Rapport de stage de fin d'étude Hind R'BIGUI & Zineb KARMA-Graduate Project

PROJET DE FIN D’ETUDES Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Ecole Nationale des Sciences Appliquées – Appliquées – Fès Fès Filière : Génie Industriel U.S.M.B.A

Projet de Fin d’Etudes Pour l’Obtention Du Diplôme D’Ingénieur D’Etat Spécialité : Génie Industriel Réalisé au sein de : Super Cérame - Kénitra

SUJET Mise en conformité réglementaire et optimisation technico-économique technico-économique des chariots élévateurs de Super Cérame – Kénitra Kénitra

Réalisé par : 

R’BIGUI Hind



KARMA Zineb

Encadré par :

Période de stage :



Du 20/02/2013

Professeur Mme LAHRECH Khadija

Au 20/06/2013 

Mme CHAKOUR Nasma chef du département Maintenance

Présenté le 29/06/2013 29/06/2013

/ Devant le Jury composé de : O Mme LAHRECH Khadija O Mr CHALH Zakaria O Mr FARHANE Youness O Mr RAMADANI Mohammed O Mr EL OUAHI Mohammed

A n né e U ni versitai versi tai r e : 2012/2013 2012/2 013

PROJET DE FIN D’ETUDES

Nous dédions ce modeste modeste travail à : Nos chers parents, no s frères et sœurs et nos familles ; Nos professeurs ; Nos encadrants ; Nos amis ; Ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’édition de ce rapport .

KARMA / R’BIGUI

Page 2


Au terme de ce projet de fin d’études, nous tenons à adresser nos profondes reconnaissances et nos extrêmes gratitudes aux : Directeur général Monsieur BENZAKOUR Monsieur BENZAKOUR,, Directeur adjoint Monsieur EL Monsieur EL AMRANI et et Directeur technique Monsieur KAMOUSS Monsieur KAMOUSS qui qui ont bien voulu nous accueillir ac cueillir au sein de la société et nous faire bénéficier de la compétence du personnel de Super Cérame. Nous tenons à remercier non seulement comme devoir mais par grand respect et gratitude profonde, notre encadrant Madame CHAKOUR, CHAKOUR, chef du département maintenance, pour son grand soutien, ses conseils, et pour sa confiance pendant cette aventure de quatre mois, son encadrement de haut niveau, et l’intérêt particulier qu’il a porté à ce travail malgré ses préoccupations. Nous tenons à remercier vivement Madame LAHRECH Khadija Khadija notre professeur pour son encadrement, pour son soutien et pour ses aides précieuses et ses conseils constructifs. Nous saisissons l’occasion pour remercier tous tous les membres du personnel de Super Cérame, particulièrement tous les conducteurs des chariots élévateurs, le responsable de Parc Auto Monsieur EL YAMANI, YAMANI, le responsable de l’expédition Monsieur l’expédition Monsieur MJID, MJID, le responsable des chariots élévateurs Monsieur BARTEZA, BARTEZA, le responsable des entretiens de chariots élévateurs Monsieur SIMOU , le responsable du magasin matière première Monsieur AZIB Monsieur AZIB,, le responsable du service qualité Monsieur LAMRINI Monsieur LAMRINI et et tous le personnel de la production et de la maintenance pour leurs qualités humaines et professionnelles, leur disponibilité et pour l’aide qu’ils nous ont apporté durant la période de stage. Nous tenons également à adresser nos plus sincères remerciements à l’ensemble du corps enseignant de l’ENSAF, pour avoi r porté un vif intérêt à notre formation. Nos remerciements remercie ments s’adressent aussi aux membres du jury, j ury, qui ont accepté accept é de juger j uger notre travail. Qu’ils trouvent dans ce travail le modeste témoignage de notre haute considération et notre sincère reconnaissance. Enfin, que tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à l’accomplissement de ce travail trouvent l’expression de nos remerciements les plus chaleureux.

KARMA / R’BIGUI

Page 3


Notre travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de projet de mise en conformité réglementaire des chariots élévateurs, pour être homologué par un organisme spécialiste accrédité, qui a pour objectif la prévention des accidents et des risques liés à l’utilisation l’utilisation des chariots élévateurs au sein de l’entreprise. Ce projet consiste à mener une recherche profonde sur les dispositions réglementaires et normes, sélectionner et maîtriser ceux applicables aux chariots élévateurs, diagnostiquer l’état de conservation des chariots élévateurs, leur état sécuritaire, les vérifications et entretien, évaluer l’aptitude des caristes caristes à la conduite sécuritaire, détecter les non conformités par rapport normes et aux dispositions réglementaires et proposer des actions d’améliorations. Egalement, consiste à analyser la circulation circulation interne et élaborer un plan de circulation. Et vu l’importance des chariots élévateurs dans le processus de production et dans la fonction logistique de l’entreprise, l’ entreprise, des pertes de temps, de production, d’énergie et de budget liées aux chariots élévateurs peuvent être générées. Alors le présent travail consiste également à mener une étude critique du parc existant, identifier et évaluer ces pertes, rechercher les causes sources et mise en œuvre d’un plan d’action d’amélioration. d’ amélioration.

KARMA / R’BIGUI

Page 4


Our work lies within the scope of a project of setting in lawful conformity of the forklift trucks to be approved by an accredited specialist organization, which has as objective the prevention of accident and of the risks related to the use of the forklift trucks within the company. This project consists to undertake a major research on the regulations and standards, to select and master those applicable to the forklift trucks, to diagnose the forklift trucks conservation state, their sedentary state, the checks and maintenance, to evaluate the aptitude of the drivers for secure driving, to detect nonconformities against standards report and regulations and to propose improvements. Also, consists to analyze internal circulation and to prepare a traffic organization. And considering the importance of the forklift trucks in the production process and the logistic function of the company, wastes of time, of production, of energy and of budget related to the forklift trucks can be generated. So, this work also consists to conduct a critical study of the existing park, to identify and evaluate these losses, to search the sources causes and implementation of an action plan of improvement.

KARMA / R’BIGUI

Page 5


,

.

,

,

,

.

,

.

,

.

,

,

,

,

.

KARMA / R’BIGUI

Page 6


Liste des abréviations PDM

:

Préparation de la masse

PDE

:

Préparation des émaux

SCK

:

Super Cérame Kénitra

EPICEA

:

Etude de Prévention par Informatisation des Comptes rendus d’Enquêtes d’Accidents du travail.

AMDEC

:

Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et Leur Criticité

RSST

:

Règlement sur la santé et sécurité du travail

ASME

:

Safety Standard for Low Lift and High Lift Trucks

CSA

:

Norme de sécurité pour les chariots élévateurs

GPL

:

Gaz Propane Liquéfié

MPF

:

Magasin Produit Fini

NM

:

Norme Marocaine

Pm

:

Poids maximum

KARMA / R’BIGUI

Page 7


Table des matières Liste des abréviations .............................................................................................................................. .............................................................................................................................. 7 .................................................................................................................................. ......................... 12 Liste des tableaux ......................................................................................................... ..................................................................................................................................... ...................................................................... 13 Liste des figures............................................................... .............................................................................................................................. .......................................................... 14 Introduction général .................................................................... ............................................................................................................................................ 16 Partie I : ............................................................................................................................................. .............. 16 Société d’accueil et présentation de la problématique, méthodologie de travail et planning .............. ................................................................................................................................... 16 Chapitre I : .................................................................................................................................... ................................................................................................................................ 16 Société d’accueil ................................................................................................................................ Introduction ....................................................................................................................... .................................................................................................................................... .............. 17 I. Présentation de l’organisme d’accueil ...................................................................... ................................................................................. ........... 17 1.1 Présentation d’YNNA HOLDING ................................................................................... 17 1.2 Présentation de Super Cérame Kenitra ........................................................................... 17 1.3 Organigramme de l’entreprise : l’entreprise : ....................................................................................... 18 II. Description du processus de production ........................................................................ 19 2.1 La réception des matières premières : ............................................................................. 19 2.2 Préparation Des Masses (PDM) : ............................................................................................ ........................................................................................... 20 2.3 Préparation des émaux et colorants (PDE) : ......................................................................... 21 2.4 Pressage :.............................................................. .................................................................................................................................... ...................................................................... 22 2.5 Emaillage : ........................................................... .............................................................................................................................. ...................................................................... ... 22 2.6 Le triage ......................................................................................................................... ...................................................................................................................................... .............. 23 ........................................................................................................................ 24 2.7 L’emballage : ......................................................................................................................... III. Stockage temporaire et transfert vers les magasins: ...................................................... ...................................................... 25 Conclusion : ......................................................................................................................................... ........................................................................................................................................ 25 ..................................................................................................................................... 26 Chapitre II : ...................................................................................................................................... Présentation de la problématique et et méthodologie de travail .............................................................. 26 ....................................................................................................................................... .............. 27 Problématique .......................................................................................................................... ................................................................................................... 27 I. Contexte de la problématique 1: .................................................................................................... 1. Identification des risques liés à l’utilisation des chariots élévateurs : élévateurs : ....................................... 27 1.1 Statistiques des principaux accidents survenus lors de l’utilisation des chariots élévateurs selon la banque de données EPICEA ............................................................................................ 27 .................................................................................................. 28 2. Sujet donnée par l’entreprise : l’entreprise : ................................................................................................... .............................................................................................. 28 II. Contexte de la problématique 2 : ............................................................................................... ........................................................................................................................ ........... 29 Méthodologie de travail .............................................................................................................. .................................................................................................................................. 30 Les outils utilisés ................................................................................................................................... .................................................................................................................................. 31 Planning de stage ................................................................................................................................... .......................................................................................................................................... .............. 32 Partie II : ............................................................................................................................. Mise en conformité conformité réglementaire réglementaire des chariots chariots élévateurs élévateurs ................................................................... 32 ....................................................................................................................................... 32 Chapitre I : ........................................................................................................................................ ......................................................................................................................................... .................................... 33 Introduction : ..................................................................................................... ...................................................................................................................... 33 I. Chariots élévateurs : ...................................................................................................................... ................................................................................................................................ .......................................................... 33 1. Définition : ...................................................................... 2. Mission des chariots élévateurs au sein de Super Cérame : ...................................................... 34 ........................................................................................................................... .................................... 34 a) Bête à corne ....................................................................................... ............................................................................................................... ........... 36 b) Diagramme pieuvre .................................................................................................... ...................................................................................................... .............. 37 II. Réglementation Réglementation et Normes : ........................................................................................ ................................................................................................... .............. 37 1. La réglementation marocaine: ..................................................................................... 2. La loi sur la santé et sécurité du travail (L.R.Q. ,c.S-2.1) ......................................................... 38 ................ 39 3. Le Règlement sur la santé et sécurité du t ravail (L.R.Q., c.S - 2.1, r.19.01) [RSST] ................ 4. La norme ASME B56.1 - 1993 Safety Standard for Low Lift and High Lift Trucks................ 39 KARMA / R’BIGUI

Page 8

PROJET DE FIN D’ETUDES 5. La norme CSA B335 - 04 Norme de sécurité pour les chariots élévateurs ............................... 39 III. Description technique du chariot élévateur : ............................................................................. 39 3.1 Les éléments constitutifs du chariot élévateur : ..................................................................... 40 .................................................................................................................. 42 3.2 Fonctionnement Fonctionnement : ................................................................................................................... .................................................................................... 43 3.3 Equipements Equipements de sécurité du chariot : ..................................................................................... Conclusion : .................................................................................................................. .......................................................................................................................................... ......................... 44 .......................................................................................................................................... .............. 45 Partie II : ............................................................................................................................. Mise en conformité conformité réglementaire réglementaire des chariots chariots élévateurs élévateurs ................................................................... 45 ..................................................................................................................................... 45 Chapitre II : ...................................................................................................................................... .......................................................................................................................................... 45 Diagnostic : ........................................................................................................................................... Du choix du type de chariot utilisé ........................................................................................................ ....................................................................................................... 45 .................................................................. 45 De l’état mécanique mécanique et sécuritaire sécuritaire des chariots chariots élévateurs élévateurs ................................................................... .............. 45 De l’état actuel actuel des vérifications vérifications et entretien et Mise en œuvre d’un plan d’action correctif correctif .............. ........................................................................................................................................... 46 Introduction ........................................................................................................................................... I. Critique du choix du type des chariots élévateurs utilisés au sein de Super Cérame .................... 46 1. Comparaison entre le chariot diesel, GPL et électrique ............................................................ 46 2. Analyse de la comparaison comparaison et proposition d’un engin convenable répondant répondant aux contraintes de ........................................................................................................................................ 48 l’entreprise ......................................................................................................................................... II. Diagnostic de la conformité des chariots élévateurs et élaboration d’un plan d’action de mise ........................................................................................................................................ .............. 48 en conformité ........................................................................................................................... 1. Définition du diagnostic ............................................................................................................ 48 2. Démarche du diagnostic ............................................................................................................ 49 ...................................................... 49 2.1 Collecte des informations sur les chariots élévateurs : ...................................................... 2.2 Elaboration d’un référentiel de contrôle interne de la conformité des chariots élévateurs.... 50 2.2.1 Objectifs : ...................................................................................................................... 50 2.2.2 Démarche de l’élaboration de check List de vérification de l’état de conservation conservation des ....................................................................................................................... ......................... 50 chariots élévateurs : .............................................................................................. ........................................................ ........... 50 2.2.3 Démarche Démarche d’élaboration de d’élaboration de check List de sécurité ............................................. .......................................................................................... ......................... 51 2.3 Mise en exécution des check List ................................................................. .......................................................... ... 51 2.4 Analyse des résultats et détection de non conformités ....................................................... ....................................................................................... 51 2.4.1 Résultat Résultat de l’état mécanique mécanique : ........................................................................................ 2.4.1 Résultat de l’état sécuritaire : sécuritaire : ........................................................................................ 52 2.5 Elaboration du plan d’actions correctives : correctives : ........................................................................... 52 ......................................................... 53 2.6 Estimation du coût des actions de mise en conformité .......................................................... III. Vérification et entretien : ........................................................................................................... .......................................................................................................... 54 1. Les épreuves de mise et remise en service : .............................................................................. 54 ............................................................................................ ......................... 54 1.1 Dispositions réglementaires : ................................................................... 1.2 Critique de la politique de réception des chariots élévateurs : .......................................... 55 1.3 Procédure de contrôle de réception des chariots élévateurs : ............................................ 55 ....................................................................................................... ......................... 56 2. La vérification journalière : .............................................................................. 2.1 Dispositions réglementaires : ................................................................... ............................................................................................ ......................... 56 ......................................................................... .............. 56 2.2 Etude critique de la vérification actuelle : ........................................................... ........................................................................................ ......................... 57 2.3 Les exigences de la vérification vérification............................................................... .......................................................................................................................... .............. 57 3. Les entretiens : ............................................................................................................. ................................................................................................ ... 58 3.1 L’état actuel des entretiens ............................................................................................. ...................................................................................................... .............. 58 3.2 Actions d’amélioration ........................................................................................ ............................................................................................................................ ... 59 4. L’inspection : L’inspection : .......................................................................................................................... 5. Carnet de maintenance : ............................................................................................................ 59 .......................................................................................................................................... ......................... 60 Conclusion : .................................................................................................................. ................................................................................................................................... .............. 61 Chapitre III : ...................................................................................................................... ................................................................................................................................................. ......................... 61 Caristes .........................................................................................................................

KARMA / R’BIGUI

Page 9

PROJET DE FIN D’ETUDES ........................................................................................................................................... 62 Introduction ........................................................................................................................................... ......................................................... 62 I. Etude Critique de la politique de recrutement recrutement des caristes : .......................................................... .................................................................................................... .................................... 62 1. Dispositions réglementaires : ................................................................ 2. Critique de l’état actuel de la politique de recrutement des caristes : caristes : ....................................... 63 ........................................................................................................... .................................... 63 2.1 Etude de l’existant : l’existant : ....................................................................... 2.2 Résultat : ............................................................................................................................ ........................................................................................................................... 63 ..................................................................................... 64 3. Actions correctives ou d’amélioration. d’amélioration. ...................................................................................... ère 1 action : Etablissement : Etablissement des connaissances connaissances et compétences compétences du conducteur et définition du profil .......................................................................................................................................... 64 recherché ........................................................................................................................................... A. Etablissement des compétences des conducteurs .................................................................. 64 B. Définition des connaissances et compétences nécessaires au poste: ..................................... 64 C. Profil recherché : ................................................................................................................... 65 ème ......................................................................... 66 2 action : Détermination : Détermination des étapes de recrutement recrutement ......................................................................... II. Vérification de l’aptitude des caristes : caristes : ..................................................................................... 68 1. Elaboration d’un check List d’évaluation des conducteurs. ...................................................... 68 ...................................................................................................... 68 2. Mise en exécution du Check ...................................................................................................... ............................................................ 68 3. Résultat de l’évaluation des pratiques des conducteurs ............................................................. .............................................................................................................. ......................... 70 4. Actions d’amélioration d’amélioration ..................................................................................... ère 1 action : Formation : Formation et sensibilisation sensibilisation des caristes caristes ........................................................................... 70 ................................................................................................................................... 70 1. Objectif : .................................................................................................................................... ..................................................................................................... .................................... 70 2. Etude du profil des caristes : ................................................................. 3. Préparation du support de la formation : ................................................................................... 71 4. Le contenu de la formation et de la sensibilisation : ................................................................. 71 ........................................................................................................................... 71 5. La formation : ............................................................................................................................ ème 2 action : Mise : Mise en place place de panneaux de signalisation ..................................................................... 72 .......................................................................................................................................... ......................... 72 Conclusion : .................................................................................................................. .................................................................................................................................... 73 Chapitre IV : ..................................................................................................................................... Analyse de la circulation interne interne et élaboration d’un d’un plan de circulation circulation............................................ 73 ........................................................................................................................................... 74 Introduction ........................................................................................................................................... 1. La circulation en entreprise : qui est concerné ? ........................................................................... 74 2. La circulation en entreprise : et les l es lois? ....................................................................................... 75 ........................................................ 75 3. Méthode d’analyse et d’élaboration du plan de circulation : circulation : ......................................................... 3.1 Dessiner un plan des Unité A1, A4 et A8 ............................................................................. 75 ........................................................... ... 75 3.2 Recenser les moyens de transport et de déplacement ........................................................ ....................................................................... ......................... 75 3.3 Déterminer Déterminer et tracer sur le plan les itinéraires .............................................. .................................................................................... .................................... 76 3.4 Identifier les situations dangereuses : ................................................ ............. 76 3.5 Analyse des situations dangereuses dangereuses et évaluation du risque lié l ié à chaque situation : ............. 3.6 Les solutions adaptées adaptées pour réduire ou éliminer éliminer le risque : ................................................. 77 ........................................................ 77 3.7 Etablir et dessiner le plan de circulation de l’entreprise ........................................................ ............................................................................................. ... 78 4. Mise en place du plan de circulation .......................................................................................... .................................................... 79 5. Etude économique de mise en place d’un plan de circulation circulat ion : ..................................................... .......................................................................................................................................... ......................... 79 Conclusion : .................................................................................................................. ........................................................................................................................................ ......................... 80 Partie III : ................................................................................................................ Analyse critique critique du parc du parc existant existant avec une étude d’optimisation technico-économique technico-économique ...................... 80 ........................................................................................................................................ 80 Chapitre I: ......................................................................................................................................... Etude d’optimisation des durées de vie des chariots chariots élévateurs élévateurs ........................................................... 80 ........................................................................................................................................... 81 Introduction ........................................................................................................................................... I. Diagnostic des durées de vie des chariots élévateurs au sein de Super Cérame ............................ 81 1. Analyse de l’état de dégradation des chariots élévateurs .......................................................... 81 I.1.1 Comparaison de l’état des chariots ayant la même date de mise en service : service : ....................... 83 2. Analyse des durées de vie des chariots élévateurs : élévateurs : .................................................................. 85

KARMA / R’BIGUI

Page 10

PROJET DE FIN D’ETUDES ....................................................................................................................... 85 I.2.1 Durée de vie : ....................................................................................................................... .................................................................................................. ... 88 I.2.2 Analyse des des durées de vie : ............................................................................................... .......................................................................................................... ................................................ 89 3. La recherche des causes : .......................................................... ....................................................................................... ......................... 89 I.3.1 Principe de la méthode méthode Ishikawa Ishikawa : .............................................................. 1.3.2 Application de la méthode Ishikawa sur le problème rencontré :......................................... 90 4. Actions d’amélioration d’amélioration ..................................................................................... .............................................................................................................. ......................... 92 .......................................................................................................................................... ......................... 92 Conclusion : .................................................................................................................. ...................................................................................................................................... 93 Chapitre II: ....................................................................................................................................... Identification et évaluation évaluation de l’impact économique économique de l’indisponibilité d’un chariot chariot & Etude détaillée détaillée .............................................................. ... 93 des différents arrêts et défaillances par la méthode AMDEC. AMDEC. ........................................................... ........................................................................................................................................... 94 Introduction ........................................................................................................................................... I. Etude sur l’indisponibilité du chariot ............................................................................................ 94 .............................................................................................................. ................................................ 94 1. Méthodologie d’étude: .............................................................. ......................................................................................... 96 II. Etude AMDEC du chariot élévateur .......................................................................................... ................................................................................................................................... ...................................................................... 96 1. Définition............................................................. 2. Application de la méthode au chariot élévateur: ....................................................................... 97 .............................................................................. 100 3. Synthèse des actions de l’étude AMDEC: ............................................................................... Conclusion générale et perspective ..................................................................................................... 102 Bibliographie ....................................................................................................................................... ...................................................................................................................................... 103 ....................................................................................................................................... ............................................................................... ......... 104 Annexe .................................................................

KARMA / R’BIGUI

Page 11


Liste des tableaux Tableau N°1 : Analyse fonctionnelle du chariot élévateur ………………………………36 ………………………………36 Tableau N°2 : Comparaison entre le chariot diesel, GPL et électrique………………….46 électrique………………….46 Tableau N°3 : Liste des chariots élévateurs……………………………………………...48 élévateurs……………………………………………...48 Tableau N°4 : Nombre de chariots non conformes à la réglementation de l’état mécanique…………………………………………………………………………………….50 mécanique…………………………………………………………………………………….50 Tableau N°5 : Nombre de chariots non conformes à la réglementation de l’état sécuritaire……………………………………………………………………………………..51 sécuritaire……………………………………………………………………………………..51 Tableau N°6 : Actions de mise en conformité de l’état mécanique……………………...51 Tableau N°7 : Actions de mise en conformité de l’état sécuritaire……………………...52 Tableau N°8 : Coût des actions de mise en conformité de l’état mécanique…………….52 mécanique…………….52 Tableau N°9 : Coût des actions de mise en conformité de l’état sécuritaire…………….53 Tableau N°10 : Procédure de contrôle de réception des chariots élévateurs…………….. élévateurs……………...54 .54 Tableau N°11 : Inspection des chariots élévateurs………………………………………..58 élévateurs………………………………………..58 Tableau N°12 : Résultat du diagnostic de la politique de recrutement des caristes……….62 caristes……….62 Tableau N°13 : Liste des établissements offrant la formation cariste……………………..64 cariste……………………..64 Tableau N°14 : Résultat de l’évaluation des pratiques des conducteurs…………………..68 Tableau N°15 : Non conformités des pratiques des conducteurs………………………….68 conducteurs………………………….68 Tableau N°16 : Profil des caristes…………………………...……………………………70 caristes…………………………...……………………………70 Tableau N°17 : Moments où les piétons se trouvent à proximité des chariots……………76 chariots……………76 Tableau N°18 : Analyse de l’état des chariots élévateurs entre 2001 et 2013……………84 Tableau N°19 : Grille d’estimation de durée de vie du chariot…………………………..87 Tableau N°20 : Durée de vie des chariots élévateurs de Super Cérame………………….80 Cérame………………….80 Tableau N°21 : Perte et écart des durées de vie par rapport à la durée nominale du constructeur des chariots réformés entre 2001 et 2013……………………………………….89 2013……………………………………….89 Tableau N°22 : Perte et écart des durées de vie prévu par rapport à la durée nominale du constructeur à 2016…………………………………………………...…90 2016…………………………………………………...…90 Tableau N°23 Tableau N°24 Tableau N°25 Tableau N°26 Tableau N°27 Tableau N°28 Tableau N°29 Tableau N° 30

: : : : : : : :

KARMA / R’BIGUI

Poids des différents types de palettes……………………………………92 palettes……………………………………92 Poids des charges charges manœuvrés manœuvrés par les chariots élévateurs……………….92 élévateurs……………….92 Actions d’amélioration d’élimination de la perte des chariots élévateurs.93 élévateurs .93 Pertes liées aux chariots………………………………………………….96 chariots………………………………………………….96 Grille de cotation de l’étude AMDEC…………………………………...98 Etude AMDEC sur le plus critique Partie1……………………………..99 Partie1……………………………..99 Etude AMDEC sur le plus critique Partie2……………………………100 Partie2……………………………100 Synthèse des actions de l’étude AMDEC………………………………101

Page 12


Liste des figures Figure N°1 Figure N°2 Figure N°3 Figure N°4 Figure N°5 Figure N°6 Figure N°7 Figure N°8 Figure N°9 Figure N°10 Figure N°11 Figure N°12 Figure N°13 Figure N°14 Figure N°15 Figure N°16 Figure N°17 Figure N°18 Figure N°19 Figure N°20 Figure N°21 Figure N°22 Figure N°24 Figure N°25 Figure N°26 Figure N°27 Figure N°28 Figure N°29 Figure N°30 Figure N°31 Figure N°32

: : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : :

Organigramme de super cérame de Kénitra………..……………………17 Kénitra………..……………………17 Processus de production des carreaux céramiques………………………18 céramiques………………………18 Cases à terre...................... terre............................................... ............................................... .........................................…... ...................…...19 19 Atomiseurs……….………………………………………………………20 Atomiseurs……….………………………………………………………20 Presse…………………………………………………………………….21 Presse…………………………………………………………………….21 Réservoirs d’engobe et lignes d’émaillage………………………………22 Four Four ………………………………………………………………………22 ………………………………………………………………………22 Triage…………………………………………………………………….23 Triage…………………………………………………………………….23 Emballage Emballage………………………………………………………………..23 ………………………………………………………………..23 Chaine de production du carreau céramique…………………………….24 céramique…………………………….24 Diagramme bête à corne du chariot élévateur de l’expédition…….…….33 Diagramme bête à corne du chariot élévateur du magasin………………34 magasin………………34 Diagramme bête à corne du chariot élévateur de l’usine………………...34 Diagramme bête à corne du chariot élévateur des déchets………...……34 déchets………...……34 Diagramme bête à corne du chariot élévateur du PDE…………………. PDE………………….34 34 Diagramme pieuvre du chariot élévateur ………………………………..35 ………………………………..35 Vue d’ensemble du chariot élévateur……………………………………39 Différents modes de propulsion des chariots……………………………40 chariots……………………………40 Circuit hydraulique………………………………………………………41 hydraulique………………………………………………………41 Dispositifs de sécurité du chariot élévateur ……………………………...42 ……………………………...42 Nombre de caristes effectuant le type de vérification……………………56 vérification……………………56 Schéma récapitulatif de la procédure de recrutement des caristes……….66 caristes……….66 Panneaux de signalisation demandés…………………………………….72 demandés…………………………………….72 Panneau de signalisation réalisé………………………………………….72 Plan de l’existant…………………………………………………………78 Plan de circulation élaboré……………………………………………….79 Travaux d’aménagement du sol………………………………………….80 Signalisation du plan de circulation réalisée au sein de l’entreprise……..81 Graphe de comparaison de durée de vie des chariots du parc existant avec la durée nominale du constructeur entre 2001 et 2013…………………..89 2013 …………………..89 : Diagramme ISHIKAWA ISHIKAWA de de l’état de dégradation dégradation des chariots………….91 : Analyse des pertes par manque de chariot élévateur …………………….97 …………………….97

KARMA / R’BIGUI

Page 13


Introduction général L’industrie de la céramique exige l’utilisation fréquente des appareils de de levage, plus particulièrement les chariots élévateurs pour assurer les missions de manutention, de stockage, de gerbage et de dégerbage, également de chargement et déchargement des camions, des wagons et des robots.

Or ces chariots élévateurs élévateurs et leurs accessoires sont des équipements

dangereux s’ils ne sont sont pas suffisamment maîtrisés et sont à l’origine d’un nombre important d’accidents de travail. Pour assurer des conditions de travail plus sûres pour les travailleurs utilisant ou évoluant en contact avec de tels équipements, des dispositions réglementaires, des lois et des normes ont été mis en place. C’est dans cette perspective que Super Cérame veut lancer un projet de mise en conformité réglementaire des chariots élévateurs pour la prévention des accidents liés à ces engins et ensuite être homologué par un organisme accrédité. Le présent travail travail s’inscrit dans le cadre de mise en conformité réglementaire. Or plusieurs facteurs entrent enjeu dans l’instauration de cette politique, notamment l’utilisation l’util isation d’un matériel conforme et en bon état, état, la conduite des appareils par un personnel apte médicalement et ayant acquis le savoir-faire et les compétences nécessaires pour pour l’utilisation de ces engins, la réalisation des vérifications réglementaires, le respect des charges indiquées sur l’appareil, et l’amélioration du du milieu de travail dans lequel ces engins effectuant leurs missions. Ce rapport présente trois parties. La première partie se compose de deux chapitres : le premier porte sur la présentation la présentation de l’organisme d’accueil, et le 2ème présente le contexte du projet et la problématique, ainsi que la méthodologie de travail et le planning. La deuxième partie porte sur s ur la mise mi se en conformité règlementaire des chariots élévateurs, et se compose de quatre chapitres : le premier présente et définit le chariot chariot élévateur ainsi que ses missions au sein de Super Cérame, présente les différents dispositions règlementaires et normes applicables à ces engins de manutention et une description technique du chariot. Le deuxième chapitre porte sur une étude critique du choix du type de chariot utilisé, sur le diagnostique de KARMA / R’BIGUI

Page 14

PROJET DE FIN D’ETUDES l’état mécanique et sécuritaire des chariots élévateurs de l’état actuel des vérifications et entretien & Mise en œuvre d’un plan d’action correctif. Le troisième chapitre porte sur une étude critique de la politique de recrutement des conducteurs, vérification de leur aptitude à la bonne utilisation et à la conduite sécuritaire et mettre en œuvre les actions d’amélioration pour les l es rendre aptes. aptes. Le dernier chapitre de cette partie porte sur l’analyse de la circulation interne et établissement d’un plan de circulation permettant de réduire les risques. La troisième partie est composée de deux chapitres : le premier porte sur l’optimisation des durées de vie des chariots élévateurs de Super Cérame et le dernier porte sur l’élimination des pertes engendrée à cause de leur indisponibilité.

KARMA / R’BIGUI

Page 15


Société d’ accueil accueil et présentation de la problématique, pr oblématique, méthodologie de travail et planning

Société d’accueil d’accueil

KARMA / R’BIGUI

Page 16


Introduction Afin de mieux connaitre le contexte du projet, nous allons présenter tout d’abord l’organisme d’accueil : son organisation, son domaine d’intervention et ses unités de production. Ensuite vient la description du processus de fabrication de transfert et d’expédition.

I.

Présentation de l’organisme d’accueil 1.1 Présentation d’YNNA HOLDING

La première filiale est fondé en 1948 par Miloud CHAABI, YNNA est une société holding privée dont l’actionnariat comprend exclusivement des personnes physiques (Famille CHAABI). Elle opère dans les principaux secteurs: BTP, promotion immobilière, industrie des matériaux de constructions, tourisme et distribution moderne.

1.2 Présentation de Super Cérame Kenitra Le site de Kenitra a été créé en 1964. Actuellement, il a la plus grande capacité de production parmi les trois sites, avec un capital social de 550 000 000 DH. Il compte sept unités de production indépendantes et produit deux gammes de carreaux céramiques : le carreau carr eau de sol et le carreau de mur. Ceci en utilisant trois technologies différentes : la bi cuisson et la mono poreuse pour le carreau de mur et la mono cuisson pour le carreau de sol. Il est à signaler que chacune des unités constituant le site possède sa propre presse, son propre four four et son propre système système de triage.

- Unités SCK1 et SCK4 : Ces deux unités, dédiées à la production du carreau de mur, utilisent la technologie bi cuisson. Cette technologie technologie consiste à cuir deux fois le carreau. L’unité SCK1 qui est la plus ancienne du site avec une capacité de production de 1 500 000 m² /an et produit des carreaux de deux types de format : 25*40. Alors que l’unité SCK4 produit les mêmes formats mais avec une capacité de 1 698 100 100 m²/an.

- Unités SCK8 : Contrairement aux précédentes, cette unité produit le carreau de sol selon la technologie de la mono cuisson. Cette dernière consiste à cuir le carreau uniquement une fois en aval des lignes d’émaillage. Alors que l’unité SCK8, étant la plus récente des deux unités SCK1 et SCK4 et la mieux équipée par les dernières technologies (four intelligent FMP, robot de transfert TGV..), a une capacité de production de de 2 420 200 m² /an pour les carreaux de format 35*35.

KARMA / R’BIGUI

Page 17

PROJET DE FIN D’ETUDES - Unités SCK9 : Cette dernière unité dédiée aux carreaux de mur, mais contrairement à SCK1 et SCK4, elle utilise une technologie toute nouvelle au Maroc qui est la mono poreuse. Cette technologie similaire en principe à la mono cuisson permet d’avoir des carreaux plus grands avec une productivité meilleure. En revanche, revanche, les motifs et les décors décors appliqués sont plus plus simples que ceux appliqués appliqués sur les carreaux bi-cuisson. Et ceci est dû principalement au fait que le carreau non cuit est fragile par rapport à celui celui cuit une première cuisson, donc il ne peut pas supporter l’application des décors géométriques et arabes. La SCK9 qui est plus récente des unités SCK8, SCK4 et SCK1 produit des carreaux de trois formats différents : 25*40, 35*35, 41*41 avec une capacité de production de 2 560 200 m² /an. -

Unité B1, B2 et B3 :

Ces trois unités dédiés aux carreaux de sol, mais contrairement à SCK8, ces unités utilisent la dernière technologie du monde de la céramique qui est très sophistiquée. Elles ont été démarrées au début d’Avril 2013. Elles produisent des carreaux de format 41*41.

1.3 Organigramme de l’entreprise : l’entreprise : Directeur général

Responsable qualité

Siège direction

Contrôle de gestion

Direction technique

Direction commerciale

Service com com tabi tabili lité té Service achat

Service commercial

Dép. Laboratoire

Dép. Génie civil & sécurité

Direction production

Département maintenance

Direction et exploitation des

carrières RH

Service info inform rmat atii ue

Maintenance mécanique

Maintenance électrique

Parc Auto

Figure 1 : Organigramme de l’entreprise

KARMA / R’BIGUI

Page 18

PROJET DE FIN D’ETUDES II.

Description du processus de production

La production production du carreau de céramique passe par plusieurs étapes, depuis la réception de la matière première jusqu'à le stockage s tockage du produit fini.

Figure 2 : Processus de production production des carreaux céramiques céramiques

2.1 La réception des matières premières : Les matières premières utilisées pour la fabrication des carreaux céramiques sont divisées en trois familles : - Les matières premières dédiées dédiées à la préparation des masses (les argiles), - Les matières utilisées pour la préparation préparation des émaux et des engobes, engobes, - Les matières dédiées à la préparation des colorants. A leur arrivée, les argiles sont stockées dans des cases à terre (voir figure 3). En général, Super Cérame utilise dispose de plusieurs carrières telles que ; la carrière de Ain Aouda, celle de Barchid, Tiflet… Tifle t… KARMA / R’BIGUI

Page 19

PROJET DE FIN D’ETUDES Les matières premières des émaux et des engobes sont stockées dans dans l’atelier PDE alors que les autres matières premières sont stockées en plein air. Toutes ces matières subissent des contrôles de conformité par le service contrôle qualité, après ces contrôles, le laboratoire retourne au magasin le résultat de l’essai de la matière concernée en indiquant celle qui qui est conforme ou non non aux standard qualités. qualités.

Figure 3 : Les cases cases à terre terre

2.2 Préparation Des Masses (PDM) : 

Al im ime entati on des des broye broyeur ur s :

Suivant la formule souhaitée (Monocuisson (Monocuisson ou Bicuisson), on procède procède à la pesée de toutes les matières par l’intermédiaire d’une balance d’une balance à affichage numérique. Ensuite, un extracteur extracteur situé à l’intérieur de la balance balance déverse la masse totale de matières premières dans un convoyeur qui achemine ces matières vers les broyeurs. 

B r oyage de dess ar argil gil es

Ces broyeurs sont destinés à fragmenter les roches tendres. Les galets sont utilisés comme corps broyant, ils occupent 40 à 45% du volume de broyeurs. Après une durée de broyage environ 4h30min (Monocuisson), et 3h30min (Bicuisson), la barbotine obtenue est déchargée dans des cuves souterraines en agitation permanente pour garder une homogénéité homogénéité du liquide. La barbotine doit avoir des caractéristiques bien déterminées selon la fiche produit à savoir : La densité, la viscosité et le refus. 

Atomi sation de l a bar barbotin botine e

La barbotine stockée dans des cuves est aspirée par des pompes à pistons pour être injectée dans la chambre de séchage à air chaud de l’atomiseur passant par des lances à buses pour être transformée en poudre (voir figure 4). Cette dernière est acheminée vers des silos de stockage par l’intermédiaire des convoyeurs. La poudre obtenue doit avoir des caractéristiques bien déterminées selon la fiche produite (humidité, calcimètrie et la granulométrie).

KARMA / R’BIGUI

Page 20


Figure 4 : atomiseurs

2.3 Préparation des émaux et colorants (PDE) : 

Emaux

Pour remédier à la porosité des carreaux, on leur applique un vernis céramique appelé « émail » qui après cuisson forme une surface vitrifiée et glacée. Le revêtement des carreaux se fait en deux couches : la 1ère est faite de l’engobe et la 2ème peut être faite par la cristalline ou le blanc selon le besoin. La préparation préparation de l’émail se fait par le mélange le mélange des matières premières (additifs + frittes) dans des broyeurs pendant un temps déterminé. A la fin du broyage, un contrôle rigoureux de l’émail est nécessaire (Densité, Viscosité et le Refus). Enfin, Enfin, l’émail est tamisé puis stocké dans des cuves à agitation permanente. 

Colorants

Le procédé de fabrication des colorants se fait selon les étapes suivantes :

Par la suite, le colorant ainsi obtenu, ayant une densité et une viscosité bien déterminées est prêt pour l’utilisation industrielle.

KARMA / R’BIGUI

Page 21

PROJET DE FIN D’ETUDES 2.4 Pressage : Après stockage de la poudre dans les silos, la poudre est transférée vers la presse (voir figure 5) à l’aide d’un circuit d’alimentation des trémies. Le pressage consiste à compacter la poudre céramique, dans des moules métalliques à plusieurs alvéoles. Le fonctionnement des presses hydrauliques est entièrement automatisé.

Figure 5 : Presse Le séchage consiste à éliminer l’eau qui a été additionnée à l’argile pour en permettre le façonnage, afin d’éviter les chocs thermiques ou mécaniques. Les carreaux obtenus après pressage sont acheminés vers les séchoirs :  Horizontaux à rouleaux pour la bicuisson.  Vertical à balancelle pour la mono cuisson.  Horizontal à étages pour la nouvelle extension 

Pour l a bicui bicui sson :

Les carreaux séchés sont acheminés directement dans les fours biscuit à température supérieure à celle des séchoirs pour pour l’obtention de ce qu’on qu’on appelle « biscuits « biscuits » qui sont rangés dans des box, et stockés dans des zones selon les formats avant d’être utilisés dans dans des lignes d’émaillage. 

Pour l a monocuisson monocuisson

Les carreaux car reaux séchés sont acheminés directement dir ectement aux lignes li gnes d’émaillage.

2.5 Emaillage : Avant l’opération de l’émaillage, certaines opérations doivent être effectuées : 1. Nettoyage : Il se fait par des brosses des brosses rotatives, Un souffleur à l’air permet d’enlever la poussière déposée sur le carreau. 2. Arrosage par pulvérisation de l’eau l’eau : il permet de réduire la Porosité du carreau. 3. Application de l’engobe : des pompes auto agitatrices assurent le drainage de l’engobe ; l’engobe ; 4. Application de la cristalline ; 5. Raclage de l’excès de l’excès de l’émail des l’émail des bords du carreau. 6. Encollage : la colle favorise une bonne adhérence des couleurs, elle est appliquée sur le carreau à l’aide d’un pistolet. KARMA / R’BIGUI

Page 22

PROJET DE FIN D’ETUDES 7. Décoration : la décoration repose sur le principe de rotocolor. En effet, le décor désiré est la superposition séparés qui sont successivement imprimés sur le carreau.

la sérigraphie et du de plusieurs décors

Figure 6 : Réservoirs d’engobe et lignes d’émaillage Les carreaux émaillés et décorés (voir figure 6) sont chargés dans des wagons à rouleau par des robots charges, ces wagons sont déposés dans une zone de stockage avant d’être déchargé dans le four émail. 

Cu i ss sson on ca carr r eau é m ai l l é :

A l’aide des robots décharge le produit émaillé est déchargé automatiquement et enfourné dans le four émail afin de subir la cuisson finale (voir figure 7), dont la courbe de cuisson et le cycle sont respectés selon des des fiches produits et contrôles selon des fiches de contrôle.

Figure 7 : Four Four

2.6 Le triage Cette dernière phase est d’une égale importance avec les autres phases, jugeant la rigueur qu’on a montré tout au long du processus de fabrication afin d’obtenir un carreau qui répond aux critères de qualité exigés.

KARMA / R’BIGUI

Page 23


Figure 8 : Triage Chaque carreau est doublement contrôlé; par une trieuse expérimentée (voir figure 8) et ayant une connaissance des différents défauts de déclassement (visuels et d’aspects), et par des machines sophistiquées et automatisées pour les défauts géométriques et mécaniques (planéité, orthogonalité, rectitude des arêtes).

2.7 L’emballage : Après l’opération du triage, les carreaux sont assemblés et emballés dans des cartons à l’aide d’une machine automatisée. Sur ces cartons, la machine imprime imprime plusieurs informations qui servent à identifier le produit fini construit ; à savoir la référence, le choix, la nuance et le calibre. Ensuite ces cartons sont placés sur des palettes en bois et cerclées à l’aide du feuillard. Les palettes sont stockées dans des zones identifiées prévues à cet effet avant d’être livrées au magasin produit fini.

Figure 9 : Emballage

KARMA / R’BIGUI

Page 24


Figure 10 : Chaine de de production du du carreau céramique céramique

III.

Stockage temporaire et transfert vers les magasins:

Après l’emballage, l’emballage, les palettes des carreaux céramiques sont transportées par le biais des chariots élévateurs vers la zone de stockage temporaire pour être transférées par la suite vers les magasins. L’opération de transfert vers les magasins est assurée par les camions qui sont chargés par les chariots élévateurs. Une fois les camions sont arrivés aux magasins de stockage, les chariots élévateurs procèdent au déchargement des camions et au gerbage des palettes aux magasins.

Conclusion : Après avoir vu tous le processus de production des carreaux céramiques, on constate que l’industrie de ces derniers est tellement riche et complexe. KARMA / R’BIGUI

Page 25


Partie I : Société d’accueil et présentation de la

pr obl é m at i qu e

Présentation de la problématique pr oblématique et méthodologie méthodologie de travail

KARMA / R’BIGUI

Page 26


Problématique I.

Contexte de la problématique 1:

Les véhicules industriels motorisés, plus particulièrement les chariots élévateurs ont largement contribué à réduire la pénibilité des tâches de manutention qui ne pouvaient plus être effectuées manuellement et à accroître la rentabilité de la production. Au fil des ans, la conception de ce type de véhicule a évolué pour satisfaire aux exigences de plus en plus élevées de confort, de sécurité, de productivité et de respect de l'environnement. Force est de constater que ces avancées n'ont pas été suffisamment efficaces puisque de nombreux accidents graves, voire mortels, surviennent encore lors de leur utilisation.

1. Identification des risques liés à l’utilisation des chariots élévateurs : 1.1 Statistiques des principaux accidents survenus lors de l’utilisation des chariots ch ariots élévateurs selon la banque de données EPICEA Dans le domaine de la prévention des risques professionnels, l’institut international de recherche et de sécurité (L’INRS), qui est un organisme scientifique et technique technique a constitué une banque de données, appelée EPICEA, destinée à recenser tous les accidents mortels et significatifs pour la prévention. Les principaux accidents survenus lors de l’utilisation des chariots élévateurs selon la banque de données EPICEA : 226 accidents entre 1992 et 2001. Heurt d'un piéton Renversement de chariot

7

7

7

Chute de hauteur (Personne élevée à parti r de la fourche)

6 43

84

15

Ecrasement ou coincement d'une partie du corp à travers l'ensemble élevateur Heurt d'une personne par un chariot sans conducteur moteur tournant Basculement avant du chariot

22 Chute de la charge Chute de quai

70

Chute de chariots d'une rampe ou d'une voie en pente Chocs en roulant ou heurt dans un mur

Les accidents de de renversement du chariot et de heurt des piétons travaillant à proximité d’engins restent encore trop nombreux malgré les progr ès ès techniques accomplis sur les matériels neufs.

KARMA / R’BIGUI

Page 27

PROJET DE FIN D’ETUDES Par ailleurs, l’analyse des risques qui prend en compte les matériels et leur adéquation avec les installations et la tâche à exécuter, l’environnement du poste de travail, conduit à identifier certains risques qui n’ont pas été la cause d’accidents mortels ou graves :  risque lié aux vibrations  risque lié aux émanations nuisibles des moteurs thermiques

France, chaque année, le coût direct des accidents liés aux chariots élévateurs est estimé à En France, plus de 45 millions €, avec une moyenne annuelle de plus que 8000 cas dont 500 ont provoqué des incapacités permanentes. Au Maroc, Maroc, malheureusement, nous ne disposons pas de statistiques sur ces types d’accidents. Cela n’empêche pas qu’il s’agisse s’agi sse bien du quotidien de nombreux gestionnaire de parc et responsables logistiques dans le royaume.

2. Sujet donnée par l’entreprise : Au Super Cérame, Cérame, l’utilisation des chariots élévateurs est fréquente pour assurer les opérations de manutention, de stockage, de gerbage, de dégerbage de chargement et déchargement des camions, des wagons et des robots. Donc le risque de la survenue des accidents liés à ces engins de manutention reste fort probable. Or, des dispositions réglementaires, des lois et des normes ont été mises en place pour

s’assurer du bon état de fonctionnement fonction nement des chariots élévateurs, pour s’assurer qu’ils qu’ils sont utilisés correctement, et donc pour la prévention de ces accidents. C’est dans cette optique que Super Cérame veut s’engager à promouvoir un milieu de travail où l’utilisation de chariots élévateurs se fait dans un cadre de travail sécuritaire et préventif à travers un projet de mise en conformité réglementaire des chariots élévateurs.

II.

Contexte de la problématique 2 :

Au cours de notre période de stage nous avons constaté que les conditions dans lesquelles ces chariots élévateurs travaillent sont acharnées, ce qui nous a conduits à faire, en plus du travail qui nous a été confié, un diagnostique complet de l’état de dégradation d es chariots élévateurs pour pouvoir pouvoir recenser les pertes, rechercher les causes et mettre en œuvre un plan d’action d’amélioration. Et, la contribution de ces engins dans le processus de production et dans les différentes opérations logistiques de l’entreprise montre l’importance de maintenir ces équipements en bon état. Tout arrêt d’un chariot élévateur va engendrer pratiquement des pertes certainement non négligeables. Ce qui nous a conduits également é galement à identifier et évaluer toutes les pertes engendrées en cas d’un arrêt d’un chariot, à faire une étude AMDEC pour la recherche des causes majeures, ainsi à mettre en œuvre un plan d’acti on correctif.

KARMA / R’BIGUI

Page 28


Méthodologie de travail La méthodologie de travail que nous avons suivi pour accomplir notre mission et la suivante : • Sélection et maitrise des normes et des dispositifs réglementaires applicables à l’utilisation des chariots élévateurs

• Elaboration d’un référentiel de contrôle interne de la conformité des chariots élévateurs et de leur utilisation correcte.

• Détection de la non-conformité non-conformité de l’état mécanique et de l’aspect sécuritaire des chariots élévateurs.

• Diagnostic des vérifications et entretiens.

• Vérification de l’aptitude des caristes.

• Définition et planification des actions nécessaires à la mise en conformité réglementaire.

• Etablissement d’un plan de circulation .

• Analyse de l’état de dégradation des chariots élévateur .

• Recherche des causes de dégradation des chariots.

• Etude économique sur les pertes liées aux chariots élévateurs.

• Recherche des causes des pertes .

• Plan d'action.

KARMA / R’BIGUI

Page 29


Les outils utilisés Afin de mener nos études, nous nous sommes basées sur plusieurs outils que nous avons étudiés, d’autres que nous avons personnalisés et autres à savoir : :

plication aux

echniques d'

ntreprise est une méthode

d’inventaire du milieu. Elle s’adapte à l’organisation et à la description du fonctionnement de l’entreprise et utilise un vocabulaire un vocabulaire sensiblement différent.

Un diagramme qui permet de décrire l’utilité ou la mission d’un objet ainsi que les éléments de l’environnement extérieur …. Le diagramme pieuvre est une méthode qui sert à exprimer les fonctions fonctions et représenter l’environnement extérieur du chariot élévateur.

Un outil qui permet de classer les causes par famille d’un effet observé Méthode d’analyse préventive qui permet : permet : La recherche des problèmes critiques. L’évaluation de leurs effets. effets. L’identification des causes. causes. La recherche des actions correctives. Méthode personnalisée pour estimer la durée de vie à l’aide d’une grille d’évaluation et de pondération des critères.

KARMA / R’BIGUI

Page 30


Planning de stage

KARMA / R’BIGUI

Page 31


M i se en co con n f or m i t é ré gl em en t ai r e des ch ch ar i ot s é lé vat eu eurr s

Définition du chariot et ses missions au sein de l’entreprise, description technique du chariot et dispositions réglementaire et normes

KARMA / R’BIGUI

Page 32


Introduction : Le chapitre présent consiste à définir le chariot élévateur, ses missions au sein de Super Cérame, exprimer les fonctions et représenter l’environnement l’environnement extérieur de cet engin, rechercher et sélectionner les dispositions réglementaires et normes applicables aux chariots élévateurs pour s’assurer de leur l’état de conservation, de conservation, et qu’ils sont utilisés correctement, et donc pour la prévention des accidents.

I.

Chariots élévateurs :

1. Définition : Le chariot élévateur n’est pas un engin de transport. C’est un appareil de levage destiné à prendre des charges, à les transporter sur des distances relativement courtes et à les déposer sur l’endroit désigné. La manutention et le déplacement du matériel font partie des opérations courantes en production et les chariots élévateurs sont des équipements de manutention omniprésents dans les entreprises. Les chariots élévateurs possèdent des caractéristiques souvent mal connues des piétons et parfois sous-estimées par les caristes. Nature des opérations : Charger, : Charger, décharger des camions, des wagons wa gons de l’intérieur, stocker et gerber. La forme compacte du chariot élévateur ne laisse pas deviner qu’il pèse très lourd, lou rd, soit l’équivalent de six automobiles. Un piéton, face à ce puissant engin en déplacement, même à basse vitesse, n’a pas de chance de s’en tirer indemne lors d’une collision et encore moins s’il est coincé entre le chariot et un objet.

La manœuvre d’un chariot élévateur est fondamentalement différente d’une automobile ou d’un camion : - un chariot élévateur vire toujours à l’aide de ses roues arrière (essieu directeur) tandis que les roues avant sont motrices (essieu moteur); - un chariot élévateur vire plus facilement chargé qu’à vide à cause de son contrepoids qui l’équilibre; - un chariot élévateur fonctionne autant en marche arrière qu’en marche avant; - le conducteur d’un chariot élévateur conduit d’une main et manœuvre les commandes avec l’autr e; e; - un chariot élévateur pèse environ l’équivalent du poids de six de six voitures; - un chariot élévateur n’a pas de suspension. - Le centre de gravité des chariots élévateurs, chargés ou non, est élevé.

KARMA / R’BIGUI

Page 33

PROJET DE FIN D’ETUDES De plus, les chariots élévateurs possèdent un empattement ou une voie étroite leur donnant la possibilité d’utiliser un un très petit rayon de braquage : ils sont donc beaucoup plus instables que les automobiles et relativement plus enclins au renversement.

2. Mission des chariots élévateurs au sein de Super Cérame : La méthode APTE : La méthode APTE (Application aux Techniques d' Entreprise) est une méthode d’inventaire du milieu. Elle s’adapte à l’organisation et à la description du fonctionnement de l’entreprise et utilise un vocabulaire sensiblement différent : Les fonctions de service (FS) sont appelées fonctions de base, elles comprennent les fonctions principales (FP) et les fonctions contraintes (FC) : les fonctions principales (FP) représentent le but de l’action du service service maintenance (produit) et sont l’expression même du besoin. les fonctions contraintes (FC) traduisent les actions ou/et les réactions du service maintenance par rapport aux différents services extérieurs du fait de sa présence dans un système (entreprise) et dans un milieu environnant. Les fonctions techniques (FT) recouvrent les fonctions élémentaires et les fonctions de conception. L’application de cette méthode passe par les trois étapes suivantes : La recherche du besoin fondamental, La recherche des milieux extérieurs, La recherche des différentes fonctions

a) Bête à corne La mission du chariot élévateur au sein de super cérame se diffère selon l’affectation, cette dernière peut être : travail au sein de l’usine, dans les magasins, dans les ateliers de préparation des émaux ou à l’extérieur. A qui rend- il service ?

Sur quoi agit-il ?

Expédition

Palettes de carreaux céramiques

Chariot

Dans quel but ? Charger les camions des clients

Figure 11 : Diagramme bête à corne corne du chariot élévateur élévateur de l’expédition

KARMA / R’BIGUI

Page 34


Magasin


Production

Chariot élévateur

Chariot élévateur

Gerber les palettes de carreaux céramiques dans les magasins

Figure 12 : Diagramme bête à corne du chariot élévateur du magasin

Usine

Déchets

Chariot élévateur

Faire sortir les déchets de l’usine

Figure 14 : Diagramme bête à corne du chariot élévateur de déchets

KARMA / R’BIGUI


Charger les camions de transfert vers les magasins

Figure 13 : Diagramme bête à corne du chariot élévateur de l’usine

Lignes d’émaillage

Engobe

Chariot élévateur

Transporter l’engobe du PDE vers les lignes d’émaillage

Figure 15 : Diagramme bête à corne du chariot élévateur du PDE

Page 35

PROJET DE FIN D’ETUDES b) Diagramme pieuvre Le diagramme pieuvre est une méthode qui sert à exprimer les fonctions et représenter les relations entre les différents éléments du milieu environnant et le chariot.

Cariste

Energie

Usine

Camion

FC5 FC3 FP1

Sécurité Terrain

FC1 FC7

Charge

FC6

Chariot élévateur

Magasin FP2

FC4

Environnement

Client

FP5

FC2 FP4

Déchet

Parc auto

Robot décharge

Robot charge

Figure 16 : Diagramme pieuvre pieuvre du chariot élévateur

KARMA / R’BIGUI

Page 36


N

La fo fonc nctt io ion n

FP1 FP2 FP3 FP4 FP5 FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7

Charger les camions de transfert vers les magasins Charger les camions des clients Gerber les palettes de carreaux céramiques dans les magasins Charger et décharger les robots Faire sortir les déchets de l’usine Assurer la sécurité du cariste et les piétons Respecter les consignes de l’entretien et de la maintenance Etre facile à manipuler Respecter l’environnement Rationnaliser a consommation du carburant Gerber et transporter la charge Assurer des pneumatiques adaptés au sol

Tableau 1 : Analyse fonctionnelle du chariot élévateur

II.

Réglementation et Normes :

Dans cette partie nous avons établi le résultat de la recherche profonde sur les dispositions réglementaires, les lois et les normes applicables aux chariots élévateurs et nous avons définit l’objectif de chaque réglementation et norme.

1. La réglementation marocaine: -

L’arrêté du 9 septembre 1953 de la réglementation marocaine :

Fixe les mesures applicables pour l’utilisation des appareils de levage en toute sécurité, les dispositions concernant leur stabilité, la signalisation des charges, et les vérifications que doivent subir ces engins. Ces dernières sont effectuées dans un but de prévenir les risques de retournement, d’écrasement et de freinage mais également le risque que ces appareils tombent en panne, en induisant des arrêts des travaux et par conséquent un non-respect des délais indus. -

Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 3 novembre 1953 :

Fixe les conditions de vérification des des appareils de levage autres que les ascenseurs et montecharge.

- Les vérifications exigées par la réglementation marocaine: marocaine: Les engins de levage doivent être soumis à des épreuves dynamiques et statiques avant leur mise en service, à chaque démontage et remontage et une fois tous les 12 mois. L’appareil doit être muni de tous ses accessoires lors de ces épreuves. Toutefois, les appareils de

KARMA / R’BIGUI

Page 37

PROJET DE FIN D’ETUDES chantiers qui ne sont pas installés à demeure et qui sont fréquemment déplacés sont dispensés de ces épreuves lorsque leur déplacement exige un démontage suivi d'un remontage, à condition d'être éprouvés au moins tous les six mois. Les examens effectués à douze mois d'intervalle portent sur les dispositifs de calage, d’amarrage et de freinage, destinés à immobiliser les appareils montés sur roues. Ainsi que sur les freins destinés à arrêter les charges ou les appareils dans toutes leurs positions, les dispositifs contrôlant la descente des charges, les limiteurs de course, les limiteurs de relevage et les limiteurs d'orientation. Ces examens ont pour objet de vérifier l'état de conservation et l'efficacité du fonctionnement de ces éléments.

- Les personnes habilitées à réaliser ces vérifications : vérifications : Les vérifications peuvent être effectuées soit par des techniciens internes spécialisés et qualifiés, soit par un organisme externe autorisé à exercer cette activité. Les résultats des épreuves doivent être conservés ainsi que la date et le nom des techniciens ayant réalisé les vérifications.

- Les critères spécifiques pour conduire les engins de levage : levage : La conduite des engins de levage est un point aussi important que les épreuves de levage. Il est vrai que que l’arrêté du 9 septembre ne comprend pas d’exigence spécifique pour la formation des conducteurs, toutefois, il interdit de confier la conduite des appareils à des opérateurs ignorant les manœuvres et déclarés inaptes médicalement. Il est donc souhaitable souhaitabl e de former les conducteurs, conducteurs, de mettre à jour leur formation à chaque fois que le besoin se fait ressentir et de les sensibiliser régulièrement au respect des consignes de sécurité liées aux appareils. appareils. Une habilitation à la conduite peut être instituée en interne après validation du chef d’établissement incluant la formation, formation, l’attestation médicale et médicale et les tests de conduite. conduite.

- Autres spécifications réglementaires : réglementaires : Un certain nombre d’autres éléments est exigé par la réglementation, notamment l’indication du poids maximum des charges que l’engin peut mouvoir. Celle-ci Celle -ci doit apparaître aussi au niveau de tous les accessoires de l’appareil. Les indications doivent être marquées en chiffres ou lettres bien bien lisibles lisibles sur l'appareil ou sur une plaque solidement fixée fixée à celui-ci. Ces préconisations sont mises mise s en place afin de ne pas soulever une charge d'un poids supérieur au poids maximum indiqué sur l'appareil, et par conséquent éliminer le risque de chute de la charge transportée.

2. La loi sur la santé et sécurité du travail (L.R.Q. ,c.S-2.1) Elle a pour but l’élimination à la source même des dangers et des risques qui menacent la vie, la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs. Elle en confie la responsabilité aux travailleurs et aux employeurs et leur donne les moyens de participer à la réalisation de cet objectif par la prévention. Elle établit à cet effet les droits et les obligations des travailleurs, employeurs, propriétaires et fournisseurs qui sont assujettis.

KARMA / R’BIGUI

Page 38


3. Le Règlement sur la santé et sécurité du travail (L.R.Q., c.S - 2.1, r.19.01) [RSST] Ce règlement définit le chariot élévateur comme un appareil de levage. Il prescrit l’âge légal d’utilisation, édicte un cadre obligatoire de formation, oblige l’utilisation d’un dispositif de retenue du cariste et encadre le levage d’un travailleur à l’aide d’un chariot élévateur. Comme tous les appareils ou machines, les chariots élévateurs sont soumis à des normes relatives à leur construction, leur utilisation, leur manœuvre et leur entretien.

4. La norme ASME B56.1 - 1993 Safety Standard for Low Lift and High Lift

Trucks Il s’agit d’une norme américaine décrivant les règles de sécurité relatives à la formation, l’utilisation, l’entretien et la conception des chariots élévateurs motorisés à petite levée et à grande levée. Pour des fins de compréhension, cette norme a été traduite en français par la CSST (Norme de sécurité concernant les chariots élévateurs à petite levée et à grande levée, ASME B56.1 1993 A.1995). L’édition anglaise de cette norme d emeure cependant la version officielle. L’article 256 [2] du [2] du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) réfère à cette norme relativement à la fabrication des chariots élévateurs.

5. La norme CSA B335 - 04 Norme de sécurité pour les chariots élévateurs é lévateurs Cette norme canadienne s’inspire de la norme ASME B56.1. L’application de cette norme est volontaire. En plus de prescrire des exigences minimales pour la formation des caristes, cette norme CSA énonce des spécifications visant la conception, la construction, l’entretien, l’inspection et l’utilisation sécuritaire des chariots élévateurs. La norme présente également les qualifications recommandées pour les formateurs des caristes ainsi que pour les techniciens et le personnel d’entretien. En plus de ces lois, règlements et normes, il ne faut pas oublier de considérer les recommandations des fabricants en matière d’entretien et d’utilisation des chariots élévateurs. La maitrise de ces dispositions réglementaires et normes nécessite la maîtrise technique du chariot élévateur. Ce qui nous a conduit à faire une description technique et de son fonctionnement.

III.

Description technique du chariot élévateur :

Les chariots élévateurs utilisés au sein de Super Cérame sont tous de type de motorisation thermique Diesel.

KARMA / R’BIGUI

Page 39


3.1 Les éléments constitutifs du chariot élévateur : Vue d’ensemble chariot : 1. Contrepoids 2. Couvercle radiateur 3. Coffre à batterie 4. Silencieux secondaire 5. Arceau de protection 6. Siège du conducteur 7. Volant avec tableau de bord 8. Mât d’élévation 9. Chaînes de mât d’élévation 10. Vérin d’élévation 11. Verrou de bras de fourche 12. Tablier porte-fourche 13. Fourche 14. Roue motrice 15. Capot moteur 16. Châssis 17. Essieu de direction 18. Dispositif d’accouplement

Figure 17 : Vue d’ensemble du chariot élévateur

L e mât mât : Le mât est l'assemblage vertical de profils métalliques qui permet de lever, de baisser et d'incliner la charge. Le mât peut être actionné hydrauliquement: il se compose d'un ou plusieurs vérins plusieurs vérins et de rails emboîtés qui coulissent les uns dans les autres grâce à des rouleaux intermédiaires.

L e tablier tablier porte-charge porte-charge : Sur lequel sont fixées la ou les fourche en métal ou les équipements optionnels, se déplace le long du mât au moyen de chaînes, ou en étant fixé directement au vérin hydraulique. Généralement, le porte-charge qui est monté sur roulement, est roulement, est guidé et se déplace entre les deux rails du mât.

L es four fou r ches : Les fourches sont les bras en forme de L qui retiennent la charge. La partie verticale arrière de la fourche est le plus souvent accrochée au tablier porte-charge au moyen d'un crochet ou d'un loquet. La portion horizontale des fourches est effilée pour faciliter l'insertion dans ou sous la charge, on peut les déplacer horizontalement et verticalement au moyen de vérins hydrauliques.

KARMA / R’BIGUI

Page 40

PROJET DE FIN D’ETUDES U n suppor t ar r i è r e de char ge ou dosse dosser et d' appui : Est installé quand la charge est plus haute que le haut du porte-charge ; c'est une extension semblable à un râtelier boulonné ou soudée au tablier porte-charge pour empêcher la charge de se déplacer en arrière.

L a cabine cabine : qui avec une place pour le conducteur ou cariste, cariste, contient tous les actionneurs de mouvements : les pédales de commande, le volant de direction, les boutons et les leviers de commande hydraulique pour diriger le chariot, un tableau de bord avec les voyants et un diagramme de charge informant le conducteur du poids à ne pas dépasser en fonction des dimensions de la charge et de la hauteur d'élévation. La cabine peut être ouverte avec un simple Toit Protège Conducteur ou fermée.

L a propul sion diese diesel : Le moteur du chariot élévateur diesel est identique à un moteur classique monté sur les automobiles pour les petites puissances, ou les camions et les bateaux pour les grandes puissances. Le chariot élévateur diesel est à réserver à un usage extérieur. extérie ur. Il offre la puissance du moteur diesel pour toutes les capacités de charge.

L a transmiss transmission ion : Le chariot de manutention sera propulsé ou non par un moteur équipé d’une transmission par convertisseur ou hydrostatique.

Figure 18 : Différents modes de propulsion propulsion des chariots chariots

U n contr epoids : Qui est une masse métallique fixée au châssis à l'arrière du chariot, nécessaire pour compenser la masse de la charge.

L es r oues àbandage ban dage : Le bandage d'une roue pleine est une enveloppe sertie sur la roue qui recouvre entièrement sa surface de contact au sol. Le bandage est comparable à un pneu plein, de faible hauteur de talon. Le bandage a de faibles capacités de déformation et d'absorption qui lui permettent de franchir les aspérités.

KARMA / R’BIGUI

Page 41

PROJET DE FIN D’ETUDES Les roues pleines à bandages sont adaptées aux uti lisations sur un sol aménagé.

L a batte batterr ie : Un chariot motorisé nécessitera l'usage d'une batterie de démarrage. Cette batterie doit délivrer une forte intensité pour actionner le dém arreur mais pendant un temps très court.

3.2 Fonctionnement :

Moteur L’entraînement est constitué par un moteur Diesel 4 Diesel 4 cylindres à injection directe qui entraîne les pompes hydrauliques du chariot avec un régime dépendant de la charge. Le refroidissement s’effectue en circuit fermé avec fermé avec vase d’expansion.

Sys Systè me hydr aul i que (T r ansmis ansmi ssi on hydr ostati ostati que ) : Le système hydraulique hydraulique se compose d’une pompe hydraulique hy draulique à cylindrée variable et de deux moteurs hydrauliques à cylindrée constante, montés de sorte à former l’essieu compact, ainsi que d’une pompe tandem (à cylindrée constante) pour l’hydraulique de levage et de direction. de direction. Le sens de la marche et la vitesse de déplacement sont commandés par deux pédales qui agissent sur la pompe à cylindrée variable. Les moteurs à cylindrée constante dans l’essieu compact compact sont alimentés par la pompe à cylindrée variable et entraînent les roues motrices par l’intermédiaire de deux réducteurs. deux réducteurs. Le freinage est naturellement obtenu par la transmission.

Figure 19 : Circuit hydraulique hydraulique

Utilisation Le régime du moteur est réglé par la pompe à débit variable commandée par une pédale pour la marche avant et une pédale pour la marche arrière. L’entraînement L’entraînement hydrostatique permet d’ajuster la vitesse en continu dans les deux sens de l’arrêt à la vitesse maxi. La commande à commande à double pédale permet une utilisation simple, rapide et sûre du chariot. Les deux mains étant constamment libres, la direction du chariot et la manutention des leviers garantissent un travail rapide et sans fatigue.

KARMA / R’BIGUI

Page 42

PROJET DE FIN D’ETUDES Les commandes d’élévation, de descente et d’inclinaison s’effectuent par un seul seul levier (levier à commande centrale). centrale). D’autres leviers supplémentaires permettent la la commande des équipements auxiliaires (comme la translation).

Direction La direction est hydrostatique et braque les roues arrière par l’intermédiaire du vérin de direction. La direction peut être utilisée en braquant le volant avec force lorsque le moteur est à l’arrêt.

Syst Systè è me é l ect ectr i qu e Le système électrique est alimenté en 12V continu par un alternateur. Une batterie 12V permet le démarrage du moteur.

Freins L’entraînement hydrostatique sert de frein de service. service. Deux freins à lamelles disposés dans l’essieu compact servent compact servent de frein de parking. Les freins à lamelles se ferment automatiquement lorsque le moteur est coupé et permettent le freinage automatique du chariot lorsque le chariot est immobilisé. La pédale de stop sert également de frein de parking. Pour cette raison, le blocage mécanique de la pédale de stop est nécessaire lorsque le chariot est immobilisé.

3.3 Equipements de sécurité du chariot :

V ue avant avant et ar r i è r e du char ch arii ot :

Figure 20 : Dispositifs de sécurité du chariot élévateur élévateur

KARMA / R’BIGUI

Page 43


En plus des équipements cités ci-dessous, ci-de ssous, le chariot doit disposer d’un : d’un :

- Dosseret de charge : charge : empêchant les éléments des charges de tomber sur le poste de conduite. Le maillage doit être conçu en fonction des plus petits composants des charges à transporter. - Protecteur : Protecteur : interdisant l’accès aux organes mécaniques en mouvement lorsque ceuxceux ci sont situés à proximité immédiate du conducteur. - Système de retenue du conducteur : le chariot doit être muni d’un système de retenue (ceinture de sécurité) pour protéger le conducteur contre le risque qu’il soit écrasé entre le chariot et le sol lors d’un renversement. - Avertisseur sonore d’une puissance suffisante - Extincteur - Circuit de freinage : permettant d’arrêter et de maintenir à l’arrêt le chariot avec sa charge maximale autorisé. - Une clé de contact ou tout autre dispositif interdisant l’utilisation du chariot élévateur par une personne non autorisée.

Conclusion : Dans ce chapitre nous avons pu se familiariser avec le chariot élévateur et ses missions au sein de super Cérame. Nous avons identifié ces éléments et bien compris son fonctionnement. Sans oublier que nous avons bien maîtrisé les dispositions réglementaires et normes applicables à ces engins de manutention qui permettent en les respectant la prévention des accidents. Toutes ces études ont été menées pour servir au diagnostic de la conformité des chariots élévateurs qui va être présenté dans les chapitres suivants.

KARMA / R’BIGUI

Page 44


Mise en conformité réglementaire réglementaire des chariots élévateurs

Diagnostic : D u cho choii x du ty t ype de chari ot util uti l i sé D e l’état mécanique et sécuritaire des char iots iots é lé vat eu r s D e l’état actuel des vérifications et entretien

& Mise en œuvre œuvre d’un plan d’action correctif

KARMA / R’BIGUI

Page 45


Introduction Le but du chapitre présent consiste d’abord d’abord à critiquer le choix du type de chariots utilisé au sein de l’entreprise et vérifier leur adéquation au milieu de travail. En 2ème lieu consiste à faire un diagnostic de l’état mécanique actuel des chariots élévateurs, de leur état sécuritaire, sécuritaire , à détecter les non-conformités par rapport aux dispositions réglementaires et normes et mis en œuvre d’un plan d’action corrective pour rendre ces équipement de manutention en bon état de conformité. En 3 ème lieu, il consiste à diagnostiquer l’état actuel de toutes les vérifications à effectuer et entretien et mettre en œuvre un plan d’action qui permet de maintenir ces engins en bon état.

I.

Critique du choix du type des chariots élévateurs utilisés au sein de Super Cérame

Les chariots élévateurs utilisés à l’intérieur et à l’extérieur de l’usine sont tous équipés d’un moteur thermique Diesel fonctionnant au gasoil. Or l’usage d’un chariot diesel est destiné seulement à l’extérieur à cause du taux de pollution qu’il rejette qu’il rejette qui lui interdit de travailler en intérieur. D’où la nécessité de remettre en cause le choix du type de motorisation du chariot élévateur. Pour cette raison nous avons établi une comparaison (Tableau 2) entre les caractéristiques, les avantages et les inconvénients des chariots élévateurs diesel, GPL et électrique. 1. Comparaison entre le chariot diesel, GPL et électrique Chariot élévateur diesel

Chariot élévateur GPL

- Charge : de 2 à 10 - Charges : de 2 à 6 tonnes environ tonnes en (jusqu'à 50 T pour moyenne. certains modèles). - Transport sur des - Distances moyennes distances moyennes (60 (60 à à Caractéristiques et longues (au delà de 100 m). m). 100 m). m). - Vitesse de - Vitesse de déplacement moyenne déplacement : est de 25 à 40 km/h. km/h. limitée à 25 km/h - Une autorisation de - Une autorisation de conduite et permis et permis conduite et permis et permis cariste sont cariste sont obligatoires. obligatoires.

Avantages

KARMA / R’BIGUI

- Puissance au levage et transport des charges conséquentes et au franchissement des pentes importantes ; - Habilité à rouler sur

- Utilisé en intérieur et en extérieur ; - Ravitaillement très facile et rapide ; - Respectueux de l’environnement (le propane : gaz

Chariot élévateur électrique

- Charge : de 2 à 3 tonnes environ - Manutention sur courtes et moyennes distances 30 à 30 à 60 m. - Vitesse de déplacement : de 25 à 25 à 40 km/h. km/h. - Une autorisation de conduite et permis cariste sont obligatoires. - Utilisé essentiellement à l’intérieur des locaux. - Pas de ventilation des locaux (pollution nulle)

Page 46

PROJET DE FIN D’ETUDES route (sous réserve d’immatriculation) ; - Ravitaillement au gasoil particulièrement simple.

Inconvénients

Précautions d'emploi spécifiques

- Aucune utilisation intérieure en intérieure en raison des gaz dégagés ; - Utilisation polluante et peu respectueuse de l’environnement ; - Consommation de carburant assez importante et donc onéreuse ; - Moteur bruyant et dégage beaucoup de chaleur, rendant parfois les conditions de travail difficiles pour le cariste. le cariste. - Ne Ne jamais laisser le moteur tourner à vide, - Ne Ne jamais fumer à proximité du chariot surtout en marche ; - En cas de fuite de carburant en dehors du réservoir, nettoyer ou attendre l’évaporation totale du gasoil avant de remettre l’appareil en marche.

non toxique) ; - Frais d’ d’entretien et de maintenance < au moteur diesel ; - Durée de vie peut aller jusqu’au double de celle d’un moteur diesel - Une puissance supérieure à celle des modèles électriques. - Economique - Une utilisation en intérieur nécessitant une ventilation des locaux ; - Une autonomie limitée des bouteilles de gaz, nécessitant un rechargement fréquent ; - Usage et vitesse de circulation limitée sur route; - Niveau sonore important.

- Peu d'entretien - Peu de nuisance sonore - Très économique - Absence de nuisances - Peu de bruit

- Ne Ne jamais stationner en plein soleil ni près d’une source de chaleur. - Le changement ou la recharge des bouteilles de gaz doit impérativement se faire en extérieur, moteur éteint, loin de toute flamme nue.

- Recharge des batteries en un local spécifique aéré et ventilé. - Entretenir les batteries en évitant une trop forte décharge (>80 %). - Recharger les batteries en une seule fois. - Prendre les précautions nécessaires au remplissage des batteries (acide).

- Franchissement de rampe limité. - Autonomie limitée par la capacité de la batterie. - Création d'un point de recharge ventilé - Autonomie et recharge des batteries

Tableau 2 : Comparaison entre le chariot chariot diesel, GPL et électrique électrique

KARMA / R’BIGUI

Page 47

PROJET DE FIN D’ETUDES 2. Analyse de la comparaison et proposition d’un engin convenable répondant aux contraintes de l’entreprise Afin de choisir un type de motorisation du chariot élévateur adapté, nous nous sommes basées sur plusieurs critères et nous avons procédé par élimination. La raison majeure pour laquelle la remise en cause du type de motorisation diesel des chariots élévateurs élévateurs a été faite, est la pollution et le non respect de l’environnement qui affecte la santé des employés employés à l’intérieur de l’usine. De cette perspective, un moteur électrique sera une solution satisfaisante pour résoudre le problème de pollution. Certes, la capacité de la charge à transporter au sein de super cérame qui est comprise entre 1 et 4 tonnes sur des distances moyennes varie de 60 à 100 m, dépasse la capacité et également la distance parcourue que peut supporter un chariot élévateur électrique. En répondant aux critères qui ont éliminé le choix du chariot élévateur électrique et au premier critère qui est le respect de l’environnement, le choix d’un chariot élévateur GPL sera pour nous une meilleure solution. Le chariot élévateur gaz est équipé d'un moteur thermique à explosion fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL) butane ou propane qui est un gaz non toxique et respectueux de l’environnement. Permet le déplacement de l'engin et assure la puissance nécessaire à la manœuvre de la charge avec av ec :

- Une utilisation en intérieur et en extérieur, - Un ravitaillement très facile et rapide ; - Frais d’ d’entretien et de maintenance inférieur au inférieur au moteur diesel ; - Une durée de vie peut aller jusqu’au double de celle d’un moteur diesel - Une puissance supérieure à celle des modèles électriques. - Une économie Même l’inconvénient de la vitesse de circulation du chariot GPL qui est limitée à 25 km/h est un avantage pour nous. Vu que les conducteurs des chariots élévateurs conduisent avec une vitesse excessive qui menace la vie des employés au sein de Super Cérame, la meilleur solution donc pour la prévention des accidents du à la vitesse excessives est de fournir un engin avec une vitesse limitée à 25km/h.

II.

Diagnostic de la conformité des chariots élévateurs et élaboration d’un plan d’action de mise en conformité

1. Définition du diagnostic Par définition « recherche de la cause », le diagnostic est l’action cérébrale identique à une « enquête » qui permet, à partir de l’observation de symptômes, de rechercher les causes d’une défaillance, intrinsèques ou extrinsèques, ou les deux conjuguées. Le diagnostic permet d’évaluer l’écart entre l’existant et ce qui est es t demandé par la norme (une situation de référence visée). L’analyse de cet écart se concentrera en tout premier lieu sur les événements dont les facteurs de non conformité peuvent générer des incidents lourds de conséquence sur l’état de l’entreprise et de de ses résultats financiers.

KARMA / R’BIGUI

Page 48

PROJET DE FIN D’ETUDES 2. Démarche du diagnostic Afin de diagnostiquer l’état de l’existant et mettre en œuvre un plan d’action correctif, nous avons adopté la démarche suivante : 1. Collecte des informations sur les chariots élévateurs 2. Elaboration d’un référentiel de contrôle sous forme de check List 3. Mise en exécution des check List 4. Analyse des résultats et détection de non conformités 5. Elaboration d’un plan d’actions d’action s correctives

2.1 Collecte des informations sur les chariots élévateurs : Cette partie consiste consiste à réunir un ensemble d’information sur les chariots élévateurs, leur affectation, leur capacité, leur date de mise en service, leur état actuelle (en marche ou en arrêt). Nous avons regroupé ces informations dans le ta bleau suivant : Chariot élévateur N°

Capacité

Situation actuelle

Date de mise en service

Affectation

Linde 28

3T

En réparation

2008

SCK 8/6

Linde 29

3T

En réparation

2008

Hors usine

Linde 30

3T

En réparation

2010

Hors usine

Linde 32

3T

En réparation

03/10/2011

SCK 8

Linde 16

3T

En marche

2001

MPF9

Linde 21

3T

En marche

2005

MPF9

Linde 22

3T

En marche

2005

MPF8

Linde 23

3T

En marche

2006

MMP

Linde 24

3T

En marche

2006

MPF8

Linde 26

3T

En marche

2007

SCK 1

Linde 27

3T

En marche

2008

MPF9

Linde 31

3T

En marche

2010

SCK IV

Linde 34

4T

En marche

17/01/2012

PDE

CAT 45 33

3T

En marche

15/11/2012

MONTAGE

Linde B1

3T

En marche

15/03/2013

3 Triage

Linde B2

3T

En marche

18/03/2013

Transfert Usine MPF

Linde B3

3T

En marche

18/03/2013

Nouvelle PDE

Linde B4

3T

En marche

14/03/2013

MPF N°10

Linde B5

3T

En marche

14/03/2013

SCK 4

Hyster B6

3T

En marche

30/03/2013

PDE

Tableau 3 : Liste des chariots élévateurs élévateurs

KARMA / R’BIGUI

Page 49

PROJET DE FIN D’ETUDES 2.2 Elaboration d’un référentiel de contrôle interne de la conformité des chariots élévateurs 2.2.1 Objectifs : Dans le cadre de rendre et fournir un matériel conforme et en bon état nous devions évaluer l’état actuel des chariots élévateurs. Dans cette optique nous avons élaboré un référentiel de contrôle interne de la conformité des chariots élévateurs sous forme de check List, afin de détecter les non conformités et proposer et mettre en place des actions correctives.

2.2.2 Démarche Démarche de l’élaboration de check L ist de vérification de l’état de conservation des chariots élévateurs : Dans le cadre cadre de l’élaboration de check List L ist d’inspection de l’état mécanique des engins pour la vérification de leur conformité nous nous sommes basés sur :

1. 2. -

L’étude technique technique du chariot élévateur élévateur : : Les éléments constitutifs du chariot élévateur La description de son fonctionnement M aîtr i se de la r é glementat gl ementatii on et la l a Nor N orme me relatives à l’état mécanique des engins : Les articles 05, 10, 18, 20, 21, 22, 25, 36 et 37 de l ’arrêté viziriel viziriel du 9 septembre 1953 de la réglementation marocaine [1] Article 256.1 de la réglementation de santé et sécurité au travail RSST- 4 janvier 2008 [2] Les articles 4.15, 5.5.1, 5.5.1.1 de la Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993[2] 1993[2] [3]

Le contenu de ce check List porte sur [7]:

- - - - - - - - - - - - - - -

Inspection du chariot La mise en place et l’état de la plaque signalétique L’état du mécanisme de levage L’état du mécanisme d’inclinaison L’état du mécanisme de translation L’état des chaînes L’état de dosseret de charge L’état de l’équipement de préhension L’état des dispositifs de commande L’état des roues à bandage plein L’état du Siège L’état des dispositifs dispositifs de retenue du cariste L’état du Volant L’état des systèmes de freinage L’état des dispositifs de sécurité

2.2.3 Démarche d’élaboration de check List de sécurité Afin de vérifier l’état sécuritaire des chariots élévateurs nous avons élaboré un check List de sécurité en se basant sur :

KARMA / R’BIGUI

Page 50

PROJET DE FIN D’ETUDES 1. L’étude des dispositifs de sécurité sécurité du chariot élévateur élévateur 2. M aîtr i se de la r é gl ementat ement atii on et la l a Nor N or me r elati ela ti ve àl a sé cur cu r i té - Les articles 22, 22, 18, 16, 25, 25, 10, 4 de l’arrêté l’arrêté viziriel viziriel du 9 septembre 1953 de la réglementation marocaine [1] - Article 256 de la réglementation de santé et sécurité au travail RSST [3] - Les articles 5.3.7, 4.4.2, 4.15, de la Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993[4] 1993[4] [2] Le contenu de ce check List porte sur [8]:

- - - - - - - -

Avertisseur Avertisseur de recul Phares et clignotants Rétroviseur Extincteur Dosseret de charge Protège conducteur Ceinture de sécurité

2.3 Mise en exécution des check List Nous avons mis en exécution les check List sur les chariots qui sont en marche, sur 17 chariots.

2.4 Analyse des résultats et détection de non conformités Après avoir mis en exécution les check List, nous avons analysé les résultats. Cette analyse nous a permis de détecter les non-conformités par rapport à la réglementation et les normes. Les tableaux suivants présentent le nombre de chariots élévateurs conforme et non conforme à chaque texte réglementaire. 2.4.1

Résultat de l’état mécanique : mécanique :

Article

Nombre d'engin non conforme

Article 02 de l’arrêté viziriel du 09 septembre 1953

0

Article 05 de l'arrêté viziriel du 09 septembre 1953

10


10


0


2

Article 22 de l’arrêté viziriel du viziriel du 09 septembre 1953

13

Article 32 de l’arrêté viziriel du 09 du 09 septembre 1953

0

Article 36 de l’arrêté viziriel du 09 du 09 septembre 1953

16

Article 37 de l’arrêté viziriel du viziriel du 09 septembre 1953

5

Article 06 de l’arrêté viziriel du 03 novembre 1953

0

Tableau 4 : Nombre Nombre de c hariots non conformes à la réglementation de l’état mécanique

KARMA / R’BIGUI

Page 51

PROJET DE FIN D’ETUDES 2.4.1

Résultat de l’état sécuritaire : sécuritaire :

Article

Nombre d'engin non conforme


17


17


16


10


0


13

Norme ASME B56.1-1993, B56.1-1993, art. 4.15

11

Norme ASME B56.1 -1993 -1993 – – A.1995,art A.1995,art 4.4.2

9

RSST, art. 256

16

[NM 09.5.007]

17

Tableau 5 : Nombre Nombre de chariots non conformes à la réglementation de l’état sécurité

correctives : 2.5 Elaboration du plan d’actions correctives : Après avoir détecté les non conformités de chaque chariot élévateur par rapport aux dispositions réglementaires et par rapport aux aux normes, nous avons pu proposer les actions correctives permettant de rendre ces engins engins conformes et en bon état.  Plan d’action de m i se en

con co n f or m i t é mé can ca n i qu que e des ch ch ar i ot otss é lé vatteu va eurr s s ::

Tableau 6 : Actions de mise en conformité de l’état mécanique

KARMA / R’BIGUI

Page 52

PROJET DE FIN D’ETUDES  Plan d’action de mise mise en conformité

sé cu r i t ai r e des ch char ar i ot otss é lé vatteu va eurr s s ::



Tableau 7 : Actions de mise en conformité de l’état sécuritaire 2.6 Estimation du coût des actions de mise en conformité Le tableau suivant récapitule les différentes actions de mise en conformité de l’état mécanique nécessitant un budget : Nombre Prix/unité Total Actions d'engin (Dhs) (Dhs) Moteur

1

30 000

30 000

Chaînes

2

2*1100

4400

Fourches

2

4000

8 000

Galets

3

350

1 050

Roues à bandage

3

2*3900

23 400

Batterie

1

1200

1 200

Compteur

3

1600

4 800

Mécanisme de levage

2

1000

2000

Mécanisme d'inclinaison

2

450

900

Mécanisme de translation

8

3000

24 000

Siège avec un autre conforme équipé d'un amortisseur

3

900

2700

Verrous de sécurité des fourches

7

2*40

560

Dispositifs de commande

4

150

600

Plaque signalétique du chariot élévateur

2

50

100

103 710 Tableau 8 : Coût des actions de mise en conformité de l’état mécanique

KARMA / R’BIGUI

Page 53

PROJET DE FIN D’ETUDES Afin de rendre les chariots élévateurs conformes en regard de l’état mécan ique, le bilan est de 103 710 Dhs. Concernant l’état sécuritaire, le tableau suivant regroupe les différents éléments à mettre en place et leurs coûts :

Nombre d'engin

Prix/unité

Total

(Dhs)

(Dhs)

Extincteur

15

180

2700

Dosseret de charge

6

800

4800

Rétroviseur

6

27

162

Couvercle de retenue de la batterie

6

170

1020

Coupe de circuit d'urgence

17

****

****

Ceinture de sécurité

7

50

350

Avertisseur

5

64

320

Phares

5

84

420

Actions

9772 Dhs Tableau 9 : Estimation des actions actions de mise en conformité conformité des chariots élévateurs élévateurs Alors l’utilisation sécuritaire des chariots élévateurs coûte pour l’entreprise : l’entreprise : 9 772 Dhs.

III.

Vérification et entretien :

La sécurité de l’opérateur ainsi que celle du personnel environnant est directement liée aux vérifications et à l’entretien l’entretien de l’appareil. Il est obligatoire de remédier remédier aux observations et et anomalies signalées lors de la vérification avant toute nouvelle utilisation du chariot.

1. Les épreuves de mise et remise en service : Les chariots font l’objet de vérifications vérifications obligatoires avant mise en service et avant remise en service. Ces vérifications sont nécessaires pour être en conformité avec les règles techniques. L’arrêté L’arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 3 novembre 1953 fixe pour les appareils de levage et donc pour les chariots élévateurs les vérifications lors de la mise en service, lors de la remise en service après toute opération de démontage et remontage ou modification susceptible de mette en cause leur sécurité ainsi que les vérifications générales périodiques.

1.1 Dispositions réglementaires : L’article 31 de l’arrêté viziriel de 09 septembre 1953

« Les appareils seront se ront éprouvés é prouvés avant leur mise en service s ervice dans les conditions fixées f ixées par un arrêté du directeur du travail et des questions sociales. Ils seront soumis à nouvelle épreuve dans les cas prévus par ledit arrêté. Conformément à l'article 2 du présent arrêté, les appareils devront, dans toutes leurs parties, résister sans rupture ni déformation permanente aux contraintes résultant de ces épreuves. »

KARMA / R’BIGUI

Page 54


L’article 01 de l’arrêté viziriel de 03 novembre 1953 « Les épreuves prévues à l'article 31 de l'arrêté viziriel susvisé du 9 septembre 1953 comprendront une épreuve statique et une épreuve dynamique. Ces épreuves seront effectuées sur l'appareil muni de tous ses accessoires.»

1.2 Critique de la politique de réception des chariots élévateurs : La réception des chariots élévateurs neufs ou d’occasion, à super cérame, est basée sur des vérifications d’adéquation du chariot avec la nature du travail et sur des essais du bon fonctionnement de ses éléments et accessoires, Mais cela reste insuffisant pour s’assurer de la conformité du matériel. Pour le cas de la remise en service des chariots élévateurs après une opération de démontage et remontage ou toute autre modification susceptible de mettre en cause la sécurité, les vérifications effectuées ne sortent non plus du cadre des essais du fonctionnement.

Elaboration d’une procédure de contrôle avant la mise et la remise en service

1.3 Procédure de contrôle de réception des chariots élévateurs : Les vérifications de cette procédure sont à la charge du chef d’établissement et seront effectuées par des personnes qualifiées appartenant ou non à l’établissement. Examen d’adéquation

Consiste à vérifier que l’appareil est approprié aux travaux à effectuer ainsi qu’aux risques auxquels les travailleurs sont exposés.

Essai de fonctionnement

Permet d’assurer du bon fonctionnement de l’appareil, dans les positions les plus défavorables, tout en sollicitant les organes mécaniques aux valeurs maximales de la capacité prévue par le fabricant et de vérifier l’efficacité de fonctionnement des différents dispositifs de sécurité et limiteurs.

Examen de l’état de conservation

A pour but de vérifier l’état de conservation et de déceler toute détérioration susceptible d’être à l’origine d’une situation dangereuse.

Epreuve statique

Consiste à maintenir la charge nominale du chariot, sollicitant au maximum les différents organes, multipliée par un coefficient d’épreuve statique pendant une durée déterminée.

Epreuve dynamique

Consiste à déplacer la charge nominale du chariot dans toutes les positions qu’elle peut occuper, sollicitant au maximum les différents organes, multipliée par un coefficient d’épreuve dynamique.

KARMA / R’BIGUI

Page 55

PROJET DE FIN D’ETUDES Tableau 10 : Procédure de contrôle contrôle de réception des chariots chariots élévateurs Si Pm désigne Pm désigne le poids maximum qu'il est permis de faire mouvoir par l'appareil, la charge d'épreuve sera au minimum égale à 1,5 Pm pour Pm pour l'épreuve statique et 1,2 Pm pour Pm pour l'épreuve dynamique. L'épreuve statique d'un appareil consiste à lui faire, supporter la charge d'épreuve, sans la faire mouvoir, pendant une heure au moins. Au cours de l'épreuve, les flèches prises et les déformations subies par les différentes parties de l'appareil seront mesurées. L'épreuve dynamique, d'un appareil consiste à faire mouvoir la charge d'épreuve de façon à placer cette charge dans toutes les positions qu'elle peut occuper. Il n'est tenu compte ni de la vitesse ni de l'échauffement de l'appareil. Les flèches et déformations dues à l'épreuve seront mesurées, s'il y a lieu. L'appareil doit subir ces deux épreuves sans défaillance.

2. La vérification journalière : Le cariste doit effectuer une inspection de son chariot avant chaque prise en charge en début de poste. Cette inspection consiste en un contrôle visuel des principaux organes pour s’assurer qu’il n’y a pas d’anomalie.

2.1 Dispositions réglementaires : Norme Asme B56, 1l’article 5.5.1 « Lorsqu’il commence à travailler et avant de conduire le chariot, le cariste doit vérifier l’état de marche du chariot.» chariot. » Norme Asme B56, 1l’article 5.5.1.1 « Si le chariot doit faire l’objet de réparations ou encore s’il n’est plus sécuritaire ou peut présenter un risque, il i l faut avertir immédiatement le responsable désigné dési gné par l’utilisateur l’ utilisateur et cesser d’utiliser le chariot tant qu’il n’aura pas été réparé r éparé et qu’il ne présentera plus aucun danger. » danger. »

2.2 Etude critique de la vérification actuelle : Les habitudes de prise de poste se diffèrent d’un cariste à l’autre au sein de super cérame; Pour les 22 caristes questionnés et observés durant notre période de stage, cette différence est présentée dans le graphe suivant :

KARMA / R’BIGUI

Page 56


Figure 21 : Nombre de caristes effectuant effectuant le type de vérification vérification

-Sensibilisation des caristes sur l’importance des vérifications journalières -Etablissement et mise en place d’une liste de vérification journalière dans chaque chariot

2.3 Les exigences de la vérification Les éléments essentiels pour la vérification journalière des chariots élévateurs avant la prise de poste reposent sur : Les freins, l’état des pneumatiques, les chaines, les fourches, les accessoires de sécurité tels les feux et les avertisseurs sonores, les indicateurs du tableau de bord, les niveaux de liquide de refroidissement, de carburant, carburant, d’huile. La liste de vérifications à effectuées que nous avons établit est présenté en annexe [9]. Toutes les anomalies doivent être notées et les explications inscrites sur le rapport d’inspection. Si on note quelque chose qui présente un risque pour la santé du cariste ou des autres personnes, le chariot ne doit pas être utilisé et le département d’entretien doit doit en être immédiatement avisé.

3.

Les entretiens :

Un pr ogramme ogramme d’entretien préventif doit être appliqué pour chaque chariot élévateur. Ce programme, basé sur le nombre d’heure d’opération du chariot, doit comporter des éléments de vérification, de changement de pièces et d’ajustement nécessaires à son fonctionnement fonction nement sécuritaires. Les composantes de ce programme doivent être fixées en tenant compte : - De la réglementation.

KARMA / R’BIGUI

Page 57

PROJET DE FIN D’ETUDES - - - -

Des normes et des exigences du fabricant en regard de l’entretien du chariot élévateur. Des commentaires et remarques des caristes à la suite de leur inspection. Des informations recueillies à la suite d’incidents et d’accidents du travail. Toute information susceptible d’aider à améliorer la sécurité entourant l’utilisation du chariot élévateur.

3.1 L’état actuel des entretiens L’entretien des engins de l’entreprise et plus particulièrement des chariots élévateurs se fait par l’équipe du Parc Auto sous plusieurs problèmes à savoir : :

Les problèmes Non respect de la périodicité des entretiens Absence de planification Non respect des exigences des fabricants Pas d’archivage des opérations effectuées

Les causes sources Indisponibilité des chariots élévateurs Ignorance des caristes de l’importance de l’entretien Mauvaise organisation du travail Ignorance de l’importance du respect des exigences du fabricant pour la conformité et la sécurité du matériel Aucune personne n’est désignée pour l’archivage

3.2 Actions d’amélioration

Les actions Sensibilisation des caristes sur l’importance des entretiens Sensibilisation du Parc Auto sur l’impact du non respect des périodicités d’entretien Etablissement des listes d’entretiens à effectuer en respectant les exigences des fabricants [10] Elaboration des canevas d’archivage des opérations d’entretien [11] Désignation d’une personne pour l’archivage

KARMA / R’BIGUI

Page 58

PROJET DE FIN D’ETUDES 4.

L’inspection : L’inspection :

Les vérifications et contrôles périodiques ont pour objet de s’assurer du maintien en conformité des équipements et d’intervenir en cas de défectuosité. de défectuosité. Pour le cas des engins de super cérame cette inspection est négligée, il n’y a pas de contrôle de l’état mécanique et de l’état sécuritaire des chariots élévateurs, alors qu’il est obligatoire que les chariots élévateurs soient inspectés une fois par semaine par un personnel compétent spécialement désigné par le chef d’établissement, Ce qui nous a amené à identifier les éléments à contrôler pour chaque état, les personnes qualifiées pour effectuer l’inspection ainsi que sa fréquence dans le tableau suivant : suivant :

L’état mécanique L’état sécuritaire

Référentiel Check List de l’état mécanique [7] Check List de l’état sécuritaire [8]

Responsable Mécanicien du Parc Auto Service sécurité

Fréquence Hebdomadaire Hebdomadaire

Tableau 11 : Inspection des chariots élévateurs Le résultat de cette inspection et toutes les observations et anomalies doivent être consignés dans un carnet de bord de l’engin. l’engin .

5.

Carnet de maintenance :

Problématique

Absence de traçabilité des opérations effectuées sur les chariots élévateurs  Absence de carnet de maintenance

Un carnet de maintenance doit être établi et tenu à jour pour chaque chariot afin de consigner toutes les opérations concourant à la maintenance indispensable à la bonne gestion du chariot. Sur le carnet de maintenance [11] [12] sont [12] sont consignés : Les résultats des épreuves de réception du chariot. Les opérations de maintenance effectuées en application des recommandations du fabricant du chariot. Toute opération d’inspection, d’entretien, de réparation, de remplacement, ou de modification effectuée sur le chariot. Alors, un carnet de maintenance permet de connaitre toute opération effectuée sur le chariot depuis sa réception jusqu’à la présente date, dans le but d’analyser d’analyser et de résoudre les problèmes critiques.

KARMA / R’BIGUI

Page 59

PROJET DE FIN D’ETUDES Conclusion : Dans ce chapitre nous avons, en premier lieu, critiqué le choix du type de chariot utilisé à Super Cérame et nous avons proposé par la suite un type adéquat, économique, respectueux de l’environnement et répondant aux exigences du travail. En 2 ème lieu nous avons détecté les non-conformités non-conformités de l’état actuel des chariots élévateurs à travers un vrai diagnostic et nous avons élaboré un plan d’action avec une estimation du coût pour rendre ces chariots conforme et en bon état. En 3 ème lieu nous avons effectué effectué un diagnostic de l’état actuel de toutes les vérifications et entretiens qui doivent s’effectués et nous avons proposé des actions correctives permettant le maintien de ces chariots en bon état. Une partie des actions de mise en conformité c onformité de l’état mécanique et sécuritaire des chariots élévateurs a été réalisé par le fournisseur de ces engins à savoir la réparation des avertisseurs sonores, vérins de direction etc. Après la mise en conformité de l’état mécanique et sécuritaire sécu ritaire des chariots élévateurs, il faut établir un personnel apte à la conduite sécuritaire et à la bonne utilisation de ces engins d’où l’intérêt du 3ème chapitre.

KARMA / R’BIGUI

Page 60


Partie II : Mise en conformité réglementaire des chariots élévateurs

Caristes

KARMA / R’BIGUI

Page 61


Introduction La Loi sur la sécurité et l'hygiène du travail exige des employeurs qu'ils s'assurent qu'un travailleur affecté à la conduite d'un chariot élévateur motorisé est « compétent » ou « qualifié » pour le faire. Un conducteur compétent ou qualifié sait non seulement manœuvrer le genre de chariot qu'on lui confie, mais il doit être conscient des dangers associés à son travail et il sait manœuvrer un chariot en assurant sa propre sécurité et celle des autres dans un lieu de travail donné. Dans cette optique, le présent chapitre porte sur une étude critique de la politique de recrutement des caristes au sein de Super Cérame, Cérame, porte sur l’évaluation de leur aptitude à la conduite sécuritaire et mise en place des actions d’amélioration. d’amélioratio n. énonce les connaissances et les compétences que doit démontrer un conducteur compétent ou qualifié.

I.

Etude Critique de la politique de recrutement des caristes :

1. Dispositions réglementaires : Article 35 de l’arrêté viziriel de 09 septembre 1953

« II est interdit de confier la conduite des appareils de levage à des ouvriers que leur ignorance ou leur connaissance imparfaite des consignes et des manœuvres, leur état de santé ou leurs aptitudes physiques rendent impropres à remplir ces fonctions. » Article 256.3 du RSST

« Un chariot élévateur doit être utilisé uniquement par un cariste ayant reçu : 1° une formation qui porte notamment sur : a) les notions de base relatives aux chariots élévateurs; b) le milieu de travail et ses incidences sur la conduite d’un chariot élévateur; c) la conduite d’un chariot élévateur; d) les règles et mesures de sécurité; 2° une formation pratique, effectuée sous la supervision d’un instructeur, qui porte sur les activités liées au chariot élévateur, tels que le démarrage, démarrage, le déplacement et l’arrêt, la manutention de charges et toute autre manœuvre nécessaire à la conduite d’un chariot élévateur. » La conduite des engins de levage est un point aussi important que les épreuves de levage. Il est vrai que l’arrêté du 9 septembre ne comprend pas d’exigence spécifique pour la formation des conducteurs, toutefois, il interdit de confier la conduite des appareils à des opérateurs ignorant les manœuvres et déclarés inaptes médicalement. Il est donc souhaitable de former les conducteurs, conducteurs, de mettre à jour leur formation à chaque fois que le besoin se fait ressentir et de les sensibiliser régulièrement au respect des consignes de sécurité liées aux appareils. appareils. Une habilitation à la conduite peut être instituée en interne après validation du chef d’établissement incluant la formation, formation, l’attestation médicale et médicale et les tests de conduite. conduite. Pourtant, l’article 256.3 de 256.3 de la réglementation de la santé et sécurité au travail (RSST), semble clair à cet effet : toute personne utilisant un chariot élévateur doit avoir reçu de la formation.

KARMA / R’BIGUI

Page 62

PROJET DE FIN D’ETUDES 2. Critique de l’état actuel de la politique de recrutement des caristes : 2.1 Etude de l’existant : Afin d’étudier l’état actuel de la politique de recrutement des caristes au sein de Super Cérame, nous avons élaboré un check List [8] [8] permettant de recueillir les informations sur chaque conducteur concernant:

- - - - - -

L’autorisation de conduite La formation des conducteurs Test théorique Test pratique Examen médical Niveau scolaire

2.2 Résultat : Après le remplissage de 22 Check List, nous avons pu repérer les problèmes représentés dans le tableau suivant :

Résultat du diagnostic de la politique de recrutement des caristes sur : - 21 caristes n’ont pas reçu une formation préalable sur : a) les notions de base relatives aux chariots élévateurs; b) le milieu de travail et ses incidences sur la conduite d’un chariot élévateur; c) la conduite d’un chariot élévateur; d) les règles et mesures de sécurité; - 21 caristes n’ont pas un permis cariste - Aucun conducteur n’a subi un test théorique avant d’occuper son poste de cariste - Aucun conducteur n’a subi un examen médical de vérification de l’aptitude à la conduite du chariot élévateur. - L’autorisation de conduite est délivrée aux conducteurs après avoir leur subir juste un test pratique. - Aucun règlement d’interdiction des personnes non autorisées à conduire le chariot élévateur n’est présent. - La plupart des conducteurs sont des analphabètes.

Tableau 12 : Résultat du diagnostic diagnostic de la politique de recrutement recrutement des caristes caristes Conséquences :  Un grand nombre d’accidents a été à cause de l’absence de formation ou une

formation insuffisante ou inadaptée  Environ 40% des accidents graves ou mortels ont été à cause de la conduite des chariots élévateurs par des personnes non autorisées.

KARMA / R’BIGUI

Page 63

PROJET DE FIN D’ETUDES 3. Actions correctives ou d’amélioration. Définition

d’une

nouvelle

politique

de

recrutement

conforme

aux

dispositions

ré gl ementa emen taii r e. La Loi sur la sécurité et l'hygiène du travail exige des employeurs qu'ils s'assurent qu'un travailleur affecté à la conduite d'un chariot élévateur motorisé est « compétent » ou « qualifié » pour le faire. Pour cela nous avons énoncé les connaissances et les compétences que doit démontrer un conducteur compétent ou qualifié . Un conducteur compétent ou qualifié sait non seulement manœuvrer le genre de chariot qu'on lui confie, mais il doit être conscient des dangers associés à son travail et savoir manœuvrer un chariot en assurant sa propre sécurité et celle des autres dans un lieu de travail donné. ère

tabll i ss ssement ement des con conn n ai aiss ssan ances ces et com compé pé tences ten ces du condu con ducteu cteurr et 1 action : E tab dé f i ni tition on du pr prof ofii l r echer cherché ché A. Etablissement des compétences des conducteurs Afin d'établir les compétences d'un travailleur pour manœuvrer un chariot élévateur motorisé, un employeur devrait s'assurer que le travailleur : A. a été informé des dangers associés à la conduite d'un chariot élévateur motorisé dans le lieu de travail concerné et notamment des dangers associés à la charge, à la conception du lieu de travail et aux conditions environnementales; B. sait se protéger et protéger les autres contre les dangers; C. a démontré à une personne qui, par suite de sa formation et de son expérience, possède une connaissance approfondie de l'utilisation sécuritaire des chariots élévateurs motorisés, qu'il a acquis les compétences et les connaissances (compétences visées) que les conducteurs doivent acquérir.

B. Définition des connaissances et compétences nécessaires au poste: 1. Connaissances Un conducteur « compétent » connaît/comprend : travail et de ses règlements qui  les sections de la Loi sur la sécurité et l'hygiène du travail s'appliquent à la tâche; conduite et des  les dangers associés à la tâche, notamment les principes de la conduite caractéristiques du chariot chariot élévateur, les conditions du lieu lieu et de l'environnement de travail, et les activités qui posent un danger réel potentiel pour la santé et la sécurité au lieu de travail;  les spécifications du constructeur relativement à la manœuvre et à la manutention sécuritaire des charges pour la classe ou le type de chariots concernés;  les procédures et pratiques spécifiques au lieu de travail qui visent la sécurité des travailleurs.

KARMA / R’BIGUI

Page 64


2. Compétences : Un conducteur « compétent » doit pouvoir suivre les procédures suivantes d'une façon qui est cohérente avec les normes de compétences pour l'utilisation de l'engin qu'on lui affecte et compte tenu des conditions habituelles du lieu de travail :  Vérification préparatoire;  Démarrage et arrêt du moteur;  Fonctionnement général – arrêt, démarrage, virage, conduite en marche avant et en marche arrière avec ou sans charge, stationnement, manœuvre à proximité du personnel;  Manutention des charges – choix et sécurité des charges, ramassage et placement, levage de personnes, gerbage et dégerbage, manutention spécifique aux camions et aux wagons; déchargement – véhicules véhicules de transport, structures, monte-charge;  Chargement et déchargement – courant – ravitaillement ravitaillement en carburant.  Entretien courant –

C. Profil recherché : Afin de satisfaire les exigences citées ci-dessus, nous proposons une liste contenant deux établissements de l’OFPPT au Maroc offrant la formation : cariste

Etablissement Institut Spécialisé dans les Transport Routier AGADIR Institut Spécialisé dans les Transport Routier TANGER

Ville

TEL

Métiers

de

AGADIR

0528246301

Métiers

de

TANGER

0539312156

Tableau 13 : Liste des établissements établissements offrant la formation formation cariste A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure d’exécuter les opérations et les activités suivantes :  Réaliser les opérations de manutention avec un chariot élévateur.  Assurer la maintenance de premier niveau du matériel utilisé.  Rendre compte des anomalies et difficultés rencontrées dans l’exercice de ses fonctions.  Appliquer les mesures d’hygiène, de santé et de sé curité au travail. La durée de formation est étalée sur un semestre. Conditions d’admission : d’admission : ème  Niveau Scolaire : 2 année du Baccalauréat  Etre apte physiquement : présentation d’un certificat médical d’aptitude :  Aptitudes et qualités exigées pour l’exercice du métier :  Autonomie.  Conscience professionnelle.  Rigueur.

KARMA / R’BIGUI

Page 65

PROJET DE FIN D’ETUDES 

Adresse.  Passion du travail.  Disponibilité.  Ténacité. Le travail du Cariste exige un niveau élevé d’attention, de concentration et de coordination. Etant donné les conséquences souvent dramatiques des accidents associés à la conduite des chariots élévateurs, la mise en œuvre d’une pratique de conduite sécuritaire est d’une importance capitale. ème

2

ter m i n at atii on des é tapes ta pes de r ecr u tem temen ent t action : D é

Pour la sécurité des employés et la prévention des accidents au sein de l’entreprise, et pour maintenir les chariots élévateurs en bon état, la conduite des chariots de manutention autoportés ne peut être confiée qu'à un conducteur titulaire d'une autorisation de conduite spécifique attestant son aptitude à conduire cette catégorie de chariot. Pour cette raison un nouveau conducteur doit suivre les étapes suivantes afin qu’il puisse occuper le le poste du cariste: L’autorisation doit être établie et délivrée sur la base d’une évaluation par l’employeur destinée à vérifier que le conducteur dispose bien de l’aptitude et de la capacité à conduire en sécurité l’équipement pour lequel l’autorisation est envisagée. Pour cela, l’employeur doit s’assurer des 3 éléments suivants : suivants : - l’aptitude l’aptitude médicale du cariste à la conduite d’un chariot automoteur (1) - un contrôle des connaissances et de savoir-faire savoir-faire du conducteur pour la conduite en sécurité (2) - une connaissance des lieux et des instructions à respecter sur le site d’utilisation (3)

1) Une visite médicale adaptée aux équipements utilisés doit être passée auprès d’un médecin du travail. Elle comprend notamment des tests visuels et auditifs. Des examens complémentaires, tests psychotechniques par exemple, peuvent être prescrits par le médecin s’il l’estime nécessaire. Cette aptitude médicale doit être vérifiée avant de délivrer l’autorisation de conduite. Ensuite, elle doit être vérifiée tous les ans par le médecin du travail dans le cadre général des visites règlementaires. 2) Le contrôle des connaissances peut être effectué de 2 manières : - soit le cariste est titulaire d'un certificat professionnel obtenu au terme d'une formation dispensée par un établissement spécialisé compétent (voir Tableau liste des établissements). Toutefois, ce certificat ne constitue pas un véritable "permis de conduire" des chariots car il ne dispense pas l'employeur de la nécessité de délivrer une autorisation de conduite dans son entreprise. - soit le conducteur n'est pas titulaire d'un certificat "cariste" donc, une formation en interne doit être assurée dont le contenu nous l’avons définit dans l’annexe [6]. Et [6]. Et dans ce cas, le contrôle des connaissances doit être organisé par l'employeur. Donc cette

KARMA / R’BIGUI

Page 66

PROJET DE FIN D’ETUDES perspective, nous avons élaboré un test t est d’évaluation théorique de 20 min contenant 60 questions et un test pratique de 20 20 min qui doit doit se dérouler en présence d’un testeur qualifié. Pour assurer une traçabilité des documents d’évaluation, d’évaluation, nous nous sommes basées sur la recommandation R389 de la CNAM qui constitue un bon moyen de se conformer aux obligations obligations en matière de contrôle contrôle des connaissances connaissances et également sur la réglementation marocaine, la norme ASME et l’INRS. 3) Pour délivrer l’autorisation de conduite dans son entreprise, l’employeur doit s’assurer que le conducteur a connaissance des lieux et des instructions à respecter pour manœuvrer sur le site d’exploitation. : d’exploitation. : protocole de sécurité, plan de circulation, consignes de sécurité de l’entreprise, r ègles ègles de conduite des chariots.

Validité de l’autorisation L’autorisation de conduite n’est valable que dans l’entreprise où elle est délivrée, pour circuler sur le ou les sites d’utilisation et pour la catégorie de chariot pour laquelle laquelle le cariste a été formé. Un modèle d’autorisation de conduite est proposé en annexe [13].

Schéma récapitulatif de la procédure de recrutement re crutement : Le cariste est titulaire d'un certificat professionnel

Vérification de l’aptitude médicale à la conduite

Le conducteur n'est pas titulaire d'un certificat "cariste"

Vérification de l’aptitude médicale à la conduite

Médecin de travail

Formateur

Formation

Testeur

Test d’évaluation

Consignes sur les lieux de travail et instructions à respecter

L’employeur

Chef d’entreprise

Délivrance de l’autorisation de conduite

Figure 22 : Schéma récapitulatif de la procédure procédure de recrutement recrutement des caristes

KARMA / R’BIGUI

Page 67

PROJET DE FIN D’ETUDES II.

Vérification de l’aptitude des caristes :

Afin d’évaluer les conducteurs, conducteurs, nous avons adopté la méthodologie suivante : Elaboration d’un check List d’évaluation des conducteurs. Mise en exécution du Check. Analyse du r ésultat ésultat de l’évaluation des pratiques des conducteurs. 1. Elaboration d’un check List d’évaluation des conducteurs. Pour pouvoir vérifier l’aptitude des caristes à la conduite des chariots élévateurs, nous avons élaboré un Check List qui nous permet d’évaluer les connaissances des caristes et relever leurs mauvaises pratiques. 2. Mise en exécution du Check Pour remplir le check List, nous nous sommes basées sur l’observation des pratiques des conducteurs pendant toutes la durée de stage et sur un questionnement direct avec eux. Ce Check List a été mis en exécution exécuti on sur 22 conducteurs. 3. Résultat de l’évaluation des pratiques des pratiques des conducteurs Le résultat obtenu est présenté dans le tableau suivant : Oui/Non

Nombre de caristes

Oui Oui

20 18

Non

22

Oui

7

Facteur d’accidents Transport ou l’élévation de personnes Traction des véhicules Transport des charges au-dessus du personnel. Vitesse excessive

Capacité et stabilité du chariot Levage d’une charge supérieure à la capacité du Oui chariot Circulation avec fourche éloigné de 15 à 20 cm du Non sol Non Circulation fourche en hauteur Vérification et maintenance de premier niveau Non Vérifications journalières Non Détérioration non signalée

22 22 22 20 13

Règles de conduite Conduite en marche arrière en cas d'une mauvaise visibilité

Non

8

Ralentissement à un virage, à un croisement, à l'approche d'un piéton

Non

10

Marche avant pour monter une pente

Non

3

KARMA / R’BIGUI

Page 68

PROJET DE FIN D’ETUDES Marche arrière pour descendre une pente Respect de la distance de sécurité entre 2 chariots Utilisation du klaxon en cas de besoin Circulation mât incliné vers l'arrière

Non Non Non Oui

3 22 14 22

Inclinaison du mât vers l'avant

Oui

22

Pose des fourches au sol

Non

10

Ravitaillement Fumer pendant le remplissage en carburant

Oui

2

Fin de poste

Tableau 14 : Résultat de l’évaluation des pratiques des conducteurs Ce résultat nous a permis également de détecter des non conformités par rapport aux normes et aux dispositions réglementaires qui sont présenté dans le tableau suivant : Dispositions règlementaires et normes Arrêté viziriel du 29 hija 1372 (9 septembre 1953) déterminant les mesures particulières de sécurité relatives aux appareils de levage

N° de l’article

25 26

28 5.3.7

Norme ASME B56,11993 Safety Standard for Low Lift and High Lift Trucks

5.5.1 5.5.1.1

L’article

II est interdit de soulever avec un appareil une charge d'un poids supérieur au poids maximum indiqué sur l'appareil, compte tenu des conditions de son emploi. II est interdit d'utiliser les appareils de levage pour le transport des personnes. Il est interdit d'utiliser les engins de levage pour la traction de quelque véhicule que ce soit. Si la charge transportée obstrue la visibilité en marche avant, le cariste doit conduire le chariot élévateur en marche arrière. Lorsqu’il commence à travailler et avant de conduire le chariot, le cariste doit vérifier l’état de marche du chariot. Si le chariot doit faire l’objet de réparations ou encore s’il n’est plus sécuritaire ou peut présenter un risque, il faut avertir immédiatement le responsable désigné par l’utilisateur et cesser d’utiliser le chariot tant qu’il n’aura pas été réparé et qu’il ne présentera plus aucun danger

Tableau 15 : Non-conformité des pratiques des conducteurs conducteurs par rapport aux dispositions réglementaires

KARMA / R’BIGUI

Page 69

PROJET DE FIN D’ETUDES 4. Actions d’amélioration 1ère action : F orm ormati ation on et et se sensibi l i sati ation on des des cari stes Après avoir évalué l’aptitude des caristes à la conduite des chariots élévateurs, nous avons pu relever leurs mauvaises pratiques et identifier par la suite leur besoin. Ce qui nous a amené à leur faire une formation et une sensibilisation. 1. Objectif : La formation à la bonne conduite et en sécurité es t un outil pour augmenter la productivité de en matière de logistique et de production. Car ell e permet de : Gagner du temps et augmentez la productivité des caristes Prévenir les accidents Maintenir les chariots en bon état Endommager moins la marchandise (les palettes de carreaux céramiques) : Même si personne n’est blessé lors d’un accident, les accidents de chariots impliquent fatalement des dommages sur la marchandise (les palettes de carreaux céramiques). Investir moins de temps et de budget dans la maintenance Motiver et valoriser les caristes 2. Etude du profil des caristes : L’étude du profil des conducteurs est une étape fondamentale dans la préparation de la formation. Car elle nous permet de préparer un support de formation et un discours compréhensible et adapté au niveau de la population cible. Pour cela, nous avons identifié le niveau scolaire, l’âge et la date d’intégration pour en conclure le niveau d’expérience pour chaque conducteur. Afin de remplir le tableau suivant nous étions obligées d’arrêter chaque chariot. Non et prénom des caristes

Date d’intégration

Niveau d’expérience

Niveau scolaire

1 *********** 2 *********** 3 *********** 4 *********** 5 *********** 6 *********** 7 *********** 8 *********** 9 *********** 10 ********** 11 ********** 12 ********** 13 ********** 14 ********** 15 **********

Août 2012 1992 2006 Octobre 2004 2009 2001 1998 1998 2013 2008 1995 1987 2005 2013 2013

1 an 21ans 7ans 8ans 4ans 12ans 15ans 15ans 3mois 5ans 18ans 25ans 8ans 3mois 2mois

Collège Analphabète Analphabète Analphabète Primaire Analphabète Collège Primaire Lycée Collège Analphabète Analphabète Analphabète Lycée Collège

KARMA / R’BIGUI

Age

Entre 25 ans et 55 ans

Affectation Unité B1/B2/B3 Unité B1/B2/B3 Unité B1/B2/B3 SCK 4 SCK 8 SCK 8 Expédition Expédition Expédition Expédition Expédition Expédition Expédition Expédition Unité B1/B2/B3

Page 70

PROJET DE FIN D’ETUDES 16 ********** 17 ********** 18 **********

2011 1997 2000

2ans et demi Collège 16ans Analphabète 12ans et demi Analphabète Tableau 16 : Profil des conducteurs conducteurs

PDE Partout SCK 4

3. Préparation du support de la formation : Vu la plupart des conducteurs sont des analphabètes, nous étions obligé de préparer une formation basée principalement sur les images pour faire passer facilement le message, accompagné d’un discours purement en arabe marocaine d’où la difficulté rencontrée lors de la préparation du support et du discours. 4. Le contenu de la formation et de la sensibilisation : Le contenu de la formation et de la sensibilisation a été porté sur : Les accidents liés au chariot élévateur. Les causes d’accidents. Les règles de conduite pour la prévention des accidents. Les règles de conduite pour maintenir les engins en bon état. La capacité et la stabilité du chariot élévateur. Les vérifications journalières. Les interdictions. La responsabilité du conducteur. Motivation des conducteurs. 5. La formation : 18 personnes répartis comme suit : La formation a été marquée par la présence prés ence de 18 personnes 13 caristes. Responsable du parc auto. Responsable des chariots élévateurs affectés à l’usine. Deux responsables des chariots élévateurs affectés à l’expédition. Chef de département maintenance. Le bon déroulement de la f ormation ormation a été prouvé par l’intervention des conducteurs. Ils ont démontré avec succès qu’ils ont bien suivi la formation. Elle était une bonne opportunité pour eux pour s’exprimer devant les responsables et relever des problèmes et des contraintes pour r especter especter quelques règles qui ont été évoqué lors de la formation d’une part et également une opportunité pour les valoriser d’autre part.

KARMA / R’BIGUI

Page 71


2ème action : M i se en en pl ace de panneaux de si si gnal i sati ation on Dans le cadre du renforcement et du suivi de la formation et dans le cadre de mettre en conformité les articles 26 et 27 de l’arrêté viziriel du 9 septembre 1953, nous avons proposé de mettre en place des panneaux d’interdiction du transport et de l’élévation des personnes et d’interdiction de la traction traction des véhicules par les chariots élévateurs.

Figure 24 : Panneaux de signalisation demandés demandés Le résultat de la production des Panneaux sous forme de carreau céramique :

Figure 25 : Panneaux de signalisation signalisation réalisés au sein de super super cérame

Conclusion : En conclusion, il est interdit de confier la conduite des appareils à des opérateurs ignorant les manœuvres et déclarés inaptes médicalement. Il est souhaitable de former les conducteurs, de mettre à jour leur formation à chaque fois que le besoin se fait ressentir et de les sensibiliser régulièrement au respect des consignes de sécurité liées aux appareils. Une habilitation à la conduite doit être instituée en interne après validation du chef d’établissement incluant la formation, l’attestation médicale et médicale et les tests de conduite. Pour cette raison nous avons instauré une nouvelle politique de recrutement des caristes, nous avons vérifié leur aptitude à la conduite sécuritaire et à la bonne utilisation du matériel et également nous avons établit les actions nécessaires pour répondre à leur besoin. bes oin.

KARMA / R’BIGUI

Page 72


Partie II : Mise en conformité réglementaire des chariots élévateurs

Analyse de la circulation circulation interne et élaboration d’un plan d’un plan de circulation

KARMA / R’BIGUI

Page 73


Introduction La circulation à l’intérieur de l’entreprise est plutôt assimilée à la fonction «transport et manutention», généralement considérée comme une activité auxiliaire difficilement maîtrisable en raison du caractère aléatoire des circulations, des interférences avec les fournisseurs et livreurs, de la variété et de la multiplicité des déplacements des chariots élévateurs, des piétons, etc. La circulation interne est encore plus sous estimé lorsque les échanges avec l’extérieur l’ extérieur sont faibles. Cela conduit un bon nombre d’entreprises à laisser leur circulation intérieur s’organiser spontanément. Et ce manque d’organisation contribue à augmenter les accidents de travail, les incidents de matériels et les pertes de temps liés à ces déplacements. Nous allons montrer dans un premier temps comment la maîtrise de la circulation en entreprise représente un atout majeur dans la diminution des risques professionnels. Puis nous vous proposerons une méthode pour évaluer ces risques et dans un troisième temps nous vous proposerons des pistes de solutions s olutions et des mesures concrètes pour diminuer, voir éliminer éli miner ce risque dans l’établissement. l’établissement.

1. La circulation en entreprise : qui est concerné ? Le code du travail reste l’un des premiers documents auxquels un chef d’établissement, quel que soit son secteur d’activité, doit se référer. Or deux grands axes sont à souligner : - D’une part « l’obligation de résultat » : l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Il doit mettre en place des mesures de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, ainsi qu’une organisation et des moyens adaptés. - L’employeur se doit d’éviter les risques ou au moins d’évaluer ceux qui ne peuvent être évités. Il doit combattre ces risque à la source, adapter le travail et les instructions au travailleur, tenir compte de l’évolution de la technique, remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est l’est pas ou moins dangereux, planifier la prévention, et prendre des mesures de protection collective (Prioritairement aux mesures de protection individuelle). La circulation en entreprise constituant un risque réel, chaque chef d’établissement se doit de l’évaluer, l’évaluer, et de prendre les mesures de prévention nécessaires. S’y ajoute l’obligation de chaque travailleur à prendre soin de sa santé et de sa sécurité, ainsi que celles de toutes les personnes concernées par son travail. La circulation concerne toutes les les entreprises et tout le monde à l’intérieur de l’entreprise : employeur comme employé doivent avoir conscience de ce danger, et prendre les mesures nécessaires à sa maîtrise.

KARMA / R’BIGUI

Page 74

PROJET DE FIN D’ETUDES 2. La circulation en entreprise : et les lois? La notion de circulation en entreprise se retrouve r etrouve dans plusieurs textes de loi. Dans le code du travail, les obligations concernant les lieux de travail couvrent les domaines suivant : - aération, assainissement ; - éclairage, insonorisation et ambiance thermique ; - sécurité des lieux de travail ; - installations électriques ; - risques d’incendies, d’explosions et évacuation ; - sanitaire et restauration

3. Méthode d’analyse et d’élaboration du plan de circulation : circulation : Mis à part les ennuis qu’une mauvaise circulation peut apporter (perte de temps, mauvaise organisation, dégradation du matériel, etc.), celle-ci peut générer des risques pour la sécurité des employés au travers de collisions entre chariots ou de collisions entre chariots et piétons. Pour cette raison, nous nous avons choisi d’étudier la circulation des d es Unités A1, A4 et A8 qui s’avèrent s’avèrent la plus complexe et la plus désorganisée. Afin d’analyse et d’élaboration un plan de circulation nous avons suivi les étapes suivantes : 1. Dessiner un plan des trois unités. 2. Recenser les moyens de transport et de déplacement. 3. Déterminer et tracer sur le plan les itinéraires. 4. Identifier les situations dangereuses. 5. Analyse des situations dangereuses et évaluation du risque li é à chaque situation. 6. Recherche des solutions adaptées pour réduire ou éliminer le risque.

3.1 Dess Dessi ner un plan des des Uni té A1, A 4 et et A 8 (Voir (V oir anne ann exe 15) Nous avons dessiné un plan contenant contenant les informations suivantes : 

Les installations fixes



Les bâtiments



Les limites de terrain



Les voies de circulation à l’intérieur de l’entreprise



Les zones de stockage temporaire

3.2 Recenser Recenser l es moyens moyen s de tr ansport an sport et de dé placement pl acement ( Voi Vo i r annex an nexe e 15) Le but de cette étape est de répertorier tout ce qui est susceptible de circuler dans l’entreprise. l’entreprise. Les moyens de transport qui circule à l’intérieur des Unités A1 et 8 sont les suivants : 

Chariots élévateurs



TGV

3.3 D é term i ner et tr acer acer sur l e plan l es iti it i né r air ai r es (Voi (V oirr ann exe 15) Il s’agit, dans cette étape, d’aboutir à une représentation visuelle des itinéraires suivis par les divers moyens de transport et déplacement.

KARMA / R’BIGUI

Page 75

PROJET DE FIN D’ETUDES Nous avons illustré sur le plan où se trouvent les piétons et les chariots élévateurs.

3.4 I denti denti f i er l es si tuati tu ations ons danger danger euses uses : La présence simultanée, en un même lieu, d’un piéton et d’un chariot constitue une situation dangereuse. Dans cette phase nous avons identifié : Les moments où les piétons peuvent se trouver à proximité des chariots élévateurs, c-à-d attribué aux itinéraires identifiés les périodes horaires pendant lesquelles ils sont susceptibles d’être empruntés. Tableau de recensement des Période horaire des déplacements – déplacements – Unité Unité A1 moyens de transport Moyens de Couleur 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 transport Chariot élévateur Piétons TGV

Tableau de recensement des moyens de transport Moyens de transport

Période horaire des déplacements – déplacements – Unité Unité 8

Couleur 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

Chariot élévateur Piétons TGV

Tableau 17 : Moments où les piétons piétons se trouvent à proximité des des chariots élévateurs élévateurs Les zones aveugles : voir annexe [16] Les zones de circulation à croisement multiple : croisement des piétons avec les chariots élévateurs est illustré sur le plan à travers l’intersection de la circulation des chariots avec celle des piétons (Voir annexe [16]) L’état du sol : est illustré sur le plan de l’état du sol en annexe [17]

3.5 A nal na l yse des situ sit u ati ons on s dangereuse danger eusess et et é valu val u ati on du r i sque li é àchaqu ch aque e si si tu ati on : Pour mener bien notre analyse nous avons pris en compte les fact eurs suivants : 

Les croisements et les interférences des flux : Le risque de collisions entre chariots chari ots et piétons sont à prendre en compte. Voir est ce que l’architecture de croisement ou du parcours peut -elle être séparées ou modifiées pour créer des voies séparées. Prendre en considération les conditions aggravantes (éclairage, visibilité, encombrement lié à l’absence ou l’insuffisance de surface de stockage).

KARMA / R’BIGUI

Page 76

PROJET DE FIN D’ETUDES Voir si la signalisation est adaptée.  





La vitesse des engins Les encombrements et obstacles : voir si le stockage dans les couloirs et les allés est évité. Les issues de secours : voir si la signalisation indique la l a sortie la plus rapprochée ? Livraison et expédition

Après avoir tracé les différents plans et analysé les situations nous avons avons pu identifier les problèmes suivants :

Problèmes Les voies de circulation des piétons et des chariots élévateurs ne sont pas séparées Signalisation insuffisante. Présence de croisements multiples. Présence des zones aveugles. Etat du sol dégradé. Stockage du produit fini et semi fini dans les allées. Zones de stockage temporaire non délimitées Aucun chariot n’est affecté à la zone de transfert qui doit vider la zone de stockage temporaire en chargent les camions de transfert de l’usine vers le magasin.

3.6 L es solu sol u ti ons on s adapt ada pté é es pou r r é dui du i r e ou é l i m i n er l e r i sque squ e :

Solutions Modifier l’architecture du croisement en créant es voies séparées Mettre la signalisation adéquate Supprimer la circulation des piétons sur la zone de stockage temporaire Supprimer la circulation des piétons sur la voie conduisant à l’unité 8 Supprimer la circulation des piétons sur les couloirs des robots de charge Supprimer la circulation des chariots élévateurs sur la voie d’entrée Supprimer les croisements Limiter la présence du trafic Aménager le parcours pour réduire le risque Interdire le stockage près les fours. Délimiter les zones de stockage temporaire Affecter un chariot à la zone de transfert et ajouter une équipe de transfert à travailler la nuit pour éviter l’encombrement et le stockage dans les allées et près les fours

3.7 Etablir Etablir et dessiner le plan de circulation circulation de l’entreprise l’entreprise Après avoir analysé la circulation interne de l’entreprise, évalué les risques liés à celle-ci celle-ci et choisi des solutions pour traiter ces risques, il convient d’établir d’ét ablir le plan de circulation de l’entreprise. l’entreprise. Le plan que nous avons dessiné est sous format A3, il est un peu flue sur un

KARMA / R’BIGUI

Page 77

PROJET DE FIN D’ETUDES format A4. Donc il sera accompagné avec le rapport avec celui de l’état des lieux (Voir annexe [18]). annexe [18]).

4. Mise en place du plan de circulation Le plan de circulation que nous avons établit a été approuvé par l’entreprise pour qu’il soit mis en place. Pour cela deux actions doivent être accomplies avant le déclenchement les travaux de mise en place qui sont : 1ère action : action : L’aménagement de l’état du sol des des trois unités vu d’après ce que nous avons montré, l’état du sol est tellement dégradée. Les travaux d’aménagement d’aménagement ont été déjà déclenchés (voir (voir fi gure 28) 28)

Avant

Avant

En cours

En cours

Après

Après

Figure 28 : Travaux d’aménagement du d’aménagement du sol

KARMA / R’BIGUI

Page 78

PROJET DE FIN D’ETUDES 2ème action : Etablissement d’une liste des pictogrammes nécessaires au plan de circulation (voir la liste en annexe [14]). [14]). Les panneaux de signalisation sont en cours de construction au sein de Super Cérame sous forme de carreaux céramique. Voir le résultat de ceux qui ont été produits sur la figure 29.

Figure 29 : Signalisation Signalisation du plan de circulation circulation réalisée réalisée au sein de l’entreprise

5. Etude économique de mise en place d’un plan de circulation : circulation : La démarche de mise en place du plan plan de circulation en interne comporte 3 phases :

aménagement du sol

Marquage du sol

Mise en place des panneaux de signalisation

Main d’œuvre

Total de travaux sur le sol 10 000 Dhs

Panneaux personnalisés en carreaux céramiques 0 Dhs

Conclusion : Au cours de cette partie nous avons pu relever toutes les mesures de prévention qui doivent être respectées pour éviter les accidents liés aux engins de levage, notamment l’utilisation d’un matériel conforme et en bon état, la réalisation des vérifications réglementaires, le respect des charges indiquées sur l’appareil et l’appareil et la conduite des appareils par un personnel apte médicalement et ayant acquis le savoir-faire et les compétences nécessaires pour nécessaires pour l’utilisation l’util isation des engins. engins. Egalement, à travers l’étude de la circulation interne nous avons pu évaluer les risques et proposer des pistes de solutions et des mesures concrètes pour diminuer, voir éliminer les risques dans l’établissement. La l’établissement. La majorité de nos actions a ét é déjà mise en place.

KARMA / R’BIGUI

Page 79


A n al alys yse e cr crii titique que du pa parr c ex ex i stan tantt avec avec une é tu de d’optimisation technico- é con omi qu e

Etude d’optimisation d’optimisation des durées de vie des chariots élévateurs

KARMA / R’BIGUI

Page 80


Introduction Plusieurs facteurs constituent la raison pour laquelle la perte des chariots élévateurs a connu une augmentation croissante, et donc perte de budget, perte de temps et perte de production, vu que le travail des chariots élévateurs fait parti de la chaine de production. Donc cette partie partie va être portée sur une analyse poussée poussée des durée durée de vie des chariots élévateurs au sein de Super Cérame pour pouvoir identifier les mesures à entreprendre afin d’exploiter d’exploiter un chariot élévateur le maximum possible.

I.

Diagnostic des durées de vie des chariots élévateurs au sein de Super Cérame

1. Analyse de l’état de dégradation des chariots élévateurs Afin de mieux étudier l’état de dégradation des chariots élévateurs et donc analyser leur durée durée de vie au sein de super cérame, nous nous sommes basées sur plusieurs critères à savoir : 1. La date de mise en service de chaque chariot 2. L’état d’acquisition 3. L’affectation 4. L’état mécanique actuel 5. Le rythme de travail 6. Nombre de caristes affectés à chaque chariot 7. Situation actuelle Egalement, nous avons avons mené une enquête enquête sur les chariots élévateurs qui ont été déjà réformé vu qu’ils ne disposent pas d’historique, en se renseignant sur la date de leur mise en service, la date de leur réforme et les conditions dans lesquelles ces chariots ont vécu. Le résultat est présenté dans le tableau suivant :

N° Chariot Linde 16 Linde 17 TCM 18 TCM 19 TCM 20 Linde 21 Linde 22 Linde 23

Date de mise en service 29/10/2001

Etat Etat Etat d'acquisition mécanique sécuritaire neuf

Bon état

29/10/2001

neuf

2003

neuf

2003

neuf

2003

neuf

2004

neuf

Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Bon état

Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Bon état

2004

neuf

06/05/2006

neuf

Mauvais état Mauvais état


KARMA / R’BIGUI

Affectation

Situation actuelle

Rythme de travail 12H

Cause de la réforme

MPF9 PF>Usine>PF

En marche Réformé

12H

Transmission

Usine(8)>Déchets

Réformé

12H

Transmission

Usine>Déchets

Réformé

12H

Transmission

Déchets

Réformé

12H

Transmission

MPF9

En marche En marche Réformé

12H

MPF8 MMP

24H>12H 24H

Page 81

Moteur

PROJET DE FIN D’ETUDES Linde 24 Linde 26 Linde 27 Linde 28 Linde 29

06/05/2006

neuf

Bon état

Bon état

MPF8

30/04/2007

neuf neuf

20/05/2008

neuf

20/05/2008

neuf

Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état

PDM

20/05/2008

Mauvais état Bon état

OM 25 25

2006 2006

Occasion

Linde 30 Linde 31 Linde 32 CATFD 40 33 Linde 34 CAT 45 35

08/07/2010

Occasion

08/07/2010

Occasion

03/10/2011

Occasion

20/05/2012

Occasion

17/01/2012

Occasion

15/11/2012

Occasion

Mauvais état Mauvais état Mauvais état Bon état

15/03/2013

neuf

Bon état

Linde B1 Linde B2 Linde B3 Linde B4 Linde B5 Hyster B6

18/03/2013 19/03/2013 14/03/2013 15/03/2013 30/03/2013

Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Bon état

Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Mauvais état Bon état

MPF9 SCK 8

En marche En marche En marche Réformé

24H 24H>12h 24H 24H

Transmission

Réformé

24H

Transmission

Déchets

Réformé

12H

Transmission

Usine>Déchet

En arrêt

24H

Transmission

SCK 9

En marche En arrêt

24H

SCK 8 Partout PDE Montage

3 Triage de B

En marche En marche En marche

En marche neuf Bon état Bon état Transfert En marche neuf Bon état Bon état Nouvelle PDE En marche neuf Bon état Bon état MPF N°10 En marche neuf Bon état Bon état SCK4 En marche neuf Bon état Bon état PDE En marche Tableau 18 : Analyse de l’état des chariots élévateurs entre élévateurs entre 2001 et 2013

24H

Transmission

24H

24H 12H 12H 12H 24H 24H

L’état mécanique actuel : actuel : Pour déduire l’état mécanique actuel de chaque élévateur, nous avons exploité le résultat du diagnostic de l’état de conservation des chariots élévateurs effectué dans le chapitre 3. Nous nous sommes également référées aux chariots qui ont été déjà réformé pour analyser leur durée de vie en fonction des conditions dans lesquelles ces chariots ont travaillé.

KARMA / R’BIGUI

Page 82


I.1.1 Comparaison de l’état des des chariots ayant la même date de mise en service : Pour que l’analyse soit fiable nous avons choisi de travailler sur les chariots élévateurs dont leur état d’acquisition est neuf sans sans compter bien sûr les nouveaux chariots qui ont été mis en service à partir du 15 mars 2013. I.1.1.1 Comparaison entre le chariot N° 16 et 17 :

N° de Date Etat Etat l'engin d'acquisition d'acquisition mécanique actuel Linde 16 Linde 17

Affectation

29/10/2001

neuf

Bon état

MPF

29/10/2001

neuf

Mauvais état

Usine>PF

Situation actuelle

Temps de travail

Cause d'arrêt

En 12H marche Réformé 24H>12H Transmission

Les conditions de travail :

Chariot élévateur N° 16


Terrain non accidenté

Terrain accidenté

Un seul cariste affecté

3 caristes affectés Changement fréquent des caristes Conduite du chariot par des personnes non habilitées ou autorisées Travail continu et acharné

Rythme de travail adapté

I.1.1.2 Comparaison entre le chariot N° 21 et 22 :

N° de l'engin Linde 21 Linde 22

Date Etat Etat d'acquisition d'acquisition mécanique actuel

Affectation

2004

neuf

Bon Bon état

MPF

2004

neuf

Mauvais état

MPF

Situation actuelle

Temps de travail

En marche En marche

12H 12H




Cariste formé

Cariste non formé

Bon comportement du cariste

Mauvais comportement du cariste

KARMA / R’BIGUI

Page 83

PROJET DE FIN D’ETUDES Non respect des délais d’entretien

Respect des délais d’entretien

I.1.1.3 Comparaison entre le chariot N° 23 et 24 :

N° de Date Etat Etat l'engin d'acquisition d'acquisition mécanique actuel Linde 23 Linde 24

06/05/2006

neuf

06/05/2006

neuf

Mauvais état Bon état

Affectation

Situation actuelle

MMP>Usine>Déchet Réformé Usine>MPF

En marche

Temps de travail

Cause d'arrêt

24H

Moteur

24H>12H




Mauvais comportement du cariste Changement d’affectation : d’affectation : Terrain accidenté > Terrain extrêmement accidenté Travail continu et acharné


Changement fréquent des caristes

Changement d’affectation : d’affectation : Terrain accidenté > Terrain non accidenté Travail continu > Rythme de travail adapté 3 caristes > Un seul cariste affecté

I.1.1.4 Comparaison entre le chariot N° 27, 28 et 29 :

N° de l'engin

Date Etat Etat d'acquisition d'acquisition mécanique actuel

Affectation

Situation actuelle

Temps de travail

Linde 27 Linde 28 Linde 29

20/05/2008

neuf

20/05/2008

neuf

20/05/2008

neuf

Cause d'arrêt

Bon état

Usine>MPF

24h


Usine>Déchet

En marche Réformé

24H

Transmission

Usine>Déchet

Réformé

24H

Transmission



Chariot élévateur N° 28 et 29

Changement d’affectation : d’affectation : Terrain accidenté > Terrain non accidenté Travail continu > Rythme de travail adapté Un seul cariste affecté

Changement d’affectation : d’affectation : Terrain accidenté > Terrain extrêmement accidenté Travail continu et acharné


KARMA / R’BIGUI

Conduite des chariots par des personnes non autorisées ou habilitées Mauvais comportement du cariste

Page 84

PROJET DE FIN D’ETUDES 3 caristes > Un seul cariste affecté

Changement fréquent des caristes

2. Analyse des durées de vie des chariots élévateurs :

I.2.1 Durée de vie : En se basant sur le diagnostic de l’état de conservation actuel des chariots élévateurs, sur les conditions de travail et sur le comportement des caristes nous avons estimé la durée pendant laquelle chaque chaque chariot chariot en marche actuellement peut encore être exploité.

Gr ille d’estimation de l a du dur é e de vi e : Les critères d’estimation : d’estimation : L’état mécanique actuel : Analyse, avec le responsable de maintenance des chariots élévateurs du parc auto, des différents problèmes survenus au chariot, des éléments changés ainsi que des éléments dégradés en cas critique. Les pratiques des caristes : Analyse des des pratiques et habitudes des caristes affectés au chariot, qui influencent sur l’état mécanique du chariot tels ; tels ; la vitesse, la manœuvre des charges, les vérifications…etc. L’environnement L’environnement du chariot: Examen de l’état du sol dans les lieux de travail et des conditions de travail telles la poussière. La charge de travail / nombre de caristes : Etude de l’influence de la charge horaire du travail ; 12h/24  travail normale+ affectation d’un seul cariste Ou 24h/24  travail continu + affectation de 2 ou 3 caristes

E tat m é can ca n i qu e

Pr ati ques de dess caristes Environnement du chariot

Bon : 3

M oy oye en : 2

M auva auvais is : 1

Bon état du moteur+système hydraulique Bonnes pratiques

Transmission et moteur moyens

Problème aux niveaux du système hydraulique+moteur Mauvaises pratiques

moyennes pratiques Terrain accidenté

Terrain adapté Terrain gravement +environnement accidenté + environnement sans poussière poussiéreux 12h 16h 24h Char ge de tr ava avaii l Tableau 19 : Grille d’évaluation des critères d’estimation de durée de vie Nous avons pondéré les critères pour montrer l’impact de chacun sur la durée de vie : l’état mécanique 3, les pratiques des caristes 2, l’environnement 2 et la charge de travail 1. La formule est la suivante :

 pondérationcritèrei ∗ niveau d′évaluation  entre [8 24].

La valeur minimale de l’évaluation est de 8, mais dans notre étude nous allons travailler avec un minimum de 16: la valeur d’un chariot avec un mauvais état mécanique mais avec de bons niveaux en pratique, environnement et charge du travail, et donc à partir laquelle la durée de vie peut augmenter La valeur max est de 24, et sachant qu’un chariot élévateur peut travailler jusqu’à 17 -18 ans dans des bonnes conditions alors la relation entre l es intervalles d’évaluation et la l a durée est : est :

KARMA / R’BIGUI

Page 85

PROJET DE FIN D’ETUDES [ 16- 18] 8-10 ans ; [ 19-20] 11-13 ans ; [ 21-22] 14-16 ans ; [ 23-24] 17-18 ans Cette grille nous a permis de connaitre le nombre d’années que peut travailler un chariot élévateur dans les mêmes conditions actuelles.

KARMA / R’BIGUI

Page 86


N° Chariot

Ans

Prévu

16

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

17

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

18

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

19

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

20

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

21

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

22

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

23

2007

2008

2009

2010

2011

2012

24

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

27

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

28

2009

2010

2011

29

2009

2010

2011

26

Tableau 20 : Durée de vie des chariots élévateurs de Super Cérame

KARMA / R’BIGUI

Page 87

PROJET DE FIN D’ETUDES I.2.2 Analyse des durées de vie : L’analyse va être établie en comparant la durée de vie des chariots avec celle donnée par le constructeur. La durée de vie minimale donnée par le constructeur est 10 ans. Le résultat est représenté sur le graphe suivant :

Durée de vie des chariots élévateurs 16 14 12 10 8 6 4 2 0

15

15 12

12

10

9 7

7

7

9

7 4

4

Durée de vie Objectif

Figure 30: Graphe de comparaison comparaison de durée de vie des chariots du du parc existant existant avec la durée nominale du constructeur entre 2001 et 2013 On constate des écarts importants entre la durée de vie réelle de chaque chariot élévateur et la durée nominale donnée par le constructeur. Sachant que le prix minimum d’un chariot élévateur est 260.400 260.400 Dhs et la durée de vie minimale est 10 ans, ans, l’amortissement annuel va être donc égale 26.040Dhs en considérant l’amortissement linéaire. Le tableau suivant représente les écarts par rapport à la durée nominale ainsi que les pertes associés à ces écarts.

N° de l'engin

Durée de vie

Ecart

Perte (DH)

Cumul (Dhs)

TCM 18

7 ans

3 ans

78.120

78.120

TCM 19

7 ans

3 ans

78.120

156.240

TCM 20

7 ans

3 ans

78.120

234.360

Linde 23

7 ans

3 ans

78.120

312.480

Linde 28

4 ans

6 ans

156.240

468.720

Linde 29

4 ans

6 ans

156.240

624.960

Tableau 21 : Perte et écart des durées durées de vie par rapport à la durée nominale nominale du constructeur constructeur des chariots réformés entre 2001 et 2013

KARMA / R’BIGUI

Page 88

PROJET DE FIN D’ETUDES La perte de 624.960dhs entre 2001 et 2013 ne constitue que le minimum des pertes puisque on n’a pas n’a pas traité ceux dont leur état d’acquisition est en occasion. Pour les chariots élévateurs N° 26 et 27 qui sont encore en marche, nous avons estimé leur durée restante et les pertes associées.

N° de l'engin

Durée de vie

Ecart

Perte (DH)

Cumul (Dhs)

Linde 26

9 ans

1 an

26.040

26.040

Linde 27

9 ans

1 an

26.040

52.080

Tableau 22 : Perte et écart des durées de vie vie prévu par rapport à la durée nominale nominale du constructeur à 2016 Donc entre 2001 et 2016 le minimum des pertes des pertes de l’entreprise égal 677,040dhs. 677,040dhs.

3. La recherche des causes : Nous avons utilisé la méthode Ishikawa afin de soulever tous les causes susceptibles de dégrader l’état mécanique et donc réduire la durée de vie des chariots élévateurs. Et bien sur ceux qui ont causé la perte de l’entreprise de 624.960 Dhs depuis 29/10/2001.

I.3.1 Principe de la méthode Ishikawa : Diagramme de causes et effets, diagramme d'Ishikawa, diagramme arêtes de poisson ou 5M est un outil outil développé par Kaoru Kaoru Ishikawa utilisé dans la gestion la gestion de la qualité. Ce diagramme représente de façon graphique les causes aboutissant à un effet. Il peut être utilisé comme outil de modération d'un brainstorming d'un brainstorming et comme outil de visualisation synthétique et de communication des causes identifiées. Il peut être utilisé dans le cadre de recherche de cause d'un problème existant ou d'identification et gestion des risques lors de la mise en place d'un projet. Ce diagramme se structure habituellement autour des 5M. des 5M. Kaoru Kaoru Ishikawa recommande de regarder en effet l'événement sous cinq aspects différents, résumés par le sigle et moyen mnémotechnique moyen mnémotechnique 5M: 1. Matière : les matières et matériaux utilisés et entrant en jeu, et plus généralement les entrées du processus. 2. Matériel : l'équipement, 'équipement, les machines, le matériel informatique, les logiciels les logiciels et les technologies. 3. Méthode : le mode opératoire, la logique du processus et la recherche et développement. 4. Main-d'œuvre Main-d'œuvre : : les interventions humaines. 5. Milieu : Milieu : l'environnement, l'environnement, le le positionnement, le contexte le contexte

KARMA / R’BIGUI

Page 89

PROJET DE FIN D’ETUDES 1.3.2 Application de la méthode Ishikawa sur le problème rencontré : La comparaison des chariots ayant la même date de mise en service nous a permis de relever quelques causes de dégradation de l’état des chariots élévateurs et la diminution de leur durée de vie. Par Par contre l’application de la méthode Ishilawa, nous a permis de relever toutes les causes qui tournent autour des 5M. Comme ça, on peut considérer que nous avons touché les différents aspects. Certaines causes ont été prouvées par la comparaison effectuée juste avant à savoir : Changement fréquent des conducteurs Comportement des conducteurs Conduite des chariots par des personnes non autorisées Le rythme de travail élevé Terrain accidenté

Figure 31 : Diagramme Ishikawa de l’état de dégradation des chariots

KARMA / R’BIGUI

Page 90

PROJET DE FIN D’ETUDES L’étude technique du chariot élévateur effectuée au chapitre 2, nous a permis de découvrir que les roues à bandage plein du chariot sont destinées à circuler juste sur un sol lisse. Or le terrain de Super Cérame est accidenté, en plus de non disposition du chariot de suspension qui permettent de résister au choc du au terrain accidenté. Ce qui favorise la dégradation rapide du chariot élévateur. D’après le diagnostic des vérifications journalières et de l’inspection du chariot effectuée au chapitre 2, nous n’avons n’avons relevé qu’un qu’un grand nombre de caristes n’effectuant n’effectuant pas ces vérifications avant l’utilisation du chariot chariot qui permettent la prévention de certaines dégradations. Non respect des exigences du constructeur pour l’entretien l’entretien a été démontré par la comparaison que nous avons effectué entre les opérations d’entretien qu’ qu’effectue le service Parc Auto et les opérations exigées par le constructeur. Non adéquation des pièces de rechange provenant d’un nouveau fournisseur a été confirmée confirmée par le personnel des opérations d’entretien d’entretien qu’il est parmi les causes de détérioration du matériel. Surcharge qui constitue une cause majeure de la dégradation rapide des chariots élévateurs, nous l’avons prouvé à travers le calcul suivant sachant que la capacité des chariots actuels de Super Cérame égale à 3 tonnes: Format du carreau

Nombre de Nombre de Poids (kg) Carreaux/caisse caisses/palette

Poids total d'une palette (kg)

25*40

1,4

15

64

1344

35*35

2,3

12

72

1987,2

41*41

3

9

48

1296

Tableau 23 : Poids de différents types de palette Nombre de palettes

Format du carreau

Poids total (tonne)

Etat

2

25*40

2,7t

Dans les normes

2

35*35

4t

Surcharge

2

41*41

2,6t

Dans les normes

3

25*40

4,032t

Surcharge

3

41*41

4t

Surcharge

Tableau 24 : Poids des charges manœuvré par les chariots élévateurs

KARMA / R’BIGUI

Page 91

PROJET DE FIN D’ETUDES 4. Actions d’amélioration Afin Afin de d’éliminer les pertes que nous avons calculées, calculé es, nous avons proposé des actions correctives ou d’amélioration pour chaque cause. Ces actions sont représentées dans le tableau suivant :

Maind'œuvre

Causes

Actions de correction/prévention

Comportement du cariste

Formation des caristes. Instaurer une politique de recrutement des caristes Affectation des personnes fixes pour chaque chariot Interdiction de la conduite des chariots par des personnes non autorisées

Changement fréquent des caristes Conduite des chariots par des personnes non autorisées Surcharge > 3T

Interdiction de transporter 2 palettes de 35*35 et 3 palettes de 25*40 et de 41*41

Non inspection du chariot avant l'utilisation

Sensibilisation des caristes sur l'importante de l'inspection du chariot avant chaque utilisation. Etablissement et mise en place d'une liste de vérification journalière dans chaque chariot

Indisponibilité pour la réalisation de l'entretien Non respect des exigences du constructeur pour l'entretien

Sensibilisation sur l’importance des entretiens

Méthode

Milieu Machine Matière

Elaboration de check List d'entretien en se basant sur les exigences du constructeur. Veille à la réalisation de l'entretien exigé par le fabricant.

Terrain accidenté Non disposition de suspension Bandage plein son adapté au terrain accidenté Pièces provenant d'un nouveau fournisseur

Revêtement du sol

Certificats de conformité, test d’épreuve à vérifier

Tableau 25 : Actions d’amélioration d’élimination d’élimination de la perte des chariots élévateurs

Conclusion : Dans ce chapitre nous avons pu identifier des pertes que l’entreprise n’en est pas consciente, consciente, un chariot qui doit durer au minimum 10 ans, il se réforme après juste passer 4 ans de travail même si son état d’acquisition est neuf. Perte de 6 ans n’est pas normale ce qui nous a amené identifier les causes sources générant ces pertes intolérables et nous avons proposé des actions améliorations dont une grande partie grande partie a été déjà mis en place et d’autres en cours d’exécution.

KARMA / R’BIGUI

Page 92


Partie III : Analyse critique du parc existant avec une étude d’optimisation technicoéconomique

Identification et évaluation de l’impact économique de l’indisponibilité d’un chariot & Etude détaillée des différents arrêts et défaillances par la méthode AMDEC.

KARMA / R’BIGUI

Page 93


Introduction La contribution des chariots élévateurs dans le processus de production et dans toutes les opérations logistique de l’entreprise, l’ entreprise, montre que tout arrêt va certainement générer des pertes non tolérables pour l’entreprise. Dans cette optique, le chapitre présent porte p orte sur un recensement de toutes les pertes associées à un arrêt d’une heure de cet engin de manutention, sur l’identification des causes et mise en œuvre des actions permettant la réduction de ces pertes par le biais d’une étude AMDEC.

I.

Etude sur l’indisponibilité l’i ndisponibilité du chariot

1. Méthodologie d’étude d’étude:: Le chariot élévateur est un élément élé ment indispensable pour le bon déroulement des activités de l’usine l’usine : production, transfert, expédition, stockage, nettoyage …etc. Pour pouvoir montrer cette importance, nous avons calculé les pertes en matière d’argent face à un manque de chariot élévateur pendant une heure. Cette étude est portée sur deux volet ; l’activité du transfert de toutes les unités de production et sur l’expédition, pour la simple raison qu’elles sont directement liées aux clients, donc directement converties en une unité pécuniaire. Les besoins en chiffre de cette étude sont :

Prix de vente

Besoin en chiffres

Coût du GPL

Coût d'éléctrici -té

65 Dhs / m²

****Dhs /

0.80Dhs / KWh

. La démarche que nous avons suivie, pour le calcul des pertes de carreaux céramiques ainsi que l’énergie inexploitée pendant une heure, est la suivante :

KARMA / R’BIGUI

Page 94

PROJET DE FIN D’ETUDES Perte de carreaux céramiques

- Calculer les quantités produites de chaque unité de production au niveau des robots d’emballage. - Calculer les quantités produites de biscuit au niveau des robots décharge des fours. - Calculer la quantité sortie des magasins vers les clients.

Quantité non sortie en m² X Prix de vente = Perte en Dhs Energie inexploitée

- Calculer l’énergie électrique consommée par chaque four - Calculer l’énergie de gaz n consommée n consommée par les fours

Energie électrique inexploitée X coût d’électricité

+

Pertes = Pertes

d’énergie en d’énergie en Dhs

Energie de GPL inexploitée X coût du GPL NB : L’unité A1 contient 4 fours, l’unité B1/2/3 contient 3 fours et les unités 8 et 9 contiennent chacune 1 four. Unité A1 Format Quantité produite (m²) Quantité Nombre de sortie Cx/Palette /jour Palette (m²) Nombre de Palettes produites/J Q sortie/h Quantité de Cx (m²)

Coût de perte de carreaux Energie électrique 1 heure de (KWh) production Energie du GPL (Nm^3) Coût d'énergie électrique 1 heure de Coût d'énergie de GPL perte Coût de la MO des caristes

Unité B1/2/3 41 x 41

25 x 40 8082.8(biscuit) 21625.55 + 7355(PF)

Unité 8

Unité 9

Expédition

35 x 35

35 x 35

Tous

7093.95

7461.28

40 000

960

432

864

864

****

96

72.62

105.84

105.84

****

161

297

67

71

****

307

903

296

312

560

19 955

58 695

19 240

20 280

35 280

111

125

41,6

41,6

****

2068

2325

775

775

****

88,8

100

32,8

32,8

**** ****

TOTAL DE Perte d4energie et mo en Dhs Tableau 26 : Les pertes liées au chariot chariot élévateur

KARMA / R’BIGUI

Page 95

PROJET DE FIN D’ETUDES Cette étude nous a permis de déterminer l’intervalle l’intervalle des pertes pertes de l’entreprise à cause d’un arrêt de chariot élévateur pendant une heure : Max

Min

258 226 Dhs

85 751 Dhs

Alors chaque minute compte, et un chariot inutilisé coûte de l’ argent à l’entreprise.

Coût de perte de carreaux céramiques 58 695

35 280 19 955

Unité A1

19 240

Unité B1/2/3

Unité 8

20 280

Unité 9

Expédition

Figure 32 : Analyse des pertes par manque manque de chariot élévateur élévateur Afin d’assurer la disponibilité de ces chariots élévateurs, il faut résoudre les problèmes critiques et répétitifs qui influencent sur le bon déroulement des activités de l’entreprise, pour cette raison nous avons mené une étude détaillée des différents arrêts et défaillances par la méthode AMDEC.

II. Etude AMDEC du chariot élévateur 1. Définition AMDEC est une méthodologie rigoureuse visant à identifier les modes potenti els et traiter les défaillances avant qu'elles ne surviennent, avec l'intention de les éliminer ou de minimiser les risques associés. La méthode passe par une analyse de type qualitative : Analyse des causes de défaillance Analyse des modes de défaillance Analyse des effets de ces défaillances

cause

KARMA / R’BIGUI

mode

effet

Page 96

PROJET DE FIN D’ETUDES Puis par une analyse quantitative : Evaluation de la fréquence d’apparition de ces défaillances Evaluation de la gravité de ces défaillances Evaluation de la probabilité que ces défaillances passent inaperçues Pour la cotation de : F, G, N ; on définit les échelles :

1 Mineur Matériel intact Pratiquement inexistant Un défaut dans la durée de vie Détection assurée Un contrôle automatique

2 Moyen Matériel rapidement réparable Rare Un défaut par an

Détection possible Un contrôle en continu

3 Majeur Réparation longue Occasionnel Un défaut par trimestre

4

5

Catastrophique Inacceptable dommage Destruction du matériel moyen important Fréquent Un défaut par _______ mois

Détection Non détectable Rien ne permet aléatoire Un contrôle sur de détecter la un faible défaillance échantillonnage avant que l'effet (incertitude) ne se produise

_______

Tableau 27 : Grille de cotation de l’étude AMDEC

L a cri ti cité ci té C se se dé f i ni t alor al orss par l e produi pr odui t C = G x F x N

2. Application de la méthode au chariot élévateur: Afin de bien mener nous nous sommes basées sur l’étude technique que nous avons effectuée au chapitre 2 et pour une bonne traçabilité nous nous sommes basées sur les données de la période de notre stage et sur le retour d’expérience des opérateurs du Parc A uto. Alors l’étude l’étude AMDEC des problèmes problèmes majeurs du chariot élévateur est présentée dans dans le tableau suivant :

KARMA / R’BIGUI

Page 97


Syst Sy stè è m e n o i s s i m s n a r t a L

r u e t o m e L

AMDE Elé m ent en t

M ode de d faillanc faillance e

cau se de dé f ai l l ance an ce

Usure

Servo

Elargissement du diamètre des orifices

Segments

-Négligence des exigences de l'entretien -Elargissement des -Fuites segments -Chute de pression au niveau de la pompe à huile

Vérins de levage

t â m e L

Vérins d'inclinaison

Eff et de la d faillanc faillance e

-Respect des exigences de l'entretien -Chute de pression -Poussière -Fuite interne -Echauffement -Traction des charges

Barelly

Casse

Criticité

Surcharge

Galets

Usure

-Surcharge -Poussière

Chaines

Rupture des axes des chaines

-Surcharge -Fatigue

Dé tect i on

-Détection visuelle -Détection à l'accélération

-Faible compression -Consommation -Détection exagérée d'huile visuelle -Difficulté du -Détection au démarrage - démarrage Echauffement Disfonctionnement -Visuelle du système de levage Disfonctionnement du système -Visuelle d'inclinaison - Instabilité du mât -Dégradation des -Visuelle autres galets - Déséquilibre de la charge

-Visuelle

F G N

C

2 5 2 20

2 5 2 20

2 4 2 16

3 3 2 12 3 3 2 12

Action corrective -Respect des exigences de l'entretien -Sensibilisation des conducteurs de l'importance du contrôle et de l'impact de la traction

-Respect des exigences de l'entretien -Réclamation des fuites

Respect de la capacité maximale des chariots élévateurs

4 3 1 12


4 3 1 12


Tableau 28 : AMDEC-Par AMDEC-Partie tie 1 KARMA / R’BIGUI

Page 98


AMDE Syst Sy stè è me

n o i t c e j n i ' L

Elé m ent en t

Pompe d'injection

Décalage

Injecteurs

Usure

t Ventilateur n e e d m t i e u s s Turbine c i r i d c i o e r L f e r Radiateur

s Roue à s e u e o bandage L r u e i s s e ' l

M ode de dé f ai l l an ce

cause cau se de dé f ai l l ance an ce - Filtre à gasoil -Présence de l'eau dans le circuit

Ef fet de la dé f ai l l an ce

Dé tecti tect i on

F G N C

Auditive

3

3

2

12

Auditive

3

3

2

12

-Faible pression -Bruit anormale

Casse

Usure

-Manque de liquide de refroidissement

Echauffement

Action corrective - Contrôle continu des réservoirs de carburant -Respect des exigences de l'entretien

-Visuelle - Bruit

3

4

1

12

-Contrôle des témoins de tableau de bord -Respect des exigences de l'entretien

-Visuelle

3

3

2

12

Revêtement du sol

3

3

1

9

- Revêtement du sol

Débauchage

Usure

-Frottement

-Dégradation du matériel

Usure

-Frottement

- Mauvaise orientation Cognement Manipulation difficile

Roulements Butées

Criticité

Tableau 29 : AMDEC-Partie AMDEC-Partie 2

KARMA / R’BIGUI

Page 99

PROJET DE FIN D’ETUDES 3. Synthèse des actions de l’étude AMDEC: AMDEC :

Les actions Revêtement du sol Respect des exigences des entretiens données par Formation et sensibilisation des caristes Respect de la capacité maximale du chariot Respect des vérifications journalières L’interdiction de la traction des charges et des véhicules Contrôle continu des réservoirs de carburant Tableau 30 : Synthèse des actions de l’étude AMDEC

Coû Co ût des d es act actii on onss d’amélioration :

Mise en conformité mécanique

103 710 Dhs

Mise en conformité sécuritaire

9 772 Dhs

Revêtement Revêtement du sol

1 000 000 Dhs

Mise en place d'un plan de circulation

10 000 Dhs

TOTAL DE : 1 123 482 Dhs

KARMA / R’BIGUI

Page 100

PROJET DE FIN D’ETUDES Pertes de l’entreprise l’entreprise :

Perte de chariots réformés

624 960 Dhs

Perte estimée de chariots réformés en 2016

52 080 Dhs

Pertes à cause de l'indisponibilité du chariot

659 700 Dhs/ mois

Gain de l’entreprise : Les actions proposées pour améliorer la disponibilité des chariots élévateurs et leurs durées de vie permettent : 1°/ L 1°/ L’exploitation ’exploitation maximale des chariots : chariots : pendant plus que 15 ans, alors un gain de 5 ans par rapport à la durée nominale  Gain de 100 000 Dhs/chariot. Avec un parc de 17 chariots Dhs. élévateurs  Gain de 1 700 000 Dhs. 2°/ L’élimination des pertes au niveau de la production et au niveau de l’expédition avec 659 700 Dhs/mois

Conclusion : Dans ce chapitre nous avons identifié les pertes générées par un arrêt d’une heure d’un chariot élévateur. Pour cette raison, nous avons mené une étude AMDEC sur les pannes fréquentes et répétitives pour identifier les organes critiques. Nous avons par la suite établit les actions d’amélioration permettant d’assurer la disponibilité de ces engins et donc réduire les pertes, dont une grande partie des actions a été déjà mis en place.

KARMA / R’BIGUI

Page 101


Conclusion générale et perspective Notre travail a permis, en e n premier lieu, de préparer l’entreprise à la mise en conformité réglementaire des chariots élévateurs en élaborant un plan d’action cernant tous les aspects qui entrent en jeu à savoir : le type de chariot utilisé, l’état de conservation mécanique des chariots, leur état sécuritaire, les vérifications réglementaire et entretien, les conducteurs et le plan de circulation, dont la majorité des actions a été déjà mis en place, et une partie est en cours d’exécution. En second lieu, nous avons pu à travers le diagnostic du parc existant, détecter, recenser et évaluer différentes pertes associées aux chariots élévateurs dont l’entreprise n’en est pas consciente. Alors, après une recherche profonde des causes nous avons mis en œuvre un plan d’action d’amélioration permettant de de faire face à ces pertes. Par ailleurs, ce projet était pour nous une occasion pour faire preuve de professionnalisme, car nous avons effectué le travail d’un organisme externe dédié spécialement à faire ce type de projet, également nous avons pu s’intégrer avec succès et réussir à établir un bon relationnel avec une population difficile (les caristes). En perspective, nous avons proposé de faire une gestion de stock des pièce s de rechange des chariots élévateurs et mettre en conformité réglementaire les installations électriques, les installations gaz et les réservoirs air comprimé.

KARMA / R’BIGUI

Page 102


Bibliographie http://www.groupe-premium.com/conseils/chariots-elevateurs-les-precautions-a-prendre-enconsideration/ www.supmaroc.com www.Cram-sudest.fr www.ineris.fr www.inrs.fr www.memoforma.fr -

Réglementation marocaine : Arrêté viziriel du 9 septembre 1953 Arrêté viziriel du 3 novembre 1953 Arrêté Ministériel n° 894-76 du 23 Juillet 1976.

-

Réglementation de la santé et sécurité au travail Norme ASME Recommandation CNAM 389: Utilisation des chariots automoteurs de manutention a conducteur porté Guide pratique d'utilisation sécuritaire des chariots élévateurs motorisés Brochure INRS ED 975 Brochure INRS ED 975 « circulation en entreprise » Ecrit_circulationenentreprise (projet des étudiants du master PRNT 2005 Brochure INRS ED 812 Brochure INRS ED 856 Brochure INRS ED 766 Brochure INRS ED 1372 Brochure INRS ED 766 Livret_chariot _389 Manuel des spécifications du chariot élévateur Diesel Linde

-

-

KARMA / R’BIGUI

Page 103


Annexe

KARMA / R’BIGUI

Page 104


Annexe [1]: Textes réglementaires et normes de l’état mécanique Art 02 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Les appareils de levage et leurs supports doivent être assez solides pour résister aux contraintes résultant de leur usage et, s'il y a lieu, à la poussée du vent. Art 05 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Les appareils de levage montés sur roues, tels que ponts, portiques roulants, monorails, grues, seront immobilisés à l'arrêt par des moyens de calage, d'amarrage ou de freinage qui devront également, s'il y a lieu, empêcher le déplacement de ces appareils sous l'action du vent. Il sera tenu compte pour le choix et la mise en place de ces dispositifs des poussées de vent les plus fortes à prévoir suivant les conditions locales.. Art 18 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Toutes mesures utiles seront prises pour éviter les chutes d'objets du haut des appareils ou voies de roulement, ainsi que pour soustraire le personnel aux dangers résultant de ces chutes. Les parties amovibles telles que couvercles, boîtiers, enveloppes, doivent être reliées aux bâtis de façon à empêcher leur chute. Art 20 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Tous les appareils de levage mus mécaniquement seront pourvus de freins ou de tout dispositif équivalent, capable d'arrêter la charge ou l'appareil en toute position et susceptible de fonctionner même en cas d'interruption de l'alimentation de l'appareil en énergie motrice. Art 21 de l’arrêté l’arrêté viziriel 09/09/1953 : La descente des charges sous le seul contrôle d'un frein n'est autorisée que si le mécanisme comporte un limiteur de vitesse et si, quelle que soit la position des charges, le frein se trouve automatiquement serré dès que le machiniste cesse de le contrôler. Art 22 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Tous les appareils de levage doivent être munis de tous les dispositifs de sécurité qui s'avèrent nécessaires tels que limiteurs de course, limiteurs de relevage et, éventuellement, limiteurs d'orientation. Art 32 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Indépendamment des épreuves mentionnées à l'article précédent, les appareils seront examinés à fond une fois au moins tous les douze mois. Les chaînes, câbles, cordages, élingues, palonniers et crochets de suspension seront vérifiés une fois au moins tous les douze mois. Ils seront vérifiés, en outre, avant d'être remis en service après un arrêt lorsque la dernière inspection normale remontera à plus de trois mois. Ils seront également vérifiés lorsqu'ils auront subi des démontages ou des modifications. Art 36 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Des consignes seront établies par le chef d'établissement après accord de l'inspecteur divisionnaire du travail. Ces consignes prévoieront notamment : 1° Les mesures de sécurité à appliquer à l'occasion du service normal de l'appareil et notamment l'interruption de l'alimentation en énergie lorsque le conducteur quitte son poste de travail ; 2° Les précautions à prendre pour éviter les chutes d'objets transportés par l'appareil de levage ou heurtés par celui-ci ou par sa charge au cours de ses déplacements ; 3° Les mesures de sécurité destinées à assurer la sauvegarde du personnel participant aux opérations de visite, de graissage, de nettoyage, d'entretien ou de réparation. KARMA / R’BIGUI

Page 105

PROJET DE FIN D’ETUDES Les consignes seront affichées en français et en arabe dans les locaux ou emplacements où chacune d'elles s'applique et dans la cabine de manoeuvre des appareils de levage. Art 37 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Chaque appareil devra porter l'indication du ou des poids maximums des charges qu'il peut mouvoir dans les différents cas d'emploi. Les accessoires, chaînes, câbles, cordages, élingues, palonniers, crochets de suspension doivent porter l'indication du poids maximum qu'ils peuvent soutenir. Ces indications seront marquées en chiffres ou lettres bien lisibles sur l'appareil ou les accessoires eux-mêmes ou, à défaut, sur une plaque ou un anneau solidement fixé à ceux-ci. Art 06 de l’arrêté viziriel 03/11 /1953 Les examens effectués à douze mois d'intervalle au plus en exécution de l'article 32 de l'arrêté viziriel du 9 septembre 1953, porteront notamment sur les parties des appareils ci-dessous énumérées : a) Dispositifs de calage, amarrage et freinage, destinés à immobiliser dans la position de repos les appareils montés sur roues (Article 5 dudit arrêté viziriel) ; b) Freins destinés à arrêter les charges ou les appareils dans toutes leurs positions (Article 20 de l'arrêté viziriel) ; c) Dispositifs contrôlant la descente des charges (Article 21 de l'arrêté viziriel) ; d) Limiteurs de course, limiteurs de relevage, limiteurs d'orientation (Article 22 de l'arrêté viziriel) ; c) Poulies de mouflages (Article 23 de l'arrêté viziriel) ; f) Appareils de préhension électromagnétique (Article 24 de l'arrêté, viziriel). Ces examens auront pour objet de vérifier l'état de conservation et, s'il y a lieu, g de ces éléments.

KARMA / R’BIGUI

Page 106


Annexe [2]: Textes réglementaires et normes de l’état sécuritaire Art 04 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Les extrémités des appareils situés au-dessus du sol ainsi que celles des chemins de roulement doivent être munies de dispositifs destinés à atténuer les chocs, soit en fin de course, soit en cas de rencontre avec un autre appareil circulant sur la même voie. Ces dispositifs doivent être agencés de manière à éviter le déraillement et le renversement des appareils. Art 10 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Toutes mesures utiles seront prises pour que la vapeur d'échappement provenant des engins de levage ne gêne pas la visibilité en tout lieu de travail occupé par le personnel en service dans la cabine ou aux abords de l'appareil de levage Art 16 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Les cabines doivent être munies d'appareils extincteurs d'incendie d'une puissance suffisante. Le produit utilisé pour l'extinction doit être sans danger pour le personnel. Art 18 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Toutes mesures utiles seront prises pour éviter les chutes d'objets du haut des appareils ou voies de roulement, ainsi que pour soustraire le personnel aux dangers résultant de ces chutes. Les parties amovibles telles que couvercles, boîtiers, enveloppes, doivent être reliées aux bâtis de façon à empêcher leur chute Art 25 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : II est interdit de soulever avec un appareil une charge d'un poids supérieur au poids maximum indiqué sur l'appareil, compte tenu des conditions de son emploi Il est interdit de transporter habituellement des charges au-dessus du personnel. Chaque conducteur d'appareil doit disposer d'un avertisseur sonore de puissance suffisante qu'il fera fonctionner avant tout déplacement et à l'approche des zones dangereuses telles que croisement ou superposition de ponts, portiques, monorails ou voies ferrées. Lorsque la charge d'un appareil de levage croisera un passage, des mesures efficaces devront être prises pour prévenir les dangers résultant de la chute éventuelle des charges. Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, art. 4.15 : Chaque chariot doit être équipé d’un klaxon, d’un sifflet, d’un timbre avertisseur ou d’un autre dispositif sonore, actionné par le conducteur. L’utilisateur doit déterminer s’il faut ajouter des avertisseurs sonores ou visuels tels que des lumières ou des clignotants; le cas échéant, il doit fournir ces dispositifs et s’assurer qu’ils sont en bon état. Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, art. 4.4.2 : Certaines conditions peuvent rendre le chariot instable, notamment l’état du sol ou du plancher, les pentes, la vitesse, le chargement (les chariots avec équipement réagissent comme des chariots partiellement chargés même lorsqu’ils sont utilisés utilisés sans charge), le poids de la batterie, les forces dynamiques et statiques et le jugement exercé par le cariste Article 256.1 du RSST- 4 janvier 2008 Un chariot élévateur en porte-à-faux à grande grande levée et à poste de conduite au centre, non non élévable avec le cariste assis, visé au deuxième alinéa de l’article 256, doit être muni d’un dispositif de retenue, tels une ceinture de sécurité, des portes grillagées, llagées, une cabine fermée, un siège enrobant ou à oreilles, afin d‘éviter que le cariste ne soit écr asé par la structure du chariot élévateur en cas de renversement. Ces dispositifs doivent être, le cas échéant, maintenus en bon état et utilisés. Norme NM article 9.5.007 : Chaussures de sécurité à usage professionnel- Spécification KARMA / R’BIGUI

Page 107


Annexe [3]: Textes réglementaires et normes des vérifications et entretiens Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, art. 5.5.1 : - Lorsqu’il commence à travailler et avant de conduire le chariot, le cariste doit vérifier l’état de marche du chariot. Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, art. 5.5.1.1 : - Si le chariot doit faire l’objet de réparations ou encore s’il n’est plus sécuritaire ou peut présenter un risque, il faut avertir avertir immédiatement le responsable désigné par l’utilisateur et cesser d’utiliser le chariot tant qu’il n’aura pas été réparé etqu’il et qu’il ne présentera plus aucun danger. Art 29 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : II sera prévu des accès réservés au personnel chargé des opérations de vérification, de graissage ou d'entretien, afin de lui permettre d'atteindre sans danger les points de travail. Art 30 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Le graissage, le nettoyage, l'entretien et les réparations des appareils doivent être opérés à l'arrêt. L'appareil peut toutefois être mis en mouvement hors de son service s'il est nécessaire d'effectuer certains travaux spéciaux. Ces travaux doivent être exécutés sous la direction d'un surveillant qualifié. Art 31de 31de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Les appareils seront éprouvés avant leur mise en service dans les conditions fixées par un arrêté du directeur du travail et des questions sociales. Ils seront soumis à nouvelle épreuve dans les cas prévus par ledit arrêté. Conformément à l'article 2 du présent arrêté, les appareils devront, dans toutes leurs parties, résister sans rupture ni déformation permanente aux contraintes résultant de ces épreuves. Art 33 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Le chef d'établissement doit faire exécuter les épreuves, examens et inspections par des techniciens qualifiés et spécialisés appartenant soit à l'établissement lui-même, soit à un organisme autorisé à exercer cette activité dans les conditions prévues à l'alinéa suivant. Art 34 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Les résultats des épreuves examens et inspections prévus aux articles précédents, les dates de chacune de ces opérations ainsi que les noms, qualités et adresses des personnes qui les ont effectuées doivent être consignés sur un registre ou carnet spécial sur lequel chaque appareil de levage sera décrit, avec tous ses accessoires. Les résultats des épreuves, examens et inspections prescrits par l'inspecteur du travail devront être notifiés à celui-ci dans les quatre jours par le chef d'établissement. Art 34 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Le résultat des épreuves et mesures susmentionnées doit être consigné sur le registre prévu à l'article 34 de l'arrêté viziriel susvisé du 9 septembre 1953. Art 34 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Conformément à l'article 32 de l'arrêté viziriel du 9 septembre 1953 les chaînes, câbles et cordages, élingues, palonniers ci crochets de suspension seront inspectés : 1° En service normal, tous les douze mois au moins ; 2° Lors d'une remise en service effectuée après une inspection remontant à un délai de trois mois au plus ; 3° A la suite d'un démontage ou de toute modification. KARMA / R’BIGUI

Page 108


Annexe [4]: Textes réglementaires et normes relatifs aux caristes Art 25 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Il est interdit de transporter habituellement des charges au-dessus du personnel. Chaque conducteur d'appareil doit disposer d'un avertisseur sonore de puissance suffisante qu'il fera fonctionner avant tout déplacement et à l'approche des zones dangereuses telles que croisement ou superposition de ponts, portiques, monorails ou voies ferrées. Lorsque la charge d’un appareil de levage croisera un passage, passage, des mesures efficaces devront être prises pour prévenir les dangers résultant de la chute éventuelle des charges. Art 26 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 II est interdit d'utiliser les appareils de levage pour le transport des personnes. Art 28 de l’arrêté l’arrêté viziriel 09/09/1953 II est interdit de balancer les charges pour les déposer en un point qui ne peut être atteint normalement par l'appareil de levage, sauf nécessité absolue et sous la responsabilité d'un chef de manoeuvre, toutes précautions étant alors prises pour éviter les accidents. Il est interdit d'utiliser les engins de levage pour la traction de quelque véhicule que ce soit. Art 35 35 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 II est interdit de confier la conduite des appareils de levage à des ouvriers que leur ignorance ou leur connaissance imparfaite des consignes et des manoeuvres, leur état de santé ou leurs aptitudes physiques rendent impropres à remplir ces fonctions Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, art. 4.19.4: Former les caristes : le programme de formation doit être axé sur la conduite sécuritaire et conforme aux règles afin d’éviter que des personnes, y compris le cariste, ne soient blessées et que des dommages ne surviennent. Il doit porter sur : le milieu de fonctionnement et ses incidences sur la conduite du chariot, y compris les endroits où le chariot est utilisé à proximité d’autres chariots motorisés, d’autres véhicules ou de piétons. Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, art. 5.3.7: Si la charge transportée obstrue la visibilité en marche avant, le cariste doit conduire le chariot élévateur en marche arrière. Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, art. 5.5.1.1: Si le chariot doit faire l’objet de réparations ou encore s’il n’est plus sécuritaire ou peut présenter un risque, il faut avertir immédiatement le responsable désigné par l’utilisateur et cesser d’utiliser le chariot tant qu’il n’aura pas été réparé et qu’il ne présentera plus aucun danger Norme NM article 9.5.007 : Chaussures de sécurité à usage professionnel- Spécification

KARMA / R’BIGUI

Page 109


Annexe [5]: Textes réglementaires et normes relatifs au plan de circulation Art 10 de l’arrêté viziriel 09/09/1953 : Les conducteurs devront être à l'abri des rayonnements, fumées, gaz, vapeurs toxiques et autres émanations nuisibles.Toutes mesures utiles seront prises pour que la vapeur d'échappement provenant des engins de levage ne gêne pas la visibilité en tout lieu de travail occupé par le personnel en service dans la cabine ou aux abords de l'appareil de levage. Article 11 de l’arrêté arrêté du ministre de l'emploi et de et de la formation professionnelle n° 93-08 du 12 mai 2008 Chauffage, éclairage des locaux du travail et la prévention contre les risques dûs au bruit Section I : Aération et chauffage Conformément aux dispositions de l'article 281 de la loi précitée n° 65-99, l'air doit être renouvelé dans les locaux fermés où les salariés sont appelés à séjourner, de façon à maintenir un état de pureté de l'atmosphère propre à préserver la santé des salariés ; Article 11 de l’arrêté arrêté du ministre de l'emploi et de la de la formation professionnelle n° 93-08 du 12 mai 2008 Les poussières et gaz incommodes, insalubres ou toxique doivent être évacués directement des locaux du travail de façon continue et régulière. Article 11 de l’arrêté arrêté du ministre de l'emploi et de de la formation professionnelle professionnelle n° 93-08 du 12 mai 2008 : Les locaux du travail doivent disposer d'une lumière naturelle suffisante. A défaut les locaux fermés affectés au travail, leurs dépendances notamment les passages et escaliers, doivent être suffisamment éclairés pour assurer la sécurité du travail, la sécurité de la circulation des salariés et éviter la fatigue visuelle, ainsi que les affections de la vue. Norme ASME B56.1 -1993 – -1993 –A.1995,art A.1995,art 4.4.2 : Certaines conditions peuvent rendre le char iot iot instable, notamment l’état du sol ou du plancher, les pentes, la vitesse, le chargement (les chariots avec équipement réagissent comme des chariots partiellement chargés même lorsqu’ils sont utilisés sans charge), le poids de la batterie, les forces dynamiques et statiques et le jugement exercé par le cariste RSST, art. 15.5 : Les voies de circulation à l’intérieur d’un bâtiment doivent : être délimitées par des lignes sur le plancher ou être autrement autrement balisées à l’aide notamment d’installations, d’équipements, d’équipements, de murs ou de dépôts de matériaux ou de marchandises, de manière à permettre la circulation sécuritaire des personnes.

KARMA / R’BIGUI

Page 110


Annexe [6] : Le contenu de la formation L’article 256.3 spécifie le contenu théorique minimal théorique minimal à couvrir. Pour plus de précisions, nous nous sommes inspirées des recommandations contenues à la section 4.19 de la norme ASME B56.1 – 1993, 1993, ou encore de la norme canadienne CSA B335-04, Norme de sécurité pour les chariots élévateurs. La section 6 de cette dernière est particulièrement instructive pour un employeur qui désire concevoir concevoir une formation à l’interne.

a) les notions de base relatives aux chariots élévateurs;

- - - - - - - - -

RSST

Caractéristiques du chariot Différences avec automobile Lecture de la plaque signalétique Inspection et entretien Virages et freinage Visibilité Principes de stabilité Capacité de charge Centre de gravité Ravitaillement Dispositifs de protection

b) le milieu de travail et ses incidences sur la conduite d’un chariot élévateur; élévateur; - Effet de l'état du sol - Remorques - Allées étroites - Pentes avec et sans charge - Rampes de chargement - Ravitaillement - Monte-charge - Quai de chargement

c) la conduite d’un chariot élévateur; - Inspection et procédure de retrait - Les manœuvres avec manœuvres avec les charges - Stationnement et arrêt - Les déplacements et les virages d) les règles et mesures de sécurité

KARMA / R’BIGUI

Page 111


Annexe [7]:

Check List de vérification d’état de conservation

des chariots élévateurs Marque de l’engin : N° de série de l’engin : l’engin : N° de l’engin : l’engin :

Date : OUI NON

I ns nspe pection ction du chari chari ot : (Nor me ASM E B56.1 – 1993, ar ar t. 5.5.1) est-il inspecté avant d’être utilisé ?  Le chariot est-il  Utilise-t-on une liste de vérification ?  Le cariste avise-t-il le responsable désigné si le chariot présente un risque et, dans ce cas, cesse-t-il cesse-t-il de l’utiliser ? est -il effectué selon les exigences du  L’entretien du chariot élévateur est-il fabricant ? Plaqu Pl aque e si gn gnal alé é ti qu que e du char i ot : (art 37 de l’arrêté viziriel 09/09/1953)  Est-elle en place, lisible et visible ? La plaque signalétique comporte-t-elle les renseignements suivants : modèle et le numéro de série du chariot ?  Le modèle  Le poids approximatif du chariot ? f abrication ?  L’indication de la norme de fabrication  Le type de chariot ?  La capacité et le centre de charge ?  Le poids et la tension de la batterie ?

Mé can ca n i sme de d e levage l evage : (art 22 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953)  Est-il en bon état de fonctionnement ? Est-il muni d’un dispositif pour empêcher la charge de s’abaisser rapidement  Est-il en cas de panne des circuits hydrauliques ? Est-il muni d’un dispositif pour empêcher le mouvement de Soulèvement  Est-il au-delà des limites établies par le fabricant (limiteur de course) ?  Est-il exempt de graisse, de poussière ou de charpie ?  Les galets sont-ils en bonne condition et non manquants? s’enclenchent -elles sans secousse, s’élèvents’élèvent- elles et  Les sections du mât s’enclenchentredescendent-elles à une vitesse régulière ?  Les cylindres de levage coulent-ils ? 09/09/1953) ) Mécanisme Mécanis me d’inclinaison d’inclinaison : (art 22 de l’arrêté vizir iel du 09/09/1953 KARMA / R’BIGUI

Page 112

PROJET DE FIN D’ETUDES  Est-il en bon état de fonctionnement?

Est-il muni d’un dispositif pour empêcher le mouvement d’inclinaison au  Est-il delà des limites établies par le fabricant (limiteur de course) ?  Les cylindres ont-ils la même course ?

Mé canii sm e de tran can tr anssl at atii on :  Fonctionne-il ?

OUI NON

Ch aîn es:  Sont-elles en bon état ?  Ont-elles la même tension et la même longueur ?  Les goupilles de retenue des chaînes sont-elles usées, desserrées, tordues ou manquantes ?  Y a-t-il de la rouille ? Tabli er po porr te te-f -four our che  Les dents du tablier sont-elles usées ou manquantes ? D os ossser et de char ge : ( art ) : ) art 18 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953  Est-elle en place, solidement fixée ?  Empêche-t-elle les charges de chuter sur le cariste ? d ’obstruer la vue du cariste ou d’engendrer le  Est-elle déformée au point d’obstruer risque que la charge tombe sur le mât mât lorsque celui-ci est complètement incliné vers l’arrière l’arrière ? Fourches: ( art ) ) art 18 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953  La longueur des fourches est-elle au moins égale aux 2/3 de la longueur de la charge ?  Les fourches sont-elles fissurées, déformées, inégales ? atteint-elle 10 % ?  L’usure des bras de fourche atteint-elle  Les crochets de fourche sont-ils usés ou manquants ?  Les verrous de positionnement des fourches fonctionnent-ils normalement ? a-t-il eu soudure ou perforation de trous sans l’accord du fabricant ?  Y a-t-il Équ quii pem pement ent de pr é h en ensi sion on :  Est-il adapté aux charges à transporter ? D i spos posii ti f s de comman commande dess : ( art ) ) ar t 20 et et 21 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953  Sont-ils identifiés ?  Sont-ils en bon état ? KARMA / R’BIGUI

Page 113

PROJET DE FIN D’ETUDES  Dispositifs de freinage de la charge fonctionnent-ils

même en cas

d’interruption de l’alimentation ? l’alimentation ? OUI Rou es àban bandages dages pl plein ein s :  Leur dimension est-elle conforme aux recommandations du fabricant ?  Le bandage est-il décollé de son cercle métallique ?  Ont-elles des fissures importantes ?  Y-a-t-il des encoches dans la roue au point que le chariot sautille en marche ? dépasse-t-elle les limites recommandées par le fabricant ?  L’usure dépasse-t-elle  Y a-t-il des clous, vis, feuillards ou autres débris dans les bandages pleins ? conviennent-elles à l’environnement ?  Les roues conviennent-elles

Si è ge :  Est-il en bon état ? est-il en bon état ?  Le dispositif d’ancrage est-il  Le dispositif de réglage fonctionne-t-il ? Di spos posii titiff s de r ete tenu nu e du du cari ste: (ar t 256.1 du RSSTRSST- 4 janvier jan vier 2008) Les dispositifs ou systèmes de protection actifs sont-ils présents, en bon état et utilisés ?

Volant :  Y a-t-il du jeu ?  Le volant est-il propre ?  Est-il en bon état de fonctionnement ? Systt è Sys m e de fr f r ei ein n age : (art 20 de l’arrêté viziriel 09/09/1953)  Fonctionne-t-il ? Averr titissseur : (art 25 de l’arrêté viziriel 09/09/1953) Ave  Fonctionne-t-il ? Averr titissseur de r ecul : (art 25 de l’arrêté vizir i el 09/09/1953) Ave 09/09/1953)  Fonctionne-t-il ? Phar es : (art 25 de l’arrêté l’ arrêté viziriel 09/09/1953) l’exigent, le chariot est-il équipé de phares qui  Lorsque les conditions l’exigent, fonctionnent?

KARMA / R’BIGUI

Page 114

NON

PROJET DE FIN D’ETUDES F r ein de stationn eme ment nt : (art 2 0 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953)  Fonctionne-t-il ? Table Tabl eau de bord :  Les témoins et les cadrans fonctionnent-ils ? E ssui es gl gl ace acess :  Fonctionnent-ils ? Ré tr ov ovii seur : (Norme ASME B56. B56.1 1 – 1993, art. 4.15)  Fonctionne t-il ? Compte Co mpteur ur :  Fonctionne t-il? F r ei ein n de si si è ge : (art 05 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953) est présent, immobilise-t-il le chariot lorsque le cariste se lève ?  S’il est présent,  Le chariot qui n’a pas de commande automatique de freins comporte-t-il un avis écrit ou un dispositif sonore ou visuel avertissant le cariste d’appliquer d’appliquer le frein de stationnement avant de quitter le chariot ? Coupe- circuit circuit d’urgence : (art (ar t 36 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953) Coupe-t-il l’alimentation électrique du chariot ?  Coupe-t-il Batterie d’accumulat d’accumulateurs eurs  La batterie est-elle en bon état de fonctionnement ?  Le chariot comporte-t-il un dispositif de retenue de la batterie en cas de renversement ?  La batterie possède-t-elle une plaque signalétique ? correspond-t-il à l’indication de la plaque signalétique  Le poids de la batterie correspond-t-il ?  Convient-elle aux chariots élévateurs utilisés dans les emplacements dangereux? Est-ce que les bouchons d’évents sont en place et propres ?  Est-ce a-t-il fuite d’électrolyte ?  Y a-t-il La vapeur d’échappe d’échappement ment : (art 10 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953) est-elle gênante ?  La vapeur d’échappement est-elle

KARMA / R’BIGUI

Page 115


Annexe [8]: Check List de vérification d’état de sécurité Engin N° :

Date :

Check List de sécurité Vérification

Oui Non

Observation

Le risque de heurt d’une personne par le chariot Utilise-t-on la conduite en marche arrière ou des signaleurs lorsque le cariste a la vue obstruée par la charge qu’il transporte? [Norme ASME B56.1 – B56.1 – 1993, 1993, 5.3.7] Les allées sont-elles séparées de celles empruntées par les piétons? [RSST, art. 15,5] Les voies de circulation sont-elles délimitées ou balisées de manière à permettre la circulation sécuritaire des piétons ? [RSST, art. 15,5] Le risque de chute de la charge Le chariot est-il est-il muni d’un dispositif pour empêcher la charge de s’abaisser rapidement en cas de panne des circuits hydrauliques ? [article 22 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953] Le chariot est-il équipé d'un protège conducteur contre chute de charge ? [ article 18 de l'arrêté viziriel du 09/09/53] Le chariot est-il équipé d'une dosseret de charge ? [ article 18 de l'arrêté viziriel du 09/09/53] La charge est-elle stable ? [Norme ? [Norme ASME B56.1 -1993 – -1993 – A.1995,art 4.4.2] 4.4.2] Les palettiers et palettes sont-ils conformes ? Le transport des charges se fait-il fait -il au-dessus du personnel ? [art 25 de l’arrêté viziriel 09/09/1953] Le risque de renversement ou de basculement du chariot Vitesse excessive ou inadaptée aux circonstances [ Norme ASME B56.1 -1993, -1993, art 4.4.2]

Y a-t-il un système de retenue du cariste car iste telle une ceinture de sécurité…? [RSST, art. 256] Conducteur Le conducteur possède-il une autorisation de conduite donnée par l'employeur ? [art 35 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953] Le conducteur a-t-il subit une formation ? [art 35de l’arrêté viziriel du 09/09/1953 09/09/1953]] Le conducteur a-t-il passé un test avant a vant l'obtention de l'autorisation de conduite ? [art 35 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953] Le conducteur a-t-il passé un test medical pour l'état de santé et l'aptitude physique avant l'obtention de l'autorisation ? [art ? [art 35 de l’arrêté vi ziriel ziriel du 09/09/1953] KARMA / R’BIGUI

Page 116

PROJET DE FIN D’ETUDES Le conducteur possède-t-il une protection auditive et des gants et des chaussures de sécurité ? [NM 09.5.007] Le conducteur est-il à l'abri des fumées, gaz et d'autres émanations nuisibles ? [ article 10 de l'arrêté viziriel du 09/09/53] Le cariste utilise t-il le chariot pour le transport des personnes ? [art 26 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953] le cariste utilise t-il le chariot pour la traction de véhicule ? [art 28 de l’arrêté viziriel du 09/09/1953] Le cariste a-t-il a-t-il été formé au maniement de l’extincteur ? Chariot Le chariot possède-t-il un extincteur ? [ article 16 de l'arrêté viziriel du 09/09/53] L'extincteur est-il plein et inspecté régulièrement ? Est-il équipé d'un avertisseur sonore d'une puissance suffisante ? [art 25 de l’arrêté viziriel 09/09/1953] Y a-t-il des mesures pour empêcher la vapeur de l'engin de gêner la visibilité ?[ ?[ article 10 de l'arrêté viziriel du 09/09/53] Est-il équipé de baies vitrées ?[RSST, ?[RSST, art. 256] Est -il équipé d'un rétroviseur ? [Norme ASME B56.1-1993, art. 4.15] Est-il équipé des phares, clignotants, gyrophare et feu de recul ? [Norme ASME B56.1-1993, art. 4.15] les extrémités sont-elles équipés de dispositifs déstinés à atténuer les chocs? [Article 4 de l'arrêté viziriel du 9 septembre 1953] Affectation [Arrêté ministériel de l'emploi et de la formation professionnelle n° 93-08 du 6 joumada I 1429 (12 mai 2008)]

Rythme de travail trop élevé Eclairage suffisant pour la conduite et le gerbage [art. 14] Ambiance poussiéreuse [art. 12] Aération suffisante [art. 11]

Poste de conduite Pneumatique adapté au sol? [Norme ASME B56.1-1993, art. 4.4.2] Siège est-il suspendu et réglable? Cabine est-elle suffisamment spacieuse et permettant le passage des jambes sous le volant ?

KARMA / R’BIGUI

Page 117


Annexe [9]: Liste des vérifications vérifications journalièr j ournalières es

Vérifications journalières Vérifications que le cariste doit effectuer quotidiennement Moteur thermique Niveaux carburants Niveau huile moteur Niveau liquide refroidissement Niveau électrolyte dans les batteries Niveau du convertisseur hydraulique Circuit hydraulique Niveau du réservoir de liquide hydraulique hydraulique Freins Niveau du liquide circuit de freinage Pneumatiques bandages L’absence de défauts (usure, entaille, décollement…) La pression des pneumatiques Fourches les tenons de bras soient bien en place, que les mécanismes des verrous fonctionnent correctement. Eclairage Feux de position Feux de route Clignotants Feux stop Feux de gabarit Phare de travail Gyrophare Sécurité, contrôles Rétroviseur : si en état et propres Baies vitrées : si propres et nettoyer si besoin Essuies glaces : vérifier le bon fonctionnement Siège : le bon état et la bonne fixation Avertisseur sonore : le bon fonctionnement Tableau de bord : fonctionnement des témoins et cadrans Ceinture de sécurité : le bon état et le bon fonctionnement.

KARMA / R’BIGUI

Page 118


Annexe [10]:

Liste des entretiens Check list des entretien

Entretien toutes les 250h

Oui Non

Observation

Nettoyage, graissage de l’essieu de direction Graissage des paliers du mât et des vérins d’inclinaison Système électrique: contrôle de l’état et de la bonne fixation des câbles, des connecteurs et des colliers de fixation Echange de la cartouche de sécurité Purge du décanteur de l’alimentation en carburant Purge du filtre de carburant Batterie: contrôle de l’état, du niveau et du taux de l’électrolyte

Entretien toutes les 500h Mât d’élévation et chaînes de mât: contrôle de l’état et de la fixation Réglage de la longueur des chaînes du mât [Article 7 de l'arrêté viziriel 03/11/1953] Lubrification avec un aérosol pour pour chaînes [Article 7 de l'arrêté viziriel 03/11/1953] Contrôle de la fourche et des verrous de sécurit é Purge de l’huile moteur Echange du filtre à huile moteur Remplissage de l’huile moteur Contrôle de la concentration du liquide de refroidissement Contrôle de la fixation de la suspension du moteur, de l' essi eu de direction, de l’arceau de protection et des réducteurs de roue Contrôle et lubrification du pédalier, de la tringlerie de commande et de la commande du moteur Contrôle de la tension et de l’état de la courroie de l’alternateur et du ventilateur Tension de la courroie de l'alternateur et du ventilateur Echange du filtre de carburant Nettoyage du tamis de la pompe à carburant Contrôle du filtre à particules Contrôle et lubrification des paliers et joints divers Nettoyage du radiateur d’huile et de l’eau de refroidissement Contrôle de la précontrainte des tuyaux jumelés pour équipements auxiliaires

KARMA / R’BIGUI

Page 119


Entretien toutes les 1000h

Oui Non

Observation

Echange de la cartouche de filtre à air, ai r, contrôle du manocontact de dépression Contrôle de l’état et du serrage des silent-blocs silent -blocs du moteur Contrôle de l’étanchéité des collecteurs d’admission et d’échappement Contrôle de l’étanchéité de l’essieu compact, des pompes, des soupapes et conduites du système hydraulique Système hydraulique: remplacement des filtres à pression d’huile, d’aspiration et reniflard Contrôle du niveau d'huile des réducteurs de roue Contrôle du frein de parking [Article 6 de l'arrêté viziriel 03/11/1953] Contrôle des freins destinés à arrêter les charges [Article 6 de l'arrêté viziriel 03/11/1953] Contrôle des limiteurs de course, de relevage et d'orientation [Article 6 de l'arrêté viziriel 1953] Echange de la courroie de l’alternateur et du ventilateur

Entretien toutes les 2000h Contrôle des injecteurs Contrôle du jeu des soupapes

Entretien toutes les 3000h Vidange de l’huile hydraulique

KARMA / R’BIGUI

Page 120


Annexe [11]:

Canevas de carnet de maintenance

Canevas de carnet de maintenance N° de l'engin :

Date

Type d'arrêt:

KARMA / R’BIGUI

H. Entrée

1 - Décidé

Anomalie

Travaux effectués

Responsable. Type Non du H. Sortie Intervention d'arrêt conducteur

4 - Révision générale

2 - Subi

5 - Conditionnel

3 - Entretien planifié

6 - Amélioration Page 121


Annexe [12]:

Canevas de carnet de maintenance Rapport hebdomadaire

n i g n E ° N

t e ê r t a r a D ' d

Code interv:

e t r ê r u r e ' a H d

Travaux effectués

KARMA / R’BIGUI

t n i e p y T

t ê r r a . T

1 - Décidé

4 - Révision générale

2 - Subi

5 - Conditionnel

3 - Entretien planifié Date :

e e r i u t e r o H s

p é R . T

Attentes O M

R P

c u d o r P

6 - Amélioration Visa chef de Parc auto

Visa chef de service Maintenance

Page 122

s r e v i D

PROJET DE FIN D’ETUDES Annexe [13] : Autorisation de conduite_ modèle:

Je soussigné (Nom et prénom de l’employeur) : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Photo du conducteur

autorise Mr (Nom et prénom du conducteur)…………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

à conduire les ch ariots élévateurs de catégorie …………………………………………………………………………………………………….. Fait à ………………………………………………………………………………Le…………………………………………………………………………………. Signature du chef d’établissement

Numéro d’autorisation………………… ………

Mr (Nom et prénom du conducteur) : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… A été reconnu apte médicalement au poste de travail de conduite de l’engin par le docteur (Nom et prénom)…………………………………………………… .

A été contrôlé sur ses connaissances et savoir faire pour la conduite en sécurité : A reçu les instructions à respecter sur les sites d’interventions.

KARMA / R’BIGUI

Page 123

PROJET DE FIN D’ETUDES Annexe [14] : Liste des pictogrammes Pictogramme

Définition

Interdit aux véhicules de manutention

Défense de fumer

Nombre

2 1

Sorties et issues de secours

Interdit aux piétons

1

Circulation de chariots

Arrêt obligatoire Céder le passage

1

Interdit de lever ou transporter les personnes

3-4

Passage obligatoire pour les piétons

KARMA / R’BIGUI

Page 124


Interdit de passer la charge en dessus des personnes

3-4

Stockage interdit

KARMA / R’BIGUI

Page 125

PROJET DE FIN D’ETUDES Annexe [15]: Plan de l’état actuel

KARMA / R’BIGUI

Page 126

PROJET DE FIN D’ETUDES Annexe [16]: les zones aveugles et les croisements

Annexe : Zones dangereuses

KARMA / R’BIGUI

Page 127

PROJET DE FIN D’ETUDES Annexe [17] : Etat du sol de l’unité A1, A4 et 8

Unité A1et A4 KARMA / R’BIGUI

Unité 8 Page 128

PROJET DE FIN D’ETUDES Annexe [18]: Plan élaboré

KARMA / R’BIGUI

Page 129

Rapport de stage de fin d'étude Hind R'BIGUI & Zineb KARMA-Graduate Project

Recommend Documents