Installer Oracle Database 12c sur une VM avec Oracle Enterprise 6 (1/2) – Les Les prérequis Posted on 27, octobre 2014 by 2014 by Stéphane Tanou in 12c, Bases de Données , Page d'accueil with 0 Comments
Avant de pouvoir installer les binaires Oracle, il faut d’abord s’occuper des prérequis.
Deux méthodes existent:
La méthode manuelle Utilisation de la documentation officielle sur le lien suivant http://docs.oracle.com/database/121/LADBI/toc.htm La méthode automatique : utilisation de la c ommande yum install (à utiliser car plus rapide)
oracle-rdbms-server-12cR1-preinstall.x86_64 -12cR1-preinstall.x86_64 Utilisation de la commande yum install oracle-rdbms-server Sur une VM en Oracle Enterprise 6 (OEL6) utilisation directe de cette commande Tester la présence de public-yum-ol6.repo
1 ls -l /etc/yum.repo.d
Si présent, on a un résultat du type
Remarque Normalement, vérification inutile sur OEL 6 car si l’installation de la VM est bien faite (yum update utilisé à la fin
de son installation), le public-yum-ol6.repo est présent d’origine (voir capture précédente) Mais si pas présent, le télécharger chez Oracle: Si pas de proxy (cas d’une installation p ersonnelle), à saisir dans un terminal en étant root
1 cd /etc/yum.repos.d 2 wget http://public-yum.oracle.com/public-yum-el6.repo 3 vi public-yum-el6.repo
Dans ce fichier, activer le bloc [el6_u5_base] et mettre enabled=1 (d’origine on avait enabled=0) Ainsi, si toutes les conditions sont réunies, on peut utiliser la commande de configuration automatique en tant queroot dans un terminal
1 yum install oracle-rdbms-server-12cR1-preinstall.x86_64
Cette commande s’occupe d’une grande partie des prérequis, c’est à dire – configure le noyau Linux de la VM, – crée les groupes dba et oinstall – crée le user oracle d’installation des binaires mais sans mot de passe => Il faut alors le créer pour cet utilisateur oracle en étant root
1 passwd oracle
saisir le mot de passe voulu
Attention, par défaut les groupes dba et oinstall sont créés d’origine avec des GID particuliers. Mais ces GID peuvent être modifiés et adapté selon l es besoins internes de l’entreprise.
Associer le user d’installation (oracle) aux groupes crées précédemment Dans le cas d’une installation personnelle avec les groupes oinstall et dba
/usr/sbin/usermod -g oinstall oracle (pour affecter le user oracle au groupe primaire 1 oinstall) 2 /usr/sbin/usermod -G dba oracle (pour affecter le user oracle au groupe secondaire dba) Remarque : sur Oracle Enterprise 6, on peut saisir directement en étant root
usermod -g oinstall oracle (pour affecter le user oracle au groupe primaire oinstall) 1 usermod -G dba oracle (pour affecter le user oracle au groupe secondaire dba) 2 su - oracle (pour se connecter en tant qu'oracle et tenir compte des 3 changements) 4 Pour vérifier ce résultat, saisir dans un terminal en tant qu’oracle
1 groups oracle 2 id
On doit avoir un résultat du type
et non
Attention, si on est dans le 2 ème cas (gid=n (oracle)), on aura l’erreur suivante pendant l’installation
Création et droits sur les répertoires des binaires Oracle (installation et oraInventory) A saisir dans un terminal en étant root
1 mkdir -p /u01/app/oracle 2 chown -R oracle:oinstall /u01/app/oracle/ 3 chmod -R 775 /u01/app/oracle/
4 mkdir -p /u01/app/oraInventory 5 chown -R oracle:oinstall /u01/app/oraInventory/ 6 chmod -R 775 /u01/app/oraInventory/ 7 ls – l /u01/app/oracle 8 ls – l /u01/app/oraInventory L’installation proprement dite sera traitée dans mon prochain article:
« Installer Oracle Database 12c sur une VM en Oracle Enterprise 6 (2/2) – L’installation »
Synthèse de commandes Linux utiles pour un DBA Posted on 30, juin 2014 by Stéphane Tanou in Bases de Données, Page d'accueil with 0 Comments
De par nos activités de DBA sous Linux (Oracle Enterprise Linux), nous sommes souvent amenés à manipuler des commandes systèmes.
Ainsi, je vous propose une fiche de commandes Linux très pratiques à utiliser.
Commandes sys
su pour être root sous Red Hat et nous placer dans le répertoire courant su – pour être root sous Red Hat et nous placer dans le répertoire personnel root (/root) rend accessible certains programmes destinés seulement à root
su – nom_user présence d’un espace après le – (à utiliser en pratique à partir d’un utilisateur root) sudo su – nom_user pour se connecter en tant que nom_user sous red hat (à utiliser en pratique à partir d’un utilisateur non root)
sudo -l à taper en étant root liste tous les utilisateurs avec lesquels je peux me connecter (que je peux être) en tapant su – nom_user
who am i pour savoir avec quel utilisateur j’ai ouvert cette session Linux id pour afficher l’UID (User Id), le GID (Group Id) et connaitre le groupe principal et secondaire de l’ utilisateur courant
who affiche la liste des utilisateurs connectés pwd pour savoir dans quel répertoire nous sommes (connaitre notre répertoire courant) whereis cmd affiche le répertoire d’exécution de cette cmd (répertoire où se trouve cette commande) rajouter alors ce répertoire dans le PATH, si la commande ne s’exécute pas par défaut.
Attention cette modification est provisoire (valable uniquement dans ce terminal)
cmd –help pour avoir l’aide Linux sur commande cmd man cmd pour avoir l’aide Linux sur commande cmd (touche Q pour quitter l’aide) history Affiche numérotées toutes les commandes réussies (uniquement) cmd1 && cmd2 cmd2 s’exécute que si cmd1 a réussi (ET) cmd1 || cmd2 cmd2 s’exécute que si cmd1 n’a pas réussi (OU) alias pour afficher tous les alias présents dans le Shell utilisé alias nom_alias=’ cmd_origine_longue‘ pour créer son alias à partir d’une véritable commande ps -ef | more pour afficher la liste des processus courants pages par pages clear pour effacer (vider) toutes les commandes précédemment saisies dans le terminal
Variables set | more pour afficher par page les valeurs de toutes les variables (utilisateurs et environnement) env | more pour afficher par page les valeurs de toutes les variables d’environnement uniquement Ctrl+C pour quitter cet affichage par page unset nom_variable pour supprimer nom_variable et effacer son contenu readonly nom_variable pour verrouiller,empêcher l’effacement ou la modification de cette variable echo $variable pour afficher une variable (son contenu) echo $VARIABLEENVIRON pour afficher une variable d’ environnement (nom variable en MAJUSCULE) export pour afficher les variables exportées dans notre terminal (fenêtre) export nom_variable pour exporter nom_variable dans un autre terminal echo $HOME pour afficher (connaitre) notre répertoire /home/utilisateur cd pour aller directement dans notre répertoire /home/utilisateur /dev/null il s’agit de la corbeille (poubelle)
Fichiers ls -l liste détaillée en ligne touts les fichiers du répertoire où je me trouve ls -lrt liste détaillée des fichier du plus vers le moins récent (le plus utilisé) ls -la liste détaillée en ligne touts les fichiers dont fichiers cachés du répertoire où je me trouve ls -F Affiche liste des fichiers en précisant leur type nom_fichier/ pour un répertoire fichier pour un simple fichier, nom_fichier* pour indiquer qu’il s’agit d’un fichier exécutable (script en .sh),@ raccourci ou lien symbolique)
ls -t pour lister touts les fichiers du répertoire où je me trouve classés par date de modification
touch nom_fichier pour la création du fichier nom_fichier cat fichier pour afficher le contenu de ce fichier cat -n fichier pour afficher le contenu de ce fichier en numérotant chaque ligne du fichier more fichier pour afficher le contenu de ce fichier page par page vi fichier permet toujours de modifier fichier grâce à l’éditeur d e texte vi head fichier pour afficher les 10 premières lignes de ce fichier head -n fichier pour afficher les n premières lignes de ce fichier tail fichier pour afficher les 10 dernières lignes de ce fichier tail -n fichier pour afficher les n dernières lignes de ce fichier diff fichier1 fichier2 pour afficher les différences de contenu entre ces 2 fichiers mv ancien_nom_fichier nouveau_nom_fichier pour renommer (déplacer) un fichier attention ancien_nomfichier est alors effacé
cp ancien_nom_fichier nouveau_nom_fichier
pour copier un fichier, attention ancien_nom_fichier n’est pas
effacé
mkdir -p /a/b création de b même si /a n’existe pas,création en une cmd de /a/b rm -r /a effacement de /a et de tous ses sous répertoires avec demande de confirmation rm -rf /a effacement de /a et de tous ses sous répertoires sans demande de confirmation find chemin_où_on_veut_faire_cette_recherche -name « nom_fichier » pour rechercher nom_fichier à l’endroit spécifié
find . -name “nom_fichier” pour rechercher nom_fichier dans le répertoire courant avec “ “ facultatifs si nom_fichier ne contient pas de caractères spéciaux (*,?…) chmod -R xyz nom_fichier avec xyz valeur octales 4-2-1: 700 user (rwx) 70 group (rwx) 7 others (rwx) Affectation des droits user (rwx) group (rwx) others (rwx) pour un répertoire et tous ses sous répertoires
chown -R new_user :new_group nom_fichier changement de user et de groupe pour un répertoire et tous ses sous répertoires
setfacl -Rm préfixe : nom_prefixe:droits nom_fichiers pour donner les droits de manière récursive sur ses répertoires avec préfixe = u pour user – g pour groupe – o pour les autres droits=rwx
ls -lrt nom_fichier pour voir/reconnaitre des fichiers ACL: ils apparaissent dans le terminal avec le signe + getfacl nom_fichier pour visualiser/détailler les droits ACL sur ce fichier setfacl -b nom_fichier pour supprimer/annuler tous les droits ACL sur un fichier setfacl -x prefixe:nom_préfixe:droits nom_fichier avec préfixe = u pour user – g pour groupe – o pour les autres droits=rwx
Informations sur le système (Ram, Processeur, …) Toutes ces commandes sont à saisir en étant root, ou avec des droits d’exécution root (sudo)
dmidecode pour avoir des informations sur la carte mère free -m
pour avoir des informations sur la RAM
cat /proc/cpuinfo pour afficher les informations sur le Processeur lspci
pour lister tous les périphériques du bus PCI :
lspci | grep VGA pour avoir des informations sur la carte graphique lsusb
pour lister des périphériques USB
ifconfig
pour lister les Interfaces (cartes) réseau, ainsi que leur IP
uname -r pour connaitre notre version du noyau Linux uname -a pour avoir des informations sur notre version de Linux date pour afficher la date et l’heure du système uptime pour nous indiquer sur une même ligne l’heure actuelle,depuis combien de temps le système tourne,le
nombre d’utilisateurs connectés
df -h pour afficher les informations sur les FS (espace, pourcentage d’occupation…) Attention, n’est valable que sur les partitions montées uniquement 1ère colonne: la localisation /dev/…de la pa rtition
2 ème colonne: la taille totale de cette partition 3 ème colonne: la taille occupée sur cette partition 4 ème colonne: la taille disponible sur cette partition 5 ème colonne: le pourcentage d’occupation de cette partition 6 ème colonne: le point de montage de cette partition Pour monter un FS
mount -t [type_fichier ] [opts] [ périphérique] [ point_montage] avec [type ] = ext2,3,4,fat [ périphérique ] = /dev/sdxy ou /dev/hdxy [ point_montage ] =/chemin/répertoire_montage à créer si nécessaire Montage par périphérique
mount -t [type_fichier ] [ périphérique] [ point_montage ] Montage par label
mount -t [type_fichier ] -L nom_label [ point_montage ] Montage par UUID
mount -t [type_fichier ] -U UUId [ point_montage ] Attention, ce montage n’est valable que dans cette session
En effet, pour rendre ce montage permanent, il faudra rajouter ce FS dans /etc/fstab
df -k /dev/shm pour afficher la valeur disponible de la mémoire partagé de la machine swapon -s pour afficher des informations sur la partition swap sar -u 2 100 affiche toutes les 2 secondes un rapport de 100 lignes d’utilisation du cpu
sar -r 2 100 affiche toutes les 2 secondes un rapport de 100 lignes d’utilisation du cpu (mémoire libresur mem principale et le
swap)
last | more pour lister les derniers utilisateurs connectés sur ce serveur page par page cat /var/log/messages pour afficher le journal (fichier de log) du système Cette liste n’est effectivement pas exhaustive, et peut être complétée si besoin.
Comment enlever/ajouter l’interface graphique d’un serveur Linux après son installation ?
Posted on 23, janvier 2015 by Stéphane Tanou in Oracle Linux, Oracle VM & Linux @fr , Oracle VM for x86 , Page d'accueil, Virtual Desktop Infrastructure @fr with 1 Comment
Je vous donne une petite astuce, vous permettant, en fonction de votre besoin, d’enlever ou ajouter une interface graphique, d’un serveur Linux, mais après son installation.
1.Comment enlever l’interface graphique
Pour cela, dans un terminal, en tant que root, modifier le fichier /etc/inittab
Dans la dernière ligne de ce fichier, remplacer le chiffre 5 par le chiffre 3
1 id:3:initdefault: Redémarrer le système
1 reboot On obtient alors un résultat du type, sans interface graphique
2.Comment ajouter l’interface graphique Pour cela, dans un terminal, en tant que root, modifier le fichier /etc/inittab
Dans la dernière ligne de ce fichier, remplacer le chiffre 3 par le chiffre 5
1 id:5:initdefault: Redémarrer le système
1 reboot On obtient alors un résultat du type, avec interface graphique