Monteur Graphiste Video

Référentiel Emploi, Activités et Compétences UNION EUROPEENNE Fonds Social Européen

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Monteur(se) graphiste vidéo

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CDC Libellé réduit: MGV Code titre: TP-01236 Type de document: REAC Version: 1 Date de validation: 19/04/2007 Date de mise à jour: 12/07/2007

_____________________________________________________________________________________________Direction de l'Ingénierie

Monteur(se) graphiste vidéo

Référentiel Emploi, Activités et Compétences

Libellé réduit MGV

Code titre TP-01236

Type de document REAC

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Date de Validation 19/04/2007

Date de mise à jour 12/07/2007

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Ce document a été réalisé avec la collaboration de: Chef de projet DEGENHARDT RAINER Participants pour les centres Participants pour la Direction de l'Ingénierie Responsable d'unité sectorielle Legros Daniel


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MONTEUR UN METIER EN EVOLUTION PERMANENTE

Le montage est la dernière grande étape de la fabrication d’un film ou d’un autre produit audiovisuel. Arrivé à cette phase, les images et sons sont en général enregistrés, le monteur doit donc trier, organiser et travailler cette « matière brute ». Ce métier est né avec le premier assemblage de plans tournés pour le cinéma. Afin de mettre les plans dans un certain ordre chronologique, le monteur les « montait » à l’aide de ciseaux et de la colle. Très vite, on s’est aperçu que le montage peut aussi être « porteur de sens » ou susciter des émotions – ce qui donnera toute la dimension artistique à ce métier. Comme les autres métiers de l’audiovisuel qui ont une longue tradition cinématographique, le montage a connu les même changements majeurs : ceux de l’arrivée de la télévision et des techniques vidéo, puis ceux de la « révolution numérique ». C’est l’apparition de la technologie électronique qui a profondément changé la donne dans le domaine de l’audiovisuel. Tout d’abord parce qu’elle va permettre la rapide évolution de la diffusion télévisuelle - ce qui entraînera le plus important changement économique de ce secteur. Les salles de montage film ont rapidement été remplacés par « régies vidéo » avec leurs pupitres de montage et leurs magnétoscopes. Le domaine (économique) de l’audiovisuel s’est donc logiquement scindé en deux secteurs économiques bien distincts : - celui – traditionnel – du cinéma, considéré alors comme la partie ‘noble’ de la production - et le secteur de l’audiovisuel qui a été longtemps considéré comme un secteur de production ‘inférieur’, travaillant en premier lieu pour un médium de diffusion de moindre qualité : la télévision. Cette distinction va très longtemps persister et se fera sentir jusqu’à la séparation dans les métiers de ce domaine : pendant de longues années on travaillait ou pour le cinéma, ou pour la télévision dans pratiquement tous les corps de métiers. Le poids économique aura finalement raison de cet artifice, même s’il faut admettre que l’échelle de mise en œuvre des techniques pour le cinéma et la télévision n’est pas la même : les moyens humains, techniques et économiques mobilisés pour une production cinématographique sont en général beaucoup importants que ceux engagés pour un produit destiné à la diffusion télévisuelle. Aujourd’hui, une grande partie des techniciens de tous les corps de métier travaillent pour ces 2 secteurs clé, mettant ainsi souvent à profit pour la télévision un important savoir faire acquis sur les tournages de cinéma.. Quant au secteur spécifique du montage, les supports sont à l’heure actuelle multiples et dépendent en grande partie de la finalité d’un produit. Si le cinéma et les productions de prestige (publicité etc.) continuent à utiliser le support film, les autres types de production ne se réalisent plus qu’en vidéo (numérique la plupart du temps).


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L’arrivée du traitement numérique bouleverse le métier du montage depuis 10 ans. De simples systèmes de montages assistés par ordinateur nous sommes aujourd’hui passés aux systèmes de montage non linéaire permettant de travailler des images de très haute résolution qui égalent voire surpassent celles du support pellicule film. A terme, la chaîne de production complète sera entièrement numérique : du tournage en haute définition jusqu’à la diffusion en salles de cinéma numérique ou par télé-diffusion numérique en haute définition, en passant par le montage (postproduction). Les métiers liés au montage (et à la postproduction) sont profondément bouleversés ; il y a l’apparition de nombreux nouveaux métiers, souvent de recompositions de compétences traditionnelles avec de nouvelles compétences. Le métier de monteur truquiste en est l’illustration : il combine compétences et capacités traditionnelles, héritage du montage cinématographique, avec de nouvelles compétences liées aux technologies numériques et aux nouvelles esthétiques apparues. Pour ce métier il existe aujourd’hui au moins 2 spécialités possibles que nous avons traduit en options : le monteur truquiste maîtrisant les trucages évolués, et le monteur truquiste avec une spécialité graphique. A partir de ce métier, de nombreuses spécialisations sont aujourd’hui possible, soit en spécialisation technique (ex. étalonneur vidéo en tant que spécialiste de la gestion couleurs), soit en spécialisation sur des systèmes de montage haut de gamme. Le marché de travail est en constante évolution : si le secteur est actuellement concerné par une forte ‘industrialisation’ (avec la disparition d’un certain nombre de petites structures de postproduction), il y a aussi de nombreux débouchés qui sont créés : structures audiovisuelles en régions, nouvelles télévisions, services AV en entreprise.


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FICHE EMPLOI-TYPE LISTE DES EMPLOIS-TYPES 1 - Monteur(se) graphiste vidéo


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INTITULE DE L'EMPLOI-TYPE Monteur(se) graphiste vidéo FET01 FICHE(S) ROME DE RATTACHEMENT: 21227 - PROFESSIONNEL/PROFESSIONNELLE DU MONTAGE DE LÌMAGE ET DU SON FET02 AUTRE(S) APPELLATION(S) DE L'EMPLOI-TYPE: Monteur vidéo FET03 LIENS AVEC LES NOMENCLATURES: RELATIONS INTERNES: Domaine EVOLIF: T05 Presse-edition-arts graphiques-audiovisuel-multimédia Sous Secteur EVOLIF: JG Audiovisuel, Télécommunication RELATIONS EXTERNES: PCS: 3523 - Cadres techniques de la réalisation des spectacles vivants et audiovisuels FAP: U180 - Professionnels des spectacles NAF: 921A - Production de films pour la télévision 921B - Production de films institutionnels et publicitaires 921D - Prestations techniques pour le cinéma et la télévision/Distribution de films 922B - Production de programmes de télévision NSF: 323 t - Techniques de l'image et du son, métiers connexes du spectacle FORMACODE: 46257 - effets spéciaux 46267 - montage postproduction 46277 - technique vidéo FET04 DEFINITION: Le (la) monteur(se) graphiste vidéo assure - seul(e) ou en équipe, et/ou sous la responsabilité d'un réalisateur - le montage et - s'il y a lieu, certains trucages - d'un projet audiovisuel. Il/elle est le garant de la bonne exécution technique du projet lors du montage, de l'acquisition de tous les éléments nécessaires pour effectuer ce travail, jusqu'à la sortie finale du projet monté et de la sauvegarde des éléments de travail. Il /elle est également responsable de la bonne conduite du projet (en coopération avec le responsable de la production) et de la qualité technique des séquences montées. Son travail s'insère dans le processus de production d'un produit audiovisuel : il/elle travaille donc en aval de la phase 'prises de vue / tournage' et en amont de la postproduction sonore et de la diffusion/exploitation du produit.

FET05 CONDITIONS GENERALES D'EXERCICE: L'emploi du monteur s'exerce en général dans une pièce prévue pour ce travail (souvent une salle de montage). Les horaires de travail sont souvent irréguliers, ils peuvent être de jour comme de nuit, ainsi que tous les jours de la semaine. Pour certains types d'emploi les situations de stress liées à l'urgence peuvent être fréquentes. D'autre part, certains projets de longue durée nécessitent une capacité d'organisation du temps de travail dans la durée. L'emploi s'exerce en position assise de manière prolongée. Il s'agit d'un travail sur ordinateur à l'aide de progiciels spécifiques, équipé d'écrans type informatique et un Libellé réduit MGV

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moniteur de contrôle vidéo. Le monteur exerce son métier technico-artistique souvent en coopération avec un réalisateur. Il veille à la qualité des enchaînements des séquences (les raccords), le rythme du déroulement d'un récit, de sa structure générale. Ce travail se structure en coopération permanente avec le réalisateur responsable du projet. Le monteur truquiste conseille le réalisateur, lui fait des propositions de montage qui transforment les souhaits de réalisation en séquences de plans montés. Cet emploi s'exerce dans le contexte de projets émanant : - d'une société de post-production - d'un service audiovisuel d'une entreprise privée ou publique - d'une chaîne de télévision publique ou privée, nationale, régionale ou locale.

FET06 CONDITIONS D'ACCES A L'EMPLOI-TYPE: Ce Titre professionnel est de niveau III. C'est un métier technico-artistique. Cet emploi demande un bon niveau de culture générale, et de culture audiovisuelle en particulier. La culture audiovisuelle (cinéma, télévision) est fondamentale pour un exercice complet de l'emploi. Une bonne capacité d'expression verbale facilite la communication avec les interlocuteurs. Une connaissance approfondie des techniques audiovisuelles favorise l'accès à l'emploi, et en particulier les techniques vidéo numériques.

FET07 CHAMPS D'INTERVENTION ET DE RESPONSABILITE: Son niveau de responsabilité varie en fonction des conditions d'exercice : de la proposition de solutions de montage selon les demandes d'un réalisateur au travail autonome (montage de sujets courts). Le monteur est responsable de l'installation et du bon fonctionnement du matériel technique utilisé. Cette responsabilité est partagée dans le cas d'une location de salle de montage chez un prestataire. Il doit être au courant de l'évolution des droits relatifs à son domaine d'activité, et en particulier des dispositions concernant les droits d'auteur. Le monteur est responsable de la compatibilité des éléments numérisés, tous média confondus. Il est parfois obligé de pallier des incompatibilités pouvant exister en amont de son intervention. Pour un bon exercice de son métier il doit connaître les processus de travail en amont et en aval du montage. Il exerce dans le contexte d'un projet émanant d'une société de production, d'un service audiovisuel d'une entreprise privée ou publique, d'une chaîne de télévision nationale, régionale ou locale.

FET08 DESCRIPTION DE LA MISE EN OEUVRE DE L'EMPLOI-TYPE: Le rôle essentiel du monteur consiste à transposer une idée générale exprimée par un autre responsable (en général le réalisateur, parfois un responsable de la production ou un autre client) en une suite de plans montés (souvent tournés avant le début du montage).


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De nombreux genres de produit suscitent des approches de montage différentes. Chaque approche nécessite une réflexion sur les techniques de montage à utiliser. Le monteur apporte son savoir-faire et ses compétences professionnelles au projet. De plus, il est parfois obligé de pallier les aléas des étapes précédant le montage. Le monteur commence par l'analyse d'une demande d'exécution de travail, transmise sous différentes formes : verbales ou écrites, sous forme d'un synopsis, scénario ou/et d'un scénarimages (story-board). Après consultation de différents interlocuteurs (client, réalisateur, journaliste, monteur, responsable de la production) il évalue le processus de montage et planifie son travail. Dans certaines circonstances le monteur peut être amené à utiliser des éléments graphiques simples, ou de créer et insérer des éléments typographiques. Il peut également être amené à corriger des séquences vidéo en fonction d'une demande spécifique: - enlever des éléments visuels non souhaités (nettoyage des images) - masquer partiellement des parties d'image (en particulier des visages ou des enseignes commerciales) Dans certains contextes de l'exercice il doit être en mesure: - d'assurer un mixage du son d'une qualité acceptable si l'étape d'une postproduction sonore n'est pas possible - de raccorder les plans et séquences d'un projet avec la balance des couleurs et de la lumière (étalonnage d'égalisation) si l'étape d'une prestation d'étalonnage ultérieure n'est pas prévue Il peut être amené à conseiller le système de montage non linéaire à utiliser. Parfois il peut être consulté pour le choix d'un prestataire technique. Une fois le fonctionnement technique vérifié le monteur va configurer le système de montage sur 2 niveaux : - Configuration du système d'exploitation informatique de l'unité centrale (en général sous Windows ou MacOS) - Configuration des logiciels et progiciels qui seront utilisés pour le travail de montage (dont le progiciel que le monteur va en général personnaliser pour une utilisation optimale; pour certains progiciels - en particulier ceux dits 'propriétaires' - la configuration initiale est faite par un spécialiste) Après ces étapes le monteur va organiser et planifier le déroulement de son travail : ici, la durée du projet et ses finalités sont des paramètres importants, ainsi que la décision de travailler en 'on line' ou 'off line' (i.e. avec des fichiers non compressés par rapport au format original, ou au contraire avec des fichiers compressés - ce qui nécessitera ensuite une phase de conformation du produit final; cf. Annexe). Il va ensuite préparer et numériser tous les éléments de travail qui rentreront dans le processus de montage du projet : en premier lieu les séquences vidéo et son (souvent préalablement sélectionnés), puis d'autres éléments tels des éléments graphiques etc. Une fois tous les éléments acquis et bien organisés, le monteur commence le montage du projet selon une approche appropriée et personnelle. Dans tous les cas de figure, il va visionner les séquences numérisées et leur donner un ordre souhaité. En affinant ce premier montage il donnera au projet un discours, un rythme ou une émotion recherchés, tout en respectant certaines règles élémentaires du montage. C'est lors de cette étape que s'exprime le talent et la sensibilité d'un monteur. On distinguera clairement la maîtrise technique de Libellé réduit MGV

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l'outil (le système de montage non linéaire), du montage donnant un sens à un projet. Dans ce contexte on précisera l'importance de cette distinction: la maîtrise du métier s'acquiert en premier lieu par un travail sur 'l'art du raccord'. Il s'agit de l'opération la plus fondamentale de l'art du montage qui est la transition entre 2 plans. En même temps, le montage nécessite une véritable éducation de l'œil, un sens accru de l'observation et de mémorisation. Il maîtrise également une autre constante majeure du récit audiovisuel: l'ellipse, sans oublier le travail de l'espace sonore. La création et structuration d'un projet évoluent souvent en coopération avec d'autres intervenants, et en particulier celle du réalisateur. Le monteur doit être capable de transcrire les souhaits de la réalisation en séquences montées. Il se distingue par une capacité d'écoute et de compréhension accrue, il doit apporter son savoir-faire technique et créatif. Une fois le travail de montage effectué, le monteur peut éventuellement exécuter un certain nombre d'améliorations du produit (en particulier des modifications esthétiques) : c'est la partie 'trucages' de son travail. Par 'trucage' il faut entendre toute intervention ou modification des séquences hors raccords par 'coupe franche' (cut). En effet, toute autre modification passe par une intervention sur le contenu des images même (à commencer par un simple enchaînement par fondu). Sur un système de montage non linéaire tous les effets sont calculés par l'ordinateur (parfois en temps réel). Aujourd'hui, on peut considérer qu'un certain nombre de trucages font partie du travail quotidien du monteur. Il s'agit d'effets assez simples à réaliser : effets d'enchaînement, incrustations, ajouts d'éléments typographiques etc. Ces possibilités sont en général facilement accessibles et simples à mettre en place. Pour certains produits, le monteur graphiste crée des éléments graphiques (dessins, textures, à-plats graphiques etc.) ou typographiques destinés à être intégrés au montage " image ". Il s'agit de modifier l'aspect esthétique d'un produit, d'y apporter une identité visuelle, une amélioration graphique. Pour le travail d'intégration, il utilise essentiellement des techniques du " compositing " (" multi-couches ") : intégration des différentes couches de montage, paramétrage des animations, gestion des points clé, interpolations temporelles et spatiales, masques. A la fin de son intervention il procédera à l'enregistrement du produit final. En général il sortira le produit final sur un support de diffusion (cassette vidéo, DVD) mais il peut aussi être amené de l'enregistrer sur un serveur média. Dans le cas d'un montage 'off line' (qui est donc plutôt un pré-montage) il enregistre une liste d'un type EDL (Edit Decision List: liste de décision de points de montage) qui servira à piloter un éditeur de montage d'une régie de finalisation et donnera toutes les indications nécessaires au monteur de cette régie. Ou encore il enregistre une bande d'éléments Master pour une finalisation du produit dans une autre régie.

FET09 DESCRIPTION DES SITUATIONS PARTICULIERES DE MISE EN OEUVRE: Il s'agit du mixage de son rudimentaire, de la création de sous-titres ou éléments graphiques, et d'un équilibrage colorimétrique des plans. Mais au-delà d'un certain seuil, ces interventions relèvent du travail de spécialistes (ingénieur de son, (info-)graphiste, étalonneur). Libellé réduit MGV

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D'autres systèmes multifonctions permettent la gestion d'enregistrements de sources (caméras etc.), le montage et la diffusion des produits montés: ces régies sont de plus en plus fréquentes dans de petites ou moyennes structures audiovisuelles (télévisions locales, diffusion par Internet). Le monteur qui a une bonne pratique de la prise de vue pourra exercer une réelle bicompétence pour un travail dans de petites structures de production (sociétés de production régionales ou locales, collectivités, télévisions régionales etc.) Par ailleurs, un monteur ayant acquis une bonne expérience professionnelle pourra voir son champ d'action étendu vers la réalisation de produits simples.

FET10 LISTE DES ACTIVITES-TYPES DU NOYAU DUR DE L'EMPLOI-TYPE: AT1 - AT1 - Configurer un système de montage non linéaire pour l'acquisition, la gestion, le montage, la sauvegarde et les sorties des médias AT2 - AT2 - Exécuter différents types de montage AT3 - AT3 - Corriger, retoucher et modifier des séquences vidéo et son, et exécuter des montages trucages de base AT4 - AT4 - Concevoir et réaliser des éléments graphiques et/ou typographiques destinés à un montage vidéo FET11 COMPETENCES DIRECTEMENT RATTACHEES A L'EMPLOI-TYPE: FET12 LISTE DES ACTIVITES-TYPES D'EXTENSION DE L'EMPLOI-TYPE: Sans objet FET13 NIVEAU DE QUALIFICATION ET EVOLUTION PROFESSIONNELLES: Cet emploi est du niveau III Les évolutions professionnelles peuvent être de 2 types: - soit une spécialisation, en particulier vers un travail de truquiste sur des stations de travail dédiées - soit un élargissement des compétences vers d'autres secteurs proches, en particulier le mixage son, la diffusion de programmes, la prise de vue ou la réalisation : il s'agit d'évoluer dans ce cas vers une poly-compétence qui peut être recherchée par de petites structures du secteur.

FET14 BIBLIOGRAPHIE (RESSOURCES DOCUMENTAIRES):

FET15 DATE DE CREATION & AUTEUR: Date de création: 31/05/2007 Auteur: DEGENHARDT RAINER Site responsable: DIRECTION DE LÌNGENIERIE - TERTIAIRE Date de dernière mise à jour: 12/07/2007 FET16 CODE DE LA FET: FET-0463-02 Libellé réduit MGV

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FICHES ACTIVITES-TYPES LISTE DES ACTIVITES-TYPES DU NOYAU DUR DE L'EMPLOI-TYPE 1 - AT1 - Configurer un système de montage non linéaire pour l'acquisition, la gestion, le montage, la sauvegarde et les sorties des médias 2 - AT2 - Exécuter différents types de montage 3 - AT3 - Corriger, retoucher et modifier des séquences vidéo et son, et exécuter des montages trucages de base 4 - AT4 - Concevoir et réaliser des éléments graphiques et/ou typographiques destinés à un montage vidéo LISTES DES ACTIVITES-TYPES D'EXTENSION DE L'EMPLOI-TYPE


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INTITULE DE L'ACTIVITE-TYPE 1 AT1 - Configurer un système de montage non linéaire pour l'acquisition, la gestion, le montage, la sauvegarde et les sorties des médias FAT01 DEFINITION DE L'ACTIVITE-TYPE: Le monteur installe et configure un système de montage non linéaire (anciennement appelé "montage virtuel") complet sur la base d'un ordinateur PC ou Macintosh. Parfois il fait aussi le choix technique préalable du matériel ou système, en fonction des besoins d'un projet de montage. Il installe l'unité centrale et les périphériques nécessaires pour exécuter un travail de montage trucages. Il règle l'ordinateur (en particulier le système d'exploitation installé) et configure les logiciels à utiliser. Il connecte tous les périphériques nécessaires et configure leur utilisation, en particulier les écrans, le moniteur de contrôle, le magnétoscope et les disques durs de stockage. Le monteur gère tout le long de son travail différents types de média et de nombreux formats de fichiers d'image et de son. Il doit donc être en mesure de prévoir la cohérence de tous les éléments nécessaires pour son travail. La gestion des média prend en compte un grand nombre de paramètres (en particulier techniques) : - le type de travail à exécuter - ses finalités (produit fini ou prémontage) - le système de montage et ses capacités techniques en traitement et stockage La gestion de tous les média est un processus permanent tout le long du montage, et en particulier pour des projets longs ou demandant des trucages importants. Le monteur réalise parfois aussi des enregistrements et sorties intermédiaires de son travail. Autrefois effectués sur des supports cassette, il doit aujourd'hui prendre en compte d'autres supports et vecteurs de diffusion (DVD, fichiers pour une diffusion en ligne).

FAT02 POSITION OU PART DE L'ACTIVITE DANS LE PROCESSUS EMPLOI: Cette activité peut s'exercer seul ou en coopération avec un technicien ou assistant technique. Dans le cas d'une installation fixe (chez un prestataire loueur de salles de montage) le(la) monteur(se) n'a souvent qu'une responsabilité limitée et travaille en coopération avec le responsable technique du prestataire. Il se limite alors à demander le matériel technique nécessaire et de configurer le système selon ses souhaits. Dans le cas d'une installation ad hoc, le matériel technique est souvent loué et livré en caisses de transport. Le(la) monteur(se) doit donc installer l'ensemble du système de montage et tous les éléments périphériques. Il doit ensuite configurer l'unité centrale (ordinateur) et son système d'exploitation, ainsi que les progiciels dédiés au montage et à la gestion des fichiers. Dans le cas d'un système dit 'propriétaire' cette configuration se limite à "l'espace de travail" du monteur(se), la configuration en profondeur du système et du progiciel de montage ayant été effectuée par un spécialiste. Le(la) monteur(se) est responsable de l'ensemble des fichiers qui vont servir pour son travail, de leur acquisition et gestion correctes et de la sortie du produit final. En revanche, il n'est pas responsable de la production ni de la qualité de l'ensemble des éléments qui lui seront livrés pour l'acquisition (en particulier les séquences vidéo et son). Libellé réduit MGV

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Pour des projets de montage plus complexes, le réalisateur et/ou le responsable de la production peuvent le consulter afin d'établir une démarche cohérente dès le début du tournage.

FAT03 CONDUITE DE L'ACTIVITE-TYPE: Cette activité peut s'exercer seul ou en coopération avec un technicien ou assistant technique. Dans le cas d'une installation fixe (chez un prestataire loueur de salles de montage) le(la) monteur(se) n'a souvent qu'une responsabilité limitée et travaille en coopération avec le responsable technique du prestataire. Il se limite alors à demander le matériel technique nécessaire et de configurer le système selon ses souhaits. FAT04 DEGRE D'AUTONOMIE - NIVEAU DE RESPONSABILITE: Le(la) monteur(se) est en général responsable de la configuration et - le cas échéant - de l'installation technique d'un système de montage non linéaire dont il va se servir pour exécuter un travail de montage demandé. Dans le cadre d'un travail au sein d'une société de postproduction vidéo la responsabilité de l'installation technique revient en général au responsable technique. Dans ce cas le monteur(se) configure l'ordinateur de montage, éventuellement avec un technicien et notamment si la machine est intégrée dans un réseau audiovisuel. La location du matériel et/ou de la salle de montage est du domaine de la société de production porteur d'un projet, ce qui comprend également la responsabilité juridique.

FAT05 DESCRIPTION DE L'ACTIVITE-TYPE: Le(la) monteur(se) commence par choisir un matériel technique adapté aux besoins du montage à effectuer. Ce choix peut porter soit sur un ensemble de matériel technique qui sera loué par la production, soit sur la location d'un ensemble technique pré installé, en général la location d'une salle de montage à un prestataire technique. Le(la) monteur(se) travaille aussi fréquemment dans une salle de montage pré-installée et configurée : c'est en particulier le cas dans les unités de postproduction des diffuseurs. Le(la) monteur(se) se chargera (éventuellement avec le concours d'un technicien) d'installer le système de montage dans la pièce prévue pour cet usage : Installation de l'ordinateur et des écrans, branchement du moniteur de contrôle vidéo, connexion du stockage de masse (disques durs) si prévu ; connexion des entrées et sorties vidéo et son (souvent un magnétoscope lecteur ou enregistreur) ; autres périphériques. Dans le cadre de la location d'une salle de montage chez un prestataire de postproduction cette étape se résume à une demande précise de la configuration souhaitée qui découle du projet et du mode de travail retenu (on line/ off line, mode de résolution, longueur et durée du projet etc.) Dans ce cas de figure l'installation technique est en général sous la responsabilité d'un technicien de la société de postproduction. Il est de même pour les salles de montage des chaînes de télévision (montage de l'information, bandes-annonces etc.). Le(la) monteur(se) se chargera (éventuellement avec le concours d'un technicien) d'installer le système de montage dans la pièce prévue pour cet usage :


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Installation de l'ordinateur et des écrans, branchement du moniteur de contrôle vidéo, connexion du stockage de masse (disques durs) si prévu ; connexion des entrées et sorties vidéo et son (souvent un magnétoscope lecteur ou enregistreur) ; autres périphériques. Dans le cadre de la location d'une salle de montage chez un prestataire de postproduction cette étape se résume à une demande précise de la configuration souhaitée qui découle du projet et du mode de travail retenu (on line/ off line, mode de résolution, longueur et durée du projet etc.) Dans ce cas de figure l'installation technique est en général sous la responsabilité d'un technicien de la société de postproduction. Il est de même pour les salles de montage des chaînes de télévision (montage de l'information, bandes-annonces etc.). La gestion des médias est une activité très importante du monteur(se) sur un système de montage non linéaire. En effet, avant de pouvoir utiliser les éléments qui vont lui servir pour le montage ils doivent être transformés en éléments utilisables par un ordinateur : ils doivent être transformés en fichiers numériques (données) associés aux données qui les identifient (en particulier le code temporel / time code associé à chaque image). Cette phase du travail est appelée acquisition (ou numérisation ou digitalisation). Le(la) monteur(se) va transférer les séquences vidéo et son (analogiques ou numériques) sélectionnées par le réalisateur (ou tout autre responsable) à l'aide d'un magnétoscope asservi vers le dispositif de stockage de l'ordinateur (disques durs, serveur etc.), en utilisant les cartes et boîtiers d'acquisition du système de montage. Il aura au préalable sélectionné le mode de travail (en particulier un travail " off line " ou " on line ") qui va déterminer les flux de données et estimé l'espace de stockage nécessaire pouvant contenir tous les fichiers de travail et de sauvegarde. Une fois les séquences correctement enregistrées il va organiser son espace de travail (en particulier les " chutiers " permettant une bonne organisation du flux de travail). Si nécessaire il va y enregistrer également tous les fichiers qui lui serviront lors du montage : fichiers graphiques, éléments d'habillage, fichiers de typographie, matières d'image, sons seuls, bruitages. Il apporte un soin particulier à la sauvegarde régulière des fichiers et étapes de travail afin de sécuriser le plus possible le projet en cours. En cas d'une défaillance technique du système de montage, il doit être en mesure de reprendre son travail à partir de la dernière étape sauvegardée. A la fin de son travail le(la) monteur(se) effectue la sortie des éléments montés, ou procède à l'enregistrement d'une liste de type EDL dans le cas d'un montage " off line " (fichier avec les points de montage et certains trucages simples qui sera lisible par l'éditeur de montage de la régie de conformation, ce qui permettra une conformation semi-automatique du projet à partir des cassettes originales). L'étape finale d'une sortie sur cassette vidéo pourra être effectuée par un assistant technique. Dans ce cas le(la) monteur(se) transmet juste les informations nécessaires pour les étapes suivantes de la finalisation du produit (en particulier les informations pour le mixage dans un studio de postproduction son). En cours du montage, le(la) monteur(se) va parfois effectuer des enregistrements et sorties intermédiaires de son travail. Ces sorties marquent des étapes importantes qui doivent recevoir une validation de la part d'un client (spot publicitaire, clip vidéo). Il enregistre son travail sur un support défini : anciennement sur des cassettes vidéo, on voit aujourd'hui plutôt des fichiers encodés (DVD, consultation en ligne).


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FAT06 CONTEXTE DE REALISATION: Cette activité s'exerce en général en position assise de manière prolongée. Les salles de montage sont en général des pièces closes, sans ouverture vers l'extérieur, parfois climatisées et partiellement insonorisées. Il s'agit d'un travail devant écrans informatiques et vidéo de manière prolongée.

FAT07 CONDITIONS SPECIFIQUES DE MISE EN OEUVRE:

FAT08 INTERLOCUTEURS ET NATURE DES RELATIONS: Supérieurs hiérarchiques: - réalisateur - responsable de la production Autres interlocuteurs : - Responsable technique - Autres techniciens

FAT09 EXTENSION DU DOMAINE D'ACTION OU D'INTERVENTION:

FAT10 LISTE DES COMPETENCES DE L'ACTIVITE-TYPE: C1 - C01 - Configurer un système de montage non linéaire sur un ordinateur (de type PC) et configurer les progiciels de montage utilisés C2 - C02 - Installer et configurer des périphériques de contrôle, d'acquisition, de sortie, de stockage, de sauvegarde et de mise en réseau C3 - C03 - Numériser, enregistrer, gérer et sauvegarder tous les éléments d'un projet de montage C4 - C04 - Réaliser des sorties vidéo intermédiaires et définitives sur différents médias FAT11 FICHE(S) ROME MISE(S) EN CORRESPONDANCE: 21227 - PROFESSIONNEL/PROFESSIONNELLE DU MONTAGE DE LÌMAGE ET DU SON FAT12 BIBLIOGRAPHIE (RESSOURCES DOCUMENTAIRES):

FAT13 DATE DE CREATION & AUTEUR: Date de création: 31/05/2007 Auteur: DEGENHARDT RAINER Site responsable: DIRECTION DE LÌNGENIERIE - TERTIAIRE Date de dernière mise à jour: 31/05/2007 FAT14 CODE DE LA FAT:


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INTITULE DE L'ACTIVITE-TYPE 2 AT2 - Exécuter différents types de montage FAT01 DEFINITION DE L'ACTIVITE-TYPE: C'est l'activité principale ou 'noyau' du métier. L'activité a pour but la création d'un sens ou d'un propos par la mise en forme des éléments bruts qui sont en général issus d'un tournage (les 'rushes' ou épreuves de tournage). Le(la) monteur(se) les arrange dans un certain ordre, les ajuste, travaille les raccords, ajuste les sons, cherche à donner un rythme adapté au sujet. Sur un plan technique cette activité ne fait pas appel à des techniques de montage très sophistiquées : essentiellement des raccords 'cut' (coupe franche), quelques effets d'enchaînement simples (fondus, fondus enchaînés, volets etc). On peut établir une typologie des montages courants qui constituent l'essentiel de l'activité professionnelle du monteur(se) : - des produits courts liés à l'actualité dans différents domaines (information, sports, culture etc.) -des produits courts avec une dominante commerciale (spots publicitaires, vidéogrammes, annonces de programmes …) - des sujets et montage avec une certaine durée : films documentaires, téléfilms, épisodes de séries télévisées ; dans une moindre mesure des films destinés à une exploitation en salles.

FAT02 POSITION OU PART DE L'ACTIVITE DANS LE PROCESSUS EMPLOI: C'est l'activité principale ou 'noyau' du métier FAT03 CONDUITE DE L'ACTIVITE-TYPE: Cette activité s'exerce seule dans la mesure où le(la) monteur(se) est responsable de la gestion du travail de montage. En même temps, il exerce son métier aussi en tant que technicien (artistique) qui travaille sous la responsabilité d'un réalisateur (qui lui est responsable de la bonne conduite et de la finalité du projet). L'apport du monteur(se) est donc un travail technico-artistique qu'il est le seul à maîtriser (la mise en séquences des plans, les raccords etc.). Il doit traduire les souhaits et consignes de la réalisation en un enchaînement de plans et séquences montés (images et sons). Un bon travail de montage s'effectue donc en harmonie avec le réalisateur.

FAT04 DEGRE D'AUTONOMIE - NIVEAU DE RESPONSABILITE: Le monteur(se) est responsable de la bonne exécution 'technique' du montage de différents types de produits. En revanche, c'est le réalisateur qui est seul responsable du produit final, en particulier auprès du client ou commanditaire. Habituellement, un monteur débutant ne se voit pas confier la responsabilité d'un projet d'envergure (ex. téléfilm, long métrage).


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FAT05 DESCRIPTION DE L'ACTIVITE-TYPE: L'essentiel de cette activité est la création d'un propos qui porte le sujet et les idées créatives d'un réalisateur. Parfois le monteur(se) est aussi celui qui est seul responsable de la mise en forme : petits sujets de news, montages pour émissions TV, bandes-annonces etc. Le monteur(se) truquiste maîtrise toutes les 'règles' du montage (du raccord des plans principalement) et sait les utiliser dans le but de la création d'un projet abouti. Certaines 'techniques' littéraires sont d'ailleurs transposées pour décrire et façonner un montage et organiser l'espace-temps du récit. Une part essentielle du montage consiste à déterminer et affiner les raccords entre chaque plan d'un montage. C'est ce travail qui déterminera en grande partie la perception d'un produit monté par le spectateur. Après la numérisation de tous les médias qui seront utilisés pour effectuer le montage, le monteur(se) va organiser les plans à monter dans un certain ordre, déjà prévu ou non par le réalisateur. Le récit d'un projet de montage se crée à partir des plans réalisés lors du tournage et souvent déjà 'imaginés' par le réalisateur à l'aide d'un "story-board" (scénarimage). Pour des produits longs, une phase de planification et d'organisation du montage s'impose: découpage en étapes de travail, planning, occupation du système de montage et du stockage etc. Après la création d'une sorte de bout à bout des plans filmés (souvent appelé "l'ours") le monteur(se) va ajuster la durée, les transitions et donc créer des séquences dynamiques. Dans la pratique, en particulier sur des projets longs, le monteur(se) va organiser et structurer des séquences et proposer son approche au réalisateur. L'une des techniques les plus importantes est la création des transitions d'un plan à un autre, appelées "raccords". Le plus souvent la demande est de créer un raccord " invisible ", i.e. qui ne soit pas perçu par le spectateur de manière consciente, créant ainsi une impression de fluidité. Ces raccords peuvent être exécutés en " cut " (coupe franche), ou alors être des raccords à effets simples (fondus par exemple). Les raccords suivent en général des "règles de base" qui expriment des conventions de notre perception de l'organisation de l'espace-temps du récit (visuel et sonore). L'enchaînement d'un nombre fini de plans détermine une séquence (souvent définie par l'unité de lieu et de temps). Audelà de la séquence le monteur(se) doit aussi gérer la dramaturgie du projet entier, son rythme et son récit (notamment pour les projets longs). Pour des projets courts (actualités par ex.) il s'agit d'effectuer des choix rapides pour créer une séquence qui exprime ou illustre un propos (en général journalistique). La palette des produits va de sujets très courts - plus ou moins élaborés (sujets d'actualité, petits reportages ; bandes annonces) - aux projets qui peuvent durer plusieurs mois : téléfilms ou films de cinéma, séries télévisées. A chaque type de projet conviennent des approches et techniques différentes, mais aussi des compétences plus ou moins évoluées qui se forment souvent au fil de l'exercice du métier. Ainsi, la maîtrise de l'organisation et de la structuration d'un projet de montage long (film, téléfilm) et les questions de dramatisation, de rythme etc. qui en découlent, ne se développe que par une expérience assez longue du métier.

FAT06 CONTEXTE DE REALISATION: Libellé réduit MGV

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Cette activité s'exerce en général en position assise de manière prolongée. Les salles de montage sont en général des pièces closes, sans ouverture vers l'extérieur, parfois climatisées et partiellement insonorisées. Il s'agit d'un travail devant écrans informatiques et vidéo de manière prolongée.


FAT08 INTERLOCUTEURS ET NATURE DES RELATIONS: Réalisateur responsable du projet, parfois un journaliste ou responsable de production (produits courts) FAT09 EXTENSION DU DOMAINE D'ACTION OU D'INTERVENTION: Avec une expérience grandissante et le talent nécessaire un monteur(se) truquiste vidéo peut évoluer vers le montage de films destinés à la diffusion en salles de cinéma. Beaucoup de monteur(se)s truquistes confirmés évoluent avec l'expérience vers la réalisation de certains produits, en particulier des produits courts à dominante commerciale (vidéogrammes, spots publicitaires etc.)

FAT10 LISTE DES COMPETENCES DE L'ACTIVITE-TYPE: C5 - C05 - Créer et ajuster des raccords de plans en 'coupe franche' ("cut") et avec des effets de transition simples C6 - C06 - Exécuter le montage d'un sujet d'actualité (news, actualité sportive, culturelle ...) C7 - C07 - Exécuter le montage d'un sujet commercial (bande-annonce de programme, vidéogramme, spot publicitaire) C8 - C08 - Exécuter le montage d'un projet long: film documentaire, téléfilm, film FAT11 FICHE(S) ROME MISE(S) EN CORRESPONDANCE: 21227 - PROFESSIONNEL/PROFESSIONNELLE DU MONTAGE DE LÌMAGE ET DU SON FAT12 BIBLIOGRAPHIE (RESSOURCES DOCUMENTAIRES):



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INTITULE DE L'ACTIVITE-TYPE 3 AT3 - Corriger, retoucher et modifier des séquences vidéo et son, et exécuter des montages trucages de base FAT01 DEFINITION DE L'ACTIVITE-TYPE: Cette activité consiste à corriger autant que possible les défauts techniques ou esthétiques des éléments numérisés. Les plans numérisés peuvent avoir des défauts tels des 'rayures' ou 'drop out', des défauts de chroma etc. Ils peuvent également avoir des défauts esthétiques qui ne cadrent pas avec le sujet d'un produit. Le monteur(se) va corriger ces défauts à l'aide de fonctions intégrées aux progiciels de montage. Le monteur(se) intervient également au niveau de l'agencement des pistes son d'un montage. Il va utiliser les sons enregistrés lors du tournage mais aussi rajouter des pistes son complémentaires (ambiance, bruitages, musiques), avant de les préparer pour un transfert au mixage. Généralement, on peut considérer que les corrections et modifications d'image sont des techniques de trucages vidéo. Au-delà de ces interventions (" utilitaires ") le monteur(se) peut effectuer des trucages de base qui sont plus d'ordre esthétique. Ces fonctionnalités sont soit déjà intégrées au progiciel de montage, soit ajoutées sous la forme de " plug-ins ".

FAT02 POSITION OU PART DE L'ACTIVITE DANS LE PROCESSUS EMPLOI: Cette activité constitue une importante tâche "utilitaire" dans le cadre d'un travail de montage. En revanche, elle peut être une activité à part entière dans le cadre de certaines émissions de télévision en particulier.

FAT03 CONDUITE DE L'ACTIVITE-TYPE: Cette activité s'exerce seul : il s'agit de l'exercice d'une activité à l'aide d'un ordinateur. En revanche, pour certaines corrections le monteur(se) s'accordera notamment avec le réalisateur. Ceci est en particulier le cas quand il s'agit de certaines modifications esthétiques d'un produit : modifications colorimétriques, gamma, densité etc. (création d'un "look" particulier, d'une touche créative). D'autres interventions peuvent se faire sur demande d'un responsable de la production, ou sur la base d'un cahier de charges technique.

FAT04 DEGRE D'AUTONOMIE - NIVEAU DE RESPONSABILITE: Le monteur(se) est responsable de toutes les interventions sur l'aspect et la qualité des fichiers et autres médias qui seront utilisés au montage. Il est également responsable d'une approche et gestion prudentes de la modification des fichiers utilisés (sauvegarde des originaux, sauvegardes fréquentes des étapes du travail etc.). En revanche, il n'est pas responsable de la production ni de la qualité de l'ensemble des éléments qui lui seront livrés pour l'acquisition (en particulier les séquences vidéo et son). Ce sont le réalisateur ou la production qui demandent des corrections ou des retouches Libellé réduit MGV

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nécessaires. Il est de même pour les modifications et retouches demandées en vue d'une diffusion à l'antenne.

FAT05 DESCRIPTION DE L'ACTIVITE-TYPE: La correction des fichiers vidéo (et parfois des fichiers son) peut intervenir à tout moment lors d'un projet de montage. Pratiquement, il convient de distinguer les différentes étapes et types d'intervention. Dans un premier temps, il peut être nécessaire de corriger certains défauts des plans numérisés, en particulier des " drop out " ou 'rayures' (" scratches ") qui sont en fait des défauts physiques des plans vidéo originaux (défauts sur la cassette vidéo). Certains logiciels actuels sont en mesure de reconstituer les images endommagées, parfois en appliquant une correction image par image. Par la suite, le monteur(se) est souvent obligé de corriger ou du moins d'atténuer les différences colorimétriques entre 2 plans qu'il souhaite enchaîner : il doit essayer d'équilibrer les plans pour éviter un heurt à ce niveau lors du changement de plans. A la fin d'un montage il peut être amené à modifier complètement l'aspect d'un montage pour des raisons d'esthétique. Pour un travail plus pointu il peut conseiller de faire appel à un étalonneur vidéo qui maîtrise des outils de correction très pointus. D'autres travaux particuliers font aujourd'hui partie du travail quotidien d'un monteur(se) (truquiste) : les retouches ou masquages d'éléments non souhaités dans certains plans (logos commerciaux, visages). Ces interventions sont aujourd'hui très fréquentes et demandées par les diffuseurs, en application de certaines lois (protection de la vie privée etc.) Il doit également apporter une grande attention au travail sonore. Non seulement, il manipule avec soin les pistes son enregistrées lors du tournage (en particulier la synchronisation images/son). Il ajoute parfois d'autres pistes afin d'améliorer la qualité sonore du montage. En revanche, il n'effectue en général pas le mixage final des pistes son. Le trucage a d'abord une approche à la fois plus technique et plus esthétisante. L'utilisation et l'exploitation des possibilités de trucages - plus ou moins élaborés - des systèmes de montage non linéaires ne rajoutent que rarement à la création de sens d'un montage mais permettent en revanche de renforcer un coté esthétique très souvent utilisé pour marquer ou " habiller " des sujets destinés à la diffusion TV. De ce fait ces possibilités ne sont que très peu utilisées dans le contexte de produits " classiques " (films, téléfilms, documentaires). En revanche, ces techniques sont très courantes pour la création d'une identité visuelle ("habillage TV"), les clips vidéo et autres produits courts. Pour les montages trucages simples on peut distinguer 3 champs techniques différents : - L'ajout de fichiers graphiques de tous types - Ajout d'éléments typographiques - Ajout d'autres éléments (images fixes, fichiers vidéo, caches) permettant de modifier l'aspect d'un plan ou d'une séquence


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Dans le premier cas de figure le monteur(se) graphiste ajoute à un montage réalisé une ou plusieurs couches graphiques représentant souvent ce qui est convenu d'appeler un habillage graphique (en particulier pour les diffuseurs ou chaînes de télévision) : l'habillage représente leur identité visuelle. Ces ajouts graphiques suivent souvent une charte graphique précise, ou utilisent des éléments pré configurés (" kit d'habillage "). Le deuxième cas de figure concerne l'ajout d'éléments typographiques en 2D ou 3D, fixes ou animés. Il doit alors importer le ou les fichiers graphiques et les intégrer à son montage. Il doit maîtriser les bases de la typographie appliquée à la vidéo et les principes des échanges de fichiers numériques destinés à être intégrés à un montage vidéo. La troisième partie est certainement le champ le plus vaste et complexe. Il s'agit de modifier l'aspect et l'esthétique des images et séquences vidéo. Comme dans certains logiciels de traitement d'images photographiques, les progiciels de montage offrent la possibilité d'ajouter des couches vidéo, couches d'images fixes ou des graphiques à la piste vidéo initiale. Chaque couche est individuellement accessible en termes de réglages de paramètres. Le monteur(se) graphiste peut donc ajouter toutes sortes d'effets à la piste vidéo initiale et contrôler les modifications. Cette activité du monteur(se) graphiste se limitera aux trucages peu complexes et aux fonctionnalités qui intégrées au progiciel de montage, ou ajoutées sous forme de "plugins".



FAT08 INTERLOCUTEURS ET NATURE DES RELATIONS: Réalisateur Responsable de la production Parfois un spécialiste de l'étalonnage (étalonneur vidéo) Ingénieur ou mixeur son Intervenants créatifs pour la commande de certains éléments (graphistes en particulier)


FAT10 LISTE DES COMPETENCES DE L'ACTIVITE-TYPE: C9 - C09 - Corriger ou modifier la colorimétrie d'une séquence vidéo ou de l'ensemble d'un montage C10 - C10 - Corriger ou modifier partiellement un ou plusieurs plans en cachant ou modifiant une partie de l'image Libellé réduit MGV

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C11 - C11 - Importer, ajouter et traiter des éléments graphiques et typographiques à la piste vidéo montée C12 - C12 - Monter et ajuster une ou plusieurs pistes son, et préparer leur export pour un mixage ultérieur C13 - C13 - Appliquer des fonctions de trucage intégrées ou ajoutées au progiciel de montage (trucages de base) FAT11 FICHE(S) ROME MISE(S) EN CORRESPONDANCE: 21227 - PROFESSIONNEL/PROFESSIONNELLE DU MONTAGE DE LÌMAGE ET DU SON FAT12 BIBLIOGRAPHIE (RESSOURCES DOCUMENTAIRES):



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INTITULE DE L'ACTIVITE-TYPE 4 AT4 - Concevoir et réaliser des éléments graphiques et/ou typographiques destinés à un montage vidéo FAT01 DEFINITION DE L'ACTIVITE-TYPE: Cette activité consiste à concevoir et créer des éléments graphiques et/ou typographiques destinés à être intégrés dans un projet de montage (trucages) vidéo. Le monteur graphiste vidéo conçoit (sur demande et en coopération directe avec un réalisateur, un directeur artistique, ..) ces éléments à l'aide de logiciels utilisés couramment dans le domaine de l'infographie (bitmap ou vectoriel). Il s'agit de création d'éléments complexes (fixes ou animés) qui ne peuvent être développés à l'aide de modules intégrés au progiciel de montage utilisé pour le montage d'un produit. Le plus souvent, il s'agit d'intervenir sur un projet avec une forte dimension esthétique, voire un projet de prestige pour lequel on soignera tous les éléments. Dans certains lieux de production (importantes structures de postproduction, chaînes de télévision ..) l'intervention sur des produits plus courants se fait par un travail collaboratif (souvent autour d'un serveur média ; habillage ; modifications esthétiques).

FAT02 POSITION OU PART DE L'ACTIVITE DANS LE PROCESSUS EMPLOI: Cette activité s'exerce soit après le travail de montage, soit en même temps que la construction du montage image(s). FAT03 CONDUITE DE L'ACTIVITE-TYPE: Cette activité s'exerce seul(e) : il s'agit de l'exercice d'une activité à l'aide d'un ordinateur. En revanche, le monteur graphiste sera fréquemment amené à s'accorder avec les autres participants du projet.

FAT04 DEGRE D'AUTONOMIE - NIVEAU DE RESPONSABILITE: Le monteur graphiste vidéo est autonome dans l'exécution des travaux qui lui sont commandés. Après un accord sur les éléments à livrer, il travaille de manière autonome sur son poste de travail. En revanche, il n'a pas la responsabilité de l'ensemble du projet. Il exécute donc les travaux demandés et procédera aux modifications que le commanditaire pourrait demander en cours de l'exécution.

FAT05 DESCRIPTION DE L'ACTIVITE-TYPE: Cette activité était longtemps réservée aux produits de grande envergure (en particulier financière) : vidéogrammes, spots publicitaires, habillages de chaînes TV ou d'émissions, génériques de série etc. Pour d'autres usages plus quotidiens, les monteurs truquistes pouvaient faire appel à des modules de création graphique intégrés à certains progiciels de montage mais dont les fonctionnalités de trucages sont bien souvent difficiles à mettre en œuvre. Une récente tendance des logiciels va vers une plus grande spécialisation des tâches et le développement des progiciels dédiés. La première étape de l'activité consiste en général en une analyse précise des interventions et éléments nécessaires. On retiendra par la suite la manière de procéder et le (voire les Libellé réduit MGV

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logiciels à utiliser pour la création des éléments graphiques. Pour cette étape interviennent le monteur du produit, ainsi que le réalisateur et un responsable de la production. Une fois les éléments à créer définis, le monteur graphiste exécutera les travaux nécessaires en utilisant une gamme de logiciels courants ou spécialisés. Il s'agit de création de fichiers numériques graphiques qui respectent un cahier de charges technique précis (normes, encodages, couleurs, taille,...). Ces fichiers peuvent être fixes ou animés, des séquences animées, des à-plats, des éléments avec transparences, des textures.. Le monteur graphiste vidéo effectue lui-même l'assemblage et les trucages à l'aide d'un logiciel dédié (de type After Effects, Combustion, Motion ..). Il importe les séquences vidéo à modifier dans la " chronologie " (timeline) du logiciel et effectue les interventions de trucage. Ce mode de fonctionnement est aussi fréquent pour les besoins courants de l'habillage en télévision : une fois le montage d'un sujet ou reportage terminé, la séquence est transmise - via un réseau/serveur média - vers un poste de montage-trucage (application des éléments d'habillage en particulier).



FAT08 INTERLOCUTEURS ET NATURE DES RELATIONS: Réalisateur Parfois un autre monteur (en cas d'un travail partagé) Directeur ou autre responsable artistique


FAT10 LISTE DES COMPETENCES DE L'ACTIVITE-TYPE: C14 - C14 - Créer des fichiers graphiques destinés à être intégrés dans un montage vidéo C15 - C15 - Créer des fichiers typographiques (fixes et animés, en 2D et 3D) destinés aux montages vidéo C16 - C16 - Exploiter des progiciels dédiés pour le traitement de tâches complexes ("compositing")


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FAT11 FICHE(S) ROME MISE(S) EN CORRESPONDANCE: 21227 - PROFESSIONNEL/PROFESSIONNELLE DU MONTAGE DE LÌMAGE ET DU SON FAT12 BIBLIOGRAPHIE (RESSOURCES DOCUMENTAIRES):



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FICHES COMPETENCES LISTE DES COMPETENCES 1 - C01 - Configurer un système de montage non linéaire sur un ordinateur (de type PC) et configurer les progiciels de montage utilisés 2 - C02 - Installer et configurer des périphériques de contrôle, d'acquisition, de sortie, de stockage, de sauvegarde et de mise en réseau 3 - C03 - Numériser, enregistrer, gérer et sauvegarder tous les éléments d'un projet de montage 4 - C04 - Réaliser des sorties vidéo intermédiaires et définitives sur différents médias 5 - C05 - Créer et ajuster des raccords de plans en 'coupe franche' ("cut") et avec des effets de transition simples 6 - C06 - Exécuter le montage d'un sujet d'actualité (news, actualité sportive, culturelle ...) 7 - C07 - Exécuter le montage d'un sujet commercial (bande-annonce de programme, vidéogramme, spot publicitaire) 8 - C08 - Exécuter le montage d'un projet long: film documentaire, téléfilm, film 9 - C09 - Corriger ou modifier la colorimétrie d'une séquence vidéo ou de l'ensemble d'un montage 10 - C10 - Corriger ou modifier partiellement un ou plusieurs plans en cachant ou modifiant une partie de l'image 11 - C11 - Importer, ajouter et traiter des éléments graphiques et typographiques à la piste vidéo montée 12 - C12 - Monter et ajuster une ou plusieurs pistes son, et préparer leur export pour un mixage ultérieur 13 - C13 - Appliquer des fonctions de trucage intégrées ou ajoutées au progiciel de montage (trucages de base) 14 - C14 - Créer des fichiers graphiques destinés à être intégrés dans un montage vidéo 15 - C15 - Créer des fichiers typographiques (fixes et animés, en 2D et 3D) destinés aux montages vidéo 16 - C16 - Exploiter des progiciels dédiés pour le traitement de tâches complexes ("compositing")


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INTITULE DE LA COMPETENCE 1 C01 - Configurer un système de montage non linéaire sur un ordinateur (de type PC) et configurer les progiciels de montage utilisés FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur(se) installe et configure un système de montage non linéaire qui est l'outil de base de son travail. Ce système est en général composé de 2 parties distinctes : - une partie matérielle (" hardware ") sur la base d'un ordinateur de type PC (= personal computer) - une partie logicielle (" software "), elle-même subdivisée en une partie " système d'exploitation " de l'ordinateur, et une partie " logiciel de montage " Actuellement, le monteur(se) doit bien connaître au moins l'un des 2 principaux systèmes d'exploitation d'ordinateurs personnels pour lesquels des progiciels de montage majeurs ont été développés: Windows ou Mac OS. Ces systèmes d'exploitation permettent à un ordinateur d'exécuter des instructions complexes, de gérer tous les périphériques et d'exploiter les logiciels installés. Comme cette partie d'un ordinateur a son fonctionnement propre, un monteur(se) doit être en mesure d'exécuter les principales opérations nécessaires pour assurer un fonctionnement correct de la machine, en particulier lors de l'exécution de fonctionnalités liées au montage non linéaire.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Au début d'un travail de montage, le monteur(se) peut se voir confronté à la situation de devoir installer et configurer un système de montage non linéaire (le terme " non linéaire " a été choisi afin de différencier les systèmes de montage à base d'un système informatique des régies de montage à base de magnétoscopes qui eux fonctionnent sur une logique linéaire : chaque modification d'une partie déjà montée oblige de refaire toutes les opérations qui suivent le point d'intervention). Le développement de l'informatique dite " personnelle " (PC) ces dernières années en termes de puissance a rendu possible l'existence de machines capables de traiter des fichiers vidéo à un niveau technique professionnel (le " niveau professionnel " est en premier lieu défini par des normes de signal vidéo et audio analogiques ou numériques). Ces configurations existent actuellement à 2 niveaux d'accessibilité : - d'une part des stations de montage dites " propriétaires " (à des degrés divers) dont l'installation et la configuration ne sont pas transparentes. Elles contiennent souvent des cartes spécifiques et des parties logicielles dont la configuration est réservée à des spécialistes. - D'autre part, des stations de montage essentiellement " logicielles ", pouvant s'installer sur un ordinateur du commerce (bien que puissant à la base). Si dans le premier cas de figure le monteur(se) ne peut gérer qu'une installation limitée, dans le 2e cas de figure il va installer et paramétrer l'ensemble du système. Dans tous les contextes de travail sur un ordinateur équipé d'un système de montage non linéaire le monteur(se) doit être en mesure d'exécuter les opérations de base de configuration du système d'exploitation installé, d'exécuter les opérations indispensables


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(démarrage, ouverture et enregistrement de fichiers, création de dossiers, etc.) et dépanner le système en cas d'incident. La maîtrise des systèmes d'exploitation ne se limite pas uniquement aux opérations principales de fonctionnement et de maintenance, mais souvent aussi aux réglages spécifiques que nécessitent les progiciels installés (progiciel = logiciel à utilisation professionnelle, et non 'grand public'). Le monteur(se) doit donc être en mesure de prendre en compte les spécificités qu'exigent ces logiciels pour leur installation, et de configurer le OS de l'ordinateur en fonction. Comme les systèmes informatiques sont sujet à des dysfonctionnements et pannes, le monteur(se) doit être capable dépanner l'installation et de détecter les failles éventuelles.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - le système d'exploitation de l'ordinateur est correctement configuré, en particulier pour un fonctionnement avec des applications audiovisuelles - le progiciel de montage est correctement installé et configuré

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - Connaître les principaux ordinateurs permettant d'exploiter les progiciels de montage vidéo - Installer, configurer et dépanner un système d'exploitation Microsoft Windows (versions 2000 Pro, XP Pro, versions plus récentes) - Installer, configurer dépanner un système d'exploitation Macintosh (OS 9 et OSX) - Installer et configurer les progiciels significatifs du montage non linéaire (gamme AVID, Apple Final Cut Pro, gamme Discreet) - Être en mesure de se faire assister efficacement par un technicien informatique spécialisé en vidéo numérique (installation, dépannage)

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CONNAISSANCES ASSOCIEES:

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - Veille technologique permanente (informatique, logiciels de montage, autres logiciels professionnels du domaine audiovisuel : traitement son, serveurs, diffusion) - Démarche de formation permanente (formation continue) - Acquisition de notions d'anglais technique conseillé

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - savoir dialoguer avec un technicien informatique spécialisé (domaine vidéo numérique)

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BIBLIOGRAPHIE (RESSOURCES DOCUMENTAIRES):


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DATE DE CREATION & AUTEUR: Date de création: 31/05/2007 Auteur: DEGENHARDT RAINER Site responsable: DIRECTION DE LÌNGENIERIE - TERTIAIRE Date de dernière mise à jour: 31/05/2007

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INTITULE DE LA COMPETENCE 2 C02 - Installer et configurer des périphériques de contrôle, d'acquisition, de sortie, de stockage, de sauvegarde et de mise en réseau FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Pour compléter l'installation d'un système de montage non linéaire le monteur(se) doit installer et configurer différents périphériques fonctionnant avec l'ordinateur. Il s'agit principalement des périphériques d'acquisition de fichiers vidéo et audio, de périphériques de sortie, ainsi que de périphériques de stockage (en général des disques durs de grande capacité). Il doit maîtriser les procédures d'échange de fichiers (réseau et / ou serveur central). Il doit éventuellement être en mesure d'installer un micro-réseau entre 2 ou plusieurs ordinateurs pour l'échange de fichiers (débit adapté aux fichiers à échanger).

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Après l'installation et la configuration du système de montage non linéaire sur un ordinateur le monteur(se) doit y connecter et des périphériques indispensables pour accomplir son travail. De manière générale, les éléments de base pour son travail lui arrivent la plupart du temps sous forme de cassettes vidéo qui contiennent les images et sons issues de tournages. L'opération technique première, avant le travail de montage à proprement dire, consiste à transformer ces éléments en fichiers numériques. Pour ce faire, le monteur(se) doit tout d'abord installer et configurer les appareils techniques qui lui permettent les opérations de numérisation (ou digitalisation). Le principal appareil pour l'acquisition est le magnétoscope (lecteur ou lecteurenregistreur). Son choix est déterminé par celui du format technique retenu pour la production d'un produit audiovisuel. Il peut s'agir de formats analogiques ou numériques, professionnels, institutionnels voire 'grand public' : chaque format a sa propre gamme de magnétoscopes et contraintes techniques que le monteur(se) doit connaître. Il doit veiller à enregistrer des fichiers dans la meilleure qualité technique possible. Il doit également faire en sorte de pouvoir enregistrer les codes temporels associés aux images et s'assurer que le magnétoscope (lecteur ou lecteur-enregistreur) dispose d'une liaison d'asservissement pour être piloté par le système de montage. Il doit également être familier avec les procédures d'acquisition de fichiers numériques issus directement d'un tournage (cartouches numériques, cartes à mémoire flash etc.). D'autre part, il doit faire en sorte que les fichiers numérisés soient enregistrés sur les disques durs (internes ou externes) raccordés à l'ordinateur. Ces disques auront été choisis en fonction des données à traiter : le dispositif doit garantir un flux de données suffisamment important pour traiter tous les fichiers en temps réel (taux de transfert réels, vitesse de lecture/écriture, vitesse de rotation, disques garantis AV, éventuellement avec un niveau de sécurité RAID). Le raccordement d'autres périphériques peut s'avérer nécessaire : scanner, imprimante, lecteur/graveur CD ou DVD etc. Il doit maîtriser les procédures et protocoles d'échange de fichiers entre 2 ou plusieurs ordinateurs , en particulier les échanges sur un réseau de production ou diffusion. Parfois, le monteur(se) doit être en mesure de créer un micro-réseau (2 ou 3 ordinateurs) afin d'échanger des fichiers entre ces postes. En revanche, les installations de réseaux


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audiovisuels plus importantes sont réservées à des spécialistes. Il doit être capable de gérer les protocoles d'échange sur un réseau AV.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - le dispositif d'acquisition et de sortie est correctement relié au système de montage (lecteur-enregistreur vidéo en particulier) - le magnétoscope est pilotable par le système de montage, il prend en compte les codes temporels - les fichiers numérisés s'inscrivent correctement sur les périphériques de stockage - les projets et média de sortie sont recopiés sur les média de sauvegarde - le cas échéant, l'échange de fichiers entre 2 ordinateurs en réseau s'effectue correctement

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - Identifier les principaux formats vidéo analogiques et numériques (professionnels, institutionnels et 'grand public') utilisés pour l'enregistrement, la postproduction et la diffusion de produits audiovisuels et connaître leurs performances et limites - connecter un magnétoscope de type analogique à un système de montage non linéaire : connexions en composantes ou signal composite, piloté par liaison RS422 - connecter un convertisseur A/N à l'ordinateur- connecter un magnétoscope numérique à l'ordinateur, en liaison IEEE 1394, en SDI ou SDTI - connecter un lecteur/enregistreur (de type cartouches / mémoire flash etc.) - installer et configurer des disques durs externes de travail (configuration normale ou en niveaux RAID) - installer et configurer un support de sauvegarde

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - connaître les principes et techniques de l'enregistrement vidéo et son (analogique et numérique) - connaître les principes de la compression numérique - connaître la typologie et les principes des algorithmes de compression numérique - connaître les principaux taux de compression en vidéo numérique, les taux de transfert des fichiers, les problèmes liés aux transferts et au stockage - technologies de stockage et techniques de sécurisation des données - connaître les principes de liaisons dédiées et les principes des réseaux AV numériques

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DEMARCHE INTELLECTUELLE:

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: Capacité au dialogue technique avec un technicien

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INTITULE DE LA COMPETENCE 3 C03 - Numériser, enregistrer, gérer et sauvegarder tous les éléments d'un projet de montage FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Pour disposer des éléments nécessaires pour son travail le monteur(se) doit procéder à la numérisation (ou digitalisation) des plans et séquences vidéo et/ou son qui lui ont été transmis sur support cassettes (vidéo analogique ou numérique). Pour la numérisation il va utiliser un dispositif de conversion que l'on peut séparer en 2 grandes catégories : - les convertisseurs ou cartes de conversion A/N (analogique/numérique) - les connexions IEEE 1394 (" FireWire "), SDI ou SDTI pour le transfert des fichiers numériques Le monteur(se) peut aussi se retrouver avec des bandes sources de différents formats (analogiques, numériques ; professionnels, institutionnels). Dans ce cas, il doit être en mesure de les numériser de manière à constituer des fichiers cohérents pour le montage. De même, il doit pouvoir importer des fichiers déjà numérisés (vidéo, sons, images, graphiques etc.) de façon à les utiliser dans le projet de montage. Le monteur(se) organise son espace de travail sur l'ordinateur de manière claire et fonctionnelle afin de retrouver facilement tous les fichiers nécessaires pour le montage. Ceci est d'autant plus important que le projet est long (film, documentaire etc.) ou complexe. La plupart des progiciels de montage ont adopté un système d'organisation inspiré par le montage cinéma, à savoir une organisation en " chutiers " (" bins " en anglais) dans lesquels on range les éléments de base. Chaque monteur(se) aura sa manière d'organiser son travail de manière logique : projets de montage, séquences montées, alternatives ; éléments image et sons ; fichiers graphiques etc.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: L'étape de la numérisation des éléments nécessaires pour le travail de montage est une étape importante voire décisive. En fonction du projet de montage (et du produit) cette étape peut être précédée par une préparation : le " dérushage ". En effet, l'espace sur les disques durs étant (plus ou moins) limité, le monteur(se) fera en sorte de numériser (ou faire numériser) que les éléments utiles pour la phase du montage. Il procédera donc (avec le réalisateur le cas échéant) à une présélection des parties à numériser. Pendant ce dérushage on notera les codes temporels précis (in / out) des parties sélectionnées pour procéder à une numérisation semi-automatique par la suite. Une fois le dérushage terminé, le monteur(se) détermine les paramètres techniques de la numérisation : des fichiers sans compression pour un travail sans perte de qualité ; ou au contraire des fichiers fortement compressés, pour stocker davantage de fichiers vidéo et audio. Cette dernière solution demande en revanche une 2e étape après le montage : soit une re-numérisation en pleine résolution de tous les éléments sélectionnés dans le montage final, soit une étape supplémentaire de montage (en général sur une régie de montage vidéo appelée régie de conformation) à partir des bandes vidéo d'origine. Dans ce dernier cas, le montage effectué sur ordinateur est appelé pré-montage, et le monteur(se) en retire une liste de type " EDL " (edit decision list) qui servira à conformer le montage final.


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Les systèmes de montage non linéaires actuels permettent en général un travail en pleine résolution des fichiers, mais le rendu final du montage (et surtout des parties " truquées ") ne se déroule pas en temps réel et demande souvent des temps de calcul de durée variable. Les techniques de montage doivent s'adapter à la puissance de calcul de l'ordinateur afin d'optimiser le travail : le monteur(se) se fera valider le plus souvent possible les étapes de travail achevées pour pouvoir lancer des calculs des parties validées (calcul de nuit ou déporté). La phase de numérisation tiendra donc compte des paramètres techniques du système de montage et des ses périphériques (en particulier des caractéristiques des disques durs) ; de l'approche choisie pour le montage (online / offline) ; les finalités du produit et de sa durée. Dans la plupart des cas le monteur(se) travaillera à partir d'éléments vidéo qu'il aura luimême numérisés (après un choix préalable fait par lui et/ou le réalisateur : le " dérushage ") ce qui rend la gestion des média assez aisée. En revanche, dans certains cas, il peut se retrouver avec des sources vidéo de formats divers : il doit donc entreprendre une " égalisation " lors de la numérisation de ces sources. Il doit se retrouver avec des fichiers parfaitement compatibles quand il débutera son projet de montage. Comme pour le travail de montage " classique " (en film ou en vidéo) l'une des taches les plus importantes est l'organisation soigneuse et précise du travail et de l'espace de travail sur l'ordinateur. Le montage d'un projet peut comporter plusieurs centaines, voire milliers de fichiers de tous types lesquels doivent être bien structurés, rangés et répertoriés pour être rapidement accessibles. Le monteur(se) doit acquérir différentes techniques d'organisation, en général adaptées aux volumes et types de fichiers à gérer (gestion en bases de données, indexation etc.). Il doit également être capable de les transposer d'un système (ou progiciel) à un autre.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - L'organisation de l'espace de travail et des bases de données fichiers est fonctionnelle et adaptée au projet - tous les fichiers disponibles et nécessaires pour un projet de montage sont parfaitement compatibles

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - Connaître les principaux formats vidéo analogiques et numériques (professionnels, institutionnels et 'grand public') utilisés pour l'enregistrement, la postproduction et la diffusion de produits audiovisuels - connaître les principaux formats son analogiques et numériques, les principes d'enregistrement associés - effectuer différents types de connexion de sources vidéo analogiques (composantes, composites, YUV etc) - établir des connections de flux numériques (IEEE 1394, SDI, SDTI) - paramétrer la numérisation des fichiers - établir une gestion fonctionnelle des fichiers numérisés, identification des plans, tri - numériser des sources vidéo d'origines variées avec en résultat des fichiers numériques cohérents


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- changer le format de fichiers numériques afin de les intégrer et utiliser dans un projet de montage

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - connaître les principes de l'enregistrement et traitement des signaux vidéo et audio analogiques et numériques - connaître les principaux formats de fichiers vidéo et audio numériques et savoir effectuer des conversions

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - rigueur de gestion des données

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES:

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INTITULE DE LA COMPETENCE 4 C04 - Réaliser des sorties vidéo intermédiaires et définitives sur différents médias FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Pour terminer son travail, le monteur(se) effectue en général un enregistrement de son travail de montage sur un support autre que le disque dur de son système de montage. Dans le cas de figure " classique " il prépare et exécute une " sortie sur bande " du projet monté. Ces enregistrements doivent respecter les normes et formats exigés et nécessitent une préparation spécifique du support d'enregistrement (amorce, mire, éléments d'identification ..). Ils peuvent être des sorties définitives (destinées à une diffusion par ex.), ou des sorties intermédiaires pour une utilisation ultérieure du montage (pour l'étape du mixage son par ex.). D'autre part, le monteur(se) doit pouvoir faire des enregistrements (sorties) intermédiaires des étapes de montage, par exemple pour faire valider son travail par un client. Ces enregistrements, longtemps effectués sur des cassettes vidéo sous différents formats, sont aujourd'hui remplacés par d'autres supports et formats. Le monteur(se) doit souvent faire des enregistrements sur DVD ou préparer des fichiers numériques pour une diffusion en ligne.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: La finalité d'un montage est en général l'enregistrement d'un produit finalisé en vue d'une communication à un public. Le cas de figure " classique " est l'enregistrement du montage sur une bande vidéo (analogique ou numérique) dans le but d'une diffusion. Pour ce faire, le monteur(se) doit conformer la sortie sur cassette de son montage en respectant les spécifications techniques des clients (il s'agit souvent d'un cahier de spécifications techniques d'un diffuseur pour la fabrication d'une cassette PAD). D'autres cas de figure deviennent aujourd'hui plus fréquents, tels l'encodage et le transfert d'un fichier vidéo et son sur un serveur (central ou de diffusion). Le monteur(se) doit donc maîtriser les techniques d'encodage pour envoyer les fichiers demandés. Une autre partie de son travail consiste à enregistrer des étapes intermédiaires de son travail. Ces enregistrements peuvent avoir différents buts. Le plus fréquent est l'enregistrement d'un montage vidéo finalisé dans le but de transmettre le travail vers une étape suivante (mixage des pistes audio, trucages sur un système dédié) . Le monteur(se) aura alors préparé les pistes audio utilisées pour une bonne utilisation au mixage son (chevauchements des pistes, " poignées " de montage, …). Un autre but est souvent la communication d'une étape intermédiaire pour la validation d'une étape de travail du montage : dans ce cas l'enregistrement est transmis au client. Traditionnellement, ces sorties se faisaient sur des cassettes vidéo envoyées aux clients. Aujourd'hui, d'autres supports prennent le relais et le monteur(se) est obligé d'en maîtriser les techniques et technologies associées : L'enregistrement de fichiers vidéo (encodés) sur DVD La transmission de fichiers encodés (" de visionnage ") sur d'autres supports amovibles L'encodage et la mise à disposition de fichiers sur toutes sortes de réseaux (en particulier Internet)


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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - fichiers vidéo et son correctement encodés pour un DVD vidéo - les fichiers encodés pour une lecture sur réseau correspondent aux normes indiquées

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - maîtriser les formats s'encodage de fichiers vidéo/son pour effectuer des sorties des séquences montées - maîtriser un logiciel d'encodage et compression - connaître les normes et formats techniques pour l'encodage de DVD vidéo - connaître les principaux formats et normes techniques de fichiers à mettre sur réseau (réseau AV, Internet)

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - savoir organiser le travail avec des pistes multiples - être capable d'anticiper intellectuellement un résultat souhaité

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INTITULE DE LA COMPETENCE 5 C05 - Créer et ajuster des raccords de plans en 'coupe franche' ("cut") et avec des effets de transition simples FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): C'est une des compétences clé du travail de montage : il s'agit de transformer une suite de plans en une séquence filmique organisée dégageant un sens, un rythme et suscitant éventuellement une émotion. Ces enchaînements sont régis par un certain nombre de règles de montage (à respecter, ou à transgresser de manière savante) qui font en sorte que le (futur) spectateur n'aperçoive les " raccords ". Le principe premier du travail de montage consiste généralement à rendre " invisibles " les transitions d'un plan à un autre (le raccord de plans), afin de ne pas heurter la perception du spectateur et lui permettre une " lecture conventionnelle" et fluide d'une séquence (film). En effet, la plupart des " règles du montage " n'édictent que des conventions et habitudes de perception quasi universelles. Le principal raccord de tout montage est le raccord par " coupe franche " (en général on utilise le terme anglais " cut "). Ce type de raccord n'utilise pas d'artifices ou effets de transition mais cherche à " faire passer " le passage d'un plan vers le prochain par un enchaînement qui nous paraît " logique " : le raccord ne heurte pas la perception du spectateur par rapport au déroulement du récit. Outre le raccord " cut " il y a des raccords utilisant des effets de transition. Il convient de distinguer des raccords à effets simples de ceux nécessitant des paramétrages plutôt complexes (effets de mouvements, effets 3D etc.). Pour les raccords avec des effets simples, les principales transitions ont une filiation dans la tradition cinématographique (réalisés à l'aide de dispositifs de trucage à base d'exposition d'une pellicule), d'autres ne sont apparus qu'avec l'apparition du montage vidéo, voire avec le montage sur ordinateur. Parmi les effets " hérités " du montage film, il y a notamment les effets de 'fondu' (fondu au noir en fermeture et ouverture, fondu enchaîné) qui comptent parmi des transitions " porteurs de sens " (par convention cinématographique). Les autres effets ont souvent plutôt une intention de 'rupture' que de raccord (effets de volet, d'iris etc.) : ils marquent par exemple la transition entre 2 sujets de reportage dans une émission d'information. Une maîtrise à la fois technique, consciente et adaptée des effets de transition simples est indispensable pour une bonne approche du travail de montage.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Cette compétence représente une compétence clé du travail de montage, en terme de création de sens et d'expressivité. A l'heure de la " révolution numérique " qui a profondément modifié le domaine du montage, il est important de souligner : maîtriser un (voire plusieurs) progiciel(s) de montage sur système non linéaire en termes de fonctionnalités ne fait pas de la personne un monteur(se) (mais tout au plus un excellent " presse-boutons "). La maîtrise du montage passe par une maîtrise de l'approche la plus simple et basique (techniquement parlant) : par la maîtrise des enchaînements des plans - les raccords de plans. Cette maîtrise se forme


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souvent lentement, après de longues périodes passées dans une salle de montage, en regardant son propre travail et celui des autres, de manière critique et détachée. L'art du montage " cut " est celui de l'ajustement d'un raccord de plans à l'image près, de l'escamotage d'un mouvement pour dynamiser un raccord, d'un changement de valeur de plan pour frapper, d'un raccord champ / contre-champ maîtrisé pour susciter une émotion. C'est aussi l'art de valoriser les plans tournés sous la direction d'un réalisateur, de transcrire ses intentions dans une suite de plans et séquences afin de faire naître un propos artistique, de créer des émotions etc. En contre-partie, les monteur(se)s qui ne maîtrisent plus cette finesse de l'approche se voient obligés de camoufler ce manque par une multiplication d'effets (de transition ou autres) souvent " cache misère ". En revanche, un montage parfaitement maîtrisé peut être amélioré par des effets sciemment choisis, pour trouver encore plus d'expression. Après avoir effectué le montage d'un produit (ou d'une séquence) le monteur(se) peut décider ou choisir d'utiliser une autre transition qu'un enchaînement 'cut' de 2 plans. Notamment les effets d'enchaînement par " fondu d'image " (disparition progressive de la fin d'un plan, apparition progressive, ou disparition/apparition simultanée) sont des transitions fréquentes dans les montages (marquant souvent des ellipses du temps du récit). Elles sont parfois aussi utiles pour masquer un " faux raccord ". Les autres effets numériques apparus avec le développement du montage assisté par ordinateur (régies à " effets vidéo numériques " DVE) sont très nombreux et leur utilisation doit se faire de manière réfléchie (effets de volets, transitions diverses, etc).

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - choix et ajustement des principaux raccords " cut " pertinent (champ/ contre-champ, entrée-sortie de champ, raccord mouvement, raccord dans l'axe etc.) par rapport au but visé - Utilisation des raccords à effet simple pertinente et adaptée au sujet

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - appliquer les principales règles du montage " cut " aux raccords des plans d'une séquence montée (champ / contre-champ ; raccord mouvement ; entrée - sortie de champ etc.) - maîtrise technique des logiciels de montage les plus courants du marché : effets de transition simples

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - Histoire et esthétique du cinéma et de la télévision du 20e siècle - Théorie des différentes écoles de montage (cinéma, documentaire, télévision)

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - esprit ouvert et critique, sens d'observation - capacité d'accepter son rôle de technicien artiste


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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - capacité de dialogue avec le réalisateur - capacité d'accepter son rôle de technicien artiste

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INTITULE DE LA COMPETENCE 6 C06 - Exécuter le montage d'un sujet d'actualité (news, actualité sportive, culturelle ...) FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur(se) est amené à exécuter des montages de sujets courts issus de l'actualité. Il s'agit en général d'actualités qui doivent être montées dans des délais très courts. Il s'agit d'actualités de tous domaines : politique, sociale, culturelle, sportive. Le monteur(se) apporte son sens de l'exposition d'un sujet, sa technicité, mais aussi sa culture générale. Il travaille en général avec ou pour un journaliste. En fonction des besoins du travail, le monteur(se) apporte son savoir-faire. Certains journalistes disposent d'une bonne expérience du montage : le monteur(se) peut donc se contenter d'apporter sa technicité. D'autres journalistes ou réalisateurs n'apportent que leur expérience journalistique et demandent donc au monteur(se) un travail de montage.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Les situations de travail rencontrées par le monteur(se) sont nombreuses. Il s'agit en général de préparer et monter des sujets pour une diffusion dans le cadre d'un journal télévisé ou d'une émission d'actualités (culturelle, sportive). Le monteur(se) exerce fréquemment dans le cadre d'une chaîne de télévision (nationale, régionale ou locale ; chaîne généraliste ou d'infos). Le travail de montage rencontre surtout des contraintes de temps impartis au montage : le monteur(se) doit - seul ou avec un réalisateur ou journaliste - rapidement visionner les " rushes " qui vont servir de matière brute. Cette matière brute peut provenir d'un tournage ( le monteur(se) aura alors en charge l'acquisition des séquences tournées) ou d'images en provenance de transmissions EVN (dans ce cas c'est souvent le rédacteur qui aura fait un premier choix d'images brutes). Il doit effectuer un premier choix d'images et éventuellement déjà les mettre dans un certain ordre. Il s'agit ensuite d'élaguer ce choix de séquences et de les adapter au format imposé par la diffusion. Pour ce travail, le monteur(se) doit s'adapter très rapidement aux exigences du réalisateur ou journaliste : il doit prendre en compte le niveau de savoir-faire de l'autre intervenant, tout en gardant une liberté de suggestion voire de décision par rapport à son travail effectué. Cette coopération nécessite une grande capacité d'adaptation et parfois de diplomatie de la part du monteur(se).

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - choix pertinent des plans montés - montage du sujet correspond à la finalité définie

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES:

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - Très bonne culture médiatique, politique et socio-culturelle

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- grande capacité d'adaptation aux autres intervenants (en particulier journaliste ou rédacteur, réalisateur) - gestion d'un temps de montage imparti FC07

CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - grande capacité d'adaptation aux autres intervenants (en particulier journaliste ou rédacteur, réalisateur) - savoir gérer des situations de stress et parfois conflictuelles

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INTITULE DE LA COMPETENCE 7 C07 - Exécuter le montage d'un sujet commercial (bande-annonce de programme, vidéogramme, spot publicitaire) FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur(se) est amené à réaliser des montages de projets avec une dominante commerciale. Il doit donc être en mesure de prendre en compte une approche " marketing " d'un produit à réaliser. Le montage d'un produit court à dimension commerciale est un travail de montage de précision qui doit prendre en compte une réflexion de " vente " : publics visés, point de vue, angle d'approche… Les techniques de montage sont adaptées à ces exigences qui doivent avoir un impact fort. Les montages sont souvent dynamiques avec de nombreux plans montés " à l'image près ". Pour les produits commerciaux importants (spots publicitaires, vidéogrammes de promotion d'artistes connus..) on fait en général appel à des monteur(se)s confirmés car l'enjeu financier est souvent important.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Le montage de produits à finalité commerciale est un important secteur d'activité pour les monteur(se)s. Pour une grande partie, ces produits sont destinés à une diffusion télévisuelle (d'autres canaux de diffusion commencent à faire leur apparition : Téléphones mobiles, Internet ..). Les produits télévisuels quotidiens à dominante promotionnelle (bandes-annonces de programmes, produits " sponsoring ", …) sont un champ d'activité important, en particulier pour des monteur(se)s débutants. Le monteur(se) doit être en mesure de prendre en compte des indications de type " marketing et commercial " (briefing) ainsi que des considérations artistiques prédéfinies (par exemple une charte graphique). Il doit également être capable d'exécuter ce travail dans les temps impartis. Les produits publicitaires ou marketing plus élaborés suivent une logique de construction similaire mais le système de production est plus complexe et les moyens engagés souvent très importants. Les spots publicitaires et les vidéogrammes sont réservés aux monteur(se)s confirmés, maîtrisant non seulement les techniques du montage mais également toutes les étapes de la production. Les techniques spécifiques du montage souvent très souvent les mêmes mais pour ces produits le montage des plans n'est qu'une étape de production.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - le montage du sujet correspond aux indications données ("briefing", cahier des charges) - le montage est approprié à la finalité du sujet

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - savoir assimiler un " briefing " pour un produit commercial - savoir prendre en compte un cahier de charges (marketing, artistique)

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - bonne culture médiatique, en particulier des produits commerciaux (publicités) - bonne culture télévisuelle, en particulier les produits d'auto-promotion des chaînes et annonces de programmes

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INTITULE DE LA COMPETENCE 8 C08 - Exécuter le montage d'un projet long: film documentaire, téléfilm, film FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le montage d'un produit de durée moyenne ou longue nécessite une approche très différente du montage. Il s'agit là de produits tels les téléfilms, les films documentaires, les films destinés à une diffusion en salle (dans une moindre mesure même si actuellement la plus grande partie des films " cinéma " sont montés sur des systèmes de montage non linéaires). Pour ces produits le monteur(se) travaille - en commun avec le réalisateur - sur la base de longues heures de " rushes ". Il s'agit de créer un récit, en général imaginé avant le montage par le réalisateur. L'approche du travail est complètement différente par rapport à des produits courts. Le monteur(se) doit créer une vraie histoire, un récit, structurer les points forts, les rebondissements, tenir les spectateurs en haleine. Il doit être en mesure de rythmer un film, lui donner une forme précise. Le monteur(se) doit organiser un travail de plusieurs semaines (parfois même des mois). Il doit gérer (avec ou sans assistant) toutes les tâches nécessaires au montage (recherche de sons, gestion de la postproduction, relations avec la postproduction son …). Le travail de montage des produits longs nécessite aussi la faculté de travailler avec un réalisateur porteur artistique du projet. L'une des principales capacités d'un bon monteur(se) est celle d'apporter ses compétences métier au projet (artistique) d'un autre ; il doit bien comprendre les intentions du réalisateur, sa sensibilité artistique et y apporter son savoir-faire technique et artistique spécifique. Pour des téléfilms qui peuvent faire partie d'une série, le monteur(se) peut aussi être appelé d'être " porteur " de continuité d'une série (le " look ", les intentions ; en général décrit dans la " bible " du projet).

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Le montage d'un produit long n'est pas à la portée d'un monteur(se) débutant mais il doit néanmoins connaître les techniques et compétences. Le montage est la deuxième étape importante de la production de programmes qui mettent en œuvre des moyens importants : on fera en général donc appel à un monteur(se) donnant la garantie d'un travail maîtrisé par son expérience. Contrairement au montage de produits courts, le travail sur un film, téléfilm ou l'épisode d'une série demande des capacités de structuration importantes. Le travail s'effectue sur la base de rushes sélectionnés auparavant par le réalisateur et tournés en fonction d'un scénario (et parfois story-board). Le monteur(se) travaille (souvent avec le réalisateur) à la mise en continuité des plans pour arriver à un récit structuré et rythmé. Il se sert en premier lieu des raccords " classiques " du montage 'cut'. Le monteur(se) doit gérer un ensemble de paramètres inhérents au montage mais également les rapports de travail, en particulier avec le réalisateur.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - le montage correspond aux intentions artistiques de la réalisation - le récit est bien structuré et rythmé

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - Histoire et esthétique du cinéma et de la télévision du 20e siècle - bonne connaissance de l'univers de la TV actuelle et de ces procédés de mise en scène et de montage - Théorie des différentes écoles de montage (cinéma, documentaire, télévision)

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - Etre capable d'écoute par rapport à un réalisateur - savoir gérer son positionnement en tant que monteur par rapport à un réalisateur responsable artistique d'un projet - être capable de définir sa position par rapport aux autres intervenants dans le cadre d'un projet (en particulier le réalisateur et la production)

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INTITULE DE LA COMPETENCE 9 C09 - Corriger ou modifier la colorimétrie d'une séquence vidéo ou de l'ensemble d'un montage FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur(se) doit souvent modifier les paramètres colorimétriques des plans d'un montage. Il s'agit là d'un équilibrage et de corrections d'un premier niveau : dominantes couleur, saturation, densité, contraste. Ce travail doit s'effectuer de préférence sur des moniteurs informatiques étalonnés et obligatoirement avec un très bon moniteur vidéo de contrôle (moniteur de référence). Selon l'importance du projet, ce travail peut se faire de manière " estimative " et subjective ou en utilisant les instruments de contrôle intégrés dans tous les progiciels de montage majeurs du marché. En revanche, le monteur(se) doit estimer le seuil des corrections et modifications qu'il sera en mesure d'effectuer, et indiquer au réalisateur et/ou au responsable de la production les interventions qu'un spécialiste (étalonneur vidéo) doit faire.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Les plans tournés pour effectuer un montage peuvent représenter des différences colorimétriques plus ou moins prononcés (en fonction du soin qu'y aurait apporté l'opérateur de prises de vue ou le Directeur de la photographie responsable). Ces différences peuvent s'avérer très gênantes pour monter ces plans et produire des séquences avec des raccords qui ne heurtent pas lors du visionnage. Le monteur(se) va intervenir (en général à la fin d'un montage) pour équilibrer les différences de colorimétrie d'un plan à l'autre (principalement pour rectifier les erreurs de " balance des blancs "). Cet étalonnage d'un premier niveau peut s'effectuer en estimant les différences à l'œil ou en utilisant les outils de colorimétrie intégrés (oscilloscope ou vectorscope numérique) ou associés au système de montage pour un résultat plus objectif. En revanche, les interventions sur les paramètres colorimétriques plus pointus sont réservées aux spécialistes (étalonneur vidéo et film) qui utiliseront des instruments d'analyse et des outils spécialement conçus pour ce type de travail. Aujourd'hui, le monde professionnel distingue bien trois notions et approche de ce domaine : le travail du " coloriste " qui intervient sur la colorimétrie d'un produit tel que ceci a été décrit ci-dessus. Ce travail s'effectue pour l'essentiel avec des outils destinés à des produits vidéo qui sont soit intégrés aux stations de montage, soit des outils dédiés. Le travail de " l'étalonnage " essentiellement destinés aux films " cinéma " et dont les éléments bruts sont issus de tournages sur pellicule (avec un passage au télécinéma pour une numérisation), ou de tournages avec des caméras aux capteurs très haute définition qui génèrent également des fichiers numériques importants. Le travail de l'étalonnage numérique est en étroite ligne avec l'étalonnage traditionnel des films. Il nécessite la plupart du temps l'intervention (en temps réel) sur l'ensemble des fichiers qui constituent un film et donc la possibilité d'une visualisation des images (fichiers numériques) en très haute résolution : un tel travail n'est exécutable que sur des stations de travail dédiées. D'autre part, le travail d'étalonnage nécessite des facultés physiologiques (acuité visuelle, distinction visuelle des couleurs) et artistiques très développés.


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La troisième approche est celle des " effets spéciaux " au niveau de l'ensemble des paramètres colorimétriques. Ce type de travail est très fréquent dans les domaines des spots publicitaires et des vidéogrammes. Mais la frontière entre l'étalonnage d'un film et les effets spéciaux est assez " mouvante " car nombre d'interventions sur l'aspect final d'un film sont de type " effets ".

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - les différences colorimétriques des plans d'une séquence sont visuellement atténuées

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - utiliser les outils de correction colorimétrique de premier niveau intégrés au(x) progiciel(s) utilisés - contrôler les signaux vidéo couleur à l'aide d'un oscilloscope, d'un vectorscope ou d'un moniteur de profil - régler le signal vidéo et la colorimétrie en fonction des normes d'un cahier de charges technique (d'un diffuseur en particulier)

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - très bonne connaissance des fondamentaux de la colorimétrie en général, et appliquée à la vidéo analogique et numérique en particulier - savoir étalonner les écrans de l'ordinateur et le moniteur vidéo de contrôle à l'aide d'outils dédiés

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - être en mesure d'argumenter un refus d'interventions trop pointues qui sont réservées à des spécialistes (notamment face au responsable de la production)

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INTITULE DE LA COMPETENCE 10 C10 - Corriger ou modifier partiellement un ou plusieurs plans en cachant ou modifiant une partie de l'image FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Les plans et rushes numérisés pour un montage peuvent parfois représenter des défauts visuels dus à différentes origines telles des bandes vidéo dégradées (drops), des défauts dus à la prise de vue (salissures de l'optique à la prise de vue, salissures des têtes d'enregistrement, autres défauts plus importants..), défauts liés au support pellicule et non corrigés par le passage télécinéma (rayures, collures, poussières). Le monteur(se) doit être en mesure d'utiliser les outils de correction intégrés au(x) logiciel(s) de montage afin de " nettoyer " les images concernées. Les corrections peuvent se faire selon deux grandes approches : - la correction d'une image à l'aide d'un outil de retouche ('paint') pour restituer une image correcte par rapport aux images précédentes et suivantes (correction en général manuelle) - la correction assistée par des fonctions spécifiques intégrées à certains logiciels évolués (automatique ou semi-automatique, après définition de la zone à corriger). Le monteur(se) cache ou masque partiellement des éléments dans une ou plusieurs images (voire dans des plans entiers) que la réalisation (ou la production) jugent indésirables. Il doit être en mesure de supprimer (par retouche ou rotoscopie) des éléments d'une image vidéo ou d'un plan fixe. Il doit faire de même avec un objet en mouvement dans un plan (objet en mouvement ou mouvement de la caméra). A la place de la suppression on peut lui demander de masquer un élément en créant une zone de masquage (flou, mosaïque, etc.; souvent pour masquer des visages ou logos commerciaux). Une autre pratique spécifique consiste à étendre ou diminuer une zone d'incrustation. Les principales techniques utilisées sont la rotoscopie, les techniques de suivi par " images clé " (" key framing "). Tous les progiciels courants permettent le paramétrage de ces différentes techniques. En revanche, le "motion tracking" (suivi d'un objet en mouvement dans un plan ou une séquence) est un travail réservé aux spécialistes.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: L'une des taches importantes du travail d'un monteur(se) (truquiste) est la correction d'une ou de plusieurs images, voire de plans entiers, pour y cacher ou supprimer des éléments non désirés. Avant de commencer un montage, le monteur(se) prendra soin de vérifier l'état des séquences numérisées afin de vérifier l'état des images, en particulier s'il s'agit de séquences à partir de bandes analogiques. Mais la plupart du temps de telles interventions sur des images ou des plans ne se feront qu'une fois le montage achevé. Le monteur(se) procédera au nettoyage des images à l'aide des outils intégrés au logiciel de montage. Il peut aussi s'agir d'enseignes ou panneaux publicitaires, de visages dans un reportage ; de supprimer des fils ou poteaux électriques dans un film historique etc. Ce travail constitue une part importante du travail d'un monteur(se) truquiste. Ces techniques, en partie déjà existantes au cinéma (matte paintings etc.), sont aujourd'hui devenues des outils puissants de correction et modification (qui méritent amplement le terme de " trucages "). Le monteur(se) truquiste doit maîtriser l'essentiel de ces techniques


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dont la manière et la vitesse d'exécution vont changer au fil de la pratique professionnelle (et des évolutions rapides des fonctionnalités des progiciels).

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - les images et plans sont modifiés selon les souhaits du client - gestion correcte des masques

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - retoucher une ou plusieurs images vidéo à l'aide d'un outil graphique ou d'un module d'incrustation - créer de caches ou des masques animés - paramétrer des masques en utilisant des techniques de positionnement d'images clé (key frames)

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INTITULE DE LA COMPETENCE 11 C11 - Importer, ajouter et traiter des éléments graphiques et typographiques à la piste vidéo montée FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur(se) est amené à intégrer des éléments graphiques et typographiques dans un montage. Il faut distinguer deux possibilités de travail : 1) La création de ces éléments dans l'environnement de travail du progiciel (en particulier les éléments typographiques en utilisant un "titreur") 2) Par un processus interactif d'export / import vers des logiciels de création spécifiques. 1) Les progiciels de montage couramment utilisés intègrent en général un module permettant la création d'éléments de texte: sous-titres, menus, menus déroulants etc. Le monteur(se) pourra facilement créer, paramétrer et positionner des lignes de texte simples (en 2D, à plat, ou avec des effets simples : Contour, ombrages etc..). Le monteur(se) portera néanmoins une attention particulière au choix des typos utilisées (si elle ne sont pas imposées par un cahier de charges ou par la réalisation): elle doivent être lisibles et adaptées au propos du sujet réalisé. D'autre part, il doit être conscient des limites d'un " titreur " intégré et - le cas échéant - savoir faire appel à des outils externes (au progiciel, voire même en sous-traitance par un autre créatif). Le monteur(se) est en mesure d'importer et gérer des fichiers graphiques dans la " timeline " du montage (la " table de montage " avec le déroulé chronologique). Il positionne les fichiers à utiliser et gère les paramètres techniques (transparence, couche alpha …). 2) Pour des éléments graphiques et typographiques plus élaborés, on fait souvent appel à un graphiste créateur (éléments de typographie animés, en 2D ou 3D ; parfois avec des surfaces ou effets particuliers …). Dans ce cas de figure, le monteur(se) truquiste doit donner des indications précises de format de fichier au graphiste, afin de pouvoir intégrer les fichiers graphiques dans le montage final.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: L'utilisation d'éléments typographiques dans un montage est une tache très courante et pratiquement quotidienne. En général, l'apparition d'un texte dans un plan est un élément d'information (nom d'une personne, indication d'un lieu, sous-titrage d'un énoncé en langue étrangère etc.). Dans ces cas, on laisse souvent le choix au monteur(se) de définir la typographie à utiliser, l'emplacement et la taille. D'autres utilisations (bandes annonces de programmes, etc.) sont souvent régies par des chartes graphiques précises indiquant les typos à utiliser, taille et emplacement etc. Historiquement, la création des textes était effectuée à l'aide d'outils spécifiques (" titreurs "). Ces éléments étaient ensuite importés et incrustés dans le montage. Aujourd'hui, les systèmes de montage non linéaires intègrent généralement des outils de création (plus ou moins sophistiqués) qui permettent la création de textes en aplat (soustitres). En revanche, pour la création de textes typographiques plus soignés ou sophistiqués (en animation ou 3D en particulier) et pour les éléments graphiques, la tendance va vers un partage du travail et la création graphique par une infographie dédiée à la vidéo. La tendance technologique est à la création d'outils puissants mais dédiés (logiciel de montage, logiciel de création graphique, effets spéciaux). En revanche, le travail "


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collaboratif " entre ces logiciels modulaires est grandement facilité (scripts interactifs de type XML etc.) et permettent une sous-traitance créative interactive. La création graphique destinée à être intégrée aux montages vidéo est de plus en plus l'affaire de personnes ayant une formation en infographie. FC03

INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - le texte créé et superposé à la piste vidéo respecte les règles de mise en forme - le choix typographique est adapté au sujet et la typo lisible sur un écran

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - importer et exporter des fichiers graphiques (fichiers vectoriels ou bitmap avec ou sans couche alpha) - installer les fichiers de typo dans le système d'exploitation de l'ordinateur - créer des textes à insérer dans un montage à l'aide d'un outil typographique intégré au progiciel de montage - paramétrer le placement des éléments typographiques (lisibilité, sécurité du cadre de diffusion " screen save ", parfois sur un fond semi-transparent...)

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - connaître les principaux logiciels de typographie adaptés à la vidéo numérique - connaître les bases de la typographie générale (rôle et fonctionnement des typos, termes techniques - en français et en anglais - de la mise en forme et mise en page) et de la typographie appliquée en audiovisuel - niveau correct de la langue utilisée (français ou langue étrangère) ; le cas échéant, il faut faire appel à une personne créateur de texte qui assure aussi la relecture

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - utiliser les éléments typographiques à bon escient et adaptés à la finalité de chaque projet audiovisuel - savoir faire appel au travail d'un graphiste spécialisé

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - savoir gérer le travail avec des collaborateurs externes créateurs d'éléments complémentaires (graphistes, créateurs de son etc.)

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INTITULE DE LA COMPETENCE 12 C12 - Monter et ajuster une ou plusieurs pistes son, et préparer leur export pour un mixage ultérieur FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Dès la phase de l'importation des rushes, le monteur(se) est amené à gérer 1, 2 ou plusieurs pistes sonores lors de toutes les étapes d'un montage. Le son direct d'un tournage (prises de son en mono ou stéréo, parfois en plusieurs pistes) doit être rigoureusement synchrone à l'image. Le monteur(se) doit vérifier la synchro correcte et éventuellement corriger un décalage possible. Il vérifie les niveaux sonores et détermine d'éventuels défauts (bruits, ronflements, distorsions..). Tout le long du montage il doit être en mesure de garder ou rétablir la synchronisation image/son sur une timeline donnée. Selon les exigences de la réalisation il est en mesure d'ajouter de nouvelles pistes sonores dans la timeline : sons d'ambiance, bruitages, musiques. Vu le nombre croissant de formats de fichiers son numériques, le monteur(se) doit savoir traiter les principaux formats et leurs conversions pour une utilisation dans une timeline de montage. A la fin d'un montage il prend soin de préparer l'exportation des pistes son utilisées pour le transfert vers le mixage : tous les sons ajoutés sont de manière à faciliter le travail de l'ingénieur du son (sons avec " poignées " de mixage, pistes séparées, croisement de pistes...). Pour des montages simples, le monteur(se) est capable d'effectuer un mixage simplifié : ajustement des transitions, fondus sonores, ajustement des niveaux sonores.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Depuis le montage cinématographique, le (chef-)monteur(se) est en charge du montage image et son. L'une des principales préoccupations du montage (cinéma) était d'assurer la parfaite synchronisation des images et " du son " (enregistrés séparément lors du tournage). A l'heure actuelle, l'utilisation de systèmes de montage non linéaires impose toujours au monteur(se) de veiller à la synchronisation des pistes image(s) et sons. Dans la plus grande partie des cas de figure (tournages vidéo), la synchro des rushes est garantie par l'enregistrement de l'image et du son sur le même support. Lors du montage, le monteur(se) veille à garder la synchronisation des pistes image et sons. En cours du montage il crée de nouvelles pistes son pour ajouter des sons complémentaires (bruitages, ambiances ; musiques). Vers la fin d'un montage il va préparer toutes les pistes son pour un transfert vers le mixage en studio son. Pour cela, il doit se mettre en contact avec l'ingénieur du son responsable de cette étape de travail. Pour des produits de moindre importance, ou dans des conditions d'un travail d'urgence, le monteur(se) sait exploiter les capacités du progiciel de montage pour effectuer un mixage simplifié..

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - les pistes son gérées sont synchrones à l'image montée - les pistes son sont correctement gérées pour une exportation vers un mixage ultérieur

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - maîtrise des principaux paramètres sonores pour le montage (numérique) - connaître les formats son couramment utilisés


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- connaître les principes et techniques du mixage audio (au montage vidéo et en studio son)

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - considérer la travail sonore comme partie intégrante d'un montage - être attentif et sensible à l'espace sonore créé (" voir le montage à travers les sons et la musique ")

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - savoir dialoguer avec un ingénieur du son en vue de préparer les exports sonores d'un montage

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INTITULE DE LA COMPETENCE 13 C13 - Appliquer des fonctions de trucage intégrées ou ajoutées au progiciel de montage (trucages de base) FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur(se) utilise - à bon escient - les fonctionnalités de trucages offertes par le progiciel de montage. Il va appliquer un ou plusieurs effets à une séquence vidéo montée et paramétrer chaque effet afin d'obtenir les changements souhaités. Il sait régler des effets vidéo fixes. Il est en mesure de paramétrer des effets à modifications linéaires. Il va appliquer des effets à variation dynamique (en particulier des effets dynamiques de variation de la temporalité : ralentissement, accélération, inversion). Il construit et paramètre également des effets de trucage simplifiés par superposition de pistes vidéo (compositing simple) : effets graphiques ou typographiques, effets de tramage ou de structure, mélange de pistes en luminance ou chrominance etc. En revanche, certains effets sont très complexes à installer et à paramétrer et représentent un niveau supérieur du travail d'un monteur(se) truquiste. Ces interventions s'exécutent aujourd'hui sur des stations de travail et progiciels dédiés : elles sont réservées aux monteur(se)s truquistes expérimentés et spécialement formés.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Le travail de trucages sur les systèmes de montage non linéaires comporte plusieurs niveaux d'intervention et de complexité. De fait, on peut aujourd'hui distinguer plusieurs approches techniques, avec des niveaux de maîtrise et de difficulté différents. Toutes les interventions de correction (C-10) s'apparentent déjà à des trucages d'un premier niveau. Viennent ensuite les possibilités de modification de l'aspect de l'image qui ont une dimension esthétique et artistique. Ces effets sont soit partie intégrante du progiciel, soit ils font partie de collections de " plug-ins " qui augmentent les effets disponibles. Les effets s'appliquent à la piste vidéo montée et leur impact doivent être paramétrés par le monteur(se). Il doit maîtriser le paramétrage des effets majeurs ou fréquemment utilisés. A un niveau de difficulté plus élevé on trouve tous les trucages faisant appel à des effets à paramètres dynamiques. Il s'agit en premier lieu de paramétrages du déroulement temporaire des effets : virtuellement tous les effets peuvent avoir des paramètres dynamiques mais pour une grande partie on utilise des effets qui modifient la linéarité du temps (ralentissement, accélération des images). Un 2ième groupe d'effets sont ceux qui combinent 2 voire plusieurs pistes d'images (vidéo, images fixes, textures …) qui se fondent de façon contrôlée en une nouvelle séquence d'image : on parle d'une composition d'images (" compositing ") ou d'une approche " multi-couches ". Si certains effets de " compositing " sont abordables pour le monteur, il est vrai aussi que les effets complexes sont aujourd'hui gérés par des stations de travail et des progiciels dédiés. Le monteur saura configurer des effets " compositing " simples. Le travail en " multi-couches " complexes ou sur des progiciels proposant un travail en arborescence est une spécialisation et évolution professionnelle possible pour un monteur .


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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - l'organisation du travail en pistes superposées est correctement configurée (avant-plans, arrière-plan) - les paramètres d'un ou plusieurs effets donnent le rendu attendu - les paramètres d'une couche alpha donnent un résultat de transparence correct

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - installer et configurer des pistes vidéo complémentaires - paramétrer les caractéristiques de chaque piste installée - contrôler les effets de superposition des pistes installées pour le rendu du montage final (transparence, couleurs, etc.) - installer et configurer des effets linéaires de variation de temps (ralenti, accéléré, pause)

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - savoir organiser le travail avec des pistes multiples - être capable d'anticiper intellectuellement un résultat souhaité

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INTITULE DE LA COMPETENCE 14 C14 - Créer des fichiers graphiques destinés à être intégrés dans un montage vidéo FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur graphiste vidéo crée selon des indications fournies par un commanditaire (réalisateur, directeur artistique ..), des éléments graphiques qui seront intégrés dans un montage " image " vidéo. Ces éléments peuvent être de toutes sortes : à-plats graphiques, dessins (fixes ou animés), textures, éléments graphiques destinés à un habillage. La création de ces éléments est soumise à des normes techniques précises que le monteur graphiste doit respecter.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: La création d'éléments graphiques destinés à être intégrés à des projets de montage trucages vidéo nécessite le travail d'un spécialiste réunissant les compétences nécessaires d'un graphiste et d'excellentes notions du montage vidéo sur les postes de montage(trucages) non linéaires. L'évolution technique confirme ce processus de création partagée : le travail de montage trucages évolue vers un travail collaboratif de spécialistes, en utilisant souvent des installations de réseaux pour l échange des fichiers à traiter. Le monteur est en charge de l'intégration des éléments mis à sa disposition dans le montage du produit en cours.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - création des éléments graphiques pour un montage vidéo conformes au cahier de charges

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - maîtrise des logiciels les plus couramment utilisés pour la création d'éléments graphiques fixes et animés (logiciels bitmap et vectoriels ; ex. " Adobe Photoshop" ; "Illustrator" )

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - connaître les tendances actuelles de l'habillage en télévision - bonne culture graphique et télévisuelle

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DEMARCHE INTELLECTUELLE: - démarche de formation permanente et de suivi de l'évolution des techniques et des logiciels

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - être capable d'une démarche de travail collaboratif - capacité d'organisation rigoureuse dans le cadre d'un travail partagé en réseau ou en passant par un serveur médias

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INTITULE DE LA COMPETENCE 15 C15 - Créer des fichiers typographiques (fixes et animés, en 2D et 3D) destinés aux montages vidéo FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur graphiste vidéo crée selon des indications fournies par un commanditaire (réalisateur, monteur, directeur artistique ..), des éléments typographiques (fixes ou animés, en 2D et en 3D) qui seront intégrés dans un montage " image " vidéo. Le monteur graphiste est en mesure de créer des textes avec une dimension artistique destinés en général à l'information des spectateurs. Il doit donc respecter une lisibilité dans sa démarche de création.

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: La création des fichiers (textes et informations) avec des effets typographiques esthétiques est une tendance forte, aussi bien pour les habillages d'émission de télévision que pour toutes sortes d'éléments informatifs (génériques, bandes-annonces etc.). On peut également observer une évolution de certains titrages vers une plus grande créativité. L'intervention du graphiste est établie lors de l'analyse et la préparation du projet de montage. Il peut travailler sur la base d'extraits de montage (qui lui sont parfois fournis par un autre monteur responsable d'un projet collaboratif). Il peut également travailler de manière plus autonome sur la base d'informations précises (durées, emplacement, taille, etc.) afin de créer des fichiers qui seront intégrés au montage " image " (en tant que couche complémentaire). Le monteur graphiste peut effectuer ce travail en utilisant certains logiciels de l'infographie. Mais aujourd'hui, il est plus courant d'accomplir ces tâches à l'aide de certains logiciels de " compositing " qui intègrent de puissants modules de création d'animation typographique. La création d'animations typographiques nécessite néanmoins d'excellentes connaissances de la typographie en général et de l'application dans le domaine de l'audiovisuel.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - création des éléments graphiques pour un montage vidéo conformes au cahier de charges

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - maîtrise des logiciels les plus couramment utilisés pour la création d'éléments typographiques en infographie

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CONNAISSANCES ASSOCIEES: - connaître les tendances actuelles de l'habillage en télévision - bonne culture graphique et télévisuelle

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - être capable d'une démarche de travail collaboratif


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- capacité d'organisation rigoureuse dans le cadre d'un travail partagé en réseau ou en passant par un serveur médias

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INTITULE DE LA COMPETENCE 16 C16 - Exploiter des progiciels dédiés pour le traitement de tâches complexes ("compositing") FC01

DESCRIPTION DE LA COMPETENCE (Processus de mise en oeuvre): Le monteur graphiste vidéo est en charge du travail de montage-trucages des séquences d'un montage. Il intègre tous les éléments graphiques et typographiques à un montage " image ". Il utilise essentiellement les techniques du " compositing " (" multi-couches ") pour exécuter un travail de trucages : intégration des différentes couches de montage, paramétrage des animations, gestion des points clé, interpolations temporelles et spatiales, masques. Il peut également faire appel à des techniques plus avancées comme le "motion tracking".

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CONTEXTE(S) PROFESSIONNEL(S) DE MISE EN OEUVRE: Certains logiciels dans le domaine d'un travail de montage-trucages avancé permettent de réaliser l'ensemble des tâches. Le monteur / graphiste spécialisé peut exécuter toutes les interventions nécessaires de trucage à l'aide de ces outils. Dans ce cas de figure le monteur graphiste importe les séquences à modifier dans le logiciel. Cette importation peut se faire soit par un transfert à l'aide d'une cassette vidéo, ou sur un support numérique, soit par un transfert des fichiers à truquer via un réseau audiovisuel. Aujourd'hui, certains logiciels permettent même une intégration avec liens dans le progiciel de montage : les modification opérées dans le logiciel de " compositing " seront automatiquement intégrées au montage.

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INDICATEUR DE PERFORMANCE (Seuils pour l'Activité-Type): - bonne structuration du montage en multi-couches - interactions logiques et fonctionnelles des éléments - Paramétrages fonctionnels (animations, interpolations spatiales et temporelles)

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SAVOIR-FAIRE GENERAUX ET TECHNIQUES MOBILISES: - maîtrise d'un (voire plusieurs) logiciels dits " compositing " majeurs du marché (ex. Adobe After Effects, Combustion, Motion …) - capacité de s'insérer dans un travail collaboratif : échange de fichiers, respect des normes

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CAPACITES RELATIONNELLES ET ORGANISATIONNELLES: - capable d'effectuer un travail de groupe autour d'un projet

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