Psychopathie – Introduction Comment et pourquoi devient-on psychopathe? quelles origines, quelles explications? 1. Notion de normalité La norma normalité lité corre correspo spondr ndrait ait à un pource pourcenta ntage ge major majorita itaire ire de compo comport rteme ements nts.. Elle Elle est est développée par rapport aux autres ou aux règles. Nous classons avec hâte, les personnalités dites dites anor anorma males les,, par souci soucie e de catégo catégoris risati ation on sûreme sûrement, nt, mais mais aussi aussi par peur peur de l’autr l’autre e différent. Aurions nous un regard différent, et plus humble, en ayant connaissance qu’une conduite psychotique peut nous arriver, et qu’un malade peut revenir à un état dit normal ? Et qu’une personnalité, chez nous peut être classé comme pathologique alors que dans une autre société avec une culture différente cette personnalité sera dite normale ; à l’inverse une personnalité normale dans notre culture sera peut être trouvée comme pathologique dans une autre société. Il y a donc aussi un soucie d’adaptation et de rejet dans cette notion de normalité. Essai de définition de Jean Bergeret : « Le véritable ‘bien portant’ n’est pas simplement quelqu quelqu’un ’un qui se déclar déclare e comm comme e tel, tel, ni surto surtout ut un malad malade e qui s’igno s’ignore re,, mais mais un sujet sujet conservant en lui autant de fixations conflictuelles que bien des gens, et qui n’aurait pas rencontré sur sa route des difficultés internes ou externes supérieures à son équipement affectif héréditaire ou acquis, à ses facultés personnelles défensives ou adaptatives, et qui se permettrait un jeu assez souple de ses besoins pulsionnels, de ses processus primaire et secondaire sur des plans tout aussi personnels que sociaux en tenant un juste compte de la réalité, et en se réservant le droit de se comporter de façon apparemment aberrante dans des circonstances exceptionnellement « anormale ». 2. Définition du trouble psychopathique Les Les symp symptô tôme mes s sont sont une une impu impuls lsiv ivit ité é et into intolé léra ranc nce e aux aux frus frustr trat atio ions ns : les les suje sujets ts sont sont incapables de différer l'accomplissement de leurs désirs, d'anticiper la conséquence de leurs actions, autant pour eux-mêmes que pour les autres. Ils sont également incapables de tenir compte des expériences passées. Ils cherchent la solution à leurs conflits plutôt dans le passage à l'acte que dans la mentalisation ou la médiation avec les autres figurants des conflits. Transgressions Transgressions des lois, règles sociales et morales, sans honte ni remords. Ces personnes vont au contraire se poser en victimes de la société, en rejetant volontiers la responsabilité et la culpabilité sur les autres, en les accusant de faire obstacle à la réalisation immédiate de leur plaisir. Présence d'un comportement agressif verbal et/ou physique, qui prend ses sources dans le mépris que le sujet éprouve pour les autres. Absence de ressenti émotionnel (émotions), égocentrisme : le sujet établi des relations superficielles souvent limitées à la recherche d'au d'auto tosa sati tisf sfac acti tio on immé immédi diat ate. e. Un poin pointt très très impo import rtan antt est est que que l'en l'ense semb mble le de ces ces mani manife fest stat atio ions ns est est prés présen entt depu depuis is l'en l'enfa fanc nce e de l'in l'indi divi vidu du (trè (très s préc précoc oces es), ), avec avec des des comportements comportements de l'enfant comme de grosses colères, fréquentes, de l'agressivité (envers (envers les autres enfants ou les animaux) et une opposition précoce aux parents. Ces comportements antisociaux sont souvent renforcés au moment de l'adolescence, avec des bagarres multiples, des fugues et un refus de toute discipline. La scolarité est marquée par une grande instabilité, une qualité médiocre malgré un niveau intellectuel normal. A l'âge adulte, l'instabilité se ressent en premier lieu dans le domaine professionnel.
Les relations interpersonnelles sont médiocres, la vie sentimentale et affective est souvent une suite d'aventure sans lien durable. Les émotions effraient les personnalités antisociales (ils redoutent les expressions affectives : amour, haine,... car elles sont vues comme des faiblesses. Il y a un mépris des autres, sans soucis de leurs émotions : il y a un problème de perception et de reconnaissance des émotions. Le style cognitif est l'affirmation de soi (les sujets ont une image valorisée d'eux-mêmes). Ils se décrivent comme forts, autonomes, conquérants et dominateurs... Les autres sont considérés comme des outils qu'ils peuvent exploiter.
3. Historique Pinel 1801, observa et décrivit un certain groupe de patients qui présentaient des comportements impulsifs et autodestructeurs, sans cependant manifester de troubles de la capacité de raisonnement. Il a désigné ce syndrome sous le terme de « manie sans délire. », B. Rush en 1812 y donna des critères moraux (exemple : moral insanity). En 1878, Gouster fit une liste des symptômes de la psychopathie. En 1914 Birnbaum utilisa le terme de sociopathe en soulignant la nature psychogénétique du trouble (apprentissage social + déficience précoce de l’environnement.) Cependant l’hypothèse biogénétique d’une infériorité naturelle dominait sur les idées sur la psychopathie. Dans les années 30 Aichorn développe une explication de la psychopathie centrée sur les configurations oedipiennes, le narcissisme, et l’échec des indentifications précoces. Dans les mêmes années, Partridge et Coriat expliquent le phénomène par des fixations infantiles orales. Dans les années 40 Wittels et Karpman distinguent plusieurs types de psychopathes ; Psychopathe névrotique, simple, idiotique (sans aucun sentiment de culpabilité), symptomatique. En 1941, Cleckley considère la psychopathie sous l’angle psychodynamique comme une psychose masquée. En 1945 Horney et Reich se penchent sur la vie inconsciente du psychopathe. En 1949, Eissler publie des articles où il souligne la nature alloplastique de la personnalité psychopathique et suppose que le pasage à l’acte destructeur fonctionne au niveau intrapsychique en tatn que tentative de réparation pour renforcer l’estime de soi. Il souligne aussi que la base de la psychopathie se passerait pendant l’enfance du délinquant. Johnson, la même année, découvre que la défectuosité du surmoi de l’enfant correspond souvent à celui des parents et que ces derniers tirent une satisfaction substitutive des passages à l’acte de leur enfant, qui réalisent leurs propres pulsions antisociales inconscientes. En 1951 Levi a construit des typologies simples de la psychopathie basées sur des concepts psychanalytiques et distingue la psychopathie narcissique et la psychopathie agressive. Entre 1957 et 1984, Klein Mahler Jacobson et Kernberg ont fourni une base conceptuelle riche pour avancer dans la compréhension psychodynamique du psychopathe. Parmi ces quatre penseurs psychanalystes en découlent des théories empiriques permettant de formuler rétrospectivement des hypotheses à la fois structurales et fonctionnelles concernant les configurations dynamiques du psychopathe. La suite de ce dossier développera quelques éléments de théorie tel que les origines, qu’elles soient dynamiques ou développementales, les défenses qu’un individu psychopatthe pourrait utiliser. La relation entre violence, psychose et psychopathie ainsi que les traitements proposés. Serint également exprimés différents points de vue, théorie, et typologie.
Psychopathie - Théories et origines Les théories étiologiques de la psychopathies s'orientent généralement vers deux voies distinctes : selon certains auteurs, la psychopathie est un trouble d'origine organique,
génétique. D'autres auteurs pensent plutôt que les particularités génétiques constituent seulement un terrain propice au développement de la personnalité psychopathique.
Théorie des origines Dynamiques et Biologiques. Neurobiologique : Deux types d’agressivité sont ciblées, l’agressivité affective (la peur, l’irritation, …) et l’agressivité prédatrice. Ces deux types d’agressivité suivent des voies neuroanatomiques distinctes mais sont contrôlés par des neurotransmetteurs différents. L’agressivité affective résulte de stimuli externes ou internes menaçant qui provoquent une activation intense et structurée du système nerveux autonome et elle s’accompagne de vocalisations menaçantes et de postures d’attaque ou de défense. De nombreuses voies sont étroitement liées au tractus spinothalamique et à la substance grise périaqueducale.
L’agressivité prédatrice est ciblée sur la destruction de la proie, en vue d’obtenir de la nourriture chez les espèces animales. Ce comportement implique une excitation minimale du système autonome et des vocalisations, et pas de rituels comportementaux élaborés. Il peut y avoir suppression sélective des autres afférences sensorielles et elle peut comporter des modèles de mise à mort spécifiques de l’espèce. Les voies neuroanatomiques semblent des projeter à partir de l’hypothalamus dans le ventricule tegmentum du cerveau médian. Lorsqu’un chat domestique se trouve acculé et menacé, le système neurochimique provoque une démonstration d’agressivité affective : sifflement, poils hérissés, pupilles dilatées, griffes sorties, … Lorsque ce même chat chasse un oiseau l’agressivité prédatrice domine : démarche coulée en direction de la proie, absence de démonstration ritualisée, attention focalisée sur la cible. L’agressivité prédatrice est la marque de l’individu psychopathe, qu’il agisse dans un acte de violence primitive contre un inconnu ou dans un acte de vengeance techniquement élaboré contre un associé en affaires. Quatre neurotransmetteurs semblent jouer un rôle essentiel dans l’agressivité. La sérotonine, les catécholamines, norépinéphrine et dopamine, et l’Acétylcholine. Sont chacune corrélées de façon distincte avec les démonstrations comportementales de l’agressivité affective et prédatrice. La sérotonine semble être impliquée dans l’inhibition de l’agressivité à la fois prédatrice et affective. Un faible taux relatif de sérotonine peut constituer un facteur dans l’augmentation des tendances à l’irritabilité, à l’hostilité, et à la violence, les individus ayant un faible taux de ce neurotransmetteur ne sont pas à même de contrôler leur comportement de façon adaptée lorsqu’ils se sentent menacés. Les catécholamines la norépinéphrine et la dopamine semblent être positivement corrélées avec l’agressivité affective et négativement corrélées avec l’agressivité prédatrice. Les effets différentiels de ces neurorégulateurs sur deux formes d’agressivité pourraient refléter l’action séparée de groupes de neurones libérant un régulateur identique ou correspondre à des sites de réception bien différenciés. L’acétylcholine ou activation du système cholinergique semble être positivement corrélée avec l’expression des deux types d’agressivité, la prédatrice et l’affective. La modulation de l’acétylcholine cérébrale par les projections de la dopamine et de la sérotonine, a également été démontrée. Métabolique
Lorsqu’un individu est confronté à une situation anxiogène, son rythme cardiaque s’accélère, ce qui réduit son attention aux signaux externes, aboutissant à l’incapacité de traiter les informations sociales. Ceci risque de rendre inadapté le comportement de l’individu. Le dysfonctionnement des lobes frontaux semble aussi en cause dans les conduites antisociales en général, et la violence en particulier. On peut trouver des rétrospectives d’individu violent ayant fait un électroencéphalogramme. Ce qui permet l’étude des corrélations neuroanatomiques. L’activité EEG chez les individus habituellement agressifs est caractérisée par un excès d’activité lente ou d’activité rapide. Hormonale Le fait biologique que le système neurologique gouvernant l’agressivité est sensible aux hormones, dérive de la constatation qu’une concentration d’androgènes basse augmente le seuil nécessaire au déclenchement de démonstrations agressives. C’est une constatation de Valzelli en 1981. Toutes les formes d’agressivité décrites dans les études animales à l’exception de l’agressivité prédatrice semblent dépendre des androgènes et seraient entretenues par les hormones gonadotropes. Chez l’homme l’agressivité est aussi une activité à dominance mâle et semble constituer l’une des rares différences entre les sexes. Mednick en 1982, a émis l’hypothèse que les taux de testostérone circulant influençaient l’agressivité chez les adultes et que les androgènes prénataux circulants prédisposaient le cerveau fœtal par un mécanisme biochimique à une agressivité ultérieure. Dans les échantillons féminins, la période prémenstruelle peut aboutir à une véritable agressivité d’irritation. L’étude de certains registres de prisons montre une augmentation significative de crimes violents durant la semaine prémenstruelle (Dalton 1961). Elle est caractérisée par une chute du taux de progestérone et une concentration d’oestrogènes. Le taux élevé de prolactine, associé au faible taux de progestérone contribue à cette agressivité. Le psychopathe sexuel, qu’il soit un violeur sadique ou un tueur en série, s’embarque dans un comportement violent qui stimule son excitation sexuelle. La proximité neuro anatomique des zones du sexe et de l’agressivité dans l’hypothalamus, ainsi que l’influence des androgènes sur ces deux zones, pourrait participer à ce phénomène. Prédisposition génétique Des études sur les jumeaux et les enfants adoptés, dévoilent des chiffres en accord avec l’hypothèse d’une composante génétique importante dans le comportement criminel. (Expérience de Schulsinger 1977). Cela dit, ces résultats sont à prendre avec des pincettes car les résultats datent de la fin des années 70, et sont rapporté par un conseiller en psychologie légale au Bureau Américain de la Psychologie Professionnelle. Là où les expériences sociales d’un individu antisocial ne sont pas particulièrement criminogènes, il faut examiner les facteurs biologiques. L’importance des facteurs biologiques est plus limitée en matière de prédiction du comportement antisocial chez les individus qui ont connu des conditions sociales criminogènes dans le milieu où ils ont été élevés. Mednik 1982
Origine développementale L’internalisation.
C’est un transfert évolutionniste et phylogénétique de mécanismes fonctionnels et régulateurs, du monde externe vers le monde interne de l’organisme. Tous les processus par lesquels le sujet transforme les interactions régulatrices réelles ou imaginaires avec son environnement et les caractéristiques réelles ou imaginaires de son environnement, en règles et caractéristiques internes. Le processus psychopathique est un échec de l’internalisation. Ceux-ci commencent avec méfiance organismique envers l’environnement sensoriperceptif. Cela exprime le désir primitif d’introjecter (l’introjection exprimant un processus par lequel les objets perçus sont internalisés en tant que représentations, tout en continuant à entretenir des relations avec le soi.) l’autre à l’intérieur de soi et de continuer ainsi une relation ou le désir de modifier le soi à travers l’union avec le processus d’indentification. Le nourrisson s’identifie à l’objet soi étranger, un fantasme préconçu qui aide le nourrisson à anticiper la présence du prédateur dans le monde externe ou de la proie dont l’enfant va devenir le prédateur. Mais sur le processus psychopathique, l’objet-soi étranger est l’internalisation archétypique prédominante du nourrisson. L’objet-soi étranger sera exprimé sur le plan interpersonnel par le comportement asocial du psychopathe adulte inconnu des autres à un niveau intime, mais que l’on craint en raison de l’absence consciente du besoin d’affection et d’attachement avec l’autre. Dans le processus psychopathique, l’objet-soi étranger s’intègre complètement à l’estime de soi de l’enfant, alors que l’individu limite sans processus psychopathique éprouve l’objet-soi étranger comme une source d’angoisse et de terreur, il le projette sur l’environnement et l’exprime dans des comportements d’angoisse de persécution. Structure du soi grandiose. Cette structure est intrasèquement inconsciente dans le processus psychopathique. La personnalité ne peut pas l’observer, tandis qu’elle peut le faire des représentations qu’il contient. Les représentations de l’objet idéal peuvent être observée mais ne sont pas agents de l’action. L’identification intrapsychique entre le soi idéal et l’objet idéalisé est exprimée sur le plan interpersonnel comme identification à l’agresseur. C’est une identification verrouillée dans le caractère psychopathique comme on le voie en clinique, car un changement risque de provoquer une désidentification et une réactivation de l’objet idéalisé avec une part d’agressivité. Ce sera ressenti comme une menace. L’attachement. Le processus psychopathique se cristallise au cours des dernières phases du processus de séparation et d’individualisation. Le processus est marqué par l’échec de la constance de l’objet avec un attachement narcissique primaire. Willock, en 1986, a désigné par le terme de soi dédaigné un aspect de cette vulnérabilité narcissique de l’enfant et il pensait qu’une grande part de l’agressivité et du comportement antisocial d’un tel enfant pourrait être comprise comme une tentative pour supporter, et se défendre contre, les blessures, l’angoisse et la colère qui sont associés à ce paradigme primitif de relation à l’objet internalisé. La formation du caractère psychopathique suppose l’absence d’une traversée de la phase de la séparation avec un parent primaire émotionnellement disponible et intrinsèquement étayant. Lorsque l’enfant primaire est physiquement ou émotionnellement sadique, l’enfant va généralement établir un attachement primaire de type sadomasochisme. Les travaux de D. Lunde portaient sur un petit échantillon de psychopathes sexuels, auteurs de meurtres en séries, montrent l’étroite association trouvée dans l’anamnèse entre violence et érotisme dans la petite enfance.
Psychopathie - Mécanismes de Défenses du psychopathe Les théories cliniciennes psychanalytiques ont tenté de décrire la personalité psychopathique à partir des mécanismes de défense du Moi que ces psychopathes expriment. Selon ces théories, les psychopathes utilisent 3 principaux mécanismes : la tromperie, le déni et l'imitation.
1. La tromperie La tromperie est omniprésente dans le processus psychopathique. C’est un état nécessaire à l’accompagnement de l’acte manipulateur, car on peut ne pas ressentir l’affect désiré de jouissance dédaigneuse, tant que la tromperie n’a pas établi, dans un objet externe le terrain propice à l’humiliation et à la dévalorisation. Autrement dit, l’acte conscient de duper prépare l’objet réel à recevoir et contenir la matière psychique expulsée qui menace, si elle n’est pas projetée de dévaloriser le soi grandiose. Ce processus continu de tromperie qui vise à faciliter le cycle de purge inconscient est intrinsèque au psychopathe. Il n’a pratiquement pas de relation avec les facteurs situationnels et reparaît quel que soit le degré d’efficacité thérapeutique ou de contrôle rassurant de l’environnement. Dans un sens, c’est une compulsion que le psychopathe ne peut vaincre activement qu’au risque de développer des symptômes d’angoisse et d’hypochondrie. Il convient de distinguer ces comportements endogènes de la tromperie exogène. Ces deux types de tromperie relèvent des comportements conscients mais le psychopathe choisit plus volontiers le second qui est lié à des facteurs situationnels lorsqu’il désire améliorer les circonstances. La tromperie du processus psychopathique est caractérisée par son intentionnalité et son orientation vers un but ainsi que par la facilité avec laquelle peuvent être changés aussi bien son contenu logique que son but, selon les besoins. Le contenu logique correspond aux fausses informations et aux rationalisations que le psychopathe utilise pour consommer l’acte de duperie ; toutefois, au plan clinique, l’acte lui-même peut paraître très illogique mais seulement par rapport à la motivation, non au contenu. La motivation est particulièrement déconcertante dans la tromperie endogène quand le psychopathe semble avoir tout ce qu’il désire et pourtant continue de manière entièrement prévisible à enclencher le cycle manipulateur. Ici la logique de la motivation ne peut être comprise qui si on tient compte de la dynamique inconsciente. La logique dans la tromperie exogène aussi bien comme motivation que comme contenu, et beaucoup plus facilement compréhensible. La cible de la tromperie peut être un objet animé ou inanimé ; mais dans les deux cas, il appartient au sujet en tant qu’extension, à un niveau conceptuel de la structure grandiose du soi, et il est dépouillé de tous ses attributs à l’exception de ceux qui facilitent l’installation du cycle projection introjection. Une perte de netteté perceptive associée à la fusion conceptuelle des représentations du soi et de l’objet rendrait l’individu psychotique. Cela est pathognomonique aussi bien d’un trouble du caractère psychopathique que d’un trouble psychotique.
2. Le déni Le déni est un processus inconscient. Il n’est pas choisi consciemment ou utilisé délibérément par le psychopathe et il est un construit théoriquement déterministe plutôt qu’un produit du libre arbitre. Freud parle de déni dans les neuropsychoses de défense (1894) comme défense dans les psychoses, comme différent de la négation (1925) et comme d’un mécanisme spécifique dans le clivage du Moi. Il a souligné dans tous ses écrits que le déni était une défense érigée contre des sources externes objectives d’angoisse et de déplaisir.
Anna Freud en 1936 spécifia que le déni passait par le fantasme comme par la parole et l’action. Elle souligna l’existence d’une incompatibilité entre le déni et l’épreuve de réalité dans le développement de l’enfant car le déni par la parole et l’action signifiait un renversement de situations réelles. De tels renversements ne pourraient pas exister sans un trouble de l’épreuve de réalité. Autrement dit, la capacité de faire l’épreuve de la réalité est incompatible avec le maintien du déni, une position adoptée également par Freud. Elle décrivit une autre caractéristique du déni significative pour la pathologie psychopathique : « La méthode du déni par la parole et par l’acte est soumise à une seconde restriction qui ne s’applique pas au déni par le fantasme. Un enfant est souverain dans ses fantasmes. Tant qu’il n’en parle à personne, il n’y a pas de raison d‘intervenir. D’un autre coté la dramatisation des fantasmes par la parole et par l’acte exige une scène dans le monde externe. Ainsi l’utilisation de ce mécanisme est conditionnée à l’extérieur par la mesure dans laquelle les personnes de l’entourage se laissent entraîner dans la dramatisation, tout comme elle est conditionnée à l’intérieur par le degré de compatibilité avec la fonction de l’épreuve de réalité. » Anna Freud. Le processus psychopathique induit une expression alloplastique du déni par le mot et l’acte. Frosch en 1983 a également constaté que le déni chez le psychotique était beaucoup plus concret que chez le névrotique. Le déni sert à l’autoconservation et à la restitution, et s’installe simultanément à une perte massive de l ’épreuve de réalité. Au niveau psychotique, le déni s’exprimerait par les symptômes syncrétiques infantiles de délire et d’hallucinations. Cette dernière expression symptomatique des phénomes psychotiques comprend de manière implicite le désaveu qui pose que les symptômes psychotiques n’existent pas vraiment dans la réalité externe.
3. L’imitation Le psychopathe est un imposteur, coupé de toute identification profonde et durable avec autrui, et s’identifiant sur un mode primitif dans le meilleur des cas uniquement à l’objet soi étranger du parent narcissique et agressif, son comportement ultérieur à l’age adulte impliquera une grande part d’imitation consciente et de simulation inconsciente des pensées, des affects et des activités des autres. Le psychopathe n’est pas conscient de ce faux soi. Il ne se contente pas de jouer ce rôle tout en respectant les limites de son personnage mais il le vit oubliant parfois les tromperies affichées par son comportement. Le psychopathe utilise largement ces processus de pseudo identification.
Psychopathie - Violence, Agressivité et psychose La violence verbale, autant qu'en acte, est une des caractéristiques principales de la psychopathie, elle révèle un mode agressif constant du sujet psychopathe. Cette violence sert parfois de prétexte à faire un amalgame entre psychose et psychopathie, deux syndrômes très différents néanmoins.
1. Agressivité L’agressivité est cette composante du comportement normal qui est libérée sous différentes formes liées au stimulus et orientées vers un but pour satisfaire les besoins vitaux ou pour éliminer ou maîtriser toute menace à l’intégrité physique et psychologique, en contribuant à l’auto conservation de soi et de l’espèce d’un organisme vivant, et qui, à l’exception de l’activité prédatrice, ne vise jamais la destruction de l’adversaire. (Valzelli, 1981).
1.1. Agressivité affective. Ce sont des manifestations d’agressivité traditionnellement décrites comme manifestations d’irritation, entre males, territoriales ou maternelles. Il commence avec une activation intense et structurée du système nerveux autonome, due aux stimuli menaçants externes ou internes. Il est aussi assorti de postures menaçantes et défensives et de fortes vocalisations. Il est rarement en rapport avec de la nourriture ou une prédation quelconque chez l’animal, mais peut être générée avant ou après une agressivité prédatrice chez l’Homme. Comme nous l’avons vu dans la partie neuronale, Les niveaux de sérotonine circulante seraient en corrélation négative avec l’agressivité affective, alors que les niveaux relatifs de neurotransmissions de la norépinéphrine, de la dopamine et de l’acétylcholine seraient en corrélation positive avec l’agressivité affective. L’agressivité affective a des caractéristiques bien à elle comme la stimulation sympathique intense du système nerveux autonome, l’expérience subjective de l’émotion consciente, la violence éventuelle réactionnelle et immédiate, ou encore la menace perçut à l’intérieur ou l’extérieur . Mais aussi un but de réduction de la menace, un déplacement rapide de la cible de l’agressivité, une séquence comportementale limitée dans le temps. Elle est souvent annoncée par un rituel public et à une dimension essentiellement affective. 1.2. L’agressivité prédatrice Pour l’animal, le but de cette agressivité est d’obtenir de la nourriture. Cette agressivité n’a pas d’excitation autonome, de vocalisations ou d’exhibition de comportements élaborés. Elle n’est pas non plus associée à une augmentation d’irritabilité. Les agents cholinergiques semblent faciliter l’agressivité prédatrice. Les voies neuroanatomiques se projettent à partir de l’hypothalamus vers le tégument ventral du cerveau médian. Le paradoxe est qu’il y a, pour l’agressivité prédatrice, des caractéristiques qui sont en corrélation mais aussi en contraste avec l’agressivité affective : Excitation autonome minimale ou absente, pas d’expérience consciente de l’émotion, violence planifiée et préméditée, absence de menace perçue ou menace minime, buts multidéterminées et variables, déplacement minime ou absent de la cible, séquence comportementale illimitée dans le temps. L’agressivité prédatrice est précédée ou suivie par un rituel privé, a une dimension fondamentalement conato-cognitive, permet une vigilance sensorielle accrue et focalisée, une dédifférenciation des concepts de soi et d’objet,..
2. Violence et psychose. Malgré l’opposition des psychologues et psychiatres à la juxtaposition de la psychose et de la psychopathie, on peut noter une certaine association. La débilité mentale profonde et la schizophrénie sont préemptives par rapport au diagnostic de trouble de la personnalité antisociale car aujourd’hui nous ne disposons d’aucun moyen pour déterminer si le comportement antisocial survenu chez un individu débile profond ou schizophrène est induit par ces troubles plus graves ou par un trouble de la personnalité antisociale. - DSM III Il s’agit d’actes qui se caractérisent par l’exercice manifeste de la force ou de la menace susceptible d’entraîner un préjudice pour des personnes. Un sujet psychopathe peut se livrer de manière répétitive à des actes de violence prédatrice motivés par un délire encapsulé, qui contient nombre de persécuteurs fantasmés. Au moment
du contact physique réel avec une victime, la modalité prédatrice de l’agressivité cède la place à une modalité affective, et le sujet psychopathe paranoïaque se trouve dans un état d’excitation autonome intense, menacé et sur la défensive. Dans les deux modalités d’agressivité, le sujet psychopathe continue) être psychotique et délirant, tandis que la psychopathie facilite l’utilisation de la violence prédatrice. A l’inverse, l’individu psychopathe qui est psychotique peut se livrer à une réaction soudaine et non planifiée de violence affective. De suite après la violence physique il peut passer à une agressivité prédatrice pouvant aboutir à des abus ou mutilations planifiée et sadique de la victime. Il sera pendant tout ce processus complètement psychotique.
Psychopathie - traitement, soins et problèmes rencontrés Les psychologues ou psychiatres travaillant comme investigateurs médico-légaux peuvent s’attendre à une duperie durant l’entretien, face à un patient psychopathique. Ils tiennent donc compte de la probable tromperie en vérifiant attentivement les informations fournies par le patient. Ceci constitue un problème spécifique au traitement des psychopathes : Le psy doit croire le patient, tout en étant conscient que celui-ci va tenter de tromper le thérapeute.
1. Gravité Il existe des degrés de gravités différentes. Il faut savoir que plus le trouble psychopathique sera grave, plus probable sera l’échec de la psychothérapie. La possibilité de traiter des sujets à troubles psychopathiques est en relation avec leur capacité de nouer des liens d’attachement et leur degré de pathologie du surmoi. Ce dernier est un indicateur pronostique de la réussite de la psychothérapie. Les individus à troubles psychopathiques présentent toute une gamme de pathologies du surmoi que l’on devrait évaluer sur la base de leurs relations internes à l’environnement social, plutôt qu’en référence aux définitions juridiques de la conduite sociale. Jackobson a distingué trois couches dans le développement normal du surmoi en prenant comme critères les processus d’introjection et l’intégration de la structure : la première couche et composée des précurseurs sadiques du surmoi qui sont essentiellement constitués par les aspects projetés des objets persécuteurs du petit enfant, rejetés à l’extérieur dans un effort pour dénier sa propre agressivité dans le contexte de la frustration parentale ; la deuxième couche se compose de la fusion des représentations du soi idéal et de l’objet idéal appelés jusqu’ici l’idéal du Moi ; la troisième couche se compose des caractéristiques réalistes, exigeantes et interdictrices des parents réels, et elle signale une atténuation des deux couches précédentes, marquant le surmoi comme une structure intégrée à la période oedipienne. Kernberg a utilisé le modèle des couches de Jackobson et a donné 6 niveaux de pathologie. a) Premier niveau : La personnalité antisociale proprement dite, correspondant a des troubles psychopathiques grave. Ils s’identifient entièrement à la structure grandiose du soi, à l’objet étranger, et leur mode primaire de relation est l’agressivité, qu’ils éprouvent généralement comme plaisir sadique. C’est comme si l’individu s’identifiait à une puissance primitive et immorale qui ne peut obtenir satisfaction que par l’expression d’une agressivité sans nuances et dont le comportement ne nécessite aucune rationalisation. Ils ont un besoin de sadisme pour atteindre le plaisir. Il faut un cadre hospitalier structuré pour leur traitement.
b) La personnalité narcissique avec traits antisociaux. Ces individus se différencient du premier niveau par leurs traits paranoïaques dans la rage qui connote leur comportement
antisocial et leurs attitudes subtilement dépendantes dans la psychothérapie. Ils véhiculent dans la psychothérapie une identification à un objet parental primaire cruel et agressif qui a été intériorisé par peur d’être annihilé. Il est probable que ce deuxième niveau de pathologie du surmoi est plus cociogène qui le premier niveau. c) Le patient limite, malhonnête dans le traitement, mais ne comporte pas de comportement antisocial manifeste. d) Personnalité narcissique sans comportement antisocial, caractérisée par le déni de toute responsabilité morale pour ses actes. e) Représenté par la majorité des personnes organisées à un niveau limite de la personnalité sans traits antisociaux ou narcissiques. Ils sont conscients ‘avoir des impulsions fortes et contradictoires qu’ils ne peuvent pas contrôler et ils sont capable d’en énoncer la nature inacceptable. Ils montrent la capacité de se faire du soucie pour eux même et les autres. Ils expriment aussi des remords après une agressivité dirigée contre des objets réels. La gestion psychothérapique de ces patients peut être difficile, mais le pronostic est beaucoup plus positif que pour les niveaux antérieurs de pathologie du surmoi. f) Représenté par la personnalité névrotique avec un surmoi excessivement sévère et sadique. Freud les a appelé des « criminel par sentiment de culpabilité ». Ceux là peuvent être traités par la psychothérapie. L’évaluation de la gravité : On peut faire une évaluation quantitative de la psychopathie en utilisant l’inventaire de psychopathie de Hare (1985), un instrument objectif de 21 items, dérivé de travaux à grande échelle.
2. Résistances 2.1. Par la manipulation Le patient se livrera à une séquence compulsive de manipulation du clinicien. Elle se compose d’un conflit de but, d’une intention de duper, de la mise en œuvre de l’acte de duperie, et de la jouissance dédaigneuse dès que l’acte aura été accompli. C’est une séquence cognitivocomportementale qui induit un état affectif qui gratifie énormément le patient psychopathique. Au plan inconscient, il s’agit de purger et d’évacuer les introjects dévalorisés, qui sont identifiés par projection à l’intérieur du clinicien et qui maintiennent ainsi la sécurité et l’homéostasie de la structure grandiose du soi. Ca permet également de maintenir à distance l’envie et la rage orale qui sont affectivement très menaçantes quand l’objet a été initialement idéalisé. La dévalorisation inhérente au cycle manipulateur étaye la destruction de la bonté de l’objet réel et le transforme en un objet mauvais qui peut être contrôlé. La manipulation est très courante dans les formes de psychothérapie qui planifient le cours du traitement et prennent sur elles de définir les buts du traitement pour le patient. 2.2. La tromperie Elle est au cœur de la psychopathie en tant que comportement conscient et intentionnel. La tromperie est une partie intégrante de la manipulation et dévalorise consciemment le psychothérapeute car elle le maintient dans l’ignorance de la vérité. La tromperie est utilisée inconsciemment pour éliminer l’angoisse persécutrice et pour conforter la structure grandiose du Soi. Sa gestion dans la psychothérapie est difficile, elle est difficilement identifiable et peut déclencher des réactions de contre transfert intensément négatives.
Psychopathie conclusion
-
Points
de
vue
psychanalytiques
et
Différents auteurs décrivent et classent les psychopathies à plusieurs niveaux, selon des critères différents, en lien avec la personnalité.
1. Typologie a) Les typologies des niveaux : Homburger distingue de simples parties formelles de la personnalité comme l’humeur vitale le cours de l’humeur la tendance à l’action, le tempo vital et son influence sur l’allure de l’action. Il place de l’autre coté des connexions psychiques avec une introduction dans les rapports du « je » dans l’environnement. b) La typologie des niveaux de Kahn Il envisage les personnalités psychopathiques d’abord sous l’aspect instinctif et il décrit alors les impulsifs, les psychopathes aux instincts faibles, les psychopathes sexuels. La dessus il les envisage sous l’angle du tempérament et se présentent pour l’essentiel par les types de tempéraments psychopathiques suivants : Hyperthymiques (vifs, irritables, explosifs, …), Hypothymiques (flegmatique, insensible, anxieux, …), et Poikilothymiques (instabilité d’humeur). Kahn étudie les personnalités psychopathiques sous l’aspect caractériel c) Typologie réactionnelle de Kretschmer Il propose de prendre à la place comme base la structure psychologique des formes réactionnelles psychopathiques conformément la seule manière correcte de se représenter l’esprit comme un mouvement temporel, comme un jeu entrelacé continuel de réaction nouvellement surgies et toujours plus efficientes sur des excitations extérieures toujours nouvelles. Ces excitations extérieures sont l’expérience vécue. Les propriétés d’un caractère sont ses possibilités de réaction. C’est ainsi qu’il remplace la conception statique et matérialisant par la conception génétique et dynamique. Ca représente l’avantage de rendre comparable les propriétés caractérielles. La réactologie peut se développer indépendamment de la caractérologie, mais pour des caractères déterminés.
2. Classement de la psychopathie au début du siècle a) Koch a divisé ces déficiences psychopathiques persistantes innées en trois formes graduelles différentes. La première désigne ce que l’on décrit comme psychopathes asthéniques. Ceux-ci ont un psychisme fragile. La seconde forme, est caractérisée de tare psychique innée, et regroupe tout le reste des psychopathes. Il attache une grande importance au fait qu’aucune tare psychopathique ne se manifeste « par un symptôme unique ». La troisième forme, la dégénération psychopathique innée, regroupe le cas de débilité morale et intellectuelle, et n’englobe plus de psychopathe. b) Dans l’ouvrage de Kraepelin en 1896 fait paraître dans un ouvrage, que les états psychopathiques qui, outre les états obsessionnels, la folie impulsive et l’inversion sexuelle,
embrasse le dérèglement constitutionnel de l’humeur. Elle constitutionnelle, introduite parmi les états maladifs originaires.
est
avec
l’agitation
c) Bleuler divise les psychopathies en nervosité , déviations de l’instinct sexuel, irritabilité anormale, agitation, instincts spéciaux, fausseté d’esprit, mythomanie, déviations éthiques constitutionnelles, humeur irritante, Les dérèglements d’humeur constitutionnels appartiennent également pour lui à la folie maniaco dépressive.
d) Reichardt divise les personnalités psychopathiques en neurasthénie endogène, disposition à la névrose obsessionnelle et disposition à l’hypochondrie et excitabilité constitutionnelle anormale, susceptibilité et irascibilité, instabilité, agitation, … La névrose d’attente se trouve parmi les réactions psychopathiques.
3. Les trois postulats de Freud 1) Toute la psychologie de l’adulte tire ses sources des difficultés éprouvées au niveau du développement de la sexualité infantile. 2) Ce sont les pulsions refoulées, sexuelles et agressives, qui créent les symptômes. 3) La façon dont est vécue l’étape organisatrice de la personnalité dépend essentiellement des conditions de l’environnement.
4. Les points de vue selon une psychologue contemporaine Extrait anonyme du point de vue selon une psychologue : « Ce sont des personnes qui n’ont pas besoin d’aller en psychiatrie, pas non plus forcément des personnes qui iraient en hôpital de jour. Ce sont des personnalités, pour moi, comme toi et moi, sauf qu’on a tous des petits points paranoïaques, hystériques. C'est-à-dire qu’on va avoir un mode de fonctionnement, ou certains seront naturellement méfiants, alors qu’il est normal, on est pas encore dans une grosse névrose, on est tous plus ou moins névrosé, donc voilà certains seront plus méfiants parce qu’ils auront une personnalité paranoïaque. Ce sont des personnalités, des tendances, ce sont des traits plus ou moins marqués mais qui ne vont pas forcément dans la névrose pure et dure ou dans la pathologie. C’est des teintes, on est tous différents, teinté, Donc pour moi une personnalité antisociale c’est quelqu’un qui va fuir les regroupement, éviter d’être en groupe, qui ne va pas aller dans le même sens que tout le monde. Il va avoir des traits de personnalités mais ça ne veut pas dire qu’il faut l’enfermer. Ca ne veut pas dire non plus qu’il doit être suivit, tant que ça n’handicape pas sa vie, tant qu’il arrive à avoir une vie « normale », que ça ne vient pas lui pourrir la vie, on a tous des tendances. »
5. Conclusion générale La psychopathie trouve développementaux.
son
origine
dans
plusieurs
facteurs,
biologiques
et
Facteur neurobiologique, qui sépare l’agressivité affective et prédatrice, avec les différents neurotransmetteurs ainsi que leurs rôles et leurs corrélations sur le comportement psychopathique. La sérotonine semble être le neurotransmetteur le plus impliqué. Facteur métabolique et hormonal, le rythme cardiaque de l’individu dans une situation de stress et d’anxiété s’accélère. Les différentes hormones sexuelles jouent un rôle important dans l’agressivité. Testostérone et progestérone par exemple.
Des études sur des jumeaux et enfants adoptés ont été faites pour voir les prédispositions génétiques au trouble psychopathique. Facteur développementales, l’internalisation, l’attachement et la structure du soi grandiose jouent un rôle dans la psychopathie. Cependant la structure du soi grandiose revient assez souvent dans les divers ouvrages consultés, elle semble être plus importante que les autres. La personnalité du psychopathe comporte 3 principaux mécanismes de défense : la tromperie, déni, imitation, pour ensuite différencir violence d’agressivité et j’ai fais une association entre psychopathie et psychose, qui semblait totalement improbable selon le DSM III. Les théories abondent sur les diverses gravités de cas psychopathiques puis sur les résistances qu’un psychopathe peut utiliser pendant la psychothérapie pour tromper son thérapeute, notamment. Le traitement et les soins que l'on peut apporter en sont limités.