J-Y PONCE
Napoléon joue de la cornemuse dans un bus est un voyage au cœur de la mémoire et le fruit d’un travail entrepris depuis des années dans le champ de la mémorisation et de l’apprentissage.
Comment tripler votre mémoire
Découvrez dans ce livre, les meilleures techniques pour : Réussir vos examens et vos concours avec une méthode ludique et efficace. Faciliter votre reconversion en mémorisant des manuels entiers de théorie en peu de temps. Vous bâtir une culture générale impressionnante et tenter votre chance aux jeux télévisés Mémoriser n’importe quelle quantité d’information grâce à un programme d’entraînement clés en main. Apprendre des langues étrangères grâce à un système aussi puissant qu’original et que l’on ne vous enseignera jamais dans les écoles ou les instituts spécialisés. Mémoriser les chiffres et devenir meilleur(e) en calcul mental en utilisant les techniques utilisées par les champions du monde et découvrir une matrice secrète que vous utiliserez à vie ! Augmenter votre confiance en vous en apprenant la méthode employée par les plus grands orateurs de l’antiquité.
NAPOLÉON JOUE DE LA CORNEMUSE DANS UN BUS
Vous en avez assez d’apprendre par cœur des choses qui ne vous serviront sans doute jamais et qui seront oubliées dans trois mois ?
Comment tripler votre mémoire Par Jean-Yves PONCE
Napoléon joue de la cornemuse dans un bus comment tripler votre mémoire
Jean - yves Ponce
PLAN du livre p. 5 - Introduction p. 10 - 14 Juillet 2014 p. 14 - Partie 1 : Camp de base p. 15 - Chapitre I. Associer p. 25 - Le secret d’une bonne mémoire p. 29 - Chapitre II. Le voyage p. 43 - Par coeur ou mémorisation, comment ne pas oublier p. 49 - Chapitre III. Noms et visages p. 57 - Comment mémoriser les noms en 5 étapes simples p. 61 - Chapitre IV. Mémoriser les nombres p. 83 - Comment une simple technique pour mémoriser les chiffres va vous simplifier la vie p. 86 - Partie 2 : Camp avancé p. 87 - Chapitre V. L’agenda mental p. 97 - Chapitre VI. Prise de notes, entretiens d’embauche et discours p. 111 - Mémoire et entretiens d’embauche p. 115 - Chapitre VII. Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues p. 122 - Comment votre ville préférée va faire de vous un expert en langues ? p. 127 - Chapitre VIII. Histoire et dates p. 137 - Chapitre IX. Mémoriser la géographie p. 151 - Chapitre X. « Speed learning » ou comment mémoriser les cours en vue des examens p. 164 - Lire et mémoriser beaucoup plus vite grâce à l’effet autoroute p. 169 - Chapitre XI. Mémoire et jeux p. 183 - Comment gagner au blacjack grâce à sa mémoire p. 187 - Chapitre XII.Mémoriser un jeu de 52 cartes p. 199 - Chapitre XII. Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles 2
Plan du livre
p. 212 - Partie 3 : Plus loin dans la mémoire p. 214 - Anatomie de la mémoire p. 220 - Foire aux questions p. 223 - Les légendes urbaines de la mémoire p. 227 - Conclusion
BONUS : GUIDE ANTI-PROCRASTINATION p. 230 - Comment vaincre la procrastination ( partie 1 ) p. 235 - Comment vaincre la procrastination ( partie 2 )
p. 240 - Remerciements p. 244 - Bibliographie
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Introduction
« La mémoire est le meilleur appareil photo qui soit. » Kevin Spacey
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Introduction Combien font 4 fois 12.5 ? Quels sont vos rendez-vous la semaine prochaine ? Quels sont les numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence ? Qu’a-t-il dit de si important lors de la dernière réunion que je n’arrive pas à me souvenir ? Et lui ? Son visage me dit quelque chose … Par où fallait-il tourner pour se rendre au parking du cinéma ? Avec une mémoire correcte, rien de tout cela n’est un problème. Nous sommes attentifs, nous pratiquons l’écoute active, nous sommes habitués à calculer et à force de les répéter, nous connaissons les principaux numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence. Nous n’oublions pas les dates d’anniversaire et nous savons qu’il faut tourner avant le centre commercial pour accéder au parking.
1. Un monde de technologie Nous sommes en 2012 et en ce 21ème siècle, nous utilisons de moins en moins notre mémoire. La raison est simple : chaque petite tâche est effectuée par un appareil. Notre téléphone nous rappelle nos rendez-vous, nos ordinateurs calculent à notre place des opérations qu’un collégien saurait faire de tête, nous suivons les GPS sans lever la tête, et quand nous sortons de réunion, nous pensons avoir retenu l’essentiel, bien souvent à tort. Nous sommes dépendants de la technologie, à tel point que nous sommes devenus des assistés intellectuels. Comme si réfléchir était devenu une corvée alors qu’à côté de cela, nous, êtres humains passons toujours de plus en plus de temps devant la télévision. Bien sûr, nos Smartphones et autres gadgets électroniques sont quand même bien pratiques et nous évitent de faire bien des efforts. Mais en fin de compte, ce formidable outil qu’est notre cerveau, et qui nous a permis de concevoir toute cette technologie devient un peu inutile. Si les machines font tout à notre place, il est évident que nous sollicitons moins notre cerveau. Et comme un muscle, lorsqu’on ne le sollicite 6
Introduction
pas, il s’atrophie. Nous perdons en capacité intellectuelle, nous perdons en spontanéité. Notre attention au monde qui nous entoure diminue. A terme, nous devenons incapables d’innover et de penser de façon critique. Nos idées s’amenuisent. Quel tableau noir ! Fort heureusement, il y a une grande marge avant d’arriver à ce point. Mais vous conviendrez que vous êtes devenus totalement dépendants à la technologie et que vous sollicitez moins votre mémoire qu’auparavant. Peut-être allez vous me dire que la mémoire, c’est le passé et qu’une personne qui reste dans le passé ne peut pas avancer. Et vous auriez raison, en partie. La mémoire est effectivement la capacité à se rappeler les choses que l’on rencontre. Mais ce que je vais vous proposer à travers ce livre, c’est de vous faire utiliser ce formidable outil qu’est votre cerveau pour fonctionner de façon plus rapide, plus efficace et plus créative dans votre travail, vos projets personnels, et votre vie en général. Confronté à une quantité d’informations toujours de plus en plus grande, par de nombreux médias, le 21ème siècle a l’avantage de proposer une planète entière reliée par un réseau mondial: internet. Des milliers de milliards d’images et de données circulent en temps réel partout dans le monde. Est-il possible de tout retenir ? Probablement pas. Le premier mythe que je préfère démolir dès à présent concernant la mémoire, c’est que, mis à part certaines maladies comme celle de Jill Price ( source le monde 16/04/2009 ), une américaine qui ne peut rien oublier de ce qui arrive et qui se souvient de chaque jour de sa vie, il est impossible de tout mémoriser. Par contre, il est possible de devenir plus intelligent en travaillant sa mémoire. Comment diable est-ce possible ? Nous allons utiliser notre cerveau ( toujours lui ) de manière légèrement différente. A force d’utiliser les techniques que je vais vous décrire, vous allez accéder plus rapidement aux informations que vous voulez retenir. 7
Vous gagnerez en confiance et vous éliminerez la part de doute car quand vous serez en train de rappeler à vous des informations, vous serez sûr de vous souvenir des bonnes informations. Imaginez à quel point vous pourriez avancer plus vite avec un cerveau débarrassé de ses doutes. Peut-être avez-vous vu ou entendu des gens qui semblaient tout connaître sur tout ? Des « grosses têtes » ou des incollables sur tel ou tel sujetA la fin de la lecture de ce livre et après une application rigoureuse et régulière de ses techniques et de ses règles, vous aurez vous aussi la possibilité de devenir un de ces champions. Tous les champions et autres prodiges intellectuels ont en commun la même chose: ils partent de ce qu’ils connaissent déjà et y associent les données nouvelles. Leurs connaissances s’étoffent ainsi, un peu comme une barbe à papa qui s’enroule de plus en plus autour de la baguette. Mais avant de devenir un champion ou simplement d’améliorer votre mémoire au quotidien, vous devez attaquer par le camp de base: ce livre
2. Comment utiliser ce livre Le livre est divisé en trois parties. La première s’appelle: camp de base. Comme son nom l’indique, c’est par ici qu’il vous faut commencer. Ce sont les bases des techniques de l’art de la mémoire. Vous apprendrez des techniques d’abord simples, puis plus évoluées. Vous apprendrez à associer toute chose qui existe dans ce monde, puis vous commencerez à mémoriser des listes et à utiliser votre imagination d’une manière nouvelle. Vous découvrirez également une méthode pour retenir les noms et les visages. Enfin, un gros chapitre est consacré à la mémorisation des nombres. Les chapitres du camp de base sont les plus importants de tout le livre.
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Introduction
La deuxième partie du livre est le camp avancé. Une fois toutes les techniques assimilées, vous trouverez des applications concrètes du champ de la mémoire dans la vie quotidienne. Vous apprendrez également quelques tours pour épater votre entourage en guise de bonus. Dans chacune de ces deux parties du livre se trouveront régulièrement à chaque chapitre des exercices. Je vous recommande fortement de les faire avec application. Je les ai conçus de façon à ce qu’ils suivent une progression logique. Ils sont faciles d’accès et sauf indication contraire, ils ne vous prendront pas beaucoup de temps. La plupart peuvent être réalisés en 2 à 10 minutes. La dernière partie enfin est consacrée à la conclusion, une foire aux questions et à quelques remises au point au sujet de la mémoire et certaines idées préconçues. Elle contient les remerciements et la bibliographie qui m’a aidé à concevoir l’ouvrage que vous tenez dans les mains. En bonus, vous trouverez un guide anti-procrastination qui vous aidera à mettre à application ce que vous aurez lu tout au long du livre.
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14 juillet 2014 Article du 18 novembre 2011 http://www.potiondevie.fr/14-juillet-2014/ Cette date n’a pas été choisie au hasard. En effet, elle évoque un évènement bien particulier. Aujourd’hui nous allons parler de mémoire, et plus précisément de mémoire autobiographique. Que se passera t-il ce fameux 14 juillet 2014 ? La réponse n’est pas la fin du monde mais bel et bien un épisode chargé d’émotions. Voici une anecdote qui vous en dira mieux sur le sujet : Juillet 1999 Nous étions une bande de 5 copains durant l’été 1999. Comme chaque année, nous nous retrouvions dans une petite ville de montagne pour faire les 400 coups. Au programme : exploration de la forêt, de maisons abandonnées et camping sauvage en haut de la montagne. Un jour que nous étions assis dans le camping de la ville, Franck, un ami d’enfance revient avec son frère avec une petite boite de sardines à la main. A l’intérieur il y avait une pièce de 5F ainsi qu’un petit mot griffonné. Bravo, vous avez trouvé le trésor du camping ! Cette boite à sardine avait été enterrée à côté du mobile home du camping. C’est Franck et son frère qui l’avaient enterrée l’année précédente, en 1998. Ils s’en étaient souvenus et avaient décidé ce jour-là de la déterrer. Je me souviens encore à quel point j’étais fasciné par cette idée. Je trouvais cela génial. Ca m’a toujours éclaté de retomber sur des trucs que je croyais oublié ou perdu. Peut-être que cela vous le fait aussi ? C’est alors qu’à nous 5, dont Franck et son frère Michaël,nous décidâmes de renouveler ce concept.
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Introduction
Cette fois-ci nous avons décidé d’enterrer dans la forêt une boite en bois contenant 5 objets personnels qui nous était cher ainsi que 5 lettres que nous nous sommes écrits à nos futurs nous-mêmes ! Puis, nous avons scellé la boite en l’enroulant d’une bobine entière de ruban adhésif noir ( pour la protéger de la pluie et de l’humidité ) et nous sommes partis ce soir-là en forêt pour l’enterrer. Nous avons creusé à côté d’une ancienne baraque désaffectée où les mineurs venaient manger et se laver. Difficile d’accès et un peu perdue. Cette fois-ci ce n’était pas 1 an que l’on allait laisser ce « trésor » mais 15 ! Le rendez-vous était pris pour l’été 2014, soit 15 ans après. Une question subsistait alors : Comment faire pour s’en souvenir ? C’est alors que j’ai eu l’idée de ma première mnémotechnie accidentelle : le 14/07/2014 14 pour le jour et l’année et 7 pour le mois ( moitié de 14 ) Ainsi donc est né le trésor du 14/07/2014 qui restera un jour spécial pour mes 4 amis et moi. Ces souvenirs sont stockés dans la mémoire autobiographique, comme nous l’avons vu brièvement danscet article. La mémoire sémantique les as teintés d’émotions qui ont fait qu’au fur et à mesure du temps, ils ont été encodés profondément dans ma mémoire. Il est impossible que j’oublie cette date. Comme il est impossible que j’oublie que nous ne sommes plus que 4 à présent. Un membre de la bande est décédé il y a 4 ans. Ce qui veut dire que l’on va déterrer sa lettre et son objet personnel. Par contre, tout n’est pas mémorisé de façon distincte dans mon esprit. Par exemple,je ne sais pas ce que je me suis écrit. Je ne me souviens pas de l’objet que j’ai mis, ni de ceux des autres.
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Il en va de même pour vous lors des épisodes marquants de votre vie. Votre mémoire sémantique associe vos émotions à vos souvenirs, mais à force, avec le temps, ces mêmes émotions prennent le pas et occultent d’autres faits ( en l’occurence les items et les lettres pour moi ) Jérôme est l’ami qui a déterminé exactement l’endroit où on a enterré la boite. Il y a quelques années, pris de doute, je l’ai appelé et au fil de la conversation, je lui ai demandé s’il se souvenait de l’épisode de la boite enterrée. Il m’avait répondu que oui, bien sûr. J’ai enchaîné en lui demandant s’il se souvenait de l’endroit exact. Il m’a répondu qu’il était impossible qu’il oublie le point précis. Lui ne l’oubliait pas, alors que pour moi, il me faudrait des heures à creuser pour le retrouver ! Si je pose la question à Franck et Michaël, il est probable qu’ils se souviennent d’autres choses, d’autres détails que ma mémoire sémantique a occulté pour laisser place à mes émotions de l’époque. Sachez que les épisodes de votre vie il en va de même ! Vous avez probablement qu’un souvenir partiel et totalement subjectif des évènements ! Vos émotions sont fortes et vous vous dites qu’il est impossible d’oublier telle ou telle chose. Et pourtant ! C’est à l’occasion de souvenir de groupe comme celui-ci que je me suis rendu compte qu’un même moment devient plus subjectif que factuel ! Que certaines choses arrivent à être oubliées, malgré les émotions ! Et vous ? Avez-vous des souvenirs chargés d’émotions qui reviennent de temps en temps ? Avez-vous pris un rendez-vous avec le futur ? Etes-vous sûr de n’avoir rien oublié ? Ne serait-il pas intéressant de trouver une technique qui vous permettrait de retrouver les chapitres perdus de votre histoire ?
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PARTIE 1 CAMP DE BASE
Apprendre à utiliser son cerveau plus efficacement
« L’imagination est plus importante que la connaissance. Car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier. » Albert Einstein
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I. Apprendre à utiliser son cerveau Lorsque vous voulez mémoriser les informations facilement et durablement, vous devez associer au maximum les données entre elles. Vous allez mettre à contribution une partie de votre cerveau que vous utilisez d’habitude pour rêver: l’imagination. C’est la combinaison entre des données froides et une imagination fertile qui va décupler votre capacité à mémoriser et restituer les informations.
1. apprendre à utiliser son cerveau plus efficacement Notre cerveau est composé de deux hémisphères qui travaillent ensemble mais qui ont chacun leurs spécialités dans le traitement des informations que l’on reçoit. La partie gauche du cerveau est celle que nous utilisons lorsque nous communiquons avec les mots, lorsque nous classons, archivons, planifions, utilisons la logique. Il privilégie le rationnel, le factuel. L’hémisphère droit traite les informations de manière chaotique, désordonnée. Il privilégie l’imaginaire, l’artistique, le sensible. À l’école, lorsque vous absorbez des cours, vous utilisez surtout la partie gauche de votre cerveau pour les mathématiques, les sciences, les règles de grammaire, le droit etc. La partie droite est plus sollicitée dans l’art plastique, la musique, la poésie etc. Globalement, toutes les matières qui ne « comptent pas » dans votre scolarité ! Les deux hémisphères étant reliés et travaillant de concert, il serait dommage de se priver de l’apport de l’un d’eux. Et pourtant, nous mettons tellement l’accent sur la répétition ( l’apprentissage par cœur ) de données sans relief que nous excluons notre imagination dans le processus de mémorisation. Si notre cerveau est comme un ordinateur, le cerveau gauche serait la puissance de l’ordinateur, et le droit serait comme sa connexion internet. 16
Apprendre à utiliser son cerveau
Nous avons soit une connexion internet performante et rapide comme la fibre optique ou l’adsl, soit nous avons un modem 56k voire, comme certains, pas de connexion du tout. Qu’importe la puissance de votre ordinateur, si vous ne l’utilisez pas avec une connexion rapide et performante au monde extérieur, au final vous stockerez moins de données et moins rapidement qu’une bécane de supermarché de 10 ans d’âge ! Considérons que 9 personnes sur 10 utilisent mal leur cerveau ( je n’ai aucun chiffre pour étayer cette affirmation, je ne fais que voir cela de mon point de vue ), imaginez un instant si vous aviez la possibilité d’être la personne sur 10 qui possède les bons outils et la bonne méthode,l’avantage que vous auriez sur les autres. Je me souviens d’un collègue au lycée qui se souvenait d’absolument tous les résultats des matchs de foot de toutes les équipes des 6 dernières coupes du monde. Il pouvait également me ressortir tous les champions de France dans l’ordre depuis un siècle ! Les grands maîtres d’échecs se souviennent de milliers de parties, au coup par coup ! Certains passionnés se souviennent de choses qui paraissent inconcevables pour le commun des mortels. Mon ex-collègue de travail, maintenant à la retraite se souvenait du jour de n’importe quelle année et de ce qu’il faisait. Je suis sûr que vous avez, vous aussi, des exemples de personnes ayant une mémoire prodigieuse dans certains domaines. Ils ont tous en commun quelque chose: ils ont associé des informations qu’ils souhaitaient retenir avec un souvenir émotionnel précis. Ce que je vous propose avec ce livre, c’est d’avoir la même mémoire prodigieuse que ces personnes, mais dans tous les domaines que vous voulez. Vous allez apprendre des techniques et des méthodes qui vont vous sembler farfelues, totalement hors de propos et il se peut même que vous doutiez de leur efficacité. Cependant, je vous demanderai de faire abstraction de vos préjugés et surtout de faire confiance à ce formidable outil que
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la nature vous a donné: un cerveau en état de marche avec deux hémisphères puissants !!
2. Apprendre à Observer Lorsque vous regardez les gens dans la vie de tous les jours, vous vous rendez compte qu’ils semblent totalement ignorer les détails qui les entourent. Parfois, ils découvrent la présence de bâtiments qui ont toujours été là. D’autres fois, ils ne savaient pas qu’ils avaient un extincteur dans leur bureau. Changez un détail de l’environnement et ils ne remarqueront rien. C’est à se demander comment ils font pour évoluer dans ce monde sans un chien d’aveugle pour les guider ! C’est l’effet tunnel, par lequel votre attention est tellement focalisée sur un point que tout le reste vous est littéralement invisible. Nous y sommes confrontés parce que nous fonctionnons comme un avion en autopilotage. Nous faisons abstraction des détails et nous sommes perdus dans nos pensées ou bien nous sommes absorbés par un autre détail. Il est rare que nous ayons une vision d’ensemble. Pour vous en convaincre, regardez-donc les vidéos du Dr Richard Wiseman sur Youtube ou Google, notamment le fameux « changing colour card trick ». Lorsque vous voulez retenir quelque chose, il vous faut l’observer. Pas seulement le voir, mais l’observer avec attention, en allant du général au détail et non l’inverse. Quelle est la forme de ce bâtiment ? Quelle est sa couleur ? Combien a-t-il d’étages ? Comment sont les fenêtres ? A-t-il des colonnes ou des sculptures ? Quels sont les détails que vous pouvez apercevoir ? C’est avec un regard attentif que vous retiendrez les choses, les trajets, les détails et que vous arrêterez d’évoluer dans le monde en autopilotage.
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Apprendre à utiliser son cerveau
3. Apprendre à associer Certaines personnes se souviennent bien des sons et des voix. D’autres ont des images qui se créent instantanément dans leur esprit à la lecture d’un mot ou d’une scène. D’autres, enfin, ressentent les choses plus qu’elles ne les voient. Parfois, vous faites des associations saugrenues dans votre esprit. Pour vous donner un exemple, lorsque je vois le mot pistache, la première image qui me vient en tête n’est pas la petite gourmandise que l’on avale sans faim ou que l’on trouve dans les glaces, mais une amie d’enfance qui s’appelait Natasha, tout simplement parce que pour moi ces deux mots ont un peu la même sonorité. Avec le temps mon cerveau a associé ces deux données. Si je vous dis « plage », il est possible que l’image de votre plage préférée se forme instinctivement dans votre esprit. Spontanément, vous allez vous rendre compte qu’une multitude d’images, de situations de sons, de musiques vont vous revenir à l’évocation de chaque mot qui existe. Les routes de l’association existent déjà dans votre cerveau. Elles ont été tracées par la partie droite. Mais vous ne les empruntez jamais car la partie gauche cherche à donner un sens rationnel à chaque chose ! C’est comme si vous habitiez un pays et que vous n’utilisiez que les autoroutes pour le visiter. Vous auriez vraiment du mal à le connaître à la fin, car les autoroutes ne donnent pas accès à tous les lieux.
Exercice
Le plus spontanément possible, associez ces mots à une image, un son ou un autre mot dans votre esprit. Représentez-vous ensuite votre association mentalement: Barricade ; Orange ; Lune ; Pablo ; Appartement ; Rouge à lèvres ; Mitochondrie ; Sandwich ; Pasteur.
Visualisez bien chaque association. Entrainez-vous si besoin est à associer d’autres mots jusqu’à ce que vous soyez à l’aise. Regardez autour de vous si vous cherchez d’autres mots, les exemples ne devraient pas manquer.
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Orange vous rappelle un opérateur téléphonique connu ? Pour une raison inconnue Barricade vous fait penser à Barrack ( Obama ) ? Peut-être que Lune a une connotation un peu sexuelle ? C’est très bien, car nous verrons par la suite que plus l’association est hors de propos, plus elle a des chances de devenir puissante.
4. Apprendre à déformer et à exagérer Maintenant que vous êtes capables d’associer n’importe quel mot ou concept à une image, à un son, ou mieux à une mini-scène, il va falloir passer à l’étape supérieure dans le processus de mémorisation. Vous devez à présent déformer et exagérer vos associations. Imaginez que vous deviez retenir l’image d’un lapin par exemple. Vous avez certainement une vision assez classique de ce lapin. Petit, blanc, au milieu d’un pré peut-être ? C’est bien, mais si l’on veut former une image durable dans notre esprit, il va falloir faire un peu mieux que cela. Votre lapin, déformez-le. Donnez-lui une taille gigantesque par exemple, ou au contraire, imaginez-le ridiculement petit ! Au lieu qu’il soit blanc, imaginez-le rouge ou avec la même fourrure qu’un léopard. Faites-le parler, chanter etc. Amusez-vous ! Maltraitez vos associations, votre cerveau adore cela ! Cela rend les images mémorables. Avec cette technique, vous pouvez rendre inoubliable n’importe quel mot, concept, notion ou scène. Plus tard, vous verrez que même les nombres peuvent être rendus mémorables. Vous pouvez être tenté de penser que mémoriser un ballon dans un coffre est une chose facile. Notre cerveau gauche aime les choses rationnelles. Mais c’est un piège ! Le cerveau ne retient pas les choses terriblement banales. Un papier sur un bureau, un ballon dans un coffre, une ampoule sur un lustre … Tout ceci est banal. Imaginez plutôt Zidane en train de faire des dribbles avec un ballon dans votre coffre si vous voulez retenir le ballon ! Zidane ne rentre pas dans le coffre de votre Clio ? Et alors ! Qu’à cela ne tienne ! Vous pouvez en faire un mini Zidane. Vous pouvez moduler ab20
Apprendre à utiliser son cerveau
solument tout ce que vous voulez, c’est votre terrain de jeu. Plus c’est amusant, mieux c’est.
5. Apprendre à donner du mouvement Les images en mouvement sont beaucoup plus mémorables que les images fixes. Donnez du mouvement à ce qui ne bouge pas. Pour revenir à l’exemple du ballon, faites le rebondir et entendez le son qu’il fait. Si c’est un son que vous aviez l’habitude d’entendre étant gamin, c’est encore mieux. Donnez des bras et des jambes aux choses qui ne peuvent bouger ( comme l’ampoule précédemment citée par exemple ). Faites danser les choses. Une autre chose importante lorsque vous mémorisez: en plus de donner du mouvement aux choses, faites les interagir avec l’environnement. C’est très important. Plus tard, vous allez être amené à visualiser des concepts dans des endroits familiers. La clé pour réussir est de fixer ce que vous voulez retenir avec le lieu familier. Un mouvement ne suffit pas. Votre ballon qui rebondit, faites le sortir du coffre de votre voiture, et casser un phare par exemple. Les interactions avec l’environnement sont la glue qui va vous permettre de retenir n’importe quelle quantité de données de manière durable.
Exercice
Visualisez et créez des associations pour ces mots: Arbre, voiture, caravane, trombone, marteau, chèvre, fille. Faites évoluer chacune de vos associations dans le salon de votre appartement ou maison. Faites les interagir avec l’environnement dans une même grande scène mentale. Maintenant que vous avez cette scène en tête, pouvezvous dire quels étaient les mots à placer ?
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6. Répétez maintenant ! La dernière étape pour mémoriser durablement une association est celle de la répétition. Comme dans l’apprentissage de toute chose, il vous faut répéter. Cependant, lorsque vous mémorisez au moyen de techniques comme celle des associations ou d’autres que vous allez voir par la suite, vous avez besoin de moins de répétition et les informations vous reviennent plus vite. Considérez qu’au début il vous faut répéter souvent ( au moins 3 à 5 fois par semaine ) puis une fois par semaine, puis deux fois par mois, etc. Quand vous répétez une association, n’hésitez pas à y ajouter des détails ou même à la changer si vous trouvez une meilleure association. Il se peut que d’autres associations se créent en vous, qui sont plus efficaces. Dans ces cas là, je préconise un remplacement pur et simple de votre ancienne association. De même, il se peut qu’une association que vous n’aimez pas beaucoup soit plus efficace qu’une que vous trouvez marrante. Si cette situation vous arrive régulièrement, privilégiez l’association que vous trouvez positive, et si malgré tout, l’association que vous n’aimez pas continue de venir en premier, alors laissez-lui la vedette.
7. La technique des associations en chaine Vous êtes maintenant prêt à utiliser votre première technique de mémorisation. Il s’agit de votre premier test pour voir si vous êtes à l’aise avec les associations imagées. Je vais vous proposer une liste numérotée de 20 mots. Je vais vous demander de créer des associations imagées pour chacun de ces mots. Un point important toutefois: vous devez relier les associations entre elles de manière à former une scène, à la manière d’un petit film loufoque.
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Apprendre à utiliser son cerveau
Par exemple, si les trois premiers mots de votre liste sont: Couteau / singe / parapluie, vous pourriez commencer par imaginer un couteau à jambon géant agresser un singe habillé en facteur qui pour se défendre prend un parapluie jaune déchiré et l’ouvre tel un bouclier etc … J’ai volontairement rajouté des détails hors de propos dans mes mots, car pour moi, j’ai besoin d’associations fortes qui veulent dire quelque chose et qui sortent absolument de l’ordinaire. À présent c’est à vous de jouer. Voici une liste de 20 mots que vous allez mémoriser dans l’ordre. Prenez votre temps, mais si possible n’excédez pas 5 minutes de réflexion. Faites confiance à votre cerveau.
1- Téléphone 2- Glue 3- Poupée 4- Clés 5- Puit 6- Serpent 7- Boulons 8- Grenouille 9- Bandana 10- Haricot
11- Couverture 12- Élastique 13- Mort 14- Vélo 15- Une ford de 1980 avec intérieur cuir rouge 16- Un ventilateur 17- Une choucroute garnie 18- Éponge 19- Dromadaire 20- Chaussure
Si vous avez fait l’exercice correctement, vous avez été en mesure de restituer les 20 mots sans rapport et dans l’ordre. N’est-ce pas surprenant ? Soyez assurés que ce n’est que le début et que ce genre d’exploit n’est vraiment que le commencement de votre périple sur le chemin de la mémorisation.
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Exercice
Choisissez 20 mots au hasard et numérotez-les de 1 à 20, puis répétez l’exercice que nous venons de faire. Au passage, 9 personnes sur 10 sont incapables de mémoriser plus de 5 à 7 mots sur 20 dans l’ordre. Vous avez dès à présent les outils pour être en avance sur ces 9 personnes sur 10. Au fait, sans tricher, pouvez-vous me redire quel était le 17ème mot de la liste que nous avons vu précédemment ? Si vous y arrivez, bravo, car ce n’est pas un exercice facile. Si vous n’y êtes pas arrivé, ce n’est pas grave, le plus important étant d’y parvenir avec la répétition.
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Apprendre à utiliser son cerveau
Le secret d'une bonne mémoire Article du 30 août 2011: http://www.potiondevie.fr/secret-bonne-memoire/ Comment se fait-il que l’on soit incollable sur nos sujets de prédilections tout en étant incapables de mémoriser ce qui nous est utile professionnellement parlant ? Un premier élément de réponse a été donné ici. ( je vous conseille d’ailleurs de faire l’exercice proposé à la fin de l’article en lien si vous ne l’avez pas déjà fait, il vaut vraiment le détour ! ) Certains sont capables de mémoriser sans effort particulier les domaines où ils excellent. C’est parce qu’ils ont des liens émotionnels avec ces domaines. Les choses qui nous procurent du plaisir sont par essence difficiles à oublier. Comme les choses qui nous choquent, les choses étranges, les choses sexuelles, etc. Généralement, que ce soit au travail ou dans les études ( ou dans toute autre forme d’apprentissage ), les choses que l’on mémorise sont froides, sans émotions et se ressemblent toutes. Imaginons Imaginez combien il serait facile d’apprendre, de retenir les choses, de réussir n’importe quel examen si l’on avait les mêmes facilités pour mémoriser n’importe quel type de données. Imaginez les avantages qu’auraient un joueur de Black Jack ou de Poker capable de mémoriser toutes les cartes de plusieurs jeux de cartes à la suite. Ou bien encore imaginez que vous débarquiez dans une capitale européenne en ayant mémorisé toutes les stations de métro et que vous les ayez reliées aux monuments et musées à visiter.
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Imaginez que vous soyez capable de mémoriser un discours entier sans feuille de note sans aucun risque d’oubli. Imaginez qu’au lieu d’oublier la plupart des informations que vous lisez, vous soyez capable de la restituer même des années après. Imaginez que vous soyez ici :
Enfin, ca, c’est mon paysage à moi, celui dans lequel je me sens bien. Le vôtre est probablement différent. Et vous n’avez aucun mal à l’imaginer, puisqu’il est rempli de souvenirs agréables. D’ailleurs rien que d’y penser, vous êtes sereins. Les plus chanceux se trouveront d’ailleurs dans leur environnement préféré au moment où ils liront ces lignes. Vous n’avez aucun mal à vous remémorez les évènements agréables qui s’y sont produits. Quelle importance me direz-vous ? Et surtout quel rapport avec la mémorisation et une vie potentiellement bien plus riche ? L’imagination est la clé « L’imagination est plus importante que la connaissance. Car la connaissance est limitée, alors que l’imagination englobe tout l’univers, stimule le progrès, suscite l’évolution » Albert Einstein Cette citation est terriblement importante dans le domaine de la mémoire. Veut elle dire que « les rêveurs ont le pouvoir dans le monde« , comme la plupart la comprenne ? Non ! D’ailleurs heureusement ! Quoique …
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Apprendre à utiliser son cerveau
Ce que cela veut dire, c’est que quiconque est capable d’imaginer, de visualiser, de sentir, d’entendre, de ressentir, de toucher ce qu’il veut mémoriser, est capable de stockertout l’univers dans son imagination. Nous devons transformer chaque donnée en une image ou scène comme si l’on était un réalisateur de cinéma. Absolument tout nous fait penser à quelque chose. Même les choses les plus froides et sans saveur. Certains mots nous en rappellent d’autres. Certaines images nous font penser à d’autres. Les récits impliquent des souvenirs chez celui qui écoute. Notre cerveau fonctionne par association Comme l’a découvert Tony Buzan, le papa du mind-mapping, notre cerveau relie des choses sans rapport entre elles. Après avoir mémorisé un visage et son prénom, par exemple, vous pouvez avoir envie de mémoriser également son nom de famille. Seulement voilà, un nom de famille, c’est pas tout le temps quelque chose de concret. Lafitte me fait penser à la frite, Beyrard me fait penser à peinard, Lamoutier me fait penser à une ville de Savoie que je connais bien, Simon me fait penser à un jeu électronique dans lequel on doit répéter les couleurs annoncées. Chang me fait penser à un personnage de Tintin, « To be accurate » me fait penser à cure-dent, l’hydroxyde de sodium ( formule NaOH en chimie ) me fait penser à un panda, l’articulation cartilagineuse, me fait penser à Carthage, etc… Mes associations sont sans rapport avec la donnée de base. Ce n’est pas grave. Toutes ces images sont reliées entre elles et un seul déclencheur suffit à me les rappeler. Comment dit-on « de rien » en anglais ? « You’re welcome ». Imaginez un paillasson d’entrée avec marqué Welcome dessus. Imaginez un rituel dans lequel chaque personne répondrait en agitant ce paillasson quand quelqu’un dit merci. Voyez-le, sentez-le, entendez-le, utilisez vos 5 sens, et plus jamais vous n’oublierez « you’re welcome »
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En prenant l’habitude d’associer toutes les idées que vous trouvez, votre cerveau va fonctionner de plus en plus vite et trouver des connexions improbables de plus en plus souvent. C’est ainsi que fonctionne le Brainstorming, quand il est bien fait. C’est également ainsi que fonctionne les mnémotechniques. Rappelez vous de « mais où est donc or ni car » Le deuxième effet bonus, est qu’à force d’associer, on devient beaucoup plus spontané ! Petit exercice pour finir. Associez cela à des images : Turbo-Injection Velour Barraque Bishkek Lavara Dalap Uliga Darit Y êtes vous arrivé ?
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Le voyage
« Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage. » Joacquim Du Bellay
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II. Le voyage Plus connue dans le milieu sous le nom de méthode des localisations ou « loci », le voyage permet de mémoriser durablement une quantité de donnée presque infinie. Elle n’est cependant pas nouvelle. A titre d’exemple, Les orateurs romains et les philosophes grecs de l’Antiquité l’utilisaient déjà. Simonides de Ceos, un poète grec de l’Antiquité, avait réussi à identifier les corps de dizaines de convives d’un banquet qui avaient péris dans un effondrement. La veille, il s’était promené à chaque table suivant un parcours précis et avait placé à chaque siège un objet symbolisant l’invité qui viendrait s’attabler à cet endroit. À la fin de sa promenade, il avait mémorisé sans effort qui allait s’asseoir où et dans quel ordre. Après la tragédie, il fut en mesure de se rappeler de chaque invité et de leur place. C’est au travers de promenades comme celles de Simonides de Ceos que nous allons ancrer dans notre mémoire des choses que l’on ne veut pas oublier. Le secret est d’attacher des données nouvelles à des lieux connus et que l’on ne peut oublier.
1. Créer son premier voyage Les voyages ( ou promenades ) vont se faire dans des lieux qui vous sont très familiers à travers une séquence logique. Il s’agit de choisir un lieu tellement connu que vous pouvez y circuler mentalement. L’exemple le plus évident semble être votre maison ou votre appartement, ou bien l’endroit où vous travaillez. Vous n’avez pas besoin de photo de ces lieux pour vous souvenir qu’à tel endroit se trouve votre table de nuit, qu’à tel autre se trouve votre bureau. Vous êtes même capable de dire ce qu’il y a dessus. Ces informations font partie de votre mémoire à long terme. C’est un peu le disque dur de votre cerveau. Ce sont des lieux, des environnements stables qui ne bougent pas.
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Le voyage
Admettons que vous décidiez que votre maison soit votre voyage. Tout comme vous savez que la lettre B vient après la lettre A, vous vous souvenez que votre salon est à côté de votre cuisine par exemple, et que pour aller à la salle de bain, vous empruntez le hall. Votre voyage doit être une séquence logique pour vous. Vous devez être capable d’y circuler mentalement. Vous n’avez pas forcément besoin d’ouvrir les portes ou de revenir en arrière. Vous pouvez traverser les murs et les plafonds, entrer, sortir etc. Le plus important étant la logique de la séquence. Chaque point de votre voyage devrait être un peu éloigné ( au moins 1m ) et distinct les uns des autres. Voyager dans une forêt est faisable, mais les points de repères ne doivent pas être les arbres eux-mêmes pour éviter toute confusion. Eviter les points de passage très sombres également, afin de créer des images solides. Dans l’exemple de la maison, je vais considérer que mon point de départ est le jardin. Je vais également considérer que chaque pièce est une « station » , une étape sur laquelle je vais greffer des données à mémoriser. Le jardin est mon point de départ et ma première « station ». Vient ensuite ma véranda et la porte d’entrée de la maison, le hall, la cuisine, le salon, la chambre, le bureau, la salle de bains, la chaudière, et pour finir la cave.
Exercice
Constituez votre premier voyage de 10 étapes. Circulez mentalement à travers votre voyage et répétez vos dix étapes dans l’ordre. Prenez des lieux qui vous sont familiers. L’endroit où vous vivez constitue un premier voyage idéal. Cet exercice ne devrait pas nécessiter d’effort particulier.
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Une fois que votre voyage est finalisé, il convient de le remplir de données que vous souhaitez mémoriser. Je vais continuer dans mon exemple afin de vous donner une idée de l’utilisation de la méthode et de ses applications. Mon point de départ est donc mon jardin. Je vais associer ce point avec une donnée que je souhaite mémoriser: Vladimir Poutine. Comme nous l’avons vu dans le chapitre consacré aux associations, il est important que mon association soit exagérée, en mouvement, en couleur, et aussi inhabituelle que possible. Faites appel à vos 5 sens pour fixer une image durable dans votre mémoire. Lorsque l’on attache une donnée à un environnement déjà connu comme dans le cas du voyage, j’ajouterai qu’il est également important que la donnée de votre association interagisse avec le décor. Dans mon exemple, Vladimir Poutine fait de la balançoire dans mon jardin. Il éclate de rire à chaque passage de la balançoire, qui grince sous son poids. Il a une bouteille de vodka à la main. La balançoire en question est celle de mon enfance. Elle n’existe plus depuis fort longtemps, mais j’ai décidé de l’utiliser car elle est chargée de souvenirs. Je sais exactement où elle était placée dans le jardin. Imaginer Poutine dessus est une image marquante voire choquanteque je ne risque pas d’oublier de si tôt ! La deuxième étape de mon voyage se trouve être la véranda, avec la porte d’entrée de la maison familiale. C’est une pièce remplie de plantes qui résonne un peu. Je décide d’y associer Céline Dion ! Elle chante devant les plantes qui semblent danser en entendant les paroles du Titanic ! Soyons clairs, cette image est bien évidemment grotesque, complètement irréaliste et sans la moindre signification. C’est pour cela que vous la retiendrez. Dans cette association, j’ai ajouté du son avec la chanson de Céline Dion. Lorsque le moment viendra de me souvenir de ce que j’ai associé à la deuxième étape de mon voyage, je me souviendrai de cette chanson qui résonne dans la véranda et des plantes qui dansent. 32
Le voyage
Je vous ai livré ici les deux premières étapes dans mon exemple. Maintenant, c’est votre tour ! A vous de retenir des éléments grâce à votre propre voyage !
Exercice
Associez chaque élément ci-dessous à chacune des étapes de votre voyage. Associez les dans l’ordre et prenez le temps de visualiser une image forte dans votre esprit en suivant les recommandations de principe: une image exagérée, haute en couleur, qui utilise les 5 sens, et qui interagit avec l’environnement. 1-Vladimir Poutine 2-Céline Dion 3-Un paysan mandarin 4-La statue de la liberté 5-Une danseuse du carnaval de Rio 6-Un kangourou 7-Ghandi 8-Maradonna 9-Un Jokey avec une casaque bleue 10- Un homme qui soude des tubes Une fois que vos associations sont prêtes, refaites le tour de votre voyage une ou deux fois et essayez de vous remémorer ce que vous avez placé dans chacune de vos étapes. Maintenant que votre premier voyage est prêt, il est temps de faire un premier test: Qu’est-ce qu’il se trouve dans la 8ème étape de votre voyage ? Par quel élément se termine votre voyage ? Par quel élément commence t-il ? Que se passe t-il dans la cinquième étape de votre voyage ? Et juste avant ? Et juste après ? Pouvez-vous vous souvenir de chaque élément que vous avez associé dans votre voyage en partant à l’envers, de la fin au début ? 33
Si vous avez fait ce petit exercice consciencieusement, il y a de bonnes chances pour que vous soyez très étonné des résultats car en effet, vous n’avez pas fait d’erreur ! Vous avez maintenant un petit aperçu de la puissance de votre mémoire. En répétant ces images régulièrement au début, puis épisodiquement par la suite, il est même possible de les mémoriser à vie ! Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais les dix éléments que vous venez de mémoriser ont une certaine logique. Ils correspondent à des associations possibles de pays. Vous venez de mémoriser la liste des 10 plus grand pays du monde. Félicitations ! Vladimir Poutine est une bonne association pour la Russie. Céline Dion est une association possible pour le Canada Le paysan mandarin symbolise la Chine. La statue de la liberté est assez évidente pour les USA, et j’espère que vous l’avez rendue « vivante » dans votre association ! La danseuse de Carnaval de Rio est une association pour le Brésil. Le Kangourou est l’Australie. Ghandi représente l’Inde. Maradonna représente l’Argentine. Le jockey avec une casaque bleue est un peu plus tordu mais se révèle plutôt efficace pour le Kazakhstan. Si cette association ne vous plait pas, remplacez là par la première chose qui vous vient en tête quand on vous dit « Kazakhstan » Pour le dernier, le soudeur représente le Soudan. Même principe ici, j’utilise une association avec une sonorité proche pour me rappeler, car je n’ai pas d’image précise qui me rappelle ce pays en particulier. Je n’y ai jamais mit les pieds et même si j’ai mémorisé que sa capitale est Khartoum et que je peux le situer sur la carte de l’Afrique ( nous verrons comment plus tard ) je n’ai aucune émotion ou souvenir avec ce pays. Utiliser un mot avec une sonorité proche me permet de faire un lien rapide. Les associations nous permettent de synthétiser les données, et les voyages nous permettent de les fixer durablement et dans l’ordre.
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Le voyage
2. Voyages VS par cœur Pour démontrer la différence entre la méthode du voyage et l’apprentissage par cœur, j’ai pour habitude de comparer notre cerveau avec un ordinateur. Pour apprendre par cœur, nous répétons ce que nous voulons retenir encore et toujours, jusqu’à ce que « ça rentre ! ». Et même lorsque l’on y arrive, nous devons toujours répéter régulièrement sinon les données finissent par s’effacer d’elles-mêmes. Notre cerveau est programmé pour effacer celles qui deviennent inutiles. Les données que l’on mémorise de façon par cœur sont stockées dans la mémoire à court terme de notre cerveau. Un peu comme celle d’un ordinateur. Si vous ne réactivez pas très souvent ce que vous avez stocké de manière temporaire, vous finirez immanquablement par oublier. La mémoire à court terme est vite saturée. Nous pouvons y stocker en moyenne jusqu’à 7 types de données différentes simultanément. Nous parvenons vite à la surchauffe et à l’encombrement si nous avons beaucoup de choses à retenir ! Lorsque nous utilisons la méthode du voyage, nous utilisons un chemin différent pour mémoriser les informations. Au lieu de les répéter encore et toujours, mot pour mot jusqu’à ce qu’elles finissent par se ranger de manière durable dans notre mémoire, nous allons directement les enregistrer dans le disque dur de notre cerveau, là où nous avons rangé les choses essentielles qui nous définissent: nos souvenirs, notre façon de penser, d’associer, d’imaginer, de rêver. Ce que l’on pourrait appeler notre système d’exploitation ! En rangeant nos données directement à cet endroit, nous nous garantissons de les retrouver très vite lors du processus de rappel. Si je vous demande de vous rappeler où vous étiez le 31 décembre dernier, il y a de fortes chances pour que vous puissiez me répondre ! Si je vous demande où est-ce que vous avez passé vos dernières vacances également. Il y a même de bonnes chances pour que vous vous souveniez
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ce que vous faisiez le 11 septembre 2001 lorsque vous avez appris les attentats à New-York. Si je vous demande où vous avez posé votre télécommande il y a deux semaines et demi le lundi, il y a peu de chances pour que vous connaissiez la réponse. Et même si c’était le cas, vous auriez une bonne dose de doute. Si par contre je vous demandais de vous remémorer où se trouvait votre bureau il y a deux semaines et demi le lundi, je suis presque sûr que vous sauriez me répondre, même en cas de déménagement ! C’est cette mémoire là que nous utiliserons, ce chemin, et ce n’est pas parce que ce dernier est plus fiable qu’il ne faut pas répéter ! La méthode du voyage oblige aussi à un minimum de répétitions. Toutefois, elle vous allège la quantité et la régularité de restitutions nécessaires pour une mémorisation durable ( définitive ).
3. Le par cœur et l’enfant La méthode du par cœur n’est pas tout le temps inférieure à celle du voyage. Il existe un domaine, et surtout un âge où l’apprentissage par cœur se révèle être un avantage: c’est celui de la mémorisation des tables de multiplications. A l’âge où l’enfant doit faire face à son premier vrai défi scolaire, il est très important que l’apprentissage des tables de multiplications se fasse par de nombreuses répétitions. Manier les chiffres se révèlera plus tard pour lui une activité aisée et quotidienne. Il n’y a pas de raisonnement à avoir, 9x9 feront toujours 81 et 7 fois 7 feront toujours 49. Apprendre les chiffres par cœur conditionnera le cerveau dès le plus jeune âge à la répétition, méthode qu’il utiliserait de toutes façons s’il utilisait le voyage. Lorsque le cerveau est à cet âge, il est capable d’emmagasiner rapidement ces répétitions. Les mathématiques, et même les règles de grammaire, forment une base de connaissance qu’il est essentiel d’acquérir et de restituer rapidement, sur demande. Privilégier le par cœur à cet âge est un atout décisif et les études scientifiques confirment l’excellence du jeune cerveau à retenir ce qu’il répète.
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Le voyage
4. Améliorer sa capacité de stockage Si vous lisez ce livre, c’est que vous n’êtes pas un enfant qui cherche à apprendre ses tables de multiplications. Il est même fort probable qu’au bout d’un moment, le voyage seul ne vous suffise plus. Ce moment arrivera très vite. Si votre cerveau est un ordinateur et que votre voyage constitue votre disque dur, vous allez vous rendre compte que rapidement il sera plein, et vous en voudrez plus. Bien sûr, vous pourrez toujours l’effacer et le remplir avec d’autres données, mais ne serait-il pas très intéressant d’avoir une capacité de stockage bien plus importante ? Pour ce faire, vous avez deux moyens à votre disposition. Le premier ( et le plus évident ) est tout simplement de créer d’autres voyages. Malgré la connotation grandiose du mot « voyage », tout peut être utilisé. Le chemin que vous empruntez tous les jours pour aller au travail, la maison de vos amis, la rue, le centre commercial, les vacances sur la côte d’Azur, et même l’alphabet ! La route qui vous sépare de la boulangerie, votre trajet pour aller des toilettes à votre bureau, les mondes virtuels ( si vous les maîtrisez parfaitement ) … Il n’y a aucune contrainte de taille, de pertinence. Repensez bien aux conseils d’usage habituels: choisissez des points éloignés les uns des autres d’au moins un mètre, pas trop sombres et distinctifs.
Exercice
Vous allez créer 5 autres voyages de 10 étapes, différents du premier afin de vous constituer une base solide de 6 voyages. Bien qu’il puisse être un peu difficile au début, cet exercice est important car il permet de discipliner l’esprit. Créer un voyage n’est pas une si mince affaire que cela, d’autant plus que de nos jours, vous allez peut-être rapidement vous rendre compte que notre mode de vie est plus sédentaire que l’on veut l’admettre et que bon nombre de pas que nous faisons dans une journée suit un rituel quotidien inchangé au fil des ans ! 37
Une fois que vous avez vos 6 voyages ( 5, plus le premier réalisé à l’exercice précédent ) répétez les régulièrement afin d’en avoir une bonne vision et de les maîtriser parfaitement. N’hésitez pas à fermer les yeux et à circuler mentalement dans ces espaces qui, même s’ils vous sont familiers, doivent être revisités dans une séquence logique.
La deuxième solution pour augmenter votre « capacité de stockage » d’information est l’augmentation de la taille et durée de vos voyages. Dans un exercice précédent vous avez constitué un voyage de 10 étapes dans un lieu très familier. Pour augmenter la taille de ce voyage, vous pouvez par exemple rajouter des étapes. Si vous avez pris comme voyage le trajet entre votre chambre et votre jardin, vous pourrez rajouter des étapes menant de votre jardin à votre supermarché, ou bien à votre travail. Tous ces lieux, vous les connaissez déjà. Si vous suivez une séquence logique pour vous, vous ne pourrez pas les oublier ! N’oubliez pas que c’est un voyage mental et que donc vous avez la possibilité de traverser les murs, les plafonds, les planchers etc.
Exercice
Doublez le nombre d’étapes d’un de vos voyages.
5. Le découpage Enfin, il existe encore un autre moyen, fort pratique pour compiler encore plus de données dans un même endroit: le découpage. Reprenons l’exemple du voyage dans votre domicile. Admettons que votre première
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Le voyage
étape soit votre chambre à coucher, et que votre deuxième étape soit votre salle à manger etc. Vous pouvez découper ces étapes en mini-étapes ou « stations » Votre premier point de passage pourrait être le mur gauche de votre chambre et le deuxième le mur du fond de votre chambre. Le troisième point de passage pourrait être le mur de droite, et enfin, un quatrième pourrait être le sol ou le plafond de votre chambre. Là encore, vous savez ce qui se trouve à tel emplacement de votre lieu familier. Tout est connu pour vous. Vous savez que votre fenêtre est sur le mur droit de votre chambre, qu’une porte se trouve sur le mur d’en face et que votre lit est contre le mur de gauche. En découpant chaque pièce, prenez soin de suivre toujours le même ordre. Si vous commencez de gauche à droite et/ou de bas en haut, attachez-vous à suivre toujours la même « règle de lecture » de vos étapes. Avec une telle technique, votre voyage passe d’une capacité de stockage de 10 points à 40 ! Un autre avantage de cette technique, c’est la création de points de repères. Chaque étape divisée en 4 ( ou plus, ou moins ) constitue une sorte de « marque-page » qui vous permet de savoir où vous en êtes. Mettons que vous avez 40 données à mémoriser. Vous avez décidé de placer une donnée par station dans un voyage de 10 étapes. Vous avez découpé chacune de ces étapes en 4 stations que vous placez de gauche à droite ( mur gauche, milieu, mur droit, plancher ). Vous savez que votre 5ème étape ( peut-être la cuisine ) constitue la moitié de votre voyage. Ce point de repère va se révéler intéressant lorsque vous voudrez vous rappeler quelle est la 24ème donnée que vous avez mémorisée. Puisque la cuisine est votre « mi-parcours », la 24ème donnée ne se trouve pas loin … D’après la règle de lecture de votre voyage, vous allez vite vous rendre compte que vous tentez de vous remémorer ce qui se trouve sur le plancher de votre cuisine ! Quasi-instantanément vous allez être capable de ressortir la donnée que vous avez stockée. 39
Je vous recommande de constituer des gros points de repère, avec à chaque fois au moins la mi-parcours. Si vous avez 100 données à mémoriser, il peut être très intéressant de découper tous les 25 données voire toutes les 10 ! Vous pouvez même symboliser ces repères dans votre voyage avec un drapeau rouge par exemple. La 20ème étape ( et la mi-parcours de votre chemin ) est le mur gauche de votre cuisine ? Incrustez-y ce fameux drapeau rouge. Lorsque vous procéderez au rappel des données, vous saurez si ce que vous cherchez est après ou avant votre drapeau rouge ! La 36 ème donnée est le début de votre dernière étape du voyage. La 15 ème est juste avant la 4ème pièce donc le plancher de la troisième étape. La 28ème est le tout début de la pièce suivant votre cuisine. La 7ème est l’avant dernière étape de votre deuxième pièce. La 19ème est juste avant le début de votre mi-parcours ( cuisine ) Etc … L’autre point positif du découpage est, qu’avec le temps, vous allez vous rendre compte que vous allez devenir meilleur en calcul mental. Plus vous utiliserez cette technique, plus vous allez voir votre voyage sous forme de « diapositive » que vous serez capable de ressortir en un laps de temps très court. Vous procéderez instinctivement à des calculs de type ( 24ème donnée = 5x4 +4 ) etc … Des choses simples, mais dont on a perdu l’habitude dans un monde dominé par les accessoires et machines qui effectuent toutes ces tâches pour nous.
Exercice
Prenez un de vos voyages et découper chaque étape en 3 ou 4 sous-stations. Prenez le temps de passer en revue chaque point lorsque vous le répéter. Incorporez-y des points repères, dont un à mi-parcours. Ce point repère est une image en plus qui n’a normalement rien à faire là. Si votre voyage découpé est votre maison, ne placez pas un objet appartenant
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Le voyage
à votre domicile, car l’image en perdrait son côté exagéré ô combien important. Répétez votre voyage découpé jusqu’à le maîtriser.
6- L’alphabet comme voyage Il existe un voyage un peu particulier mais tout à fait utilisable pour stocker des données. Il s’agit de l’alphabet. Chaque étape est une lettre et vous en connaissez déjà l’ordre depuis votre enfance. Le A est avant le B, le E est entre le D et le F. Simple et enfantin, si j’ose dire. Le seul problème lorsque l’on utilise ce voyage alphabétique, c’est que les lettres en elles-mêmes ne suffisent pas pour une mémorisation efficace. Comme nous l’avons vu dans le chapitre sur les associations, nous avons besoin d’une image plus solide et plus déformée pour qu’elle s’ancre dans notre esprit. Avec un peu d’imagination, il est tout à fait possible de convertir chaque lettre en image. Le A possède une forme similaire à un compas par exemple. Le B me rappelle la publicité B for Bank, une banque en ligne dans laquelle une espèce de Bourgeois retraité pilotant un avion sur fond de musique d’ascenseur se vante d’être son propre banquier et de gagner plein de sous, ce qui rend son ex-femme jalouse. Sans aller jusqu’à une description aussi spéciale, la forme du B pourrait également rappeler celle d’un bonhomme de neige ou les dents de Bugs Bunny … Le C est un croissant de lune. Le D un arc tendu à l’extrême, le E une fourche, le F une béquille etc … Une fois chaque forme de lettre définie, il nous suffit de les associer avec la donnée que nous souhaitons mémoriser grâce à une image mentale combinant les deux, comme pour toute autre association ou pour toute étape de voyage « classique ».
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Exercice:
Transformez chaque lettre de l’alphabet en image unique et marquante pour vous. Fiez-vous à la forme des lettres pour créer ces images. Comme d’habitude, exagérez les images, ajoutez-y des couleurs, des sons, des sensations voir des odeurs pour les rendre plus solides. Une fois cette tâche terminée, assurez-vous de connaître et de répéter votre voyage alphabétique.
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Le voyage
Par Coeur ou Mémorisation, comment ne pas oublier Article du 11 novembre 2011 http://www.potiondevie.fr/pas-oublier/ Bonjour à toutes et à tous. C’est une question qui revient souvent. Mémoriser c’est bien, garder en mémoire c’est mieux. Et le problème, c’est qu’on a tendance à oublier au bout d’un moment. Aujourd’hui, vous allez découvrir des astuces pour ne pas oublier ce que vous mémorisez. Des répétitions avec la bonne méthode Si vous ne répétez pas ce que vous mémorisez à un moment ou à un autre, vous finirez par oublier. Vous apprenez des choses avec aisance. Vous mémorisez le vocabulaire d’une langue étrangère avec une facilité déconcertante, pour le fun vous vous mettez à mémoriser tout un tas de choses comme tous les pays du monde ou les stations de métro de Paris. Même les chiffres ne sont plus un problème pour vous. Vous vous sentez comme un gamin qui découvre qu’il a des pouvoirs cachés. Seulement voilà, pour une raison inconnue, malgré tout, vous oubliez des choses. Vous avez probablement négligé les répétitions. La répétition par coeur Lorsque vous apprenez par coeur quelque chose, vous vous basez exclusivement sur la répétition. Vous répétez mécaniquement et sans arrêt des informations froides jusqu’à ce que l’information passede votre mémoire de travail à votre mémoire à long terme. C’est ainsi que vous avez fini par apprendre vos tables de multiplications quand vous étiez enfant par exemple. Le premier problème avec le par coeur, outre son aspect pénible, c’est sa faiblesse. 43
L’apprentissage par coeur sature votre mémoire à court terme de répétitions incessantes. Votre mémoire à court terme ne peut retenir que 7 types de données en même temps. Autant dire que vous êtes vite saturés et qu’au-delà de 7, vous oublierez fatalement la plupart de vos informations. Le deuxième problème de l’apprentissage par coeur est son manque de vivacité. Votre cerveau cherche la stimulation constamment. C’est pourquoi il retient mieux ce qui sort de l’ordinaire. Une superbe voiture qui passe en bas de chez vous, la phrase choquante prononcée par votre collègue de bureau, l’odeur de votre pâtisserie préférée, la sensation de l’eau qui n’aurait pas dû être aussi chaude etc. Le dernier décret sur la taxation des parcs d’attraction ou l’évolution du PIB de la Norvège ne sont pas des informations stimulantes. Sauf si bien sûr, ce sont vos passions. Le cerveau oublie ce qui est banal et sans saveur. Il fait le ménage. Vous avez beau répéter par coeur pendant des semaines pour vos examens, les informations restent chiantes, donc sans saveur, et donc seront nettoyées par votre cerveau dès lors qu’il ne les jugera plus « utiles », ce qui veut parfois dire avant le dit examen ! La mémorisation Lorsque vous utilisez des techniques de mémorisation commecelle-cipar exemple, vous stockez vos informations directement dans votre mémoire à long terme. Ce qui laisse la mémoire à court terme vierge et disponible pour d’autres choses. Vous pouvez apprendre 8 cours en même temps et sans rapport si vous le souhaitezet garder un taux de restitution incroyable. De plus les informations que vous mémorisez avec les techniques que vous apprenez ici sont vivantes et mémorables par essence. Vous bousculez votre cerveau et il adore cela !
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Le voyage
Cependant, et c’est l’erreur que font 90% des gens qui mémorisent : Ils sont tellement confiants d’avoir des informations inoubliables qu’ils ne répètent jamais. Si vous ne répétez pas, vous oublierez, même si l’information était par essence « vivante et mémorable ». Car les mécanismes internes de votre cerveau vont penser que ces informations ne sont pas utiles. À quelle fréquence répéter pour ne pas oublier ? À mon sens, la réponse à cette question ne peut être résumée en une courbe. Cela dépend de plusieurs facteurs. Le mode de mémorisation utilisé. Si vous apprenez par coeur, vous devrez répéter longtemps et souvent. Dans l’exemple d’un examen, vous devrez répéter votre apprentissage par coeur au moins partiellement une fois par jour ( totalement durant les premiers jours même ) pendant quelques semaines, puis deux fois par semaine lorsque vous serez plus à l’aise, et au minimum une fois toutes les deux semaines, pour ne pas risquer de pertes d’informations. En moyenne, au bout de 3 mois après un examen, vous perdez la plus grosse partie de ce que vous avez mémorisé par coeur si vous n’avez pas répété. L’apprentissage par les techniques de mémorisation implique également des répétitions ( fallait pas rêver hein ! ), mais beaucoup moins nombreuses. Voici à titre d’exemple mes répétitions lorsque je mémorise des informations neutres. 1 fois par jour l’ensemble des données le lendemain et le surlendemain, 1 fois tous les trois jours la deuxième et troisième semaine, 2 fois par semaine le deuxième mois, 1 fois par mois au delà du troisième mois. Cela suffit à ancrer de façon très durable l’information dans ma mémoire. Dans le cas de certaines applications ( mémorisation des pays du mondepar exemple ) je répète 5 capitales et pays par jour environ.
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L’émotion attachée à l’information Votre courbe d’apprentissage ne sera pas la même si vous mémorisez des informations qui vous passionnent. Auriez-vous besoin d’une répétition quotidienne si vous deviez mémoriser les informations sur votre marque préférée ? Probablement pas. L’état de votre cerveau Je parle du point de vue « santé et hygiène ».Les substances qui détruisent vos neurones influent sur votre courbe d’apprentissage. Vous aurez évidemment besoin de plus de répétitions et vous aurez l’agacement de constater que vous perdrez certaines informations que vous pensiez parfaitement mémorisées. Un cerveau fatigué n’est pas non plus très vif lorsqu’il s’agit de mémoriser. Il a tendance à se concentrer sur les fonctions « vitales » d’abord. Avez-vous remarqué que vous vous souveniez beaucoup moins bien des évènements neutres des journées où vous étiez fatigué que lorsque vous étiez parfaitement reposés ? Un manque de sommeil chronique ( dépend de votre métabolisme, mais à votre place je me méfierai des capacités de mon cerveau en dessous de 6h par nuit ) implique un cerveau moins performant, donc plus long à mémoriser. Votre détermination Habituellement, cela va avec la passion,mais pas toujours. Vous n’étiez pas passionné par mémoriser vos tables de multiplication, pourtant, vous avez eu la détermination d’y parvenir, que ce soit par la pression de vos parents ou par peur de ne plus suivre à l’école. Il en va de même pour ce que vous mémorisez. Vous aurez besoin de moins de répétitions si vous avez la volonté de retenir l’information. L’utilité de l’information Vous pouvez tout mémoriser. Vous pouvez même garder à vie tout ce que vous avez fait durant telle semaine en particulier. Il vous suffit de répéter la technique decet article. Mais est-ce que cette information vous sera vraiment utile ?
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Le voyage
Si votre information est utile professionnellement ou personnellement, vous procéderez à des répétitions inconscientes au quotidien, donc vous n’aurez à répéter que ce que vous n’utilisez pas beaucoup et beaucoup moins souvent. En résumé, si vous êtes un( e ) passionné( e ) de cuisine, que vous travaillez dans un grand restaurant, que vous avez une bonne hygiène de vie et que vous êtes fermement décidé( e ) à retenir toutes les recettes de votre plat préféré, seules quelques répétitions suffiront à retenir l’information à vie. Si vous êtes passionné( e ) de moto, que vous travaillez dans un garage avec 4h de sommeil par nuit, et que pour X raison vous avez besoin de mémoriser des notions de droit immobilier, il vous faudra beaucoup de répétitions pour y parvenir, que ce soit par coeur ou par technique … mais moins par technique de mémorisation quand même !
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Noms et visages
« Ces visages qu’il suffit de voir une seule fois pour les oublier à jamais. » Oscar Wilde
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III. Noms et visages Je suis sûr que vous avez déjà fait l’expérience de la soirée ( ou de tout autre évènement social ) au cours de laquelle on vous a présenté plein de nouvelles têtes avec plein de nouveaux noms. A la fin de la soirée, vous vous souvenez bien des visages mais vous n’arrivez pas à vous rappeler leur nom. Une histoire qui peut se révéler embarrassante si l’on recroise ces mêmes inconnus et que nous sommes amenés à traiter avec eux, notamment dans un cadre professionnel. Les études montrent que 60% des gens oublient les noms des personnes qui se présentent simplement à elles dans les 30 secondes qui suivent. Ce taux monte à 80% dans les 5 minutes qui suivent. Soit 8 personnes sur 10 oublient totalement le nom de la personne qui vient de leur être présentéeen 5 minutes !
1. Soyez attentifs La raison principale de ces oublis, c’est le manque d’attention. Nous pouvons nous rappeler que ce qu’on a stocké dans notre cerveau. Les présentations sont tellement routinières que l’on fonctionne en autopilote encore. Cette anecdote fait écho à ce que l’on évoquait précédemment sur l’observation. Pour mémoriser une donnée, il faut l’observer et avoir la volonté de la retenir. En l’occurrence, il s’agit ici non pas d’observer mais d’écouter. Ce que nous ne faisons pas dans les rencontres sociales car nous sommes trop occupés à … Nous présenter aussi en retour ! Nous sommes tellement concentrés sur la façon dont on se présente que l’on ne risque pas de retenir le nom des gens qui viennent à nous. Une petite technique pour nous aider à stocker un peu le nom des personnes que l’on rencontre est celle de la répétition. Attendez que la personne 50
Noms et visages
se présente, puis répétez-lui son nom pour être sûr que vous avez entendu correctement. C’est d’autant plus important lorsque la personne possède un nom compliqué ou composé. Il est très frustrant de se faire appeler Jean-Louis ou Jean-Pierre lorsque l’on se prénomme Jean-Yves ! Je me demande ce qui est le pire entre celui qui ne retient absolument pas notre prénom ou celui qui le retient de travers. Ne soyez pas celui qui ne se souvient de personne correctement car même si c’est involontaire, c’est assez irrespectueux dès lors que vous vous rencontrez plusieurs fois. Soyez celui/celle, 5 minutes, 6 mois ou même plusieurs années après une unique rencontre se souvient du nom de cet inconnu ! Imaginez l’impact d’un « Bonjour Monsieur Echebechigaraï » sur un client potentiel que vous n’avez rencontré qu’une seule fois en 3 mois ? Ne serait-il pas impressionné ? Ne penserait-il pas ( à raison ) que vous le traitez avec respect ? Est-ce que ce genre de détail peut peser dans la signature d’un contrat ? Assurément. Pourquoi je ne parle que des noms et pas des visages en particulier ? Nous n’avons aucun problème particulier ( hors maladie ) à nous souvenir des visages. Nous sommes dotés d’un système de reconnaissance gravé en nous depuis la nuit des temps. Nos ancêtres devaient savoir en un instant qui était amical et qui était hostile, et ce, sans la parole.
2. tout de suite ! Vous êtes en soirée, au bar. Une jeune femme se présente à vous. Elle s’appelle Angélique. La première chose à faire est d’associer son prénom. Vous décidez d’associer Angélique à un ange. La deuxième étape consiste à relier votre association à un lieu. Le plus pratique est de relier la personne au lieu où vous l’avez rencontrée pour la première fois. En l’occurrence, il s’agit ici du bar de l’établissement dans lequel vous passez la soirée.
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Vous visualisez un ange assit au bar en train de siroter une boisson. La prochaine fois que vous reverrez Angélique, vous saurez où chercher ( le lieu ) dans votre mémoire. L’image de l’ange vous reviendra instantanément. La localisation est comme le tiroir d’une donnée. Si vous n’y rangez pas l’information que vous souhaitez retenir, cela revient à écrire son prénom dans le sable d’une plage. Les vagues balaieront vos efforts. La localisation est votre mémoire long terme. Vous vous souviendrez du lieu où vous avez passé la soirée. Il est comme gravé dans la mémoire long terme de votre cerveau. Un tiroir mental peut contenir plusieurs données, et donc plusieurs personnes. Vous ne devez pas les mettre exactement au même endroit sinon vous risquez la confusion. Espacez-les d’au moins 1 mètre. Si Angélique est avec son copain Julien, vous pouvez visualiser votre ange se faire servir à boire par Jules César ( votre association pour Julien par exemple ). Une personne est composée d’un prénom et d’un nom et il se peut que vous deviez retenir les deux. Revenons à notre soirée où vous faites la connaissance d’Angélique. Son nom de famille est Portier. Le nom de famille doit être associé à une action ou à un verbe. Vous associez son nom de famille à l’action « ouvrir une porte ». « La porte » comme Portier. Les deux mots se ressemblent en sonorité et suffisent à vous rappeler son nom exact même s’ils ne sont pas identiques. Avec une ou deux répétitions intérieures, vous vous souviendrez que porte = Portier. Votre association devient donc : un ange ouvre une porte dans le bar où vous vous trouvez et disparait. Lorsque vous rencontrerez Angélique Portier la prochaine fois, l’image de l’ange qui s’en va par une porte dérobée dans le bar refera surface et vous mettra sur la voie de son nom complet.
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Noms et visages
3. Noms composés Parfois il est plus difficile de retenir un nom car il est composé. Imaginez que quelqu’un sonne à la porte. Il s’agit d’un homme que vous n’avez jamais vu. Il s’appelle Jean-Charles Cartier de Bassan. Vous pouvez associer son prénom à un Jean-Charles que vous connaissez, ou alors vous pouvez imaginer Charlot en jean Levis 511 ! Son nom doit être associé à une action, qui sera juste un peu plus longue ou étoffée d’un adjectif afin de le faire tenir en une seule image. Cartier de Bassan pourrait devenir une montre Cartier dans un bassin ( celui où je pêchais quand j’étais jeune fera très bien l’affaire par exemple ). L’image devient donc Charlot en jean Levis en train de repêcher sa montre Cartier dans un Bassin. Comme je l’ai suggéré précédemment, il se peut que vous connaissiez déjà un Jean-Charles, auquel cas, il est encore plus facile d’imaginer votre ami en train de repêcher sa montre Cartier dans votre Bassin. J’ai volontairement sélectionné une image avec des associations assez détaillées pour l’exemple, mais toutes les associations n’ont pas à être comme cela. Il se peut que certains prénoms vous rappellent des sons ou des mots. Par exemple, Natasha me fait toujours penser à une pistache. Laeticia me rappelle une vieille chanson, Carole me rappelle un hamburger végétarien etc… Nous avons tous des associations et un vécu différents. Aussi tordu que cela puisse paraître, les meilleures associations sont les plus abstraites et celles qui sont reliées à nos histoires et nos expériences personnelles. N’hésitez pas à incorporer le maximum d’associations tordues si elles vous viennent systématiquement en tête. Vous n’en serez que plus efficace.
Exercice
Définissez des associations pour ces prénoms: Émilie ; Stéphane ; Gérard ; Sébastien ; Cathy ; Anna ; François ; Xavier ; Christophe ; Amélie. 53
Autant il est rare de tomber deux fois sur le même nom de famille, autant vous avez de fortes chances de rencontrer deux fois ou plus le même prénom. C’est avec le temps que vous vous rendrez compte que vous constituez une base d’associations que vous utiliserez toujours pour les prénoms.
4. Célébrités Il se peut que la personne que vous rencontrez vous rappelle une célébrité. Un( e ) candidat( e ) d’un jeu télévisé, un( e ) acteur/actrice, un homme ou une femme politique, un( e ) sportif/sportive etc… Si le bar de votre soirée est déjà chargé d’images diverses, et qu’Angélique Portier ressemble à Claire Chazal, la présentatrice du journal de 20h de TF1, vous pouvez relier votre ange et sa porte non pas au bar mais au plateau du journal ! De cette façon, la prochaine fois que vous verrez Angélique, vous vous souviendrez qu’elle ressemble à Claire Chazal. Vous saurez instantanément où chercher votre image : sur le plateau de TF1 est l’endroit où on voit traditionnellement la fameuse présentatrice. Vous y verrez votre ange ouvrir sa porte. Angélique Portier !
5. Un détail physique Il se peut que vous rencontriez tellement de gens qu’il est impossible de tous les caser au même endroit. C’est le cas si vous travaillez dans un lieu simple ou si vous fréquentez souvent les mêmes endroits. Dans ce cas, vous n’avez pas le choix et vous devez vous passer de la composante « localisation » dans votre mémorisation. Observez sur la personne qui se présente un détail physique qui vous interpelle. Ce peut être n’importe quoi : une coupe de cheveux, un gros nez, des petits yeux, un piercing, un tatouage, etc…
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Noms et visages
Il ne vous reste plus qu’à associer votre image à ce détail. Par exemple si Angélique Portier a un nez d’aigle, imaginez votre ange avec un bec d’aigle ouvrir sa fameuse porte. Mais que se passe t-il si le détail sur la personne qui m’interpelle est sa barbe de père Noël par exemple et qu’un jour il la rase ? Cela n’a aucune importance dans la mémorisation. Pendant que vous associez la barbe de monsieur à votre image mentale, votre cerveau capte de manière inconsciente une multitude d’autres détails qui vous permettront de la reconnaitre. Même si un jour monsieur X décide de raser sa barbe de père Noël, vous aurez toujours votre association de l’idole des enfants en le voyant. Attention ! A ce sujet, il se peut qu’un jour on vous pose des questions sur votre technique pour retenir le nom des gens. Même s’il peut être tentant de révéler les détails qui font que vous mémorisez bien le nom d’une personne, je vous recommande de ne pas parler des détails physiques qui vous interpellent. Ca peut être blessant parfois et c’est souvent maladroit. Gardez ces détails pour vous, car personne n’a à savoir ce qu’il se passe dans votre tête. Si un appareil pour lire les pensées existait, les gens seraient choqués de voir toutes les images contenues chez une personne habituée à mémoriser de la sorte !
Exercice ( si possible quotidien )
Lorsque vous rencontrez quelqu’un, observez-le, soyez attentifs et écoutez bien son nom, associez le et stockez le avec une méthode ( soit celle de la localisation ici et maintenant, soit avec un détail physique. Privilégiez toujours la localisation quand c’est possible ), répétez son nom pour être sûr que vous avez bien compris, associez son nom à une image que vous créez spontanément. A la fin de la journée, écrivez sur papier le nom de toutes les personnes que vous avez rencontrées et repensez à vos associations et images.
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La mémorisation des noms et des visages est peut-être ce qu’il y a de plus dur à mon sens. Mais je sais que d’autres personnes sont incroyablement physionomistes sans technique particulière. En revanche, l’application rigoureuse et régulière de ces méthodes simples permet de faire des progrès significatifs en peu de temps. Ne soyez pas frustrés parce que vous avez oublié quelques noms. La plupart du temps, le problème ne provient pas du choix de la localisation ou du détail physique mais bien de l’image associée qui n’était pas assez forte ( comprendre tordue, farfelue, exagérée etc. ). Le problème a donc une solution: passer un peu plus de temps à créer une image efficace et la peaufiner lors de la répétition. Dans le cas des noms et des visages, écrire les noms des personnes sur un papier est la meilleure méthode pour répéter. Rien ne vous empêche par la suite d’étoffer vos associations de détails. De toute façon, lorsque quelqu’un se présente à nous, il est rare que nous ayons le temps de trouver une association parfaite instantanément.
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Noms et visages
Comment mémoriser les noms en 5 étapes simples. Article du 16 août 2011 http://www.potiondevie.fr/comment-se-souvenir-noms-5-etapes/ Comme 90% des gens vous avez du mal à vous souvenir du nom des gens que vous croisez. Vous reconnaissez le visage, mais vous n’arrivez pas à retrouver son nom. Ce peut être frustrant pour vous, et blessant pour la personne concernée si elle s’en aperçoit. Imaginez par contre que vous soyez capable de mémoriser le nom d’un client, d’un fournisseur, de l’ami d’un ami, de la grande tante de Marc ou d’un partenaire commercial potentiel en ne l’ayant vu qu’une seule fois 5 minutes. Vous créez de la relation, vous favorisez les chances de conclure un contrat, vous favorisez les chances que l’on se souvienne de vous. Je ne sais pas pour vous, mais perso je me sens plus intéressé par quelqu’un qui se souvient encore de moi longtemps après plutôt que quelqu’un qui me redemande comment je m’appelle, ou pire qui m’appelle par un autre prénom ( ce qui arrive souvent avec mon prénom composé, je ne compte plus le nombre de fois où on m’a appelé Jean-Louis, ou Pierre-Yves ). Pourquoi on oublie si facilement les noms ? Bien souvent c’est parce que l’on est trop concentré sur ce que l’on va répondre. Il suffit de cinq minutes de conversation après avoir rencontré quelqu’un pour que le prénom soit déjà oublié. Nous n’avons pas de problème avec les visages parce que nous les voyons attentivement, et inconsciemment notre cerveau capte tout un tas de détails physiques qui nous permettra de nous rappeler le visage de la personne. Passons maintenant aux 5 étapes : Quand vous êtes sur le point de rencontrer quelqu’un qui va se présenter, posez-vous la question « Quel est son nom ? » avant-même 57
qu’il ou elle ne se présente. Bien sûr, à ce moment-là, vous ne savez pas, mais si vous prenez le réflexe de vous le demander avant chaque rencontre, vous vous mettez instantanément dans un état d’attention et de concentration. Ce simple procédé vous permet à lui seul d’augmenter votre taux de rétention des noms de 50%. Pendant que vous regardez la personne, observez le premier détail physique chez elle qui vous saute aux yeux. Ce peut-être un gros nez, une bouche large, des petites oreilles, une balafre, une barbe, des yeux globuleux, bref la première chose qui vous interpelle. Ce détail physique sera le déclencheur qui vous permettra de vous remémorer le prénom. Transformez le prénom de la personne en image. Les sonorités marchent bien, mais ce peut-être autre chose, comme un accessoire auquel le nom vous fait penser. Quelques exemples : David comme l’étoile ( de David ), Roger comme rocher, Geraldine comme grenadine, Natasha comme pistache, Aurelien comme oreille, Thierry comme Tiercé, Jade comme … jade, Jean-Pierre comme un jean et un cailloux, Jasmine comme jasmin, Yohan comme Yaourt, Jerôme comme Geronimo, Emilie comme E-mail, Carine comme carrie, Blandine comme blanquette, Mario comme le plombier, Max comme masque, Michael comme Mickey, etc. L’exercice vous semblera un peu difficile au début, mais avec le temps, il deviendra de plus en plus facile. Ne vous découragez pas, et optez pour la première association qui vous vient en tête, c’est habituellement la meilleure ! Attachez votre image du prénom au détail physique déclencheur. Si la personne que vous venez de rencontrer s’appelle David et qu’il a un gros nez, visualisez une grosse étoile ( de David ! ) tourner autour de son nez. Ce sont ces petites images animées qui vont faire que vous allez retenir les noms longtemps. La prochaine fois que vous reverrez David, son gros nez rappellera instantanément la scène loufoque avec l’étoile qui tourne autour ! À la fin de la journée, répétez les noms des personnes que vous avez rencontré et écrivez sur papier les images que vous avez trouvées pour chaque prénom. Vous allez ainsi vous constituer une banque d’images associées à des prénoms. La prochaine fois que vous rencontrez 58
Noms et visages
une personne qui a le même prénom qu’une autre que vous avez mémorisée, vous utiliserez la même image. Avec ce fichier, vous serez de plus en plus rapide pour faire vos associations. Au bout d’un moment, quasiment tous les prénoms seront reliés à une de vos images, et vous n’aurez plus qu’à repérer le détail physique déclencheur pour mémoriser.
On récapitule donc : 1. Quel est son nom ? 2. Repérez un détail physique qui sort de l’ordinaire pour vous. 3. Transformez le prénom en image. 4. Placez cette image sur le détail physique pour créer une scène loufoque. 5. Répétez en fin de journée, et constituez votre banque d’image pour prénoms.
Cette simple séquence de 5 étapes vous permettra de ne plus jamais oublier de prénoms.
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Mémoriser les nombres
Les nombres sont le plus haut degré de la connaissance. Le nombre est la connaissance même. Platon
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IV. Mémoriser les nombres Il n’est pas facile de mémoriser les nombres sans technique. Ils sont abstraits et froids. Néanmoins, certaines personnes ont une sorte de « don » avec les chiffres, un peu comme d’autres ont un « don » pour apprendre les langues étrangères. Et parce que ces chiffres nous entourent au quotidien, que ce soit dans les factures, les rapports comptables, dans les médias … Nous ne pouvons nous en passer ! Dans cette section, nous verrons ensemble comment il est possible de transformer les chiffres en images, les rendre vivants, drôles, voire absurdes. Tout ceci dans le but de les rendre inoubliables. Tout s’articule autour d’un système que vous allez concevoir avec vos propres références, votre histoire, vos souvenirs et vos associations. La seule chose à apprendre ici est la structure du système. De la même façon qu’une maison possède un toit, des fenêtres, des portes et des pièces, il vous faudra bâtir votre système autour d’une structure solide et fiable.
1. Mémoriser les chiffres avec le système simple 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0. Ces chiffres sont simples, mais pourtant difficiles à imager. Si vous tentez de visualiser le chiffre 8 par exemple, vous verrez le chiffre en lui-même mais il vous sera compliqué de le retrouver dans votre mémoire. L’association est trop facile, comme le chiffre 8 est trop fréquent dans la vie quotidienne. Les associations trop évidentes et trop simples ne fonctionnent pas. Visualiser 8 tomates dans votre coffre de voiture pour vous souvenir qu’il faut que vous en achetiez 8 ne marchera pas. Surtout si vous devez également acheter 6 concombres, 5 patates et 3 carottes. Vous finirez immanquablement par mélanger les nombres entre eux.
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Mémoriser les nombres
Le cerveau a besoin d’images inoubliables. Plus elles sont drôles, absurdes, exagérées, hors du commun, mieux c’est. Si, en plus, elles ont une dimension affective, c’est encore mieux. Avec un peu d’imagination, il est facile de convertir un nombre en image. Regardez le chiffre 1 par exemple, sa forme pourrait vous rappeler celle d’un poteau télégraphique ou d’un drapeau, ou bien encore d’un crayon écrivant sur une feuille de papier … Le 2 ressemble à un cygne paisible sur un lac. Le 3 pourrait faire penser à une paire de menottes ou d’autre chose … Pour ma part le 4 me fait penser à un voilier. Le 5 à un serpent, plus particulièrement, à la première couleuvre que j’ai tué avec une pelle quand j’étais gamin. Expérience ô combien traumatisante à l’époque ! Le 6 demande peut-être plus de travail mais n’est pas infaisable. Une trompe d’éléphant, une bombe, une corne d’abondance … Tout est envisageable tant que cette image vous parle. Le 7 pourrait être une falaise. Le 8 peut vous faire penser à un bonhomme de neige ( ou bien à Beyoncé ) et le 9, à un ballon attaché à un fil qui s’envole … Le 0 peut faire penser à tellement de choses que c’est le plus facile à imaginer. Un ballon, un stade, un œuf, une boule de pétanque etc.
Exercice
Associez chaque chiffre simple à une image. Visualisez chacune de ces images et imprégnez-les de charge affective si possible. Couvrez-les de détails qui vous plaisent, répétez-les, de telle sorte à ce que chaque chiffre se présente à vous dans sa forme chiffrée et sa forme imagée, comme un double langage instinctif. Reprenons à présent l’exemple de la liste des courses. Vous vous souvenez de vos 8 tomates ? Si vous avez associé le chiffre 8 à un bonhomme de neige, vous pouvez visualiser un bonhomme de neige en train de jongler dans votre coffre avec des tomates ! A un moment, il en échappe une qui vient s’écraser sur lui et l’asperger de rouge …
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A côté de lui se trouve un éléphant ( chiffre 6 ) se mettant des rondelles de concombre sur ses yeux pour se faire un masque de beauté ! Sur son dos, un serpent essaye d’avaler une pomme de terre d’un coup, comme il le ferait avec un œuf ! Enfin, se moquant du serpent, Bugs Bunny ( raccourci peut-être évident pour « carotte » essaye de se défaire d’une paire de menottes qui l’attache à la plage arrière ! Toute cette petite scène se déroule dans un simple coffre ! Non seulement vous ne risquez pas de mélanger vos quantités de légumes, mais en plus vous avez la possibilité de retenir cette liste de façon beaucoup plus efficace, amusante dans le temps. Un petit test ? Essayez de vous rappeler la liste des 4 ingrédients que vous devez acheter ainsi que leur quantité … N’est-ce pas surprenant ?
2. Mémoriser les nombres par séries de deux chiffres Le système que nous venons de voir permet de mémoriser des nombres simples de manière efficace. Toutefois, cela n’est pas suffisant si l’on veut mémoriser des suites impressionnantes de chiffres. Avec le système simple, nous allons avoir des problèmes pour mémoriser des suites avec des chiffres qui se répètent plusieurs fois. 114125118115171 est difficile à retenir par exemple avec le système simple. La clef pour mémoriser est toujours la même: associer des données nouvelles à des souvenirs impérissables. Lorsque je vois le chiffre 30 par exemple, je vois Tony Soprano. De même que le chiffre 85 est Barrack Obama, le 12 Tarzan, le 92 Docteur House, le 34 la mort.
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Mémoriser les nombres
Il est possible qu’à travers ces simples exemples qui me sont propres vous perceviez la structure du système de mémorisation des chiffres. Le cerveau fonctionne par associations. Comme nous l’avons vu précédemment, nous pouvons associer les nombre de 0 à 10 à des formes ou animaux leur ressemblant. Nous pourrions continuer ce système pour l’élargir jusqu’au chiffre 99 ( une paire de lunettes peut-être ? ), mais ce que je vais vous proposer est à mon sens plus efficace et plus puissant.
2a. La phonétique des chiffres Nous allons donner un langage propre aux nombres, un langage phonétique que nous traduirons intérieurement. Des combinaisons de syllabes qui vont permettre la création d’associations propres à chacun de nous. Vos associations ne seront pas les miennes, votre langage ne sera pas le mien, mais la structure restera identique. Il convient dans un premier temps de donner à chaque chiffre de 0 à 9 un son phonétique. Pour ma part, j’ai choisi les mêmes sons que la sténographie Prévost-Delaunay. 1 = L ou Y comme dans « Lapin » ou « Yack » . Le 1 a un peu la même forme qu’un l minuscule d’où la facilité d’association. 2 = N comme dans « nez » . Le deux ressemble beaucoup à un N renversé. 3 = M comme dans « Maman » . Comme le 2, le 3 ressemble à un M renversé. 4 = R comme dans « Rame » . 4 ressemble un peu à un R et 4 se dit quatRe 5 = S/Z comme dans « serpent » ou « Zizou » . Le chiffre 5 ressemble à un S 6 = Ch/J comme dans « cheval » ou « jalons » . Le 6 peut faire penser à ch par sa forme. 65
7 = T/D comme dans « tennis » ou « docile » . Le 7 ressemble fortement à un T couché. 8 = P/B comme dans « papa » ou « Bébé » . Le 8 ressemble à un B. 9 = K/G comme dans « képi » ou « gamelle ». Le 9 ressemble un peu à un g minuscule. 0 = F/V comme « Famille » ou « Valise » . Aucune ressemblance de chiffre mais ces deux syllabes sont importantes pour composer un langage. Le 0 me fait penser à un œuF Mon dictionnaire de langage des chiffres est à présent terminé. Avec la répétition, vous l’intégrerez rapidement. Le votre sera peut-être différent du mien, plus adapté et plus évident pour vous. Après tout, si vous voulez associer le 1 au son « f » par exemple, ce n’est pas important. Ceci dit, ma seule recommandation est de travailler avec les syllabes listées, car elles sont très utilisées dans notre langue et permettent d’obtenir des associations plus facilement. Comme vous l’aurez remarqué, il n’y a aucune voyelle dans ce dictionnaire. C’est intentionnel. C’est à votre cerveau de combler les trous avec les voyelles qui vous viennent en tête. Si on prend l’exemple du chiffre 11 par exemple on obtient deux fois le son « l » ou « y » ce qui donne « lele » ou « lala » ou « yeye » ou « yaya » etc … À force de traduire intérieurement le chiffre 11 dans votre nouveau langage, vous allez vous rendre compte qu’une association va revenir très souvent, voire systématiquement, telle que « Lilou » ou « lol » ou « lala », par exemple.
Exercice
Traduisez intérieurement dans votre nouveau langage les chiffres 04 ; 25 ; 35 ; 44 ; 74 ; 95 ; 00 ; 47 ; 29 ; 41 ; 58 et remarquez les associations se formant instinctivement en vous. 66
Mémoriser les nombres
Essayez de traduire d’autres chiffres à deux digitales jusqu’à ce que vous soyez à l’aise avec votre nouveau langage phonétique.
2b. 100 personnes Maintenant que vous maîtrisez un peu cette langue des chiffres et que des associations se sont crées dans votre imagination et vos souvenirs, il nous faut convertir ces associations en personnes ou bien animaux. Pourquoi donc ? Tout simplement parce qu’une personne ou un animal laisse une « empreinte » bien plus forte dans notre esprit. Un être vivant est beaucoup plus chargé en souvenirs, en émotion et est bien plus facile à revenir en mémoire qu’une bobine de fil ou un melon par exemple. C’est ce que défend Dominic O’Brien dans son livre « How to develop a perfect memory », et j’y adhère complètement. Les traductions que vous avez formées avec vos chiffres ne s’arrêtent pas là. Il faut aller encore plus loin dans la chaîne d’associations. Si l’image d’un objet vous apparaît, il faut l’associer à une personne en particulier. Par exemple, mon numéro 28, j’arrive à « nappe » et j’ai en tête l’image de ma tante en train de dresser une table dans le jardin un après-midi d’été. Cette image est très forte pour moi alors que je n’ai plus de contact avec ma tante depuis fort longtemps. Je ne me souviens pas de la nappe ellemême mais de cette mini-scène. Chaque fois que le chiffre 28 est inscrit, je l’associe à ma tante. Il m’est bien plus facile de faire revenir son image plutôt que celle d’un objet. Comme nous allons le voir par la suite, il faut donner vie à notre banque d’images interne. Nos associations vont bouger et interagir les unes avec les autres. Il est beaucoup plus facile de mettre en mouvement des êtres vivants ( ou qui ont déjà vécus ) que des objets flous et neutres.
D’autre part, il est fort probable que certains chiffres vous évoquent autre chose qu’une image formée à partir de deux syllabes, par exemple, votre numéro porte-bonheur ou bien d’autres chiffres sans rapport particulier. N’hésitez surtout pas à utiliser ces associations déjà existantes dans votre 67
vécu plutôt que des nouvelles. Faites confiance à votre cerveau, il saura vous les refaire surgir le moment venu ! Par exemple, le chiffre 24 m’évoque Jack Bauer ( de la série « 24h Chrono » ), le 50 me rappelle le rappeur « 50 Cents » , le 73 est mon département de cœur, auquel j’associe une personne en particulier, le 42 est celui ou je vis, donc une autre personne y est associée, le 10 me fait penser à Zidane, le 07 à James Bond !
Exercice
Dressez un tableau allant de 00 à 99. Traduisez chaque nombre en personne, personnage ou animal ( privilégiez toutefois le plus possible des êtres humanoïdes plutôt que des animaux ) . Commencez par remplir les associations évidentes pour vous: votre chiffre préféré, les chiffres chargés d’émotion selon votre histoire, les personnages fictifs ou réels, vivants ou morts. Convertissez ensuite les chiffres qui ne vous rappellent rien avec le système phonétique vu précédemment. Reliez l’association que vous obtenez à une personne. Ce tableau va être un peu long à faire, mais il vous suivra à chaque fois que vous devrez vous servir de chiffres. Donc très souvent. Une fois les 100 personnes/personnages/animaux/ obtenus, essayez de vous la réciter mentalement régulièrement jusqu’à ce que vous soyez à l’aise ( pas nécessairement rapide ).
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Mémoriser les nombres
A titre d’exemple, je vous ai mis ci-dessous la première liste que j’ai utilisée lorsque j’ai commencé. Elle a beaucoup évolué depuis, et la vôtre évoluera également. Avec le temps, certaines associations s’effaceront au profit d’autres, plus fortes ou plus faciles. Vous ne créerez pas la liste parfaite du premier coup. Chiffre / Personne 00 / Une veuve 01 / Maman 02 / Papa 03 / JY 04 / Robin des bois 05 / Shakira 06 / Un paysan 07 / James Bond 08 / Ca le clown 09 / Kelly Slater 10 / Zidane 11 / Ma petite amie 12 / Tarzan 13 / Dartagnan 14 / Larry Kubiak 15 / Lucky Luke 16 / Ramsès 17 / Chuck Norris 18 / Sherlock Holmes 19 / Un pêcheur finlandais 20 / La fée clochette 21 / Un chat 22 / Une amie 23 / Mon premier amour 24 / Jack Bauer 25 / Un nain de jardin 26 / Un chien 27 / Ma collègue de travail 28 / Ma tante 29 / Le pape
30 / Tony Soprano 31 / Jack Sparrow 32 / Un mineur 33 / Grand-mère 34 / La mort 35 / Un homme des cavernes 36 / Mon oncle 37 / Mon meilleur ami 38 / Moby 39 / Tom Cruise 40 / Un ami d’enfance 41 / Maïté 42 / Un autre ami d’enfance 43 / Encore un ami d’enfance 44 / Horatio Caine 45 / Mon ex 46 / Picsou 47 / Un ex-collègue de travail 48 / Une mariée 49 / Bob Marley 50 / Fifty cent 51 / Céline 52 / Le bonhomme du cinéma Gaumont 53 / Un sumo 54 / Une amie 55 / Alain Delon 56 / Derren Brown 57 / Satan 58 / Le père Noël 69
59 / Sonic le hérisson 60 / Aaron Hotchner 61 / Un ami 62 / Un étudiant 63 / Michael Schumacher 64 / Cher 65 / Hulk Hogan 66 / Gad Elmaleh 67 / Une actrice 68 / Un Farfadet 69 / Clara 70 / Darth Vader 71 / Benjamin Castaldi 72 / Un viking 73 / Un ami d’enfance 74 / Un ami 75 / Claire Chazal 76 / Un collègue de travail 77 / Tyler Durden 78 / Un étudiant 79 / Hercule Poirot
80 / Ma coiffeuse 81 / Le lapin Duracell 82 / Sarko 83 / Un ami d’enfance ( oui encore un ) 84 / Un Bourreau 85 / Barrack Obama 86 / Bambi 87 / Un ami 88 / Grand-père 89 / Une infirmière 90 / George Clooney 91 / Une étudiante 92 / Dr House 93 / Ben Laden 94 / Un ninja 95 / Dracula 96 / Maggie 97 / Une amie 98 / Une autre amie 99 / Une gogo danceuse
Ne cherchez pas à voir un lien avec mes associations, elles sont vraiment tordues. Cette liste fonctionne pour moi et c’est ce qui compte ! Une autre précision: cette liste n’a pas tout le temps un rapport avec mes goûts … N’ayez donc pas peur d’inclure des images fortes qui reviennent systématiquement dans un premier temps. N’oubliez pas que votre liste évoluera certainement beaucoup avec le temps et l’usage … Avec un peu d’entraînement, il vous sera bientôt assez facile de mémoriser des séries de chiffres à deux digitales, comme par exemple les numéros de téléphones ou bien des listes de 100 objets dans un ordre précis. Découpez la série de chiffres en tranches de 2, convertissez les en personnes. Placez ces personnes dans un Voyage ( comme nous l’avons vu précédemment ) et mémoriser cette suite de chiffres en apparence compliquée sera pour vous un jeu d’enfant.
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Mémoriser les nombres
Si je devais mémoriser le nombre d’habitants de ma ville par exemple ( 180748 ) j’imaginerai Sherlock Holmes ( 18 dans mon système ) en train d’examiner la statue de gauche de l’Hôtel de Ville, James Bond ( 07 ) sortir de la porte d’entrée principale, et une mariée ( 48 ) en train de chevaucher la statue de droite. 3 images pour 6 chiffres. Comme nous allons le voir par la suite, nous pouvons encore diminuer le nombre d’images nécessaire à la mémorisation … Nos 100 personnes vont nous servir de point de départ.
3. Mémoriser les nombres par séries de 3 chiffres Découper les séries de chiffres par 2 n’est pas toujours la plus facile des solutions. Parfois, il est plus pratique de les découper par tranche de trois, si par exemple la série est impaire, ou bien pour des listes de données en séries de 6 chiffres. Le découpage par trois permet de réduire le nombre d’images nécessaires à la mémorisation. Cela permet également de créer des associations moins répétitives. Comme nous l’avons vu avec le système simple, un nombre qui se répète trop fréquemment peut créer la confusion et gêner le processus de mémorisation. Quand vous en êtes à votre 5ème père Noël à mémoriser pour les mêmes listes de données, vous pouvez commencer à les oublier ou les mélanger entre eux. Par contre un père Noël qui saute d’une falaise ou un père Noël qui hisse les voiles d’un catamaran, ce n’est pas la même image. Ces images sont uniques. Pour mémoriser les tranches de trois chiffres, nous commençons par fractionner le nombre: deux chiffres d’un côté, un de l’autre. Les deux premiers chiffres correspondent au personnage de la liste précédente des 100. Le dernier chiffre sera tout simplement traduit en forme simple comme vous l’avez vu dans la première partie du chapitre.
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Exemple: 157 donne 15 7 . Si l’on reprend la liste des 100 personnes du système double, cela me donnerait Lucky Luke et le chiffre 7. Ce dernier me rappelle une falaise comme nous l’avons vu dans la première partie de ce chapitre. L’association des deux me donne Lucky Luke au bord d’une falaise. Comme le cerveau retient plus facilement les associations en mouvement, je peux imaginer Lucky Luke se jetant dune falaise. 3 chiffres, 1 image. Avec le système double, 185241 me donnerait Sherlock Holmes, Le bonhomme des cinémas Gaumont et Maïté. 3 images pour 6 chiffres. Dans cet exemple, il m’est peut-être plus pratique de faire 18 5 qui me donne Sherlock Holmes mange un serpent, et 24 1 qui me donne Jack Bauer qui plante un drapeau américain par terre. Deux images pour les 6 mêmes chiffres. Nous pouvons également faire l’inverse. Découper par 1+2. L’intérêt d’inverser le découpage de la sorte se trouve lorsque l’on mémorise des chapitres et des textes de droits, voire des numéros de postes téléphoniques au travail qui commencent tous par le même chiffre. Là encore, le système est très flexible et c’est à vous de l’adapter à votre convenance. Il n’y a pas de réelle règle dans le découpage. Cependant je vous mets en garde: évitez de faire des découpages de 2 et de 3 dans le même exercice de mémorisation, car de nombreux tests démontrent qu’il existe de forts risques de mélanger les données, voire d’en oublier certaines.
4-Mémoriser les nombres par séries de 4 chiffres, le « dominic system » Ce système a été baptisé ainsi en l’honneur de son créateur, Dominic O’Brien*. Voici mon système préféré. Il est extrêmement puissant et applicable à de nombreux domaines. Une date de l’histoire tiendra sur une image. Un anniversaire également. Un numéro de téléphone ne vous en demandera que deux. Maintenant que vous avez crée votre base de 100 personnes, vous allez facilement l’assimiler.
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Mémoriser les nombres
Autant vous le dire tout de suite, le système double alterné ( ou alternatif ) mange des séries de 100 chiffres au petit déjeuner avec une aisance incroyable. * « How to develop a perfect memory », Dominic O’Brien, page 28, Headline Book Publishing, 1994.
100 actions Vous vous souvenez de vos 100 personnagescorrespondant aux 100 chiffres ? Vous allez maintenant leur associer à chacun une action unique. C’est la seule règle à respecter. Chacun de vos 100 personnages doit avoir une action différente les unes des autres. Dans l’exemple de ma tante ( 28 ) je me souviens d’une scène précise ou elle dresse une table avec une nappe un après-midi d’été. Mon action unique est toute trouvée. Dans ma série de 100 personnage, il n’y a qu’elle ( numéro 28 ) qui dressera une table. Cet exercice peut sembler évident de prime abord, mais vous allez vous rendre compte que certaines actions peuvent être partagées par deux personnes, ce qui pose un problème. Dans ma liste, James Bond et Tony Soprano par exemple ne peuvent tous les deux tirer avec un pistolet … Lucky Luke non plus ! Vous voici donc de retour avec un tableau et une liste à remplir ! Celleci devrait néanmoins prendre moins de temps. Là encore, il est probable que vos actions évoluent au fil des usages. Certaines actions reviendront mieux que d’autres. C’est tout à fait normal et cela ne doit pas vous effrayer !
Exercice
Reprenez votre tableau des 100 personnes, ajoutez y une colonne « action ». Attribuez à chaque personne une action unique. Une fois ce travail accompli, répétez la jusqu’à ce que vous soyez un minimum à l’aise. Quelle est l’action du numéro 84 ? Qui est le 75 ? Quelle est l’action du 29 et du 54 ? qui est le 65 ? etc …
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A titre d’exemple, je vous mets la liste des actions de mes débuts. Numéro / Personne / Action 00 / Une veuve / Pleure 01 / Maman / Tape à la machine à écrire 02 / Papa / Soude 03 / JY / Ecrit des trucs bizarres 04 / Robin des bois / Tire à l’arc 05 / Shakira / / Danse 06 / Un paysan / Trait une vache 07 / James Bond / Tire au pistolet 08 / Ca le clown / Fait des cabrioles 09 / Kelly Slater / Surfe 10 / Zidane / Dribble 11 / Ma petite amie / Manipule des fioles 12 / Tarzan / Se balance sur une liane 13 / Dartagnan / Fait de l’escrime 14 / Kubiak / Avale une sardine 15 / Lucky Luke / Fait tournoyer son lasso 16 / Ramsès / S’enroule de bandelettes 17 / Chuck Norris / Donne un coup de pied 18 / Sherlock holmes / Utilise sa loupe en fumant la pipe 19 / Un pêcheur finlandais / Pêche 20 / La fée clochette / Donne un coup de baguette magique 21 / Un chat / Miaule 22 / Une amie / Joue du violon 23 / Mon premier amour / Embrasse langoureusement 24 / Jack Bauer / Téléphone en marchant 25 / Un nain de jardin / Donne un coup de pelle 26 / Un chien / Abboie … 27 / Une collègue de travail / Pousse un chariot de livres 28 / Ma tante / Dresse la table 29 / Le pape / Prie à genoux 30 / Tony Soprano / Fume un cigare 31 / Jack Sparrow / Ouvre un coffre à tresor 32 / Un mineur / Mine.. 33 / Grand-mère / Joue à la canasta 34 / La mort / Fauche 74
Mémoriser les nombres
35 / Un homme des cavernes / Donne un coup de massue 36 / Mon oncle / Fait du béton 37 / Mon meilleur ami / Conduit une moto 38 / Moby / Se rase la tête 39 / Tom Cruise / Pilote un avion 40 / Un ami d’enfance / Fait un château de sable 41 / Maïté / Cuisine 42 / Un ami d’enfance / Conduit un bus 43 / Un ami d’enfance / Se suicide 44 / Horatio Caine / Met ses Ray-Ban 45 / Mon ex / Eclate de rire 46 / Picsou / Se baigne dans une mer de pièces 47 / Un collègue de travail / Râtisse 48 / Une mariée / Met sa robe 49 / Bob marley / Fume un joint 50 / Fifty cents / Rappe 51 / Céline / Ecrit un livre 52 / Le bonhomme gaumont / Lance sa faucille sur une cible 53 / Un sumo / Jette du sel 54 / Une amie / Boit du sirop 55 / Alain Delon / Se regarde dans le miroir 56 / Derren Brown / Boit du thé 57 / Satan / Plante sa fourche 58 / Le père Noël / Conduit un traineau 59 / Sonic / Se met en boule et roule 60 / Aaron Hotchner / Présente sa carte du FBI 61 / Un ami / Joue aux échecs 62 / Un étudiant / Montre ses fesses 63 / Michael Schumacher / Conduit une formule 1 64 / Cher / Chante « do you believe » 65 / Hulk Hogan / Casse une chaise 66 / Gad Elmaleh / Lance une kippa surgelée 67 / Une actrice / Apprend son texte dans un igloo 68 / Un farfadet / Sort un trèfle de son chapeau 69 / Clara / -secret70 / Dark Vador / Respire bruyamment 71 / Benjamin Castaldi / Présente secret story 72 / Un viking / Boit du calva 75
73 / Un ami / Joue de la cornemuse 74 / Un ami / Fait l’avion 75 / Claire Chazal / Présente le 20h 76 / Une collègue de travail / Fume une cigarette 77 / Tyler Durden / Se donne un coup de poing 78 / Un étudiant / Présente son œuvre 79 / Hercule Poirot / Sort de sa vieille automobile jaune 80 / Ma coiffeuse / Coupe les cheveux 81 / Le lapin duracell / Joue du tambour 82 / Sarko / Fait un discours politique 83 / Un ami / Mange une pomme 84 / Un bourreau / Tranche une tête 85 / Barrack Obama / Fait le signe de la victoire 86 / Bambi / Chasse les papillons 87 / Un ami / Pianote sur son ordinateur portable 88 / Grand père / Cultive son jardin 89 / Une infirmière / Fait une piqûre 90 / George Clooney / Boit un Nespresso 91 / Une étudiante / Peint 92 / Dr House / Marche avec une canne 93 / Ben Laden / Menace les USA dans une video 94 / Un ninja / Lance un shurriken 95 / Un vampire / Mord un cou 96 / Maggie / Apporte une quiche 97 / Une amie / Mange un gâteau au chocolat 98 / Une amie / Prie 99 / Une gogo danceuse / Fait un strip-tease
Comme vous pouvez le voir, certaines associations sont particulièrement tordues. Mais qu’importe, elles fonctionnent pour moi. N’ayez pas peur d’en faire des choquantes ou des tordues, vous ne les retiendrez que mieux. Beaucoup de mes associations restent sans objet, car elles sont personnelles. J’en ai laissé certaines pour donner des idées. Si vous avez trop de mal à associer une action à une personne, c’est que l’image de celle-ci
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Mémoriser les nombres
peut-être améliorée ou remplacée. Avec l’usage, vous modifierez vos associations par vous-mêmes progressivement. Vous avez à présent 100 personnes qui effectuent 100 actions. Nous allons l’utiliser pour mémoriser toutes les données à base de chiffres en les alternant. Imaginons que vous deviez mémoriser la liste de chiffres suivante dans l’ordre: 4441571234589553241941849360 Pas très évident sans technique particulière. Mais comme vous venez d’apprendre le système double alternatif, cela va devenir un jeu d’enfant. Nous avons 28 digitales à mémoriser. Puisque cette liste doit être retenue dans l’ordre, il vous faut associer ces images dans un voyage comme vu au chapitre précédent. Le voyage vous donne les étapes dans l’ordre, il suffit que vous le remplissiez avec les images du système que vous venez de confectionner. Avec le système double alternatif, une image est créée toutes les 4 digitales. Il me faut donc un voyage avec 7 étapes ( 7x4 = 28 ) Je vais prendre comme parcours la maison de mon enfance. La chambre, le salon, la cuisine, le hall, la salle de bains, le bureau, le jardin. Maintenant que vous avez votre voyage, vous allez découper au fur et à mesure cette longue suite indigeste par paquet de 2. 44 41 57 etc … Les deux premiers chiffres vont vous donner la personne. Dans mon système le 44 est Horatio Caine, l’inspecteur des experts Miami. Le deuxième groupe de deux chiffres me donne l’action que fait Horatio ( 41 = cuisine ). 4441 me donne donc Horatio Caine + cuisine: J’imagine Horatio Caine en train de faire griller une saucisse sur un barbecue dans ma chambre ! Plutôt efficace non ? N’hésitez pas à exagérer l’image, à y rajouter de la musique, des couleurs, des sensations, des émotions.
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Continuons. La deuxième étape de mon voyage est le salon. La suite de la série de chiffres est 5712. Traduit en système double alternatif, cela me donne Satan pour le personnage et « se balance sur une liane » pour l’action. J’imagine donc Satan pendu se balançant en criant sur une liane accrochée au lustre du salon ! On enchaîne avec la cuisine et les 4 prochaines digitales. 3458. Ce qui me donne donc la Mort ( 34 ) et conduit un traîneau ( action du père Noël ) J’imagine donc la mort dans sa cape noire arrivant par la fenêtre de la cuisine avec son traîneau. Elle commence à livrer ses paquets cadeau sur la table. Je rajoute à l’image les bruits de clochette du traîneau, ainsi qu’une sensation de froid et de malaise. Lorsque vous incorporez des images à un voyage, nous avons vu qu’il était important de les faire en mouvement. J’ajouterai qu’il est très important de les faire interagir avec le décor, comme une « soudure », une fixation pour créer une scène que vous retiendrez facilement. Plus vous ajoutez de détails à votre image, plus vous la retiendrez longtemps. Si les 5 sens sont impliqués et que vous la répétez un minimum, alors vous pourrez même retenir une liste de façon permanente. Continuons notre voyage loufoque. Après la cuisine se trouve le hall avec les escaliers. Les 4 prochains chiffres sont 9553. Cela me donne Dracula ( 95 ) jette du sel ( 53 ). Dracula est en bas des escaliers. Il me voit et se précipite sur moi pour me jeter du sel au visage, pensant sûrement conjurer le mauvais sort ! Il redescend des escaliers en riant pendant que le sel me brûle les yeux. Je me souviens très bien de ce que cela fait de prendre du sel dans les yeux. Et je me souviens bien du bruit des escaliers qui résonnent lorsqu’on les dévale. Ce sont des souvenirs vécus et je peux les rattacher facilement dans une image. La salle de bain est ma prochaine étape. 2419 sont les prochains chiffres à mémoriser. Cela me donne Jack Bauer ( pour 24 ) et pêche ( pour 19 )
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Mémoriser les nombres
J’ouvre la porte de la salle de bain. Il fait humide. Jack Bauer est en train de pêcher dans ma baignoire. Apparemment un gros poisson a mordu à l’hameçon et il se débat avec. Mémoriser, c’est un peu réaliser des courts-métrages sans queue ni tête. Le processus est amusant et marque les esprits. Je continue mon voyage qui m’emmène au bureau de ma mère. Les chiffres suivants sont: 4184, ce qui me donne Maïté ( 41 ) tranche une tête à la hache ( 84, action du bourreau ). Maïté a installé une guillotine sur le bureau de ma mère. Elle se prépare à trancher la tête d’un cochon pour la faire rôtir au four. Ca sent la viande et Maïté récite sa recette pendant qu’elle astique sa hache. Oui, certaines images sont débiles, mais je ne le répèterai jamais assez: plus c’est débile et exagéré, mieux c’est. La dernière étape se situe dans mon jardin. 9360. Je vois Ben Laden ( 93 ) habillé en costume noir s’approcher de moi tranquillement et me présenter sa carte du FBI ( action du 60 ). Il m’accuse d’avoir voulu comploter contre les USA ! Le petit voyage est à présent terminé. Le petit exercice qui suit devrait commencer à vous démontrer l’efficacité du système double alternatif …
Exercice
Relisez l’exemple précédent tranquillement une deuxième fois. Essayez de visualiser ces images le plus distinctement possible. Au besoin, changez quelques détails pour y incorporez des sensations, des sons, des bruits, des images à vous. Une fois que vous y êtes, répondez à ces quelques questions Que se passe t-il dans la cuisine ? Que se passe t-il dans la chambre ? Que se passe t-il dans la salle de bains ? Et dans les escaliers du hall ? 79
Afin de compléter l’exercice, essayez maintenant de réciter dans l’ordre les 28 chiffres que nous venons de voir. Aidez vous de votre liste si vous ne savez plus quel chiffre correspond à quelle action ou l’ordre du parcours.
Certaines images seront si puissantes qu’il vous faudra des années pour les oublier. Par exemple, j’ai encore en tête la vision d’un berger allemand en train de conduire une formule 1 dans les rues du village de mon enfance ! Il s’agissait du code secret du coffre fort que j’avais à l’époque ! ( Je n’utilise plus ce code, je préfère préciser ! ) Cette gymnastique est peut-être un peu laborieuse au début, mais très vite elle deviendra automatique. Après quelques mises en application, vous n’aurez plus besoin de votre liste repère.
Exercice
Dressez une liste aléatoire de 30 chiffres. Mémorisez-la dans l’ordre en utilisant le système double alternatif que vous vous êtes créé et la technique du voyage avec un parcours de votre choix.
5-Mémoriser les nombres par séries de 6 chiffres et plus Il est encore possible de réduire le nombre d’images nécessaires par étape et de créer des scènes comportant un peu plus d’informations. Pour se faire, il suffit d’élargir l’utilisation de votre système double alternatif en incluant, après l’action, un autre personnage dans la scène. Pour reprendre l’exemple avec la longue suite de chiffres que nous avons vue précédemment, les premiers chiffres étaient 4441. J’ajoute les 2 chiffres suivants pour compléter mon image: 57. J’obtiens alors une série de 6 chiffres.
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Mémoriser les nombres
Ainsi je vois Horatio Caine en train de faire griller des saucisses dans ma chambre devant Satan qui le presse de se dépêcher car il a faim.
444157 Les 6 chiffres constituent une mini scène, que l’on appellera plutôt « image » par commodité. Cette technique n’est qu’une extension du système double alternatif. C’est comme de la grammaire avec un sujet, un verbe et un complément qui nous permettent de faire des phrases. Les deux premiers chiffres correspondent à un sujet qui effectue une action représentée par les 2 suivants et qui interagissent avec un complément formé des 2 derniers.
6-Mémoriser les chiffres par série de 7 digitales et plus, le système triple et les autres Il existe certains moyens pour mémoriser encore plus. Par exemple, certaines digitales peuvent représenter une couleur, et d’autres un objet. Le système triple en est une autre illustration. Prisé par les compétiteurs des championnats de mémoire, le système triple fonctionne de la même façon que le système double, mais au lieu de prendre 100 personnes, il en prend 1000 ( de 000 à 999 ). Un système encore plus performant donc, mais bien plus difficile à composer et plus long à maîtriser que le double. A moins que vous ne souhaitiez faire de la compétition, je ne pense pas qu’il soit utile de mettre tant d’énergie à en monter un. La totalité des applications faisant appel à la mémoire peut être réalisée avec le système double ou le système double alternatif. Certains être humains possèdent également une mémoire qui leur permet d’ajouter des couleurs aux chiffres: 2 correspondrait à la couleur bleu, le 0 au noir, le 3 au rouge etc. 81
C’est le cas de Daniel Tammet, écrivain, poète et linguiste. Rejeté par les autres quand il était petit, il se réfugiait dans les nombres, avec lesquels il composait des paysages apaisants dénués de toute souffrance sociale qu’il nous partage dans son livre: « Je suis né un jour bleu ».
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Mémoriser les nombres
Comment une simple technique pour mémoriser les chiffres va vous simplifier la vie Article du 28 octobre 2011 http://www.potiondevie.fr/memoriser-chiffres-simplement/ Bonjour ! Pour bien finir la semaine, je vous propose une méthode simple pour mémoriser les chiffres. Particulièrement efficace pour retenir des séquences de tâches à faire, des mots de passe, se souvenir des places de parking, des pas de danse, des numéros de rue etc. Les chiffres, vous en trouvez partout, ils sont abstraits et omniprésents dans notre vie. Aussi, ne serait-il pas intéressant de pouvoir les mémoriser grâce à un système simple ? A la fin de cet article, vous saurez faire ! Transformer les chiffres en images Dans « comment booster votre mémoire avec l’alphabet » , vous avez découvert que l’alphabet peut devenir une source puissante de mémorisation. Aujourd’hui, je vous propose d’utiliser le même principe sur les chiffres. C’est à dire que vous allez transformer chaque chiffre en image ! Oui, cela demande un peu d’imagination, mais rien d’insurmontable. Je vais vous donner les associations que j’utilise pour mémoriser les 10 chiffres ( 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9 ). Libre à vous de les utiliser, ou de vous en inspirer. Le 0 a la forme d’un cercle. Comme celle d’un anneau, d’une balle, d’un oeuf au plat. Le 1 a la forme d’un drapeau au vent. Il peut également faire penser à un crayon en train d’écrire. Le 2 a la forme d’un cygne sur un lac Le 3 a la forme d’une paire de … menottes ! Le 4 ressemble un peu à un voilier sur l’eau Le 5 ressemble à un serpent Le 6 a une trompe d’éléphant 83
Le 7 a une falaise Le 8 a un bonhomme de neige Le 9 me fait penser à un ballon d’enfant qui s’envole … A vous maintenant ! A quoi la forme de ces chiffres vous font penser ? Comment utiliser ces images pour me faciliter la vie ? Maintenant que votre système est prêt, il faut l’appliquer le plus vite possible à des tâches utiles. Voici en quelle façon les chiffres mémorisés ainsi va vous faciliter la vie ! Une journée avec plein de choses à faire Quand vous avez une journée chargée avec beaucoup de choses à faire dans un ordre optimal, les chiffres vont vous aider.Associez à chaque chiffre uneimage mentalesymbolisant la tâche que vous devez accomplir. Par exemple, si vous devez commander le taxi pour votre chef, que vous devez ensuite porter les factures au courrier, puis que vous devez aller à votre rendez-vous chez le dentiste, aller chercher les filles à l’école, payer les billets d’avion pour vos vacances à Rio etc. Procédez comme suit : Associez le chiffre 1( image du drapeau flottant au vent )à celle de votre première tâche à accomplir( le taxi ). Vous imaginez un taxi rentrer dans le poteau d’un drapeau. Mémorisé. En 2, vous devez porter les factures au courrier. L’image du 2 est un cygne sur un lac. Imaginez un cygne avec vos factures dans son bec. Mémorisé. En 3, vous devez aller chez le dentiste. Imaginez votre dentiste menotté( image du 3 ). Mémorisé. En 4, vous devez aller chercher vos filles à l’école. Imaginez-les s’amusant sur un voilier en pleine mer. Le voilier étant l’image associée au chiffre 4, parce que le 4 ressemble à un voilier. Mémorisé
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Mémoriser les nombres
En 5, vous devez finir de régler vos billets d’avion. Imaginez un serpent géant ( image du 5 ) accroché aux ailes de votre avion pour Rio. Si vous avez vu le magnifique film « des serpents dans l’avion » ( ironie, je précise ), cela marche aussi. Lorsque vous passerez mentalement votre journée en revue, toutes ces images vont vous revenir en tête immédiatement. On fait un test ? Quelle est la deuxième tâche que vous devez accomplir aujourd’hui ? L’image du cygne vous est revenue en tête ? Et voici que vous vous souvenez de vos factures, même si vous n’aviez imaginé qu’une enveloppe pour les symboliser ! La bonne nouvelle avec ce système,c’est que vous pouvez réutiliser vos images pour les chiffres à l’infini ! Il en va de même lorsque vous voulez mémoriser vos places de parking Vous êtes à la place B24 ? Imaginez un cygne avec une paire de lunettes géantes observer un voilier sur la mer. Le cygne est l’image du 2, la paire de lunettes est l’image utilisée pour le B, comme vous l’avez vu dansl’article sur l’alphabet, et le 4 est l’image du voilier. Votre place de parking a été mémorisée en …. 2 secondes ? Les applications sont vraiment très nombreuses avec ce simple système d’imagerie. Avez-vous eu des idées ?
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PARTIE 2 CAMP AVANCÉ
L’agenda mental
« Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein. » Henry Kissinger
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V. L’agenda mental La semaine s’annonce chargée. Vous avez plusieurs rendez-vous importants et des tâches à réaliser qui ne peuvent attendre. Vous avez la solution de tout consigner par écrit ou sur votre téléphone nouvelle génération jusqu’au jour où … Vous avez aussi la solution d’utiliser nos méthodes pour créer un agenda mental qui, lui, outre Alzheimer, ne vous fera jamais défaut.
1. Le planning mental de la semaine Vous allez commencer par créer un voyage que nous utilisons quotidiennement, ou au moins la plupart des jours de la semaine. Ce voyage sera petit car vous n’avez besoin que de 7 points. Chacun représentera un jour de la semaine. Par exemple, je décide de prendre comme voyage le trajet pour aller à mon travail. Je commence par prendre le premier point qui sera ma chambre ( étonnamment je commence pratiquement toujours une journée de travail par cette pièce ). Le deuxième sera mon salon avec la cuisine ( j’y vais pour prendre un café et regarder le journal du matin ) puis je décide que mon troisième point est la salle de bain, le 4ème devient la cage d’escalier de mon immeuble. Le 5ème est le hall des boites aux lettres, le 6ème la rue de mon immeuble et le 7ème le square qui jouxte le bâtiment. Ce voyage peut sembler court et inachevé. Ce n’est pas important. Vous pouvez étaler 7 points sur une heure de trajet de voiture si vous voulez. Il y a deux points à respecter néanmoins. Tout d’abord, vous devez choisir un voyage que vous faites régulièrement, car vous allez l’utiliser quotidiennement. Ensuite, veillez à le rendre aussi agréable que possible. Dans mon exemple, le soleil illumine ma chambre, je prend le petit déjeuner avec ma compagne rayonnante dans le salon etc. C’est peut-être la routine que 88
L’agenda mental
j’utilise pour aller au travail, mais ce trajet, je l’imagine en ayant une forme de champion et une humeur au beau fixe, comme le climat. Ce détail est important, pour montrer à notre cerveau que les données qu’on veut lui faire mémoriser ne sont pas des corvées. On a tendance à moins retenir les corvées, alors autant essayer de rendre le trajet aussi loufoque et agréable que possible. Imaginez-donc que ma semaine soit assez chargée en rendez-vous. Lundi: Médecin à 17h. Ne pas oublier le carnet de sante ! Mardi: Mercredi: tondre la pelouse de la maison familiale Jeudi: Dentiste à 18h Vendredi: téléphoner à la banque à 9h30. Demander documents sur assurance vie. Samedi: Resto avec un couple d’amis, rendez-vous à 19h Dimanche: Une semaine qui s’annonce bien remplie. Maintenant je vais mémoriser tout cela sans rien noter, y compris les heures. Voici comment je vais procéder: Lundi, j’ai un rendez-vous chez mon médecin à 17h pour un check-up. J’ai trois éléments à retenir au premier point de mon voyage ( la chambre qui symbolise le lundi ) : mon médecin, mon carnet de santé et l’heure: 17h. Il me faut un moyen pour mémoriser l’heure de manière efficace. Etant donné tout ce que nous avons vu jusqu’à présent, deux solutions peuvent parfaitement s’appliquer. A vous de choisir ce que vous préférez. Option 1: Utiliser le système numérique simple Avec cette option, on convertit l’heure du rendez-vous. 17h = 5h de l’aprèsmidi. Mon association pour le 5 étant un serpent, j’imagine mon médecin dans ma chambre en train d’essayer d’arracher mon carnet de santé à un serpent. Tout y est: la chambre pour le lundi, mon médecin pour mon rendez-vous, le serpent pour 5h et le carnet de santé à ne pas oublier. On peut utiliser le 5 pour 17h car il est peu probable d’avoir un rendez-vous à 5h du matin. Le problème se pose pour 11h et 12h, où il faut trouver une association spécifique. 89
Option 2: Utiliser le système double alternatif C’est l’option la plus précise. En plus, elle fait réviser le système double alternatif des nombres avec les 100 personnes/100 actions que nous avons étudié dans le chapitre sur la mémorisation des nombres. J’ai rendez-vous à 17h. Suivant le système numérique que je me suis déjà créé, 17 correspond à Chuck Norris avec son action associée: donner un coup de pied dans la gueule ! Pour mon association du lundi, je visualise mon médecin dans ma chambre en train de donner des coups de pieds à mon carnet de santé accroché au mur. Comme je ne veux pas que cette image s’efface, je la couvre de détails et utilise des sons et des mouvements avec l’environnement. Mon médecin peut ricaner frénétiquement en donnant son coup de pied ou bien parler comme Chuck Norris. Mon carnet de santé pourrait avoir un cœur qui bat dessiné dessus ( santé = cœur pour moi ; plus facile à mémoriser qu’un banal cahier qui ne bouge pas ). Le carnet est accroché au mur et mon médecin donne des coups de pied dedans. Voyez comme j’utilise les interactions avec l’environnement ? Vous pouvez également utiliser le personnage 17 plutôt que son action. Le personnage étant Chuck Norris, je peux visualiser mon médecin et Chuck Norris en train de s’arracher mon carnet de santé gémissant ( pourquoi pas ? ). Chuck Norris prend le dessus et pousse mon médecin contre ma fenêtre. Tout est possible. Vous utilisez l’une ou l’autre des options. Mais si vous décidez de n’utiliser que les personnages du système double alternatif, faites-le systématiquement. Evitez de mélanger tantôt les actions, tantôt les personnages pour éviter les confusions et faciliter votre rappel. Je n’ai rien au mardi. Mon salon est vide. Le mercredi se trouve être ma salle de bain. Je dois tondre la pelouse de la maison familiale. Je n’ai pas d’autre indication. Il me suffit d’imaginer une tondeuse à gazon en train de tailler la pelouse du fond de ma baignoire. L’image est stupide mais efficace.
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L’agenda mental
Au jeudi ( la cage d’escalier de mon immeuble ), j’ai un rendez-vous chez le dentiste à 18h. Si j’utilise le système numérique double alternatif, le 18 est Sherlock Holmes. J’imagine ma dentiste en train d’arracher une dent au célèbre détective dans ma cage d’escalier. Celui-ci hurle de douleur. Ca résonne. Difficile d’oublier ce rendez-vous après une telle image en tête ! Vendredi, je dois téléphoner à la banque à 9h30. Je ne connais pas la tête de mon banquier et l’heure n’est pas une heure fixe. Le vendredi se trouve être le hall aux boites aux lettres de mon immeuble. Mon association pour la banque est tout simplement un dollar géant en or massif. L’heure du coup de fil est 9h30. Je prend mon association pour le chiffre 9 ( un surfeur ). Pour le « et demi », je me suis crée un symbole spécial. Il s’agit d’un drapeau blanc. Lorsque je vois ce drapeau blanc dans une association avec un chiffre, je sais qu’il s’agit d’une heure coupée en deux. Un téléphone sonne au sommet de mon dollar géant pendant que mon surfeur agite un drapeau blanc devant une armée de cœurs battants sortant des boites aux lettres. Cette image peut sembler compliquée et très contre-intuitive, mais votre cerveau est capable de l’associer très rapidement. J’ai tout mentionné dans l’image, mais en pratique je n’aurai même pas besoin de faire figurer le téléphone dans mon association. Il est peu probable que j’oublie de téléphoner. La simple vue du dollar géant me rappellera la banque et souvent même ce que je dois faire. Pour terminer ma folle semaine, j’ai rendez-vous pour manger au restaurant avec un couple d’amis à 19h samedi. Le samedi est la rue de mon immeuble. J’imagine la table de ma pizzeria favorite dressée dans la rue. Mes amis sont déjà installés. Ils sont en train de passer commande auprès de James Bond. James Bond est mon association pour 7 ( 7h du soir ). La table de mon restaurant préféré est dressée, je ne risque pas d’oublier des choses favorites. Mon couple d’amis est facile à intégrer dans l’image. C’est ainsi que se termine cette semaine mouvementée. Ce mini-voyage de 7 étapes est comme une cassette VHS sur laquelle vous enregistrez des données par-dessus, ce qui efface les précédentes. La semaine suivante recommence dans la chambre et d’autres données peuvent être sauvegardées par-dessus ce que vous avez déjà mis, puisque vous ne répétez pas. Vos images s’évanouiront d’elles-mêmes avec le temps. 91
Exercice
Créez un voyage de 7 étapes que vous utilisez régulièrement. Pensez bien à la séquence d’ordre de ces étapes. N’oubliez pas que vous pouvez traverser les murs, mais qu’il faut garder un ordre cohérent. Faites une liste complète de tout ce que vous devez faire les 7 jours à venir.
Si vous n’avez rien de prévu, inventez-vous 10 tâches avec des informations précises à retenir. Prenez un peu de temps pour visualiser, pour convertir vos heures avec le système numérique de votre choix etc … Une fois la tâche accomplie, testez-vous pour voir vos progrès.
Le planning mental de la semaine est utile au quotidien, ce qui veut dire que si vous comptez l’utiliser, il faut vous en donner l’habitude. Pour ma part, c’est chaque jour en préparant le café que je visualise ce que j’ai à faire dans les deux trois jours qui viennent. A vous de trouver votre rythme.
2-L’agenda mental du mois Parfois, mémoriser les rendez-vous et les tâches sur une semaine ne suffit pas, et vous devez prévoir un mois à l’avance. Le fonctionnement de l’agenda du mois diffère un peu de celui du planning de la semaine. Vous pouvez en effet prévoir un voyage de 31 étapes et le remplir au fur et à mesure, mais cela n’est utile que si vous êtes hyperactif ou ministre. En effet, vous aurez souvent des « trous » dans votre agenda sans rendezvous de noté ni tâche à accomplir. Il est plutôt rare de prévoir des choses importantes les dimanches et un mois sur deux comporte moins de 31 jours, ce qui fait déjà 4 à 5 étapes qui ne seront pas ou très rarement utilisées. C’est sans compter les samedis et les jours creux qui pourraient rajouter facilement 5 ou 6 étapes vides à votre super-voyage. L’autre problème du voyage de 31 étapes concerne les tâches à faire dans le mois mais sans date limite. C’est par exemple le cas si vous avez fini votre 92
L’agenda mental
gel douche, votre papier toilette, ou n’importe quel produit de consommation. Vous pouvez tenter de les placer dans une étape précise, mais vous allez focaliser votre attention sur cette tâche tous les jours jusqu’à la date fatidique et vous serez moins efficace sur le reste. Que se passerait-il, également, si d’autres tâches sans contrainte de temps venaient s’y ajouter ? Vous passeriez votre temps à répéter ces tâches pour ne pas les oublier. Ce n’est pas ce que nous cherchons à faire en créant des voyages. Le but est de mémoriser en un minimum de répétitions et de manière efficace, pas de considérer notre vie comme une leçon à apprendre par cœur. Vous allez créer un voyage de 10 à 12 étapes facilement extensible. Vous n’êtes même pas obligé de placer ces étapes les unes à la suite des autres, car il n’y a pas de contrainte de temps. Ces étapes seront comme des points à vérifier. Vous pouvez prendre vos restaurants préférés, les endroits où vous aimez passer du temps. Ces lieux doivent cependant garder une séquence logique pour vous. Par exemple, le premier point de mon voyage est le jardin de la maison familiale. Le deuxième point est mon bureau au travail, le troisième point est la place de l’Hôtel de Ville, le quatrième est la galerie de la Fnac, le cinquième mon bar préféré, le sixième la place des bus, le 7ème le cinéma, le 8ème le stade etc … Ces lieux sont assez distanciés les uns des autres mais qui suivent une séquence logique ( pour moi ). Ils restent un voyage et un trajet qu’il m’arrive de faire régulièrement. Il est également facilement extensible. C'està-dire que si j’ai besoin de rajouter des points à ce voyage, je peux le faire aisément en ajoutant des lieux dans lesquels j’aime passer du temps ou bien des lieux de vacances.
Exercice
Créez un voyage de 10 à 12 étapes que vous pouvez élargir un peu au besoin.
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Notre agenda du mois est maintenant prêt. Il nous faut le remplir avec des tâches. Imaginons que vous ayez ces tâches à faire dans le mois: - Faire réviser la voiture - Racheter du café - Rendre les DvD de Michaël - Téléphoner pour prendre rendez-vous avec l’opticien - Rendre mes livres à la bibliothèque C’est à moi de déterminer s’il y a un ordre d’urgence. Si c’est le cas, je me dois de placer les tâches prioritaires dans les premières étapes du voyage. Les choses moins urgentes peuvent être placées plus tard. Si le café est le plus urgent, je décide de le placer dans la première étape de mon voyage: le jardin. J’imagine une piscine dans le jardin remplie de café. La révision de la voiture vient en deuxième. Je place ma fidèle voiture dans mon bureau. Son moteur vrombit et des papiers sortent de son capot comme si c’était une photocopieuse. Pour les DVD de Michaël, j’imagine celui-ci sur la place de l’Hôtel de Ville. Imaginer un ami sur une place, ce n’est pas très mémorable. Je me dois de créer une image exagérée. Je l’imagine en train de jongler avec toute sa collection de DVD devant le Maire et les passants. Les livres de la bibliothèque marchent dans la galerie de la Fnac et s’envolent en famille. Etc … Maintenant, vous savez associer et créer des images mémorables. La nouveauté dans l’agenda du mois est qu’après chaque tâche accomplie, nous devons la rayer de la liste, car si on en a beaucoup durant un mois donné, on risque de ne plus se souvenir si on a déjà exécuté les plus banales d’entre elles. Rayer une tâche de la liste peut être fait de manière mentale également. En ce qui concerne le café. Lorsque j’aurai refait le plein de celui-ci, j’imagine un moyen de me rappeler que j’ai déjà fait cette tâche. Une grenade fera très bien l’affaire. Je m’imagine en train de lancer une grenade dans la piscine. L’explosion vide la piscine et la détruit. Lorsque 94
L’agenda mental
je repenserai au café dans le jardin des semaines après, je me souviendrai que la piscine a été rasée par l’explosion. J’utilise beaucoup la grenade, mais d’autres moyens peuvent tout à fait convenir. Michaël qui jongle avec ses DVD sur la place de l’Hôtel de Ville peut tout à fait se retrouver assommer par un personnage de cartoon qui passe dans le coin. Le Maire et les habitants sont pris de panique et fuient pendant que les DVD tombent au sol et se brisent.
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Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
« Une tête sans mémoire est une place sans garnison » Napoléon Bonaparte
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VI. Prise de notes, entretiens d’embauche et discours. Peut-être avez-vous déjà été dans la situation où vous vous trouviez dans une réunion ou une conférence en train de prendre en note ce que disait chaque personne ou chaque intervenant, histoire de ne rien oublier ? Et combien de fois avez-vous pris la peine de relire vos notes ? Peut-être n’avez-vous jamais relu vos notes ? Dans ce cas, vous seriez comme 80 % de la population. On prend énormément de temps à noter ce que l’on entend pour au final ne jamais relire et donc … Ne jamais retenir ! Ce temps aurait pu être utilisé par une écoute accrue, une prise de note plus efficace et une mémorisation effective en temps réel des idées qui étaient exposées. Peut-être avez-vous déjà passé des entretiens en vue d’une embauche ou d’une promotion ? D’un concours peut-être. Des entretiens où on se prépare à dire telle ou telle phrase, si bien tournée dans notre esprit. Et puis … l’occasion de la dire ne vient jamais. On a misé notre répartie sur une occasion alors qu’une conversation peut prendre des milliers de tournures différentes. Peut-être avez-vous déjà subi des entretiens où vous passiez votre temps à répondre « heuuu » en début de chaque phrase ? Là encore, plutôt que de perdre du temps à mémoriser une ou deux répliques qui ne sortiront jamais comme dans votre esprit, pourquoi ne pas utiliser votre mémoire pour stocker tout ce dont vous aurez besoin à l’avance et ainsi être plus détendu le jour J ? Dans un autre registre, vous avez peut-être déjà été témoins de discours lu à partir de feuilles de papier ou de petites fiches d’aide ? Un interlocuteur le nez rivé dans ses notes qui dans le meilleur des cas levait les yeux pour fixer le public 3 secondes avant de revenir à sa lecture ? Il se peut d’ailleurs que vous soyez vous-même amené à prendre la parole en public pour exposer, présenter, définir un projet etc. Quel effet aurait, sur vos interlocuteurs, un discours déroulé sans peur d’oubli, sans notes et sans avoir à l’apprendre par cœur pendant des heures ?
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Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
Enfin, vous pouvez imaginer les avantages que procurerait le fait de mémoriser tous les cours en vue des diplômes. Ce serait comme venir à l’examen avec son ordinateur portable sous le bras ! Nous allons voir de quelles façons notre mémoire peut nous aider à atteindre l’excellence dans ces 4 champs d’application. Les exercices de ce chapitre prendront un peu plus de temps que les autres. Assurez vous de les faire « à tête reposée » afin d’optimiser leur valeur.
1. Mémoire et prise de notes Il n’est pas très recommandé de venir à une réunion, une conférence ou un simple cours magistral sans support pour noter les idées qui sont échangées. Techniquement, vous pouvez à présent le faire. Vous créez un voyage avec un nombre conséquent d’étapes et vous placez les données dans chaque étape. Vous mémorisez les idées dans l’ordre, cela vous fait travailler votre vitesse d’association. En plus, ça en met plein la vue à ceux qui se demandent comment vous pouvez restituer l’intégralité d’une réunion sans avoir pris une seule note. Un petit détail cependant: n’est-ce pas trop difficile de traduire des idées et des concepts en images ? La réponse est non. Tout peut se transformer en image, d’un texte de droit à une formule mathématique en passant par les poèmes. Il y a deux points importants pour cela. Tout d’abord, vous ne pouvez mémoriser efficacement l’image d’un concept ou d’une idée que si vous la comprenez. C’est important, comme nous le verrons par la suite, pour démentir certaines idées reçues. La présence d’un papier pour noter des idées qui ne vous sont pas claires est donc essentielle, ne serait-ce que pour cela ! Ensuite, transformer une idée, un concept, une formule etc. en image implique la capacité de synthétiser. Cela fait maintenant des années que je travaille en bibliothèque avec des dizaines de milliers d’ouvrages sur des domaines très variés. Afin de rechercher efficacement des informations, il est primordial de procéder par « mot clé ». Pour vos images, vous devez 99
travailler par mot clé, de la même façon que les pictogrammes. Un simple dessin peut renvoyer à une notion complexe. C’est la définition de l’élégance: quelque chose de simple en apparence mais de complexe lorsque l’on y regarde de plus près. Pour vous donner un bon exemple d’élégance et de pictogramme, vous pouvez jeter un coup d’œil à ceux que la Chine a utilisé pour les Jeux Olympiques d’été de 2010: avec de simples lignes, toutes les disciplines étaient symbolisées. Créer des mots clés et les transformer en images m’a permis de me rendre compte que l’esprit fonctionnait par carte et par réseaux d’informations reliés. Les mêmes mots reviennent, les mêmes images prennent place et si vous pouvez donner du mouvement à vos images mentales, vous pouvez également donner un certain« mouvement » à vos prises de notes. C’est alors que j’ai découvert ce qu’était le « mind-mapping », champ d’application voisin et complémentaire de celui de la mémoire. Le mind mapping ( carte heuristique en anglais ) propose la notion de mot clé et de conceptualisation des idées et des projets à partir de dessins et de couleurs reliés entre eux, partant d’un cœur central et se divisant en branches. Le simple fait de créer une carte heuristique permet d’apprendre à associer par mot clé et d’obtenir une vision d’ensemble organisée, d’un problème ou d’une idée donnée. Comme les branches sont de couleurs et qu’il y a des dessins ( ou pictogrammes ) partout sur la carte, notre cerveau les mémorise plus facilement. Nous savons que telle idée que l’on a dessinée se trouve en haut a gauche de la carte, sur la branche violette, que telle autre se trouve plutôt en bas, reliée à telle autre etc. Afin que visualisiez comment se présente une carte heuristique, je vous ai mit en annexe à la fin du livre l’une de premières cartes que j’avais réalisé à l’occasion d’un bilan d’activité que j’ai dû présenter dans le cadre de mes fonctions. Après une ou deux relectures, je fus capable de tout présenter sans jamais chercher mes mots. Tout était placé et clair dans mon esprit, mon cerveau se souvenant parfaitement de tout ce que je lui avais demandé de retenir. 100
Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
Je fus par contre bien embêté lorsque l’on me demanda mes notes pour pouvoir en faire un compte-rendu ! La carte heuristique est un formidable outil de plus au service de votre mémoire. Il n’est pas indispensable avec toutes les techniques que vous découvrez ici, mais si votre métier ou vos activités exigent des rapports et des synthèses fréquentes, la formation à cette application se révèlera être un investissement qui vous fera gagner de nombreuses heures de rédaction pour un résultat meilleur. Gardez également à l’esprit que la technique du voyage seule peut gérer sans difficulté n’importe quelle application relative à la mémoire. Parfois, on a juste envie d’utiliser d’autres outils et de satisfaire une certaine curiosité intellectuelle. Le mind-mapping fonctionne très bien en combinaison avec le voyage.
Exercice
Prenez une feuille de papier blanche et des feutres ou stylos de couleur. Au centre de la carte, inscrivez un problème ou une idée que vous avez en tête. Entourez cette idée ou ce problème. A partir de cette notion, faite partir une flèche de couleur avec un mot associé. Ce mot peut être une question comme « Combien » ou « quand » ?, « où ? », « pourquoi ? » etc. A partir de chacune de ces flèches, laissez votre esprit vous guider et tracez d’autres flèches avec d’autres mots, d’autres idées. Restez synthétiques, n’inscrivez qu’un mot. A force de se subdiviser en flèches et en mots, votre carte représentera l’ensemble des données constituant votre problème ou votre idée centrale. Notez comme en un seul dessin avec des mots, vous cernez toutes les composantes, bien mieux qu’une liste ou un long texte pourraient le faire !
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2. Mémoire et entretiens d’embauche Un entretien d’embauche ( ou un concours ) est une épreuve sociale avant tout. Il faut savoir se vendre, communiquer un certain dynamisme, du sérieux de la rigueur et une certaine positivité. Si, d’emblée, la personne qui nous interroge ne nous apprécie pas, il y a peu de chances pour que l’entretien prenne la bonne direction. Cependant, il existe un moyen d’apparaître comme authentiquement intéressé par l’entreprise tout en présentant son CV sans aucune zone d’ombre et avec une certaine confiance. Mémoriser toutes les informations relatives à notre carrière puis toutes les informations relatives à l’entreprise permet d’aborder l’entretien sans faire un seul oubli. Si vous l’avez mémorisé, vous le retrouverez. D’habitude les concours et autres entretiens se passent dans un climat de stress pour le candidat. Mais avec l’assurance de restituer tout ce que vous avez mémorisé, vous arrivez avec un avantage crucial. Vous serez détendu et vous répondrez aux questions sans l’ombre d’une hésitation. Il vous sera alors plus facile de communiquer confiance et positivité à vos interlocuteurs. Dans un premier temps, vous allez constituer un petit voyage qui sera votre CV. Chaque étape pourra être une année d’activité ( 2000-2001 étape 1 ; 2001-2002 étape 2 etc. ). Maintenant que vous maîtrisez le système numérique double, il vous est facile de mémoriser des données chiffrées, telles que vos objectifs et les projets que vous avez menés, des statistiques etc. Même si l’exercice peut parfois paraître compliqué, souvenez-vous que tout peut être converti en image. Toutefois, gardez à l’esprit qu’il ne sert à rien de faire des images trop compliquées par peur de ne pas se souvenir. Faites confiance à votre cerveau. Ne rentrez pas tout, mais le principal avec quelques chiffres clés. Même si la tentation est grande de faire un « super voyage » aussi complet que possible, je vous recommande de rester simple et efficace. Plus le voyage est long et plus il prend du temps à être « récité ». Le voyage CV 102
Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
est un moyen de répondre aux questions et de ne laisser planer aucune ombre à votre parcours. Il est là pour répondre aux interrogations, pas pour « faire le show ».
Exercice
Prenez le temps de rédiger un bon CV, de faire le point sur vos connaissances et vos compétences, puis créez votre propre CV mental sous forme de voyage. 10 étapes maximum. N’oubliez pas de créer des associations visuelles, exagérées, avec beaucoup de mouvement et en interaction les unes avec les autres. Testez votre CV mental, si possible devant un tiers pour corriger les manques ou ajouter des précisions.
Votre CV mental est crée. Vous pouvez renseigner n’importe quel interlocuteur sur votre parcours professionnel avec fluidité et précision. Maintenant, il est temps de montrer au recruteur que vous connaissez son entreprise et ses activités. Vous allez constituer un deuxième voyage dans lequel vous allez stocker les informations essentielles sur l’entreprise que vous aurez mémorisées. Le but est de vous sentir en sécurité sur ce que vous savez de l’entreprise. Vous savez que dès que l’on utilise un voyage, les données sont mémorisées durablement et sans risque d’erreur. Cette sécurité va se transformer en confiance lorsque vous serez en entretien car vous communiquerez de la même façon qu’un cadre passionné par son entreprise qui la connaît depuis des années. Le deuxième voyage doit être simple et concis. N’hésitez pas à ajouter des données chiffrées grâce aux différents systèmes numériques appris, mais ne tombez pas dans le piège de vouloir trop en faire. Je vous recommande un voyage avec une certaine signification quant à l’entreprise. Le point de départ pourrait par exemple être le lieu même de l’entreprise en question, pour ensuite se diriger vers votre maison, ou vice-versa.
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Classez vos données par ordre de priorité d’importance. Il est par exemple inutile de parler des mécénats d’une entreprise avant d’avoir parlé de sa politique de recherche et développement. Si on vous demande de dire ce que vous savez de l’entreprise, vous pourrez dérouler tranquillement tout ce que vous avez mémorisé tout en déambulant mentalement dans votre voyage. Et si on vous demande des choses précises, vous retrouverez très vite l’étape où vous avez associé la donnée, comme lorsque vous recherchez une photo précise dans un album familial.
Exercice
Créer le voyage regroupant les données que vous souhaitez mémoriser sur une entreprise qui vous intéresse. Créer un voyage court, avec une certaine association par rapport à l’entreprise en question. Classez vos étapes par ordre de priorité. Placez les informations les plus importantes en début de voyage. Restez simple mais efficace. Vous pouvez mémoriser des données chiffrées, mais ne faites pas des analyses statistiques dignes de courtiers d’assurance. Testez pour voir s’il marche correctement et si vous n’avez rien oublié.
Au contraire du voyage CV, le voyage regroupant les connaissances sur l’entreprise n’a pas besoin d’être répété régulièrement. Une fois l’entretien terminé, vous pouvez tout à fait décider de le laisser s’évanouir dans votre mémoire. Votre parcours professionnel lui, aura ( je l’espère pour vous en tout cas ! ) souvent besoin d’être remis à niveau, avec des choses à ajouter, d’autres à enlever. Avec ce duo de voyages, vous avez déjà un avantage certain sur les autres candidats qui ont passé leur temps à répéter par cœur ce qu’ils avaient appris sur l’entreprise, ceux qui n’auront pas pris le temps de présenter un parcours professionnel cohérent et précis, et ceux qui auront passé leur temps à préparer des répliques toutes faites en espérant une hypothétique occasion de la sortir au bon moment.
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Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
Vos idées seront organisées, ancrées et précises: pas de risque d’oubli ou de chaos. Vous pouvez maintenant passer au petit « plus » qui vous fera sortir du lot. Bien qu’optionnelle, cette étape peut vraiment faire la différence et ne prend pas beaucoup de temps à préparer. Vous allez constituer un troisième et dernier voyage pour préparer votre entretien. Il est fort probable que celui-ci soit encore plus petit. En tout cas, comme toujours ne dépassez pas les 10 étapes au maximum. Ce voyage va contenir toutes les questions relatives à l’entreprise, son organisation, les avantages, les mutuelles, le fonctionnement interne, etc. Toutes les questions que vous vous posez et que vous n’auriez pas abordées à cause du stress et du côté « défensif » de la situation. Ce voyage vous fera passer le message que vous êtes authentiquement intéressé par l’entreprise et que vous êtes dynamique. Il se peut que les opportunités de question se présentent au moment même où vous annoncez vos connaissances sur l’entreprise. N’hésitez pas à entrecouper vos connaissances par des questions lorsque c’est approprié. Ces deux derniers voyages fonctionnent très bien en tandem sans risque d’oubli. Essayez si possible de « rayer » les questions que vous avez déjà posées au moment où elles interviennent, de la même façon que l’agenda du mois, afin d’éviter toute répétition inutile.
Exercice
Choisissez un parcours très simple, et si possible en lien avec l’entreprise. Faites que ce parcours soit le plus agréable possible pour vous, pour le différencier des autres tout en lui assurant un côté mémorable. Jalonnez votre parcours des questions par ordre de priorité. Convertissez vos questions en images. Une seule image peut suffire à vous rappeler l’intégralité de votre question. Comme toujours, testez votre voyage pour voir s’il est cohérent et si vous n’avez rien oublié. Une tierce personne peut grandement vous aider dans cette tâche.
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3. Mémoire et discours Un autre champ d’application intéressant de la mémorisation est celui des discours et de toute autre prise de parole en public. De la même manière que les entretiens d’embauche, vous pouvez créer un voyage pour y stocker les idées fortes de votre discours. Le but est de sortir un discours avec aisance sans aide de notes. La taille de votre voyage va dépendre de la taille de votre prise de parole en public. Si c’est un bilan d’activité chiffré, prévoyez un peu large ( peutêtre 20 étapes ). Si vous devez prendre la parole vraiment longtemps, vous pouvez monter facilement jusqu’à 50 étapes et plus. Si vous décidez de prendre un voyage large ( plus de 20 étapes ) assurez-vous de le maîtriser à la perfection. Vous pouvez sans problème prendre un voyage que vous utilisez déjà pour une autre application que vous souhaitez garder à vie. Cependant je préconise l’utilisation d’un voyage spécialement crée pour l’occasion. S’il s’agit d’un discours de mariage, il peut être intéressant de le faire autour de l’église ou de la mairie et de l’étendre jusqu’à la salle des fêtes, le restaurant, le parc etc. Si c’est un bilan d’activités présenté devant un conseil d’administration, vous pouvez prendre votre entreprise comme voyage. Un avocat pourrait prendre le palais de justice, un étudiant pourrait prendre son campus pour une présentation etc. Avec votre capacité d’association, vous pouvez à présent tout convertir en image, même les paroles. Gardez à l’esprit qu’il n’est pas utile de créer une image ultra-complète de ce que vous voulez mémoriser. Optez plutôt pour le concept « image clé », comme des clés d’accès au reste de l’idée. Cela nécessite de faire confiance à son cerveau, comme souvent dans les techniques de mémorisation. Afin d’illustrer mon propos, voici un extrait du célèbre discours qu’a prononcé Steve Jobs à la remise des diplômes de l’université de Stanford, il y a quelques années:
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Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
« Quand j’avais 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci: « Si vous vivez chaque jour comme s’il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Cette citation m’est restée en mémoire et depuis, pendant les 33 dernières années, je me regardais dans la glace le matin en me disant: « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que je vais faire tout à l’heure ? » Et si la réponse est NON pendant plusieurs jours consécutifs, je sais que j’ai besoin d’un changement. Avoir en tête qu’on mourra tous un jour est pour moi le plus efficace pour m’aider à prendre les décisions importantes. Parce que presque tout, nos attentes, notre vanité, notre fierté, notre peur de l’échec, tout s’efface devant la mort, faisant place à ce qui est vraiment important. Penser qu’un jour on va mourir est le meilleur moyen d’éviter le piège qui consiste à croire que nous avons quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n’y a pas de raison de ne pas suivre son cœur. Il y a un an, on a découvert que j’avais un cancer. A 7 h du matin, le scanner montrait une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était le pancréas. Les médecins m’ont annoncé que c’était un cancer incurable et que j’en avais pour maximum six mois. Mon médecin, m’a conseillé de rentrer et mettre mes affaires en ordre, en d’autres mots me préparer à mourir. Ce qui signifie essayer de dire à ses enfants tout ce que pensiez avoir le temps de dire pendant les 10 prochaines années. Faire tous les arrangements pour faciliter la vie à votre famille. Cela veut dire aussi faire vos adieux. J’ai vécu avec ce diagnostic toute la journée. Le soir, on m’a fait une biopsie, on a introduit un endoscope dans ma gorge, en passant par l’estomac et les intestins, on a enfoncé une aiguille dans mon pancréas pour prélever quelques cellules. J’étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m’a raconté que lorsqu’ils ont vu le prélèvement au microscope les médecins ont commencé à pleurer.
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Il s’est avéré que c’était une forme très rare de cancer du pancréas guérissable par la chirurgie. Je fus opéré et aujourd’hui je vais bien. » En gras, j’ai fait un premier tri des moments clés de l’extrait de ce discours. Après relecture, vous pourrez faire un deuxième tri, plus personnel dans lequel vous éliminerez encore probablement des mots clés ou vous en rajouterez d’autres. Certaines images semblent incontournables. C’est le cas de la première expression, car elle reflète bien le reste du discours. Je décide de prendre mon appartement pour ce discours. J’associe l’expression « vivre chaque jour comme si c’était le dernier » au fait de se faire réveiller par la faucheuse avec un sablier à la main. Simple mais efficace. Le sablier est mon association pour le temps et la faucheuse est évidente pour la mort. Le bruit de mon réveil si caractéristique ( ! ) me donne le reste de l’image. Une petite observation à ce stade pour vous dire qu’il est tout à fait possible de mémoriser au mot à mot. Certains le font avec la Bible ou le Coran d’ailleurs. Il vous suffit de répéter votre image et de l’affiner avec chaque répétition pour voir si elle correspond bien au mot à mot. C’est plus long, et on se rapproche de l’apprentissage par cœur mais cela reste possible et quand même plus rapide avec les techniques de mémorisation. Je vais lister dessous le reste des concepts clés à mémoriser. 1-Miroir / NON / Changement 2-Tout s’efface / nu / cœur 3-Cancer / Scanner/Pancréas /6 mois 4-Enfant / au revoir 5-Biopsie / endoscope 6-Femmes / Medecins / pleurs 7-Guérissable 8-Je vais bien Le fait de rechercher les mots clés alimente déjà le processus de mémorisation. Le fait de les écrire est encore meilleur car vous y ajoutez une dimension cognitive. Les mots clés que vous avez choisi définissent cette partie du discours de Steve Jobs. En un voyage de 8 étapes, vous pouvez 108
Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
le mémoriser. Considérez ces étapes comme des tiroirs. Une fois que vous les ouvrez, le reste de l’idée vient d’elle-même. Si, après répétition, vous vous rendez compte que vous avez oublié des choses, c’est probablement que vous avez manqué un mot clé important. Certaines personnes vont éprouver le besoin de faire 20 étapes pour mémoriser ce discours pendant que d’autres n’en nécessiteront que 3. C’est à l’usage que vous parviendrez à trouver votre nombre. Sachez que plus votre voyage est long, plus vous pouvez mémoriser au mot à mot. 1- Miroir / NON / Changement En ce qui concerne l’image un, je m’imagine dans ma salle de bain en train de me regarder dans le miroir. Mon reflet me fait « non » de la tête. Cela me suffit à me rappeler l’idée que si je me regarde dans la glace et que je réponde « non » plusieurs jours de suite à la question « ai-je envie de faire ce que je vais faire aujourd’hui ? » c’est que j’ai besoin de changement. L’image se fait rapidement mais est banale vu le lieu de la salle de bain qui comporte un miroir. Comme toujours, méfiez-vous des associations trop évidentes car elles sont moins solides. Le reflet que je vois dans le miroir est une version vieille de moi-même. Je suis également habillé en costume cravate violet dans ma salle de bain, ce qui est assez insolite en soi pour que je m’en rappelle. 2- Tout s’efface / Nu / Cœur J’imagine la mort s’avançant vers moi et faisant disparaître mon placard, mes paires de chaussures. Je suis nu et je tiens un gros cœur rouge sanguinolent qui bat dans mes mains. 3- Cancer / Scanner / 6 mois J’imagine un crabe géant actionner un scanner dans mon salon. Une trompe d’éléphant sort du scanner en agitant un pancake. Crabe = cancer ; Scanner = scanner et trompe d’éléphant est mon association pour 6 qui ressemble à une trompe d’éléphant d’après mon système numérique simple ; pancake = pancréas. L’image est assez loufoque pour ne pas l’oublier.
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4- Enfant / Au revoir Je m’imagine dire au revoir à deux mini versions de moi qui dansent sur la table de la cuisine. 5- Biopsie / Endoscope Je me souviens du processus de l’endoscopie. Il s’agit d’un tube très fin que l’on fait circuler en nous. Je décide d’associer ce tube à un serpent très fin qui rentre dans ma gorge pendant que je suis endormi pour bien le mémoriser. La scène se passe dans ma buanderie qui est l’étape suivante de mon voyage. J’imagine ce serpent manger un yaourt bio à l’intérieur de mon ventre avant de continuer par mes intestins. Une image dégoûtante, mais notre cerveau « aime » être choqué. 6- Femme / Médecins / Pleurs Nous sommes sur le balcon, ma petite amie est en robe de mariée et elle saute de joie devant deux médecins qui pleurent. A noter que je pourrai très bien intégrer cette simple image à la scène précédente tant elle est facile à mémoriser. 7- Cancer rare / Guérissable / Je vais bien Je suis dans le couloir de mon allée. Un crabe vert fluo se trouve sur la moquette. Je lui met des pansements et je le laisse partir. Je me sens bien comme lorsque je sors d’un sauna. Un crabe vert fluo c’est plutôt rare, mais ce n’est pas pour cela que je l’ai choisi. Dans ma symbolique, le vert est plutôt synonyme de « vie » et vie + pansements = guérison dans mon esprit, c’est très clair. Si mon crabe avait été noir, j’aurais essayé de soigner un crabe déjà mort et s’il avait été rouge sang, dans mon esprit cela aurait voulu dire que j’essayais de sauver un crabe mourant sans y parvenir ! Vous aussi à force d’associer vous aurez des couleurs et des symboles qui reviendront régulièrement. N’hésitez pas à les utiliser à outrance.
Exercice
Créez un discours de mariage ou prenez en un sur internet. Mémorisezle en utilisant la méthode des mots-clés. Répétez-le une fois assimilé et comparez-le à la version originale pour voir votre taux de restitution. 110
Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
Mémoire et entretiens d’embauche Article du 9 novembre 2011 http://www.potiondevie.fr/memoire-entretiens-dembauche/ Votre mémoire est un avantage décisif ou au contraire un poids qui peut tout faire foirer lors d’un entretien d’embauche. L’idée est ici de voir comment vous pouvez l’utiliser pour maximiser vos chances de succès. C’est un sentiment particulièrement désagréable de quitter un entretien pour un poste, de se refaire le film dans sa tête et de se rendre compte que l’on a oublié telle ou telle expérience, tel ou tel chiffre ou point clé. Sous l’effet du stress, il est fréquent d’en arriver à paniquer et à oublier beaucoup de choses. Dont vos expériences et vos activités les plus pertinentes sur le poste pour lequel vous postulez. D’ailleurs, il en va de même pour les examens et les concours. Se préparer à l’entretien Dans un premier temps, vous devez passer en revue et faire le point sur vos expériences. Prenez un papier et un crayon, ou au pire votre clavier, et lister toutes les tâches de votre CV qui pourraient vous être utiles de près comme de loin. Ce sont ces expériences et ces activités que vous allez mémoriser. Suivant vos expériences, votre CV et vos activités antérieures, vous allez vous retrouver avec une liste plus ou moins longue. Mémorisez vos expériences Comme vous l’avez vu danscet article ( entre de nombreux autres ! ) vous savez qu’il est possible de transformer n’importe quoi en image. Vos expériences détaillées ne sont pas une exception. Si vous êtes inscrits à la newsletter de Potion de Vie, vous avez reçu dans votre méthode en 5 étapes la procédure exacte. Vous appliquerez exactement la même méthode pour vos cours que pour vos expériences. Sinon, pas de panique, voici comment vous allez faire : Associez chaque expérience que vous avez listée à une image mentale forte, absurde et donc mémorable. 111
Attention je parle de tâches, pas de fonctions. Vous n’avez généralement pas besoin de vous souvenir de vos fonctions. Par exemple, vous savez que vous avez été vendeur de voiture chez Peugeot. Vous n’avez pas besoin de truc pour vous en rappeler. En revanche, vous devriez mémoriser les formations que vous avez suivies là-bas, les outils que vous avez maîtrisés, les projets auxquels vous avez participé, les noms des personnes avec lesquelles vous avez travaillé. Si possible, mémorisez des chiffres clés en utilisant cette simple technique. Associez le tout dans votre esprit pour former une mini-scène. Exemple : Vous postulez en tant queconseiller financier dans une banque. En 2005, vous avez été employé de banque à la caisse d’épargne ( vous n’avez normalement pas besoin de truc pour mémoriser cela, c’est dansvotre mémoire autobiographique ) Là-bas, vous avez suivi une formation spéciale sur lescrédits immobiliers( fiscalité, fonctionnement, droit immobilier ) et sur lesP.E.L( Plan d’épargne logement ) enseignés par M. Descroix, quelqu’un de connu dans le milieu. Cette formation vous a permit de réaliser 8% de contrats signés supplémentaires après coup. Vous pensez qu’il serait intéressant de mémoriser ces informations. Il vous faut donc un système sûr, imperméable au stress et aux fameux oublis. Pub Microsoft Comment ca marche ? Pour la formation du crédit immobilier dans la fiscalité, le fonctionnement et le droit immobilier enseignés par la superstar du milieu. Cette formation a généré 8% d’augmentation de signatures de contrats. Les mots clés à mémoriser sont « immobilier » , « fonctionnement », « fiscalité », « droit » « P.E.L »et M. Descroix. L’augmentation devrait également être mémorisée. Imaginez une maison ou un immeuble géant ( mon image pour immobilier ). Sur le toit de cet immeuble ou de cette maison se trouve M. Des112
Prise de notes, entretiens d’embauche et discours
croix ( si vous ne vous souvenez pas de son nom, imaginez ce monsieur avec des croix peintes sur sa tête, ca devrait suffire à rendre son nom mémorable ). Ce monsieur tient dans sa main une balance ( image mentale que j’utilise pour le droit et tout ce qui est juridique ). D’un côté du plateau se trouve des engrenages ( mon association mentale pour « fonctionnement », je pense souvent à des engrenages quand je vois le mot « fonctionnement » ou « utilisation », « mode d’emploi », etc … ). De l’autre côté se trouve une mallette de billets ( mon image pour le fisc ) et une pelle dans son autre main ( pelle pour « PEL » ). A côté de M. Descroix et de sa balance, un bonhomme de neige s’amuse à signer des papiersà la chaîne. Pourquoi un bonhomme de neige ? Comme vous l’avez vu dans cet article, les chiffres aussi peuvent être transformés en image. Et le chiffre 8 ( pour les 8% d’augmentation )sont la forme idéale d’un bonhomme de neige ! Celui-ci signe des papiers. C’est une bonne image pour la signature des contrats. Mis bouts à bouts, ces éléments forment une mini-scène. C’est cette scène loufoque qui va rendre vos formations inoubliables ! Vraiment, j’ai mis du temps à vous l’expliquer avec des mots, mais le processus est beaucoup plus rapide lorsque vous les créez ces images ! Rangez les images dans un endroit sûr. Si vous ne rangez pas vos petites scènes de cinéma absurdes dans un endroit sûr, vous pourrez, sous le coup du stress, les oublier. Vous allez donc les ranger dans un endroit que vous ne pouvez pas oublier : Chez vous ! Exactement comme pourl’agenda mental ! Vous stockerez toutes les images de telle entreprise dans votre chambre par exemple, puis toutes les images de la deuxième entreprise dans votre salle de bain, puis les images de votre 3ème expérience dans le salon etc. !
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Le jour de l’entretien, voici comment cela va se passer : Lorsque vous allez être interrogé sur vos expériences à la caisse d’Epargne, vous allez immédiatement être transporté intérieurement dans votre chambre ( ou dans n’importe quelle pièce où vous avez rangé cette expérience ). Sur votre lit, vous allez voir une maison géante, avec au sommet Monsieur Descroix et sa balance, puis le bonhomme de neige et ses papiers. Tous les mots clés apparaîtront et vous sauteront au visage, n’attendant plus qu’à être « récités » ! Comme vous avez pris soin de lier tous ces éléments entre eux, vous n’en oublierez aucun. Il se peut que l’on ne vous pose pas de question précise et que l’on vous demande juste de raconter votre parcours. C’est encore mieux, c’est du pain béni ! ! Il vous suffit de déambuler dans votre appartement et de collecter chaque image mentale en les traduisant à votre interlocuteur ! Vous n’en oublierez aucune sous l’effet du stress ! Encore mieux, vous communiquerez à votre interlocuteur une sensation de maîtrise, d’aisance et de confiance. Puisque vous ne risquez pas d’oublier des choses ( vous avez tout mémorisé chez vous ! ) vous serez plus sereins, on pourra moins vous piéger. Gardez une pièce de votre maison/appartement pour mémoriser des données importantes de l’entreprise pour laquelle vous postulez que vous ressortirez au moment clé. Cela fait toujours un effet très impressionnant ! La quantité d’informations pouvant être mémorisées dépend de votre temps de préparation. Vous pouvez mémoriser tout ce que vous voulez sur vous, l’entreprise sur laquelle vous postulez, tant que vous vous y préparez.
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Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues
« Je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à mon cheval » Charles Quint
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VII. Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues Certaines personnes sont particulièrement douées avec les langues, d’autres sont plus laborieuses pour arriver à un résultat médiocre. Nous pouvons utiliser notre mémoire pour accélérer nos capacités d’apprentissage d’une langue étrangère ( et pas seulement l’anglais ).
1. Le vocabulaire est à la base de tout ( si ! ) On me dit souvent que j’ai une bonne maîtrise de la langue anglaise. Du coup, on me demande souvent comment j’ai appris cette langue réputée si compliquée pour les français. Ma réponse est toujours la même: dans les jeux vidéos ! Je n’ai pas travaillé l’anglais plus que les autres matières. Et je n’étais pas doué en Allemand et Latin, mes autres langues. A l’époque, je jouais beaucoup à des jeux d’aventures qui n’étaient pas traduits en français. Et parfois ( généralement dans mes jeux préférés ) il était impossible de progresser sans savoir ce que les villageois du coin nous racontaient ! C’est ainsi que tout a commencé. Je n’avais aucune idée de la grammaire anglaise. J’étais déjà particulièrement mauvais dans la grammaire de ma langue natale, alors dans celle d’une langue étrangère … J’ai donc pris un dictionnaire français-anglais afin de savoir ce que me disaient ces fameux villageois. Je me retrouvais pendant des heures à chercher la signification de chaque mot que je voyais. Il était fréquent que je recherche les mêmes mots car je ne les retenais pas très bien. Je cherchais aussi la signification des petits mots comme then, thus, also, etc … J’essayais de les prononcer mentalement également. J’aimais bien la sonorité de certains mots comme however, silver, likely … Ceux-ci j’arrivais bien à les mémoriser.
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Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues
Petit à petit, je parvenais à traduire les choses indispensables à ma progression dans le jeu. Comme j’aimais bien savoir l’histoire des jeux auxquels je jouais, je traduisais le plus de choses possibles, toujours avec l’aide du dictionnaire. Sans me rendre compte, je me constituais un avantage sérieux sur les autres écoliers. Lorsque je regardais une phrase en cours, je pouvais souvent deviner le sens avant que le cours ne commence. Je pouvais alors focaliser mon attention sur les subtilités grammaticales pendant que les autres passaient leur temps à dire « j’y comprends rien ». Avec le temps, je regardais de moins en moins le dictionnaire et je me mettais à mémoriser des phrases que je lisais dans les jeux et je les replaçais dans les cours dès que je pouvais, souvent au grand étonnement de mes professeurs qui se demandaient bien comment je pouvais avoir autant de vocabulaire. Savoir beaucoup de mots m’a permis par la suite de toujours pouvoir dire quelque chose, car quand je ne connaissais pas un mot, je le remplaçais par un synonyme. Ca aide lorsque l’on veut communiquer. Une personne qui ne se souvenait pas d’un mot et qui n’avait pas de vocabulaire pour le remplacer ne pouvait tout simplement pas construire de phrase, donc ne pouvait pas progresser. 8 personnes sur 10 que je croise en France se considèrent nulles en anglais. Peut-être que vous aussi ? Je suppose que c’est dû à une espèce de conditionnement social provenant de nos parents qui n’avaient pas à apprendre de langue étrangère pour vivre, conditionnement renforcé en cours par chacun des élèves qui entre dans la salle de classe avec l’idée que puisque les parents n’y arrivent pas, alors ils ne risquent pas d’y arriver eux-mêmes ! Ces mêmes élèves se sentent donc rassurés quand peu de temps après les premières difficultés tous les autres semblent ne rien y comprendre. Seulement voilà: nous sommes en 2012 et la mondialisation est en cours. Si nos parents pouvaient se permettre de passer l’essentiel de leur carrière à ne parler que français, ce n’est pas le cas de notre génération et encore moins celui des générations à venir. L’anglais est la langue internationale avec laquelle vous pouvez communiquer sur les 5 continents. Aujourd’hui, peu de personnes apprennent le français en dehors des francophones. 117
C’est donc à vous de faire l’effort d’être au moins bilingue. Cela tombe bien parce que l’anglais est l’une des langues les plus faciles à apprendre. Un objet inanimé sera toujours neutre. Vous n’aurez en général pas à vous soucier du masculin et du féminin. En comparaison, l’allemand a 3 genres: féminin, masculin et neutre. Les règles de grammaire sont logiques et simples et même lorsque vous commettez des erreurs, votre interlocuteur vous comprendra. Si vous trouvez que l’anglais est difficile, mettez vous à la place d’un coréen qui apprend la grammaire française truffée de règles et d’exceptions, avec des temps et des déclinaisons que même les français n’utilisent jamais. Et pourtant vous y êtes bien arrivé. Un jour, la langue internationale sera peut-être le chinois. Avec les quelques techniques que vous allez voir ci-dessous, même si ce jour arrive, vous serez prêts. Si seulement j’avais travaillé ces techniques à l’école, je parlerai peut-être 3 ou 4 langues aujourd’hui ! Entrons sans plus attendre dans le vif du sujet, et voyons comment quelques techniques simples peuvent vous donner un avantage conséquent dans l’apprentissage linguistique. Vous pouvez littéralement passer de « médiocre » à un bon niveau en peu de temps en faisant confiance à votre mémoire.
2. Une ville entière pour vous aider Maintenant que la méthode du voyage vous est familière, je suis sûr que vous avez une idée de la façon dont vous allez procéder. Avec un telle somme d’informations à mémoriser ( les mots et leur genre, le vocabulaire, etc. ), il est essentiel d’avoir une grande capacité de stockage. L’endroit idéal est une ville qui vous est familière. Celle où vous vivez par exemple.
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Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues
Les villes possèdent tout le vocabulaire nécessaire dans la vie de tous les jours. Tous les mots que vous utilisez peuvent s’y retrouver. La ville que vous aurez choisie fait déjà partie de votre mémoire à long terme. Essayez de vous y promener mentalement et commencez à réfléchir sur les mots que vous allez apprendre. Les restaurants, les stades, les magasins, les banques … Tous ces endroits vont être autant d’armoires de rangements pour les mots que vous allez apprendre dans une langue étrangère. L’avantage des villes est que vous pouvez regrouper les classes de mots dans des zones ou des quartiers. Les verbes d’action pourraient être regroupés dans les stades et autres infrastructures sportives. Les adjectifs pourraient être dans tous les espaces verts etc. Vous devrez également découper votre ville en deux zones distinctes pour toute autre langue que vous souhaitez apprendre, mis à part l’anglais. Si vous souhaitez apprendre l’allemand, il vous faudra découper votre ville en trois secteurs ( masculin, féminin et neutre ). Une alternative simple si vous habitez une ville avec un fleuve est de mettre d’un côté du fleuve tous les mots masculins et de l’autre côté tous les mots féminins. Il se peut qu’à force de mémoriser des nouveaux mots, vos lieux de stockage se retrouvent surchargés. Ce n’est pas un problème. N’oubliez pas que votre ville est avant tout mentale et que vous pouvez étendre vos magasins, vos restaurants, vos parcs etc. Vous pouvez créer des étages supplémentaires, imaginaires. Vous n’aurez pas besoin de l’autorisation du Maire pour façonner ce qui existe à votre sauce !
Exercice
Prenez une ville qui vous est familière. Puis, coupez-la en deux secteurs bien déterminés. Ensuite, commencez à regarder quels sont les lieux dans lesquels vous pourrez stocker les mots que vous allez apprendre. Enfin, imaginez de quelles façons vous pourriez agrandir ces lieux. Lorsque votre carte sera prête, choisissez une langue à apprendre.
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3. La méthode Nous allons prendre comme exemple l’anglais pour décrire la méthode. Bien entendu elle marche avec n’importe quelle langue étrangère. Partons du mot « coat » qui veut dire manteau. A- Associez le mot étranger avec une image. Ne réfléchissez pas trop car la première association qui vient à l’esprit est habituellement la meilleure. Coat me fait penser à une bonne côte de bœuf. C’est la première association qui me vient en tête et les deux mots sont assez proches, même si la prononciation diffère. Toutefois, ce n’est qu’une fois que le mot sera mémorisé que vous vous attarderez sur la prononciation exacte. N’oubliez pas d’associer le mot dans la bonne partie de la ville s’il s’agit d’une langue avec des genres comme l’allemand, l’espagnol etc. B- Reliez votre image avec un lieu suggéré par la signification du mot que vous voulez retenir. Ici, la signification du mot « coat » est manteau. Je vais donc associer mon image ( la côte de bœuf ) avec mon magasin de vêtements préféré, celui où j’ai acheté mon dernier manteau. C- Reliez les mots que vous mémorisez entre eux. Essayez de créer un lien entre votre magasin de vêtements et votre restaurant par exemple. Comme s’ils faisaient partie d’un immense voyage. D- Procédez à des extensions de lieu lorsqu’ils commencent à être surchargés. Ajoutez d’autres lieux ou agrandissez de façon imaginaire ceux qui existent déjà. Créez des scènes vivantes et exagérées pour vous aider autant que possible. E- Répétez vos associations et testez vous régulièrement afin d’ancrer le vocabulaire le plus fermement possible dans votre mémoire. Avec le temps, vous pourrez répéter moins souvent. Avec cette méthode, si vous êtes confronté à un mot étranger que vous avez mémorisé, vous allez directement avoir accès à l’association et au lieu dans lequel vous l’avez stocké. La traduction viendra très vite, ainsi que son genre suivant la zone de la ville où vous l’avez placé. D’une autre manière, si vous voyez uniquement le mot en français, vous aurez direc120
Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues
tement la vision du lieu associé, puis viendra votre image pour le mot étranger. Vous avez maintenant la méthode pour accélérer grandement votre capacité à apprendre des langues étrangères, et ce, quel que soit le niveau que vous pensez avoir. Maintenant, c’est à votre tour d’apprendre une langue étrangère avec aisance. Un petit mot sur le chinois, le russe, l’arabe, etc… : Ces langues utilisent une façon de former les mots qui vous est étrangère. Il y a des formes, des traits … chaque mot est comme une œuvre d’art. Le procédé reste le même avec une donnée de plus à mémoriser: la forme. Là encore, vous devrez faire marcher votre imagination pour associer la forme du mot à votre association. C’est un petit peu plus long mais il n’y a rien d’infaisable.
Exercice
Choisissez 10 mots difficiles dans la langue que vous souhaitez apprendre. Associez-les selon la méthode et testez-vous une fois que vous vous sentez prêts. Le résultat devrait vous surprendre. N’hésitez pas à continuer dès à présent. Les mnémonistes entrainés sont capables d’apprendre un mot étranger par minute. Avec un minimum d’efforts et de discipline, vous ferez de même. Avec une heure par jour, vous apprendriez alors 60 mots par jour. En 10 jours vous aurez 600 mots, et en un mois, votre vocabulaire sera de 1800 mots !
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Comment votre ville préférée va faire de vous un expert en langues ? Article du 19 octobre 2011 http://www.potiondevie.fr/ville-preferee-expert-langues/ Bonjour à tous ! Aujourd’hui vous allez découvrir une technique ultime pour mémoriser le vocabulaire d’une langue. Le but est d’ici de mémoriser les mots de vocabulaire directement dans votre mémoire à long terme. Dans cet articlela semaine dernière, vous avez vu quels étaient les 100 petits mots les plus utilisés dans les conversations. Ces 100 petits mots sont la base de la communication dans n’importe quel langage.Apprendre à les repérer dans une conversation vous évite de passer trop de temps à comprendre le sens d’une phrase. Ceci est très important lorsquevous apprenez à partir de DVD. Si vous ne voulez pas constamment lire les sous-titres pour comprendre le sens de la phrase,vous devez impérativement savoir repérer les 100 mots les plus utilisés. Mais aujourd’hui, ce n’est pas de cela dont je vais vous parler. Non. Aujourd’hui, vous allez passer à l’étape supérieure. Transformez votre ville préférée en espace de stockage Votre ville préférée est l’endroit idéal pour stocker les mots clés du vocabulaire. À défaut d’avoir une ville préférée,votre ville de résidence fera parfaitement l’affaire. Vous la connaissez comme votre poche. Peut-être pas entièrement,mais vous avez des boutiques favorites, des parcs où vous aimez marcher, des musées que vous aimez visiter, des bars où vous avez vos habitudes, et des écoles dans lesquelles vos enfants vont, ou bien vous allez vous-même. Dans bon nombre de lieux dans votre ville ( préférée ou de vie ) vous avez vécu des souvenirs et des moments heureux. Comme nous l’avons vu dans cet article, les images associées aux souvenirs sont les plus fortes.
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Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues
Dès que les émotions entrent en jeu, elles forment des souvenirs puissants. Voici comment vous pouvez stocker les mots de vocabulaire dans votre ville. Les noms, n’importe où dans la ville Imaginez que vous soyez confronté au mot « shop » qui veut dire « magasin » en français. Vous allez le placer à l’entrée de votremagasinpréféré. Vous devez transformer « shop » en image mentale. Personnellement « shop » me fait penser à une chope de bière. Je vais donc imaginer une chope de bière géante à l’entrée de mon magasin favori. Je la vois, je la sens, je la touche et je la goûte s’il le faut, mais elle se trouve à l’entrée de mon magasin favori. Le processus Si on me demande comment on dit « magasin » en anglais, je vais immédiatement être téléporté mentalement devant mon magasin préféré. L’image de la chope de bière géante va apparaître instantanément. C’est un peu comme Matrix, mais en mieux. L’inverse se vérifie également. Si je vois le mot « shop », l’image de la choppe de bière géante va faire irruption de ma mémoire et me téléporter mentalement devantmon magasin préféré. C’est le même principe pour tous les noms : « usine » = « factory » ( que je transforme en « facteur » et que j’imagine en équilibre au sommet de l’usine à la grande cheminée de ma ville ) Les adjectifs dans les parcs Les parcs sont des endroits merveilleux pour caser tous les adjectifs d’une langue. Comme vous avez décidé au préalable dans quel secteur vous allez mettre quel type de mot, vous savez que si vous voyez un adjectif, votre image se trouvera dans les parcs et les espaces verts ! Ne vous limitez pas à un seul parc. Prenez en autant que vous le désirez. Vous pouvez faire comme moi et prendre un parc que vous n’aimez pas 123
tellement pour y caser tous les adjectifs négatifs, et un autre que vous adorez pour y mettre tous les adjectifs « positifs ». Les couleurs peuvent être mises au jardin d’enfants ( d’habitude des endroits très colorés ). Faites comme bon vous semble et ce que vous préférez instinctivement, il n’y a pas de règle absolue. Déterminez juste où vous rangez vos adjectifs. Le principe est le même que pour les noms, le mot « shining » qui veut dire « brillant » me fait penser au film de Stanley Kubrick avec le gars à la hache.Je place cette image du film au-dessus de la grosse boule brillante( une sculpture de bronze ) d’un parc que j’aime bien. Les verbes dans les complexes sportifs Les complexes sportifs ont cela de bien que ce sont des lieux dans lesquels de nombreuses actions différentes prennent place. Une patinoire, un stade, un gymnase, un club de tir, un terrain de football ou de volley, un court de tennis, un golf etc. De la même façon que pour les parcs, vous savez que vos images de verbes seront stockées dans vos complexes sportifs. Vous saurez déjà où chercher vos images, ce qui vous fera gagner un temps monstre pour récupérer votre vocabulaire étranger. « to shoot » veut dire « tirer » et mon image associée est une seringue ( je sais, c’est glauque mais l’expression « se shooter » est assez commune finalement ). J’imagine des gens tirer des seringues avec leurs arcs au stand de tir à l’arc. Je pourrai également imaginer l’équipe de foot de ma villes’exercer au tir au penalty avec des seringues géantes.Libre à vous de prendre les images qui vous parlent le plus.
Se rappeler des genres ( féminin, masculins, neutre ) Il n’y a pas que l’anglais dans la vie et dans bon nombre de langues, les genres masculins et féminins ( voire même neutre pour l’Allemand ) sont importants.
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Comment utiliser sa mémoire pour apprendre les langues
Une méthode qui va vous servir pour mémoriser les genres en même temps que vous mémorisez les mots est dediviser votre ville en autant de secteurs que de genres. Si vous mémorisez l’Allemand, votre ville devra être découpée en3 secteurs ( un pour le neutre, un pour le masculin, un pour le féminin ). Par exemple vous pouvez mettre au nord tous les éléments masculins, au sud tous les éléments féminins et au centre tous les éléments neutres. Vous pouvez également prendre des repères visuels. Tel quartier et tel quartier pour les mots masculins, tel quartier et tel autre pour les mots féminins etc. Au delà du fleuve, je met les mots masculins, avant le fleuve je mets les féminins et les mots neutres dans la zone industrielle à l’Ouest. etc. Quelques conseils pour finir Afin de clore cet article dense en beauté, voici mes derniers conseils quand vous vous lancerez dans cet exercice qui du coup deviendra beaucoup plus fun plutôt que de répéter pendant des heures les mêmes mots à l’infini. Une ville par langue. Bien qu’il soit théoriquement possible de mémoriser plusieurs langues dans la même ville au moyen d’images multiples, je le déconseille car c’est source de confusion. Il vaut mieux utiliser une ville pour l’anglais, une pour l’Allemand, etc. Faites vous confiance ! Cela peut sembler un peu rapide à mémoriser beaucoup de mots en peu de temps et vous serez peut-être amené à douter. Si votre image arrive directement en tête, c’est tant mieux ! De plus, ne perdez pas de temps à placer dans votre ville les mots que vous connaissez déjà par peur de les oublier. Soyez indulgents envers vous-même Au début, il se peut que vous oubliez certaines images. Ce n’est absolument pas grave et c’est même normal. Vous n’imaginiez tout de même 125
pas mémoriser à vie le vocabulaire étranger en ne l’ayant vu qu’une fois si ? En peu de répétitions, vos images deviendront solides. Parfois, une seule répétition est nécessaire pour mémoriser durablement Essayez d’augmenter votre rythme. Si vous ne vous imposez pas un rythme minimum, le procédé va ralentir au bout d’un moment. Plus vous mémoriserez, plus vous serez tenté de prendre le temps de faire des images ultra détaillées ( trop ) de peur de les oublier. Relisezcet articleet mettez-vous au travail ! Vous possédez maintenant une technique ultime pour mémoriser le vocabulaire d’une langue étrangère. A vous de vous en servir pour avoir un avantage certain. Vous pouvez le faire, même si à la base vous vous trouvez nul en langues. Ne serait-il pas jouissif de passer du statut de nul à celui d’expert en peu de temps de pratique, et le tout grâce à votre ville préférée ? L’heure de la revanche a sonné !
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Histoire et dates
« L’Homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue » Friedrich Nietzsche
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VIII. Histoire et dates Mémoriser les évènements historiques importants peut faire de vous une encyclopédie vivante suivant votre domaine d’expertise. Mémoriser l’ensemble de l’histoire de l’Art peut, par exemple, permettre à un néophyte de pouvoir converser avec n’importe quel féru du domaine et d’identifier les courants artistiques. Les dates de l’histoire peuvent également servir de point de repère lorsque l’on étudie un domaine et ses origines. Pour comprendre où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. Certaines dates sont déjà gravées en nous, soit parce qu’elles sont faciles à retenir, soit parce qu’elles sont chargées d’émotions. 1789 pour la révolution française, 1515 la bataille de Marignan, 1914 pour la première guerre mondiale, 11 septembre 2001 pour les attentats du World Trade Center, etc … Qu’en est-il des autres dates ? Celles qui ne sont ni faciles à retenir, ni chargées d’émotions ?
1. Mémoriser un siècle d’histoire Pour mémoriser les dates de l’histoire sur un siècle, il nous suffit d’utiliser les personnes ou les actions de notre système numérique double et de les associer avec l’événement que l’on souhaite retenir. Si vous décidez d’utiliser les actions plutôt que les personnages de votre système, gardez ce choix jusqu’à la fin. Un petit exemple pour illustrer la technique: Imaginons que vous ayez ces dates du 20eme siècle à retenir avec les évènements associés: 1979 : Ouverture du premier Mc Donald’s en France 128
Histoire et dates
1934 : Naissance de Guy Bedos 1924 : Jeux Olympiques d’été à Colombes 1981 : Arrivée au pouvoir de Mitterrand. 1992 : Traité de Maastricht Pour mémoriser juste le 20ème siècle, vous pouvez faire abstraction des deux premières digitales: 1 et 9. Vous savez que ce que vous allez mémoriser est un 19XX . Il vous reste deux chiffres à retenir. Prenons la première date de notre liste ( 1979 ) qui correspond à l’ouverture du premier Mc Donald’s en France. En faisant abstraction du 19, il ne reste que 79 à associer à Mc Donald’s. Si je me base sur la liste que vous avez vue dans le chapitre sur les nombres, Le numéro 79 est le personnage Hercule Poirot et son action est de sortir de vieille automobile jaune. Il me suffit d’imaginer Le clown Ronald sortant d’une vieille automobile jaune devant un fast food et j’aurai mémorisé la date. Et vous ? Le deuxième événement est la naissance de Guy Bedos et l’action de mon numéro 34 ( de 1934 ) est l’utilisation de la faux. J’imagine Guy Bedos en couche culotte ( pour la naissance ) utiliser sa grande faux dans un grincement strident. 1924 est la date des jeux olympiques d’été à Colombes. L’action de mon numéro 24 est celle de Jack Bauer : téléphoner en marchant. J’imagine une colombe marcher vers un stade olympique en téléphonant aux organisateurs pour se plaindre. 1981: arrivée au pouvoir de Mitterrand. L’action de mon numéro 81 est de jouer du tambour ( comme le fait le lapin Duracell ) L’image est on ne peut plus simple: Mitterrand Joue du tambour devant le palais de l’Elysée ! Enfin, pour terminer l’exemple, 1992 est la date du traité de Maastricht. Si l’action de mon 92 est de marcher avec une canne ( Dr House numéro 92 ) Maastricht peut sembler un peu plus compliqué à associer de prime abord, mais en fait pas tant que cela. Maastricht me rappelle le film « Matrix ».
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J’imagine le héros de ce film ( Néo ) marcher avec une canne dans une main et le drapeau européen de l’autre. Vos associations seront différentes des miennes, et c’est tout à fait normal. Avec ce simple système, les dates des évènements historiques ne seront pas difficile à retenir. Le revers de cette médaille est que comme cette technique ne fait pas appel à celle du voyage, il est plus long de la mémoriser durablement car elle nécessite un peu plus de répétitions. Sachez qu’il est tout à fait possible de créer un voyage de 100 étapes ou bien un voyage de 25 étapes avec 4 stations ( mur de gauche, mur du fond, mur de droite, plancher ) pour mémoriser l’histoire sur un siècle !
Exercice
Prenez 5 dates d’un siècle que vous souhaitez retenir ( peu importe lesquelles ) et mémorisez-les avec la petite technique que nous venons de voir.
2. Mémoriser jusqu’à un millénaire d’histoire Il peut être encore plus intéressant de mémoriser un millénaire d’histoire. La technique de la mémorisation du siècle est transposable à celle du millénaire avec une petite variante que je vais expliquer plus bas. Mémoriser un millénaire d’histoire est un projet ambitieux qui nécessitera beaucoup d’images, d’associations, et de répétitions. Il s’agit d’un vrai challenge non pas sur la difficulté mais sur la durée et l’investissement. Ne soyez pas effrayés par la quantité d’informations que vous pouvez stocker dans votre cerveau, elle est quasi-infinie. Comme je vous l’ai dit précédemment, c’est en réalisant votre système double alternatif que vous avez accompli le plus gros « travail ». Regardez
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Histoire et dates
maintenant comment vous pouvez faire pour mémoriser des dates s’étalant de l’an 1000 à 1999 par exemple. Imaginez cette série de dates et évènements à retenir ( Pour compliquer la tâche, nous allons prendre des évènements fictifs ): 1093 = première visite des extra-terrestres à Lyon 1259 = Les indiens débarquent en Normandie 1584 = Le roi de France meurt noyé à Versailles 1648 = Le pape unifie toutes les religions 1777 = Brad Pitt épouse Marie-Antoinette Dans un premier temps, vous ne vous préoccupez toujours pas de la première digitale, le chiffre qui indique le millénaire. Il s’agit ici de « 1 ». Par contre, vous avez une digitale de plus à mémoriser que lorsque vous mettiez en place la mémorisation d’un siècle. Pour la première date, nous avons 1093. Comme vous ignorez le premier chiffre, il vous reste 093 à traduire en image. Vous savez que les dates que vous allez mémoriser sont toutes comprises entre 1000 et 1999. Pour mémoriser 093, vous allez toujours utiliser vos 100 personnes/100 actions de votre système. La première et la deuxième digitale de 093 formeront le personnage. Ce qui vous donne donc 09. Le personnage que je dois prendre est le surfeur. Afin de mémoriser l’année complète, je dois faire exécuter à mon surfeur une action. Je reprend la deuxième digitale de 093 et j’y ajoute la troisième. Ce qui me donne 9 et 3. Je recherche donc l’action du 93 qui se trouve être « menace les USA dans une vidéo ». Mon surfeur menace les USA dans une vidéo. Il me reste à relier cette image avec l’événement: première visite des extra-terrestres à Lyon. Toutes les informations reliées entre elles ressemblent plus à une miniscène de film loufoque qu’à une image proprement dite. Je visualise une soucoupe volante atterrir devant la basilique de Fourvière. Un message vidéo est transmis sur les écrans de contrôle des petits hommes verts. Il s’agit d’un surfeur ( avec sa planche ) qui les menace d’attentat terroristes s’il ne repartent pas immédiatement ! 131
L’avantage du système est que si vous oubliez une partie de l’image, l’avant dernière décimale sera toujours là pour vous guider sur la voie. Si j’arrive à oublier qui menace les extraterrestres dans une vidéo, je saurai quand même que c’est un personnage qui se termine par la décimale 9. En les passant en revue mentalement, l’image du surfeur me sautera littéralement aux yeux ! Continuons notre exemple plus en avant. 1259 : les indiens débarquent en Normandie. J’ignore le chiffre des millénaires, il reste 259 à traduire en langage chiffré. 25 pour le personnage et 59 pour l’action. Ce qui me donne un nain de jardin se met en boule et roule. Je visualise un nain de jardin se mettre en boule et rouler le long de la plage de Normandie pour couler une galère remplie d’indiens. A titre personnel, j’ajoute des sons à mon film. « Se mettre en boule et rouler », c’est l’action de Sonic le hérisson, personnage de jeux vidéos. Ayant beaucoup joué à ce jeu, je me souviens parfaitement du bruit électronique si caractéristique de Sonic se mettant en boule. J’importe ce bruit dans l’action de mon nain de Jardin. Les Indiens qui partent à l’assaut ont également des voix dans mon esprit: les mêmes que des indiens qui partaient à l’assaut de Fort Alamo dans un film bien connu. Les sons sont des détails importants à ajouter à une scène, car ils font appel à la mémoire auditive. Plus l’image est détaillée et fait appel aux cinq sens, plus elle sera solide et mémorable dans notre cerveau. 1584 = Le roi de France meurt noyé à Versailles. Donc 584 me donne 58 qui effectue l’action de 84. Traduction: le père Noël prend une hache de bourreau et tranche la tête du roi de France dans les bassins du château de Versailles. Dans cette image le roi meurt deux fois, ce qui est illogique. Mais votre cerveau effectue n’importe quelle connexion en dépit du bon sens, ce qui
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Histoire et dates
dans cet exemple se révèle fort efficace. Essayez et vous verrez qu’il n’est pas difficile d’imaginer la scène. 1648 = le pape unifie toutes les religions 64 et 48. Cher et « met sa robe de mariée ». Cher arrive en retard en robe de mariée dans une réunion entre le pape, un rabbin et un imam. Le Pape la regarde, agacé. Je n’ai pas besoin d’inclure un représentant de chaque religion. Le rabbin et l’imam suffisent à me rappeler le concept d’unification des religions par le pape. N’hésitez pas à prendre des raccourcis tant qu’ils marchent pour vous. Bien souvent vous pouvez assouplir vos images au maximum. 1777 = Brad Pitt épouse Marie-Antoinette. 777 ! 77 et 77. Tyler Durden et son action: se donne un coup de poing. Tyler Durden donne un coup de poing à Brad Pitt et Marie-Antoinette en robe de mariée Comme vous l’avez vu, il est possible de mémoriser n’importe quelle année d’un millénaire donné et de l’associer à n’importe quel événement. Bien sûr il vous faudra les répéter un peu pour les ancrer durablement dans votre mémoire, mais ce n’est rien en comparaison avec le temps qu’il vous aurait fallu à les apprendre sans technique.
3. Mémoriser plus deux millénaires d’histoire et plus Vous avons également la possibilité de mémoriser plus d’un millénaire d’histoire. Vous avez la technique en ce qui concerne les 3 dernières digitales. La seule chose qui varie, c’est qu’à présent vous devez prendre en compte le premier chiffre afin de savoir dans quel millénaire vous aller mémoriser les informations. Afin de différencier les millénaires, vous avez plusieurs options qui se valent toutes. Mais à l’usage vous allez rapidement avoir une préférence. 133
Option 1: le voyage C’est peut-être l’option la plus instinctive. Il vous suffit de mémoriser vos associations dans un mini-voyage de 3-4 étapes. La première étape concernera les années -1000 à 0 la deuxième étape de 0 à 1000 , la troisième étape de 1000 à 2000 et la quatrième de 2000 à plus. Exemple: 887: formation de l’ordre des templiers Je prend la deuxième étape du voyage que j’ai constitué pour la mémorisation de l’histoire. Il s’agit du garage de ma maison de campagne. Comme vu précédemment, je traduis 887 en image, ce qui me donne le personnage 88 de mon système numérique ( un grand-père ) avec l’action 87 ( pianote sur son ordinateur portable ) J’imagine un grand-père jouer à un jeux de chevalier sur l’ordinateur portable d’un ami. Je fais en sorte que cette scène soit bruyante avec des fracas d’armure afin de bien garder en tête mon image pour l’ordre des templiers. La scène se passe dans le garage de ma maison de campagne. Option 2: l’ajout du système simple numérique Pour compléter vos images, vous avez également la possibilité de symboliser le millénaire par le système simple numérique. Le millénaire -1000 à 0 pourrait être le millénaire « 0 » , donc avec votre système simple numérique, le 0 peut être un ballon ou bien un œuf etc … Le millénaire 0 à 1000 pourrait être le millénaire « 1 », le 1 ressemblant à un poteau électrique ou un poteau géant. Enfin le millénaire 1000-2000 pourrait être le millénaire « 2 », ressemblant à un cygne. Etc … Exemple: 2047: apparition des skate-boards volants Personnage: 04 ( Robin des bois ) action: 47 ( ratisse ) . Je visualise Robin des bois sur un skate board volant en train de ratisser les bords d’un lac remplit de cygnes. Comme d’habitude, je rend l’image la plus vivante possible au moyen de ce que l’on a déjà appris dans les chapitres précédents.
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Histoire et dates
Option3: l’ajout de couleurs Certaines personnes ont plus de facilités à intégrer des couleurs plutôt que des images supplémentaires. Le millénaire -1000 à 0 pourrait être le millénaire bleu, 0 à 1000 pourrait être rouge, 1000 à 2000 pourrait être vert et 2000 à 3000 pourrait être orange par exemple. Lorsque vous créez vos associations, il vous suffit de les visualiser dans l’une des couleurs du millénaire, comme si un filtre de couleur teintait la scène. Exemple: 2047: apparition des skate-boards volants Robin des bois ratisse la pelouse sur un skate-board volant. La scène est orange.
Exercice
Mémorisez les dates suivantes volontairement mises dans le désordre: -56: Vercingétorix fonde Alésia 1193: L’esclavagisme est abolie en Perse 985: La princesse Guenièvre épouse Arthur 2087: le G30 se réunit à Pékin Cet exercice est un peu difficile pour se mettre en jambe, mais il a également pour but de vous faire travailler votre capacité d’association et d’imagination.
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Mémoriser la géographie
« La géographie, ça sert à se repérer quand on voyage dehors » Elisabeth Vonarburg
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IX. Mémoriser la géographie Les informations géographiques sont comme n’importe quelle donnée. Vous l’avez sans doute déjà deviné, vous pouvez les stocker dans un voyage. Mémoriser la géographie est un moyen rapide de devenir plus cultivé. C’est comme si vous achetiez une extension de mémoire vive pour votre ordinateur: il deviendrait instantanément plus performant.
1. Mémoriser les régions de France et leur capitale La tâche la plus simple de la mémorisation sur la géographie est celle de la mémorisation des 26 régions françaises. 26 régions et 26 chefs-lieux, cela vous donne 52 données différentes pouvant être stockées dans un voyage. Pour vous inspirer, sachez que j’ai pris comme voyage l’alphabet. Chaque lettre a un ordre déterminé qui ne varie pas ( B est avant C et après A ). J’utilise la forme de chaque lettre pour associer une image, de la même façon que le système numérique simple où le 1 est un piquet géant, le 2 est un cygne etc. Le A est un compas, le B une paire de lunettes, le C un croissant de lune, le D un arc tendu, le E une fourche etc. En plus de mémoriser les régions et leur capitale, je souhaite savoir les placer sur la carte de France. Je décide de prendre une carte de France des régions et de définir un parcours qui va m’emmener à travers chacune de ces régions. Je ne m’impose qu’une règle simple pour éviter toute confusion: la région qui arrive après une autre doit avoir une « frontière » avec la précédente, que ce soit une frontière terrestre ou maritime. Je décide de commencer mon voyage par la région la plus au nord de la carte de France: le Nord Pas-De-Calais. Ensuite, je continuerai par la région plus au sud, puis à l’est, encore au sud, de manière à former un par138
Mémoriser la géographie
cours en spirale tout autour de la France. Ce parcours défini fait que je mémoriserai non seulement le nom des régions et leurs chefs lieux, mais également leur emplacement sur la carte de France. J’en reviens à ma première étape, le Nord Pas-de-Calais, qui sera associé à la lettre A dans mon voyage alphabétique. Le chef-lieu du Nord Pasde-Calais est Lille. Je dois donc trouver une image qui associe le compas ( image pour la lettre A, première étape de mon voyage ) le nom de la région et son chef-lieu. J’imagine Napoléon planter un compas sur la plage de galets d’une île déserte et tracer des cercles sur le sable. Pourquoi Napoléon ? Napoléon est mon association pour tout ce qui touche à la géographie de la France. C’est une sorte de « méga-tiroir » qui me permet de ranger toutes les données sur la France. C’est un peu le sujet de mes scènes. J’aurai pris la reine Elisabeth si j’avais voulu mémoriser les capitales et les régions d’Angleterre. Si vous ne comptez pas mémoriser d’autres régions d’autres pays, vous pouvez très bien vous passez d’un symbole français. En dessous du Nord-Pas-de-Calais se trouve la Picardie et sa capitale est Amiens. La lettre B symbolisant la deuxième étape de mon voyage, je dois trouver une association avec des lunettes ( lettre B ), Picardie, et Amiens. Laissons Napoléon de côté pour cette fois. Si je n’arrête pas de le faire figurer dans mes exemples, vous allez être tenté de penser qu’il vous faut absolument un symbole sujet pour tout ce qui est français alors que ce n’est vraiment pas important et que cela risque d’alourdir vos images à ce stade. J’imagine mon meilleur ami avec des lunettes en train de déguster des surgelés Picard. Il y a de la buée sur ses lunettes. D’habitude mon meilleur ami n’a pas de lunettes. Cette image est donc assez inhabituelle pour m’en souvenir. Picardie me fait penser aux surgelés Picard. Ami = Amiens
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Je continue mon voyage en longeant les frontières françaises par l’est. Ma troisième étape est la région Champagne-Ardenne, sa capitale est Chalonen-Champagne. Mon image pour la lettre C est un croissant de lune. Je visualise le chat d’Alice au pays des merveilles en train de boire du champagne au clair de lune. Cette simple image me suffit à mémoriser que Chalon en champagne est ma troisième étape et qui se trouve être la capitale de la région Champagne-Ardenne. Vos images seront bien sûr différentes et auront tendance à se simplifier avec le temps, certaines en remplaceront d’autres, donc n’ayez aucune crainte à « surcharger » votre tête avec des images. Un dernier petit exemple. La quatrième étape de mon voyage, à droite de la région Champagne-Ardenne est la région de la Lorraine. Sa capitale est Metz. Mon image pour la lettre D est un arc tendu. J’imagine Laurel ( de Laurel et Hardi ) faire irruption dans une messe catholique et tirer à l’arc sur le prêtre ! Viendront ensuite dans l’ordre: l’Alsace, puis la Franche-Comté au sud, puis, la région Rhône-Alpes, PACA, La Corse, le retour au Languedoc Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Le Poitou-Charentes, les Pays de Loire, La Bretagne, La Normandie, l’Ile de France, la Bourgogne, l’Auvergne, le Limousin, et le centre. Les 4 dernières régions sont les DOM-TOMs avec la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion. Cet ordre avec un voyage en spirale autour de la France est la solution qui m’apparaît la plus simple. Mais je sais que d’autres personnes préfèrent procéder autrement, comme le sens de lecture ( de haut en bas et de gauche à droite ) ou bien à la verticale, partir de Paris et tourner autour etc. Là encore, la meilleure solution est celle que vous choisirez parmi ces options. Très rapidement, vous allez vous rendre compte que non seulement vous aurez mémorisé toutes les régions avec leur capitale mais qu’en plus vous saurez les placer sur la carte ! 140
Mémoriser la géographie
Exercice
Mémorisez la liste des régions de France et leur capitale dans un voyage de 26 étapes en suivant un ordre logique à vos yeux sur la carte de France.
2. Mémoriser les départements français et leur préfecture Les régions et leur capitale était assez facile. Les départements, leur nom et leur préfecture vous demanderont un peu plus de temps, mais n’est pas bien plus compliqué. La formule est la suivante : Image clé pour le numéro du département + image clé pour le nom du département + image clé pour la préfecture. Les départements vont de 01 à 95 puis de 971 à 988. Vous pouvez utiliser le système alternatif double numérique ( 100 personnes / 100 actions ) mais dans le cadre de ce chapitre, nous allons apprendre à utiliser un système de rangement appelé « armoiremots-clés » qui nous permettra de porter notre capacité de stockage de 100 à 999 données différentes !
L’armoire des mots-clés De la même manière que 01 me donnait ma maman dans le système des 100 personnes 100 actions, je vais utiliser la même traduction par les syllabes que nous avons vu dans la première partie du chapitre sur les nombres, sauf que cette fois je vais les convertir en objet. 01 me donne « f » et « l ». Très vite le mot « fil » se forme dans mon esprit. Mon 01 sera une bobine de fil. Rien ne m’empêche de dépasser les 100 unités, il me suffit juste d’ajouter une syllabe à mon mot-clé. 975 donne « G/K » + « T/D » + « S/Z » = Godasse ! GoDaSse. Une vieille paire de baskets que j’utilisais pour aller au volley-ball !
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Ce système va au-delà du simple 100 personnes/100 actions, et comme vous avez déjà conçu ce dernier, la création de votre armoire de rangement de mots-clés devrait être beaucoup plus rapide.
Exercice
Créez votre armoire de rangement avec une image mot-clé pour chaque numéro de département que vous voulez retenir. Si vous voulez retenir tous les départements, il vous faudra créer des images à 3 syllabes, notamment pour les départements et territoires d’outre-mer.
Nous allons procéder ensemble à quelques exemples pour mémoriser le numéro du département, le nom de celui-ci et sa préfecture. Département 85 : Vendée ; Préfecture : La Roche sur Yon Département 92 : Hauts de Seine ; Préfecture : Nanterre Département 52 : Haute Marne ; Préfecture : Chaumont Département 41 : Loir et Cher ; Préfecture : Blois Département 09 : Ariège ; Préfecture : Foix 85 : la Vendée Mon mot clé est constitué des sons « P/B » ( pour 8 ) et « S/Z » ( pour 5 ). Cela me donne le mot « Bus ». La préfecture de la Vendée est La Roche sur Yon. Mon association est un rocher Suchard. Cette simple confiserie suffit à me souvenir d’une préfecture commençant par « Roch.. » ! La gourmandise est un puissant vecteur de mémorisation car elle fait appel au goût ! Il me faut une association pour le nom du département « Vendée ». Pour moi ce sera la place Vendôme à Paris, ( Vendée / Vendôme se ressemblent en sonorité )
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Mémoriser la géographie
Mon image est à présent complète: Un bus anglais rouge circule et s’arrête sur la place Vendôme, Barrack Obama ouvre les portes et dépose des cartons remplis de rochers Suchard ! Pourquoi Barrack Obama ? Dans mon système des 100 personnes 100 actions, le 85 est mon image pour Barrack Obama. Sa présence dans l’image vient renforcer celle du bus anglais pour un meilleur rappel. Vous n’êtes absolument pas obligé de renforcer vos images clés. Le bus était déjà suffisant, mais j’aime bien utiliser les systèmes en synergie plutôt que séparément. 92 : Hauts de Seine 92 me donne les sons « K/G » + « N ». Dans mon esprit, j’obtiens l’image clé « Canne ». « Hauts de Seine » me font penser à Robert Hossein. La préfecture des Hauts de Seine est Nanterre, me fait elle penser à « enterre » Robert Hossein pleure à l’enterrement de sa canne à pêche. Simple et efficace. Une phrase qui contient plus d’informations que le nombre de mots écrits ! 52 : Haute Marne Les sons « S/Z » et « N » me donnent « ciné » dans mon armoire d’images clés. Haute Marne est associée avec « Omar » par ressemblance de sonorité. La préfecture de la Haute Marne est Chaumont, que j’associe à « chômeur », toujours par ressemblance de sons. Omar Sharif est devenu un chômeur mal habillé qui passe toutes ses journées au cinéma Gaumont ! Le Gaumont est mon cinéma préféré. Il n’est pas dur de me le remémorer. Mon association pour le 52 dans mon système numérique est également le petit bonhomme du Gaumont ! 41 : Loir et Cher Vous voici face à un cas récurrent dans les départements français: un nom de fleuve qui revient dans plusieurs départements, comme la Loire, la Seine, la Garonne etc. Je vous conseille d’utiliser un symbole pour les différencier. Pour le mot « Loire » ( ou Loir en l’occurrence ) j’utilise une belle oie blanche. Loir et Cher me donne dans mon esprit littéralement une Oie dans les bras de la chanteuse « Cher » ! 143
Blois me donne « Bois ». et 41 traduit en image clé me donne « rouleau ». Cher assomme une oie dans ses bras avec un rouleau à pâtisserie en bois ! 09 : Ariège « F / V » + « K / G » me donnent « vague ». Ce n’est pas vraiment un objet, mais une belle vague de l’Océan Pacifique en Californie ne s’oublie pas ! Ariège = assiège dans mon esprit, et Foix = foie Une vague assiège mon foie. C’est presque une phrase à consonance poétique. Ces 5 mots suffisent à me rappeler de l’ensemble des informations. Une fois les images créés, ancrées et répétées, elles resteront dans votre esprit. Vous vous rendrez compte que certaines sont plus marquantes que d’autres. C’est le cas classique des images trop compliquées voulant traduire les noms de ville au mot à mot par peur d’en oublier. C’est une erreur que l’on a tendance à faire lorsque l’on commence à mémoriser. On est tellement effrayé à l’idée de ne pas retenir que l’on s’efforce de passer beaucoup de temps à trouver l’image la plus proche possible du terme exact que l’on souhaite mémoriser. La répétition de ces images est importante. Vous avez crée une armoire à mots clés, sans ordre précis et sans voyage pour vous aider. La répétition devra être fréquente au début, lorsque ces données toutes fraîches ne sont pas encore bien ancrées dans votre mémoire. Peut-être vous faudra t-il répéter deux à trois fois par semaine au tout début, puis espacer ensuite les tests de rappel. Comme vu précédemment, vous pouvez également vous tester avec des fiches questions.
3. Mémoriser toutes les capitales du monde Mémoriser toutes les capitales du monde peut se faire aisément en 3 ou 4 heures de « travail ». Wikipédia recense 194 pays dans le monde, sans compter les pays qui ne sont reconnus que dans certains états, d’autres qui ne sont pas reconnus, ou encore d’autres qui sont des territoires indé144
Mémoriser la géographie
pendants. Tout dépend aussi si vous considérez Monaco comme un pays avec sa capitale propre. Pour ma part j’ai mémorisé 196 pays et territoires. Quoi qu’il en soit cette liste ira rarement au-delà de 200 pays si vous considérez tout. Créer une image et la répéter peut se faire en 1 minute en moyenne. Si l’on part du principe que vous ne connaissez aucun pays dans le monde et que vous avez choisi de mémoriser 200 pays et capitales, il vous faudra environ 200 minutes de mémorisation pour y arriver, soit environ 3h20. Comme il est fort probable que sur les 196 pays, vous en connaissiez déjà quelques-uns ( France ; Italie, Espagne ; Angleterre ; Japon ; Belgique ; Chine ; USA ; Mexique ; Russie etc. ), vous aurez moins d’images à mémoriser. Si vous connaissez une vingtaine de pays et leur capitale, il vous en resterait que 180 à mémoriser sur 200, soit tout juste 3h. Si vous avez déjà des connaissances en géographie, il est fort possible que vous ayez déjà une base de données de plus de 50 pays et capitales en mémoire. Si vous avez décidé de vous en tenir à la liste officielle de 193 pays, il ne vous en resterait donc que 143, soit environ 2h23 de travail de mémorisation ! Vu comme cela, le challenge apparaît déjà moins impressionnant. Attention toutefois: d’une part, s’il est possible de mémoriser toutes les capitales du monde en 2h-4h, il faut les répéter régulièrement dans le temps pour que les images ne s’effacent pas ! D’autre part je vous recommande d’espacer le temps nécessaire à la mémorisation si cela vous est possible. Je me suis rendu compte que je retenais bien mieux ( c'est-à-dire que j’avais besoin de moins répéter ) si je n’en faisais qu’une douzaine par jour en moyenne. Cela me permettait de répéter ceux que je venais d’apprendre de manière plus aérée et efficace.
Le système Vous pouvez mémoriser toutes les capitales du monde dans un immense voyage de 196-200 étapes. Vous pouvez également vous créer une armoire de rangement de 196-200 objets avec le langage des chiffres que vous avez crée précédemment. 145
Mais ce qui serait intéressant pour vous au-delà de cela, ce serait de savoir les placer sur la carte ! Pour cela, vous allez prendre ce que vous avez déjà utilisé dans la mémorisation des régions, à savoir un voyage de frontières à frontières: un parcours déterminé que vous établirez selon vos règles et votre logique ( en spirale, de gauche à droite, de haut en bas etc. ) sur les différents continents du monde. Vous allez également utiliser votre armoire de rangement constituée d’images clés. Puisque le monde contient bien plus de 100 pays, il semble évident de créer une armoire de rangement de plus de 100 entrées. Cependant, cette procédure risque d’être longue à mettre en place et utile que pour cette application. Vous allez donc garder les 100 images clés que vous avez déjà crées pour les départements et nous allons les réutiliser pour les pays et capitales du monde. La seule différence est que vous n’avez pas une carte avec un voyage déterminé selon une règle qui vous est propre comme pour la mémorisation de la carte de France des régions, mais 1 voyage par continent. Les 7 continents pour lesquels il semble indispensable de faire une carte sont: - L’Europe - Le Moyen-Orient - L’Asie - L’Océanie - L’Afrique - L’Amérique du Nord et Centrale - L’Amérique du Sud Internet et les diverses encyclopédies regorgent de cartes des pays par continent et par région. Vous allez très vite cibler tous les pays du monde grâce à ces cartes. 146
Mémoriser la géographie
Vous allez donc vous retrouver avec 7 cartes, 7 voyages au travers de pays. Pour chacun de ces voyages, vous allez réutiliser votre armoire de rangement des 100 images clés, que vous allez faire repartir de zéro à chaque fois. Comme vous aller utiliser plusieurs fois les mêmes images clés ( au moins 7 fois: La même pour chaque point de départ de chaque carte ), il nous faut un moyen de les différencier, pour éviter les confusions. Vous allez créer une image clé pour chaque continent ( chaque carte ) qui symbolisera le continent et qui s’intègrera au processus de mémorisation. Cette image clé sera comme une « super armoire » qui contiendra l’ensemble des 7 cartes, des 7 armoires de rangement. Exemple J’associe l’Europe à un taureau. Je dois donc faire figurer ce taureau comme sujet de toutes mes actions. Si ma première image clé est la bobine de fil ( comme vu précédemment pour les régions ) la première étape de mon parcours en Europe sera forcément constituée d’une image intégrant comme sujet le taureau et la bobine de fil pour ensuite intégrer le nom du pays et sa capitale. En fait, la formule de mémorisation pourrait se résumer ainsi: Image clé du continent + Image clé du numéro du pays + image clé du pays + image clé de la capitale Si je prends comme image clé de l’Asie un dragon, le dragon combiné avec ma même bobine de fil ( image clé pour 01 ) me donnera le premier pays du continent asiatique. En différenciant les images clés des continents, je ne risque pas de confondre les bobines de fil entre elles car les images seront différentes. Pour illustrer, nous allons partir du parcours que j’utilise pour les 5 premiers pays d’Europe. 1 - Islande ; capitale: Reykjavik 2 - Irlande ; capitale: Dublin 3 - Angleterre ; capitale: Londres 147
4 - Norvège ; capitale: Oslo 5 - Danemark ; capitale: Copenhague Conformément à ce que je vous ai annoncé précédemment, l’image clé du taureau sera le sujet principal de ma mémorisation pour tous les pays d’Europe, ce qui donne: 1 - Un taureau et Shrek sont en équilibre sur un fil au dessus d’une ile volcanique. Le Taureau m’indique que je suis en Europe. Le fil est mon image clé pour 01, ce qui m’indique que, selon les règles qui régissent mon parcours, ce pays se trouvera tout en haut à gauche de la carte d’Europe. Shrek est mon image clé pour « Reykjavik » ( oui c’est suffisant ! ). L’île volcanique est mon association pour l’Islande. J’ai effectivement inversé l’ordre des images par rapport à la formule que j’avais indiqué ci-dessus, mais cette image est suffisamment puissante pour que je m’en souvienne même avec un ordre un peu inversé. N’hésitez pas non plus à inverser un peu la formule. Après tout, une addition mènera au même résultat quel que soit l’ordre des éléments ajoutés ! 2 - Le Taureau est fan du pain des farfadets Le taureau toujours là pour m’indiquer qu’on est en Europe. Fan est mon image clé pour 02 ( F/V +N ). « Du pain » pour « Dublin » et le farfadet est mon image clé pour l’Irlande. 3 - Le taureau charge la femme du prince Charles devant Big Ben Taureau = Europe. Femme mon mot clé pour 03 , le Prince Charles est mon association pour Angleterre et Big Ben mon association pour Londres. Prendre les monuments remarquables pour symboliser une ville est une bonne idée et s’intègre parfaitement à notre projet. Pour l’Angleterre je n’ai jamais eu besoin d’image en fait, mais pour illustrer l’exemple, je voulais vous montrer à quel point il était facile de trouver des images. 4 - Le taureau jette ses os du haut du phare, dans les fjords Là encore j’ai inversé un peu l’ordre des images. Os est mon association pour Oslo, Les fjords pour la Norvège, le phare est mon image clé pour 04.
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Mémoriser la géographie
5 - Le Taureau charge les fesses de Dan devant ses copains. Dans mon esprit, Dan est un personnage de série télé, ce n’est pas qu’un prénom commun, c’est une image à part entière qui symbolise le Danemark. Copains pour Copenhague et fesses pour 05. Vous avez maintenant des exemples qui vous permettront de mémoriser le reste des pays du monde tout aussi facilement. Les images clés que sont 01 0203 04 etc. reviendront à chaque fois, mais comme le sujet n’est jamais le même, vous ne les confondrez pas et vous arriverez à replacer chaque pays sur la carte. Même s’il est impressionnant, ce système n’a rien d’une formule magique et il ne vous dispensera pas de répétitions régulières au début. Je peux néanmoins vous garantir qu’il n’existe pas de moyen plus simple et plus efficace de mémoriser ces données, d’autant plus que vous pouvez encore simplifier le processus en enlevant la série des mots clés sur les positions et sur les continents si vous ne souhaitez pas savoir placer chaque pays et chaque capitale sur la carte. Comme je vous l’ai indiqué au tout début de ce chapitre, il est également tout à fait pertinent de placer chaque image dans un voyage géant, ce qui vous garantira moins de répétitions, et de pouvoir réciter tous les pays du monde sans en oublier un seul !
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« Speed learning » ou comment mémoriser les cours en vue des examens
« Étudie, non pour savoir plus, mais pour savoir mieux » Sénèque
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x. « Speed Learning » ou comment mémoriser les cours en vue des examens Il est possible de traduire les cours en images et scènes vivantes. Il est également possible de mémoriser tous les cours que vous suivez ainsi que les livres sans mettre un pied dans l’amphi de la fac et de réussir les examens le jour J. C’est ce que décrit simplement Oddbjorn By dans son livre « Mémo » *. Un examen n’est ni plus ni moins qu’un concours de mémoire. Il s’agit de vous rappeler des données que vous avez apprises. Dans cette situation, vous avez tous les outils pour réussir à mémoriser n’importe quel cours en vue d’un examen. Il ne manque plus que la motivation et la discipline. C’est à vous de faire avancer votre machine intellectuelle avec ces deux « carburants ». Sans la motivation, vous n’entreprendrez aucun examen. Sans la discipline, vous ne mémoriserez jamais jusqu’au bout, et donc, vous aurez un handicap par rapport à la personne qui aura passé des mois à rabâcher ses leçons. Attention cependant. Un cours n’est pas qu’une leçon où vous apprenez des notions, des concepts et des formules. Ce n’est pas non plus le seul endroit où vous avez le droit de lire des livres sur les sujets traités. Vous avez beaucoup plus de chances de trouver de mauvaises informations et informations non vérifiées sur internet. Et celles que vous trouverez paraphraseront des livres déjà existants. Intenter des cursus avec diplôme avec comme seule méthode de tout mémoriser au dernier moment n’est pas une bonne stratégie. En cours vous pouvez débattre des idées, échanger des opinions, en savoir plus sur ce que l’on vous présente et avoir des réponses aux questions que vous vous posez. Vous avez beaucoup moins de risques d’être distraits en cours que si vous êtes seuls chez vous, avec la télévision, la radio, l’ordinateur, la nourriture, le téléphone etc. * « Memo : The easiest way to improve your memory », Oddbjorn By, page 94, Lunchroom Publishing, 2007.
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« Speed learning » ou comment mémoriser les cours en vue des examens
1. Lecture rapide Lorsque l’on est étudiant, nous nous retrouvons très souvent avec une bibliographie à lire longue comme le bras. Et plus tard, lorsque l’on n’est plus à l’école, les choses ne s’arrangent pas. Mon père me répétait souvent: « Toute ta vie, tu iras à l’école ! ». Je ne comprenais pas le sens de cette phrase, surtout que je n’aimais pas l’école et la seule chose qui m’importait était d’en finir au plus vite avec mes études ! Cependant, de longues années plus tard, je compris enfin le sens d’étudier toute sa vie. La soif d’apprendre vient avec le temps, notre envie d’en savoir plus, nos passions etc. Pourtant, si le nombre d’informations que vous devez ingérer est croissant, il semble que notre tête, notre « ordinateur » intérieur ait une espèce de rejet de la lecture à un moment donné, comme s’il était surchargé à traiter chaque information avant de passer à la suivante. Vous savez que pour mémoriser des cours entiers et des informations qui nous seront nécessaires pour vos examens, vous avez besoin de lire beaucoup de choses. Il serait donc très intéressant d’augmenter votre vitesse de lecture. Un lecteur moyen lit environ 200 à 300 mots par minute. Un bon lecteur avoisine les 400 mots par minute. Attention à ne pas tomber dans le piège des publicités qui vous promettent de lire à 25000 mots minutes et autres chiffres exagérés. Ce sont des mensonges. A 1000-2000 mots par minute, nous ne parlons plus de lecture rapide mais de « survol », technique qui n’est pas vraiment propice à l’étude en profondeur d’un sujet. Le survol se révèle néanmoins utile lorsque vous cherchez une information en particulier. Je me souviens avoir participé à un séminaire de Daniel Gagnon sur la lecture rapide et la mémoire. Avant ce séminaire, je lisais à 298 mots par minute avec un taux de rétention d’informations de 90%, ce qui était déjà bien car j’avais peur d’oublier des détails alors je revenais souvent en arrière lors de mes lectures. 153
Après ce séminaire, ma vitesse de lecture moyenne est montée à 460 mots par minute sur un texte inconnu. Lorsque je maîtrisais le sujet du texte qui m’étais proposé, je tutoyais la barre des 600 mots par minute soit une augmentation de 54% à plus de 100% sur certains textes ! Mon taux de rétention d’information avait baissé de 10%, mais restait néanmoins à 80% ! Je suis ressorti de ce séminaire enchanté et déterminé à combiner cet outil avec mes différentes techniques de mémoire. Comme pour la carte heuristique ( mind mapping ), la lecture rapide est un outil de plus dans votre arsenal de mémorisation. Elle n’est pas indispensable mais agréable. Si les techniques de mémorisation vous ont donné la soif d’apprendre, vous en viendrez à vous y intéresser de toute façon. Voici quels sont les bienfaits que l’on peut en tirer dans le cadre du speed learning: A - Augmentation du nombre d’informations enregistrées C’est simple, plus vous lisez, plus vous emmagasinez de choses, plus vous avez d’opportunités de faire des associations, plus vous apprenez en quantité. B - Augmentation de la concentration Lire rapidement permet de repérer les mots clés plus vite, et donc de trouver les données à associer beaucoup plus rapidement. C - Gain de temps Vous ne revenez pas en arrière, vous passez plus de temps à associer et moins à traiter les données que vous lisez. D - Plus de plaisir Vous ne lirez pas un roman en lecture rapide. Lire lentement permet d’apprécier chaque mot d’un roman et de baigner dans une ambiance particulière, propre à l’auteur. Mais vous êtes ici dans le cadre de l’apprentissage des cours en vue de les mémoriser. Le plaisir est le même que lorsque vous avez utilisé la technique du voyage la première fois: un sentiment de fierté et l’envie d’en faire plus. Avant j’achetais des livres que j’avais envie de lire, puis je les rangeais sur une étagère, en attendant d’en avoir fini un pour lire le suivant. Des mois voire des années s’écoulaient parfois 154
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avant que j’attaque un autre ouvrage. Aujourd’hui, je m’imprègne plus rapidement du message de l’auteur, et je n’ai qu’une envie, c’est d’en savoir plus et de m’imprégner d’autres messages. Il est possible que la lecture rapide à elle seule vous donne la passion de la lecture, tout comme les techniques de mémorisation peuvent donner la soif de connaissance à quelqu’un qui n’avait qu’une idée: finir ses études au plus vite ! Afin de vous donner un avant-goût de la lecture rapide, je vous ai préparé un petit exercice. Prenez un texte de 2 à 3 pages. Chronométrez-vous en le lisant à vitesse normale. Pour obtenir votre vitesse de lecture, prenez le nombre de mots du texte en question, et divisez le par le nombre de secondes que vous avez mit à lire ce texte. Multipliez le résultat par 60 pour obtenir votre vitesse à la minute. Maintenant, prenez un autre texte de la même taille à peu près, et lisez avec le doigt en vous forçant à aller vite et sans jamais revenir en arrière. Oui, c’est exactement la façon de lire qu’on vous interdisait à l’école primaire ! Chronométrez-vous. Vous êtes un peu décontenancé de lire ainsi au début et c’est bien normal. Avec de l’entraînement vous parviendrez à lire très vite et à repérer les mots clés que vous devrez mémoriser. S’aider du doigt est très important, c’est lui qui donne votre vitesse et qui discipline votre œil à aller plus vite, surtout ne vous passez pas de lui !
2. Comment mémoriser les cours A première vue, certains cours semblent difficiles à traduire et associer. Pourtant, comme vous l’avez vu précédemment, tout est convertible en image et votre cerveau peut tout associer. Voyons ensemble quelques exemples.
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A - Le Droit Les articles de droit sont rébarbatifs et difficiles à apprendre car très précis et faisant l’objet d’un jargon compliqué. On dit souvent que pour le droit, nous n’avons pas le choix, il faut entièrement apprendre par cœur. Il n’y a rien de tel pour nous dégoûter d’une matière. Vous allez plutôt vous attacher à construire des petites scènes avec des images, des couleurs, du mouvement. Vous devez rendre le droit vivant. Plus vivant qu’il ne l’est quand vous le lisez d’un œil profane. Article L1221-11 « Le non-respect de l'obligation de déclaration préalable à l'embauche, constaté par les agents mentionnés à l'article L. 8271-7, entraîne une pénalité dont le montant est égal à trois cents fois le taux horaire du minimum garanti prévu à l'article L. 3231-12. » Code du travail. Assez indigeste n’est-ce pas ? Pourtant, lorsque vous y regardez de plus près, des mots clés se détachent. Il s’agit de « déclaration préalable à l’embauche », « pénalité » et « 300 fois le montant minimum ». L’avantage avec le droit, c’est que le même jargon revient sans cesse. Déclaration, pénalité, poursuite, contrat, etc. Une fois que vous avez vos images pour les mots clés qui reviennent souvent, il vous est facile de les faire intervenir entre elles. La déclaration préalable à l’embauche doit être réalisée par l’employeur. Mon image pour l’employeur est toujours la même: un homme bedonnant qui fut mon employeur et qui m’avait beaucoup marqué lorsque je travaillais pour lui. Le non respect d’une clause ou d’un document est toujours symbolisé de la même manière chez moi: un feu. Une pénalité est une amende, comme celle que l’on reçoit sur nos parebrises ! Le montant est de « 300 fois le minimum garanti etc. » Pour moi, le chiffre 300 correspond à un film où le personnage principal est un héros spartiate. Ici, l’image finale qui comprend tout l’article: mon ex-employeur brûle une feuille administrative ( mon association pour « déclaration » ) sur laquelle est dessinée une bûche de Noël ( mon association très tordue pour « embauche » ). Malheureusement, il se fait verbaliser par Léonidas, le héros du film « 300 ».
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En langage simple cet article me dit que si mon boss ne remplit pas cette fameuse déclaration d’embauche, il prendra une amende de 300 quelque chose. Le simple chiffre 300 me permet de me souvenir du reste de l’article. C’est comme une clé d’entrée pour le reste de l’article que mon cerveau a mémorisé. L’article exact peut être mémorisé par le système numérique alternatif double. L’article 1221 donnerait « Tarzan miaule » Il ne vous reste qu’à placer vos articles dans un voyage. B - La Chimie La chimie est une matière à part avec ses règles d’écriture, ses formules, ses atomes et ses modèles. Avec un peu d’imagination, comme toujours, il est tout à fait possible de mémoriser les éléments de la chimie, leur numéro, et leur poids atomique. Jetez un coup d’œil à la liste des éléments chimiques les plus communs: 1 - Hydrogène ( H )poids = 1.0079 2 - Hélium ( He ) poids = 4.00260 3 - Lithium ( Li ) poids = 6.941 4 - Béryl ( Be ) poids = 9.0122 5 - Boron ( B ) poids = 10.811 Etc … Cette liste peut continuer jusqu’à plus de 100 éléments. Vous pouvez la mémoriser en utilisant un voyage de 100 étapes spécialement conçu pour l’occasion. C’est la manière la plus simple. Ne vous laissez pas impressionner par la taille du voyage requis, il se retient aisément. Concentrezvous surtout à la constitution d’un voyage logique qui ait du sens pour vous et dont vous maîtrisez chaque recoin. Comme la liste comporte 100 éléments et plus, vous pouvez également utiliser votre système double numérique ou votre système double alternatif. 50 représenterait le chanteur Fifty Cent par exemple, 85 Barrack Obama, etc … La méthode des associations en chaîne est également utilisée par certains, je le sais, mais à mon sens elle est moins efficace car plus lente et 157
surtout il est difficile de retrouver le positionnement exact dans la liste d’un élément donné. Une fois que vous avez choisi votre mode de rangement ( voyage, 100 personnes, associations en chaîne, etc … ) il ne vous reste qu’à associer le nom de l’élément pour créer votre image. Pour le 1, j’associe l’hydrogène à un hydroglisseur. Le deuxième élément est l’hélium, j’imagine un ballon dirigeable, le troisième est le lithium, je visualise la pochette de la chanson de Nirvana ( je l’entend même ! ), le quatrième est le Béryl, je l’associe à un béret. Pour le Boron, j’imagine le Baron Samedi ( un personnage de la mythologie vaudou ). Une fois vos associations terminées, vous avez la possibilité de mémoriser le poids atomique de chaque élément. Deux options s’offrent à vous. La première, et la plus évidente, est l’utilisation du système double alternatif en combinaison avec le système simple. Dans le cas de l’hydrogène, son poids est 1.0079. Je prend le 1 à part avec le système simple. Mon association pour le 1 est un piquet géant. Il me reste 0079 ; traduit en système double alternatif, cela me donne une veuve sort de la voiture d’Hercule Poirot en claquant la portière : l’image finale pourrait donc être : Un hydroglisseur percute un drapeau géant. Voyant la scène, une veuve qui passait dans le coin sort de son tacot jaune pour porter secours aux rescapés. Il est important de traiter le 1 à part dans cet exemple car il concerne les unités, alors que le reste concerne les chiffres après la virgule. En utilisant le même système pour tous les chiffres, vous ne sauriez pas où mettre la virgule et les chances de confusions augmenteraient. Pour l’Hélium, le poids est 4.00260. L’image que je visualise donne ceci: un ballon dirigeable soulève un bateau à voiles ( association pour 4 ) hors de mer. À bord se trouve une veuve ( 00 ) qui aboie ( 26 ) et qui jette des œufs ( 0, je reviens sur le système simple pour terminer mon image ) sur le ballon.
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Les autres images vous appartiennent et vous avez compris le principe. Si vous en avez marre des 100 personnes 100 actions, vous pouvez mémoriser le poids d’une autre façon : en utilisant la phonétique des chiffres que vous avez vue au chapitre sur les nombres. 0 devient « f » ou « v », 1 devient le son « l », 2 devient « n », 3 devient « m », 4 devient « r », 5 devient « s », 6 devient « ch », 7 devient « T » ou « D », 8 devient « P » ou « b » et 9 devient « que » ou « gue ». le 1.0079 devient L / Fv /Fv / Td/ K G. La veuve des quais. Ou bien: la fève déco La VeuVe Des Quais. La FèVe DéCo Comme si vous composiez une phrase avec des syllabes. Il ne vous reste qu’à intégrer cette phrase dans votre image avec l’hydroglisseur et le tour est joué ! 4.00260 devient « RFvFvNChFv » Ravivez nos chevaux ! Etc… Construire une petite phrase comme cela peut prendre du temps, mais peut constituer une alternative intéressante et donc de fait un autre moyen de mémoriser que certaines personnes préfèrent, notamment pour les dates, les longueurs de fleuve … La chimie est également constituée de modèles, d’atomes qui forment entre eux des molécules etc. comme des dessins supplémentaires à apprendre. Pour mémoriser ces modèles, la meilleure solution consiste à associer la forme et la couleur du dessin à quelque chose. Là encore, rien d’infaisable lorsque vous faites appel à votre imagination, mais il est vrai que le processus est un peu plus long. La meilleure technique que j’ai trouvée pour mémoriser des formes et des couleurs mélangées est celle de la « fiche ». J’associe la forme et la couleur du modèle chimique avec l’élément concerné et je crée une image. Je répertorie cela sous forme de fiche. Sur le recto se trouve simplement le modèle et sur le verso se trouve l’élément auquel correspond le modèle. Vous pouvez également vous contenter de les dessiner ou bien de procéder à la même technique que la mémorisation des noms et des visages. 159
Vous notez un détail de la forme qui vous surprend et vous l’associer avec son nom.
3. Réaliser ses objectifs Il est une chose de savoir mémoriser parfaitement à l’aide des techniques que vous avez découvertes ici. Il est une autre chose de savoir gérer le temps nécessaire pour la mémorisation, la restitution et le temps de révision. Si vous n’avez jamais appris à mémoriser et à vous entraîner, le processus peut être légèrement plus long au début ; créer des images prend un peu de temps au début lorsque vous n’êtes pas habitué. Cela peut également vous poser problème lorsque vous avez peu de temps pour réviser: comment savoir le temps dont on doit disposer lorsque l’on n’a pas l’habitude ? Si la réponse à ces problématiques intervient avec l’usage répété, il existe une méthode simple qui permet d’annuler la procrastination: la définition d’objectifs. En soi, cette méthode paraît triviale, mais elle fonctionne. Je l’utilise depuis plusieurs années et elle m’a permis de finaliser des projets personnels qui n’auraient jamais vu le jour sans son application. Ceci dit, il ne suffit pas de se donner le premier objectif venu pour le réaliser. Et je ne vous parle pas de la méthode Coué. Il existe quelques règles pour que vous partiez dans la bonne direction. 1 - Vous devez écrire vos objectifs sur papier, pas sur ordinateur 2 - Vous devez définir des objectifs clairs, réalistes, et limités dans le temps 3 - Tout peut être un objectif, tout mérite d’être un objectif du moment que cela doit être fait et que c’est mesurable. Exemples de bons objectifs : Écrire un livre de 175 pages environ sur la thématique de la mémoire avant le 31 / 12 / 2011. Mémoriser toutes les capitales du monde en 100 jours. Mémoriser l’ensemble du programme de biologie avant le 26 mai. 160
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Exemples de mauvais objectifs : Mémoriser tous les cours ( pas limité dans le temps, mal défini ) Perdre 10 kg en un mois ( irréaliste ) Devenir riche ( mal défini, pas mesurable, pas limité dans le temps ) Il est important que vous écriviez tous vos objectifs sur papier, même si vous n’aimez pas votre écriture. Votre cerveau est très sensible au processus cognitif. L’écrire est une partie de vous sur papier et saura vous rappeler à l’ordre. Écrire un objectif, c’est également la joie de le rayer de la liste lorsque le projet arrive à terme. Vos objectifs sont écrits. Il faut maintenant les subdiviser en objectifs intermédiaires. Si vous ne le faites pas, vous risquez de vous décourager avant de l’avoir atteint. Alors que si vous le franchissez par palier de sous objectifs, vous aurez le sentiment d’avancer et de voir le bout du tunnel. Prenez en exemple l’objectif: « mémoriser l’ensemble du programme de biologie avant le 26 mai ». Même s’il est bien défini, il reste lointain. Vous devez l’éclater en plusieurs étapes pour éviter l’abandon ou la tentation de repousser les dates limites. Pareil pour le livre de 175 pages environ que je souhaite écrire qui risque de se transformer en livre de 100 pages au fur et à mesure de l’avancée dans le temps ! Pour le programme de Biologie, il est intéressant de définir des sous objectifs qui pourraient être les suivants ( je prends des titres de cours au hasard ): Cours 1: Anatomie Cours 2: Chimie Cours 3: Réglementaire Cours 4: Médecine Cours 5: Psychologie
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Votre programme est constitué de 5 cours, qui peuvent être de bons sousobjectifs. Il vous reste à définir une contrainte de temps afin de vous discipliner et de ne pas vous décourager. S’il vous reste 10 jours avant le 26 mai, chaque cours doit être mémorisé en deux jours maximum. Si vos examens sont la semaine prochaine, il vous faut un jour par cours environ, etc. Si votre but est d’écrire un mémoire d’un minimum de 30 pages avant le 26 mai par exemple, vous devez vous y prendre d’une manière un peu différente, mais dans le même esprit. Objectif final: écrire un mémoire de 30 pages sur le design. Définir le plan de mon mémoire et sa structure avant le 12 mars Rédiger la bibliographie selon les normes avant le 14 mars Écrire l’introduction ( 2 pages environ ) avant le 15 mars Écrire la partie 1 ( 5 pages environ ) avant le 17 mars Écrire la partie 2 ( 7 pages environ ) avant le 20 mars Écrire la partie 3 ( 9 pages environ ) avant le 24 mars Écrire la partie 4 ( 6 pages environ ) avant le 27 mars Écrire la conclusion ( 1 page environ ) avant le 28 mars Envoyer le manuscrit pour relecture et correction avant le 02 mai Mise en page finale avant le 04 mai Relier avant le 5 mai. En commençant le 12 mars, votre mémoire serait achevé le 4 mai, donc bien avant la date fixée. Contrairement à une croyance populaire bien ancrée, il est possible de prévoir l’imprévu. Bien sûr, il est impossible de prévoir ce qui va arriver, mais il est possible de prévoir un scénario dans lequel tout le processus prendrait du retard. Votre mémoire est fini le 04 mai, mais vous avez jusqu’au 26 pour le rendre. Cela veut dire que vous avez 22 jours d’imprévu, ce qui est plutôt beaucoup ! Et la plupart du temps, vous n’aurez pas une telle marge, surtout dans une optique d’apprendre rapidement ou de réviser des sommes faramineuses
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de cours en peu de temps. Néanmoins, se discipliner est essentiel pour mémoriser beaucoup d’informations. N’oubliez pas de rayer chaque sous-objectif de la liste. Encore une fois, votre cerveau ancre bien les actes symboliques forts. Celui d’avoir progressé ( même de manière infime ) vers votre objectif vous donnera un sentiment de fierté et de progresser que vous mémoriserez très bien.
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Lire et mémoriser beaucoup plus vite grâce à l’effet autoroute Article du 10 octobre 2011 http://www.potiondevie.fr/lire-memoriser-effet-autoroute/ Bonjour à tous. Pour bien débuter cette semaine, je vais vous parler d’une méthode qui va vous permettre de lire et de mémoriser beaucoup plus rapidement. En fait, si vous êtes déjà un bon lecteur, l’effet autoroute va vous permettre d’économiser le prix d’une formation de lecture rapide. Qu’est ce que l’effet autoroute ? Avez-vous déjà pris l’autoroute en voiture ? Vous roulez tranquillement à 110km/h et vous vous rendez compte que vous êtes pratiquement le ou la seule à cette vitesse. Puis un jour, la route vous ennuie et vous avez envie de faire une petite pointe de vitesse sur une autoroute déserte. Vous franchissez la barre des 130km/h, puis 140, 150 … et vous restez à cette vitesse pendant un moment. Au début, vous avez un peu peur, car après tout, vous êtes hors la loi et un flash de radar pourrait bien vous griller vos points, ou carrément votre permis. Vous avez également un peu peur au début car vous allez beaucoup plus vite que d’habitude.Vous êtes très concentré( e )car une petite erreur et c’est l’accident. Au bout d’un petit moment,vous vous habituez à cette vitesse de croisière. Mais après quelques dizaines de km à cette allure, vous apercevez un panneau de radar. Vous ralentissez jusqu’à atteindre les 125 km/h. Subitement, alors que vous êtes pratiquement au maximum de la vitesse autorisée, vous avez maintenant l’impression d’être lent( e ) ! ! C’est cela l’effet autoroute.
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Comme il n’existe aucune réglementation en vitesse de lecture ou de mémorisation, vous allez pouvoir utiliser cet effet pour être bien plus efficace en lecture et en mémorisation. Voici comment. Augmentez considérablement votre vitesse de lecture Vous avez deux choix possible : - Vous payez une formation de lecture rapide ( je l’ai fait ) - Vous utilisez l’effet autoroute ( je l’ai fait aussi ) Pour cet article, nous allons nous concentrer sur la deuxième option. Vous vous souvenez de l’école primaire quand l’institutrice grondait celles et ceux qui lisaient avec le doigt ? Maintenant qu’elle n’est plus dans les parages, nous allons pouvoir le faire en toute tranquilité ! Prenez un magazine, un livre ou n’importe quoi qui fait plus de 5 pages. Positionnez votre doigt sur le premier mot de la première page. Ce doigt sera votre guide, votre voiture sur l’autoroute. Pendant un petit moment, lisez normalementen suivant votre doigt. Bien entendu, essayez de retenir ce que vous lisez. Vous êtes à l’aise ? Très bien. Maintenant, augmentez la vitesse de votre doigt d’un coup à la limite du possible en respectant ces deux consignes : Ne revenez JAMAIS en arrière. N’enlevez jamais votre doigt. Vous êtes mal à l’aise et vous zappez la moitié des mots ? ce n’est pas grave, persistez pendant 3 ou 4 pages. À la fin des 4 pages, vous devriez vous sentir un peu plus à l’aise avec votre vitesse de lecture. Bien sûr vous allez avoir l’impression d’oublier des mots et vous allez avoir peur de ne plus comprendre le sens. En fait vous ne perdrez pas 165
beaucoup de mots et votre compréhension restera excellente avec la pratique. De plus, le fait de suivre son doigt à une vitesse folle vous plonge instantanément dans un état de grande concentration. Si je vous dis que vous pouvez revenir en arrière quand vous le voulez, vous allez le faire pour ne rien oublier et du coup votre esprit sera tranquille et rêvassera. Vous perdrez tous les bénéfices de l’effet autoroute. Si je vous dit qu’en aucun cas vous ne devrez revenir en arrière et que vous devez allez rapidement, chaque mot sera votre « dernière chance » de saisir l’essence de la phrase. Vous serez beaucoup plus concentré( e ). Pourquoi vous devez garder votre doigt comme guide Si vous lisez sans votre doigt, vos yeux vont effectuer de nombreux mouvements et se fatiguer assez rapidement. Votre doigt aidera votre regard à utiliser la vision périphérique sans bouger. Faites le test : Sans bouger de votre place, bouchez vous un oeil puis regardez autour de vous chaque meuble et chaque objet de la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Notez les mouvement de votre globe oculaire. Maintenant refaites le même exercice en utilisant votre doigt comme pointeur de chaque objet. Vous pouvez noter que votre oeil bouge beaucoup moins.Il ne se fatigue pas. Lorsque vous arrêterez votre course à la lecture pour reprendre votre vitesse normale sans votre doigt, vous allez vous rendre compte que votre vitesse de lecture normale, sans guide ( doigt ) est assez lente. Comme dans notre exemple de l’autoroute ! Et pour la mémorisation ? Même principe. Maintenant que vous êtes habitué( e ) à transformer le monde en image, vous allez vous forcer à faire des associations beaucoup plus rapides. 166
Nom Chapitre
Cela ne marchera pas au début, et vous en oublierez beaucoup,mais votre cerveau va inconsciemment se caler sur votre rythme et s’adapter petit à petit. Suivant ce que vous voulez faire, l’effet autoroute vous aidera à vous dépasser et atteindre une vitesse d’exécution que vous pensiez impossible jusqu’alors. Si vous êtes étudiant( e ), lorsque vous mémorisez vos formules comme danscet article, vous allez prendre beaucoup de temps au début pour créer vos images. Forcez-vous à aller plus vite. Il y a un intérêt majeur : la spontanéité et la rapidité d’association. Là encore, votre cerveau se calera sur votre rythme de mémorisation. Si vous prenez 15 minutes à mémoriser une formule, alors toutes les autres prendront également 15 minutes au minimum. Si je vous dis que vous avez au maximum une minute par formule sur vos 50 prochaines formules, vous n’allez pas faire un sans-faute ( sinon vous vous appelez Rain Man ), mais vous allez devenir beaucoup plus efficace, ce qui se ressentira lorsque vous essayerez la deuxième fois et toutes les suivantes où vous aurez gagné beaucoup de vitesse. En mémorisant des jeux de cartes comme ici, bien sûr qu’il est « facile » de le faire en 5 minutes. Mais le but était de le faire en 2 minutes 30, soit deux fois plus rapidement que mon rythme habituel ! Même principe la prochaine fois que vous vous retrouverez dans une grande réunion ou une fête et que vous mémorisez les noms et les visages des convives. Si l’on vous présente une succession d’invités en peu de temps, il va falloir les faire rapidement vos associations avec les techniques de mémorisation comme celles-ci, sinon vous n’arriverez jamais à suivre.
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Mémoire et jeux
« La maturité de l’Homme, c’est d’avoir retrouvé le sérieux qu’on avait au jeu quand on était enfant » Friedrich Nietzsche
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xi. Mémoire et jeux En Angleterre, il existe dans les bars et les pubs des machines électroniques, comme des bornes d’arcade à partir desquelles vous répondez à des questions: les quizz machines. Un enchaînement de bonnes réponses permet au joueur des gains substantiels. Les mnémonistes les plus talentueux arrivent à gagner jusqu’à 3000€ la semaine ( net d’impôts ) rien qu’en y jouant. Quand la réponse doit être tapée sur un clavier, ce n’est pas difficile si vous avez mémorisé la donnée. Quand la réponse est à choix multiple, c’est encore plus simple: la bonne réponse est là devant vos yeux à vous faire signe au cas où vous n’arriveriez plus à vous souvenir de vos associations. Au BlackJack, Derren Brown, le mentaliste, explique dans ses livres comment il utilise sa mémoire pour augmenter significativement ses chances de battre la banque. Ce n’est pas de la magie, juste de la mémoire. Lorsque vous savez quelles cartes ont été distribuées, il est facile de savoir lesquelles restent. Même lorsque plusieurs jeux sont utilisés, il est possible d’avoir un avantage indéniable en mémorisant les paquets. Dominic O’Brien, le sextuple champion du monde de mémoire jusqu’en 2002 a les tiroirs de se sa table de nuit remplis d’avis d’exclusions de Casino. De nos jours, les Casinos n’hésitent plus à exclure toute personne qui cumulerait trop de gains en déjouant le hasard ! Sans parler de jeu proprement dit, vous pouvez gagner environ 10 points de Q.I ( quotient intellectuel ) rien qu’en utilisant les techniques de mémoire sur toutes les questions y faisant appel ! En théorie, les techniques de mémoire pourraient permettre à n’importe qui de mémoriser les 25000 questions/réponses du « plus grand quizz de France », l’émission diffusée sur TF1.
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Mémoire et jeux
En pratique, je n’ai –encore- jamais essayé. Je sais que la liste des questions/réponses était en téléchargement sur internet, mais je ne me suis rendu compte que trop tard de la disponibilité en accès libre de celle-ci ! Je suis persuadé que ce genre d’épreuve peut être remporté par une mémoire entraînée, du temps et de la détermination. En tout cas, si l’occasion se représente pour une troisième saison, je m’y présenterai !
1. Comment gagner systématiquement au Trivial Pursuit™ Vous êtes humilié( e ) régulièrement à Noël aux repas de familles ou entre amis occasionnellement à ce jeu légendaire ? Le temps de la revanche a sonné. Pour gagner au Trivial Pursuit à chaque fois, il vous suffit de mémoriser toutes les questions et toutes les réponses. Je conçois que cette tâche n’est peut-être pas la plus utile qui soit, mais c’est une excellente mise en application de ce que vous savez à présent sur les techniques de mémorisation. Elle permet de progresser en vitesse d’association et en capacité de rétention d’information. Qui plus est, cela vous permet de devenir plus cultivé( e ) à moindre investissement ( quelques heures pour des connaissances sur différents domaines acquises à vie ). Cela peut paraître un projet pharaonique, mais en réalité, c’est tout à fait raisonnable et réalisable. Une édition classique de Trivial Pursuit comporte 1500 questions divisées en 6 catégories ( littérature, arts et spectacles, sports et loisirs, sciences et vie, histoire, géographie ). Ce qui représente 250 questions par catégorie. Vous pourriez imaginer 6 voyages de 250 étapes pour y caser chacune des questions, mais la tâche serait très longue et pas vraiment aisée.
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Vous allez procéder avec une technique similaire à celle que vous employez pour mémoriser les noms et les visages. Le but est simple: associer une donnée nouvelle à votre mémoire à long terme.
La méthode 1 - Lisez la question et repérez le ou les mots clés. 2 - Laissez ce ou ces mots clés vous suggérer un lieu que vous connaissez déjà. Il est essentiel de prendre la première association qui vous vient à l’esprit, peu importe la stupidité et le peu de rapport avec la question. 3 - Regardez la réponse, associez là également avec la première image qui vous vient en tête. 4 - Reliez l’association de la réponse au lieu que vous avez sélectionné. Voici quelques exemples avec mes associations personnelles: Question1( Géographie ) Quel est le plus grand fleuve du monde ? Réponse: Le Nil Le mot clé est « Fleuve ». Le premier lieu qui me vient à l’esprit est les bords de la Loire, où j’ai passé du temps à prendre le soleil et à regarder les régates. Le Nil me rappelle Neal, le nom de mon premier prof d’anglais. J’imagine mon prof d’anglais faire des régates sur la Loire. Les questions de géographie seront vraiment plus faciles que les autres si vous avez mémorisé les capitales du monde grâce au système que je préconisais. Non seulement vous n’aurez même plus besoin de créer d’images pour toutes les questions sur les capitales, mais comme vous saurez à peu près replacer les pays sur la carte, d’autres questions vont vous sembler évidentes. Question 2 ( Histoire ) En quelle année a eu lieu la bataille de Waterloo ? Réponse: en 1815
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Mémoire et jeux
Le mot clé est ici « Waterloo ». Je connecte Waterloo au premier lieu qui me vient en tête: un bateau du film Waterworld. Je convertis l’année ( 1815 ) en image, utilisant le système double alternatif. Ce qui me donne Sherlock Holmes ( 18 ) fait tournoyer un lasso au-dessus de sa tête ( 15 ). Mon image est Sherlock Holmes essayant de pêcher des requins au lasso sur un bateau de Waterworld ! Question 3 ( art et spectacles ) Qui a reçu l’oscar de la meilleure actrice en 1953 pour son rôle dans « Vacances Romaines » ? Réponse: Audrey Hepburn Mots clés: Vacances Romaines. Les vacances romaines symbolisent un endroit très précis à mes yeux: la place devant la gare de Rome où j’ai pris ma première photo d’un long séjour en Europe. Mon association pour Audrey Hepburn est Audrey Totou en train de brûler. Oui, c’est étrange et excessivement macabre, mais je trouve que ces deux actrices se ressemblent un peu et brûler se dit « burn » en anglais, donc c’est une association qui revient assez facilement dans mon esprit. Audrey Totou prend feu devant la gare de Termini. Vous aurez remarqué que dans cet exemple, je n’ai sélectionné que le titre du film comme mot clé. C’est parce que seule la réponse m’importait ( Audrey Hepburn ). Savoir que le film est de 1953 ne m’est pas utile et le mot Oscar seul, non plus. En revanche, je pourrai mémoriser la liste de tous les oscars depuis leur création, ce qui me permettrait de me passer du nom du film, mais on rentre alors dans un processus autre que celui de simplement mémoriser des questions/réponses. Sachez néanmoins que vous pouvez mémoriser autant d’informations que vous voulez. Ajoutez-les juste en complément de vos images. Question 4( littérature ) Qui a écrit « J’irai cracher sur vos tombes« ? Réponse: Boris Vian Le mot clé est le titre du livre. L’endroit semble évident: un cimetière. Sauf que ce n’est pas un cimetière qui me vient en tête en premier lorsque je 173
vois ce titre, mais ma salle de classe de français au collège où la prof de l’époque nous a présenté ce livre pour la première fois. Le titre de ce livre nous faisait beaucoup rire, avec mon voisin de classe ( on était jeunes … ) S’empêcher d’éclater de rire dans une classe de français est un souvenir beaucoup plus fort pour moi qu’un simple cimetière, qui peut me relier à beaucoup d’autres images possibles. N’oubliez pas: ne faites confiance à l’évidence que lorsque celle-ci est objectivement loufoque ou personnelle. Un bateau sur l’eau, une tombe dans un cimetière, une voiture sur la route … Tout ceci est terriblement banal pour votre cerveau, donc plus difficile à retenir. D’ailleurs, dans « J’irai cracher sur vos tombes », est-ce vraiment le mot « tombe » qui vous fait réagir en premier ? Peut-être est-ce le mot cracher qui vous rappelle cet individu répugnant à l’angle de telle et telle rue ? Faites confiance à votre esprit d’association avant tout, et accordez un intérêt tout particulier à la première image qui vous vient en tête. Question 5 ( science et vie ) Quel est le symbole du Tungstène ? Réponse: W Le mot clé est Tungstène. Comme Tungstène me fait penser à « tank », je l’associe à un champ de bataille dans lequel des tanks se tirent les uns sur les autres. La lettre W me fait immédiatement penser à George W. Bush. Il est plutôt amusant d’imaginer l’ex-président des USA en train de courir pour échapper aux tanks qui lui tirent dessus ! Parfois, les associations sont plus difficiles et vous demanderont un peu plus de temps. Toutefois, votre esprit arrivera à trouver des connexions, aussi improbables qu’elles puissent paraître. George « double you » bouche comme les présentateurs télé le prononçaient à l’époque m’a tellement marqué ( agacé ) que chaque fois que je vois cette lettre je l’associe toujours à l’homme politique ( qui lui aussi m’agaçait ! ) Une édition classique de Trivial Pursuit comprend donc 1500 questions. Vous aurez donc 1500 questions/réponses à mémoriser. Il est possible d’en mémoriser 2 à 3 par minutes avec cette méthode. Il est probable qu’au 174
Mémoire et jeux
début, mémoriser une association par minute sera votre maximum, mais plus vous pratiquerez, plus votre rythme s’accélèrera. En imaginant que votre rythme reste lent malgré tout ( soit une par minute ) il ne vous faudra que 25 heures pour mémoriser l’ensemble des questions. En y consacrant une heure par jour, il vous faudra moins d’un mois pour mémoriser toutes les questions du jeu. Si vous arrivez à maintenir un bon rythme de 2 à 3 questions par minute, ce qui est probable avec le temps, cela vous prendra 8 à 12 heures de mémorisation, donc 8 à 12 jours en mémorisant une heure par jour. Avouez que vous pensiez qu’il faudrait beaucoup plus de temps pour parvenir à ce résultat ! Attention ! Mémoriser les cartes une fois n’est pas suffisant, il vous faut réviser régulièrement. Parfois vous devrez revenir sur les questions, et certaines seront plus faciles que d’autres à retenir. Tout dépend de la qualité de vos associations et de votre facilité à mémoriser et à associer. Personnellement je fais une grosse révision après 2 ou trois jours, puis je procède au rappel de 10 à 15 questions aléatoires par jour.
2. Comment gagner au jeu des paires Le jeu des paires est très populaire chez les enfants et c’est également un bon exercice de mémoire pour les plus grands. Le but est simple: reformer les paires de cartes parmi les dizaines de cartes face cachées sur la table. Chaque joueur a une tentative, retourne deux cartes. Si ces deux cartes sont des paires, ils les empochent, sinon ils les reposent face cachée à leur place. Lorsqu’il n’y a plus de cartes, le joueur ayant empoché le plus de paires gagne la partie. Les cartes sont disposées sur plusieurs lignes, de façon à former un carré ou un rectangle. Habituellement il y a 32 cartes, soit 16 paires. Le nom175
bre total de cartes n’est pas important en fait, car il n’affectera pas notre technique sur ce jeu. Imaginons que vous ayez donc 32 cartes réparties ainsi: 1 2 3 4 5 6 7 9 10 11 12 13 14 15 17 18 19 20 21 22 23 25 26 27 28 29 30 31
8 16 24 32
Soit 4 lignes de 8 cartes. A partir de là, vous devrez mémoriser chaque carte retournée ( par vous ou par l’autre joueur ) afin de les retrouver sans faire d’erreur. Vous avez deux façons de procéder, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux.
Méthode 1: le voyage Chaque carte peut être une étape d’un voyage que vous maîtrisez parfaitement et que vous utilisez pour mémoriser des données peu importantes sur le court terme, un voyage comme une cassette vidéo sur laquelle vous enregistrez par-dessus régulièrement. Un voyage de 32 étapes, ou bien 4 petits voyages de 8 étapes feraient l’affaire. Ce peut être des maisons ou des appartements par exemple. Ce type de voyage fonctionne parfaitement pour cette application. Vous devrez associer chaque motif sur les cartes au lieu de votre voyage. Attention: les motifs des cartes sont des images qui ne bougent pas et sont souvent des objets de la vie courante. C’est à vous de les associer mentalement avec des images vivantes, colorées, en mouvement et faisant appel aux sens comme nous l’avons vu dans le chapitre sur les associations. Lorsque vous retournerez une carte similaire que vous avez déjà mémorisée à un endroit, l’image et le lieu vous reviendront instantanément à l’esprit.
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Mémoire et jeux
Méthode 2: le système double numérique Ce système s’applique parfaitement à ce type d’application mais également aux échecs comme vous allez le voir par la suite. Si le nombre de cartes à mémoriser est inférieur à 32, favorisez la méthode du voyage qui me semble un peu plus rapide. Si le nombre est supérieur à 32, je recommande fortement la méthode du système double pour une rapidité d’exécution et de rappel supérieure. Pour rester sur l’exemple de 32 cartes disposées en 4 lignes de 8 cartes, chaque carte a une position horizontale et une position verticale. Si je prend la carte numéro 3 dans mon tableau précédent par exemple, la carte numéro 3 est sur la 1ère ligne et la 3ème colonne. 1 et 3 collés ensemble me donne 13, ce qui correspond à Dartagnan dans mon système double numérique. La carte numéro 28 se trouve sur la 4ème ligne et la 4ème colonne. 4 et 4 collés ensemble me donne 44. Le 44 correspond au Joker dans Batman. Il ne vous reste plus qu’à associer votre personnage avec l’image de la carte pour obtenir votre image finale.
Exercice:
Faites une partie du jeu des paires contre vous-même pour tester les deux méthodes et déterminer celle que vous préférez.
3.Améliorer ses performances aux échecs Tous les grands maîtres internationaux vous le diront: la qualité essentielle d’un joueur d’échecs est la mémoire. Celle-ci permet aux joueurs confirmés de stocker les milliers de situations auxquelles ils sont confrontés et de répondre aux stratégies de la façon la plus appropriée, et elle permet aux joueurs débutants de mémoriser les ouvertures, les gambits et autres stratégies d’attaque simples. 177
Comme le jeu des paires vu précédemment, vous allez devoir mémoriser dans un premier temps chaque case. Ici pas de surprise, elles seront toujours au nombre de 64 ( 8 lignes de 8 ). Petite anecdote personnelle en clin d’œil à la mémorisation: quand j’étais en CM2, notre instituteur avait mentionné une seule fois que le plateau d’échecs contenait 64 cases. Un an après, lors d’une visite en famille à la foire économique de ma ville, le président du club d’échecs avait en face de lui plusieurs jeunes intéressés pour faire partie du club. Ayant toujours eu une fascination pour ce jeu, je m’étais intégré au groupe. Le président nous dit que le premier qui allait lui dire combien de cases comportait un échiquier gagnerait un an d’abonnement gratuit à son club. Nous avions le droit de compter les cases, mais il avait à peine terminé la question que l’image de mon ancien instituteur m’apparut et je répondis « 64 » sans réfléchir ! Cette expérience s’est révélée intéressante même si je n’ai jamais participé à quelquonque tournois. Revenons-en au fameux échiquier. Il existe un « code » international pour rapporter les déplacements des pièces lors des restitutions de partie. L’échiquier est toujours noté ainsi: A8 B8 C8 D8 A7 B7 C7 D7 A6 B6 C6 D6 A5 B5 C5 D5 A4 B4 C4 D4 A3 B3 C3 D3 A2 B2 C2 D2 A1 B1 C1 D1
E8 E7 E6 E5 E4 E3 E2 E1
F8 F7 F6 F5 F4 F3 F2 F1
G8 G7 G6 G5 G4 G3 G2 G1
H8 H7 H6 H5 H4 H3 H2 H1
Les noirs occupent les lignes 7 et 8 et les blancs sont disposés sur les lignes 1 et 2.
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64 cases à mémoriser. Il n’est pas recommandable d’utiliser un voyage, cela rendrait le processus de mémorisation trop long. Une codification numérique est à privilégier. Néanmoins, vous avez deux façons de procéder.
Méthode 1 : la méthode du jeu des paires Comme vous l’avez vu précédemment, la méthode la plus simple consiste à utiliser un système double numérique semblable à celui que nous avons utilisé dans le jeu des paires, à savoir chaque ligne a un numéro, et chaque colonne en a un autre. La combinaison de ces deux numéros vous donne un personnage ou une image à associer. Attention cependant: Les lignes sont notées à l’envers et les colonnes sont des lettres, ce qui peut rendre le processus un peu plus compliqué. La case B7 serait considérée comme la ligne 7 et la colonne 2, ce qui vous donnera 72 ( un viking ). Lorsque vous mémorisez un échiquier, il est essentiel de garder le placement suggéré par les notations internationales.
Méthode 2 : les chiffres et les lettres Puisque le système de notation international utilise des chiffres et des lettres, vous pouvez en faire autant. Vous connaissez déjà le système simple numérique qui transforme chaque chiffre en lettre ou sonorité. 7 devient T ou D, 2 devient N, etc … Vous pouvez garder les lettres telles qu’elles. La combinaison de la lettre et du chiffre doit vous suggérer un personnage ou une personne que vous connaissez. La lettre sera son prénom et le chiffre son nom. Pour éclairer mes propos, voici ce que cela pourrait donner : A7 donnerait A et T/D ( code du 7 pour le système simple numérique ). La combinaison formerait donc des initiales qui pourraient donner Alain Delon !
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La case C4 donnerait C et R ( code du numéro 4 pour le système simple numérique ), la combinaison des deux formerait, par exemple, les initiales de Catherine Ringer ( chanteuse des Rita Mitsouko ) par exemple. Ces personnalités formeront les cases de votre échiquier. Vous n’aurez plus qu’à les associer avec les pièces. Mémoriser les mouvements. Les échecs comprennent plusieurs pièces différentes: Les pions, les tours, les cavaliers, les fous, le roi et la reine. Il vous faut une image par pièce. Exemple : Le cavalier pourrait être représenté par un chevalier en armure. Un pion déplacé en A7 pourrait être Alain Delon déguisé en soldat américain de la seconde guerre mondiale. Alain Delon pour la case A7, comme vu dans l’exemple plus haut ( A pour Alain et 7 pour le son T/D ) et le soldat de la seconde guerre mondiale pour une image du pion. La tour pourrait être la tour Eiffel. L’image d’une tour déplacée en B7 pourrait être un viking escaladant la tour Eiffel avec sa hache ( image du viking pour B7 comme vu plus haut et la tour Eiffel pour l’association avec la tour ) Souvent, plusieurs pièces peuvent parvenir à la même case. Vous aurez plus de choses à mémoriser dans votre image. Une tour ou un pion peuvent par exemple parvenir à la case C4 lors du mouvement que vous voulez mémoriser. Il vous faut donc mémoriser : 1 - la pièce de départ 2 - la case d’arrivée 3 - la case de départ si et seulement si deux pièces du même type peuvent atteindre la case d’arrivée ( relire cette phrase plusieurs fois pour bien en saisir le sens ! )
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Mémoire et jeux
Supposons que vous voulez mémoriser le mouvement de la tour sur C4 et non le pion. Votre image serait donc Catherine Ringer en train de chanter du sommet de la tour Eiffel. ( Catherine Ringer pour C4 et la tour Eiffel pour la tour ) Supposons maintenant que vos deux tours peuvent parvenir à la case C4 mais que seule votre tour située sur la case A4 vous intéresse pour ce coup à mémoriser. Votre image doit prendre en compte la case de départ. Dans mon code A4 est un facteur. Initiales A et R ( code numérique simple pour 4 ) AR me fait penser à « accusé-réception » donc à un facteur. Un facteur glisse le long de la tour Eiffel et tombe sur Catherine Ringer. L’image reste simple mais mémorise tous les éléments dont j’ai besoin pour ce coup. Mémoriser les captures de pièces Souvent aux échecs, une pièce en élimine une autre. Vous devez mémoriser cette élimination et l’associer à une image dure, comme l’explosion des lieux que vous avons utilisée dans le chapitre sur l’agenda mental par exemple. Imaginez que vous voulez mémoriser le fait que votre cavalier prend le pion en A4. Seul un des deux cavaliers peut arriver à prendre ce pion, il est donc inutile de mémoriser la case de départ. Il est également inutile de mémoriser la pièce. Mon image pour le cavalier est un chevalier en armure. Je visualise un chevalier en armure transpercer de sa lance le pauvre facteur ! Dans ce cas, il est inutile que je visualise autre chose que ces deux éléments, car il ne peut y avoir qu’une pièce en A4. Le grand Roque et le petit Roque Les échecs permettent un mouvement spécial entre tour et roi appelé le « roque » S’il est fait du côté de la reine, on appelle cela le grand roque et s’il est fait de l’autre on l’appelle le petit roque. Ce mouvement n’est permis qu’une seule fois dans la partie. Pour le mémoriser, vous pouvez imaginer une image à part. 181
Pour ma part, j’utilise l’image d’un caniche qui aboie pour le petit roque et celle d’un molosse qui aboie pour le grand. N’importe quelle image fait l’affaire. Dans la notation universelle des échecs, le roque est noté « 0-0 » Mémoriser une suite de coups Une suite de coups peut être stockée dans un voyage. La première étape pourra contenir le premier coup des blancs et le premier coup des noirs, la deuxième étape contiendra les deuxièmes coups de chaque couleur, etc … Vous avez à présent tous les outils en main pour mémoriser les ouvertures aux échecs. Dans les débuts des championnats du monde de mémoire, cet exercice constituait une épreuve à part entière, avant d’être supprimée car les amateurs de ce jeu avaient un avantage certain sur les néophytes. Avec ce que vous venez de voir, quelqu’un qui ne sait pas jouer aux échecs peut se constituer un catalogue d’ouverture supérieur à la plupart des amateurs !
Exercice
Essayez de mémoriser la liste des coups suivants dans un voyage de 5 étapes: 1 - e4 / e5 ( il s’agit ici des pions ) 2 - Cavalier f3 / Cavalier c6 3 - Fou c4 / Fou c5 4 - Roque / d3 5 - Cavalier c3 / roque Ce n’est pas un exercice facile mais il restera plus facile de l’exécuter avec un échiquier réel.
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Mémoire et jeux
Comment gagner au BlackJack grâce à sa mémoire Article du 25 novembre 2011 http://www.potiondevie.fr/blackjack-memoire/ Votre mémoire est un avantage certain dans de nombreux domaines. Mais il en est un qui est particulièrement rémunérateur : Le casino ! Et notamment le Black Jack. C’est suite à un commentaire sur cet article phare que j’ai reçu des mails me demandant plus de précisions. Alors prêts à découvrir comment certains mnémonistes se font bannir à vue des casinos ? C’est parti ! Les règles du Black Jack sont simples, voici le but, pour ceux qui ne connaissent pas : Après avoir reçu deux cartes, le joueur tire des cartes du sabot pour s’approcher le plus possible de la valeur 21 sans la dépasser. Le croupier joue le rôle de la banque et essaie lui aussi de s’approcher de 21. Chaque joueur joue contre la banque et non contre les autres. Chaque carte vaut sa valeur ( 2 / 3 / 4 / 5 / etc … ) et les figures valent 10 pts. Comment utiliser sa mémoire en 3 étapes pour gagner ? Ici pas de martingale. Mais par contre, un cerveau entraîné est capable de mémoriser les cartes.Je l’ai fait ici, sur un jeu, sans beaucoup d’entraînement.Ce qu’il vous faut, c’est un système fiable. Dans les grands casinos, le jeu se déroule avec un sabot ( pile ) constitué de 8 jeux de cartes. Ce qui fait 416 cartes à mémoriser ? Pas exactement. Car les cartes des 8 jeux reviennent 8 fois chacune. Vous avez donc toujours 52 images différentes à mémoriser, pas plus. Avoir un système fiable Votre première tâche est de vous constituerun système fiable de 52 images mentales. Cela n’a aucune importance de quelle carte représente quoi. Le but suprême est que chaque carte vous rappelle immédiatement l’image associée. Ici c’est la vitesse d’exécution qui prime. En situa183
tion de Casino, avec le stress et la vitesse du croupier,vous n’avez pas le droit à l’erreur. Vous devez limiter au maximum votre temps de réflexion, sinon vous serez vite dépassé. La bonne nouvelle pour l’avoir testé, c’est que plus vous travaillez votre système, c’est à dire plus vous passez de temps à choisir les bonnes images, plus vous serez efficace dans la rapidité de restitution. Donc bonne nouvelle : l’entraînement porte vite ses fruits à ce niveau-là. Marquer les cartes jouées L’avantage au BlackJack, c’est que les cartes jouées ne reviennent pas. Ce qui fait que plus vous avancez dans la partie, plus votre mémoire sera un avantage précieux, car vous saurez les cartes qui restent à jouer ! Maintenant que vous savez parfaitement et en un clin d’oeil quelle carte représente quelle image, il vous faut un moyen de garder en mémoire que cette carte a été jouée et que donc, vous aurez moins de chance de tomber dessus. Il existe plusieurs façons de faire. Je vais vous donner la mienne à titre d’exemple : Pour moi l’as de coeur est tout simplement un gros coeur rouge battant et dégoulinant. Au début de la partie je visualise autant de coeurs qu’il en reste en jeu ( 4 et chaque fois qu’un as est joué sur la table, j’en détruis un mentalement ( j’utilise souvent la grenade pour cela, comme vu dans cet article ). De cette façon si l’as de coeur est rejoué plus tard, je remarque instantanément qu’il en manque un car je l’ai détruis précédemment. J’en retire un autre, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus du tout. À ce moment là, lorsque je détruis mentalement le dernier coeur, je sais qu’il ne reste plus d’as en jeu. Une autre méthode consiste à visualiser un seul objet mais à lui attacher autant d’étiquettes que d’exemplaire. Chaque carte qui est jouée, on retire une étiquette. L’entraînement ! Commencez par prendre votre temps à mémoriser un seul jeu de cartes. Puis deux. Puis 3, et enfin 4. Prenez tout le temps qu’il vous faut et effectuez ces répétitions au calme. Dans un deuxième temps, prenez un seul jeu et forcez vous à aller plus vite. 184
Mémoire et jeux
Utilisez même l’effet autoroute si vous sentez que vous avez peur d’aller plus vite. Dans un troisième temps, mémorisez un jeu de carte classique en prenant votre temps, mais faites le avec toutes les sources de distraction possibles et imaginables ! Le mieux serait même de tenir une conversation avec un complice en même temps que vous mémorisez ! Être à l’aise avec les cartes prend assez longtemps et est assez exigeant en terme d’entraînement. Bien sûr,le paiement est à la hauteur des efforts, mais même en maîtrisant à la perfection, vous n’aurez jamais 100% de réussite, car je le redis : il ne s’agit pas d’une martingale et la méthode n’est pas infaillible.
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Mémoriser un jeu de 52 cartes
« Le destin mêle les cartes et nous jouons » Arthur Schopenhauer
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XII. Mémoriser un jeu de 52 cartes La mémorisation d’un jeu de cartes à jouer dans le désordre a quelque chose de magique. C’est une application spectaculaire de toutes les techniques de mémoire. Les cartes sont abstraites, n’ont que deux couleurs pour 4 symboles, sont froides et sans émotions. Réciter dans l’ordre un jeu de cartes est toujours quelque chose d’impressionnant pour les personnes qui y assistent et le réaliser pour la première fois est comme un tournant pour chaque utilisateur des techniques de mémorisation. En ce qui me concerne, la première fois que je réussis cet exercice fut comme une révélation qui, de fil en aiguille, m’a amené jusqu’au livre que vous lisez aujourd’hui. C’est grâce à cette partie que j’ai compris réellement que les techniques de mémorisation pouvaient être transposées à n’importe quelle application.
1. Le jeu de 52 cartes Un jeu traditionnel est donc composé de 52 cartes, réparties en 4 symboles ( pique, cœur, carreau, trèfle ) et deux couleurs ( rouges et noir ). Cela fait 4 séries de 13 cartes ( As, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, Valet, Dame, Roi ) Chacune de ces 52 cartes doit représenter un personnage avec une action unique qui lui est propre. Comme je l’ai mentionné dans le chapitre sur les chiffres, vous avez fait la plus grosse partie du travail en composant votre système numérique basé sur vos personnages et vos actions. D’une certaine manière, vous allez employer la même méthode pour mémoriser les cartes. Vous avez donc toutes les cartes en main ( ! ) pour réussir cet exercice.
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Mémoriser un jeu de 52 cartes
Comment associer les cartes à des personnages ? Il n’y a aucune règle. Si la dame de cœur vous fait penser à votre petit( e ) ami( e ), qu’il en soit ainsi ! Si le roi de Trèfle est votre père, fort bien ! Je recommande dans un premier temps de regarder chaque carte et d’y placer vos évidences, les personnes qui comptent pour vous avant toute chose. Il est possible que vous arriviez à remplir chaque figure de chaque série avec votre entourage. Le problème va se poser plutôt sur les nombres. Une fois que vous avez attribué les êtres qui vous sont chers à des figures que vous pourrez facilement retenir, vous aurez déjà avancé. Sachez que vous pouvez également utiliser les personnages des 100 personnes 100 actions que vous avez déjà en mémoire ! Voici la méthode que j’ai utilisée, au tout début, pour mémoriser les jeux de cartes. Comme vous allez le voir, elle mélange un peu tout en restant simple. Vous pourrez vous en inspirer, ou même l’utiliser telle quelle, et vous pourrez la modifier par la suite pour la faire correspondre à votre personnalité. Pour les séries de chiffres de 2 à 10, j’ai commencé par utiliser le système simple numérique. Le 2 correspondait au son « N », le 3 au son « M », le 4 au son « R », le 5 à « S », le 6 à « Che », le 7 à « T » ou « D », le 8 à « P » ou « B », le 9 à « Ke » ou « Gu » et le 10 à « L » et si possible « Lo » De cette façon, je savais que telle carte allait me donner tel son. Il me restait à trouver une façon de distinguer le 2 de Trèfle du 2 de Pique par exemple. Une fois ma « grammaire des cartes » établie, il me restait à associer les séries à des sons pour distinguer chaque carte. Pour les piques j’ai pris le son de base « P » ou « ique ». Dans le cas où aucune image ne se présente, les piques me font également penser à des objets pointus.
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Pour les cœurs j’ai pris le son de base « Co » ou « Go » ou « que » comme dans « Cœur ». Les cœurs me font également penser à des images sensuelles et romantiques également si je n’arrivais pas à une image satisfaisante dans mon esprit malgré cette « grammaire ». Pour les carreaux, j’ai pris le son « Ro ». Les carreaux me font aussi penser à des vitres. Enfin, pour les Trèfles, j’ai pris le son « Ter » ou « Tre » comme dans « trèfle ». Le trèfle a une symbolique d’un rapport à l’argent pour moi au cas où je n’arrivais pas à une image concluante avec les sons. En ce qui concerne les As, j’ai pris des libertés pour les as de cœur et de carreaux. J’ai tout simplement décidé de visualiser un énorme cœur qui bat pour l’as de cœur et un magnifique diamant brillant pour l’as de carreau. Ce sont les deux seules images qui ne sont pas des personnages mais qui sont tellement puissantes que je ne pouvais les remplacer par autre chose. Pour les figures, j’ai également eu une démarche plus abstraite ( mais qui marche pour moi ! ). Les rois et reine sont des couples dans mon système. Le roi et la reine de pique sont un couple d’amis réels, tout comme le roi et la reine de Trèfle. Le couple de cœur est un couple spécial, et celui de carreaux un couple du show-biz. Il me restait les valets qui n’avaient rien à voir avec les couples, mais que j’ai pu associer à d’autres amis proches et connaissances. Avec ces combinaisons de sons, et ces mnémoniques de personnes et mes connaissances réelles, j’ai pu associer chaque carte sans relief à des images vivantes et qui signifiaient quelque chose pour moi. Voici les premières images que j’ai utilisé pour mon système: Pique : As : un aspic ( un serpent ) 2 : ma tante 3 : un ami d’enfance 190
Mémoriser un jeu de 52 cartes
4 : Audrey Totou 5 : le père Noël 6 : Geneviève de Fontenay 7 : un ami 8 : une infirmière 9 : une amie 10 : Sherlock Holmes Valet : un touriste rencontré sur un bateau Dame : une amie Roi : son copain ! Cœur : As : un cœur qui bat 2 : Dracula 3 : une collègue de travail 4 : Mylène Farmer 5 : Sonic le Hérisson 6 : Maïté 7 : Hercule Poirot 8 : Gad Elmaleh 9 : un moine 10 : une amie Valet : un ami Dame : ma petite amie Roi : moi Carreau : As : Un diamant brut brillant 2 : Jean-Pierre Coffe 3 : Christian Clavier 4 : Guillaume Tell 5 : une amie 6 : une collègue de travail 7 : une grand-mère 8 : un bourreau 9 : un assassin 10 : Madonna Valet : Un ami 191
Dame : Angelina Jolie Roi : Brad Pitt Trèfle : As : Asterix 2 : un ami suisse 3 : un farfadet 4 : Horatio Caine ( personnage de série TV ) 5 : Hulk Hogan 6 : Un viking 7 : James Bond 8 : un poissonnier 9 : un sans-abris 10 : Dexter ( personnage de série TV ) Valet : Un ami Dame : une amie Roi : son copain ! Les associations que vous ferez seront différentes et très personnelles. Parfois, une carte vous fera penser à quelqu’un quasi-systématiquement. Dans ce cas là, n’hésitez pas à utiliser cette nouvelle association. D’autres fois, vous penserez avoir trouvé une très bonne association mais qui ne revient pas beaucoup en mémoire. Remplacez-là. Un autre cas de figure est celui ou vous confondez une carte avec une autre. Virez l’une des deux associations ( ou les deux ) pour repartir sur autre chose. Au fond, quelle que soit votre méthode d’attribution des personnages aux cartes, vous devrez les répéter jusqu’à ce que vous puissiez voir instantanément quel est le personnage rattaché à la carte que l’on vous présente.
Exercice
Prenez du temps pour vous bâtir une liste des cartes à jouer et associez chacune d’elle à un personnage imaginaire ou réel, ou à un ami. Répétez 192
Mémoriser un jeu de 52 cartes
cette liste un peu chaque jour pour qu’elle ne puisse plus faire de doute pour vous. N’hésitez pas à utiliser des mnémoniques absurdes ou des associations tirées par les cheveux. L’essentiel est d’arriver à associer instantanément chaque carte à un personnage que vous avez choisi.
2. Mémoriser le jeu de 52 cartes Maintenant que chaque carte est associée à un personnage ou une personne choisie, vous pouvez mémoriser les 52 cartes. Plusieurs options s’offrent à vous. La méthode la plus simple à mettre en œuvre ( mais la moins performante à mon sens ) est de placer chaque personne dans un voyage de 52 étapes. De cette manière, lors du rappel des cartes, vous saurez exactement qui se trouve à chaque étape, et comme vous savez déjà l’ordre des étapes, il vous sera facile d’effectuer un rappel. Comme seule une personne se trouve à chaque étape, il vous faudra l’animer, et la faire interagir avec l’environnement pour éviter l’oubli. Cette méthode est simple à mettre en place et suffisante si le but est juste d’épater vos amis, ou de vous prouver que c’est réalisable ( sans aide magique ! ) A ce niveau de vos connaissances sur les techniques de mémorisation, pourquoi ne pas placer 2 ou 3 personnes à chaque étape ? Cela ne vous nécessiterait qu’un voyage de 26 étapes, et donc un processus de mémorisation plus rapide. La seule chose à laquelle vous devrez faire attention, c’est de vous définir des « règles de lecture » de vos images. Par exemple, vous pouvez vous imposez de placer la personne 1 à gauche et la personne 2 à droite de l’image, de façon à ne pas confondre l’ordre des deux personnes lors de votre rappel. Il n’y a rien de plus rageant que de faire une seule erreur lors d’un rappel d’un jeu entier, tout cela à cause de 2 cartes inversées !
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Ou bien vous pouvez placer la personne 1 en haut de votre scène mentale et la personne 2 en bas. Faites comme bon vous semble. Pour ma part, je privilégie le sens de lecture, donc, de gauche à droite. Placer plus de 3 personnes dans une même étape est un peu plus exigeant en termes de concentration et pas plus efficace. Vous gagnez un voyage encore plus court, mais vous multipliez les risques d’erreurs et d’inversions des cartes. Pour moi, la meilleure façon à ce jour de mémoriser un jeu de cartes rapidement et efficacement est d’utiliser le voyage couplé avec la technique des 100 personnes / 100 actions. Chacun de vos personnages doit également avoir une action unique que seul lui peut réaliser, exactement de la même façon que les 100 personnes /100 objets. Sauf que si vous avez décidé de reprendre tout ou partie votre liste, vous savez déjà quelle action leur donner ! Pour les autres, vous devrez les associer à une action qui ne porte pas à confusion. Faites notamment attention si plusieurs chanteurs/chanteuses se trouvent dans vos personnages car il faut leur donner une action différente. Vous ne pouvez pas utiliser le chant 2 fois. Il faudra trouver une autre action ou un autre personnage. Supposez que votre jeu de cartes commence par cette séquence : 7 de cœur 5 de pique 4 de Trèfle Roi de cœur 6 de cœur 8 de carreau Le 7 de cœur est votre première carte, et dans le système que j’ai choisi, il correspond à Hercule Poirot. Hercule Poirot effectue une action: celle de votre deuxième carte. Celle-ci est le 5 de pique qui correspond au père Noël. L’action unique du père Noël est : Conduit son traîneau Votre troisième carte est le 4 de trèfle: Horatio Caine. 194
Mémoriser un jeu de 52 cartes
Dans la première étape de mon voyage, je visualise Hercule Poirot en train de conduire le traîneau du père Noël devant Horatio Caine qui l’arrête pour excès de vitesse ! Toutes vos associations seront sur la mini séquence: Personne + action + personne Une personne effectue une action devant / avec / pour / etc … une autre personne. Une fois cette mini séquence achevée, vous revenez au début. Les cartes 4, 5 et 6 prendront place dans la deuxième étape de votre voyage, soit 3 cartes mémorisées par étape. Cette technique permet d’éviter les inversions de personne grâce aux actions qui ne sont faites que par une seule personne. Votre quatrième carte est le roi de cœur, ce qui correspond à … Moimême ! Je m’imagine en train d’effectuer l’action de la carte suivante : le 6 de cœur ( Maïté ) Dans mon système, l’action de Maïté est en train de faire la cuisine avec un rouleau de pâtisserie. Je m’imagine donc en train de faire la cuisine avec un rouleau de pâtisserie devant la carte suivante: le 8 de carreaux ( le bourreau ) ! Cette image est suffisamment improbable pour être mémorable, à fortiori lorsque l’on connaît mes « talents » de pâtissier ! On peut imaginer que je sois obligé de cuisiner pour éviter la décapitation par notre cher Bourreau à la deuxième étape de mon voyage. Avec un tel système, vous aurez besoin d’un voyage de 18 étapes. Les 17 premières comprendront une scène composée de 3 cartes et la dernière étape ne comportera qu’une seule carte.
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Alternative : Vous pouvez tout à fait envisager un voyage de 26 étapes avec deux cartes par étape. Une personne effectue une action en interaction avec l’environnement. C’est un tout petit peu plus long ( et encore ), mais limite encore plus le risque d’inverser deux cartes.
Exercice
Il est temps de mémoriser votre premier jeu de cartes complet. Prenez votre temps. Vous pouvez vous amusez à vous chronométrer régulièrement pour augmenter le challenge ainsi que vos performances.
3. Mémoriser plus d’un jeu de cartes Il se peut que vous soyez pris au jeu et que sur un coup de tête ( folie ? ) vous décidiez de mémoriser plus d’un jeu d’affilé. Bien plus. C’est là aussi un bon exercice pour progresser et s’habituer à stocker de grandes quantités de données. Vous pouvez mémoriser plusieurs jeux de cartes à la suite, auquel cas, vous devrez utiliser un voyage différent par jeu. Faites attention de bien maîtriser vos voyages, particulièrement si vous tentez plus de deux jeux ! Répétez vos voyages avant de commencer l’exercice. Je vous recommande même d’intégrer à la première étape de chacun de vos voyage un numéro géant dans votre image ( 1, 2, 3 etc. ) symbolisant le numéro du voyage en question et donc l’ordre dans lequel vous devrez l’utiliser. Ce n’est pas nécessaire si vous mémorisez deux jeux, mais dans le cas où vous voulez accomplir un « exploit mnémonique » et mémoriser
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Mémoriser un jeu de 52 cartes
plus de 3 jeux, ce nombre visuel à l’entrée de chacun de vos voyages peut vous éviter la confusion entre eux !
Mémoriser des jeux mélangés Une autre variante consiste à mélanger deux jeux ou plus entre eux dans un exercice de mémorisation plus difficile. Vous avez des chances de tomber sur des séquences de cartes insolites comme par exemple deux fois la même carte ( valet de pique, valet de pique ) ou même trois fois ( 8 de pique, 8 de pique, 8 de pique ) Si vous utilisez la technique du voyage, il y a vraiment peu de chances pour que ce genre de séquence vous trouble. Après tout, une infirmière qui fait une piqûre à une autre infirmière dans le jardin n’est pas la même image qu’une infirmière faisant une piqûre dans la salle de bain. Vous pouvez choisir un voyage plus long, ou même coller plusieurs voyages entre eux pour cette tâche. Cela ne fait aucune différence. Comme toujours, assurez-vous de bien maîtriser chacune des étapes de vos voyages. Avant de commencer, il est toujours bien d’effectuer une révision de chacun des voyages que vous allez utiliser.
Un mot sur l’utilisation des voyages Lorsque j’ai commencé à m’entraîner à la mémorisation de jeux de cartes pour améliorer ma vitesse d’association, j’ai pris l’habitude d’utiliser toujours les 2 mêmes voyages, en remplaçant à chaque fois ce que j’avais mémorisé précédemment par de nouvelles associations. Assez rapidement un problème s’est posé: lors du rappel des séquences de cartes je me suis mis à faire des erreurs car des anciennes images me revenaient en tête à la place des nouvelles. Parfois, certaines images crées la veille étaient plus puissantes que d’autres crées le jour même ! Afin d’éviter ce genre de désagréments, je préconise de laisser reposer chacun de vos voyage court terme ( voyage que vous utilisez pour mémoriser des choses que vous ne voulez pas garder en tête indéfiniment ) au moins 48h. 197
Quand je me suis mis à mémoriser sérieusement des jeux de cartes en vue de tester ma méthode, je faisais quatre tentatives par jour au minimum, du lundi au vendredi, soit un minimum de 20 jeux de cartes aux séquences différentes à mémoriser par semaine. J’ai rapidement dû créer 26 voyages pour pouvoir continuer mes tests. Sur ces 26 voyages, je n’en maîtrisais que 10 à 12. J’étais un peu moins confiant des autres. Au fur et à mesure de leur utilisation, je parvins à les maîtriser aussi bien que les autres. En ce sens, mémoriser plein de jeux de cartes pendant des semaines m’a permis de me créer une base de voyages intéressante pour nombre d’applications différentes. A force d’entraînement et d’auto-discipline, je suis parvenu à mémoriser un jeu de carte en moins de 2 minutes. Ce temps est vraiment très bon pour un début, même si les meilleurs du monde le font en moins de 30 secondes ! La différence est que je n’y consacre pas autant de temps que ces athlètes ! A force d’entraînement le processus devient de plus en plus rapide. Les associations se font de plus en plus vite et les localisations défilent comme des diapositives que l’on ferait défiler à toute vitesse. Est-ce vraiment important de mémoriser un jeu de cartes en 30 secondes ou en 3-4 minutes ? Je ne pense pas, mais ce qui est sûr, c’est qu’avec la méthode du voyage qui utilise votre mémoire à long terme ainsi que de la pratique, vous pourrez effectuer des temps record. Bonne chance !
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Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles
« Je suis né le 15 Juillet 1978, c’était un samedi »
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XIII. Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles Voici une application inattendue et très spectaculaire de la mémoire. Vous allez être capable de déterminer le jour de la semaine de n’importe quelle date du 20ème siècle ou du 21ème siècle. L’intérêt de cette application est avant tout pour fixer des dates dans le futur aux jours qui vous intéressent sans avoir besoin d’agenda. Très pratique lorsque l’on prend beaucoup de rendez-vous sans regarder si les jours nous accordent. Il y a un autre intérêt: se rendre compte qu’il n’y a pas besoin d’être un autiste ou un génie pour réaliser ce genre de prouesses. Votre mémoire va encore vous surprendre.
1. Une grande fête à la maison Imaginez qu’aujourd’hui c’est votre anniversaire. Il fait un temps radieux et votre meilleur( e ) ami( e ) a décidé de vous organiser une fête surprise. 100 personnes assistent à votre anniversaire, réparties dans chaque pièce de votre maison. La liste des invités ressemble étrangement à votre liste des 100 personnes de votre système double numérique. Chacune de ces personnes représentera une année, de 1900 à 1999 pour le 20ème siècle ou de 2000 à 2099 pour le 21ème siècle. Par exemple, Jack Bauer ( chiffre 24 dans mon code ) représenterait 1924 ou 2024 suivant le siècle, alors que Sherlock Holmes représenterait l’année 1918 ou 2018 ( Sherlock Holmes est le chiffre 18 ). Certaines personnes sont dans le jardin, d’autres dans la salle de bain, d’autres dans la cuisine, la chambre etc. En fait, chaque pièce comprend 14 ou 15 personnes. Vous allez voir qui se trouve où dans un instant.
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Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles
2. La méthode Nous allons donner un code numérique à chaque partie de la date que l’on souhaite retrouver: un code chiffre pour l’année, un code chiffre pour le mois et un code chiffre pour le jour. La somme de ces 3 codes chiffres nous donnera un autre code final qui traduira le jour de la semaine. En fait il s’agit simplement d’une double addition et de convertir le total en un jour de la semaine. Rassurez-vous pour la partie calcul, si vous savez compter jusqu’à 31 alors vous pourrez réaliser toute la partie « mathématique » de cette tâche. La fête se déroulant chez vous va vous aider à retenir tous les codes dont vous n’avez pas besoin.
2A. Le code chiffre des années Vous allez diviser votre maison ( ou tout autre endroit très familier pouvant contenir votre fête ) en 6 pièces + le jardin ou le square proche. Chaque salle devra porter un numéro entre 1 et 6. Le jardin ( ou le square ) aura le chiffre 0. Pour le numéro de la pièce, vous avez deux solutions: - Soit vous concevez les pièces comme un voyage séquencé et logique, dans ce cas, vous savez quelle pièce est la numéro 1, 2, 3 etc … - Soit vous utilisez le système numérique simple pour associer à chaque pièce le numéro. Par exemple, si le chiffre 1 ressemble pour vous à un crayon géant et que vous voulez que la pièce 1 soit votre chambre, vous n’avez qu’à imaginer un crayon géant planté au milieu de votre lit. Si la pièce numéro 2 est la cuisine et que votre association simple pour le chiffre est un cygne, vous pouvez visualiser ce cygne barbotant dans l’évier par exemple. 201
Imaginez la répartition suivante: 1 - le jardin 2 - la chambre 3 - le salon 4 - la cuisine 5 - la salle de bain 6 - le bureau 7 - le hall Votre prochaine étape est de mémoriser quels sont les invités présents dans chaque pièce. Cela nous donnera le précieux code chiffre pour l’année. Si on vous demande une date de 1946 par exemple, vous devez savoir que Picsou ( code 46 dans la liste des 100 personnes ) est dans la chambre, ce qui vous donne le code chiffre 1 ( la chambre ) Inutile de dire que vous devez utiliser votre propre liste d’invités dans le système double numérique. Pour les besoins de l’exemple, j’utiliserai ma propre liste. La liste de ces personnes est issue de calcul beaucoup plus complexe qu’il est inutile d’apprendre pour cette application, aussi, pour simplifier le processus, je vous ai mit directement quelle personne se trouve dans quelle pièce. Voici donc les invités se trouvant dans le jardin ( pièce 0 ): 1900 = Une veuve 1951 = Céline 1906 = Un paysan 1956 = Derren Brown 1917 = Chuck Norris 1962 = Un étudiant 1923 = Une amie 1973 = Un ami d’enfance 1928 = Ma tante 1979 = Hercule Poirot 1934 = La mort 1984 = Un Bourreau 1945 = Une amie 1990 = George Clooney Placez toutes ces personnes dans votre jardin, faites les interagir entre elles. Imaginez George Clooney discuter avec Chuck Norris, La veuve pleurer 202
Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles
devant la mort, votre tante discuter avec Hercule Poirot etc. Utilisez vos 5 sens et prenez votre temps pour bien mémoriser les 14 personnes présentes dans le jardin. Une fois ceci effectué, dirigez-vous vers la chambre où un autre groupe d’invités vous attend. Chambre ( code 1 ) 1901 = Ma mere 1907 = James Bond 1912 = Tarzan 1918 = Sherlock Holmes 1929 = Un moine 1935 = Un homme des cavernes 1940 = Un ami d’enfance 1946 = Picsou
1957 = Satan 1963 = Michaël Schumacher 1968 = Un farfadet 1974 = Un ami 1985 = Barrack Obama 1991 = Une étudiante 1996 = Maggie
Même démarche, visualisez les personnes interagir entre elles. Essayez d’imaginer les conversations qui pourraient avoir lieu entre Obama et James Bond, ou comment un moine essaye de convertir Satan à la religion. Tarzan se balançant au lustre de votre chambre, Michaël Schumacher présentant sa formule 1 à votre maman, etc … Ces scènes doivent anniversaire !
être
inoubliables.
Après
tout,
c’est
votre
N’oubliez pas non plus de faire interagir chaque personne à l’environnement dans lequel il est présent. Cette petite tâche est importante: il s’agit de la glue qui fixera vos personnes à leurs pièces respectives. Ainsi, Sherlock Holmes pourrait inspecter la tapisserie de votre chambre avec sa loupe pour regarder des empreintes. Maintenant que vous connaissez la méthode, voici les listes des invités répartis dans les pièces suivantes: Le salon ( 2 ) 1902, 1913, 1919, 1924, 1930, 1941, 1947, 1952, 1958, 1969, 1975, 1980, 1986, 1997. 203
La cuisine ( 3 ) 1903, 1908, 1914, 1925, 1931, 1936, 1942, 1953, 1959, 1964, 1970, 1981, 1987, 1992, 1998. La salle de bain ( 4 ) 1909, 1915, 1920, 1926, 1937, 1943, 1948, 1954, 1965, 1971, 1976, 1982, 1993, 1999. Le bureau ( 5 ) 1904, 1910, 1921, 1927, 1932, 1938, 1949, 1955, 1960, 1966, 1977, 1983, 1988, 1994. Le hall ( 6 ) 1905, 1911, 1916, 1922, 1933, 1939, 1944, 1950, 1961, 1967, 1972, 1978, 1989, 1995. La mémorisation des 100 personnes dans les 7 pièces constitue la tâche la plus longue de la mémorisation du calendrier.
Exercice
Afin de tester vos associations, quel est le code de la pièce ( qui correspondra donc au code chiffre de l’année ) dans laquelle se trouvent ces années ? 1927 1934 1995 1900 1994
2B. Le code chiffre du mois Votre seconde étape consiste à donner un code chiffre pour les mois. Là-encore, ces chiffres ne sont pas arbitraires mais sont les résultats de
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Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles
calculs. Ils sont inutiles pour votre mémorisation, aussi voici directement les codes à associer à chaque mois: Janvier = 1 Avril = 0 Février = 4 Mai = 2 Mars = 4 Juin = 5
Juillet = 0 Août = 3 Septembre = 6
Octobre = 1 Novembre = 4 Décembre = 6
Il vous suffit donc d’associer chaque mois à son code correspondant. Pour cela, une solution facile est d’utiliser le système simple numériquequi convertira le chiffre en forme facile à retenir pour vous. Voici mes associations: Janvier = 1 Janvier est le premier mois de l’année, il est logique qu’il est le chiffre 1 ! Février = 4 Février me rappelle « fève ». Le 4 a la forme d’un bateau dans mon système numérique simple. J’imagine un cargo rempli de fèves de cacao. Mars = 4 Mars comme Marseille, le vieux port rempli de voiliers. Avril = 0 Avril, le mois du poisson d’avril. Le 0 est un ballon. Je m’imagine en train de déguster une soupe de poisson jusqu’à ce qu’un ballon vienne atterrir dans mon assiette, m’éclaboussant de sauce tomate au passage ( ceci reste mon association tordue, mais l’une des plus puissantes en ce qui me concerne ) Mai = 2 Mai comme le cri du canard qui fait « meh meh meh meh » ! Tiré par les cheveux, mais qui fonctionne très bien pour me souvenir du cygne ( 2 ). Juin = 5 Juin comme l’expression « fumer un joint ». J’imagine un serpent ( code pour 5 ) fumer un joint.
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Juillet = 0 Juillet c’est l’été, la saison où je jouais au ballon avec mes amis d’enfance. Rien de plus puissant qu’un souvenir chargé d’émotions comme celui là. Aôut = 3 Août il fait chaud. Les femmes bronzent sur la plage avec les seins à l’air. ( oui le 3 ressemble à une paire de seins de profil avec beaucoup d’imagination ). Septembre = 6 Mois de la rentrée, Les écoliers vont à l’école lentement à dos d’éléphant ( 6 ). Octobre = 1 Du film « Octobre rouge » représentant le drapeau de l’URSS ( 1 pour drapeau ). Novembre = 4 Novembre comme le vendée globe qui a lieu en novembre. Le Vendée-Globe est une course de voiliers ( code 4 ). Décembre = 6 Décembre est le dernier mois de l’année, donc le dernier code: 6. Cette liste n’est pas difficile à mémoriser. Faites bien attention à bien associer le mois avec son code. Ce n’est jamais bon de juste mémoriser des listes de chiffres sans lien. Les exemples précédents sont mes associations pour vous montrez qu’il n’est nul besoin de créer des images complexe, un simple mot, une simple syllabe peut suffire à faire votre association. A vous de piocher dans votre esprit !
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Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles
2C. le code du jour C’est le code le plus facile car il est instinctif. Voici comment il se présente ( là encore, je vous passe les calculs pour en arriver là ): Dimanche = 1 Lundi = 2 Mardi = 3 Mercredi = 4 Jeudi = 5 Vendredi = 6 Samedi = 0 Il suffit de veiller à faire démarrer votre semaine par le dimanche et de terminer par le 0 pour le samedi. Comme vous pouvez le remarquer, les codes de l’année, du mois et du jour sont tous entre 0 et 6 ( 7 chiffres ). C’est normal, car c’est le nombre de jours dans une semaine, et c’est quand même l’information que l’on cherche à obtenir au final ! Pour obtenir le code du jour de la semaine, retranchez de la date autant de fois que possible le nombre 7 et prenez le chiffre restant. Exemple: Si la date est le 15, vous pouvez retirer 2 fois le nombre 7 et il restera 1. ( 2x7 =14 ) Si votre jour est le 21, vous pouvez retirer 3 fois 7, et il restera 0. Votre code pour le jour sera 0. Si votre jour est le 3 du mois, vous ne pouvez pas retirer 7 ( nous l’allons jamais dans les négatifs ), vous devez donc prendre le chiffre 3 comme code du jour.
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3. Le calcul du jour Pour calculer le jour de la semaine correspondant à une date, ajoutez simplement les 3 codes ( année + mois + jour ) et retranchez autant de fois que possible le nombre 7 du total ( si ce total excède 7 bien sûr ). Quelques exemples décortiqués ensemble: 22 octobre 1985 Code du jour: Je peux enlever 3 fois 7 de 22, et il restera 1. Code du mois: Octobre = 1 Code de l’année: 1985 ( 85 = Barrack Obama ) = 1 ( Barrack Obama se trouve dans la pièce 1, la chambre ) 1+1+1 = 3. Je ne peux retirer 7 du total, le jour reste 3, donc le mardi. ( dimanche =1, lundi = 2, mardi = 3 ) 30 septembre 1934 Code du jour: 4x7 = 28. Il reste 2. Code du mois: Septembre = 6. Code de l’année: 34 ( la mort ) se trouve dans la pièce numéro 0 ( le jardin ). 6+2+0 = 8. Je peux enlever une fois 7, et il restera 1. Le code 1 du jour étant le dimanche, le 30 septembre 1934 était un dimanche. 31 décembre 1999 ( à la veille de l’an 2000 ! ) Code du jour: 4x7 =28, il reste 3 Code du mois: décembre = 6 Code de l’année: le personnage numéro 99 se trouve dans la salle de bain donc 4. 6+3+4 = 13. On peut retrancher une fois 7, et il restera 6. Le réveillon du 31 décembre 1999 était un vendredi ! Le cas des années bissextiles Les années bissextiles sont des années divisibles par 4 ( 1984, 1988, 1992, 1996, 2000 etc. )
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Mémoriser le calendrier des 20ème et 21ème siècles
Si vous êtes confronté à une date impliquant une année bissextile entre le 1er janvier et le 29 février ( et seulement une date dans cette fourchette ), retirez simplement 1 du résultat final. Exemple : 14 février 1984 Code jour = 2x7, il reste 0. Code mois = 4 ( février ) Code année = le bourreau ( 84 ) se trouve dans le jardin = 0 0+4+0 = 4. J’enlève 1 au résultat car la date est dans une année bissextile entre le 1er janvier et le 29 février, donc 3. Le 14 février 1984 était un mardi. Plus vous vous entraînez, plus vous progressez. Au début cet exercice prend un peu de temps à faire de tête, mais les calculs ne sont pas compliqués et un peu toujours les mêmes, donc ils se font de plus en plus rapidement. La tâche la plus importante est la répartition des invités dans chaque pièce de votre maison sans en oublier un seul. Commencer la semaine par le dimanche est également une habitude pas très évidente au début, mais là encore, ce n’est pas véritablement ce qu’on pourrait appeler un obstacle.
4. Et les autres siècles alors ? Au début du chapitre je vous ai dit que nous pouvions mémoriser également le 21ème siècle ( dont les dates à venir ). Grande surprise ! Non seulement vous pouvez mémoriser facilement le 21ème siècle, mais vous pouvez également mémoriser le 19ème et le 18ème siècle ! Est-ce difficile ? Non. En fait, il faut ajouter à nos 3 codes un 4ème code: le code du siècle ( non ce n’est pas le nom d’une formule secrète révolutionnaire mais bien un code pour déterminer quel siècle utiliser )
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Voici ces codes ( là encore, je vous passe les calculs ) 18ème siècle ( entre 1753 et 1799 ) : 4 19ème siècle ( entre 1800 et 1899 ) : 2 20ème siècle ( entre 1900 et 1999 ) : 0 21ème siècle ( entre 2000 et 2099 ) : 6 Comme vous pouvez le remarquer, nous avons pris toute notre démonstration sur le 20ème siècle avec le code 0. Nous ne faisions que calculer une somme de 3 codes ( jour+mois+année ). Le code siècle étant 0, notre calcul s’arrêtait là. Pour une date sur un autre siècle, il faudra encore ajouter le code du siècle. Exemples: 14 juillet 1789 Code du jour: 2x7 =14, il reste 0. Code du mois: Juillet = 0 Code de l’année: le personnage 89 ( l’infirmière ) se trouve dans le hall = 6. Code du siècle: 4 0+0+6+4 = 10. Je retire une fois 7, il reste 3. La prise de la Bastille était un mardi. 11 septembre 2001 Code du jour: 1x7, il reste 4 Code du mois: Septembre = 6 Code de l’année: 01 dans la pièce 1 Code du siècle: 6 ( 21ème siècle ) 4+6+1+6 = 17. Je retire 2 fois 7, il reste 3. Les attentats du World Trade Center étaient un mardi également. Exercez-vous sur plusieurs dates de naissance et vérifiez sur internet que vous arrivez au bon résultat. Vous constaterez par vous-même qu’il n’est nul besoin d’être un génie ou Rain-Man pour mémoriser plusieurs siècles de calendrier !
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PARTIE 3 Plus loin dans la mÉmoire
Anatomie de la mémoire Article du 31 octobre 2011 http://www.potiondevie.fr/anatomie-memoire-services/ Depuis le temps que je vous parle de cerveau et de mémoire, vous n’avez toujours pas vu comment était organisé la mémoire, ou plutôt LES mémoires. Vous allez comprendre pourquoi vous retenez bien certaines choses, et pas d’autres. Non, vous n’aurez pas Alzheimer parce que vous ne vous rappelez pas les noms et les visages ! Mon ami Jérémy du blog Demainjechange m’a demandé si je comptais un jour écrire un article sur les différents types de mémoire. Synthétiser en un article les différentes mémoires, leurs façons de fonctionner sont vraiment trop complexes. Aussi, environ une fois par mois, je vous parlerai de chacune des mémoires que vous allez découvrir ici, en faisant le rappel vers les articles précédents à chaque fois. Ma petite entreprise … Considérez votre mémoire comme une entreprise composée de plusieurs services. Ces services interagissent ensemble dans un but commun : Votre réussite. Cette entreprise est localisée dans un pays appelé Cerveau. Chaque mémoire est localisée à un endroit différent du cerveau, que l’on appelle des « aires » ( hippocampe, thalamus, cortex, frontal, etc … ). Si une de ces aires est touchée ( comme par exemple suite à un accident ), la mémoire concernée est endommagée, ce qui peut provoquer des pertes de mémoire, de langage et tout un tas de maladies pas drôles qui sont le sujet de beaucoup d’épisodes du Dr House, par exemple.
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Anatomie de la mémoire
Quels sont les services de votre entreprise ? Les mémoires liées à vos 5 sens Évidemment, les mémoires les plus populaires et celles dont vous avez le plus entendu parler sont les mémoires liées à vos 5 sens. Voici quelles sont-elles et quelles sont leurs fonctions. La mémoire visuelle La mémoire visuelle est celle dont vous vous servez le plus lorsque vous utilisez les méthodes de Potiondevie, comme dans cet exercice par exemple. C’est cette faculté à mémoriser les formes, les images, une partie d’un texte. Mais ce n’est pas que cela : En effet, votre mémoire visuelle permet aussi de transformer mentalement ce que vous voyez, par l’imagination ou le rêve ! Si vous arrivez à faire des associations mentales, c’est grâce à votre mémoire visuelle ! Fort heureusement, c’est la mémoire la plus développée chez bon nombre d’individus. La mémoire auditive La mémoire auditive est évidemment celle qui permet de se souvenir des sons. Elle est beaucoup plus étendue qu’il n’y parait. Elle est composée de la mémoire phonologique ( se souvenir des syllabes, de leurs associations, et des syllabes des langues étrangères ). la mémoire musicale ( reconnaître les mélodies, les extraire de l’environnement extérieur ). ainsi que la mémoire sensorielle auditive, qui stocke sur une courte durée ( moins de 3 secondes ) les informations auditives générales ( était-ce la voix d’un homme ou d’une femme ? une voix d’enfant ? une voix grave ? ) La mémoire olfactive Elle permet de mémoriser plusieurs centaines d’odeurs différentes, dont les fameux cookies que vous faisait votre grand-mère par exemple ! Malheureusement elle n’est que peu développée chez l’être humain, au contraire du chien qui est le champion de la mémoire olfactive.
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La mémoire sensorielle La mémoire sensorielle n’est pas un service à part entière. C’est un peu les ressources humaines de votre entreprise. Elle se situe en fait un peu dans chaque service. Vous avez vu la mémoire sensorielle auditive un peu plus haut par exemple. Il existe également la mémoire sensorielle visuelle ( les couleurs ), la mémoire sensorielle olfactive, et celle du toucher dont on parle ici. Mais c’est également la mémoire qui se souvient des mouvements. L’autre nom est la mémoire kinesthésique. C’est également dans cette mémoire que l’on trouve le dernier sens : le goût. Se souvenir des goûts ! Votre dessert préféré, l’aliment que vous Les « super-mémoires » Ce sont ces mémoires qui déterminent votre intellect, votre créativité, vos raisonnements, et à peu près tout ce qui détermine votre succès futur. Il est particulièrement recommandé de les travailler et de ne pas déléguer leurs tâches aux smartphones et autres applications high-tech. La mémoire sémantique Si votre mémoire est une entreprise, alors la mémoire sémantique représente vos locaux, votre logement, vos stocks de produits, votre matériel de travail. La mémoire sémantique contient l’ensemble des données que vous avez mémorisé sur le monde et sur vous-même. Elle contient entre autres la mémoire encyclopédique et est capable d’associer les mots et les concepts entre eux. Si je vous demande de me trouver des exemples de reptiles, c’est cette mémoire qui va chercher et qui va vous mettre en tête les mots « serpent », « varan », « iguane » etc. Tout ce qui appartient à l’histoire, la géographie, les sciences est également stocké ici. C’est également elle qui vous indique le sens profond d’un film, d’une série, d’un livre, d’une oeuvre. C’est la plus durable, et c’est là que vous rangez les données en utilisant les techniques de Potion de Vie comme celle-ci.. Car c’est l’endroit le plus fiable. Plus votre réflexe est de consulter wikipédia ou google sans intention de retenir les choses, plus vous mettez cette mémoire au chômage.
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Anatomie de la mémoire
La mémoire de travail Appelée aussi la mémoire à court terme. C’est elle dont vous vous servez lorsque vous êtes confrontés à des nouveaux concepts, nouveaux mots. C’est elle dont vous vous servez dans le processus de mémorisation. L’immense majorité des gens s’en servent également à tort comme mémoire de stockage. L’apprentissage par coeur et les répétitions sans fin, ca vous dit quelque chose ? L’apprentissage par coeur avec la simple répétition est inefficace car la mémoire de travail ne peut contenir que 7 données à la fois. Lorsque vous conduisez, votre mémoire de travail est remplie à bloc d’informations importantes ( vitesse, état de la route, autres conducteurs, signalisation, etc … ). Il est donc difficile d’écouter attentivement une conversation nouvelle tout en conduisant dans une situation qui demande de l’attention. La mémoire de travail fonctionne avec la mémoire procédurière. C’est elle qui enregistre les procédures, comme par exemple quand vous apprenez à conduire. Au début vous essayez de mémoriser chaque geste, chaque mouvement, etc … Après ça vient tout seul. La mémoire procédurière transmet ses informations à la mémoire sémantique. La mémoire à court terme et procédurières sont menacées par tout ce qui fait les opérations à notre place. Une calculette pour des opérations simples, et n’importe quel logiciel ou application qui nous fournit directement la réponse sans avoir à réfléchir alors qu’on la connait. La mémoire spatiale La mémoire des lieux, des objets, des repères visuels dans l’espace se trouvent ici. Vous vous en servez également lorsque vous mémorisez grâce aux techniques que je livre sur Potion de Vie ou plus simplement lorsque vous cherchez à rattraper un objet que l’on vous lance. Elle calcule la vitesse, la trajectoire, et le danger. Pour la mémoire des lieux et des objets, elle se travaille en étant plus attentifs, plus vigilants. Pas toujours évident lorsque l’on fonctionne en mode autopilotage dans la rue par exemple. La mémoire épisodique La mémoire épisodique est personnelle. C’est l’image de marque de votre entreprise. C’est ce qui la différencie des autres. Elle personnalise les informations. Vous vous souvenez de ce que vous faisiez lorsque vous avez appris les attentats du 11 septembre. Vous vous souvenez où 217
vous avez fêté l’an 2000, et les plus beaux jours de votre vie. On appelle cela la mémoire autobiographique. La mémoire épisodique est également celle qui vous alerte quand « vous avez déjà vu cela quelque part ... » Elle est donc reliée à toutes les autres mémoires que vous avez lues jusqu’à maintenant! Voici donc comment fonctionne votre entreprise. Il n’y a pas une mais des mémoires qui travaillent de concert pour vous permettre tout le succès que vous méritez. Vous avez maintenant le choix de lui faire confiance, de la faire travailler, de lui donner un emploi, ou bien d’externaliser ses tâches et de vous faire assister par toute la haute technologie qui nous entoure. Les conséquences d’une mémoire laissée « au chômage » ne sont pas encore très connues car ce phénomène est assez nouveau, mais je ne pense pas qu’elles soient bonnes pour l’être humain. Nous en sommes arrivés là avec nos valeurs, notre raisonnement, nos émotions et une mémoire personnalisée des choses. Je ne me vois pas confier mon avenir, mes capacités de réflexion, ma créativité, etc …, à une machine ou des programmes.
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Foire aux questions Voici une liste détaillée des questions qui reviennent souvent au sujet de la mémoire.
1. Comprenons-nous toujours ce que nous mémorisons ? Oui. Notre cerveau a beau trouver des connexions dans tous les domaines, il a besoin de se raccrocher à des choses connues. Nous avons besoin de donner du sens aux choses. C’est pour cela qu’il est si difficile de mémoriser les noms et les visages sans passer par des lieux ou des détails physiques. Nous ne pouvons mémoriser que ce que l’on comprend, tout simplement.
2. Peut-on tout mémoriser ? Oui, tous les domaines. La seule limite est votre imagination et votre capacité à associer les choses entre elles.
3. Est-ce vrai que nous n’utilisons que 10% de notre cerveau ? Non. Jamais trouvé d’étude confirmant cette hypothèse. C’est une croyance populaire qui a la vie dure. Mais il suffit de raisonner logiquement: comment peut-on mesurer le % d’utilisation de notre cerveau puisque l’on ne connaît pas son potentiel maximum ?
4. La mémoire photographique existe ? Non. En 1886, un journaliste russe du nom de Shereshevsky surnommé « S » a beaucoup été étudié par le neuropsychologue Alexander Luria. Luria disait que S possédait la mémoire photographique. Il en a même écrit un livre. S était capable de retenir des listes de 20 objets en 40 secondes et de mémoriser parfaitement des séries de 50 chiffres en quelques minutes. Avec les techniques que vous possédez à présent, cela voudrait dire que vous aussi vous avez la mémoire photographique. 20 objets en 40 secondes, voudrait dire 1 objet toutes les deux secondes.
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Foire aux questions
Rappelez-vous notre mémorisation d’un jeu de 52 cartes. Cela me prenait 2 minutes ( avec peu d’entraînement ) pour mémoriser des cartes qui se ressemblent soit 17.33 cartes en 40 secondes, pratiquement la même performance que le « légendaire » S. Quant à sa performance des chiffres, depuis que les championnats du monde de mémoire existent, il serait classé bon dernier chaque année.
5. Le café, ami ou ennemi ? Ami, mais avec parcimonie. Une bonne tasse de café aide à la concentration. Au-delà de deux par jour, les effets sont néfastes si l’on compte mémoriser beaucoup de choses.
6. Du poisson et de la musique classique pour mémoriser efficacement ? Il n’existe pas de régime qui fera de votre cerveau une super machine à mémoriser. Si certaines études et autres rubriques médicales et reportages TV vantent les mérites de tel ou tel aliment, je peux vous garantir que sans régime particulier, vous pouvez atteindre une mémoire exceptionnelle. L’ex champion du monde Ben Pridmore avait pour habitude de se nourrir d’hamburgers et de Coca-Cola avant chaque compétition. Il mémorise un jeu de cartes en 31.28 secondes et détient actuellement le record du monde de nombres mémorisés en 5 minutes. Seul l’entraînement et une capacité à associer les choses vous permettront de mémoriser efficacement. Quant à la musique classique, elle est source de distraction, donc néfaste lorsque l’on mémorise. Que ce soit du classique, du hard rock, du jazz ou n’importe quelle autre musique. Beaucoup d’athlètes mémorisent avec un casque anti-bruit sur les oreilles pour se concentrer davantage.
7. N’as-tu pas peur de retenir des choses inutiles et qu’elles ne s’effacent jamais ? Non. Sans répétition, les choses finissent par s’effacer. Même avec beaucoup de répétitions, les choses s’effacent. Toute notre vie d’écolier a été basée sur la répétition des informations ( par cœur ). Qu’en reste t-il quelques années après l’avoir quittée ? 221
8. Il est possible d’augmenter les performances de sa mémoire grâce à certains médicaments, est-ce vrai ? Oui. C’est un problème aux Etats-Unis entre autres, où les étudiants se dopent en se faisant prescrire des médicaments contre les troubles de l’attention. Vos capacités augmenteraient de 20% et en contrepartie vous auriez une batterie d’effets secondaires physiques et psychologiques ainsi que des dommages cérébraux pour le reste de votre vie. Ce que je vous propose avec les techniques, c’est d’augmenter vos capacités de mémorisation de 50-100% sans autre effet secondaire que celui d’éclater de rire en pleine image mentale en associant trois choses loufoques.
9. Donc maintenant, tu n’oublies jamais rien ? Rien de ce que je veux retenir. Pour le reste, je continue à oublier des choses, comme tout le monde !
10. Pourquoi mémoriser alors que les machines le font à notre place ? Par soucis d’hygiène cérébrale. Pourquoi cuisiner alors que les plats surgelés existent ? Pourquoi faire du calcul mental alors que la calculette le fait mieux ? Ce ne sont pas les machines qui me permettront de créer, de raisonner, de prendre les meilleures décisions, de garder mon esprit critique et vivace. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il vaut mieux créer les machines plutôt que les utiliser et d’en être totalement dépendant. J’ai remarqué également que moins j’utilisais mon cerveau, moins je prenais de bonnes décisions. Ca ne m’empêche pas d’avoir un ordinateur, un baladeur mp3, un téléphone portable …
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Foire aux questions
Les 7 légendes urbaines de la mémoire Article du 5 octobre 2011 http://www.potiondevie.fr/legendes-urbaines-memoire/ Depuis le temps qu’on nous rabâche un tas d’idées farfelues sur la mémoire, la façon dont fonctionne notre cerveau etc, je me suis dit qu’il était temps de recenser les 7 légendes urbaines concernant la mémoire en général. Beaucoup de ces légendes continuent de vivre parce que la croyance populaire les répète tellement qu’elles sont devenues comme une réalité qu’on ne remet même plus en question. Elles sont entrées dans l’inconscient collectif. Il est toujours bon, je trouve, de retourner vers ces fameuses lois établies. Cela aiguise notrecuriosité, notre esprit critique et notre créativité. Sans cette capacité à remettre en cause, nous polluons notre esprit, comme l’article que j’ai écris surle développement durable de l’esprit. Voyons quelles sont donc ces 7 légendes urbaines concernant la mémoire : La mémoire décline inévitablement avec l’âge. La mémoire décline que si on la laisse à l’abandon. Souvent la retraite est synonyme de relâche au niveau intellectuel lorsque l’on a travaillé pendant des années avec une utilisation constante dans le travail. Ce qui fait que les capacités mnésiques diminuent naturellement. Il est également vrai que certaines parties du cerveau ne se réactivent plus aussi vite ( les dendrites ). Cependant, un entretien régulier de sa mémoire permet à n’importe qui de ne pas subir de déclin de sa mémoire. Je suis sûr que comme moi, vous avez autour de vous des exemples de personnes âgées avec une excellente mémoire … La mémoire est innée, elle ne s’acquiert pas. Seule la reconnaissance des visages comporte des composantes génétiques ( physionomie ). Pour le reste des domaines d’application de la
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mémoire, ce n’est pas vrai. Il s’agit de comprendre comment fonctionne le cerveau ( par réseaux et images comme vu danscet articleetcelui-ci ) . Une fois que l’on habitue son cerveau à fonctionner par associations,même la personne avec la réputation d’être très étourdie peut posséder en peu de temps une mémoire d’éléphant. Avec les techniques de mémorisation, cette même personne peut avoir une mémoire que n’importe qui qualifierait de « surhumaine ». Il faut être surdoué pour avoir une bonne mémoire. D’ailleurs le Q.I et la mémoire sont corrélés. Encore une fois, non. Je sais qu’on voit souvent des espèces de « tours de magie » à la télévision où une personne mémorise des listes d’objets ou des jeux de cartes, prend un air théatral pour se concentrer et les récite machinalement. Cela n’a rien à voir avec l’intelligence. Mémorisez les objets deux par deux dans votreagenda mental, et vous serez capable d’en faire autant. Seriez-vous un génie pour autant ? Peut-être que le Q.I est corrélé à la mémoire, je n’en sais rien. Vu qu’une partie des questions concerne la mémoire ( et les fameuses listes d’objets justement ) , c’est possible … Mais dans ce cas, il faut avoir une approche différente du problème : Exercez votre mémoire, et vous gagnerez automatiquement du Q.I, comme expliqué ici. Il faut un régime spécial pour avoir une bonne mémoire. Si vous pensez qu’il faut le même régime qu’un athlète sportif pour avoir une bonne mémoire,vous vous trompez. Certains aliments sont réputés « bons » pour la mémoire,mais les résultats des études indiquent des effets très réduits, à la limite du négligeable, après des années de test. Le fromage de chèvre, le fer ou n’importe quelle marque d’eau gazeuse n’y changera rien. Deux choses sont sûres cependant : Il faut boire pour irriguer le cerveau, et il faut du sommeil suffisant pour le reposer. Ces deux composantes liées traditionnellement aux conseils régime en tout genre s’appliquent ici.
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Foire aux questions
Le café, le Redbull et le Coca-cola sont nuisibles à la mémoire. Pour le café, comme on l’a vu ici, une tasse est au contraire bénéfique à la concentration, en « réveillant » le cerveau. Au-delà, l’effet excitant perturbe la concentration et non pas la mémoire, ce qui est quand même assez différent, même s’il est plus difficile de mémoriser sans attention particulière. Nous utilisons 7% de notre cerveau. On l’entend souvent celle-là. Mais puisque l’on ne connait pas l’étendue des possibilités de notre cerveau, comment est-il possible de déterminer que nous en utilisons 7, 10, 20 ou 50% ? Depuis le temps que l’Homme cartographie le cerveau, il est à présent capable de déterminer précisément chaque recoin responsable de chaque réaction et chaque pensée. On peut même prédire une demi seconde à l’avance sur quel bouton un Homme va appuyer entre deux grâce à l’IRM. Alors 7% … La mémoire photographique existe. L’exemple populaire et médiatique est celui de cet homme qui est capable de redessiner New-York vu du ciel au moindre détail. Même si sa performance est très impressionnante, elle ne me parait pas impossible en ayant du temps et de la détermination couplés à certaines techniques de mémorisation visuelles. Si cet homme a une mémoire photographique, alors il ne serait pas difficile pour lui de mémoriser le chiffre PI ou un jeu de cartes dans l’ordre alors. Malheureusement, je n’ai jamais vu d’autres performances sur d’autres sujets de sa part. Un autre exemple était le fameux Shereshevsky, que la presse russe avait surnommé « S » en 1845. On disait qu’il avait une mémoire photographique car il était capable de mémoriser 50 chiffres en 2 à 3 minutes et s’en souvenir des années après. Aux championnats du monde, avec un tel score, il terminerait … dernier !
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Conclusion
« Hasta la Vista, baby » Terminator
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Conclusion Votre voyage à travers la mémoire s’achève. J’espère que le séjour vous a plu, vous a étonné et vous a démontré que l’on pouvait faire confiance à son cerveau afin de se surprendre et de ne plus être dépendants des ordinateurs et autres gadgets High-tech. Notre cerveau est comme un muscle et si on ne l’utilise pas, il s’atrophie. Nous perdons alors toute capacité à raisonner de façon logique, nous perdons peu à peu notre esprit critique, notre capacité et notre motivation à apprendre. Lorsque nous n’avons plus l’envie et la curiosité sur le monde qui nous entoure, nous devenons blasés. « Toute ta vie tu iras à l’école » Apprendre, c’est avancer, et il n’y a pas d’âge pour cela. J’ai voulu au travers de ce livre vous partager ma solution à la problématique « comment apprendre en s’amusant ? » Pour certaines personnes, c’est inné, pour d’autres non. Comment expliquer que les pays scandinaves, et notamment la Finlande produisent les meilleurs résultats scolaires ? Pourquoi n’apprendrait-on pas à nos élèves à utiliser leur imagination pour associer les choses et les relier entre elles de la même façon que les mots clés ? Après tout, Einstein était un grand créatif. Je suis persuadé qu’utiliser son imagination pour apprendre est beaucoup plus intuitif qu’on ne le croit. Le cerveau aime les couleurs, les choses vivantes, les émotions … Il n’y a pas une mais des mémoires et chacun d’entre nous en fait une utilisation différente. La répétition n’est pas suffisante. C’est comme manger tout le temps le même aliment: on finit par s’en lasser. Nous avons besoin d’alimentation équilibrée et saine. Pour les informations, c’est identique. Donnons du goût, de la couleur et de la vie aux informations que l’on souhaite retenir. 228
Conclusion
J’ai plusieurs fois avancé le concept de cerveau que l’on pourrait comparer à un ordinateur. Je pense que pour l’instant le cerveau est supérieur à la machine. Nous sommes doués d’émotions et nous pouvons associer des notions abstraites entre elles facilement. Nous avons une âme, des sentiments et de la sensibilité. Je dis « pour l’instant » car le prix à payer pour le progrès technologique et son confort risque bien d’être notre capacité à créer, associer et réfléchir. Les grands orateurs de la Grèce antique n’avaient pas besoin de tablette numérique ni de Powerpoint pour dérouler leur discours. De nos jours, des milliers de gens à travers le monde s’inspirent des techniques de l’antiquité pour passer des examens, sortir des discours, devenir des encyclopédies vivantes, des génies dans leur domaine. Aujourd’hui c’est votre tour.
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Comment vaincre la procrastination ( partie 1 ) Article du 14 novembre 2011 http://www.potiondevie.fr/vaincre-procrastination/ Bonjour à toutes et à tous. Aujourd’hui, je vais vous montrer comment j’ai pu terrasser la procrastination et comment vous pouvez en faire autant. Ce fléau est le premier ( et souvent le seul ) ennemi au changement que vous souhaitez. Vous n’aurez aucune liste à faire, ni même de papier ou de crayon à sortir. La procrastination ne se combat pas avec des listes de choses à faire dans un ordre donné. Vous n’aurez aucun livre à lire, aucun exercice à faire tous les matins pendant 15 jours, et vous n’aurez pas à réfléchir 30 minutes pour écrire ce que vous désirez. Vous savez déjà ce que vous désirez. Pour vaincre la procrastination, il faut la comprendre, et connaître ses points faibles. Le but de cet article est de vous montrer le véritable adversaire, de provoquer une réelle prise de conscience. Pas besoin de papier et crayon pour cela. Juste besoin de votre attention maximale. Étape 1 : Comprendre le fonctionnement de l’ennemi Qu’est ce que la procrastination ? Même si la plupart le savent déjà, il est bon de la définir. La procrastination est le fait de tout remettre au lendemain. Elle se manifeste dans tous les aspects de votre vie professionnelle et personnelle. C’est celle qui vous dit que ce serait bien d’apprendre l’espagnol mais qui vous empêche de le faire pour X raison ( souvent le temps ). Celle qui vous dit que ce serait bien de voyager en Inde et en Chine, et aux USA et en Australie, pour vous retrouver 10 ans plus tard à visiter l’Italie parce que « c’est moins long à organiser et c’est aussi joli » .
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Comment vaincre la procrastination
Vous achetez des légumes parce qu’il faut avoir une vie saine, et ils finissent à la poubelle parce que vous avez oublié de les manger. Vous allez lire un livre génial que l’on vous a conseillé, mais pas aujourd’hui, vous êtes trop fatigué( e ), vous commencerez demain. Votre bibliothèque déborde de livres que vous n’avez jamais lu. Cette fois c’est sûr, vous allez attaquer ce rapport important pour votre carrière. Pas obligé de commencer maintenant quand même,vous avez 3 mois pour le faire. Vous le rédigez la nuit à la veille de sa remise, bâclé. Vous allez arrêter de fumer, c’est décidé. C’est votre 12 ème tentative, mais cette fois c’est différent. Vous allez écrire un article génial pour votre blog. Mais d’abord, vous passez par votre boite mail, vous consultez les réponses aux commentaires sur un autre blog, vous regardez votre page facebook, vous regardez une dernière fois les actualités du jour ( on sait jamais, peut-être qu’une guerre a éclaté entre-temps ? ) Vous êtes prêt( e ) à commencer,mais avant vous allez manger un petit quelque choseet appeler un( e ) ami( e ). Comment la procrastination fonctionne Le mode opératoire de ce criminel, vous le connaissez. La procrastination retarde vos actions pour aller vers ce que vous désirez. Jusqu’au moment où ces actions sont tellement retardées que vous oubliez, ou que vous placez dans la pile des actions à faire et que vous ne ferez jamais. Lorsque vous prenez conscience que vous ne ferez jamais ce qui serait bien pour vous,vous vous sentez comme une merde, vous déprimez, jusqu’au jour où vos désirs se re-manifestent pour quelque chose d’autre, vous commencez à planifier ce que vous devrez faire pour l’obtenir, et la procrastination reviendra. Vous n’aurez jamais ce que vous voulez. La procrastination y veillera et retardera vos actions.
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A partir de là, cinq solutions sont habituellement testées: 1. Le déni. Cette fois vous le ferez. Ce n’est pas la procrastination qui vous en empêchera. Vous vous imposez une discipline de fer qui marchera un temps. Pas suffisant pour les longs projets et renforce le sentiment de déprime lorsque vous échouez. 2. La raison karmique. Finalement si vous ne l’avez pas fait, c’est que vous ne le vouliez pas vraiment, pas vrai ? Vous vous amusez de votre naïveté pour vous rendre compte plus tard que ce sera la même chose pour tous vos désirs. Vous passerez votre vie à « vous chercher » et à ne jamais terminer ce que vous commencez. 3. L’abandon. Finalement à quoi bon se lancer dans des projets irréalistes ? Je ne suis pas fait( e ) pour cela. Ce n’est pas mon caractère. D’ailleurs, j’ai du repassage à terminer. 4. La recherche de trésor. Vous avez acheté le dernier livre révolutionnaire. Avec lui, c’est sûr, vous allez vaincre une fois pour toutes la procrastination. Vous allez vous transformer en machine à déplacer les montagnes. 3 semaines après vous rangez le livre sur une étagère à la fin du 3ème chapitre. Lorsque vos amis vous demanderont si ce livre est bien, vous direz qu’il est génial pour masquer votre honte de n’avoir pas testé les exercices demandés. Vous vous rendez compte qu’il faudra bien plus qu’un livre ou une méthode payante à 1000€ pour vaincre la bête. 5. L’auto-réconfort. Vous savez ce qu’il faudra faire le temps venu lorsque de VRAIES idées arriveront. La procrastination, vous la connaissez comme si vous l’aviez faite. Vous ne savez pas pourquoi, mais ces idées n’arrivent jamais et vous ne vous sentez pas plus heureux( se ). En attendant, vous prodiguez aux autres des conseils anti-procrastination que vous n’appliquez pas vous-même. D’ailleurs, ce ne serait pas ce que je suis en train de faire ? Pas exactement. Pour l’instant, je n’ai donné aucun conseil miracle. Aucune méthode. Je n’ai fait que vous rappeler ces épisodes douloureux qui surgissent beaucoup plus souvent que l’on pense.
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Comment vaincre la procrastination
Si ces exemples vous parlent, c’est parce je les ai vécus comme vous et parce qu’ils continueront de nous arriver. La procrastination ne meurt jamais Aussi rassurant qu’un premier ministre parlant de la crise, je vous assène ça comme cela.Et pourtant c’est vrai. La procrastination, c’est comme la série des Scream.Quand vous pensiez en avoir fini, voilà qu’ils vous en pondent un autre encore plus abominable. La raison de cette vie éternelle est simple : Si la procrastination meurt, vous mourrez aussi. Pourquoi donc ? La procrastination est reliée au centre des plaisirs de notre cerveau. Celui qui anticipe les récompenses à venir. Si vous préférez passer votre week-end chez des amis à boire et à faire la fête plutôt que de réviser pour votre examen, ce n’est pas pour rien. Si manger une salade c’est plus sain,vous préférerez manger une pizza si l’occasion vous est offerte. Si taper un rapport est chiant,il le sera moins après avoir regardé le dernier épisode de votre série ou après avoir écouté votre musique préférée. Faire du sport c’est bien, mais aujourd’hui il pleut, et passer le reste de l’après-midi sur le canapé est beaucoup plus confortable, alors tant pis, vous en ferez deux fois plus la prochaine fois. Partant du principe que nous sommes reliés à la recherche de plaisir, si nous éliminons définitivement cette recherche, nous éliminons donc nos désirs. Nous mourrons. Pas au sens physique du terme, mais au sens de l’âme. Le combat est quotidien et ne porte pas que sur les grands projets. La procrastination fait partie de vous. Les gens changent constamment de projets Encadrez cette phrase, collez-la sur votre frigo et lisez la quotidiennement s’il le faut. Au moment où vous avez une idée géniale en tête, vous pouvez avoir le plan précis et les étapes du début à la fin pour arriver à vos faire ce dont vous désirez. 233
Vous vous voyez même déjà à la dernière étape de ce projet. Vous êtes sur-motivés. Mais s’il est « facile » de se motiver pour faire le ménage, aller courir 10km ou réviser un texte de droit, cela l’est beaucoup moins lorsqu’il s’agit de projets plus longs comme organiser un voyage, se lancer à son compte ou apprendre une langue par exemple. Il y a un facteur qui est mal utilisé, c’est le temps. Entre le moment où vous êtes sur-motivés et le moment où les choses commenceront à prendre une tournure plus sérieuse, moins fun, vous aurez changé. Votre état d’esprit ne sera plus le même, vos priorités auront été redistribuées. Si vous deviez réaliser en un coup de baguette magique votre rêve tout de suite, vous le feriez. Seulement ce n’est pas possible et un grand projet implique une sur-motivation quotidienne. Dès que votre idée géniale n’est plus « fun » pour votre cerveau, d’autres choses passeront avant. Vous savez que ce dossier à rendre vous améliorerait votre carrière à terme, seulement vous préférez jouer à des jeux vidéos. Vous savez que vous devriez finir ce livre ou ces exercices, mais vous avez quelque chose de plus fun à faire juste avant. La vérité est que notre cerveau redistribue constamment nos priorités avec le temps. Vous pouvez avoir une priorité un jour et une autre le lendemain. Vous pouvez avoir un agenda vide et pourtant réussir à repousser des rendez-vous pénibles ( qui a dit le dentiste ? ) Vous n’êtes pas le même qu’il y a 5 minutes et vous ne serez pas le même demain. Bouddha disait « il n’y a rien de constant, si ce n’est le changement ». En être conscient va vous permettre de lancer un plan d’attaque spécial. Le but de ce plan est tout simplement de faire tout ce que l’on désire sans tout faire foirer à cause de la procrastination. 234
Comment vaincre la procrastination
Comment vaincre la procrastination ( partie 2 ) Article du 16 novembre 2011 http://www.potiondevie.fr/vaincre-procrastination-2/ Bonjour. Voici la suite du guide anti-procrastination en 3 étapes. Dansle dernier articlevous avez vu comment la procrastination agissait et comment elle faisait partie de nos vies. Maintenant que vous connaissez la bête et que vous savez que vous ne pouvez pas la tuer, vous allez apprendre à la mettre au régime jusqu’à ce qu’elle devienne trop faible pour prendre le dessus sur vous. Et c’est l’objet de l’étape 2 Étape 2 : Mettre la procrastination au régime Piquer son dessert favori Comme vous l’avez vu dans le dernier article, la nourriture de la procrastination est le plaisir. Même ne rien faire peut-être considéré comme un plaisir comparé à une corvée. Vous ne pouvez pas vous passer de nourriture. Mais vous pouvez manger plus sainement. Si vous regardez bien, la procrastination se nourrit depetitsplaisirs. Il n’y a pas beaucoup de valeur ajoutée au fait de regarder la télé plutôt que de rédiger un rapport important pour votre carrière. Pourtant, c’est ce que vous préférez faire. Sortir en boite et boire jusqu’à plus soif pour rentrer complètement défait ne vous apporte rien à part la gueule de bois comparé à faire votre ménage,pourtant vous préférez le faire. A force de manger ses desserts favoris ( les petits plaisirs improductifs ), la procrastination n’a plus de place pour la nourriture qui vous apporterait réellement quelque chose : vos plaisirs à long terme. 235
Vous me voyez venir. Vous venez de prendre conscience que tous les plaisirs immédiats sont les desserts favoris de votre ennemi la procrastination. Maintenant, il faut les lui supprimer, et cela, c’est plus facile à dire qu’à faire. Autant essayer d’interdire à une ado de se passer de son portable pas vrai ? Votre mission est de vous nourrir d’abord des plats de résistance ( vos grands projets ) avant de laisser libre court à un petit dessert ( petit plaisir improductif ). De telle sorte quela procrastination maigrira en même temps que vous vous sentirez plus heureux. Avant de voir concrètement comment vous pouvez faire la différence entre un « plat de résistance » équilibré et un « dessert écoeurant »,regardez comment la procrastination est devenue de plus en plus obèse aujourd’hui. Plaisir instantané VS plaisir à long terme Si vous voulez, tout de suite, je vous donne 1000€. Mais si vous attendez l’année prochaine, je vous en donnerai 2000. Vous allez sûrement prendre les 1000€ tout de suite plutôt que de devoir attendre 365 jours pour en avoir 2000. Et si dans 4 ans, je vous donnais 1000€ et que si vous attendiez 5 ans, je vous en donnais 2000 ? Dans cette situation, vous attendriez surement un an de plus pour avoir le double de récompense.Vous avez déjà attendu 4 ans, alors un an de plus, c’est rien. Pourtant, est-ce que les paramètres ont changé entre la première et la deuxième situation ? Non. Vous avez un an à attendre pour avoir le double de récompense.
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Comment vaincre la procrastination
Dans la première situation, vous ne pouvez pas le faire, dans la deuxième si. Pourtant vous seriez plus riche avec 2000€ qu’avec 1000 non ? Je vous propose une petite vidéo fort instructive maintenant. Cela s’appelle le test du chamallow. Une maman installe son enfant dans une pièce avec un chamallow. Elle lui dit qu’il a le choix : il peut attendre le retour de sa maman pour avoir un deuxième chamallow ou bien le manger tout de suite. Pour la petite histoire, une étude avec le même test a été réalisée sur une génération, et il a été démontré que les enfants qui avaient réussi ce test avaient des positions sociales plus élevées, un meilleur salaire et un sentiment d’épanouissement supérieur à ceux qui avaient échoué ! Le monde d’aujourd’hui vous présente les chamallows sur un plateau. Tout est instantané et vous n’avez même plus besoin de sortir de chez vous. Le règne des petits plaisirs sur les plaisirs que l’on met du temps à bâtir est total. Pourtant, ce qui détermine notre bonheur, notre accomplissement,ce sont bien les choses que l’on bâtit. Qu’est-ce-qui vous rend le plus heureux : d’avoir construit votre propre maison en deux ans ou avoir bâtit un chateau de sable en une heure ? La réponse serait évidente si nous étions des êtres logiques. Mais nous ne le sommes pas. Et les marketeurs l’ont bien compris. Nous sommes constamment happés par les promotions, les publicités et le côté immédiat des choses. Ce n’est pas tant la solution qui nous intéresse, mais son côté instantané et facile. Le côté facile de la chose joue également un rôle non négligeable dans la procrastination.
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Ce qui est long n’est pas facile, et donc n’est pas fun. C’est schématisé, mais dans le monde actuel, même nos enfants sont formatés à penser de la sorte ! Il n’est pas étonnant d’échouer à toute tâche qui demande plus de deux étapes ! Et pourtant, il faut en passer par là … Étape 3 : La métacognition Maintenant que vous avez compris le problème qui n’est pas votre caractère paresseux ou une mauvaise gestion du temps ou bien un sentiment d’utopie, il vous reste à trouver le moyen de limiter votre nombre de chamallows. Il y a pour cela une seule compétence à travailler : la métacognition. Ce mot barbare est simplement la capacité à s’observer soi-même dans l’action. Maintenant que vous avez pris conscience des situations de procrastination, de comment et de pourquoi elles arrivaient, vous allez les repérer beaucoup plus vite. Et vous serez alors mis dans la même situation que les gamins devant leur chamallow. Vous allez alors vous observer en train de faire face à ce choix, ce qui n’était pas le cas avant. Comme de la même façon où vous vous disputez avec quelqu’un et à un moment vous vous dites : « Est-ce que ca sert à quelque chose que je continue là maintenant ? Je suis énervé( e ), mes mots dépassent ma pensée, je ferai mieux d’arrêter et de reprendre plus tard » Sans cette capacité, vous continueriez la dispute jusqu’aux assiettes cassées. 238
Comment vaincre la procrastination
Il vous faut utiliser cette même capacité vis à vis des situations de procrastination. S’observer dans l’action, c’est comme être le spectateur, le réalisateur et l’acteur de son propre film. Avant vous n’étiez qu’acteur, sans recul. Maintenant, vous pouvez prendre du recul en direct. La procrastination n’est rien d’autre qu’une série de pulsions de plaisir, et c’est là que 90% des gens confrontés au problème font l’erreur capitale : Ils consacrent leur énergie sur la gestion des tâches et non sur leur maîtrise d’eux-mêmes. Vous devez consacrer votre énergie à augmenter votre maîtrise de vos impulsions. Et vous vous connaissez mieux que n’importe quel livre ou méthode ou gourou. C’est pour cela que sur ce coup là je ne vous dit pas : Prenez une feuille et … ou bien téléchargez le dernier …. Je vous dit que vos chamallows ne sont pas les miens et vice-versa.Je vous dit que vous savez comment vous distraire de vos objectifs avec des petits plaisirs ( la procrastination ) Et si vous utilisiez le même stratagème pour vous distraire de vos petits plaisirs par des petites étapes d’un grand projet chaque fois que vous êtes tenté ?
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Remerciements À l’heure où j’écris ces mots, pas loin d’un an s’est écoulé depuis le début de l’aventure du livre que vous tenez dans les mains. Que de chemin parcouru ! Celui-ci a été long et rapide à la fois. Long parce que j’avais largement sous-estimé le travail nécessaire après la rédaction, et court parce que le livre était devenu ma petite habitude, ma petite aventure au cours de laquelle j’ai l’honneur d’avoir eu l’appui et les conseils de beaucoup de personnes. Ma mère et mon père, qui m’ont élevé avec des valeurs, qui m’ont appris à ne pas dépenser plus que ce que j’avais et qui ont fait qu’aujourd’hui je leur suis reconnaissant à jamais. Max, Thierry et David, mes meilleurs amis qui m’ont toujours soutenu et qui ont cru en ce projet et le message que je souhaitais faire passer. Je me sentais honoré chaque fois que vous m’avez demandé conseil sur n’importe quel sujet. De mon côté, j’ai toujours été fier d’être votre ami et admiratif de qui vous êtes devenu au fil du chemin qu’on partage dans la vie, malgré le gouffre de la distance ou le temps qui nous manque. Pierre-Alban (alias Pat), sans qui Potion de Vie n’aurait jamais pris l’envergure qu’il a aujourd’hui. Celui vers qui je me tourne quand j’ai un problème technique, et celui qui m’a accompagné dans un nombre incalculable d’aventures durant toutes les années 2000. Celui qui bosse un dimanche à 15h pour mettre un logo sur un site et créer un forum. Sache que je me triture les méninges pour savoir de quelle façon te remercier. Anne-Laure, qui s’est attaquée à la tâche titanesque de relire l’intégralité du livre, et de reformuler mon phrasé, parfois incompréhensible ! Grâce à toi, j’ai pu avancer à une vitesse exceptionnelle. Quant à tes qualités d’écriture… Tu sais que tu dois l’exploiter !
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Remerciements
Nanou, que j’aurai adoré avoir eu comme collègue de classe. Tu m’as donné des pistes qui se sont toutes révélées passionnantes à suivre, en psychologie, et sociologie et même parfois en neurosciences ! Lionel Radisson, qui a eu la gentillesse d’accepter de s’occuper de mon projet au niveau du graphisme et de la mise en page. Il a également su s’adapter à un certain rythme de travail et mes multiples changements d’avis de dernière minute. Lionel, tu es bourré de talent. Je ne doute pas de ton succès à venir. Fabienne, la fille de Savoie dont les encouragements m’ont toujours motivé à continuer de plus en plus fort. Aurélie, Jennifer et Nathalie, qui me manquent chaque fois que je n’ai pas leur bonne humeur à côté. J’aimerais passer plus de temps avec vous, car vous m’avez apporté beaucoup plus que vous ne pouvez l’imaginer. Zhijun, qui me faisait plaisir chaque fois qu’elle passait à la bibliothèque. Ce temps me manque ! J’espère que tout se passe bien pour toi. Mon bureau a vraiment besoin de design d’eRgonomie. Laure-Cécile, peut-être la seule qui est arrivée à me comprendre quand je parlais d’images, de jeux pour enfants, et d’un tas de nouvelles idées. En plus, elle aime les chocolats viennois et les pizzas aux ananas ! J’aimerai également remercier l’ensemble des étudiants de l’ESADSE qui m’aident sans le savoir à garder un esprit jeune et enthousiaste. C’est en partie grâce à eux que j’aime mon travail. Vincent, Juliette, Jean-Philippe, Kader de l’ÉSADSE. Aymeric, Paul, Jo-Anne, Guillaume et son équipière Marie-Caroline, Marlène (alias Bambi), Fabien et Jean-Baptiste qui comme moi regrettent la Finlande, Quentin, Nicolas le futur grand artiste, et beaucoup d’autres. Madame Morel, notre fidèle lectrice, qui me donne le sourire chaque jour. 241
Paul, mon ami d’enfance, qui m’a donné le goût des pommes et avec qui j’ai partagé parmi les meilleures années de mon enfance. Jérôme, avec qui je dois déterrer un fameux trésor le 14 juillet 2014, Florian, Romuald, Michaël et son frère Franck, Lydiane. Je tiens à remercier Aurélien Amacker, web-entrepreneur modèle, qui a apporté énormément de valeur ajoutée à mon travail et mes projets, ainsi que la création de Potion de Vie. Mémoriser le métro de Paris était un bon projet en fin de compte tu sais ! Bilel, quelqu’un que je respecte beaucoup, et avec qui je suis capable de parler sociologie jusqu’à 3h du matin un jour de semaine… Nelson Dellis, le champion de mémorisation américain 2011 (et bientôt 2012), parrain de Potion de Vie et quelqu’un que j’admire. La communauté qui s’est formée autour du blog Potiondevie.fr et qui me donne chaque jour l’envie d’aller toujours plus loin. Un seul mail de leur part peut transformer une journée difficile en une journée excitante. Enfin, je tiens à remercier tout particulièrement celle sans qui je ne serai pas devenu l’homme que je suis. Ma compagne, ma muse, mon amour, Elisa.
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Bibliographie Ouvrages ALLEN ( David ), S’organiser pour réussir: la méthode GTD, Leduc, 2008, 272 p. BELL ( Andi ), Improve your memory, Carlton Books, 2004, 72 p. BROWN ( Derren ), Tricks of the mind, Channel 4 books, 2006, 390 p. BY ( Oddbjørn ), Memo : the easiest way to improve your memory, Lunchroom Publishing, 2007, 192 p. BUZAN ( Tony ), Use your memory : understand your mind to improve your memory and your mental power, BBC Active, 2003, 190 p. BUZAN ( Tony ), How to mind map, Thorson, 2002, 128 p. LE BIHAN ( Frédéric ) et DELADRIERE ( Jean-Luc ) et MONGIN ( Pierre ), Organisez vos idées avec le mind-mapping, Dunod, coll. « Efficacité professionnelle », 2009, 200 p. O’BRIEN ( Dominic ), How to develop a perfect memory, Pavilion Books, 1993, 174 p. TAMMET ( Daniel ), Je suis né un jour bleu, Les Arènes, 2007, 237 p. TAMMET ( Daniel ), Embrasser le ciel immense: le cerveau des génies, Les Arènes, 2009, 331 p. YATES ( Frances A. ), The art of memory, University of Chicago press, 2001, 464 p.
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Bbliographie
Périodiques « Dans le dédale des mémoires » , Cerveau et Psycho l’essentiel, N°5, mai 2011.
Webographie Andi Bell: the amazing memory man, BBC News, 30 septembre 2003. www. news.bbc.co.uk WISEMAN ( Richard ), colour changing card trick, www.richardwiseman. com La femme qui se souvient de ( presque ) tout, Le Monde, 16 avril 2009, www. lemonde.fr
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Napoléon joue de la cornemuse dans un bus Comment tripler votre mémoire Auteur : Jean - Yves Ponce Crédit photo : Jean - Yves Ponce Mise en page : Lionel Radisson Typographie : PT Serif Édition : ISBN : Dépôt légal : Date d’impression :
Napoléon joue de la cornemuse dans un bus Comment tripler votre mémoire © Auteur : Jean - Yves Ponce Crédit photo : Jean - Yves Ponce Mise en page : Lionel Radisson Typographie : PT Serif Édition : ESADSE Date d’impression : mars 2012 Dépôt légal : Copyright France 2012 Certificat de dépôt : 6N9Y1C3 Toute reproduction complète ou partielle de cet ouvrage est strictement interdite.
