Ethnobotanique appliquée: Du Terrain au Laboratoire
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Selon l'organisation l'organisation mondiale de la santé (OMS), près de 80% de la population population mondia mondiale le a recours recours à la médecine médecine traditi traditionnel onnelle le pour des des soins de santé.
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Parfois Parfois par par choix choix d’un d’une e alterna alternative tive à une thérapeut thérapeutique ique chimique, chimique, mais en majorité pour des raisons économiques. économiques.
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Le marché mondial des plantes plantes médicinales, médicinales, en expansion expansion rapide, rapide, représente actuellement plus de 60 milliards de dollars par an (source OMS).
•
En Chine, Chine, les prépar préparation ationss tradition traditionnell nelles es à base de de plantes plantes représente représentent nt entre entre 30 et 50 % de la consom consommatio mation n totale totale de médicaments.
médecin médecine e traditionnelle: traditi onnelle: définition Selon la définition officielle de l'OMS,: •
la médecine traditionnelle « se rapporte rapporte aux pratiques, méthodes, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels – séparémen séparémentt ou en association association – pour soigner soigner,, diagnostiqu diagnostiquer er et prév préven enir ir les les mal malad adie iess ou ou pré prése serv rver er la sant santé é ».
Introduction •
L'étude de ces ressources naturelles naturelles dans le but de contrib uer à une meilleure santé des populations apparaît de plus en plu s comme une tâche centrale de la recherche pharmacologique moderne.
•
A l’o l ’ori ri gi ne d e cet in térêt tér êt c on si dérabl dér abl e on retro ret ro uv e les fai ts su iv ants: ant s: thérapeutiques des remèdes remèdes vernaculaires vernaculaires – La pertinence des indications thérapeutiques constatée par les scientifiques;
des problèmes sanitaires demeurés sans solution en particulier – L’ampleur des dans les pays en développement;
développement de préparations naturelles naturelles à l’usage des populations – Le développement locales;
recherche de nouvelles nouvelles substances substances thérapeuti thérapeutiques ques d’origine naturelle – La recherche (bioprospecting).
médecin médecine e traditionnelle: traditi onnelle: définition Selon la définition officielle de l'OMS,: •
la médecine traditionnelle « se rapporte rapporte aux pratiques, méthodes, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels – séparémen séparémentt ou en association association – pour soigner soigner,, diagnostiqu diagnostiquer er et prév préven enir ir les les mal malad adie iess ou ou pré prése serv rver er la sant santé é ».
Introduction •
L'étude de ces ressources naturelles naturelles dans le but de contrib uer à une meilleure santé des populations apparaît de plus en plu s comme une tâche centrale de la recherche pharmacologique moderne.
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A l’o l ’ori ri gi ne d e cet in térêt tér êt c on si dérabl dér abl e on retro ret ro uv e les fai ts su iv ants: ant s: thérapeutiques des remèdes remèdes vernaculaires vernaculaires – La pertinence des indications thérapeutiques constatée par les scientifiques;
des problèmes sanitaires demeurés sans solution en particulier – L’ampleur des dans les pays en développement;
développement de préparations naturelles naturelles à l’usage des populations – Le développement locales;
recherche de nouvelles nouvelles substances substances thérapeuti thérapeutiques ques d’origine naturelle – La recherche (bioprospecting).
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Très souvent véhiculées par la tradition orale, ces savoirs ancestraux se diluent diluent d’une génération à une autre autre au risque de disparaître complètement.
•
La meilleure manière de conserver ces savoirs et les plantes qui y sont liées, consiste consiste à les valoriser scientifiquement.
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Ce à quoi s’attell s’attellent ent les ethnos ethnoscien ciences ces d’une d’une façon façon général générale, e, l’ethnobot l’ethnobotaniqu anique e et l’ethnopha l’ethnopharmaco rmacologi logie e en particuli particulier. er.
Définitions •
Ethnoscience: Ethnoscience: – Étude ethnologique des connaissances des différents peuples dans divers domaines y compris le domaine médicinal.
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Ethnopharmacologie : C’est l’étude l’étude scientifique interdisciplinaire de l’ensemble des matières d’origine végétale, animale ou minérale ainsi que des savoirs ou pratiques pratiques s’y rattachant que les cultures vernaculaires mettent en œuvre pour modifier les états des organismes vivants vivants à des fins thérapeutiques, thérapeutiques, curatives, préventives préventives ou diagnostique ( Fleurentin & Dos Santos Santos 1991 1991)
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Ethnobotanique: C’est l’étude scientifique interdisciplinaire des matières d’origine végétale ainsi que des savoirs ou pratiques s’y rattachant que les cultures vernaculaires mettent en œuvre pour modifier les états des organismes vivants à des fins thérapeutiques, thérapeutiques, curatives, préventives ou diagnostique
Imbrication entre ethnoscience, ethnopharmacologie et ethnobotanique Ethnoscience
Ethnopharmacologie Ethnobotanique médicale
In g r éd i en t s
Ob j ec t i f s
Médication Plantes
Ethnobotanique
Nutrition Aut res
Végétal Minéral Ani mal
Ethnopharmacologie
Médication
Liens entre ethnobotanique et ethnopharmacologie Ethnobotanique
Ethnobotanique médicale Ethnopharmacologie
Ingrédients
Plantes
Objectifs
Ethnobotanique médicale
Médication
Ethnobotanique: Reformulation moderne d’une démarche ancienne Principes caractéristiques de l’ethnobotanique: 1. Compréhension et Continuité d’une perspective ancienne; 2. Reformulation des méthodes selon une perspective moderne
OMS et Médecine traditionnelle •
2 dates marquantes: 1.
Déclaration d’ d Alma ’Alma Ata en 1978: Recommandations de l’OMS en faveur d’un développement de l’étude des médecines traditionnelles ;
2.
Conférence d’Ottawa en1991: Propositions de principes directeurs permettant d’améliorer la qualité, l’innocuité et l’efficacité des médicaments à base de plantes
Stratégie de l’OMS •
L'OMS et ses États Membres coopèrent en vue de promouvoir l'utilisation de la médecine traditionnelle pour les soins de santé.
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Cette collaboration a pour but de: 1. soutenir la médecine traditionnelle et de l'intégrer dans les systèmes nationaux de santé, 2. Établir une politique nationale et une réglementation applicables aux produits, aux pratiques et aux prestataires afin d'en assurer l'innocuité et la qualité; 3. assurer l'utilisation de produits et pratiques sans danger, efficaces et de qualité, sur la base des données disponibles; 4. reconnaître la médecine traditionnelle en tant que partie intégrante des soins de santé primaires, pour améliorer l'accès aux soins et préserver les connaissances et les ressources; 5. assurer la sécurité des patients en renforçant les compétences et les connaissances des praticiens de la médecine traditionnelle.
Historique La médecine traditionnelle existe depuis toujours : elle est: est • la somme totale des connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur: • les théories, croyances et expériences propres à une culture et qui sont utilisées pour: • maintenir les êtres humains en bonne santé
Durant des milliers d'années, la phytothérapie a constitué la principale source de remèdes contre de nombreuses maladies et reste la médecine la plus employée de par le monde. •
Le premier texte connu sur la médecine par les plantes est gravé sur une tablette d'argile, rédigée par les sumériens 3000 ans avant JC en caractères cunéiformes;
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Le papyrus Ebers, retrouvé en égypte, est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales;
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Les Grecs et les Romains utilisaient également de nombreuses plantes;
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Les traités rédigés par les grands noms de la médecine arabes font référence aux plantes pour la médication;
Les temps préhistoriques : •
Dans la grotte de Shanidar au nord de l'Irak, dans la tombe d’un homme du Neandertal (datant de 60 000 ans) on a retrouvé enterré à ses cotés 8 espèces de pollen de plantes, communément utilisées pour se soigner. Parmi ces plantes, certaines servent encore de médicaments aux populations vivant actuellement en Irak .
Entre histoire et préhistoire
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Découverte du corps momifié d’Otzi en Autriche en 1991 , ayant vécu entre 3100 et 3300 av JC : il portait un petit sac contenant deux morceaux d’un champignons : piptoporus betulinus, qui possède des propriétés antimicrobiennes.
présence dans l’intestin Ötzi d'œufs de trichine (Trichinella Spiralis), un ver parasite. • Le champignon Piptoporus betulinus, dont il avait emporté une réserve, est réputé comme antibactérien, antidiarrhéique et antiinflammatoire - ses effets ont surtout l'estomac et l'intestin pour cibles. • Son étude intéresse en ce moment au plus haut point l'industrie pharmaceutique. •
Trichinella Spiralis
Piptoporus betulinus
La Mésopotamie De nombreuses tablettes médicales ( 2000 ans av JC) nous rapportent la grande richesse de la pharmacopée mésopotamienne : – plus de 250 plantes, – 120 substances minérales et – plus d’une centaine d’origine animale étaient connues et utilisées sous des formes diverses. En parcourant la liste des remèdes végétaux, on retrouve: – le myrte, le thym, les feuilles de saule – qui renferment de l’acide salicylique,, aux vertus antalgiques et anti-inflammatoires , – le cyprès, la jusquiame, la myrrhe, la térébenthine ou le laurier-rose, – l’opium et le chanvre, dont les pouvoirs narcotiques étaient déjà bien connus.
Papyrus Ebers
L’Égypte : •
Il a été mis a jour une quinzaine de papyrus médicaux: sources écrites parmi les plus anciennes dont nous disposons.
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Papyrus Ebers,1500 av JC, (du nom de l’egyptologue qui l’a retrouvé) : – Description des maladies – Notions d’examen clinique et de diagnostic – Recueil de remèdes (plantes, minéraux, etc...)
acacia
•
Minéraux, végétaux, produits ou sous-produits animaux et humains sont à la base de la pharmacopée égyptienne antique.
•
De nombreux végétaux secs ou frais composent cette pharmacopée.
•
•
Certaines plantes citées nous sont familières tels: les pois, l’acacia, le genièvre, la valériane, le mélilot, l’orge, les dattes et les figues, le térébinthe, le ricin, l’ail, la coriandre, les mucilages, les gommes, le goudron végétal, etc. de nombreuses autres plantes qu’il n’a pas été possible de traduire.
genièvre
valériane
La Médecine Ayurvédique •
Médecine traditionnelle originaire de l’Inde, également pratiquée dans d'autres parties du monde. • Ses Principes de base sont tirés des textes sacrés de l’hindouisme (le véda 1500 av JC); • Les praticiens ayurvédiques ont mis au point un certain nombre de préparations médicinales pour guérir diverses maladies et affections[ • la tradition ayurvédique a exercé une forte influence sur les médecines chinoise, tibétaine et arabe. • Sa valeur médicale est reconnue par l’OMS
•
Des centaines de drogues végétales sont utilisées en médecine ayurvédique.
•
Comme la cardamome et la cannelle, qui sont tous deux réputées stimuler les enzymes digestives qui dégradent les polymères des macromolécules assimilées par le corps humain.
Divinité associée à l’ Ayurveda
cardamome
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Le poivrier noir et le poivrier long sont combinés au gingembre pour former le trikatu, un mélange traditionnel en médecine ayurvédique.
•
Ce mélange augmente l'appétit, favorise la sécrétion des sucs gastriques et soigne certains troubles gastriquesen particulier l’achlorhydrie et l’hypochlorhydrie
•
Les huiles, comme l’huile de sésame et l’huile de tournesol, sont largement utilisées en médecine ayurvédique.
•
Les études montrent que ces huiles contiennent d'importantes quantités d’acide linoléique et de triglycérides dans leur formulation.
•
Les huiles riches en acide linoléique pourraient avoir des propriétés antinéoplasiques [
La médecine chinoise (vers 2800 Av JC) •
l’empereur SHENNONG, père de la phytothérapie, auteur d’un traité des Matières médicinales qui comporte 365 drogues végétales, minérales, et animales.
SHENNONG
Gě Hóng (283–343) Arm oise
Donne le traitement de l’ictère épidémique par l’armoise, la rhubarbe et le gardénia ; • le traitement de l’asthme par l’éphédra, la cannelle, la réglisse et l’amande d’abricot ; • de l’ascite par le draba, l’euphorbe et le daphné. • Il livre aussi sa propre expérience de l’utilisation de la jusquiame dans les démences ; •
Rhubarbe
Gardénia
Hóngj ǐ ng (456-536) •
Son principal travail est le Commentaire du Traité des matières médicinales (494~ 500), nouvelle version du plus ancien ouvrage de référence pharmaceutique connu, qu’il corrige et complète d’après ses propres recherches.
•
Il rajoute ainsi 365 nouvelles espèces aux 365 d’origine,
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Il classe les remèdes selon les symptômes qu’ils soignent, précise les relations entre le lieu de production, la récolte, le temps d’infusion et l’efficacité, ainsi que la forme sous laquelle ils doivent être utilisés (pilule, poudre...)
La médecine tibétaine La médecine tibétaine comporte 3 types principaux de traitements : – des conseils alimentaires – des conseils comportementaux – des pilules à base de plantes ]
•
Cette médecine traditionnelle utilise jusqu'à deux mille types de plantes et cinquante minéraux
Grèce antique
•
Hippocrate, né en 460 av.J.C.. A l’occasion des grandes épidémies de peste d’Athènes, il prescrivait d’allumer des feux d’herbes aromatiques (romarin, lavande, sarriette, hysope). Cela montre qu’il connaissait leurs propriétés antiseptiques.
•
Théophraste (3eme siècle av JC) : est le fondateur de la botanique en tant qu'étude des plantes en elles-mêmes et non pour leurs usages. Théophraste étudie en neuf livres quelque six cents espèces végétales classées suivant des critères scientifiques qui conservent encore leur valeur.
•
Dioscoride, né au 1er siècle de notre ère. Il écrira le premier traité de botanique ; ce sera le meilleur jusqu’à la Renaissance. Cet ouvrage monumental (De materia medica) qui répertoriait et décrivait toutes les drogues connues du monde antique (579 plantes et leurs 4700 usages médicaux).
Époque romaine
•
Galien, 2eme siècle après JC – Il a poussé plus avant l’étude des plantes décrites par Dioscoride. Il réalisait des mélanges complexes de plantes, il inventa de nombreuses formules médicamenteuses, ce qui lui valut le titre de « père de la pharmacie »
Médecine arabe
•
Ibn Sina (Avicenne) 980-1037: évoque 760 plantes médicinales dans son ouvrage de reference: « les canons de la medecine »
•
Ibn Roshd (Averroes) 1126-1198: dans son traité intitulé « Livre des généralités sur la médecine » il mentionne 296 médicaments d’origine végétale, animale et minérale dont certains sont encore d’usage courant de nos jours
•
Ibn El Baytar mort en 1249: Auteur d’un traité qui présente 1700 plantes médicinales;
En résumé •
Jusqu’au XVIIIeme siècle, botanique et médecine étaient étroitement liées.
• A la fin des siècles des lumières le domaine de la botanique se limite
uniquement à l’observation scientifique des végétaux.
•
HARSHBERGER en 1895, botaniste américain, introduit le terme d’ethnobotanique pour les raisons utilitaires qu’inspire la recherche de matières végétales utilisables par l’industrie et le commerce moderne.
•
L’Ethnopharmacologie comme champ spécifique de la recherche a une histoire relativement plus récente. Le terme a été utilisé pour la première fois en 1967 par EFRON comme titre d'un livre sur des hallucinogènes [ Ethnopharmacologic Search for Psychoactive Drugs]
Objectifs de l’ethnobotanique médicale 1.
Le recensement et la compréhension des pratiques vernaculaires relatives à la santé et à la maladie;
2.
L’évaluation de l’efficacité thérapeutique des remèdes traditionnels d’origine végétale;
3.
La mise en œuvre de programme de développement favorisant l’utilisation de ressources locales pour la préparation de médicaments à base de plantes;
4.
La recherche de nouvelles substances thérapeutiques d’origine végétale (controverse entre scientifiques sur ce point).
recensement et compréhension des pratiques vernaculaires Évaluation de efficacité thérapeutique des remèdes traditionnels Objectifs
Utilisation de ressources locales pour la préparation de médicaments à base de plantes La recherche de nouvelles substances thérapeutiques d’origine végétale
METHODOLOGIE Terrain
Méthodes
Laboratoire
Enquête Terrain Herbier
Étude botanique & Identification
Méthodes
Screening Phytochimique Laboratoire Screening pharmacologique Test de toxic ité
Enquête recensement et compréhension des pratiques vernaculaires
Objectifs
Enquête
Évaluation de efficacité thérapeutique des remèdes traditionnels
Plan d’échantillonnage
Utilisation de ressources locales pour la préparation de médicaments à base de plantes
Questionnaire
La recherche de nouvelles substances thérapeutiques d’origi ne végétale
Confrontation Bibliographique
Analyse des résultats
Plan d’échantillonnage
•
Quand la population sollicitée par questionnaire est la population toute entière, on parle de recensement.
•
Pour des raisons de coûts financiers ou techniques, il est, dans bien des cas, impossible de faire un recensement.
•
L'utilisation d’un plan d’échantillonnage est alors incontournable.
Echantillonnage simple
Plan d’échantillonnage •
On appelle échantillonnage toute observation partielle d'une population: c'est-à-dire l'observation d'une partie de cette population.
•
L’objectif étant d’extrapoler au mieux les résultats observés à travers l’échantillon à la totalité de la population.
•
Le plan d’échantillonnage décrit la façon dont la population sera observée a travers un échantillon.
Il existe plusieurs types de plans d’échantillonnage. Les plus utilisés dans notre contexte sont: •
Population
Echantillon
Echantillonnage stratifié
Population
L’Échantillonnage aléatoire simple: qui consiste à sélectionner aléatoirement un nombre suffisamment élevé d’individus issus de la population sans aucun critère préalable. Strate1
•
L’Échantillonnage aléatoire stratifié: : qui consiste à sélectionner aléatoirement plusieurs groupes d’individus issus de la population selon un critère préalable (exemple: niveau d’instruction, rang social, sexe, etc.)
Strate 2
Strate 3
Questionnaire •
Le questionnaire doit être standardisé. Un des standards utilisé est celui recommandé par l’ACCT ( Agence de coopération culturel et technique ).
•
La forme définitive du questionnaire dépend en finalité des objectifs de l’étude:
Objet de l’étude
Recensement général des plantes médicinales d’une région
Exemple: Région de Ouargla
Recensement des plantes médicinales utilisées pour le traitement d’une pathologie donn ée
Exemple: Diabète,
Recensement des utilisations traditionnelles d’u ne plante médicinale donnée
Exemple: Zygophyllum
Exemple de questionnaire Questionnaire
Informateur:
- Age: ................................................ - Situation familiale: Célibataire ! Marié ! -Sexe: Masculin - Niveau académique: Néant ! Primaire ! Secondaire ! Universitaire !
! Féminin !
Matériel végétal:
- Nom vernaculaire:................................................................................................................................
- Nom scientifique: ................................................................................................................................ - Usage de la plante: Thérapeutique ! Cosmétique ! Autres ! -Plante seule ! Association possible (de plantes) ! :...................................................................... -Partie utilisées: Tige ! Fleurs ! Fruits ! Graine ! Écorce ! Rhizome ! Bulbe! Feuilles! Plante entière ! Autres combinaisons ! : ............................................................................................ - Forme d'emploi: Tisane ! Poudre ! Huiles essentielles ! Huiles grasses ! Extrait (teinture, solution, gélule) ! :...................................... - Mode de préparation: Infusion ! Décoction ! Cataplasme ! Cru ! Cuit ! Autres ! - Dose utilisée: -Pincée ! Poignée ! Cuillerée ! - Dose précise : Quantité en g / verre: ...............Quantité en g/ litre: ....................................... Autres:................. - Mode d'administration: Oral ! Massage ! Rinçage ! Badigeonnage ! Autres ! :.................. - Posologie: nombre de prise par jour. - Pour les enfants: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! :............................ - Pour les personnes âgées: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! :............................ - Pour les Adultes: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! :............................ - Durée d'utilisation (durée de traitement) : Un jour ! Une semaine ! Un mois ! Jusqu'à la guérison !
FICHE TECHNIQUE
« suite »
- Mode d'administration: Oral ! Massage ! Rinçage ! Badigeonnage - Posologie: nombre de prise par jour. - Pour les enfants: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! - Pour les personnes âgées: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! - Pour les Adultes: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! - Durée d'utilisation (durée de traitement) : Un jour ! Une semaine ! Un mois ! Jusqu'à la guérison !
Autres !
Utilisation:
— Type de maladie:
- Affections dermatologiques ! - Affections respiratoires - Affections cardio-vasculaires ! - Affections génito-urinaires ! - Affections ostéo-articulaires ! - Affections métaboliques ! - Affections du tube digestif ! - Affections des glandes annexes du tube digestif ! - Affections neurologiques ! - Diagnostic par: Lui-même ! Le médecin ! L'herboriste ! Autres ! - Résultats: Guérison ! Amélioration ! Inefficace ! - Effets secondaires:......................................................................................... - Toxicité:............................................................................................................................. - Précaution d'emploi:
Exemple: Enquête sur les utilis ations traditionnelles du Zygophyl lum dans la région de Ouargla (D. Smati 2009)
•
Une enquête sur les usages traditionnels d’u Zygophyllum a été réalisée à Ouargla, où Z. geslini est abondant comme dans toute cette zone du Sahara septentrional.
•
Elle a été menée sur la base d’un questionnaire s’inspirant du canevas standardisé PHARMEL, mis au point par L’ACCT [Adjanohoun, 1989].
•
Les informations recueillies, basés sur l’analyse des réponses d’un nombre total de 150 témoins, sélectionnés suivant un plan d’échantillonnage simple, ont été traduites en 10 fiches représentant les résultats de l’enquête.
Modèle standardisé pharmel-ACCT. 150 témoins
Enquête
Noms vernaculaires
Utilisations préconisées
Parties utilisées
Période de la récolte
Mode d’emploi
Association s possibles
Toxicité
Effets secondaires
Mode de Conservation
Voies d’administration
Synthèse de l’enquête Nom vernaculaire le plus répandu
« agga » ou « aggaia » (76,7%).
Indicat ions les plus importantes
èt e (25,3%) et l a cicatr isati on (11,3%). diab
Aut res applicat ions ci t ées
hypert ension (4%), probl èmes de peau (2%) et chut e de cheveux ( 2%).
Pa r t i e u t i l i s é e de la plante
parti e aé rienne
ér i o d e d e co l lect e P
n e sem bl e pa s i m po r t a nt e ,
mode de p r ép a r a t i o n l e p l u s u t i l i sé
Infusi on (40%)
Ef f e t t o x i q ue
néant
Eff ets secondair es
néant
Ap pl i ca t i ons or a les
d ia b è t e, hypert ension, douleurs abdominales, rhumat ismes, mauvaise circulat ion sanguine, ’ amaigrissement cure d
Usage ext erne
. dermat oses, urt icair e et chut e de cheveu
Confrontation Bibliographique Espèce
Nom vernaculaire
Z. album
Indications
Auteurs
Courb atur es,
Maire, 1933
Courbatures, caries, plaies
Le Floch, 1983
Z. cornutum
Bougriba (Biskra)
Diabète
Perez, 1958 Boukef,1986
Z. g aet ul um
A gg a (Mar oc )
Sp as mes , ec zéma, d iab èt e, d ou leu rs
B el ak hd ar , 1997 Aqui no, 2001
Z. coccineum
Kemmoun quaramani (M.Y)
Rhumatisme, diabète, hypertension, goute, vers intestinaux, asthme
Hani, 1997
Rotreyt, Belbel, Rhumatisme, diabète, hypertension, Baoual, Kemmoun goute, vers intestinaux, asthme. quaramani (Egypte) Hypertension, fièvre, diurétiqu e, anesthésie locale Z. decumbens
Bosel kelab (M.Y)
Zygophyllum
Agga, Aggaia, Diabète, atteintes c utanées, troubles Bougriba (Algerie) digestifs, etc.
Boulos,1983
Ahmad, 1990
Hypertension, diuretique, anesthésie Pollman, 1998 locale, fièvre, spasmes Maiza, 2008
Exemple 2
Etudes floristique et ethnobotanique des plantes médicinales de la ville de Kénitra (Maroc) Souad.Salhi and all; 2010
I- MÉTHODOLOGIE
selon un plan d'échantillonnage à l'aide d'un question naire pour bien cerner le problème et avoir une vue d'ensemble sur les utilisations traditionnelles locales et sur la diversité floristique de la pharmacopée de cette ville.
Echantillonnage Echantillon d'étude est composé de N= 200 personnes ( répondent aux principales caractéristiques de la population de la ville) Mode d'échantillonnage : Echantillonnage aléatoire stratifié. Des échantillons de 50 personnes sont formés suivant quatre strates .
Outil de recherche utilisé: le questionnaire L'étude ethnobotanique est effectuée suite d’une enquête réalisée à l'aide d'un questionnaire préétablie comportant des questions précises sur
l'informateur . l'identit é vernaculaire de la drogu e végétale . la partie utilis ée . les modes de préparation . les usages thérapeutiques et tradit ionnelles .
Résultats de l’enquête Aspect floristique L'analyse floristique réalisé a permis de différencier 55 espèces appartenant à 32 familles botaniques. les plus représentées sont : Les Lami aceae (14 espèces soit 22,58%) Les Asteraceae (4 espèces soit 6,45%) Les Apiaceae (3 espèces soit 4,84%) Les Caryophyllaceae (3 espèces soit 4,84%) Les autres familles restantes ne comptent qu'une ou deux espèces (38 espèces soit 61,29%)
Aspect et hnobotanique et pharmacologiqu e Partie utilisée : Les parties végétales utilisées sont classées par ordre d'importance décroissante :
les feuilles (35%) les racines (17,5%) la graine (12,50%) la tige (11,25%) l'inflorescence (8,75%) la plante entière (7,5%) les fruits (5%).
Le reste des parties utilisées est représenté par un taux de 2,5% .
Mode de préparation
La décoction aqueuse (37,6%), l'infusion (24,7%) et la poudre (25,9%) sont les modes de préparation les plus utilisés .
Maladies et médecine traditionnelle
Les résultats obtenus montrent que la plupart des plantes interviennent dans le traitement des :
Affections digestives (26,15%)
Affections dermatologiques (10%)
Affections obstétriques et gynécologiques (17,70%)
Affections respiratoires (16,15%)
Enquête Terrain Herbier
Méthodes
Laboratoire
Herbier •
Un herbier est une collection de plantes séchées, collées sur un support rigide, avec une étiquette portant le nom scientifique de l’espèce associée à d’autres informations.
•
Le but de l'herbier est de constituer un centre botanique de références permettant de reconnaître sur le terrain les familles et les genres et de s’assurer de l’identité des plantes.
Comment présenter les spécimens d’herbier ? Le spécimen collé sur un carton rigide doit être accompagné d’une étiquette avec obligatoirement les informations suivantes : • 1. Le nom de la famille en gras, • 2. le nom scientifique de l’espèce (genre + espèce + nom(s) • • • •
• •
d'auteur(s), 3. le nom vernaculaire , 4. le lieu, l’altitude et la date de récolte, 5. L’écologie du lieu de récolte (habitat, formation végétale ou milieu), 6. Une description morphologique de l’espèce (herbacée, arbuste, arbre) avec indication de la taille de la plante vivante et de la couleur des fleurs, 7. Les usages s’il y a lieu (plante médicinale, tinctoriale, alimentaire, etc.). 8. Le nom du collecteur.
METHODES DE LABORATOIRE Terrain
Étude botanique & Identification
Méthodes
Screening Phytochimique Laboratoire Screening pharmacologique Test de toxic ité
Étude et Identification botanique •
L’identification botanique est une étape incontournable dans les démarches ethnobotaniques.
•
L’identification rigoureuse des plantes scientifiquement toute recherche future.
•
Ces dernières années, la biologie moléculaire par analyse ADN, remodèle de plus en plus la classification botanique.
étudiées
Étude botanique
L’étude morphologique
L’étude histo-anatomique
Une analyse des poudres
Un test de germination
valide
Étude morphologique
Matériel végétal
Observations à l’œil nu
Observations à la loupe binoculaire .
Photos des différentes parties de la plante
Observation à l’œil nu (Zygophyllum)
Observations à la loupe binoculaire Étamines avec stip ules réunies
Gynécée avec
en ligule/ Disque intrastaminal
placentation axile
Étude histo-anatomique (Observations au mic roscope)
Matériel végétal
Organes étudiés
racine
tige
rachis
foliole
vue d’ensemble
Racine
Screening phytochimique
Recherche Organique
Recherche minérale
Recherche Organique mise en évidence la présence des groupes
flavonoïdes
alcaloïdes
coumarines
saponosides
tanins
Procédure d’isolement des molécules MPLC Extraction
RMN
Interprétation
30 29 20 21
19 12 25
11
1
COOH
O
OH HO HO
9
O
OH OH
14 8 7
16
CO 28
O
15 27
OH O
5 6
OSO 3H 23
HOHO O
O
4
O 24
O HO
CH3 OH
3
22
17
26
10
2
Chemdraw
13
18
Tests de toxicité Définitions : •
Toxicité aigue : – C’est la toxicité qui résulte de l’absorption d’une dose relativement élevée d’un xénobiotique (substance à tester) en une seule fois ou en plusieurs fois très rapprochées.
•
DL50; C’est la détermination de la dose qui tue 50% de la population animale de même espèce, de même sexe et de même poids.
•
Test limite : – Le test limite est la dose égale à 2 g/Kg qui ne provoque pas de mortalité, ce qui signifie que le produit n’est pas toxique [Journal Officiel de la Communauté Européenne, 1992].
Méthode : 1.
La préparation est dosée à 2g/Kg.
2.
Des modèles animaux (ex: des souris) sont mis à jeun 18 heures avant de recevoir la préparation
3.
Apres administration du produit les animaux sont soumis à un jeûne de 3 heures.
4.
L’ L’expérimentation consiste à observer les animaux pendant 14 jours et de noter le nombre de morts
Contribution à l’étude des Zygophyllum de la pharmacopée traditionnelle saharienne
60 souris albinos
30 souris Infusion
30 souris Décoction
(gavage gastrique 2g/kg)
(gavage décocté 2g/kg)
10 souris
10 souris
10 souris
(Feuille)
(Tige)
(Fruit)
10 souris
10 souris
10 souris
(Feuille)
(Tige)
(Fruit)
Nombre de morts
Ré sult at s : 10 0% de surv i e
Activité anti-inflammatoire
•
La technique utilisée est la réduction de l’oedème plantaire à la carragénine chez le rat selon Winter [Risley et Nuss, 1962].
•
Elle consiste à mesurer à l’aide d’un pléthysmomètre le volume de l’oedème produit au niveau de la patte postérieure du rat par injection dans le coussinet plantaire d’une suspension de carragéenine à 1% [Déclume, 1991].
Protocole
60 rats: 5 lots
lots essais : E1, E2, E3, E4
Lot témoin : T1
Veille
Mise à jeun
Mesure volume initial patte postérieure
Lendemain T1 Gavage 2 ml eau distillée + 3ml d’eau du robinet
E1 Gavage indométacine 2ml + 3ml d’eau du robinet
Injection 0,1ml solution carragénine à 1% Mesure du volume de la patte
E2, E3, E4 Gavage plante + 3ml d’eau du robinet
Après 1 heure
Après 3 heures
Activité antipyrétique •
L’activité antipyrétique repose sur la mesure de l’effet antipyrétique chez des rats mâles rendus hyperthermiques par injection, en souscutané, d’une suspension aqueuse de levure de bière à 20% dans la région dorso-latérale. [Adams., 1986]
Contribution à l’étude des Zygophyllum de la pharmacopée traditionnelle saharienne
24 rats males Wistar
Témoin T1 6 rats
Témoin T2 6 rats
Essais E1 6 rats
Essai E2 6 rats
Température rectale
Température rectale
Température rectale
Température rectale
Néant
Levure de bière 20%
Levure de bière 20%
Levure de bière 20%
Mise à jeun 16 h
Mise à jeun 16 h
H2O
Mise à jeun 16 h
Acet ylsalycilique
Mise à jeun 16 h
Plante
Mesure température rectale 1h, 2h et 4 h après gavage
Activité cicatrisante •
1er protocole : étude de la cicatrisation sur des lapins (observation macroscopique)
•
Trois séries de trois scarifications parallèles profondes, à la limite du saignement, sont effectuées par une aiguille de seringue permettant de délimiter trois zones distinctes, 24heures après le rasage.
Actvité antidiabétique Étude systématique de l’effet antidiabétique
différents types de diabètes prov oqués
• alloxanique, • à la streptozotocine • par surcharge
de glucose
différentes parties de la plante
• parties aériennes, • feuilles, • fruits, • tige • racine
Différentes cinétiques
• 2heures, • 3 heures • 4 heures, • 5 heures, • 6 heures • 3 semaines
Exemple •
•
•
L ’ e f f e t d e l a p l a n t e est ét u d i é sur une p ér iode de 5 h eu r es su r 1 l o t t ém oi n (5 r a t s) et u n l o t t r a i t é (16 rats). D écoct é des par t ies a ér iennes de Z. gesli ni sur r at s Wista r r endus diab ét i q u e s p a r i n j e c t i o n d ’ alloxane à 150mg/kg seul l e par am èt r e d e l a g l y c é mie est analys é