LA THÉORIE DE DARWIN:
LE HASARD IMPOSSIBLE La théorie de l'évolution des êtres vivants analysée par un croyant
KESKAS MOHAMMED professeur agrégé de biologie-géologie
LE FIGUIER
Copyright Le Figuier ISBN 2-912213-04-5
TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1) Une interrogation instinctive : nos origines............................5 2) La naissance de la théorie de Darwin....................................8 3) Le parcours de la théorie de Darwin......................................9 I LES QUELQUES FORMES INTERMÉDIAIRES DÉCOUVERTES JUSQU'À PRÉSENT : UN ARGUMENT POUR OU CONTRE LA THÉORIE DE DARWIN ? 1) Des poissons préparés pour la sortie des eaux: les Dipneustes et les Rhipidistiens. Mais préparés par qui ?........12 a) Les Dipneustes ont-ils étudié à la FAC ? b) Comment réfléchit un rhipidistien ? c) Les Dipneustes et les Rhipidistiens: des inventeurs de génie! 2) La sortie des eaux avec le premier amphibien connu: ichtyostéga...............................................................................14 a) L'évolution poursuit sa course. b) Sous l'apparition de la respiration aérienne se cache une multitude de transformations internes! c) Des millions d'années résumées dans la vie d'un animal miracle! 3) La deuxième sortie des eaux: les stratégies adaptatives inventées pour les embryons. Mais inventées par qui ?..........16 a) La dépendance de l'eau. b) L'invention de l'œuf. c) La viviparité 4) Le retour à l'eau: l'Évolution ne manque pas d'idées! .........20 5) La transformation d'un lézard en oiseau: l'archéoptérix.......20 a) Mais transformé par qui? b) Le miracle de la plume. c) Comment un évolutionniste voit les choses ! 6) Surprenantes coïncidences entre l'évolution biologique et géologique................................................................................23 II L'EXPLICATION PROPOSÉE PAR LES ÉVOLUTIONNISTES AU PHÉNOMÈNE D'ÉVOLUTION: LES MUTATIONS. VRAI OU FAUX? 1) À la découverte de l'infiniment grand dans l'infiniment petit26 2) Les mutations: phénomène bénéfique ou néfaste à la vie?.27 3) Des mutations trop bien faites pour être issues du hasard!.29 4) S'intéresser à la création ou au Créateur?..........................30 2
III AUCUNE TRACE DE LA MULTITUDE DE FORMES INTERMÉDIAIRES REQUISE PAR DARWIN 1) L’hypothèse de Darwin: infinité de formes intermédiaires...32 2) 140 années de découvertes qui n’approuvent pas Darwin..33 3) La nature ne fait pas de saut... mais Dieu en fait !...............34 4) Désespoir des évolutionnistes.............................................35 a) Une théorie qui essaye d’expliquer une autre théorie. b) « Notre imagination doit combler de très grands vides ». 5) Le point d’appui des évolutionnistes....................................36 IV LE HASARD, AVEUGLE PAR DÉFINITION, SERAIT PASSÉ MAÎTRE DANS LA PERFECTION 1) L’œil, un organe parmi d’autres, a suffi à perturber Darwin.39 2) Les mystères inexpliqués de la nature................................40 V UNE ÉVOLUTION GUIDÉE DE MANIÈRE SAVANTE, CELLE DU CHEVAL 1) Le cheval: un animal façonné pour courir............................43 2) La remarquable évolution des pattes des Équidés..............45 3) L'étonnante évolution de la dentition des Équidés...............46 VI À L'ORIGINE DE L'HOMME: ADAM OU UN SINGE? 1) Pourquoi descendre du singe? ...........................................48 a) Du rejet de l'Église au rejet de Dieu. b) La science tirée par les cheveux! c) La flagrante supercherie de 1912 2) Les réponses de la paléontologie: «pas d'ancêtre singe!»..49 a) Le singe aux oubliettes. b) L'ancêtre introuvable. 3) De plus en plus de découvertes qui sèment le doute chez les darwinistes...............................................................................53 a) Les australopithèques : une espèce de primates qui s’est éteinte ! b) La théorie de l’origine de la bipédie est à refaire : des années de perdues ! c) L’évolution de l’intelligence à travers l’évolution du volume crânien : une donnée remise en cause. d) La complexité croissante du soi-disant arbre généalogique de l’homme : un véritable casse-tête. e) La communauté scientifique écarte de plus en plus cette théorie du hasard de Darwin. f) Pour un croyant, quelle est l’explication de nos origines ? 4) La biologie moléculaire: «tous la même mère, EVE!».........57 5) Tous les chemins mènent vers Dieu....................................58 CONCLUSION.........................................................................60 3
NOTE DE L’AUTEUR CONCERNANT LA DEUXIEME ÉDITION Cet ouvrage en est à sa deuxième édition. J’ai actualisé certaines parties de ce fascicule, notamment le chapitre concernant l’évolution de l’homme car vous vous doutez que les recherches vont bon train sur ce sujet. J’ai aussi rajouté des chapitres pour que vous compreniez mieux cette théorie de Darwin et surtout pour que vous distinguiez bien ses faiblesses. Pour cela, je me suis inspiré d’un certain nombre d’arguments proposés par les non-évolutionnistes comme le docteur Mickaël Denton qui a écrit deux livres très intéressants à ce sujet : « Évolution : une théorie en crise » et « L’évolution a-t-elle uns sens ? » J’ai fait lire la 1ère édition de cet ouvrage à un professeur de biologie non croyant. Je lui ai ensuite demandé ce qu’il en pensait. Il m’avait répondu qu’il n’avait aucune critique à faire sur le contenu scientifique du livre mais plutôt sur l’interprétation que je fais : que c’est Dieu qui a créé les êtres vivants et qui dirige leur évolution. Je lui ai alors demandé : « Avez-vous une autre interprétation à me proposer qui puisse expliquer l’apparition de toutes ces fantastiques adaptations ? » Il m’a dit : « Non ! »... Le Coran dit : « Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais, ce sont les coeurs dans les poitrines qui s’aveuglent » (22/46). J’espère donc que cette deuxième édition plaira à tous les jeunes et moins jeunes en quête de découverte de la vérité. Puisse Dieu m’aider dans ce travail car Dieu est plus savant !
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INTRODUCTION 1) Une interrogation instinctive : nos origines a) Nature, Évolution et Sélection naturelle Depuis tout petit, lorsque je demandais à mes enseignants: «Qui a fait que telle plante soit ainsi ou que tel animal soit ainsi?» on me répondait: «C'est Dame Nature, car la Nature fait bien les choses!» Je m'imaginais alors cette Dame Nature telle une fée qui créait les choses par coups de baguette magique, mais pas au hasard. Non, le monde vivant qui nous entoure est trop bien fait, trop bien harmonisé pour qu'il soit fait au hasard. Ainsi cette Dame Nature était pour moi une Dame d'une intelligence suprême. Puis lorsque je suis entré à la faculté des Sciences, les enseignants ne me disaient plus que c'était la Nature qui faisait les choses. Cela faisait trop enfantin de dire que c'est une dame qui a créé et qui organise la Vie qui nous entoure. On me disait alors c'est l'Évolution. Pourquoi? Car les découvertes ont montré que la Vie qui existe sur terre est sur un même fil évolutif, c'est-à-dire que les espèces vivantes n'apparaissent pas spontanément comme par un coup de baguette magique, mais que chaque espèce est issue de l'évolution d'une espèce précédente, et donc tous les êtres vivants appartiennent à une même famille! Les différences existant entre les êtres vivants seraient dues à l'évolution. Mais comme nous le verrons par la suite, cette personne qu'est l'Évolution est encore plus intelligente que Dame Nature car Madame Évolution transforme les êtres vivants avec une perfection étonnante! Elle leur fait apparaître ou disparaître des structures choisies à des moments choisis de leur histoire! De plus Madame Évolution fait très fort puisqu'elle fait évoluer ensemble les mondes végétal, animal et même géologique! Par exemple: au cours de l'histoire de la terre, après une longue évolution du monde animal et végétal, les plantes à fleurs apparaissent en même temps que les insectes sociaux que sont les abeilles. Les connaisseurs en ce domaine savent très bien l'importance capitale des abeilles dans la pollinisation des plantes à fleurs. En fait, pour être clair, le 5
monde animal et le monde végétal ont dû évoluer en parallèle; si les abeilles n'existaient pas lors de l'apparition des plantes à fleurs, ces dernières auraient disparu de la surface de la terre! De plus Madame Évolution ne travaille pas seule, elle est aidée par sa collègue Madame Sélection Naturelle. Cette gentille Dame, au cours de l'histoire de la Vie, aurait fait pression sur les êtres vivants pour que Madame Évolution puisse les perfectionner sans cesse, pour que l'évolution de la Vie se fasse dans le sens où c'est l'être vivant le mieux adapté au milieu de vie dans lequel il se trouve, qui sera à l'origine d'un futur être vivant encore plus évolué. Tout cela fait bien du monde! Mais pourquoi les scientifiques arrivent-ils aujourd'hui à manier des concepts et des données de haut niveau mais n'ont pas de scrupules à expliquer la merveilleuse complexité de la Vie par une bande de Dames super-intelligentes?! b) La réponse de Darwin ? Selon Darwin, la vie lorsqu’elle est apparue sur terre n’était pas du tout celle que l’on trouve aujourd’hui. Les êtres vivants au commencement auraient été des êtres primitifs, puis ils se seraient complexifiés et auraient donné naissance à d’autres espèces pour arriver à l’immense diversité des plantes et des animaux que l’on connaît aujourd’hui. Les êtres vivants seraient donc apparus et se seraient développés progressivement par le jeu combiné du hasard et de la sélection naturelle. Je m’explique : selon Darwin, une plante ou un animal aurait donné naissance à un animal doté par hasard d’une particularité absente chez ses parents. Dans certains cas, cette particularité serait devenue un avantage pour cet individu. Sous la pression de la sélection naturelle, ce nouvel individu, étant mieux adapté au milieu environnant, va survivre et être à l’origine d’une nouvelle espèce alors que son ancêtre qui ne possède pas d’adaptation avantageuse va périr. Ceci était une théorie qu’il proposait, il lui fallait donc des preuves, et la plus importante à trouver était les formes intermédiaires. Qu’est-ce que c’est ? Une forme intermédiaire est un être possédant à la fois les caractéristiques de deux êtres. Par exemple, l’archéoptérix est une créature qui possède à la fois des caractères de reptile (écailles, dents...) et d’oiseau (ailes, plumes...). Donc, si comme le suppose Darwin, cette évolution s’était faite par hasard, alors le nombre de ces formes 6
intermédiaires entre tous les êtres ayant existé devrait être immensément grand, et il devrait être facile de retrouver ces multitudes d’êtres chaînons. Plus de cent ans après la publications du livre de Darwin « L’origine des espèces », est-ce que ces preuves ont été trouvées ? Est-ce bien le hasard et la sélection naturelle qui sont à l’origine de tous les êtres vivants ? est-ce que cette théorie peut s’appliquer à l’homme ? c) La réponse de ce livre «Que doit penser un croyant de cette théorie? Darwin avait-il raison ou tort?...» Ce sont les questions que se posent un grand nombre de jeunes. L'enjeu est capital! Pourquoi? Car dans un premier temps, les scientifiques pensaient que la théorie de Darwin permettait de substituer la science et la Nature à Dieu! Ce livre a pour objectif d'élucider ce point. Pour reprendre brièvement, l'énoncé de la théorie est le suivant: les êtres vivants subissent des mutations accidentelles qui leur font apparaître des caractères nouveaux. Il apparaît alors une multitude d’espèces modifiées par rapport à l’espèce d’origine. La sélection naturelle élimine les espèces désavantagées et il reste parfois une espèce modifiée possédant un avantage sur l’espèce d’origine. Ainsi, graduellement, une espèce subit une chaîne de transformations progressives. Les espèces ont ainsi évolué, c'est-à-dire qu'ils se sont transformés et diversifiés, au cours de l'histoire de la terre, pour adopter des formes et des structures remarquablement choisies, car adaptées à leur milieu de vie, tout ceci dirigé par le hasard. L’homme est le résultat de cette évolution. Cette théorie possède un point d’appui et cinq failles. Nous allons donc traiter ces six points : - Le point d’appui de la théorie de Darwin est la découverte de quelques formes intermédiaires. Nous allons les étudier et nous demander si ce sont des accidents dus au hasard ou des merveilles de la création de Dieu. - La première faille est dans le mécanisme d’apparition de caractères nouveaux. Que sont les mutations et quelles transformations peuvent-elles apporter ? - La deuxième faille est que depuis l’émission de cette théorie en 1859, personne n’a encore découvert la multitude de formes intermédiaires requise pour la prouver. - La troisième faille : lorsque quelques formes intermédiaires 7
ont été trouvées, leur perfection ne laissait aucune chance au hasard. Tous les êtres vivants ou fossiles connus ont une particularité étonnante : ils sont parfaits ! Est-ce là l’effet du hasard ? - La quatrième est qu'elle n'explique pas qui fait évoluer les êtres vivants? Qui les transforme pour qu'ils soient admirablement adaptés à leur milieu de vie, que ce soit sur terre, dans la mer ou dans les airs? Et qui veille à ce que les mondes végétal et animal évoluent en même temps? L’exemple du cheval sera la base de cette analyse. - Enfin, la cinquième faille est que cette théorie bute quant à expliquer l'origine de l'Homme. Nous nous attarderons donc sur ces six points en six chapitres. Mais avant d’attaquer le vif du sujet, je vais faire un bref historique de la théorie de Darwin pour que le lecteur saisisse mieux de quoi il s’agit. 2) Naissance de la théorie de Darwin a) Darwin remet en cause la Bible Avant de faire son long voyage, Darwin reconnaissait luimême qu’il était un fervent croyant en Dieu et en la Bible. Il avait même fait des études de théologie pour servir l’Église. Dans son livre, il nous le dit en ces termes : « Je n’avais pas alors le moindre doute sur la vérité stricte et littérale de chaque mot de la Bible ». Mais après son départ d’Angleterre en 1831 et durant ses cinq années de traversée du monde, il a été émerveillé devant des phénomènes naturels qui l’ont poussé à voir des contradictions entre la nature et la Bible. À l’époque de Darwin, l’immense majorité des gens, y compris les scientifiques, étaient persuadés que la Bible, et plus particulièrement le livre de la Genèse, révélait l’origine des plantes des animaux et des hommes : chaque espèce a été créée séparément par Dieu, aucune espèce n’a changé depuis l’origine du monde. Au cours de son périple, des foules de questions se pressaient dans la tête de Darwin, notamment devant ce qu’il voyait lorsqu’il explorait le continent sud-américain, comme il nous le raconte lui-même : « Quelle est donc la force qui a réussi à creuser un tel sillon (canyon) dans le paysage (...) ? Qui peut s’empêcher d’être frappé d’étonnement devant la force 8
qui a soulevé ces montagnes (...) ? On reste étonné devant l’intensité de la force créatrice, si on peut employer une telle expression, qui s’est manifestée sur ces petites îles stériles et rocailleuses (l’archipel des Galapagos) ». Il a aussi constaté des ressemblances entre des animaux, comme les pinsons du Galapagos, qui poussaient à penser que de nombreuses espèces à localisation géographique différente auraient un lien de parenté. Toutes ces observations ont abouti à le faire douter de la conception biblique de l’origine des êtres vivants : il ne croyait plus en la théorie de la fixité des espèces. C’est ainsi qu’est née dans son esprit l’idée que les espèces n’étaient pas immuables, mais qu’elles pouvaient évoluer. Concept qui selon lui était en contradiction avec la notion de Dieu créateur ! ? b) L’erreur faite par Darwin Pourquoi Darwin est-il allé jusqu'à remettre en cause l’action de Dieu sur la nature ? Pourtant le livre de la nature est le livre de Dieu ! L’erreur de Darwin est d’avoir voulu séparer Dieu et la science, comme si Dieu était dans « son monde », et nous, les hommes, dans notre monde avec la science qui explique tout ! Lorsqu’on a la foi en Dieu et que l’on reconnaît la science, que peut-on penser de cette théorie de Darwin ? En réalité, cette théorie de l’évolution de Darwin est en total accord avec la foi en ce qui concerne sa partie descriptive des incroyables phénomènes d’adaptation. Est-ce un blasphème que de dire que les espèces ont pu évoluer, c’est-à-dire se transformer admirablement pour s’adapter avec perfection à leur milieu de vie ? Au contraire, se rendre compte que le Créateur veille au bien-être de ses créatures ne peut qu’augmenter notre admiration pour lui. Mais là où je ne suis pas d’accord ainsi qu’un bon nombre de scientifiques, c’est au niveau des explications proposées par Darwin : l’origine de la vie et de cette fantastique diversité des êtres vivants ne serait que le fruit du hasard ! ! 3) Le parcours de la théorie de Darwin a) Au 19è Siècle La théorie de Darwin a très vite été acceptée après sa publication en 1859 puisque c’était la seule explication non9
religieuse proposée et ceci malgré ses faiblesses comme nous allons le voir. Ce n’était plus Dieu qui avait créé et organisé la vie mais le hasard ! Déjà en astronomie, le monde scientifique en avait fini avec les explications religieuses erronées. Les Copernic, Galilée, et bien d’autres avaient réussi à balayer les faux concepts chrétiens relatifs à la terre et à notre système solaire. Il restait donc encore le domaine des sciences de la vie, la biologie, où des théories religieuses illogiques dominaient. Darwin est alors apparu pour beaucoup comme un sauveur qui venait les libérer de l’oppression intellectuelle religieuse. Ainsi, bon nombre de scientifiques, aveuglés par le fait qu’il existait enfin une explication capable de contredire les idées bibliques de la biologie ont accepté cette théorie sans essayer de trouver un terrain d’entente entre les conceptions religieuse et naturaliste de l’histoire de la vie sur terre. b) Une théorie dédiée à la gloire du hasard Au cours des siècles, les esprits ont évolué : - avant Darwin, les esprits étaient butés car limités à la seule lecture des textes bibliques. - Pendant Darwin, les esprits se sont ouverts à la lecture du livre de la nature qui nous entoure mais ils se sont fermés devant la lecture des textes religieux. - Aujourd’hui, après Darwin, nos esprits doivent s’ouvrir à la fois à la lecture du livre de la nature et du livre de Dieu. Pourquoi ? Car le livre de la nature est un des livres de Dieu. C’est un livre ouvert à tout le monde. Il est universel car quelle que soit la langue que vous parlez, vous pouvez le comprendre. Renier Dieu ou refuser de le reconnaître n’est pas une solution. Se satisfaire à dire que c’est le hasard qui est à l’origine de tout n’est qu’une fuite devant la réalité, c’est donner le pouvoir à une entité supérieure. Cela fait peut-être moins peur de dire que c’est le hasard qui fait tout ? Mais peut-être que « Hasard » n’est qu’un autre nom qu’ils veulent attribuer à Dieu ? On retombe alors sur nos pieds pour revenir sur la case de départ ! Ils pensaient s’éloigner de Dieu avec une théorie qui donnait au hasard une puissance et une intelligence infinies, mais si le hasard n’est autre que Dieu, alors plus d’un siècle de fuite n’a servi à rien ! Ce labyrinthe de l’esprit qu’est cette théorie de l’évolution n’a pour point d’arrivée que son point de départ : Dieu ! 10
En réalité, cette théorie peut avoir deux conséquences extrêmes selon la personne qui l’étudie : - Celui qui veut fuir Dieu trouvera son « bonheur » dans cette théorie, puisqu’au premier degré, c’est une théorie dédiée à la gloire du hasard. - Celui qui veut se rapprocher de Dieu trouvera aussi son bonheur dans cette théorie puisqu’elle démontre de manière fantastique comment Dieu régit la vie sur terre à travers les adaptations phénoménales dont Il a doté les plantes et les animaux. À vous de choisir votre camp ! Mais sachant que derrière le mot « hasard » on veut cacher Dieu, toute personne douée de bon sens saura dans quel camp il vaut mieux se placer. Si Darwin pouvait revenir de là où il est, il nous dirait lui-même quel camp est le meilleur ! Que faut-il garder ou laisser de la théorie de l'évolution? Pour ce qui se base sur des faits d'observation, nous sommes d'accord. Mais il arrive, notamment pour l'explication de l'origine de l'Homme, que les Évolutionnistes (les adeptes de cette théorie) fassent des hypothèses! Comprenons bien que des hypothèses ne sont pas des vérités, mais des propositions de réponses à un problème donné. Ces hypothèses peuvent s'avérer vraies comme elles peuvent s'avérer fausses! Mais là, un grand nombre de personnes tombent dans le piège en croyant fermement que ces hypothèses sont des vérités. Ainsi, à la moitié du 19è siècle, une hypothèse a été émise: l'Homme descend du singe! Aujourd'hui, tous les scientifiques savent très bien que cette hypothèse est fausse, mais elle a pourtant été pendant plus d'un siècle ancrée dans les esprits comme étant une vérité.
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I LES QUELQUES FORMES INTERMÉDIAIRES DÉCOUVERTES JUSQU'À PRÉSENT: UN ARGUMENT POUR OU CONTRE LA THÉORIE DE DARWIN? 1) Des poissons préparés pour la sortie des eaux: les Dipneustes et les Rhipidistiens. Mais préparés par qui? a) Les Dipneustes ont-ils étudié la biologie à la fac? Il y a quelque 500 millions d'années, à l'Ordovicien, il existait dans les mers, des poissons particuliers à respiration branchiale. Jusque-là tout est normal! Puis au Dévonien, soit il y a près de 390 millions d'années, sont apparus des poissons étranges, les Dipneustes. Étranges, car ils ont la faculté de pouvoir respirer à la fois dans l'eau et dans l'air grâce à l'existence de branchies et de poumons, c'est-à-dire d'un double appareil respiratoire! On les retrouve encore aujourd'hui dans des marécages d'Afrique du Sud où ils adoptent une respiration branchiale lors de la saison des pluies et une respiration pulmonée aérienne lors de l'assèchement du marécage à la saison sèche! Ce sont de véritables fossiles vivants! Vous ne pouvez imaginer la complexité de l'organisation de l'appareil cardio-vasculaire d'un tel animal, à tel point qu'en licence, notre professeur de biologie fonctionnelle des organismes animaux refusait de nous parler de la physiologie des dipneustes tant elle est complexe! Effectivement, ces incroyables dipneustes possèdent un grand nombre de structures comme les appareils cardio-vasculaire, d'excrétion, respiratoire, visuel... dotés d'une double adaptation: à la fois pour la vie aquatique et pour la vie aérienne. Surprenant non? Force est de constater que ces poissons dipneustes sont trop bien faits! Même avec votre intelligence, vous n'auriez pas pu déduire quelles adaptations requièrent ces animaux. Un biologiste doit étudier plusieurs années pour comprendre la physiologie de ces poissons; combien d'années d'études ces dipneustes ont-ils donc passées pour se transformer de la sorte? À moins que ce ne soient la Nature ou l'Évolution qui aient étudié la physiologie à l'université? Non? Mais alors qui a organisé ces poissons de manière aussi parfaite? Il n'y a pas deux réponses possibles! Mais ce n'est pas fini, il a existé un animal encore plus étonnant: le poisson rhipidistien! 12
b) Comment réfléchit un Rhipidistien? Les Rhipidistiens (Crossoptérygiens) sont aussi des poissons à respiration branchiale et pulmonée. Ce qui est plus étonnant chez eux, c'est qu'ils possèdent une préadaptation à la tétrapodie! En effet, leurs nageoires paires sont portées par un membre rudimentaire possédant les mêmes caractéristiques qu'un membre de tétrapode, c'est-à-dire d'un animal pouvant marcher sur quatre pattes! Dans son numéro de décembre 1990 consacré à l'évolution, le magazine «Science et Vie» cite p72: «Parmi les modifications les plus spectaculaires du passage «poisson-tétrapode» figure évidemment l'apparition des quatre pattes. Ces dernières ont pu se constituer à partir des nageoires paires de poissons. Mais pas de n'importe quel poisson! Il est en effet frappant de constater que les nageoires de certains poissons sarcoptérygiens fossiles possédaient déjà la disposition à trois os, typique des tétrapodes: humérus (ou fémur), radius et cubitus (ou tibia et péroné)». Ainsi ces poissons rhipidistiens avaient des nageoires paires portées par des membres rudimentaires avec la disposition à trois os. Mais de plus, leurs nageoires avaient une architecture pentaradiée, c'est-à-dire à 5 doigts! Phénoménal, non? Rendezvous compte que cet animal vivant dans l'eau possède deux types de structures fondamentales pour une vie terrestre: des poumons et des futures pattes! Ce choix aurait-il été fait par le poisson lui-même? Il s'est peut-être dit: «Tiens, je vais bientôt manquer d'air, il faut que j'invente quelque chose pour pouvoir respirer dans l'air! Et si je me faisais apparaître des poumons? Oui, mais en me faisant apparaître des poumons, il faut que je réorganise la disposition de mes vaisseaux sanguins! Pas de problème! je sais le faire! De plus avec mes nageoires, il est vrai que je peux circuler dans l'eau mais elles me seront inutiles sur terre! Il faut que j'invente quelque chose pour pouvoir circuler sur la terre ferme! Tiens, si je me faisais apparaître des pattes! Et puis comme je sais qu'il y a des arbres dans le monde aérien, je vais faire que ces pattes auront des doigts! Cela me permettra de grimper aux arbres!» Ne soyons pas ridicules, le choix de la morphologie du Rhipidistien n'a pas été fait par lui-même. Ces choix judicieux ont été voulus, sélectionnés, organisés pour permettre la sortie des eaux! c) Dipneustes et Rhipidistiens: des inventeurs de génies! 13
Lorsque vous discutez avec les adeptes de le théorie de l'évolution, vous remarquerez qu'ils ont un vocabulaire particulier. Par exemple, vous pouvez entendre: «Telle espèce pour survivre dans tel milieu a du inventer...!» Ainsi ces étonnants poissons dipneustes auraient inventé le poumon! C'est absurde! L'être vivant, par lui-même, ne peut pas «inventer» de nouvelles structures constituant son organisme! Je ne peux pas me faire pousser un troisième bras, à moi et à ma descendance, même si j'en ai envie! En fait, en parlant ainsi, on confirme le fait que s'il y a eu invention, c'est qu'il y a un inventeur! Or comme l'animal ou la plante ne peuvent rien rajouter sur leur propre organisme, c'est donc qu'il y a bien un inventeur. Mais encore une fois, les Évolutionnistes préfèrent parler d'invention et donc d'inventeur, plutôt que de dire Dieu. Pourquoi se cacher derrière des mots qui ne peuvent que désigner Dieu?! 2) La sortie des eaux avec le premier amphibien connu: Ichtyostéga a) L'évolution poursuit sa course Le Rhipidistien que nous venons de voir a encore évolué, c'est-à-dire qu'il a été remanié pour donner ichtyostéga, un animal tout aussi étrange! Ichtyostéga est l'ancêtre des batraciens car il est une forme intermédiaire entre les poissons et les batraciens. C'est donc lui qui a réalisé cette fameuse «sortie des eaux». Il présente des caractères de poissons tels que les écailles, la ligne latérale, une nageoire caudale mais aussi des caractères de tétrapodes: une respiration pulmonée aérienne ainsi que des pattes! Cet animal a donc été préparé pour vivre à la fois sur terre et dans l'eau...! b) Sous l'apparition de la respiration aérienne se cachent une multitude de transformations internes Le passage d'une respiration aquatique à une respiration aérienne implique des modifications anatomiques et physiologiques plus importantes qu'on ne le croit! a) L'évolution: [branchies seules (poissons)] à [branchies + poumons (dipneustes)] à [poumon seul (animaux aériens)] implique «l'apparition» de poumons dans le corps de l'animal puis la «disparition» des branchies! Qui donc commande ces apparitions et ces disparitions d'organes au bon moment? 14
b) Lorsqu'on s'intéresse aux poumons, on remarque que leur structure a évolué depuis les dipneustes, en passant par les amphibiens et les reptiles, jusqu'aux oiseaux et mammifères! Par exemple: il y a eu un passage depuis les poumons à simple cavité chez les amphibiens, à des poumons constitués de millions de petits sacs ou alvéoles chez les mammifères, dont le rôle est d'augmenter la capacité d'échange gazeux! Dieu veille à ce que les êtres vivants aient suffisamment d'oxygène! Ou encore l'extension de l'appareil respiratoire chez les oiseaux: leurs os contiennent des sacs pulmonaires! D'où leur nom: os pneumatisés! De l'air à l'intérieur des os? Bien sûr! Ceci les allège pour mieux voler! Il fallait y penser! Dieu sait organiser Sa création! c) En fait même les voies respiratoires menant aux poumons ont évolué pour acquérir des spécialisations étonnantes telles que: - Une riche vascularisation des muqueuses nasales (à l'intérieur du nez) qui créée un environnement humide et chaud dans les fosses nasales, ayant pour effet de réchauffer et d'humidifier l'air inspiré! Effectivement, de l'air froid et sec aurait un effet néfaste sur les poumons. Dieu veille sur la santé de Ses créatures! - La sécrétion d'un mucus dans les fosses nasales qui a un effet gluant. Les poussières pénétrant dans les voies nasales sont «collées» à cette «glue» et sont ainsi évacuées! - Deux mécanismes vitaux apparaissent chez les mammifères: le voile du palais et l'épiglotte, qui empêchent la nourriture de passer dans les voies respiratoires! Dieu veille à ce que ses animaux ne meurent pas étouffés dès leur premier repas! c) Des millions d'années résumées dans la vie d'un animal miracle Ce qui est étonnant de découvrir, c'est que cette «sortie des eaux» qui a nécessité des millions d'années de préparation se déroule aujourd'hui tous les jours dans un simple étang. En effet, la grenouille, au cours de sa courte vie, retrace cette fameuse sortie des eaux! L'étude de la physiologie de la grenouille depuis sa naissance jusqu'à l'âge adulte est quelque chose de fantastique! Je m'explique: la grenouille commence sa vie dans l'eau en étant une larve: le têtard. Celui-ci possède 15
toutes les caractéristiques d'un animal aquatique: des branchies pour respirer dans l'eau, une queue en forme de nageoire caudale pour nager... Mais à partir d'un certain âge, ce têtard va subir des modifications plus que phénoménales: c'est la métamorphose. Il perd tous ses caractères d'animal aquatique pour se métamorphoser en adulte possédant les caractères d'un animal aérien! Regardez un têtard et une grenouille, on dirait deux animaux totalement différents alors qu'il s'agit d'un seul individu mais à deux moments différents de sa vie! - Ses branchies disparaissent pour laisser place à des poumons - Ses yeux se modifient pour voir dans l'air et se dotent de paupières ainsi que de glandes lacrymales pour que les yeux restent constamment mouillés et ne se dessèchent pas à l'air libre! - Sa nageoire caudale disparaît et des pattes apparaissent! - La peau de la grenouille se recouvre d'un mucus, une substance protégeant le corps de l'animal contre la déshydratation! - Même l'appareil digestif est remplacé! Le têtard avait un régime alimentaire herbivore alors que la grenouille est carnivore. Ainsi depuis la langue jusqu'à l'intestin, tout est remplacé! Incroyable... mais vrai! Vraiment fantastique, n'est ce pas? Et le mot est faible car vous n'êtes pas dans un film de Spielberg mais c'est une réalité qui se produit peut-être près de chez vous, si vous habitez près d'une mare, sans avoir à aller à Hollywood! Franchement, il n'y a qu'une réponse possible quant à l'origine de ce véritable miracle qui existe dans le monde vivant! 3) La deuxième sortie des eaux: les stratégies adaptatives inventées pour les embryons. Mais inventées par qui? a) La dépendance de l'eau Après être sortis des eaux, les animaux devaient inventer des moyens pour vivre sur la terre ferme sans avoir à dépendre constamment du monde aquatique. Prenons le cas du développement des embryons qui doit nécessairement être aquatique. Ce problème n'a pas été résolu par les amphibiens puisqu'aujourd'hui encore, les grenouilles continuent à déposer leurs oeufs dans l'eau. Le têtard qui sort de cet oeuf vit dans l'eau, mais après une métamorphose incroyable, l'adulte peut vivre hors de l'eau, mais il a besoin de la proximité d'une mare pour survivre. 16
b) L'invention de l'oeuf Les reptiles ont trouvé la solution! Qu'est ce qu'ils peuvent être intelligents! Ils ont inventé l'amnios, c'est-à-dire un véritable sac contenant de l'eau, protégé par une coquille et dans lequel l'embryon peut se développer même en plein désert! L'oeuf est inventé! Est-ce vraiment les reptiles qui ont inventé cette stratégie d'adaptation à la vie aérienne? Dieu, le grand «Inventeur» nous montre une fois de plus son génie! Cette invention d'une importance capitale a permis aux vertébrés de se libérer du milieu aquatique et de coloniser l'ensemble des terres émergées. Ainsi, les reptiles vont transmettre cette merveilleuse découverte à leurs descendants, les oiseaux! Comment? Vous ne saviez pas que les oiseaux descendent des reptiles? Regardez bien les pattes d'un oiseau et vous y verrez quoi? Oui, des écailles! Vestiges de l'évolution, traces de parenté des reptiles, montrant le contrôle permanent de Dieu sur Sa Création! On peut donc dire que les reptiles et les oiseaux ont fait une deuxième «sortie des eaux» puisque leurs oeufs possèdent le sac amniotique permettant un développement embryonnaire aquatique en milieu aérien! Mais je vais encore susciter votre attention sur l'ingéniosité de Dieu! Comment fait donc l'embryon de poule dans son oeuf pour se nourrir et respirer pendant environ trois semaines? Tiens donc, mais c'est vrai ça! Voilà ce que Dieu a proposé: - Pour lui éviter de mourir étouffé, Dieu a fait que la coquille qui recouvre l'oeuf est en fait percée de milliers de pores ou petits trous au travers desquelles vont pouvoir se faire les échanges gazeux nécessaires à la vie de l'embryon! - Pour lui éviter de mourir de faim, Dieu a préparé un gardemanger à cet embryon! Il s'agit du fameux «jaune d'oeuf» ou vitellus (le blanc également). Ce dernier est fait de protéines qui se sont accumulées dans l'oeuf alors qu'il était encore dans le «ventre» de sa mère! Cette nourriture présente en quantité suffisante et calculée, va être consommée par l'embryon durant toute la période de son développement! Auriez-vous fait mieux? Je ne pense pas! Je me souviens de l'une des séances de travaux pratiques de Physiologie de la reproduction que j'ai effectuée au cours de mon année de maîtrise. Vraiment, je ne trouve pas les mots pour décrire mon émerveillement devant ce qui se passait sous 17
mes yeux! Au cours de cette séance, nous avions pris un oeuf de poule qui avait passé plusieurs jours dans une couveuse électrique. Après l'avoir placé sous une loupe binoculaire, j'ai commencé à retirer une partie de la coquille, et là, une tâche rougeâtre apparaissait sur le jaune. Approchant mes yeux de la loupe, je fus subjugué devant ce que représentait cette tâche! Il s'agissait d'un embryon de poulet âgé de quelques jours! Il était totalement transparent et on pouvait voir son coeur battre! À partir de ce coeur, on voyait partir des vaisseaux qui allaient finir dans le vitellus périphérique! À l'intérieur de ces vaisseaux on pouvait distinguer le courant sanguin qui circulait, emportant avec lui des particules correspondant à des morceaux de vitellus! Cet embryon était en train de «manger» devant mes yeux! Gloire à Dieu, vraiment! J'ai aussi observé ce phénomène, et vous le pouvez aussi dans un aquarium contenant des oeufs de Roussette, qui est une espèce de requin. Ce miracle est visible à l'oeil nu car ces oeufs sont transparents! Puisque les reptiles sont issus de l’évolution des amphibiens, alors l’œuf du reptile doit aussi être issu de l’évolution de l’œuf amphibien. Mais là encore, le hasard est à jeter à l’eau car les paléontologues reconnaissent qu’il n’existe pas d’intermédiaires entre l’œuf amphibien et l’œuf du reptile ! Cet incroyable passage a nécessité l’apparition subite d’une coquille dure étanche, la formation de la cavité amniotique où flotte l’embryon, l’apparition de l’allantoïde, un espèce de sac poubelle où sont concentrés tous les déchets produits par l’embryon et qui va être rejeté lors de l’éclosion ; en d’autres termes, c’est une espèce de couche Pampers naturelle ! La formation de nourriture (jaune d’œuf) suffisante pour le temps que va passer l’embryon dans son œuf est calculée ! Et bien d’autres encore ! Ainsi les paléontologues sont forcés d’accepter que ce passage évolutif a été brusque (passage de la ponte dans l’eau à la ponte sur terre : aucun intermédiaire possible), alors pourquoi ne pas reconnaître qu’il a pu en être de même pour l’apparition de l’homme ! L’homme est apparu soudainement sur la terre sans qu’il ait eu d’ancêtre animal. c) La viviparité Mais un problème se pose. Ces oeufs immobiles dans leur 18
nid d'oiseau ou de reptile vont servir de nourriture aux prédateurs! Sauver les embryons du dessèchement est un fait mais encore faut-il leur permettre de vivre! En tant que personne intelligente, vous me direz que la solution serait que la femelle ait toujours ses oeufs sur elle pour pouvoir les surveiller. Eh bien, quelqu'un de plus intelligent que vous, Dieu, a adopté cette solution pour les mammifères. On passe alors de l'oviparité à la viviparité, c'est-à-dire que tout le développement embryonnaire va se faire dans l'organisme maternel! Ainsi, dans l'utérus maternel, l'embryon baigne dans le liquide amniotique contenu dans le sac du même nom et jusqu'au terme de la gestation, l'embryon ne quitte pas sa mère! Rendez-vous compte que vous avez passé 9 mois la tête sous l'eau mais sans avoir utilisé vos poumons pour respirer! Mais alors comment avons-nous respiré durant tout ce temps? Nous avions des poumons mais ils étaient inutiles in-utero! Nous n'avions pas de branchies non plus! Comment nous sommesnous procuré notre oxygène? Dieu, une fois de plus, nous montre les signes de Sa grandeur dans la diversité de Sa création! La réponse est que les échanges gazeux se sont faits au niveau du placenta! Le placenta est un organe grand comme une assiette, dont la présence au cours de notre vie utérine a été vitale, miraculeuse! Est-ce vous qui, lorsque vous aviez quelques semaines de développement embryonnaire, avez créé ce placenta? Non! Est-ce votre mère? Non plus! Votre père alors? Reconnaissonsle! Dans Son infinie générosité, Dieu nous a sauvés de la noyade! Et tel un tube nous reliant à la source d'oxygène, Dieu nous créa un cordon ombilical au travers duquel ont circulé oxygène, gaz carbonique, nutriment... Grâce à ce cordon, nous pouvions respirer et manger! À la naissance, ce cordon qui nous était d'une valeur inestimable, est coupé puis jeté à la poubelle comme un vulgaire déchet. Aujourd'hui, la seule trace qui nous reste de cette vie aquatique utérine est le nombril! Enfin, tout cela pour dire que dans l'évolution de la Vie, Dieu a merveilleusement adapté les animaux à leur milieu de vie et a veillé de manière phénoménale, à ce que chacun d'entre eux puisse se nourrir et respirer dès la vie embryonnaire. On le comprend très bien, cette période de la vie étant la plus fragile, nous existions à peine, il fallait que Dieu veille sur nous... déjà! 19
4) «Le retour à l'eau»: l'évolution ne manque pas d'idées! L'évolution s'est faite d'abord pour permettre «la sortie des eaux» mais il y eut ensuite le «retour à l'eau» avec les cétacés, mammifères marins. Depuis des millions d'années que les cétacés vivent dans l'eau, aucun d'entre eux n'a recouvré de branchies! Les baleines, cachalots, orques et dauphins ont une respiration aérienne. Ce ne sont pas des poissons! On peut penser que cela aurait été monotone de faire l'évolution en sens contraire, c'est-à-dire que les cétacés voient apparaître des branchies. Mais Dieu montre la diversité de Sa création en laissant vivre ces cétacés dans l'eau, sans branchies mais avec des adaptations étonnantes! Prenons le cas du dauphin. Lors de l'un de mes stages de biologie marine, nous étions sur un port de la Méditerranée. Ce jour-là, phénomène rare, un dauphin ambassadeur nageait dans le port! Je l'observai. Il était en train de s'amuser lorsqu'il se stabilisa dans l'eau. Après plusieurs minutes passées sous l'eau, l'animal revenait en surface pendant quelques secondes pour de nouveau s'enfoncer dans l'eau, et ceci au même endroit. Étonné par ce phénomène, j'ai questionné un spécialiste de biologie marine qui était présent. Celui-ci me dit alors que le dauphin dormait! Effectivement, lorsqu'il dort, seule une moitié de son cerveau est au repos alors que l'autre moitié est en activité pour permettre à l'animal de remonter en surface pour respirer et donc pour lui éviter de se noyer! Essayez de dormir dans l'eau et vous verrez si votre cerveau est capable de faire la même chose! Est-ce le dauphin qui a inventé toutes ces stratégies pour survivre dans l'eau sans avoir besoin de branchies? Dieu, en le créant, l'a façonné en lui donnant les adaptations nécessaires! 5) La transformation d'un lézard en oiseau: l'archéoptérix. a) Mais transformé par qui? Comment? Les oiseaux sont issus des reptiles? C'est ce que nous affirment les paléontologues. Pour preuve, une «forme intermédiaire» très célèbre, l'être mi-oiseau, mi-reptile: l'archéoptérix. Rendez-vous compte que les reptiles ont réussi ce que l'Homme a toujours rêvé de faire, ce qui l'a toujours fasciné: voler dans les airs! Oui, toi l'Homme tu ne peux pas 20
voler mais un descendant de lézard a su le faire! Telle est la volonté de Dieu! Ici, les «inventions» qui ont dû se faire pour voler sont aussi surprenantes que celles de la sortie des eaux! Voyez comment cette intelligente «Évolution» a fait apparaître des plumes à la surface du corps de l'animal! Elle a aussi modifié son squelette pour lui donner de nouvelles formes adaptées telles que: - lui allonger les membres antérieurs pour les transformer en ailes! - lui alléger les os, vous devinez pourquoi! - lui modifier la queue pour qu'elle ait fonction de gouvernail dans les airs! - lui donner une forme aérodynamique pour fendre les airs! Mais en fait, qui est cette Évolution qui a merveilleusement modelé un lézard en oiseau? Que d'admiration, Ô Dieu, devant Ton prodigieux travail! b) Le miracle de la plume Darwin était un fin observateur, mais aussi un scientifique sincère puisqu’il reconnaît que sa théorie est une hypothèse qui peut s’avérer fausse si elle n’est pas vérifiée. Il le dit dans son livre : « Si on arrivait à démontrer qu’il existe un organe complexe qui n’a pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre ». À la lumière de nos connaissances actuelles, que peut-on avancer face à cette proposition de Darwin ? Il est clair qu’aujourd’hui on peut citer, pas seulement un exemple d’organe complexe de la sort mais un grand nombre : la plume, les poumons d’oiseaux, l’œil, et bien d’autres suffisent à dire selon les paroles de Darwin que sa « théorie ne peut certes plus se défendre ». Il faut se rendre à l’évidence : Darwin a fait un énorme travail de recherche et d’observation et le monde scientifique lui en sera toujours reconnaissant, mais il s’agit pour nous aujourd’hui de comprendre que cette théorie doit nous ouvrir les yeux et non pas nous aveugler devant la lumière de celui qui a tout créé et qui gouverne l’univers. Prenons l’exemple de l’apparition de la plume. Selon les évolutionnistes, la plume serait issue de la transformation purement hasardeuse d’une écaille de reptile ! Que penser d’une telle proposition ? Il est vrai que d’un point de vue 21
biologique, les plumes et les écailles sont toutes deux des phanères produits par la peau et constitués de filaments de kératine, mais il faut savoir que la plume est un exemple de perfection biologique. N’importe quel ingénieur en aéronautique vous dira que la plume d’oiseau a été conçue pour le vol : elle est légère, étanche, rigide, résistante, sophistiquée, aérodynamique... Observez une plume à la loupe, vous serez étonnés de ce que vous allez voir ! vous verrez des filaments enchevêtrés et ordonnés d’une façon incroyablement complexe mais pas du tout au hasard ! Vous n’allez pas me faire comme pour les poissons que chaque oiseau est un ingénieur qui a conçu lui-même ses plumes ! Ainsi, déjà, la plume en ellemême est un véritable miracle de perfection, mais l’agencement des plumes entre elles pour former une aile en est un autre ! L’aile d’oiseau est constituée d’un nombre de plumes suffisant pour pouvoir résister à la déformation au cours du vol et pour former une lame étanche à l’air. La forme même des ailes peut se modifier selon que l’oiseau atterrit ou décolle ! Regardez les oiseaux décoller et fendre les airs avec une facilité déconcertante ! Quel que soit l’avion le plus perfectionné que vous puissiez prendre, aucun n’est capable de faire de même ! On n’a jamais entendu dans les informations qu’un oiseau s’était écrasé au sol à cause d’un problème technique, mais on apprend régulièrement le crash de nombreux avions ! ce que Dieu crée est parfait alors que ce que l’homme fabrique est imparfait ! À partir de ces données vous comprenez parfaitement que le passage écaille - plume est quelque chose de parfaitement minutieux, calculé, ordonné, et qui ne peut être que l’œuvre d’une intelligence suprême. Même les biologistes le reconnaissent : Barbara Stall écrit dans son « Histoire des vertébrés : les problèmes de l’évolution » que : « La manière dont les plumes sont apparues, vraisemblablement à partir des écailles du reptile, défient toute analyse ». c) Comment un évolutionniste voit les choses ? Que proposent donc les évolutionnistes pour expliquer le passage reptile-oiseau? Il y a quelques millions d’années, des lézards se seraient mis à courir pour attraper des insectes; mais à force de sauter en l’air pour les capturer, ces lézards se seraient modifiés ! Lentement, leurs écailles, sous l’effet du frot22
tement de l’air, se seraient transformés en plumes. Le phénomène aurait commencé au niveau de la queue et des membres de l’animal et se serait propagé sur tout le corps. Cet animal, au lieu de capturer les insectes avec ses pattes, n’aurait utilisé que sa mâchoire. Ceci expliquerait la réduction des doigts des membres antérieurs qui se seraient doucement transformés en ailes! Je pourrais continuer ainsi longtemps, mais bon, vous comprenez qu’à ce niveau ce n’est plus de la science, c’est du scénario ! Pourtant, c’est ce qui est enseigné dans les universités ! Alors, je préfère vous donner rendez-vous aux prochains Jeux Olympiques pour voir les athlètes de la course à obstacles se faire pousser des ailes ! Si moi je vous raconte qu’à force de faire bondir une voiture en l’air, elle va doucement se transformer en avion, est-ce que vous allez me croire ? Si je veux modifier ma voiture pour qu’elle devienne un avion, il faut obligatoirement que je lui refasse des retouches à tous les niveaux : carrosserie, moteur, roues... Et si j’arrive à faire voler ma voiture (ça je ne crois pas), c’est moi, un esprit pensant, qui en est la cause et pas la voiture toute seule à force de bondir dans les airs. Il en est de même des oiseaux ! Le passage reptile - oiseau avec leurs ailes, leur appareil respiratoire... est trop parfait pour être dû au hasard. L’évolution est donc un phénomène guidé et les faits le prouvent. C’est une puissance pensante qui connaît toutes les lois de l’aviation qui a remodelé un lézard pour en faire un oiseau ! Sans aucun modèle préalable et sans faire de brouillon, cette puissance a directement mis en place des structures parfaites et idéales que nous n’avons pas fini de découvrir ! 6) Surprenantes coïncidences entre l'évolution biologique et géologique Pour comprendre les phénomènes d'évolution biologique, il faut savoir que l'évolution géologique a joué un rôle fondamental. Quelques exemples montrent que trop d'évènements biologiques et géologiques ont coïncidé pour qu'ils soient arrivés au hasard! À la fin du Silurien, il y a près de 400 millions d'années, une collision entre la Scandinavie et le Groenland se produisit. Elle eut pour effet de créer des paléomilieux correspondant à des milieux deltaïques, fluviatiles et lacustres. À l'époque, les animaux vertébrés n'existaient pas 23
sur la terre ferme. Ils n'étaient présents que dans les mers. Cette collision bénéfique allait être à l'origine de la création d'un continent que l'on a appelé «le continent des vieux grès rouges». Sur ce continent, les animaux marins allaient pouvoir passer d'une vie en eau salée à une vie en eau douce grâce à ces milieux de salinités différentes qui se sont mis en place. Nous allons maintenant résumer toute l'histoire évolutive des animaux que nous avons étudiés. Ainsi les poissons dipneustes à respiration branchiale et pulmonée ont vu le jour dans ces eaux douces. Ces poissons vont alors subir de fantastiques transformations, trop fantastiques et ingénieuses pour qu'elles soient issues du hasard, et devenir les Rhipidistiens. Grâce au climat et aux conditions géologiques de l'époque, certains rhipidistiens vont encore subir d'étonnantes transformations; trop étonnantes, on ne cessera de le dire car trop bien organisées pour qu'elles soient le fruit du hasard. Elles vont remanier le corps de ces poissons pour faire d'eux ichtyostéga, le premier amphibien connu, c'est-à-dire un être capable de sortir de l'eau pour vivre sur la terre ferme. Ceci se passait il y a près de 360 millions d'années! Mais il faut savoir qu'il y a ici au moins deux coïncidences plus qu'étonnantes! Pour cela, détail nécessaire pour comprendre la suite, vous devez savoir qu'à l'origine, l'atmosphère primitive de notre planète ne contenait aucune trace d'oxygène ni d'ozone! - La première coïncidence est que la respiration pulmonée des poissons dipneustes est apparue à la même période que celle où la composition en oxygène de l'atmosphère devient pratiquement identique à ce qu'elle est actuellement pour permettre la respiration - La deuxième coïncidence est que la sortie des eaux par ichtyostéga s'est faite lorsqu'une couche d'ozone, susceptible de protéger les êtres vivants contre les radiations solaires, s'est constituée en haute atmosphère! Rendez-vous compte que l'évolution de la Vie s'est faite en même temps qu'une évolution de l'atmosphère! Qui a organisé ces évolutions simultanées? Qui a permis que les poumons apparaissent au moment où il y avait suffisamment d'oxygène à respirer? Qui a créé cette couche d'ozone protectrice sans laquelle la Vie n'aurait pu exister sur la terre ferme? J'ai bien 24
l'impression que toutes les réponses ne font qu'une! Et je devine que vous savez autant que moi, dans votre for intérieur, qui gouverne ces prodigieuses évolutions! On pense que c'est à partir d'ichtyostéga que la vie va se diversifier sur la terre ferme. Ainsi les données paléontologiques nous indiquent que cet amphibien a été à l'origine du premier reptile connu, le cotylosaure, au Permien, il y a moins de 300 millions d'années. Et ceci toujours grâce à d'ingénieuses transformations qui vont permettre à l'animal d'être de plus en plus adapté au milieu dans lequel il vit (invention de l'oeuf...) On pense qu'à partir de ce reptile primitif, une lignée évolutive trop parfaitement guidée va donner les reptiles puis les oiseaux en passant par une forme intermédiaire mi-reptile, mi-oiseau: l'archéoptérix, alors qu'une autre lignée aboutira aux mammifères en passant par une forme intermédiaire particulière: les reptiles mammaliens. Il se trouve que l'une des caractéristiques des mammifères est l'existence de mamelles pour allaiter les petits, ainsi que la présence de poils sur le corps de l'animal. Or au Permien, il a existé des reptiles à poils et à mamelles: les thériodontes! Ce qui est phénoménal dans cette succession d'apparitions d'êtres vivants différents mais issus d'un même ancêtre, c'est que c'est le climat donc les mouvements de la surface de notre planète qui a permis l'apparition de cette diversité! Je m'explique: au Carbonifère, il y a 350 millions d'années, à l'époque des amphibiens, le climat était chaud et humide donc favorable à leur développement. Mais à partir du Permien (-300 millions d'années) la région s'assèche à cause d'un lent mouvement de dérive du continent qui s'éloigne de l'équateur. L'avantage est alors aux animaux qui peuvent vivre sans avoir besoin d'une étendue d'eau pour se reproduire. C'est le cas des reptiles puisqu'ils ont «inventé» l'oeuf qu'ils peuvent déposer à même le sol. Ces animaux vont donc pouvoir se développer sans être gênés par le climat mais leurs oeufs ne sont pas à l'abri de la prédation. Il faut trouver une solution! Au Trias, il y a 240 millions d'années, une aridité s'installe, due toujours à une dérive du continent qui l'éloigne de l'équateur, et avec elle, certains reptiles vont «inventer» le placenta pour pouvoir porter leur progéniture ainsi protégée dans le corps maternel! Ces étonnants reptiles à placenta vont alors évoluer pour donner les mammifères! 25
II L'EXPLICATION PROPOSÉE PAR LES ÉVOLUTIONNISTES AU PHÉNOMÈNE D'ÉVOLUTION: LES MUTATIONS. VRAI OU FAUX? Introduction Comment les évolutionnistes athées expliquent-ils l'évolution des êtres vivants? La réponse est pour eux les mutations. En tant que croyants, nous comprenons très bien que faire évoluer, c'est-à-dire modifier des animaux pour les adapter à leur milieu, est chose facile pour Dieu; mais Dieu ayant fait de ce monde, un monde de causes, comment a-t-Il procédé pour effectuer ces ingénieuses transformations? Quels instruments a-t-il utilisés? Il faut savoir que l'ensemble des caractères observables d'un être vivant (le phénotype) est déterminé par l'expression de certains gènes qui constituent le patrimoine génétique. Par conséquent, si vous voulez modifier la morphologie d'un être vivant et de sa descendance, il faut modifier son patrimoine génétique! Donc, croyants ou non-croyants, la modification du patrimoine génétique est incontournable. La question que nous allons nous poser est: ces modifications peuvent-elles être des mutations purement accidentelles ou sont-elles des manipulations d'un Être Supérieur? 1) À la découverte de l'infiniment grand dans l'infiniment petit! Pour les non-initiés, il faut savoir que les gènes sont des séquences, c'est-à-dire des morceaux d'ADN. L'ADN (Acide DésoxyriboNucléique) est une longue molécule à l'intérieur du noyau de chacune des cellules constituant les êtres vivants. Mais ce qui est fantastique, c'est que cet ADN est une véritable bibliothèque où sont contenus les plans de fabrication de votre corps! Ainsi, à l'intérieur d'une seule de vos cellules, il est écrit, grâce à un code particulier appelé code génétique, la forme de votre visage, la couleur de vos yeux et de vos cheveux, le nombre de vos doigts, votre taille... et le plan de fonctionnement de vos milliards de cellules et de chacun de vos organes! C'est vraiment quelque chose de phénoménal! Il faudrait des livres et 26
des livres pour écrire avec notre alphabet ce qui est écrit dans l'ADN du minuscule noyau d'une cellule! Cet ADN de la Vie est une fantastique invention trop parfaite, qui ne peut être que d'origine divine! Mais le miracle de l'ADN ne s'arrête pas là! Eh bien sachez que dans chacune de nos cellules, l'ADN mesure près de deux mètres de long! Incroyable! Mais vous allez me dire qu'il y a un problème! Comment une molécule plus grande que moi peut-elle entrer dans le noyau d'une cellule microscopique? En fait, cette molécule de deux mètres a subi un compactage d'une organisation parfaite pour qu'elle puisse entrer dans le noyau d'une si petite cellule! Mais ce n'est pas fini! Sachant que notre corps est constitué de plusieurs milliards de cellules et que si vous mettez bout à bout l'ADN de chacune de nos cellules... le résultat est colossal! Vous obtiendrez plus de 100 fois la distance terre-soleil! Soit plus de 15 milliards de kilomètres!!! En apprenant de telles choses, on ne peut que rester ébahi devant l'ingéniosité de la création de Dieu, surtout dans l'infiniment petit! Nous ne rentrerons pas dans les détails de la biologie cellulaire et moléculaire car ce domaine est trop complexe pour être abordé dans ce type d'ouvrage, mais son étude est fascinante, démontrant encore plus la Magnificence et la Suprématie de notre Créateur, ainsi que Son contrôle sur l'évolution de la Vie! 2) Les mutations: un phénomène bénéfique ou néfaste à la vie? Vous comprenez donc, maintenant, que pour modifier un être vivant, il faut agir sur son ADN. Il faut remanier les lettres de l'alphabet de cet ADN pour lui dire que, par exemple «tu vas former un poumon ou des pattes». On appelle ces modifications de l'ADN: les mutations. Or tous les scientifiques reconnaissent que les mutations sont des phénomènes aléatoires se produisant au hasard! Mais on est étonné de découvrir que les mutations qui auraient transformé les êtres vivants au cours de leur histoire, sont infiniment trop précises, trop parfaitement choisies pour qu'elles se soient produites au hasard! Ainsi pour expliquer cette évolution de la Vie sur terre, les Évolutionnistes proposent le phénomène de mutation. Admettons que ce soient des mutations qui ont transformé les êtres vivants, mais qui a 27
veillé à ce que telle mutation précise se produise sur une région précise de cet ADN et à un moment précis de l'histoire d'un animal ou d'un végétal? Cette précision des mutations dans le temps et dans l'espace est trop phénoménale! Qui donc est à l'origine de ce fantastique travail de précision? Comment des mutations hasardeuses auraient-elles pu organiser l'incroyable complexité des êtres vivants qui nous entoure? À titre d'exemple, on sait très bien qu'on ne peut pas exposer une femme enceinte à des rayons X ou à une prise de médicaments car les conséquences seraient néfastes sur le développement de l'embryon. Ce dernier risquerait d'être handicapé à la naissance! Pourquoi? Car les rayons X des radiographies ou certains médicaments provoquent des mutations génétiques! Or par expérience, on sait que toutes les femmes enceintes qui ont été exposées à ces rayonnement ou à ces médicaments, ont accouché d'enfants morphologiquement anormaux! Ainsi les scientifiques reconnaissent que la grande majorité des mutations ont des effets négatifs, mais pourtant les Évolutionnistes expliquent l'évolution des êtres vivants par une succession de mutations! Comment des mutations hasardeuses ont-elles eu de tels effets bénéfiques? On peut constater que les mutations qui seraient la cause de la transformation des êtres vivants ont les caractéristiques suivantes: ce sont des mutations à effets positifs extrêmement nombreux, se produisant au bon moment sur des êtres vivants précis! Pour vous permettre de mieux comprendre, je vous propose une image. Imaginez qu'un poète compose un poème et qu'il le donne à un copiste pour l'imprimer. Mais en faisant son travail, le copiste commet des erreurs d'imprimerie «aveugles et non calculées». Ensuite, lorsque le poète lit son texte imprimé, il se rend compte que ce dernier est bien meilleur et plus long que son poème d'origine! Comment le copiste a-t-il pu produire par hasard un poème meilleur que celui que le poète lui demandait d'imprimer? Est-ce dû à des erreurs de copie accidentelles? La réponse est que le copiste a examiné le poème puis a modifié l'original par son raisonnement! Ainsi, lorsqu'on s'intéresse à l'évolution, on remarque que soi-disant par hasard, un être vivant va produire un autre être vivant mieux organisé, mieux constitué! Comment? Chaque 28
être est à l'origine d'un être qui lui ressemble mais avec des erreurs de «copie» qui font que les descendants sont meilleurs que leurs ancêtres! On peut donc dire que ces extraordinaires mutations obéissent à une loi étonnante de précision: «Chaque accident est parfait et l'erreur est inexistante!» Toutes ces particularités et bien d'autres encore, surtout celles concernant le mécanisme exact de ces mutations au niveau de l'ADN, font qu'il est totalement impensable de concevoir que ces mutations aient pu se produire par hasard! 3) Des mutations trop bien faites pour être issues du hasard Pour prouver encore plus que ces mutations ne peuvent être le fruit du hasard, je dois entrer dans certains détails où les noninitiés doivent s'accrocher pour suivre. Essayons quand même! Lorsqu'une mutation se produit, pour simplifier, on peut dire que ses effets vont être la synthèse d'une nouvelle protéine ou l'arrêt de synthèse d'une protéine préexistante ou encore la surproduction d'une protéine préexistante. Les protéines sont des molécules qui déterminent l'ensemble des caractères observables d'un organisme. Au cours de travaux pratiques de génétique, j'ai pu procéder à la réalisation de mutants. Comment? Sur une boite de pétri, j'ai étalé des millions de bactéries que j'ai ensuite soumises à un rayonnement ultraviolet. Mais pourquoi travailler sur un si grand nombre de bactéries? Ceci est nécessaire car le taux de mutation est d'environ 10-6, c'est-à-dire qu'en moyenne une bactérie sur un million est mutée! Les conséquences des mutations sur des bactéries sont facilement observables et n'ont de retombées que sur la bactérie mutée car ce sont des êtres formés d'une seule cellule! Mais rendez-vous compte du nombre de mutations formidablement précises que doit subir un organisme composé de millions voire de milliards de cellules! Prenons le cas de l'apparition des poumons chez les poissons Rhipidistiens: il a fallu que des mutations engendrent des cellules pulmonaires avec toutes leurs caractéristiques puis que d'autre mutations réorganisent l'ancien appareil cardiovasculaire en un système de vaisseaux sanguins irriguant les poumons et le coeur... Au total, des milliers de nouvelles 29
cellules doivent surgir, se lier entre elles, pour s'organiser en organes pour assurer une même fonction telle que l'extraction de l'oxygène gazeux par les poumons ou l'endiguement d'un nouveau circuit sanguin! Quand bien même ces mutations se seraient transmises de génération en génération, leur nombre et leur choix dans le temps et l'espace sont trop de facteurs qui rendent totalement impensable le fait que ces mutations soient le fruit du hasard! Reconnaissons-le, ces mutations ont été savamment choisies pour aboutir à la formation d'organes et de tissus précis. De plus, par exemple, comment ces mutations ont-elles choisi de produire un poumon? Savaient-elles qu'un poumon était nécessaire pour vivre sur la terre ferme? Un grand nombre de scientifiques trouve cette précision dans les mutations trop fantastique et ceci suscite en eux quelques questions. Ainsi vous pouvez lire dans l'ouvrage du géologue Caron, «Comprendre et enseigner la planète terre», p232: «Le fait que l'on observe surtout des mutations spontanées défavorables, a incité certains scientifiques à concevoir un mécanisme inconnu guidant l'évolution de la biosphère». De même, vous pouvez lire dans «LIFE, le monde vivant: l'évolution» que Jean Rostand dit dans la préface: «Pour ma part, je ne suis nullement persuadé que la mutation et la sélection naturelle aient suffi à tirer les organismes les plus complexes des formes primitives. J'ai le sentiment que nous ignorons, pour l'instant, les véritables ressorts de l'évolution biologique». Si, Mr Rostand, nous le savons... Vous devinez de qui je parle! 4) S'intéresser à la création ou au créateur? Ainsi les Évolutionnistes ont peut-être raison de proposer le phénomène de mutation pour expliquer l'évolution des êtres vivants mais il faudrait qu'ils se posent la question de savoir qui ajuste ces mutations en nombres précis, à des moments choisis et à des endroits voulus? Effectivement car le problème d'un grand nombre de scientifiques aujourd'hui est d'expliquer le «comment» mais ils s'arrêtent là et ne cherchent pas à expliquer le «pourquoi» des choses! Ils pensent que la quête du savoir s'arrête après l'explication du fonctionnement des phénomènes alors que l'essentiel de cette quête réside dans le 30
«pourquoi». Je vous donne une image pour mieux comprendre: un soir, un cavalier attend sous le balcon du palais d'une princesse. Lorsque sa bien-aimée apparaît au balcon, elle jette un caillou vers le cavalier pour attirer son attention. Ce dernier ramasse le caillou et se met à l'observer et à le contempler longuement! Quel comportement étrange, me diriez-vous! Au lieu de lever la tête pour voir d'où vient le caillou et que désire la personne qui l'a jeté, le cavalier fixe son attention sur cet objet inerte qu'est le caillou! En fait, l'Homme se comporte comme ce cavalier. Il passe son temps à étudier la création qui est autour de lui alors que, comme ce cavalier, cette création n'a pour but que d'attirer l'attention des hommes non pas vers le balcon d'une princesse, mais vers celui qui a créé ce qui nous entoure! Ainsi, en ce qui nous concerne, quelles que soient les causes qui sont sources d'évolution et de diversité, le hasard n'a pas sa place et seule une prodigieuse Intelligence divine gouverne ces mutations et ces brassages chromosomiques pour aboutir à des êtres de plus en plus complexes, preuves de la Magnificence de Dieu!
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III AUCUNE TRACE DE LA MULTITUDE DE FORMES INTERMÉDIAIRES REQUISE PAR DARWIN 1) L’hypothèse de Darwin : une infinité de formes intermédiaires Partons de ce que disait Darwin : « Le nombre de formes intermédiaires constituant les chaînons de transition entre toutes les espèces vivantes et les espèces perdues a donc du être infiniment grand ; or, si ma théorie est vraie, elles ont toutes du vivre sur la terre ». Au moment où il publiait son livre, Darwin a émis sa théorie sans avoir découvert toutes les formes intermédiaires des êtres vivants, nécessaires pour valider sa théorie. Darwin reconnaissait ainsi les faiblesses de sa théorie et il s’exprime ainsi dans son livre : « La distinction bien nette des formes spécifiques et l’absence d’innombrables maillons de transition les reliant les unes aux autres est une difficulté évidente ». Pourquoi est-ce une difficulté ? Le mécanisme d’évolution que propose Darwin est quelque chose de très lent et graduel qui nécessite une infinité de formes de transition puisque ce phénomène serait dû au hasard et à la sélection naturelle, comme il le précise lui-même : «J’admets complètement que la sélection naturelle agit d’ordinaire avec une extrême lenteur (...) Comme la sélection naturelle n’agit que par accumulations de variations légères, successives et favorables, elle ne peut pas produire des modifications considérables ou subites ; elle ne peut agir qu’à pas lents et courts ». Le hasard, par définition, travaille à l’aveuglette. Si on admet que le passage des poissons à branchies aux poissons à poumons a été fait par hasard, cela implique qu’il a du exister des milliers de formes de poissons avec des branchies bizarroïdes, car modifiées au hasard, avant d’arriver aux poissons dipneustes à poumons. Où sont ces millions de poissons étranges ? On n’en a retrouvé aucun ! Darwin reconnaissait que ces processus de transformation et de sélection des êtres vivants par le hasard doivent être graduels et lents. Mais malheureusement pour Darwin, les données de son époque en 1850 n’ont pas mis en évidence cette multitude de formes de transition ! Il en parle donc : « Bien que les recherches géologiques aient 32
incontestablement révélé l’existence passée d’un grand nombre de chaînons qui ont déjà rapproché les unes des autres bien des formes de vie, elles ne présentent cependant pas, entre les espèces actuelles et les espèces passées, toutes les gradations infinies et insensibles que réclament ma théorie, et c’est là, sans contredit, l’objection la plus sérieuse qu’on puisse lui opposer ». Les paroles de Darwin sont très claires, il n’a pas de preuves ! De plus, lorsqu’il élargit sa réflexion, il se demande même comment certaines structures animales ou végétales ont pu évoluer pour arriver à ce qu’elles sont aujourd’hui : « Il est sans aucun doute difficile de conjecturer par quelles gradations bon nombre de structures ont été perfectionnées (...). Bien que dans beaucoup de cas, il est des plus difficiles de conjecturer par quelles transitions les organes sont parvenus à leur état actuel ! » Alors, devant son incapacité à prouver sa théorie, Darwin préfère rejeter cette lourde responsabilité à ses successeurs. Il espère ainsi que des recherches vont se faire pour aboutir à la découverte de cette infinité de formes de transition. Aujourd’hui, 140 ans plus tard, est-ce que ses successeurs ont trouvé ce que Darwin attendait ? 2) 140 ans de découvertes n’approuvent pas Darwin À partir de 1860, tous les adeptes de la théorie de l’évolution, les évolutionnistes, commencent leurs recherches par trouver les « chaînons manquants » entre les espèces vivantes. Pour convaincre les gens de la réalité de cette théorie, il fallait absolument découvrir ces intermédiaires. Le challenge a commencé ! Les cibles de recherche allaient être les océans encore inexploités à l’époque ainsi que l’immense étendue des sous-sols terrestres. a) En ce qui concerne les océans De 1860 à aujourd’hui, les recherches ont été stériles dans stériles dans ce sens, mais fertiles dans un autre ! Pourquoi ? Les résultats étaient complètement l’inverse de ce qu’ils pouvaient attendre ! Au lieu de découvrir des êtres vivants intermédiaires de ceux qui existent déjà, ils ont mis à jour de nouvelles espèces inconnues et encore plus mystérieuses (exemple : la faune des rifts océaniques). Donc, rien qui confirme la théorie ! 33
Mais en 1938, une découverte est venue faire la joie des darwinistes : la pêche d’un poisson étrange au large des îles Comores, le coelacanthe. Ils pensaient avoir mis à jour un intermédiaire entre les poissons et les amphibiens, mais son étude plus approfondie a prouvé que ce n’était pas le cas. Il s’agit en réalité d’une espèce voisine des Rhipidistiens, mais pas du tout d’un ancêtre d’amphibien (voir Science et Vie de décembre 1990, et le chapitre IV-1 de ce livre). Sans perdre espoir, les évolutionnistes ont décidé de porter leurs efforts sur le sous-sol de la terre. b) En ce qui concerne les entrailles de la terre L’exploration des entrailles de la terre pour rechercher des formes intermédiaires non pas vivantes mais fossiles était aussi l’espoir de Darwin, comme il le dit : « Seule une faible fraction de la surface de la terre a été explorée ». Il suggère ainsi qu’un grand nombre de chaînons manquants sont enfouis sous la terre et attendent d’être découverts. Cette colossale quête de fossiles aboutit en 1909 à une étonnante découverte. Les paléontologues ont mis à jour en Colombie britannique, la faune de Burgess, vieille de 600 millions d’années ! Mais là encore, au lieu de trouver des formes intermédiaires, ils n’observent que des formes actuelles connues (méduses...) ainsi que des animaux aujourd’hui disparus ! Cette découverte ne fait que compliquer le problème ! En 1947, ils découvrent en Australie la faune d’Édiacara âgée de 700 millions d’années et constituées de faunes animales connues et inconnues (voir la K7 vidéo « planète miracle » sur ce sujet, très intéressante car ces animaux étranges ont été reconstitués par images de synthèse !) mais toujours pas de chaînons ! Ainsi, depuis plus d’un siècle, des tonnes de roches et de sédiments ont été la cible de nombreux chercheurs mais en vain ! Au contraire, les recherches fossiles sur les 700 millions d’années passées sont à l’origine de conclusions étonnantes ! 3) La nature ne fait pas de saut... mais Dieu en fait ! Lorsque la vie animale est apparue dans les mers il y a quelque 700 millions d’années, quasiment tous les groupes d’animaux invertébrés que nous connaissons aujourd’hui étaient présents, comme si leur apparition était un phénomène quasi34
instantané ! En 100 millions d’années, c’est-à-dire jusqu’au Cambrien, les océans se sont peuplés d’une profusion de formes de vie : mollusques, échinodermes, arthropodes... Lorsqu’on étudie des roches plus anciennes, on ne trouve rien de ces animaux ! Il en est de même avec les plantes. Par exemple, les angiospermes, les plantes à fleurs, sont apparus de manière soudaine il y a 70 millions d’années ! ainsi, selon D. Axelrad, un botaniste : « Le groupe ancestral qui a donné naissance aux angiospermes n’a toujours pas été identifié dans les gisements fossiles ». De plus, il n’y a pas que les animaux invertébrés qui apparaissent subitement, c’est le même cas pour les vertébrés. Par exemple, les poissons apparaissent il y a 400 millions d’années, et ils sont déjà différenciés et spécialisés en groupes distincts ! Le paléontologue R. Barnes a conclu en ces termes : « Les gisements fossiles ne disent rien sur l’origine évolutive des phylums et des classes. Les formes intermédiaires soit n’existent pas, soit restent à découvrir, soit n’ont pas été reconnues ». Si on revient à Darwin, sa devise était : « La nature ne fait pas de saut ». Cet axiome peut être considéré vrai si on considère que c’est le hasard qui guide la nature. Mais les faits prouvent que cet axiome est faux : la nature fait bien des sauts ! Donc ce ne peut être le hasard qui guide cette nature, mais quelqu’un d’autre... L’absence de ces innombrables formes intermédiaires a poussé les paléontologues à se rendre à l’évidence et à reconnaître que les espèces vivantes sont apparues au cours des temps non pas progressivement comme le pensait Darwin mais de manière ponctuelle. Ainsi, comme le dit le scientifique Howard Gruber dans son livre : « Darwin on man » : « La nature ne fait pas de saut mais Dieu en fait ». 4) Désespoir des évolutionnistes a) Une théorie qui essaye d’expliquer une autre théorie Toutes ces données concernant le fait que l’évolution des êtres vivants s’est déroulée par sauts et non pas graduellement remet en cause la théorie de Darwin. De fervents évolutionnistes comme l’américain Stephen Jay Gould ont reconnu cette faiblesse. La théorie initiale de Darwin a en conséquence été modifiée et réactualisée à la lumière des connaissances et des 35
découvertes actuelles. Ainsi, S.J. Gould est à l’origine d’une nouvelle théorie évolutionniste réadaptée : « La théorie de l’évolution à équilibres ponctués », qui tente d’expliquer ces sauts de la nature. Lors de la publication de cette dernière théorie américaine des équilibres ponctués, le journal britannique « The Guardian » a publié un article à la une qui mettait à jour cette faiblesse de la théorie de Darwin : « Au cours des dix dernières années, les géologues ont trouvé des couches de roches qui re-couvrent toutes les divisions des 500 derniers millions d’années et elles ne contiennent aucune forme de transition » (26 novem-bre 1978). Une théorie qui essaye d’expliquer une autre théorie! Vous vous rendez compte qu’à la fin on va de suppositions en suppositions sans jamais rien de concret à l’appui ! b) « Notre imagination doit combler de très grands vides » Le biologiste français Cuvier dont des rues à Paris portent le nom, écrivait : « Si les espèces ont changé par degrés, on devrait trouver des traces de ces modifications graduelles, et (...) jusqu'à présent cela n’est point arrivé ». Le paléontologue François Pictet reprochait ces faits à Darwin : « Pourquoi ne trouve-t-on pas ces gradations dans les gisements fossiles, et pourquoi, au lieu de collecter des milliers d’individus identiques, ne trouve-t-on pas plus de formes intermédiaires ? » en réponse à ces critiques, Darwin a dû modifier plus de cinq fois son premier livre ! Et, à la fin, ne trouvant pas quoi dire, Darwin répondait : « Notre imagination doit combler de très grands vides ». Chers lecteurs, les faits historiques sont devant vous ! Même Darwin est à bout ! Mais pourquoi est-ce que les adeptes de cette théorie continuent-ils à vous l’enseigner ? Car il existe deux phénomènes proposés par Darwin qui ont été découverts : l’action de la sélection naturelle et la présence de quelques formes intermédiaires fossiles. 5) Le point d’appui des évolutionnistes a) La sélection naturelle Le plus bel exemple de sélection naturelle connu est celui de la phalène du bouleau, un papillon d’Europe. Dans les campagnes de l’Angleterre, ce papillon blanc se protégeait des 36
oiseaux prédateurs par camouflage. Du fait qu’il était blanc et qu’il vivait sur les troncs blanchâtres de l’arbre bouleau, il était à l’abri des attaques car les oiseaux ne pouvaient le distinguer. Ce papillon existait aussi en noir mais vous comprenez qu’un papillon noir sur un arbre blanc est la cible parfaite des prédateurs. La forme « phalène noire » était donc très rare car elle était exterminée sans cesse par les oiseaux. Mais lorsque des usines se sont installées dans campagnes, on s’est aperçu d’un phénomène étonnant ! La forme papillon noir était devenue plus nombreuse que la forme papillon blanc ! Pourquoi ? L’observation des bouleaux a montré que les troncs s’étaient noircis à cause des dépôts des rejets volatiles des usines. À ce moment-là, les papillons blancs qui étaient les plus nombreux sont devenus la proie des oiseaux alors que les papillons noirs qui étaient rares ont vu leur population s’accroître car leurs prédateurs avaient du mal à les distinguer sur les troncs noirs des arbres. La sélection naturelle dans cet exemple montre qu’elle a favorisé le développement d’une espèce mutante rare, le papillon noir, au dépens de l’espèce originelle, le papillon blanc ! Voilà la prétendue preuve qui démontre que la sélection naturelle explique l’origine de tous les fantastiques êtres vivants qui peuplent notre planète ! C’est un peu fort, vous ne trouvez pas ? Mais ce n’est pas fini ! b) Les quelques formes intermédiaires connues Ce sont l’archéoptérix, les Rhipidistiens, Ichtyostéga ou les formes évolutives du cheval. En réalité, ces découvertes sont totalement insuffisantes. Pourquoi ? D’une part dans le passage reptile-oiseau, l’archéoptérix ne représente qu’une seule forme intermédiaire alors que, si c’est le hasard qui gouverne l’évolution, il aurait fallu des centaines, voire des milliers de formes intermédiaires entre eux. Mais personne ne les a découvertes, malgré les incroyables moyens qui ont été déployés ! D’autre part, dans le cas du cheval, comment expliquer qu’on arrive à trouver les dix genres qui séparent Équus, le cheval actuel, d’Éohippus, son ancêtre, alors qu’on arrive pas à trouver les milliers de formes ou plus qui devraient exister entre les mammifères terrestres et la baleine, par exemple ! En comparaison, c’est comme si vous arriviez à trouvez une aiguille dans une botte de foin et que vous n’arrivez pas à 37
trouver le foin ! On ne découvre pas ce qui devrait être gigantesque mais on découvre d’infimes détails ! Mais, de plus, la perfection de ces quelques formes intermédiaires montre que ces passages évolutifs ne sont pas le fruit du hasard, mais au contraire des phénomènes absolument précis et calculés comme vous le verrez dans la suite de cet ouvrage.
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IV LE HASARD, AVEUGLE PAR DÉFINITION, SERAIT PASSÉ MAÎTRE DANS LA PERFECTION 1) L’œil, un organe parmi d’autres, a suffi à perturber Darwin «Il est sans aucun doute très difficile de conjecturer par quelles gradations bon nombre de structures ont été perfectionnées». Par ces lignes, Darwin avoue que toutes les transformations hasardeuses qui atteignent les êtres vivants ne se font que dans un seul sens: celui du perfectionnement. Dans son livre, il dit encore : « Les adaptations biologiques présentent une perfection de forme et de coadaptation qui suscite à juste titre notre admiration ». C’est étrange, n’est-ce pas ? En général, le hasard donne naissance à de l’incohérence et non pas à de la perfection ! au jeu des chiffres et des lettres, par exemple, il est extrêmement rare, voire impossible, que huit lettres sorties du jeu et disposées côte à côte au hasard forment un mot français compréhensible ! Le plus souvent, c’est le contraire qui arrive ! Darwin a donc été fortement critiqué lorsqu’il a proposé le hasard comme origine de la perfection des êtres vivants, et en lisant ses écrits, on remarque que lui-même était incertain face à ses propres propositions. «Il semble absurde, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l’œil, avec toutes les inimitables dispositions qui permettent d’ajuster le foyer à diverses distances, d’admettre une quantité variable de lumière et de corriger les observations sphériques et chromatiques (...) J’ai trop bien senti moi-même la difficulté pour être étonné que d’autres hésitent à étendre aussi loin le principe de la sélection naturelle». Deux ans après la publication de son livre, Darwin a des doutes quant aux explications qu’il propose pour sa théorie ! Comment le hasard aurait-il pu être à l’origine de la conception d’organes aussi formidablement perfectionnés? L’exemple de l’œil est l’un des plus frappants et Darwin le reconnaît puisqu’il dit: «Encore aujourd’hui, l’œil me donne des sueurs froides!» Effectivement, expliquer la disparition de la forme blanche de la phalène du bouleau par la sélection naturelle est une chose, mais vouloir l’adapter pour expliquer l’origine de cet organe fantastique qu’est l’œil en est une autre, et de taille en plus ! Le 39
zoologue Pierre-Paul Brassé dit à ce sujet : « Quiconque endosse la conception aléatoire de l’évolution admet que l’œil et l’oreille, pour devenir ce qu’ils sont, nécessitèrent des milliers et des milliers de hasards heureux, synchronisés aux besoins de leur fabrication. Quelle est la probabilité d’une réussite si merveilleusement fortuite ? » Le biologiste Cuvier dit à ce propos : « Croire que des mécanismes organiques coordonnés de manière aussi complexe étaient apparus par « hasard » ou par « accident » est littéralement inconcevable ». Alors comme Darwin n’a rien d’autre à proposer que le hasard, voilà sa solution de fuite : « Quiconque croit qu’une forme ancienne a été subitement transformée par une force ou une tendance interne (...) sans pouvoir présenter l’ombre d’une explication quant à ses coadaptations si compliquées et si merveil-leuses (...), c’est, selon moi, quitter le domaine de la science pour rentrer dans celui des miracles ». Nous y voilà enfin! Après avoir reconnu l’absence de formes intermédiaires innombrables et l’illogique explication du hasard, Darwin, à bout de forces, nous introduit dans le monde des miracles pour expliquer la vie ! Il est vrai que l’on a affaire à des miracles quand on étudie l’œil par exemple, mais il y a un point dans sa phrase que je conteste : selon moi, il n’y a pas de séparation entre la science et Dieu. Qu’est-ce que la science ? La science est faite pour dé-crire et expliquer les phénomènes naturels, en d’autres termes, comment Dieu a conçu la nature. Décrire le fonctionnement de l’œil, c’est quoi pour vous ? Parler de science ou de Dieu, pour moi c’est pareil ! Discuter de science, c’est en fait, indirectement, discuter de Dieu, car je considère que notre œil est un miracle. Donc parler de science, c’est parler de miracles. Même des biologistes actuels comme Mayr le reconnaissent puisqu’il a dit : « Croire qu’une mutation d’une telle importance pourrait produire un nouveau type viable (...) revient à croire aux miracles ». En fait, il est évident qu’un nombre incroyable de phénomènes dans la nature ne peuvent être expliqués par l’intervention du hasard. Je vais vous en citer quelques uns. 2) Les mystères inexpliqués de la nature a) Un zoologiste anglais de l’université de Cambridge le professeur Tilhyard a fait remarquer que : « L’appareil 40
copulateur de la libellule mâle est une des structures les plus remarquables du règne animal (...) L’appareil de la libellule mâle n’est homologue à aucun autre organe connu dans le règne animal ; il ne dérive d’aucun organe préexistant : son origine, donc, reste un mystère total ». b) Je cite Asa Chander, un parasitologue : « Il serait difficile, sinon impossible, d’expliquer pas à pas les détails du processus de l’évolution par lequel certains des parasites les plus spécialisés ont atteint leur condition actuelle ». C’est le cas par exemple du crustacé sacculina ou de la douve du foie. c) Aucun évolutionniste ne peut expliquer l’origine du mimétisme et des colorations protectrices admirables que peuvent développer certains insectes ou certaines plantes : vous croyez que c’est une feuille, mais c’est un papillon ; vous pensez avoir une branche d’arbre dans la main alors que c’est un insecte phasme ; vous avez l’impression d’avoir devant vous une abeille ou une araignée mais ce ne sont que des feuilles d’orchidée ! Qui a « peint » les zèbres en blanc et noir ? Chaque zèbre a une coloration sur son corps différente de l’autre. Elle est telle une empreinte digitale, spécifique de chaque zèbre ! Mais le mystère de ces bandes noires et blanches a été élucidé. Lorsqu’un prédateur comme le lion vient à attaquer un troupeau de zèbres, la multitude de ces bandes noires et blanches trouble la vision du lion qui ne sait plus où donner de la tête ! Le temps qu’il reprenne ses sens, les zèbres sont loin ! d) Les incroyables adaptations des plantes carnivores. Je cite Lloyd, un botaniste : « En ce qui concerne l’origine et l’évolution des plantes carnivores, cependant si intriguantes pour l’esprit que puissent être ces questions, on ne peut pas dire grandchose, et je n’ai pas essayé non plus d’en discuter. La façon dont ont pu évoluer les organes de capture très spécialisés semble jeter un défi à nos connaissances actuelles ». e) L’univers de la cellule était complètement inconnu à Darwin, mais il est à notre portée au 20è siècle. En réalité, les mots sont faibles pour décrire la fantastique perfection du monde cellulaire : c’est un monde infiniment petit mais infiniment plus complexe, plus ingénieux et plus parfait que le monde visible à l’œil nu ! Dans la cellule, il y a une machinerie dont la technologie dépasse de très loin la technologie humaine. Et ce 41
qu’il y a de plus étonnant c’est que cette machinerie est d’une extrême petitesse ; en d’autres termes, la cellule est une usine miniature ultra-perfectionnée comme l’homme n’a jamais pu imaginer et fabriquer! Pendant un moment, les hommes ont cru pouvoir écarter Dieu de leurs conceptions de la Vie, mais avec l’étude de la cellule, c’est leur orgueil qui en a pris un coup : la signature de Dieu est encore plus présente dans l’infiniment petit! Le combat spirituel entre les hommes de science et Dieu n’a pas dépassé un round : l’écrasante supériorité de Dieu est indéniable car sa Suprématie est plus qu’évidente... Échec et mat! Demandez aux évolutionnistes de vous expliquer l’origine de la cellule et donc de la vie. Comment cette perfection d’ingéniosité inégalable s’est-elle formée ? Je laisse un prix Nobel, Francis Crick (co-découvreur de l’ADN), répondre dans son livre « Life itself » : « Un honnête homme armé de tout le savoir dont nous disposons actuellement ne pourrait aboutir à une autre conclusion : dans un sens, l’origine de la vie apparaît presque aujourd’hui comme un miracle, tant sont nombreuses les conditions qu’il aurait fallu avoir satisfaites pour la mettre en marche». Tous ces exemples de mystères inexpliqués et bien d’autres encore sont considérés par les évolutionnistes comme des cas particuliers ! Comme ils sont incapables d’expliquer ces phénomènes miraculeux par le hasard, alors ils préfèrent les mettre de côté. Ainsi, le biologiste Wardlow dit à ce sujet : « Le fait qu’il y a un très grand nombre de ces cas particuliers, à la fois dans le règne animal et le règne végétal, qui ne trouvent pas de place satisfaisante dans l’omnibus de la doctrine évolutionniste est incontournable ». Chers lecteurs, vous vous rendez compte que les évolutionnistes n’arrivent pas à expliquer l’apparition te l’origine de nombreux êtres vivants, pourquoi alors seraient-ils en mesure de trouver comment est apparu l’homme ? Toutes ces faiblesses de la théorie de l’évolution ne sont pas mises au jour au grand public car cela remettrait trop en cause les idées qu’ils ont sur l’origine de l’homme. Mais là, encore une fois, les évolutionnistes ne veulent pas le reconnaître et préfèrent se prouver qu’ils étaient bien des singes il y a cinq millions d’années ! Pour ma part, je ne vois pas quel mal il y a à reconnaître que l’homme a pour ancêtre Adam et non pas un singe ! En 1980, le British Muséum a publié un ouvrage qui s’intitule: «La place de l’homme dans l’évolution» où il est dit que: «aucun des 42
fossiles pris en considération n’est l’ancêtre de l’homme!» Ils n’arrivent donc pas à trouver qui est notre ancêtre?
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III UNE ÉVOLUTION GUIDÉE DE MANIÈRE SAVANTE: CELLE DU CHEVAL Introduction: la Main invisible Dans le chapitre I, nous avons étudié la fameuse «sortie des eaux», nous allons maintenant faire un bond de plusieurs millions d'années pour porter notre attention sur un animal qui nous est bien utile: le cheval. Nous allons voir comment cet animal a été remarquablement remanié par une Main invisible au cours de son histoire évolutive! Nous allons traiter ici, de façon concise, l'histoire phylogénétique du cheval, c'est-à-dire de son évolution depuis ses origines jusqu'à nos jours. Cet exemple est souvent choisi car il montre bien les adaptations que peut adopter un animal face à un milieu sans cesse changeant. Admirons les extraordinaires stratégies adaptatives développées par le cheval au cours de son histoire, qui lui ont permis de survivre jusqu'à ce jour pour devenir «la plus belle conquête de l'Homme». À travers cet exemple, il apparaît nettement qu'une Main invisible a su magnifiquement transformer le cheval au cours de millions d'années! 1) Le cheval: un animal façonné pour courir Le cheval actuel, qui appartient au genre des Équidés, possède des membres allongés et souples avec de nombreux muscles et ligaments. Ces caractéristiques anatomiques donnent à ses membres un effet «ressort» lors d'une course. De plus, ses pattes antérieures ne sont capables que de mouvements d'avant en arrière. Toute l'anatomie des membres du cheval nous indique qu'ils sont «adaptés» à la course! Voilà encore un terme souvent utilisé par les Évolutionnistes: «adapté», c'est-àdire «fait pour»! Autrement dit, dans notre exemple, le cheval a des pattes «faites pour» la course! Mais tout esprit sensé va se dire: «Mais faites par qui?» Est-ce le cheval, ici, qui a réfléchi à la manière dont doit être l'organisation anatomique de ses pattes la mieux appropriée pour courir? «Bien sûr que non!» vous répondra-t-on. Le cheval n'intervient aucunement par son raisonnement, s’il en a un, pour décider de son organisation anatomique et de celle de sa descendance! En biologie, si vous dites qu'une structure adaptée est «faite 44
pour...», certaines personnes vous qualifieront de finaliste. En effet, pour ces biologistes non finalistes, une structure adaptée est une structure sélectionnée par la sélection naturelle, sur un éventail d'autres structures toutes issues de mutations génétiques hasardeuses! Selon eux, par exemple, la patte d'Équus (le cheval moderne) a été sélectionnée sur un éventail d'autre types de pattes possibles! On vous dira donc, qu'en fait, le cheval au cours de son histoire évolutive, a uniquement subi! Effectivement, selon eux, ce serait les pressions exercées par le climat, le milieu, la nourriture... qui auraient sélectionné les mutations accidentelles les plus avantageuses pour modifier la morphologie du cheval! Ainsi, sans rien comprendre à ce qui lui arrive, le cheval voit son corps, ses pattes, sa dentition changer au cours du temps sans qu'il puisse intervenir! Il est donc le témoin innocent de métamorphoses qui se sont opérées sur lui pendant plusieurs millions d'années! S'il pouvait parler, il aurait peut-être son mot à dire? Mais pourquoi? Puisque toutes ces modifications et ces transformations qu'il subit sont à son avantage! Au contraire, s'il pouvait parler, il dirait même merci à Celui qui commande toutes ces transformations! Ainsi telle une pâte à modeler, le cheval a été au cours du temps le jouet d'une Main invisible qui l'a façonné pour qu'il ait toujours les adaptations nécessaires à sa survie dans les différents milieux et climats qu'il a connus! Cette Main invisible qui a commandé ces étonnantes transformations, a ainsi empêché la disparition du cheval. En réalité, le cheval lui doit beaucoup! Tel un artiste, cette Main invisible a modelé cet animal au cours de son histoire à l'aide d'outils que l'on appelle aujourd'hui mutations, c'est-àdire que Dieu a procédé à des réarrangements génétiques précis et bénéfiques pour le cheval. En clair, après avoir créé le plan génétique d'architecture de l'organisation morphologique et fonctionnelle du cheval, Dieu fait quelques retouches à ce plan pour modifier à certains moments le plan de construction des dents et à d'autres moments, celui de la patte...! Nous répondrons donc aux biologistes en leur disant que vous êtes obligés de raisonner d'un point de vue finaliste car les mutations sont trop bien choisies, trop bien faites pour qu'elles soient le fruit du hasard! Ainsi en utilisant les calculs mathématiques de probabilités, il est strictement impossible que ce soient des mutations issues du hasard qui sont à l'origine de 45
la formidable et intelligente évolution des êtres vivants qui s'est déroulée pendant près de 3 milliards d'années sur notre terre! Les faits le prouvent! Pour cela, certains biologistes clairvoyants sont arrivés à parler de notion d’orthogenèse dans l'évolution, c'est-à-dire d'évolution finaliste! Ils sont arrivés à dire que l'évolution des êtres vivants avait un but! Enfin! Ceci évoque en moi le souvenir d'un cours de paléontologie des vertébrés, dans lequel le professeur disait: «À l'origine, l'ancêtre du cheval avait un dos convexe, c'est-à-dire bombé, puis au cours de son évolution, il y eut disparition de cette convexité pour faire apparaître une concavité pour... pouvoir loger un homme!» Pour prouver que cette évolution est guidée, nous allons nous intéresser à l'étonnante évolution des pattes du cheval ainsi qu'à celle de sa dentition très particulière, comme vous verrez! 2) La remarquable évolution des pattes des Équidés Le plus ancien ancêtre du cheval remonte à 50 millions d'années. Depuis, différentes formes d'Équidés se sont succédées. On peut les résumer dans un tableau. (MA = millions d'années) Nom Époque Court sur Course Milieu Hyracothérium 50 MA 4 doigts Digitigrade à Milieu boisé coussinet Mésohippus 37 MA 3 doigts Tridactyle à Milieu boisé souplesse latérale Mérychippus 17 MA 1 doigt Tridactyle rigide Steppes Pliohippus 2 MA 1 phalange Monodactyle Steppes Équus 7000 ans 1 ongle Monodactyle Prairies Hyracothérium: Ses membres reposant sur des coussinets lui conféraient un bon équilibre! Mésohippus: cette souplesse des pattes lui était nécessaire pour lui permettre des changements de direction faciles en milieu boisé! Tout est calculé! Mérychippus: il ne court que sur un doigt dont les phalanges se sont allongées et dont l'extrémité se recouvre d'un sabot, qui correspond en fait à un développement de l'ongle! Cette adaptation permet une course plus rapide dans les steppes! Pliohippus et Équus: les pattes n'ont plus qu'un seul doigt très développé, flanqué de deux stylets, qui sont les vestiges des deux doigts latéraux de Mérychippus. En fait, les phalanges de 46
ce doigt unique se sont encore allongées et la patte repose maintenant sur le sol par la troisième phalange qui supporte seule le poids du corps! Cette adaptation permet le galop sauté! Vous vous rendez compte, entre 50 et 2 millions d'années, ces animaux ont sans cesse allongé un seul de leurs doigts jusqu'à ce que le cheval puisse courir sur un ongle! Est-ce vraiment ces animaux qui ont décidé de modifier la forme de leurs pattes? Ainsi, ces quatre types de pattes que nous venons d'étudier sont adaptées, c'est-à-dire faites pour courir dans quatre milieux différents! Par comparaison, c'est comme si vous preniez une Jeep pour rouler en forêt, puis une formule 1 pour rouler sur le goudron! En fait, grâce à votre intelligence, vous décidez du choix de la voiture la mieux appropriée pour rouler sur un terrain particulier! Le cheval fait plus fort que vous car lorsqu'il est passé d'un milieu boisé à un milieu de steppes, il n'a pas changé de voiture pour se déplacer mais il a modifié la structure de ses propres pattes! Bien sûr que ce n'est pas lui qui est à l'origine de ces étonnantes modifications! Celui qui l'a créé lui a modifié la forme de ses pattes pour qu'il soit toujours performant dans sa course et ceci quel que soit le milieu dans lequel il vit! Heureusement, car ceci a permis au cheval d'avoir une place très importante dans l'histoire de l'Humanité! 3) L'étonnante évolution de la dentition des Équidés a) De Hyracothérium à Mésohippus: les mangeurs de feuilles Entre 50 et 20 millions d'années, ces équidés vivaient en milieu boisé et se nourrissaient des feuilles des arbres. On peut étudier leur dentition aujourd'hui grâce aux restes fossiles de ces animaux que l'on a retrouvés. On a pu ainsi observer que ces animaux avaient des dents à croissance limitée (bunodonte), c'est-à-dire que lorsque leurs dents arrivaient à une certaine longueur, elles s'arrêtaient de pousser. C'est ce que l'on retrouve chez nous, les humains. Jusque-là, rien d'extraordinaire! b) De Mérychippus à Équus: les brouteurs Il y a 20 millions d'années, Mérychippus vivait dans une région du monde où il y eut des changements climatiques importants. Le froid s'installa et eut pour effet de faire disparaître les forêts pour laisser place à des steppes. Dans ce type d'environnement, le cheval de l'époque n'avait plus que des 47
graminées, c'est-à-dire de l'herbe à manger. Mais le problème est que ces graminées contiennent de la silice (du sable), qui a un effet abrasif (qui use les dents). À force de manger de l'herbe, ces animaux avaient leurs dents limées! Mais encore un fois, grâce à une mutation venue du Ciel, et au bon moment, Dieu a modifié la dentition du cheval! Effectivement ses dents sont passées d'une croissance limitée à une croissance continue (hypsodontie)! N'est-ce pas phénoménal? Les dents du cheval poussent non-stop! Mais rendez-vous compte que c'est au moment où le cheval n'a plus que de l'herbe à manger que, comme par hasard, ses dents se sont mis à pousser continuellement! La coïncidence est trop parfaite pour qu'elle soit due à Monsieur Hasard, n'est-ce pas? Vous voyez ce que je veux dire? Mais ce qui est encore plus extraordinaire, c'est que même la vitesse de croissance de ses dents est calculée! Pourquoi? Car si ces dents grandissaient trop vite, elles pourraient déformer la gueule du cheval et, au contraire, si elles ne poussaient pas assez vite, à force de manger cette herbe siliceuse, elles s'useraient et le cheval n'aurait plus que ses gencives pour mâcher! Ce qui poserait un problème, n'est-ce pas? Mais non, pas de problème puisque Dieu ne fait rien au hasard! Il a calculé la vitesse de croissance des dents du cheval pour qu'elle corresponde à la vitesse d'usure! En d'autres termes, la hauteur des dents reste constante puisque la quantité de dents usées correspond à la quantité de dents régénérées! Le cheval a ainsi été sauvé de la famine car avec toutes les dents usées, je ne vois pas comment il aurait pu faire pour manger... à moins de boire de la soupe! Maintenant, en termes techniques, voilà comment les Évolutionnistes expliquent cette fantastique adaptation de la dentition du cheval: sur les milliers de gènes existant chez le cheval, le hasard procède à des réarrangements génétiques précis sur des gènes précis à un moment précis de l'histoire du cheval! Trop d'évènements précis pour être apparus par hasard! Comme si le hasard était intelligent et veillait à modifier la dentition du cheval pour lui éviter de mourir de faim! Soyons réalistes, Dieu est généreux! Il crée des créatures et veille à leur survie de manière étonnante! Pour conclure: en étudiant l'évolution du cheval, on voit que son évolution a été guidée de manière surprenante pour faire de lui un don offert par Dieu aux hommes! 48
VI À L'ORIGINE DE L'HOMME: ADAM OU UN SINGE ? 1) Pourquoi descendre du singe? a) Du rejet de l'Église au rejet de Dieu Pendant des siècles, on a toujours accepté que les Hommes sont tous les fils d'Adam mais il y a près de 150 ans, l'idée que l'Homme descendait du singe a surgi dans les esprits. Nous allons essayer de comprendre pourquoi et si ceci est vraiment la vérité. Tout le problème est issu du fait que pendant plusieurs siècles, la civilisation occidentale a été désabusée par la domination d'une Église qui empêchait le progrès scientifique. Brûler au bûcher était quasiment la destinée de tout scientifique de l'époque! Lassée de l'autoritarisme de la religion chrétienne, cette civilisation a voulu donner une explication non-divine à l'origine de l'Homme pour se débarrasser de Dieu et de sa religion. En 1859, Charles Darwin publie son célèbre ouvrage «L'origine des Espèces» dans lequel il développe sa fameuse théorie de l'évolution des êtres vivants. Ainsi les travaux de Darwin furent le signal de départ. Cette théorie de l'évolution qui consiste à dire que tous les êtres vivants appartiennent à une même famille, les scientifiques du 19è siècle décidèrent de l'appliquer à l'Homme! Il ont alors fini par dire que «l'Homme descend du singe»! Depuis, ceci s'ancra dans les esprits pendant des décennies! Pendant plus d'un siècle, la réponse à «d'où vient l'Homme?» était «l'Homme descend du singe!» b) La science tirée par les cheveux! Il est vrai que lorsqu'on observe le singe et l'Homme, on remarque de nombreuses similitudes; mais de là à dire que nous descendons du singe...?! Cette proposition est-elle fondée? À partir du moment où les scientifiques de l'époque avaient une soi-disant réponse à l'origine de l'Homme, une manipulation obscure va se mettre en place! Toutes les découvertes d'ossements d'hommes préhistoriques sont interprétées avec la connotation homme/singe! Pourquoi? Il fallait que toutes les découvertes tendent à confirmer que l'Homme était bien issu du singe! Comprenez bien que la théorie de l'évolution est une 49
théorie relativement solide car basée sur de nombreuse preuves, mais ceci lorsqu'elle s'adresse à l'ensemble des êtres vivants... sauf l'Homme! Or les scientifiques de l'époque savaient très bien qu'il n'y avait pas de preuves qui puissent permettre d'appliquer cette théorie à l'Homme... alors, il fallait en inventer. Après tant d'années, ils avaient enfin une explication non-divine à l'origine de l'Homme, il ne fallait pas la perdre! Surtout qu'ils n'avaient que celle-là à proposer! Je vous donne un exemple. Pendant un cours de paléontologie de licence de sciences naturelles, le professeur nous présenta une diapositive sur laquelle étaient représentés des hommes préhistoriques vivant dans une forêt. Une étudiante présente dans l’amphithéâtre demanda alors: «Excusez-moi, monsieur, mais comment sait-on qu'ils avaient le corps recouvert de poils?» Après un temps de réflexion, il répondit: «À vrai dire, on ne le sait pas!» Ainsi vous voyez cette tendance qu'on certains scientifiques à vouloir faire correspondre les hommes préhistoriques à des hommessinges! Sans vouloir offenser personne, si vous couvrez de poils un homme, vous verrez qu'il ressemble à un singe! Mais pourtant c'est un homme! c) La flagrante supercherie de 1912 Il s’agit du cas de l’affaire de l’homme de Piltdown. En 1912, des évolutionnistes désireux de trouver la preuve que les « hommes-singes » ont bien existé n’ont pas eu de scrupules à rafistoler un crâne humain ! Ils ont fabriqué un crâne constitué de parties humaines et d’autres parties issues du crâne du chimpanzé ! Pendant 40 ans, tout le monde a été dupe personne ne s’est douté de quoi que ce soit ! ? Ce crâne a été accepté comme authentique ! Ce n’est qu’en 1953, grâce aux techniques modernes, que l’on a pu se rendre compte de la supercherie ! Cette partie de l’histoire est souvent cachée car elle montre bien que cette théorie de l’origine simiesque de l’homme n’est qu’un château de cartes, sans fondation et sans preuves rationnelles, logiques et tangibles. 2) Les réponses de la paléontologie: «Pas d'ancêtre singe!» a) Le singe aux oubliettes En fait, les recherches de plus en plus poussées sur l'origine 50
de l'Homme ont écarté l'idée que l'Homme puisse descendre du singe! Ainsi, lors de l'introduction de son cours, un de mes professeurs de paléontologie a dit: «Dire que nous avions une grand-mère guenon est complètement absurde. Nous ne descendons pas du singe mais nous avons un ancêtre commun!» Vous voyez, maintenant, on ne conçoit plus les choses de la même manière qu'il y a 50 ans, l'Homme ne descend plus du singe! Ce fait est unanimement reconnu par les scientifiques bien qu'il soit encore ancré dans certains esprits! La conception «l'Homme descend du singe» a pris un mauvais coup! Et ce n'est pas le premier comme vous allez le découvrir! Cette prétendue vérité scientifique commence à reculer! Récemment, le magazine scientifique Eurêka d’octobre 1997 présentait un arbre généalogique dans lequel on voit très bien que les singes et les hommes sont des espèces à part. Ceci a été prouvé à l’aide de données anatomiques et génétiques. De même, le magazine Science et Vie Junior de janvier 1997 a écrit un article dans lequel on voit le célèbre dessin qui représente un singe marchant à quatre pattes suivi d’un singe bipède, puis d’un homme mi-singe, et enfin de l’homme moderne. Eh bien, ce dessin est tamponné de la marque « FAUX » pour nous faire comprendre que cette vision des choses « l’homme descend du singe » est aujourd’hui réfutée et donc n’est plus valable. On est donc arrivé à dire que l'Homme et le singe ont un ancêtre commun. Ce n'est plus la même chose! Ainsi le singe a une histoire évolutive à part, et l'Homme une histoire évolutive à part! L'Homme n'a jamais été singe! Toute la communauté scientifique reconnaît donc que l'Homme n'a pas d'ancêtre singe, mais alors qui est son ancêtre? Doucement, on se rapproche de l'inévitable vérité divine! b) L'ancêtre introuvable Ces découvertes sont donc un coup dur pour certains car elles remettent en cause plus d'un siècle d'une conception de l'Homme qui, maintenant, s'avère fausse! Ils ont voulu éliminer Dieu dans l'explication de l'origine de l'Homme mais force est de constater que les faits tendent à revenir vers une explication qui concorde avec l'explication divine de l'origine de l'Homme! Mais certains acharnés ont redoublé d'efforts pour combattre cette idée. Ainsi ils se sont mis à la recherche de cet ancêtre 51
commun. Bingo! Ils découvrent en Égypte, une créature qui paraît être cet ancêtre commun; ils vont l'appeler l'Aegyptopithécus. Mais voilà, quelques années plus tard, leur bonheur s'écroule: ils découvrent d'autres ossements et se rendent compte que l'Aegyptopithécus n'est pas cet ancêtre commun tant attendu! En fait, les choses se sont compliquées, et tout cela devient un véritable casse-tête pour les paléontologues! Pour preuve, citons ce qu'a dit Yves Coppens, Professeur au collège de France et paléontologue de renommée mondiale, dans une interview pour le magazine «l'Express» du 3/08/95, intitulée «Ce qu'on ne sait pas»: «C'est la pagaille dans le berceau de l'Homme! On le sait depuis quelques années, grâce aux découvertes de la paléontologie, les ancêtres de l'homme sont les australopithèques, des sortes de «préhumains», des hominiens qui se comportaient déjà un peu comme des humains, mais qui possédaient encore des caractères de singe. Mais plus on trouve des bouts d'os fossiles, plus on est confronté à des préhumains différents: il y a maintenant l'Australopithécus afarensis, le ramidus, l'éthiopicus, le boséi, l'africanus et un nouveau, le tout dernier de la famille, que nous venons de découvrir grâce à une de nos fouilles et qui est âgé de plus de 3 millions d'années. Trop de monde! (...) Qui est à l'origine de qui? L'arbre des espèces ne cesse de se ramifier... et notre filiation est un vrai casse-tête!» Pour un croyant, quelle est la réponse à ce casse-tête? C'est là que la foi et la science se rejoignent et se complètent: Dieu a créé la vie sur terre et pendant des millions d'années, Il a fait évoluer les êtres vivants qui peuplent la terre. Ainsi, Lui seul, guide cette évolution de la vie en l'adaptant au milieu dans lequel elle se trouve. En fait, pendant des millions d'années, Dieu a préparé les êtres vivants à la venue de l'Homme. Alors, à un moment de cette histoire, Dieu a créé Adam et Ève puis Il les a fait descendre sur terre. En arrivant sur cette merveilleuse planète, l'Homme allait trouver des êtres vivants végétaux et animaux mis à son service! Comme l'homme est soumis à toutes les lois physiques terrestres, on peut penser qu'il est alors soumis à une autre loi terrestre: à la loi de l'évolution, dont le but est ici d'adapter l'homme à son milieu de vie. En réalité, toutes ces lois physiques qui existent sur terre et dans l'univers sont des lois divines imposées par Dieu et donc 52
personne ne peut y échapper. Ces lois immuables d'une précision phénoménale démontrent sans aucun doute qu'elles n'ont pu être établies que par quelqu'un dont l'intelligence, la puissance et la grandeur sont au-delà de tout ce que l'on pourrait imaginer. Même le célèbre astrophysicien H. Reeves reconnaît ce fait. Je le cite: «Cette évolution de l’univers a été gouvernée par des lois physiques, des forces qui ont combiné les particules élémentaires (les atomes, les molécules) puis ont créé les grands corps célestes... Eh bien, ces lois sont parfaitement «ajustées», elles ont les propriétés idéales, très exactement celles qu'il lui fallait pour sortir de son état initial et produire des choses de plus en plus complexes. Nos simulations mathématiques le montrent: si on avait changé un tout petit peu l'une de ces lois, l'univers serait resté dans le chaos. Ces lois sont également pertinentes partout, dans tous les points de l'univers! Et alors que celui-ci a considérablement changé, elles n'ont pas bougé au fil du temps. D'où vient cette magnifique cohérence?» (l'express, août 95) On peut donc penser qu'à partir du moment où le premier homme apparaît sur terre, une évolution humaine commence. On appellera alors ces hommes homo habilis, homo érectus, homme de Neandertal, homo sapiens... mais ce sont des hommes que Dieu a fait évoluer pour arriver à cette diversité de races d'êtres humains que l'on connaît aujourd'hui. On peut alors croire que l'homme de Néanderthal, l'homo érectus, l'homme de cro-magnon sont des fils d'Adam, c'est-à-dire des hommes mais dont l'anatomie a été quelque peu modifiée en fonction du milieu dans lequel ils vivaient. Je vous donne un exemple: si vous allez en montagne, à partir d'une certaine altitude, l'oxygène se raréfie. Votre organisme va réagir face à ce manque d'oxygène en augmentant votre rythme respiratoire. En respirant plus vite, vous allez compenser ce déficit en oxygène qui règne dans votre sang. Mais ce phénomène de régulation est de courte durée et un long séjour en haute altitude risque de créer de nombreux problèmes physiologiques et de perturber ainsi votre santé. Les scientifiques se sont pour ce fait intéressés aux habitants d'Amérique du Sud vivant dans les montagnes des Andes, c'est-à-dire en haute altitude. Ces individus devraient normalement présenter de nombreux troubles de la santé. Mais 53
ce n'est pas du tout le cas! On a découvert que ces habitants se sont adaptés à la vie en altitude! À travers cette évolution, Dieu nous montre un signe de plus de Sa part! Effectivement, ces individus ont une cage thoracique nettement plus développée que la nôtre! Cette modification morphologique leur permet de résoudre le problème du manque d'oxygène en inspirant un plus grand volume d'air! Ils vivent ainsi en altitude sans être incommodés par le mal des montagnes! Ainsi, de nos jours, on trouve des êtres humains qui présentent des caractéristiques morphologiques uniques. On comprend alors très bien qu'il ait pu exister des humains présentant d'autres caractères particuliers comme ceux que l'on a trouvés chez ces hommes préhistoriques. Un autre exemple : l’homme de Néanderthal qui a vécu il y a 100.000 ans. Le magazine Eurêka a consacré un article à ce sujet. À côté de ses ossements, les paléontologues ont trouvé des traces de sépulture indiquant que les néanderthaliens enterraient leurs morts et donc que la religion existait déjà. Il est vrai que son squelette présente quelques particularités : « Ils possédaient des jambes et des bras courts, mais ce raccourcissement de l’extrémité des membres que l’on retrouve aujourd’hui encore chez les lapons ou les esquimaux limite les déperditions de chaleur sous un climat froid ». Quand on sait qu’il y a cent mille ans, c’était l’époque glacière, on comprend que cette adaptation lui était bénéfique ! Ils avaient un nez large et proéminent. Carleton Coon, un biologiste américain nous explique qu’un nez large permet de réchauffer l’air froid ! Encore une adaptation bénéfique ! Ils étaient aussi dotés d’un front fuyant. Pourquoi ? Les paléontologues pensent que cette avancée frontale du crâne avait pour rôle de créer une couche d’air isolante entre le cerveau et le crâne pour le protéger du froid glacial ! 3) De plus en plus de découvertes qui sèment le doute chez les darwinistes a) Qui sont les australopithèques ? Une espèce de primates qui s’est éteinte Au mois de mars 1997, le magazine Science et Vie a consacré un article très intéressant sur l’homme, intitulé : « Les 54
grandes énigmes scientifiques ». Quelle découverte est venue susciter une nouvelle interrogation ? Dans le site de Swartkrans, en Afrique du Sud, des paléontologues ont retrouvé ensemble des restes fossiles d’Australopithécus robustus et d’Homo ! Si, comme le pensent certains, Homo était issu d’Australopithécus, alors pourquoi vivaient-ils à la même époque ? Homo avait cohabité pendant des milliers d’années avec un être, l’australopithèque, dont il est sensé être le descendants ! Voilà qui fait désordre ! Une telle découverte ne vient pas arranger les choses dans le désordre qui règne déjà. L’article dit alors à ce sujet : « Le problème des origines de la lignée humaine, on le voit, est loin d’être résolu ». Certains chercheurs comme B. Wood sont arrivés à penser à partir de tels faits que les ressemblances anatomiques entre les Homo et les australopithèques sont sans rapport avec un héritage commun. Mais qu’est-ce donc alors qu’un australopithèque ? La lignée des australopithèques qui a fait beaucoup de bruit pendant un moment avec la célèbre Lucy est devenu d’une complexité étonnante ! Yves Coppens, le paléontologue qui a découvert Lucy le reconnaît lui-même. Les paléontologues ont pensé que Lucy était notre ancêtre tant recherché, mais l’étude de cette lignée s’est compliquée. Depuis Lucy, ils n’arrêtent pas de découvrir de nouveaux australopithèques, tous différents les uns des autres : l’afarensis, le ramidus, l’éthiopicus, le boséi, l’africanus, le robustus, l’anamensis et le bahrelghazali ! ! Lequel parmi ceuxlà est notre prétendu ancêtre et qui sont les autres ? Le terme même d’australopithèque veut dire « singe du sud » ! Dans l’ouvrage « Comprendre et enseigner la planète terre », le chapitre consacré à ce thème s’intitule « les australopithèques : des singes bipèdes ». Dans ce même livre, à la page 240, on trouve : « Les relation phylétiques possibles » entre nous et les australopithèques établi par Y. Coppens. Et là, très clairement, on voit que ce gens n’appartient pas à la lignée humaine ! certains ont voulu faire de l’australopithèque un ancêtre de l’homme alors qu’il s’agit d’un genre de primate dont l’espèce s’est éteinte il y a environ 2 millions d’années. Les australopithèques, comme les dinosaures, ont disparu de la surface de la terre sans laisser de descendants ! Alors, les recherches continuent... 55
b) La théorie de l’origine de la bipédie est à refaire : des années de perdues ! La théorie de l’origine de la bipédie d’Yves Coppens est remise en cause. Coppens croyait que la station debout était acquise chez les ancêtres des hommes grâce à une disparition de la forêt lors de l’ouverture de la vallée du rift oriental africain, qui aurait laissé place à une savane. Sans arbres, ces prétendus ancêtres auraient été obligés de marcher à quatre pattes dans la savane, puis ils se seraient redressés pour devenir bipèdes. Cela aurait aussi eu pour conséquence la « libération de la main » pour manipuler des « outils » et donc le développement de l’intelligence ! Mais ces hypothèses sont remises en question comme le précise le magazine « Pour la science » du mois d’août 1997 : « À partir de leurs récentes découvertes en Afrique, des paléontologues sont arrivés à conclure que la bipédie s’est faite dans un environnement boisé et non dans une savane ! » Le mystère reste entier ! des années de théorie sont donc à mettre à la poubelle ! Et comme ils le disent dans cet article : « Pourquoi alors les ancêtres de l’homme se sont-ils un jour redressés ? » Encore une nouvelle question sans réponse pour ces paléontologues mais tout à fait claire pour un croyant ! c) L’évolution de l’intelligence à travers l’évolution du volume crânien : une donnée remise en cause ! très souvent, les paléontologues associent la notion d’intelligence à la notion de volume du crâne. Ainsi, vous entendez dire par les évolutionnistes que les premiers hommes avaient un volume crânien quasiment deux fois plus petit que le nôtre, puis que le crâne se serait dilaté au cours des siècles pour arriver aux 1350 cm 3 de l’homme moderne. Mais des chercheurs ont constaté le fait suivant : le magazine Science et Vie junior de janvier 1997 fait remarquer qu’il y a une « observation troublante » : il n’y a pas de lien entre le volume crânien et l’intelligence ! On trouve des êtres humains qui ont un volume crânien de 790 cm3, quasiment le même que l’on peut trouver chez des gorilles ! Et d’autres de 2000 cm3, et cela n’a aucune conséquence sur leur niveau d’intelligence ! À titre d’exemple, je vous cite Anatole France dont le cerveau ne mesurait que 1000 cm3. Son petit crâne ne l’a pas empêché d’entrer à l’Académie Française ! À l’autre extrême, l’écrivain 56
russe Tourgueniev avait un crâne de 2000 cm3 ! Toutes ces observations ne sont pas faites pour arranger les évolutionnistes qui sont de plus en plus embêtés ! On se rapproche de la vérité ! d) La complexité croissante du prétendu « arbre généalogique de l’Homme » : un véritable casse-tête La découverte de nouveaux ossements n’arrête pas de venir compliquer le prétendu arbre généalogique de l’homme (voir « Pour la science » de juin et août 1997). Surtout ne vous effrayez pas, je vais juste vous dire comment ils les ont appelés : morotopithécus, siamopithécus, ardipithécus ramidus, australopithécus anamensis, bahrelghazali, homo ergaster, homoheidelbergensis... Ouf ! Une vraie salade ! Vous comprenez donc qu’année après année, les choses se compliquent pour les paléontologues. Pour un spécialiste, c’est déjà un casse-tête comme le reconnaît Yves Coppens, alors pour quelqu’un qui ne connaît rien dans ce domaine et qui voudrait qu’on lui explique : « Quelles sont mes origines ? », alors là, c’est l’embrouille totale ! Certains refusent la réalité et préfèrent vivre en acceptant cette réponse : « On ne connaît pas vraiment nos origines mais patientez, ça va venir ! » Ils arrivent à envoyer des sondes sur d’autres planètes ou à construire des ordinateurs capables d’effectuer des millions d’opérations à la seconde, mais ils se complaisent à dire : « Je ne suis qu’un singe ayant subi une erreur génétique » ou comme le disent les défenseurs de la néoténie humaine : « Nous ne sommes que des bébés singes attardés !» Lorsque les hommes ont oublié Dieu, ils ont choisi d’autres dieux qu’ils appellent science, nature, hasard, sélection naturelle, évolution... Leur technologie atteint des summums de perfection mais le spirituel est tombé au plus bas. Je m’adresse donc à vous, lecteurs de ce livre, la réalité et les faits sont devant vous, à vous de choisir ! e) La communauté scientifique écarte de plus en plus cette théorie de Darwin Au mois de septembre 1997, le magazine « Science et Avenir » a publié un article sur l’origine de l’homme. Il nous précise qu’aux États-Unis, ce problème est crucial car un américain sur deux pense que l’homme a été créé tel qu’il est 57
aujourd’hui en une seule fois ! 48% des américains rejettent la théorie de Darwin ! C’est même arrivé à un tel point que dans certains états américains, l’enseignement de la théorie de Darwin a été interdit dans les écoles ! Coup dur pour les darwinistes, surtout quand cela vient des États-Unis, le pays symbole ! En mai 1997, j’ai assisté à une conférence à l’UNESCO à Paris, intitulée : « Science et Sens ». De nombreux savants internationaux prix Nobel de médecine, de physique et de biologie étaient présents pour donner leurs avis sur le sens de la science. La plupart reconnaissaient la présence de Dieu et son intervention dans le commandement de l’univers. Au cours de cette journée, Mme Anne Dambricourt, paléontologue française chargée de recherche au CNRS a fait un exposé à donner froid dans le dos aux évolutionnistes ! Elle a commencé son discours de manière ironique : « Certaines personnes voudraient nous faire croire que l’homme n’est qu’un singe ayant subi une erreur génétique ». Selon les évolutionnistes, l’homme n’aurait pas du exister et ce n’est que par pur hasard que le singe est devenu homme, par accident ! Elle a prouvé le contraire à partir de données paléontologiques, anatomiques, embryologiques et même thermodynamiques ! Elle a démontré qu’il était absolument impossible que la présence de l’homme soit le fruit du hasard ! Preuves à l’appui, elle a montré que l’évolution de l’homme est quelque chose de guidé, de préparé et de parfaitement calculé. Selon elle, la théorie de Darwin sera avalée, comme la physique newtonienne a été avalée par la relativité d’Einstein. Ainsi, l’émergence de chercheurs français et étrangers qui remettent en cause l’origine hasardeuse de l’homme est de plus en plus importante. Et à l’heure où je vous parle, je suis sûr que les découvertes ne vont que s’amplifier pour démentir le hasard et reconnaître l’intervention divine dans nos origines. 4) La réponse de la biologie moléculaire: «Tous la même mère: Ève!» À l'intérieur de nos cellules, il existe ce qu'on appelle des mitochondries. Ces organites sont de véritables usines qui fournissent l'énergie à nos cellules. Ces mitochondries 58
possèdent un matériel génétique et lorsqu'on étudie cet ADN mitochondrial et qu'on le compare avec de l'ADN de mitochondries issues d'êtres humains de différentes races, on constate que cet ADN est identique! Pour simplifier, si vous étudiez les mitochondries d'un européen, d'un sénégalais, d'un indonésien, d'un esquimau ou d'un aborigène australien, vous trouverez que tous ces individus ont des mitochondries parfaitement identiques! Et différentes de celles du singe ! Cette étonnante découverte a été faite par Allan Wilson. Son équipe dirige l’un des plus prestigieux laboratoires de biochimie à Berkeley en Californie. La maîtrise des techniques d’étude de l’ADN acquise par son équipe est impressionnante et fait autorité à travers le monde, comme le reconnaît le « Science et Vie » de décembre 1990. Quelle conclusion peut-on tirer d'une telle constatation? Eh bien, tout d'abord, il faut savoir que les mitochondries que nous possédons nous ont été données par notre mère car, lors de la fécondation, le spermatozoïde issu du père n'apporte pas de mitochondries. Donc, puisque toutes les mitochondries de la race humaine sont identiques et qu'elles ont toutes une origine maternelle, cela signifie que nous avons tous une même mère! Pour simplifier les choses, appelons-la: Ève! Ainsi, même la biologie moléculaire, un domaine où sont actuellement menés énormément de travaux de recherches, confirme le fait que tous les êtres humains sont issus d'une même mère! Tous les chemins mènent à Dieu! On tourne, on tourne mais on finit toujours par revenir à l'explication divine de l'origine de l'homme! 5) Tous les chemins mènent vers Dieu Un autre fait est à rajouter: il faut savoir que Dieu a changé certains hommes en singes, et ceci comme punition pour avoir transgressé les interdits de Dieu (cf. Coran 2/65). Cette donnée permettrait-elle d'expliquer quelques découvertes paléontologiques de soi-disant hommes-singes? Dieu seul le sait! La science se préoccupe aujourd'hui de connaître les origines de l'Homme, mais les découvertes paléontologiques qui sont faites continuellement sont sans cesse de nouveaux 59
rebondissements dans cette quête des origines. Une grande partie des hommes attend des scientifiques la réponse à cette question: «Sommes-nous issus du singe ou bien d'Adam?» pour savoir si finalement Dieu existe ou non. Mais ils oublient d'admirer la prodigieuse et merveilleuse création qui nous entoure. Derrière chaque être vivant, animal ou végétal, on ne peut que rester ébahi devant l'ingéniosité du Dieu créateur. Pourquoi fuir la réalité des choses? Pourquoi se dérober du temps présent et se réfugier dans les questions du passé dont nous n'aurons peut-être jamais les réponses? Et si quand bien même l'Homme avait été un singe? Dieu aurait très bien pu le faire, qu'est-ce que cela changerait? Qui serait victorieux dans cette histoire? L'évolution? Dire que Darwin avait raison? Mais cela ne change rien à la puissance créatrice de Dieu! Le singe est lui aussi une créature constituée de milliards de cellules parfaitement organisées et coordonnées, et qui n'ont pu être créées et assemblées que par Dieu. Puis son évolution supposée en homme n'a pu être que guidée et programmée par Dieu. Quelle que soit la réponse que les hommes attendent, leur retour se fera de manière inexorable. Pourquoi donc fuir la réalité divine? Pourquoi refuser d'accepter que c'est Dieu qui nous a créés? Qui sommes-nous, simples mortels, qui ne vivent qu'un instant dans l'éternité qui appartient à Dieu? Reconnaissons notre faiblesse devant sa Suprématie! Que nous l'acceptions ou non, il est le Créateur! Arrêtons d'inventer des explications non fondées pour fuir la réalité. La mort inévitable nous ramènera à Lui! L'au-delà sera le lieu des réponses à toutes les questions et bienheureux sera celui qui aura été reconnaissant envers son généreux Créateur.
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CONCLUSION Dans son ouvrage «Introduction à une histoire naturelle», le célèbre géologue C. Allègre dit: «Les premiers êtres organisés étaient sans doute des êtres unicellulaires. Pourquoi? Parce que ces êtres sont les plus simples et qu'il est logique que la vie ait commencé par le plus simple pour aller vers le plus complexe. Il est logique d'admettre que l'atmosphère primitive était composée de gaz carbonique, d'azote, peut-être d'un peu de méthane et d'ammoniac. Il est logique de supposer que la photosynthèse a permis d'utiliser le gaz carbonique et de rejeter de l'oxygène. Il est logique de penser que... Il est logique, mais pour le reste, on ne sait rien. Si ce n'est que la vie est finalement apparue assez facilement sur la terre (un milliard d'années a suffit), alors qu'elle est absente de toutes les planètes et de tous les satellites du systèmes solaire. En l'état actuel de nos connaissances, il n'est pas scientifiquement absurde d'admettre qu'entre l'inanimé et le vivant, il y a une «distance» si grande qu'elle n'a pu être comblée que par l'intervention de Dieu. Rien, dans nos connaissances scientifiques actuelles, n'interdit de le penser. Cette attitude n'a donc à mes yeux, rien de choquant». Cet ouvrage n'a pas pour but de réfuter la théorie de l'évolution. Pas du tout! Car sachez qu'il existe un conflit dans le monde scientifique entre les évolutionnistes et les créationnistes. Ces derniers réfutent la théorie de l'évolution et sont convaincus que c'est Dieu, le Créateur qui est à l'origine de cette diversité d'êtres vivants sans qu'il n'y ait eu d'évolution. Or l'étude de la biologie donne à la fois raison aux évolutionnistes et aux créationistes. Je m'explique: Dieu a créé des êtres vivants au cours de l'histoire de la terre et Il se charge de les modifier et de les adapter à un environnement en perpétuel changement. Mais comme Dieu a fait de ce monde un monde de causes, Il n'aurait pas fait apparaître ces êtres vivants spontanément mais chaque être serait issu de la transformation d'un être précédent. Du fait que les formes intermédiaires sont une réalité scientifique, on peut dire que différentes espèces animales et végétales se sont 61
succédées sur terre avec une progression logique jusqu'à donner la nature actuelle. L'hypothèse qu'ils descendent les uns des autres n'a rien d'incompatible avec la religion, mais l'idée que ces transformations soient dues au hasard, qu'on l'appelle Nature, Évolution ou Sélection naturelle, est scientifiquement impossible et contraire à toute logique. Ces étonnantes transformations et adaptations des êtres vivants prouvent l'existence d'un créateur suprême dans sa science et sa puissance. De plus, d'après les connaissances scientifiques actuelles et jusqu'à nouvel ordre, l'homme n'est pas connecté à la chaîne de l'évolution des animaux mais il possède une évolution humaine propre ayant pour point de départ, un ancêtre inconnu pour certains mais connu pour les croyants: Adam. Il se détache de la nature car elle est faite pour lui et lui est fait pour Dieu. En effet, chaque animal accomplit son rôle dans la nature et contribue à l'équilibre et à l'harmonie de la Vie. Et l'homme, à quoi sert-il? À qui sert-il? Le monde animal, végétal et minéral forment un tout au service de l'homme, mais l'homme ne sert à rien dans la Nature. Au contraire, lorsque l'homme ne respecte pas les lois divines, il est capable de détruire cette merveilleuse nature qui nous entoure. Dieu a créé ce monde pour l'homme et l'homme est créé pour connaître et servir Dieu. Ainsi, croire que les êtres vivants ont évolué pour mieux s'adapter à leur milieu n'est pas une hérésie mais au contraire, lorsqu'on essaie de comprendre l'évolution en détail, notamment sur des exemples précis, on est surpris de découvrir la Main de Dieu à travers chaque évolution animale ou végétale! La découverte de l'évolution des êtres vivants, non seulement ne remet pas en cause l'acte créateur, mais elle le projette au grand jour de façon à convaincre l'homme de la réalité et de la splendeur de Dieu! Ainsi, un croyant n'a pas à rejeter cette théorie, mais il doit plutôt l'étudier et essayer de comprendre sur quelles observations et quels faits scientifiques elle se fonde pour que son admiration pour Dieu s'accroisse, car Il a su créer et modifier Sa création d'une manière fantastique, dépassant souvent l'entendement humain. Que vous vous intéressiez à l'évolution des êtres vivants sur terre, dans les mers ou dans les airs, vous y trouverez la prodigieuse signature de Dieu. Ainsi, en cette époque où l'homme ne croit 62
qu'en ce qu'il voit et qu'en ce que prouve la science, les signes de la présence et de la manifestation de Dieu sont plus évidents que jamais! Un croyant doit comprendre que les faits et les observations scientifiques de la merveilleuse nature qui nous entoure doivent être pris comme base de réflexion. À partir de ces faits, les scientifiques émettent des théories, c'est-à-dire des explications provisoires. Dans le cas de la théorie de Darwin, pourquoi un croyant doit-il s'y intéresser? Il se trouve qu'un grand nombre de personnes pense que cette théorie est la réponse à la question de nos origines et de celle de tous les êtres vivants et donc que Dieu n'a plus sa place! Pour cela, il est nécessaire d'étudier et de comprendre cette théorie pour y voir une confirmation de l'origine divine de la Vie et se rendre compte que l'évolution des êtres vivants est admirablement guidée par un Dieu généreux. À partir de là, la question suivante est de s'intéresser à «Qu'est ce que Dieu veut de moi? Quel est mon rôle sur cette terre? Comment obtenir la réussite dans cette vie et après la mort?» Dieu a envoyé les messagers et les Livres révélés pour nous transmettre Sa volonté. «Ne voient-ils pas comment Dieu commence la création puis la refait? Cela est facile pour Dieu. Dis: «Parcourez la terre et voyez comment Il a commencé la création. Puis comment Dieu crée la génération ultime. Car Dieu est omnipotent». Il châtie qui Il veut et fait miséricorde à qui Il veut, et c'est vers Lui que vous serez ramenés. Et vous ne pourrez vous opposer à Sa puissance ni sur terre, ni au ciel; et il n'y a pas pour vous, en dehors de Dieu, ni allié ni secoureur. Et ceux qui ne croient pas aux versets de Dieu et à sa rencontre, désespèrent de Ma miséricorde. Et ceux-là auront un châtiment douloureux». Coran, L'Araignée, 19-23.
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