La logistique hospitalière : La pharmacie Enca En cadre drerr pa parr :
Ré al i se serr pa parr : M lle I ma mane ne TOUM I
Anné e U n i ve verr si tai r e : 2011/ 2011/2012 2012
M r F oua uad d JAWAB JAWAB
Je dédie ce modeste travail à ma famille et surtout surtout à mes parents, parents, en guise de témoignage d’un grand respect et d’une profonde reconnaissance reconnaissance pour les sacrifices et et les efforts qu’ils ont déployé pour mon éducation et ma formation.
A mes professeurs , et spécialement a Mr Fouad JAWAB mon chef de département qui ne cesse de nous guider pour être parmi les meilleurs et parmi les premiers .
2
Je dédie ce modeste travail à ma famille et surtout surtout à mes parents, parents, en guise de témoignage d’un grand respect et d’une profonde reconnaissance reconnaissance pour les sacrifices et et les efforts qu’ils ont déployé pour mon éducation et ma formation.
A mes professeurs , et spécialement a Mr Fouad JAWAB mon chef de département qui ne cesse de nous guider pour être parmi les meilleurs et parmi les premiers .
2
our la réalisation de ce modeste travail, j’ai dû recourir à l’aide de nombreuses personnes et je tiens à les remercier toutes toutes vivement pour leur soutien, leurs conseils et leurs compréhension.
e tien s à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l’Ecole Supérieure de technologie de Fès et les intervenants professionnels responsables responsables de la formation. e remercier tout particulièrement pour l’aide qu’il m’ a apporté, sa disponibilité, et sa sympathie. Je lui suis reconnaissante pour le temps qu’il m’a consacré tout au long de l’expérience enrichissante qu’il m’a fournis, sachant répondre à mes questions, sans oublier son encadrement et sa participation au cheminement de ce rapport.
nfin j’ai le plaisir d’adresser mes vifs remerciements à tous ceux qui ont participé de près ou de loin pour me permettre d’acquérir une bonne formation.
3
«Plan du Proj et »
Dé dicace Remerciements Introduction
Parti e 1 : L a logi stique dans le domaine sani tair e: Chapitre 1 :la chaine logistique hospitalière: Chapitre 2 :l’hôpital ou les établissements sanitaires: Chapitre 3 : Logistique Hospitalière:
Parti e 2 : L a phar macie hospital iè re : Chapitre 1 : les principes généraux d’organisation de la pharmacie hospitalière Chapitre 2 : La gestion de la pharmacie hospitalière Chapitre 3 : les produits pharmaceutiques
Conclusion Tabl e de matiè re Webographie
4
Introduction Les
établissements
de santé sont tenus d’une part d’assurer une qualité
de service irréprochable vis-à-vis des patients, et d’autre part d’optimiser leur chaîne logistique. Ces contraintes ont conduit le système hospitalier à engager dans
une
démarche
de réorganisation profonde et de maîtrise de la croissance des
dépenses de santé et des budgets. Ces contraintes stimulent des réflexions sur la manière d'utiliser plus efficacement les moyens disponibles. Les profondes évolutions et transformations l’hôpital
d’environnement,
et la régression
économique
conduisent
à reformuler sa politique de santé qui passe par des impératifs de maîtriser les
dépenses dans ce secteur. Cette transformation
suppose une réorganisation de la chaîne
logistique hospitalière pour s’adapter aux besoins values du patient. Généralement, l’offre de soins s’appuie sur divers produits et services qui sont déployés dans l’établissement par un ensemble d’activités que l’on doit intègrent sous le vocable de logistique hospitalière. Ces activités logistiques
peuvent apporter une contribution
significative à la performance d’un centre hospitalier notamment par la présence des bons produits au moment opportun pour soutenir la prestation de services, c’est le service des urgence car il gère l’ensemble de processus qui est complexe et des flux très diversifier pour atteindre a une meilleur soins, ainsi ce service présentent des caractéristiques très particulier qui influence directement le patient Dans ce rapport, est structuré notre travail en deux grandes parties .Dans la 1ère je focaliserais sur la logistique dans le domaine sanitaire. Je vais y articuler autour de trois points : L’aspect de la chaine logistique hospitalière. Ensuite, les différentes activités de l’hôpital . Enfin, le dernier point concernera la logistique hospitalière. Dans le 2éme partie , je parlerai de l’un des principaux axes de la logistique hospitalière : la pharmacie centrale . On fera connaissance avec les principes généraux de l’organisation de la pharmacie hospitalière. Après on traitera le cycle logistique pharmaceutique. Et enfin, on fera un petit tour autour des médicaments , fournisseurs et laboratoire pharmaceutique . 5
6
Chapitr e 1 : la chaine logisti que hospitaliè re Le concept de chaine logistique a pour but de forcer une vision du type processus, en résolvant des problèmes interdépendants souvent traités de manière indépendante.
Section 1 : Dé fini tion de la chai ne logistique : La chaine logistique est une suite d’évènements, pouvant inclure des transformations, des mouvements ou des mises en place, et apportant une valeur ajoutée. La chaîne logistique à l’image de celle industrielle à besoin pour atteindre un niveau de gestion optimal de prendre en compte la chaîne dans son ensemble. Elle n’est pas aussi poussée que celle industrielle mais possède les mêmes objectifs. F igu re1 : Processus de la chain e logistique
L es pri ncipes de la chain e logistique : La satisfaction d’un client est le résultat de la mise en œuvre d’une succession de processus du type “approvisionner”, “produire” et “livrer” , succession qu’il faut prendre en
considération sans trop se préoccuper du périmètre de l’entreprise. Ainsi, on insère dans la chaine logistique aussi bien le fournisseur que l’entreprise ou le client.
7
La performance de la chaine logistique est autant liée à une bonne gestion des flux physiques
que des flux d’information qui vont en général en sens inverse des flux physiques.
A noter qu’il y a également des flux physiques qui remontent la chaine (les retours fournisseur). Il y a, en retour des flux physiques qui descendent la chaine, des flux financiers qui remontent la chaine. La recherche d’une solution à un problème posé dans sa globalité est plus efficace que la juxtaposition d’optima locaux correspondant à la résolution séparée de chacun des problèmes le long de la chaine.
Section 2 : Principaux f lux de la chaine : Dans ce paragraphe nous allons essayer de définir les trois principaux flux qui traversent la Chaine logistique à savoir le flux d’information, le flux physique et financier. La circulation de ces trois flux est donnée par les contrats qui lient les différentes entreprises partenaires. Ainsi ces contrats définissent les pénalités de retard d’une livraison ou d’une rupture de stock, déterminent chaque
la responsabilité de
partie dans les opérations de transport, livraison etc.
1. Flux d’informations : Comme son nom l’indique c’est l’ensemble des échanges de données entre les différentes entités de la chaîne logistique. Ces données peuvent être des informations commerciales : commandes entre clients et fournisseurs. Sur ces commandes on retrouve en général : le nombre de produits commandés, leurs références, leurs dates et lieux de livraison entre autres. D’autres données plus techniques se trouvent dans ce type de flux, telles des données relatives aux caractéristiques des produits gammes
opératoires,
informations relatives au suivi de stock.
8
Ce flux est de plus en plus rapide au sein de la chaîne logistique, mais des progrès restent à faire dans la confidentialité des données véhiculées, et le risque que des décisions soit basées sur des informations erronées ou périmées.
2. L e flu x physique : Le flux physique est l’ensemble des mouvements que subissent les matières premières depuis leur entrée dans le système jusqu’à leur sortie sous forme de produits finis. Il justifie la mise en place d’un réseau logistique prenant en compte les différents sites avec leurs ressources de production et les moyens de transport pour les relier entre eux. Ce flux représente l’ensemble des processus de transformation depuis les matières premières jusqu'à la livraison finale chez le client. Il est considéré comme le plus lent des trois flux.
3. L e F lux F inancier : Il s’occupe de la gestion du portefeuille des entreprises c'est -à-dire la vente des marchandises, les achats de matières premières, de machines de production, la location d’entrepôts ou encor e des salaires des employés. Ce flux est en général géré par un service dédié (financier ou comptable), mais collaborant avec les autres entités de la structure.
Section 3 : L a chaine logisti que dans le secteur de santé: La réalité de la logistique dans le secteur de santé est plus complexe comme le témoigne la figure 3 qui révèle la présence de deux chaînes logistiques pour acheminer les différents produits des fournisseurs jusqu’aux points d’utilisation, une chaîne externe et une chaîn e interne à l’établissement de santé). Par exemple, pour la fourniture médicale, on retrouve d’abord une chaîne logistique externe liant le fournisseur au(x) magasin(s) de l’établissement de santé à travers laquelle transite un flux d’information (numéro de produits, quantité, prix, etc.), un flux de matériel et un flux de trésorerie.
9
F igu re 2 : l a Chain e logi stiqu e dans le domaine de santé
Source : http://web.hec.ca/chaine/fichiers/texte_auto/CR05-04.pdf
À l’interne, une chaîne logistique réapprovisionne les unités de soins à partir de ou des magasins, d’une centrale de distribution, etc. selon la structure en place. À l’unité de soins, on retrouve généralement une réserve principale où sont stockés les fournitures médicales. Cette réserve constitue rarement le dernier point de stockage, on y retrouve également des réserves secondaires répondant aux besoins précis du personnel soignant. Ces réserves secondaires, réapprovisionnées à partir de la réserve principale, peuvent, par exemple, prendre la forme de chariots mobiles permettant de répondre aux besoins de quelques patients ou parfois de points de stockage fixes situés dans la chambre des patients. Ainsi, ont peut affirmer que l’établissement renferme minimalement trois points de stockage principaux : les magasins, les réserves primaires (qui sont réapprovisionnées par le ou les magasins ou une centrale de distribution1 selon le cas) et les réserves secondaires (qui sont réapprovisionnées par les réserves primaires).
10
Chapitr e 2 : l’hôpital ou les établissements sanitaires Section 1 : définition de l’hôpital : Un hôpital est un lieu destiné à prendre en charge des personnes atteintes de pathologies et des traumatismes trop complexes pour pouvoir être traités à domicile ou dans le cabinet de médecin. Dans la plupart des pays développés, par rapport au domicile et au cabinet du médecin, le centre hospitalier présente l'avantage d'avoir :
une hygiène assurée par un personnel de nettoyage formé ; une surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 par du personnel médical et paramédical (infirmier ou infirmières, aides-soignants(e)s, etc.) des compétences (médecins spécialistes) et du matériel (plateau technique) pour effectuer les examens et les soins, dont en général des blocs opératoires.
En revanche, la présence à proximité de nombreuses pathologies expose à un risque d'infection nosocomiale (c.à.d. que une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est absente lors de l'admission du patient à l 'hôpital et qu'elle se développe 48 heures au moins après l'admission). L’hôpital est un monde clos qui commence à s’ouvrir à son environnement, en raison de sa mission de plus en plus humanitaire. Le milieu hospitalier est une organisation complexe, il réalise des activités continues (24 h/24, toute l’année), sensibles (risque vital pour le patient). « C’est une activité d’intérêt public qui concernent les citoyens, les politiques comme les médias et c’est aussi une activité coûteuses dont le coût ne cesse de croître notamment grâce aux progrès scientifiques et au vieillissement de la population ». Un hôpital est d’avant tout une communauté de personnes accueillant des patients pour leur apporter des soins. « Au sein de cette communauté la logistique hospitalière a longtemps été un secteur oublié, un secteur où traditionnellement l’on affectait des personnels ayant des qualifications soignantes, non spécialistes de la logistique, c’est -à-dire du personnel ne relevant pas du service des approvisionnements ou de la gestion du matériel. Ainsi, dans une certaine mesure, à l’intérieur d’un centre hospitalier, tout le monde fait de la logistique, mais peu le savent » Les activités dites «logistiques» conduisent les responsables à redéfinir la place des logisticiens dans leurs établissements. 11
Selon diverses analyses, les gestionnaires des approvisionnements ou de la logistique hospitalière manqueraient de reconnaissance à l’intérieur des organisations de la santé. Un des moyens pour renverser cette situation pourrait être le déploiement d’un projet adéquat de gestion de la chaîne logistique afin d’améliorer la performance. L’hôpital est amené à gérer différents flux d’importances inégales. Les flux hôteliers, tels que les repas et le linge, ne présentent pas de caractéristiques fortes issues de leur environnement, si ce n’est des conditions d’hygiène sévères. Les flux pharma ceutiques quant à eux ne peuvent souffrir de risque de ruptures en raison de leur caractère qui peut être vital pour la vie du patient, ils sont soumis à une forte réglementation en raison de leur dangerosité et de leurs précautions d’emploi L’hôpital est une organisation de production de soins (OPS). Il fournit des prestations de diagnostic et de traitement, plus au moins spécialisés et exigeant un plateau technique plus au moins sophistiqué. Il fonctionne comme un élément du système national de soins, ce qui lui confère un rôle d’interaction aussi bien vertical, avec les différentes niveaux de recours aux soins, qu’horizontal avec le secteur privé. Par l’importance et la diversité des ressources qu’il mobilise, l’hôpital assure également une fonction d’agent économique. C’est un grand consommateur de ressources et de technologies. Il est la cible d’un grand marché d’industrie pharmaceutique et de biotechnologie. L’hôpital ne peut s’empêcher d’être également u n acteur social et politique en raison des effets externes (externalités) de ses activités et de la notion de service public qu’il cherche à maintenir. Il est le lieu privilégié de l’exercice de plusieurs professions et l’objet de grands débats économiques et sociaux. L’hôpital qui assure tous ces rôles mérite une grande attention de la part des responsables politiques et des intervenants dans le domaine socio-économique et sanitaire. Un hôpital n’est pas un centre d’assistance sociale bien qu’il assure une fonction sociale. Il n’est pas non plus une entreprise commerciale bien qu’il intervient dans la régulation de marchés commerciaux (Industrie pharmaceutique, technologie biomédicale etc.). L’hôpital est un élément du système national de soins qui a pour mission de fournir des soins spécialisés sans discrimination entre statuts socioéconomique ou de statut de morbidité (fonction sociale), et compte tenu des contraintes économiques nationales. 12
Pour assumer cette mission, il doit disposer d’une certaine autonomie et être en mesure de planifier ses activités et ses ressources. Ceci passe nécessairement par la modernisation du management des hôpitaux et la révision de leur statut, de leur organisation ainsi que des modalités de leur financement. A ce propos, la réforme hospitalière apporte un vent d’espoir en mettant ces questions à l’ordre du jour et en fixant comme objectifs la mise en place d’un certain
nombre
d’outils
de management
moderne
dont
le projet
d’établissement constitue la plaque tournante.
Section 2 : les fonctions et le classement des l’hôpitaux au Maroc : a.
les fonctions de l’hôpital : F igur e 3 : Les fonctions de l’hôpital public
Source : http://www.momarrid.net/t2215-les-12-fonction-de-l-hopital
L’hôpital public marocain remplit donc quatre missions qui se traduisent par douze fonctions (voir schéma ci-dessous). La multiplicité et la diversité des fonctions de l’hôpital traduit la complexité de sa gestion et le défi que doivent relever les équipes de direction hospitalière dans la perspective de la réforme.
13
b.
Classement des hôpitaux : Les hôpitaux publics au Maroc sont organisés selon trois niveaux :
1. Secteur Public : 1è re niveau : * L’hôpital général ou polyclinique de santé publique : Il associe quatre disciplines de base:
médecine, pédiatrie, chirurgie et gynéco obstétrique. Son implantation est prévue dans des agglomérations d’au moins 20.000 habitants. Il se trouve suffisamment éloigné des structures hospitalières existantes et qui sont susceptibles de desservir le maximum d’habitants vu leur concentration en population ou le fait qu’il constitue un passage obligé et un centre d’attraction pour les habitants des communes avoisinantes. * H ôpital provincial : Il est constitué d’un ou plusieurs hôpitaux généraux ou spécialisés. Sa
capacité et la dimension de son plateau technique varient avec la nature des disciplines qui y sont développées et selon l’importance de la population à desservir. Il comporte, en plus des disciplines de base, les spécialités médicales et chirurgicales suivantes : ophtalmologie, dermatologie vénérologie, léprologie, maladies infectieuses, ORL, psychiatrie, pneumo phtisiologie, cardiologie, gastro-entérologie, réhabilitation, endocrinologie, traumatologie, orthopédie et réanimation médicochirurgicale. 2è me niveau : * H ôpital r é gional : Il est constitué d’un ou plusieurs hôpitaux généraux ou spécialisés. Sa
capacité et la dimension de son plateau technique varient avec la nature des disciplines qui y sont développées et selon l’importance de la population à desservir. Il comporte, en plus des disciplines existantes au niveau du centre hospitalier provincial, des disciplines à vocation régionale telles que : la chirurgie infantile, les brûlés, la stomatologie, la néphrologie, la neurochirurgie, la rhumatologie, la médecine interne et la neurologie. Il constitue le niveau de référence pour les hôpitaux provinciaux, régionaux et établissements de soins de santé de base, qui sont dans son rayon d’influence.
14
3è me ni veau : * L e centr e hospitali er uni versitair e (CH U) : Il est constitué d’un ensemble d’établissements
comprenant une gamme complète de services hautement spécialisés. Le CHU est un centre d’enseignement et de recherche. Son aire d’influence s’étend sur toutes les régions qu’il dessert et pour quelques disciplines à l’ensemble du pays.
--Le réseau de soins de santé de base (RSSB) : est conçu pour agir sur les conditions de santé des habitants. Il est la base opérationnelle de toute l’action sanitaire. Il constitue la première interface entre la population et le système de soins. Les établissements de soins de santé de base ont pour mission d’appliquer la politique sanitaire de l’Etat en matière de promotion de la santé, de prévention et de soins essentiels. Ce réseau déploie des structures se chiffrant à 2405 établissements (1) dont 1786 sont localisés dans le milieu rural et 619 se répartissent dans le milieu urbain. Ils peuvent être classés comme suit : * L e dispensair e r ur al (D R) : C’est un établissement non médicalisé sous la direction d’un
infirmier assurant les prestations de santé essentielles : promotion, prévention et soins. * L e centre de santécommunal (CSC) : C’est le premier établissement médicalisé destiné à
fournir des consultations médicales. Il assure l’encadrement des dispensaires qui lui sont rattachés. Le centre de santé communal avec module d’accouchement : En plus des fonctions du *
CSC), il assure la prise en charge des accouchements. *L’hôpital local :
Il assure la transition entre le RSSB et le RH. Il assume la fonction
d’hospitalisation et les examens de radiologie et de laboratoire nécessaires aux activités médicales de 1er niveau * L e centre de santéurbai n : C’est un établissement médicalisé de 1er recours dans une
communauté urbaine. Il assure des prestations de promotion, de prévention et des soins essentiels ainsi que la consultation médicale. Le RSSB (Le réseau de soins de santé de base) est constitué de 619 formations sanitaires urbaines (hôpitaux locaux, centres de santé), de 1786 formations sanitaires rurales, de 125 établissements hospitaliers avec une capacité litière de 25.901.
--Structure d’appui : * L e centr e de diagnostic polyvalent (CDP) : Ce centre a une mission de prise en charge des
patients adressés par les centres de santé. 15
* L e centr e de ré fé r ence et pl anificati on fami liale (PF ) : C’est un centre chargé d’assurer la
consultation, l’information et la formation en matière de PF. * L e centre de diagnostic spé cial isé de la tu berculose (CDST) : C’est un centre d’appui ayant
pour mission la prise en charge des cas de tuberculose. Les laboratoires d’épidémiologie et d’hygiène du milieu : Ils interviennent dans *
l’intervention et la lutte contre les maladies transmissibles ainsi que dans le s outien des programmes sanitaires. D’autres services font partie du système d’offre de soins tels que: es Royal es : Il s’agit de structures destinées à servir *L es servi ces de santédes F or ces Armé
la population ciblée (les militaires et leurs familles). Les bureaux communaux et municipaux d’hygiène : Ils dépendent des collectivités locales. *
* L es servi ces de mé decin e scolaire et univer sitai r es. * L es autr es dé par tements admi ni str ati fs : Il s’agit par exemple des unités de prévention
sanitaires collectives, des unités de transport sanitaire, des services de médecine pénitentiaire.
2. Secteur privé : * L e secteur privé àbut l ucr atif : Il est représenté par les cabinets médicaux, les cliniques,
les cabinets de médecine dentaire, les officines de pharmacie, les opticiens prothésistes, etc. * L e secteur privéàbut non lucr ati f : Il réunit :
- les hôpitaux des établissements de soins de la CNSS, des mutuelles, de l’OCP et de l’ONE. - les cabinets dentaires et les laboratoires d’analyse des mutuelles . - les hôpitaux et les centres de soins du croissant rouge marocain. - les hôpitaux et centres de soins des ligues et des fondations.
Section 3 : les missions de l’hôpital : Les valeurs propres à l'hôpital découlent ses missions actuelles. Selon le Code de santé publique, le service public hospitalier a obligation d'assurer ou de concourir à : vention : l'hôpital est le lieu essentiel de détection des problèmes de santé, en a. L a pr é
particulier par le biais des urgences. Il s'inscrit aujourd'hui de plus en plus dans des logiques de réseau avec les autres acteurs sanitaires de son bassin de santé, comme les centres de lutte contre le cancer. 16
Les hôpitaux sont donc bien placés pour faire se rencontrer les logiques curative et préventive, en contribuant à sensibiliser des publics très hétérogènes : les usagers bien sûr, mais aussi les millions de visiteurs et le million de professionnels qui y travaillent. A l'hôpital, Les principaux projets de promotion de la santé concernent souvent l'éducation à la santé des patients. Prendre en compte toutes les dimensions de la pathologie, c'est introduire davantage de transversalité entre les services d'un même établissement, mais aussi accompagner le patient dans sa vie privée, familiale et sociale. L'hôpital intervient par exemple dans la prévention de l'obésité, de l'alcoolisme, du tabagisme ou encore dans la promotion de la sécurité routière. b. L ' enseign ement u ni versitair e et postun iversitair e : la formation continue des praticiens hospitaliers et non hospitaliers, la formation initiale et continue des sages-femmes et du personnel paramédical. En coopération avec les 39 facultés de médecine, et les 16 facultés d'odontologie, les centres hospitaliers universitaires (CHU) assurent la formation des étudiants et des internes.
En 2008, les effectifs d'internes, faisant fonction d'interne et DIS (diplômé étrangers en formation spécialisée) s'élèvent à plus de 23 000. Si l'on prend également en compte la formation des personnels paramédicaux et des cadres hospitaliers, les hôpitaux comptent 1 160 écoles, qui ont accueilli environ 133 900 élèves en 2007. Depuis 2009, les études des professions paramédicales ont commencé à être intégrées dans le processus Licence-Master-Doctorat. Les infirmières seront les premières à se voir attribuer le grade de licence en 2012. Les autres professions rentreront progressivement dans ce dispositif. L ' hôpital assur e notamment :
*La formation initiale des médecins : Elle se déroule au sein d'une université associée à l'un des 29 CHU et sa durée varie de 9 ans à 11 ans selon les spécialités. La formation initiale des médecins est organisée en trois cycles de formation :
Le premier cycle a une durée de deux ans. La première année est commune aux études médicales, odontalgiques (chirurgie dentaire) et de sages-femmes.
17
A la fin de la première année, les candidats, soumis à un concours, sont classés, compte tenu du nombre de places fixé par arrêté ministériel pour chaque université. Un "numerus clausus" (nombre de places déterminé à l'avance) limite le passage en deuxième année.
Les enseignements de seconde année du premier cycle et de première année du second cycle : comprennent des enseignements pratiques et dirigés. Les étudiants doivent également accomplir des stages cliniques d'initiation aux fonctions hospitalières. Le second cycle dure quatre ans. Depuis 2004, le second cycle s'achève par un examen classant national. Celui-ci remplace l'ancien concours de l'internat, la médecine générale étant désormais considérée comme une spécialité à part entière. En fonction de son rang de classement, l'étudiant choisit sa filière d'affectation et le lieu où il effectuera des stages de 6 mois.
C'est le troisième cycle des études médicales , dont la durée varie entre 3 et 5 ans. Ce troisième cycle est validé par une soutenance de thèse permettant l'exercice de la profession.
*Le développement professionnel continu des médecins (formation continue) : Le développement professionnel continu des praticiens hospitaliers constitue une obligation déontologique. Le code de la santé publique prévoit que tous les praticiens, quel que soit leur mode d’exercice, sont soumis à une obligation individuelle de formation, dont le respect est vérifié tous les cinq ans. Le développement professionnel continu a pour objectif « l’évaluation des pratiques professionnelles, le perfectionnement des connaissances, l’amélioration de l a qualité et de la sécurité des soins ainsi que la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé ». (Article 59 de la loi n°2009-879 du 21 juillet 2009, dite loi HPST).
*La formation continue du personnel de la fonction publique hospitalière : La formation continue des agents de la FPH est désormais régie par le décret n°2008824 du 21 août 2008 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de la FPH.
18
Comme pour les médecins, la formation continue a pour but de maintenir et de parfaire les connaissances, d’assurer leur adaptation à l’évolution des techniques et des conditions de travail, mais également de favoriser la promotion sociale des personnels et de contribuer à leur évolution personnelle. c.
L a recherche :
l'hôpital est un lieu de recherche clinique et une importante source
d'innovations médicales et pharmaceutiques. La recherche appliquée mise en œuvre dans les établissements hospitaliers leur permet de disposer d'un accès privilégié à l'innovation thérapeutique, dont ils peuvent faire bénéficier leurs patients. d.
L a qual itédes soin s : l’hôpital met en place un système permettant d'assurer la qualité
des dispositifs médicaux répondant à des conditions définies par voie réglementaire. En contrepartie de leur financement public, l'hôpital ou la maison de retraite doit rendre un service de qualité, au meilleur coût. Cette qualité se mesure notamment par rapport à des normes que l'hôpital doit respecter, en matière de matériel, de processus ou de qualification du personnel. Elle implique la mise en œuvre, dans chaque établissement, d'une démarche qualité. En milieu hos pitalier, la qualité se définit comme l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites, par l'engagement de la structure hospitalière et des professionnels dans des actions permanentes et systématiques d'amélioration du service rendu au patient. Dans un établissement de santé, mesurer la qualité consiste à vérifier régulièrement la conformité de l'organisation des soins, de l'accueil et autres, au regard de niveaux de performance préalablement définis. e.
L a sé curité : l'hôpital participe à la mise en œuvre du dispositif de vigilance destiné à
garantir la sécurité sanitaire. La vigilance, en matière sanitaire, est devenue un objectif fondamental de l'État. Un certain nombre d'instances ont été créées pour assurer cette mission. Un établissement public de l'État, est chargé de surveiller l'état de santé de la population, en s'appuyant sur un réseau national de santé publique. Il a pour mission :
19
De participer au recueil et au traitement des données sur l'état de santé de la population à des fins épidémiologiques.
De rassembler, analyser et actualiser les connaissances sur les risques sanitaires, leurs causes et leurs évolutions.
De détecter tout événement modifiant ou susceptible d'altérer l'état de santé de la population.
D'alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé publique et de leur recommander toute mesure ou action appropriée.
D'identifier les modifications de l'état de santé de la population, notamment en situation d'urgence.
20
Chapitr e 3 : logisti que hospitaliè re Section 1: l’historique et définition de la logistique hospitalière :
1. L’histoire de la logistique hospitalière :
Avant les années 1950:
Peu ou pas de variété des produits et fournitures.
Chaque département gérait lui-même ses achats et ses stocks.
Après la 2°Guerre mondiale:
Evolution technologique.
Augmentation de la gamme de produits.
Hausse du nombre des livraisons.
Donc plus de temps de la part du personnel des hôpitaux pour la Gestion quotidienne des achats et des stocks.
Pendant les années 60: Augmentation substantiel des achats de biens et services.
Les centres hospitaliers procèdent à une intégration de leur chaîne logistique interne. le résultat était la création du service de gestion du matériel en vue d’éliminer le gaspillage et les duplications dans la gestion du flux des matières.
Capturer la valeur ajoutée que peuvent offrir les fournisseurs:
Programmes de gestion des stocks au point d’utilisation
Programmes de consignation pour certaines fournitures du bloc opératoire.
2. Dé finiti on de la logisti que hospital iè re : La logistique au sein de l’hôpital est une fonction complexe, et gère des flux de produits et des circuits de distribution très différents, des conditionnements variés et des règles strictes de sécurité et de traçabilité.
21
La logistique hospitalière consiste à livrer efficacement les produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux du producteur au patient (client). la logistique hospitalière : c’est « la gestion des flux de patients, produits, matières, services et informations qui s’y rapportent, du fournisseur jusqu’au bénéficiaire, à un niveau défini de performance, au service de la qualité des soins prodigués aux patients ». La logistique hospitalière doit permettre de s’assurer que les bons produits soient présents et distribués aux bonnes personnes (patients), au bon moment et avec un rapport bénéficerisque optimal pour les patients. La chaîne de logistique hospitalière s’illustre comme suit : F igu re 4 : l a chain e logistique hospital iè re
Source : CSC chaine logistique hospitalière
La logistique hospitalière : c’est un processus comportant un ensemble d’activités de conception, de planification et d’exécution permettant l’achat, la gestion des stocks et le réapprovisionnement des biens et services entourant la prestation de services médicaux aux patients.
F igur e 5 : la chain e logistique hospital iè re
Source : http://stratgielogistiquelhpitalsacr-coeur.blogspot.com/ 22
En d’autres termes, la logistique hospitalière est l’étude et l’optimisation de deux types de flux hospitaliers : les flux de personnes et de matières :
1.
Les flux de personnes : comprennent les mouvements des patients depuis leur entrée
jusqu’à leur sortie de l’établissement, du personnel et des visiteurs.
2.
Les flux de matières : sont très variés. Si l’on se place au cœur d’une unité de soin,
on peut lister les flux suivants :
Flux entrants : dossier patient, produits sanguins labiles, médicaments et dispositifs
médicaux stériles et non stériles, dispositifs stérilisés, repas, linge propre, consommables généraux, courrier – colis.
Flux sortants : prélèvements, dispositifs à stériliser, vaisselle et linge sales, déchets et
courrier - colis.
Secti on 2 : L es ph ases de dé veloppement de la logi stique hospitaliè re : La classification des niveaux de développement de la logistique hospitalière en plusieurs phases en distinguant les flux physiques et les flux de patients.
2-1/ Les flux physiques : Concernant la logistique des flux physiques on distingue 5 phases : 1.
La logistique embryonnaire comprenant la logistique d'intendance (restauration,
blanchisserie, nettoyage, chaufferie, ateliers...) et la logistique de distribution (médicaments et autres matériels médicaux), est basée sur le principe de gestion en flux poussés. Les commandes de produits sont basées sur un historique, de manière presque automatique. Il s’agit surtout de gestion de commandes ou d’approvisionnements. 2.
La logistique intégrée au sein de l'hôpital suppose une gestion en flux tirés, le niveau
des stocks étant ajusté en fonction des consommations réelles. « La logistique s'élargit [...] au reste de l'organisation, visant la coordination des flux entre les achats (services économiques et pharmacie), les services de soins et de diagnostic et la distribution ». 23
3.
Le soutien logistique intégré permet d'aller plus loin dans l'intégration de la logistique
aux autres fonctions de l'hôpital, en la prenant en compte par exemple dès la conception du service (afin de faciliter la circulation de flux) et des méthodes de travail. Ce type de logistique est cependant encore peu appliqué à l'hôpital mais prend tout son sens dans un projet de construction neuve. 4.
L'éco-logistique concerne le retrait des produits usagés (recyclage, déchets
contaminés...), auquel il est bon d'adjoindre une éventuelle réponse architecturale ou organisationnelle. 5.
Enfin, la logistique de type « chaîne d'approvisionnement » ou « supply chain »)
élargit l'intégration aux structures extérieures qui interviennent dans la chaîne logistique, comme les sous-traitants (notamment ceux assurant des missions d'intendance) et les structures sanitaires coopératrices (médecine ambulatoire, communauté d'établissements…).
2-2/Les flux de patients : Concernant les flux de patients, on peut distinguer trois développements possibles de la logistique : 1.
Le pilotage segmenté de la trajectoire des patients gère les patients au fur et à mesure
de leur arrivée (sauf urgences), sans réellement tenter d'agir sur leur temps d'attente. C'est au patient de s'adapter à la structure existante, et de se prendre en charge pour se diriger dans l'établissement. 2.
Le pilotage global de la trajectoire des patients se base sur une vision cohérente de
l'ensemble des déplacements de chaque patient, à l'intérieur d'un même hôpital et entre structures de soins. Il peut s'agir d'une logistique statique, qui s'intéresse à l'infrastructure pour canaliser les flux ou d'une logistique dynamique, qui passe directement par la gestion des flux et l'articulation entre la demande et les capacités. Un système de réservation, une programmation journalière des capacités (ex : imagerie), une simplification des formalités d'admission, une anticipation des examens à réaliser en fonction de la pathologie du patient peuvent fluidifier les flux. Le système d'information joue alors un rôle important. Des résistances sont néanmoins suscitées par la mise en œuvre d'une telle logique logistique car cela suppose un changement 24
de pratiques (informatisation) et une importante coopération entre services de soins. 3.
Enfin, le stade ultime de développement correspond à une disparition quasi totale du
concept de trajectoire des patients ; on parle de prise en charge complète du patient. Ce n'est plus le malade qui s'adapte à la structure, mais l'inverse. Les déplacements sont réduits au strict minimum : tout se fait au chevet du malade (radiographies, prélèvements, soins...). Ceci est permis par une organisation très souple (petites équipes polyvalentes), ce qui permet de personnaliser le service au maximum.
Section 3 : Spé ci ficité s et les probl è mes de la logi stique hospitaliè re: 1. Spé ci fici té s de la l ogisti qu e hospi tal iè re: La logistique hospitalière comprend au moins deux spécificités par rapport à la logistique industrielle :
L’importance accordée à la sécurité au travers de l’hygiène, de la traçabilité, mais
aussi le fait de pouvoir fonctionner en mode dégradé. Le fonctionnement hospitalier est continu 24h/24 et 365 jours par an, cela nécessite d’être sûr de pouvoir réaliser à tout moment l’approvisionnement des unités de soin.
Le fonctionnement avec des moyens finis. Par exemple, en cas de panne, il est
beaucoup plus difficile que dans l’industrie d’avoir recours à un prestataire extérieur qui palliera momentanément l’absence de moyens logistiques. Ceci est lié pour partie aux contraintes de l’achat public mais aussi et surtout aux nombreux impératifs de sécurité et d’hygiène propre aux établissements hospitaliers, impératifs auxquels les prestataires ne peuvent souscrire qu’après une phase d’adaptation. Ces deux particularités font que les moyens logistiques en milieu hospitalier sont souvent Ces deux particularités font que les moyens logistiques en milieu hospitalier sont souvent sécurité, tout l’art du logisticien étant de minimiser cette sur -dotation.
25
2. les pr obl è mes de la logi sti que hospitaliè re :
Processus complexe : C’est un processus méconnu et souvent peu apprécié. La logistique représente pourtant une part non négligeable des fonds d’exploitations d’un centre hospitalier, selon plusieurs études entre 30% et 46% des dépenses d’un centre hospitalier sont investis dans diverses activités logistiques. Or près de la moitié des couts associés aux processus de gestion de la chaine logistique pourraient être éliminés par l’adoption de meilleures pratiques. Dans un établissement hospitalier, la logistique ne touche pas uniquement les services de soutien tel que les achats, les magasins et la pharmacie, mais également les services prodiguant des soins, comme les unités de soins et de bloc opératoire. En fait, plusieurs activités pouvant être accomplies par le personnel de soutien se retrouvent souvent sur la liste de taches du personnel soignant, cette situation fait en sorte que la chaine d’approvisionnement interne d’un centre hospitalier est souvent très fragmen tée. La logistique hospitalier est un processus complexe, tout d’abord, les intervenants varient selon le type de produit : par exemple, le magasin gère les fournitures médicales et les fournitures de bureau, la pharmacie s’occupe des produits pha rmaceutiques, et le service alimentaire gère les activités de réapprovisionnement et de fabrication des divers produits alimentaires. Deux grandes méthodes de gestion sont employées par les centres. Certains produits sont gérés et entreposés dans les magasins ou à la pharmacie du centre hospitalier, en attendant d’être envoyés aux divers services requérants ; ce sont les produits en stock. D’autres produits sont plutôt commandés directement au service des achats par les services demandeurs ; celui-ci s’occupera de l’acquisition, puis de la livraison au service requérant : ce sont les produits hors stock ou en achat direct ; lesquels ne sont généralement pas conservés dans les magasins de l’établissement.
Pr ocessus i nterdé pendan t et difficile àgé rer : La difficulté consiste dans le fait de devoir cerner plusieurs points à la fois de Déterminer l’organisation de la production de soins la plus efficace possible afin d’atteindre une très bonne qualité de service tout en réduisant les coûts.
26
Qualité de service : 1. vis-à-vis du patient : qualité des soins, rapidité et respect des délais (délais d’attente du patient avant la prise en charge et délais d’attente du patient pendant la pise en charge ou durée de séjour, et satisfaction des préférences personnelles des patients.
2. vis-à-vis du personnel soignant , cette qualité porte la répartition des charges de travail sur les différents membres d’une équipe de façon équitable (nature des taches, horaires,…)
3. La logistique, coûts pour l’hôpital ou source d’économie : La plupart des logisticiens hospitaliers sont donc confronté au même problème qui est celui de la culture hospitalière. Une culture qui refuse d’admettre que l’on puisse mêler santé et rentabilité. Or, si la dimension économique ne peut être occultée, la première préoccupation du logisticien n’est pas seulement financière. Elle est surtout de mettre en adéquation des ressources et des moyens. il ne s’agit pas de faire des économies, mais plutôt de placer le patient au centre du dispositif de soins pour en déduire l’organisation optimale. Exemple concret : comment libérer le personnel soignant de certaines taches administratives pour être plus proche du malade ? Quelle organisation mettre en place pour réduire les stocks de médicaments, tout en garantissant une sécurité maximale ? Comment assurer une bonne traçabilité des produits consommés au sein de l’hôpital ? Autant de questions auxquelles il existe des réponses. Mais à chacune d’elle correspond un budget, remarque qu’il ne faudrait pas pour autant, que la logistique soit synonyme de dépense ? 27
Ca serait même un contresens. Car ce qui coute, c’est précisément l’absence de logistique. La bonne nouvelle, c’est que le raisonnement qui a prévalu dans l’industrie voici une vingtaine d’années est progressivement entraine de s’imposer dans le monde hospitalier. En fait, c’est le même phénomène, avec un décalage dans le temps.
Section 4 : L’importance et le rôle de la logistique au milieu hospitali er : a) L’importance de la logistique au milieu hospitalier: L’étude et la maîtrise des flux de patients et de matière prend aujourd’hui une acuité particulière en milieu hospitalier en raison de plusieurs phénomènes dont les effets se conjuguent :
o
Les séjours de médecine, de chirurgie et d’obstétrique sont de plus en plus courts
comme le matérialise, la baisse continue de la durée moyenne de séjour (DMS) de ces spécialités depuis deux décennies. Ils sont aussi plus denses en raison de l’évolu tion de la technologie médicale, du développement des alternatives à l’hospitalisation qui condensent en une journée des prestations auparavant réalisées sur plusieurs jours. Ce phénomène qui, s’il est bien organisé améliore la prise en charge des patients, nécessite une réduction des temps de transport et d’attente grâce à une gestion rigoureuse du séjour du patient et des flux internes. Cette baisse de la durée de séjour implique également une gestion plus réactive des approvisionnements matière notamment pour les flux directement liés au séjour des patients (restauration, linge).
o
La mise en place de la réduction du temps de travail qui doit s’accompagner de gain de
productivité a également été à l’origine d’un certain nombre de réflexions dont le point commun est l'optimisation de la logistique afin de libérer du temps soignant.
o
L'émergence des besoins de traçabilité, la démarche d'accréditation, les contrats
d'assurance qualité, l’impérative nécessité d’assurer la sécurité des patients ont induit une série de demandes particulières très structurantes pour la logistique. Citons par exemple les exigences liées à l’utilisation des dispositifs médicaux implantables ou des produits sanguins labiles, à la fonction stérilisation ou au respect du guide de bonnes exécutions des analyses de biologie médicale. 28
o
Enfin, le milieu hospitalier est de plus en plus perméable aux évolutions
technologiques dans le domaine logistique. Ces évolutions facilitent la traçabilité (puce radiofréquence et code barre), les approvisionnements, la baisse des besoins en main d’œuvre (automatisation des transports et de la production) et permettent une hausse de la qualité du service rendu au client (dispensation journalière des médicaments par exemple).
Pl ace de l a l ogi stique hospitaliè re selon les expé riences amé ricai nes, française, et canadienne : Concrètement, lorsqu’on étudie la situation de la logistique dans Le secteur de la santé, nous constatons qu’il n’y a pas de dénomination unique pour désigner le service qui gère en partie ou en totalité des activités de logistique hospitalière dans un établissement de santé. Aux États-Unis, ce service est plus souvent désigné par l’expression matériel management (gestion du matériel). Au Québec, on retient principalement l’appellation service des approvisionnements, alors qu’en France, l’on emploie le plus souvent l’expression direction des services économiques. Aux États-Unis, les réformes dans le secteur de la santé conduisent certains services de gestion du matériel à accorder une partie de ce qui constituait leurs activités traditionnelles, par exemple en traitant avec un groupe d’achats pour ce qui est de la recherche de fournisseurs et de la négociation de contrats ou en utilisant les services de distributeurs de fournitures médicales pour livrer directement aux unités de soins suivant une approche de distribution aux points d’utilisation . Ce soulagement d’activités s’accompagne d’une inté gration de nouvelles responsabilités. Ainsi, le titre même de directeur de la gestion du matériel évolue vers celui de Chief Resource Officer (CRO). Les quelques expériences documentées de CRO dans des établissements de santé tendraient à démontrer que l’impartition des tâches traditionnelles du service des approvisionnements (achat, réception et réapprovisionnement) serait le passage permettant la mise sur pied d’un service de gestion des ressources. Le poste de CRO (Chief Resource Officer) permet d’accaparer la gestion des dépenses qui sont traditionnellement décentralisées : pharmaceutiques, tests de laboratoire, rayons-X. Le service de gestion des ressources doit être responsable, à tout le moins, des activités suivantes : 29
Participation au processus d impartition (détermination des activités et sélection des partenaires).
Normalisation des produits.
Contrôle de la consommation.
Contrôle des stocks au point de service.
Analyse de la valeur.
Évaluation des niveaux d utilisation.
Consultation interne.
Par ailleurs, le poste de CRO qui se traduit par une augmentation des responsabilités par rapport au responsable du service de gestion du matériel est situé à un niveau hiérarchique plus élevé de l’établissement de santé, ce qui s’accompagne d’une hausse de rémunération . Tous les gestionnaires de service des approvisionnements ne peuvent aspirer à ce poste. La haute direction des établissements de santé recherche des individus Ayant démontré du leadership dans des environnements de travail divers, qui ont établi des partenariats et qui possèdent une vision systémique . Pour ce qui est de la France, on constate que les activités logistiques sont intégrées en majeur partie sous un seul service : la direction des services économiques (DSE). Précisons que cette intégration peut avoir une exception majeure : la pharmacie pouvant développer son propre système logistique. Parmi les réalisations développées par les établissements étudiés, nous identifions :
L implantation de systèmes intégrés de transport. Par exemple système de chariots filoguidés et de valisettes sur rails.
L intégration de personnel infirmier à l intérieur de la DSE créant un pont entre les préoccupations du personnel soignant et les objectifs de la logistique hospitalière.
L’embauche d’un ingénieur logistique pour gérer et proposer des améliorations à la gestion du flux des matières.
30
b) L es grands rôles de la l ogisti que hospital iè re : Pour mesurer ce rôle de catalyseur, nous développons une grille qui positionne le rôle de la logistique hospitalière dans le centre hospitalier. Les recherches en management ont généré au fil des ans une multitude de grilles d’analyse permettant de mesurer la contribution d’une fonction à l’atteinte des objectifs organisationnels. Par exemple : une grille en quatre stades mesurant l’apport du processus de planification à un management stratégique. Cette grille a été conçue, au début des années 1980, au moment où de nombreux secteurs industriels américains se voyaient déclasser par leurs concurrents asiatiques. Bien que ciblant les activités manufacturières, cette grille présente, selon nous, un grand intérêt pour évaluer la contribution stratégique de toute fonction à la performance globale d’une organisation car elle mesure le rôle critique de l’activité dans le succès global de l’organisation, elle précise la nature des relations qui s’établit entre une fonction et les autres directions indépendamment de la structure. Transposée à la logistique hospitalière, cette grille nous permet d’identifier quatre principaux stades décrivant son rôle au sein du centre hospitalier.
Stade 1 - neutre à l’interne : la haute direction de l’établissement de santé ne considère pas la logistique hospitalière comme une composante du succès de l’organisation. Dans cette optique, elle essaie de minimiser les impacts négatifs provenant des activités logistiques, par exemple, en augmentant le niveau des stocks pour assurer un bon niveau de service auprès des unités de soins. On ne vise qu’une amélioration à court terme de la performance. Peu d’investissements sont consentis dans la formation du personnel. En plus, lorsque des problèmes majeurs surviennent, on fait appel à des experts externes.
Stade 2 - neutre à l’externe : La haute direction de l’établissement souhaite que ses activités logistiques soient à parité avec ceux des autres centres hospitaliers. On consent des investissements pour acquérir des technologies : systèmes d’information, carrousels, etc. Cette valorisation des investissements à caractère technologique se fait au détriment des Investissements organisationnels (par exemple la formation du personnel logistique) qui sont toujours négligés empêchant de tirer le plein potentiel de ces nouvelles technologies.
Stade 3 - soutien à l’interne : Les activités logistiques sont considérées par la haute 31
direction du centre hospitalier comme un moyen d’améliorer significativement la performance de l’établissement, non seulement à travers une plus grande efficience des activités logistiques mêmes, mais également par leurs impacts sur les activités cliniques. Les investissements effectués dans ces activités s’inscrivent da ns une perspective à long terme. Le développement, dans certains établissements français, d’un poste d’intendantes hôtelières qui relève de la Direction des services économiques et logistiques en constitue un exemple. Ces personnes sont rattachées à une unité de soins où elles effectuent principalement trois tâches : gérer les repas des patients, ranger les armoires pour les fournitures médicales, les fournitures de bureau et la lingerie et effectuer les bons de commande pour l’entretien des lieux libérant du personnel soignant de ces tâches.
Stade 4 - soutien à l’externe : Ce stade constitue un changement radical au niveau de l’organisation de tout l’établissement. Ce dernier développe des mécanismes permettant à toutes les fonctions de poursuivre des actions cohérentes selon les objectifs qui auront été déterminés conjointement. À ce stade, il ne s'agit pas uniquement de faire progresser la fonction logistique vers un nouveau sommet mais d'effectuer une transformation globale des processus décisionnels de l'ensemble de l'organisation.
32
33
Chapitre 1 : L es Principes généraux d’organisation de la pharmacie hospitaliè re Section 1 : la phar macie hospitaliè re : H istorique et D é fini tion : L’histoire de la pharmacie débute un peu plus tard que celle de la médecine alors que les médecins de l’époque utilisaient des méthodes peu communes de nos jour pour < rétablir les humeurs > présentes dans le corps . On a commencé à donner des remède s à base d’épices pour soigner les patients . Ces notables étaient appelés apothicaires ‘magasin’ et sont les prédécesseurs des pharmaciens d’aujourd’hui . Le développement de la pharmacie s’exécuta surtout après le moyen âge , période creuse en ce qui a trait au développement scientifiques . Au début du XX siècle , il n’ya avait qu’une douzaine de molécules chimiques avec une cen taine de produits naturels alors qu’au début du XXI siècle , nous avons plusieurs centaines de molécules chimiques et que très peu de remèdes courants de source exclusivement naturelle . La pharmacie est la science s’intéressant à la conception , au mode d’action , à la préparation et à la dispensation des médicaments . Cette dispensation prend en compte les interactions médicamenteuses possibles entre les molécules chimiques ou bien encore, les interactions avec des produits comestible . Elle permet généralement la vérification des doses et/ou d’éventuelles contre-indications . C’est à la fois une branche de la biologie , de la chimie et de la médecine . Le terme pharmacie désigne également une officine , soit un lieu destiné à l’entreposage et à la dispensation des médicaments . Ce lieu est sous la responsabilité d’un pharmacien qui peut y fabriquer des préparations magistrales ordonnées par un médecin pour un patient donné et superviser le travail des préparateurs en pharmacie ou des assistants techniques en pharmacie . La dispensation des médicaments dans une officine de pharmacie se fait sous l’entière responsabilité du pharmacien, que ce soient des médicaments délivrés sur prescription médicale ou non .
34
Couramment , le mot ‘ Pharmacie ‘ désigne l’officine , lieu où les médicaments sont détenus et délivrés sous la responsabilité d ’un pharmacien . A l’hôpital , la pharmacie est un service qui assure en plus des fonctions logistiques , des fonctions d’assistance pharmaceutiques et de formation permettant ainsi : -
A l’hôpital de disposer des médicaments et des produits pharmaceutiques de bonne
qualité et à moindre cout . -
Au personnel d’avoir l’information nécessaires à l’utilisation de ses produits . Les taches de la pharmacie comprennent une série d’ activités : Acquisition , stockage ,
dispensation , préparation et le contrôle du médicament , ainsi que des missions complémentaires, définies en tant qu’activités spécifiques ou activités cliniques , visant à promouvoir une utilisation efficace , sure et économique du médicament .
Section 2 : L es mi ssions de la pharmacie hospital iè re : La pharmacie hospitalière a pour missions :
De réaliser l’ensemble des opérations permettant d’approvisionner régulièrement et efficacement l’hôpital en médicaments, en dispositifs médicaux et autres consommables.
D’assurer une assistance pharmaceutique par la fourniture d’un assortiment de médicaments et d’un ensemble de services additionnels qui visent à optimiser le rapport cout/bénéfice de tout traitement.
De contribuer à la lutte contre les infections nosocomiales.
Section 3 : L’organigramme et organi sation : L’organigramme :
La direction de l’hôpital a l’obligation en collaboration avec le pharmacien d’établir : Des fiches des fonctions définissant les taches spécifiques des membres du personnel de la pharmacie. Des fiches de poste définissant les taches de chaque poste de travail au niveau de chaque section de la pharmacie, conformément à l’organigramme ci -dessous :
35
Direction de l'hopital
Pharmacie
Section médicaments
Section dispositifs médicaux et autres
Section préparation
L’organisation :
Le service de la pharmacie est organisée en 4 grands secteurs d’activité dont : * L’unité fonctionnelle suivie
administratif et financier qui assure des missions de
secrétariat, de commandes, de suivi des marchés, de contrôle budgétaire et de gestion de base de données.
* Le pôle de dispensation assure la délivrance aux services différents des produits pharmaceutiques sous différentes composantes : -
Délivrance globale des médicaments, des solutés, des dispositifs médicaux, de produits d’hygiène, à partir de commandes initialisées dans les services.
-
Dispensation journalière individuelle et nominative à partir des prescriptions informatisées. Chaque prescription fait l’objet d’une analyse pharmaceutique.
-
Reconstitution de produits anticancéreux à partir de protocoles validés au sein de l’établissement, avec validation de la fiche de fabrication et étiquetage systématiques des préparations.
-
Réassort des armoires de dotations dans les services. Un préparateur contrôle et reconstitue chaque armoire dans les services deux fois par jour.
-
Suivi des alertes de pharmacovigilance.
*Le pôle des médicaments radio pharmaceutiques : l’équipe en radio pharmacie assure la fabrication et le contrôle des médicaments radio pharmaceutiques. 36
*La stérilisation : des dispositifs médicaux sont assurés au sein d’une unité centralisée selon le principe de la marche en avant.
Secti on 4 : L a descripti on des ressources humai nes et maté rielles : La description des ressources de la pharmacie couvrira le personnel, les équipements, les fournitures et les installations des éléments nécessaires à son fonctionnement. Ces descriptions doivent être aussi complètes que possible en incluant notamment :
Le nombre de personnes, leurs fonctions, leurs responsabilités et leur niveau professionnel ;
La quantité, le type et l’état des équipements ;
La qualité des installations, particulièrement les locaux et les zones de stockage, les rayonnages …
I . L e personnel : -
La gestion d’une pharmacie hospitalière est assurée par un pharmacien qui est assisté par un ou plusieurs préparateurs en pharmacie ;
-
Chaque agent doit bénéficier d’une fiche de fonction.
-
Les préparateurs en pharmacie ou similaires exercent leurs fonctions sous la responsabilité et le contrôle effectif du pharmacien. 1 / Pr inci pes gé né rau x :
Il est évident que la mise en place et le maintien d’une pharmacie hospitalière ne peut fonctionner de façon satisfaisante si les cadres qui en sont les animateurs n’y parti cipent pas de façon cohérente. Pour cette raison, la pharmacie dispose d’un personnel qualifié et compétent pour mener à bien les missions qui lui sont confiées dans le cadre de l’établissement hospitalier. Tous les membres du personnel connaissent et appliquent les bonnes pratiques de pharmacie hospitalière qui les concernent. / Principes d’hygiène : 2
37
Des procédures détaillés consacrées à l’hygiène sont établies et adaptées aux différentes activités. Elles comportent des règles écrites relatives à la santé, à l’hygiène et au tenu du personnel. Ces procédures sont comprises et observées de façon stricte par toute personne appelée à pénétrer dans certaines zones définies. L’affectation à des activités ayant une incidence sur la qualité des prestations doit tenir compte de l’état de santé du personnel. Il est interdit de manger, de boire ou de fumer, d’introduire et de conserver des denrées alimentaires ainsi que des médicaments personnels en dehors des zones prévues à cet effet 3 / F ormation du per sonnel :
Tout membre du personnel de la pharmacie hospitalière, quelque soit sa qualification, bénéficie d’une formation initiale et d’une formation continue adaptées aux taches qui lui sont confiées . Le personnel a le devoir d’actualiser ses connaissances da ns le domaine relevant de son activité. Sa formation continue est définie et planifiée en fonction des objectifs et des besoins de la pharmacie. Elle est évaluée périodiquement. 4 / L e pharmacien h ospitali er :
Le pharmacien hospitalier est responsable de la gestion de la pharmacie hospitalière sous l’autorité directe du médecin chef de l’hôpital. Il présente en réalité un double rôle : o
Il doit assurer la dispensation des médicaments et jouer pleinement son rôle de conseiller auprès du corps médical ; Il doit jouer un rôle de gestionnaire attentif à la bonne utilisation des crédits qui lui sont
o
alloués , tant en achat qu’en dispensation . a. Ses missions :
Le pharmacien hospitalier a pour mission :
Préparer les médicaments et d’exécuter les ordonnances prescrites aux patients ;
Contribuer aux opérations liées à l’approvisionnement au contrôle de la distribution et de l’utilisation des médicaments et des dispositifs médicaux dans l’hôpital ;
D’informer les membres du personnel et les bénéficiaires des règles d’utilisation des médicaments ; 38
De participer activement à la lutte contre les infections intra-hospitalières . b. Ses foncti ons :
Son rôle principal réside dans la mise en œuvre du cycle d’approvisionnement des médicaments, dispositifs médicaux et autres consommables depuis l’élaboration des commandes jusqu’à leur distribution et utilisation. A ce titre, il assure les fonctions suivantes : L’encadrement du personnel :
Le pharmacien assiste, oriente et supervise le personnel placé sous sa responsabilité et assure sa formation.
La gestion des achats : * Il reçoit, vérifie et donne suite aux commandes d’achat selon les procédures en vigueur. * Vérifie et approuve tous les états et documents émanant de la pharmacie et destinés aux autres services de l’hôpital et aux tiers ; * Participe et collabore aux différents comités et commissions à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital en matière d’approvisionnement.
La gestion des réceptions : *Veille à l’examen de la conformité des produits livrés ; * Assure la correspondance entre ce qui est commandé et ce qui est livré , tant au
Niveau de la quantité que de la qualité ; *Veille à la mise à jour des documents de base de réception des produits. 39
*Veille au bon acheminement des imprimés et des pièces probantes aux différents destinataires.
La gestion du stock : *Veille à l’identification complète des articles entreposés ; *Eviter les situations de la rupture de stock ; *Veille à la mise a jour du fichier des stocks en accordant une attention particulière au bon archivage ( PV de réception , fiches de stock ,consommation , bon de distribution … ) *Assure la gestion économique des stocks en évitant le gaspillage et en évitant des stocks morts ; *Supervise et vérifie les inventaires des produits en stock ; *Supervise le stockage et la manutention des produits. 5 / L es pr é par ateur s en pharmaci e :
Ils sont seuls habilités à seconder le pharmacien qui les assiste dans la préparation et la délivrance des médicaments et des produits pharmaceutiques. Sous la responsabilité du pharmacien hospitalier , les préparateurs en pharmacie , participent dans l’ensemble des activités et taches qui entrent dans les attributions du pharmacien .
I I . L’organisation des locaux et des é quipements : Les différentes fonctions de la pharmacie hospitalière telles que : réception, stockage, distribution, préparation, conditionnement et contrôle, doivent disposer de surfaces et d’équipements conformes à leurs rôles et à leur destinations. 1/ Pr inci pes gé né rau x :
La pharmacie est implantée et organisée de manière à permettre des liaisons rapides et fiables avec les services cliniques et tous lieux où sont utilisés des médicaments et des dispositifs médicaux stériles. Les locaux sont situés, construits, adaptés et entretenus de façon à convenir aux différentes activités pharmaceutiques et aux exigences de bonnes pratiques reconnues dans le domaine de la pharmacie hospitalière.
40
L’éclairage, la température, l’humidité relative et la ventilation des locaux sont appropriés afin d’assurer une bonne conservation et la protection des médicaments. Les locaux disposent des aménagements et des installations adaptés à la protection et à la sécurité du personnel compte tenu de la nature des produits détenus et manipulés. Ils ne permettent pas l’entrée d’animaux (insectes, animaux domestiques, rongeurs ...) Des mesures sont prises en vue de contrôler l’entrée des personnes non autorisées dans la pharmacie elle-même ainsi que dans certaines zones. Elles permettent de préserver le secret professionnel, de respecter le droit des malades, d’assurer la sécurité des personnes et d’éviter toute atteinte à la qualité des produits. 2 / Les locaux :
Dans la pharmacie hospitalière sont exercés des activités de différentes natures exigeant pour chacune d’elle des locaux spécifiques et adaptés. Il est évidents , que les locaux et les équipements de la pharmacie doivent être adaptés à la nature des produits stockés et consommés dans l’hôpital . La superficie d’une pharmacie hospitalière ne doit pas être ni exigus , ni délabrés , ni humides ,ni situé dans des endroits difficilement accessibles . L’espace de la pharmacie doit être adapté à l’i mportance quantitative et qualitative des articles stockés . Les locaux sont disposés pour assurer un accès facile et une circulation fluide du personnel dans la pharmacie . Il faut prévoir au moins des : ** Les locaux réservés à la réception qui so nt pourvus d’une aire de déchargement facilement accessible . * La pharmacie doit disposer d’un local permettant d’assurer l’isolement et la bonne conservation des médicaments et autres produits . * Un local particulier adapté est réservé à la livraison des gaz médicaux . ** Les locaux de stockage sont divisés en plusieurs zones spécialisées en fonction de la nature des produits détenus et sont adaptés au mode de dispensation choisi dans le respect de la réglementation .
41
* Leur superficie doit permettre la circulation aisée des chariots , leur stockage et leur nettoyage … * Pour les médicaments et les produits inflammables , ils sont stockés conformément au règlement de sécurité contre l’incendie . Les dispositifs médicaux stériles sont stockés dans des locaux d’un volume suffisant pour permettre de les conserver dans leur emballage secondaire . Après déconditionnement de leur emballage secondaire , leur protection est assurée de façon à maintenir les qualités de l’emballage primair e et du dispositif médical stérile . Le stockage s’effectue à l’abri de la lumière solaire directe , de l’humidité et de contaminations de toute nature . Le stockage des gaz médicaux sont sécurisés et inaccessibles au public et au personnel non autorisé . Réservé a cette usage les zones de stockages sont propres, sèches et situées de préférence prés de la pharmacie afin de faciliter le contrôle et la dispensation 3 / L es é qu ipements :
La pharmacie dispose de moyens de communication lui permettant d’assurer les missions de vigilance ,d’information ,d’analyse pharmaceutique des ordonnances … Une chambre froide ou simplement un réfrigérateur d’une dimension suffisante est nécessaire pour permettre un stockage adéquat des produits nécessitant une conservation à une température spécifique :vaccins ,insulines ,préparations magistrales . Le matériel informatique et les logiciels sont conçus et installés de façon à éviter les erreurs , et de permettre le traitement des urgences tout en respectant la confidentialité des données qu’ils contiennent ( ordonnances individuels ) .
42
Chapi tr e 2 : L a Gestion de la phar macie hospitaliè re Section 1 : L e cycle logistique : Dans l’approvisionnement en médicaments, la logistique comporte tous les aspects du processus qui permet d’apporter un médicament depuis le fournisseur jusqu’à celui qui le délivre finalement au patient. L’approvisionnement en m édicament demande une parfaite collaboration entre tous les intervenants. a. b. c. d. e. f. g.
La commande La sélection L’acquisition Le stockage La distribution . Le transport Le rangement
I . L a Commande : C’est la première étape de l’approvisionnement du dépôt en médicament . Elle doit être préparée en collaboration avec l'infirmier ou le médecin et le responsable du dépôt afin que les médicaments qu’il prescrit soient disponibles au dépôt . La commande s’effectue normalement de façon mensuelle . Avant d’établir une commande , il faut au préalable répondre aux questions :
Quels médicaments faut-il commander ? Combien faut-il en commander ? Quand faut-il commander ? De quelle somme d’argent dispose t- on ?
I I . L a sé lection : La détermination du besoin : Les médicaments doivent être disponibles en stock pour permettre à l’hôpital de fonctionner normalement . L’évaluation des besoins en produits pharmaceutiq ues des patients hospitalisés est le premier éléments de la mise en place d’une gestion rationnelle de la pharmacie . L’évaluation se fait en deux temps : 43
1. La sélection des médicaments 2. La Quantification des produits sélectionnés .
Disponibilité du produit et la quantité : La sélection se fait sur la liste nationale des médicaments fondée sur leur politique vitaux et essentiels . Le recours à la liste nationale vise l’augmentation de l’efficacité du système de santé . Cette liste permet de concentrer la gestion sur les produits de base en supprimant les médicaments et dispositifs médicaux concernant les maladies exceptionnelles et ceux d’efficacité douteuse .Ceci dans le but de résoudre les problèmes prioritaires de santé des patients hospitalisés . Enfin , la sélection doit prendre en considération les pathologies observées , le cout des produits sélectionnes , l’enveloppe budgétaire réservée à l’achat de ces produits et leur état de stock au moment de l’évaluation des besoins . I I I . L’acquisition :
L’acquisition des consommables de radiologie , de s laboratoires et des gaz médicaux se font à la convenance de chaque formation hospitalière . Le pharmacien tout en respectant la procédure de sélection doit procéder à l’élaboration des listes des besoins pour ces produits et les communiquer aux chefs des services des affaires administratives et économiques afin de lancer les appels d’offres et établir les marchés .
I V. L a ré ception : Les réceptions doivent être effectuées par la commission de réception de l’hôpital . Les membres qui la composent sont dessinés par la décision du Délégué du Ministre de la Santé sur proposition du directeur de l’hôpital . Ainsi, toute anomalie concernant les quantités ou les caractéristiques des produits livrés sera qualifiée et notée sur le compte rendu de réception de la commission . Et tout produit livré non-conforme sera retourné au fournisseur accompagné d’une requête invitant ce dernier à respecter ses engagements contractuels tels qu’ils figurent dans le cahier des charges . Toutes les réceptions doivent être accompagnées d’un bon de livraison indiquant le nombre de colis et d’une liste détaillant le contenu de chaque colis . La vérification de ces livraisons est effectuée avec soins suivant toujours le même plan préétabli . Il est important de noter les éléments extérieurs suivants : 44
Les dommages extérieurs des colis ; Les dommages extérieurs pour chaque médicaments ( boites ou sachets mal fermé , couvercles cassés , bouchons flacons fondus … ) ; Vérifier qu’il n’ya pas d’erreurs de fabrication ; La Dénomination Commune Internationale (DCI) est bien indiqué ainsi que la forme galénique ( comprimés , gélules , gouttes , sirop … ) avec indication du dosage par unité de prise et du nombre d’unités par conditionnement ; La date de péremption , le numéro de lot de fabrication , identification de l’établissement pharmaceutique ayant fabriqué le médicaments
A titre indicatif , chaque type de formes galéniques devra être vérifié comme suit :
a. L es compr imé s: Vérifier que la taille , la forme et la couleur sont identiques pour chaque comprimés ; Absence de taches, points foncés , matières étrangères collées sur les comprimés ; Absence d’odeur à l’ouverture de l’emballage sauf s’il s’agit de produits parfumés o u aromatisés .
b. L es capsul es ou gé lules : Les mêmes observations que sur les comprimés sont à faire, en vérifiant en plus : Qu’il n’y a pas de gélules vides ; Qu’il n’y a pas de trou dans l’enveloppe extérieure de la gélule.
c. L es pré par ati ons injectables et collyres : Les solutions doivent être claires et limpides (pas de trouble ) ; Il ne doit pas y avoir de particules étrangères en suspension (filaments , particules noires … ) ; Les ampoules ou bouteilles doivent être rigoureusement étanches .
d. L es sirops :
V.
Ils ne doivent pas contenir des moisissures ; Les bouchons ne doivent pas être ouverts …
L es stocks :
a. Les avantages d’avoir un stock :
45
Les stocks des médicaments et dispositif médicaux sont indispensables pour les motifs suivants : Ils protègent contre les incertitudes ; Ils augmentent la disponibilité des médicaments et réduisent les temps d’attentes ; Ils permettent de répondre aux besoins en médicaments et dispositifs médicaux entre les livraisons ; Ils permettent de faire face à l’augmentation de la demande pendant les périodes critiques.
b. L es couts des stocks : Ils supportent trois types de frais :
Les frais de passation de commandes ; Les frais de passation du stock ; Les frais de rupture du stock .
Pour arriver à une bonne gestion de stock , c’est le total de ces trois catégories de frais qu’il faut minimiser .
c. L es pr inci pes gé né rau x :
Stocker des produits dans des locaux aménagés et adaptés pour assurer leur bon entreposage ;
Assurer la conservation des produits selon leur nature spécifique dans des endroits qui leur conviennent ;
Ne pas laisser trainer les produits périmés et procéder à leur destruction conformément à la réglementation en vigueur ;
Ranger les produits sur des casiers séparés en fonction de leur nature ;
Identifier les produits par des fiches de casiers individuelles .
d. L es pr océ dures :
Stockage normale : maintenir une température constante de 30° C ; Stockage à froid : garder au frigidaire qui nécessitent une conservation à froid à la température qui leur convient ; Les pommades : les produits à usage externes doivent être conservés à des endroits séparés des autres produits ;
Les stupéfiants : à conserver selon leur réglementation spécifiques ;
Les produits inflammables : doivent être manipulés avec prudence et doivent être entourés avec des mesures de sécurité ; 46
Assurer la mise à jour de la boite contenant les produits réservés aux grandes urgences ou catastrophes ;
Ranger les médicaments par tableau et à l’intérieur du tableau par forme et par ordre alphabétiques ( A : toxiques , B : stupéfiants , C : dangereux ) ;
Séparer les médicaments à usage externe et ceux à usage interne ;
Contrôle du system de stockage des gaz médicaux .
e. L es fiches : L a fiche de stock :
La fiche de stock est l’élément de base de la gestion des médicaments dans la pharmacie. Chaque produit en stock doit avoir une fiche de stock, conservée sur l’étagère à ses cotés. Utilisez-la pour retracer les mouvements du produit, par exemple la date d’entrée ou sortie du produit, la date de péremption …… Pour chaque produit, il doit exister autant de fiche de stock qu’il ya de lieu de stockage. Si le produit se trouve et dans le magasin de stockage et dans un point de dispensation, il doit avoir 2 fiches de stock ; une au magasin de stockage et une autre au point de dispensation. Dans le cadre, en haut de la fiche de stock, figurent les informations suivantes : 1.
Le nom du département sanitaire
2.
Le nom de l’hôpital
3.
Le numéro de la fiche
4.
Le nom du produit (désignation)
5.
La forme galénique : comprimé, sirop, injection, etc.
6.
Le dosage
7.
Le conditionnement du produit : boîte, flacon, etc.
8.
La consommation mensuelle moyenne
9.
Le stock minimum .
La fiche de stock comporte également des colonnes pour enregistrer les informations relatives aux mouvements du produit : DATE : à quel moment l’article est entré ou sorti de la pharmacie ENTREES : nombre d’unités reçues à la pharmacie (boite, flacon, tube, etc.) 47
SORTIES : nombre d’unités sorties de la pharmacie STOCK RESTANT : nombre d’unités restant dans le stock DATE DE PEREMPTION OBSERVATIONS L e bon de commande :
Le bon de commande est l’outil de passation des commandes auprès des fournisseurs. Il se présente en deux exemplaires (auto-carbonés) : - un exemplaire qui reste au niveau de la formation sanitaire et sert comme élément de supervision et / ou de contrôle au moment de la livraison ; - un exemplaire qui reste au dépôt fournisseur comme preuve de livraison et pour le traitement des données de distribution. Ce traitement donne suite au rapport de distribution et au rapport d’activités qui servent à leur tour à la planification des achats et au monitoring des programmes de santé. L e cahi er de li aison :
Ce cahier sert à enregistrer les mouvements entre le(s) magasin(s) de stockage et le(s) point(s) de dispensation. Il est conservé au niveau des points de dispensation. Il retrace les quantités de produits demandés par le point de dispensation et ceux livrés par le magasin de stockage. L e registre des sorties :
Le registre des sorties renferme toutes les informations relatives aux produits sortis de stock. Il est retrouvé au niveau du magasin de stockage et aux différents points de dispensation. Au niveau du magasin de stockage, le Responsable rempli le registre des sorties après avoir servi les produits conformément à la demande des services formulée à travers le cahier de liaison. 48
Au niveau des points de dispensation, le registre des sorties est rempli sur la base des prescriptions reçues et à l’issu de la dispensation des produits. Les informations à recueillir dans le registre des sorties concernent la date, la désignation , la quantité livrée, le prix unitaire et le prix total des produits ainsi que leur destination. Les remarques éventuelles seront notées dans la colonne OBSERVATION .
VI . Transport des mé dicaments : Il doit faire l’objet d’une grande attention de la part de la personne venue chercher la commande . Les moyens de transport utilisés doivent être adaptés au transport de marchandises fragiles comme les médicaments ( flacons en verre , ampoules … ) Certaines précautions doivent donc être prises pour éviter la perte de produits :
VII.
Protéger les médicaments contre le soleil et la pluie .
Ne pas mettre les ampoules et flacons en verre au fond du carton .
Bien immobiliser le carton pendant le transport .
Rangement des mé di caments : Le rangement consiste à mettre en ordre les produits du dépôt et permettre ainsi l’accès facile et rapide des médicaments et produits consommables, et aussi par une bonne visibilité des familles de produits et des différents items , à travers une bonne lisibilité des support mis en place ( écriteaux , étiquettes ). La disposition et le rangement des médicaments et des produits consommables doivent être logiques et correspondre au circuit : Réception , Stockage , Distribution . Quelle que soit la classification adoptée , elle devra se retrouver à tous les niveaux du système de gestion à fin de faciliter l’ensemble des procédures . Le local doit être aéré et permettre de protéger les médicaments de l’humidité , de la chaleur , de la lumière , de la poussière , des insectes pour évit er qu’ils ne s’altèrent . Le toit
49
doit être étanche ( éviter les eaux de pluie ) . Il est conseillé de ne pas balayer pour ne pas faire voler la poussière mais essuyer avec un chiffon humide .
V I I I . L’entreposage :
Tous les médicaments devraient être entrep osés dans les conditions précisées sur l’étiquette . Il faudrait donc , au besoin , utiliser des dispositifs de contrôle de l’humidité , de la lumière .. Les conditions particulières de conservation figurent sur le conditionnement des médicaments : Médicaments à conserver entre +2 et +8 °C ou médicaments à conserver à une température inférieure à 25 ou à 30°C . Certains médicaments peuvent ne pas avoir de mentions particulières de conservation . En absence de mention spécifique , c’est la conservation à température ambiante qui prévaut ( la température ambiante s’entend pour un climat continental ) . En cas d’exposition au froid ou à la chaleur , soit lors d’un épisode de froid ou d’une canicule , soit lors de transport dans des conditions où la te mpérature n’est pas contrôlée ou maitrisée , les recommandations suivantes peuvent être faites : a. Ca Cass des mé mé di cam camen ents ts àcon àcon ser server ver en entr tr e +2 + 2 et + 8 ° C
La conservation de ces médicaments s’effectue généralement dans des réfrigérateurs ou dans des chambres froides . Le froid sera donc sans conséquence sue leur stabilité si les conditions de conservation sont bien respectés et que le médicaments est sorti du réfrigérateur quelques minutes avant son utilisation . Relevé des températures :
La températures du réfrigérateur doit constamment se situé entre +2 et +8 °C
Le réfrigérateur doit être équipé d’un thermomètre à placer sur l’étagère moyenne du réfrigérateur .
La température du réfrigérateur doit être contrôlée et relevé sur un formulaire à afficher sur la porte du réfrigérateur . Si la température mesurée montre des valeurs hors normes , procéder comme suite : 1. Régler le thermostat du réfrigérateur r éfrigérateur 50
2. Contrôler que la porte ferme correctement et que le thermomètre fonctionne 3. Faire appel au service technique .
F i gur gu r e 6 : Ran Ra n gement gemen t des d es m é di cament cam ent dan s un r é f r i gé r ateur at eur
Endroit de stockage des médicaments avec le plus d’espace possible entre les emballages
La température dans la porte des frigos est >+8°C .
NE PAS STOCKER DE MEDICAMENTS
La températures des dans les bacs à légumes des frigos est >+8°C
NE PAS STOCKER DE MEDICAMENTS !
b. Cas des mé mé di ca cam m en entts conser con servé véàtem empé pé r at atu u r e ambi am bi an te
Ces médicaments ne craignent pas une exposition aux températures élevées telles qu’observées pendant les périodes de canicule . En effet , pour ces médicaments , il a pu être démontré dans les essais de stabilité , qu’ils ne se dégradent pas lorsqu’il sont exposés à des températures de 40°C pendant 6 mois . Ces recommandations sont valides pour des conditions de conservation habituelles des médicaments ( armoire à pharmacie , entrepôt normalement ventilé ). c. Cas des des mé di ca cam m en entts àco con n ser server ver àu n e tempé tem pé r atu r e in in f é r i eu eurr e à25 25° ° C
Les conditions de conservation de ces médicaments imposent une limite supérieure de tolérance pour la température à laquelle les médicaments peuvent être exposés . Toutefois , le dépassement dépassement ponctuel de ces températures n’a pas de conséquence sur la stabilité ou la qualité de ces médicaments . En effet , pour pouvoir bénéficier de ces conditions de conservation , il 51
aura été démontré qu’après exposition de plusieurs semaines à une température constante régulée et contrôlée de 40°C , les médicaments ne se dégradent pas . Ainsi , quelques jours d’exposition du médicament à des températures supérieurs à 30°C seront sans effet sur la qualité du médicament . En effet , lors d’une canicule , les températures ambiantes a mbiantes ne se situent pas constamment à40°C et par ailleurs la température atteinte au cœur du médicament reste inférieure dans la majorité de cas à la température ambiante grâce à la limitation des échanges thermiques qu’apportent l’emballage et le lieu de stockage qui sont généralement clos . d. Cas parti par ti cul i ers ( ge g estion des stupé f i an ants ts ):
Les conditions réglementaires de gestion des stupéfiants : L’achat des médicaments stupéfiants ne peut être effectué que dans un établissement pharmaceutique autorisé au sens sens du Dahir du 19 févier 1960 . Les matières premières , préparations et spécialités pharmaceutiques classées comme stupéfiants sont détenues d étenues dans des armoires ou locaux fermant à clé et munis d’un système de sécurité renforcé contre toute tentative d’effraction . L’utilisation d’une armoire forte ou d’un coffre-fort coffre-fort scellé muni d’une alarme est recommandée . Ils ne doivent contenir que ces produits . Seul un personnel dument autorisé a accès au stock des stupéfiants et l’emplacement des clés et les codes d’ouverture ne doivent être êt re connus que par un nombre restreint d’agents . La délivrance des médicaments classés comme stupéfiants ne peut être faite que sur la base d’une commande écrite , datée et dument signée par le praticien utilisateur ( ordonnance ) ou le responsable des services utilisateur . L’exécution de cette commande est conditionnée par le retour du conditionnement vide des produits livrés . Ce qui concerne la destruction des stupéfiants périmés et des conditionnements vides , celle-ci doit se dérouler en présence du pharmacien inspecteur après vérification de la compatibilité des produits objets de la destruction .
Secti ction on 2 : L a chaîne logi stitique que phar phar mace maceut utii que
52
La chaîne logistique pharmaceutique doit permettre de mettre à disposition des patients le plus efficacement possible les produits pharmaceutiques qui leur seront administrés, dans des conditions garantissant sécurité et traçabilité tout en respectant les nombreuses réglementations entourant les produits pharmaceutiques et leur dispensation.
F igu r e 7: descri ption de la chaine logistique pharmaceuti que
Source :http://pharmacies.ma/mail1/gestion_phcie_hospitaliere.pdf
La pharmacie hospitalière représente une part non négligeable des dépenses d’un établissement de santé. Elle fait partie intégrante des activités de logistique hospitalière qui sert de support à l’activité de soins apportés aux malades. Il n faut pas voir la pharmacie comme « isolée » dans l’hôpital mais comme le maillon central de la chaîne logistique pharmaceutique dont le but est de mettre les produits pharmaceutiques à disposition du patient.
Section 3 : L es secteur s dans un hôpital Différents services dans un hôpital sont desservis par la pharmacie hospitalière , on note :
La maternité : Femmes enceintes …
La pédiatrie : Maladies infantiles … 53
La cardiologie : Maladies du cœur …
La psychiatrie : Dépression …
Neurologie : Douleurs d’origine nerveuses …
Gastro-entérologie : Maladie de l’estomac …
L’urologie : Maladie de l’appareil urinaire …
Rééducation : Kinésithérapie …
Chirurgie : Toutes les opérations chirurgical …
Blocs opératoires : Opérations …
La réanimation : Coma , Accidentés graves …
Les maladies respiratoires : Tuberculose …
Diététique et Nutrition …
Traumatologie : fractures ..
…
54
Chapitr e 3 : les produi ts pharmaceutiques
Section 1 : L’industrie pharmaceutique au Maroc o
M oyen de ré ussite de la phar macie local e
L’industrie pharmaceutique est une activité qui demande d’importants investissements réguliers et permanant et un niveau de savoir faire qui ne peut être assuré que par des pharmaciens de haut niveau . D’ailleurs , ce secteur est comparé à l’industrie de l’armement et aux secteurs de technologies d’avenir . L’industrie pharmaceutique assure 85% des besoins nationaux et exporte vers l’Europe 10% de sa production , ce qui témoigne en faveur de la qualité de nos médicaments en conformité vers les normes internationales . Le Maroc est dote d’un réseau de distribution pharmaceutique performant . La branche pharmaceutique au Maroc est contrôlée par le secteur privé . Il existe bien un service d’approvisionnement des établissements de soins publics ( pha rmacie centrale ) ,mais son impact sur l’évolution générale du secteur est faible . La part des médicaments distribues gratuitement dans les dispensaires dont les antiberculeux représentait moins de 4% de la consommation globale .
Section 2 . L es mé di caments : o
L e circuit des mé dicaments :
Dans la planification des activités hospitalières , les médicaments constituent des produits stratégiques , car : Ils sont nécessaires pour soigner les malades ; Ils donnent confiance dans les services hospitaliers et améliorent l’image de marque de l’hôpital ;
55
Leur gestion peut être améliorée , et donc elle permet d’économiser des quantités substantielles d’argent par la réduction des couts de gestion des médicaments .
Le circuit du médicament commence par la prescription et se poursuit par la dispensation, étape qui comprend l’analyse pharmaceutique et la délivrance des médicaments. Il s’achève par leur administration au patient et comprend la gestion des médicaments . On peut classiquement le schématiser ainsi : : le circuits des médicaments à l’hopital F igure 8
Medecin Diagnostic
prescription
harmacien patient
Gesti on des mé dicaments
Analyse
pr é parateur Administration Dispensation
Personnel in fir mier La pharmacie fournis à travers ces services les médicaments et les produits pharmaceutiques dont ils ont besoins pour mener à bien leur mission . Les médicaments sont classés sous forme de tableaux : Tabl eau A : M é di caments tr è s dangereux UNI QUEM ENT SUR ORDONNAN CES RESPECTE R LE S DOSES RESPECTER L ES DOSES 56
Tableau B : M é dicaments dangereux
Tableau C : M é dicaments moyennement dangereux
RESPECTER L ES DOSES
Parmi les médicaments on note : L es anti bioti ques : une molécule qui détruit ou L es anti-i nf lammatoires : un médicament L es anthelmi nthi que : un médicament L es cor ti coï des :
bloque la croissance des bactéries
destiné à combattre une inflammation
antiparasitaire
sont proches des hormones naturelles mais plus puissantes et plus
spécifiques. L es antalgiques : est un médicament
destiné à réduire la douleur.
L es antipyr é ti ques : sont des médicaments L es an esth é siqu es : est la
dont le rôle est de combattre la fièvre
suppression des sensations de douleur
L es antivir aux : Perturbent le cycle de réplication d'un ou de plusieurs virus L es anti fon giques : contre bactéries L es antituberculeux : Contre la tuberculose L es antimycosiques : contre les mycose
…
La parapharmacie et elle renferme : L’alcool L e mercur ochr ome L a gaz L e coton L es ser ingu es L es fils pour opé ration chir ur gical L es gants sté riles L es sé r um physiol ogi qu es
… Ces produits représentent le stock permanant de tous les services , d’autres sont fournis à la demande des médecins traitants de chaque service : comme les stupéfiants qui ont besoin d’une ordonnance spéciale.
Section 3 : L a distr ibuti on des produi ts pharmaceuti ques 57
L'industrie pharmaceutique est le secteur économique qui regroupe les activités
de
recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire. C'est une des industries les plus rentables et importantes économiquement, au monde. Cette activité est exercée par les laboratoires pharmaceutiques et les sociétés de biotechnologie. La Pharmacie Centrale Hospitalière est un établissement public qui assure la distribution de produits vitaux qui sont les médicaments .Elle doit être dotée des moyens financiers suffisants qui lui permettent d'assurer pleinement sa mission . La Pharmacie Centrale des Hôpitaux qui est une Epic créée en 1994, dispose de plusieurs directions régionales qui approvisionnent toutes les structures publiques de santé en médicaments, réactifs, chimiques dentaires et consommables. En tout et pour tout, elle alimente plus de 200 structures publiques et 256 collectivités locales et cliniques privées. La PCH1 peut répondre à la demande nationale et a fourni les médicaments et ce, en dépit de ses créances envers certains hôpitaux. La vie des gens est inestimable... La distribution du médicament est faite par le biais de laboratoires fabricants, de grossistes (répartiteurs) et de détaillants (pharmaciens d’officine). « Au Maroc en 2008, on dénombre plus de 50 grossistes et 10000 pharmacies. » . Cette distribution doit être faite : - Selon un calendrier fixe qui doit être porté à a connaissance de médecins , chefs et des majores de services ; - En tenant compte des produit en sous stock ; - En tenant compte des dates de péremption . Le marché marocain est en effet composé de quelque 35 sites de production, gérés par des groupes et sociétés aussi bien étrangères que marocaines. Parmi ses sociétés on note:
Promopharm
Bayer Pharma Maroc
Bottu
Cooper Maroc
Soma pharma
Laprophan
1
La pharmacie Centrale Hospitalière 58
Bio pharma
Pharma-Coop
Leurs rôles est de fabriquer et de livrer les produits médicamenteux aux différentes pharmacies et pharmacies d’hôpital du pays .
Conclusion
La pharmacie hospitalière a en charge la mise en œuvre du cycle d’approvisionnement des produits pharmaceutiques depuis l’élaboration des commandes jusqu’à leurs distribution et leurs utilisation aux niveaux des services et formations qui constituen t l’hôpital tout en respectant les bonnes pratiques de la pharmacie hospitalière et les bonnes pratiques de distribution . Elle consiste à :
Servir les livraisons des fournisseurs à la pharmacie en vue de prévenir toute rupture .
Accuser la réception des produits livrés en s’assurant de la conformité en qualité et en quantité et veiller au bon acheminement des pièces probantes aux différents destinations .
Gérer les stock des produits pharmaceutiques.
Etablir un calendrier de distribution des produits aux services demandeurs et à leur exécutions .
Suivre la consommation par service et par établissement selon les effectifs du service demandeur.
Participer à la surveillance de la consommation des produits anti-infectieux
Veiller à l’assurance de la qualité des produits pharmaceutiques 59
Approvisionnement adéquat en produits pharmaceutiques .
DEDICACE ……………………………………………………………….………………….2 REMERCIEMENTS……………………………………………………….………………....3 PLAN DU PROJET………………………………………… .…………… ….……………...4 INTRODUCTION……………………………………..……………………………………...5
Parti e I : la logistique dans le domain e sanitair e ………………………………6 Chapitr e 1 : la chain e logistique hospitali è r e …………………………………………........7
Section 1 : Définition de la chaine logistique …...………………….………………….7 Section 2 : Principaux flux de la chaine ………………………………………….. …..8 1. Les Flux d’informations…………………..…...………..……………..……..8 2. Le flux physique……………………………..…..………….……….………9 3. Le flux f inancier……………………………………..……………….……….9 Section 3 : La chaine logistique dans le secteur de santé.. ………………………............9 Chapitr e 2 : l’hôpital ou les établissements sanitaires………………………………….11
Section 1 : définition de l’hôpital………………………………………………..…….11 Section 2 : les fonctions de l’hôpital public au Maroc……………………..…...……..13 a. Les fonctions …………………………………………………………… ….13 b. Le classement des hôpitaux …………………………………………...…....14 1. Publique …………………………………………………………….14 2. Privée ………………………………………….…………………….16 Section 3 : les missions de l’hôpital…………………………….…..……………..…...16 a. b. c. d. e.
La prévention ……………………………………………………………....16 L’enseignement universitaire ……………………………..……………….17 La recherche……………………………………………………....………..19 La qualité des soins ………………………………………………………..19 La sécurité………………………………………………………………….19
Chapitr e 3 : L a L ogistique H ospital ière ………….………………………………….….21 60
Section 1: l’historique et définition de la logistique hospitalière……………………....21 1. L’histoire de la logistique hospitalière……………..……………………...21 2. Définition de la logistique hospitalière………………………….………....21 Section 2 : Les phases de développement de la logistique hospitalière.............................23 1. Les flux physiques ……………………………………………….………..23 2. Les flux patients..............................................................................................24 Section 3 : Spécificités et les problèmes de la logistique hospitalière ……….…………..25 1. Spécifiés de la logistique hospitalière……………………….………….…...25 2. Les problèmes de la logistique h ospitalière………………………………....26 3. La logistique, cout pour l’hôpital ou source d’économie……………………27 Section 4 : L’importance de la logistique au milieu hospitalier …………………............28 a. L’importance de la logistique au milieu hospitalier ………………………28 b. Les grands rôles de la logistique hospitalière ……………………………..31 ………………………………………..3 3 Parti e I I : L a pharmacie hospital iè res Chapitre 1 : les principes généraux d’organisation de la pharmacie hospitalière…….. .34
Section 1 : La pharmacie hospitalière……………………………………………………34 Section 2 : Ses missions………………………………………………………………….35 Section 3 : L’organigramme et l’organisation…………………………………….……..35 Section 4 : La description des ressources humaines et matérielles………………………37 I.
Le personnel ……………………………...……………………………………….…37 1. 2. 3. 4.
Principes généraux……………………………………………………………37 Principes d’hygiène………………………………………………….………..38 Formation du personnel………………………………………………………38 Le pharmacien hospitalier…………………………………………………….38 a. Ses fonctions ……………………………………………………………..38 b. Ses missions……………………………………………………………....39
5. II.
Les préparateurs en pharmacie………………………………………….….…40
L’organisation des locaux et équipements …………….………………………......…40 1. Principes généraux…………………………………………………….………40 2. Les locaux……………………………………………………………….……41 3. Les équipements………………………………………………………………42
61
Chapi tr e 2 : L a gesti on de la pharmacie hospital iè r e………………..……………...……43
Section 1 : Le cycle logistique ……………………………………………………..........43
I. II. III. IV. V.
La commande…………………………………………………………....……………43 La sélection……………………………………………………………………..….…43 L’acquisition………………………………………………………………....……..…44 La réception………………………………………………………………….….….…44 Le stock ……………………………………………………….………………………45 a. b. c. d. e.
VI. VII. VIII.
Les avantages………………………………………………………….…..45 Les couts……………………………………………………………...……46 Principes généraux…………………………………………………………46 Les fiches …………………………………………………………..……...46 Les fiches …………………………………………………………..……...47
Le transport …………………………………………………………………………..49 Le rangement…………………………………………...………..……………………49 L’entreposage……………………………………………..………..…………………50 a. b. c. d.
Cas des médicaments à conserver entre +2 et +8 °C ………………………50 Cas des médicaments conservé à température ambiante …………………..51 Cas des médicaments à conserver à une température inférieure à 25°C ….51 Cas particuliers ( gestion des stupéfiants )………………………………...52
Section 2 : La chaine logistique pharmaceutique …………………………………….…52 Section 3 : Les secteurs dans un hôpital…………………………………………………53 Chapitr e 3 : l es produits pharmaceuti ques ………………………………………………….55
Section 1 : L’industrie pharmaceutique au Maroc ……………………… ...……………55 Section 2 : Les médicaments………………………………………………………..…...55 Section 3 : La distribution des produits pharmaceutiques ………….………………...…57 CONCLUSIO N……………………………………………………………………………….59 TABLE DE MATIERE ………………………………………………………………………60 WEBOGRAPHIE ………………………………………………..……………………...……63
62
Webographie : http://www.pharmaciedelepoulle.com/armoire_a_pharmacie.htm http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Securite_pharmaceutique.pdf http://www.essentialdrugs.org/emed/archive/200102/msg00019.php http://pharmacies.ma/pharmacie/index.php?file=Medicament_generique&name=index http://pharmacies.ma/mail1/gestion_phcie_hospitaliere.pdf http://www.annuairemedical.ma/TabMedicament.php http://pharmacies.ma/pharmacie/index.php?file=Medicaments&name=index http://www.pharmaciedelepoulle.com/armoire_a_pharmacie.htm http://pharmacies.ma/pharmacie/index.php?file=Medicaments&name=index http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs293/fr/index.html http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Securite_pharmaceutique.pdf http://pharmacie.netii.net/ http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-medicament/securite-sanitairemedicament/ http://www.amazon.co.uk/Optimisation-Gestion-Pharmacie-Hospitalierehospitali%C3%A8re/dp/6131517541 http://www.hospimedia.fr/actualite/mots_cles/qualite?gclid=CKXwwqmiqK4CFSMLtAodCy 9RSQ http://ebookbrowse.com/la-logistique-hospitalie%CC%80re-pdf-d73474670 http://www.md.ucl.ac.be/histoire/roland/pharmacie.pdf http://www.wk-pharma.fr/outils/gestion.php?onglet=5&selectionnes=0&deplies=0 http://www.wk-pharma.fr/annonces/html/pharmacien-preparateurhospitalier/5,5.2/5.2/emploi-pharmacien-hospitalier.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gories_de_m%C3%A9dicaments http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_pharmaceutique Corticoïde - Tout savoir sur les corticoïdes : anti-inflammatoires stéroïdiens - Doctissimo 63
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/15599 http://emploi.yakaz.fr/differents-services-hopital
64