Économie Lessentiel en fches 4e édition Jean LONGATE
Ancien élève de l'ENS Cachan Professeur de chaire supérieure en écoomie et gesto Pascal VANHOVE
Ance élève de ES Caca Professeur de chaire supérieure en économie e gesion " 0 c l r N @ . O ï: > Q 0 u EDITIONS
FRACIS LEFEBV
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• J.-F Bocquillo, M Maage, Introduction au droit DCG 1 • L Sié, Droit des sociét DCG •V Roy, Droit social DCG 3 • E Disle, J Saaf, Droit fscal DCG 4 • J. Lngate, P Vahove, Vaho ve, Économie DCG 5 • F Deaaye-Dpa, J. Delaaye Finance d 'entr 'entreprs eprsee DCG 6 • J.-L Caro, S. Sépari, Management DCG 7 J Soe, Systèmes d'inormation de gestion DCG 8 • C Disle, Introduction la comptabé DCG 9 R Maéso Comptabté approondie DCG 10 F Cazeave, Anglais DCG 2 DSCG H Jaier, V Roy, Gestio Gestionn jur juridique, idique, fcale et sociae DSCG Bareto, G Gregoo, Finance DSCG 2
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S Sépar, G e Manageme Management nt et contrôle de gestion DSCG 3 R Ober Fusion Consolida on on DSCG 4
Le pictogamme qi figure ci-cotre d'eseignemet supéieu, povant ne mérte e expicato So obet est isse brule es achats e vres et de ssbié même r 'alerer e lecteur sr a menace ue res, a point que la ssbié eprésente po aver de l'ér l'ért,t, les aus de r es uvres pailièeme das le omae DAG oveles et e es fae édie or e lédto te teniq niqe e e iversi iv ersi retement est ajor'u menaée. tare, e éveloppemet massif du Nous rappeos doc que oute photocoplage ion, patee ou otale, reprouc ion, e ode de a propriéé inellec e la prés présente ente publ publcai caio o es tuee 1er ile 199 ierd L PHO ierie sas atoisaion e en eet expressémet la phooo TUE LIVRE auer, e son éie o du Cetre fançais expotato du pe sage oletif sans ato saton es ayats doi O, ete patue drot de ope (FC, 0, rue es sest géérasée das es étaissements Gands-Agusns, 75006 Pars)
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© u nod, 2015 5 ru aromigiè 75005 ari www.dod.o ISBN : 978-2-00725656 Le Code de a propriété itellecuee 'aorsa, aux termes de 'ace 122-5 2° et 3° a), d'ue pat, que es «copes ou eprodctions sceen résevées à l'sage privé d copste et on estiées à ue tilisao coecve» et, d'aue part, qe les anayses e les coures ciatons dans u b d'exemple e d'illsaion, « oe epésetaion o epodcion inégrale o partiee faite sas le consetemet de 'ateur ou de ses ayats droi o ayas cause es ce » (at. L 224 Cete epésetatio ou epodctio, pa quelque pocédé que ce so costue rait donc e cotrefaço sancoée par les aticles L 3352 e sivants d Code de a popriéé inteecee
Table des matières
Grands courants de pensée pensée et principaux faits économiques et sociaux soci aux F 1
La science économique
F 2
Les grands couants de a pensée économique
5
F 3
La pensée économque conemporaine conemporaine
9
F 4
Histore économique de la révolution ndustrele à la Seconde Guerre mondale
13
Histore économique : depuis la Seconde Guerre mondale
18
F 5
L'économie de marché : son fonctionnement fonctionnement et ses imperfections imperfections 6
Le circu économique acteurs et opéateurs
23
7
La micoéconome du consommateu
27
La micoéconome mi coéconome du producer producer
32
Marché et frmaion des prx
36
10
La répartion primare des revenus
40
1
La redsbution des d es revenus
4
12
La consommaon des ménages
48
13
L'épargne
52
14
L'nvestssement
56
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15
La poduction nationae
60
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16
La crossance économique
65
17
Les cycles économiques
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Table des matières
financement et mondialisation de l'économie fiche18
La monnaie
73
Fiche19
La céation monétare
77
fiche20
Le nancement de 'économe
81
Fiche21
La balance des paiements
86
fiche22
Les fndements de lécange ineational
90
Fiche23
Le commerce internationa
95
fiche24
Le cange
99
fiche25
Problèmes monétaires et fnanciers inteatonaux
103
Politiques publiques et régulation de léconomie
0 c :
fiche26
L'inteenton de 'État
108
fiche27
Le budget de l 'État
12
fiche28
La politque économque
17
fiche29
Les politques économques cotemporaines
121
fiche30
La consructon économque euopéenne
12
fiche31
L'unifcation monétaire euopéenne
130
fiche32
Les politques économques euopéennes
135
fiche 33
Le marché du trava
140
fiche 34
Le cômage
14
fiche35
La protecion socae
148
Fiche 36
Inégaés et excluson
153
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IV
La science économique D f I
L'obje de a science é conomique La méthode de a science économiqe La frontière des possiiltés de production
Principes clés • Le mot économie provient du grec« oîkos », qui signie et« nomos » qui repré sente le s règles 'économie serait donc, dans u n premier temps 1 ensembe des règles de des domest iques e terme« conomie politique» marque donc ! 'élargissement de son domaine à a cité ou à la nation • La science économique pour se distinguer des autres sciences sociales et humaines qui pa un objet d'étude et une méthode qui lui ont aussi pour objet l'êre se sont popres • 'économie est une fçon paticulière d 'éudier les comportements des hommes Ele pat du constat que les hommes éprouvent des besons illimités mais que les ressources dont ils disposent pour es satisfire n 'existent quen nombre im ité (phénomène de rareté) : en conséquence ils doivent fire des choix. a scence économique est donc la science des choix ou science de la décision
0 Lobjet de la science économ ique
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• Les besoins humains sont illimités on dén le besoin économque comme manque qu peut être sats pa lacqusiton ou a consommaton de bens et servces, sachan que ces êes bens e sevces sont produs en quantités ées. On distngue aors es besoins qu possèdent u caracèe absolu, que lon ressent quelle que sot a suaton des aures indivdus, et ceux qu ont un caractère reai, que lon éprouve au conact des aures Be entendu, es preiers peuvent attende un seu (boe et anger par eemple), aors que es seconds parassen imés. • Les biens et es ressources son limités léconomie ne sntéresse quaux biens rares, que on appelle bens économiques, et écare donc du doaine détude es biens libres qu, par oppostion au bens ares, sont disponibes en abondance, comme lair, leau, e sole, e vent. Les biens économiques se caractérisen par e fit qu'ls nécessent un sacrce pour être produts 1
La science économique
• La rareé impose des chox comme es ressources en aval e en matèes pe-
mières sont ares est mpossble de produre ous les bens nécessaires à a satsfction des besons limités. Ansi la science économique cherche à éponde aux quesions suivantes ques iens produire ? En quees quantés doivents être produits ? Comment ces iens doivents être produits ? Po qui ces iens doivents être produts ? En défntive on peut donne de a science économque la défntion de Lionel Robns en 1932 :«L'économe es a science qu étdie e comportement human en tant que relaion enre les fns e les moyens rares à usage aeati»
f La méthode de la science économique • Hypohèses, lois e modèles en scence économique : les économses fn appa
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raître des ois qu semben gouvee e comportement des agents. Une oi est fndée sur des hypothèses plus ou mons contragnantes qui représenten des smpifcatons de la éalité Hypohèses et ois permeent aors de construire des modèes qui donnent une eprésentation théorique du fnctonnement de l'économie. Comme dans toute démarche scientfque es modèes sont conontés aux fits la vadié d'une héoe repose s a capacité de ses conclusions à expliquer es fits. • Approche postive et approche normative : une analyse posive explque pourquoi es choses et les comportements sont ce qu'ls sont Ele vise donc à montrer e monde« tel qu'il es ». Par contre une anayse normative cherche à défnr ce que doivent ête es choses et es compoemens à explquer« comment doit ête » e monde Seue la démarche positive relève de a scence 'économe normave est trop nfuencée par des vaes que l'on cheche à respecter. Cependant es économistes conçoivent comme un proongement ogique de eu traval e fit de donner des consels en maière de politque économque pa exemple. Touefis s es économistes émeent des avis c'est toujours en deier ressort les hommes poltques qui prennent es décsions. • Indvidualisme méthodologique et holisme : lindvidualisme méhodologique est une méthode d'anayse des fts économques et socaux qui par du pncipe que es phénomènes étudés peuvent être expqués à partr des comportements indviduels alors que e holisme considère que les compoements indviduels s 'nscrivent dans un contexte goa pédéterminé (les normes e les règes d'une socété la catégoe sociale d'appartenance etc) En conséquene, l'étude du contexe goa est nécessae pour comprendre les aces ndivduels. • Mcroéconomie et macroéconomie 'analyse mcroéconomique relève de l'indivduaisme méthodoogque e prend pour ont de dépar l'analyse économque à l'échelle d'un agent. Elle choisit un agent type puis po passe aux grandes goaes elle propose d'agréger les décisions indvidueles À 'nvese a macroéconomie s'ntéresse aux reatons ene es grandeurs goaes Donc en microéconomie le pont de départ est l 'analyse à 'échee d'un agent économque en macoécono 2
1
La science économique
mie il se situe à 'échee de tous es agents économiques. Les conclusons de lanalyse mcroéconomique ne sont pas frcément généasables au nveau macoéconomique. Il est difce de donner des ndements microéconomiques à lanalyse macroéconomique, ce qu justife une appoche puremen macroéconomique pour rendre compte de phénomènes que ne peut expiquer la microéconome
0 La frontière des possib ilités de production • Le problème de la rareté peut sillustrer par la « ontière des possibilités de production dune économe. S 'on considère qul nes possble de podue
que deux biens X e Y, a« fontière des possiblités de producton suvante :
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prend lalue
Quantité de biens Y
otaté des ressorces afectées à a production de bien Y
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Dplacement de la ronière _
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Ensemble des possibilités de producion 0
Frontèe des possblités de poducton
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Quantité de biens X
Totaié des ressources affectée à la prodction de ben X
• Les choix de production efcaces se situent sur la ontière (en A et B pa 0
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exemple) À 'intéreur de 'espace des possibités de poduction l'économie se pverait de a possibté de produre plus de biens X et Y (en C). Il convient donc de choisir entre produire plus de bens X et relativement moins de biens Y, ou ' nvese. • La ontière dépend des ressources dont dispose l'économie (volume de avail, matières premèes bens fbriqués dans e passé) mas égaement de 'éat d'avancemen du progrès technique. Ce deier perme daileus de dépacer a fonèe vers a doite et vers e haut (e schéma ndque en pointillé un déplacement de a fontère des possbités de producton grâce au pogès echnque dont bénéfce a poduction de bien .
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La science économique
Application L'écoomi e est-elle une sciece ?
Corrigé Lanalyse scientifique commence par des hypothèses et se prologe das l'expérimentation Karl Popper (1 963 ind iqe q'e proposition deviet scientifique quand e lle pet être réftée, cestàdire qad il est possible de la cofronter ax faits Une hypothèse scientifiqe est donc ue proposition qu i comporte en elle la possibilité de sa réftatio La scientificité d'e hypothèse pe t se comprendre à travers la célèbre parabole du cyge oir Ce nest pas parce que lobservation nous a codui à ne recontrer que des cygnes blancs que tous les cygnes sot blancs. On peut même dire q ue le scientifique serait pls avacé sil croisait u cygne oir car i proverait alors que tous les cygnes ne sont pas blancs En somme il est possible de prouver ne errer (lexistence d'u cygne noir prouverait q'ils e sot pas tous blancs} alors qu'on e pet jamais établ ir e vérité e aalyse scientifique est digne de ce nom que si elle peut être réftée par lobservation des faits Le problème en sciece économiqe vient d fait que l'expérimentation apparaît difficile Il semble icocevable de faire des expérieces pour savoir si l a hausse des taux d'i térêt pourrait accroître le chômage. Remarqos qe ce problème se pose aussi pour d'autres sciences dres " por lesqelles les expérieces ne sot pas tojours envisageables que dire du cloage hmai des essais ucléaires? Ceci revient à remettre en case le critère de scientficité avacé par opper : ce nest pas parce quo e pet pas faire dexpérience que la démarche e économie est pas scientifiqe Dailleurs elle est e partie possible si lon costruit des modèles qi permettet des simlatios à l'aide d'outils mathématiqes et statistiqes En otre, léconomiste peut sappuyer sr lhistoire por valider son modèle théoriqe aisi peutêtre pourraito observer, au cours de l'histoire que les périodes de hasse des taux ditérêt se sot caractérisées par ue hausse d chômage Enfin les hypothèses en économie doivet être etedes comme des probabilités le cosommateur est le pls souvet rationel et ce nest pas parce quon rencontre individu qi e lest pas (un cyge oir ») qe l hypothèse de rationalité doit être rejetée. «
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Les grands courants de la pensée économique e coua class que f e arxse en éconoie Le coa néo-cassqe
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e corant keynésen es mes de a science écooique
Principes clés •
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La réfexion économique appaat chez les philosophes gecs (ristoe Platon) qui étu dient 1 domestique la de la Au Moyen Âge c 'est la morale chrétienne qui i nspire la pensée économique. Entre le xvf e le XVIIe siècle les ercantlistes qui préconisent labondance dor l'intervenion de l ' État et le développement de la population rendent la réfexion économique autonome mais ne constituen pas encore un couran économique strcuré Au milieu du xve siècle les physiocrates, tou en éduisant la de richesses à la production agricole donne nt une analyse économique globale sous fe de circuit et peuvent êre co nsidéré comme des précurseurs
À pair de la fn du xvmc siècle de vériables corant théoriques se développent eurs divergences potent sur quelques questions fndamenales de lanalyse économique : la valeur des bie ns povientelle de leur utili é ou du tavail nécessaire à leur fbrication les peuvent ils ête duables l 'économie estelle gouveée par des « lois naurelles », les problèmes doivenils ête abordés de fçon microéconomique (comportement individuels) ou macoéconomique (décs ions et grandeurs globales) ?
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La science économique naî de la cononation entre les besoins illimités épouvés pa les êtres humains e la quantité de biens disponibles pour les satisfire. Cete satache donc dans un pemier temps à décrie mesurer, comprendre les choix efectués par les agens des lois et des Dans un second temps elle cherche à modèles pouvan servir à guider action politique.
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Le courant classique
·g • Le contexte historique dans eue se déveoppe le couant classue es ceu de : la évoluion ndustee et de essor du captasme Laisanat cède a place à lindustie, le machinisme se généalse et exode ua fut une mandœuve , bon maché pou les captases chagés dappote es capitaux en quantté de plus � en plus impotante 1
• La dvision du traval es un concept fndamena de la pensée classque. Adam Smith (1723-790) monte à pati de l'exepe dune manufctue d'épngles ue � �
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la poducivté permet daccoîre a ichesse des naions et du ben ête économiue 5
Les grands courants de la pensée économique
Selon le princpe de a « main invisible », lorsue chacun recherche son inéêt personne il contriue à a prospété générale. Les los naturees de l'économie dans un sysème concurentiel où les prix jouent un ôe de réguaeur, oienten es décisions ndivduees vers loptmum coect • Selon a « oi des débouchés » de Jean-Baptise Say (1767832), 'ofre crée sa pope demande. D'après cette o toute producton de bens entraîne a dsbution du coût des cteus donc des moyens nécessares à leur acquson. Selon es cas siues, es crises goaes de suproducon sont donc impossies. • Le libéralisme économque est pôné pa es économistes cassques comme a melleur attide possie pour lÉtat, llusré pa e meux « asser re lasser passe ». interventon de lÉtat do êe mtée à ses nctons dÉtatgendame La cculation des marchandses dot êe clitée par ouverture des fontèes. Davd Rcardo (121823) montre que le commerce nteatona est vorable à tous es pays •
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Le marxisme en économie
(1818883) nde son anayse économiue sur es ensions socaes engendées pa le capitalisme. La condition ouvrère de époue lu t dresser un lan ès négat du capitasme et développer 'idée d'un aure système. • L'exploaon de la classe ouvrère repose su les mécansmes de céaton e de réparton de a vaeur. Pou Marx la valeur des bens provien excusivement du trava nécessaes à leu caton : trava vivant, mis en œuvre pour produire, et travail mor, déà incoporé dans les moyens de producton Comme a rce de trava es aussi une marchandise le déséuibre oredemande t appaate une déence ente le saae et la valeur créée par la rce de travai. Lappropriaion de cete pusvalue pa les capitalistes constitue le ndemen de expoaton • Basse du aux de proft e cses capitalstes : a concurrence condut le capialisme à des crises. Le capaisme est un système condamné à dsparaître. • Karl Marx
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Crse de la deman de Spo dctio
Feiage des salares
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capitaste
Dispariio d capitalisme
Agmeaio d chômage Accmlatio de trava mor Basse d ax � de profit
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Crise de 'offre Suraccmlatio
Les grands courants de la pensée économique
2
8 Le courant néo-classique • Les économistes néocassqes s'oposent à a vaertrava et metten en avant le rôe de utilé margnale. Cest a satisfction qe pocre la deère nié
consommée o ne nité spémentaire d'n en qi donne ax iens ler vae. Cette satisfction est nomalement décroissante. •L'homo œconomicus es n êre ct, absolment rationne, dont totes es actons son gdées ar le soci de maxmiser sa satscion. Le asonnemen néocassqe est avant o microéconomqe : e magnaisme cond chaqe agent à comparer le gain e le coût dne nié splémentaire por chaqe décson économqe. • L'équlbre général est oen par a x taposition des préérences indvideles Offre Demande des agents, q donne ne cobe d'ofre crossante e ne core de demande décrossane. À lintesecton des dex corbes, 'éqlire es obten et repré Prix sente n optimum de Pareto a sens où d'équilibre acne améloration de la situation d'n agen ne pet être obtene sans qe celle Quantié d'équili d'a mons n atre ne so détérorée. Le réajstement par es px emet de revenr à éqie en tote suaton, ce qi rend impossie es crses dales.
0 Le courant keynésien
Demande
• John-Maynad Keynes (1883946)
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écrt dans le contexe de a grande crise Demade anticipée économiqe des années trente e ente Revenu daporter les moyens de compréhen sion et u schéma d'acton por ltter Production contre les crises. • Son anayse, strctement macoéconomique, est menée en termes de circt. Por li, la demande est ndamentale, et sot a « demande eecive », c'estàdire a demande antcpée par es prodcters. C'es elle q détermine les ates ééments d circt : prodcion, even, empoi . . . • L'nerventon de lÉtat dans léconomie est nécessaire, seon Keynes, por sotenr a demande. Le lire fnctonnement des marchés ne condi pas frcémen à léqibre. Des déséqibres durabes sont possbles, en partclier s le marché d travail où la demande des enterises sase en ncion de a demande eecive même si cela ne correspond pas a pein emloi. C'est porqoi 'État do agr por relance la consommaion et 'nvesssement.
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Les grands courants de la pensée économique
0 Les limites de la science économique La scence économiqe rencone des mes, qe qe soi e coran éorqe consi déré : 'mpossité d' soer les comporeme économqes a paraté des dées e la dfcuté de 'expérimenaon. •
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En tan que scence socae, 'économe aite des comporemens d'individus de gopes. Or i es souven ilusore de vouoir soler le caractèe économiqe des choix ant d' ares crières psychologiques ou socioogiques pa exempe, nervennen égaemen Tou éocen s'appuie sur n système de réféences, de croyances, vaables dans n conexte précs qui détemne son mode de raisonnemen. Ains les vérités économiques son patiales. La mse en expérimenaon des lois économiqes nécessierai d'nerrompre e dérouemen d emps de pouvo even en arrière. Fate de cea, les économstes ne peven qu'inerpéer l'évoluon de ceanes variabes comme s les autres n'avaen pas cangé ce qui mone a eavté des obsevaions
En quoi lanalyse keynésienne s'oppose-t-elle aux analyses classiques et néoclas siques ?
Corrigé Lanalyse économiqe keynésiene s'oppose fodametalement aux théories classiques et néoclassiques Keynes conteste la loi des débochés la prépondérace de l'aalyse microéconomique et le libéralisme. " 0 c : l . N
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• Keyes remet en case la loi des débochés. Selon l i ce sont les débouchés qi créent loffre et on liverse es entreprises prodisent ce qelles espèrent povoir vedre et elles investissent et emploiet en conséquence. • L'aalyse keynésiee est d'emblée macroécoomique, ce qi est e cotradiction avec les néoclassiques pour qui les mécanismes collectifs e sont que la juxtapositio des choix individuels Keyes motre qua cotraire, un raisoement idividuellemet ratioel peut être collectivement néfaste. Il soppose doc assi à la mai n invisible des classiques • Enfi Keyes précoise liteentio de l' État por relancer la demande Au cotraire des classiques et des néoclassiques, il croit possibles les déséquilibres économiqes persistats en particlier le chômage D'après lui, l' État doit doc interveir pou r rééqilibrer les marchés
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La pensée économique contemporaine D f
expansion keynésenne e renovea néocassqe Les ana lyses dnspiraton marxise
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Hétérooxes e novel les voies de ehere en éonome a héoie es jex et 'anayse éonomique
Principes clés • Les analyses économiques contemporaines peuven êre classées en deux gandes ca tégories : celles qui reprennent e champ d analse dun gand courant et celles qui s'en distinguent. es premièes sont qualifées d« othodoxes » et le s autres d« hétérodoxes ». • Les idées classiques et néoclassiques maxistes e keynésiennes ont continué dinspirer les économistes bien apès la mot de eus fdateurs . Les conceps sont alors élargis adaptés à la période contemporaine ou renouvelés mais a base théorique les principes fndamentaux demeurent. • Les hétéodoxes tentent de constrire des modles héoriques toalement nouveaux souvent en liaison avec daures discipnes histoire, sociologie a pensée économique est constiuée de courans dont ' infuence évolue
0 L'expansion keynésienne
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• Après a Seconde Guerre mondiae, de nombreux écoomstes propagent et vugariset la pesée macroécoomique keyésene Par exemple, e modèle IS-LM de Hcks et Hansen est une frmalsaton du système keynésiene comportant une situaton déquibre monétaire et rée. • Les analyses keynésiennes de la croissace, à la sute du modèe d'Harrod et Domar, motrent que la crossance ne peut être équibrée qu'à ceraes conditons d' nvestssement de consommaton et de répartiton. Dautres auteurs ont doné une iterprétation keyésene des cyces écoomiques • Les reatons économiques nteatonales sont ntégrées dans anayse keynésene en considérant les exportations comme des moyens de compenser la fblesse de la demande intéreure. 9
La pensée économque contemporaine
• L'influence keynésenne sur les politiques économiques est très grande. Lana-
lyse keynésienne nspe des politques axées sur e soutien à a demande pa des moyens monétaires e udgétaires. Les postkeynésiens montent 'nfuence posi tive du budge de lÉa sur lactivté économique En outre, les systèmes de comptablité natonae sont souvent élaorés sur une base keynésienne.
0 Le renouveau néoclassique • Lintégration des idées keynésiennes dans une optique néoclassique est l obecti de la théorie du déséquiibe, qui interprètent es déséquilibres entre ofre et a demande
comme un ajustement par les quantités lorsque lajustemen pa les prix est impossible. • Le monéarsme est une contesaion plus adicae de Keynes Hayeck et Fedman s'opposent aux ypothèses retenues par Keynes, notammen en ce qu concee es antcpations des agents économiques. Is montrent les ees négats des politques monéaes d'inspiraton keynésienne et préconisent un srict contrôle de a masse monéae, condton de 'équlire économque. • Les théories de l'ofe et l'école des chox publics (ublic choice) sattaquent à inter vention de lÉtat aux dépenses publiques. Laffr montre que « trop dmpôt e l'im pôt » Tulock e Buchanan fnt e ien enre le coix publics et es pocessus électoaux. • Les modèles de croissance d'inspiration éoclassique comme ceui de Soow pa exemple, paent de loptmum concurentel néoclassque Is tacent e chemn d'une croissance équlirée à ong eme. • La nouvele micro-économe aandonne les hypothèses les moins éalistes du modèe de concuence néocassique Dans a théorie des conrats les agens ne dsposent pas du même nveau dinfrmation. La théorie des jeux ncut les possbiés dnfuence des compoements des agents par es décsions des autres. " 0 c : l . N
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8 Les ana lyses d'inspiration ma rxiste • L'anayse marxises des crses capitalistes met accent su la sousconsommation
des ménages et sur a suraccumulation du capital. La mercatique es exportations les dépenses pubques ne sont aors que des souiens permanents à a demande. • Le capitalisme monopoliste d'Éta inteprète 'existence du seceur pubc comme un moyen de lutter contre la asse du aux de prof. L'Éa pend en charge es secteurs les moins rentaes et laisse au seceur privé es activités les pus ucraives. • La théorie de l'échange inégal dénonce limpéralsme des pays développés dans leurs échanges avec le tesmonde e péconise un développemen accenué. • La théorie de a régulaion expique la cise actuee par a crise du mode de régu lation fdiste basée su a producion de asse et la consommation de masse et rendue possle par de frts gans de productivté. 10
L pensée économique contemporaine
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Hétérodoxes et nouveles voies de recherche en économie • Shumpeter consdère l innovaon comme a seue ustication du po.
Seon ui, le progrès echnique es à lorigine dun pocessus de « descion céarce » Pour Shumpeer, lenepreneu est lagent popagateur des nnovaions économques, qui stmulen a croissance et vorisen la mise en pace de nouveles srucres. À linverse, orsqu'une echnologe arrve à maurié, a crossance se ralent Lnnovaon f donc aussi une expcaon des cyces longs • L'insttutionnalisme ncopore es raisonnemens économiques dans un ensembe compexe « dinstiuions », cestàdire de ègles, dhabides, de comporemens, de convenions qui détemnen es actes des ndivdus, des groupes sociaux, des enrepses. Galbraith monre que es enrepses capalises peuven mposer eur oi au consommateur (héore de a lière nveée). Pour la théorie des convenons e l'économie des organsations, es enreprses e es ménages son réuns pa un ensemle de ègles, de convenons, qu organisent leur fnctonnemen économque • Les nouveles théories de la croissance meen laccen sur le rôle de nnovation. Le progrès echnique es une variabe expquée, qui envoie à des comporemens e à des vaables économques. La poique économque peu donc inuencer a cossance à ong erme ce qu réhailte le ôle de Éa. La macroéconomie fnancière me en avan la globalisaion nancèe, qui accroît es nerdépendances enre es pays et ample es ucuations réelles de croissance.
0 La théorie des jeux et l'analyse économique La héorie des jeux snsc dans e cadre de a décson en univers inceran. Ee pend en compe es saons dans esquelles y a ineracon entre les choix des aceurs Lobjec de cee héorie es alors de déermine le compotement des agens raionnes ayan à prendre une décson sans connaîe cele des aures partcpants. • Le champ dappicaon de la théore des jeux va de a décision deneprise en sua ion de concurrence mpae aux comporemens su es marchés nanciers en passan par es négocaons avec les syndcas • La héorie des eux a perms de mettre en évidence des phénomènes patculers. Ains, e « dilemme du prsonnier » montre que rationaié individuele e raionalité coecive ne corresponden pas rcémen •
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as po X 2 as po Y
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La pensée économque contemporaine
• Ce demme met en scène deux prisonners arrêtés et écroués dans des cellues séparées e connassan a règle du eu (tabeau). Chacun a ntérêt à dénoncer quele que so a décision de laute psonner. La sancion sera donc aors de 2 ans de prson alors que la ratonaé coectve aua conduit les deux prsonniers à se tare ( 1 an de prison). • La théorie des jeux a mis en évdence e ôle des « croyances », cestàde des pésupposés et des anticipatons, dans la prise de décson des agents. Certaines croyances sont « auoréaisarices » cestàdire queles sont vadées à condtion d'ête partagées, quele que soit leu ratonaé propre. Ce phénomènes a pems d'anayser ceans aspects du fncionnement des machés fnancer.
Peut-on éablr un len entre a pensée économique contemporaine et les décsions poli tques?
Corrigé La pensée économie cotemporaine sexprime sous forme de théories de recherches de cocepts Ses champs d'aalyse et ses méthodes sont mltiples, plus ou moins ispiré de la situation réelle La décisio politie cherche à ifléchir la sitatio économie réelle Ces dex domaines sont donc pls natrellemet liés. es décisions polities pevent sappuyer sur e réflexion économiu e costituer objet de recherche e écoomie.
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• Les décisions politiues pevent sispirer des théories écoomiues En effet, les dirigeats économies prenet la plupart de leurs décisions e référece à des corants théoriues Aisi, la théorie keyésiene a coduit ax politiques de relace, le moétarisme à la rigeur monétaire. e reoveau éoclassiue a ispiré de nombreuses politiues libérales a cors de la décenie uatrevingt Plus particlièremet le reagaisme sappuyait sur la réflexion des économistes de l'offre Aujourd'hui, les théories de la croissance endogène réhabilitent le rôle de l' État das l'écoomie • Néanmois il e faut pas exagérer le rôle de la ensée dans la conduite des politiues économies es gouvernements doivent prendre en compte les diverses contraites liées à e sitatio réelle et on théoriue. Ainsi, la réhabilitation du rôle de l État annuletelle pas l'rgece des déficits publics L'opinio publiue les diverses pressios auxels sot somis les gouvernants l urgece et li mprév de certaies stuations réduiset le rôle de théories das la conduite des politiues écoomies. •
En outre, la décisio politiu e est un des champs de réflexio de la pensée écoomiue Lécole des choix publics aalyse le type de ratioalité e œvre das la prise de décision politiue : recherche de l itérêt général o optimi satio d u e trajectoire personelle? a théorie des jex étdie les diverses stratégies possibles por u gouvernemet dans le cadre des égociatios
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Histoire économique : de la révolution industrielle la Seconde Guerre mondiale
D a révouton i ndu sr iell e ou l'enée dans le monde économque moderne De a grande gu erre à a grande cise
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Les années 930: es années sombres Un monde en quêe de cohéson
Principes clés • Débutée à la n du XVT!e siècle au Royaume-Ui e se disant au cours du xrxe a révolution industielle génère des mutations économiques, avènement du capitalisme et du mais également des changements dans l e nctionnement même des sociétés avec l'apparition des classes sociales pis rapidement leur ivalité • Si la Pemière Guere mondiale met un coup d 'arrêt à cette expansion et marue la n de la européenne, les nouveles règles économiques et semblent souces de progrès se généralisent au cours des années 1 920 ui se teinent pa la grande crise de 1 929. • Cette crise va plonger les pays dans des diculté s sufsammen pou ue de nouveles approches en matièe de poitiue économique soient adoptées. Les années 1 930 von ainsi annoncer les inerentions que de nombeux États vont mettre en place dans le domaine économique et social de fçon plus signicative encore apès a Seconde Guere mondiale
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�o La révolution in dustrielle ou l'entrée dans le monde
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économique moderne
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·g • Il est communément admis ue la évouton industiele a été précédée d'une évo-
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lution agricoe. Cee premièe révouton se sea dérouée approxmativemen au cours de a pérode 1680720 Ee s expique pa des transfratos dans orga nsaton générale de la production avec l'abandon de 'expoaton colective et a mise en place de parcees ndivdualisées. Le souci de ire ructier eur domaine va pousse à iovato les gads proprétaires.
• Les suplus agrcoles ains dégagés von permettre u déveoppement démoga phiue jamais connu usu'aors. Cette évolution démographiue contrbue à ur
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Histoire économique : de la révolution industrelle à la Seconde Guerre mondiale
nr des cteus de poduction en plus grand nome mas égaemen à stmuler a demande. On peu considéer qu sag à de deux éléments impotants dans e décoage de lndustrie. La réponse apportée pa ndustre à la ausse de a demande agrcole n'a pu se fire que grâce à de mupes innovations dans a métaurgie et le texile. • Le passage de lartsanat à indusie ne peut se fire sans que certains indvdus nen assuent e fnancement. Ces aceurs les « capastes » vont fre appel à dautres agens les « saaés » qu accepent de vendre leur rce de ravail dans cete nouvele ogansaton de a producton. Le captaisme va ains prendre frme au cours du xrxe sièce avec apparion des socétés anonymes (vers 856 en Angle tee et vers 1867 en France).
f De a grande guerre à la grande crise
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• Après la meurtrère parenhèse de la Premère Guerre mondiale es gandes pussances économques vont eprende eur élan dans e cade du capitalisme iéral héré de a évouton ndustree. Toutefs, les apports de frce ont changé, es ÉtatsUnis ont, en efet, profé de eur parcipaton miltae tadve au confit. On peut même consdérer que e nouveau monde a té prof commercialement et sur tout nancèrement du conit sur e vieux contnent. • Les ÉtatsUns vont surmonter la crse de reconverson de laprès guee (retour vers une producion cive) et connaîte une pérode de prospété comme jamas s nen on connu jusqueà. LAméque devien a puissance économique dominante, les Amécans consomment aors a moié de l'énerge éectque mondale Les ressorts de cette expansion sont à chercher dans 'efcacité apportée par e tayorsme. • Les Amércains découvrent alos 'èe de la consommaton et de a producton de masse. S es bens déquipemen ménagers se difusent (réfigérateus, adiaeurs, aspirateus .. .), lévénement économque majeu de cette époque rese avènement de automole comme produit accessile au plus gand nomre. • Toutefis, a crse de 929 obge à revoir 'analyse économique des années 1920 et à considéer comme fctce a prospérté oserée au cours de cette décennie La crossance eposerat notamment sur e caractère artfce de a ausse de la de mande smulée à la fis par a pubcé e par e cédit • Les pefrmances de nduste américane semben justifer a ausse des cous ourses. Cependant est beaucoup plus surprenant de constate que es deux phénomènes ne se réaisent pas dans les mêmes proportons. La rationalié économque perd encore un peu plus de sa substance en juin 1929 losque les chres de la production auomobile commencent à cue aors que les cours oursiers contnuent leur progression à a ausse. 14
Histoire économique : de la révolution industrielle à la Seconde Guerre mondale
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• Débu ocore, es cours bousers devennen ès instales. La catastrophe déue le « jeud no » du 24 octoe 929 et se poursu e « madi noir » du 29 ocore 16 mions de itres sont oferts à la vente et es cous chutent à nouveau de plus de 40 ponts. La cue ne s'aêtera pus jusquen 1933 et a cse va se dser à lensembe de léconomie amércaine. • Il est en éviden que le krach oursier es a sue logque de a fie spécuave Pour certains auteurs, la spéculation est a conséquence dune poltque monéae laxse de a banque cenrae américaine vorsant endettement des agens à des fns de placements boursers. • Mais s y a eu crse oursèe celeci sexplique aussi par la besse de léconomie éelle Lanayse des lesses de léconomie éelle renvoe à a question de la surproduction ou de a sousconsommaton. On peut à ce titre constater que es années 1920 estent maquées pa lémergence de a producon de masse e ldée que a consommation ne parvent à sauser que par un certain nome dartfces (déveoppement du cédit notamment).
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Les a nnées 1 930 : les an nées sombres
• Aux ÉasUnis, la crise nancière se transfrme en crise ancae Les anques sont vctimes diectement de a crise oursèe en rason des pêts quelles ont accordés Les banques ne pouvant ie ce à cette demande de retrait mass le système bancae enegistre en conséquence une multplication de iltes qu senchaînen dans un processus cumulati de perte de confance. • Pour es entreprses industeles, à la raréfction du créd iée aux dicultés bancaes vent s'ajouter a contraction des déoucés, deux cteurs qu provoquent larrêt ruta des investissemens magré a baisse des taux dinéêt. Pou écouer leur producton, es ndustriels sont conrants de asser les prix, sant ansi entrer léconomie amércaine dans la déaton. • Lmpact de ces dcultés sur lempoi et consdérabe, e taux de chômage se rapproche des 25 % de la populaion actve en 1933 et les salaires connassen une asse signfcatve . • À taves le New Dea, adminsration amécane cherche à relance léconomie La mesue la plus embématique et a pus connue es e pogamme de a TenesseeValeyAuthority (ma 1933) À travers cette organisaton se met en pace une politique de grands tavaux qu annonce les potiques eynésennes sappuyant sur e mécansme du multiplicateur dinvestissement. • La sécursation des macés fnancies es également une des priotés du gouvernement. À cet eet la lo sur a « véré des actons » est votée en 933 afn quune pus grande transparence sot de mise ors de émission de nouveaux itres. Hsoriquement plus mportane encore, a décision en 93 de créer a SEC (Securtes 15
Histoire économique : de la révolution industrelle à la Seconde Guerre mondiale
and xchange Commsson) qu, depus os, est chagée de sueie es acvés ousères • Le New Dea se taduit enfn un vage pus socia dans a poltque américane avec des mesues visant à améiore es conditons de traval et de ve des saarés. • n Fance, 'oiginaté dans es poltques mises en œuve appaaî plus tadivement avec laivée au pouvoi du Font Populaie en 1936. Loignalité éside c dans a volonté dinveser lode des poiés ente le fnancie économque et le social • La poitque menée qualfée de politque du « pouvoi d'achat » epose essentiellement sur la mesue phae de éducon du temps de tavai. n conséquence, a dée égae du tava hebdomadaie passe de 48 heures à 0 hees modfant ains considéraement la réfme de 1919 qu ava insté la jounée de 8 heues à aison de 6 jous pa semane
8 Un monde en quête de cohésion
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• Aux ÉtatsUns au cous des années 930 on assiste à un ducissement des confts sociaux avec a montée en puissance des syndicas Les efectis augmenent dans des popotions tès sgnifcaives e es confits deviennent de pus en plus violents • n Fance e mos qui sépare lélecion du Font Popuae de sa pise de fnction es une péode marquée pa des conits ès impotants. En fnal, oute 'ndustre es touchée ansi que e commece et es grands magasins L'ensembe du secteu prvé est conceé so dectement pa la grève so pa des pobèmes dappovi sionnement en maièes premièes et en énege. Les gèves de 1936 maquen une ptue pusque e mouvement socal pend une frme dférente de cele des confits passés avec l occupation des usnes ce que on appellea la « grève su e tas » • Lasence de cohésion se ft égaement esenti à léchelle nteaionae en pre mie lieu su le pan commecial Dans ce domane, on assiste à une montée en pussance du potectionnisme dans e monde Les pemères mesues de potecon du maché ntéeur sont prses aux ÉasUnis suves tès apdement pa des éactons du même odre un peu paout dans le monde. • Su e pan monétaie, a crse povoque a fn du SMI. L'efondemen de ceuici es pécpité pa la dévaluaton de a live en 93. Une deère tenatve est menée pou établr létaon de change o los de la conéence de Londes en 933 .
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Histoire économique : de la révolution industrielle la Seconde Guerre mondale
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Application La poitique économique améric aine face à la crise de 1 929.
Corrigé Je n'ai jamais cru que dans notre système capitaliste les ges doivent être pauvres e crois qu'ils sot pavres parce qe os avons pas assez de cervelle pour diviser chaque année otre reveu ational et les empêcher dêtre pavres . Harry opkis (conseiller du président Roosevelt). Le plu s de cervelle » fait penser à lambition du New Deal d'ue plus grande créativité por faire face à la crise de 1 929 La première idée i mporate est de mettre en évidece la naissace de l iterventioisme Pour la première fois dans lhistoire économique l État interviet massivemet p or faire face ax dysfoctionemets d marché Sur le pla économiqe livestissemet public va se substiter à l'investissement privé à travers la politiqe des grads travax Sur le pla social le chômage apparaît pour la première fois comme mal social ce qu i justifie les premières mesures de protection des salariés et des chômeurs Cependant, literventio de l' État ne sone pas por autant la fi des mécaismes de marché Beacop de décisios relèvet de lencadremet de ces mécaismes : sécurisatio des marchés finaciers, ormalisatio des relations sociales. En fnal, y a bien rptre avec la mise e œuvre de politiques cojoncturelles actives mais sur le plan strcturel léconomie américaie reste fodametalement libérale et le marché reprendra dalleurs tote sa place après la Seconde Guerre mondiale «
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Histoire économique : depuis la Seconde Guerre mondiale De la reconsrucon à la pospérté Cise, muaons et changemens e paadgme
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La constrcton u mone économiqu e contemporain L'Asie : un nouveau centre e gavié pour 'économie monale
Principes clés es années 930, les années de gere, les années sombres laissent la pace après le conit à ne période de econstuction et de ecomposition du paysage économique e poliiqe C'es dans ce conexte ue débute la phase de 1 'histoire économue duran lauele es pays industrialisés vont connaître une juseà Touteis, le choc pétrolier de 973 marue à a s a n de cete phase de grande prospé rité et la en cause des mécanismes u la soustendaient Les tenants du ibéraisme, monétaises, éconoises de 'ofe, reprennent es ênes du pouvoi et inspient les poliiues économiues des grandes puissances. Dans e même temps, es principales économes socialises sefndrent ou se conveissent eles-mêmes au capialisme libéral dans e cadre de la mondialisation
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0 De la reconstruction à la prospérté •
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À la sortie de a Seconde Guerre mondiale es économes des grandes puissances sont en rne à 'excepton de cee des Éas-Unis La remse en orde du commerce monda passe donc par leu reconstrction Pour fciter et accélérer cete deère, les ÉtatsUns von mere en œuvre oue leur puissance à ravers le plan Mashal Ce pan Marsha se traduit en na par une ade gobae de 1 32 miads de doars sur a pérode 948-1 952. Grâce à lade reçue, les pays conceés peuvent acheter des maères premères et des machnes pour essente aux Éats-Unis et pou une parte moindre à des pays ties. Lapès guere est égaement maruée par a tenue de a conéence de BrettonWoods le 22 juillet 1 944 Les nouvelles ègles donnen une pace essentielle au dolar qu va sevir détalon en devenant e seul éuvalent de or (35 $ once dor). Ce système
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Histore économque : depus la Seconde Guee mondae
de change fxe sur eue doit vee la nouvee nstittion uest le FMI (Fonds Monétaie nteaional) va fvorise essr considérabe des échanges nteatonaux a cos des « Trente Glorieses » • Le commece ntenatona se déveoppe égaement gâce à a dision du ibreéchange Des négociatons engagées ente es gandes puissances naît le GA T (Geneal Ageemen on Tais and Tade) qi insaue le mltiatéaisme à tavers ne séie de cyces de négociations (es « ») • Cee phase de econstcton et de ecompostion achevée, débute aos a péode des Tente Goeses expression e on doit à léconomiste fançais Jean Foasié pour quaife ces décennies maées pa des taux de coissance exception nees des tax de chômage inére à 2 % de a popaton acive e une exposion des échanges
Évoluton de la répaition des dépe nses de consommaton (en %) 1 960
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• Les pefrmances économqes au cours des Trente Goeuses sont sovent expli qées pa e modèle dste En efet es économies déchee et es gans de podctivité se réparissent de fçon éuibée ente es acionnaies, es saarés et es consommateus 0 c : , N
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.� O Crise, mutations et changements de paradigme
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marue une ptue dans hisore économiqe La cossance a cous des Trente Goieses sest grandement ap pyée su un prx bas de lénergie La dépense énegéiqe liée à la croissance fre provouait une consommaion incontrôée poche du gaspiage dont es efets su envionnemen commençaent à ête condamnés 1973
8 • Le déclenchement de a cise va veni de la guee d Kippo ente octobre et dé cembre 1973. En mesue de eprésaies, es pays membres de 'OPEP (oganisation � ' � des pays expotateus de pétroe) décide de mtpie pa uae e px d pétroe. 1 En 1979 suvent e dexième choc pétolie à la suite de a gee ene Iran et 'ak
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Histoire économique : depuis la Seconde Guerre mondiale
• Toutefis, a crise pétroère nexplque pas out Lefndement du SMI a égaement contrbué à ampfe la récession La généralisation des taux de change fottants à pair de 19 se tradut par un désrdre monéae qui prolonge et aggrave les dcutés économques Linsabié d taux de change modie sans cesse es condions de a concurrence e désorganse e commerce monda • De plus le f marquant de a période demere a coexistence inédite de linfation et de a récession donnant nassance au néoogisme de « stagfaton » • Le premer choc pétroier va donc provoquer une poussée inationniste qu durea pus dune décenne renfrcée quee a été par e second choc pétrolier I fuda attendre en efet, 198 pour que le ryhme dnfaton se raentisse
8 La construction du monde économque contemporai n
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• À la fn des, années 1970, larrivée au pouvoir de Ronald Reagan aux ÉtatsUns et de Magare Thatche en Angleterre rese e symbole dne éorientaton très fre des potiques économiques • Dès ors, une volonté polque sest armée de tansrmer le système de fnancemen des économies (passage à une « économe de marchés nancies ») Cete volonté sest exprmée concrètement par des incaons (notamment fscales) au déveoppement des marchés fnancies Dans lesprt de la théorie quantaive, es poltques monétaristes ont été privilégées avec pou oeci de conôer strctement évouton dn agrégat monétaire • Les ésultats aux ÉtatsUns vont être specacuares, l 'inaion supéreure à 0 % en 1980 est passée sous la arre des 4 % en 983. Toutefs, ces ésultats ne sont obenus quau prix de fres hausses de taux dntérêt qu paricipent au décenchement de a récession en 1982 (e PIB chute de pls de 2 %) et à a valosaion du dollar, autan dééments qui pénalisent lemplo e es salaires • Enn a période est marquée par n très f désengagement de État avec noamment de vastes programmes de pvatisatios qu vont jusquà touche des actvtés relevan tradionneement du servce pulic • Le modèle lbéra va se dser, en grande parte, par lintemédiare des nstutions ineationales pour donner nassance à ce que lon a coume dappeer auourdhui, a mondalsaton (« extension de léconome de marché à ensemle de la panète ») • Les années 1980 ont vu apparaître n vérable système fnancer nteatona Lnteatonasaton a été vraiment permise losque ous les conrôes naionaux rége mentan es changes et la sorte de capitaux ont été abrogés Aujourdhu, du fit des décaages horaires a fnance mondae fnctonne 24 heues sur 24.
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Histoire économique : depuis la Seconde Guerre mondiale
0 LAsie : un nouveau centre de gravité pour l'économie mondiale • Les NPI ou Nouveaux Pays ndustrasés désignent es pays dont a coissance éco nomique est à un niveau élevé, autour de 5 % par an, conre 3% au mieux dans les PDEM Parm es NPI dAse, la Corée du Sud est celui dont e pocessus de déveoppement est le plus précoce et e pus abou (entrée de la Corée du Sud dans l' OCDE en 1996). • À pair de 1973, l'industrie oude coéenne se développe très rapdement, avec des taux dnvestssements paticulèrement élevés La compétivté repose sur des gans de productvité élevés qu saccompagnen de coûts saaaux reatvement as par apport à ceu des PDEM. • Dans les années 980, les revendcations aaraes se nt pus pressantes. Cete évoluion induit un recentrage de léconomie coréenne sur le marché ntérieu car laugmentation du nveau de ve perme le passage à une consommation de masse. • De 1950 à 1978, a croissance économique chinose atent la moyenne mondiale et dépasse cee de nombreux pays en développement ; de 1978 à aujourdu elle bat tous es recods mondaux. • En décembre 978, sous lmpuson de Deng Xaopng, le Comé centra du pari communiste amorce la liéasaton économique. • Dans a deuxième moité des années 980 es éfrmes gagnent en ampeur. En octoe 1984, e Comité cenra du Parti pône un système mxte où coexistent plan et maché. • En janver 992 une nouvee série de mesures est annoncée. le Comté cena du Part relance la éfrme des eneprises dÉtat et pévo a diversfcaton des frmes de proprété, out en réafman le rôle pncipa du seceur pulc • Louvere sur lextéreu est égaemen un élémen essente des mutations sues par léconome chnose Elle a u doue objecti : attrer es capitaux étranges et pomouvoir les écanges exéeurs afn d'accélére a cossance et la modernsation de économe
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Histoire économique : depuis la Seconde Guerre mondiale
Application Les mécansmes de la reconstruction après
Corrigé Lenjeu essentiel por les écoomies eu ropéenes en 1 945 est de se recostrire mais la questio reste posée de savoir si la recostruction notammet doit se faire à l' ideti que La réponse déped évidemmet d changement de cotexte à l'issue de la Seconde Guerre mondia le À ce titre dex changemets importants ont eu lieu E premier lie l État depis les anées 930 et comme toujors lors d'e période de recostrctio, occpe ne place prépondérate En second lie sr le pla internatioal, les ÉtatsUnis dominet lécoomie modiale. Au regard de ces évoltios o peut se demader si les mécanismes de reconstrctio ot doé aissace à u nouvea cadre écoomiqe et social ? La recostructio après le coflit modial est orchestrée et facilitée par la pissace américaie à travers otamment le pla Marshall qi permet ax économies eropéennes de se redresser rapidement Cette influece des Étatsnis se fait également ressentir avec la mise e œvre de ovelles istitutios qui semblet donner à la recostructio ue forte coloratio libérale (GA, SM I) das la mesure où lobjectif est de favoriser les échanges otefois i l semble difficile de cosidérer que les ÉtatsUis imposet un modèle libéral. E effet, les Trente Glorieses qi vont suivre sont également marqées par la dominatio des idées keyésiennes et la mise en place de politiques budgétaires actives mais assi par la montée en pui ssace de l État Providece qi se tradit par la constrction dn nouvea cadre social sensiblement éloigé des coceptions libérales quant à ses fodemets.
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Le circuit économique : acteurs et opérateurs
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es gran des catégories d'agens éconoiqes es opéraions des agents éconoiques
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La représenation des opé a on s par le cirt économque 'nerprétation de l'éq li bre epl os ressrces
Princpes clés • Un agent économique, ou unité institutionnelle n comptabiité naionale, est un centre de indépendant (un ménage, une décision une banque, une administation. En comptabilité naionale, les unités instiutionnelles qui ont un compotement économique (ou ncion principale semblable sont regroupées en secteurs institutionnels • Les agents économiques entretiennent ente eux des opéraions économiques que l 'on peut repérer par des ux économiques Un fux écoomique est la variation d'une quantité de biens e sevices (ux éels) ou de monnaie (fu monétaires) enregistrée ente deux dates , et qui une grandeu économique en mouvement dun agent vers un aute. • Le repéage des fux économiques permet de mettre en évidence un cicuit économique Il s'agit d'une représentation de 'activité économique, fisant apparaître a cicuation des biens et de la monnaie entre les agent
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Les grandes catégores d'a gents économiques
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Les secteurs nstitutonnels d e la comptab ité nationale :E
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Secte instiutionne
Foncton prncpale
•Sociétés inancièes
•Po du ie des sevices financies
•Sociétés non inancèes
•Po duie des biens e services macan ds non nances
•Institions sans bu cati au sevce des ménages
•Po duie des sevices non macan ds à parti de contibons voontaes des ménages
•A dminsaions pbliques
•Po duie des services non machan ds à pai de coni butons obligaoies
• Ménages (y.c entepises n dv deles)
•Consomme
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Le cicuit économique : acteurs et opérateurs
8 Les opérations des agents économiq ues • Les opératons sur biens et servces elles indiquen la provenance et a destnation des ens et seices. Dans une économe naonae es bens et seces enconrés povennent de la producion naonae et des importatons. Ces biens et serices sont uilisés pou parte à a consommaton pou parte à nvesissement e pour parte à l'expoaon • Les opéraons de répartiion : elles sont ansi qualifées car eles conceent a réparton des revenus créés enre les dférens agents Cette répartiton des evenus pend dféentes frmes de la rémunération du ravail au dvidendes en passant par les oyes et es inérêts La comptaié nationale dsngue la frmation des revenus primaes de la redsributon des revens • Les opérations fnancières ees ecouvrent l ensemle des reatons ente agents à capacé de nancement e agents à besoin de nancement. Ees potent sur es créances et es detes enre agents, et monrent comment es agens à eson de fnancemen ont couvert ce eson et symétquemen comment es agens à capacité de fnancemen ont empoyé cet excédent. • Les opéraons avec l'exérieur : eles indquent l'enseme des fux économques entre les agens résidents su e teritore économique et les agents non ésdents appaenant au este du monde. Les DOM sont consdérés comme fsant parte du territoire économique, es TOM sont eux regroupés avec e reste du monde
La représentation des opérations par le crcuit économique
" 0 c : l . N
@
c O ·; > a 0 u
• L'équilre empoisressources : en consdéant le cas dun en es quantiés dispones (essources) sur le marcé ne peuven provenir que de la producton (P) e des importations (). Les utlisations possibles (emplos) de ce produ sont la consommaon ( des eneprises des ménages ou des admnstratons linvestissemen (J) dans la mesure où e podut peut être acquis pour être utsé
pendan pus dun an dans le cadre dune actvité de poduction ; l'expoaton ( vers le reste du monde la variaton des stocks ( car e produit peut ne pas êe otalement écoulé sur e marché et se eouver dans es stocs des produceurs Au ota, l'égaé emplosessources donne P + M = C + 1 + X + S
24
Le circut économique : acteurs et opérateurs •
6
Machés et ccuit économique : un exempe à deux agents :
Mouvements internatonaux de capitaux
Commerce internationa
Captaux , Acha : � de ites Vetes î ' de itres
Recetes des eneprses érangèes
Reste du monde
Exportaons Dépenses des méages étrangers
Importatos
Ménages
Taval
1
ravallers mmgrés
Reste du monde
ravalles : émgés
'
Saaires
Salares
fx rées lux monéaes
M igrations nternationales
0 Linterprétation de l'é quili bre emplois-ressources •
0
c : 0 .
N
@ � O ï: > a 0 u
L'équilbe emplosressouces des agents économques est un équlibe ene a demande gobae et oe globale su le maché des biens et seices : Ofe globale = Poducton natonae + mportaions Demande gobale = Consommaon + Investssement + Exporaons
-
§ . ·E : " c c , u t
•
Poducton nationae = Consommaion + nvestissement + (Exportations Impotatons) ou encoe
: -
Poducion naionale = Dépense ntee + Solde extee
8
o
1
. : �
1 0
c :
On peut en déduie une nouvele égaté
•
Lorsque a dépense ntee est égale à la poduction nationale les échanges extéieus sont en équilibe. Si la dépense intee est supéieue à a production natonae, cea sgnie que économe natonae a dû s appovisonner à extée pou 25
Le circuit économique : acteurs et opérateurs
compenser 'nsusance de a producton ntee. I en résute un sode négatf des échanges extérieurs. Si a dépense ntee est inférieure à a producton nationale, économie dégage un excédent de production quelle peut consacrer à lexporaion. I en résute un sode positf des échanges extéreurs.
Dans ce schéma très simplifié on a retenu qu'un petit nombre dopérations de répartition les salaires (a) les impôts i nd irects et cotisations sociales collectés par les entreprses et versées aux administratons (b), les salaires versés par les administratons c, les impôts indrects (d) Les èches représentent des flux monétaires C = Consommaton, P = Production, = Investssement, M = Importations, X = Exportations, CF et BF Capacté et Besoin de financement G Dépenses des adm nistratons. 1 Écire l'équlibe ente l 'ofre et la demande sur l e marché des biens et sevices et su 2
le maché inance. Écire l'équlibre empois-ressources pour chaque agent économque. a = 619 Méages
Il
Ereprises
l
Admnstratios b = 380 0 c L , 0 N
@ � O ï: > a 0 u
D'après Archabaul E. Comptablté natioale, Écoomca,
Corrigé 1 . Sur e marcé des biens et sevices : • Offre = P M = 1 168 257 = 1 425 • Demande C G X 850 256 92 227 425 Sur le marché financier • Offre CF 50 30 7 87 • Demande = B = 87
Pour les ménages a + c = C + CF + d = 970 Pour les entreprises P + BF = + a + b 1 255 Pour les adminisratons : b + d c + G + CF 450 Pour le reste du monde : M = X + CF 257
2.
26
1 979.
La microéconomie du consommateur
L'équilbre u consommaeur La modfcatio e l'équbre du consommateur Le surpus u consommaeur
D f
Principes clés • On suppose ue le consommateur est un être raione au sens où i cherche à maximiser sa satisfction en procédant à une analyse coûtaantagerisue de toute décison à prendre. • Le consommateur dispose dun budget R u l décide dalouer à la consommaton de n ,x . Dans une économie biens dont les prix sont p 1 , p en uantités x , où n'existe ue deux bens sa cotraite budgétaie s'écrit :
1
• On dstingue deux manières d'appréhender la satisfcton ou utiité du consommateur : en vertu de l'utilité cardiale, on suppose que le consommateur est capable dattri buer une note relative à la satisction quil éprouve (par exemple de 1 à 00 lorsqu'i consomme un panier de biens qu i lui es t présenté i est aors aisé de classer ces paniers de biens par ordre de préérence ; selon e principe de l'utiité ordinale on considère que le consommateur nest pas capable de donner une telle note mas quil sait classer tous les paniers de biens qui lui sont présentés, par ordre de préférece ; on peut alors attribuer une fnction mathématique à ce classement ou fctio d'utilité respecte sa reatio de préférece pour modéliser ensuite le processus de choix du con sommateur la théorie microéconomiue du consommateur est sur le principe de ] utilité ordinale.
0 c 1 , N
@ � O ï: > a 0 u
n
" •<
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:"
ue procure au consommateur la • L' utilité margiae correspond au supplément consommation d'une unité suppémentaire de bien Elle est souvent consdérée comme dans la mesure o la apportée par la deière unté de consommée est sans cesse in érieure à celle qui la précède (Um l et U sont les utilités marginales des biens 1 et 2)
c 0
Jo 8 1 : �
o
Léquil ibre du consommateur
"
1
•
On appelle équibre d consommateur e choix auque celu-c procède en maère de consommaon, compte ten de sa contrante budgétare. On sppose e es préérences du consommater sont modélsées par ne fncton d'tité U = U ( i ' J . 27
La mcroéconomie du consommateur
On peut aors représenter graphiuement ensembe des paners de biens (x1, x) ui procurent au consommaeur un même niveau d'utité, c'esàdire entre esques i est ndiférent Cet ensembe est appeé coube d'i ndiférence. • Les courbes d'ndférences sont décrossantes, convexes e ne peuvent se couper. I exse bien entendu auant de courbes d'ndférences que de niveaux d'uité et, pus une courbe d'indférence est éoignée de origine pus 'utilté ue procre es paniers de biens u se trouvent sur cete courbe est grande. x1
0
• On peut égaemen représenter la contrante budgétare du consommateur, dans e cas dune économe à deux biens : R p1x1 + p2x• Tous es ponts ui se situent sur la droite de budget correspondent à des paners de biens x1 , x) u coûtent exacement R. Tous es paniers de biens ui se sitent en deçà de a drote de budge sont accessbes au consommateur avec un budget R, tous ceux ui se trouvent audeà ne e son pas =
0 c 1 ,
• Le consomateur va choisir un panier de bens situé sur la courbe d ndiférence a pus éoignée de 'origne (parce u'ee coespond à u nveau d'utié élevé) et qu'i peu acheter avec son budget R. Le chox optima du consommateur es donc obtenu orsue la droe de budget est angente à la courbe dindférence.
0 N
@ � O ï: > a 0 u
28
La mcroéconomie du consommateur
7
• Au poin E correspondent des quanttés de iens e 2, x �E et x2, qu maximisent lutilité du consommateur sous contrainte de son budget. A l'optmum la pente de la droe de budget /pz) est la même que cele de la angente à la courbe dindiférence (Um/Um2) ce qu donne l'égalé :
Um 1
P,
Qui peut encore sécrre Um/p = Ump2• I s'ag de a oi de Gossen (1854) en vertu de aquele, à optimum, le consommateur choisit un pane de biens te que les utités marginaes des dérens biens pondérées pa leus prix sont égales. Pour illusre ce résuat on peut maginer que e consommateur dépense son udget euro par euro en acheant dabod le ien qu u procure e plus dutité le en par exemple. S es utilités marginaes sont décrossantes 'ulité marginae du ben reont utlité margnale du en 2, et devent même inéieure pour euo de plus dépensé en ien 1. Le consommaeur dépense aors euo de plus en ien 2 e ansi de sute jusquà épusement du budget.
8 La modfcation de l'équilibre du consommateur • Le choix optma du consommateur ie sa demande des diférents ens peut ête changé sute à une modifcation de son evenu. Toute hausse de revenu se caracése par un dépacement de sa doite de budget paaèement à eemême. Les modfcaons des quanttés consommées des iens ( = 2) sue à une modifcaton du revenu dépenden de lélasicté de la consommation de en par rapport au evenu e :
R,
" 0 c : l . N
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> Q 0 u
eiR
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l
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t t � u
R
Ele indique que a quantité consommée de ien varie de eR % à chaque vaaon de % du evenu du consommaeur. On appelle ien nomal, un ben dont l'élasticité de la consommaton par apport au revenu est compse entre 0 e 1, en inéeur un bien pou aquelle ele est nérieue à e bien « de luxe » pour aquee ele est supérieue à .
• Le choix opima du consommateu est modifé selon a varaton des px. Cest : alors la pene de a droite de udge qui devent pus ou mons fe selon que e - 0 , o rappor des prix p /p2 aisse ou augmente. . :;
f 1 0
t
: Q @
29
La mcroéconomie du consommateur
• Cete modication des quantités consommées des biens i (i = 1,2) dépend de ' éasticité de la consommaon de en i par rappo a prx d ien i, ei : e
dp
. =
ll
xi
Pi
• On appele bien ordnaire un bien dont 'élasticité de a consommation pa rapport a prix est négative, e ben de Gifn n en por laqelle elle est posve Suite à ne varaton de prx on peut décomposer en deux lefe sur a quanté consommée : n efet de sbsttuion seon leqel par exemple a basse du prix d'n bien conduit le consommater à consommer ps de ce en relaivement à d'ares ens qi apparaissent plus cers ; n efet de reven qu provien de ce qe par exemple la basse d prx d'un en accroî e pouvoir d'achat d reven d consommateu et peut l permete de consommer ps ou moins de ce ben elon q' es norma o nérier mas égalemen pls ou mons d'atres bens.
8 Le surplus du consommateur • Une analyse normave perme de meser e enêtre d consommateur En efet pour oues les nités achetées d'un en le consommater paye un prix unque alors qe ces unés ne i procuent pas totes le même degré de satisfction (l'tilité margnale est décossante) Assi e cnsommaer est prêt à payer ps cher les premères uniés souce de pls grande satisfcon On appele ansi « prix de résere » le prix q'il es dsposé à payer par nité : ce px de résee est décoissant avec l'agmentation des qanttés consommées 0 c : l . N
• Le srpls d consommaeur correspond aors à a somme de a diférence entre son px de résere et e prx q' paye efecivement (e prx d' éqie d marché p *) por toues les nités acheées On peu le eprésente donc à partir de a fncton de demande en ben i du consommateur
@ c O ·; > a 0 u
Prix de réserve
Le srpls d consommater correspod à la partie hachrée
Quatités achetées de bien 1
30
7
La mcroéconomie du consommateur
• On vot que si p 1 * dmnue, e consommateur achète pus de ens 1 et son surpus augmente. I est ben entendu possibe de calcuer, par anaoge, un supus des consommateus à part de a fncon de demande du marché du en 1.
es préférences dun consommater sot représetées par e foctio dutilité u (x1 x2)
x1x2.
e consommateur dispose d'u budget de 1 OO eros por acheter des biens 1 et 2 en quantité x1 et x sachant que les prix des bies sont p1 4 et P 1 O . =
=
Déerme le chox opimal du consommateur.
Corrigé La cotrainte budgétaire s'écrit OO = 4x1+ 1 Ox et deviet x = -
x1
+
1 O
Déemation du chox optimal d u cosommater : Celi-ci cherche à maximiser so utilité u(x1, x) sous la contraite de son budget. E reportant lexpressio de x2 (cotrainte bdgétaire) das la foctio d'tilité, on obtient une foctio à e seule variable
u (x1)
=
-
2 x1 + 1 Ox1 qi admet maximm lorsque sa dérivée première
sale. On a alors u' (x1)
0<-
10
0 < x1
12,5
On en dédit x2 daprès lexpressio de la cotrainte budgétaire. O trove x2 5° e choix optimal du cosommateur est donc (x1� xj ( ,5) 2
5.
=
" 0 c : l . N @ c O ·; > a 0 u
31
La microéconomie du producteur La foction de produco Les coûs de produco Les économies d'échele
D f
Principes clés La fnction de production de entreprise est une fnction qui reie es utiisées de fcteurs de production aux quantités produites. Si on note P, e voume de a produc : tion K e voume de capita utiisé et L e voume de travai nécessaire on peut P =j(K, L) • a fnction de production est aussi appelée combinaison poductive ou technologie de l'entreprise, en ce sens où ee représente toutes es possibles de voumes de travail et de capta pe1ettant d'obtenir un niveau de production d onné • Le coût de production ou coût total correspod à a somme des dépenses endues nécessaires par a production de 'ensemble des unités d'un au cours dune période donnée
0 La fonction de production • La nction de production avec un facteur fixe
supposons que, à cour eme, a quantté de cteur capital sot fxe, et que e producteur ne pusse fre varer que a seule quantité de fceur ravail. L'évolution des quanités produes en fncton du volume de fcteur tava (nombe de travaeurs) serait, par exemple, la suvante
0 c 1 , 0 N
@ .
� O ï: > a 0 u
:
Nombre de ravaeurs (L)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Production ()
0
6
48
68
80
88
92
94
94
Ce exepe ten copte des ypohèses du odèle néoclassique qu seront appelées au f et à mesure. • La producion moyenne (PM) : ele se dént par le rappor entre a poduction totale et a quantité de fcteu travai utisée PM = PI. Elle es encore appelée
productivité car ele correspond à la production obtenue par unité de ravail. Le cacul donne :
32
Nombre de ravaleurs (L)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
Producion moyenne (M)
0
6
24
22,7
20
176
153
3,4
1,8
La micoéconome du producteur
8
On emaue ue la proucton moyenne croît usu' à un maxmum puis écroît. • La
productivité marginale ele corespon au suppémen e poucton otenu grâce à luilsation une unité supplémentare e fceur (ici e taval) Pm = Ml. Le calcu onne : Nombre de ravalleurs (L)
0
2
3
4
5
6
7
8
Poduction margnale (Pm)
/
2
2
12
8
4
2
0
Les auteurs néocassiques parlen e prouctivté margnale écrossane, ien que ceeci soit ans un premer emps coissante. Ce phénomène iustre le fit que la proucion ue à a eère uné e fcteur est e moins en mons importante jusqua evenr nue (malgré la muipcaton u nombe e tracteus et engrais une terre ne poura onner une récolte sans cesse crossane, 'emauce e personnes suppémentaires ne poura fire augmene a poucton s e nome e machnes est ientque ec).
Les coubes de production
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f
1 0
6 Quantité de facters
Au otal on peut ire ue la prouction totale n'augmente pas proporionneement à la uantté e fceur uilsée. En outre, ele naugmente ue tant que a prouctvté marginae est posve (on peut même imaginer une prouctvté margnale négative sil y a rop e travaileurs ui fnssen par se gêner). La combinaison a pus efcace se touve au point où la prouctivé moyenne est maximale (2 employés, compe tenu u capa onné prouisent chacun 2 unés). Tant ue la prouctvié marginale est supéeure à la prouctvté moyenne ceec augmente. Lorsque a prouctvité margnale event néreure à a prouctvité moyenne cette eière iminue Touefis, leneprise peut choisr e proue pus pou es raisons sraégiues (aueà e 48 unés) mais en acceptant une monre poductivité moyenne.
t
: Q @
33
8
La
moéonom d poduu
• La ncton de producion à aceurs substituables ee perme de modifer a combnaison productive dans a mesure où les deux fcteus sont varabes Cest une fnction de producton de ong eme qu permet de fre varier e voume de capital, en sus du trava, et e voume de a producon On peut ains otenr pusieurs nveaux de producton (soquantes) et pour chacun deux pluseurs cominasons de fceurs trava e capita son possibes On mesure ntensté capitalis tique d'une combnaison par le coefcen de capita = KI Capital (K)
Nveau e oction Nveau e oucton
P
Nveu e roucton P Traval L)
O Les coûts de production • Les diérents ypes de coûts on disinge out dabord les coûs fixes, ui sont indépendans des quantités produes (amorissemen etc) et les coûts varabes ui évouent avec le volume de a poduction (matières pemières etc). La somme des coûts fxes e des coûts vaales donne e coût total. Remarquons que les coûts varables peuven être propoionnes ou non propoionnels aux uantés poduites • Le calcul des cots : on suppose uune entreprise doit supporter es coûts suvants pour une poduction P Production (P) " 0 c : l . N @ c O ·; > a 0 u
1
2
3
4
5
6
Coûts fxes (CF
200
200
200
200
200
200
Coûts varables (CV
80
1 40
180
260
400
600
Coût total (C7
280
340
80
460
600
800
On a
CT = CF + CV
• Le coût moyen (M) : i correspond au coû par unté poduite
CM = CT/P.
• Le coû marginal () il s 'agit du coû de a deière unié produie, Cm tCT/. Les calculs donnen pou CM e Cm : Production (P)
1
2
3
4
5
6
Coûts moyen (CM
280
1 70
127
115
120
13
Coût maginal (Cm
/
60
40
80
140
200
34
La micoéconome du producteu
On constate ue la courbe du coût margina coupe celle du coû moyen en son mnimum Or une entreprise continuera à produre une unité suppémentaire jusu 'à ce ue e coût de cette unité (coût margnal) soit égale au prix sur le marché se situe en deçà du coût moyen (coût par unité produite) le prot de lentreprse est néga (prx de vente = C < CM) On peut en déduire ue a courbe de coût mar gnal ui se trouve audessus 50 du nmu du coût moyen constitue a nction d'offre de lentreprse, en fncton du prix du marché
Coû moyen et coû margina 300
250
200
2
•:
ü
-
- -
1 50
Cm
\ \ \ \ \ \ \ \ \ \
CM
' '
' ,
1 00
50
0 3
8
6
Production
Les économies d'échelle
• Les
économies déchele sont des économies réaisées par lentreprise au f et à mesure que 'on « grmpe » l'échelle de la production. On parle donc déconomes déchee orsue e coût unitaire de production (coût moyen) diminue avec augmentation des uanttés produites.
• Les
économies déchelles s explquent par ne meeure répartition des coûts fxes sur une plus grande uantté produite par les réductons ue l'entreprise obtent sur des achats en pus grands nombre etc.
c : 0 .
N
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-
§
À partr des données précédenes, calculer le coût fixe moyen = /.
Qu'observe--on ?
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o.
1
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1 0 @
Corrigé (P)
4
6
(CF)
00
00
00
00
00
00
(CFM)
00
00
66
0
0
La dimin ution du coût xe moyen illuste le phénomène des économies d'échelle Plus les quantités podutes augmentent, pl us la part des coûts fixes dans le coût moyen diminu e.
35
Marché et formation des prix es érens types de marché f a ormaton es pr en concrrence pure e paraie U
D
La formation des prx en concrrence mparaite es archés conesables
Principes clés •
•
•
Le maché est le lieu de rencontre réel ou fcti etre l oe et a demande. Il se caractérise pa a mani èe dont s'opère cette rencontre entre 'ore et la demande, pour abouti à une quanité échangée e à n
On distingue trois catégories de marché Le maché des biens et sevices où se confontet l'ore et a demande de poduis, le maché d tavail où s'échange la frce de travail, e marché des capiaux. Le mach é des capitaux comprend tois compariments qui sont : le marché des changes e marché moétaire et le marché fancier
0 Les différents types de marché • Le ableau de Stackeberg monte les dférenes stuations de maché que l'on peut rencontrer en fnction du nombe dofeurs et de demandeurs : Un
0 c 1 ,
Quelques-uns
Multitudes
Un
Monopole blatéal
Monopsone conaré
Monopsone
Quequesuns
Monopole conaré
Oligopole biaéral
Ogopsone
Muiudes
Monopole
Oligopole
Concrence pue e parfate
0 N
@ � O ï: > a 0 u
• La concurrence pure et parfite est une suation de marché, dénommées par es néocassiques qu se rencontre orsue les cinq condtions suivantes sont réunies : - atomicité de l'ofe et de la demande : l exse une multitude d ofeurs et de demandeurs, de ele sorte qu'aucun (compaable à un atome fce à lensembe) ne pusse nfuence le marché ; la uidité du marché : il nexise pas de restrictons à entrée du marché ansi la concurrence n'est pas fgée ; la transparence du marché : tous les acteus du marché bénécen d'une infrmaton parite sur les condions du marché (en partculier es prix) ; 36
Marché et formation des prx
9
- homogénéé du produ : es produits échangés sur e marché sont dentques de tee sorte que a concuence ne peut poe que sur e prx ; la mobilité des faceus de poduction es fcteus de poductons peuvent se dépacer de manièe à ce que chaque entepse pusse proer des mêmes conditions de poduction. • La concurrence imparfie se renconte à chaque fis qune conditon de a concurrence pure et pafe nest pas vérifée. On peu donc dire que a concuence imparfite consttue la rège dans a réaé alos que la concurrence parite est l'excepon. Ansi en Fance par exempe, la part des quatre pemières entrepses dans la producton de pétroe la distributon déectrcté la distributon de gaz dé passe es 90 %. Dans la producion automobile cette part est de 60 %. En somme a concrrence imparite s'luste par une frte concenration économique.
O La formation des prix en concurrence pure et parfaite • Le pix est l expresson monétare de la valeu d'échange : ans e prix des iens et servces dépend de a quanté nécessaire à er fricaion (valeu ravail), mas aussi de lutilé que pocure e ien acqus (la vaeur est ncton de utilité margi nale) et de la rareé (pus un ien es rae pls il est cher). • La loi de lofe e de la demande ilustre e mécansme de fmaton des px en concrrence pue e pafte. Loreu cherche à maximiser son poft et e demandeur souhate maxmser son utité. Ansi, plus le prx est élevé plus es quantés oertes seront mportantes moins les quantités demandées apparaîtront éevées. Le mécansme joue égaement en sens inverse : plus les quanés demandées sont éevées pus le prix augmenera puisque les demandeurs surenchérissent pou s accaparer lofe disponibe. En oure pus les quantités oferes sélèvent pus le px a de chance de diminue puisque es ofeurs ivalsen pour attirer vers eux a demande. Dans e modèle néocassique e prix conste une donnée por entreprse. " 0 c : l . N
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> Q 0 u
Ofre (partie crossante de la courbe de coût margia)
Prx Demande "
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aés échagées à l'éqilibe
Quntt
• L'équilibre du marché suven lorsque les entrepses nont pus intérêt à basser leurs prix. Ce px déquilibre pou la frme es aent quand le proft qu ésulte de la deère unité vendue est nul cesàdire orsque le prix de vente su e marché es égal au coût marginal 37
Maché et formaton des pix
8 La formation des prix en concurrence impa rfaite • En situation de monopole l'enteprise fxe elemême le prix du marché qui n'est donc plus une donnée pou ee mas une varabe (leneprise es « fseur de px ») Elle va fxer son prx de manièe à maximse son poft Ce deier est en ee soums à deux eets contrares un eet px (a hausse du prix permet d'augmenter les recettes), et un ee quanté (la hausse du prix va diminuer les quantés demandées seon la coure de demande du marché) En oute en situaton de monopole, i n'est pas toujous ntéressan pour 'eneprise d'augmenter rop frtement ses prx. En efet un monopoe est souven tempoae et limité Des pix rop élevés, et des profts en conséquences vont susce linéêt de nouveaux concurrents qui souhateront enter sur e marché En produisant en grande quanté, le monopoleur poura édue ses coûts unares ce qui rendra l' accès au marché plus dce tant les nvestssements devront être mportants pour valser avec le monopoleur sur es coûts. Ainsi, 'entrepse optea pour une politque de px modérée, de manièe à décourager es éventes nouveaux arvans • La concurence monopolstique et les sitations d oligopole sont plus souvent a rège dans a réaité que es situaions de concurrence pure et parfite ou encoe de monopoe Su un marché d'oigopole, une lutte des prix entre les entrepses peut conduire à a disparon de certanes d'entre elles En efet, osque e produit est strictement homogène les consommateurs chosissent le prix e mons cher Tou tefs, i n'es pas frcément de l'ntérê des enreprses de s'aronter de la sorte Celesc peuvent adopter une poique de diérenciation du produi (dessin, embaage mage de marque etc) qui eur permet de fger une centèle et de sort de la logque d' afontement par es prix. Le produit est aors considéré comme unque par es demandeus 'entreprse se trouve en suaton de concuence monopolstique On pale également oligopole diérencié. " 0 c : l . N @ c O ·; > a 0 u
• La fxaon des prix dans l'entreprise : en éalié 'entreprise ient compe de ses coûts de production et du prix psychologiqe accepé par es consommateurs après une étude de marché De pus éasticié de a demande par rappor au prix doit être considérée (apport ene a vaaon relaive de a demande e la variation relative du prix). Il exse en efet des iens dits inéastques, c'estàde des iens pour esques une vaaion du prix nenraîne pas de variation sgnfcatve de a demande (pan sucre caé tabac essence etc) En outre e px doit tenr compe de a églementation en vgueur : vene à perte, prx unque du livre etc.
0 Les marchés contestables • La noton de « marché contestabe » résule des éudes des économstes Baumol, Panzar et Wilg (1982) Seon eux, a concurrence n'est pas liée au nomre d'ofeurs e de demandeurs su un marché, mas à la possbilé denrée e de sorte 38
9
Marché et fomation des prx
du marché. Ains, sur un marché conesable, même un nombre rédui d'oreurs conduiraien ceux-c à se comporter comme s'is éaen en suaon de concurrence ce qui peme déver des hausses démesurées de prx. • Un marché conesable es un marché sur eque enrée es bre c es-à-dre que de nouveaux concurens peuven chercher à s'accaparer es pros qu y son réaisés (possiblié de coneser a saon acuele du marché) Cependan a sortie du marché do ee auss êre bre pour que ceu-ci so qualifé de conesabe. Une sorie lbre du marché sgnie que enreprse peu se rerer de a concurence sans peres dommageables (les coûs suppoés à la sore doiven demeurer resrens sinon aucune enreprse ne prendra e risque denrée sur le marché) Enrée e sories son donc iées. • C'es la dérégemenaon qui a rendu conesabes des marchés qu éaien jusque-à en siuaion de monopoe On pense noammen aux ranspors aérens qui éaen pour la plupar e résua daccords baéraux enre compagnies de pays reiés par une ligne aérenne. Désormais, les iges aériennes européennes peuven êre « conesées » par ensembe des compagnes aériennes, sans que cees-c soen de la naionalié du pays de dépar ou du pays d arrivée de a igne. Lenrée sur la lgne (Paris-Nice) es ibre e a sore peu coûeuse (es avons qui y éaien consacrés peuven êre aecés à daures gnes)
Alication Le cacul u pr en stuatin e nple Une entreprise en situaton de monopoe a pu établ ir un e elation entre le pr ix de vente de son produit et es quantités demandées par ses cients :
0 c 1.
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Quanttés demandées
Prx de vente untare
Coût ttal
Recetes totales
Bénéfces
2
4 599
3 1 30
9 1 98
6 068
3
4 399
5 320
13 197
7 877
1 99
8 1 0
1 6 796
8 686
5
3 999
1 670
1 9 995
8 325
6
3 799
1 6 330
22 79
6 6
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ue pri untai re chisi ra e npleur ? urqu ? urqui le npeur purrait-il être aené à chsr un pri p lus aibe ?
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Corrigé 1.
2.
Px choisi : 4 1 99, car l corespond à une maximisaton des bénéfices. Pour éviter 'arvée de nouveaux concurrents sur e marché.
39
La répartition primaire des revenus U f
'org ine des even us a formao es revens es nég al és e la répaiion
D
La formaon es saaes dans l es noveles approches d maché du travl
Principes clés • acivité économiue conduit à la création de richesse La répartition pimaie corres pond au partage de cette rchesse enre les agets. Les en son tous ceux ui, par le tavail fui ou e capita invesi ont paricipé à la production La éparition est donc consécutive à la poduction, mais elle en es égalemen à puisue les agents utilisen leurs revenus pour consommer et nvesir. • Deux approches de la répartition peuvent être distinguées : la répartton fnctonnee, par ype de revenu, qui oppose par exemple les et la les les répartiton socale enre les diérentes caégories d'agents : ménages entrepises, adminstrations • es salaires ne sont pas les seuls evenus des mé nages, qui peuvent aussi de loyes, dintérêts, de divdendes e revenu primare des ménages inclut ensemble des revenus tirés de leur conribution à lacivité économique soi directement (revenus dacivité salariée ou non saariée), soi indirectement (revenus de placements mobi liers et immobiliers)
0 L'origi ne des revenus 0 c 1 , 0 N
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• Le revenu nationa est 'ensembe des revenus primares des agents économques. Il est possble de 'obtenir à partr du PB, ui mesure la création de richesses nouvees source de distrbution des revenus Le PIB comprend tros grandes composantes : la rémunératon des saarés saare et charges sociales), 'excédent brt d'expoitaton, et des mpôts TVA grevant es produits, mpôts sur a production, droits de douane) Le revenu national brut mesure la totalité des revenus primares des ménages des socétés et des adminstratons . • Les ménages trent leur revenu primare de a rémunération des salarés, mas aussi de l'excédent but d'expoaton (EBE des entreprises ndivdueles rémunération de capitaux apportés aux sociétés). Parm es dérentes catégores de revenus pri mares peçus par les ménages, certains sont des revenus d'activité salaires, honoraires bénéfces d'entreprses ndvduees), d'autres rémunèrent la propriété intérêts, divdendes, loyers). Les revenus saaraux représentent plus de 70 % des revenus primares des ménages. 40
La épartition prmae
des revenus 1 Q
• Le revenu prmaire des socéés es consué de la pare de l 'EBE représenan es bénéfces non distribués s son généralemen desinés à accroîre e sock de capia (auofnancemen des investissemens). Ils son à rapprocher des revenus de a propréé pusqu'is contribuen à augmener a valeur des socéés donc es possibiés de pusvalues de leur proprétares • Le revenu prmaire des admnisraons es consiué de 'excéden bru d' exploiaion des adminstraons (parfis négaf e des préèvemens efecués au stade de a production qui addonnés aux aures prélèvemens permeen de produire les sevices non marchands e d'assurer la redisributon
Schéma géné ral de la répa rtition prima ire PRODUIT INÉRE R B : 00 (VALEU R AJOU É E)
xcédent brt d'exploitaio
Réméatos des saaiés
Saares e charges socaes 59,7 %
mpôts e taxes
Reveus eepises 1 5 51 %
Revens dacvé : 75,22 %
eves de a propiéé 62% Sociétés 8,8 %
Revenus prmaires des méages : 81,42 %
• La réparon prmaire s'efecue à 8 1 4
Admistraos 10,3 %
à destnaon des ménages contre 828 % pour es socéés e 1 03 % pour es admnisraions.
• Le revenu national disponible brut ne prend en compe que es revenus efecivemen disponbles sur e errore naona i s'oben en reranchan le sode des ransfrs avec le reste du monde. Le reven nationa net éimine a consommaion de capal fxe, qu correspond à une dmnuion de richesses dsponibes
0 c 1 , N
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%
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La formation des revenus
0
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§ • L'analyse néoclassique considère que chaque fceur de producion e travai comme le capia es rémunéré selon sa productivité marginae. La oi de 'ofre
g
e de a demande s' appique sur le marché du ravai comme sur ou autre marché e le saare se détermne alors à 'nersecon d'une courbe d'ofre croissane issue des préérences des acis e d'une courbe de demande décroissane du t de la décrossance de la producivié du ravail Les salaires sont exibes et eur variaion doi pemere l'ajusemen enre 'ofre et a demande sur le marché 41
La épartton primaie des revenus
• Pou Keynes la répartion des revenus efèe des capactés de presson e de négociation diéenes Les saaes, essenielemen déemnés par la négociaion coecive, son rigdes à a basse e n'nencen pas e niveau demploi issu des ancpaions des enrepeneurs.
• Dans a pratique, e parage de la valeu ajoutée ene salares e prot dépend des négocaions salaraes enre syndcas et paona et débouche sur l'élaboraion de convenons collectives Cependan, la endance récene prvégie l 'individualisation saaiale, c'esàdire a prise en compe des quaés personnees du saarié dans la xaon e 'évouon du salare En oure depus e mileu des années quarevngt, une poltique de désindexation des salaires sur les prix a été mise en pace Cete rgueur salariale conse un des ééments d'une poique plus généae de désnaon, de resauraion de la compétivié des entreprses
• LÉtat intervient
à
diférens niveaux sur la xation des revenus pmares. En
an qu'employeur, détermine les salares des fnconnaires. xe le monant du SMIC. Il inuence es revenus du capial pa son acion su es aux d'inérê son inervenion sur es marchés fnanciers. l condionne 'évouon des evenus non saaaux à ravers sa poltque agricoe, fscae, redstibuive
8 Les inégali tés de la répartton • Les inégalités salarales dépenden pncipaemen de a qualcaon, du sexe e de l'âge Ansi, es cadres supérieus peçoiven un saae moyen pesque rois s supéeur à ceu des 2,6 mllons de « smcards » ( 1 % des salaiés) payés au minmum éga Le salaire moyen es lumême une s e demi plus élevé que e SMIC. Même s eles semben se édue à ong teme, ces inégaliés on endance à s'accroîre sur a période récente La paqe de l'ndvdualsaon, la rigueur saariale, a ble progresson du SMC almenen a monée des inégaés
• ans le travail indépendant, les inégaliés de revenus prmaes son encore beau" 0 c : l . N @ c O ·; > a 0 u
coup pus res. Cee caégorie regoupe en ee des agculeus, des prossons libéraes, des commerçan et des arsans don les revenus on évoué de çon divergene seon les secteurs e les siuaions
• Les inégalités de revenus du capital dépenden largemen des inégaés parimo naes (10 % des ménages possèden plus de a moiié du parmone) De pus, a rémunéraon des gros patrimones es plus imporante que celle des peis qu se limie souven à a propété de a résidence principae.
0 La formation des salai res dans les nouvelles approches du marché du travail De nouvees approches du marcé du ravail pemeent de comprendre pouquo e mode de xaon des rémunéraions n coexiser u aux de chômage mporan e 42
L épartton primaie des revenus
1Q
une rigidé des salares à a baisse aors que, selon a théoe néoclassique, la basse des salaires devrat permere ajusemen ente l ofe e la demande • La théorie de la segmentation popose une vson du maché du rava dans aquee déens ypes de régulation son à l 'œuvre ; des marchés externes nctionnan su un schéma néocassique concurrene, des marchés nees à intéreur desques a rémunéraon e aocation du rava son régis pa des procédures adminstratives. • Selon la théore des contras implicies, les saaés s « assuren » conre es risques économiques en accepant, dans des conras plus ou mons mplicies, une rémunéraon indépendane de a conjoncue. En période de fe acvié, es saariés payent une « prime dassurance » e ouchen une « indemnié » en pérode de fibe acvié. • La théore du salaire d 'efcience pose le princpe d'une reaon croissane enre e saae e a productvté des saarés Le calcu de maxmisaion des employeurs peu les amener à payer es saarés audessus du niveau concurrentie. • Le modèle « insiders-outsiders ft une dsncion entre es salariés en pace dans les entreprises (es nsdes) qu disposen dne proection (infrmaon coût du recremen, de la fmaion) et ceux qu veuen entre (ousiders). Lemployeur peu avoir intéê à manenr les salaires des insders à un niveau supéreur au saae concrrene
Application Dans quelle mesure l'État ntervient-l dans la réparion prmaire ?
Corrigé Das la pratique l' État interviet dans la fixatio des revens primaires : 0 c l . N @
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- il détermie les traitements des fonctionaires ; "
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- il fixe le iveau d salaire miim m iterprofessionel de croissace (SMC) ce qui i duit des effets e cascade das la h iérarchie des revens dans les entreprises, pisque certais salariés on payés a SMIC sot rattrapés par cex qui bééficient d'e revalorisatio du SM C ; - il inflence les reveus d capital par son action sr les taux ditérêt (on pense otamment ax actions de la Banque cetrale européene), et la fiscalité (dimition du taux dimpôts sr les sociétés).
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43
La redistribution des revenus D f
Le système estrbif et son évolon Lorgan sao n e e n ancemen de la resrbuon
'ecacié e l a e srbu on a crbe e aer
Princpes clés • La redistribution modife a répartition primaire des revenus. En eet, les ménages payer des impôts et des cotisaions sociale s, ils reçoivent des pestaions socia les Le revenu disponibe des ménages désigne les sommes que es ménages peuvent aecer à a consommaion ou à l'épargne après la En % Revenu prmaire brut (2013)
1 00,0
1 522,0
- 29
1 957
Prestaions sociales reçues
30,
457,6
Cotsaios sociales vesées
293
465
Impôts s le even et e parimone
1 3,6
2072
Revenu disponible brut
871
1 3263
-Tansferts nets de edistibution
=
En milliards d'euros
Source : INSE 2014, comptes naionaux base 20 O.
• Deux grandes caégories d'acteus économiques et dans la edistibution : les administrations publiques (É tat e collecivités locales), ui pélèven des de services non marchands, les organismes de protecimpôts pou fnance la tion sociae, ui prélèvent des cotisations et versent des prestations. 0 c 1 , 0 N
@ � O ï: > a 0 u
O Le système redistributif et son évolution • Le sysème edsibui vise puseus objecis : fun à ous es servces colecs (éducaon usice . . . ) ; coge les inégaiés de evenus ; fun une assuance sociale cone es sques (malade chômage velesse). • On peu dsngue la edsibuon hozonae qui vse à maineni les essouces des ndividus fappés pa des sques sociaux sans considéaion du evenu, e a edsbuion vetcale, qu cheche à éduie es négaés su léchelle des evenus • La edsibuon n' a cessé de séende suou depus a généalisaion des mécansmes de poecion sociae à pai de 1 945 Cee évoluon adui a monée de 44
La redistributon des revenus
11
Éat providence, qui absobe une pa cossante des evenus. Actuellemen, plus dun es du PIB change de man du f de la edsibuon e un es du evenu dsponible en poven. La cse économque a condu es evenus de ansf à pogesse pus vte que la chesse natonae. La poncion su des evenus pimaes en a donc éé d'auan pus fe.
• Diveses nepéaons héoques son es de la jusifcaion économique de a edsbuion Pou e couant néoclassiqe, le maché peut podue des sevices sociaux plus ecacemen que la uele étaque. En oue es pestatons e es péèvements ont des efes peves su l acivé économque ca ils modifen e é sutat des pééences ndivdueles (pééence pou l'ndemnté, oisiveté). Keynes mone que oute acon en fveu de a demande gobae es fvoable à acvié. O la edstibuon vse à accoîe les essouces des plus modeses, qu on la popenson à consomme la plus fe. On pet auss nepée cee montée comme une conséquence nauele de l'enchissement de la sociéé pemeant de sasfe des besoins de plus en plus évoués.
0 Lo ga nisation et le nancement de la redistribution • La redistributon passe en France par dex grandes voies : e budge de ' Éat e des coeciviés locales d'une pa, e es ogansmes de poecon sociale d'aue pa.
• La fscalité, issue chaque année de la o de fnances intevient à dféens niveaux dans la edstibuion : les impôs son afecés au nancemen des sevices non machands, les impôs pogesss pemetten une conbuion edisibutve, le budge de l' Éa subventionne es égimes de poecion socae. Sa suce f appaate une fte pédominance des mpôs indiecs (axe su a valeu ajouée axe néieue su es podus pétoles . . .)
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• La protecon sociale es fnancée pa des cotsaions péevées oblgatoemen e assses su es saaes. Une pa est à la chage des empoyeus, une aue à a chage des salaiés. Des oganismes paiaies (gérés conjointement pa les ogansaons syndcales e paonaes) son à la êe des diféenes caisses. Cependan, depus 1 995 ' É a peu ofcielemen oiente les ecees e es dépenses pa e voe d'une loi au Palemen
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L'efcacité de la redistibution f 1 � 0 i ; Q @
• 'eet de la redistribton n'est pas
à
la haer des sommes en je : es études
monen que s a edisbution hoizonale joue son ôle, la edistibuon veticae ne édut que ès peu es négalés. 45
La edistribution des evenus
Plsiers raisons peven 'expiqe : la montée des prélèvemens proportionnes (TVA CSG CRDS impôs locax) a détrimen de limpô progressi sr le reven ; l'imporance des prélèvemens s es revens d travail (sele sorce de reven po les ménages modeses) e la fblesse des préèvemens sr les revens de la propété ; le calcul de ceraines presaons en ncion u reven (reraies ndeniés côage) ; e recors ps large des classes aisées ax revens de ransfr (retrate ps onge dépenses médicaes pls élevées . .) e ax services non marchands (système édcat. • L'efcacié maco-économique de la redsribution est controvesée : po cerains ee es u fcer de crossance q peme d'amor es efes de a crise en joant n rôe « conracycliqe ». Por d'ares a conrare la edisribton pèse sr e coû d rava rigdfe e macé d travail, conrbe à agmene e chômage. En ore, es efors de rédcon des défcs bdgétaes e socax menés en période de récession économqe on u efe « procycqe » d' aggavaon d ralenssemen.
0
La cou rbe de Laffer
• L'économise américan Arthr Lafer analyse la relaon enre le tax d'iposon e es recettes fscaes. Po cette eation prend la fme dne cobe en cloche : Recettes fcales
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0%
1 00 %
Taux d'imposition
• Dans u premer emps les ecees agmenen avec le tax d'imposion Mas à par d seil T0 (nérie à 50 %), es recees scales diminent d d décoragemen des ndivids q préèen alors agmente lers oisirs pltôt qe ler revens e ers invesssemens La prodcion es aors ralentie d f de 'excès de presson scale. • Cete corbe a éé à a base des poiqes fscales libéraes mises en œve dans es années qarevng dans de nobrex pays parclièremen ax ÉasUnis e a RoyameUn 46
La redistributon des revenus
11
Application En quoi le système redstributif es-il en crise
?
Corrigé Le système redistribtif opère des prélèvemets sr les reveus primaires et fornit des revens de transfert et des services collectifs ax méages O pet li assigner différents objectifs redistribtion horiontale et verticale, eficacité dans la productio de services no marchands, soutien à lactivité économiqe. Or ce système est régulièremet remis e case por son incapacité à atteidre ses objectifs. Trois types de crises le concerent ne évidete crise de fiancemet, ue crise d'efficacité et une crise d e légitimité •
•
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Q 0 u
Le système redistributif fait face à une importante crse de fnancemen. Les budgets publics subisset n effet de ciseax les dépeses augmentet alors q e les recettes ont tedance à stagner, ce qi entraîe d'imporats déficits es dépenses budgétaires, comme les dépeses sociales augmentet réglièremet depis de ombreuses années sous l'ifluence de mlti ples facteurs augmentation du chômage, élargissement du système édcatif vieillissemet de la poplatio, pressio des acters économiqes et sociaux montée de l a pavreté et de l a précarité Face à cette agmetation les recettes stagnet La plpart d'entre elles sot basées su r l'activité économique impôts s r les bénéfices des sociétés sur le reve de s ménages taxe su r la valer ajoutée. Elles staget doc qad lactivité faiblit Par coséqet, les déficits agmentet depuis le débt des aées qu atrevingtdix Les ajustemets poctels qi preent la forme de hausse des prélèvemets et de dimintion des prestations, ne résolvet qe très temporairement le problème. Adelà des problèmes fiaciers le système redstributif semble faire face à une crse d'effi cacté Son effet redistribtif est strictement lim ité à la redistribtion " horizontale » , c'estàdire au maintien de ressources pour les persones touchées par les risques sociaux : des bienportants vers les malades, des actifs occupés vers les chômers des actifs vers les retraités En revache l'objectif de redistribution " verticale », qui rédit les iégalités sur léchelle des revenus est très faiblemet atteint, à la fois du fait de pélèvements peu progressifs et de prestations versées iégalitairemet
• Enfi, la redistributio est attaqée das sa légitimié par le corant libéral, qi préconise e remise en cause d système E effet, les prélèvements seraiet à lorigine de ombrex dysfonctionements (dissuasio à l'embauche et à l'ivestissemet atteinte à la liberté idividelle, découragemet a travail . .). Le système actel serait donc isible à la performace écono" t miqe . , � ,
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La consommation des ménages O
es ompoemens de onsommaton L'étude de la onsommation globale
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La sure de a onsommation a monée des onsommaions ollectives
Principes clés • La consommation est l 'opération économique consistan à acquéir des biens destinés à être détrits immédiaement ou progressivemen à traves leu u ilisaion . Si lacquistion est destinée à satisfire diectement les dun ménage on pale de consommaon fnale ; lorsque e bien dispaaît dans le pocessus de producion dun autre i sagit de consommaton inermédaire • La consommation fnale correspond d abord à u comportemen ndivd el des ménages Mais, au nveau global, elle constitue en tan que composane principale de la demande une variable macro-économque prépondérane • La consommaion dépasse lagemen le champ tricement es duels fnt inteeni des crières psychologiques, sociaux culurels. Au iveau global, a consommaion peut aussi être considérée comme un phénomène socioogiqe . • La prend diférentes frmes : machande quand ele corespond à des achats de biens et services sur e marché non machande si s agit dauoconsommation ou de sevices publics La consommation peut être collective, la par un ndividu n exclut pas la consommation par les atres, ou individuelle dans le cas contraire
O Les comportements de consommation 0 c 1 , 0 N
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• Pour les théoriciens néocassiques les méages arbe dabord ere 'éparge e a cosommao e fcio du aux dintéê proposé pour rémuérer l éparge Pus ce aux es mpora mois grade sera la cosommato. Esuie chacu efecue ses chox, sous a corae de so budge, e vue de maxmser sa saisfco gobae Cela suppose que l dvd es raioe qui peu éabr a prori lodre de ses prééeces etre es diférets ypes de bies proposés à a cosom ao. Ce cacul pose le prx come u déeriat essetiel des comporemes de cosommao : ces la « oi de a demade décrossae », selo laquelle a cosommao est ue co décossate du px. • Les choix d'épargne et de consommation ne sont pas toujours libres et rationnels. Ldivdu el que le décrvet les éocassiques exste pas Chacu obéi aussi à des pusos qui peuve déclecher des acha rréféchis Le comporeme écoomue e peu ête eièreme dicté par des caculs. 48
2
La consommation des ménages
• La héoie de la « flère inversée » de Galbraith fi des poduceurs grâce à a mercaique e à a pubcé es princpaux esponsables de l'évoluion des préérences des consommaeurs. • Lobservaion me en évidence de nouveaux compotemens de consommaon depus le débu des années quarevingdix Le « noveau consommateu » seai plus raon ne moins sensble à la publcié mais pus à a quaié vérable des bens e services.
8 L'étude de la consommation g lobale • La fncion keynésenne de consommaon : Keynes cherche à expliquer a consom maion gobae e aribue au evenu e rôle pincipal dans sa déerminaon. Selon lui la facion consommée du revenu qu'il appee propenson à consommer, dmnue avec 'augmenaon du revenu. La par consacrée à la consommaion es de moins en mons grande car es besoins son progessvemen sasfis e es possbiés d'épagne de pus en plus imporanes. Consommation La fncon de Consommaon consomgloble maion keynésenne a donc une seule variabe le revenu. Elle peu s'écrire sous C = c. R + b la frme C c.R + b, avec c < 1 e se représene pa une doie. =
• Des poiques économiques s'en nspreron pou reancer la consommaon en agssan sur le revenu particuièremen sur es revenus des ménages les plus modeses don la propenson à consomme es pus élevée
• Seon le modèle du « revenu permanen » de Fredman a consommaion s'éabl non pas en fncion du revenu couran des ménages mais en fncion d'un evenu annuel moyen esimé par l'indvidu en fncion de ses anicpaions (éudes revenus fus . ) .
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evenu dispnible
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• Le développemen de a consommation de masse : duran les décennies de cros sance qu on suvi la Seconde Guerre mondiale (es « Trene Goeuses »), a consommaon a joué un ôle décs dans le fncionnemen du modèle « frdien » Grâce au déveoppemen de la consommaon de masse noammen dans e domaine des biens duables la demande simue une producion de masse donc a dsbuion de evenus, enreenan ainsi l'augmenaon de a consommaion. • Le raenissemen de la consommaon : a pérode acuele laisse apparaîre depus la fn des années quarevng une nee remonée du aux dépargne e surou de l'épargne fnancière au dérimen de a consommaon qui se ralen. Pou cerains l s'agi d'un phénomène psychosocioogique de sauraion de ee de a surconsommaion. D'aures avancen une explicaion économique ée au nveau goba du revenu jugé nsufsan pour assurer un nveau de demande saisfisan 49
La consommation des ménages
O
La structure de la consomm ati on
• Los d 'Engel e t stuctue de la consommation : la oi énoncée pa économse Engel au xrxe sièce seon aquele a part de a consommation consacée à l' alimentaion (le coecient budgétae de 'almenation) dmnue avec l'augmentation du revenu, reste vaable La fible élastcité de la consommation alimentaire par apport au evenu éait démonrée. D'autres ois égalemen attrbuées à Enge sont pus dicilemen vérfables auourd'hu. Mais on peut eectvement dsnguer tros types de consommaions : celles qui augmentent plus vie que le revenu (ogement, santé, transport loisirs) cees qui augmentent moins ve que e revenu (amenaon, hablement équpement du logement) et celles qui augmenent au même ythme que le revenu (autres bens et servces) : Cosomato
Cosomato marchade
Cosomaio de bens
Duables
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Cosommato no machande
Consomatio de serves
No Colectfs duables
Cosommaton de servces puls o marhands
Idvduels
Autoosomato
Servces
Bies
• La dématéralisation de la consommatio : on peut aussi mettre en évidence une tendance à a dématérialisation de a consommaion c'estàdire à une augmentation de a part des serces dans la consommaton toae. Ils représenten aujourd'hui pus de 40 % de a consommaion. La réduction du emps de travai, la monée de la demande de serces dans les domanes à e éastctérevenu (santé, loisirs cuture transport) a marchandsaton des acivés domesques contrbuen à cete démaéasaion
La montée des consommat ion s collectves
• Dans a sociéé contemporaine, la coectvté prend en charge un certain nombe de besons collectis : éducaion logements socaux oues . . . Lorsque les ménages potent de ces biens (il s 'agi essenteement de servces) on pae de consommation coecve. 50
La consommation des ménages
12
C 'est une consommaion non machande pusque es ménages, aps avoir payé leurs impôs ulisen ces sevces gratemen ou moyennan une paricipaon ne corespondan pas au coût de producon. • La « consommaton élarge » es a réunon des consommaions ndvduees e des consommations coecves. En France, ee es obtenue en aoutan à a consommaion fnae des ménages a consommaion fnale individualisabe des admnsraions. L' État prend en chage une gande pare des consommatons collectives. Dans cerains cas, il s'agi de servces fndamenaement coecs, ca rendus à la sociéé dans son ensemble : jusce poce Dans d'aures cas l Éa propose sous fme coecve des servces qui auraen pu êre sinon indviduels (éducation, sané), du moins machands (ranspors). • Les collectiviés locaes parcpen égalemen aux consommaons coecives. Dans de nombrex domanes pace queles en on a compéence uridque ou pace que pus près du erran, elles son mieux placées pour sasfire es besons collecif, ce son elles qui assuen les prestatons collecives eau poable, ranspots publcs, équipemens culures et sporis logemen. . .
Aulication De quelle façon consommation et revenu sont-ils liés
?
Corrigé La cosommatio est ue des destinatios d reveu des méages. Ces deux péomènes sont donc pratiqement indissociables. Cepedat l'inflece du reve sr la cosommation pet être aalysée de différentes manières : au nivea microéconomiqe ou macroéconomiqe reveu courat ou reven permaent volme ou strcture de la consommatio 0 c l . N
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• A niveau microécoomiqu e la qestion se pose e termes de maximisatio de la satisfaction totale e revenu se pose comme la principale cotrainte de ce calcul A ivea macroéconomiqe le problème est de conaître la part d revenu cosacrée à la cosommatio " t :
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• L'aalyse keynésiee relie la cosommatio globale au reveu corant selon e fonction linéaire La théorie d reven permanet coteste ette représentation et retiet ue coception pls stable du reveu issu des aticipatios des agents • nfi le lie entre reveu et cosommatio pet être appréendé e structre cestàdire en observat la composition de la cosommation. À a suite dEgel on peut ainsi distiger des consommations qi agmentent pls vite au même rythme , ou mois vite que le reveu
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51
L'épargne es formes e lépagne natonale f Lévol on u tax d'épargne U
I E
es étermnans e lépargne a ansomation de épagne
Principes clés • Au sens courant, épargne consste à ire des économes, à mettre de 1 agent de côté. En économie, ] épargne désigne la parie du revenu ui n est pas consommée. É pagner consste à reocer à ue cosommaion immédiate au prot des satisctions ures liées à des investissements ou à des consommatons. • Léparge se mesure comme u f x et non comme un stock Chaque année sont compabi isées es sommes épargnées et non le montant total des sommes épagnées à un moment donné (aspect patimonial).
• La fnction d'épargne est taditionnelement assurée par es ménages mais les enteet les administrations peuvent également épagner L'épargne naioale regroupe 1 épargne des ménages, des entreprses et des administrations e taux d'éparge est le rapport entre l épargne natonale e l e PIB
0 Les formes de l'épargne nationale ÉPARGNE NATIONALE
0 c 1 ,
Amoissemes Éargne fiancèe
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facies
Bééfices es o disribués
\ Thésaurisatio
• Pour
Épargne contracuele (remboursemes) 1 nvestissemens
des enreises dvduelles
Acats imobles
les ménages, les frmes d'épargne son diverses : placer de argent sur un compte, acheer des acions ou des obigaos, coserver des biets chez so . . . On dstingue ansi épargne fnancière (pacemens nancers e hésaurisaio) e ' épargne non nancère (logemens e invesssemens).
52
13
L'épargne
• Pour la Compablié naionale, 'épagne des ménages incu tros grands types d'éémens: es investissements des entrepreneus ndvdues nvesssemens réalisés) es achas de biens immobliers e 'épargne conracelle iée aux rembour sements d'emprnts)e l'épargne nancière des ménages L'épargne des enrepses correspond à leu auonancemen, c 'esàdire aux amorissements e aux bénéces non dsribués • La capacié de fnancement d'un agent ou d'une caégoe d'agens es a dérenceenre son épagne e ses besons de nancemen Le solde peu êre posii ou négat Les capactés nees de nancemens sont uisées pou nancer es besoins nes Les ménages son sceemen prêeurs ca ils dégagen une capacié nete de nancemen Jusqu'à une péode récente, les eneprises avaient un besoin ne de nancement mas cete suaon s'es inversée surou en ason de a basse de linvesssemen, e es enrepses dégagen aujoudhui une capacié nee de fnan cement Le seu agent déctae es à présen l' Éa qui a u beson ne de nancemen e do donc fire appe a aures agens pour son nancemen • Les opéraions économiques nationaes peuven fre appaaîe u solde d'épargne posi ou négati avec le rese du monde, indiquan qu'un excéden d'épargne a été pêé à 'éanger ou que e reste du monde a nancé un déci natona. l s'agi alors de l' épargne de la Naion La France es aujourd'hui en siuaon de prêeur vsàvis du ese du monde
O L évol ution du taux d 'épargne • Le aux d'épagne des ménages es égal au rappot ente l'épargne e le revenu dsponibe bt Il a connu une des évouons sensibes depuis queques décennies :
Taux d'épargne des ménages en 2013 (en % du evenu dispo nb le) " 0 c l . N @
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1975
980
1985
1990
1995
2000
2005
200
2011
202
2013
aux d'éparge
20,
22,3
19,2
147
13,5
15,7
18
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15,8
15,6
15,2
1 5, 1
aux d'éparge facière
6,0
8,3
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29
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6,0
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6,1
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Taux d'ivesisse men e logemet
13,6
1 3,9
13,7
100
10,5
8,5
8,9
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9,2
9,3
92
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1970
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Source : I NS EE , comptes ntionaux - base 201 O
• Après s 'êre éab ene 15 % et 20 % au cous des décennies 70 e 80, e taux d'épagne des ménages a fremen chué jusqu'en 1987 (108 %) s'es redressé enre 1 988 et 993 e oscille depuis ene 1 et 7 %. 53
L'épargne
• La emontée du aux d' épagne fnancièe ente 1 98 7 et 1 993 se caractérse par a montée des placements en OPCVM (organsmes de placements colect en valeus mobilères). À patir de 995, a réducton de eur rémunéaon et des avantages fscaux és à ce type de produt fnance condut les ménages à sen détouer au poft de 'assuance-vie et de l'épargne logement. • L'anayse des composantes de l 'épargne montre alos que a aisse du aux gloal par apport au nveau des années soxanedix est srou due au ralentissemen de l'invesissemen immobilier, es ivets dépargne constituant oujours e place ment e plus répandu des ménages (9 % des ménages en possèdent un).
8 Les déterminants de lépargne • La décison dépargner permet de sasfe férents types de esons. Les ménages épargnen pou aceter ultérieuement pour se proéger contre certains rsques pour « assrer leur rerate ». Selon la héorie du cycle de vie, les ménages accumuent durant eur vie active pou « désépagner pendan eur retae. Cette théorie usti fe l'élévation du aux d'épargne en cas de menace démogaphque sur les retaes coectives. • Les ménages peuven aussi épargner en vue obenir des intérês. Su ce point es courants théoiques sopposent. Pour es cassiques e taux dntérê détermne e partage du evenu entre l' épargne et a consommaion. Un taux éevé jusfe ans a renonciation à ne consommaion mmédate. Pour Keynes au conae e partage consommaton épargne est seuemen fncon du revenu e aux dintérê ne déter minant que e paage de l'épargne entre les rmes quides (thésauisaon) e es fmes fnancières (losque es aux d'ntérêts sont éevés.) • Pour es enteprises lépargne perme de fnancer a croissance. En accoissant e fnds de oulemen épargne permet de réalise de nouveaux investissemens en réduisant e poids de 'endettement, donc des carges fnancières. " 0 c : l . N @ c O ·; > a 0 u
• Les autres déterminan du taux dépagne : le nveau de lnfaton : épagne fnancière augmente en période de fe nfa tion car les ménages compensen a dmnuion de a valeu réelle des patrmoines due à la hausse de prix ; la dégadaion du climat économique : es ménages constituent une épargne de pécauton pou re ce aux rsques de chômage, de diminuton des revenus . . .
0 La transformaton de l'épargne Pour les épargnans a quaité essentiele de épagne est la quidté a dsponibilité de argent. Or e fnancement des investissemens nécessite une immolisaion de fnds à long terme. Les crcuits de l'épargne oven permettre cete transfrmaton.
54
L'épargne
13
• La transrmation de l'épargne par es insiutions fnancières consiste à recevoir un grand nomre de dépôts à court et moyen terme et à accorder des crédts à moyen et ong eme. Les insttuons fnancières permeent égaemen de édue le risque de nonembousement pusqu'ees s'interposent ene e pêteur e 'empuneur fnal • Le marché fnancier fclite a transfrmaon de l'épagne en accrossan a iquidté des ttres émis par es eneprises les nstitutions fnancièes et les colectvtés publiques. Il voise ainsi l'accroissemen de leurs possbités d' émisson de tites, donc eurs moyens fnancers • Ces deux ccuits de ransrmaion ne sont pas dssocés puisque les nstitutons fnancièes nteriennent de pus en pus su les marchés fnanciers. Eles y prennent des paticipatons, acètent et venden des tres, gèren des OPCVM
Application L'épargne est-elle favorable à la croissace écoomique ?
Corrigé La cotribtio de l'éparge à la croissance économiqe est ambigë D'e part elle permet le finacement de l'i nvestissement, contribuant en cela à la croissace D'autre part, lorsquelle agmente au détriment de la cosommation elle entraîe ue compression de la demande et freie la croissance. La relatio épargnecroissace mérite donc dêtre étdiée e profonder
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• L'éparge est un moter de la croissance si elle est tilisée à fiacer des ivestissemets productifs Ainsi, les capacités de fiancemet des méages permettet en sitatio ormale de finacer les ivestissemets des etreprises et des admiistrations pbliqes. éparge permet doc daméliorer les capacités prodctives, favorise la compétitivité doc lemploi et la croissace Ai si selo la téorie libérale léparge ne pet être préjudiciable à la croissance économiqe car elle e réduit en auc cas la demade globale qui comprend la cosommation et livestissemet Il est donc légitime de favoriser lépargne des ménages par e fiscalité favorable des tax d'i térêts sffisammet élevés, des circits de trasformation soples et adaptés "
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• Portat lépargne n'est pas totalement étrangère aux difficultés écoomiques actelles En effet, la remotée du tax d'éparge au débt des anées quatrevingtdix touche à la fois les ménages et les entreprises et s'accompage d'ue stagnatio de la demade es etreprises ne sot pas icitées à ivestir et l'épargne dégagée fiance essentiellemet les déficits publics et les investissements à létranger. Léparge est donc pas favorable à la croissance économique et les povoirs publics mettet en place des mesres de relace de la consommatio afin de sotenir la demande En défiitive léparge et la consommation sot toutes dex écessaires à létablissement de croissance saie éparge est nécessaire au maiien des équi libres macroécoomiques, favorise ue croissace limitat l'edettement donc o inflationiste La cosommatio est écessaire aux débochés des etreprises La croissace écoomiqe a donc besoi de ces dex composates, à codition q'elles soient bien orietées Lépargne doit e particlier être dirigée vers livestissemet productif et no finacer les déficits bdgétaires successifs 55
L'investissement
D
Le diférent ype nveeent Le eet e l' nveieet
1
es éter mnants de 'investssemen e uipicater keynésen 'nvestiseen
Prncipes clés • Le aptal tehnique est le apita xe au sens de la compabilié Il ut entendre par là es installations techniques et machines, l es bâtiments et ogements, lensemble des moyens de production ui paricipent à plusieurs cycles de poduction • Au sens large, l investisseent constitue une dépense imédiae en vue de recettes ues ou déconomie de coûts. Cette défn tion peret dabord de ceer objecti de out inves tissement, quil soit fnancier on parle aors de placement ou producti • La comptabilit é nationale dén it 'investssemet productf comme l ensemble des investissements en capital fxe des entreprises hors logement Pour obtenir la Formaton Brte de Captal Fxe FBCF), elle ajoute à ce deie les achats de logements par les ménages, les achats de logiciels par les les achats dœuvres et et la constiution déquipements collecis qui , eu, ne sont pas desinés à produire d'autes biens de direce Enfn, en etanchant le s amotissements de la FBCF on obtien la Formaton Nette de Captal Fxe (FNCF Ainsi , a défnition de investissement envoie cairement à celle de capital : renouvelle e stock de capita
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0 Les différents types d'investissement • Les investissements matéries is correpondent à a rmaion be de capital fxe ; on dstngue les investissements de remplacement qu renouveent à lidentque e capital, es investissements d 'expansion qu augmenent a capacité de producion de entreprse, et es investissements de modernisation qu visent à accroîe a productvé En réalité, cette dstincton est difcie à obsever, u même nvesissement pouvant à a fis enouveer modernser et éende le capital producti de enreprise. • Les investissements immatériels : on entevoit l'dée que 'investssement n'est pas seulemen matériel osqu'on se réère à la défnon au sens large de linvestissement. I fut, pour produire de pus en plus de savo (recherche), de savofre 56
L'investissement
14
(fmaton), de savoir oganser (méthode et ogces) et de fe savor (pulcié et études de maché) Il s'agt bien ci de dépenses qu sont source de productvié pour 'entreprse e dont es efets, dans la duée, dépassen e cycle de poduction : recherche et déveoppement mercatque, ogices, frmation Homs les achats de logces es nvestssements immatériels sont souvent considérés comme des consommatons intermédiaires en comptabilié générae, e ne peuvent pas toujous donner leu à un amotissement comptable.
0
Les effets de l'investssement
• Un moeur essentiel de la croissance économique : pusqu'i l augmente le stock de capital fxe de a nation l investissement auorse une production plus mportante de pérode en péode En oute, il permet d'ntroduire et de dfser e progrès tech nque par l ntermédiaire des généaons nouvees d'équpements products C'est un élément constut de a demande gloale qui tire la producton natonae • Un caalyseur des échanges extérieurs : linvestissemen permet de modernser lapparel de producton nationale en e rendant pus compétit Les entrepses enregsrent alors des gains de productivité qui se traduisent pa des exportatons suppémentaes Cependant, out accoissemen de 'invesissement peu s'accompagner dimportatons massives si e secteur inéeur des bens déquipement ne peut ire ce à la demande nationale
O
Les détermina nts de l'investissement
• La demande : lnvestssement est argemen tribuae du nveau de la demande qui sadresse à lenteprise. l n'est pas nécessae d'accroîre ses capactés de production quand a demande sagne Cependant 'entrepse peut souhaiter réaser des nvestssements de modeisationratonasaton, mons senses à a demande " 0 c : l . N
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• Les profts : l s'agt dun déterminant esseniel dans la mesure où es entepises ne se risquen à nvestr que s eles escomptent des profts tus ntéressants ou autrement dit, orsque a entaité espéée de lnvestssement es susane En outre les pofts réasés par e passé consituent souven une ressource fnancèe nécessaire pour nancer tout ou patie des nvestssements nouveaux • La siuation fnancère de l'entrerise et es aux d'intérêt en l'asence de essources fnancèes sufsanes, l 'enreprise pourra avor recous à 'empun dans a mesure où e niveau e la structure de son endetemen pésent le permettent Ee se prononcera en comparant e coût de l'emprunt (taux d'inéêt) à a rentabilié attendue de son nvestssement. Elle peu égaement atrer en fveur de placements fnancies pus renales.
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L'investissement
8 Le multiplcateur keynésien d'investissement • Rappeons c égaité fndamentale entre lofe et la demande gobaes dans e cadre d'une économe rmée (en 'absence d'mportatons e dexportatons) Producion ( = Consommaton () + Investssement (J En oute nous savons que la producion n'est autre que la somme des vaeurs ajoutées poduites par es entreprses ésidentes valeurs aouées qui sont ensute réparties sous frme de revenus enre les ménages. En somme Producton Revenu Y • Une augmentation de lnvestssement L va se traduire par une distrution suppémenae de revenus (Y vers ceux qu fbriquent es équipemens produc tis achetés et égaement vers ceux qui les lisen (nouveles embauches). I va en résulter un suppément de consommaion (C de la part de ces agens économques. • La varaton de a consommation des ménages es de plus ée à la variation du revenu par la propenson marginae à consommer (c). On peut aors écrire : C cYou, puisque Y A, LC cA. Mas ces dépenses de consommaton von alos pocurer des evenus supplémentaires à cex auprès de qui eles ont été réasées pour un monant donc de cA. Ceuxc vont à eu tour en consacer une paie à a consommaton pour un montan de cA, e ans de suite.. . • En récapituant es vagues successives de revenus et de consommaton on oent e scéma suivant : A � Y A � C cY cM Y cM � C c2A Y = cA C c3A Y cA � C cA, etc. Au total la somme des revenus générés par invesissement intial est : " 0 c : l . N
Y = A + cA + c2A + c3A + c4A + c5A + c6A + . . . ( 1 + c + c + c3 + c + c5 + c + . . .)A ( 1 / 1 - c)A Y ( / c)A -
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• On appele k = /1 c, le muipcateu keynésien d' investissemen. S c = 0,8, on trouve k 5 Cela sgnife que toue augmentation de lnvestssement conduit à ne crossance de la production 5 fs supérieure. Lefet mutiplicaeur nest pas immé dat i s'échelonne sr plusers pérodes. On constate que l État peut ête à origine dn investissemen autonome qui par le eu du muipicateur dnvesissement va relance la crossance de la poduction. -
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L'investissement
14
Application es effets de l invesissemen sur lem pl.
Corrigé Livestissemet est sovent associé à l'arrivée de echologies novelles du progrès technique dans lentreprise Si persone ajord'hui e conteste les effets positifs d progrès, nombrex sot cex qui s'interroget sr ses conséqueces idéterminées sur lem ploi. O considère lemploi comme l ensemble des activités rémué rées proposées par les etreprises et les administrations alors qe livestissemet porra iclure une composante immatérielle otamment la formation. Aisi posé le problème e relève pas de la sele etreprise qi ivestit mais de lensemble des entreprises qi, entre elles peuvent compeser des destructions par des créations demplois Nous verrons ainsi dans n premier temps les effets de l'investissemet sr l'emploi a ivea microéconomiqe et, e secod lie, a ivea macroéconomiqe 1.
es efets de l nvestssement au niveau de l'entreprise
• Ivestissemet de capacité : création d'emplois • Ivestissemet de renovellemet au sens strict : a priori pas d'effet • Ivestissemet de prodctivité : des effets négatifs à court terme mais positifs à long terme car sorce d'amélioratio de la compétitivité de lentreprise U problème se pose, celi de la formatio de la maind'œuvre les investissements immatériels doivent accompager les investissements matériels 2.
Les efets de l nvestssement au niveau macréco nom ique
• De s effets dentraîement positifs qel qe soit le ype d'investissement multipl icateur et accélérater divestissemet. outefois, les effets dentraîement ne jouent qe si le secteur des biens déqui pemets, a niveau ational, peut répondre e qualité et en qatité à la demade
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Les effets de livestissemet sur lemploi apparaissent globalement positifs au niveau macroécoomique et à log terme. Totefois, lovertre des économies natioales sr lextérier attéue ces effets E otre la cocrrece interationale red écessaire les investissements matériels et immatériels a risque " de perdre des emplois Cepedat le progrès techniqu e diffsé par les vagues d'investissement t : pet assi servir à dimier la drée d travail pour le partager . . -� , 0
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La production nationale f
a mesure de la podcon es lmies de a mesre de a prodcon
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L'ana lyse de la podcton par branche : e ablea en ées sores (TES) Comarason ene e PIB e le NB
Principes clés • Selon Insee, « la production est lactivité socialement organisée consstant à créer des biens et services séchangeant sur le marché ou ob tenus à partir de fcteurs de producion séchangeant sur le marché ». Cette dénition incut toute la production vendue y compris la production légale qui n est pas déclarée pour échapper à la scalité ou aux charges sociales souteraine) • a comptabilité nationale ançaise distingue deux éléments qui consituen a production natonale : la prodcton marchande et la producton non marchande. La production marchande est la production qui s'échange habituellement sur un marché, la production non marchande est celle qui est obtenu à partir de fcteurs de poduction s'échangean sur un maché Par convention, tous les biens sont supposés marchands alors que, pour les sevices, seus ceux dont le rx de vente est supérieur à la moitié du coût de poduction sont comme marchands On en dédut que la production non marchande est exclusivement fite de services non marchands, cest-àdire de sevices vendus en deçà de la moitié de leur coût de production on recense la prodction non marchande des ménages, cest-à-dire les seces non marchands quils se renden à euxmêmes (lorsqu'ils sont propriétaires de eurs logements par exemple) et 'autre production non marchande qui est essentielement constiuée des services rendus par les administrations à titre gratuit ou presque
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• a production natonae est généralement présentée par branche d'activité Une branche rassemble es unités de production qui fbriquent le mêe poduit alors quun secteu réunit es entreprises ayant une même activité pincipale. Lanalyse par branche auorise donc une répartition plus homogène de a production nationale par produits, dans le cadre du tableau entrées sortes (TES)
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0 La mesure de la production • La mesure des productions marchande e non marchande : 'uité de mesure de la productio est a monaie. Cest a seue base commune à aquee on puisse fre réérer les productons diverses Toutefis, i covent de ne pont sen remettre au chre d'aares des entreprises pour évauer a production marchande E efet l'addito des chfes d'afires codurat à comptabliser pluseurs fs ue même production. Pour reméder à cea a producon des entreprses est mesurée par eur valeur ajouée (VA), dférence entre la valeur des iens et servces produits par 60
La production nationale
15
l'eneprise et la vaeur des ens et servces consommés La producon non marchande ne peut être évauée pa la valeur autée pusquee nest point vendue sur un maché. On reten donc le coût de producton pour sa mesue, prncipalement consitué de salaires e traitements • Les agrégas de producon le pncipa agrégat de a comptablité natonae est le roduit intéreur brut (PI). Il repose sur le crtère de terrorialé et, ansi ne compailse que a poduction des enteprises résidentes, queles soent ançaises ou étrangèes En contreparte l néglige a producton des entrepses ançaise à l'étranger, esquees entren dans le calcul du PIB dautres pays Évaué au prix du marché, on oent le PIB de a manère suvante :
PB
=
Somme des VA des entrepses résidentes + TVA + Dros de douanes
En dédusan du PIB la consommaon de capa xe, cestàdire l'amortssement économque des ens d'équipemens on obtien e roduit intérieur net (PIN). Enn es compaasons nteatonaes portent souven sur le rodui national brut (NB) qu repose su le critère de naonaité et comptabilise unquement la production des agents natonaux. Le PNB nes pas aculé par la comptabilté naionale. On otien le PNB à part du PIB de a manère suivante : PNB
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=
PIB
+
Solde des revenus eçus et versés de 'extéieur
• Le oids des roducons marchande et non marchande : au cours du temps, e poids de a production non marchande a pogressé dans a production totale au détri ment de a producion machande. Aujourd'hui, la producion non marchande repésente envron 1 8 % du PIB et ele ésulte prncpaemen des services us par es administraions pulques. Toutes, pour mesurer mpoance du secteur des ad minsatons puques es ute de consdére lensemle des dépenses puques et non poin seuement a production évauée au coût des cteurs. À cet égard, on oseve que a part des dépenses dans e PIB est passée à 53 % en 2008. Cete évo lution en voume s'accompagne d'une transrmation adicae dans la strcture des dépenses pusque désormas, ce sont les dépenses sociales, cuturelles, d éducation et dineventon économique qui prédominen
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Les limites de la mesure de la production
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• Le PI rocède à une doube comtabilisaton dune parte de a producton mar chande pusque les mpôs, par exemple, sont comptablisés à la fis dans la VA des entreprises (producion machande) et dans e coût des cteurs de a producton non marchande quils ont servi à rémunérer.
• Le calcul d'un P en volume es délicat pusqu'il t essoir le prolème de l'élimination des hausses de prix alors que es produits peuven avoir changé dune g année à autre, ustiant pa la même ces cangemens de as. � 1
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61
La producton nationale
• Le PIB comptabilise des productions nuisibles on reproche au PIB de ne pas tenr compte de a dégradaion du capita écoogque ou humain que a production occasonne e, parfs même, de comptabilser comme producion un ensembe de dépenses liées à a lute contre les nuisances créées par la production. • Le PB constitue un pètre indicateur de bienêtre, dans a mesure où a reation entre quantité rodute e uaité de ve n'est pas déterminée.
8 Lanalyse de la production par branche : le tableau entrées sorties (TES) • Le TES et l'équilibre emplois-ressources le TES décrt le mécansme de la production natonae en représentant 'équbre emposressources branche par branche et pour 'ensembe des branches. Cet équibre s' écrit ( Fche n°6) :
Ressources = Production () + Imporatons (M) Empois = Consommation intermédare (C) + Consommaton fnae (C + Formaon bre de capital fxe (FCF ou invesissemen en comptablté nato nae) + Eporaons ( + Varaion des socks ( V : + M = C + CF + FCF + X + V • Exemple de TES s'agt ic d'une version très simpfée destinée à comprendre son fnctonnement. Branches
(En miards d'euos)
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Industils
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C ds banchs Vaur ajoué Poduction Impoatios Toa Ressoces
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3 6
5
La production nationale
• Lecure du TES en gne, e TES ndique quele a été la desnaton des produts ains les produs industriels on éé ulisés par a banche agcultre à hauteur de 32 milards, 269 miards ont serv à ' ndustre 24 1 à a ranche des servces, 387 miards ont fit obet d une consommaton fnale par les ménages 1 4 mil liards d'euros ont conceé 'nvestssement 322 ont été exportées 3 milards de poduts ndustres on éé désockés) ; en coonne, le TES indque ques on éé les voumes de podus nécessaes à a poducton des anches ains la branche agrcultre a utisé pour 49 miiads de produts agrcoles pour 32 de produts indusriels et pour 49 miads de seces). • Utilité du TES il permet de cacule e degré dndépendances des anches Total des consommatons ntermédiaires de a branche/Poducton de a branche) Par exemple, on peut constae que, dans l'exempe proposé a ranche des services es la pus indépendante ca son coefcent est le plus fe (03 8 contre 070 pour lindustrie et 07 1 pour agricutre). Pour lenseme des ranches on peut calcuer des coefcients echniques Consommation inemédae en podus /Poduction de a ranche y) qui sont utles aux prévisions.
0 Comparaisons entre le PI B et le P NB • Le PNB est un agrégat qu se se à michemin ene agréga de evenu et agrégat de poducton. En efet, comptalise a producton valeur ajoutée) des entepises résdenes e PB) auquel reire, non pas la valeu aoutée produite par les étrangers mais les revenus qui son vesés à létranger. Invesement naddtionne pas la vaeur ajoutée podute par les natonaux à l'érange mas les revenus reçus en povenance de étanger
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• Le PIB constue un ndicaer homogène qu perme de eféter activité économique ntee Pourant, nomreux son ceux qu aujourdhui encore contnuent de parer de PNB, alors qu'i n'est pus caculé par es comptables nationaux. Ceci sexpique en parie par e fit que es ÉtatsUns contnuent de caculer u PNB et que les comparaisons nteatonaes se fn souven sur a ase du PNB. Des dfé rences importantes apparassent pourtant entre PIB e PNB. Le rappo PNB/PB en pourcenage est, pa exemple, de 35 pour le Koweï et de 86 pou le Brésil
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• Les dférences de rapport PNB/PIB s expliquen par la strctue des fux de evenus entre un pays et e este du monde. Ains les gands pays ndustralsés reçovent gobaement autant de revenus quils en vesen au reste du monde. Par contre, un pays comme le Koweït a un PNB tès supéreur à son PIB dans a mesure où une gande parte de a manne pétrolière est consacée à des investissemens et placements hors du territoire natona, source de evenu en provenance de l'étrange. De son côté un pays comme le Brésil verse pus de revenu qu en eçot au rese du monde en raison dune fibe impantation à l'étranger et d'une rte présence érangère sur le terroire naional 63
La producton nationale
Application P I B en euros courants, P I B en euros constants Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
PI S en millards deuros couras
1 238
1 348
453
1 567
1 650
ndce des pix
1000
1072
1 3 ,5
19,5
123,2
Calculer, pour chaque année le PB en euos constants (base année 1 ) l 'i ndice du PIB en euos constants et lindice d u PI B e n euros couants base 1 OO année 1 .
Corrigé
*
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
PS en milliads d'euros courans*
1 238
257
1 280
1 3 1
1 339
dice P S e eos couas **
100,0
08,9
1 17,3
1265
1 332
dice P S e e os cosats **
1 00,0
0,6
103,4
1059
1081
(PIB euos courants/Indce es pix 1 OO. (PIB e l'année/S année 1 ) x 1 OO
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6
La croissance économique a mesure e la crossance f es faceurs e la crossance
La prise en compte des soces e l a cosance a crssa nce fordise
Principes clés • a croissance économique se défnit comme 1 augmentation soutenue pendant une longue de la production dun pays l sag it dune purement itative croissance au sens strict) qui se distingue de l'expansion qui ele nest qu'une augmentation conjoncturelle de la producion • Les moteurs de la croissance sont les fcteurs de production, cestàdire les éléments qui, combinés entre eux peettent l obtention dune production. Les deux principaux cteurs de production sont le travail les ommes) et le capital (les macin es) en eet, • Le progrès technique constitue également un vecteur de croissance I se comme l'ensemble des innovations qui conduisent à augmenter les quantités produites avec des quantités inchangées ou réduites de cteurs et
0
• Les indicateus de la coissance : a crossance étant appréhendée comme un phénomène purement uantitati, on utlise un indcateur de dimension qu est le produit intérieur bru, et dont on calcue e taux de crossance au cours dune pérode déterminée, en voume et en vaeur.
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La mesu re de la croissance
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• Les chifes de la croissance a France a connu une pérode de frte croissance économique entre 1945 et 1975 qualifée de « Trente Goreuses », selon e ttre de louvrage de Jean ourasté. Le taux de crossance annuel oyen était sur la pérode de 5 % envron Depuis e premer choc pétroier la crossance économiue s'est frtement ralente avec un taux de croissance annuel de 25 % Depuis le déut des années soxantedx nous sommes dans l ère des « Trentes piteuses » seon expression de Nicoas Baverez.
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Les facteurs de l a croissance
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• La conribution du fcteur travail à la croissance économique e voume de la producton dépend en partie du nomre de personnes dsponibes pour travailler 65
La croissance économique
et du temps de travail. Ains, es évoutons de a population actve en volume et de la duée du aval infuent su a coissance économque En France a popuation actve stagne du débu du sièce au lendemain de a Seconde Guerre mondale, autou de 20 mlions de pesonnes envron. Puis, apès la Seconde Guerre mondale, le rythme de cossance saccélère quelque peu e volume passan de 194 millons d acts en 946 à 285 millons aujoudhu. À nverse, on osee une tendance à la aisse de la duée du travai : diminuton de la durée hebdomadaire, alongements des congés payés prolongement des études basse de lâge de la retraite • La conrbion d cter capital à la crossance économqe : la cossance de la producton dépend égaement de lévoluion du stock de capta fxe équipements poductif). Ains, s la croissance de a population actve a été de 0 % de 960 à 202 celle du stock de capta a été mutpé par 1 0 Le stock de capia progresse gâce aux investissements successf éalsés pa les agents économques.
8 La prise en compte des sources de la crossance • es progès techniques et humains : orsque a croissance économque résue uniquement de augmentation des quanités de fcteu travail et capital on pae de coissance exensve Touefis, augmenaton de la production povient éga lement d'une meileure frmaton des hommes captal humain) et du progrès technque qui accoît la poductvité des fcteurs rappo entre e volume produt et a quantté de fceur utisée) dans les générations nouveles dnvesissement. Dans ce cas, on parle de croissance intensive. Ft vil Croissance de la populato actve
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Fur pit
Améioraton d veau de qualcaton de la mai-d'œuvre
Augmetatio du stok e captal fixe
Augmentaton de la rodcton
Moernsaton des équpemets
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Coin onoiqu
• Une mese de la contibtion des facters de podction à la crossance économique a été proposée pa Caé, Dubois et Manvaud ( 972 pour la pérode 95 1 969 Cete étude montre que a croissance fançaise sur a péiode, au tau de crossance annuel moyen de 5 %, ne résulte n dune augmentation de la populaton actve emplo dans es bances stagne ur a pérode), n dune vaaon de a durée du taval ele aisse e son efet est donc négati sur a coissance). Seuls e 66
La croissance écoomque
16
volume de captal, son raeunissement ains que la quaité du trava apparaissent comme des fcteurs explcatis de la crossance sur cete pérode En outre il rese une par 2 ponts de pourcentage) de la croissance qui nes pas explquée. Cete part est expiquée par e progrès technique exogène (Soow 195 6). • L'endogénésation des fcteurs de la crossance : à la sue des travaux de Paul Rmer (1 986) sur e rôe de a connassance echnologique de Robert Lucas ( 988) sur 'mporance de laccumulation de traail humain et a « compétence coective », et de Robert Baro ( 1996) sur es efets extees des dépenses publques d'nfastcures le rôe de ' É tat est enfn sougné d'un pont de vue théorique dans les perfrmances des natons en termes de croissance Ces héores dites de a crossance endogène reposen sur la prse en compte de cteurs qui étaient jusquelà consdérés comme exogènes à a coissance (nvestssement en capital human investissemen en capta public efet dexpérence organsaton du trava)
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La croissance fordste Sché ma de la croissance fordiste Meilere organsaion d travai
Modernsaton des éqipemens
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Hasse des saaires, baisse de a drée ravail
Pogrès technqe
Baisse es pix
Quaificaton e la main-d'œve
Hasse des profits
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asse pouvor d'acha es ménages
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Consommatio de asse
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Productio de masse
67
La croissance économique
La croissance frdiste caactérise a frte coissance économque quon connu es pays déveoppés apès a Seconde Guere mondiale Ele es ains quaifée ca elle fit rééence à Henr Fod qui, dès les années rene, accordaent à ses ouvriers des saaes pus éevés que chez les concurents (« Five dollars a day ») Ceci éa possble grâce aux mdales gains de poductivté réalisés par le trava à a chaîne. . mais aussi nécessaire pou retenr une maind'œuvre dont la âche était péne. Ce fsan, cette dsriuton de pouvo dachat ne manquat pas de revenir sous frme de demande d'automoes auprès des usnes Fod. Ce sont es économistes de l'écoe de a éguation R Boyer, J Mistral, M Agieta), en France, qu on ains explqué la crossance d aprèsguerre et son essoufement
Aglication Cosommatio et croissace écoomique.
Corrigé La croissace agit sr le volume de la cosommatio mais aussi sur sa structre, e raison de l'évolutio des goûts des cosommaters qi accompage la croissance mais assi e raison du progrès tecnique qui provoque semble-t-il n ralentissemet du cycle de vie des prodits Bie etendu, o pet avancer que la cosommatio est n moteur essetiel de la croissance écoomique. Cepedat, croissance et cosommatio pevent être déconectées lne de lautre à court terme Une forte corélatio etre coissance et co nsom mation à log terme 1 1 Le rytme de la croissance agit sur le ivea de la consommation lie entre croissace de la prodctio des reves et de la consommatio (loi de Say 803) loi psycologique fondamentale de Keynes (1 936)
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1 2 La cosommatio costitue n élément moter de la croissance principe de la demande effective de Keynes égalité offre globale demande globale Y + M C + I + G + X : C représete la part la pls importante =
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2. Une déconnexon p ossble entre la croissa nce et la consommation court erme
21 Les méages décidet de leur niveau de cosommation o e foction de la croissance courate, mais e foctio de la croissance passée analyse de Deseberry et Brown s ur leffet de cliet à la cosommation 22 Les ménages décidet de ler consommation no e fonction de la croissace corante mais e foctio de la croissance future idée du reve permanent de Friedman (1 957) ; hypothèse d cycle de vie de Ando et Modigliani 1 954) et Modigliani et Brumberg ( 1 963) ; anticipatios rationelles des ménages
68
Les cycles économiques
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Les férens types de cyces L'ieprétaton es cycles Cyces écoomiue s e cycles polt qes
Principes clés • La crissance écnmique crrespnd à l'augmentatin à lng terme de la prductin d'un pays il s agit dnc d'une tendance (trend). Cete tendance de lng te1e s accmpagne de de retuement, de cycles maqués par des phases de dépressin et de repise. Tdn
Production
Cycle
• Un cycle économque est un muvement pérdique de lactivié écnmque repéré par (prix, qui atee des phases dexpana varatin d'une grandeur sin de etuement de récessin, de dépression et de reprise.
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• L'expanson crespnd à une augmentatin de la prductin su cute péride le retournement crespnd à un ralentissement du ryhme de hausse de a prductin a récesson à une baisse de la prductn a dépession à une stagnatin de la prductin a reprise à une hausse nuvelle de a prductin
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Tmps
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� O Les différents types de cycles On peut dsinguer des cycles en fncton de eur duée de réasaton. � • Les cycles cous a conjoncure est rythmée par des cycles économiques consti-
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tués dune aernance de pases d' expanso et de récession dont a durée peut aer de 3 à 1 0 ans (cycles de Juglar e cycles de Ktchin). 69
Les cycles économiques
• Les cycles longs : 'observaion des uctuaions de lactivté économque su e long terme a permis de mere en évidence des mouvements réguliers d'expansion longue (de « phase A » du cyle et de dépession longue (dite « phase B » du cyce) d'une cinquantaine dannée au ota (cycles de Kondratief ; la crse des années trene coespond par exemple à une phase écoissante du mouvement et les Trene goreuses à a phase ascendane du mouvement suivant
0 L'interprétation des cycles • Lexplication des cyces de Ktchin : ces cycles eposen sur es comportements de stockage et de déstockage des entreprises Lorsqu'eles sont optmstes (antcpation d'une rte demande), elles poduisen trop et es stocks enent lorsque la demande n'est pas au rendezvous, condusant à une mondre production à a période suvane et donc à des déstockages orsqu' s'agit de répondre à a demande Ces cyces s'expiquent donc par a tendance excessve à l'optmisme en pérode d'expansion, au pessmsme en période de récession • L explication des cycles de Jugar : là encore, les anticipaons des entreprses jouent un rôe essentiel, non pas sur es comportements en matèe de stockage e de déstockage, mas en matière d'investissement L'excès d'optimisme en péiode d'expansion conduit à un suinvesissement pour étende les capacités de producion (e demande de capita qu s'adresse aux entreprises) et à une chue rtale de l'nvestissement lorsque e surinvestissemen es évéé (un e taux d'utlisaion des capacés de producton en résute)
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• L'explication des cycles de Kondratie : un cyce économique déute avec l'émergence d'une innovation majeue (es progrès du chemin de r et de a métallurge) qui se difse en grappes d'nnovatons à l'enseme de 'économe ('éectronque a par exemple conquis a constrcon mécanque comme e montre le secteur auomobile). La phase A de dsion de 'innovation s'accompagne d'un processus de destrucion créatrice en vertu duquel es nouveaux produits marchés et pocessus de poduction remplacent les ancens À cee phase de 2 5 ans succède une phase de du rée équivaente marquée par l'épuisemen e 'exploaion de l'nnovaton majeue et l'appariton d'une nouvee qui marque le début du cyce suivant • Des cyces sectoies peuvent aussi avoir es eets denaînement mportans sur le este de 'actvité économque : c'est le cas du cycle de ' mmoie qu se caractérise par un emallement des prix qui pousse à de nouvees constrcions isant croîe l'oe de manère démesurée par apport à a demande, appeant une correc tion pa la asse des prix, jusqu'à ce que celeci atteigne un pont bas suscepe d' ntéresser à nouveau les nvestsseurs ec • Des cycles sasonniers ouven leu orgne dans les vaaons des conditons météorologques, esqueles agssen dans 'agricutue ou e ourisme pa exemple. Cea perme également de dstnguer es causes exogènes des crses (météo peu vo 70
7
Les cycles économiques
rae pa eempe pour des pays dont a producon es esseneemen agricole) des causes endogènes à l'actvté économique cesàdire ées au compotement même des aceurs économiques (e cas des cyces e Juglar e de Kichn par exempe)
8 Cycles économiques et cycles poltiques
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Des aueurs comme James Buchanan e Gordon Tuock, de 'Ecole du pubic Choce, consdèren que es hommes poiques son des êres aonnels comme on le suppose de nmpote quel êre human en théoe économique. En ce sens is rechechen ou jours a maimisaion de leur satscon personnee Ben enendu, cee sasfcion personnele passe par a maximisation de la saisfcion des électeurs puisque es éus souhaen êre reconduis par e vote dans leurs fncons. Cependan devan la méconnassance des dossies économques don fn preuve les éeceus, es enan pour les éus de praiquer des poltiques économques de relance de acvté économque juste avan les électons. En efe les efets posis sur 'empo se fn essen en avan es élections, alors que es efes négats sur les fnances puques n 'apparassan qu après Apès éecion, jusement, « éta de gâce » don bénéfcie élu ui perme ouours de prendre des mesues de sablisaion de acvité pour redresser es nances pulques Aussi, oujours selon les enants de cete thèse, on pouat obserer une corréation ene es cycles économiques e es cycles poltques coéaon seon aquele es périodes davan éecon se caacériseaen par des aux de crossance pus élevés. Les édes d Albero Alesna 988) on toues montré que s eecivement le aux de crossance es plus élevé dans a deière année du manda dun présdent amércain a diférence davec e tau de crossance de la première année du manda est assez fle. Enn on comprend aisémen que les cyces économiques soien en gande pare oenés par es actons de poiques économiues, esqueles on justemen pour vocaion d être « conacycques » Les potiques de « stop and go » de ladminisraion btannique dans es années 1960 lusen assez ien cea : orsque l'acivé économique es rop fre, e risque de provoquer de l'nfaion, le gouveemen praque une polique de sabilisaion qu consise à fener lexpansion de a demande par des polques monétaes e budgéaires resricives (« stop »). Il en résue au out de quelque emps, un raenssemen de la producion qui risque de céer du chômage suppémentae que l on cherche aors à combare en menan des poiques monétaes e budgéaires expansionnises (« go »).
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71
Les cycles cycles économiques économiq ues
Application e mécanisme des cycles conjoncturels.
Corrigé Il s'agit ici de présenter les ecaîements logiqes qui codiset aux différetes étapes d cycle cyc le : expansion retorement, retorement, récession récession dépressio, reprise
Schém a d'u n cycle cycle Production
Rornmnt
Temps
• L'expanson : les les etreprises etreprises empruntet ivestis ivestissent sent embacent le cômage dimin ue.
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• Le retounement : des hasses hasses de salares q risquent de peser su r les profts profts n e pls grande prudece des banques face ax excès de investssement, une hasse des taux ditérêt des tensions tension s iflationistes. • La récessi récession on ralentissement de a cosommatio et de investissement faillites detreprises et aggravation aggravation d cômage. cô mage. • La dépressio lassaiissement de la situation des entreprises sacève les moins performantes ont disparu ; les salaires stagnet • La reprse lallégement des carges salariales permet rétablissement des profits qi autorise de nouveax ivestissemets A total, on constate que les cycles de cojoncture sot en grade partie liés ax évolutios de l'investissement
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La monnaie D
Les fontons e monni e Les formes de l monnie
I
a masse monée Monque, ca res de pement e monaie életoniqe
Principes clés • L éco économ nomie ie contempor contemporain ainee est mon monéétair tairee es opérations de production production de consommaion,, maion d épargne ne se pas sans cet instrment u est la monnaie. u monnaie . • Au dépat simpe marchandise susamment universelle pour être acceptée en paiemen paiemen term médiaire dans les a a aujourd'hui un rô rôl e ui dépasse arg argem emeent celui i nter éch éc hanges ges elle est aussi une nité de compte et un i nstrumen de réserve de val val er atéri ria ai isée sée.. Aujourd • La monnaie monn aie a changé chan gé de 1e 1e elle s est progresivemen progresivemen d ématé Aujourd hui la scrriptur ura ale , cesàdire immaérielle. majeur maj euree parie de a monnaie est sc immaérielle . Pour es échanges échanges moye yen ns de paement sont apparu, de nouveaux mo apparu, dont le s plus récents sont i nfm nfmati atissé s • La notion de masse monétaire évoque la comptabilisaion de toutes es unités monétaires monétaires Son périmètre dépend des défnitions retenues etenues Cerains placements p lacements ont en e ee e rendu rendu plus foue a fontière entre les actifs monétaires et es e s autres autres
• Depuis le i er janvier 1999 d opérations 1999 ' ero a remplacé le anc pour un cerain nombre d monétaires Le basculement défniti sest prodit en 2002 avec introduction des pièces e bil lets en eu euros ros..
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Less fonctions Le fonctions de la m onn ai aie e
• La monnaie mon naie favorise les échanges : a fonctin première de a mnnaie est de servr 'intermédiaire dans les échanges Ee disscie e trc en deux pératns dsictes : archadise ctre nae e nnae ctre archandse Ee per§ met ais déviter les incnvénents iés au rc, ntamment le rsque de blcage de t . léchange fute de cntractant et es cûts dattente et de stckage Cependant a . ·E aie dépasse suvent suvent ce rôe d ite iterméd rmédare are pur deve deverr b bjj et êe de cer " tais échages. Par a dsributn des reveus, lépargne, es paceets, les ar chés de captaux a mnnae crcule et eraîne de nuveles pérains. ,
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• La monnaie améliore la mesure de la valeur : a aie est unité de mesure 1 de la valeur. Les prx st exprés e nae, qui est léquivaet unverse, e . ; numéra num érare re c estàdire e bien qui peet peet de « nmb nmbrer rer » les autres autres biens biens La foc� 1 ti duté de cpte de a aie pere d'abander e systèe cpexe des prx reats e dc de simper l'format 8
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73
La monnaie
• La monna monnaie ie peut sevir sevir de de réseve réseve de valeu : de par sa fncton dinemédae dans les échanges, a monnaie sert de éserve de pouvoir d'achat. En consevant de la monnae monnae dans dans leur patrimone, es agent économques en fn un « acti ». E Eee se caactérise alors par sa liquidité : cest lacti e pus dsponibe, sans cot et sans déa. La détenon d'act nanciers par des agents économiques permet de sasre e besoin de fnancement des autes. Les insons nancères gèrent a coecte de lépargne et sa transfrmaion seulementt fnc • Pour les classiques et les néoclassiques la déenton de monnaie est seulemen tion du montant des transactions envisagées. Pour Keynes, au contraire, a a monnae peut être désrée pour eemême. Tois mois peuvent, seon ui, expliquer que es agens économques épouven une préféence pou a liquidité : es transactions, la précauion et la spéculaion. Pour Keynes, le taux d'intérê est une variabe déterminante dans l'arrage entre es actis monétaires et les aures. • Audelà des fnctions économques de a monnaie, on ui reconnat égalemen une ncon sociae de canalsaton de la violence. En substtuant les échanges mar chands au au piage piag e et au vol, elle perme perme de me es volences vole nces physiques en concentran les efrs des indvidus vers ver s la echerhe de monnaie puôt que ves l' appr approopaon pa on des iens d aur.
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Les formes de de la mon m onna naie ie
• L a dématérialisa dématérialisation tion de la monnaie appaaît dans ses rmes successves : mon naesmachandses, métaux préceux, bllets, pièces, monnaie scpurale.
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• Les premères monnaies, des monnaies-machandises (é (éa al, l, coqula coqulages ges,, thé . . . ) avaien une utité e une valeur ntnsèque indépendantes de eur rôe monétare Les méaux précieux, naltéraes, dvisbles e rares, sont dabord, sous er rme pesée, une me me de monna monnaie iemarch marchaandse (joux, (joux, vassee vasse e . . . ). Frappés du sceau de pièces ces et lingots lingots d' or et d'argent d 'argent devennent une l'auorié, piè une monnae à par entère • Dès e Moyen Âge, pour me e coû et les rsques lés au transport dor et dargent, es marcands achèent et venden par inscrpton sur des compes Cest scripturae, ae, une monnaie mmatéele sant ntervenir es le déut de a monnae scriptur « anq anquers uers », qui reçovent reçovent es dépôs dépôs de monnaie monnaie matér matérele, ele, es nsciven sur des compes et metent des moyens de paiemet (viremens, tates, puis chèques) à a dspostio dspo stion n des titulaires de ces compes . • Avec es ceicats de dépôt dor apparat la monnaie ducaire asée sur a conance vsàvis de lémeter pusque e moyen de paiement est en papier. Avec la constitution des banques centrales, s deviendront es bilets de banque et ni ni-ront par deveni nconveies • Aujoudhui la monnaie monnai e est essenel essenelement ement scriptura scripturale le : les dépôs à vue vue dans es banques repésenent l'essentiel des moyens de paiement. Les monnaies ducae (blets) et divsionnare (pièces) subssent our es paements de ible montant. 74
La monnaie
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• Les moyens de paiemen en monnaie scrpurale son nomreux Le chèque conna deps queques années n séreux ec comme mode de paemen. Les anques enen de u susuer des nsrmens moins coûeux en raemen cares, vemens, ec. Les moyens de paiemen s' auomaisen e se démaérialsen au pof de raiemens nrmaques
8 La masse monétai re • Délimitaion de la masse monéaire : a masse monéae egrope ensemble des mes de monnaie. Ee inclu donc les moyens de paiement pièces, ies, dépôs à ve, permean de rége les dees mmédaemen. Cee premère dénion es asée e objecive Mas la masse monéaire inc auss es acfs iquides, qi réponden à a ncion de éserve de valeu de a monnaie. La démaion es alos ps dcile an es devene oe a onièe enre es acis liqides e les acis nancies. • Depus nrodcion de ero e la mise en pace de a anqe cenrale eropéenne la Banqe de Fance suveille a conruon de a Fance ax évouons de rox gands agrégas M M2 M3 M =
+ =
640
Dépôts à tere e compes su r lvrets M2
1 09
Ttres de céances égociables M3
769 352 1 761
Souce Banque de Face (chfes de ovembre 2014 e mliads d'eos).
• L'évouion de a masse monéaire à ong erme i apparaîre ne monée des acs monéares a dérmen des mes pus lqudes. Les innovaons monéares des années qarevng on joé u rôe déerminan dans cee évolion À pls cour eme, la masse monéae varie en con de 'acivié économque. La eaion es dobe sens : des ransacions imporanes nécessien ne ps grande qané de monnaie, une monnaie aondane perme un monan de ransacion plus imporan.
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Monétque, cartes de paiement et monnaie électronique " f 1 � 0 i ; Q @
• Le eme monétiqe désigne lensemble des moyens élecroniqes e nfrmaques mis en œuvre dans es relaions monéaires Il désgne à a s nmasaon des ransacions (vemens, prélèvemens) mais assi le développemen des moyens de paemen nfrmaqes sos rme de cartes 75
La monnaie
• L' utisaton des cartes de paiemen est un moyen de plus en plus utisé. l pemet dautomatser les paiements aux commerçats de diérer le débt de supprimer e traitement de supports papie. Mas il ne s'agi pas d'une nouvelle frme de monnaie puisque e siège de a monnae reste e compte titulaire. C 'es donc simpement un moyen de paemen électronique en monnaie scripturae • Le pojet de poremonnae électronique ne eève pas de la même logique I s agit de cares à puces pépayées pouvan être utisées aupès dun grad nombre de pestataires (à la dérence des cartes tééphoniques). Dans ce cas, 'ecours socké en mémoire se dstngue de a monnae scrptuae et de a monnae fducae. On poura alos à juste tre parer de monnae éectronique.
Comment explique r l'évol uton des différents agrégats monéares ?
Corrigé • L'évolutio des différets agrégats s'explique por différentes raisons parmi lesqelles o pet citer les mesures fiscales qui pevent favoriser placemet par rapport à autre les innovations fiancières et moétaires doat aissance à des titres plus attractifs o bie ecore létat des marchés fianciers (évoltio favorable ou défavorable) qi stimlera o u freinera des placemets su r le long terme Ainsi, e 1 998, lagrégat moétaire M3 a progressé de 27 % d fait de lattractivité plus fote des titres à cort terme émis par les istitutions fiacières par rapport au placement das des livrets (M2 )
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• D'ue façon plus géérale a cors des vingt dernières années, o observe sos lifluence des inovatios monétaires une transformation de la strcture de la masse monétaire au profit des actifs les moins liqu ides Jus quen 993 la croissace de M2 et M3 parmi lensemble des agrégats est la plus imp otate E revanche, à partir de 993 n certain ombre de mesures fiscales mois favorables ax titres sr le cort terme, provoquet accroissement de M1 et de léparge sur livret (M2) • I l e fat pas no pls négliger le rôle joé par la cojoncture écoomique . Ai si M3 atil con e phase de contractio au cours de l'anée 2009 qui sexplique par le contexte de crise, pour eregistrer redémarrage lanée sivante redémarrage qe lon peut attriber aux espoirs de reprise.
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La création monétaire Le mécanime e a céaion monétare Le ace e la céation monéaie
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es mies de a réaion monétare Lquidé ban caie et politique monéare
Principes clés • La création de monnaie se fit à travers toutes les opérations qui contrbuent à 'augmentation de la masse monétaire en circulation Connassant la composition essentiellement scriptrale de cette masse monétaire i apparaît que la création monétaire repose sur des écritures en comptes et fit intervenir les banques a fbrication de bilets n' étant quun de la création monétaire. aspect • La création de a pour la distribution de crédits par les banques qui peuvent littéralement « multiplier la monnaie » Mais dautres agents fnanciers peuvent en de même • La banque centrale joue un rôle déteinant dans le processus de création monétaire Elle y participe en créant la monnaie centrale, et elle le contrôle, en limitant les émissions de Depuis 1999 et l 'entrée en vigueur de l 'euro, c'est la Banque centrale européenne (BC) qui contrôle l'émission monétaire dans es douze pays conceés L'euro est devenu la seule monnaie centrale dans ces pays .
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Le méca nisme de la création monétai re
• Le principe de la création de monnaie : consiste e a mise à disposito des agets économiques de moyens de paiements otaement nouveaux Seus es agens fnanciers habilés à gére es moyens de paiement sciptraux, peuven réalser cete opéraion. I eur suft dinscre ue some sur e compe d'u aget on fnancie por créer ue monnaie scrpturae suppémeae Cete nscrpton se it en contreparie d'une créance, cesàdire en échange dune promesse de remboursement uéeur. • La créaton de monnae par les agens fnancies consste donc à transrmer des créances en moyens de paiement. À échéance de ces créances, i y a desuctio f monnie À tout moment, la masse monétaire est donc consttuée de la dférence ente a monae créée et la monaie déüte
Masse monétaire
Exnction des créances
Transformaion de créances en moyens de paiemen
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La créaion monétaie
• Les contreparties de la masse monétaire ce son les créances en contreparte desquelles a monnae es émse Les créds à l économie, accodés par es banques aux paiculers et aux enreprses représenent pus de 80 % des conreparties Les créances sur le Tésor, deuxième conepaie varent en fncton des chox nancies du budget de ' É ta. Les céances su extéieu, sode des écanges avec e rese du monde sont une conrepartie positve ou négative (destructon monétae) de a masse monétare • La monnaie centrale : a banque cen Masse monétaire trale transfrme égaement certanes Monnaie scripturale émise créances des banques et du Trésor par les banques en moyens de paieent : bilets de Pièces banqe et comptes courants à la bane centrale des agents fnanBillets en circulation cies et du Trésor. Cette onnae, a Billets e caisse das les anues monnaie centrale ne ft que partellement paie de a masse monéare Comptes couras des anes et d Trésor à a banqe cerale puisque n es sommes nscrites aux compes des banques et du Trésor à a Masse centrale banque centrae n es bles en caisse dans es banques ne repésenent de la monnaie en circuaon. La monnaie cenae es pourant hiérarchiqement spériere. Ele conditonne la quantité de monnae scpturale créée pa les banques
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Les acteurs de la création mo nétai re
• La création de monnaie scripturale par les banqes : orsquune banque accorde un crédit à son clien et verse a some su son compte, ele augente à a is 'acti (créance sur le cent) et le passi (compte du cient) de son blan. Ee crée donc de a monaie ex nihilo. En revanche, on ne peut pas parler de créaion monétae losque la banque prête des ressouces quelle a colectées auparavant • La banque centrale ne cée paadoxaleent quassez peu de onnaie. Disposant du monopole de l'émission des billets, ele les met à la dspostion des banques contre de a monnae centrale (compte couant des banques) en fncton des besoins de leus clents, conribuan ansi à a asse onétae Mas on sait que les biets ne epésentent quune fibe partie de a masse monéare en c rculation La banque centrale crée de la monnae quand ee accode des avances a Trésor En fnançant ains l É tat, qui uilise cee monnae pour payer les nctionnaes, égler ses dépenses, en a metant donc à a dispositon des agents non fnanciers, a banque centrale augmente a masse monétaire en c culation Par aieurs, a banque cenae cée de a monnae à tavers es achats de devises étrangères aux banques et aux paculiers : ee ransfme une créance su extérieu en moyen de paemen. 78
La création monétaire
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• Le ôe du Téso dans a céaion monétaie est essentelement un rôe d' orientation En efet c est lu ui cost a part des esoins de l' État ui sera fnancée par créaton monétare Dans ce cas i f appe à a anque centae ou aux anques. Par contre, orsu'i vend des ogatons (ons du ésor) aux agents non fnancers, il ne crée pas de monnae pusuau contae il transfme des moyens de paement en créances. En gérant e crcuit des comptes chèques postaux e Tésor es amené à égler certaines dépenses de l É tat pa nscpton sur ces compes, et à céer ansi de a monnaie scpturale
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Les limites de la création monétai re
• Les limies de la demande de a monnaie : la demande de créds aux anques pncipae source de création monéae n'est pas oujours crossane Deux cteus au moins peuvent contue à sa réduction : a fiesse de 'activité économique et la prééence des agens e des entrepses en partculier pour des fnancemens non monéaies. En outre, les créances sur le Trésor e sur l' extéreur uctuent en fnction du défcit udgéare e du solde de la baance des paements • La imitaion de 'oe de cédits a les banqes pusieus phénomènes limitent les banues dans eur création monétaire. Eles dovent tout d aord êre en mesure de procue à eur clenèe es bies qu'ee demande Eles doivent ensue conserver su leu compe courant à la banue cenae des éseves obigatoies non émunérées Elles doivent enfn fire fce au èglement des comensations intebancaies ssues des paements des cents des diférentes banues Les anues sont donc contranes à une certaine iquidé, c'estàde à dsposer d une uanté sufsante de monnaie centrale
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• Le incie du mutiicateu de crédit rele les crédits que les anques peuvent accorder à a quanté de monnaie cenrale dont eles dsposent Ainsi, augmentaton de la masse monétaire seat un multpe de l'augmenaion de a monnae centae multpe dautan moins gand ue e aux de réseres oigatoires e es demandes de biles son éevés Ce pincie est aujoudhui contesé dans son pouvor explcai des mécanismes de créaton monéaire ant e efnancement par a banue centrale est auourd'hu une conséquence de 'émission de crédis et non lnverse
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Liquidité bancaire et politique monétaire
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� • La conaine de iqudité bancaie lmte a créaon de monnae scriptuae En efe émsson de cédits par une anue ne se traduit pas intégralemen pa des 8 dépôts dans la anque des « ftes » se produisent dont e règement ne peut se fe f u'en monnaie centae. u
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• La demande de biets constitue une pemière e Ee correspond aujourd'hui à environ 20 % des dépôts et dépend esseniellement des habitudes des entepises 79
La création monétaie
et des particues en maièe de paemen. Les banques tentent en permanence de réduire e taux de paement en liqude au prof de paements en monnaie scriprale. En pncipe les paiemens inerbancaires sont proches de léquire. En eet, es paements eectués e eçus par une anque dépendent de 'étendue de sa clienèe et sont proches lun de laue. • Ces ites ndépendantes de la politque monétaire obligent es banques à dsposer de monnaie cenae pou émere des cédits. Lntervention de anque centrale est doue : ele peut accroître e eson de monnaie centrale et ele nuence e coût dobenton de a monnae centrale. • Dans le cadre de la politique monétae, a anque centrale xe e taux des réserves obligaoies (aujourd'u très édue) et inteent sur le marché monétaire pour vorise ou restende le refnancemen des banques en agssant su e au d ntérêt du renancement. Elle conrôe eu iquidité donc eurs posstés de création monéae.
Application Dans quelle mesre la banque centrae lim ite-elle la création monétaire ?
Corrigé • Nous l'avons v la baqe centrale a le monopole de lémission des billets De ce fait les baques devrot se forir après d'elle por pouvoir faire face à la demade de leurs clients Il e va de même por les devises achetées après de l a baqe centrale. • Par ailleurs, les dettes et les créances qe les banqes détienent entre elles ferot lobjet d'e compesatio Cette compesatio seffectue sos forme de viremets dans les comptes courats des banqes à la banqe centrale " 0 c : l . N @ c O ·; > a 0 u
• On voit alors apparaître ne forme de monaie, la monaie cetrale composée des billets et des avoirs des baques dans lers comptes courats à la banque cetrale. Etre la masse monétaire et la monaie cetrale il existe lien direct pisqe les billets appartieet ax deux formes de moaie • Cepedat l' alimetatio des baqes en mon naie centrale va ler permettre daccorder des crédits pls facilement et donc de créer de la monaie Ce mécaisme est con sos l e om de multiplicateur de crédit, exprimant ainsi, l'idée que lagmetation de la masse monétaire est mltiple de laugmetation de la monaie cetrale Mais la banque cetrale limite leffet mltiplicateur et donc la création moétaire en i mposat ax banques des réserves obligatoires, dépôts non rémuérés laissés par caqe banque sur so compte corant. • Les opérations de refinancemet e se dérolet pas iqement etre la baqe centrale et les baques. Ces dernières pevet séchager leurs excédents et leurs déficits de trésorerie sur le marcé monétaire et pls précisémet su r le marcé interbacaire. La baque centrale est pas absete de ce marché où séchange de la moaie centrale et ces iterventions consistent alors à injecter ou à retirer des liqidités.
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Le fnancement de l'économie
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Évoton d fnancement de l'économ e e désntermédaon n ancère Le fnancement par es ma rcés de capitax
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e fn ancemen n di ec par les cédt s es muaons des marchés nan cer s
Principes clés • Dans 'exercice de eur es agents économiues ont des besoins de fnancements (achats aux fuisseurs, investissements, consmmation . et des ressources nancières (prodit des ventes, revens épargne antéiere ) . En e sode des besoins et des ressources on constate ue certains agents ont un besoin net de fnancement aors ue datres dégagent ne capacité de fnancement _
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• Les circuits de nancement de l'économie pemettent de satisfire es besoins de fnan cement des agents économiques grâce ax capactés de fnancement et à la création monétaire : Ages
Finance dircte
Agets à capacité de financee
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Marchés de apitaux Capacité de financement Besoins de financeent
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Cratio moaie
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lntermédiation fnancière
Financement mnétaire
bien sûr à ces circuits puisu'eles créent 'essentie de a mon • Les banques naie nouvee et gèrent une partie de l'épargne existante, mais ees nen détiennent pas e monopoe. Dune part dautres institutions fnacières joent comme ees un rôle intermédiation. Et dautre pa es agents défcitaires pevent émettre directement à destina fnanciers seront vendus sur es marchés de tion des agents excédentaires des capitaux. • Le inancement monétaire corespond à a création monétaire et e fnancement non es capacités de nancement existantes La fnance directe se fit par monétaire émissi on de titres sr es marchés de capitaux et intermédi ation fnancière fit intevef nancièes es banques et es atres
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20 Évolution du fna ncement de l'économe et désintermédiation Le fnancement de l'économie
fnancièe • Le rôle du système nancer a agemen évoé en France deps le débt des années qatrevngtdx Auparavant, es enteprises avaent strcrellement un beson net de fnancemen alos que les ménages dégageaent des ressources et que la sitaion fnancière de l État éa proche de éqre. La situaon acee est sensiblemen éognée de ce modèle. Aujourdhu, es socétés dégagent ne capacié de fnancemen sgncatve aors que es adminsraions puques épouvent un f besoin de fnancement.
Endetteme en pourcentage du PI B (au 30. 06.2014) Méages
550 %
Admstraos publques
9,1 %
Sociéés on fnancères
6,2 %
Baque de Frace, 1 9 novembre 014.
• L' évoluion du rôe de s intermédiaires nanciers dans la concepton tadtionnee des circts de fnancement, la nance diece sefectue su es marchés de capitaux et la nance indirecte par inemédae des banqes. Si on adope cete vson, économe fançase a connu, a cos des années quatevingt n vase mouvement de désintermédiation nancièe, les marchés de capitaux prenant ne pace de pus en pus importane dans e nancement de 'économe
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• La no uvelle intermédiation nancière : lévoluion des fnancements montre quil ft éviser la conception raditonnelle de lintemédaion. En efet psies phénomènes ont conduit les intemédiaires à avor un ôe de plus en ps mpoant sr les marchés de capaux Les banqes détennent a majoité des OPCVM (organsmes de placement coectis en vales mobilières), cestàde des organismes permettant daccéde colectivemen ax machés des capitaux pa lachat de parts, dont le poids a considéablement agmenté a cors des années quatrevingt Les banqes émetten des tres sr es marchés de capax (marché monétaire en paricer), ees prennent des partcpations dans le capita des entrepses Por toues ces raisons, il est de ps en ps dce dopposer e fnancemen par es anques et la fnance drecte
O Le fnancement pa les machés de captaux • L'organisaon du nancement par le marché : trouver un nancement sr es marchés consiste à vendre des tires fnancers à des pesonnes dsposant de capacités de fnancement. Dférens machés de capax permetten lotention de dérents types de nancements seon a natue d itre, sa durée, son monant Il t 82
Le fnancement de l'économie
2Q
dsinguer le marché monétaire, où s'échangen des actis monétaires, c'estàde des tites de créance à court et moyen terme et e marché fnancier où crculen es tites à ong eme. • Le marché monétare : l es constitué depuis 1985 de deux compartiments D'une part, le marché inerbancare, réseé aux nsitutions fnancières pour e efnancemen la banque centrale y efnance les banques en penant eurs céances en penson ou sur appel d'oe. D'autre pat, e maché des titres cours (marché des tites de céance négocables à cou terme), ouverts aux agents non fnanciers : es sociétés peuvent y émettre des iets de ésoree le Tésor publc des ons du Tésor négociabes, es anques des certifcats de dépôt. Malgré ouverture, es inst tions nancières constituent es acteurs es pus acts du marché des itres cous et elle a surtout perms aux anques de se renancer par appe à de nouveaux prêteus (sociétés d assurance, caisses de etaie, OPCVM . . .) et à l' État de se pocuer des sources de nancemen suppémenaes. • Le marché fnancer permet l'émsson de ttres à long terme (acions et obligations) mas aussi eur vente Ceans itres sont proposés au pulc le maché nance est aors désigné sous le teme de Bourse. Le marché fnancer assure es nancemens à long teme Deux grands types de nancement peuvent y être otenus des capaux propes lorsquil s'ag actions, des capaux empntés osqu'i s agit obigaions La caracérstque du marché fnancer est de permete la revente de ces valeurs mobilière sur un marché secondaire. Maché primare et marché secondare sont és car la réussite des émssons dépend largement des possiblités de reventes des titres. Au cours des années quatrevngt, e marché nancer a prs une grande mpoance dans e nancemen de l'économe fançaise grâce à la déréglemenaon et à 'appariton de nouvees rmes de tte (itres partcpatis, olgations convertes actons à ons de souscpton . . .)
0 Le fnancement in di rect par les crédits " 0 c : l . N
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• Le rôe du crédi : orsque es anques accordent des créds, eles pemetten aux agens économiques de fnance des actvtés de producon de consommaton dnvestssement. Mais les banques peuvent auss ecevoir des dépôts cestàdre des ressouces fnancières inemployées intermédiation des étalssements de crédts dans e nancement de l'économie permet dajuster les capacés de nancement aux besons En efet, les nermédares peuvent tansrmer un grand nomre de pacement de cou terme en un seul prê à long terme. • L'organisaton du crédit en France : les banques en sont les pincpaux oganes Eles sont seules haliées à recevo es dépôts, donc à créer de a monnae nouvee Mas daues éassemens dstriuen du crédt sans ecevoir de dépôts : les sociétés fnancèes e es institutions fnancières spécaisées, don l' actvté est miée à cerans types de nancemens La pupar son d' aileus des fiales de anques 83
Le fnancement de l'économie •
L'évoluion du fnancement pa crédi : es créds fnancen aujourdhui à part sensiblemen égale es sociétés e les ménages, à la fis pour eus esoins de court terme (tésoere) et de long terme (nvessements haat). Les étaissements de crédit indexen de pus en pus e taux dinérêt des crédts quils accordent sur es taux d'intérê du marché monétae. En eet, les banques « achètent » e pus souvent su ce marché argent quees prêten. On consate néanmons des écarts de taux en fnction de échéance et en fncton de lemprunteu. Le monant du cédit dsriué dépend de nombeux cteus : situaion économique, poitique de nancements des entreprses et de ' Éa, taux d' investissement, tésoree des ménages . . .
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Les m utations des ma rchés fn ancers
Le marché fnancier na pus aujourdhui dexstence physque les cotatons se fnt dorénavant sur des paefrmes électroniques. Ce nouveau mode de nctonnement permet des approchements entre diérentes ouses neaionales. Ansi en septemre 2000, les ourses de Paris, de Bruxees et dAmsterdam ont fsionné pour donner nassance à un nouveau groupe, Euronext, auque se sont ontes les ourses de Porto e de Lisbonne. De cette manère, un émeteur de tites peut chosr de sintoduire sur lune des paces fnancières mas en achant que ses tres seront négociabes par n'mporte que ntermédare sur l'une des ouses appartenan au groupe. Ces mouvements ne se lmiten pas à lespae européen. En 2007, un accord ente Euonext et e NYSE (New Yok Stock Exchange) es fnasé le nouveau groupe se poant acquéeur du LIFFE (London nteaional Financial Futues and options Exchange) en 2002 Toutes, en 2013, NYSE Euonext est à son tour asoé par ICE (Inteatona Exchange). La gloalsation fnancère passe donc par une concentration des paces boursièes.
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Le fnancement de l'économie
2Q
Application En quoi les marchés financers peuvent-ils imposer des contrantes aux décideurs éco nomiques ?
Corrigé La plpart des marcés de capitax d mode fonctionet aujourd'ui libremet Des fonds pevent être placés dans importe quel marcé monétaire ou fiacier revedus le lendemain por être placés das autre pays. Cela a entraîé une forte accélératio des mouvemets iternatioax de capitax Limportance de ces movements impose aux goveremets économiques d im portates cotraites de politique économique. • Les mouvements interationaux de capitaux ifluecet la valer des monaies. Lorsq'u motant importat de capitax affle vers marché la valeur de la monaie natioale agmente car elle est très demandée. À linverse qad les capitaux fiet pays le taux de cage de la monnaie dimie es marchés de capitaux fot doc peser sr les goverants écoomiqes e cotrainte liée à la valer de la monaie : il fat maitenir des tax d'intérêt élevés pour attirer les capitaux • Cette contraite e serait pas trop forte si lécoomie povait se passer des capitaux étragers Ce n'est pas forcément le cas Ainsi, en Frace ue part importate de la dette publiqe (sos forme de bos d résor) est déteue par des ivestisseurs étrangers Ces investissers e fiancet État que si le risque est acceptable et il e lest plus si la valeur de le uro est meacée Ces investisseurs demadet alors e rémuéraion encore meill ere des bons d Trésor, ce qu i pèse sr le budget de l État.
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La balance des paiements e compte de s ransactos courantes e compte de capal Le cope fnancie r
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Prncipes clés pour compaer ampeur des Les nations comptabilisent les échanges avec fux dentrée à ce1le des fux de sortie . Pour cela elles élaboren un document comptable conrme aux recommandations de l 'ONU, la balance des paiements, enregistre les échanges de biens de serices et de capitaux a cours d'une période donnée (le trimesre l'année) En France, ce document est éabli par la Banque de France • a balance des paements suit le principe de la comptabilité en double une même opération est comptabilisée deux fis : e ant que ux réel et en tant que fux monétaire conrepatie exacte de ce même fux rée ar exempl e une ente de marchandises à l 'étranger pour une somme de 000 euros est enregistrée d'un côté de a balance en tan u'exportaion (sorie de marchandises - ux rée et de autre côté de a baance en ant u'augmentation des résees (enrée de - fux monéaie) D ès lors on comprend u'une balance des paiements es nécessairement éuilibrée.
La baace des paiemets se dvise e comptes : Copte des trasactios courates, Compte de capital, Compte fancer.
Présentation simp lfée de la bala nce des paements Sode des flx monétaies
Solde des flux réels 0 c 1 ,
Compte des asactions couraes
Compe de captal
Flux
fn anciers
0 N
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+
=
86
Eres et omissios
Solde de la balance des paiements
Avoirs de éserves
La balance des paiements
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0 Le compte des transactions courantes • Les échanges de biens : s sont composés de ensembe des exportatons et m portatons de marcandises de l'avalement, et du négoce nternatona, qui ont été enregstés au cours dune période de réérence (mois trimeste année), ene léconomie natonae et extérieu. La dféence entre les seules exportatons et importations de marchandses permet d'obten e solde du commece exérieu. Les exporaions sont souvent comptaisées à une vaeur FAB (Fanco A Bod) cestàdire à la valeur du produ à sa sore de l 'usne maorée des coûts de transpor jusqu'à a fontère du pays expoateur. Les mporaions sont en général compailisées CA (Coût Assurance Fret comps) c'estàde à a vaeur FAB maorée des fais de ranspor et dassurance à a fontèe du pays imporaeur Pour éviter de compailser des servces (transpors assurances) avec es marchandses, on préèe pocéder à des enregistrements de type F AB/FAB • Les échanges de sevces : auss appeés « nvisibes », is conceent es fux déchanges avec lexéreur dont à l'inverse des machandises on ne perçot pas e passage à a fontère. La dférence entre es seues exportatons et importations de seices permet d' otenr le solde de la baance des services. Lensemble des invisibes qui procurent un gain de devises son assimilés à des exportatons aors que les invsles qu nécessitent des devses sont consdérés comme des imporations.
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• Les revenus vesés ou reçus de nonrésidens : s comportent, tout daod des « Revenus primaires » esquels regoupen les evenus des saarés et es revenus des investissements (drects et de porefuie) ; puis des « Revenus secondaes » en dsinguant ceux des « admnstatons pubiques » (pestations sociales transrts courants tansfrs vers es nstiutions de UE, fais de fnctionnemen des nstutions européennes) et ceux des « aures secteurs » (envos de fnds des travaeurs) Ces revenus secondaires sont des transfrts uniatéraux qui n on aucune contrepar tie comme les dons au poft de résdens dautres pays. Dans ce cas, un fux monétaire es enregstré. Pou respecer le prncipe de la parte double un enregistrement en contrepaie se ft à ade du poste « Revenus secondaires ». "
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• Le solde des ransactons couanes : le compe des tansactions couranes enegsre ensemble des fux de iens de servces et de revenus ains que les « Aures bens e services ». La part des fux de transacions courantes dans e total des fux de a Baance des paiements a considéabemen dmnué au cours des dix deières années comme lustre à nverse e pods très imporan acqus pa les fux fnances Cependant, les ransacons couantes constuent un ndcateur de pefr mance de l'économe Un pays dont e solde est excédentaire produ pus qu'l ne consomme et n nvest La rason peut en être une fre demande en provenance de lexéreur du f dune fre compétivté prix e ou quaé. En oute, es devises dégagées grâce à lexcéden peuvent être investes à 'étranger et ur ains des sources de revenus complémentares. 87
La balance des paiements
• Évoution du compe des ransacons courantes : 2012
203
Compe des transactions courantes
- 318
- 30 3
(en % d PIB)
,
,4
,6
2,
En mliards d'euros
Biens
.2
Services
27
8,3
3
Revens primaires
0
39,2
4
Revens secondaires
- 26
- 53
0 Le compte de captal • Les transferts en capital ces transfrts résultent de la crise de la dete des pays du tersmonde qu ne peuvent honorer leus engagements. Il sagit de remses de dettes et de pertes su créances accordés à ces pays. Ces tanss s'apparentent à des tansfs unilatéraux dans le sens où ils nont aucune contepaie
Le compte fnancier • Les dérens types de ux nanciers on distingue tout daod des fux 'investissements direcs (y comps les augmentatons de capital) qui permetent a création ou a reprise, partiele ou totale, dentrepses à l'étrange ou par des étranges en Fance. En oue les agents économiques pocèdent égaement à achat de tites, actons et obligaions, qui constent des pacements et sont consdérées comme des nvestissemens de poreuie. Enfn les agens économques emprnent et pêtent à étanger à ong terme (pus dun an) ou à cour terme à loccason dexportatons et d'mporatons (cédits commercaux).
• La comptabiisation des fux nanciers " 0 c : l . N @ c O ·; > a 0 u
aucune dsncton napparaît enre e long e e cou eme En baance des paements les mouvements de captaux sont appeés « Flux nanciers » et, avec les transactons couranes, repésentent len semble des fux éels. Les fux monétares, contreparte exacte des fux éels, sont enregsrés dans un poste nttué « Avoirs de réserves » Léquilre de la Baance des paiemens es ains otenu aux « Erreus et omissions » près. Le solde des fux fnancies peut être lié au sode des transacons couantes (nancement d'un décit) mas est aussi souvent autonome (fnancement dune jeune économie aractvié des placements nationaux).
88
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La balance des paiements
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Application Retrouver léquibre de a baance des paemets françase en 200, 201 1 et 2012. Baace es paieets* auees (e ios d'euros)
Solde du compe des tasacos coranes Solde du compe de captal Solde du compe fiacer Ees et omssos Agmetaton des réserves de devses Dmuto d es résees de devses
008
01
013
- 33,7
31 8
07 97 14,8
0,5 25,1 - 1 0 ,2
- 30,1 1,8 12,7 14,2
- 4,0
1,4
8,5
• Psqe la balance des paemens est nécessaiemen élbée, dans ne présenaon en lse, ne agmentation
des réserves de devises est notée négavement et ne dmnuton noée posivement.
Corrigé 08
0
013
Fux rées (trasactios courates + capta + ux iaciers) + Erreurs et oissios
- 8,5
4,0
- 1 ,4
Fux oétaires (augetatio « + » ou diutio « - » es réserves e evses)
85
40
,
0 c : 1 , N
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Les fondements de l'échange international U �
es expications ibéales e l'échange nternational La tenao poecionise e rôe es fes e l'économ e on dal sée
Principes dés vise à limi er es obstacles à a circula • Le libre-échange est une doctrine économiue tion des biens des services et des capitaux entre les économies nationales • Le protectionnisme est une docrine économiue ui a pour but de limiter l'accès aux marchés nationaux pour les étrangers. Les pratiues protectionnistes se divisent en me sures taiires visant à relever par des droits de douanes le prix des produis importés e en mesures non consistant à réglemener en coningents uotas ou nomes l'enrée des produits étrangers sur le so national. • Une entreprise ondiae est une entrepise ui organise et srctre ses activités au ni de archés veau mondia Elle ne considère pas son maché comme une nationaux cloisonnés mais comme un maché mondial unique. L'économie nternatio nale, ui fit réérence aux échanges entre nations, et selon lauelle chaque nation produi chez elle pour exporer ensuite laisse la pace à une économie mondiale, c'estàdire ite d'entreprises mondiaes
O Les explications li bérales de l'échange internationa l 0 c 1 , 0 N
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Pou les auteurs classques partsans du ibreéchange, échange nteaional s'explique par a nécessare dvision du traval, entre les natons, qui condu une pro ducton au mondre coû. Cependant, a éaié des écanges monte que es spécasatons ne sont pas si tranchées • Selon Adam Smth ( 1 776), chaque pays a intérêt se spécialser dans les fbca tions pour lesquees i possède un avantage absolu par apport aux autres naions, et sapprovisionne à lextéreur mondre coût pour es productons pour lesquees il n 'a aucun avantage. Cependant, Smith ne pécise pas ce qu' advient dune nation qui n a aucun avantage. Doitee vivre en autace ? • Selon Ricardo ( 1 8 7), la spécialisation es bénéfque tous. Les nations sans avantage absolu dovent se spécialser dans les productons pou esquelles ees rencontren le moindre désavantage (Rcardo pare ' avantage comparatif. An 90