ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
L.P.E.E : Organisme d’accueil: LABORATOIRE PUBLIC D’ESSAIS ET D’ETUDES. CENTRETECHNIQUE REGIONAL REGIONAL DE DE CASABLANCA. : CTR/CASA: CENTRETECHNIQUE
BOUKFI MOHAMED
Réalisé par : BOUKFI MOHAMED. Encadrer par : Mr. MUSTAPHA ZAOUATI.
1
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Table des matières : INTRODUCTION INTRODUCTION……….…………………………………. ……….…………………………………. ..4 REMERCIEMENT REMERCIEMENT........................................................... ...........................................................…. …...5 PRESENTATION DU LABORATOIRE(L.P.E.E) : Historique. Situation géographique . Domaine d’activités. Organigramme .
Chapitre1 : Les essais de reconnaissance des sols et des granulats……………………………………………………… 9
Préparation et échantillonnage……………………………………….10 L'analyse granulométrique……………………………………….…..12 Détermination du coefficient d’aplatissement des granulats……….18 Essai d’équivalent de sable …………….............................. …......22 Essai au bleu de méthylène (VBS)…………………………………..27 plasticité).......32 Détermination des limites d’Atterberg (IP :Indice de plasticité).......32 Essai de los Angeles………………………………………………….37 Essai micro Deval……………………………………………………41 ……………………………………………………..…..45 Essai Proctor ……………………………………………………
BOUKFI MOHAMED
2
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Chapitre2 :Les essais sur le Bétonhydrauliqu Bétonhydrauliquee……………59
Essai de la résistance à la compression ……………….…50 Essai de la résistance à la flexion……………………….…53
Chapitre3 :Les essais sur les liants hydro- carboniques….56
Essai Marshall…………………………………….……….57 Extraction de bitume………………………………...…….60
Chapitre4 : Les essais sur les produits préfabriqués . …...62
Bordures en béton ……………………………………..….63 Briques creuses en terre cuite ……………………….....…65 Pavés en béton………………………………………….....69
CONCLUSION …..…………………………………….…. 73
BOUKFI MOHAMED
3
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Introduction : - Dans le domaine du génie civil l’identification du sol d’appuis et des matériaux utilisés et la détermination de leurs caractéristiques ainsi que leurs contrôles à chaque phase de la réalisation d’un projet, est une t âche indispensable pour le bon fonctionnement et durabilité de l’ouvrage ou la route construite. - Le laboratoire est l’entité chargée de réaliser tous ses travaux soit pour le compte du maître d’ouvrage, soit pour le compte de l’entreprise, pour cela c’était claire pour nous que le laboratoire est la base pour une bonne
compréhension du domaine, et une expérience sûrement enrichissant nécessaire pour une bonne carrière dans le domaine. - Le laboratoire L.P.E.E comporte un personnel assez expérimenté en matière (ingénieurs, techniciens…), aussi un bon équipement, nécessaire pour la réalisation des essais dans les bonnes conditions, ce qui nous a encouragés à passer le stage au sein de ce labo. - Dans ce qui suit j’ai essayé de donner les détails sur les travaux réalisé par le laboratoire ainsi que les différents essais effectués sur les matériaux apportés des chantiers dans lesquels le L.P.E.E opère.
BOUKFI MOHAMED
4
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Remerciement : -Je profite cet occasion pour exprimer mes remerciements à mes encadrants messieurs MUSTAPHA ZAOUATI et MOSTAFA LAHOUBI. -Mes remerciements à tous les Techniciens «ABDELMAJID EL BELGHITI. TAHA BAIROUK, MEHDISAJID, TARIK TAHEJ… » Pour leurs aides et les nombreuses informations qu’ils m’ont donnés.
-Merci également à toutes personnes de loin ou de près qui m’ont aidé à passer mon stage dans des bonnes et meilleures conditions,je tiens également à remercier tous les administrateurs et mes professeurs de l’ENSAH. -J’espère que ce travail sera au niveau des attentes .
BOUKFI MOHAMED
5
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
PRESENTATION DU L.P.E.E : Historique du LPEE -Le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE) dont la genèse remonte à 1947, est une entreprise publique au statut juridique actuel de société anonyme. Actuellement le LPEE offre des prestations de services dans les différents domaines du bâtiment et génie civil, de l’environnement, de l’hydraulique
et des industries associées. Ses prestations couvrent aussi tout le cycle de vie des ouvrages de génie civil et des produits qui leur sont liés : conception, étude, essais, suivi et assistance, conseil et expertise. Le LPEE dispose de trois atouts qui font de lui le pionnier dans son domaine d’intervention :
Un capital cognitif accumulé durant plus de 60 ans lui permettant de développer des synergies de maintenabilité, de mutualisation, de sociabilité et de résilience; • Un capital humain pluridisciplinaire et de haut niveau technique avec un •
taux d’encadrement dépassant 30%; •
Des équipements et des instruments de mesure de pointe à sa mesure et sur mesure des besoins des clients.
Situation géographique : -Le LPEE siège à l’adresse suivante : 25, Rue d’Azilal BP 13389 Casablanca 20000 ; sur le boulevard des Fars en face de la maison Peugeot où il regorge la direction administratif et le centre technique régional (CTR). Il à une seconde localité, l’Annexe situé sur la route d’El Jadida, kilomètre 7 Casablanca, est constitué de plusieurs départements qui sont d’après la figure ci -dessous :
BOUKFI MOHAMED
6
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Figure 1 : Photo de la maquette des bâtiments de LPEE (Extrait des documents de la bibliothèque du LPEE)
C.E.S.: Centre Expérimental des Sols ; Agence Centrale de Réalisation des Essais In situ. C.E.E.E.: Centre d’Essais et d’Etudes Electriques ; C.E.H.: Centre Expérimental de l’Hydraulique ; L.N.M.: Laboratoire National de Métrologie ; C.E.R.I.T. : Centre d’Etudes et de Recherche des Infrastructures de Transport ; C.E.G.T.: Centre Expérimental des Grands Travaux ;
Domaine d’activité : - Les activités de base s’articulent autour de l’essai, de l’étude, de l’expertise, du contrôle, et de l’assistance technique dans les domaines du Bâtiment et génie civil, l’Industrie, l’Environnement, et l’Hydraulique.
- En outre le LPEE a comme vocation de contribuer à garantir la qualité et la pérennité des ouvrages et la sécurité des citoyens. Il déploie aussi un effort considérable dans le domaine de la recherche, de ce fait le LPEE assure continuellement l’élargissement de ses métiers de base à d’autre activités
BOUKFI MOHAMED
7
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
ORGANIGRAMME DE LPEE : CTR/ CASA.
Directeur Général du LPEE
Directeur du CTR Casa
Assistante de Direction Chef Section Qualité – Hygiène-SécuritéLogistique (QHSL)
Le Chef de la Division Administrative & Commerciale (DAC)
Directeur Adjoint
Chef de Service Laboratoires
Le Chef de la Division Contrôles (DC)
Service Bâtiment
Le Chef de Service Grand Travaux
Chef Section Centre/Sud.
Le Chef de la Division Etude(DE)
BOUKFI MOHAMED
Service Bâtiment
Chef Section Centre /Nord Chef de Section
Chef de Section Produits Préfabriqués
Service Route
Chef de section
Chef de Section Casa Sud/Ouest
Section Sondages et Essais Extérieurs
8
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Chapitre1 :
Les essais de reconnaissance des sols et des granulats :
BOUKFI MOHAMED
9
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Préparation et échantillonnage : - Les échantillons prélevés sur les chantiers sont mis dans des sacs propres
-La mise en œuvre du dossier pour la nouvelle commande doit contenir les données suivantes :
La date de prélèvement. Le lieu ou chantier. Le client. La nature de l’échantillon.
2) Préparations des échantillons pour les essais : -L’échantillon où sera effectué les essais doit être représentatif le plus possible pour ce qu’on a dans la réalité sur le terrain. Ainsi la préparation de l’échantillon soumis à l’essai doit être
réalisée d’une
manière correcte afin de vérifier la condition précédente.
BOUKFI MOHAMED
10
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
3) Principe : -La préparation peut s’effectuer de deux manières différentes :
.
Au moyen de diviseurs échantillonneurs appareils séparant en parties égale une qualité de matériau déterminée.
Par quartage ou fractionnement manuel d’une quantité de matériau est à utiliser lorsqu’on a des quantités de matériau importantes.
BOUKFI MOHAMED
11
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
L’analyse granulométrique (A.G) NF P 94-056 (Méthode par tamisage à sec après lavage): 1) Définition :
-L'analyse granulométrique d'un sol est caractéristique particulière qui permet une classification des roches meubles afin d'obtenir la courbe granulométrique. Dans le terrain, un prélèvement préalablement pesé est passé dans une série de tamis de maille carrée de plus en plus petite (la raison granulométrique égale à 1.25). 2) But de l'essai :
-L'analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant les échantillons. 2) Principe :
-L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes granulaires de tailles décroissantes .Les dimensions de mailles et le nombre des tamis sont choisis en fonction de la nature de l'échantillon et la précision attendue. 3) Appareillage :
-
Etuve ventilée réglée à 110°C (plus ou moins 5).
-
Un dispositif de lavage
-
Brosse
-
Balance électrique
-
Série des tamis dont l'ouverture est conforme à la norme.
BOUKFI MOHAMED
12
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Préparation de l’échantillon pour essai : - L'échantillon doit être préparé suivant les prescriptions de la norme: la masse de l'échantillon pour essai doit être supérieur à 0.2D, avec D la plus grande dimension spécifiée en (mm).
Exécution d’essai : 1-pesage :
-Peser l’échantillon pour déterminer sa masse « M1 » à son état.
2-séchage :
-verser le matériau dans l’étuve réglée à 110 (plus ou moins 5).
3- Trempage:
-Tremper l’échantillon dans l’eau à une durée précisée jusqu’à l’âge du lavage.
BOUKFI MOHAMED
13
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
4- Lavage :
- Cette opération se fait au tamis 80µm et un tamis de protection. - On considère que le matériau est correctement lavé lorsque l’eau s’écoulant sous le tamis de lavage est claire.
5-Tamisage :
-Verser le matériau lavé et séché dans la colonne des tamis. Ces tamis sont classés de haut en bas dans l’ordre de mailles décroissantes.
-Agiter manuellement ou mécaniquement cette colonne.
BOUKFI MOHAMED
14
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
6- Pesage :
Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille. Soit R1 la masse de ce
•
refus. • Reprendre la même opération avec le tamis immédiatement inférieur ; ajouter le refus obtenu à R1 et peser l’ensemble. Soit R2 la masse des deux refus
cumulés. • Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les masses des refus cumulésR1, R2….Ri ;….Rn. •
Peser s’il y en a
une masse au fond de tamis.
Expression des résultats : 1 -Calculs : • Les masses des différents refus cumulés Ri, sont rapportés à la masse totale calculée de l’échantillon pour essai sec Ms et les pourcentages de refus
cumulés ainsi obtenus sont donnés par la formule suivante : (Ri/Ms) ×100
Les pourcentages de tamisât correspondants sont donc égaux à : 100-((Ri/Ms) ×100)
BOUKFI MOHAMED
15
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
2 -Présentations des résultats :
Les pourcentages de tamisas cumulés ou ceux des refus, sont représentés sous forme de courbe. •
•
Pour tracer la courbe granulométrique, Il suffit de porter les divers
Pourcentages des tamisas ou des différents refus cumulés sur la feuille semilogarithmique.
-La courbe représentant la distribution granulométrique des éléments doit être tracée de manière continue et peut ne pas passer rigoureusement par tous les points.
BOUKFI MOHAMED
16
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
17
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Cœfficient D’aplatissement des Granulats NF EN 933-3 :
But de l'essai : -Déterminer le dimensionnement et la distribution en poids des particules d’un matériau, en outre sert à classer notre sol et exploiter D la grande dimension et d : la petite dimension ainsi on distingue trois dimensions : -Longueur : L= Le grand écartement d’un couple de plans tangents parallèles. -Epaisseur : E= Le plus petit écartement d’un couple de plans tangents parallèles. -La grosseur : G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse passer le granulat. -Le cœfficient d'aplatissement A d'un ensemble de granulats est le pourcentage pondéral des éléments qui Vérifient la relation :
1. Principe de l’essai :
- L’essai consiste à effectuer un double tamisage : -Tamisage sur tamis à mailles carrées, pour classer l’échantillon étudier en différentes classe d/D (avec d = 1,25) suivant leur grosseur G.
BOUKFI MOHAMED
18
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Puis tamisage de différentes classes granulaires d/D sur des grilles, constituées par des barres cylindrique parallèles fixées dans un châssis. .
Exécution De L’essai : Tamisage sur tamis à mailles carrées :
-Procéder au tamisage de l’échantillon par voie sèche sur les tamis. -Recueillir les différentes fractions d / D ; peser chaque classe granulaire. Tamisage sur grilles à fentes :
-Tamiser chaque classe granulaire obtenue par l’opération précédente sur une grille dont l’écartement E entre les barres est défini selon les classes granulaires.
BOUKFI MOHAMED
Les ouvertures du tamis
Ecartement E
en (mm)
(mm)
50
31.5
40
25
31.5
20
25
16
20
12.5
16
10
19
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA 12.5
8
10
6.3
8
5
6.3
4
5
3.15
4
2.5
Peser le passant sur chaque grille correspondante à chaque classe granulaire.
Expression Des Résultats : - Les résultats sont portes sur des feuilles d’essai
Le coefficient d’aplatissement de partielle est donné par : (Me/Mr).100
Me = masse des passants de chaque grille correspondant Mr : la masse de refus partiel de tamis
Le coefficient d’aplatissement global :
Me : la somme des masses des passants. M : la masse de refus cumulés des tamis les quels ont chacun un grille.
BOUKFI MOHAMED
20
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA LABORATOIRE PUBLIC D'ESSAIS ET D'ETUDES CENTRE TECHNIQUE REGIONAL DE CASABLANCA 25, RUE D’AZILAL CASABLANCA
Tél : (0522)30.04.50 - (0522)30.75.10 / FAX : (0522)31.97.10
DETERMINATION DE LA FORME DES GRANULATS COEFFICIENT D’APLATISSEMENT NF EN 933-3 NM 10.1.155 Mars 1997 JUIN 2008 Date d’essai
:…………………………….………….Référence échantillon :…..………………………….
Refus sur un tamis de 80 mm =
g
Masse de la prise d’essai
Passant sur un tamis de 4 mm =
g
M0 =
Somme des masses éliminées =
g
g
Tamisage sur tamis d’essai Granulat Masse (R i) du élémentaire granulat di/Di élémentaire di/Di mm g 63 / 80 50 / 63 40 / 50 31,5 / 40 25 / 31,5 20 / 25 16 / 20 12,5 / 16 10 / 12,5 8 / 10 6,3 / 8 5 / 6,3 4/5 M1 = ∑R i =
g
Tamisage sur grilles à fentes Ecartement Passant sur une nominal des grille à fentes fentes de la grille (mi) Ai =( mi /R i ) x 100 mm g 40 31,5 25 20 16 12,5 10 8 6,3 5 4 3,15 2,5 Codes du matériel utilisé M2 = ∑mi = =
g
100 x (M0 – (∑R i + ∑masses éliminées)) / M 0 = Le résultat doit être < 1 %
A = ( M 2 / M1 ) x 100 = Observations :
%
Echantillonneur :………….. Série de tamis :………….. Série de grilles :…………. Etuve électrique :………….. Balance (masse ≤ 300 g) :………….. Balance (300 g < masse ≤ 10 kg) :…………..
% Responsable de l’essai (Nom et visa) :
FEE/2013/04/260/1
BOUKFI MOHAMED
21
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Equivalent de sable (NF EN 933-8) : 1-Principe de l’essai :
- L'essai d'équivalent de sable, permettant de mesurer la propreté du sable et il est effectué sur la fraction (0.4) pour le matériau grossier et sur la fraction (0.2) pour le matériau fins - Cette essai permet de savoir la quantité et la qualité des éléments fins, en exprimant un rapport entre les éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent. - La valeur d’équivalent de sable est le rapport, multiplié par 100, de la h auteur de la partie sableuse sédimentée, à la hauteur total du floculat et de la partie sédimentée. 2-Appareillage :
Tamis Récipient de pesée. Balance électrique. Chronomètre. Règle de 500 (mm). Eprouvettes cylindriques et transparentes en matière plastique, chaque éprouvette porte des traits de deux repères gravés à 100 mm et 380mm de la base.
BOUKFI MOHAMED
22
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Un piston constitué par : une tige - une embase - un manchon - un poids fixé à l'extrémité. Un tube laveur en cuivre muni d'un robinet.
Un flacon transparent en plastique d'environ 5l placé à 1m au-dessus de la table de travail.
Un tube en plastique reliant le siphon avec le tube laveur. Un entonnoir. Un agitateur électrique La solution lavant est préparée en prenant 125ml d’une solution concentrée qu’on dilue dans 5l de l'eau distillée. Préparation de l’échantillon pour essai :
L’échantillon doit être passé par le tamis 5mm, sur celui-ci procéder à la préparation d’un échantillon pour la détermination de la teneur en eau W et de deux échantillons pour essai. Donc la masse de l’échantillon pour essai est :
3-Exécution de l’essai :
Remplir l’éprouvette par la solution jusqu’au la première graduation. Verser soigneusement la prise d’essai humide, correspondant à une masse sèche de 120g ± 1g de matériau, à l’aide de l’entonnoir dans l’éprouvette
posée verticalement.
Frapper fortement à plusieurs reprises la base de l’éprouvette sur la paume de la main pour déloger les bulles d’air et favoriser le mouillage de l’échantillon.
Laisser reposer 10min.
A la fin de cette période, boucher l’éprouvette à l’aide du bouchon à caoutchouc puis placer l’éprouvette sur la machine d’agitation. Faire subir à l’éprouvette 90 cycles ± 1 cycle en 30s. Mettre l’éprouvette en position verticale sur la table d’essai. Enlever le bouchon et le rincer au-dessus de l’éprouvette avec la solution
lavant. Laver le sable pour faire remonter les éléments argileux. lorsque le niveau du liquide atteint le repère supérieur, relever le tube laveur de façon à ce que le niveau du liquide se maintient à la hauteur du trait repère. Laisser reposer pendant 20min. Mesurer à l’aide de la règle la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat par rapport au fond de l’éprouvette.
BOUKFI MOHAMED
23
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Descendre doucement le piston jusqu’à ce qu’il repos e sur le sédiment
Bloquer le manchon coulissant sur la tige du piston. Introduire le réglet dans l’encoche du manchon.
Lire la hauteur de sédiment h2 au niveau de la face supérieure du manchon. Recommencer les mêmes opérations pour la deuxième prise d’essai.
4) Expression des résultats :
L'équivalent de sable est donné par la formule :
Es=100.h2/h1
L'équivalent de sable visuel :
Esv=100.h’2/h1
-La détermination portant sur les échantillons, la propreté du sable est la moyenne des deux valeurs obtenues.
BOUKFI MOHAMED
24
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA LABORATOIRE PUBLIC D'ESSAIS ET D'ETUDES CENTRE TECHNIQUE REGIONAL DE CASABLANCA 25, RUE D’AZILAL CASABLANCA
Tél : (0522)30.04.50 - (0522)30.75.10 / FAX : (0522)31.97.10
EQUIVALENT DE SABLE NF EN 933-8 (Août 1999) Référence échantillon :………………………. Date d’essai
NM 10.1.283 (2008)
:……………………….
TENEUR EN EAU DE L’EPROUVETTE (NF EN 1097-5 Novembre 1999) Il convient que la teneur en eau en humidité soit déterminée séparément par un séchage en étuve à (110 ± 5) °C conformément à la norme NF EN 1097-5 (octobre 2008) / NM 10.1.272 (2008)
w=
%
(exprimée à 0,1 % prés)
Importants : Si la fraction est 0/2 mm, la teneur en humidité doit être inférieure à 2% et l’essai doit être réalisé à la température de (23 ± 3) °C.
Si la fraction est 0/4 mm, la teneur en humidité doit être inférieure à 8% et l’essai doit être réalisé à la température de (23 ± 3) °C.
La masse de l’éprouvette est égale à 120 x (1 + (w / 100)) 1
re
éprouvette
2
me
éprouvette
Masse de l’éprouvette (grammes) h1 (millimètres) h2 (millimètres) 100 x ( h2 / h1 ) (enregistré à un chiffre après la virgule)
Note : Il convient que les valeurs de 100 x (h2/h1) pour les deux éprouvettes ne diffèrent pas de plus de 4. Equivalent de sable (SE) est la moyenne de 100 x (h2 / h1) pour les deux éprouvettes exprimé au nombre entier le plus proche. Cas d’un sable 0/2 mm Cas d’un sable 0/4 mm SE2 = % Code étuve :………………………………… Code agitateur :……………………………... Observations :
SE4 = % Code balance :………………………………. Code réglet :…………………………………
Responsable de l’essai (Nom et visa) :
FEE/2013/05/260/1 BOUKFI MOHAMED
25
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
26
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Essai au bleu de méthylène (VBS) :NF P94-068 1) Principe de l’ essai :
-L'essai consiste à mesurer par dosage de la quantité de bleu de méthylène pouvant être adsorbée par les les matériaux mis en suspension dans l'eau. La valeur de bleu du sol est directement liée à la surface spécifique des particules constituant le sol ou le matériau rocheux. Le dosage s'effectue en ajoutant successivement différentes quantités quantités de bleu de méthylène et en contrôlant.
2)Appareillage :
Balance. Chronomètre. Pissette. Bicher plastique. Une burette. Papier filtre. Une baguette de verre. Un agitateur à ailettes. Un bac carré en matière plastique. Une éprouvette graduée.
BOUKFI MOHAMED
27
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
3) Le mode opératoire :
la prise d'essai étant mise en suspension comme décrit précédemment, procéder au dosage de bleu de méthylène méthylène comme indiqué ci-après :
-Agiter une quantité de 500ml d’eau à une vitesse de (700 tr/min± 100 tr/min) pendant (5 min). -Ensuite maintenir l’agitation à 400 tr/min (± 100 tr/min) pendant toute la durée du dosage, de sorte que toutes les particules de sol en suspension soient mises en mouvement. -À l'aide du dispositif de dosage, introduire dans la suspension (5 cm3 à 10 1 0 cm3) de solution de bleu selon l'argilosité. •Estimée du matériau (10 cm3 pour les matériaux les plus argileux) ; au bout
de
1 min ± 10 s, procéder à l'essai de la tache sur papier filtre de la manière suivante : - poser le papier filtre sur un support adapté non absorbant. - prélever à l'aide de la baguette de verre une goutte de suspension et la déposer sur le papier filtre.
BOUKFI MOHAMED
28
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
-La tache ainsi formée se compose d'un dépôt central de matériau coloré bleu sombre entouré d'une zone humide incolore. - la goutte prélevée doit former un dépôt central compris entre (8 mm et 12 mm) de diamètre. -Procéder à des injections successives par pas de (5 cm3 à 10 cm3) (selon l'argilosité du matériau) de solution de bleu jusqu'à ce qu'apparaisse une auréole
Périphérique bleu clair, de largeur millimétrique, dans la zone humide de la tâche. -L'essai est dit alors positif. À partir de ce moment, laisser se poursuivre l'adsorption du bleu dans la solution et effectuer des taches, de minute en minute, sans ajout de solution. -Si l'essai redevient négatif à la cinquième tache ou avant, procéder à de nouvelles injections de bleu avec des pas de (2 cm3 à 5 cm3), selon l'argilosité du matériau, en lieu et place des pas de 5 cm3 à 10 cm3 introduits précédemment. -Chaque addition est suivie des taches effectuées de minute en minute. Ces opérations sont renouvelées jusqu'à ce que l'essai reste positif pour cinq taches consécutives. BOUKFI MOHAMED
29
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
- Le dosage est alors terminé et l'on détermine le volume total (V) de la solution de bleu qui a été nécessaire pour atteindre l'adsorption totale. -Dans tous les cas, le volume (V) doit être supérieur à 10 cm3. Si le volume V est inférieur à 10 cm3, l'essai doit être recommencé avec une prise d'essai de masse supérieure.
4) Calculs et expression des résultats :
*
Les calculs à exécuter sont :
BOUKFI MOHAMED
30
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
31
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Détermination des limites d’Atterbeg Ou bien (IP : Indice de plasticité) (NF P 94 – 051) 1) Définition :
-Les limites d’ATTERBERG ce sont des teneurs en eau correspondant à des états physiques bien définis d’un matériau. Les limites d’Atterberg sont déterminées sur la fraction du matériau passant au tamis 0,4mm. 2) Principe de l’essai: L’essai consiste à mesurer, après un temps fixé, l’enfoncement d’un cône, sous
son propre poids, dans un échantillon de sol remanié. 3) Appareillage :
Etuve de 50°c. Balance. Chronomètre. Spatules. boites pétries. Marbre non absorbante.
Tamis à maille carrée de 400 µm d’ouverture nominal.
Le pénétromètre à cône.
BOUKFI MOHAMED
32
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
4) Préparation d’échantillon :
-Apres échantillonnage du sol et homogénéisation par brassage, une masse (m) de matériau est mise à imbiber un récipient d’eau pendant (24h) au moins à
la température ambiante. Cette masse (m), exprimée en gramme, doit être supérieur à 200 fois la dimension du plus gros élément de sol appréciée visuellement et exprimée en millimètres. De même, elle doit être telle que le tamisât au tamis de 0,4mm donne au moins 200g de particules solides. Une fois imbibée, le matériau est tamisé par vois humide au tamis de 0,4mm. L’eau de lavage et le tamisât sont recueillis dans un bac. Apres une durée de décantation d’au moins 12h, sans aucun additif destiné à accélérer, le dépôt et sans utilisation d’un procédé quelconque de centrifugation, l’eau claire du bac est si phonnée sans entraîner de particules solides. L’eau excédentaire est évaporée à
une température ne dépassent pas 50°c.
5) exécution de l’essai de pénétration :
-régler l’horizontalité du socle, s’assurer que la pointe du cône est propre et lisse, après malaxer sur la plaque lisse la totalité du tamisât précédemment préparer afin d’obtenir une pâte homogène et presque fluide.
-remplir le récipient avec une par tie de cette pâte au moyen d’une spatule, en prenant soin de ne pas emprisonner de bulles d’air. Araser avec un couteau afin d’obtenir une surface lisse et plane.
BOUKFI MOHAMED
33
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
-mettre en place le récipient et ajuster la position de la pointe du cône approximativement au centre de la surface du récipient en faisant coulisser la tige du cône dans la gaine de guidage de la façon à ce que la pointe du cône affleure juste la surface du sol. Le cône est dans une position correcte, si en déplaçant le récipient horizontalement la pointe du cône ne laisse qu’une légère trace à la surface du sol. -repère la position du cône. -libérer le cône et laisser s’enfoncer dans le sol pendant 5s puis le bloquer. -noter sa nouvelle position. -enlever le cône. -effectuer un prélèvement de sol dans le récipient, dans la zone de la pénétration du cône. Cette prise d’essai est placée dans une coupelle de masse connue, pesée immédiatement puis introduite dans l’étuve pour dessiccation et mesure de sa
teneur en eau conformément à la norme NF P 94-050. -L’opération complète est effectuée au moins quatre fois sur la même pâte mais avec une teneur en eau différente pour chaque essai. La pâte est selon le cas légèrement séchée ou humidifiée avec l’eau déminéralisée puis homogénéiser. Les enfoncements du cône doivent encadre 17mm, être situées dans l’intervalle 12mm à 25mm et entre deux valeurs consécutives doit être comprise entre 2mm et 5mm inclus. 6) détermination de la limite de plasticité :
-Rouler la boulette sur lamarbre non absorbante, à la main, de façon à obtenir un rouleau qui est amincit progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne 3mm.
- L’amincissement du rouleau se fait de manière continue et sans effectuer de coupures dans le sens longitudinal. -Le rouleau au moment où il atteint un diamètre de 3mm doit avoir que environ 10cm de longueur et ne doit pas être creux. -La limite de plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le rouleau se fissure et que son diamètre atteint 3mm.
BOUKFI MOHAMED
34
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
-Prélèvement, une fois une fissure apparues, la partie centrale de rouleau est la placer dans une capsule ou une boite de pétrie de masse connue, le peser immédiatement et l’introduire dans l’étuve afin de déterminer sa teneur en eau
-Effectuer un deuxième essai sur une nouvelle boulette. 7)expression de résultats :
La limite de liquidité Wl : Est la teneur en eau du matériau qui correspondre conventionnellement à un enfoncement de 17mm du même cône. Elle est déterminée à partir de la moyenne ajustée sur les couples de valeurs mesurés enfoncement teneur en eau et arrondie au nombre entier le plus proche.
La limite de plasticité Wp : Est la teneur en eau conventionnelle d’un rouleau de sol qui se fissure au
moment où son diamètre atteint 3mm.
*
Wpest la moyenne arithmétique des teneuses en eaux obtenues à partir de deux essais. La valeur de la limite de plasticité est exprimée en pourcentage et l’intervalle d’arrondissage est de 1%.
-Si les valeurs s’écartent de plus de 2% de la valeur moyenne une nouvelle est à effectuer.
Indice de plasticité : - Est la différence entre les valeurs des limites de liquidité et de plasticité.
IP=Wl-Wp BOUKFI MOHAMED
35
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
36
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
ESSAI DE LOS ANGELES (NM 10.1.706): 1) Le but d’essai :
-Cet essai permet de savoir la dureté d'un matériau en calculant un coefficient de los Angeles ; et de mesurer de la résistance à la fragmentation par chocs des éléments d’un échantillon de granulats grâce à une charge de boulets.
2) PRINCIPE :
L'essai consiste à mesurer la masse m d'éléments inférieurs à 1,6 mm, produits par la fragmentation du matériau testé (diamètres compris entre 4 et 50 mm) et que l'on soumet aux chocs de boulets normalisés, dans le cylindre de la machine Los Angeles en 500 rotations. 3) Appareillage :
La machine los Angeles comprend :
-un cylindre creux en acier de 12mm d’épaisseur, de diamètre intérieur 711mm et de longueur 508mm. -à l’intérieur de ce cylindre est fixée, dans le plan diamétral, une tablette en acier de largeur 90mm Et d’épaisseur 25mm. -entraînement en rotation régulière à raison de 30 à 33 tr/mn. Charge de boulets : Ce sont des boulets sphériques de diamètre 47mm en acier, de masse comprise entre 420 et 445g.
Tamis de 1,6 – 4 – 6,3 – 10 – 14 – 16 – 20 – 25 – 31,5 – 40 et 50 mm
BOUKFI MOHAMED
37
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
4)Le mode opératoire : -Choisir la classe granulaire qui va être soumise à l’essai, cette classe est
choisie parmi les six classes 4-6,3mm ; 6,3-10mm ; 10-14mm ; 16-31,5mm et 25-50mm. La classe 10-25mm doit contenir 60% de 10-16mm 40% de 16-25, la classe 16-31,5mm 60% de 16-25mm et la classe 25-50mm 60% de 25-40mm ; -Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie en commençant par le tamis le plus grand. Laver le matériau tamisé et le sécher à l’étuve à 105°C, jusqu’à masse constante (c’est à dire jusqu’à ce que deux pesées successives de l’échantillon, séparées d’une heure ne différent pas de plus de 0,1%, la masse de l’échantillon
pour essai sera de 5000g 5g ; -
Introduire la charge (nombre de boulets) correspondant à la classe
granulaire choisie puis l’échantillon pour essai. La charge est fixée
conformément au tableau ci-dessous : Classe granulaire (mm)
Nombre de boulets
Nombre de tours
Composition de la prise d'essai
4/6.3
7
500
100%
4/6.3
6.3/10
9
500
100%
6.3/10
10/14
11
500
100%
10/14
10/25
11
500
60%
10/16
40%
16/25
BOUKFI MOHAMED
38
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
16/31.5
12
25/50
12
500
1000
60%
16/25
40%
25/31.5
60%
25/40
40%
40/50
- Faire effectuer à la machine le nombre de tours correspondant à la fraction granulaire choisie ; - Une fois le nombre de tours est terminé, recueillir les granulats dans un bac placé sous l’appareil en ayant soin d’amener l’ouverture juste au-dessus de ce bac pour éviter les pertes de matériaux ;
- Tamiser le matériau recueilli sur le tamis 1,6mm, le matériau doit être pris plusieurs fois pour faciliter l’opération de tamisage ;
- Laver le refus au tamis de 1,6mm, égoutter ce refus et le sécher à 105°C jusqu’à masse constante ;
- Peser ce refus séché (m1) ;
5) Résultat : Le coefficient Los Angeles L’est donné par le rapport :
LA = 100 x (5000-m1)/5000
Le résultat est arrondi à l’unité la plus proche.
BOUKFI MOHAMED
39
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA LABORATOIRE PUBLIC D'ESSAIS ET D'ETUDES CENTRE TECHNIQUE REGIONAL DE CASABLANCA 25, RUE D’AZILAL CASABLANCA
Tél : (0522)30.04.50 - (0522)30.75.10 / FAX : (0522)31.97.10
DETERMINATION DE LA RESISTANCE A LA FRAGMENTATION PAR LA METHODE D’ESSAI LOS ANGELES
NM 10.1.706 (2008) Référence échantillon :………………………. Date d’essai
:……………………….
IMPORTANT : L’essai doit être effectué sur un granulat passant au tamis de 14 mm et retenu sur celui de 10 mm. Le pourcentage des passants au tamis de 12,5 mm doit être compris entre 60 % et 70 %. Masse de l’échantillon M (5000±5) g
Classe granulaire (mm)
Nombre de boulets
Masse m p en g des passants au tamis de 12,5 mm
Masse des boulets (g)
Masse de l’échantillon M (5000±5) g
Pourcentage des passants au tamis de 12,5 mm (m p / M) x 100
Masse refus à 1,6 mm m (g)
Coefficient Los Angeles LA (%)
Le coefficient Los Angeles est exprimé par la formule : LA = (5000 – m) / 50 OPTIONS POSSIBLES POUR L’ESSAI LOS ANGELES Classe granulaire (mm) 4à8 6,3 à 10 10 à 14 8 à 11,2 11,2 à 16
Nombre de boulets 8 9 11 10 12
Balance :……………………………………. Machine Los Angeles :……………………... Observations :
Masse de la charge de boulets (g) 3 410 à 3 540 3 840 à 3 980 4 690 à 4 860 4 260 à 4 420 5 120 à 5 300
Etuve :……………………………………… Référence lot des boulets :………………….
Responsable de l’essai (Nom et visa) :
FEE/2013/09 bis/260/1
BOUKFI MOHAMED
40
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Essai micro Deval (NF EN 1097-1) :
1) But d’essai : -L’essai a pour objet de mesurer la résistance à l’usure d’un échantillon de
granulats, et la détermination de la dureté d'un matériau en se basant sur le calcul d'un coefficient MDE. 2) PRINCIPE :
-L’essai s’effectue sur les gravillons entre 4 et 14mm et entre 25 et 50mm. Il consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6mm produite
par frottements réciproques, dans un cylindre en rotation, en présence des charges abrasives et de l’eau. La résistance à l’usure est mesurer par la quantité, appelé coefficient micro deval en présence de l’eau (MDE), définie par :
3) Appareillage :
-La charge abrasive sous forme des billes. -Eprouvette cylindrique en fer muni d'une plaque de fermeture avec des vis. -Un récipient gradué. -Tamis 1.6mm. -Appareil de miro deval.
BOUKFI MOHAMED
41
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
3) MODE OPERATOIRE :
-Choisir la classe granulaire qui va être soumise a I' essai parmi les quatre classes suivantes : 4-6.3 mm, 6.3-10 mm, 10-14 mm et 25-50 mm. La classe 2550 mm doit contenir 60% de 25-40mm. -Prendre un échantillon de masse égale au moins a 2 Kg si la classe choisie est comprise entre 4 et 14 rnm, et 40 Kg si la classe choisie est 25-50 mm. -Laver l'échantillon et le sécher à l'étuve à 105°C. -Tamiser a sec sur les tamis de la classe granulaire choisie. La masse M de l'échantillon pour essai (500g ± 2g pour les classes entre 4 et 14 rn, et 10000g ± 20g pour la classe 25-50 rnm). -Introduire clans le cylindre d’essai la charge abrasive, puis la quantité du matériau préparé et de l’eau et en suite mettre en rotation l’ensemble à une
vitesse de 100tr/mn pendant 2h, ceci conformément aux indications du tableau suivant :
4 – 6.3
BOUKFI MOHAMED
2000 ± 5
2.5
12 000tr ou 2h
42
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
6.3 - 10
4000 ± 5
2.5
12 000tr ou 2h
10 – 14
5000 ± 5
2.5
12 000tr ou 2h
25 - 50
0
2
14 000tr ou 2h 20mn
- Une fois le nombre de rotions est terminé, laver le matériau, après avoir recueilli la charge abrasive, sur le tamis 1.6 mm. - Sécher le refus sur ce tamis à 105°C et en suite le peser, soit m’ sa masse. EXPRESSION DES RESULTATS : - Calculer la masse (m) des éléments inférieurs à 1.6mm produits au cours de l’essai par :
m = M – m’ -
Calculer le coefficient Micro-Deval par :
MDE = 100 (m / M)
BOUKFI MOHAMED
Où :
M = 500g ou 10 000g
43
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
44
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Essai Proctor (NF P 94-093): 1) But de l'essai:
-Le but de l’essai est de déterminer les caractéristiques de compactage d’un matériau. Ces caractéristiques sont la teneur en eau optimale et la masse volumique sèche maximale selon l’énergie de compactage appliquée à l’éprouvette, on distingue l’essai Proctor normal et l’essai Proctor modifié.
2) définition :
-Il y' a de type d'essai " Proctor " : l'essai Proctor normal, dans lequel le compactage règlement est relativement modéré l'essai Proctor modifié ou le compactage est plus intense sert à étudier le compactage des sols avant entrer dans la construction des assises d'une chaussée.
-Il y' deux type de moules: moule proctor : utilisé quand il s'agit de sols à élément granulaire inférieurs à 5 mm moule CBR : utilisé pour les contenant des graines supérieurs à5 mm et passent au tamis de 20 mm
2) Appareillage:
-Appareil du Compactage.
.
-Moule Proctor. -Petite dame. -Eprouvette à arroser. BOUKFI MOHAMED
45
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
-Règle à araser. -Truelle. -Tare. -Balance de précision. 4) Mode opératoire:
-On réalise l'essai d'analyse granulométrique et on utilise le moule portor si on a plus de 50% des éléments ayant un diamètre inférieur à 5mm et on compacte avec la grande dame pour le contrôle de compactage. -On compacte la première couche dans le moule à raison de 56 coups, la deuxième couche …et en enfin la cinquième couche. On arase la surface de ces
couches dans le moules puis on enlève la hausse amovible.
-On pèse le moule rempli par les5 couches compactées. Les résultats obtenus seront inscrits dans le tableau ci-après: N° de l'essai
1
2
3
4
5
Poids de moule Poids de l'échantillon compacté
BOUKFI MOHAMED
46
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Volume de moule γh
W% γd=γh/1+w
5) Expression des résultats:
-Tracer la courbe représentant les γd en fonction des teneurs en eau et tirer la densité sèche maximum correspondant à une teneur en eau optimum Proctor. -Déterminer l'indice de compactage par la relation:
Ic = s/ c
* *
γc: Poids spécifique corrigé. γs : Poids spécifique sec sur chantier.
Pour le contrôle de compactage à l'aide du densitomètre à membrane. γdmax γc =
_______________________________ (γdmax/γsat -1) × (%>20)-1
Pour le traçage de courbe de saturation: * W% = 100× (1/ γd - 1/ γs) * W% = 80× (1/ γd - 1/ γs)
BOUKFI MOHAMED
47
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
48
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Chapitre2 :
Les essais sur le Béton hydraulique :
BOUKFI MOHAMED
49
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Essai de la résistance à compression (NF EN 12390-3) : 1) But:
-Détermination de la contrainte de rupture en compression sur éprouvettes de béton. 2) Conservation et Préparation des éprouvettes :
-Après démoulage et conservation des éprouvettes dans l'eau à une température de (20±2) °C, ces derniers sont transportés pour être rectifiées dans la machine de rectification.
-La rectification joue le rôle du surfaçage, c'est-à-dire elle consiste à aplanir les surfaces des éprouvettes.
BOUKFI MOHAMED
50
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
3) Appareillage :
Rectifieuse. la presse. Chronomètre.
4) Exécution d'essai :
-L'éprouvette surfacée de section (AB) est centrée sur le plateau de la presse puis semis à une charge croissant appliquée avec une vitesse constant jusqu'à rupture de l'éprouvette.
-Enregistrer la charge maximale obtenue. 5) Expression des résultats :
-La résistance à la compression est donnée par l’équation :
* FC: résistance à la compression (MPa ou N/mm²) * F : charge maximale de rupture (N) * AC : surface de l'éprouvette (mm²)
BOUKFI MOHAMED
51
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
52
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Essai de la résistance à la flexion (NF EN 12390-5) 1)But :
- Le principe de l’essai est de déterminer la résistance à la flexion des éprouvettes, de formes prismatiques, de béton durci suivant deux procédures : *Essai de flexion à 3 points. *Essai de flexion à 4 points.
Essai de flexion à 4 points :
2) Exécution d’essai :
-Flexion par charge à deux points :
Essuyer les éprouvettes ainsi que les plaques de la presse de tous corps étrangers puis vérifier les dimensions de cylindres.
Placer l’éprouvette sur la machine en vérifiant qu’elle est centrée et que son axe longitudinal est orthogonal par rapport à l’axe longitudinal des
rouleaux.
N’appliquer jamais la charge avant que les rouleaux de chargement et eux d’appuis soient en contact avec l’éprouvette.
Mettre la presse en marche à une vitesse de chargement constant entre 0.04 MPa/s et 0.06 MPa/s. Appliquer la charge sans choc et la faire accroître de façon constant à la vitesse choisie jusqu’à rupture de l’éprouvette.
Enregistrer la charge maximale obtenue.
3)Expression des résultats :
La résistance à la flexion est donnée par l’équation : BOUKFI MOHAMED
53
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Fcf : résistance à la flexion (N/mm²) L
: écartement entre les rouleaux d’appuis (mm)
D : dimension latérale de l’éprouvette
(mm)
Flexion par chargement centré : 1) Exécution d’essai
-Le mode opératoire de cet essai es le même décrit dans l’essai de flexion à deux points. 2) Expression des résultats :
-La résistance à la flexion est donnée par l’équation :
Fcf : résistance à la flexion (N/mm²) L
: écartement entre les rouleaux d’appuis (mm)
D : dimension latérale de l’éprouvette
BOUKFI MOHAMED
(mm)
54
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA LABORATOIRE PUBLIC D'ESSAIS ET D'ETUDES CENTRE TECHNIQUE REGIONAL DE CASABLANCA 25, RUE D’AZILAL CASABLANCA Tél : (0522)30.04.50 - (0522)30.75.10 / FAX : (0522)31.97.10
ESSAI POUR BETON DURCI RESISTANCE A LA FLEXION SUR EPROUVETTES
NF EN 12390-5 (Octobre 2001) NM 10.1.050 (2008)
EPROUVETTES : Type (*) :………………………………………………………………………………… Conditions de conservation : Immersion dans l’eau à 20 °C ± 2 °C Dans une chambre à 20 °C ± 2 °C , hygromètrie ≥ 95% Autre (à préciser) :……………………………………. Etat des éprouvettes au moment de l’essai : …………………. Affaissement :……..mm Type de l’appareil de chargement : charge en deux points NF EN 12350-2
Référence Date Essai éprouvette Prélèvement ………. ………. ……….
…………. …………. ………….
…… …… ……
La Résistance en flexion est :
Age (j)
Charge maximale F (N)
…. …. ….
……………….. ……………….. ……………….. Fxl f
Résistance en flexion f cf (MPa) ………….. ………….. …………..
Dimensions d1 d2 l (mm) (mm) (mm) ......... ......... ......... ......... ......... ......... ......... ......... .........
cf =
d1 x d2 Légende 1 Rouleau de chargement (rotatif, inclinable) 2 Rouleau d’appui 3 Rouleau d’appui (rotatif, inclinable) La résistance en flexion est donnée par l’équation suivante : où : 2
f cf
est la résistance en flexion, en MPa (N/mm ) ; F est la charge maximale, en newtons ; l est l’écartement entre les rouleaux d’appui, en millimètres ; d 1 et d 2 sont les dimensions latérales de l’éprouvette, en millimètres (voir Figure ).
Exprimer la résistance en flexion au 0,1 MPa prés.
Presse à béton de référence ……………….…et de classe …….Echelle …………… kN. (*) Indiquer recherche , étude , convenance , contrôle ou information
Observations :
Responsable de l’essai (Nom et visa) :
FEE/2013/27/260/1
BOUKFI MOHAMED
55
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Chapitre 3 :
Les essais sur les liants Hydrocarbonés
BOUKFI MOHAMED
56
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Essai MARSHALL (NF P 98-251-2): 1) Le but d’essai :
- L'essai consiste à compacter des éprouvettes par damage selon un processus déterminé, puis à les soumettre à un essai de compression. 2) Appareillage :
Au moins 3 moules de compactage comportant chacun une base, un corps de moule, une hausse. Deux pistons extracteurs. Une presse équipée d'un dispositif permettant de mesurer l'effort au cours de l'essai. Un bain thermostatique.
3) Préparation des éprouvettes :
-La température de préparation des éprouvettes de mélanges à base de bitume pur 40/50 est de 160°C. -Les moules sont portés à la température de préparation des éprouvettes, la masse de prélèvement est de 1200g. 4) remplissage des moules :
- Peser la quantité de mélange hydrocarboné. Après avoir placé un disque de papier au fond de moule et mis en place la hausse, introduire le mélange en une seule fois dans le moule. Un disque et mis en place à la surface du mélange hydrocarboné.
BOUKFI MOHAMED
57
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
-La dame maintenue perpendiculairement au moule. Le mélange est compacté en appliquant 50 coups de marteau de la dame.
-La durée de compactage ne doit pas excéder 3 minutes, le moule est placé pendant au moins 15 minutes, sous un jet d'eau de telle façon à ne pas mouiller l'éprouvette. Le moule est conservé 1h au moins à la température ambiante avant démoulage. Le démoulage est effectué en faisant passer l'éprouvette du moule dans la hausse à l'aide d'un piston extracteur. 5) Mode opératoire :
-Après démoulage les éprouvettes numérotées sont pesées. Les dimensions de l'éprouvette sont mesurées en 6 zones différentes pour la hauteur et 3 zones pour le diamètre. -La masse volumique apparente est calculée à partir des mesures géométriques. -La mesure de la masse volumique apparente par pesée hydrostatique est réalisée sans paraffinage. -Les éprouvettes sont conservées 6h au moins à la température ambiante
BOUKFI MOHAMED
58
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
après leur compactage.
6) Essai de stabilité et de fluage Marshall :
- Les éprouvettes et les mâchoires d'écrasement sont immergées dans le bain à 60°c pendant 30min.
-Les éprouvettes sont placées dans les mâchoires d'écrasement. L'ensemble est porté entre les plateaux de la presse pour être soumis à l'essai de compression. -La stabilité Marshall est la valeur de la charge maximale à la rupture de l'éprouvette (exprimé en daN). -Le fluage Marshall est la valeur de l'affaissement de l'éprouvette (exprimé en mm). 7) Expression des résultats : Le pourcentage des vides :
BOUKFI MOHAMED
59
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Extraction de bitume : APPAREIL KUMAGAWA 1) Principe de l'essai :
- L'essai consiste à extraire le bitume du gravette pour déterminer le pourcentage de bitume utilisé dans le mélange. 2) Appareillage :
Cartouche en poly stère. Solution tricolore. Etuve. Appareil KUMAGAWA Série de tamis.
3) Mode opératoire :
- Peser d'abord le poids de la cartouche sec après étuvage soit MC. -Remplir le cartouche avec l'échantillon et peser la masse (Me + MC), puis passer la cartouche avec son contenu à l'étuve pour être sèchera.
-Après séchage à l'étuve peser l'échantillon sec + cartouche (MS + MC), ensuite conclure la masse de l'échantillon sec. -Mette le cartouche dans le panier d’appareil ; remplir le Chouf-ballons de la BOUKFI MOHAMED
60
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
solution tricolore et aprèsdémarrer le système de refroidissement, afin de de commencer extraction le bitume qui est dans le mélange des enrobée.
-Laver le matériau sec au tamis 0.08mm et passer directement à l'étuve, après étuvage on procède à l'analyse granulométrique. 4) Expression du résultat:
BOUKFI MOHAMED
61
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Chapitre 4 :
Les essais sur les produits préfabriqués :
BOUKFI MOHAMED
62
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Bordures en béton (NM 10.1.014) 1) But :
- La présente norme a pour objet de définir les caractéristiques dimensionnelles et la résistance à la flexion des bordures : Caractéristiques d’aspect :
* Parements bruts des décoffrages : (Fissuration, Déformation) * (Arrachement) Arêtes et arrondis : (Net, Réguliers) * Stries et cannelures * Faces vues
: (Nettes, Epaufrures) :(Bosses, Flèches)
Mesures dimensionnelles :
-Mesurer la longueur au millimètre près sur au moins deux arêtes opposées et retenir la moyenne. -Pour la section transversale, mesurer chaque dimensions au millimètre près, en principe sur les faces d’extrémité de la bordure, les mesures peuvent être
complétés par des mesures en partie courante. - Retenir pour chaque dimension la valeur présentant le plus grand écart avec dimension spécifiée. Essai mécanique :
- Cet essai a pour but de déterminer la résistance à la flexion d’une bordure en béton qui doit avoir un âge supérieur à 28 jours.
BOUKFI MOHAMED
63
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
2) Expression des résultats : Moyenne M des charges Modèle de l'élément
s
Longueur (cm)
Dimensions transversales (cm)
conventionnelles de rupture par flexion en kN
a
b
c
d
Classe B.1
Classe B.2
T.1
(*)
10
12
20
10
14,0
10,9
T.2
100
11
15
25
12
27,7
21,8
T.3
100
14
17
28
14
40,0
31,5
100
16
20
30
17
61,5
48,0
100
1
----
----
n o a c c p
T.4
Tolérances
cm
(*) Longueur spécifiée à la commande
Photo après essai.
BOUKFI MOHAMED
64
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Briques creuse en terre cuite (NM 10.1.042) :
1) Principe :
- Il prélevé au hasard 24 éléments par lot, sur lesquels sont effectués les essais suivants :
Contrôle de l’aspect (sept éléments):
Les briques ne doivent pas présenter de défaut apparent tel que fissure, cassure, épaufrure, cloquage, déchirure.
Caractéristiques géométriques (trois éléments):
Hauteur, épaisseur, longueur : Les hauteurs, les épaisseurs et les longueurs seront mesurées sur les quatre arêtes correspondantes sans tenir compte des bavures accidentelles.
Epaisseurs des parois :
L’épaisseur des parois des briques creuses sera mesurée au droit de toutes les
alvéoles à 1 cm au moins des extrémités de la brique. Pour les parois comportant des peignages, la mesure est effectuée à fond de peignage.
Planéité et rectitude d’arête :
Ce type de contrôle se fait à l’aide d’une règle à piges qu’on place en des
couples de points aux extrémités de chaque face et de chaque arête.
BOUKFI MOHAMED
65
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Résistance à l’écrasement : (sept éléments)
Mesurer d’abord les cotes des surfaces haute e t basse de chaque brique
à écraser
et calculer la moyenne des deux surfaces. Surfacer les deux surfaces par un mélange à base de soufre industriel.
2) Surfaçage :
-Composants :
Soufre industriel: 62 % Sable fin 0,08 à 1,25 mm: 36 % Mélanger les trois matières puis les fusionner à une température d’environ 70 °C.
-Agiter le mélange fondu pour éviter la décantation du sable, huiler le marbre métallique puis couler le mélange. -Porter la brique à surfacer sur le marbre avant durcissement du mélange. -A près solidification, passer à appliquer l’essai d’écrasement.
BOUKFI MOHAMED
66
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
3) Ecrasement :
Centrer la brique sur les plateaux de la presse.
Appliquer une charge constante et d’une manière continue à une vitesse de 1 bar/s jusqu’à rupture.
Enregistrer la charge maximale atteinte.
4) Expression des résultats :
-La résistance à l’écrasement est donnée par l’équation suivante :
R : Résistance à l’écrasement (Bars) F : charge maximale de rupture (KN) S : Surface soumise à l’essai ( cm²)
BOUKFI MOHAMED
67
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
68
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Pavés en béton (NF EN 1338) : 1) Principe :
-L’essai consiste à déterminer la perte de masse d’une éprouvette imbibition et séchage à l’étuve ventilée.
2) Appareillage :
Etuve ventilée Balance
Bassin d’eau (20 ± 5) °C
Chiffon absorbant Pinceau
3) Exécution de l’essai :
-Après élimination des poussières à l’aide du pinceau, immerger les éprouvettes conditionnées à (20 ± 5) °C dans un récipient contenant de l’eau potable et d’une température de (20 ± 5) °C aussi jusqu’à masse constante s’assurant que toutes les éprouvettes soient équidistantes (15 mm au moins), et qu’elles sont recouvertes par une épaisseur d’eau d’environ 20 mm.
-Après immersion, essuyer les éprouvettes avec le chiffon préalablement humidifié et les peser (M1). -Sécher ensuite les éprouvettes dans l’étuve à une température de (105 ± 5) °C jusqu’à masse constante, en veillant à ce que l’écart entre eux soit au moins 15
BOUKFI MOHAMED
69
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
mm.
-Laisser les éprouvettes se refroidir par la suite et les peser (M2). 4) Expression des résultats :
-Le cœfficient d’absorption d’eau est donné par la relation suivante :
M1 : masse imbibée de l’éprouvette (g) M2 : Masse sèche de l’éprouvette (g)
Mesurage de la résistance : 1) But :
-L’essai à pour objectif la détermination de la charge maximale de rupture d’une éprouvette chargée suivant son axe longitudinal. 2) Appareillage :
Machine de compression. Appuis rigides. Bandes de chargement.
4) Mode opératoire :
-Immerger les éprouvettes dans un bassin d’eau (20 ± 5) °C pendant (24 ± 3) h.
BOUKFI MOHAMED
70
ENSAH
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
Les sortir et les essuyer. -Placer les bandes de chargement sur la face et la sous face l’axe longitudinal du pavé en contact avec les appuis. -Placer l’éprouvette dans la machine d’essai puis appliquer une charge progressive et de manière continue avec une vitesse de (0.05 ± 0.01) MPa/s. 5) Expression des résultats :
-La résistance est calculée à partir de l’équation suivante :
T : Résistance (MPa). P: charge maximale de rupture (N). S : Surface verticale subissant la charge P (mm²). K : coefficient correcteur de l’épaisseur du pavé.
BOUKFI MOHAMED
71
ENSAH
BOUKFI MOHAMED
L.P.E.E : CTR/CASABLANCA
72