d’autres, faisant ainsi souffrir, au nal, que les plus pauvres de notre pays. Il ne doit plus y avoir, dans ce moment de l’Histoire de l’Humanité, de citoyens de « rst class or second class » (Bob Marley : « War »). Le progrès social dépend du progrès économique. Dire qu’il y a des gens chez nous qui pensent encore (ils ont peur de l’exprimer tout haut, mais leurs positions le montrent bien) qu’une économie « administrée » pourra assurer le progrès du peuple ! Qu’ils aillent donc voir à Cuba ou dans la dictature communiste héréditaire de Pyongyang…
J’avais bien fait de consacrer le n° 28 de Bénéce.net (le jeune ancêtre de ce magazine) au « Grand Roissy dans le Grand Paris ». Mon édito d’alors avait eu du pif : « Ne pas rater l’ensemble du Grand Roissy dans la métropole parisienne de d e demain », autrement dit le Grand Paris. Pendant la période du débat public (jusqu’à n janvier), il faudra convaincre pour faire accepter l’idée (géniale) que la gare terminale du « métro Grand Paris » soit située au Mesnil-Amelot, qui va devenir le nouveau centre de gravité de notre région aéroportuaire. Et faire en sorte que l’ensemble des « contrats de développement territorial » soient complémentaires les un des autres. On pourra ainsi corriger le « tir à Blanc » qui a réduit, pour reprendre l’expression d’Yves Albarello, député de Seine-et-Marne et rapporteur de la loi sur le Grand Paris, le « Grand territoire de Roissy » à un « objectif croupion ». Puissent les « Rencontres du Grand Roissy » organisées par l’État à l’Orangerie de Roissy-en-France le 25 janvier 2010 déboucher sur une gouvernance territoriale dont on ressent tous les jours le besoin. Sinon, le pôle de Roissy continuera à « se faire tout seul », comme il s’est fait d’ailleurs depuis des années. Personne n’en mourra. Mais on aura perdu dénitivement une occasion de faire la Grande et Belle Région (avec le Bourget, M. le Maire !), équilibrée, grande porte d’entrée de la France, connectée rapidement grâce à nos avions au monde entier. C’est aussi simple que cela.
RoissyMail le magazine : trimestriel gratuit édité par la SARL VPP au capital de 25 000 € 1, Clos du Thillay 95380 Epiais-lès-Louvres Epiais-lès-Louvres www.vppcom.com Tél. : 01 30 29 04 32 Fax : 01 34 68 5207 Directeur de la publication : Eric Veillon eric.veillon@wanadoo.r Rédaction et publicité : 01 30 29 04 32 Imprimé par RAS (Villiers-le-Bel). (Villiers-le-Bel). Mise en page : RDVA - 01 34 1299 00 Tirage : 10 000 exemplaires
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Aéroport Charles de Gaulle
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Le dossier
Le Parc naturel Régional « Oise-Pays de France » : Territoire en développement maîtrisé ou réserve naturelle ? Dossier réalisé par Ludovic Luppino
Les responsables du Parc (PNR) n’aiment pas qu’on se pose même la question, tellement ils ne veulent pas apparaître comme « anti-développement anti-développement ». Pourtant, sur le site web du Parc, il est noté clairement qu’il « est situé au sein d’un secteur en orte expansion et se conronte aux très ortes pressions oncières générées par la proximité de Paris, agglomération de 12 millions d’habitants, et de la plate-orme aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle Roissy-Charles-de-Gaulle auxquels il est relié par un réseau dense de voies de communication routières et erroviaires ». Il y a donc bien « conrontation » mais les choses sont plus complexes que ça. Le territoire « protégé » commence à quelque 5 km des pistes de CDG et nombre de ceux qui travaillent sur l’aéroport et dans les zones d’activités environnantes prennent plaisir à y habiter. Six ans après sa création, nous avons voulu aire le point sur ce Parc discret, mais bien vivant, qui ait ait partie, incontestableme incontestablement, nt, du « Grand Roissy », et même du Grand Paris selon le mot de Jacques Renaud, maire de Châtenay-en-France et vice-président passionné du Parc. Nous le remercions vivement pour l’aide qu’il nous a apportée dans l’élaboration de ce dossier sur le PNR, là où « une autre vie s’invente ».
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Le dossier : PNR Oise-Pays de France
Paysage du Parc.
Un territoire
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ous sommes en l’an 2010 après Jésus-Christ ; toute la région naturelle du Pays de France est marquée par l’expansion du pôle de Roissy. Toute ? Non ! Un territoire peuplé d’irréductibles défenseurs du patrimoine naturel et architectural résiste encore et toujours à l’envahisseur. Un territoire où les promeneurs peuvent entendre le brame du cerf en apercevant la Tour Eiffel, seulement à une poignée de kilomètres des pistes de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Véritable poumon vert au nord de Paris, le parc naturel régional (PNR) Oise-Pays-deFrance est un lieu à part. Celui des forêts, des chevaux, des cerfs et des piverts mais aussi des châteaux, vestiges et abbayes. Et des golfs ! Situé au sud du département de l’Oise, en région picarde, et au nord-est du Val-d’Oise, en Ile-de-France, il s’étend sur 60 000 hectares dont d ont 20 000 de forêts (Chantilly, Ermenonville et Halatte), regroupe cinquante-neuf communes, quarante-quatre dans l’Oise et quinze dans le Val-d’Oise.
Picard et Francilien Son poids démographique et sa situation géographique en font un parc singulier dans le paysage des quarante-trois PNR hexagonaux1. Il est l’un des rares
qui fait de la résistance à s’être développé sur deux régions administratives, et surtout l’un des plus peuplés avec 110 000 habitants. Fondé seulement en 2004, trente-six ans après celui de Scarpe-Escaut (lire encadré), il n’a pas été créé pour les mêmes raisons que la majorité de ses homologues, nés dans une problématique de lutte contre le dépérissement, à une époque où leurs populations les abandonnaient, n’y trouvant plus d’emploi.
La maison du docteur Boquet À la fois rural et urbain, le PNR Oise-Paysde-France n’a jamais été confronté à ce problème. Au contraire, la proximité de la capitale et l’ouverture de l’aéroport RoissyCharles-de-Gaulle en 1974 ont représenté une formidable opportunité en la matière pour ses habitants et leurs enfants. L’ambition de ses fondateurs était plutôt de protéger ce territoire riche d’un patrimoine naturel, historique et culturel, face aux pressions foncières générées par l’urbanisation galopante de la région Ile-de-France et le développement, tout proche, du pôle de Roissy. « Nous voulions un aménagement du territoire équilibré, éviter l’avènement des entrepôts. Il allait donc qu’il y ait des contraintes pour empêcher de aire tout et n’importe quoi de açon anarchique », se souvient Pierre
Boquet, ancien vice-président (UDFPR) du conseil général de l’Oise et de la Région Picardie, qui fut le premier à avoir l’idée de créer un parc naturel régional. Ce natif de Charleville-Mézières (Ardennes) est devenu au l des années un fervent défenseur du patrimoine naturel et bâti de Picardie. Lorsqu’il entre comme interne au centre hospitalier de Senlis à la n des années cinquante, le jeune médecin investit dans une vieille maison datant de la n du XV e, début du XVIe siècle, et
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tombe littéralement amoureux de la ville. Opposé à la démolition d’un bâtiment ancien pour permettre la construction d’une annexe de la sécurité sociale de Creil, et à l’aménagement d’un vaste lotissement de 5 000 logements sur le plateau de Villevert, il fonde l’Association pour la sauvegarde de Senlis et de son environnement. Son plus beau coup ? Avoir réussi, en 1962, à faire classer en tant que secteur sauvegardé la vieille ville de Senlis, par l’intermédiaire d’un ancien diplomate, proche… d’André Malraux, alors ministre de la Culture ! Pour Pierre Boquet, ce n’est alors qu’une première étape. « La construction de l’aéroport de Roissy a représenté un potentiel de développement économique abuleux pour le sud-est de l’Oise. Mais en même temps, nous ne voulions pas que nos villes deviennent des cités dortoirs de Roissy. Il allait donc élargir le périmètre sauvegardé de Senlis à l’ensemble du massi des trois orêts », raconte le retraité âgé de 77 ans, qui partage désormais son temps entre Senlis et la Côte d’Azur.
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L’amour du cheval dans le Parc ! Méryl est cochère aux Ecuries de Senlis (voir l’article).
Longue genèse Dans la longue genèse du PNR Oise-Paysde-France, il faut préciser que dès 1974, un syndicat mixte pour l’aménagement du sud de la Picardie, débordant largement les limites du parc actuel, a été constitué. « De açon plus ciblée, à partir des années 70, les projets de parc naturel ou de « orêt de protection » autour de la orêt de Chantilly se succèdent. Il est d’abord question d’interdire une partie du site emblématique des étangs de Commelles et d’aménager le reste pour l’accueil du public. Mais une autre philosophie voit le jour. Elle fnira par prévaloir », relatent Jean-Louis Andreani et Marc Verbrughe dans un ouvrage2 dédié au PNR, publié en 2008. En 1990, vingt-huit communes de l’Oise autour de Senlis et de Chantilly se rassemblent au sein d’un syndicat intercommunal d’étude et de programmation pour « adopter des objectis ambitieux de limitation de la croissance urbaine sur leur territoire ». À la suite d’une réunion pour le moins houleuse à Gouvieux (Oise), l’idée de créer un PNR tombe momentanément à l’eau. « Pierre Boquet voulait que les compétences des communes en matière d’urbanisme soient transérées au PNR. Sa proposition a ait un tollé. Tous les élus ont voté contre. J’étais le seul à m’abstenir », raconte Patrice Marchand, maire et conseiller général (UMP) de Gouvieux et président du PNR depuis sa création en 2004. En jachère pendant quelques années, le projet remonte à la surface avec l’adoption d’un schéma directeur par ces communes en 1995. Le PNR réapparaît comme l’une si ce n’est la seule garantie de ne pas
. e n i t s a V e c i r u a M o t o h p
être avalé, à terme, par l’extension de l’agglomération parisienne. « N’oublions pas qu’à l’époque, le président (PS) du conseil régional Charles Baur voulait voir se réaliser un PNR, car la Picardie était la seule région de France à ne pas en avoir », rappelle Patrice Marchand. Un an plus tard, le maire de Gouvieux crée une association de préguration de la réalisation du PNR et convainc le député-maire (RPR) de Senlis Arthur Dehaine, auparavant échaudé par le dessein de Pierre Boquet, de le rejoindre. Ensemble, les édiles initient un travail de fond, mettent de nouveau leurs homologues du sud de l’Oise autour d’une table pour dessiner les objectifs et le périmètre du futur PNR. « Tout le monde voulait un développement maîtrisé. Pour y parvenir,
nous avons travaillé sur trois axes : proté- ger le patrimoine naturel et bâti, consti- tuer sufsamment d’activité économique et maîtriser le développement de l’habitat », souligne Patrice Marchand. D’abord invitées aux réunions, plusieurs communes du Val-d’Oise, situées au nord d’une frontière délimitée par la Francilienne et partageant la même vision, s’associeront au projet et lanceront en 1997 avec leurs consœurs picardes l’élaboration de la charte du PNR.
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Le dossier : PNR Oise-Pays de France Cette charte pourrait être comparée paysages que représentent les parcs et maire du petit village valdoisien 3 à la potion magique d’Astérix . Elle nationaux et les grandes réserves (64 habitants) de Châtenay-en-France : Charles-de-Gaulle a représente pour le parc une arme naturelles. « L’homme ne peut s’y aventurer « L’aéroport lui permettant de lutter contre une que sur la pointe des pieds, sans laisser accéléré la réfexion mais n’a pas servi urbanisation « anarchique » de son trop d’empreintes. La philosophie des d’argumentaire. Il est plus juste de voir le territoire, pour reprendre le terme parcs naturels régionaux est au contraire parc engagé dans un esprit de dynamique de Pierre Boquet. Les documents d’inventer une cohabitation harmonieuse que dans un réfexe déensi. » d’urbanisme des communes, départements entre l’homme et son milieu. Le nouveau et régions du PNR se doivent d’être slogan, très ambitieux, de la édération « Je n’aime pas le terme de rempart parce compatibles avec elles (lire par ailleurs). nationale des PNR – « une autre autr e vie que le PNR s’inscrit dans une démarche Autrement dit, si un projet n’est pas s’invente ici » – résume bien cette approche constructive , renchérit Patrice Marchand. conforme avec l’esprit de la charte, il qui se veut à la ois protectrice, porteuse Le pôle de Roissy n’est pas une menace, peut rencontrer l’opposition de ses élus, de développement et expérimentale », au contraire il est complémentaire. comme c’est le cas à Epinay-Champlâtreux expliquent Jean-Louis Andreani et Marc D’ailleurs, les populations riveraines de (Val-d’Oise) et à la Chapelle-en-Serval Verbrughe dans leur livre. D’ailleurs, le l’aéroport protent de notre parc qui est (Oise). Parmi ses huit objectifs : « Préserver PNR Oise-Pays-de-France se caractérise assez homogène, n’est pas réractaire au la qualité des paysages naturels et bâtis en par des activités économiques qui lui développement et n’est pas non plus une développant des outils d’aménagement à sont propres : l’agriculture bien sûr, la réserve d’indiens . » disposition des communes, en veillant à lière bois qui regroupe 400 entreprises, 5 0 métiers, mé tiers, mais aussi Jean-Louis Andreani et Marc Verbrughe l’intégration des projets de développement 5 800 salariés et 50 co mme un dé : « Le dans les paysages, en assistant les une vocation hippique avec Chantilly, le voient plutôt comme communes dans la réalisation de leurs le plus grand centre d’entraînement de PNR a ainsi une relation ambivalente documents d’urbanisme, en les aidant à galopeurs d’Europe et enn le tourisme avec l’Ile-de-France. La proximité de mener des actions de requalifcation sur ainsi que le commerce, qui représentait l’agglomération géante contribue à renorcer la valeur du territoire y compris 27 % des entreprises du territoire et 15 % des espaces dégradés. » des emplois en 2005. du point de vue des Franciliens sevrés de
Protection et développement Rien à voir toutefois avec les sanctuaires naturels pour la faune, la ore et les 3
S’agit-il pour autant d’un rempart face au pôle de Roissy Roi ssy ? Non, à en croire Jacques Jacqu es Renaud, vice-président (UMP) du PNR
Pour l’anecdote, le parc d’attractions dédié au célèbre petit gaulois est situé à Plailly (Oise) sur le territoire du PNR.
calme et de verdure. Mais cette proximité ait aussi peser une menace permanente. Y résister prend parois l’allure d’un dé. C’est la raison d’être du PNR. »
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Le dossier : PNR Oise-Pays de France
De Yellowstone
aux PNR
F P O R N P d r a u o r G . D o t o h p
Allée orestière dans le PNR Oise Pays-de-France.
C
réés en France en 1967, les PNR l’ont été bien après les parcs nationaux, nés aux Etats-Unis vers la n du XIX e siècle. Le peintre George Catlin (17961872), spécialisé dans la représentation des Indiens d’Amérique, aurait été le premier à proposer l’idée d’une politique de sauvegarde par le gouvernement des espaces naturels abritant une faune et une ore exceptionnelles, au retour d’un voyage dans l’ouest du pays en 1832. Trente-deux ans plus tard, le président Abraham Lincoln décide par décret de protéger la Yosemite Valley, en Californie. Toutefois, c’est Yellowstone, situé à cheval sur les états de l’Idaho, du Montana et du Wyoming, qui deviendra le premier parc national, en 1872, Yosemite n’obtenant ce statut qu’en 1890. Charmés par sa biodiversité, ses geysers et ses nombreuses sources d’eau chaude, géologues et explorateurs ont convaincu le gouvernement américain d’en faire un lieu « exempt d’exploitation mercantile, voué à la satisfaction du peuple ». Progressivement, l’opération fait des émules. D’autres territoires remarquables sont à leur tour préservés de toute dégradation naturelle et soustrait à « toute intervention articielle susceptible d’en altérer l’aspect ». Ainsi un deuxième parc national est classé en 1879 en Australie, avant le Banff au Canada en 1885. En Afrique, le Kruger l’est à son tour en 1926, ou encore le Toubkal en 1942. En France, les parcs nationaux ne seront
ofciellement créés que bien plus tard, par le PNR des volcans d’Auvergne sur par la loi du 22 juillet 1960. Celui de la son site internet (voir tableau http:// Vanoise, situé en région Rhône-Alpes et www.parc-volcans-auvergne.com/php/ classé en 1963, est le plus ancien des six connaitre/parc/difference.php4). Surtout, existants dans l’Hexagone (avec ceux de la les PN ont pour vocation principale la Guadeloupe, de Guyane et de la Réunion, protection et la conservation d’un espace la France compte au total neuf parcs naturel exceptionnel, alors que les PNR nationaux). ont pour spécicité d’allier des objectifs de protection et de développement socioCréés quelques années plus tard, les économique. PNR seraient-ils seraient-i ls leurs leu rs petits frères ? « Pas du tout », répond Jacques Renaud, viceEn France, on recense quarante-six PNR, président du PNR Oise-Pays-de-France. majoritairement situés en milieu rural, dont « Ce sont des sanctuaires alors que les PNR quatre en Ile-de-France : le Vexin français, sont des lieux de vie. Nous combattons le Gâtinais français, la Haute vallée de érocement l’amalgame ait entre les Chevreuse et Oise-Pays-de-France. deux », explique-t-il.
Chronologie des parcs
PNR et PN, quelles différences ? Au contraire des parcs naturels régionaux, les parcs nationaux se distinguent d’emblée par leur situation géographique, sur un territoire en général inhabité, sauf cas exceptionnel. Autre grosse différence : les PN sont soumis à une règlementation particulière relevant de l’État qui assure la gestion du parc, tandis que la marque PNR (valable pour douze ans) n’induit pas de règlementation particulière mais un ensemble de mesures adoptées contractuellement par les collectivités et l’État. « Sa gestion est confée à un organisme regroupant au minimum le niveau régional et les communes du territoire », selon la dénition présentée
Naissance du premier parc national à 1872 Yellow Yellowstone, stone, aux Etats-Unis.
1960
Une loi ocialise la création de parcs nationaux en France.
Vanoise est le premier parc national créé 1963 Laen France. par décret de la marque Parc naturel 1967 Création régional (PNR) du premier PNR Scarpe-Esca Scarpe-Escaut ut 1968 Naissance dans le nord de la France.
2004 Création du PNR Oise-Pays-de-France. du classement en PNR pour le 2016 Echéance parc Oise-Pays-de-France qui présentera une demande de renouvellement et une révision de sa charte.
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Le dossier : PNR Oise-Pays de France
Un territoire géré par
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Patrick Marchand, maire de Gouvieux, conseiller général, est le président du PNR.
Le PNR en chiffres - 110 000 habitants. - 60 000 hectares de superfcie, dont 20 000 hectares de orêt. - 20 000 hectares d’espaces agricoles, soit un tiers du parc. Plus de 200 exploitations agricoles, soit 2,8 % de la population active. Les plus importantes, situées à l’est du territoire sur 150 hectares (plateau du Valois, et Plaine de France) sont spécialisées dans les cultures céréalières, oléoprotéagineuses (blé, colza…) et industrielles (pommes de terre, betteraves…). - 6 890 entreprises pour 56 000 emplois au 1er janvier 2005 (données Insee). - 2 500 chevaux à Chantilly et 400 hectares, ce qui en ait le plus grand centre d’entraînement de galopeurs en Europe. - 170 kilomètres de réseau hydrographique. - 90 % des entreprises du territoire ont moins de 5 salariés et 44 % n’en ont o nt aucun, ce qui montre que l’économie du territoire repose majoritairement sur de très petites entreprises. En 2004, il y a eu 826 créations d’entreprises sur le territoire, dont 680 créations pures. Sur la zone d’emploi du sud de l’Oise (INSEE), le taux de chômage au 1er trimestre 2007 est de 7,4 %, contre 8,2 % au niveau national. - 59 communes membres (44 dans l’Oise et 15 dans le Val-d’Oise). - Plus de 50 établissements hôteliers dont près de la moitié a une orte activité de tourisme d’aaires, sans oublier les cinq gols présents sur le territoire (dans l’Oise à Apremont, Vineuil-Saint-Firmin et
un syndicat mixte
il se distingue par sa charte, le PNR Oise-deFrance est géré, à l’instar de nombreuses intercommunalités, par un syndicat mixte. Son rôle est de « veiller au respect de la charte, notamment par ses avis et par les conseils qu’il délivre aux communes et aux diérents porteurs de projet » et de mener des programmes d’actions visant à atteindre les objectifs de cette charte. Il est administré par un comité syndical, qui se réunit deux à trois fois par an à la maison du parc d’Orry-la-Ville (Oise) et est composé de soixante-quatorze délégués issus des différentes assemblées politiques locales : conseils régionaux de Picardie et d’Ile-de-France, conseils généraux de l’Oise et du Val-d’Oise et conseils municipaux. La représentativité et le pouvoir législatif de ces dernières varient en fonction de leur poids démographique dans le périmètre du PNR. Pour citer un exemple, chaque délégué d’une ville dispose d’une à trois voix proportionnellement à la population de celle-ci (moins de 2 000, entre 2 000 et 5 000 ou plus de 5 000 habitants). Plusieurs partenaires sont également associés au comité syndical syndi cal : services de l’État, Ofce national des forêts (ONF), chambres consulaires, fédérations de chasseurs, de pêcheurs, associations d’environnement,
Centre régional de la propriété forestière, Institut de France, communautés de communes, etc. Les soixante-quatorze délégués élisent un bureau de vingt-sept membres qui prépare les travaux du comité syndical et nomme un président et six vice-présidents. À la différence notamment des conseillers régionaux ou généraux, ils ne perçoivent pas d’indemnités, excepté le président (800 euros par mois). Ils examinent des dossiers, rendent des avis dans le cadre d’une enquête publique ou de la saisine d’un préfet, préparent les comités syndicaux et statuent sur la mobilisation des différents fonds. En 2009, ils se sont réunis à six reprises. Durant cette même année, les commissions, au nombre de neuf, se sont réunies vingt-sept fois. « Au-delà de réunions de commission, le travail du Parc se ait par le biais de très nombreux comités de pilotage, qui assurent, sur un plan opérationnel, la mise en œuvre des actions », peut-on lire dans le dernier rapport d’activité du Parc naturel Oise-Pays-de-France. Pour mettre en œuvre ces programmes d’actions, le PNR s’appuie sur une équipe, composée de dix-huit personnes, chargés de mission ou experts dans leur domaine, employées à plein-temps.
La Maison du Parc, à Orry-la-Ville, est le siège de l’administration du PNR, mais aussi un lieu d’inormation, ouvert au public.
Un président et six vice-présidents Le président : Patrice Marchand, maire et conseiller général (UMP) de Gouvieux. Les six vice-présidents : - Claude Gewerc, président (PS) du conseil régional de Picardie,
- Christiane Rochwerg, conseillère régionale (Europe écologie) d’Ile-de-France. - Jean-Paul Douet, vice-président (PS) du conseil général de l’Oise et maire de Montagny-Sainte-Félicité. - Jean-Pierre Barentin, conseiller général (PS) du Val-d’Oise.
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La Charte, garde
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ontribuer au développement économique et de l’habitat tout en protégeant le patri moine bâti et naturel : telle est la mission du PNR OisePays-de-France. Mission hautement ambitieuse en matière d’aménagement du territoire. Car, préserver les paysages et milieux naturels, en particulier le massif des Trois forêts (Chantilly, Ermenonville, Halatte), implique un certain nombre de contraintes urbanistiques. Ces contraintes ou « objectis orts de qualité et de déve- loppement durable » ont été consignées par les élus fondateurs du PNR dans une charte qui s’apparente quelque peu à un garde champêtre. Celle-ci détermine pour le territoire du PNR les orientations de protection, de mise en valeur et de développement et les mesures permettant de les mettre en œuvre. En outre, elle comporte un plan de référence élaboré à partir d’un inventaire du patrimoine indiquant les différentes zones du parc et leur vocation ainsi que des franges potentielles de croissance urbaine, appelées « méristèmes » en référence aux plantes. Si elle n’a pas de pouvoir réglementaire, les plans locaux d’urbanisme (Plu), les schémas de cohérence territoriale (SCOT) et les schémas directeurs régionaux se doivent d’être compatibles avec elle. Et ce, en vertu de l’article L333-1 du code de l’environnement qui dit que « les documents d’urbanisme et les règlements locaux de publicité (…) doivent être compatibles avec les orientations et les mesures de la charte ». « La charte est là pour dire dir e : [ Si vous le faites, faites le bien ]. Elle n’a pas pour objecti d’empêcher de aire », résume Jacques Renaud, vice-président du PNR Oise-Pays-de-France et maire (UMP) de Châtenay-en-France. Toujours est-il que cette sacro-sainte charte n’est pas sans créer quelques tensions, voire des frictions, surtout lorsqu’il s’agit de projets de construction.
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champêtre du parc
À la Chapelle-en-Serval (Oise), la réalisation attendons maintenant la décision. Je d’un parc commercial, prévu pour vingttrouve juste dommage de ne pas trouver cinq enseignes, près du centre Leclerc de de terrain d’entente », regrette Philippe Survilliers-Fosses (Val-d’Oise), a rencontré Espercieux. l’opposition des élus du parc. Au grand regret du maire (MoDem) de la commune, Pas de décharge Philippe Espercieux, qui soutient ce projet à Epinay-Champlâtreux ? de « green center » baptisé « Le Verger en Serval », conçu pour viser la certication À Epinay-Champlâtreux, un problème s’est HQE (Haute qualité environnementale) posé lorsque la municipalité a accepté la construction sur ses terres d’un « centre et décliné sur six hectares par la société immobilière Frey. « Cela permettrait de de valorisation et de stockage de déchets ». créer 150 emplois mais aussi la mise en Voulue par la société Terra 95, du sécurité de la D 1017, avec notamment groupe Paprec, à des ns d’exploitation, la réalisation d’un rond-point, fnancé en l’opération prévoit la réalisation d’une partie par le conseil général du Val-d’Oise. carrière de sablons à ciel ouvert, d’un À l’heure actuelle, de nombreux poids espace de stockage pour les déchets lourds ont demi-tour en centre-ville après ménagers, d’une déchetterie, d’un centre s’être arrêtés au relais routier. Le rond- de tri de déchets industriels et d’une serre. point permettrait de régler ce problème et Et ce, sur un terrain de 40 hectares situé à d’aménager une entrée de ville un peu plus quelques centaines de mètres du château et du parc du domaine de Champlâtreux, sympathique », explique l’édile. classé lui-même en espace agricole et « identifé comme zone d’intérêt et de Pas de « Green Center » sensibilité paysagère ». À deux reprises, à la Chapelle-en-Serval ? en 2006 et 2009, le PNR et des associations Mais ses arguments n’ont pas suf à locales de protection de l’environnement* convaincre les élus du PNR, soucieux de ont attaqué le projet en engageant des protéger la ceinture verte du territoire. recours contre la révision simpliée du POS « Le permis de construire délivré par la de la commune. À chaque fois, le tribunal mairie n’est absolument pas compatible administratif de Cergy-Pontoise a annulé la avec la charte du PNR », rétorque Sylvie décision prise par la municipalité. Capron. « À La Chapelle-en-Serval, le plan Dans sa dernière décision rendue n de réérence de la charte, qui s’impose aux novembre, le tribunal a souligné que le documents d’urbanisme, autorise une projet de construction de la décharge sur extension limitée du centre commercial un terrain proche du site classé des Vallées mais pas la création d’une surace de l’Ysieux et de la Thève, ainsi que du procé dé commerciale supplémentaire. L’objecti est château de Champlâtreux, « a procédé ainsi de limiter le mitage dans un secteur d’une erreur manifeste d’interprétation ». rural où l’on a une vue extraordinaire Et surtout qu’il « est incompatible avec sur l’ensemble des massis orestiers », l’orientation précitée de la charte (NDLR : du parc) selon laquelle les documents explique-t-elle. Depuis, le PNR ainsi que la préfecture d’urbanisme doivent reconnaître le ont engagé des procédures de référés caractère naturel de ces espaces et assurer suspensifs qui ont porté leurs fruits en leur pérennité ». première instance au tribunal administratif Et d’ajouter que la commune d’Epinayd’Amiens. Mais la bataille juridique Champlâtreux pas les « n’établit n’est pas terminée, la municipalité de la contraintes techniques qui justiferaient Chapelle-en-Serval ayant fait appel. « Nous l’implantation, à brève échéance, dans cette zone du département du Val-d’Oise, ou, plus largement, de la région Ile-de- France, d’un centre d’extraction de sablons et d’enouissement de déchets ». La municipalité a depuis fait appel de la décision de justice. Ce genre de litige n’est pas sans créer des frictions entre élus, comme le reconnaît Ce n’est jamais avec Jacques Renaud. «Ce joie que nous nous opposons à des projets. Mais lorsqu’ils sont contraires à la charte nous nous devons de monter au créneau », assure-t-il. *Les Amis de la Terre du Val-d’Ysieux, l’Alse
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Le dossier : PNR Oise-Pays de France
« Je souhaite que le Parc contribue à développer artistique et pas seulement utilitaire de
Jacques Renaud, maire de Châtenay-en-France, est vice-président du PNR. Passionnément (comme tout ce qu’il ait…). RoissyMail : Vous êtes le maire d’un aussi charmant que petit village (c’est dire). Châtenay-en-France, qui est une des entrées du PNR et est en grande partie classé : il a d’ailleurs réputation d’être un « sanctuaire » à lui seul… Pourtant Châtenay, par vous, est en première ligne sur, (contre ?) le front de l’ur banisation, cette horde venue du Sud, seraiton tenté de dire… Pourquoi vous êtes-vous investi (et de plus en plus ?) à « fond » dans le PNR ? Jacques Renaud : Il y a plus de vingt ans que je
m’intéresse aux questions d’aménagement du territoire, passionné à l’époque par les débats sur ce thème menés à l’Institut La Boétie, qu’avait ondé Bernard de la Rocheoucauld. Je suis de la génération qui a vécu le rejet des théories onctionnaliste onctionnalistess et quantitatives de la Charte d’Athènes. L’aménagement, c’est bien sûr l’urba l’urbain in : j’ai eu l’honneur de présider, pendant quelques mois de transition, le Sievo (Syndicat intercommunal d’études et de programmation pour le développement de l’est du Val-d’Oise, regroupant vingt-quatre communes), qui traitait des questions d’aménagement autour de la plateorme aéroportuaire, et je m’y suis investi. L’aménagement, c’est aussi auss i le rural : à ce titre, notre symbole d’appartenance, c’est le Parc. Comme l’argent vient de l’urbain, il aut œuvrer pour que les territoires ragiles du rural puissent rester des territoires partenaires et éviter qu’ils ne deviennent des territoires « alibi », je veux dire alibi du développement urbain. C’est ainsi qu’il aut une structure orte qui édère. Si j’ai souhaité m’investir dans le PNR, c’est précisément parce qu’il ne voyait pas ses voisins comme une horde venue du Sud : la vision du du PNR, on peut dire la mission du PNR, c’est d’être doublement perméable. Accueillant, d’une part, pour ses voisins qui y viennent en nombre, attirés par la qualité des paysages et la beauté du patrimoine monumental, mais accueillant dans le respect des lieux, et c’est le sens de notre « Schéma d’accueil du public ». Et perméable, d’autre part, aux écosystèmes, et c’est la raison d’être des corridors écologiques : la ermeture par l’urbain de la périphérie du Parc, c’est l’étouement des massis orestiers. Ce raisonnement raisonnement s’applique à la
petite commune de Châtenay-en Châtenay-en-France. -France. RM : Notre sentiment, après avoir réalisé le présent dossier, est que, quand même, le PNR a été créé pour jouer un peu les « policiers urbains », au sens de l’urbanisme (ou ruraux plutôt). Et, quand on vous dit ça, à chaque fois vous réagissez : « mais non, mais non… ». J. R : La démarche Parc s’appuie sur une charte,
orce contractuelle plus que réglementaire. L’esprit Parc, c’est la neutralisation des courants de division au moyen de « tables rondes » réunissant toutes les parties concernées. Son succès, c’est d’être convainquant et contagieux. L’échec du Parc ce serait d’exercer cette « police urbaine ».
RM : Pourtant, j ’ai vu (de loin), le projet de la Chapelle-en-Serval, contre lequel le PNR ferraille… On est ici en zone périurbaine, urbaine même, tout près de Fosses). Pour peu que le projet soit « propre » et esthétique, où est le problème de fond ? Le cas de la décharge d’Epinay-Champlâtreux est plus compréhensible… J. R : Ce projet n’est pas celui validé par les élus
de La Chapelle-en-Serval dans la notice jointe à la charte qu’ils ont signée. Cette notice s’impose aux documents d’urbanisme. Si le Parc ne réagissait pas, il ne serait plus crédible. Au cas d’espèce, je rappelle que le Préet lui-même a introduit un rééré suspensi qu’il a gagné en première instance, même s’il ait aujourd’hui l’objet d’une procédure d’appel. Les conits sont toujours douloureux, mais chacun sait qu’ils ont partie de la croissance de la vie et que la grandeur des hommes, c’est de les résoudre.
RM : Pourtant, et vous savez que, grâce à vous, je connais bien le dossier depuis le début… Vous avez construit le village d’entreprises Morantin à Chaumontel. Même si le bâtiment
L’échec du parc serait d’exercer une « police urbaine »
est modeste et loin d’être moche… Il y aurait deux poids, deux mesures ? On serait tenté de le penser. Et, au-delà, mais dans le même esprit, avouez que c’est un peu fort : la charte ne s’impose pas aux tiers, mais les documents d’urbanisme doivent être « compatibles » avec elle. Comme la charte n’est pas elle-même un document d’urbanisme (qui aurait des règles plus strictes, plus détaillées en tout cas, plus facilement opposables) n’est-ce pas la porte ouverte à un certain arbitraire (sous le contrôle des tribunaux, j’en conviens). Quand je lis ce que vous avez dit à Ludovic dans son papier (« La charte est là pour dire : « si vous le faites, faites le bien ») et même si je ne doute pas une seule seconde de votre sens de l’esthétique et votre honnêteté intellectuelle, on est quand même dans… « l’appréciation », sinon l’arbitraire puisque je suis sûr que vous avez jugé ce mot trop fort. Non ? Le « bien », le « mal »… J. R : Si les instances du Parc sont quelqueois
conduites à rendre des arbitrages, il ne s’agit jamais d’arbitraire : les arbitrages arbi trages sont toujours scrupuscr upuleusement adossés à la charte, textes et plan de réérence. Ces documents expriment un certain nombre de contraintes : il aut bien comprendre qu’il s’agit de contraintes recherchées, choisies, « exquises » aurait dit Paul Valéry (du mot latin « exquisitus »). Comment aire naître l’harmonie, qu’elle s’applique à la orme poétique ou à la orme urbaine, sans se donner un corps de règles, des contraintes ? Morantin à Chaumontel est une opération de qualifcation d’un site d’entreposag d’entreposagee qui existait, dans le tissu urbain : rien de contraire à la charte.
RM : Comment voyez-vous l’avenir du parc naturel Oise-Pays-de-France, qui est situé quand même dans une région qui se sent proche du… Grand Paris ? J. R : Sur l’avenir du Parc, voici ce que je peux
vous dire : les PNR sont classés pour 12 ans, et le classement du PNR Oise-Pays de France arrive à terme en janvier 2016. La démarche de révision de la Charte, désormais soumise à enquête publique, est très longue, et impose de lancer dès mainte-
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une vision l’espace » nant les études préalables, malgré malgré une échéance qui peut paraître encore lointaine. Le « retro-planning » conduit à une consultation ofcielle des Collectivités de novembre 2014 à mars 2015, soit après les élections municipales. La révision de la Charte s’accompagnera très probablement d’une extension du périmètre du Parc, avec pour enjeu majeur le maintien des continuités écologiques. C’est ainsi que l’extension en Val d’Oise devrait se aire en direction de la orêt de Carnelle, sachant sachant que les premiers contacts pris avec les élus concernés sont particulièrement encouragean encourageants. ts. Dans l’Oise, l’enjeu l’enjeu le plus ort se situe au Nord-Est, vers la orêt de Compiègne, sachant que la situation y est singulièrement compliquée par l’existence d’un projet lourd, en limite du Parc, porté par Direct Énergie en vue de la réalisation d’une centrale électrique au gaz, et que la commune concernée (Verberie) n’est pas aujourd’hui une commune du Parc. Ce sont les Régions qui mettent en révision la Charte et défnissent le nouveau périmètre d’études, qui, une ois établi, peut se rétrécir, mais ne peut plus s’élargir. Chacun s’est mis au travail, depuis quelque temps déjà, pour permettre aux deux Régions de prendre les délibérations correspondantes, en principe avant la fn de l’année. Le Préet de Région coordonnateur émet un avis d’opportunité sur le périmètre. Concernant le grand débat sur le Grand Paris : le Parc n’est pas proche du Grand Paris, il en ait partie. Il est associé aux réexions sur l’avenir du Grand Roissy, comment pourrait-il en être autrement ? Le Parc doit être un laboratoire. Nous le savons tous, protéger, c’est aire vivre vi vre : la création a toujours toujou rs été la meilleure garantie pour que se conserve le patrimoine hérité de nos pères, qui a besoin de se réinscrire continuellement dans une nouvelle donne pour ne pas se nécroser. Conservation et création sont les deux aces d’une même réalité. Je souhaite que le Parc contribue à développer, outre les questions techniques de type climat et énergie, je dirais, une vision artistique et pas seulement utilitaire de l’espace. ProposrecueillisparEricVeillon
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Le dossier : PNR Oise-Pays de France
Une vocation équestre :
l’exemple des calèches de Senlis Car, comme le dit Jean-Claude Brialy dans le commentaire audio des circuits circui ts : « La calèche est à Senlis ce que la gondole est à Venise. » Isarien de souche (sa famille est arrivée en 1596 à Senlis en provenance de… Compiègne !), Daniel Compiègne s’est lancé dans l’aventure des calèches en 1991, sur une idée du maire (RPR) de l’époque Arthur Dehaine. « Le maire avait le projet d’installer un petit train pour organiser des visites de la vieille-ville mais il trouvait que le cheval, c’était une idée plus sympa », raconte ce ls de paysan devenu promoteur immobilier et qui est depuis 2008 conseiller municipal délégué au développement touristique. Passionné d’équitation, Daniel Compiègne l’est comme bon nombre d’habitants du PNR Oise-Pays-de-France où le cheval est, au-delà d’un symbole, une source d’activité économique. « Depuis des siècles, le PNR accueille de nombreuses chasses à courre, courses hippiques et activités équestres », peut-on lire sur le site internet du PNR. Une quarantaine de centres équestres sont disséminés sur l’ensemble du territoire. À l’heure actuelle, Chantilly est le plus grand centre d’entraînement de galopeurs en Europe avec 2 500 chevaux. « Les installations hippiques, comprenant notamment un hippodrome et cinq terrains Daniel Compiègne, chez lui, avec ses petits-enants. d’entraînement, couvrent 400 hectares », selon le site Web du PNR. our visiter la cité royale de l’une de ses douze voitures hippomo- Le cheval est également à l’origine Senlis, ses remparts gallobiles. d’activités artisanales. D’ailleurs, plusieurs romains et médiévaux, ses Au départ de la cathédrale Notre- selleries et une quinzaine de maréchauxferrants perpétuent les traditions. hôtels particuliers et son palais Dame, chef-d’œuvre de l’art gothique, épiscopal, rien de mieux les cochers et cochère vous entraînent qu’une balade en calèche. Propriétaire dans différentes promenades de huit des Écuries de Senlis, Daniel Compiègne, kilomètres à la découverte de Senlis la 63 ans, vous propose de cheminer sur les grande, celle des princes, des rois et des ruelles pavées de la commune picarde monuments, mais aussi la petite, celle riche de 2000 ans d’histoire, à bord de des anecdotes, des anonymes.
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Avec Roissy 19Copy,
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Bénédicte Garcia, chargée de mission « développement économique »
Bénédicte Garcia : « il s’agit d’éviter
l’aménagement de grandes zones logistiques ».
entrez dans une nouvelle dimension …
Bénédicte Garcia ait partie de l’équipe des dix-huit agents techniques (douze chargés de mission, trois secrétaires, un responsable administrati, un architecte et une directrice) du parc naturel Oise-Paysde-France. Représentant la cheville ouvrière du PNR, ils ont pour onction de mettre en œuvre les programmes d’actions décidés par les présidents des commissions. Arrivée en 2004 dès la création du PNR, Bénédicte Garcia, 32 ans, a d’abord eu la double casquette de chargée de mission Tourisme et Développement économique. Une suite logique pour cette Normande d’origine qui a précédemment travaillé dans une agence de développement économique à Bordeaux et est titulaire d’un DESS Aménagement
et gestion des stations touristiques. touristiques. Après l’arrivée, en 2007, d’une nouvelle chargée de mission entièrement dévouée au secteur du tourisme, Bénédicte Garcia a recentré ses activités sur le développement économique. Son Accueillir,, conseiller et expliquer les enjeux de la char te. Expliquer pourquoi on n e peut pas rôle ? « Accueillir aménager à tel endroit et qu’est-ce que l’on propose à la place », comme l’explique l’intéressée. l’intéressée. 20 % de son travail consiste à recevoir des porteurs de projet souhaitant s’installer sur le territoire territoire du parc ou y développer une activité. Elle leur apporte des réponses à leurs questions, leur donne des renseignements précis sur les opportunités d’implantation ainsi que sur les sites sensibles pour lesquels des précautions sont à prendre et leur communique, si besoin, des contacts utiles à la bonne marche de leur projet. Avec pour leitmotiv de aire de l’environnement un atout pour le développement économique. « Il s’agit de faire en sorte que l’activité économique s’intègre au tissu bâti existant et éviter l’aménagement de grandes zones logistiques, par exemple, dont la construction nécessite d’importantes ressources naturelles », souligne-t-elle.
Dans le même esprit, elle se ait le VRP auprès des entreprises de ce que l’on appelle « le management environnemental en vironnemental » ; ou comment concilier conc ilier activité économique éco nomique et prise pris e en compte de l’environnement. l’environnement. En 2008, le PNR a ainsi proposé aux trente-c trente-cinq inq établissements hôteliers hôteliers du territoire la réalisation d’un diagnostic environnemental portant sur l’ensemble de leurs activités (gestion de l’eau et des déchets, politique d’achat, habitude du personnel, etc.) eu égard aux critères retenus pour l’attribution de l’écolabel européen. Une manière pour eux de connaître leurs marges de progrès en la matière. Le reste du temps, Bénédicte Garcia est un interlocuteur privilégié pour les communes et intercommunalités. Elle avorise entre autres les démarches partenariales avec les diérents acteurs, propose des missions d’évaluation et accompagne des projets innovants. À titre d’exemple, elle a mis en place une étude – nancée à 80 % par le PNR – de reconversion de riche en cœur de village à Thiers-sur-Thève Thiers-sur-Thève (Oise) où, à la suite de la cessation d’activité d’activité d’une scierie, la commune avait souhaité réféchir au devenir de cette parcelle.
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Le dossier : PNR Oise-Pays de France
Le PNR
soigne sa com’
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n magazine quadrimestriel tiré à 67 000 exemplaires, des brochures thématiques sur les monuments et les sites naturels, un DVD de photos, des livrets semestriels sur les manifesta tions du parc édités à 11 000 exemplaires, un calendrier, des cabas… Le PNR OisePays-de-France soigne sa com’. 120 000 euros, représentant ainsi 10 % et 6,6 % des budgets principal et opérationnel du PNR, sont investis chaque année dans ce secteur. Et ce, pour respecter le septième des huit commandements de la charte : « Inormer et sensibiliser le public à l’environnement et au patrimoine par le biais d’animations et d’équipements péda- gogiques à destination du grand public et au travers de programmes d’éducation à l’environnement et au patrimoine à desti- nation des enants. »
Des sites classés
Cartes, magazines, brochures, DVD, site web… La communication du Parc est très pédagogique.
dans un territoire labellisé historiques. Dédié en règle générale à la protection de paysages remarquables, le classement peut aussi intégrer des espaces bâtis installés dans le périmètre du site en question et présentant un intérêt architectural. Les sites classés ou monuments naturels ne peuvent ni être détruits ni être modiés dans leur état ou leur aspect sauf en cas d’autorisation spéciale, eu égard à la loi du 2 mai 1930 intégrée depuis dans les articles L 341-1 à L 341-22 du code de l’environnement. La dite autorisation doit émaner soit du préfet, soit du ministre chargé des sites. « L’objecti est de conserver les caractéristiques du site, l’esprit des lieux, et de les préserver de toutes atteintes graves »,
Le site de la Vallée de l’Ysieux, récemment classé.
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erritoire labellisé, le PNR OisePays-de-France comporte plusieurs « sites classés ». On en dénombre onze. Citons entre autres le domaine de Chantilly (Oise), propriété de l’Institut de France, englobant le château, le parc, ses jardins, son musée Condé et plus de 6 000 hectares de forêt… Mais aussi les ruines de l’abbaye d’Hérivaux (XII e s.) à Luzarches (Val-d’Oise), qui fût la propriété de Benjamin Constant, la butte de Châtenay-en-France (Val-d’Oise) ou encore les Vallées de l’Ysieux et de la Thève. Ces sites classés sont à distinguer des sites inscrits à l’inventaire supplémentaire (vingt-
peut-on lire sur le site internet du ministère de l’Écologie et du Développement durable. Le classement n’a toutefois pas pour effet d’instituer l’inconstructibilité ni d’interdire toute activité économique, mais « seulement de soumettre à autorisation tout aménagement susceptible de modifer l’état des lieux », selon un document de la
direction régionale de l’environnement du Languedoc-Roussilon. Précisons qu’en site classé, le camping et le caravaning, l’afchage publicitaire, l’implantation de lignes aériennes nouvelles sont interdits. L’inscription constitue quant à elle une protection moins forte. Elle impose aux maîtres d’ouvrage l’obligation d’informer l’administration quatre mois à l’avance de tout projet de travaux de nature à modier l’état ou l’aspect du site. L’architecte des bâtiments de France émet un avis simple sur les projets de construction et les autres travaux et un avis conforme sur les projets de démolition. Au 1er janvier 2008, la France comptait 2 648 sites classés class és pour une supercie de 846 000 hectares, et 4 793 sites si tes inscrits i nscrits pour une supercie de 1,68 million d’hectares. Au total, près de 4 % du territoire national sont donc concernés par ces protections, selon le site Web du ministère de l’Écologie et du Développement durable.
Un double budget : 3 millions d’euros Le PNR Oise-Pays-de-France Oise-Pays -de-France onctionne au moyen m oyen de deux budgets : • un budget principal pour les rais de structure, à hauteur de 1,2 million d’euros par an, dont les recettes sont apportée apportéess à 70 % par les régions et départements, 20 % par les communes, 10 % par l’État. Un budget opérationnel regroupant le programme program me des actions du Parc, à hauteur de 1,8 million d’euros par an, dont 1,5 million d’euros est apporté par les régions et dépar tements, selon les clés de répartition suivantes : 60 % régions, 40 40 % départements et, à l’intérieur de ces pourcentages, 2/3 Oise - 1/3 Val-d’Oise le •
Royaumont
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Choses publiques
En janvier dernier, dernier, lors de la constitution de la Communauté d’agglomération Plaine de France, à Tremblay.
Naissance de la Communauté d’agglomération Plaine de France
François Asensi :
« Avec les projets du Grand Paris, nous ne pouvions plus attendre » En janvier dernier s’est créée une nouvelle intercommunalité au sud de CDG : la Communauté d’agglomération « Plaine de France », regroupant Tremblay, Villepinte et Sevran. Son initiateur, François Asensi, maire de Tremblay, dé puté de la 11e circonscription (qui regroupe ces trois villes) et désormais Président de cette nouvelle Communauté, a accepté de répondre aux questions de RoissyMail. Interco, Grand Paris, Grand Roissy Roissy,, mais aussi politique : l’ancien « rénovateur rénovat eur » vient de quitter quit ter le PCF. PCF. Celui qui a été réélu brillamment brillamm ent et maire (70 % !), et député s’explique sur cette rupture qui n’a pas dû être acile pour lui. Vous pourrez retrouver retrouv er son (long) parcours parc ours politique politiq ue sur son blog : www.francois www.francoisasensi.com asensi.com,, où l’on trouve notamment une biographie intéressante signée par Jacqueline Laurent. Député de SeineSaint-Denis depuis janvier 1981 (où il avait remplacé Robert Ballanger après son décès), la voix de François Asensi, qui a été plusieurs fois rapporteur sur les crédits de l’aviation civile, va sûrement compter dans les débats territoriaux à venir, tant sur le Grand Paris, que sur le Grand Roissy.
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RoissyMail : M. le président, où en est la communauté « Plaine de France » que vous avez créée en début d’année ?
François Asensi : La Communauté se met en place. Nous avons déjà travaillé sur l’intérêt communautaire. À côté des compétences obligatoires, nous avons choisi 4 compétences optionnelles et une compétence facultative. (voir encadré, ndlr). RM : Et les moyens ? On est ici à Central Parc, à Villepinte.
FA : Nous avons déménagé en catastrophe ici, suite à l’incendie des locaux du SEAPFA. Nous irons bientôt nous installer durablement, toujours à Villepinte, mais à Paris Nord 2, dans l’immeuble Brézillon non loin de la gare. En fait, nous serons au cœur de l’espace du développement futur, entre Sud CDG et l’aéroport. Concernant la CA, je ne souhaite pas une structure trop lourde. Six personnes y sont affectées actuellement, dirigées par le Directeur Général, Marc Gentilhomme, ancien élève de l’ENA (promotion Louise Michel). À terme, nous serons 15, pas plus. RM : Vous auriez souhaité une communauté plus vaste, plus puissante… Aulnay n’est pas là… Pour tant il y a bien non seulement une cohérence, mais aussi un sentiment d’appartenance territoriale chez les gens, de Mitry-Mory à Aulnay, au sud de l’aéroport. Je sais que vous n’avez pas ménagé vos eorts pour associer Aulnay, que vous connaissez bien pour avoir été, notamment, suppléant puis successeur de Robert Ballanger à l’Assemblée Nationale. Pour tant Aulnay est de nouveau à gauche. Qu’est ce qui n’a pas marché ? « On » dit que ce sont des questions de personnes…
dernières municipales*, nous avons fait un manifeste des trois maires (Tremblay, Sevran, Villepinte) en direction d’Aulnay et du Blanc Mesnil. J’ai même écrit personnellement au nouveau maire d’Aulnay… Et rien n’a bougé. Or, avec les projets du Grand Paris, nous ne pouvions plus attendre. C’est ce qui a accéléré la création de « Plaine de France » : on ne pouvait pas entrer dans ce débat territorial, où il va se passer de grandes choses chez nous, en ordre dispersé. Mais la porte est toujours ouverte à Aulnay… RM : Sevran aura-t-elle plus d’argent maintenant qu’elle est dans une CA avec la « riche « Tremblay ? Et que va devenir le SEAPFA (1) ?
FA : Le SEAPFA continue… RM : Il aurait pu disparaître ?
FA : Oui, mais ce sont des liens historiques qu’il convient de garder, pour l’avenir. Nous travaillons à 5 sur les réseaux de chaleur (bois, géothermie), la collecte des déchets ménagers (ce qui permet par exemple, grâce à la solidarité, à Blanc Mesnil d’économiser 450 000 euros par an sur ce poste). Par ailleurs, la CA qui a désormais la compétence transports, a commencé à travailler avec Aulnay sur un grand projet qui vise à harmoniser la RD 115 (route des Petits-Ponts) avec un système de transport à Haute Qualité de Service, d’Aulnay à Tremblay. D’une manière générale, et ce malgré les compétences de la CA (voir encadré, ndlr), le SEAPFA continue à suivre ses dossiers et c’est pour cela aussi que les équipes sont sous le même toit. Concernant Sevran, j’ai maintenu une péréquation (qu’on appelle le « 60/40 » : les contributions de chaque ville sont calculées en prenant en compte la population pour 60 % et le potentiel scal pour 40 %) qui
prote grandement à Sevran. Ainsi les contribuables de Tremblay nancent, parfois majoritairement, les actions ou les équipements de Sevran, par exemple la collecte des déchets (depuis 20 ans, l’équivalent de 1.2 million d’euros annuels de charges des Sevranais sont acquittés par les Tremblaysiens), ou la réhabilitation en cours de la gare de Sevran Beaudottes. Nous avons gé ces clés de nancement, et donc cette solidarité, au sein du pacte communautaire. En outre Tremblay a donné 1 million d’euros à Sevran lors de la création de la CA. Par ailleurs, les habitants de Sevran vont bénécier grâce à la CA du formidable potentiel de développement économique des territoires situés sur Villepinte et Tremblay, au sud de l’aéroport. Une de nos orientations fondamentales est de faire en sorte que l’ensemble des populations de nos 3 villes puissent bénécier de ce développement. Enn, je me félicite que Sevran bénécie pleinement de la rénovation urbaine, avec un programme de 500 millions d’Euros sur 10 ans au titre de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) : cela représente rep résente 37 ans du budget d’investissement de Tremblay ! Ces opérations vont donner un nouveau soufe à la ville, grâce à la construction d’un centre de santé, à la rénovation de toutes les écoles des quartiers en difculté, et la modernisation d’autres équipements municipaux (crèches). Je me suis battu en tant que député pour que l’État accorde des nancements à Sevran, cet effort sans précédent dans le cadre de l’ANRU est une réponse satisfaisante. Je dois d’ailleurs dire, pour être honnête, que jamais la gauche au pouvoir n’avait apporté aux villes populaires un soutien aussi important que le programme de l’ANRU. Pour autant, cette rénovation indispensable du bâti ne comblera pas la fracture sociale et ne fera pas reculer les poches de pauvreté.
FA : C’est déjà une vieille histoire… Cela fait 10 ans que je ne ménage pas mes efforts pour créer la communauté. Les conditions politiques étaient difciles à l’époque. Au départ, il y a une histoire et une culture communes entre les 5 villes du SEAPFA, qui pouvait déboucher sur une CA. Puis Le Blanc Mesnil a été plus loin, en imaginant un territoire allant de Mitry-Mory au Bourget. J’ai approuvé cette hypothèse, mais elle est restée sans suite au Blanc-Mesnil. J’ai ensuite proposé (c’était avant les dernières municipales) une Communauté avec Tremblay, Sevran, Villepinte et Aulnay, en acceptant que la droite (qui dirigeait ces deux dernières villes) soit majoritaire et en prenne la présidence. RM : Et qu’est ce qu’ils ont dit ?
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François Asensi est député depuis 1981 et maire de Tremblay depuis1991
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Choses publiques RM : Vous êtes maire de Tremblay Tremblay,, grande ville aéroportuaire. Vous avez passé des accords avec votre voisine, la CC Roissy Porte de France, en matière de développement et de promotion territoriale. Pourquoi avec elle seule et, s’agissant du « Grand Roissy » et dans la perspective du débat public sur le Grand Paris et des travaux en cours de la mission Canepa/Rebuel, avez-vous une vision de l’ensemble de la région aéroportuaire, nord Seine et Marne et sud Oise compris ?
FA : Il s’agit du futur contrat de développement territorial, instauré par la loi sur le Grand Paris, qui prévoit des zones de développement économique autour des futures gares. Nos intérêts territoriaux sont naturellement liés, dans cette partie du territoire, avec ceux de Roissy-en-France et sa Communauté de communes. Nous avons le grand projet de la ZAC sud-CDG, l’extension du parc des expositions de Villepinte sur Tremblay. Eux ont nombre de projets d’envergure, comme le World Trade Center par exemple. Et il y a même un projet à cheval sur nos deux territoires : Aéroville. Nous allons donc travailler ensemble (nous avons déjà pris une initiative commune en mai dernier). Tout cela autour de trois thèmes essentiels : le tourisme d’affaire, l’économise des échanges et de la connaissance, la logistique à haute valeur ajoutée. Nous avons des atouts en commun qu’il faut valoriser : le transport aérien, le fret… La CA sera au SIMI et probablement, mais cela reste à dénir, nous exposerons ensemble au prochain MIPIM à Cannes, en avril 2011. Nous avons une convergence forte avec Roissy Porte de France. Pour le Grand Paris, et surtout je dirais, pour le Grand Roissy !
Les trois villes : plus de 120 000 habitants au sud de CDG. Remarquez la présence importante de l’aéroport sur le territoire de Tremblay.
Les compétences de Plaine de France Quatre compétences obligatoires : Développement économique, Aménagement de l’espace, équilibre social de l’habitat, politique de la ville. Quatre compétences optionnelles : voirie, environnement, équipements culturels et sportis, action sociale (le tout « d’intérêt communautaire »). L’assainissement et l’eau, ainsi que les réseaux de chaleur et le cimetière intercommunal pourront dans l’avenir aire partie des compétences.
RM : Et donc ? Le Grand Roissy ne se limite pas à vos deux territoires… Il y a le triangle de Gonesse, le terri toire autour du Bourget, qui va beaucoup bouger, le nord Seine et Marne, sur lequel, au Mesnil-Amelot, se situe l’avenir de CDG avec le S3, le S4 et les aménagements autour de la uture grande zone d’activités de la Chapellede-Guivry, et tout le potentiel de Mitry, Compans, Claye, sans parler du sud de l’Oise…
FA : Vous faites allusion à votre carte du Grand Roissy ? Vous n’avez pas tort… Les autres seront les bienvenus. Mais attention aux « usines à gaz »… RM : Parlons politique. S’agissant du Parti communiste rançais, vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit… Vous avez ens uite été un « contesta taire », un « réormateur » ou « réno vateur », à l’inté rieur de ce parti. Et vous venez de le quitter, au moment où
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ce parti devenir plus « démocratique ». Que s’est-il pa ssé et où irez-vous ?
FA : Le problème, et c’est désespérant, c’est que le parti communiste est en panne de projet et de vision. On voit bien que, pour des raisons électorales, le PCF reste à la remorque du PS et s’inscrit dans sa vision stratégique d’une gauche unique. Je n’ai jamais cru à cette idée et, depuis la révolution française, l’histoire nous montre que deux gauches ont toujours coexisté : une gauche d’accompagnement, qui ne fait que corriger les dégâts du capitalisme, et une gauche de transformation sociale, dans laquelle je m’inscris. Il est symptomatique et paradoxal qu’en pleine crise nancière, le Parti socialiste ait abandonné dans sa Déclaration de principes de juin 2008 toute volonté de changer la société. La crise structurelle que nous traversons me conforte au contraire dans l’idée que d’autres formes d’organisation humaine et économique sont indispensables, tant au niveau national qu’européen. Dans l’appareil du PCF, le débat n’a pas sa place. Les divergences de vue sont perçues comme des trahisons, les propositions alternatives comme des ferments de division. Contrairement à l’ensemble des partis, les courants
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internes ne sont pas non plus reconnus. En fait, même si elle s’est assouplie, on est resté dans la logique du centralisme démocratique. La direction reste fermée sur elle-même et se reproduit de manière endogène. Elle est réputée infaillible. C’est paralysant. Malgré le formidable travail des militants, le Parti communiste s’est détourné de l’évolution de la société et subit en conséquence un appauvrissement idéologique préoccupant. J’estime que je serai plus utile à la gauche en m’attelant avec d’autres – élus, intellectuels, militants associatifs et des quartiers- à la tâche de reconstruction d’un pôle de transformation sociale à vocation majoritaire. RM : Vous avez ave z pourtant soutenu le Front de gauche aux dernières régionales. J’ai vu les afches… Le PCF est dedans…
FA : le Front de gauche, c’est une bonne idée. Mais actuellement, il reste limité à des accords entre organisations. Je pense qu’il peut devenir un vrai mouvement de transformation sociale et je souhaite y contribuer. Mais il faut pour cela qu’il s’ouvre largement à d’autres forces sociales, qu’il y ait la possibilité d’adhésions directes.
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RM : Dernière question. Vous av ez été réélu brillamment (nous l’avons souligné) et maire et député. Comment expliquez-vous cette longévité élective, qui en épate plus d’un… ?
FA : Il n’y a pas de secret. D’abord, je suis toujours resté dèle aux valeurs qui sont les miennes et sur la base desquelles j’ai sollicité le suffrage des électeurs. L’action d’une femme ou d’un homme public doit être marquée du sceau de la sincérité, et empreinte d’empathie pour les gens. Enn, il faut agir pour la défense de ses concitoyens, être là quand il faut, travailler, et avoir une vision de l’avenir qui permette d’aller de l’avant et de s’inscrire dans le mouvement de la société. Propos recueillis par Eric Veillon (et relus par FA) 1) Syndicat d’équipement et d’Aménagement des Pays de France et d’Aulnoye. Créé en 1971 par Robert Ballanger. Il comprend aujourd’hui 5 communes : Tremblay, Sevran, Villepinte, Aulnay-sous-Bois et Le Blanc-Mesnil. Il est présidé depuis 1994 par François Asensi (voir www.seapa.com)
En 2010, l’étude de l’institut Great Place To Work®‚ classe FedEx en 4 ème position parmi les entreprises de plus de 500 salariés. En 2006, FedEx a remporté le prix “Partenariat” de la diversité Culturelle, Ethnique et Sociale, remis par le Ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances. Près de 50 nationalités sont représentées au sein de FedEx en France.
Avec FedEx : expédiez dans le monde en toute confance Avec plus de 2 600 employés dont 1 900 à R oissy, issus pour la plupart du Val d’Oise, de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne, FedEx donne la priorité aux populations locales. Leader mondial du transport express international, nous contribuons à la croissance économique du pôle de Roissy, notamment à travers notre développement et les projets que nous soutenons comme la plate-forme multimodale. Si l’étude de l’institut Great Place to Work® classe FedEx parmi les 30 premières entreprises en France “où il fait bon travailler” c’est parce que nous menons une politique active d’égalité professionnelle et de diversité, que nous privilégions la formation, le développement personnel et la promotion interne.
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Choses publiques
Christian Grimbert, président de Sud-Oise Développement :
« Notre territoire offre des réelles perspectives de développement en liaison étroite étroi te avec le l e Grand Roissy Roissy.. » Sud-Oise Développement Développement (SODEV), c’est le nom de la nouvelle agence de dévelop pement économique du sud du département. Nous avons salué sa naissance dans la newsletter RM n° 501. Nous nous réjouissons de cette création car, nos écrits et la carte du Grand Roissy le montrent, nous avons toujours plaidé pour la prise en compte du sud du département picard dans les problématiques, les réfexions et les organisations territoriales de la région aéroportuaire. Dont elle ait partie ! M. Grimbert, ancien adjoint au maire (1977-2001) ( 1977-2001) et maire (PS) de Creil (2001 2008) est aujourd’hui président de la « CAC » (communauté d’agglomération de l’agglomération creilloise) et président de la SODEV. Il a tout de suite accepté de répondre à nos questions et nous l’en remercions vivement.
Christian Grimbert, président de la CAC
RoissyMail : M. le président, après le débat public sur « Picardie-Roissy », on parle de plus en plus du « Sud de l’Oise », dans les « sphères » du Grand Roissy. On s’en réjouit, ici à RoissyMail, car nous avons toujours plaidé en aveur du Sud de l’Oise, si proche de l’aéroport, nous en témoignons…). Vous êtes président de la « nouvelle » CA de l’Aggloméra tion creilloise, pouvez-vous nous la présenter, sur le plan économique, principalement ?
Christian Grimbert : « La « nouvelle » Communauté de l’Agglomération Creilloise est en réalité l’afrmation d’une réalité ancienne, datant de 1965, celle de la coopération intercommunale qui s’est progressivement renforcée et consolidée, entre quatre villes, Creil, Nogent-sur-Oise, Montataire et VillersSaint-Paul. La Communauté de l’Agglomération Creilloise, la CAC, rassemble 73 000 habitants, à 50 kilomètres de Paris et à 25 minutes de la capitale par le train ou à 25 minutes de la plate-forme aéropor tuaire de Roissy-Charles de Gaulle. Située sur les bords de l’Oise, l’agglo mération conserve les témoignages de son puissant développement industriel qui débuta au cours du XIX siècle avec la conjonction de la rivière, du chemin de fer et déjà de la proximité pari sienne. L’industrie n’emploie plus aujourd’hui autant de salariés qu’auparavant mais e
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demeure cependant très présente dans les secteurs de la chimie, de la métal lurgie et des constructions mécaniques. Néanmoins, le paysage des entreprises se diversie et l’économie locale, même si elle a souffert de violentes restruc turations industrielles, est aujourd’hui plus diversiée et donc moins fragile. Par ailleurs, certains espaces industriels, en particulier dans le domaine de la chimie, sont susceptibles d’accueillir, immédiatement et dans le respect des normes de sécurité, de nouvelles entreprises. Sur le plan de l’habitat, la CAC coordonne un vaste programme de renouvellement urbain concernant cinq quartiers et comprenant certes 1 000 démolitions mais aussi 3 000 constructions neuves et 5 000 réhabilitations. Une originalité à souligner, en 2009, la CAC a organisé des États Généraux de l’Intercommunalité, ouverts à tous les citoyens, qui ont débouché sur l’écriture et l’adoption d’un document intitulé : « Projet de Territoire, pour une Agglomération Forte et Solidaire ». Ce document constitue la feuille de route des élus de l’agglomération pour toutes les actions à conduire. Un conseil de développement associant les citoyens et les représentants du monde économique et social, est chargé du suivi et de la bonne mise en œuvre de notre projet de territoire. Enn, il convient de noter que l’agglomération creilloise a une population nettement plus jeune que la moyenne des villes et agglomérations françaises et dispose d’un appareil de formation efcace. Cependant, les reconversions industrielles ont engendré des mutations profondes de l’emploi et une grande partie des habitants du bassin creillois (25 %) va travailler à Paris ou en Ile-deFrance, sur la plate-forme de Roissy notamment. Le projet de liaison TER/TGV, RoissyCreil-Picardie, les intéresse en tout premier lieu.
RM : Et vous êtes donc aussi le président de la nouvelle agence « Sud Oise Développement » (dont nous n ous avons salué la naissance). Quel est son territoire et surtout, quelle est sa stratégie ?
CG : Effectivement, la Communauté de l’Agglomération Creilloise s’est dotée d’une agence de développement économique qui rayonne sur un territoire beaucoup plus vaste que le sien puisqu’il correspond à un bassin de vie de 130 000 habitants, allant de Pont-Sainte-Maxence à Saint-Leu d’Esserent et englobant une trentaine de communes du sud de l’Oise. Il convient, pour une telle structure associative, soutenue par quatre intercommunalités, 51 entreprises, le Conseil Régional de Picardie et les Chambres Consulaires, de pouvoir mettre à disposition des entreprises intéressées, une offre foncière diversiée et adaptée.
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Animée par une équipe volontairement restreinte de cinq personnes, l’agence Sud Oise Développement, a une mission qui s’articule autour de trois grands thèmes : • Le travail endogène : identier ident ier l’offre l’of fre foncière, aider les entreprises locales à se développer et à se mettre en réseau. • Le travail exogène : positionner le territoire et les parcs d’activités sur les plans du marketing et de la communication et accompagner, dans leur recherche, les entreprises souhaitant venir s’installer. • Le développement économique et l’innovation : soutenir les projets innovants et aider à leur nancement en s’appuyant sur les centres de recherche publics et privés. NDLR : l’agence est dirigée par JeanPierre Maillot. Propos recueillis par Eric Veillon
Sud Oise Développement
105 rue Louis Blanc 60 762 Montataire Cedex Tel : 03 44 2525 45 Fax : 03 44 6417 76 Courriel :
[email protected]
Le territoire de la SODEV.. De plus SODEV en plus d’Isoriens travaillent sur la plateorme aéroportuaire et ses alentours
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Le dossier
C
e qui est bien dans notre région aéroportuaire, c’est que, grâce à ses activités économiques multiples et variées, elle est, globalement, moins vulnérable aux aléas de la conjoncture. Mieux, quand l’économie va mal, le « pôle de Roissy » résiste, et il y a toujours, j’en
témoigne, des secteurs et des entreprises qui ne souffrent pas trop, voire d’autres qui continuent leur bonhomme de chemin. Et, quand ça va bien, tout le monde va mieux. Bien sûr, le secteur aérien a souffert : il est en première ligne face à la conjoncture. Le fret aérien, le trac passager ont beaucoup perdu. Mais, comme je le dis souvent, c’est un secteur « sportif », peu habitué au
confort, et toujours obligé de s’adapter, sous… peine de mort (on en a vu mourir). Eh bien, on peut dire que ça sent la reprise ici, du moins en ce qui concerne l’avancement des projets et à voir le retour des implantations d’entreprises. Pour mieux apprécier ce tour d’horizon des nouvelles ZAE de notre région aéroportuaire, vous pourrez vous aider,
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Actualité des Nouvelles Zones d’Activités Économiques du Grand Roissy :
c’est la reprise ! pour vous situer, de la carte économique du Grand Roissy. Si elle n’est pas dans votre bureau, vous pourrez la voir sur www.vppcom.com ou venir en chercher une chez nous. Beaucoup des informations de ce dossier ont déjà été publiées sur notre site : www. roissymail.com. N’hésitez pas à vous y rendre et picorer dans les archives (par
numéro ou dans la rubrique immobilier d’entreprise), vous y trouverez des documents que nous ne pouvons pas publier ici (elles sont notées « RM »). Enn, vous pourrez aussi apprécier les évolutions dans ce secteur en consultant les anciens numéros du magazine Bénéce.net (l’ancien nom de celui-ci), qui contiennent des dossiers spéciaux
« immo d’entreprise » : les numéros 26, 23, 18, 14, 10 et 7 (sur www.vppcom. com/benecenet). Et n’hésitez pas à nous appeler si vous voulez encore plus de détails sur telle ou telle opération ou les contacts nécessaires (au 01 30 29 04 32) : on connaît tout le monde et tout le monde nous connaît…
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) e c n a r F e d e n i a l P A P E / r e l l ü G t e r e l l ü G o t o h p (
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ZAE du Grand Roissy
Roissy Porte de France :
toujours en avant, toujours en avance
L
a Communauté de communes Roissy Porte de France (RPDF), une des premières interco à avoir été créée ici (1994) compte désormais 18 communes, bientôt 19 avec l’adhésion certaine de Goussainville. Dès le début, elle a mis en avant de développer son économie par la création de zones d’activités : elle en compte actuellement 24 : 11 terminées, 7 en cours de commercialisation et 5 futures. Suivant en cela l’exemple de la commune de Roissyen-France (qui fut à l’origine de la création de la Communauté qui comptait au départ 7 communes), elle a, en même temps, mis en place une politique de promotion de ses espaces disponibles, en participant chaque année, bien avant les autres, au MIPIM, puis au SIMI et en collaborant activement aux missions internationales du CEEVO (on
se souviendra notamment celle du Japon, en 2002, dont nous avions rendu compte dans BN 13). Le succès a été au rendez vous, avec l’implantation tant de grandes entreprises (Mori-Siki, Volvo…) que de PME. En 2005, elle a créé une agence de développent économique, « Roissy Développement » qui associe entreprises et élus an d’optimiser ses actions. Celle-ci reste votre interlocuteur privilégié (www.roissy-developpement.com) et contactez Agnès Coudray, directrice générale (elle sait tout). Elle a récemment favorisé, avec Fedex, la création de « Aérotropolis », en association avec la CA Plaine de France et les porteurs de projets du territoire, pour promouvoir la place, en liaison avec le réseau mondial de Fedex. Tour d’horizon de l’actualité des ZAE, ville par ville.
Agnès Coudray, ici avec Claude Chevauché Les 24 sites de Roissy Porte de France
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Roissy-en-France. L’axe majeur d’activité : c’est la RD 902a ! À Roissy-en-France, ça bouge beaucoup. On l’avait déjà mentionné dans BN 26, la RD 902a, qui va être doublée, constitue de plus en plus un axe majeur de développement économique. De l’entrée de ville à l’Est, à Le Thillay à l’ouest et, on pourrait même dire, jusqu’aux ZAE de Goussainville, s’égrènent projets et emplacements idéaux pour développer l’activité. On peut même y rattacher la zone hôtelière. Celle-ci, forte de nombreux établissements, va bientôt inaugurer l’immense « Relais SPA Paris Roissy » (4*) et va bientôt accueillir les grues d’un futur Réside Home. Face à Fedex, les deux ZAE « du Moulin » et de « Parc Mail » forment ensemble « Roissy Parc International ». Ca bouge dans ces deux-là : il ne reste qu’un seul terrain à vendre sur 23 (c’est l’AFTRP l’aménageur) au Moulin, et on peut y voir se nir l’immeuble « Qualitair » après celui, impressionnant, du « Gourmet Parisien ». Vont bientôt commencer les chantiers pour les sièges des entreprises Fronius France, (qui nous vient de Senlis, 60) et Ravimo Shark (de Saint-Denis, 93). Le constructeur promoteur GA va par ailleurs commencer son parc Aérolia : 15 000 m 2 HON en activité, 5 000 en bureaux (voir www.ga-sa.fr). Dans la ZAE voisine (la « Demi-lune », qu’on appelle désormais Parc Mail : 65 000 m 2 de bâtiments au total, sur 16 ha), les choses bougent aussi comme on l’a vu avec l’inauguration du chantier de First Service (services aériens) en septembre dernier et
Le utur bâtiment de Sim Aerotraining
le début de celui du futur établissement de Sim Aerotraining, une entreprise bretonne, déjà installée au Bourget, qui forme, comme son nom l’indique, des pilotes d’avion. Ce bâtiment de 2 200 m 2 sera construit sur 7 600 de terrain et accueillera 8 simulateurs de vol. C’est Dixence qui est le promoteur de Parc Mail (voir publicité) qui a l’avantage d’être situé tout à côté du futur golf de Roissy (voir plus bas). Et c’est l’AFTRP qui aménage. Le prix des terrains tourne autour de 110 €
Lancement du chantier de First Service, le 9 septembre. A la truelle, Claudine Bonthoux (First), avec les élus : Patrick Renaud, Yanick Paternotte, André Toulouse et, derrière, M. Condamin, de Dixence. le m2. Il bénéciait avant d’une subvention départementale de 15 € du m2, mais la donne a changé et, selon nos informations, cette subvention n’a plus directement cours, car « noyée » dans les nouveaux contrats de contractualisation départementcommunes.
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ZAE du Grand Roissy Le utur Gol de Roissy démarrera ses travaux en 2012. Le
projet s’étale sur 90 ha dans la vallée qui s’étire entre les deux ZAC de RoissyParc International. Il y aura un parcours de 18 trous, un practice de 30 postes, un clubhouse, une « académie de golf » pour l’apprentissage et le perfectionnement, le tout dans un cadre très verdoyant, vous pensez bien… C’est la commune de Roissy le maître d’ouvrage, qui en a délégué la gestion à la CC. Pour s’assurer du foncier, la mairie a dû faire une demande de DUP (déclaration d’utilité publique) en cours d’instruction à la préfecture. Les travaux devraient donc commencer en 2012 pour une ouverture en 2014.
Le utur WTC de Roissy, dans son environnement
Le projet de World Trade Center est bien avancé lui aussi. C’est
une affaire de 640 millions d’euros et de 177 000 m2 de surface nette construite ! Le centre se situera à l’emplacement des installations de Cosson (qui va à Louvres, voir plus bas) et autour. Pas moins de 2 500 emplois directs sont prévus pour les équi pements suivants su ivants : 6 hôtels (2/****, (2/* ***, 3/***, 3/ ***, 1/***** de standing international et 1 rési dence hôtelière) hôt elière) pour 1 734 chambres, cham bres, 3 halls d’exposition (75 salles de réunion) 1 centre de congrès (75 salles de réunion), des bureaux burea ux et des commerces commer ces et 3 340 places de stationnement. Le 5 étoiles serait un « Grand Hôtel & SPA ». De trois hôtels initialement prévus, on est donc passé à 7… Ce projet, ambitieux, a été imaginé par Heinz Gloor, l’homme d’affaire internatio nal bien connu, qui avait déjà été à l’ini tiative, voici 30 ans, de la zone hôtelière de Roissy-en-France, qui a connu le succès que l’on sait. Le projet a été ensuite repris par un vieil ami de Gloor, Gilberto Bous quet Bomeny, dirigeant du WTC de Sao Paulo (Brésil) avec le fort soutien d’André Toulouse, maire de Roissy. C’est le cabinet d’architectes brésiliens Aao et Gasperini qui est chargé de la conception du centre (voyez les images sur leur site www.aa loegasperini.com.br, magniques) pour le compte de Roissy Eurocentre SARL. Le nouveau PC a été délivré le 1er octobre dernier, les travaux devraient commencer dans un an pour une ouverture n 2013, début 2014.
» s é v r e s é r s t i o r d s u o T 0 1 0 2 x u a e d r o B , A I B I R T «
Il a allu plusieurs heures au maire de Roissy
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Le utur centre commercial Aéroville La ZAC Sud Roissy , dont l’aménageur est la SEMAVO (SEM du Val d’Oise), très bien située à l’entrée de ville, de part et d’autre du RD 902 A, prévoyait l’immense projet « Planète France » sur 13 ha (140 000 m 2 de surface construite). Un complexe de boutiques thématiques devait y être construit. Le projet date tout de même de
novembre 2005, mais il est actuellement en stand-by suite à la n des activités de promotion de ING RE. Un promoteur est en cours de recherche, pour un projet dans le même esprit. Enn, le projet d’Unibail-Rodamco, visant à créer le centre commercial « Aéroville »
sur CDG, à cheval sur Roissy-en-France et Tremblay, s’il a pris un peu de retard, est conrmé pour n 2013, dans une version moins grande qu’initialement. Ça sera au Sud de RoissyTech, 65 000 m2 de surfaces commerciales (100 000 m2 de SHON autotal), sur 12 hectares.
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ZAE du Grand Roissy Louvres-Puiseux : 34+25 ha à venir + la Tour Eiffel
Tous les terrains sont vendus (sauf un de 3 000 m2) à : Gamm Vert, la Halle Laitière, qui vient de Le Thillay et Transports Claval (Garonor, Le Blanc-Mesnil), les CIF, le Sigidurs (syndicat intercommunal)… À Puiseux-en-France, la petite ville sœur de Louvres, va se créer une autre ZAC, sur 25 ha, juste au nord de la ButtesButt esaux-Bergers, nommée « Le Bois-duTemple ». Après une période de concerta tion publique en 2010, la ZAC sera créée au 1er trimestre et une consultation sera lancée pour désigner l’aménageur.
Le Thillay : les Chinois sont toujours dans la course.
la dynamique de la uture ZAC de la Butte-aux-Bergers à Louvres La grosse nouveauté à RPDF, c’est que ça avance sur la future ZAE de La Butteaux-Bergers à Louvres. Ce vieux projet est ressorti des cartons, grâce, sûrement, au futur « éco-quartier » de LouvresPuiseux. Un aménageur de la ZAC a été (enn) nommé, le 8 juillet dernier : c’est une « joint-venture » AFTRP/EPA AFTRP/EPA Plaine de France (qui fait sourire…). La suite du projet est conditionnée par la réalisa tion du « diffuseur » routier (en rose sur la carte) pour joindre la Francilienne. Comme la liaison LCR (Cergy-Roissy) de la Francilienne avait été faite par le Conseil général en son temps (en 2000 de mémoire) et que celle-ci a été rétrocédée à l’État en 2006, c’est l’État qui devrait le faire. Or, à l’époque, la ZAE n’était pas encore bien celée et l’État n’a pas pris d’engagement. On en est là à ce jour. Quant au nan cement du « barreau » qui doit relier le centre-ville, l’aménageur va apporter les terrains et paiera 600 000 euros pour les travaux et la Région Île-de-France devrait payer plus de 2 millions. La ZAC s’étend sur 34 ha et prévoit 84 500 m2 de « logistique et mixte », de 210 000 m2 en « compte propre » (compre nez pour les « propriétaires-exploitants »), un « pôle de service » sur 13 000 et des « parcelles évolutives » (?) sur 36 000. Elle est en partie destinée à recevoir les entreprises de la vieille ZI du Coudray, située en centre-ville et ainsi des terrains
seront peu à peu libérés au prot du « pôle gare » (voir RM le Mag n° 29). La petite ZAE de la Justice, surnommée aussi la « Tour Eiffel » à cause de sa forme, est en voie de nition, à l’instar du chan tier du siège de Cosson, qui doit quitter bientôt Roissy-en-France pour laisser la place au projet de Roissy Eurocentre (World Trade Center, voir plus haut).
La future ZAE des Grands-Champs (31 ha) est excellemment située dans le prolonge ment de Roissy Parc International. Initia lement prévue sous forme de lotissement, on devrait se diriger vers une ZAC. Le 27 novembre 2009 a été signé un protocole d’accord entre le groupe chinois Senzhen Xiantian Solar Technologie Co LTD représenté par Monsieur YU, la SAS Les Grands Champs Développement, représentée par la société SODEA RIF et Monsieur René Rochemont, et les ministres Lagarde et Idrac, en présence de l’Agence Française d’Investissements Internationaux (AFFI). L’objet du protocole a été de régir la période qui permettra de conrmer la faisabilité du projet. Celui-ci s’appelle « Vitrine asiatique» (sur 70 000 m² HON) et pourrait comprendre une offre
Le chantier de Cosson avance rapidement
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multi-produits avec : un Centre commercial dédié aux gros sistes, des locaux d’activité, de bureaux, un complexe hôtelier, un showroom, des entrepôts… Le projet souhaite créer deux pôles principaux au sein du centre commercial, d’une part un « Centre Mondial des énergies renouvelables » et d’autre d’ autre part, un « Centre de transactions EuroChinois ». Le projet a reçu, dans son prin cipe général, l’aval de la CC et de la commune de Le Thillay. Il a fait l’objet d’une autre cérémonie ofcielle de signatures le 10 février dernier (foto) avec les parties susmentionnées et Mme Liu, de la « Commission du développement et de la réforme de l’État chinois », qui souhaite créer pour ce projet un pool d’in vestisseurs en provenance de la commune de Shenzhen. À suivre…
Lors de la signature du protocole d’accord, en évrier dernier, dernier, au siège de Roissy Porte de France.
«La dynamique citadine associée à la convivialité rurale»
R N 3 3 0
R D D 40 1
0,75 ha 0,5 ha
R D 9
6,9 ha
Saint-Soupplets propose une zone Aménagement 2009
de développement économique dédiée aux commerces et aux activités ac tivités diverses. En cours de réalisation : > vidéo-protection (n 2010), > contournement RD 401, > cablage bre optique (courant 2011), > accès autoroute A4 via Meaux (10 mn)
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et A1 via CDG (10 mn).
Saint-Soupplets
0 0 3 2 5 2 7 8 6 0 : o t o h P n e t u o T : s o t o h p t i d é r C
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ZAE du Grand Roissy
Le grand ensemble logistique des Portes de Vémars.
Villeron : après la « Justice », voici la « Porte de Roissy » sur 30 ha. La nouveauté, c’est la future ZAE « La Porte de Roissy » sur 30 ha, située juste en face de la « Tour Eiffel ». C’est la Commu nauté de communes qui aménage directe ment. Les études préalables sont en cours. Ce sera probablement une ZAC. La concer tation est lancée en décembre.
Fontenay-en-Parisis : les « Fesserets » sur 24 ha.
On en parlait, puis on en parlait plus. Et on en reparle… La faisabilité de la future ZAC des Fesserets (24 ha), située en limite du territoire de Goussainville, est en cours d’étude à la Communauté de Communes.
Vémars : ça se remplit… À Vémars, la grande zone logistique des « Portes de Vémars » (40 ha + 25 pour la deuxième tranche), promue en 2008 par GSE pour le compte de Prologis avance bien, désormais. Après Géodis Logisitics (12 600 m2), et Exacompta, ce sont Norbert Dentressangle Distribution (5 600 m2) et Materis Peintures (18 500 m2) qui viennent de s’y installer. Il reste 60 000 m2 à déve lopper, dont un parc PME. 250 emplois sont déjà sur place. Il est heureux, pour notre région, que Prologis, qui veut « couvrir toute l’Île-de-France » ait son siège euro péen à Roissy (Le Dôme, CDG) et consi dère son parc de Vémars comme ayant une « situation stratégique ». À Saint-Witz et à Fosses,
il faut le signa ler, la CC, après y avoir amélioré fortement la signalétique (foto), est en train de requa -
lier les vieilles ZAE au niveau de l’assai nissement, de la voirie et de l’éclairage. Il était temps… Même Épiais-lès-Louvres a un projet d’une petite ZA, sur 1 ha : un hôtel à l’Est du village (mais non, pas une maison close !).
Nouvelle signalétique dans les ZAE de Saint-Witz-Fosses.
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Le Mesnil-Amelot
aéroportuaire La vocation aéroportuaire de la commune du Mesnil Amelot se confrme. Déjà, les aérogares CDG 2E et 2F sont situées sur son territoire. Après l’ouverture, l’ouverture, du terminal 2G, de la Galerie parisienne, inaugurée en juin 2007 par le président de la République, le nouveau terminal S4, d’une capacité de 7,8 millions de passagers ouvrira en 2 012.
L’équipe municipale, conduite par Alain Aubry, maire de la commune et vice-président de la Communauté de communes Plaine de France, entend continuer ses projets pour faire du MesnilAmelot une ville de plus en plus accueillante, dotée des équipements publics et privés nécessaires : • Le complexe « Plaine Oxygène » (centre aquatique, tness, tness, loisirs et restaura restaurant) nt) est ouvert depuis septembre 2008. • La zone d’activités intercommunale (70 ha) de « La Chapelle-de-Guivry », située juste en face de CDG et le long de la future francilienne (A 104) a été créée pour accueillir de nouvelles entreprises. • La vocation hôtelière de la commune se conrme également : après les 3 hôtels existants (Radisson Blu, Comfort Hôtel, Campanile pour un total de 491 chambres), 5 autres vont se construire, dont le premier « Hilton Garden Inn » de France. Quatre restaurants et une brasserie tabac sont aussi à votre disposition.
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ZAE du Grand Roissy
Aérotropolis A l’initiative de Fedex et de Roissy développement, les principaux porteurs des projets de la CC Roissy Porte de France et de la CA Plaine de France (avec Tremblay et Villepinte) se sont associés pour créer « Aérotropolis Europe ». Cette association veut promouvoir le territoire et le mettre en relation aves le réseau naissant des « Aérotropolis » dans le monde, situés autour des hubs de Fedex (comme Memphis, Tennessee). Tennessee). Le terme et le concept d’Aerotropolis viennent d’un proesseur américain, John D. Kasarda, qui a écrit un livre (« Aerotropolis, The way we’ll live next » où il décrit les ensembles que orment et que ormeront les territoires situé à 15 mn autour des grands aéroports et qui deviennent « la rontière de la nouvelle phase de la mondialisation, qu’on l’aime ou pas ». Allez aire un tour sur www.aerotropolis.com , c’est instructi et on voit bien que le Grand Roissy se situe déjà (et encore plus avec les multiples projets) dans cette mouvance mondiale.
Les contrats de développement territorial L’article 21 de la loi du 3 juin 2010 sur le Grand Paris prévoit des « contrats de développement territorial » (CDT) conclus entre l’État et les communes ou leurs groupements. Dans la philosophie philosophie de la loi, ils doivent permettre l’émergence de nouveaux pôles d’activité et de logements aux abords des gares du « super-métro ». Des discussions et des études sont en cours, si on a bien compris, pour des contrats de ce type dans la région aéroportuaire et concernent des territoires sur Tremblay-Villepinte, Roissy et Gonesse, Le Bourget, Clichy-Montermeil, et la Seine-et Marne en veut un autour du MesnilAmelot… Tous Tous ces CDT seront à eux seuls des zones mixtes : activités et logements. Des aaires en perspectives pour tous les secteurs d’activité ! Mais ce qu’il audra au dra aire, et c’est à mon avis, l’aaire de l’État via la mission « Canepa-Rebuel » c’est coordonner tout ça, afn d’éviter toute redondance et tout gaspillage…
12, rue Berthel Berthelot ot BP 90042 - 95502 GONESSE Cedex Tél. : 01 34 07 95 00 - Fax : 01 34 07 95 01 01
COLLECTIVITÉS
Entretien, pompage, curage des réseaux. Tests Tests d’étanchéité et de compactage. Inspection vidéo des canalisations. canalisations. Assainissement non collectif.
SERVICE AUX ENTREPRISES Entretien, pompage, curage des réseaux, bacs à graisses. Nettoyage des pompes de relevage. Nettoyage THP: usines, parkings. Nettoyage, vidange et curage des cuves. Désinfection, dératisation,désinfection. dératisation,désinfection.
IMMOBILIER Entretien des colonnes d’eaux usées et d’eaux vannes. Pompage et nettoyage des avaloirs. Entretien des colonnes sèches et des conduits de ventilation. Désinfection, dératisation, désinsectisation.
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Tremblay-Villepinte : la ZAC Sud CDG
(Paris Nord 3 ?) en bonne voie…
Ç
a bouge au sud de CDG. Les nouveaux lecteurs de ce magazine se reporteront au n° 30 (précédent celui-ci donc, et consultable sur www.roissymail.com) pour connaître toute l’extension projetée de Paris-Nord Villepinte, le grand parc d’expositions et d’évènement sur la ZAC « Sud CDG ». Celle-ci a été créée ofciellement en août 2008, c’est l’AFTRP l’aménageur (elle avait été le « gardien historique » de ces terrains qui avaient fait l’objet d’une ZAD). La maîtrise foncière est acquise. Le programme d’équipements publics sera
arrêté avant la n de l’année et soumis ensuite au préfet de Seine-Saint-Denis. Le plan-masse, qui s’étend sur 160 ha (dont 60 pour VIPARIS : extension du parc d’exposi tions) est en cours d’étude et ça n’est pas simple, surtout au niveau des transports. En effet, le métro du Grand Paris passera par là et devrait s’arrêter sur une nouvelle gare desservant la Cité de l’Exposition et la gare RER actuelle. Autour de celles-ci, des activités tertiaires sont évidemment prévues, et de la logistique un peu plus haut. Et VIPARIS veut des hôtels haut de gamme à proximité. À noter qu’ADP aurait (selon une source proche du dossier…) des vues sur une partie des terrains de la
ZAC qui longent CDG : ça pourrait expli quer les récents travaux entrepris par le gestionnaire des aéroports parisiens pour ouvrir (enn !) l’accès à la zone de fret 4 en venant de la RD 40. À noter aussi que le terrain de « Carole », qui fait de plus en plus « tache » (je pèse mes mots) sur ce territoire utile, serait le meilleur emplacement pour la future gare. Il serait bon que les autorités, et la région Île-de-France en premier, songent sérieusement à déplacer ce machin, comme ça devait être fait au moins depuis 20 ans ! (je vais encore me faire copieusement insulter par les motards, toujours en colère depuis… plus de 30 ans).
Paris Nord 2 veut se densifier : surfaces X 2 d’ici 20 ans !
Pas nouveau, non, le grand et beau Parc d’activités de Paris Nord 2, et pourtant, à 39 ans, il veut se payer une nouvelle jeunesse. Excellemment situé au sud de l’aéroport, à cheval sur le Val d’Oise et la Seine-Saint-Denis (300 ha sur Gonesse, Roissy, Tremblay et Villepinte), il compte aujourd’hui 500 entreprises et 18 000 salariés. La surace totale des bâtiments est d’1 million de m2, occupés à 92%. Jeudi 27 octobre, à l’occasion d’une belle réception pour l’inauguration des nouveaux locaux du GIE, son directeur, directeur, Hervé Chastagnol C hastagnol a annoncé la volonté du Parc de se densifer, densifer, afn d’atteindre 1 million de m2 supplémentaire (soit le double) de suraces d’ici 20 ans. L’AFTRP, aménageur historique de PN 2 et les collectivités concernées approuvent la démarche. On parle de 50 000 emplois supplémentaires à cette échéance !
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ZAE du Grand Roissy
Le Triangle de Gonesse enfin parti !
L
e triangle de Gonesse s’étend sur 1 000 ha. Au nord se situe un morceau de la commune de Rois sy-en-France et au sud celui de Bonneuil-en-France. Sur cette partie sud, s’est construit, à cheval sur Bonneuil et Gonesse, le parc d’activités des Tulipes (qui doit son nom aux anciennes exploitations de… tulipes). En deux tranches (c’est l’AFTRP l ’AFTRP qui aménage) : Tulipes Sud
avec des activités logistiques principalement, aujourd’hui terminée. La CCI du Val d’Oise vient d’y construire des ateliers locatifs am bant neufs, et le logisticien-transitaire PLD, déjà fortement présent sur Paris Nord 2, va faire construire un nouvel entrepôt, pour faire face au développement important de ses imports en provenance de Chine. Plus haut, sur les Tulipes nord, en face du
La ZAC des Tulipes : tous les terrains sont vendus et en passe d’être construits.
Futur centre commercial des Tulipes
Parcelle disponible
ZAC Tulipes NORD
Siège MANUTAN en construction Futur GL Events
Aéroport du Bourget
ZAC Tulipes SUD
Futur entrepôt PLD
MOVIANTO
Locaux AMB Centre de tri de La Poste Ateliers CCI
nouveau siège de Manutan, en nition, Panhard Développement (très actif sur le secteur) va construire pour GL Events. Et, pour terminer la zone, le futur centre commercial « Les Tulipes » sera construit par le groupement Compagnie de Phalsbourg et GRC qui en sont les promoteurs. Il reste toutefois à ce jour (25 octobre) une petite parcelle à vendre (voir plan). Il reste 450 ha sur le Triangle de Gonesse, qui sera desservi par une gare du « Grand Huit » et de la jonction RER D RER B, le fameux « barreau de Gonesse ». C’est le plus grand espace « urbanisable » d’Île-de-France (urbanisable, enn pas trop car le PEB -plan d’exposition au bruit- y interdit les loge ments). L’aménagement de celui-ci est une vieille histoire, dont on a parlé à plusieurs reprises, notamment, tenez-vous bien, dans le deuxième numéro de Bénéce.net, en 98 ! En 2006, l’EPA Plaine de France a lancé des études pré-opérationnelles qui ont été réali sées par le cabinet Güller et Güller après que ce cabinet batavo-helvète ait emporté le concours, en avril 2008. Le travail de ces architectes-urbanistes bien connus a semble-t-il, été apprécié par beaucoup d’ac teurs locaux. Il renomme le Triangle, cette fois « de Roissy-Gonesse », appellation agré mentée d’une base-line : « Airport Corridor Paris Charles-de-Gaulle » qui veut signier la rencontre d’un corridor aéroportuaire formé par un axe Roissy Le Bourget (voire Plaine Commune et Paris) et d’un « Boulevard des échanges » formé par un autre axe allant de Mitry-Mory à Le Thillay, ce qui rejoint globalement les stratégies territoriales de l’ensemble « Bourget », de Roissy Porte de France et la nouvelle CA Plaine de France. Il prévoit deux aires urbanisées dans le Triangle : la première est nommée « Cœur du Triangle » au sud, su d, autour de la future f uture gare, traversé par le RER, le Métro automa tique du Grand Paris et le BIP (boulevard du Parisis, l’autoroute qui vient de l’ouest, relié à l’A1). La seconde nommée « Roissy Porte du Monde » (pas moins…) au nord, séparée du « Cœur » par un grand « Carré Vert » au centre. Ces deux ensembles urbains auraient vocation à accueillir, dès 2017, des
Conception et réalisation de bâtiments d’activités clés en main www.gse.fr
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sièges internationaux, centres européens de R&D, des activités de formation, d’ex position, des PME, des hôtels, le tout sur pas moins de 2 millions de m 2 construits (soit le double de l’actuel Paris Nord 2 !). 40 000 personnes, selon les magiciens de Rotterdam pourraient y travailler à terme. Mais tout ça va passer à la moulinette de la Société du Grand Paris… Wait (encore) and see ! D’autant que récemment a été rendu public (voir RM 530) un immense projet baptisé Europa City, promu par Immo chan, la liale promotion-investissement du groupe Auchan est dans les cartons. Cela avait été annoncé par le président de la République, dans la revue « Archi tecture d’aujourd’hui d’ aujourd’hui » (Fév 2010), dont don t voici l’extrait : « Un autre exemple va vous surprendre. Le groupe Auchan souhaite construire un très grand complexe commer- cial, culturel, sporti et récréati, un équi- pement unique dédié aux cultures euro- péennes, qui posséderait une architecture exceptionnelle. Ce prototype d’un nouvel « urbanisme commercial à visage humain » pourrait constituer un repère important du nouveau Paris, et je serais heureux qu’il voie le jour dans un quartier sous-équipé du Nord-Est parisien, entre Paris et Roissy. Après avoir défguré tant de paysages, tant d’entrées de villes, l’urbanisme commercial et industriel doit aussi aire sa révolution, nous devons l’encourager ».
Ce que pourrait être le « Cœur du Triangle » selon Güller et Güller
UNE IMPLA IMPLANTATION NTATION À GOUSSAI GOUSSAINVILLE NVILLE (95) : POURQUOI PAS VOUS ? Venez profiter de la proximité de Paris et de l’aéroport international CDG
Trois parcs d’activités économiques (PAE) N De nombreuses opportunités d’implantation N Desserte RER D - Proche PAE N Restauration et hébergement à la carte N De grands axes routiers proches (Francilienne, A1, A3, A16)
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ZAE du Grand Roissy
L’insertion d’Europa City impliquera une L’insertion modifcation des plans de Güller et Güller.
Le projet se situe carrément sur 80 ha, avec 450 000 m2 de surface, au sud du Triangle. La ville de Gonesse a soutenu ce projet lors de la séance de son Conseil municipal du 20 octobre. Un protocole d’accord pour installer la coopération entre la ville et le promoteur a été validé. Les chiffres avancés par la mairie sont impressionnants : on évoque un investissement privé entre 1.5 et 2 milliards d’euros. « Europa City se positionne comme une vitrine des cultures européennes. Il s’organise autour de cinq univers culturels (britannique, méditerranéen, nordique, slave et français) et s’articule autour d’un espace dédié à l’Europe. Le commerce, les loisirs et la culture se déclineront dans chacune des sphères culturelles. Hôtels, pôle restauration et pôle luxe compléteront la program mation » a annoncé le maire (PS), J-P Blazy, dans son rapport au Conseil muni cipal. Si le maire afrme qu’il « ne s’agit ni d’un centre commercial, ni d’un parc d’at traction », on apprend quand même que « 50 % des surfaces seront consacrées au commerce, 35 % aux loisirs, 10 % à la culture, 5 % restants pour les locaux administratifs et techniques » et que « à terme, Europa City générera environ
30 millions de visites par an. À titre de comparaison, la Tour Eiffel en accueille 7 millions par an, le Forum des Halles 40 millions. Il est évident que ce projet ne peut voir le jour que par une excel lente desserte en transports en commun et des compléments d’infrastructures routières ».
Enn, la ville de Gonesse et l’EPA se sont portés candidats à l’accueil du stade de tennis Roland Garros, un moment tenté de quitter son site parisien. Du coup, l’empla cement d’un futur stade a pris place dans les plans de Güller et Güller et la municipa lité et l’EPA font campagne pour leur candi dature…
L’insertion du projet « Roland Garros » dans le « Cœur du Triangle ». Voir tout ça sur www.tennisdedemain.r. www.ten nisdedemain.r. Vous y verrez cette phrase, cocasse, s’agissant du maire de Gonesse qui peste depuis des années contre « le bruit » des avions qui traversent la ville :
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Saint-Witz
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Vémars
La Justice La Tour Eiffel Villeron Le Roncé La Porte de Roissy
Le Bois du Temple
Le Mesnil-Aubry
Fontenay-en-Parisis
La Butte aux Bergers ZI Louvres
Chennevières-lès-Louvres
Louvres
Les Fesserets
Le Plessis-Gassot Epiais-lès-Louvres Ecouen Bouqueval
Goussainville Roissy-en-France
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PARIS -> 27 kms
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ZAE du Grand Roissy À Gonesse encore, il faut signaler, dans les nouveautés, l’Aéropark, situé sur la ZAC « Entrée Sud ». C’est le promoteur SEGRO qui a déjà construit trois bâtiments pour « activités ». Des entreprises ont déjà investi les premiers bâtiments, notamment « Chan tilly Car Prestige », qui vend des voitures de luxe d’occasion (foto) ou les célèbres cafés portugais Delta et France Brochures System. Il reste des lots à louer et même des lots à acheter (« à la découpe ») dans le bâtiment C. Sur la deuxième tranche sont annoncés : un magasin Leroy-Merlin va s’installer sur 15 000 m2 (PC en cours) ouverture prévue en 2011 et sur 26 000 m 2, un établissement de Sodifrais (groupe Casino) qui va déménager de Montsoult pour y construire un entre pôt de 28 000 m 2 de surface et encore… un projet hôtelier.
A « Chantilly Car Prestige », lors d’un rassemblement de « belles italiennes » en septembre dernier.
Le « pôle du Bourget » ?
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oute cette agglomération, autour du premier aéroport d’affaire d’Europe bouge et va encore bouger. Les projets du Grand Paris y sont légion et il est question d’en faire un carrefour EstOuest : 2 gares du Grand Huit rien que sur la commune du Bourget, RER, Tramtrain de la tangentielle nord (2014), 300 hectares en tout à aménager. Une équipe pluridisciplinaire d’architectes-urbanistes, de géographes et d’ingénierie (Portzamparc, Castro, AREP Ville, COTABA, Acadie, Berim, Mandragore…) a été engagée à grands frais pour étudier tout ça… Bonneuil et Le Blanc-Mesnil sont associés à la réexion (et aux frais…) au sein d’un « comité de pilotage », le « Copil ».
Le carreour Lindbergh imaginé par les architectes
La présentation publique de leurs projets urbains se fera le 8 novembre, juste après l’édition de ce magazine. Le maire (NC) Vincent Capo-Canellas et président de la Communauté d’agglomération « de l’Aéroport du Bourget » (Le Bourget, Dugny, Drancy) n’en peut plus et communique carrément sur « le pôle du Bourget », au point de vouloir s’affranchir de « Roissy » ! Dans sa ville, la ZAE du Commandant Roland commence à se transformer et veut devenir un « éco-pôle tertiaire » avec des réalisations comme le double immeuble « Le Mermoz » (28 000 m 2 HQE, primé au SIMI 2009, voir la pub), lancé par CBRE Investors ou le Parc de l’Espace (9 600 m2 de locaux d’activité) promu par la société de la Tour Eiffel, ou encore le
futur immeuble (17 000 m2) imaginé par BNP Paribas Immobilier. Bonneuil-en-France est une commune aéroportuaire discrète, à l’image de son excellent maire, Jean-Luc Herkat, mais qui gagne à être connue, comme j’ai réussi à en convaincre le maire (voir la page de pub). Le principal projet économique situé sur son territoire, (sur l’emprise de l’aéroport du Bourget) relativement avancé (les fouilles archéologiques sont en cours) est situé sur 7 ha et devrait accueillir un village d’entreprises. La grosse affaire, en revanche est le projet « Joséphine » qui consisterait à xer l’usine de fabrication de pales d’Eurocopter (actuellement à La Courneuve) sur le territoire libéré par l’Armée de l’air qui va quitter sa base de Dugny-Le Bourget en juillet prochain. Sur 42 ha, dont 20 situés à Bonneuil (95), le reste à Dugny (93), Eurocopter s’installerait sur 18 et le reste accueillerait outre la partie « composite » du centre de Recherche EADS de Suresnes (92), des activités de training pour les pilotes d’hélico et même un centre « RMO » (mainte nance) pour les nombreux hélicos d’Îlede-France. Ce projet irait dans le sens de la vision « 20-20 d’EADS, la maisonmère d’Eurocopter, visant à privilégier les services pour le groupe en Europe. S’y aggloméreraient des établissements universitaires, le pôle de compétitivité de l’aéronautique Astec, des PME sous trai tantes, bref, un gros truc. On parle de 80 000 m2 de construit, de 1 000 emplois, un des plus gros projets industriels de ces dernières années… De quoi réjouir encore V. Capo-Canellas pour qui « l’objectif est de concentrer sur le pôle du Bourget toutes les activités aéronautiques de l’Île-de-France aujourd’hui dispersées Nous devons aussi faire venir des écoles
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d’ingénieurs et tous les types de formations de ce secteur » (Le Monde daté du 13 avril 2010). Projet de village d’entreprises
On rééchit, à la Communauté d’agglomération, bien conseillée par le cabinet d’avocats Goutal, Alibert et Associés, à fédérer l’ensemble des villes concernées (Le Bourget, Drancy, Dugny, Bonneuil, Blanc-Mesnil, voire d’autres) au sein d’une SPL (société publique locale) nommé « Le Bourget-Grand Paris », dotée d’un capital et de moyens humains pour mettre en œuvre les nombreux projets du « pôle ». Ça serait une innovation.
Projet Joséphine
À Villiers-le-Bel, Villiers-le-Bel, c’est l’achèvement de la ZAE des Tissonvilliers 3 qui retient l’attention. C’est l’AFTRP qui aménage. C’est une ZAC, sur laquelle 10 ha sont consacrés à l’accueil d’entreprises. Intéressant, elle est située en ZFU (zone franche urbaine), qui implique l’exonération de charges scales et sociales pour les PME. De plus, l’accès à la Francilienne, toute proche, est facile. La RATP a déjà acheté une grosse parcelle, toutes les autres sont à vendre.
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ZAE du Grand Roissy
Nord Est Seine-et-Marne : ça bouge aussi !
M
oussy-le-Neuf, SaintSoupplets et Mitry-Mory exceptés, le Nord-Est Seine-et-Marne a traîné, dans la mise en valeur de ses potentialités au niveau des nouvelles ZAE. Mais ça bouge et il y a du nouveau. La Communauté de Communes « de la Goële et du Multien » possède un service économique qui sera votre interlocuteur pour vous informer et vous aider à vous installer. Le président Bernard Rigault, maire de Moussy-le-Neuf est un homme qui favorise depuis des années le développement économique, n’hésitez pas à vous adresser directement à lui. Justement, à Moussy-le-Neuf d’abord, le maire continue son action en faveur du développement dé veloppement de l’ensemble l’ensemb le « La Barogne », dont il est à l’origine. On en est aujourd’hui à la réalisation de « La Barogne 8 », aménagée par Daniel Compiègne (IMC Promotion) avec CIBEX. C’est Gécina qui a investi dans deux gros bâtiments logistiques (35 000 et 15 000 m2) qui sont opérationnels et attendent leurs occupants. Une deuxième tranche portera sur deux autres bâtiments de 20 000 chacun. Dammartin, la petite ZAE des « Huants », située dans le prolongement de celle des « Prés-Boucher », il y a enn du nouveau. Cet ensemble de 15 ha est passé de mains en mains depuis des années (Hays Logistique, puis Kuhne&Nagel puis AMB…). C’est aujourd’hui CIBEX qui s’en occupe : un PC P C vient d’être délivré pour 4 bâtiments « d’activités-logistique », déjà en cours de commercialisation (contact M. Polaert au 01 42 68 82 50) pour un total de 60 000 m2.
À
Les uturs bâtiments des « Huants » à Dammartin-enDammartin-en-Goële. Goële.
À Saint-Mard , la grande affaire est le
parc d’activité de la Goële, une ZAE communale et intercommunale de 70 ha que nous vous avions présentée dans BN 26 et dans plusieurs RM. L’aménagement (fait par Rhéa) suit son cours. Le chantier des 2 échangeurs sur la RN 2 a commen cé en novembre et les VRD débuteront début 2011. Pendant ce temps, les acquéreurs de 33 ha sur le site, le groupe britannique Goodman élabore une demande de PC pour un immeuble de 40 000 m2 sur 17 ha. Rappelons qu’un pôle hôtelier est aussi prévu. L’objectif est de nir toute la ZAC en 2014.
super. En plus y’a une belle piste de karting…
Saint-Pathus : aménagement terminé. Terrains « prêts prêt s à construire »
Saint-Soupplets tisse sa toile, doucement mais sûrement. Bien située entre le Grand Roissy et le bassin de Meaux, la commune, ouverte au développement (contactez le maire, l’excellent Francis Delabarre, qui est aussi président de la CC « Monts-de-la-Goële »), tant des entreprises que du logement de ses administrés. La petite ZAE (4 ha) dont l’aménagement avait été coné à Altra en 2008, est aujourd’hui entièrement commercialisée, ce qui n’est pas mal du tout, à des prix autour de 55 € HT le m 2. Il reste toutefois une parcelle de 3 100 m 2 à vendre et c’est le non moins excellent Sylvain Muscianese qu’il faut contacter (01 60 03 44 22). La ville va développer une autre ZA (voir la foto aérienne sur la pub) de 6,9 ha, et, à côté deux petits emplacements qui devraient être bien utiles. En plus, les travaux du contournement de la RD 401 viennent de commencer et les ZAE sont en train d’être câblées en bre optique. Saint-Soupplets ? C’est bien ! Les résidences, les restos et les commerces sont
Avec J-B Pinturier, maire de SaintPathus et S. Bengeloune, adjoint à l’urbanisme, sur la ZAE. La grande zone logistique de Saint-Pathus (77) est prête à recevoir les premières constructions. Sur 52 ha, la ZAE, aménagée par Van Maerk Immo et AMB est, je crois, la seule désormais à pouvoir proposer des grandes surfaces jusqu’à 70 000 m2 dans le Grand Roissy. Tous les VRD sont nis et les autorisations d’exploiter importantes. L’accès à la zone va être encore facilité par le nancement acquis, par le Conseil général, d’un rondpoint au carrefour RD 9/ RN 330. SaintPathus, (env 5 500 habitants) est une ville agréable, proche de l’Oise. De nombreux projets urbains sont en cours d’études par la nouvelle municipalité dirigée par M. Pinturier (gauche) qui est un homme sur lequel vous pourrez compter pour accompagner une future implantation, ainsi que son adjoint à l’urbanisme, M. Bengeloune (foto). Le site de la ville www.saintpathus.fr et notamment la retransmission par vidéo, point par point, des conseils municipaux, témoigne du dynamisme et de l’esprit d’ouverture de la nouvelle municipalité.
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BONNEUIL-EN-FRANCE
Un village authentique et vivant
Un village au cœur des développements futurs Bonneuil-en-France, partenaire du développement du pôle aéroportuaire du Bourget.
Le triangle de Gonesse
Bonneuil-en-France
ZA Les Tulipes
Dugny
Paris Nord
Le Bourget
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ZAE du Grand Roissy Mitry-Mory a terminé en beauté sa
ZAE de la « Villette-aux-Aulnes », il reste toutefois de parcelles à vendre (24 120 et 18 295 m2). C’est la Semmy, la SEM de la ville, qui aménage. Claye-Souilly est la ville du député
(UMP) de la nouvelle 7e circonscrip tion (qui va d’Othis à Lagny-sur-Marne en passant par Mitry-Mory, soit quasi ment tout le Nord-Est Seine-et-Marne, du moins celui concerné par le Grand Roissy), Yves Albarello. C’est important de le signaler ici car c’est un homme qui connaît le monde de l’entreprise et du développement économique. Il a été aussi rapporteur de la loi sur le Grand Paris et a défendu (et défend) la prise en compte du Grand Roissy dans son ensemble, Seine-et-Marne comprise. Claye-Souilly a une grande ZAE (des Sablons), à majorité commerciale avec le centre « Carrefour ». Celui-ci, déjà grand, va s’étendre sur 13 000 m2 pour installer environ 40 nouvelles boutiques. Le 20 octobre, le député a invité une délégation de l’État, conduite par le préfet de Région, en charge à la fois du Grand Paris et de l’étude en cours sur le Grand Roissy (voir tout ça sur RM 531). Il a fait une proposition qui risque de changer la donne sur la position du secteur : que le terminal du « Grand Huit » soit repoussé de CDG au Mesnil-Amelot et que soit, dans la foulée, conclu un Contrat de développement territorial (CDT, voir encadré) avec les intercommunalités du secteur.
C’est que la situation du Mesnil-Amelot est devenue de plus en plus importante, sur le plan de d e la « géo-économie » du Grand Roissy. Sur son territoire se situe la partie « d’avenir » de la plateforme aéroportuaire : déjà les aérogares aéro gares 2F et 2G, une bonne partie de la gare TGV RER. Puis, les aérogares 2 G (sans oublier le futur T4) et S3, ce dernier ayant été inauguré en juin 2007 par le président de la République, qui a fait là un discours fondateur : celui de « il faut développer Roissy, je vous y aiderai » et de l’annonce de ce qui est devenu le projet du Grand Paris. Et en 2012 s’ouvrira au Mesnil le terminal S4, qui accueillera les millions de passagers supplémentaires prévus à CDG. Si la gouvernance du Mesnil-Amelot avait été sufsamment anticipatrice avant les dernières élections, cette commune, riche de ses retombées scales, serait aujourd’hui le pendant « Est » de la commune de Roissy-en-France, tant au niveau de l’urbanisme que de la répu tation. Si la CC Plaine de France, riche de ses retombées scales, avait été, avant les dernières élections, assez dyna mique pour faire avancer la grande zone d’activité intercommunale du Mesnil (la « Chapelle-de-Guivry, 70 ha »), cette partie du Grand Roissy serait à la pointe de son développement. Si l’intérêt général avait pris le pas sur les rivalités décennales entre les élus du canton de Dammartin (divisé en 3 intercommunalités aux territoires surréalistes), l’ensemble serait à ce jour, au top de la région aéroportuaire.
L’Est de CDG s’est couvert, ces dernières années, de parkings, de taxiways et d’entreprises comme ici : Air France Industrie.
Je connais bien, et depuis des années ce dossier et c’est pourquoi je n’hésite pas à dire ici la conance (ou plutôt l’espoir) que j’ai en trois personnes pour faire avancer les choses : le député Alba rello, le conseiller général du canton de Dammartin, maire (PG) d’Othis Bernard Corneille et le maire (UMP) du Mesnil Amelot, Alain Aubry. Et non en l’ancien maire d’Othis, devenu conseiller munici pal chargé de l’intercommunalité, qui se complaît dans le rôle pas très clair d’éminence grise de la CC Plaine de France. Sans en dire plus sur ce client capillaire de l’Oréal qui rêve, accessoirement, de devenir rédacteur en chef de ce maga zine, sinon directeur de conscience de son propriétaire. Non, mais ! Mais revenons au Mesnil. Vous verrez dans la rubrique « hôtellerie » de ce numéro les nombreux projets d’implanta tions d’hôtels dans cette commune. Quant à la ZAE de la Chapelle-de-Guivry, excel lemment située, le long du futur contournement Nord de la Francilienne (le début des travaux de celui-ci est prévu en 2012 pour une ouverture en 2014), juste en face de CDG, autant dire « dans » l’aéroport, les procédures et travaux suivent leurs cours. C’est Nexity qui aménage. En face, l’Est de la plate-forme est devenu une ZAE à lui seul. Outre le S4 déjà cité, cet endroit accueille depuis quelque temps de plus en plus d’entreprises, à l’instar de Servair et de ses liales, ou d’Air France Industrie.
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AMB ST PATHUS LOGISTICS PARK
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E15
A1
A14
A3
Une large palette d’autorisations d’exploiter:
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1412, 1432, 1510, 1530, 2662, 2663, 2910, 2925 ■
AMB St-Pathus Logistics Park
E05
A13
A12
Un positionnement géographique stratégique à proximité de l’aéroport Roissy CDG
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Un développement en plusieurs phases
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Une architecture homogène
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Un bassin de population important et de qualité
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Un site clos
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Des valeurs locatives attractives
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Permis de construire obtenus
Surface
A4
Paris
A86 N4
N118 A6 E15 A11 E50
Contact
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52 hectares de terrain
François Comaïta
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7 bâtiments
Tél : +33 (0)1 73 00 66 13
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200 000m² SHON
Email :
[email protected]
A5 E54
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ZAE du Grand Roissy
CDG : des programmes immobiliers ambitieux.
ADP veut devenir un « développeur » Dans ses objectifs à 5 ans (2011-15) récemment divulgués, ADP ne cache rien : « l’immobilier est au cœur de (sa) stratégie de développement ». L’exétablissement public qui dispose en effet de 446 ha de réserves foncières et 1,04 million de m2 commercialisables, « a pour ambition de devenir une foncière intégrée de premier plan » et veut « développer, seul ou en partenariat, partenaria t, entre ent re 320 000 m2 et 360 000 m2 de bâtiments d’ici à 2015 ». Le gestionnaire des aéroports parisiens fait la différence entre « immobilier aéro portuaire » (directement lié au trac aérien : hangars, ZA, commerces en aéro gares…) et « immobilier de diversication » (ne nécessitant pas un accès direct aux pistes : bureaux, commerces, hôtels, activité, logistique). En valeur, d’actifs, sur 638 M€, 40 sont « diversication ». Il veut, en plus, « avoir un rôle d’aménageur et/ou de développeur ». À CDG, 64 % des terrains loués sont « aéroportuaires » et la plate-forme compte 207 ha de réserve foncière (alors
qu’au Bourget, 63 % des terrains loués sont « diversication »). Pour la période citée, le plan de développement d’ADP prévoit en tout entre 320 000 et 360 000 m 2 développés, dont 75 % en « diversication » pour un montant d’environ 450 millions d’Euros. Pour CDG, outre Aéroville (ADP va parti ciper pour 10.5 millions d’euros pour l’aménagement du site), prévu mainte nant n 2013, après avoir acquis l’en semble de bureaux Continental Square (1 et 2), il est prévu la construction, en face de Hilton, de Continental Square 3 (12 600 m2 HON). L’aménagement, lui, coûtera 3 M€ et la construction 60 % des 30 M€ nécessaires. La demande de bureaux est telle (Roissypôle, qui est situé sur le territoire de Tremblay est plein comme un œuf) que l’immeuble est déjà pré-commercialisé à environ 50 % (pour une mise en service prévue été 2012). Foto 15 : à voir ensemble pour y rajouter des « bulles » explicatives. Légende : Le futur « Continental Square 3 » est situé, comme l’ensemble de ce quartier de
CDG nommé Roissypôle, sur le territoire de Tremblay-en-France. En plus, après l’extension de l’Ibis CDG (556 à 772 chambres), toujours à Rois sypôle, il est prévu la construction d’un nouvel hôtel 3* de 550 chambres, pour n 2014/2015. L’appel d’offres est déjà en cours. On évoque aussi une nouvelle zone de fret, dans le prolongement du hub postal, au sud de CDG. Vous trouverez aisément le détail de toute la stratégie immobilière d’ADP sur son site www.adp.fr (rubrique « Groupe »).
Sud Oise : le développement aussi
Le sud de l’Oise, certains ont tendance à l’oublier, se situe dans la sphère du Grand Roissy. On prendra le temps (ce dossier est déjà trop long) de faire, avec l’aide de Sud-Oise Développement, l’in ventaire des ZAE de cette partie de la région. Voyez déjà l’interview de Chris tian Grimbert, dans ce numéro.
Le utur « Continental Square 3 » est situé, comme l’ensemble de ce quartier de CDG nommé Roissypôle, sur le territoire de Tremblay-en-France.
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Hôtels-Restaurants
Des projets d’hôtels en
Le restaurant « l’Hélice » en plein milieu du Musée de l’Air, au Bourget
O
n en annonce partout : à Roissy-en-France (rien que 7 dans le futur World Trade Center), à CDG, dans la future ZAE de Le Thillay, dans la ZAC « Sud-CDG » à Trem blay dans la ZAC de la Goële à Saint-Mard, dans le triangle de Gonesse, au Mesnil Amelot et même à Épiais-lès-Louvres (voir le dossier ZAE dans ce numéro), partout
eurissent projets avancés ou intentions de construire de nouveaux hôtels. Pour les seules villes de Goussainville, Roissy, Villepinte, Tremblay, le Mesnil Amelot, un document d’ADP chiffre à 37 le nombre d’établissements et à 7027 celui des chambres (y compris CDG). Sur l’ensemble du Grand Roissy, ce chiffre est certainement bien supérieur (pensons à
Aulnay, Blanc-Mesnil, Le Bourget…) et il faudra bien que nous les comptions tous un jour. Que se passe-t-il ? Les Le s promoteurs, promoteu rs, les le s hôteliers anticipent-ils les besoins futurs dans notre région ? Au vu des perspectives (ADP table sur une croissance globale du trac de plus de 15 % d’ici à 2015, le Parc d’exposition de Paris Nord Villepinte, agrandi et dynamisé attirera de plus en
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pagaille ! Jocelyne et Jean-Marc vous accueillent du lundi au vendredi, midi et soir et le samedi soir 5 Place du Colonel Rol Tanguy, 93290 Tremblay en France (Vieux Pays) Tél : 01 48 61 06 42 42 Fax : 01 79 75 66 42 Mail :
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plus de salons, sans parler des investissements locaux et ceux dû aux Grand Paris), il y a toute raison de le croire. C’est une bonne chose. L’économie hôtelière a de fortes retombées locales, en termes d’emplois, de chiffre d’affaires pour les fournisseurs et sous-traitants locaux. Voici de quoi relancer la création d’un (vrai !) pôle de (vraie !) formation aux métiers de l’hôtellerie et du tourisme.
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Hôtels-Restaurants
Le Mesnil-Amelot :
nouveau pôle hôtelier
Les futurs hôtels de la chaîne Océania
Cette petite commune (700 habitants) est aussi bien placée à l’Est de CDG (voir dossier ZAE) que Roissy-en-France l’est à l’Ouest pour profter de l’implantation d’entreprises et en particulier les établissements hôteliers. Si Roissy a ait le pari hôtelier depuis longtemps avec notamment sa zone hôtelière, Le Mesnil est resté longtemps à l’écart, si l’on excepte le « pionnier » Radisson. Hors la donne a changé. Les avions en escale vont de poser de plus en plus vers l’Est de CDG avec les aérogares S3, 2G, et l’autre petit, qu’on oublie souvent (« Aires hôtels », qui sert pour les situations exceptionnelles) et le utur S4, qui sera la grande base des A380. Sûr qu’équipages, voyagistes et voyageurs vont se précipiter sur les hôtels les plus proches ! En plus du Radisson Blu 240 chambres, et du Conort Hôtel (177), s’est ouvert voici 2 ans un petit Campanile (74 ch). Tous marchent du eu de dieu. À partir
de là, on peut même s’étonner que les promoteurs n’aient pas investi le Mesnil plus que ça. Mais ils se rattrapent. Trois projets, dont deux sont bien avancés vont se traduire par un doublement de l’ore existante. Un premier projet dénommé « SPA Roissy » a ait l’objet d’un PC obtenu voici 5 ans. C’est une entreprise spécialisée dans la défscalisation (Groupe Jassogne) qui est à l’origine du projet, situé sur la route de Paris (ace au restaurant la Pomme d’Or) : gros truc… Mais les choses traînent depuis longtemps, l’ancienne maison de maître située dans la propriété a déjà subi plusieurs incendies, les travaux n’avancent pas. Au point que le maire, Alain Aubry a dû mettre en demeure les responsables du chantier pour mettre tout ça en sécurité. Et il pense bien, si ça ne bouge pas, reprendre le terrain : « cet emplacement pourrait recevoir des équipements publics dont le canton a besoin : je pense à une maison
médicale et un accueil pour l es personnes âgées », a-t-il confé à RoissyMail.
Hilton !
Deux autres projets sont plus intéressants. D’abord au 26, rue de Paris. Deux hôtels vont être exploités par la ameuse chaîne internationale Hilton World Wide : un « Hilton Garden Inn » (3*, 203 chambres) et un Hampton (2*, 130 chambres). Ce sera, à ma connaissance, le premier « Gard Inn » de France. Ensuite, le groupe breton Océania a obtenu un PC pour également 2 hôtels : un « Escale Océania » de 150 chambres et un autre dont le nom (une nouvelle enseigne du groupe) ne peut être révélé à ce jour (mais on le connaît, gniark…) et qui comptera 200 chambres. Ce qui era plus que doubler le nombre de chambres dans la commune (1 167 au lieu l ieu de 484). Y’a d’la taxe de séjour dans l’air !
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Hôtels-Restaurants Les uturs hôtels de la chaine Hilton
Restaurants : il n’y en a pas assez ! Si le nombre d’hôtels est conséquent dans le Grand Roissy, on ne peut pas en dire autant des restaurants. Certes, il y en a, mais pas beaucoup de bons, en tout cas pas assez par rapport à la clientèle poten tielle. Pas trop d’actu cette fois sur les restau rants, sinon que « La Vitrine », le futur restaurant (à Roissy-en-France) de Claude Chevauché et de Denis Agez est enn en travaux. On espère une ouverture avant n décembre ! À Épiais, le restaurant de Jean-Marc (l’Atelier) est toujours aussi attractif (sans pub, snif !). Au Vieux-Pays de Tremblay, notre Bouchon Gourmand
préféré est toujours tou jours au top : j’y ai goûté l’autre fois une terrine de canard, dont je n’attendais rien de miraculeux : ce fut un délice de saveurs ! Bravo au chef Alain qui l’a faite… Retourné aussi au Tourlourou, dont le cadre est bien adapté quand on veut être au calme et discuter tranquillement affaires, (ou amour… ou… les deux) et j’ai apprécié les portions plus… sympathiques qu’avant. Et, nous l’avions signalé dans RM, un nouveau restaurant, libanais celui-là a ouvert à la place du « Chinois », toujours au Vieux-Pays. C’est une bonne nouvelle en soi. Pas eu le temps d’aller le goûter, mais on ira. Dans les nouveaux restaurants, il faut signaler, c’est original, celui du fameux complexe
« Plaine Oxygène », au Mesnil-Amelot, les « Toques rebelles » (voir pub), à décou vrir.
L’Hélice au a u Bourget
Enn, une bonne surprise, mais il faudra y retourner, le restaurant du Musée de l’Air et de l’Espace, le bien nommé « l’Hélice ». Je l’ai goûté en compagnie du maire du Bourget, Vincent Capo Canellas (voir RM 525) et ma foi, ce restaurant (ouvert n 2009) gagne à être connu : bonne cuisine et bon service, au pied des avions du Musée. Beaux décors et on peut manger, quand le temps s’y prête sur la terrasse (foto page 46).
Retrouvez les bonnes adresses et les coups de cœur dans la rubrique « restaurants » sur www.roissymail.com »
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RoissyMail
La nouvelle version de www.roissymail.com : premier bilan
Un régal pour les lecteurs. Un site idéal pour la promotion des entreprises et des territoires. envoyés et classés par numéro de newsletter (534, 535…) et il suft de les faire déler pour les voir tous et, dans la plupart des cas, taper sur « lire la suite » pour voir l’article complet. Ce qu’apporte en plus le nouveau site, développé sur « wordpress », ce sont les multiples applications et opportunités que ce logiciel « open source » apporte à notre capacité informative. Des rubriques permanentes (dans ce qu’on appelle « l’Accordéon ») permettent et surtout permettront de rassembler des informations non « chaudes » mais tout aussi utiles, sous forme de dossier, avec les liens divers etc. De plus, le site permet, avec le logiciel libre « Scribd », de mettre en ligne et de stocker des documents PDF qui permettent d’aller plus loin dans la compréhension des sujets, parfois complexes. A ce jour (5 novembre) 171 documents ont été téléchargés 14 618 fois, et ce depuis le 10 juin.
L
e nouveau site de RoissyMail, mis en ligne le 10 juin dernier ne va pas tarder à atteindre sa vitesse de croisière. Passées les premières réactions de nombreux lecteurs qui, il faut le dire, ont
D’autres applications vont être mises en place, notamment des alertes sur les IPhone et consorts, quand il y aura des urgences locales. Et nous allons développer sérieusement la production vidéo : ce sera RoissyMail TV ! Ainsi Eric Veillon sera-t-il enn le « Citizen Kane » du Grand Roissy, le Génie du Massif des 3 Forêts, le Big Brother du Triangle de Gonesse, l’Avaleur du Vieux-Pays de Tremblay-enFrance, le Maire-à-Vie de la Commune Libre d’Épiais-lès-Louvres, le Citoyen d’Honneur de l’île d’Islay, le Grand Féticheur de Fidjérossé… Plus de 6 400 personnes sont abonnées à ce jour à la newsletter Roissy Mail, qui parait deux fois par semaine. Le graphisme de cette lettre n’est pas satisfai sant et nous travaillons à l’améliorer. De même, le site lui-même n’est pas toujours adapté à l’ensemble des navigateurs. Nous y travaillons aussi. été un peu agacés, (plutôt « perdus ») par le changement, la grande majorité des lecteurs a désormais compris les principes du nouveau site. En fait, pour le principal, il n’y a pas de changements : les articles sont toujours
Cela n’empêche pas le succès grandissant de l’audience de RoissyMail. Très franchement, nous ne pouvons encore donner de statistiques précises sur le nombre de visites, tant est compliqué pour l’instant à mettre en œuvre un outil able de
roissymail.com
mesure, qui fasse la synthèse pondérée de plusieurs indicateurs comme les stats de WordPress, celles de Google Analytics ou même celles de notre « envoyeur » professionnel de mail : le logiciel Sarbacane (de la société Goto Software). Pour l’heure, nous estimons entre 32 000 et 62 000 le nombre de visites uniques par mois, certainement plus. Le nombre de pages vues lors d’une visite est en moyenne de 6. Ce qui est certain aussi, c’est que tout le monde lit RoissyMail, que ce soit dans la région du Grand Roissy, en Île-deFrance et même au-delà. Je le sais bien, tant par les témoignages et les réactions que nous recevons que par nos obser vations permanentes. Chefs et cadres d’entreprises, élus, agents du secteur public, journalistes, tous « foncent » litté ralement sur RoissyMail dès sa réception (je connais certains élus qui se les font apporter en papier au restaurant, et un autre, peu adepte d’internet, qui se les fait envoyer par courrier quand il est en vacances : vrai !). Il faut dire que les infos que nous leur déli vrons apportent tout de suite aux lecteurs les éléments pour savoir et comprendre les événements qui se passent soit sur le Grand Roissy, soit sur des sujets connexes. Et, comme nous a écrit récem-
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En reportage, lors de l’inauguration du nouveau siège du GIE Paris Nord 2. Avec Martine Vachoux.
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RoissyMail ment un lecteur plutôt intransigeant : « RM à chaque fois au moins 1 ou 2 articles bien documentés ». « Intransigeant », mais au jugement rapide : regardez chaque article : ils sont tous « bien documentés » ! Notre ligne éditoriale est claire : défense et illustration du territoire du Grand Roissy (aménagements, économie, politique…) et, si nous ne pratiquons pas la (forcément) fausse neutralité, nous sommes objectifs en cela que nous nous efforçons d’expliciter une situation. Ce qui ne nous autorise, lorsque nous connaissons bien un dossier, de prendre position. Idem lorsqu’un élu ou un « politique » dit tout et son contraire : nous le disons à tout le monde (en général, il se calme pendant quelque mois après ça). Tout le monde est gagnant avec ce type d’approche. Les moteurs de recherche relayent quasiment instantanément tous nos articles (essayez), ce qui multiplie presque à l’inni le nombre des lecteurs, sur le moment et sur la durée. C’est pour cela, et nos annonceurs, en augmentation, ne s’y trompent pas, qu’un message publicitaire ou de promotion d’un territoire est assuré d’atteindre son objectif : être vu et lu par des dizaines de milliers sinon des centaines de milliers de lecteurs qui sont autant d’acheteurs ou de prescripteurs potentiels.
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Au-delà, nos annonceurs permettent à RoissyMail d’exister et de continuer à vous informer. Et en toute indépendance, grâce à la multiplicité, justement, des annonceurs. Ce qui n’empêche pas certains d’essayer de faire pression, sinon chantage pour inuencer notre rédaction. Les pauvres ! Ils ne me connaissent donc pas ? Je vous ferai un papier un jour, ici, sur ce type de chantage inadmissible. Voici de bonnes raisons, chers annonceurs potentiels, de faire votre promotion dans www.roissymail.com ! Voici de bonnes raisons, chers lecteurs, de recommander RoissyMail autour de vous ! Je le disais, nous en e n sommes à 6 400+ abonnés, mais nous devrions être au moins 15 000. Plus il y aura d’abonnés, plus nous vendrons vend rons (et plus cher !) de publicité et plus notre indépendance, toujours fragile sera forte. Pensez aussi à adhérer au Club des lecteurs de RoissyMail, le futur « Club RoissyMail » que nous allons, enn, lancer. Merci à tous et bonnes lectures futures ! EV
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