LE PIANO Guide Dapprentissage Vol2

LE PIANO Guide d’apprentissage pour initiés

LE PIANO

Volume 2

Guide d’apprentissage pour initiés Edition 2010 version 1.1 Par Jérémy BEZIE http://jb-musique.wifeo.com/

http://jb-musique.wifeo.com/

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Préface… Ce guide est destiné aux initiés souhaitant avoir une méthode résumant l’essentiel du savoir à acquérir afin d’apprendre à jouer rapidement des morceaux de musique. Les connaissances du volume 1 sont nécessaires à la compréhension de ce volume, plus technique que le précédent. Vous trouverez dans ce manuel des notions avancées dont vous aurez besoin pour pouvoir lire et jouer des partitions.


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Sommaire…

Un peu d’histoire………………………………………………………………………………………… ...4 Le piano…………………………………………………………………………………………………......5 Quelques rappels………………….…………………………………………………………………….…6 Correspondance entre la partition et le clavier…………………………………………….. …6 Les temps……………………………………………………………………………………….…6 Les notes pointées…………………………………………………………………………….. ...6 Les liaisons……………………………………………………………………………………......6 Les arpèges……………………………………………………………………………………………… ...7 Les abréviations sur les partitions.…………………………………………………………………..…...8 La batterie………………………………………………………………………………………. ...8 Le trémolo………………………………………………………………………………………. ...8 Répétition de fragments inférieurs à la durée d'une mesure………………………………...8 Répétition de mesures entières………………………………………………………………....9 Les transpositions………………………………………………………………………………………...10 Les pédales………………………………………………………………………………………………..11 Les nuances……………………………………………………………………………………………….12 Les abréviations les plus courantes..................................................................................12 Les symboles les plus courants………………………………………………………………..12 Les indications de rythme……………………………………………………………………………… .13 Indications générales………………………………………………………………………….. .13 Explications……………………………………………………………………………………....14 Pour résumer…………………………………………………………………………………….14 Lettre à Elise (Extrait)....................................................................................................................15 Quelques conseils……………………………………………………………………….…….. .16 Tableau des accords…………………...………………………………………………………………...17


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Un peu d’histoire… La musique occidentale est la musique populaire ou savante, pratiquée dans les pays européens et américains, ou d'influence européenne, et/ou nord-américaine, et/ou sudaméricaine, depuis Charlemagne à nos jours. C'est au Moyen Âge que la musique occidentale écrite s'est détachée de la musique traditionnelle avec le chant grégorien, qui commença par utiliser les neumes pour représenter des hauteurs et des durées relatives. e On appelle neumes les signes de la notation musicale qui furent en usage à partir du IX siècle et durant tout le Moyen Âge. Au cours des siècles, l'usage de ce système de transcription musicale s'est amélioré et complexifié, jusqu'à influer sur l'évolution de la musique elle-même. A partir de la Renaissance, le compositeur est amené à n'inventer que des musiques « susceptibles d'être notées », ceci, au moyen du système associé, à savoir le solfège. Le solfège est l'étude des éléments permettant de lire, écrire, jouer ou chanter une partition. Le mot solfège provient du mot italien solfeggio, lui-même dérivé des noms de notes sol et fa.


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Le piano… Le piano est un instrument de musique polyphonique à clavier de la famille des cordes frappées. Le son du piano est produit par la vibration de ses cordes tendues sur un cadre rigide horizontal (piano à queue) ou vertical (piano droit), placé au-dessus de la table d'harmonie. Elles sont frappées par des marteaux couverts de feutre, actionnés par l'enfoncement des touches du clavier. La vibration des cordes est stoppée par un étouffoir lorsque la touche du clavier est relâchée. Le piano possède le plus souvent un pédalier de deux ou trois pédales, quelques fois quatre, sur de récents pianos, permettant d'augmenter son potentiel expressif. Les pédales sont très importantes pour s'exprimer au piano : la pédale gauche est une sourdine (appelée aussi "una corda") qui décale le clavier de façon à ce que les marteaux ne frappent qu'une corde au lieu de trois sur les pianos à queue, tandis que sur les pianos droits cette même fonctionnalité s'obtient par un dispositif donnant moins d'ampleur au son en rapprochant les marteaux des cordes. La pédale du milieu est une sourdine pour diminuer le son au maximum pour ne pas déranger sur les pianos droits, et la pédale tonale ou pédale sostenuto sur les pianos à queue, permet de prolonger uniquement le son de la dernière note jouée en laissant levé l'étouffoir de celle-ci, la dernière (pédale forté) est peut-être la pédale la plus utilisée. Elle permet au pianiste de prolonger la vibration des cordes, pour lier les harmonies entre elles. La quatrième pédale, plus rare que les autres, sert à prolonger les vibrations des cordes mais sans brouiller le son, car les étouffoirs ne se lèvent pas complètement, ce qui est très utile dans certaines pièces classiques. Le nom de l'instrument provient d'une abréviation de piano-forte, nom de son ancêtre du e XVIII siècle, lui-même nommé par la possibilité qu'il donnait à celui qui le jouait de nuancer et ainsi de jouer aussi bien piano que forte ; possibilité que le piano a conservée. Dans certains pays, le piano est encore appelé « pianoforte ».


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Quelques rappels… Petits rappels des bases abordées dans le volume 1. Correspondance entre la partition et le clavier:

Les temps : Les notes

Les durées

Les silences

La ronde

4 temps

La pause

La blanche

2 temps

La demi-pause

La noire

1 temps

La croche

La double croche

ou

1/2 temps

1/4 de temps

ème

La triple croche

1/8

La quadruple croche

1/16

ème

Le soupir

Le demi soupir

Le quart de soupir

de temps

Le huitième de soupir

de temps

Le seizième de soupir

Les notes pointées : Le point permet de prolonger une note de la moitié de son temps. Les liaisons : Une liaison entre deux notes permet d’additionner leurs temps respectifs.


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Les arpèges… Les arpèges sont basés sur les accords. Les notes composants ces accords vont être jouées une à une dans un ordre qui peut varier d’une musique à une autre, de manière répétitive. Prenons l’accord de Do (noté C) composé des notes Do + Mi + Sol:

Les notes jouées une à une peuvent être jouées de cette manière pour former un arpège. On voit sur cet exemple que toutes les mesures sont identiques, nous avons donc sur cette portée uniquement l’accord de Do joué : Do, Mi, Sol, Do, Sol, Mi | Do, Mi, Sol, Do, Sol,Mi | Do, Mi, Sol, Do, Sol, Mi. Pour changer d’accord, il suffit de faire une suite de notes de la même façon avec un autre accord comme le Fa par exemple :

Vous pouvez également trouver une abréviation pour l’arpège qui sera noté de cette façon :

Ces petites ondulations avant les notes indiquent qu’il s’agit d’un arpège. Généralement ces notes sont jouées du bas vers le haut, mais vous pouvez les jouer dans l’ordre qu’il vous plait.


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Les abréviations sur les partitions… Tout comme dans d'autres systèmes de notation, les abréviations permettent de gagner de l'espace et du temps. La batterie : La batterie est la répétition à la même hauteur d'une note ou d'un accord sur un temps inférieure ou égale à la croche. L'abréviation de la batterie réunit le total de ces valeurs en une seule figure de note sur laquelle apparaît autant de traits qu'il y a de crochets sur les notes à exécuter. Par exemple, une ronde accompagnée de deux traits signifiera des doubles croches (à cause des deux traits) pendant la durée d'une ronde, soit 16 doubles croches à exécuter.

Le trémolo : Le trémolo est la répétition du battement entre deux notes ou deux accords. Il est indiqué de manière analogue à la batterie.

Répétition de fragments inférieurs à la durée d'une mesure : Lorsqu'un fragment doit être répété, on peut remplacer chacune de ses répétitions par un double trait oblique.


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Répétition de mesures entières : Lorsque le contenu d'une mesure doit être répété, on peut remplacer ce contenu par deux points placés de part et d'autre d'un trait oblique. Ce signe de répétition est parfois remplacé par le double trait oblique surmonté d'un nombre exprimant la quantité de mesures concernées par cette répétition.


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Les transpositions… Avant toute chose, il faut savoir que l’on emploi les termes suivant: On augmente d’un : - Demi-ton : lors du passage d’une touche à la suivante. Par exemple entre Do et Do# ou Do# et Ré etc. -

Ton: lors du passage d’une touche blanche à la touche blanche suivante, ou d’une touche noire à la touche noire suivante. Par exemple entre Do et Ré ou Sol# et La#.

On peux également diminuer d’un ton ou d’un demi-ton En musique, transposer un morceau consiste à en changer la tonalité sans en changer la perception par l'auditeur exception faite de la hauteur des sons. Exemple avec le début de "Frère Jacques" -mélodie: Do, Ré, Mi, Do | Do, Ré, Mi, Do | Mi, Fa, Sol Maintenant si l’on augmente toutes les notes d’un demi-ton: -mélodie: Do#, Ré#, Fa, Do# | Do#, Ré#, Fa, Do# | Fa, Fa#, Sol# On appelle cela "transposition", ici nous avons fait une transposition +1 (toutes les notes montent d’un demi-ton) mais il est aussi possible de monter toutes les notes de 4 demi-tons, 11 demi-tons. Le maximum est de 12, car à 12, on obtient les mêmes notes qu'au départ mais une octave plus haut. Les circonstances pouvant amener un musicien à transposer, que ce soit à la volée ou en réécrivant la partition, sont diverses. L'une des plus courantes est l'accompagnement d'un chanteur dont la tessiture est inadaptée à la tonalité originale : par exemple, un pianiste accompagnant une mezzo-soprano pourra baisser d'un ton la tonalité d'un air écrit pour soprano.


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Les pédales… Le pédalier d'un piano est généralement composé de deux ou trois pédales.

Nous allons voir l’utilité de ces pédales dans les airs de piano. -

La pédale de droite, appelée la pédale forte, est la plus utilisée. Elle sert à prolonger le son et à augmenter la résonance.

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La pédale du milieu est une sourdine, appelée parfois pédale d'appartement ou pédale moliphone. Elle sert à réduire le volume. Cette sourdine ne joue aucun rôle dans l'interprétation mais sert uniquement à amenuiser le son.

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La pédale de gauche, appelée pédale una corda, permet de diminuer la vitesse de frappe et allège le toucher. Le volume sonore est diminué.

Au lieu d'entendre une mélodie avec des sons détachés, celle-ci prendra un caractère "chantant" et des nuances pourront être réalisées amenant de l’expression au morceau. Il n’existe pas vraiment de règle pour l’utilisation des pédales, cette information n’est généralement pas notée sur les partitions. Je vous conseille d’utiliser la forte sur les accords ou arpèges, ainsi que sur les liaisons.


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Les nuances… Dans la musique occidentale, une nuance est un signe noté sur une partition qui indique l'intensité relative d'une note, d'une phrase, ou encore d'un passage entier d'une mélodie. Les nuances permettent au musicien de restituer la dynamique de l'œuvre lors de son interprétation. e

Dès le XVIII siècle, les compositeurs prennent l'habitude de noter les nuances au moyen de divers termes italiens. La plupart du temps, seules leurs abréviations et quelques autres signes, placés au-dessus ou au-dessous de la portée, sont utilisées. Les abréviations les plus courantes:

: Pianissimo veut dire « très faible », très difficile à exécuter, en particulier dans les notes aiguës.

: Piano (faible). Vous devez jouer la mélodie de façon faible, c'est-à-dire en allégeant le touché.

: Forte (fort). Le son demande un peu d'énergie.

: Fortissimo (très fort). Le passage sera exécuté avec violence.

Cresc. Decresc.

: Crescendo. Il faut jouer en augmentant le son. : Decrescendo. Il faut jouer en diminuant le son.

Les signes les plus courants:

Ce symbole à la même fonction que Cresc. Il faut augmenter progressivement le son.

Ce symbole à la même fonction que Decresc. Il faut diminuer progressivement le son.


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Les indications de rythme… Nous l’avons vu dans le volume 1, une notion de rythme y est abordée.

Rythme à quatre temps Nous allons décomposer ce 4/4 qui nous permet de savoir qu’il s’agit d’un rythme à quatre temps.

Indications générales : La signature rythmique indique le type et la durée des temps dans les mesures qui suivent. Elle est généralement composée de deux nombres disposés l'un au-dessous de l'autre représentant une fraction. Elle est placée après la clé. Si elle change en cours de morceau, elle est placée après une double barre de mesure, on parle alors de changement de chiffrage ou de changement de mesure.

Les deux nombres du chiffrage forment une fraction (sans la barre horizontale) dont l'unité de valeur est toujours la ronde. Le chiffrage 4/4 est parfois représenté par un « C », et le chiffrage 2/2 par un « C barré ». On peut trouver un nombre seul, qui indique alors simplement le nombre de temps de la mesure. Le chiffrage d'une mesure est toujours énoncé en commençant par le nombre supérieur. Par exemple, les chiffrages 3/4, 5/2 et 12/8, seront respectivement énoncés « trois quatre », « cinq deux » et « douze huit ».


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Explications : Le numérateur de la fraction (nombre supérieur) indique le nombre de temps utilisés dans la mesure : • • •

2/4 signifie «une mesure à deux noires» 3/2, «une mesure à trois blanches» 6/8, «une mesure à six croches»

Le dénominateur (nombre inférieur) indique l'unité de temps de la mesure, selon la convention suivante : • • • • •

le nombre 1 représente la ronde ; le nombre 2 représente la blanche (soit une demi-ronde) ; le nombre 4 représente la noire (soit un quart de ronde) ; le nombre 8 représente la croche (soit un huitième de ronde) ; le nombre 16 représente la double croche (soit un seizième de ronde).

Exemple : le 4/4 signifiera une mesure à quatre noires. Pour résumer : Si vous avez une indication 4/4, il s’agit d’un rythme à quatre temps. Vous aurez donc quatre temps dans chaque mesure (1, 2, 3, 4 | 1, 2, 3, 4 | …). Si vous avez une indication 3/4, il s’agit d’un rythme à trois temps. Vous aurez donc trois temps dans chaque mesure (1, 2, 3 | 1, 2, 3 | …). Ce sont les indications les plus courantes que vous trouverez dans les musiques modernes, telles que les musiques de films ou radio.


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Quelques conseils : Nous pouvons voir sur cet extrait plusieurs des notions vu précédemment. Notamment les deux clés, les dièses, les bécarres, les silences et les barres de reprises. Il faut ajouter à cela la signature rythmique de 3/8, c'est-à-dire un temps équivalent à trois croche par mesure, ainsi que des nuances. Voilà trois étapes à suivre pour vous permettre de jouer cette mélodie plus facilement : ère

1

étape : Sur cet air, jouez d’abord la clé de Sol (main droite), puis la clé de Fa (main gauche). Une fois que vous aurez maîtrisé les deux mains séparément, jouez-les ensemble.

ème

étape : Ajoutez les nuances, pianissimo, crescendo, decrescendo, forte.

ème

étape : Ajoutez la pédale forte sur la mélodie, je vous conseille de l’utiliser sur les accords et de la relâcher juste après.

2 3

Appuyez

Relâchez


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Tableau des accords… C

Csus4

Csus2

Cdim

D

Dsus4

Dsus2

Ddim

E

Esus4

Esus2

Edim

F

Fsus4

Fsus2

Fdim

G

Gsus4

Gsus2

Gdim

A

Asus4

Asus2

Adim

B

Bsus4

Bsus2

Bdim


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