Anthropologue américain, ayant effectué de nombreux voyage en Amérique du sud, Asie et Europe, Edward T.Hall s'est notamment consacré aux problèmes des relations interculturelles et aux difficultés de la communication par-delà ces frontières. Il se demande comment l'homme utilise l'espace, qu'il maintient entre lui et les autres et celui qu'il construit autour de lui. Il soutient la thèse selon laquelle la façon que l'homme a d'utiliser l'espace fait partie des dimensions inconscientes « cachées » de notre expérience. La dimension cachée, c'est celle du territoire de tout être vivant, animal ou humain, de l'espace nécessaire à son équilibre. Il postule que cette cette dimension dimension devient culturelle culturelle chez l'homme. l'homme.
> Remarque Personnelle :
Ce livre est très intéressant dans la mesure où il nous permet de nous connaître un peu mieux nous-mêmes et de prendre conscience de notre dépendance à la culture. Le chapitre qui m a le plus interpellé est celui de la proxémie comparée entre les cultures allemande, anglaise et française par rapport à la culture américaine. En effet, les nombreux comportements qui y sont décrits n ont pas les mêmes symboliques symboliques selon les cultures et nous permettent d agrandir notre champ de connaissances en matière de comportements. ’
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Chapitre 1 to: Culture et from Communication Communicatio n In order print this document Scribd, you'll first need to download it.
Le livre a pour thème principal l'espace social et sa perception par l'Homme. On parlera alors de « proxémie ». ui désigne l'ensem!le des o!servations et proxémie ». Il s'agit d'un néologisme Cancel Download And Print théories concernant l'usage ue l'Homme "ait de l'espace. Il "aut savoir ue la communication constitue le "ondement de la culture et de la vie. #n ce ui concerne les langues$ les savants européens considéraient ue les langues dépendaient les unes des autres et étaient !asées sur le modèle des langues indo%européennes. Cependant$ ils découvrirent plus tard ue chaue "amille de langue avait ses propres !ases et n'étaient pas "ondées sur une seule et m&me "amille. uoiu'il en soit$ le langage est !ien plus u'un mo(en de communiuer$ $ il est !ien plus u'un mo(en d'e)primer notre pensée$ il est un élément ma*eur dans la "ormation de cette pensée. +e son c,té -hor" a alors travaillé sur la pensée et a présenté ce u'il a appelé « les implications de la pensée ». #lles remettent en uestion les "ondements de la doctrine du li!re ar!itre dans la mesure ou elles supposent ue les hommes sont prisonniers de leurs langues respectives aussi longtemps u'ils leur accordent une valeur a!solue. La thèse$ dans cet ouvrage$ est ue « les principes éta!lis par -hor" et ses collègues a propos du langage valent également pour le reste des conduites humaines et pour tout phénomène de culture ». #n e""et$ on peut penser ue l'e)périence est le !ien commun des hommes et u'il est tou*ours possi!le de communiuer avec autrui en se passant de la langue et en se ré"érant uniuement l'e)périence. /oute"ois$ si les individus n'appartiennent pas la m&me culture$ et puisu'ils ha!itent des mondes sensoriels di""érents$ di""érents$ ils n'ont pas les m&mes e)périences$ cette cette dernière sera alors per0ue de "a0on complètement di""érente d'une culture une autre. l'e)périence ne peut donc pas &tre considérée comme une « ré"érence ». Les s(stèmes culturels peuvent "aire varier du tout au tout la structure du comportement d'un individu. Ce dernier se distingue des animau) par le "ait u'il ait réussi a créer des « prolongements » de son organisme et les porter un tel niveau de spécialisation spécialisation u'ils ont pris la succession de la nature et se su!stituent rapidement elle. La communication s'éta!lit simultanément allant du conscient l'inconscient. #n e""et$ lorsue deu) individus communiuent$ communiuent$ ils "ont plus ue « se renvo(er la !alle »$ ils sont tous deu) sensi!les au) changements d'attitude d'attitude ui peuvent survenir che l'un et che l'autre en "onction des paroles échangées. Ce chapitre introduit donc la notion d'importance de la Communication.
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Chapitre 1 to: Culture et from Communication Communicatio n In order print this document Scribd, you'll first need to download it.
Le livre a pour thème principal l'espace social et sa perception par l'Homme. On parlera alors de « proxémie ». ui désigne l'ensem!le des o!servations et proxémie ». Il s'agit d'un néologisme Cancel Download And Print théories concernant l'usage ue l'Homme "ait de l'espace. Il "aut savoir ue la communication constitue le "ondement de la culture et de la vie. #n ce ui concerne les langues$ les savants européens considéraient ue les langues dépendaient les unes des autres et étaient !asées sur le modèle des langues indo%européennes. Cependant$ ils découvrirent plus tard ue chaue "amille de langue avait ses propres !ases et n'étaient pas "ondées sur une seule et m&me "amille. uoiu'il en soit$ le langage est !ien plus u'un mo(en de communiuer$ $ il est !ien plus u'un mo(en d'e)primer notre pensée$ il est un élément ma*eur dans la "ormation de cette pensée. +e son c,té -hor" a alors travaillé sur la pensée et a présenté ce u'il a appelé « les implications de la pensée ». #lles remettent en uestion les "ondements de la doctrine du li!re ar!itre dans la mesure ou elles supposent ue les hommes sont prisonniers de leurs langues respectives aussi longtemps u'ils leur accordent une valeur a!solue. La thèse$ dans cet ouvrage$ est ue « les principes éta!lis par -hor" et ses collègues a propos du langage valent également pour le reste des conduites humaines et pour tout phénomène de culture ». #n e""et$ on peut penser ue l'e)périence est le !ien commun des hommes et u'il est tou*ours possi!le de communiuer avec autrui en se passant de la langue et en se ré"érant uniuement l'e)périence. /oute"ois$ si les individus n'appartiennent pas la m&me culture$ et puisu'ils ha!itent des mondes sensoriels di""érents$ di""érents$ ils n'ont pas les m&mes e)périences$ cette cette dernière sera alors per0ue de "a0on complètement di""érente d'une culture une autre. l'e)périence ne peut donc pas &tre considérée comme une « ré"érence ». Les s(stèmes culturels peuvent "aire varier du tout au tout la structure du comportement d'un individu. Ce dernier se distingue des animau) par le "ait u'il ait réussi a créer des « prolongements » de son organisme et les porter un tel niveau de spécialisation spécialisation u'ils ont pris la succession de la nature et se su!stituent rapidement elle. La communication s'éta!lit simultanément allant du conscient l'inconscient. #n e""et$ lorsue deu) individus communiuent$ communiuent$ ils "ont plus ue « se renvo(er la !alle »$ ils sont tous deu) sensi!les au) changements d'attitude d'attitude ui peuvent survenir che l'un et che l'autre en "onction des paroles échangées. Ce chapitre introduit donc la notion d'importance de la Communication.
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Chap Ch apit itre re 2 : Régulation Régula tion de la Distance Distan ce chez les Animaux Anima ux Les études faites sur les animaux animaux permettent d’analyser les besoins en espace espace de Cancel Download And Print l’homme en fonction des ariations de son enironnement! Les changements affectant l’espace de ce dernier influent fortement sur ses comportements! "n utilise les animaux pour aoir une analyse plus rapide car les générations animales sont beaucoup plus courtes #ue celles des hommes$ de plus$ l’analyse sur les animaux permet aux chercheurs un autre détachement #ue l’homme! %ar ailleurs$ les animaux ne compli#uent pas les obserations car ils réagissent de fa&on constante ce #ui permet une analyse précise! 'outes 'outes les données releées dans le comportement d’un animal sont transposables en termes humains! ( "n parle ici de ) Territorialité * : il s’agit d’un concept d’étude de base du comportement animal! C’est la conduite adoptée par un organisme pour prendre possession d’un territoire et le défendre cotre les membres de sa propre esp+ce! ,elon -!-ediger$ nombreuses sont les fonctions s’exprimant dans la territorialité : . /lle assure la propagation d’une esp+ce tout en permettant de réguler se densité démographi#ue! /n effet$ elle facilite la reproduction en fournissant 0 l’animal un espace sécurisé et protégé! . /lle coordonne les actiités et la cohésion d’un groupe! /lle maintient une distance leur permettant de communi#uer entre eux #ue ce soit pour signaler le danger ou la présence de nourriture! 'out animal possédant un territoire peut ainsi y déelopper des réflexes et réagir rapidement en cas de dangers par exemple! . /lle prot+ge les animaux forts des prédateurs tandis #u’elle expose 0 la prédation ceux #ui ne peuent défendre leur territoire! /lle faorise la domination des plus forts! 1 /n somme$ la territorialité a de nombreuses fonctions et est d’une extrme importance en tant #ue syst+me de comportement$ toutefois$ sa principale fonction est de maintenir un espacement spécifi#ue spécifi#ue #ui empche l’exploitation l’exploitation excessie du territoire dont dépend une esp+ce! /n reanche$ elle interient aussi dans les fonctions personnelles et sociales! /n effet$ elle offre une possibilité aux plus faibles de l’emporter face aux animaux les plus forts$ ce #ui permet alors de maintenir la plasticité d’une esp+ce et sa ariété$ De mme #ue chez les animaux$ la territorialité existe existe également chez l’homme! /n effet$ ce dernier a inenté toutes sortes de mani+res afin de défendre son ) territoire *$ sa terre$ #ui sont souent régies par des lois! 1 La territorialité est donc un syst+me propre 0 tous les organismes$ l’-omme y compris!
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> Mécanismes de l’espacement chez les animaux :
/n plus de son territoire$ cha#ue animal poss+de une ) bulle * #ui lui est propre et #ui lui Cancel Download And Print permet de maintenir des distances aec les autres organismes #ui l’entourent! 3l existe
plusieurs types de distance :
. La distance de fuite : 3l s’agit de l’automatisme d’espacement entre les esp+ces! /n effet$ on peut prendre l’exemple suiant : un animal sauage ne se laisse approcher par une esp+ce #ui lui est ennemie #ue pour une distance donnée! Au del0 de celle.ci$ l’animal prend la fuite! C’est donc ce #ue -ediger appelle la ) distance de fuite *! Cette derni+re est proportionnelle 0 l’animal nous dit.il! /n effet$ plus l’animal est gros et plus grande est la distance #u’il doit maintenir aec son ennemi et inersement! 4algré la multitude de moyens de défense dont dispose les animaux$ la fuite semble tre le moyen de suriance le plus efficace pour les animaux capables de se déplacer rapidement! Afin d’approcher les animaux au5ourd’hui dits ) domesti#ues *$ l’homme a d6 apprendre 0 réduire et supprimer leur distance de fuite afin de ne plus proo#uer en lui un effet de pani#ue 0 l’abord d’une présence humaine! L’-omme a également d6 apprendre 0 se ) domesti#uer * et donc apprendre 0 réduire oire 0 supprimer ses ) distance de fuite *! Cependant$ il s’agit d’une domestication #ui n’est #ue partielle puis#u’elle pose probl+me chez les indiidus atteints de schizophrénie! /n effet$ lors#ue leur distance de ) sécurité * est dépassée$ ils estiment #ue tout ce #ui y adient 0 l’intérieur$ adient 0 l’intérieur d’eux.mmes!
. La distance criti#ue : 3l s’agit de la distance #ui sépare la ) distance de fuite * de celle ) d’atta#ue *! /n effet$ concentrons sur le lion : dans un zoo$ ce dernier fuit lors#ue l’homme s’approche de lui$ en reanche d+s #u’il dépasse la limite fixée$ il entre dans une zone criti#ue! Le lion ne continue donc plus de reculer mais aance ers l’homme #ui est alors deenue sa ) proie *! > Contact et non-contact chez les espèces animales :
3l existe différents types de différentes esp+ces! /n effet$ il faut saoir #ue si certains animaux ont besoin d’tre physi#uement en contact 7morse$ chaue.souris brune$ porc 8 etc 89 d’autres expriment le besoin d’éiter le contact 7cheal$ chien$ chat$ rat 8etc8 9! "n parle alors d’animaux ) à contact * et d’animaux ) à non-contact *! "n peut ainsi remar#uer #ue pour chacune de ces deux catégories$ les animaux ne font pas forcément partie des mmes esp+ces!
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%our cha#ue animal 0 sang chaud$ la ie commence par une phase de contact$ mais$ selon #ue l’animal est 0 contact ou non$ elle dure plus au moins longtemps! C’est 0 ce stade #ue se crée pour chacun ce #ue l’on appelle ) l’espacement spécifi#ue * #ui sera alors propre 0 Cancel Download And Print chacun!
. La distance personnelle : 3l s’agit de la distance adoptée par les membres des esp+ces 0 ) non.contact * ! Chacun d’eux poss+dent une bulle #ui les entoure et changent de comportement lors#ue ces derni+res se cheauchent! Les études montrent #ue les animaux les plus forts ont une distance personnelle plus grande #ue les animaux dits ) inférieurs * dans la hiérarchie sociale! ,elon len 4c;ride$ il existe donc une corrélation entre le statut social et la distance personnelle! La distance personnelle permet également de réguler l’agressiité des animaux les plus forts afin de pouoir assurer la suriance de l’esp+ce!
. La distance sociale : /lle concerne les esp+ces dites ) 0 contact *! /n effet$ pour ces esp+ces$ les animaux iant en société éprouent le besoin de rester en groupe pour de nombreuses raisons mais essentiellement pour se protéger des prédateurs! La distance sociale représente alors la distance au.del0 de la#uelle l’animal perd le contact aec son groupe et au.del0 de la#uelle son anxiété commence 0 se déelopper! /lle arie selon les esp+ces$ elle peut tre tr+s courte comme elle peut tre tr+s longue! /lle n’est pas fixe mais se définit en fonction de la situation! Chez l’-omme$ plusieurs dispositifs tels #ue le téléphone ou encore la téléision permettent d’allonger la distance sociale$ lui permettant ainsi d’intégrer des actiités de groupes 0 grandes distances!
,chafer fut l
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/n effet$ la surpopulation a des répercussions sur le cycle de reproduction! Chez la plupart des animaux$ il s
And Print la distance 0 la#uelle la distance 0Cancel la#uelle ilsDownload peuent ire et continuer 0 se reproduire! Dans le cas ou la distance spécifi#ue n
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In order to print this documentSocial from Scribd,chez you'll les Animaux Chapitre 3 : Comportement first need to download it.
Il s'agit ici d'étudier l'expérience réalisée par John Calhoun sur les rats blancs de Norvge! "e but étant d'observer le comportement de And rats Print # n'importe $uel moment en les Cancel des colonies Download maintenant en situation de stress a%in de pouvoir en étudier les e%%ets! Il constata $ue pour $u'un groupe puisse coexister normalement& il %allait $ue ce dernier soit composé de douze rats au maximum! ans le cas ou ce nombre est dépassé& ces derniers sont soumis a un ( stress ) alors provo$ué par un phénomne de surpopulation! Ce stress provo$ue l'apparition de ce $ue l'on appelle un ( cloaque comportemental ) lors$ue la densité démographi$ue atteint le double de celle dont l'observation avait révélé $u'elle provo$uait un stress maximal! *n e%%et& Calhoun soutient la thse selon la$uelle le cloa$ue résulte du processus a+ant rassemblé des animaux en un nombre anormalement élevé! "e cloa$ue comportemental est traduit par de sérieuses atteintes ps+chologi$ues ainsi $u'une série de perturbations relatives # la nidation& aux conduites de séduction& # la reproduction& # l'activité sexuelle et # l'organisation sociale! *n e%%et& ce phénomne de surpopulation modi%ie l'ensemble des comportements des rats $ue ce soit au niveau de la nidation ,en cas de cloa$ue& les %emelles omettent d'achever leur nid--& des soins aux petits ,les %emelles omettent de trier leurs petits en %onction de leurs di%%érentes portée et oublient de les protéger-& de l'organisation sociale ,les m.les dominants sont incapables des territoires et de maintenir l'ordre-! e plus& on considre $ue les %emelles gravides présentent des troubles de la gestation et $ue leur taux de mortalité est beaucoup trop élevé! *lles sont victimes de tumeurs& d'h+pertrophie / etc / dues au stress! *n e%%et& elles ont d'autant plus de di%%icultés pendant leur gestation $u'elles ont été harcelées par les m.les! "e stress provo$ue également l'augmentation de l'agressivité! ans ce cas& les animaux ont un besoin plus important d'espace! "ors$u'ils ne peuvent pas le satis%aire& il en résulte un e%%ondrement démographi$ue de la population du # la baisse du taux de %ertilité! ,0ar1es et 2ruce& de leur cté& créent le terme d'exocrinologie $ui revient # inclure les produits des glandes odori%res éparses sur le corps des mammi%res comme régulateurs chimi$ues! *n e%%et& de m4me $ue les les sécrétions internes& les sécrétions externes permettent l'intégration d'un individu au sein d'un groupe! "a mise en relation de ces deux s+stmes permet d'expli$uer d'une part& l'autorégulation des contrles démographi$ues& et d'autre part& les anomalies du comportement provo$uées par la surpopulation!Nombreux sont les aspects négati%s engendrés par le stress& toute%ois& il peut également engendrer des aspects positi%s : Il peut etre considéré comme une %acteur de l'évolution puis$u'il provo$ue la compétition au sein d'une m4me espce plutt $u'entre espces di%%érentes! *n e%%et& les h+pothses %aites sur l'évolution de l'5omme& %ont état de ces deux t+pes de concurrence! 6n suppose $ue l'anc4tre de l'5omme était un animal # habitat terrestre mais $u'il %ut contraint a cause la concurrences entre espces& de se ré%ugier dans les arbres! C'est ainsi $ue l'odorat %ortement déplo+é chez l'5omme cessa de se développer pour laisser place au développement considérable de la vue!
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7 C'est ainsi $ue $ue l'évolution de l'5omme a été mar$uée par le développement de ce $ue l'on In order to print this document from Scribd, you'll appelle les ( récepteurs à distance ) # savoir la vue et l8ou9e! first need to download it. Cancel
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Chapitre 4 : La Inperception de l'espace, order to print this document from Scribd, you'llles récepteurs à first need to download it. distance : les yeux, le nez et les oreilles. Cancel Download And Print Les récepteurs sensoriels jouent un rôle important dans la constitution des différents mondes sensoriels u'ha!itent l'ensem!le des "tres #i#ants. L'appareil sensoriel de l'$omme comporte deux caté%ories de récepteurs : & les récepteurs à distance : ui sont les yeux, les oreilles et le nez. ( le récepteur immédiat : le toucher issu de la peau, des muueuses et des muscles. Ce chapitre est réser#é au premier type de récepteurs à sa#oir les récepteurs à distance. )n effet, les syst*mes de réception #isuel et auditif diff*rent d'une part, par la uantité et la nature de l'information à traiter, et d'autre part, par la uantité d'espace u'ils peu#ent contrôler a#ec efficacité. L'espace #isuel a donc un caract*re totalement différent de celui de l'espace sonore et #is #ersa. La perception de l'espace impliue ce ui peut "tre per+u mais é%alement ce ui peut "tre éliminé -. )n effet, selon notre culture, on apprend d*s l'enfance à retenir ou éliminer certains types d'informations.
L'odorat est à la !ase d'un des modes les plus primitifs de la communication, on l'appelle aussi sens chimiue -. )lle permet principalement de différencier les indi#idus et d'analyser leur état affectif. )n effet, $edi%er nous apprend u'un des psychanalystes u'il a rencontré est clairement capa!le de détecter - l'odeur de la col*re chez ses patients. elon la culture, la perception de l'$omme en ce ui concerne son odorat est différente. )n effet, on apprend ici ue les /ra!es font un lien entre l'humeur d'une personne et son odeur, tandis ue les américains, de par leur intense utilisation de désodorisants, ont fait de l'/mériue un pays olfacti#ement neutre -. Ceci pri#e alors les américains d'un moyen primitif de communication étant l'olfaction.
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order to print this document from Scribd, you'llLes Récepteurs Chapitre 5 : LeInPerception de l'Espace, first need to download it. Immédiats : la Peau et les Muscles. Cancel Download And Print Selon notre culture, nous avons une perception de l'espace ui varie. En e!!et, on peut le remaruer ne serait"ce ue dans la disposition des meu#les dans une pi$ce. En !onction de nos ori%ines, nous n'allons pas occuper la pi$ce de !a&on similaire. Les aponais auront tendance ( dé%a%er le pourtour des pi$ces tandis ue les européens pré!éreront placer leurs meu#les contre les murs. )e plus, contrairement au* Européens, les +méricains ont plus tendance ( utiliser uniuement ce ui leur est nécessaire, le reste étant u%é comme super!lu et inutile. Prenons l'e*emple de leurs #ureau*. Le seul crit$re ui sem#le tre important dans l'estimation de l'espace de ces #ureau* est celui des o#stacles ph-siues ui peuvent empcher l'emplo-é de réaliser ses tches. L'espace /inesthésiue est donc un !acteur tr$s important dans l'architecture. En somme, c'est ce u'on peut accomplir dans une pi$ce ui va déterminer la !a&on dont l'espace donné sera vécu et ressenti.
Mal%ré les apparences, il ne !aut pas ou#lier ue la peau est un or%ane sensoriel tr$s important. Elle permet de distin%uer le chaud du !roid, d'émettre et de détecter des ra-ons in!rarou%es ou encore de relever les émotions 0notamment che1 une personne ui rou%i ( cause de l'a!!lu* san%uin a-ant provoué une élévation de la température dans la 1one concernée2. Par ailleurs, %rce ( de nouveau* instruments ui ont rendu possi#le l'étude de l'émission thermiue de la peau, on a pu relever ue l'a%ent de l'émission thermiue est la uantité de san% circulant dans une ré%ion donnée du corps. En ce ui concerne l'espace 3 tactile 4, il est clair ue les e*périences dites 3 tactiles 4 et 3 visuelles 4 sont insépara#les dans le sens ou elles sont intimement liées. oute!ois, 6raue les distin%uent. Selon lui, l'espace tactile sépare l'o#servateur des o#ets , tandis ue l'espace visuel sépare les o#ets entre eu*. 7i#son, ps-colo%ue, distin%ue deu* t-pes de 3 toucher 4 : – le toucher 3 acti! 4 : e*ploration tactile, – le toucher 3 passi! 4 : le !ait d'tre touché. )e tous nos sens , le toucher est de loin le plus personnel. En e!!et, la peau est e*trmement sensi#le au* variations de la te*ture. 8 La peau est donc tr$s sensi#le au* variations ue ce soit de la température ou de la te*ture. Il s'a%it de nouvelles !acultés sensorielles ui permettent d'une part, de si%naler les chan%ements a!!ecti!s survenant che1 un individu, et d'autre part, de lui !ournir une in!ormation personnelle sur son environnement.
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In order to print this from Scribd, you'll Chapitre 6 :document L’Espace Visuel first need to download it.
Il faut tout d'abord savoir que la vue est le dernier des sens qui soit apparu chez l'Homme Il reste d'ailleurs le plus comple!e " anal#ser par rapport au! autres sens$ livre au cerveau Cancel La vue$ Download And Print une quantit% d'informations beaucoup plus &rande et plus rapide L’il permet " l'Homme : – d'identifier les choses " distance$ – de se mouvoir sur tout t#pe de terrain afin d'%viter les dan&ers$ – de fabriquer des choses$ prendre soin de soi et des autres$ percevoir les %motions des autres ( etc ( )'il est %vident que l'on peut * apprendre une lan&ue +" parler une lan&ue, -$ il l'est moins lorsqu'il s'a&it * d' apprendre " voir - Chacun poss.de sa propre perception des choses En effet$ tout ce qui est vu n'a pas une si&nification universelle /out ce qui est vu est per0u diff%remment selon chacun 1n ne peut pas * apprendre " voir - " quelqu'un L'id%e que deu! personnes ne peuvent pas voir la m2me chose est choquante pour la plupart$ mais sachant que personne n'entretient la m2me vision du monde selon que l'on est un homme ou une femme$ que l'on appartient " des cultures diff%rentes$ elle para3t lo&ique 4ous percevons les choses diff%remment d'une part &r5ce " nos e!p%riences pass%es et d'autre part$ &r5ce " la formation de notre or&anisme : En effet$ la r%tine est form%e de trois parties distinctes a&issant simultan%ment mais r%pondant toutefois " des besoins diff%rents – la fo%va : elle permet " l'homme de voir avec une tr.s &rande pr%cision – La macula : c'est la vision centrale$ elle est notamment utilis%e pour la lecture – La zone de vision p%riph%rique : elle permet de recevoir les mouvements p%riph%riques$ sur les ct%s$ lorsque le su7et re&arde droit devant lui 1n parle %&alement de vision st%r%oscopique en tant que facteur de la vision en profondeur 8 La perception des choses varie d'un individu " l'autre En fonction de nos ori&ines et de notre culture$ notre perception est modifi%e
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Chapitre 7 : La perception éclairée par l’art Il s’agira d’aborder, dans ce chapitre, l’art en tant qu’introduction aux mondes Cancel Download And Print perceptifs des différents peuples. En effet, il faut saoir que les productions des artistes offre une multitude de données sur le monde de la perception. !rosser, peintre américain, s’est axé sur l’étude des portraits. "elon lui, # le portrait se distingue de toutes les autres formes de perception par la proximité ps$chologique qu’il implique et qui dépend directement de la distance ph$sique réelle mesurable, qui sépare le mod%le du peintre &. En effet, !rosser s’est consacré ' l’étude de la mani%re dont l’artiste oit son su(et et utilise son mo$en d’expression quel qu’il soit )peinture, sculpture * etc *+ pour rendre cette perception. La distance qui sépare le mod%le du peintre permet différentes perceptions selon qu’elle est plus courte ou plus grande. C’est donc cette relation spatiale qui définit le caract%re spécifique du portrait. Lorsque l’on se situe ' deux fois la hauteur du mod%le, la silhouette est perue par ses contours, ses formes. Elle correspond ' un tout. -n apprend que la # distance propre au portrait & se situe entre un m%tre ingt et deux m%tres quarante. cette distance, le peintre peut nettement distinguer les formes mais il est suffisamment éloigné pour ne pas /tre g/né par # la déformation du raccourci &. C’est alors que l’0me du mod%le apparait. Cependant, si l’artiste est trop pr%s du mod%le, )on parlera alors de distance ' portée de main+ son 0me et sa personnalité sont bien trop présentes pour permettre ' l’artiste d’en faire une représentation ob(ectie et désintéressée. 1e plus, le peintre est confronté ' une déformation isuelle qui lui rend le traail beaucoup plus difficile. 1ans son étude, !rosser distingue différents t$pes de distances auparaant définies ' saoir les distances intimes, personnelles, sociales et publiques. Elles se basent sur différents crit%res tels que la contact, l’absence de contact, la chaleur dégagée par le corps, la perception isuelle * etc * . Il suffit donc de se placer ' la bonne distance. L’art des cultures différentes de la n2tre permet de mettre en éidence l’existence de mondes perceptifs différents. Ici, l’auteur prend l’exemple de la culture des esquimaux pour la comparer ' la n2tre. Leur monde perceptif se différencie du n2tre car les esquimaux se serent de leurs sens pour s’orienter dans l’espace. 3andis que nous utilisons les panneaux de signalisation pour nous déplacer, ils utilisent des points de rep%res analogues mais d’ordre naturel. 3andis que nous ions daantage dans un monde isuel, les esquimaux ient daantage dans un monde olfactif, car il arrie souent que dans ces régions du monde, qu’aucune ligne d’hori4on ne sépare le ciel de la terre. -n comprend alors que selon les sens que nous faorisons au sein de notre culture, notre monde perceptif se différencie des autres cultures. Concentrons5nous maintenant sur l’art comme # histoire de la perception &. 1epuis quelques années de nombreuses personnalités se sont consacrées ' l’étude de l’art du point
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de ue. Ce dernier permet d’obtenir des informations sur l’usage que font les artistes de leurs sens et la faon dont ils communiquent leur perception au spectateur. -n sait que leur production dépend essentiellement de la ue. En effet, il est impossible de rendre compte Cancel Download And Print d’un go6t, d’un parfum ou d’une texture sur une peinture toutefois, la mission de l’artiste est de faire en sorte que, par le biais de représentations s$mboliques conaincantes, l’indiidu qui regarde l’ure puisse ressentir cet ensemble. 8ne des fonctions principales de l’artiste est donc # d’aider le profane ' structurer son uniers culturel &. -n apprend dans ce chapitre que l’art a été l’une des premi%res tentaties de l’homme en ue de contr2ler les forces de la nature. Chaque peinture représentait alors une création destinée ' # procurer puissance et gibier & mais n’était en aucun cas considéré comme l’art au sens o9 nous l’entendons de nos (ours. Et c’est d’ailleurs ' ce nieau que se troue le reproche le plus sérieux que l’on puisse faire ' la ciilisation contemporaine. En effet, on reproche aux interprétations que l’on fait du passé de se baser exclusiement sur la structure du monde isuel contemporain pour interpréter celle du passé. -r, il faut retenir que l’art du passé n’a pas la m/me s$mbolique que qu’il a au(ourd’hui. Ce chapitre ne fournit aucune image au lecteur tandis que les autres sont souent parsemés d’illustrations. L’auteur nous explique qu’il a fait ce choix car selon lui, pour comprendre une ure d’art, il faut la considérer plusieurs fois, la contempler sous différents angles, ' dimensions réelles. Il reendique le fait qu’une # reproduction & n’est qu’un # aide5mémoire &. Ces crit%res ne permettent donc pas au lecteur d’apprécier l’ure ' sa (uste aleur si elle est reproduite dans ce chapitre destiné ' la perception de l’art. u cours du temps, les artistes ont accumulé les techniques de représentations artistiques telles que le principe de continuité linéaire de !ibson, les lois de la perspectie, l’espace tridimensionnel, les champs isuels immobiles, le r2le de la lumi%re, les lignes de fuite * etc *Cette accumulation de techniques a donc permit aux artistes de réaliser de nouelles expériences artistiques permettant ainsi de les conduire ' de nouelles perceptions humaines.
En somme, l’omme a habité de nombreux mondes perceptifs différents en fonction de sa culture, il a ainsi appris que l’art constitue l’une des sources les plus abondantes de renseignements sur la perception humaine.
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Chapitre 8 : Le Langage de l’espace. De même que pour l’art, nous aborderons ici la littérature en tant qu’introduction Cancel Download And Print aux mondes perceptifs des différentes cultures. Ce chapitre est en effet consacré l’anal!se des "u#res littéraires de grands écri#ains tels que $ha%espeare, &horeau, 'ulter, &(ain, $aint)*xupér!, +af%a et +a(abata. u tra#ers de leurs "u#res il s’agit de #oir comment les auteurs, de même que les peintres, se préoccupent de l’espace. -ais tout d’abord, il faut sa#oir que 'oa fut le premier faire une corrélation entre le langage et la culture. $on étude était basée sur l’anal!se des lexiques respectifs de deux langues ré#élant la spécificité de chacune des deux cultures étudiées. pr/s lui, 0horf a#ait affirmé que chaque langue contribuait structurer le monde perceptif de ceux qui la parlent. 1l s’appu!a sur l’exemple de l’2opi, une langue parlée par les 1ndiens. 1l constata qu’en hopi, il n’! a#ait pas d’équi#alent, en anglais, pour certains mots tels que 3 temps 4, 3 pi/ce 4, 3 chambre 4, 3 passage 4 5 etc 5 dans la mesure ou les concepts de 3 temps 4 et d’3 espace 4 sont intimement liés. De ce fait, la suppression de la dimension temps affecte alors celle de l’espace. Le langage parlé offre donc des informations considérables concernant la culture étudiée. 6e#enons)en aux "u#res étudiées dans ce chapitre. L’étude faite sur différents passages cités permet de récolter de #éritables informations sur la perception. 1l s’agissait donc d’étudier des textes littéraires, non pas pour en saisir le th/me principal, mais plut7t pour décortiquer les composantes fondamentales du message que l’auteur fait passer au lecteur pour construire son propre sentiment de l’espace. n rel/#e que $ha%espeare accumule les images #isuelles pour renforcer l’effet de la distance dans le Roi Lear . &horeau, quant lui, éprou#e le besoin de demeurer en de9 des ones olfacti#es et thermiques étudiées dans les chapitres précédents, il fait apparatre dans son "u#re Walden certains mécanismes inconscients qui assurent l’établissement et l’é#aluation de la distance. 'ulter, dans The Way of all Fresh, manie la notion de distance intime a#ec force et finesse. &(ain fa#orise l’illustration de paradoxes et offre un grand nombre de précisions et de détails réalistes concernant la distance notamment dans son "u#re Captain Stormfield’s Visit to Heaven. Le sens raffiné de l’espace personnel et intime de $aint *xupér! lui permet alors d’interpréter le r7le que ;ouent le corps et les sens dans la communication a#ec autrui. +af%a, sensible son propre corps et l’espace nécessaire au mou#ement, re#endique dans le Procès que l’entassement est une atteinte la liberté de mou#ement. 1l est réceptif au fait que l’architecture ;oue un r7le considérable dans la communication. *nfin, +a(abata, auteur ;aponais, s’appuie sur les transferts opérés d’un sens un autre dans le rapport a#ec l’en#ironnement et sur les états d’
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*n somme, il est possible de décou#rir des éléments qui éclairent l’histoire et les modifications apparues dans la contribution des différents sens lorsque l’on anal!se une "u#re littéraire du point de #ue de sa structure Cancel Download And Print plut7t que de son contenu. $elon 2all, ces #ariations sont liées aux différents t!pes d’en#ironnements que l’2omme a adoptés en fonction de sa culture et de son époque.
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Chapitre 9 : L’anthropologie de l’espace : un modèle d’organisation Cancel Download And Print Il s’agit de voir dans ce chapitre, la manière dont l’homme structure l’espace : fixe, semi-fixe ou mouvant. Tout d’aord, il faut ien se rappeler !ue le terme de prox"mie d"signe l’ensemle des th"ories et des oservations concernant l’usage de l’espace par l’homme. #u cours des chapitres pr"c"dents, nous avons rencontr"s deux niveaux prox"mi!ues : -
Le niveau infraculturel : il concerne le comportement et est enracin" dans le pass" iologi!ue de l’homme.
-
Le niveau pr"culturel : il est ph$siologi!ue et appartient essentiellement au pr"sent.
Consacrons-nous maintenant % un troisième niveau : -
Le niveau microculturel : c’est celui o& se situent la plupart des oservations prox"mi!ues. 'n $ distingue trois aspects de l’espace selon !u’il pr"sente une organisation rigide, semi-rigide ou encore informelle.
Les recherches de (all ont permis de cr"er des modèles pour l’"tude de la prox"mie au niveau culturel. )u fait !ue la territorialit" soit relativement fixe, (all a nomm" ce t$pe d’espace : * L’espace à organisation fixe + : Il s’agit de l’un des cadres fondamentaux de l’activit" des individus et des groupes. Les timents construits, l’organisation des villes et villages, la r"partition des pièces au sein d’une maison, la fonction !ui leur est attriu"e etc toutes ces choses sont des exemples d’organisation fixes. n effet, si on les modifie, on s’en aper/oit imm"diatement car il $ a une rupture dans les haitudes. Il s’agit d’une organisation !ui correspond % un espace !u’on ne peut d"placer, !ui est ancr" dans le pa$sage de notre culture. 0ar ailleurs, on relève !ue l’espace % organisation fixe offre un doule lien avec la personnalit" et la culture. 'n peut prendre comme exemple !ue l’homme a une personnalit" diff"rente selon !u’il est au travail ou % la maison. )e plus, selon les cultures, l’organisation est diff"rente et peut perturer les individus !ui ne sont alors pas haitu"s % telle ou telle organisation. 'n peut alors comprendre !ue l’espace % organisation fixe influe sur le comportement des individus. * L’espace à organisation semi-fixe + : Il s’agit d’une organisation !ui peut 1tre modifi"e, toutefois, les changements engendr"s peuvent provo!uer le m"contentement. n effet, on parle d’* haitudes +. n ce !ui concerne les meules, il faut relever !ue la plupart des 1tres tiennent d’une fa/on personnelle % l’organisation de l’espace et des meules. (umphre$ 'smond, m"decin r"put", avait distingu" deux t$pes d’espace. n effet, il diff"rencie les espaces maintenant le cloisonnement des individus, ce !u’il appelle les espaces * solifuges + et les espace !ui, au contraire, favorisent le contact !u’il appelle * sociopètes +. (all nous fait part de l’exp"rience r"alis"e par 'smond. n effet, ce dernier avait voulu renouer le
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In order to print this document from Scribd, you'll contact au sein de son h2pital et r"talir les conversations entre les patientes g"es !ui avaient cess" first need to download it. de se parler % cause d’un espacer sociofuge. 0our $ rem"dier, il a chang" l’ameulement, cependant, ce ouleversement dans les haitudes de ces vieilles dames a suscit" des m"contentements. Download And Toutefois, il faut savoir !ue selon lesCancel cultures et les haitudes !uiPrint s’$ rattachent, ce !ui peut 1tre consid"r" comme un espace % caractère semi-fixe dans une certaine culture peut 1tre consid"r" comme fixe dans une autre et inversement. * L’espace informel + : Il s’agit ici des distances !ue nous oservons dans nos contacts avec les autres. lles appartiennent au domaine de l’inconscience mais sont très importantes. lles seront d"finies dans le chapitre suivant mais il faut savoir !ue la connaissance de leur existence est essentielle pour entretenir de ons rapports avec autrui.
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Chapitre 10 : Les Distances chez l’Homme Il s’agit ici de voir que les modèles de l’espace ont une configuration et une signification très Cancel Download And Print prcises et qu’ils !ouent un r"le très important dans les dfinitions des cultures# Ce chapitre va $tre rsum sous forme d’un ta%leau regroupant les diffrents t&pes de distances tudies ' partir d’o%servations et d’entretiens raliss( dans un environnement neutre( sur un ensem%le de personnes adultes d)tes * normales + de t&pe sans,contact( le plus souvent issus de milieuintellectuels levs Ce s&stème de classification quadripartite rsulte d’o%servations pratiques ' la fois sur l’homme et sur l’animal# Ici( les distances .ociale et /u%lique ont t dtermines sur l’homme occidental en fonction de ses activits et de ses relations# Distances
Mode Proche
Mode Eloigné
Intime : la présence de l’autre est
Il s’agit du contact que ce soit pendant l’acte se-uel ou la lutte par e-emple#
1 ' 20 cm3 Liaison des individus principalement par les mains( la chaleur et l’odeur de l’autre sont dtecta%les# Il & a contraction des muscles
imposante et envahissante par son impact sur son système respectif. On constate une déformation visuelle.
Personnelle : elle désigne la distance les memres des espèces dites ! sans"contact # vue dans les chapitres précédents.
$ociale : il s’agit de la ! limite du pouvoir sur autrui #. %es détails visuels du visage ne sont plus détectales.
Puli&ue :
2 ' 4 cm3 5ucune dformation visuelle( Le relief des o%!ets est particulièrement prononc et les te-tures sont très apparentes# /erception de tous les dtails#
4 ' 16 cm3 Il s’agit du fait de tenir quelqu’un * ' longueur de %ras +( c’est la limite de l’emprise ph&sique sur autrui# 5 cette distance( on peut discuter de su!ets personnels# La chaleur corporelle n’est pas percepti%le( l’odeur de l’haleine n’est pas ncessairement percepti%le non plus#
1#60 ' 6#10 m3 Dimension de la t$te per7ue normalement( la peau et les cheveu- sont clairement per7us#
6#10 ' 8#90m3 Ce sont les &eu- et la %ouche qui sont le plus vus( c’est la distance ' laquelle on peut nous regarder notamment pendant les rendez,vous professionnels# La voi- est sensi%lement plus haute#
8#90 ' 4#0 m3 n peut adopter une conduite de fuite en cas de menace( la voi- est haute mais n’atteint pas son niveau ma-imal( la couleur des &eu- est de plus en
4# m ou davantage3 ; m : %ligatoirement utilise par les personnalits politiques# Il faut lever la voi-( e-agrer et accentuer les comportements#
Print document In order to print this document from Scribd, you'll plus indiscerna%le( la t$te first need to download it. sem%le %eaucoup plus petite que nature( les autres personnes autour sont per7ues Cancel Download And Print par ce qu’on appelle la * vision priphrique +#
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Chapitre 11 : Proxémie comparée des cultures allemande, anglaise et française Cancel Download And Print Ce chapitre est consacré à la comparaison des comportements qu’adoptent les allemands, les anglais et les français par rapport aux américains. De mme que dans le chapitre 1!, il est préféra"le de s#nthétiser ces comportements par le "iais d’un ta"leau.
Tableau 1 : Proxémie comparée entre les cultures américaine et allemande.
Rapports avec le temps
Rapports avec l’Espace
Allemands
Américains
$ %es &uropéens en général '(llemands # compris) ont, dans un mme laps de temps, des horaires moins chargées que les américains. $ *ls se sentent moins pressés. $ *ls consacrent plus de temps aux relations humaines, ce sont da+antage les rapports humains qui comptent.
$ %es américains ne gardent pas de temps li"re pour leurs propres usages.
$ *ls prennent en compte les "esoins d’espace.
$ %es américains gaspillent l’espace et l’organisent rarement en fonction des "esoins pu"lics. $ *ls tendent à sous$é+aluer les "esoins indi+iduels.
$ Ce sont les horaires qui comptent le plus.
$ %es allemands sont plus sensi"les à la +iolation de leurs ha"itudes spatiales.
La notion d’« intrusion » Voici tout d’abord deux comportements propres aux américains qu’il faut connaître : !n consid"re# aux Etats $nis# que lorsque deux ou trois personnes conversent entre elles# il s’a%it d’une discussion privée et que le %roupe est séparer par une démarcation invisible& le second t'pe de comportement concerne la « définition du point précis audel( duquel on estime qu’une personne a franc)i un seuil et pénétré dans une pi"ce »
$ Pour chacun des cas cités pour les américains, les allemands consid-rent que l’indi+idu concerné est "el et "ien à l’intérieur /, qu’il est entré et a fait intrusion dans l’intimité de l’autre. $*ls témoignent d’une extrme précision en mati-re d’intrusion, une limite fixée à en+iron 0,1! m.
$ Parler de l’extérieur d’une maison à tra+ers une porte en moustiquaire ne signifie en aucun cas que la personne ait pénétré à l’intérieur de la maison $ Passer la tte par la porte d’un "ureau ne signifie pas non plus que la personne est entrée $ 2i une personne est dans le "ureau mais qu’elle s’appuie sur l’encadrement de la porte, elle n’est pas non plus considérée comme à l’intérieur du "ureau /.
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La *p)"re
In order to print this document from Scribd, you'll $ %es allemands ont "esoin de $ les américains auraient opté first need to download it. posséder leur propre espace. pour un a"ri collectif plus +aste +rivée nd $ %ors de la 0 guerre mondiale, et plus efficace. ils préféraient construireAnd un Print Cancel Download a"ri indi+iduel malgré le peu de mo#en et de matériel afin de se créer une isolation +isuelle /. $ Pour les allemands, la porte a $ %es portes fermées une grande importance. pro+oquent aux américains le $ 2elon eux, une porte ou+erte sentiment d’tre exclus. pro+oque un effet de désordre, $ *ls ne ferment les portes que de manque de sérieux. pour les conférences ou $ %a fermeture assure l’intégrité con+ersations pri+ées, pour un de la pi-ce et assure une tra+ail qui exige la fronti-re protectrice qui les concentration, pour l’étude le préser+e de contacts trop repos, le sommeil, la toilette ou intimes. encore les acti+ités sexuelles. $ %orsqu’une américaine ferme la porte de sa cham"re, cela signifie qu’elle est en col-re. $ 4n américain est disponi"le d-s que sa porte est ou+erte. $ une porte ou+erte ou fermée aura donc tou3ours une connotation différente selon qu’on est allemand ou américain.
L’ordre dans l’espace
$ %es allemands aiment les situations précises et "ien définies. $ *ls ne supportent pas les indi+idus qui enfreignent les r-gles. $ &n (llemagne, il est interdit de déplacer son si-ge. $ C’est d’ailleurs pour cela que, selon un allemand, un mo"ilier léger n’est pas sérieux car il peut tre déplacé et ainsi dérangé l’ordre pré$éta"li.
$ %’américain n’attache pas d’importance à la façon dont les gens déplacent leurs si-ges
Tableau 2 : Proxémie comparée entre les cultures américaine et anglaise.
La ,lassification
An%lais
Américains
$ &n (ngleterre, c’est le s#st-me social qui détermine le standing des indi+idus.
$ (ux &tats$4nis, on utilise l’espace comme mode de classification des gens et de leur acti+ité.
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Rapports avec l’espace
In order to print this document from Scribd, you'll $ %es anglais sont ha"itués d-s $ %es américains sont ha"itués first need to download it. l’enfance à +i+re en d-s l’enfance à a+oir leur communauté. propre cham"re. $Cancel *ls n’ont pasDownload "esoin de And "ureau, Print $ (u tra+ail, ils ont "esoin d’un leur éducation fait qu’ils "ureau. exercent leur acti+ité dans un $ les américains poss-dent le espace commun. "esoin de s’isoler des autres $%’anglais, n’étant pas ha"itué a quelque fois. a+oir un espace qui lui est $ lorsque l’américain +eut tre propre utilise des "arri-res seul, il ferme la porte, il dépend ps#chiques pour se protéger donc des éléments architectoniques pour s’isoler.
Le -élép)one
Les Voisins
La .orce de la Voix
Le re%ard
$ %es anglais hésitent sou+ent a+ant de téléphoner car ils ne connaissent pas l’état d’5me de leur interlocuteur, ils préf-rent les lettres manuscrites aux coups de téléphone. $le téléphone ne leur sert que pour leur acti+ité professionnelle et en cas d’urgence.
$(ux &tats$4nis, n’importe qui peut appeler à n’importe quel moment. $pour maintenir leur tranquillité, les américains peu+ent retirer leur numéro de l’annuaire ou encore s’inscrire sur liste rouge.
$&n (ngleterre, la promiscuité ne signifie rien. $ %e fait d’ha"iter la porte à c6té ne nous donne en aucun cas le droit d’éta"lir des rapports amicaux. $ Che7 les anglais, les rapports sociaux ne sont pas fonction des structures spatiales mais plut6t sociales. $ %es anglais sont tr-s discrets et parlent de façon raffinée leur permettant ainsi de ne gner personne. $ Pour eux, parler trop fort est un signe d’intrusion, de manque d’éducation et est un indice de classe sociale inférieure.
$ %es américains sont tou3ours accusés de parler trop fort. $ *ls sont indifférents au fait que tout le monde puisse les entendre.
$ %es anglais fixent leur interlocuteur, cela fait partie de leur éducation. $ *ls clignent des #eux pour faire entendre qu’ils ont compris. $ %es anglais "ien éle+és immo"ilisent leurs #eux à la distance sociale leur permettant, quel que soit l’8il fixé de laisser penser à
$ 9ien au contraire, l’éducation américaine impose de ne pas regarder fixement son interlocuteur ou alors c’est qu’il s’agit de circonstances particuli-res et que l’on +eut atteindre profondément la personne en face. $ (u cours d’une con+ersation, l’américain +aga"onde d’un 8il
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In order to print this document from Scribd, you'll l’interlocuteur qu’il est regardé à l’autre, tourne la tte. first need to download it. en face. Cancel
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Tableau 3 : Proxémie comparée entre les cultures américaine et française : .ran/ais
Américains
La 0aison et la .amille
$ les français adorent rece+oir. outefois, lorsqu’il s’agit des amis, la rencontre se fait le plus sou+ent en extérieur, alors que pour la famille, la rencontre se fait à la maison. $ %’organisation de pi-ces, des +illes, etc, est fa;te pour entretenir le contact entre les gens. $ les rapports interpersonnels sont d’une grande intensité.
L’automobile
$ %es +oitures françaises et européennes n’ont pas des dimensions écrasantes. $ &lles sont plus petites, plus faciles à man8u+rer et permettent d’éta"lir un contact entre les passagers. $ &lles répondent mieux à leur personnalité et à leur "esoin a+ec un é+entail de mod-les différents. $ %a +ille doit tre une source de satisfaction au mme titre que ses ha"itants.
$ %es +oitures américaines empchent l’interférence des sph-res personnelles à l’intérieur des +oitures, permettant ainsi a chacun des passagers de conser+er son quant$à$soi /
$ les réseaux routiers permettent de localiser plus facilement des o"3ets ou des lieux en indiquant des points sur une ligne. $ %a =rance a une hiérarchie de réseaux radioconcentriques de plus en plus importants. out centre inférieur est directement relié au centre supérieur.
$ le s#st-me de coordonnées de l’échiquier des +illes américaines implique au moins deux rep-res pour toute localisation dans l’espace. $ Pour aller d’une +ille à l’autre on est o"ligé de tra+erser les petites agglomérations.
L’espace extérieur
L’étoile et l’éc)iquier
$ (ux états unis, la population ressent le "esoin de s’isoler dans sa +oiture a+ec les hauteurs imposantes des grattes ciels, les mau+aise odeurs, la saleté
$ &n somme, selon notre culture les comportements +arient. Ces +ariations résultent de notre éducation, de nos principes < etc < .
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Chapitre 12 : Proxémie comparée entre des cultures japonaises et Download arabesAnd Print Cancel Ce chapitre est consacré à la comparaison des cultures japonaises et arabes en fonction de la culture américaine. Il s ‘agit là de se consacrer à des peuples dont l’organisation de l’espace est tout à fait différente de la nôtre. Tout d’abord, concentrons-nous sur la culture japonaise.
Culture Japonaise
Rapports avec l’espace
- Le japon adopte pour thème classique le concept d’un centre d’accès de toute part. C’est un modèle qui structure quasiment l’ensemble des secteurs de la vie japonaise. - Plutôt que de donner des noms aux axes routiers, les japonais ont nommé les intersections et les numéros de maisons sont répartis en fonction de l’ancienneté de l’habitation. Cela pose souvent problème lorsqu’il faut se repérer. - Dans la culture occidentale, lorsque l’on pense à l’espace, on pense aux distances qui séparent les objets les uns des autres. Les japonais, eux, ont appris à donner une signification aux différents espaces. - On appelle le « ma » (ou intervalle) l’élément constructif fondamental de l’expérience japonaise de l’espace. Il incarne le facteur secret de l’organisation de tous les autres types d’espaces au sein de la culture japonaise. - La virtuosité des japonais dans le maniement du « ma » se symbolise notamment avec le jardin du monastère de Ryoanji près de Kyoto, l’homme et la nature y semble métamorphosés et harmonisés. -> Dans l’organisation de leur espace, les japonais utilisent l’ensemble de leurs sens que ce soit les odeurs, les variations de température, les jeux de lumière et d’ombres, tous ces éléments sont cumulés afin d’exalter la partie sensorielle du co rps entier.
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Le Foyer
In order to print this document from Scribd, you'll first need to download it. - En ce qui concerne le foyer japonais, il faut savoir qu’il possède une valeur affective plus forte que celle And des foyers Cancel Download Print américains et européens.
- Contrairement aux murs fixes des maisons traditionnelles que l’on peut trouver à peu près partout dans le monde, les murs des foyers japonais sont semi-fixes. En effet, ce sont des panneaux qui sont amovibles. La cloison disparue, la pièce semble s’étendre sur l’extérieur, ou bien se refermer pour obtenir un espace chaleureux. - En terme de psychologie, on apprend que le centre de la pièce principale est assimilé au pole positif, tandis que les murs sont assimilés au pole négatif. ->Contrairement à la culture occidentale, nous allons voir que les japonais ont une tout autre idée de l’occupation de l’espace.
La notion d’ « entassement »
- En effet, il faut savoir qu’au Japon, la notion d’entassement n’est pas péjorative. Bien au contraire, les japonais se complaisent dans l’entassement, ils préfèrent dormir par terre les uns près des autres. - On peut donc se douter que la notion d’intimité n’existe pas dans le sens ou nous l’entendons en tout cas. Les japonais ont une tout autre définition de l’intimité. Même s’il ne sont pas désireux de solitude, ils détestent partager les murs de l eur maison, ils font partie intégrante de leur demeure au même titre que le toit.
Venons-en maintenant à l’analyse de la culture arabe :
Culture Arabe
Comportement public
- Dans la culture arabe, les endroits publics ne confèrent aucun droit, on ne retrouve plus la notion de sphère personnelle. - On ne parle donc pas d’« intrusion » en public.
Conception de la zone privée
- Dans la culture occidentale, on définit l’homme comme un individu, un « moi » à l’intérieur d’une peau. Chez l’Arabe, l’individu existe quelque part au fond du corps mais le « moi »
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In order to print this document from Scribd, you'll n’est pas totalement caché. first need to download it. - Il est à l’abri du contact physique mais pas à l’abri des mots. Cancel
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-> Il existe donc des conceptions différentes selon la localisation du « moi » dans le corps. - Les études de la psychologie animale étudiée au début de l’ouvrage laisseraient supposer que les Arabes sont soumis à un phénomène de surpopulation qui influencerait alors leurs comportements à cause d’un sentiment de stress. - On peut supposer que la profondeur du « moi » résulte de fortes densités démographiques et de l’intensité de la communication. - Ils n’aiment pas être seuls, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils se sentent oppressés entre quatre murs. La résidence d’une famille arabe n’est donc composée que d’un grand espace accueillant toute la famille. - De ce fait, l’isolement est impossible pour les Arabes. Leur seul moyen de rendre compte de leur volonté d’isolement est le silence.
La distance personnelle
- L’olfaction occupe une place particulièrement importante dans la culture Arabe. C’est pour cela qu’au cours d’une conversation avec un Arabe, ce dernier vous tient dans son champ d’haleine. Ceci est indispensable de manière à relever les changements affectifs. (On peut noter qu’un individu qui cherche à masquer son haleine est considéré comme un individu qui a honte, les Américains sont alors considérés comme tels malgré qu’il s’agisse d’un principe fondamental de leur éducation). - L’olfaction fait partie intégrante du contact avec autrui toutefois, l’importance qui lui est accordée ne pousse pas les Arabes à éliminer leurs odeurs corporelles. Dans ce cas, i ls devront s’efforcer de ne pas tenir son interlocuteur dans son champ d’haleine. -> En somme, les limites olfactives jouent deux rôles dans la culture arabe. D’une part, elle les rapproche, et d’autre part elle les sépare.
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In order to print this document from Scribd, you'll Pour les Arabes, il est nécessaire de regarder l’interlocuteur fixement dans les yeux.
Le regard de l’interlocuteur first need to download it. Cancel
C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont du mal à Download And Print
marcher en parlant car parler à quelqu’un en le regardant latéralement est une marque d’impolitesse dans la culture arabe. Cette instance du regard peut toutefois leur provoquer des ennuis dans la mesure ou, dans la plupart des culture, fixer l’interlocuteur est considéré comme une provocation.
L’engagement dans le rapport humain
Comme énoncé précédemment, il est impossible pour un arabe de pouvoir s’isoler dans un lieu public. Ainsi, dans les espaces publics, chacun est libre de se joindre aux conversations d’autrui. Par ailleurs, chaque Arabe a le devoir d’intervenir en cas de vol ou de violence puisqu’il s’agit d’un espace public.
Sentiments à l’égard des espaces intérieurs
Les Arabes ne sont pas gênés par la foule, bien au contraire. Toutefois, ils sont beaucoup plus sensibles à l’entassement dans les espaces intérieurs. C’est pour cela que l’intérieur d’une maison arabe doit répondre à trois critères : - la pièce doit être très grande, - la hauteur des plafonds doit être conséquente, - la vue doit être dégagée.
La notion de frontière
Dans un certain sens, il n’y a pas de frontières dans le monde arabe. De plus, il n’existe pas d’équivalent correspondant à la notion de « frontière » en arabe. Il y a ce que l’on peut appeler une frontière en présence d’étrangers. Il faut savoir que dans la civilisation arabe, le terme d’étranger est intimement lié à celui d’ennemi.
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Chapitre 13 : Villes et Culture Dans ce chapitre, il s’agira de faire une analyse de ce que l’on peut appeler « la vie urbaine » Cancel Download And Print !n a vu, tout au long du livre, que l’essor d"#ographique dans toutes les villes du #onde provoque un ph"no#$ne de surpopulation entra%nant des « cloaques » &’adaptation ' l’ho##e des "tudes fa%tes sur les ani#au( prouve que nous so##es bel et bien #enac"s par ce surpeuple#ent et cet entasse#ent )l faut relever que de nos *ours, principale#ent au( +tats-nis, les villes #ettent en contact diff"rentes cultures, diff"rentes ethnies, en leur i#posant des densit"s d"#ographiques qui ne cessent de cro%tre de *ours en *ours )l se#ble toutefois que les principau( groupes ethniques "tablis dans les grandes villes a#"ricaines #aintiennent leurs particularit"s culturelles respectives Cependant, les a#"nage#ents urbains ne tiennent pas forc"#ent co#pte de ses particularit"s > La nécessité des éléments de contrôle :
Depuis de no#breu( si$cles, on retrouve la n"cessit" de re#placer les coutu#es tribales par un syst$#e *uridique De plus, quand le no#bre de nouveau( arrivants d"passe le seuil #a(i#al de conversion des rurau( en citadins, deu( solutions s’i#posent : l’e(pansion territoriale soit la surpopulation !r, co##e il est quasi#ent i#possible d’agrandir l’espace, un cloaque co#porte#ental se d"veloppe ' cause de l’entasse#ent et "chappe ' l’e#prise des #esures *uridiques &e Congr$s de 1./0 se r"su#e en cinq affir#ations : les villes sont trop petites et #algr" les efforts des urbanistes, leurs pro*ets sont li#it"s, bien que le public soit soucieu( de l’e(pansion des #"galopoles, rien n’est fait pour la stopper, la double #ultiplication de l’auto#obile et de la population cr"e un v"ritable chaos urbain du point de vue du d"veloppe#ent "cono#ique, la reconstruction des ville s' travers le #onde sti#ulerait un vaste "ventail d’activit"s et de techniques il faut non seule#ent coordonner et soutenir les #esures prises, #ais le gouverne#ent devrait les d"clarer prioritaires 2sychologie et architecture : 2our r"soudre des probl$#es urbains d’une telle proportion, il nous faut bien plus d’e(pert d’un genre nouveau ' savoir des psychologues, anthropologues, ethnologues etc )l serait "gale#ent pr"f"rable de ne pas dissocier planification urbaine et r"novation Certes les nouveau( i##eubles qui se succ$dent sont tou*ours plus esth"tiques que les constructions ant"rieures, cependant, ils n’en de#eurent pas #oins vivables 4eureuse#ent que quelques architectes co##encent ' concevoir des constructions prenant en co#pte les besoins hu#ains 5outefois, cette prise en co#pte est d’autant plus difficile que nous so##es dans l’incapacit" de d"finir des nor#es de densit" d"#ographique qui per#ettraient alors de d"ter#iner les di#ensions nor#ales de la cellule d’habitation fa#iliale 2athologie et 6urpopulation : &es effets de la surpopulation sont de plus en plus cons"quents : cri#inalit", naissances ill"giti#es, carences "ducatives etc )l devient vital que ce ph"no#$ne re7oive un
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d"veloppe#ent consid"rable et "tablisse un seuil de population #a(i#ale Cependant, le probl$#e first need to download it. de la d"ter#ination d’un seuil de surpeuple#ent che8 les divers groupes ethniques nous renvoie au( chapitres concernant l’usage des sens 9n effet, la nature de l’engage#ent sensoriel dans les rapports Cancel And Print hu#ains per#et de d"finir d’une part le seuil deDownload surpeuple#ent #ais "gale#ent le #oyen de co#battre les aspects n"gatifs onochro#ie et 2olychro#ie : )l e(iste deu( #odes d’appr"hension du te#ps : la monochromie : elle caract"rise les peuples ' contacts distants qui co#parti#entent le te#ps, le divisent en fonction des t;ches ' r"aliser la polychromie : elle concerne les individus capables de #ener plusieurs op"rations ' la fois 2ar ailleurs, les urbanistes devraient sans doute faire un pas de plus en cr"ant des espaces plus particuliers, susceptibles de rendre les enclaves culturelles autono#es Cela per#ettrait alors ' la fois de faciliter le processus de conversion des paysans en citadins et de renforcer les syst$#es de contr l’avenir se rapproche 1? )l faudra d"couvrir des #"thodes pertinentes pour "valuer l’"chelle hu#aine ' travers toutes ses di#ensions y co#pris les di#ensions cach"es de la culture, @? )l faudra apprendre ' faire de l’enclave "thique un usage constructif, 3? )l faudra "gale#ent pr"server des espaces libres dans les villes, 0? )l faudra sauver de la « bo#be » de la r"novation urbaine, 9n so##e, aucun plan n’est parfait, aucun plan n’est le plan id"al, #ais de toutes les #ani$res, il s’agit de la derni$re opportunit" que nous avons afin d’"viter le chaos