La grammaire générative transformationnelle (G.G.T) (Harris/ Noam Chomsky)
Introduction Noam Chomsky (1928 - )Linguiste américain, fondateur de la grammaire générative transformationnelle, La GGT: un système d'analyse du langage. Il envisage la production d'énoncés comme une série de processus susceptibles d'être analysés. Avant les linguistes se bornaient à l'analyse des énoncés selon points de vue sémantique, syntaxique, morphologique ou phonologique, Chomsky propose un modèle partant de la composante sémantique, transforme celui-ci en une suite de mots (composante lexicale) convenablement ordonnés (composante syntaxique) auxquels est finalement affectée une prononciation (composante phonologique). À l'intérieur de chacune des composantes, chaque élément subit des transformations successives
Les règles universelles Dès la fin des années 1950: succès du modèle aux États-Unis, et l'Europe dans les années 1960 et 1970. Pour Chomsky, il existe d'une part des règles de grammaire universelle et, d'autre part, des règles propres à chaque langue. Le cas de la transformation passive: «Le chat mange la souris», et «La souris est mangée par le chat», le contenu sémantique est stable à travers chacune des deux phrases, qui peuvent être interprétées comme des paraphrases. La GGT prend en compte les unités sémantiques sous-jacentes et les transforme pour produire des phrases compréhensibles, composées d'unités rangées selon un ordre reconnaissable.
Les universaux du langage Le fait même que l’on puisse traduire une langue dans une autre et le fait que l’on puisse, relativement facilement, apprendre des langues étrangères, montrent en effet que toutes les langues, aussi différentes soient-elles, fonctionnent selon des principes de base communs. Noam Chomsky Conteste la distributionnalisme. A quoi servent les grammaires ? A décrire la langue, des énoncés, mais également à l’expliquer en allant chercher derrière les structures de surfaces, les structures profondes. Remonter aux structures de surface après transformation. Le locuteur possède un système intériorisé de grammaire. La langue se présente sous forme de structures superficielle
La problématique de Chomsky La grammaire générative transformationnelle est une théorie élaborée par Noam Chomsky. Suite à la grammaire distributionnelle, elle a profondément bouleversé la linguistique, donnant lieu à une nouvelle compétence du langage. Ce modèle s'appelle grammaire générative, c'est-à-dire au sens mathématique grammaire explicite par rapport à grammaire implicite. « Tout sujet adulte parlant une langue donnée est à tout moment capable d'émettre spontanément ou de percevoir et de comprendre un nombre indéfini de phrases que, pour la plupart, il n'a jamais prononcé ni entendu auparavant ». (N.Chomsky 1957) La compétence linguistique du sujet se définira alors comme l'ensemble des aptitudes qu'il a acquises dans sa jeune enfance et qui lui permettent au niveau de la performance, d'énoncer et de comprendre un ensemble infini de phrases de sa langue maternelle.
La G. G. T. • La G.G.T est une théorie formelle qui a son propre langage ou métalangage sous forme de signes. Elle utilise des symboles : ∑ = Phrase de base T = Constituants de la phrase P = Phrase noyau / matériau
Les symboles On dira alors que la phrase de base ∑ est constituée de T + P ∑ T+P P SN+SV SV Aux + GV GV V + GN
P SV GV GN () * +
SN + SV + (SP) Aux + GV V + GN Ø Les parenthèses signifient qu’un élément est facultatif. Les accolades indiquent que l’on peut choisir entre plusieurs solutions mais on est obligé d’en choisir une. [ NP ] SN [D + N ] [ Pronom ]
Les règles de réécriture Les règles de réécriture vont être à l’origine de la représentation syntagmatique. ∑
T
P SN
SV
N GN AUX
D
N
GV
Les règles de réécriture ∑
T
P
SN
SV
N
GN
D
N
AUX
GV V
GN D
Le
boulanger
cuit
le
pain
N
Les règles de réécriture ∑ T
P
SN N
GN D
SV
SP
GV
PREP.
AUX N
V
GN D
Le
boulanger
cuit
Ø Ø
GN D
N
N
la
nuit
La G.G.T (Théorie formelle) La transformation I -Structures profondes et structures de surface La langue utilise des règles de transformation. Toute phrase a une structure profonde et une structure de surface. Les transformations s’opèrent sur la première pour aboutir sur la seconde. Les phrases réalisées résultent de l'application de transformation. Ex. Ahmed lit le journal. Ahmed lit-il le journal ? Ahmed ne lit pas le journal. Ahmed ne lit-il pas le journal ? Toutes ces phrases ont une structure profonde commune, abstraite que les grammairiens appellent noyau (nucléaire, matériau). Ahmed lit le journal. ---------- Phrase profonde, le matériau. Application de la modalité déclarative sur le noyau. Ahmed lit le journal. ------- Phrase de surface. Ces modifications subies par les éléments de la phrase sont des transformations. Ces dernières agissent sur la phrase de structure profonde ou sur la phrase noyau.
2- l'ambiguïté Les transformations lèvent l'ambiguïté de certaines phrases. Ex. 1) Une structure de surface pour deux structures profondes. Le magistrat juge les enfants coupables. ( Phrase réalisée ----S.S) Structures profondes : 1-Le magistrat juge que les enfants sont coupables 2-Le magistrat juge les enfants qui sont coupables. Ex.2) Ahmed regarde la bouche ouverte. (Structure de Surface) Une phrase ambiguë qui porte deux interprétations. Structure profonde : Ahmed regarde une bouche ouverte d'un patient. Ahmed regarde étonné.
3- La synonymie Pour une structure profonde, deux structures de surface. Je désire quelque chose. (Structure profonde) Structure de surface : -Je désire ton départ. -Je désire que tu partes. (complétive par que) Phrase matrice : P1. Je désire quelque chose. P2. tu pars. P3. que tu partes.
L'énoncé et la phrase Tous les énoncés sont composés de phrases. La phrase est considérée comme le plus petit énoncé. Comme les énoncés, les phrases ont donc un type : I- Le type déclaratif. Tu écoutes la radio. 2-Le type interrogatif. Est-ce tu écoutes la radio ? 3- Le type impératif. Ecoute la radio ! 4-Le type exclamatif. Tu écoutes la radio !
Remarque Ce qui différencie ces 4 phrases entre elles, c'est leur type qui se manifeste par l'intonation, qu'elle soit ascendante ou descendante. Le nombre de mots : a)Addition de « est-ce que » à la phrase déclarative b) La suppression du sujet « tu » par rapport au type exclamative. Ce qui les rapproche c'est le même matériau (noyau) qui constitue ces phrases. Tu + écoutes + la + radio.
Les modalités de la phrase Les 4 types fondamentaux sont : 1- le type déclaratif Structure profonde : je déclare, je certifie… Structure de surface : tu lis le journal.
2- le type interrogatif Structure profonde :je demande, je veux... Structure de surface : Est-ce que tu lis le journal ? 3- le type impératif
Structure profonde :J'exige que, j'ordonne que..... Structure de surface : Lis le journal.
4-le type exclamatif
Structure profonde : j’exprime mon indignation… Structure de surface : Tu lis le journal !
Conclusion Toutes les phrases sont constituées d’un type + un matériau Décl. Inter. ∑ + P Imper. Excl.
Eléments exclusifs obligatoires ∑ Décl. + P ∑ Inter. + P ∑ Imper. + P ∑ Excl. + P
Les types facultatifs La communication fait entrer en jeu trois nouvelles composantes qui vont modifier les autres types. La négation L’emphase Le passif Décl. Inter. ∑ + (Neg.) + (Emph.) + (Pass.) + P Imper. Excl. La représentation par l’arbre ∑ Décl. Inter. Imper. Excl. P
La modalité négative Nég.
∑
ne + D Tu ne lis pas le journal décl. Nég + tu lis le journal. ∑ T
P
Décl. int. décl
Nég. ne
D (pas)
La modalité emphatique • Point de vue traditionnel C’est………que gallicisme Voici, voilà présentatifs
• Point de vue transformationnel En GGT, l’emphase consiste à souligner d’une manière expressive un des constituants de la phrase noyau : P SN1 + V + SN2 Le chat a croqué la souris grise. SN1 V SN2
L’emphase • Emphatisant le SN1 : Le chat, il a croqué la souris grise. (détachement à gauche + pronominalisation) Il a croqué la souris grise, le chat. (détachement à droite + pronominalisation) • Emphatisant le SN2 : La souris grise, le chat l’a croquée. (détachement à gauche + pronominalisation) Le chat l’a croquée, la souris grise. (détachement à droite + pronominalisation)
L’emphase ∑ T Décl. Int. Décl
P Emph
accent emph
sur SN1 / SN2
SN
SV
+
pronominal
il / le : sujet / objet
La modalité passive Règle de réécriture pass Aux. Etre + P. P. + par ∑ la vengeance est déclenchée par la haine. ∑ Décl. Pass. + P (La haine déclenche la vengeance). Processus transformationnel 1 - Application de la modalité passive sur le noyau ∑ Décl. + P. 2- Application de la modalité déclarative sur le noyau passivisé ∑ la vengeance est déclenchée par la haine.
Le passif L'arbre de Chomsky sert à mieux visualiser l'approche : ∑ T Décl. Intonation
P Pass
SN
SV
aux. Etre + par la haine déclenche la vengeance P. P. (ée)
Applications 1.Dans le texte suivant, vous ferez l’analyse de chaque phrase en terme de type et de matériau. Ahmed ne travaillait pas depuis trois ans; il regardait la télévision tous les jours. N’était-il pas tous les jours grondé par son père ? « Pars. Va, sors un peu dehors. Et le fils qui ne savait pas où aller ! »
2. Enoncez les phrases Correspondantes aux formules suivantes : ∑ Décl. + Pass. + P (La police a arrêté les voleurs.) ∑ inter. + neg. + P (Les bicyclettes roulent sur les autoroutes.) ∑ Impér. + neg. + P (Vous êtes le bienvenu.)
Le déterminant SN GN
N° + GN D + N
Le déterminant, élément obligatoire du GN est un constituant hétérogène puisqu’il présente de nombreuses réalisations possibles.
Règle de réécriture : D (préact) + préactualisation
act
+
(postact)
actualisation postactualisation
Le constituant actualisateur est obligatoire car il est indispensable à l'insertion du SN dans l’énoncé
Règle de réécriture de l’actualisateur Ø Art Act Dem poss Actualisation sous le degré 0 zéro (Ø) de la détermination. Cas des SN situés dans des phrase négatives ou interrogatives : EX: As –tu jamais lu livre plus débile ?
Actualisation par l'article [+ particularisation] [- généralisation] Cette actualisation s'organise autant de l'opposition (+) particularisation VS généralisation. Ex : 1. La chèvre du Voisin a cassé la corde. 2. La chèvre est la femelle du bouc. Dans le 2ème cas, le SN se réfère à une situation extra – linguistique, mais dans le 1er cas de figure, le SN porte sur un élément particulier. Ex : Les hommes sont embarqués sur des péniches. Les hommes sont mortels
L'écriture des constituants facultatifs 1.[ Préact.] : tout, toute, beaucoup de, trop de, peu de, assez de….. 2. [ Postact.] : deux, trois, quelques… P1 P2 SN
N°
SV
GN D
N° N
Préact. Act. Tous
SN
les
SV
GN D
N
Préact. Act. Postact. matins
Ø
les
trois
étudiants
Application A- Réécrire les SN suivants : 1- Beaucoup de participants n`ont pas répondu à l'appel. 2- Les deux orphelines ont été largement récompensées. 3- Tous les divers ouvrages ont été consultés. 4- Beaucoup de mes différents voyages m'ont largement servi. B- Caractériser l’actualisation dans les SN soulignés (généralisation ou particularisation). Un repas réchauffé ne vaut rien. J'ai pris un repas froid à midi. Homme libre, toujours tu chériras la mer. La mer du Nord est plutôt froide. J’entends des pas sur la route.
Le syntagme prépositionnel (SP) Règle de réécriture : SP Le SP de la phrase
prép. + SN P
SN SV SP Il est facultatif, son absence n’affecte en rien le sens de la phrase. Il est aussi mobile sur l’axe de fonctionnement. Exemple : Le gardien ouvre le portail à huit heures. P SN + SV + SP SN = le gardien SV = ouvre le portail SP = à huit heures
Règle de réécriture P SN
SV
SP Prép.
SN n° D
GN N
à Huit heures Il arrive que la préposition en réalisation de surface soit effacée. P SN + SV + SP SP prép. + SN Prép. Ø SN n° + GN GN D + N
Syntagme prépositionnel Parfois il y a contraction de la préposition et d’un déterminant autrement dit en S.S. Ex. Le docker / se rend au travail / au lever du jour. SN SV SP Contraction entre le déterminant et la préposition SP prép. + SN Prép. à P SN n° + GN GN D (le) + N (lever) SN SV SP Prép.
SN
N°
GN D
N
à + le Le docker se rend au travail au lever Le SP du SV : Le SP est obligatoire et la préposition n’est jamais effacée. Il fonctionne avec les verbes (affectés) transitifs indirects.
L'adjectivation qualificative La grammaire traditionnelle et le problème de l'adjectif: Distribution de deux sous-classes des adjectifs 1- Les adjectifs déterminatifs : Ils ont pour fonction d'actualiser le substantif à savoir le faire passer de l'état langue en discours. Ex. : arbre (terme virtuel du lexique du français et actualisé dans l'énoncé : cet arbre a perdu ses fruits.) Parmi les adjectifs déterminatifs, nous citerons les démonstratifs, les possessifs, les numéraux, les interrogatifs et les exclamatifs. 2- Les adjectifs qualificatifs Ils expriment la qualité du nom (substantif) auquel ils sont rattachés. Deux modes de fonctionnement caractérisent l'adjectif qualificatif compte tenu du degré d'intégration au substantif: - la subordination est intégrée au substantif
Deux modes de fonctionnement L'adjectif qualificatif compte tenu du degré d'intégration au substantif: - la subordination est intégrée au substantif L'adjectif exprime purement et simplement une qualité et ce quelque soit sa position par rapport au substantif Préposé + N= un triste individu N + postposé = un individu triste.
- la subordination est non intégrée au substantif L'adjectif exprime un rapport en ce qu'il existe une relation entre le substantif qu'il qualifie et un autre substantif dont il est lui-même issu par un processus transformationnel. Ex.: Le système osseux (des os)-L'agitation universitaire (à l'université). Il est appelé : adjectif de relation.
Le point de vue de l'approche générative transformationnelle : ( le postulat). La G.G.T pose le postulat que l'adjectif provient d'une phrase de base comportant un syntagme adjectival et sur laquelle a opéré une transformation relative ayant pour effet d'enchâsser cette phrase dans le syntagme nominal d'une autre phrase nucléaire. 1- l'adjectif exprimant la qualité Ex. : Une pluie tiède arrose les moissons (S. S) (le résultat d'une transformation opérationnelle) Structure profonde : P1 = Une pluie arrose les moissons (phrase matrice) P2 = Cette pluie est tiède (phrase à enchâsser )
Processus transformationnel 1 ère opération : Enchâssement de P2 au niveau de P1 entre le déterminant et le nom sujet « que » Opération d'enchâssement : Une [que + cette pluie est tiède] pluie arrose les moissons. 2ème opération : Déplacement du nom redondant en tête du segment enchâssé Une pluie [que + cette pluie est tiède] arrose les moissons. 3ème opération : Effacement du nom redondant et transformation de « que » en « qui » (sujet) Une pluie qui est tiède arrose les moissons. 4ème opération : Effacement du verbe copule qui entraîne automatiquement la suppression du pronom relatif `qui ». Une pluie tiède arrose les moissons. (Opération d'épithétisation).
Adjectif exprimant la relation Structure de Surface : L'élection présidentielle agite les partis. Structures Profondes : P 1 =L'élection agite les partis (phrase matrice) P2 = Cette élection est (celle) du président) (phrase à enchâsser) Processus transformationnel : 1ère opération : Enchâssement de P2 au niveau de P1 entre le déterminant et le nom sujet. L ' [que = cette élection est celle du président] élection agite les partis. 2ème opération : Déplacement du nom redondant en tête du segment enchâssé. L'élection [que = cette élection est celle du président agite les partis.
Processus transformationnel 3ème opération : Effacement du nom redondant et transformation de « que » en « qui » (sujet) L'élection qui est du président agite les partis. 4ème opération : Effacement du verbe copule qui entraîne la suppression du pronom relatif L'élection du président agite les partis. 5ème opération : Ultime opération de transformation du GP en adjectif. L'élection présidentielle agite les partis.
Application Représentez par un arbre syntagmatique (arbre de Chomsky) chacune des phrases suivantes. - Cet étudiant est beaucoup trop peu attentif. - Il est absolument imperméable à tout argument. - Elle est aussi têtue que sa sœur. - Cet homme sans soucis est heureux de son sort. - Ce mulet est aussi franc du collier que le meilleur cheval. - Le poisson est moins cher et meilleur que le beefsteak.
La transformation relative (la relativisation) En G.G.T., la transformation relative (ou la relativisation) consiste à enchâsser (emboîter) une phrase au niveau d'un SN ou d'une autre phrase. Phrase complexe Phrase l = phrase matrice Phrase 2 = phrase à enchâsser 1- Cas du relatif « qui » Phrase réalisée suivante (S.S.): La voiture a écrasé un piéton qui traversait la chaussée. Les structures profondes : P 1 = La voiture a écrasé un piéton. (Phrase matrice) P2 = Le piéton traversait la chaussée. (Phrase à enchâsser)
Processus de transformation 1ère opération : Enchâssement de P2 au niveau de P1 entre le déterminant et le nom. La voiture a écrasé un [que + ce piéton traversait la chaussée] piéton. 2ème opération : Déplacement du nom redondant en tête du segment enchâssé. La voiture a écrasé un piéton [que + ce piéton traversait la chaussée]. 3ème opération : Effacement du nom redondant. La voiture a écrasé un piéton [que + traversait la chaussée]. 4ème opération : Transformation du que en qui (+ sujet) V = traversait / D = la / N = chaussée.
2- Cas du relatif « que » Je nettoie la voiture que mon père a achetée. (S.S) Les structures profondes : P1: Je nettoie la voiture. P2 : Mon père a acheté cette voiture. Le processus transformationnel : 1ère op. : Enchâssement de P2 au niveau de P1 entre le déterminant et le nom. Je nettoie la [que + mon père a acheté cette voiture] voiture. 2ème op. : Déplacement du nom redondant en tête du segment enchâssé. Je nettoie la voiture [que + mon père a acheté cette voiture].
Processus de transformation 3ème op. : Effacement du nom redondant. Je nettoie la voiture [que + mon père a achetée]. 4èmeop. : Transformation du que en que (+ objet) Je nettoie la voiture que mon père a achetée. P=SN+SV SN=N°+GN GN = P.P SV=Aux+GV GV=V+GN GN = D + GN GN=N + P2 P2=SN+SV SN=N°+GN GN=D+N SV=Aux+GV GV=V+GN GN=D + N=que
3- Cas du relatif « dont » Ex . : Les témoins dont tu parles ont pris la fuite. (Phrase réalisée) Structures profondes : P1 = Les témoins ont pris la fuite. (Phrase matrice) P2 = Tu parles de ces témoins. (Phrase â enchâsser) Le processus transformationnel : 1ère opération : Enchâssement de P2 au niveau de P1 entre le déterminant et le nom. Les [que + tu parles de ces témoins] témoins ont pris la fuite. 2ème opération : Déplacement du nom redondant en tête du segment enchâssé. Les témoins [que + tu parles de ces témoins] ont pris la fuite. 3ème opération : Effacement du nom redondant. Les témoins [que + tu parles] ont pris la fuite.
Processus de transformation 4ème opération : Transformation de l'opération d'enchâssement en particule que en dont ( CN) Les témoins dont tu parles ont pris la fuite.
P =SN + SV GN=N + P2 GN=P.P GP = prép + GN GV=V+GN
SN=N°+GN P2 = SN+SV SV=Aux+GV GN=D + N GN = D + N
GN=D + GN SN=N°+GN GV=V+GP SV=Aux+GV
4- Cas du relatif « où » Ex. : Il ouvrit le garage où était la voiture. (S.S) P1 = Il ouvrit le garage. (Phrase matrice) P2 = La voiture était dans ce garage. (Phrase à enchâsser) Le processus transformationnel : 1ère opération : Enchâssement de P2 au niveau de P 1 entre le déterminant et le nom. Il ouvrit le[que + la voiture était dans ce garage] garage. 2ème opération : Déplacement du nom redondant en tête du segment enchâssé. II ouvrit le garage [que + la voiture était dans ce garage]. 3ème opération : Effacement du nom redondant. Il ouvrit le garage [que + la voiture était]. 4ème opération : Transformation de l'opération d'enchâssement en particule que en où ( lieu) Il ouvrit le garage où la voiture était. = Il ouvrit le garage où était la voiture.
Conclusion La GGT a élaboré, dès ses débuts (avec la publication en 1965 de Aspects de la théorie syntaxique de Chomsky), une grammaire universelle (GU), conçue comme un ensemble d’instructions assez abstraites pouvant se décliner de manières différentes selon les langues ou les groupes de langues. Les arguments avancés à l’appui de cette démarche relèvent notamment de l’acquisition du langage.