École Départementale Département ale des Sapeurs-Pompiers de l’Ain
hef d’ Agrès INC 2 C hef
GUIDE DU STAGIAIRE
« Préparons nous aujourd’hui... aujourd’hui... ...pour ...po ur nos obj objectifs ectifs de dem’ AIN »
Chef d’agrès INC 2
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SOMMAIRE I/ Combustion et propagation II/ Explosions III/ Comportement et réaction au feu IV// Les procédés d’extinction IV V/ Marche générale des opérations VI/ Analyse de la zone d’interve d’intervention ntion VII/ Reconnaissance d’un site d’interven d’intervention tion VIII/ Éléments à rechercher lors des reconnaissances IX/ Direction d’un sauvetage par le chef d’ d’agrès agrès X/ Éléments d’hydraulique XI/ Évaluation des besoins en eau XII/ Alimentat Alimentation ion de l’l’engin-pompe engin-pompe XIII/ Méthodes d’extinction XIV/ Feux en volumes clos ou semisemi-ouverts ouverts XV/ Méthodes de ventilatio ventilationn XVI/ Feux en milieu rural XVII/ Feux de véhicules XVIII// Feux d’hydrocarbures XVIII XIX/ Connaissance du système CAMELEON XX/ Feux particuliers XXI/ Déblai et surveillance XXII/ Protection des biens
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Crée par : Équipe d’élabo bora rati tioon des suppo port rtss péd édaago goggiques
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Combustion et propagation I/ Introduction
L’incendie est une combustion qui se développe de manière incontrôlable dans le temps et dans l’espace. Le chef d’agrès, confronté à un incendie, doit parfaitement en maîtriser le comportement an d’anticiper son évolution et d’empêcher sa propagation. II/ Combustion
1/ Notions succintes de chimie Une réaction chimique est un phénomène qui se déroule au niveau de l’atome. l’atome . Un atome est formé d’un noyau n oyau de protons et de neutrons autour duquel gravitent des électrons.
Électrons
Noyau Neutrons
Protons
Ces atomes, en associant leurs électrons, électrons, forment forment des molécules.
à Une réaction chimique chimique est la rupture des liaisons électroniques électroniques des molécules pour créer de nouvelles molécules plus stables chimiquement. stables chimiquement. 2/ Réaction de combustion La réaction de combustion est une réaction chimique exothermique d’oxydoréduction déclenchée par un apport d’énergie énergie donnant des de s produits de combustion combus tion gazeux à haute ha ute température. L’oxydoréduction est l’échange d’électrons entre un réactif réducteur (c (cédant édant des électrons) qui est le combustible et un réactif oxydant (captant des électrons) qui est le comburant.
H
H
C
H H
O O
2 O2
OO
à RRéaction éaction de combustion
2 H 2O CO2
Lumière + chaleur
CH 4 Exemple :combustion :combustion du méthane dans le dioxygène. Le dioxygène de carbone (CO 2) et l’eau (H 20) sont plus stables que le dioxygène et le méthane. EDSP 01
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3/ Comburant Un comburant est est un un corps chimique qui chimique qui a la propriété de permettre la combustion. combustion .
Le comburant habituel est le dioxygène de l’air mais on trouve égaleme également nt d’autres corps comme l’ozone, les acides oxygénés, ox ygénés, les perchlorates et les le s halogènes halog ènes (uor, (uor, chlore, etc...) etc...) 4/ Combustible Un combustible est un corps chimique qui, chimique qui, avant la combustion, peut se trouver à l’état solide, liquide ou gazeux.
On trouve notamment dans les matières combustibles des matériaux d’origine organi organique que (bois, charbon, pétrole, ...), ...), différents métaux (sodium, magnésiu ma gnésium, m, aluminium, ...) et différents gaz (mét (méthane, hane, soufre, ...). 5/ Produits de combustion Les produits de combustion sont les produits qui résultent de la réaction de combustion combu stion et qui sont contenus dans les fumées. fumées .
Exemple : combustion du bois Combustible
Comburant
+ Réducteur
Énergie
Fumée CO2 + C + CO + H2O
=
+ Oxydant
Exemple : combustion de P.V.C Combustible PVC
Comburant
+
+
Énergie
Fumée CO2 + CO + HCL + C 6H6
=
PVC
Ces exemples nous démontrent que les fumées contiennent des produits toxiques et inammables. Le chef d’agrès doit considérer les fumées comme un gaz hautement combustible. 6/ Différents types de combustion En fonction de la vitesse de réaction, une combustion peut être : • lente lente : : réaction d’oxydoréduction avec faible dégagement dégage ment de chaleur et absence totale de ammes a mmes (rouille) (rouille)
• spontanée spontanée : : réaction d’oxydoréduction avec fort dégagement de chaleur et présence de ammes sans apport d’une énergie d’activation extérieure. La réaction est engendrée par la propre chaleur des matériaux (cas typique de l’inammation du foin humide par fermentation) EDSP 01
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• vive vive : réaction d’oxydoréduction avec fort dégagement de chaleur et présence de ammes engendrée par une énergie d’activation (étincelle, amme) • très vive : vive : réaction d’oxydoréduction avec fort fort dégagement déga gement de chaleur et présence de ammes engendrée par une énergie d’activation et accompagnée d’une surpression (explosion). Cette surpression peut être une déagration ou une détonation. 7/ Facteurs inuençant la vitesse de combustion Plusieurs facteurs peuvent inuencer la vitesse de réaction de combustion, soit en l’augmentant,, soit en la diminuant. mentant diminua nt. L’état de division de la matière Plus la surface de contact entre le combustible et le comburant est importante, plus la vitesse de réaction est rapide.
Exemples : Pour une même masse, un tas de copeaux s’enamme plus vite qu’une bûche. Pour un même volume, une nappe d’hydrocarbure s’enamme plus vite qu’un bac. Une feuille de papier en position verticale s’enamme plus facilement qu’une feuille en position horizontale. De même, une feuille de papier en position verticale s’enamme plus facilement que cette même feuille collée sur un mur. La température L’inuence de la température sur la vitesse de réaction est exponentielle exponentielle.. Plus l’incendie prend de l’ampleur, plus la vitesse de réaction est rapide. On estime que la vitesse de réaction d’oxydoréaction est doublée pour chaque accroissement de température de 10°. 10° . Combustion des solides, liquides et gaz Que les combustibles soient solides, liquides ou gazeux, ce sont touj toujours ours les gaz émis par l’échauffement de ces combustibles qui s’enamment. Combustion des gaz La combustion d’un gaz ne peut s’eff s’effectuer ectuer qu’à deux conditions: • si l’énergie d’activation d ’activation (exprimée (exprimée en e n joules (J)) est sufsante, • si le mélange gaz combustible / gaz comburant est dans des proportions sufsantes. Il s’agit de la limite inférieure d’explosivité (L.I.E.) et de la limite supérieure d’explosivité (L.S.E.). Combustion des liquides Ce sont les vapeurs émises par les liquides inamm inammables ables qui s’enamment dans certaines conditions de températures et de pressions.
Lorsque les vapeurs atteignent un mélange gaz combustible / gaz comburant compris entre la L.I.E et L.S.E, l’apport d’une énergie d’activation les enamme. Pour qu’un liquide inamm inammable able émette des vapeurs combustibles, il faut qu’il atteigne une certaine température: • le point éclair : éclair : c’est la température minimale à laquelle un hydrocarbure émet des vapeurs combustibles en quantité sufsante pour que le mélange avec l’air soit inammable. À cette température, la combustion ne s’entretient pas d’elle-même. En retirant l’énergie d’actid ’activation, les vapeurs vapeu rs s’éteignent. s’éteignent. EDSP 01
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• le point d’inammation : d’inammation : c’est la température à laquelle un hydrocarbure émet des vapeurs combustibles en quantité sufsante pour que le mélange avec l’air soit inammable (1° à 3° supérieurs supérieur s au point éclair). À cette température, la combustion combus tion s’entretient d’elle-même. d’elle-même. En retirant l’énergie d’activation, la combustion des vapeurs s’entretient d’elle-même. • le point d’auto-inammation : d’auto-inammation : c’est la température à laquelle les vapeurs émises émise s par un hydrocarbure s’enamment s’enamm ent spontanément. À cette température, l’énergie d’activation est bien souvent le rayonnement. Danger des vapeurs combustibles Un nombre important de nos interventions concerne des odeurs d’essence en milieu clos (sous-sols, caves, ...). Le chef d’agrès doit en permanence être vigilant face au danger occasionné par ces vapeurs combustibles. Il combustibles. Il faut savoir qu’un litre d’essence dégage 200 litres de vapeurs combustibles qui, mélangées à 12 800 litres d’air - ce qui représente une pièce d’environ 7 m3 - ont un pouvoir détonnant équivalent à l’explosion de 7 kg de dynamite! Combustion des solides La combustion des solides est plus complexe que celle des gaz ou des liquides, mais présente malgré tout quelques similitudes. Ce ne sont pas les solides eux-mêmes qui brûlent, mais les gaz de décomposition émis décomposition émis par ces derniers lorqu’ils atteignent certaines températures.
Un solide soumis à la chaleur se décompose par pyrolyse, pyrolyse, c’est ce qu’on pourrait appeler le point éclair en comparaison aux liquides inammables. Comme pour la combustion des gaz, lorsque ces vapeurs de décomposition atteignent leur température d’inammation et qu’elles sont en mélange correct avec un comburant, l’apport d’une énergie d’activation les enamme. La pyrolyse pyrolyse est est la décomposition chimique provoquée par la chaleur. Cette décomposition intervient même en l’absence de comburant. Températures d’inammation de quelques solides : Solides Températures d’inammation bois 180° C à 340° C charbon 250° C papier journal 185° C polystyrène 490° C Débit calorique C ’est la quantité de chaleur déga dégagée gée pendant une unité de temps lors d’un incendie.
Puissance moyenne dégagée lors d’un embrasement généralisé éclair (E.G.E) Phénomène Puissance moyenne (MW) E.G.E 7 Puissance absorbée par une L.D.V à 500 l/min en considérant un rendement de 20%. Lance Puissance absorbée (MW) L.D.V 500 à 500 l/min 4 Ceci explique pourquoi le chef d’agrès doit rapidement maîtriser le sinistre. Il doit se retirer dès qu’il constate que la charge calorique est supérieure à la puissance de la L.D.V.. EDSP 01
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Combustion et propagation
Causes des incendies En France, un incendie domestique survient toutes les deux minutes. Les incendies domestiques provoquent la mort de plusieurs centaines de personnes par an. 70% des incendies meurtriers surviennent la nuit. Force est de constater que l’origine de la plupart des incendies est humaine : • malveillance : incendie criminel • négligence : conduit de cheminée non ramoné, friteuse laissée sur le feu • imprudence : plusieurs appareils électriques branchés sur la même prise, installation électrique non conforme, enfants laissés seuls avec allumettes ou briquet à leur portée, etc...
Lorsque le facteur humain n’est pas mis en accusation, les incendies peuvent être de causes naturelles (foudre, fermentation des fourrages, ...) ou énergétiques (arcs électriques, électricité statique, ...). ACTIVITÉS ACTI VITÉS NATURELLES ACTIVITÉS HUMAINES Thermiques Électriques
à Météorologiques Ã
Ã
Biologiques
Ã
Chimiques
à Mécaniques
Imprudence
Malveillance
Propagation Le chef d’agrès doit parfaitement maîtriser les différentes façons de se propage propagerr d’un incendie. En effet, le chef d’agrès arrivant le premier sur un incendie doit, dans son idée de manoeuvre, tout mettre en oeuvre pour que cet incendie ne se propage pas. La combustion peut se propag propager er par transmission de chaleur ou par déplacement des substances en combustion. combustion . Transmission de chaleur par : • rayonnement : tout : tout corps en combustion émet de l’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques.. Ce rayonnement élève la température des combustibles situés à proximité tromagnétiques jusqu’à ce que ceux-ci ceux-ci émettent des gaz g az combustibles qui s’enamment s’enam ment à leur tour. tour. Il n’y a pas de contact entre la amme et le combustible.
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• conduction : le corps en combustion transmet de l’énergie à l’énergie à un conducteur qui, s’il est en contact avec un combustible, combus tible, élève élève la température températu re de celui-ci jusqu’à ce qu’il émette des gaz combustibles qui s’enamment à leur tour. Il n’y a pas de contact entre la amme et le combustible. " "
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• convection : les gaz chauds combustibles combustibles émis émis lors de la combustion s’élèvent et s’accumulent en partie haute. Lorsque ces gaz avoisinent les 600° C, C, ils produisent une distillation des combustibles situés à proximité et ils pourront s’enammer à leur tour. Cette propagation peut se faire verticalement
ou horizontalement horizontalement si si les gaz rencontrent un obstacle.
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Déplacement des substances en combustion par :
! • les gaz Lors d’une combustion incomplète par manque manq ue de comburant, des nappes de gaz combustibles imbrûlées peuvent imbrûlées peuvent se diffuser verticalement ou horizontalement, attendant un apport de comburant et une énergie d’activation sufsants pour qu’elles s’enamment. Ces inammations peuvent survenir à des distances assez lointaines du foyer initial. • les liquides Les liquides combustibles combus tibles peuvent se répandre, ce qui augmente augme nte leur surface d’évaporad’évaporation et accroît le développement des ammes. • les solides Lors d’un incendie, des brandons ou escarbilles incandescents peuvent être projetés à plusieurs mètres, déplaçant ainsi le foyer initial par des bonds successifs. Ce mode de propagation est souvent observé lors des feux de forêts.
Propagation d’un feu en milieu clos ou semi-clos La propag propagation ation d’un feu en milieu clos ou semi-clos est directement liée à la structure du bâtiment et à la charge calorique des locaux. Propagation dans un bâtiment ancien Ces bâtiments n’étant pas soumis à la réglementation actuelle, le risque de propagation propag ation d’un incendie est très t rès important. Le feu se développe librement et rapidement par un apport massif de comburant. Ce développement anarchique est provoqué par la faible résistance au feu (fenêtres en simple vitrage, cloisons et portes non coupe-feu, ..), la forte réaction au feu des matériaux utilisés (escaliers en bois, ...), l’absence de prévention (escaliers non encloisonnés, non désenfumés, ..) et la charge calorique importante de ces locaux. EDSP 01
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Propagation dans un bâtiment récent Ces bâtiments étant soumis à la réglementation actuelle, ils ont une forte résistance au feu (fenêtres en double vitrage, cloisons et portes coupe-feu, ...). Les matériaux utilisés ont une faible réaction au feu (escaliers en béton, ...). La construction de ces bâtiments a tenu compte d’éléments de prévention (escaliers encloisonnés, désenfumés, désenfu més, ...). ...). La charge calorique calo rique de ces locaux est importante, un incendie ne se développe pas librement par manque de comburant. Le risque de propagation est retardé. Par contre, dans des conditions particulières de développement développement,, la propag propagation ation de l’incendie risque d’être fulgurante (phénomènes thermiques).
Propagation d’un feu en milieu ouvert La propag propagation ation d’un feu en milieu ouvert, notamment le feu de forêt forêt,, est directement liée au relief et aux conditions météorologiques. météorologiques . - le relief la pente conditionne l’inclinaison des ammes a mmes par rapport r apport au a u sol, sol, ce qui facilite facilite la vitesse de propagation. Le feu ascendant se ascendant se propage d’autant plus facilement que la pente est forte: l’efcacité des transferts thermiques par le rayonnement et la convection est accrue.
Un feu descendant se descendant se propage beaucoup plus lentement mais le risque qu’il saute d’une pente à une autre est très important.
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Les conditions météorologiques Le vent accélère la propagation en apportant de l’oxygène, en rabattant les ammes sur la végétation, en modiant la direction de l’incendie et en transportant des particules incandescentes. L’hygrométrie assèche les végétaux et la température ambiante augmente la distillation. Effets de la propagation des incendies La propag propagation ation d’un incendie peut avoir des conséquen conséquences ces dramatiqu dramatiques es sur les occupants de la zone conernée et sur les sapeurs-pompiers mais également sur l’économie. Occupants et sapeurs-pompiers La propag propagation ation d’un incendie, notamment de ses fumées, peut piéger les occupants d’une zone, occasionnant des de s mouvements de paniques panique s (défenestration, (défenestration, ...) ou des asphyxies. Les Le s différents retours d’expériences d’incendies dramatiques montrent que la plupart des victimes sont mortes par asphyxie et, pour une part non négligeable, par défenestration. L’énergie thermique déga dégagée gée lors d’un incendie peut affaiblir la résistance au feu des matériaux de construction et occasionner occasionne r l’effondrement l’effondrement des de s bâtiments sur les occupants (feu ( feu d’immeuble ancien à Paris en 2005: 17 morts) morts ) et sur les sapeurs-pompiers (feu (feu de parking souterrain en Belgique: 2 SP tués) tués) ou bloquer l’itinéraire de repli. La propagation propa gation par pa r E.G.E. ou E.F. E.F. menace directement les intervenants (décès ( décès de 5 SP à Neuilly sur Seine en 2002) Économie Un incendie non maîtrisé peut engendrer la fermeture d’une industrie pendant une longue période, mettant en danger sa survie et pouvant occasionner un désastre économique ou écologique (pollution, chômage, chôm age, ...). Conclusion Le chef d’agrès qui arrive en premier sur un incendie doit tout mettre en oeuvre pour que la situation situation qu’il qu’il découvre à son arrivée ne puisse pas empirer. Si ses moyens humains et matériels ne lui permettent pas de faire une extinction rapide, toutes ses actions doivent être axées sur la limitation de la propagation. Ce sont ses éléments de reconnaiss reconnaissance ance qui permettront au chef d’agrès de mettre en place son idée de manoeuvre.
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Explosions
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I/ Dénitions
Selon la vitesse de déplacement de la amme, 2 types d’explosions sont possibles: • la déagration déagration : : la vitesse de déplacement est inférieure à la vitesse du son (surpression de 4 à 10 bars) • la détonation : la vitesse de déplacement est supérieure à la vitesse du son (surpression de 20 à 30 bars) La vitesse du son = 340 m/se m/secc II/ Typologie des explosions
Mélanges explosifs et détonants Formes: • solides; • liquides; • pâteuses ou gélatineuses, • voire gazeuses. Risques: Les mélange mélangess présentent un risque de réaction exothermique avec développement rapide de gaz. Ils peuvent détonner détonne r, déagrer déag rer rapidement rapideme nt ou, sous l’effet de la chaleur, chaleur, exploser en cas de connement partiel, même sans intervention d’oxygène atmosphérique. Explosions de poussières Les conditions à réunir pour une atmosphère explosive :
Nature des poussières susceptibles d’exploser : • les poussières végétales: liège, bois, bres textiles, etc • les poussières alimentaires: farines, céréales, lait en poudre, etc • les poussières métalliques: aluminium, etc • les poussières diverses (industrielles) : caoutchouc, soufre, matières plastiques, etc. Actions à entreprendre en cas de risque d’explosion : - pulvériser de l’eau dans l’atmosphère explosive en jet diffusé an d’humidier l’atmosphère et de xer les poussières - supprimer la source d’inammation potentielle: chaleur, amme, étincelle, etc - ventiler en partie haute ou inerter. EDSP 01
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Réactions chimiques Une réaction chimique est l’ensemble des phénomène phénomèness qui engen engendre dre la transformation de substances chimiques. C ’est la transformation de REACTIFS REACTIFS en en PRODUITS PRODUITS
A+B donnent C+D Réactifs Produits
Une réaction est dite endothermique endothermique lorsqu’elle lorsqu’elle absorbe de l’énergie (ex: poche de froid),ou exothermique lorsqu’elle exothermique lorsqu’elle en dégage. Certaines réactions en chaîne peuvent se propag propager er très vite et entraîner des explosions. Les sapeurs-p sapeurs-pompiers ompiers peuvent être exposés à ce genre de réactions chimiques explosives lors de leurs interventions. Les causes en sont diverses : • l’apport d’eau : en présence d’eau, les substances hydroréactives (classes 4.3 4.3)) vont générer des gaz inammables et présenter un risque d’explosion. exemple: carbure de calcium, sodium, potassium, phosphore S’il s’agit de colis, prendre garde aux phrases de risques suivantes: R14 – «réagit violemment au contact de l’eau.» R15 – «au contact de l’eau dégag dégagee des gaz extrême extrêmement ment inamm inammables.» ables.» • les mélange mélangess : certaines substances ne doivent pas être mélangé mélangées es au risque de générer des gaz inammables, voire une violente explosion. exemple : peroxyde d’hydrogène + hydrocarbures • les chocs, un apport d’énergie : certaines substances sont très sensibles au moindre choc mécanique ou thermique. exemple : peroxyde d’hydrogène, nitroglycérine, etc. S’il s’agit de colis, prendre garde aux phrases de risques suivantes: R2 – «risque d’explosion par le choc, la friction,le feu ou d’autres sources d’ignition.» R3 – «grand risque d’explosion par le choc, la friction, le feu feu ou d’autres sources d’ignition.» Ce genre de réactions chimiques explosives met en jeu des matières générale généralement ment instables, présentes dans des environnements bien particuliers (imprimerie, aéronautique, industrie, etc.). Pendant la reconnaiss reconnaissance, ance, la recherche d’informations concernant le type de feu et les substances exposées est une étape déterminante pour éviter ces réactions chimiques et prévenir le risque d’explosion: - dresser une liste des substances exposées à l’incendie - s’assurer de leur compatibilité avec l’eau d’extinction - suivre les précautions inscrites sur les emballages ou les ches de données sécurité - protéger toutes ces substances du rayonnement - limiter leur manipulation et leur déplacement - empêcher toute toute contamination contamination avec une autre substance.
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B.L.E.V.E (Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion) Le BLEVE est une vaporisation violente à caractère explosif consécutive à la rupture d’un réservoir contenant un liquide à une température signicativement supérieure à sa température normale d’ébullition, à la pression atmosphérique. Le BLEVE peut engendrer des conséquences princi principalement palement thermiques thermiques (boule (boule de feu), de surpression (onde surpression (onde de choc) et d’effet d’effet missiles (projections missiles (projections de débris et d’objets). exemple: B.L.E.V.E. des 3 poids lourds de propane dans la zone industrielle de DAGNEUX en mai 2007.
U.V.C.E U. V.C.E (Unconned Vapour Vapo ur Cloud Clo ud Explosion) L’UVCE est une explosion d’un nuag nuagee de gaz en milieu non conné. Suite à une fuite de gaz combustible, le mélange du gaz et de l’air peut former un nuage inamin ammable qui, en rencontrant une source de chaleur d’allumage, peut exploser. exemple : rupture d’un gazoduc entraînant un rejet et une diffusion de propane
Backdraft (explosion de fumées) Le backdraft est l’explosion des fumées surchauffées accumulées dans un volume clos dans lequel il y a un brusque apport d’air. Cette typologie d’explosion est développée dans le chapitre suivant – phénomène phénomèness thermiques. III// Explosivité et explosimétrie III
Explosivité (rappels) Dénition de l’l’explosion explosion L’explosion est une réaction brusque d’oxydation ou de décomposition entraînant une élévation de température, de pression, ou des deux simultanément. L’énergie libérée par l’explosion se matérialise par une ‘’onde de choc’’ accompagnée ou non de projection de débris et d’une vague de chaleur. Plages de danger Lors d’un incendie, les matériaux en combustion vont libérer toutes sortes de gaz, sous formes de fumées. Ces fumées, combinées à l’oxygène de l’air, forment un mélange qui sera explosif dans une certaine mesure. Cette mesure est différente pour chaque produit en combustion. On distingue distinguera ra trois plages différentes : • la L.I.E L.I.E (Limite (Limite Inférieure d’Explosibilité) : sous la L.I.E, la teneur en gaz est insufsante pour rendre le mélange explosif • la P.E. P.E. (Plage (Plage d’Explosibilité): le mélange est explosif • la L.S.E L.S.E (Limite (Limite Supérieure d’Explosibilité): au-dessus de la L.S.E, il n’y a plus assez d’oxygène pour permettre la combustion du gaz. Attention, lors de la ventilation Attention, ventilation,, il y aura obligatoirement passage en plage d’explosibilité
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Certains produits ont une plage d’explosibilité réduite (exemple: l’essence de térébenthine, de 0,7 à 2,5 % de gaz ga z dans l’air l’air)) et d’autres, une plage d’explosibilit d ’explosibilitéé très large la rge (exemple: l’hydrogène, de 4 à 75 % de gaz dans l’air!). Ces plages peuvent être résumées par le schéma suivant:
AIR P.E.
GAZ
N.B.: par mesure de sécurité, les explosimètres qu’utilisent les sapeurs-pompiers mesurent de 0 à 100 % de la L.I.E Explosimétrie L’explosimètre L’explosimètre est un appareil portatif por tatif utilisé par les sapeurs-pompiers sa peurs-pompiers pour po ur détecter la présence d’un gaz ou de vapeurs combustibles dans l’air avant que le mélange ne devienne explosif. Il permet de déterminer le taux de concentration d’un gaz entre 0 et 100% de la L.I.E et de déclencher des alarmes sonores et visuelles lorsque les seuils prédéterminés sont atteints. Cet appareil ne doit en aucun cas ca s être confondu avec un toximètre qui détermine un taux de nocivité ou un taux de toxicité relatif à certains produits gazeux. Au-dessus de 100% de la L.I. L.I.E, E, les appareils sont munis d’une levée de doute, système qui bloque la mesure sur le seuil d’alarme supérieur et qui déclenche une alarme sonore et visuelle continue.
AIR
Zone dangereuse
GAZ
N.B.: les équipes C.M.I.C et les agents de Gaz De France utilisent des catharomètres. A la différence de l’explosimètre, le catharomètre mesure le pourcentage de gaz dans l’air.
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Explosions
Règles d’utilisation de l’l’explosimètre explosimètre A la prise de garde : - vérier la présence de l’appareil dans sa housse de protection - faire une vérication visuelle de l’ensemble - mettre l’appareil en fonction - vérier le niveau de charge des accus - connaî connaître tre le gaz étalon de l’explosimètre.
Avant les opérations : - mettre obligatoirement l’appareil dans sa housse - prendre les accessoires de prélèvement à distance - prendre la bombe aérosol d’eau savonneuse pour localisation de la fuite - mettre l’explosimètre en fonction en atmosphère saine, à l’extérieur de la zone de danger (attention à la phase d’autoréglage de certains appareils; à la mise en route, le point zéro pourrait se voir modié). Pendant les opérations : La détection des gaz doit se faire suivant leur densité par rapport à l’air (densité d=1): • méthane (gaz de ville ville),), (d = 0,55) en partie supérieure • propane (d = 1,5) en partie basse; • butane (d = 2) en partie basse; • autres gaz, renseignement renseignementss auprès de la C.M.I.C.. Précautions d’emploi : - s’assurer en premier lieu que les mélanges soient bien air/gaz (l’explosimètre utilise l’oxygène de l’air pour sa fonction d’oxydation catalytique) - se renseign renseigner er auprè auprèss du C.O.S. pour l’utilisation de l’explosimètre (produits pouvant détériorer l’appareil) - ne pas aspirer de liquide lorsque l’on utilise le kit de prélèvement à distance - attention aux mélange mélangess avec de la poussière (ob (obturation turation du ltre d’entrée d’entrée)) - attention aux mélange mélangess à haute température (indications faussées) - ne pas aspirer de fumées (dépô (dépôts ts de cendres et de goudron goudronss sur les ltres).
Après les opérations : - reconditionner l’explosimètre et ses accessoires - recharg recharger er les accus - signaler tout problème particulier rencontré au respon responsable sable de la maintenance (problème technique: -> détection dans une atmosphère qui peut détériorer les laments de la chambre de combustion, -> appareil qui a été saturé en gaz pendant une longue durée, etc...
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Explosions
Gestion du risque À son arrivée, le chef d’agrès procédera à : • une appréciation de la situation (reconnaissance des lieux et des risques potentiels): activité du site, présence ou non de matières dangereuses, stockage, mesure d’explosimètrie. Il procédera, suite à cette reconnaissance aux premières mesures conservatoires: • délimitation d’un périmètre de sécurité a sécurité a priori en prenant en compte les facteurs suivants: la météo (vent (vent,, chale chaleur ur,, pluie) les risques relatifs (stockage en extérieur extérieur,, connement, enclavement). • suppression du risque : risque : en procédant au barrage ou à la coupure d’alimentation des uides (él (électricité, ectricité, gaz, oul) • ventilation des locaux : en respectant les enseignements de la lecture du feux. IV / Conduite générale d’une opération
Avec risque d’explosion : d’explosion : - effectuer le zonage a priori - employer le minimum de personnel, ARI capelé - évacuer et mettre en sécurité les personnes - faire progresser les binômes avec des lances en eau, correctement alimentées. Après une explosion : - procéder au bilan rapide des victimes visibles (pour les victimes ensevelies, déclencher des moyens complémentaires complémentaire s si ce n’est pas déjà fait, fait, tels que SDE, équipes équipe s cynophiles, cynophile s, ...) ...) - regrouper toutes les personnes ayant été concernées de près ou de loin par l’explosion, pour les faire examiner par un médecin (effets de BLAST) - ne jamais ja mais déplacer d’éléments instables (étayer s’il le faut) - procéder à des mesures d’explosimétrie an d’écarter tout risque secondaire - n’engager sur les lieux que des binômes équipés de leur EPI complet. Avec ou sans feu : - effectuer le zonage a priori - évacuer et mettre en sécurité les personnes - si feu, engager les personnels en tenue de feu complète, ARI capelé - apprécier appré cier les risques de propagation et établir établir des lances en protection des biens menacés - faire établir en urgence une lance en attaque directe et la bloquer en jet diffusé d’attaque d ’attaque - prendre en compte les facteurs de la météo. Avec fuite de gaz enammée : - effectuer le zonage a priori - limiter la propagation sans éteindre la amme - attendre l’intervention l’intervention des agents GRDF - refroidir les zones soumises au rayonnement.
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Comportement et réaction au feu
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La prévention distingu distinguee deux notions importantes dans le domaine des incendie incendiess de bâtiments : la réaction et la résistance au feu des matériaux. La maîtrise de ces dernières, associée à quelques notions simples de construction est capitale pour le chef d’agrès car elles vont conditionner ses choix tactiques lors des opérations opéra tions d’extinction. De plus elles lui permettront de préserver au mieux ses personnels en choisissant les placements et cheminements les plus sûrs pour leur sécurité. I/ Comportement au feu des matériaux de construction
Réaction au feu des matériaux de construction La réaction au feu des matériaux de construction et d’aménag d’aménagement ement correspond à l’aptitude d’un combustible à contribuer au développement du feu. exemple: les panneaux de bois, d’acier, de plâtre, les revêtements muraux, de sol, les peintures...
La réglementation considère plusieurs aspects : • la quantité de chaleur dégag dégagée ée au cours de la combustion • la présence ou l’absence de gaz inamm inammables ables • la production de fumée • la production de gouttes ou de débris enammé enammés. s. La réaction au feu est exprimée sous forme d’un classement déterminé en laboratoire et variant en fonction du pouvoir calorique. Classes A1 et A2 B C D E F
Caractéristiques produit non combustible produit faiblement combustible produit combustible produit très combustible produit très combustible et propagateur de ammes produit non classé ou non testé
Résistance au feu des éléments de construction La résistance au feu des éléments de construction qualie leur aptitude à conserver leur rôle isolant ou porteur durant le temps nécessaire à l’évacuation des occupants et à la lutte contre le feu et ce, malgré l’action de l’incendie sur les matériaux. exemple d’éléments d’éléments de construction constru ction : planchers, murs, cloisons, portes, poteaux, poutres, poutre s, ...
vants :
Pour classer les éléments de construction, la réglementation tient compte des critères sui• la résistance mécanique sous charge • l’ét l’étanchéité anchéité aux amme ammess et aux gaz chauds ou inamm inammables ables • l’isolation thermique.
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Comportement et réaction au feu
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En fonction du rôle que les éléments peuvent être amenés à jouer au cours d’un incendie, des critères d’efcacité en terme de résistance au feu sont dénis:
Il est également attribué un classement, selon la durée minimale de résistance au feu. En fonction des familles de bâtiments, les exigences de stabilité au feu sont différentes. Normes Européennes Classement de la résistance au feu en application de l’arrêté du 24 mars 2004 Les principaux critères de classement sont : R : capacité portante E : étanchéité au feu I : isolation thermique W : rayonnement ra yonnement M : action mécanique Les critères de temps s’expriment en minutes: 15’, 20’, 30 30’’, 45’, 60 60’’, 90 90’’, 120’, 180’, 240 240’’, et 360 360’’ De plus, l’application des normes européen européennes nes est différente en fonction des type typess de produits, d’éléments de construction ou d’ouvrage. EDSP 01
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Comportement et réaction au feu
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II/ Choix liés au comportement et à la stabilité au feu
Analyse L’analyse que fait le chef d’agrès au cours de sa reconnaiss reconnaissance ance doit lui apporter des réponses aux questions suivantes : • Est-ce que la structure du bâtiment possède une stabilité au feu sufsante pour que je puisse emprunter les communications existantes an d’effectuer d’effectuer mes reconnaissances, reconnaissa nces, mes sauvetages, mes attaques? • PuisPuis-je je enga engager ger mon personnel en le préserva préservant nt d’un effondrement? • Quels sont les itinéraires de repli ou de secours disponibles pour mes personnels s’ils sont piégés par un effondrement ou un feu? • Y a-t-il des moyens à ma disposition pour créer une ventilation naturelle ou doisdois-je je prévoir des moyens de ventilation mécanique? • Où doisdois-je je placer mes moyens hydrauliques pour conserver la stabilité du bâtiment? • Sur quels éléments de la construction puispuis-je je compter de manière certaine? • La propag propagation ation sera-t-elle rapide? Et par où se fera-t-elle ? Cette liste de questions est non exhaus exhaustive tive et doit être complétée en fonction de la situation à laquelle le chef d’agrès est confronté. III// Les accès III acc ès et cheminement
Les accès doivent être choisis parmi des communications commu nications offrant une bonne stabilité au feu. Les intervenants ne doivent pas pouvoir être piégés par l’effondrement ou l’embrasement des communications empruntées. Pour cela, il est impératif de dénir l’itinéraire de repli et l’itinéraire de secours. Itinéraire de repli Il s’agit de l’itinéraire d’accès normal. Itinéraire de secours Il s’agit d’une issue de secours pour les équipes enga engagées gées dans un bâtiment et située autant que possible sur une façade opposée à l’accès normal. Si le sinistre se situe en étage, l’itinéraire de secours doit être constitué par une échelle aérienne (t (tout out moyen élévateur élévateur).). Cela revient à dire que les échelles doivent être dressées au niveau du feu même si elles ne servent pas à des sauvetages ou des attaques.
Attaque du foyer principal ou part du feu Les attaques doivent en priorité être menées par l’intérieur des bâtiments si les communications le permettent. Le choix des points d’attaque doit être lié à l’analyse que le chef d’agrès a pu faire du bâtiment. Si un local possède des murs coupecoupe-feu feu : • pas de risque immédiat de propag propagation ation du feu par les amme ammess • le feu est contenu par la structure même du local.
Les missions premières seront donc les attaque attaquess des foyers principaux en respectant les conduites à tenir en cas de signes annonciateurs de phénomènes thermiques. EDSP 01
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Comportement et réaction au feu
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Si le feu est en progression prog ression libre : • le chef d’agrès devra faire la part du feu conformément feu conformément à la M.G.O. • les attaque attaquess devront alors s’appuyer sur des cloisons, des planchers ou des murs coupe-feu pour renforcer les propriétés mécaniques et éviter tout risque de propagation. La mission devra ensuite évoluer vers l’attaque du foyer principal.
L’attaque du foyer principal ainsi que la part du feu sont souvent menées de front. Dans ce cas le chef d’agrès doit s’assurer que les binômes chargés d’éviter la propagation n’attaquent surtout pas le foyer principal. Cela inverserait le tirage et risquerait de brûler les binômes chargés charg és de l’attaque du foyer principal (cas (cas d’une lance sur su r échelle, dont la mission est d’enrayer une propagation verticale). IV / Choix du point d’attaque
Les binômes d’attaque doivent être positionnés sur et sous des éléments offrant une bonne stabilité au feu, les préservant de tout effondrement (positionnement sur une dalle béton, dans l’encadrement d’une porte d’un mur porteur). Proscrire l’accès à l’intérieur d’une structure métallique, limiter le temps d’intervention sous des de s structures structu res de d e faibles résistance ré sistance (bois, P.V P.V.C). .C). IV/ Les sauvetages
Si la réaction au feu des communications existantes est dange dangereuse reuse (propag (propagation ation rapide, production importante de fumées, de gouttes enammées, fonte du matériau) ou leur résistance est mauvaise, alors les sauvetages et mises en sécurité doivent s’effectuer de l’extérieur.. Il en va de même pour les personnes l’extérieur personn es bloquées bloquée s au sein d’une structure dont d ont la résistance au feu n’est pas garantie. Celles-ci devront rapidement être mises en sécurité dans une structure résistante au feu en attendant d’effectuer l’évacuation dénitive.
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Procédés d’extinction
Rappels : La réaction générale de combustion peut être résumée de la façon suivante: Combustible + Comburant = Comburant = Gaz + Fumée + Chaleur + Lumière I/ Le tétraèdre du feu
La lutte contre l’incendie se résume à une action sur les les éléments du tétraèdre du feu :
C’est en fait une succession de réactions simples (élémentaires) mettant en jeu des entités très réactives : les radicaux libres Les radicaux libres jouent un rôle très important dans : • la destruction des molécules du molécules du combustible et du comburant • l’initiation l’initiation et et la propagation propagation de de la réaction en chaîne. II/ Différents agents extincteurs
L’eau C’est l’agent extincteur le plus utilisé par les sapeur-pompiers car il est relativement: • abondant et disponible • économique • pratique d’emploi • efcace. Inconvénients: • apport d’une surcharge au bâtiment • risque liés à la présence d’électricité • risque de gel en cas de froid • réactivité avec certaines substances • dégâts causés sur les biens. Modes d’actions: • refroidissement • soufage (jet droit) • dispersion • inertage (en remplissage de réservoir non dégazé) • étouffement étouffement..
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Procédés d’extinction
La mousse La mousse permet d’intervenir sur des feux spéciques sur lesquels l’eau serait inopérante, voire dangereuse (nappes d’hydrocarbures, substances réactives à l’eau, ...). Composition: combinaison de trois éléments: émulseur, eau, air La faible densité de la mousse lui permet de otter à la surface des liquides. Modes d’action: • refroidissement • étouffement
• isolement • écran.
Le chef d’agrès qui décide d’une attaque à la mousse devra prévoir ses réserves en émulseur.. Pour cela, il devra déterminer le taux d’application: c’est le volume de solution moussante, seur par minute et par m 3 de nappe de feu, pour assurer l’extinction exprimé en l / min / m 2. L’eau dopée En plus d’avoir les mêmes effets que l’eau, elle permet d’isoler le combustible du comburant. Cet agent extincteur, au même titre que la mousse, fait entrer en ligne de compte une quantité de produit mouillant ou émulseur. Le même raisonnement que pour la mousse est à appliquer. Modes d’action: • refroidissement • soufag soufagee
• dispersion • étouffement étouffement..
Le CO2
Le gaz stocké dans les extincteurs permet de maîtriser ou d’ét d’éteindre eindre un incendie de faible importance. Il est de bon ton de ne pas utiliser utiliser cette option option pour un incendie classique, sauf scénario correctement limité (feu électrique dans une armoire, etc..). Le CO 2 est aussi utilisé lors d’extinctions automatiques. Il est alors stocké dans de grandes bouteilles tampons dans un local technique et l’agent extincteur est amené par l’intermédiaire de conduites rigides. Risque d’asphyxie lors d’’une extinction automatique Modes d’actions: • refroidissement • soufage.
• inertage
La poudre La poudre reste encore de nos jours un moyen utilisé couramm couramment ent dans certains sinistres, même parfois par fois en grande quantité. qua ntité. Son efcacité et sa simplicité simplicité d’utilisation ont amené les industriels à concevoir des engins spécialement réservés à cette utilisation. La poudre est lourde mais techniquement maîtrisée par les sapeur-pompiers. Son stockage est effectué dans des réservoirs sphériques et son décompactage est assuré par des bouteilles de CO 2 qui ensuite mettent en pression pre ssion le réservoir réser voir.. L’agent L’agent extincteur est alors disponible par l’intermél ’intermédiaire de lances canons à poudre à main de Ø45. Modes d’actions: • soufag soufagee • inhibition. EDSP ED SP 01
• dispersion
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Procédés d’extinction III// Modes d’action des différents agents extincteurs III
Le refroidissement: • absorber l’énergie de la combustion • abaisser l’intensité du feu donc la température • agir sur l’énergie. énergie. L’étouffement ou l’isolement: • former une barrière an de supprimer l’apport d’air aux amme ammess • agir sur le comburant comburant.. L’inertage: • remplacer l’O2 par un gaz g az non comburant inerte inerte • agir sur le domaine d’inammabilité et sur le comburant comburant.. Le soufage: soufage: • proje projeter ter violemment un uide sur les amme ammess • détourner les vapeurs combustibles dans l’air (comme lorsque que l’on soufe la amme d’une bougie) • agir sur l’émission des vapeurs combustibles. La dispersion: • agir physiquement pour permettre de bouleverser la disposition des matériaux en feu, an de diviser l’énergie produite • agir sur le combustible combustible et et sur l’énergie l’énergie d’activation. d’activation. L’inhibition: • limiter limiter,, stopper l’action des radicaux libres, • stopper la réaction en chaîne de la combustion, • agir sur les radicaux libres. libres. IV// Adaptation des procédés IV procédé s d’extinction aux différentes classes clas ses de feu
Par leur action combinée sur un ou plusieurs éléments du tétraèdre du feu, les agents extincteurs doivent être choisis en fonction de la classe de feu à éteindre. De cette adaptation de l’agent par rapport à la classe de feu dépend la réussite de l’extinction et l’absence de reprise ultérieure, voire de réaction violente.
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Procédés d’extinction
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V// Mesure de sécurité V
Les agents extincteurs, leur mode d’action et leur adaptation au type de feu doivent être parfaitement connus et leur manipulation maîtrisée. Malgré une action efcace sur le sinistre, les agents extincteurs peuvent présenter certains dangers pour le personnel. Le chef d’agrès doit veiller à ce que les consigne consigness liées à chaque agent extincteur soient respectées. Ainsi il veillera, lors de l’extinction, à minimiser les inconvénients de chaque agent, comme : • pour l’eau : augme augmentation ntation de la masse en charge • pour la mousse : rupture du tapis, • pour la poudre : projection de liquide inamm inammable. able.
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Marche générale des opérations
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Lors d’opérations d’extinction, plusieurs phases se déroulent suivant un ordre chronologique ou simultané. De ces opérations dépendent le bon déroulement et la réussite de l’intervention. Cet ordre chronologique s’appelle la marche générale des opérations qui opérations qui comprend : • la reconnaissance • les sauvetages et mises en sécurité • les établissements • l’attaque • la protection • le déblai • la surveillance. Sans oublier le reconditionnement du matériel dès la n de l’intervention. I/ La reconnaissance
Cette opération consiste à explorer tous les endroits menacés par l’incendie an : - d’effectuer sans attendre les premières mesure mesures: s: • les sauvetages • les coupure coupuress du gaz, d’électric d’électricité, ité, d’eau... - de déterminer ce qui brûle (matériaux et volumes) - d’apprécier les risques de propag propagation ation - de déterminer les points d’attaque et les cheminements pour y parvenir - de déterminer l’effecti l’effectiff et la localisation des victimes. C ’est le chef d’agrès qui effectue la reconnaissa reconnaissance, nce, accompagn accompagnéé du binôme d’attaque. II/ Les sauvetages et mises en sécurité
Les sauvetages sont effectués en même temps que la reconnaiss reconnaissance. ance. Le sauvetages est la mission première des sapeurs-p sapeurs-pompiers ompiers sur toutes les interventions d’extinction. Le sauvetage est l’opération visant à soustraire d’un péril direct et imminent, une victime se trouvant dans l’incapacité ou l’impossibilité de s’y soustraire d’elle même. Ils sont donc effectués en urgence mais en toute sécurité sans mettre en dang danger er les sauveteurs et avec tous les moyens disponibles: voies de communications existantes, LSPCC, échelles. La mise en sécurité consiste à déplacer une personne qui personne qui pourrait subir les effets de l’incendie ou de l’effondrement en l’accompagnant et en la dirigeant vers une zone de sécurité . III// Les établissements III é tablissements
Un établis établissement sement est la disposit disposition ion donnée aux tuyaux pour amener l’eau à la lance selon lance selon les ordres donnés. Il peut être horizontal horizontal,, vertical ou o u oblique (rampant). oblique (rampant). Ceci en vue vu e de protéger protége r, d’anticiper et de procéder à une attaque. L’emplacement des lances est nommé point d’attaque. d’attaque.
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Marche générale des opérations
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IV/ L’attaque
C ’est la phase primordiale destinée à abattre les ammes pour ammes pour enrayer la propagation du feu et aboutir à l’extinction du foyer. Elle est caractérisée par les messages suivants: • «feu circonscrit»: circonscrit»: les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre sufsant pour empêcher le feu de se propager (minimum de 2 lances établies). • «sommes maîtres du feu»: feu»: le foyer diminue d’intensité et on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites à l’intérieur desquelles il a été circonscrit. • «feu éteint» : les foyers principaux sont éteints et seuls quelques débris brûlent. V// La protection V
La protection consiste à limiter les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur ou la fumée et les dangers dan gers d’effondrement. Elle d’effondrement. Elle doit être organisée le plus rapidement possible et si possible pendant la phase d’att d ’attaque. aque. Elle vise à protéger le mobilier ainsi que les objets de objets de valeur qui ne sont pas encore concernés par le sinistre ou par les eaux d’extinction en les évacuant à l’extérieur du local sinistré, en les déplaçant ou en les bâchant. VI/ Le déblai
Le déblai est l’opération qui consiste à sortir en-dehors du volume concerné par le sinistre, après extinction, tous les matériaux consumés. consumés . Les poutres, encadrements de porte et de fenêtre seront grattés an de s’assurer de leur complet refroidissement. Le déblai peut être effectué pendant l’extinction pour facilit faciliter er celle-ci. Attention: PORT DE L’APPAREIL APPAREIL RESPIRAT R ESPIRATOIRE OIRE ISOLANT IS OLANT DURANT DU RANT TOUTE LA DURÉE DURÉ E DE CETTE CET TE OPÉRATION TANT TANT QUE SUBSISTENT SUBSI STENT DES FUMÉES RÉSIDUELLES ET/OU ET /OU JUSQU’À JUSQU’À COMPLÈTE COMPLÈ TE VENTILATION VEN TILATION DES D ES LOCAUX. VII/ La surveillance surveillance
Après un feu, des points chauds subsistent et peuvent provoquer un nouvel incendie. Pour éviter cela, des sapeurs-pompiers peuvent rester sur place avec du matériel d’extinction et de déblai an d’éviter d’éviter toute reprise de d e feu. feu. Des rondes régulières peuvent être envisagées avec un engin d’incendie ou par un sous-ofcier ou ofcier avec une VL.
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Marche générale des opérations
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VIII/ Le reconditionnement
Le reconditionnement est une phase primordiale puisque la capacité opérationnelle des engins et du personnel doit être maintenue après toute opération. La remise en état de l’engin est assurée par: • le chef d’agrès • le conducteur • les binômes. Engins : • alimentation (carburant, eau) • nettoyage (tuyaux (tuyaux,, cabine) • remplacement du matériel dégradé • réarmeme réarmement nt du matériel. Personnel : • hygiène (douche, chang changement ement de vêtements vêtements)) • alimentation (repas, eau).
A la n de l’intervention, le personnel de l ‘engin doit: • faire le plein de l ‘engin • en période de grand froid, vidanger la pompe et la L.D. L.D.TT.. De retour au C.I.S: • répertorier les tuyaux utilisés, les laver, les faire sécher • faire le plein en carburant • réarmer l’engin avec des tuyaux propres • remettre en état le matériel utilisé • signaler tout problème ou incident survenu au cours de l’intervention • nettoyer sa tenue d’intervention • prendre une douche • changer de tenue • se restaurer si besoin.
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Analyse de la zone d’intervention d’intervention
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Approche du sinistre avec l’engin Avant même d’être arrivé sur les lieux, le chef d’agrès pourra acquérir un bon nombre d’éléments permettant de mesurer l’importance du sinistre: • les informations donnée donnéess par le C. C.TT.A. (nombre d’appels, notion de victimes, les autres engins enga engagés gés au départ) • les éléments visibles au loin (panache (panachess de fumée, lueurs) • les conséquence conséquencess du sinistre (blocage de la circulation, mouvement de personnes dans les rues). I/ Analyse générale de la zone d’intervention
Dès l’arrivée sur les lieux, par une vision globale du secteur secteur,, le chef d’agrès devra s’attacher à rechercher les premiers éléments disponibles concernant la zone d’intervention, à savoir : Les accès Le chef d’agrès doit: • déterminer le meilleur accès en fonction du sens de circulation, de la largeu largeurr, du tonnage de l’engin et des difcultés possibles (portails, portiques, ...) ; • rechercher la présence ou non de voies engin enginss ou voies échelles • d’une manière générale, le premier engin se placera au plus près du sinistre «en premier secours» an de permettre une action rapide des personnels, personn els, notamment notamment dans dan s les actions de sauvetage, mais également de limiter la longueur des établissements. Les bâtiments Le chef d’agrès doit se renseigner sur: • le type de construction • le ty type pe de bâtim bâtiment ent (E.R (E.R.P .P.,., etc etc)) • l’implantation du bâtiment concerné par rapport aux autres constructions • le nombres d’ouvrants praticables (portes, fenêtres, balcons, etc etc).). Les réseaux hydraul hydrauliques iques Le chef d’agrès doit se renseign renseigner er sur: • la présence de PI, BI • les points d’eau naturels • la nature des points d’eau • leurs caractéristiques (pression, débit débit)) • leur emplacement et leur nombre. Cette partie de l’analyse de la Z.I pourra se faire concrètement sur le terrain et viendra en complément de celle effectuée durant le transit à l’aide des plans parcellaires parcellaire s et divers plans ET ETA.RE.. A.RE.. L’environnement immédiat Que l’environnement de la ZI soit urbain, rural ou industriel, sa typologie devra également être prise en compte par le chef d’agrès: • topographie des lieux • distance et situation des tiers mitoyens, de la population voisine, des cibles potentielles (création d’un d ’un périmètre de sécurité sécurité)) • limitation de la propag propagation ation (directe ou indirecte indirecte)) du sinistre à cet environnement.
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Analyse de la zone d’intervention d’intervention
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Les conditions météorologiques Dans certains cas de gure, les conditions météo peuvent avoir une conséquen conséquence ce directe sur l’intervention et l’évolution du sinistre. • Le vent augme augmente nte l’apport de comburant et accroît la vitesse de propag propagation ation verticale et horizontale; le vent limite et parfois même interdit l’emploi des échelles aériennes. • Le gel et la neige limitent la vitesse de déplacement des engins, limitent les possibilités d’utilisation des points d’eau; ils rendent difcile l’utilisation des pompes; ils limitent la durée d’intervention des personnes. • Les fortes chaleurs augmentent la distillation des matériaux combustibles; elles augmentent les risques de malaise des personnels (coup de chaleur à l’effort). • La pluie rend glissantes les surfaces. La période de la journée Un départ F.P .P..T. de nuit pour feu d’habitation peut laisser penser à une découverte tardive du sinistre qui a différé l’alerte, des occupants endormis, etc... Des moyens d’éclairage devront être mis en oeuvre pour faciliter l’action des intervenants. La période de l’année Une intervention sur un feu d’habitation en plein hiver, en période froide, implique probablement une maison fermée, plus calfeutrée qu’en été. Réactions immédiates Ayant pris en compte tous ces éléments, le chef d’agrès, sans approfondir ses reconnaissances, doit être capable d’émettre un certain nombre d’ordres et de consignes concernant: • le placement de l’engin: pour utiliser au mieux son engin, disposer de la totalit totalitéé du matériel embarqué et commander ses binômes, il doit être fait rapidement. Si cela nécessite une manoeuvre délicate ou se faire en plusieurs temps, il sera exigé qu’un guidage soit effectué. • le messag messagee ash: si la situation l’exige, le chef d’agrès, avec cette seule analyse d’intervention, peut être amené à passer un message ash pour conrmer ou inrmer la situation pressentie par le C.T.A.. Ce message, au-delà de la simple information, doit être effectué pour demander des renforts (présomption de grand feu). • les mesure mesuress de sécurité: un renforcement des consigne consigness habituelles peut être précisé à ce moment précis de l’intervention (renforcement des E.P.I., réalisation d’un périmètre de sécurité, caractère sensible de l’intervention l’intervention).). Le chef d’agrès doit être capable de dimensionne dimensionnerr sa zone d’intervention pour délimiter et gérer les accès. L’analyse de la Z.I. doit être considérée comme un préambule à la reconnaissance et permettre au chef d’agrès de mesurer la réelle dimension de l’intervention. Elle doit être réalisée avec sérieux et systématisée, même sur les missions a priori bénignes. Par ailleurs, elle doit permettre de mettre un certain nombre de mesures conservatoires et préparer l’arrivée des renforts si nécessaire.
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Reconnaissance d’un site d’intervention
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La reconnaissance est une phase primordiale de l’intervention. La reconnaissance doit être : • permanente • complète • systématique • méthodique. I/ Reconnaissance extérieure / intérieure
Pour assurer une reconnaiss reconnaissance ance complète, effectuer une reconnaiss reconnaissance ance extérieure et une reconnaissance intérieure sur les 6 faces du volume (reconnaissance cubique).
Les éléments à rechercher lors de la reconnaissance sont multiplies et parfois complexes. Cependant, leur importance peut être classée à différents niveaux. C’est pourquoi le chef d’agrès devra réaliser la reconnaissance selon 3 phases: • reconnaissance initiale rapide et prise de renseignements • reconnaiss reconnaissances ances complémentaires • reconnaiss reconnaissance ance secondaire, évaluation de moyens à mettre en oeuvre. 1/ Reconnaissance initiale rapide du chef d’agrès et prise de renseignements Cette phase fait suite à l’analyse de la zone d’intervention et doit permettre au chef d’agrès de mettre en place les réactions immédiates, garantissant la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement. Réalisée en questionnant le ou les témoins (requérant, voisin, exploitant, ouvrier, ...).
Elle doit permettre de connaître : • le type de sinistre • son importance et les risques potentiels d’aggravation • les victimes, supposée supposéess ou avérées, et leur nombre • les risques vitaux pour les tiers et les intervenants (explosion, effondrement effondrement,, électrisation, ...) • les accès permettant le cheminement jusqu’au sinistre. 2/ Reconnaissances complémentaires A l’issue de cette prise de renseigne renseignements, ments, le chef d’agrès doit alors: • mettre en place les réactions immédiates permettant de maîtriser le sinistre et ses risques (sauvetages, protection, attaque, ...) en engageant les binômes à sa disposition • demande demanderr les renforts si besoin (message ash) • renseign renseigner er le CT CTA A ou chef de groupe.
Lors de cette phase, le chef d’agrès doit veiller à gara garantir ntir la sécurité de son personnel en réalisant la coupure des uides et en signalant les risques persistants ou non visibles (effondrement,, électrisation, ... fondrement ...).). EDSP 01
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Reconnaissance d’un site d’intervention
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3/ Reconnaissance secondaire, secondaire, moyens à mettre en oeuvre oeuv re Les premières actions étant en cours, le chef d’agrès doit poursuivre ses reconnaissances. Pour cela, en s’aidant d’un témoin ou d’un plan, il recherchera l’ensemble des volumes attenants. Chacun des volumes devra être visité et, si besoin, ventilé.
Cette mission peut être réalisée par le chef d’agrès ou par du personnel d’engins arrivés en renfort. Cette reconnaissance doit permettre de dénir la présence et la localisation des points particuliers à protéger, ainsi que les accès secondaires au sinistre, les moyens de secours facilitant les intervenants (désenfumage, RIA, escalier encloisonnés, ...). Lors de cette phase, le chef d’agrès mettra en place si nécessaire des actions complémentaires aux réactions immédiates (mise en place de la caméra thermique, accès aux étages au moyen d’échelle aérienne, ...) et recourir si besoin à d’autres d’autre s services (police, ERDF., ERDF., GRDF., GRDF., services techniques, techniqu es, ...). Un messag messagee de renseign renseignements ements devra être passé au CT CTA A à chaque mise en place d’une nouvelle action ou pour toute évolution de la situation. II/ Règles de sécurité à respecter lors des reconnaissances
Menace d’effondrement La chaleur d’un incendie peut diminuer la résistance des structure structures. s. Il faut vérier lors de la reconnaissance l’état des éléments constituant la structure du bâtiment (toiture, poutres, planchers, plan chers, murs, façades, corniches, ...). S’il existe un risque d’effondrement: • stationner les engins à une distance au moins égale à la hauteur du bâtiment • mettre en place un périmètre de protection inaccessible au public dont le rayon est égal à 1,5 fois la hauteur du bâtiment • le périmètre de sécurité doit être physiquement matérialisé an d’être opposable aux tiers (rubalise, barrières, engins, en gins, ...). Coupure des énergies ou des uides Les énergies comprennent comprennent:: • l’alimentation électrique • le gaz (bouteilles, conduits, ... ...),), • le fuel (c (chaufferies haufferies par exemple) • tout réseau de chaleur (vapeur (vapeur,, eau chaude, ... ...).). Les uides comprennent comprennent:: • l’eau, avec tous ses risques induits (électrisation (électrisation,, dégâts, surcharg surcharge, e, gel, ... ...),), • certains liquides ou gaz dans les établissements de soins ou installations, repérage par un code de couleurs. III/ Reconnaissance nale
Le sinistre étant maîtrisé, le chef d’agrès doit vérier que tout danger est écarté pour écarté pour les personnes, les biens et l’environnement. Pour cela, il devra vérier et faire vérier les locaux, installations techniques et l’état de santé des personnes ayant personnes ayant été concernées par le sinistre, dans un périmètre parfois éloigné. EDSP 01
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Éléments à rechercher lors des reconnaissances
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A l’issue des reconnaissances, le chef d’agrès doit être en mesure de répondre aux questions: Quoi?
Qui?
• sinistre auquel il est confronté (industrie, habitation, végétation, ... ...),), • na natu ture ress et com compos positio itions ns de dess fumées fumées,, ammes, chaleur chaleur,, ouvertur ouvertures-port es-portes, es, fenê fenêtres tres,, exutoires, ... (lecture du feu) • nature du combustible • ampleur (surface (surface,, volume, ... ...),), • risques de propag propagation ation • particularités. • sinistrés, tiers sinistrables • sauvetages ou mises en sécurité à réaliser • personnes à prendre en charge • etc ...
Dans quoi? • nature des éléments de construction • importance des bâtiments, nombre de niveaux • vecteurs de propag propagation ation • locaux à protéger en priorité (à risque ou de valeur valeur,, ... ...).). Où? Par où? • localisation du ou des foyers • cheminements et communications existantes • repérag repéragee des itinéraires d’accès, de repli, de secours • ressource ressourcess locales (locaux pour accueil, ... ...).). Avec quoi? • ressource ressourcess en eau (réseau de distribution, points d’eau naturels, articiels, ... ...)) • dispositif de désenfuma désenfumage ge • organes de coupure • service de sécurité • etc... Cette méthode de raisonneme raisonnement nt doit amener le chef d’agrès à effectuer une reconnaissance précise lui permettant d’engager rapidement les bonnes actions.
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Direction d’un sauvetage par le chef d’agrès
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I/ Sauvetages Sauvetages lors des de s incendies
1/ Spécicités Spécicités des sauvetages sa uvetages lors des incendies Les sauvetages ont pour obj objectif ectif d’extraire d’extraire les les personnes ou les animaux des dangers vitaux liés vitaux liés au sinistre (ammes, fumées, effondrement, ...). ...).
Les sauvetages sont réalisés le plus rapidement possible, ce possible, ce qui nécessite parfois la mise en oeuvre en parallèle des moyens d’extinction. Lors d’une intervention, il appar appartiendra tiendra au chef d’agrès de faire des choix primordiaux an d’assurer sans délai les sauvetages. Pour cela, il devra faire preuve de discernement dans une phase réexe de l’opération sur laquelle il interviendra. Il veillera à dénir les priorités dans l’ordre des sauvetages, les moyens les plus sûrs de les assurer tout en ne mettant pas en jeu de manière certaine la vie des sauveteurs. s auveteurs. 2/ Notion de sauvetage sa uvetage,, de mise en sécurité sécurité,, de prise p rise en charge On dit qu’il y a sauvetage sauvetage lorsqu’il lorsqu’il y a un danger imminent et imminent et vital pour la ou les le s victimes considérées.
On dit qu’il y a mise en sécurité lorsque sécurité lorsque la situation est moins dramatique et que les personnes (conscientes) sont soustraites soustr aites de de manière préventive à un risque. Après avoir rassuré la victime, victime, le le binôme de sauvetage la prendra en charge et lui indiquera la marche à suivre pour se déplacer dans les fumées et atteindre le point de sortie ou le local désigné par le chef d’agrès. 3/ Différentes Différentes situations de sauvetages C ’est au cours de sa reconnaiss reconnaissance ance initiale que le chef d’agrès doit déterminer la conduite des sauvetages.
Il doit prendre en compte les éléments suivants: • Des personne personness sont-elles en dang dangers? ers? • S’agit-il de sauvetage (urgent) ou de mise en sécurité? • Où sont situées les victimes (aux fenêtres, à l’intérieur l’intérieur... ...)? )? • Quels sont les accès pour les évacuer? • De quels moyens de sauvetage dispose-t-on? • A-t A-t-on -on besoin de renforts pour les réaliser? • Est-il nécessaire d’ét d’établir ablir des lances en actions combinées pour effectuer ces sauvetages? • Quelles sont les priorités? 4/ Rôle du chef d’agrès lors d’un sauvetage Le chef d’agrès doit être en mesure d’analyser la situation de façon la plus précise possible: - il choisit la méthode de sauvetage, - il choisit le cheminement pour accéder à la victime et pour l’évacuer l’évacuer,, - il désign désignee le personnel qu’il juge le plus apte à réaliser la mission, - il donne des ordres de façon claire et précise, - il demand demandee les renforts nécessaire nécessaires, s, - il veille à la sécurité et à la bonne exécution de la manoeuvre, - il fait assurer la prise en charge des victimes après leur sauvetage, - il poursuit les étapes de la M.G.O..
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Direction d’un sauvetage par le chef d’agrès
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II/ Choix et direction d’un sauvetage
Lors des incendies, les sauvetages consisteront à mettre les victimes à l’abri des fumées, des ammes ou des effondrements. Le chef d’agrès devra choisir la méthode de sauvetage sauvetage la plus sûre pour la victime comme pour les sauveteurs et la diriger. Quelle que soit la méthode employée, il faudra commencer par rassurer la victime en victime en lui parlant si cela est possible. 1/ Critères Critères de choix d’une méthode de sauvetage Par les communications existantes Dans tous les cas de gure, les communications existantes devront être privilégiées pour effectuer les sauvetages. Les escaliers et couloirs sont rarement impraticables lors des incendies. Ce sont les voies les plus sûres et les mieux connues des occupants à évacuer. C’est par là que devront être tentés les sauvetages (sauf si le rayonnement thermique ou le manque de visibilité représentent une prise de risque pour la victime trop importante).
Lorsque des reconnaissa reconnaissances nces en vue d’un sauvetage sont commandé commandées es dans un milieu où l’incendie est déclaré décla ré ou qu’il risque de s’y propager propa ger,, les équipiers doivent être engagés avec un moyen hydraulique (respecter les règles de sécurité d’engagement des binômes, Cf GNR). Lors de la découverte d’une victime, le repli doit se faire avec un moyen en eau en protection. Par l’extérieur Si les communications existantes sont impraticables impraticables,, les sauvetages devront se faire par l’extérieur. Pour cela, on emploiera les échelles pour accéder aux étages, aux balcons, aux toitures... Jusqu’au deuxième étage, on emploiera l’échelle à coulisse, et au-delà, l’échelle aérienne. Si la victime est valide et qu’on peut l’atteindre au moyen des échelles aériennes ou à main, celle-ci peut descendre librement par une échelle, précédée par un équipier qui l’entoure de ses bras en tenant les montants, de manière à pouvoir la retenir. Si besoin est, on privilégiera, quand la situation le permettra, les évacuations au moyen des plate-formes des moyens aériens. Si la victime est est inconsciente inconsciente et/ou et/ou qu’il n’y a pas possibilité de l’atteindre au moyen d’une échelle, l’emploi échelle, l’emploi du L.S.P L .S.P.C.C .C.C sera impératif. Une personne inerte ne se transp transporte orte à dos sur une échelle que si les autres moyens de descente font totalement défaut. 2/ Direction d’une opération de sauvetage Le chef d’agrès, face aux victimes d’un incendie, doit faire face à un public paniqué paniqué.. Il doit prendre des décisions immédiates pour la bonne marche des opérations de secours. Un sauvetage est toujours une mesure d’urgence dans d’urgence dans un contexte dramatique, parfois morbide. Les acteurs de secours doivent faire preuve d’un calme et d’une rigueur exemplaires.
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Direction d’un sauvetage par le chef d’agrès
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Le chef d’agrès est l’ordonnateur. Il doit faire preuve de sang-froid, de droiture et d’autorité an d’autorité an de distribuer les tâches de façon claire et compréhensible pour tous. Il ne doit pas se laisser submerger par les sentiments de peur ou d’effroi malgré la situation (présence d’enfants,, de brûlés d’enfants brûlé s graves, de défenestrés, ...). 3/ Contrôle des règles de sécurité L’urgence de la situation ne doit pas faire prendre plus de risques que nécessaire aux binômes engagés. Le engagés. Le chef d’agrès doit être le garant de la sécurité de ses personnels. L’engagement de ces derniers doit être en conformité avec les règles de sécurité édictées par les GNR et notes opérationnelles en vigueur (ARI vigueur (ARI,, LSPCC, longe long e de maintien, lecture lec ture du feu, ...). 4/ Prise en charge de la victime Le chef d’agrès doit s’efforcer de calmer les personne personness affolées menaçant de se jeter dans le vide en attendant attend ant de pouvoir les secourir secou rir.. Il est parfois préférable de mettre une perpe rsonne en sécurité en la rassurant et en l’isolant plutôt que de lui faire prendre des risques en l’évacuant.
Une fois la victime mise hors de dang danger er,, s’assurer qu’une équipe de secours à personne la prend en charge avant de continuer les opérations d’extinction.
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Eléments d’hydrau d’hydraulique lique I/ Éléments d’hydraulique
Lors des interventions de lutte contre les incendies, le chef d’agrès devra faire mettre en oeuvre différents moyens hydrauliques tout en tenant compte des moyens dont il dispose et des moyens en eau disponibles sur la zone d’intervention. Il doit comprendre les phénomène phénomèness hydrauliques pour les maîtriser sur le terrain an d’utiliser les lances de façon optimale, de fournir une pression sufsante par l’engin et de garantir une alimentation en eau permanente de ses établissements. L’hydraulique étudie les lois des liquides et leurs applications. 1/ Le débit Dénition: le débit correspond à la quantité d’eau qui traverse une section pendant une unité de temps, il est symbolisé par la lettre Q.
Q 3= S2 x Vm/s m /s
m
Chez les SP, on utilise les m 3/h ou l/min. Les correspond correspondances ances : 17 l/sec l/sec = 60 m3/h m3/h = 1 00 0000 l/min l/min La section (S) : S = 3,14 x R² m²
m
La vitesse (V) correspond à la vitesse de l’eau dans une conduite. Débit d’une lance Il se calcule par la formule :
Q=k xSxV m3/s = 0,94 x m² x m/s k correspond corresp ond au coefcient d’a d’ajutage, jutage, il varie suivant ce dernier. Vitesse de l’eau à l’orice Elle se calcule par la formule :
V = √2 x g x h m/s = √2 x m/s² x m
g correspond corre spond à l’accélération de l’apesanteur; l’ape santeur; elle vaut vau t 9,81 m/s² m/s².. h correspond à la pression à l’orice de la lance exprimée en hauteur de colonne d’eau. EDSP 01
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Eléments d’hydra d’hydraulique ulique
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2/ La pression Dénition: la pression, c’est le rapport de la force pressante sur la surface pressée; elle est repérée par le symbole P symbole P..
Pour une force donnée, plus la surface est grande, plus faible est la pression par unité de surface. exemple: un promeneur s’enfonce dans la neige poudreuse alors qu’un randonneur équipé de raquettes, à ses côtés, reste à la surface. La masse des deux hommes est la même, mais la surface de contact du randonneur est augmentée par ses raquettes, la pression qu’il exerce sur la neige est donc plus faible.
L’unité de pression internationale est le Newton par m² appelé le Pascal (Pa (Pa);); chez les SP, on utilise le bar. Les correspondances : 1bar = 1 kg/cm² = 1 da N/cm² = 100 000 Pa = 1 000 hPa
P=F/S Pa = N / m m²² La pression atmosphérique Dénition: la pression atmosphérique, c’est la pression uniformément répartie de l’air sur la surface de tout corps.
En un point donné, la pression atmosphérique est égale à la pression exercée par le poids de l’air contenu dans une colonne de 1 cm² de base et dont la hauteur correspond à l’épaisseur de l’atmosphère. Elle varie selon les conditions météorologiques et l’altitude à laquelle on se trouve. Au niveau de la mer, selon l’expérience de Torricelli, elle représente une hauteur de 76 cm de mercure soit 10,33 m d’eau à une température de 4 C° soit une pression de 1,033 kg/cm² ou environ 1 bar. Vide
1013 m bars
10,33 m 1013 m bars
4°C
La pression atmosphérique permet de faire monter l’eau dans les aspiraux lors de la mise en aspiration d’un engin . EDSP 01
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Eléments d’hydra d’hydraulique ulique
La pression statique Dénition : la pression statique, c’est la pression de l’eau dans les canalisations et les établissements lorsque les lances sont fermées. Sur terrain plat, la pression statique est identique dans tous les points de l’établissement. Plus un hydrant est situé en contrebas du réservoir réservoir,, plus sa pression statique est élevée. Quel que soit le diamètre du tuyau raccordé sur l’hydrant, la pression statique sera la même. La pression dynamique Dénition : la pression dynamique, c’est la pression de l’eau en mouvement dans les canalisations et les établissements. Elle est différente dans tous les points de ces canalisations et établissements. La réaction aux lances Les pompes transforment l’énergie cinétique (v (vitesse) itesse) en énergie potentielle (pression). Les lances transforment la pression en vitesse. La vitesse de l’eau à l’orice de la lance enge engendre ndre une force qui s’exerce en sens inverse de l’écoulement de l’eau et qui provoque le recul du porte-lance. Cette force est maîtrisable sur terrain plat mais devient dangereuse sur un toit. Pour une lance traditionnelle :
R=2xSxP bars = 2 x m² x bars exemple: pour une lance 65/18 à 5,7 bars , le recul sera de : R = 2 x (0,9 x 0,9 x 3,14) x 5,7 = 2 x 2,54 x 5,7 = 28,956 bars
Rappel : la surface d’un cercle est S = � r² Pour une lance à débit variable :
R = 0,4 x Q x √P bars
m3/hh m3/
bars
L .D.V.. fonctionnant à une pression pres sion de 6 bars et ayant un débit de 500 exemple: pour une L.D.V l/min, le recul sera de : Q = 500 x 60 = 30 00 0000 l/h = 30 m3/ m3/hh R = 0,4 x 30 x √6 = 29 29,394 ,394 bars L’indice de pompe L’indice de pompe correspond à la capacité d’un engin à fournir une pression donnée suivant les caractéristiques de sa pompe. l’engin.
Lors de la résolution d’un problème d’hydrauliqu d’hydraulique, e, il faudra calculer l’indice de pompe de
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exemple: Un F.P.T. de 120 m 3/h sous 15 bars aura un travail de pompe de: 120 x 15 = 1 800 unités de travail.
Lorsque ce F.P.T. alimente 1 lance avec un débit de 500 l/min (30 m 3/h), la pression disponible est de: 1 800 : 30 = 60 bars. Si ce F.P.T. alimente 3 lances débitant 500 l/min (90 m 3/h), la pression disponible est de: 1 800 : 90 = 20 bars. 3/ Les pertes de charge d e tuyau et quel que soit le liquide qui y circule, on constate que Dénition: quel que soit le type de la pression en sortie d’établissement est inférieure à la pression d’entrée. Cette différence de pression est e st due à une perte p erte d’énergie hydraulique entre l’entrée l ’entrée et la sortie de l’établissel’établissement. Cette énergie s’est intégralement transformée en une autre énergie suite aux frottements des molécules d’eau entre elles et sur les parois de l’établissement.
Ce phénomène de perte consécutive aux frottements est appelé pertes de charge. charge . Les pertes de charge sont symbolisées par la lettre J. Chez les SP SP,, elles sont exprimées en bar/hm. Lois des pertes de charge • Elles sont directement proportionn proportionnelles elles à la longueu longueurr de la conduite. • Elles sont directement proportionn proportionnelles elles au carré du débit. • Elles sont inversement proportionn proportionnelles elles au diamètre du tuyau. • Elles sont indépenda indépendantes ntes de la pression, seul le débit compte. • Elles varient en fonction de la rugosité de la paroi interne du tuyau. Tableau des pertes de charge (pour les lances traditionnelles) Ø du tuyau 22 mm 45 mm 70 mm 110 mm
Q en l/min 58 250 50 0 1000
Q en m3/h 3,5 15 30 60
J en b/hm 2,2 1,5 0,55 2,2
Le carré du débit A un débit Q1 correspond des pertes de charges J1 pour une longueur donnée et un type de tuyau. Si l’on modie le débit que l’on appelle Q2, il faudra calculer les nouvelles pertes de charge (J2), les autres paramètres restant inchangés, c’est ce que l’on nomme le carré du débit.
J2 = J1 x (Q2 / Q1)² b/hm
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l/min
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Eléments d’hydra d’hydraulique ulique
Par exemple, pour 1 L.D.V L.D.V.. 500 en Ø45, Q1 = 250 l/ l/min min et J1 = 1,5 b/hm, on modie le débit à Q2 = 500 l/min. Calcul de J2 ? J2 = 1,5 x ( 50 5000 / 250)² 250)²== 6 b/hm En pratique, un calcul rapide est utilisé: on considère que si le débit est doublé, les pertes de charge sont multipliées par quatre. exemple: Pour 1 L.D.V. 500 en Ø45 : Q1 = 250 l/min avec J1 = 1,5 b/hm x2 x4 Q2 = 500 l/m l/min in avec J2 = 6 b/hm Voir annexe : Tableau des pertes de charge et des pressions à l’engin (F.P.T. et C.C.F.). Rappel: Il faut prendre en compte les pertes de charge dues au dénivelé pour calculer la pression à l’engin. + 10 m (3 étages) correspond à Z+ = 1 bar - 10 m (3 étages étage s) correspond correspo nd à Z- = - 1 bar II/ Ressources Ressources en eau
La recherche de la ressource en eau du secteur est une des premières missions du chef d’agrès. En effet, elle va dénir la quantité en eau disponible et ainsi déterminer s’il est possible de combattre le risque correspondant au sinistre, à savoir : en-deçà du risque moyen (ex: feu de VL), VL), risque moyen (ex: feu d’appartement), au-delà du risque moyen (ex: feu industriel). 1/ Chez les SP, on utilise les poteaux incendie (PI) et les bornes incendies (BI). Caractéristiques • Type de sortie : 1 x 100, 2 x 65 ou 2 x 100 • Débit : 60 m3/h (selon la norme) • Pression : 1 bar (selon la norme)
Utilisation Alimentation d’un engin-p engin-pompe ompe seul, dans la majorit majoritéé des interventions. Avantages • Facilit Facilitéé d’utilisation • Ils sont répertoriés • Accessibilit Accessibilitéé par tous les temps • Répartition selon les risques • Débit généralem généralement ent sufsant. Inconvénients Leur utilisation par plusieurs engins n’est pas toujours permise car leur débit en instantané est limité.
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Eléments d’hydra d’hydraulique ulique
2/ Les points d’eau naturels Rivières, étangs, euves, lacs, .... situés à proximité du sinistre constituent un atout considérable pour satisfaire les besoins en eau.
Caractéristiques La contenance des points d’eau naturels ou leur débit représente un point d’alimentation pratiquement inépuisable. L’accès, le dénivelé et la hauteur géométrique séparant le plan de station et la surface de la nappe déterminent les limites de leur utilisation. Utilisation Les points d’eau naturels permettent d’alimenter les engins-p engins-pompes ompes qui ne peuvent pas être alimentés par le réseau d’adduction d’eau. Avantages La quantité d’eau est généralem généralement ent importante. Plusieurs engins-p engins-pompes ompes peuvent se mettre en aspiration en simultané. Aucun contrôle périodique n’est obligatoire. Inconvénients Si l’aire l’aire d’aspiration n’est pas aménagée, on peut rencontrer rencontrer des difcultés difcultés d’accès d’accès et d’utilisation. d’utilisation. Les conditions météorologiques (gel, sécheresse, ...) peuvent gêner ou empêcher l’utilisation d’une aire d’aspiration. La qualité de l’eau peut entraîner des avaries sur les pompes (sable, boue, ...). Ne pas oublier que l’eau des citernes des engins-p engins-pompes ompes doit être potable. En cas de mélange avec de l’eau « souillée » issue d’un plan d’eau naturel, il faudra vider la citerne, la désinfecter et la remplir avec de l’eau propre. 3/ Les points d’eau articiels ar ticiels Les points d’eau articiels sont réalisés par l’homme comme réserve réservess incendie ou à des ns d’utilisation personnelle. Ce sont les étangs, les piscines, les citernes, ...
Ils peuvent constituer une ressource importante permettant de palier au manqu manquee d’eau, notamment en milieu rural. Caractéristiques Les contenances des points d’eau articiels sont très variables. Avantages Les points d’eau naturels permettent de pallier au manqu manquee d’eau immédiat. On les trouve à proximité du site et ils sont généralement faciles d’accès. Inconvénients La quantité d’eau est non renouvelable voire insufsante face aux risques. III/ Fonctionnement hydraulique d’une pompe
Principe de fonctionnement L’utilisation des pompes est universelle. Elles mettent en mouvement toutes sortes de uides, transvasent gaz et liquides et sont utilisées par les services d’incendie pour véhiculer l’eau depuis un hydrant ou une nappe d’eau vers le(s) point(s) d’attaque.
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Eléments d’hydra d’hydraulique ulique
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Une pompe est une machine qui déplace un uide d’un endroit à un autre tout en augmentant son énergie.
Les pompes peuvent être de trois type types, s, suivant qu’elles agissent par variation de: • la côte (vis d’Archimède) • la pression (pompe à piston piston)) • la vitesse (pompe centrifuge). La pompe centrifuge équipe actuellement la plupart des engin enginss incendie. Elle reçoit l’énergie d’un moteur puis agit sur les liquides en se servant de la force centrifuge pour les accélérer et leur donner une grande vitesse, c’est une pompe cinétique. Elle est caractérisée par un débit nominal (Qn (Qn)) et une pression nominale (Pn (Pn)) selon la norme NFS 61-510, ces données correspondent au point de rendement maximum de la pompe. exemple : une pompe 2 000/15 délivrera au maximum 2 000 litres à la minute à une pression de 15 bars.
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Eléments d’hydra d’hydraulique ulique
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Possibilités Les possibilités d’une pompe (pression ou débit théoriques dans l’utilisation au-desso au-dessous us des caractéristiques nominales) sont déterminées par le calcul de l’indice de pompe (Cf: éléments d’hydraulique d’hydrauliqu e). Limites de la pompe centrifuge Pour que la pompe centrifuge fonctionne, l’eau qui arrive jusqu’au corps de pompe doit avoir une certaine pression (égale ou supérieure à la pression atmosphérique qui est de 1 013 millibars ou environ 1 bar). Les qualités intrinsèques de la pompe centrifuge ne lui permettent pas de compenser des pertes de charges charge s importantes dans les établissements ou une quelconque défaillance défaillance dans le réseau des hydrants. La dénivelée (positive (positive)) sera aussi primordiale dans le bon fonctionnement de la pompe. Phénomène de cavitation Il peut arriver que la pression en un point de la pompe soit sufsamment faible pour qu’il se crée des bulles de vapeur d’eau au sein de cette pompe et ceci à une température ambiante. Ces bulles, véhiculées vers un endroit de plus forte pression, se condensent brutalement aux parois des aubes de la pompe et créent des chocs sur celles-ci. C’est le phénomène de cavitation. Il se reconnaît par son bruit caractéristique de « bétonnière ». Il engendre des corrosions mécaniques rapides et spectaculaires provoquant une usure prématurée voire une rupture de la pompe. débits. bilités.
En pratique, la cavitation apparaît pour les fortes hauteurs d’aspiration et pour les forts Le chef d’agrès doit veiller à ne pas faire fonctionner la pompe à la limite de ses possi-
A l’apparition du phénomène de cavitation, le chef d’agrès fera réaliser au conducteur les actions suivantes: • diminuer le régime moteur moteur,, • réduire le débit débit,, • dédoubler la ligne d’aspiration (pour diminuer les pertes de charge). Mise en aspiration d’une pompe centrifuge Une pompe seule ne peut pas aspirer de l’eau dans une nappe d’eau, il lui faut ajout ajouter er un mécanisme que l’on appelle amorceur. L’amorceur est l’accessoire des pompes centrifuges qui a pour rôle de créer un vide dans le corps de pompe et la ligne d’aspiration. Ainsi, la pression atmosphérique pourra pousser pousse r l’eau dans les aspiraux jusqu’à la pompe. La technologie actuelle permet de concevoir de nombreux types d’amorceurs. Ceux qui équipent les engins incendie du S.D.I.S. de l’Ain sont: • l’amorceur à annea anneaux ux d’eau, • l’amorceur à palettes à sec, • l’amorceur à pistons à sec. EDSP ED SP 01
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Eléments d’hydra d’hydraulique ulique
Possibilités d’alimentation au regard des phénomènes hydrauliques En fonction des disponibilités d’alimentation des lances et de la capacité de l’enginpompe, le chef d’agrès décidera de la mise en oeuvre de l’alimentation en eau de son engin. Ce choix se fera en fonction de : • la distance d’ét d’établissement ablissement (c (conducteur onducteur seul, conducteur aidé du BAL, ... ...)) • la mise en aspiration sur un point d’eau aménag aménagéé ou sur réserve articielle • la nécessité de la mise en place d’un relais (MPR ou autre engin) • etc ... Caractéristiques hydrauliques générales des lances, tuyaux, accessoires et leurs incidences sur les établissements Les pertes de charge sont accrues par le passa passage ge de l’eau à l’intérieur d’un accessoire hydraulique ou d’une pièce de jonction. Chaque matériel hydraulique a ses propres caractéristique caractéristiquess et aura tendance à augme augmennter plus ou moins signicativement les pertes de charge dans les établissements. Les incidences de tous ces facteurs font qu’une pression théorique à l’engin sera augmentée selon les critères critères suivants: • type de lance (L.D.V (L.D.V.,., lance traditionnelle,... traditionnelle,...)) • longue longueur ur des établissements • nombre de pièces de jonction • dénivelé du terrain. Limites hydrauliques En fonction de ces critères, le chef d’agrès donnera des ordres réalisables en réalisables en tenant compte des particularités hydrauliques liées à l’opération (réseau surchargé, point d’eau pérenne ou non, capacités hydrauliques des pompes, ...). Voir annexe: annexe: les tableaux de pertes de charges charg es et de pressions à l’l’engin engin (F.P.T. et C.C.F.).
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Évaluation Évaluatio n des besoins be soins en eau
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I/ Principes Principes de l’estimation des besoins en eau pour assurer l’extinction
Le chef d’agrès doit s’assurer qu’il dispose de la quantité d’eau nécessaire aux besoins de son dispositif pour assurer l’extinction du sinistre. Une circulaire interministérielle (n (n°465 °465 du 10 décembre 1951 1951)) xe les conditions d’application des besoins en eau lors d’un incendie de risque courant, à savoir: Les sapeurs-po sapeurs-pompiers mpiers doivent disposer d’un débit minimal de 1 00 0000 l/m l/min in (60 m 3/h) sur une durée minimum d’application de 2 heures, heur es, soit 120 000 litres (120 m 3) d’eau disponibles sur place et en tout temps. II/ Facteurs Facteurs à prendre pre ndre en considération
En pratique, les incendies ne corresponde correspondent nt pas tous à ce risque courant. Le chef d’agrès doit alors prendre en compte: • les combustibles (pouvoir calorique, quantité, ... ...)) • les agents extincteurs utilisés • le type, le nombre de lances ainsi que leur débit. III// Alimentation en eau III
Ainsi, en fonction de l’ampleur de l’incendie et du dispositif hydraulique nécessaire, le chef d’agrès doit s’assurer de l’alimentation de son engin en engin en eau à partir des ressources en eau du secteur ou, secteur ou, à défaut, par un autre a utre engin eng in (CCEM, ...). ...). Voir annexe: alimentation engins-pompes 2 000/15. IV// Emploi des outils de prévision IV
La maîtrise des outils de prévision permet La maîtrise prévision permet la localisation des prises d’eau disponibles d’eau disponibles à proximité de la zone d’intervention. Ces outils concernent : • les plans parcellaires • la cartogr cartographie aphie • les plans ET ETA-RE A-RE • le registre des poteaux et canalisation canalisationss ainsi leurs caractéristiques. L’utilisation de ces outils doit être la plus précoce possible an d’identier au plus vite les ressources disponibles.
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Alimentation de l’engin-pompe l’engin-pompe
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I/ Rôle du chef d’agrès lors de l’ali l’alimentation mentation de l’engin-pompe
Le chef d’agrès doit doit,, avant toute chose, être capable d’apprécier la puissance thermique de l’incendie auquel il est confronté. Il doit alors se poser les questions suivantes : • Combien de lances doitdoit-je je établir? • Quelles sont les matières en feu? • Quels sont les biens menacés? • Est-ce que l’extinction sera rapide? • DoisDois-je je demande demanderr des renforts? Pendant le trajet et par anticipation, il cherchera les possibilités d’alimentation de son engin sur les parcellaires ou plans. Il indiquera les prises d’eau d ’eau disponibles disponibles au conducteur et au BAL. Les plans lui indiquent: • le type de point d’eau (hydrant, d’eau (hydrant, point d’aspiration, plan pl an d’eau, ...) • la distance entre le sinistre et le point d’eau. À l’arrivée sur les lieux, le chef d’agrès indiquera le point d’eau choisi et la mission au BAL ou/et au conducteur. L’alimentation de l’engin-pompe se fera conformément aux manoeuvres décrites dans le G.N.R. établissement des lances – manoeuvre en binôme. II/ Différentes situations possibles
Les situations qui nécessitent une alimentation immédiate de l’engin-pomp l’engin-pompee sont: • l’utilisation de moyens hydrauliques supérieurs à la L.D. L.D.TT. • l’alimentation d’un autre engin-p engin-pompe ompe en relais • la présomption de grand feu, • les matières hautement combustibles (hydrocarbures, ... ...)) • ... III/ Modes d’alimentation
Au choix du chef d’agrès et en fonction des ressource ressourcess en eau du secteur secteur,, plusieurs solutions sont envisageables pour alimenter l’engin pompe: • sur hydrant • en aspiration • en relais avec un autre enginengin-pompe pompe • avec l’emploi d’un Dévidoir Automobile (D.A.) ou d’un camion porteur d’eau (CCEM, CCGC...) IV/ Manoeuvres d’alimentation
1/ Sur prises d’eau (1x100 / 2x70 – 2x100 / 1x70 – 2x100) Poteau Incendie (P.I.) Lorsque le P.I. se situe à moins de 10 m de l’engin, le conducteur alimente sa pompe seul avec un tuyau de Ø 110 mm. Lorsque le P.I. se situe à plus de 10 m mais à moins de 20 m de l’engin, le conducteur alimente sa pompe seul avec 1 ou 2 lignes de tuyaux de Ø 70 mm et l’emploi d’un collecteur. Lorsque le P.I. se situe à plus de 20 m, le BAL réalise l’alimentation au moyen du dévidoir en établissant 1 ou 2 lignes de tuyaux Ø 70 mm. EDSP 01
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Alimentation de l’engin-pompe l’engin-pompe
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Bouche Incendie (B.I. (B.I.)) Lorsque le B.I. se situe à moins de 10 m de l’engin, le conducteur alimente sa pompe seul avec un tuyau de Ø 110 mm au moyen d’un coude d’alimentation de 100 mm. Lorsque le B.I. se situe à plus de 10 m mais à moins de 20 m de l’engin, le conducteur alimente sa pompe seul avec 1 ou 2 lignes de tuyaux de Ø 70 mm au moyen de la retenue à robinets (100 /2 x 70). Lorsque le B.I. se situe à plus de 20 m, le BAL réalise l’alimentation au moyen du dévidoir en établissant 1 ou 2 lignes de tuyaux Ø 70 mm. Voir annexe: alimentation engins-pompe 2 000/15. 2/ Alimentation en aspiration L’engin-pompe est amené à proximité du point d’eau. Il doit être arrêté, de préférence, parallèlement à parallèlement à la nappe d’eau et le plus près possible de celle-ci.
Avant toute manoeuvre d’aspiration, le véhicule doit doit être être calé, au minimum, au niveau d’une roue arrière.
La ligne d’eau est montée par le conducteur aidé du BAL; sa longue longueur ur doit être la plus réduite possible an de diminuer le temps d’amorçage d’amorçag e et d’optimiser le rendement de la pompe (réduction des pertes de charge dans les aspiraux). En pratique, on ne peut guère espérer amorcer une pompe centrifuge à une hauteur géométrique d’aspiration supérieure à 8,50 m. La crépine doit touj toujours ours être mise en place (ell (ellee protège la pompe) puis le conducteur effectue l’amorçage. Selon la norme NFS 61-510, une pompe centrifuge 2 000/15 doit être amorcée en moins de 60s. Au-delà de 2 essais d’amorçage infructueux, le conducteur doit rechercher les anomalies de fonctionnement (prise d’air, ...) et le chef d’agrès doit demander un autre engin-pompe ou une M.P.R. pour pallier au manque d’eau. 3/ Alimentation en relais Les engins peuvent être alimentés en relais si le point d’eau est trop éloigné, si l’hydrant est indisponible ou s’il a un débit insufsant.
Un établissement en relais n’est rien d’autre que le branchement en série de 2 ou plusieurs pompes d’incendie sur un même établissement de tuyaux.
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La caractéristique débit-pression du relais s’obtient en ajout ajoutant ant,, pour un débit donné, les pressions manométriques totales de chacune des pompes. Chaque pompe placée en relais doit recevoir de la pompe précédente le débit demandé avec une pression résiduelle de 1 bar an bar an d’é d ’éviter viter la cavitation. 4/ Aliment Alimentation ation par une u ne noria de porteurs por teurs d’eau Des engins porteurs d’eau (C.C.E.M., C.C.G.C., C.C.F C.C.F.,., ... ...)) peuvent réaliser des norias an d’alimenter les engins au point d’attaque.
Le délai de route et le temps de remplissage doivent être pris en compte pour le calcul du nombre adéquat de porteurs d’eau. V// Chronologie et ordres pour l’alimentation V l’alimentation
Dès que le chef d’agrès constate que plusieurs lances sont nécessaire nécessairess pour répondre au degré d’urgence de la situation, il fait établir 1 ou 2 lignes d’alimentation sur la prise d’eau ou le point d’eau désigné pendant le trajet au moyen du plan. Le BAL, aidé par le conducteur conducteur,, prend alors en charge la mission qui lui a été conée. L’alimentation de l’engin doit se faire rapidement rapidement,, en parallèle avec les établissements d’attaque, de manière à ce que les personnels exposés exposé s au rayonnement et aux risques d’embrad ’embrasement généralisé aient une lance correctement alimentée. Le chef d’agrès tiendra compte du degré de fatigue de ses personnels et des compétences de chacun pour remplir la mission efcacement et rapidement. VI/ Relation Relation entre le chef d’agrès et son BAL
Le chef d’agrès doit exiger le compte-rendu de l’alimentation par le chef d’équipe, quel que soit le résultat. En cas d’échec, le chef d’agrès donnera au BAL un autre point d’eau où s’alimenter ou demandera un porteur d’eau par radio. VI/ Contrôle des actions et des règles pour l’établissement l’établissement des tuyaux
Conformément au G.N.R. sur l’é l’établissement tablissement des lances, le chef d’agrès veillera sur les cheminements à emprunter par le BAL de manière à: • ne pas couper une rue (sinon, utiliser les dispositifs de franchiss franchissement ement des tuyaux – D.F D.F..T. T.),), • employer le moins de tuyaux possible, • ne pas établir de ligne d’alimentation dans des surfaces ayant brûlé ou menacées par les risques risque s du sinistre (e (effondrement, ffondrement, chutes de matériaux, ...) • ne pas enchevêtrer plusieurs lignes d’alimentation • serrer les lignes le plus près possible des bordures des trottoirs.
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Méthodes d’extinction I/ Lecture du feu
C ’est une étape de la reconnaiss reconnaissance ance initiale consécutive à l’analyse de l’environnement et du bâtiment par le chef d’agrès. La lecture du feu est une opération très importante, elle conditionne le bon déroulement de l’opération, l’opération, notamment sur l’engagement des moyens, des binômes et des règles de sécurité à prendre. Les éléments tirés de la lecture du feu vont pouvoir donner des indications sur l’apparition d’un éventuel phénomène thermique tel tel que: un embraseme embrasement nt général éclair ou une explosion de fumée. Indicateurs principaux pour la lecture du feu FLAMMES FUMÉES • Couleur • Visibilité • Densité • Couleur • Stratication • Forme • Lieu d’entrée ou de sortie • Position • Comportement. • Intensité.
CHALEUR • Boursouflures Boursouflures des zones peintes • Obscurcissement des fenêtres • Augmentation soudaine de la chaleur • Couches de température.
Indicateurs secondaires pour la lecture du feu OUVERTURES Fenêtres Portes Exutoires • Chaleur radiante • Chaleur radiante • Ouverts/fermés. • Opacité. • Position d’ouverture • Aspect.
SONS • Origine • Intensité.
II/ Méthode d’extinction
Le chef d’agrès, confronté à un incendie, a le choix entre différents procédés et moyens d’extinction. En exploitant d’une façon optimale les éléments recueillis au cours de sa reconnaiss reconnaissance, ance, le chef d’agrès peut appliquer une méthode d’extinction adaptée et proportionnelle à la situation. Le type de feu La méthode d’extinction d’extinction va va dépendre du type de feu auquel feu auquel est confronté l’équipe. On prendra en considération: • les matières en combustion: classe de feu, potentiel calorique, réaction chimique avec l’agent extincteur extincteur,, ... • feu de bâtiment -> feu en milieu conné avec risque d’accident thermique, feu tridimensionnel • feu à l’air libre -> feu de surface, urbain, rural, etc.
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Méthode d’extinction
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Illustration au travers de deux exemples Exemple Exem ple n° n°11: Type de feu : • feu de classe A (1 A (1 palette) avec faible rayonnement • feu à l’air libre libre sans sans risque de propagation. Choix de l’agent extincteur: • eau. Choix du procédé d’extinction: • refroidissement. Choix du matériel m atériel utilisé: • L.D. L.D.TT. à 50l/min, en jet diffusé d’attaque • extincteur à eau pulvérisée • seau-pom seau-pompe, pe, etc. Idée de manoeuvre : • effectuer une extinction rapide • un un seul seul point d’attaque • attaque offensive. Exemple n° 2: Type de feu : • feu de classe A (plusieurs A (plusieurs palettes) avec un rayonnement important et un fort risque de propagation ; • plusieurs éléments aggr aggravants: avants: - camion-citerne - immeuble d’habitation. Choix de l’agent extincteur : • eau. Choix du procédé d’extinction : • refroidissement. Choix du matériel utilisé : plusieurs L.D.V. à 500l/min, en jets diffusés d’attaque. Idée de manoeuvre : • éviter la propagation au camion citerne • mettre en sécurité les sécurité les occupants de l’immeuble • effectuer une extinction massive • plusieurs points d’attaque • attaque défensive défensive.. Comparaison Dans les deux exemples, le chef d’agrès, confronté aux mêmes type typess de feu, utilise le même agent extincteur et le même procédé d’extinction. Par contre, il décide de deux méthodes d’extinction différentes, en fonction des priorités liées à ses reconnaissances.
Dans la première situation, il se concentre exclusivement sur l’extinction de l’incendie puisqu’il n’existe pas de risque de propagation, ni de danger pour les personnels. Il adopte une attaque offensive, c’est-à-dire que ses binômes vont au contact direct des ammes. Dans la deuxième situation, l’extinction devient complémentaire d’une autre priorité qui est la protection. Le chef d’agrès se concentre sur: • l’enrayement de la propag propagation ation • la protection de la population • la protection de son personnel. EDSP 01
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Méthode d’extinction
Pour atteindre son obj objectif ectif,, le chef d’agrès délimite un périmètre de sécurité a priori et plusieurs points d’attaque. Ces points d’attaque ne sont pas systématiquement concentrés sur l’incendie mais judicieusement répartis pour empêcher la propagation et assurer l’extinction. Il adopte une attaque défensive, c’est-à-dire que ses binômes utilisent des jets diffusés d’attaque le plus loin possible et se protégent par des écrans. Il peut associer une attaque offensive sur le foyer et une attaque défensive sur les éléments à risque si les conditions de sécurité sont réunies. Il gère le débit des lances en fonction des capacités hydrauliques de son engin et du réseau de distribution qu’il utilise. Conclusion Chaque incendie réclame une méthode d’extinction adaptée. Ce sont les éléments de reconnaissa reconnaissance nce récoltés par le chef d’agrès qui déterminent sa méthode d’extinction.
La méthode d’extinction décidée par le chef d’agrès doit doit,, au minimum, empêcher la propagation et être réalisable hydrauliquement et humainement. Le chef d’agrès doit veiller en permanence à la sécurité de son personnel et contrôler l’efcacité de ses actions. III/ Le matériel adapté
Pour atteindre son ob objectif jectif,, le chef d’agrès dispose d’un panel de matériels dans son engin ou sur demande. Les lances: • Lance du dévidoir tournant (L.D. (L.D.TT.) • Lance à débits variables (L.D.V (L.D.V.).) • Lance à mousse (L.M (L.M.).) • Lances spécial spéciales. es. Elles doivent être adaptées aux type typess de feu et aux possibilités hydrauliques de l’engin et du réseau de distribution. Les échelles et B.E.A.: • échelles aériennes • échelles à coulisse • bras élévateur articulé • etc ... Elles permettent d’accéder aux étages pour effectuer des extinctions ou des sauvetages. Les moyens de pénétration: • Les vérins hydrauliques • Les outils à mains (hache, halligan tool, petite pince, pied-de-biche, bélier bélier... ...)) • etc ... Ils permettent de pénétrer dans les endroits inaccessibles. EDSP 01
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Méthode d’extinction
Les caméras thermiques thermiques:: • Elles permettent de localiser des points chauds. • Lors de reconnaiss reconnaissances ances longu longues es et périlleuses sous A.R.I A.R.I.,., elles assurent une progression sécurisante aux binômes. Les explosimètres et détecteurs: • Ils sont à utiliser sur tous les incendies. • Ils permettent de s’assurer de la présence ou de l’absence de gaz explosifs ou toxiques. Les ventilateurs: Ils permettent d’évacuer rapidement les fumées pour: • progre progresser sser en sécurité • éviter la panique et l’asphyxie des occupants • diminuer le risque engen engendré dré par les fumées en milieu clos. Il existe 3 types de ventilateurs: électriques, thermiques, hydrauliques. Conclusion La liste de ces matériels n’est évidemment pas exhaustive. Le chef d’agrès doit prendre conscience que ces matériels, combinés de façon adéquate et intelligente, vont contribuer à une extinction judicieuse. IV// Précautions à prendre IV
Les situations que doit affronter le chef d’agrès sont multiples et complexes et l’obligent à appliquer des méthodes d’extinction différentes en fonction de ses lectures de feux. Toutefois, des précautions élémentaires sont à prendre, quelle que soit la méthode adoptée. A savoir: • Coupure systématique des énergie énergiess à son arrivée et au plus près du sinistre lorsque c’est possible • Mise en place d’un dispositif hydraulique permettant au minimum de contenir le sinistre, adapté aux possibilités hydrauliques de son engin et du réseau de distribution (à partir du moment où les lances sont en eau, il est interdit de provoquer une rupture d’alimentation) d’alimentation) • Lorsque les matériels et la situation le permettent, associer son attaque à une ventilation négative (pas de méthode ventilation positive au sein du d u SDIS 01) 01) • Vigilance constante à la sécurité de son personnel. Pour ce faire, appliquer certaines règles opérationnelles et logistiques.
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Méthode d’extinction
OPERAT IONNELLES • Port des EPI • Travail en binôme • 1 binôme de sécurité pour 4 binômes engagés ∆ pas d’engagement d ’engagement sans: - cheminement de repli, - code de communication. • Prévoir une rotation d’engagement, un binôme fatigué se concentre moins sur les risques qu’il encourt • Prévoir un doublement des accès en étage au moyen d’échelles en cas de risque d’effondrement des communications existantes • Prévoir un soutien sanitaire en cas d’accident.
LOGIST IQUES Un binôme déshydraté est perdu. Le chef d’agrès doit donc prévoir dès que possible et bien avant la déshydratation de son personnel, de restaurer ses binômes en boissons fraîches et chaudes et en barres énergétiques.
Conclusion Pour atteindre son obj objectif ectif,, le chef d’agrès doit effectuer certaines actions parallèles à l’extinction et surtout prendre surtout prendre soin de son personnel.
Un binôme blessé ou exténué est inutile inutile et et risque, de surcroît, d’aggraver aggr aver la situation en augmentant les problèmes à gérer.
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Feux en volumes clos ou semi-ouverts
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I/ Feu d’appartement
Risques principaux • victimes potentielles • propagations horizontale et verticale. Risques secondaires • E.G.E. / E.F. • dégâts des eaux suite à l’extinction. Renforts éventuels • V.S.A.V. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • cellule S.D.E.. Accès – cheminements • le premier engin-pompe doit dépasser l’adresse! • prévision de l’emplacement des échelles aériennes • reconnaissance autour du bâtiment: -> prendre garde aux façades inaccessibles et aux courettes intérieures • pas d’utilisation de l’ascenseur si non-prioritaire. Reconnaissance • coupure des énergies (attention: si ascenseur, le faire redescendre au RDC) • évacuation générale au besoin (sauf I.G.H.) • regroupement des impliqués au Point de Rassemblement des Victimes (P.R.V.) • mise en oeuvre des moyens de désenfumage (horizontal et vertical) existants • reconnaissance de tous les appartements et marquage des portes à la craie (vu sapeur X) • attention: risque d’E.G.E. et d’E.F d ’E.F.. (lecture du feu à soigner). Attaque • attaque par l’intérieur au moyen de colonnes sèches existantes ou par des établissements verticaux • enrayement de la propagation verticale par l’extérieur (rideau d’eau) •pas d’attaque directe par l’extérieur. Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. Déblai • protection des biens des niveaux inférieurs • port de l’A.R.I. • caméra thermique • mesures du taux de monoxyde de carbone • étaiement si nécessaire. Remontée de l’inf l’information ormation • ERDF.-GRDF. • C.O.D.I.S. / C.T.A. • établissement gestionnaire. • forces de l’ordre • mairie • services sociaux si nécessité de relogement EDSP ED SP 01
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II/ Feu de pavillon
Risques principaux • victimes potentielles • danger des feux en espace clos (cave, comble, ...). Moyens à prévoir • V.S.A.V. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. Romain CHAMBOST • renfort personnels et matériels. Accès – cheminements • le premier engin doit se positionner pour laisser accès aux 4 faces du bâtiment (échelles (échell es à coulisses coulisse s) • prévision de l’emplacement des échelles aériennes • détermination des points d’accès. Reconnaissance • sauvetages • coupure des uides • lecture du feu (feu de cave, de pièce ou de combles avec possibilité des 3 en même temps). Attaque • attaque par l’intérieur (L.D.V. 500) • enrayement de la propagation si pavillons mitoyens • désenfumage ou ventilation des locaux • en fonction du sinistre, mise en oeuvre de la technique appropriée • attention à la présence de combles aménagés (victimes potentielles). Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. Déblai • protection protection des biens biens des niveaux inférieurs inférieurs • port de l’A.R.I. • caméra thermique • mesures du taux de monoxyde de carbone • étaiement si nécessaire. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie • services sociaux si nécessité de relogement • ERDF.-GRDF. • établissement gestionnaire. III/ Feu de combles
Risques principaux • embrasement généralisé des combles et de la toiture • effondrement de plancher • atteinte de structure du bâtiment • dégâts occasionnés par l’usage abusif des moyens hydrauliques. EDSP ED SP 01
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Moyens à prévoir • bâchage, étaiement, assèchement • C.E. C .E.V.A.R.. V.A.R.. Accès – cheminements par l’intérieur (trappes, l’intérieur (trappes, escaliers e scaliers)) • vérication de la structure du plancher par l’extérieur (échelles l’extérieur (échelles aériennes, à coulisse co ulisse)) • utilisation systématiquement le L.S. L.S.PP.C.C.. Reconnaissance • recherche de victimes (caméra thermique) • anticipation des mesures de sécurité • localisation des recoupements et des isolements • lecture du feu. Attaque • attaque uniquement par les communications existantes dans le sens du tirage • utilisation ou création des exutoires (évacuation des gaz chauds) • utilisation des lances sur échelles aériennes exclusivement pour stopper la propagation. Alimentation • position de la division au plus près du foyer • à défaut, position de la division au pied de l’escalier. Déblai • protection des biens des niveaux inférieurs • port de l’A.R.I. • mesures du taux de C.O. (air ambiant et air expiré) • protection des personnels travaillant en hauteur (L.S.P.C.C., longe de maintien au travail). Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie, services techniques • services sociaux si nécessité de relogement • ERDF.-GRDF. • établissement gestionnaire. IV/ Feu de toiture
Risques principaux • propagation de la combustion aux cloisons contiguës • présence de bouteilles de gaz ou d’acétylène. Moyens à prévoir • matériel de percement • caméra thermique • bâchage, bâchag e, étaiement, étaiement, assèchement. assèchem ent.
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Accès – cheminements • le premier engin dépasse l’adresse et se positionne positionne pour laisser l’accès de tous tous les côtés. • prévision de l’emplacement des échelles aériennes. Reconnaissance • localisation précise du foyer an de l’isoler en amont et en aval. Attaque • attaque uniquement par les communications existantes dans le sens du tirage • utilisation des lances sur échelles aériennes exclusivement pour stopper la propagation. Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. Déblai • protection des personnels travaillant en hauteur (L.S.P.C.C., longe de maintien au travail) • vérication de l’absence de points chauds au moyen de la caméra thermique • protection des niveaux inférieurs si besoin. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • ERDF.-GRDF.. V// Feu de cheminée V
Risques principaux • propagation aux cloisons, planchers ou combles • asphyxie des occupants dûe à une ssuration du conduit. Moyens à prévoir • matériel de percement • caméra thermique • ventilation, éclairage, éclairag e, étaiement. Accès – cheminements • le premier engin se positionne pour laisser l’accès de tous les côtés • prévision de l’emplacement des échelles aériennes. Reconnaissance • localisation du foyer • coupure du tirage en fermant portes et fenêtres des locaux. Attaque • extinction du foyer dans l’âtre et nettoyage de la cheminée • attaque du bas en utilisant seau-pompe ou lance à feu de cheminée • utilisation de la chaîne par le haut pour faire tomber les matières en ignition si elles ne sont pas accessibles • dans le cas d’un conduit pas droit, prévoir des trouées d’extinction (au-dessus) ou de dégagement dégag ement (au-dessous) (au-dess ous) du foyer. foyer. EDSP 01
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Alimentation • pas nécessaire si intervention courante. Déblai • évacuation des cendres avec le matériel à feu de cheminée • vérication de l’absence de points chauds au moyen de la caméra thermique (si nécessaire) • vérication du conduit (absence de ssure ou d’éboulement) • conseil au locataire ou propriétaire: ne pas utiliser la cheminée avant sa vérication. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie et services sociaux si nécessité de relogement • ERDF.-GRDF.. VI/ Feu de cage d’escalier d’escalier
Risques principaux • propagation rapide à tous les étages • panique des occupants, victimes potentielles • condamnation des issues de secours. Moyens à prévoir • V.S.A.V. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • renforts en personnels et matériels. Accès – cheminements • le premier engin dépasse l’adresse et se positionne positionne pour laisser l’accès de tous tous les côtés. Reconnaissance • prévision de l’emplacement des échelles aériennes. Attaque • attaque massive par l’intérieur à partir du niveau inférieur • création rapide d’un exutoire en partie haute de la cage d’escalier • si besoin, attaque simultanée à différents niveaux par les ouvrants de la cage d’escalier au moyen des échelles aériennes. Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. Déblai • reconnaissances méticuleuses de tous les appartements attenants ainsi que des gaines techniques et des vide-ordures • mesures d’explosimétrie • protections des niveaux inférieurs si besoin.
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Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie et services sociaux si nécessité de relogement • ERDF.-GRDF.. VII/ Feu de de cave et en sous-sol
Risques principaux • victimes potentielles • propagation des fumées et du feu au niveau supérieur par les communications verticales ou les gaines techn techniques iques • cheminement chemine ment (complexe) (complexe) • explosion en présence de gaz (bouteille ou fuite). Moyens à prévoir • V.S.A.V. • ligne-guide et liaisons personnelles • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • émulseur ém ulseur.. Accès – cheminements • le premier engin dépasse l’adresse • prévision de l’emplacement des échelles aériennes. Reconnaissance • vérication de la fermeture des portes d’accès au sous-sol depuis l’étage supérieur • barrage des énergies énergies,, coupure des uides • mise en sécurité des de s occupants impliqués (P (P.R.V .R.V.).) • engagement des binômes que sous A.R.I. avec ligne de vie et/ou moyens hydrauliques • mise en place dès que possible d’un binôme de sécurité • recensement des matériaux stockés • reconnaissance et ventilation des niveaux supérieurs. Attaque • extinction à l’eau ou à la mousse m ousse (moyen ou haut foisonnement en cas c as de risques particuliers). p articuliers). Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. Déblai • à réaliser sous A.R.I. ou en présence de moyens de ventilation par raccord ZAG • surveillance de la concentration en C.O.. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • force de l’ordre • mairie • ERDF.-GRDF..
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VIII/ Feu de gaines techniques
Risques principaux • propagation des fumées lors de l’ouverture des trappes • propagation de la combustion aux locaux • diffusion de fumées et de gaz dans les locaux environnants. Moyens à prévoir • caméra thermique. Accès – cheminements • localisation du foyer par les le s trappes trappe s de visite de la gaine technique techniqu e (fermée (fermée par une un e serrure).
attention particulière à porter sur: • les gaines et jonctions en liaison avec le sinistre • les canalisations techniques. Reconnaissance • localisation précise du foyer an de l’isoler en amont et en aval • identication de la nature du combustible -> prendre toutes les précautions s’il s’agit d’une gaine contenant les conducteurs électriques • mesures du taux de CO. Attaque • en règle générale, extinction par les trappes et portes de visites • par refroidissement à l’eau mouillante au moyen de seaux-pompes ou de lances (jets sous pression) • ventilation des locaux obligatoire. Alimentation • pas nécessaire. Déblai • vérication de l’absence de points chauds au moyen de la caméra thermique • protection des niveaux inférieurs si besoin. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • ERDF.-GRDF.. IX/ Feu de garage
Risques principaux • stockage de produits inammables et toxiques • présence possible de véhicules au G.P.L.c. • présence de fosse. Moyens à prévoir • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • Cellule Antipol • Cellule S.D.E. • émulseur • renforts en personnels et matériels. EDSP 01
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Accès – cheminements • le premier engin dépasse l’adresse et se positionne positionne pour laisser l’accès de tous tous les côtés. • prévision de l’emplacement des échelles aériennes • attention au cheminement à l’intérieur de l’établissement difcile. Reconnaissance • sauvetages si besoin • coupure des uides • attention aux structures souvent métalliques • vérication de la présence ou de l’absence de véhicule G.P.L.c. • lecture du feu préalable et recherche de signaux d’alerte.
Mickaël GIRAUD TELME
Attaque • attaque à la L.D.V. 500 pour empêcher la propagation aux locaux administratifs et aux habitations attenantes • attaque à la lance à mousse pour le stockage de produits dangereux • si présence de véhicule G.P.L.c., mise en oeuvre de la procédure adaptée • attention à la présence de fosses de mécanicien noyées par les eaux d’extinction • attention aux eaux d’extinction (risques de pollution: huiles, hydrocarbures, ...). Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. Déblai • port de l’A.R.I. si nécessaire • mesures d’explosimétrie. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre
• mairie • ERDF.-GRDF
X/ Feu de chaufferie
Risques principaux • stockage de produits inammables • présence de fumées dans les étages en cas de chaufferie en sous-sol. Moyens à prévoir • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • Cellule Antipol • émulseur si chaufferie au fuel. Accès – cheminements • le premier engin dépasse l’adresse et se positionne pour laisser l’accès de tous les côtés • prévision de l’emplacement des échelles aériennes. Reconnaissance • sauvetages si besoin • coupure des uides EDSP 01
• identication du combustible • lecture du feu préalable et recherche de signaux d’alerte.
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Attaque • attaque à la lance à mousse en présence d’hydrocarbure liquide • protection incendie des étages supérieurs si chaufferie en sous-sol • protection incendie des étages inférieurs si chaufferie en terrasse • ventilation de la cage d’escalier si chaufferie en sous-sol. Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. Déblai • port de l’A.R.I. si nécessaire • mesures d’explosimétrie • recherche d’une possible pollution par hydrocarbure • protection des niveaux inférieurs si besoin. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie • ERDF.-GRDF.. XI/ Feu de joint joint de dilatation dilatation
Risques principaux • propagation de la combustion aux cloisons contiguës • diffusion de fumée et de gaz (monoxyde de carbone) dans les locaux environnants. Moyens à prévoir • extinction longue et complexe • matériel de percemen • caméra thermique. Accès – cheminements attention particulière à porter sur: • les gaines et jonctions en liaison avec le sinistre • les vides constitués par les faux-plafonds • les canalisations techniques. Reconnaissance • localisation précise du foyer an de l’isoler en amont et en aval • relevés de concentration en C.O. Attaque • en règle générale, extinction par les trouées en partie supérieure des points chauds • refroidissement à l’eau mouillante au moyen de seaux-pompes ou de lances (jets sous pression) • étouffement par obstruction des ssures avec du plâtre ou du ciment • dans tous les cas, stopper la propagation par les trouées • ventilation des locaux. Alimentation • pas nécessaire. EDSP 01
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Déblai • vérication de l’absence de points chauds au moyen de la caméra thermique • protection des niveaux inférieurs si besoin. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • ERDF.-GRDF..
À noter: rédiger un descriptif très détaillé des dégâts occasionné occasionnéss par les S.P S.P.. (croquis, photos, comptecompte-rend rendu, u, etc.) XII/ Feu dans un atelier
Risques principaux • pouvoir calorique important • possibilité de produits inammables et toxiques • possibilité d’habitation au-dessus. Moyens à prévoir • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • matériel de protection • renfort en personnel et matériel. Accès – cheminements • le premier engin dépasse l’adresse et se positionne pour laisser l’accès de tous les côtés • prévision de l’emplacement emplacement des échelles aériennes aérienn es • cheminement à l’intérieur de l’établissement difcile. Reconnaissance • sauvetages si besoin • coupure des uides • attention aux structures • lecture du feu (feu (feu de classe cla sse A ou B). Attaque • attaque à la L.D.V. 500 par l’intérieur sauf si les structures sont métalliques • lances à mousse si présence de produits inammables • empêcher la propagation aux habitations et locaux administratifs • ventilation en partie haute si présence d’habitations. Alimentation • alimentation systématique de l’engin. Déblai • port de l’A.R.I. si nécessaire • mesures d’explosimétrie • étaiement si nécessaire • protection des niveaux inférieurs si besoin.
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Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie • ERDF.-GRDF.. XIII/ Feu dans un E.R.P. E.R.P. de type O
Risques principaux • victimes potentielles • panique des occupants • propagation rapide due à la non-observation des règles de sécurité par les occupants. Moyens à prévoir • V.S.A.V. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • matériel de protection • renfort en personnel et matériel. Accès – cheminements • le premier engin dépasse l’adresse et se positionne pour laisser l’accès de tous les côtés • prévision de l’emplacement des échelles aériennes. Reconnaissance • sauvetages et évacuation des occupants si besoin • coupure des uides • se procurer les plans du bâtiment • recensement du nombre exact d’occupants • mise en oeuvre du désenfumage. Attaque • l’évacuation des personnes reste prioritaire aux personnels engagés sous A.R.I. • attaque à la L.D.V. 500 par les communications existantes • empêcher la propagation verticale extérieure au moyen d’une échelle aérienne • pas d’attaque directe de l’extérieur. Alimentation • alimentation systématique de l’engin. Déblai • port de l’A.R.I. si nécessaire • mesures d’explosimétrie • étaiement si nécessaire • protection des niveaux inférieurs si besoin. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie • ERDF.-GRDF EDSP 01
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XIV// Feu dans un E.R.P. XIV E.R.P. de type U
Risques principaux • nombreuses victimes potentielles • populations sensibles: invalides physiques ou psychiques, nourrissons, personnes en réanimation lourde, ... • atteinte de points névralgiques (blocs opératoires, urgences, ...) • présence de matières dangereuses (infectieuses, toxiques, corrosives, et, éventuellement radio éléments élém ents)) • gaz médicaux. Moyens à prévoir • moyens du plan rouge • moyens d’intervention chimique et ou radiologique. Accès – cheminements • prévision d’un point de regroupement des moyens et des norias des V.S.A.V. • repérage des voies échelles. Reconnaissance • recueil des informations informations sur le S.S.I. • point à faire avec le responsable de l’établissement • transfert horizontal de la zone sinistrée (attention: tâche longue et nécessitant beaucoup de personnel) • vérication de la fermeture des portes coupe-feu • estimation du nombre de victimes • détermination de l’emplacement du Point de Regroupe Regroupement ment des de s Victimes (P.R.V (P.R.V.).) • coner les indemnes au personnel hospitalier • mise en oeuvre des moyens de désenfumage. Attaque • coupure des uides uides et des énergies énergie s de la zone sinistrée à l’issue de son évacuation, en accord avec le responsable de l’établissement • recherche d’une structure d’accueil des victimes • attaque par l’extérieur exclusivement. Alimentation • alimentation systématique de l’engin • utilisation des colonnes sèches si existantes • prévision de la logistique en oxygène. Déblai • canalisation, connement, absorption des eaux de ruissellement incendie • contrôle des déblais et réalisation d’un parc du matériel contaminé. Remontée de l’inf l’information ormation • préfecture • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie, D.D.A.S.S. • service prévention du S.D.I.S. • ERDF.-GRDF.. EDSP 01
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XV/ Feu dans un entrepôt
Risques principaux • Danger Danger:: très faible stabilité au feu • embrasement généralisé et atteinte de la structure • l’enchevêtrement des tôles effondrées ne permet pas à l’eau d’atteindre les foyers • attention au panneaux-sandwiches tôle-mousse en polyuréthane (fumée toxique + propagation) • attention au risque d’effet chalumeau (le feu court dans les panneaux et son avancée se traduit par un brunissement du parement de tôle et une déformation de celle-ci) • attention aux bouteilles de gaz qui alimentent les chariots-élévateurs • risque d’explosion, risque toxique (stockage de produits chimiques divers) • pollution par écoulement des eaux d’extinction. Moyens à prévoir • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • caméra thermique • engin-pompe de grande puissance • soutien sanitaire • matériel de désincarcération. Accès – cheminements • coupure des voies de circulation si nécessaire (routes, autoroutes, S.N.C.F.) • mise en place d’un Point de Regroupement des Moyens (P.R.M.) • mise en place rapide des madriers de franchissement • ouverture de tous les accès du site. Reconnaissance • mise en sécurité et recensement des impliqués • coupure des uides • ouverture des exutoires ou lanterneaux • localisation des recoupements et des isolements (murs coupe-feu). Attaque • préservation prioritaire des locaux administratifs (informatique, archives, ...) et des locaux de production • engagement d’un minimum de personnel dans le bâtiment le long de murs coupe-feu • refroidissement des cuves G.P.L. soumises au rayonnement • découpe des panneaux-sandwiches et contrôle à l’aide de la caméra thermique. Alimentation • établissement de lignes de d e diamètre 110 cm en attente pour mettre en e n place des points d’eau avancés Déblai • port systématique de l’A.R.I. • détection C.O. permanente. Remontée de l’inf l’information ormation • préfecture (D.R.I.R.E., D.I.R.E.N., D.D.A.S.S.) • C.O.D.I.S / C.T.A. • mairie • forces de l’ordre • services des eaux (forte (forte demande hydraulique) • ERDF.-GRDF.. EDSP 01
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XVI/ Feu dans un magasin (type (type M)
Risques principaux • incendie généralisé • nombreuses victimes en fonction de l’heure du sinistre • effondrement. Moyens à prévoir • F.P.T., E.P.A., C.E.V.A.R., F.P.T.S.R. • moyens sanitaires. Accès – cheminements • prévision de l’emplacement l ’emplacement des E.P E.P.A. .A. • détermination de l’emplacement des engins (point d’eau, point d’attaque) • prise en compte de l’encombrement des voies d’accès et des hydrants sur le parking. Reconnaissance • vérication de l’évacuation du public pu blic • localisation de l’incendie • recueil d’informations sur le S.S.I. • coupure des uides et des énergies • vérication du bon fonctionnement des moyens de secours, sinon les actionner manuellement (S.S.I.) • attention: n’actionner que les exutoires des parties enfumées. Attaque • réalisation de la part du feu • attaque massive par l’extérieur • attaque par l’intérieur en prenant garde à la stabilité du bâtiment • dans les réserves et sous-sol, il peut exister une ou plusieurs trémies d’attaque (trappes de plancher de 60 cm escamotables, tous les 20m). Alimentation • anticipation des besoins en eau • utilisation des hydrants et réserves d’eau (sprinklers). Déblai • vérication de la présence des forces de l’ordre pendant les opérations de déblais an d’éviter intrusions, vols • anticipation des risques d’effondrement de la structure ou des rayonnages. Remontée de l’inf l’information ormation • préfecture • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie • services des eaux • service prévention du S.D.I.S. • ERDF.-GRDF..
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XVII/ Feu de VL dans un parking parking
Risques principaux • victimes potentielles • danger: feu en espace clos, feu de VL G.P.L.c. • pouvoir calorique important pouvant endommager les structures. Moyens à prévoir • V.S.A.V. • F.P.T. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • renfort en personnel et matériel. Accès – cheminements • éviter de pénétrer dans dan s un parking souterrain par la voie d’accès des véhicules (compartimentage) (compartimentage) • utilisation des accès piétons (colonnes sèches, sas) • engagement des binômes en respectant la procédure opérationnelle (Cf GNR: A.R.I.). Reconnaissance • se procurer le plan de l’enceinte • vérication du bon fonctionnement du désenfumage • identication du niveau concerné, du type de véhicule • utilisation de plusieurs points d’accès • lecture du feu • rappel des ascenseurs au R.D.C.. Attaque • utilisation de la technique des I.G.H. (poste de commandement avancé au niveau concerné, poste de commandement au poste central de sécurité) • établissement du point d’eau au point d’attaque (L.D.V (L.D.V.. 5OO). Alimentation • alimentation systématique systématique de de l’engin. • alimentation des colonnes sèches. Déblai • port de l’A.R.I. et ventilation • mesures d’explosimètrie / C.O. • vérication de la solidité des structures. Remontée de l’inf l’information ormation • préfecture • C.O.D.I.S / C.T.A. • forces de l’ordre • ERDF. / GRDF.. XVIII/ Feu de silo
Risques principaux • explosion de poussières ou de céréales • ruine du silo avec enseveli( en seveli(ss) • pollution éventuelle en fonction du contenu du silo. EDSP 01
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Moyens à prévoir • F.P.T. • E.P.A. • cellule S.D.E. • équipe cynotechnique si explosion • caméra thermique. Accès – cheminements • prévision des emplacements des E.P.A. • détermination d’un P.R.M. Reconnaissance • déterminer le type de silo (plat ou vertical, en béton ou en métal, circulaire ou rectangulaire, couvert ou non) ; • demander demande r la nature du contenu et le niveau de remplissage : identier le risque d’explosion en fonction de la granulométrie. Plus les particules sont petites (farine) plus le risque est élevé ; • faire arrêter les le s machines machine s (tapis roulants, vis sans n, ....) ; • reconnaître les moyens d’extinction disponibles, l’existence dévent, de vidange d’accès en partie haute. 2 types de feu sont possibles : • feu couvant dans la masse (combustion lente) ; • feu de surface (combustion vive). vive). Risques : formation de cavité dans la masse, effondrement avec accélération de la combustion, voire explosion. Conduite à tenir Reconnaissance • consulter les sondes thermiques si elles existent ; • mesures du taux de CO dans le silo (taux élevé = combustion importante) ; • visualiser la zone de feu à l’aide d’une caméra thermique. L’ évolution de ces paramètres permettra d’évaluer la situation. Protection • délimiter une zonne d’exclusion égale à 1,5 fois la hauteur du silo ; • faire établir un périmètre de sécurité de 300 à 500 mètres • ne pas stationner dans l’axe des évents latéraux • arrêter le ux des matières (godets, tapis, vis sans n, ...) ; • isoler le silo concerné. Extinction • refroidir le silo par l’extérieur (15l/min/m2 (15l/min/m2)) • coller les poussières en partie haute par projection de mousse ou 1 LDV en jet diffusé par intermittence (pour éviter un agglomérat) ; • utilisation d’une lance de type bourgeois bourg eois ou à vis Joualex pour atteindre la masse en combustion ; • envisager l’une des 2 solutions avec le responsable du site.
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solution 1 : vidanger • surtout pour les petits silos ; • seulement lorsque tout risque d’explosion est écraté ; • vidanger à faible débit et y associer une extinction ; • prévoir des remorques ou des bennes ainsi qu’un moyen hydraulique. solution 2 : inerter • intervention de spécialiste (plusieurs jours) • qui, avec quoi ? • quantités nécessaires : 2 kg de CO2/m3 de silo ou 1 m3 N2 /m3 Déblai • port de l’ARI ARI et ventilation ; • mesures d’explosimétrie ; • vérication de la solidité de l’édice. l’édice. Remontée de l’inf l’information ormation • Préfecture, mairie • CODIS / CTA • experts BTP • ERDF / GRDF • DRIRE, DR IRE, DDAF DDAF, DDASS en fonction des d es risques risque s de pollution. XVII/ Feux de bâteau
Risques principaux • intoxications, blessurer ou noyades ; • pollution aquatique ; • instabilité, naufrage du bâteau ; • vétusté du bâteau et composition du chargement (toxique, chimique,..) Moyens à prévoir • embarcation, plongeurs ; • CEVAR, moyen de pompage ; • cellule Antipol, émulseurs ; • caméra thermique. Accès - cheminement • amarrer le bâteau ; • dénir un P.R.M ; • limiter le nombre de SP embarqués. Reconnaissance • recenser les passagers ; • contact avec le commandant de bord (seul maître à bord) ; • envisager une reconnaissance avec la caméra thermique ; • attention depuis janvier 2004, le G.P.L.c, le butane ou le propane peuvent être utilisé comme carburant soit en bouteille ou réservoirs.
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Attaque • créer des éxutoires ; • utilisation systématique de la mousse ; • refroidir la coque par l’extérieur ; • épuiser les cales Alimentation • alimenter systématiquement l’engin ; • aspiration sur plan d’eau ; Déblai • effectuer les déblais et la surveillance sous ARI car l’atmosphère saturée en vapeur humide ; • surchauffée peut interdir tout cheminement à l’intérieur du bâteau. Remontée de l’inf l’information ormation • Préfecture ; • Mairie ; • CODIS / CTA ; • service de la navigation (VNF) ; • gendarmerie uviale, police.
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Méthodes de ventilation I/ Différence entre désenfumage et ventilation
Dans les volumes clos, les fumées présentent cinq dang dangers: ers: • la combustibilit combus tibilitéé : elles peuvent brûler ou exploser; • la chaleur : chaleur : elles peuvent enammer des matériaux; • la mobilité : mobilité : elles peuvent propager l’incendie; • la toxicité : toxicité : elles peuvent asphyxier les victimes ou les sauveteurs; • l’opacité l’opacité : : elles peuvent égarer les victimes ou les sauveteurs. Désenfumage Dans le passé passé,, la ventilation la ventilation consistait consistait à évacuer les fumées résiduelles et s’apparentait plus au « désenfumage » des locaux. Elle était surtout entreprise lors entreprise lors de la phase du déblai. déblai. Ventilation La ventilation consiste à supprimer et à remplacer remplacer l’air l’air chaud des fumées, des suies et des gaz de combustion d’un volume sinistré par de l’air frais. La ventilation peut entrer dans une phase active de active de la lutte contre l’incendie, pour faciliter les reconnaissances et participer à l’attaque. II/ Intérêt de la ventilation
La ventilation présente quatre intérêts principaux: • augme augmentation ntation de la visibilit visibilitéé des intervenants; • limitation des risques d’embrasement généralisé éclair; • diminution de la température; • diminution du stress des personnels. III// Méthodes de ventilation III
La ventilation naturelle La ventilation naturelle est le principe de désenfumage naturel naturel le plus élémentaire connu. Elle est mise en application en France notamment pour de nombreux E.R.P., bâtiments d’habitation et locaux industriels et commerciaux. La ventilation naturelle consiste en un balayage initié par les différences de gradient gra dient,, de température et de densité entre densité entre l’air frais extérieur et térieur et les gaz et distillats de combustion contenues combustion contenues entre les points d’entrée et de sortie de la masse m asse d’air d ’air.. Pour obtenir le mouvement des masses d’air, il est nécessaire de procéder à l’ouverture de deux ouvrants en façade an de créer un « courant d’air ». AUGMENTATION DE LA VENTILATION
exutoire apport d’air AIR FRAIS
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Méthodes de ventilation
Avantages • Simple et rapide à mettre en oeuvre • Ne nécessite aucun matériel spécique • Très efcace en cas de vent fort.
Inconvénients • Mise en oeuvre dès l’ouverture d’une porte, parfois accidentelle et incontrôlée • Dans la grande majorité des cas, n’est pas très puissante • Très difcilement modulable • Inapplicable si le vent dominant n’est pas favorable.
La ventilation par pa r l’emploi d’un ventilateur. Cette technique consiste en l’utilisation d’un moyen mécanique de ventilation. Il s’agit d’augmenter l’efcacité de la ventilation naturelle. Les principes sont parfaitement identiques à ceux de la ventilation naturelle, ils contribuent simplement à améliorer la qualité de cette dernière.
AUGMENTATION DE LA VENTILATION
exutoire apport d’air AIR FRAIS
Avantages
Inconvénients • Puissante • Dangereuse si elle est mal mise en oeuvre • Peut être mise en oeuvre à la demande, en • Nécessite d’avoir pris en compte tous les vofonction des besoins opérationnels lumes • Peut être modulée en fonction des nécessi- • Nécessite des personnels per sonnels formés (équipiers, tés de l’intervention chefs d’agrès, chefs de groupe) g roupe) • Peut contrer un vent faible. • Peut générer des risques pour les victimes ainsi que pour les personnels engagés. En fonction du ux d’air d’air,, il existe deux méthodes différentes : la Ventilation Horizontale et la Ventilation Verticale
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Méthodes de ventilation
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1/ La Ventilation Ventilatio n Horizontale Ho rizontale (V ( V.H. .H.)) C ’est la solution la moins complexe. Elle consiste à avoir le point de soufage et le point d’extraction au même niveau que le foyer.
Avantages • Simple et rapide à mettre en oeuvre • Ne risque pas de causer la propagation du foyer ou l’enfumage des locaux sains • Très efcace, elle stabilise l’accumulation des gaz chauds en partie haute, donc limite les risques de propagation propaga tion par effet effet d’e d’embrasement généralisé éclair (ash-over).
Inconvénients • Si le foyer se situe en étage ou en sous-sol, nécessite de placer le ventilateur au niveau concerné • Ne peut être utilisée sur les congurations bâtimentaires complexes faisant craindre des risques de propagation par dissémination de la chaleur, des fumées et des gaz de combustion.
2/ La Ventilation Verticale (V.V.) C ’est la solution la plus complexe. Elle consiste à avoir avoir le le point de soufage en partie basse du bâtiment et le ou les points d’extraction en partie haute.
Une propag propagation ation du foyer dans les zones non atteintes par le sinistre est à craindre si une reconnaissance précise du bâtiment n’a pas été préalablement effectuée et si on ne maîtrise pas le cheminement des fumées. Avantages • Solution simple en ce qui concerne le positionnement du matériel de soufage • Très efcace, elle évite l’accumulation de gaz chauds en partie haute, donc limite les risques de propagation par effet d’e d’embrasement généralisé éclair (ash-over).
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Inconvénients • Risques importants de propagation en-dehors de l’itinéraire normal de l’incendie par transport de matériaux enammés, de fumées et/ou de gaz de combustion entre le foyer et l’exutoire • Nécessite de créer en partie haute un ou plusieurs exutoires situés à la verticale du foyer • Exige un temps conséquent de reconnaissance avant la mise en oeuvre • Inutilisable sur les bâtiments complexes.
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IV / Cas particulier
La ventilation par jets de lance vers l’extérieur Lorsqu’il n’y a pas de moyens mécanique mécaniquess de ventilation à disposition et si le personnel est en nombre sufsant, le chef d’agrès peut donner comme mission à un porte-lance de ventiler les locaux au moyen d’une lance. Le phénomène créé s’apparente au système de venturi et accélère la sortie des fumées. • Principe : utiliser l’effet venturi créé par une L.D.V. en jet diffusé par un ouvrant; dégâ ts des eaux e aux et, en hiver, hiver, gel; • Risques : dégâts • Limites : mobilise 1 S.P. et des ressources en eau; • Mise en oeuvre : - Le jet doit couvrir 85 à 90% de la surface ouverte; - Plus le débit est élevé, plus l’effe l’effett venturi est fort; - Fermer les autres ouvrants; - L.D.V L.D.V.. à environ 60 cm de l’ouvrant. V// Règles de base V
Précautions Avant de mettre en oeuvre toute méthode de ventilation, il est indispensa indispensable ble de procéder au préalable à une reconnaissance approfondie des volumes directement et indirectement concernés. Les ouvertures Il faut deux ouvertures au minimum. minimum . Les principes du positionnement en opposition et de la différence de hauteur des ouvertures du local à ventiler sont élémentaires et très importants. L’une des ouverture ouverturess (c (celle elle en partie basse) sert de point d’entrée pour l’air frais et la seconde (en partie haute) sert d’exutoire pour les fumées. Il faut ouvrir la partie haute avant la partie basse. Ces deux ouverture ouverturess doivent obligatoirement exister exister,, quel que soit le principe de ventilation retenu. La gestion du vent dominant Si un vent dominant existe sur la zone d’intervention, il peut sufre pour obtenir un courant d’air efcace. Il est alors inutile de mettre en oeuvre des moyens mécaniques de ventilation. La ventilation doit toujours se faire dans le sens du vent dominant an de mettre à prot ses effets. Attention,, le vent dominant peut contrarier ou annuler les effets de la ventilation. Attention
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VI/ Mesures de sécurité
La décision d’employer une technique de ventilation a des implications directes aussi bien sur la sécurité des intervenants et des impliqués que sur les ressources en moyens humains et matériels dont dispose le C.O.S.. Communication Si le C.O.S. décide la mise en oeuvre d’une technique de ventilation, les équipes situées à l’intérieur du volume doivent être informées en premier lieu. Une lieu. Une attention toute particulière est portée à la sécurité des sapeurs-pompiers devant rester dans les étages supérieurs lors de la mise en oeuvre de cette ventilation. Ils doivent pouvoir informer sans délai le C.O.S. dès qu’ils sont prêts et rendre compte fréquemment de leur situation, de l’évolution de leur environnement et de l’efcacité de la méthode. Moyens hydrauliques Chaque binôme enga engagé gé dans un bâtiment doit impérativement disposer d’une L.D.V L.D.V.. pouvant offrir un débit de 500l/min dès que la situation l’exige.
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Feux en milieu rural I/ Feu d’exploitation agricole
Risques principaux Les risques sont liés aux types de constructions et de stockages.
Propagation: Il s’agit généralement de constructions traditionnelles en moellons où l’emploi de bois présente un risque important de propagation. Beaucoup de bâtiments agricoles ne possèdent aucune séparation (mur coupe-feu coupe-feu)) entre la zone d’habitation et la zone réservée à l’activité agricole, ce qui facilite la propagation des fumées et complique l’action des secours dans leur mission de sauvetage. Effondrement: Ces constructions présentent des risques importants d’effondrement. En effet effet,, pendant la phase d’extinction, l’apport important d’eau sur les stockages provoque une surcharge sur les structures. structu res. De plus, la projection projection d’eau sur les murs crée cré e un affaiblissement des joints. L’é ’évolution volution des modes de stockage (bottes rectangul rectangulaire, aire, balles rondes) implique des modications de structure structu re architecturale. Leur manipulation provoque également des chocs sur les structures qui créent un affaiblissement de celles-ci. L’absence de fondations peut provoquer un effondrement des murs de soutien, les S.P. doivent donc porter une attention toute particulière à ce phénomène. Contrairement aux constructions traditionnelles, certains bâtiments en structure métallique et parpaings possèdent une faible résistance au feu, empêchant toute progression à l’intérieur. De plus, la conguration des locaux, notamment la présence de fosses ou d’objets dans les communications ainsi que la méconnaissance des lieux constituent un risque supplémentaire pour les intervenants. Flux thermique : Les stockages de paille et de foin dégag dégagent ent un ux thermique important qui nécessite une attaque à distance. D’autres produits, tels que l’ammoniaque ou l’engrais, sont des sources supplémentaires de danger da nger (risques d’explosion, de propagation) propag ation).. Le risque chimique et le risque de pollution sont à prendre en compte. Risques secondaires Liés aux animaux : La présence d’animaux sur la zone d’intervention peut présenter un dang danger er pour les S.P. et les automobilistes en cas de fuite provoquée par leur affolement lors du sinistre. Leur sauvetage est une des de s priorités car ils représentent une activité essentielle pour l’exploitation agricole. De plus, le risque de blessure par piétinement, encornement ou coup de sabot reste présent. Liés à l’accessibilité et à la défense extérieure contre l’incendie: L’élo ’éloignement ignement d’une commune ou l’absence de voie engin sont des éléments néfastes pour le bon déroulement de l’intervention. La plupart des corps de ferme ne possèdent pas toujours de réserves incendie propres. La faible capacité du réseau d’eau ou la mauvaise accessibilité d’un point d’eau naturel retardent également l’action des secours dans la lutte contre l’incendie. EDSP 01
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Feux en milieu rural
Reconnaissance • sauvetages et mises en sécurité des personnes et des animaux • en l’absence de sauvetage, il est recommandé de ne pas exposer les S.P. • se renseigner sur la nature des stockages, des recoupements, des points les plus sensibles pour l’exploitant l’exploitant.. Moyens à prévoir • F.P.T. • F.D.G.P. • C.C.E.M. • équipe C.M.I.C. si présence d’ammonitrate. Attaque • lutte contre la propagation • attaque massive par l’extérieur • dispersion la plus rapide possible des matières en ignition. Règles de sécurité • attention à l’engag l’engagement ement du personnel (structure métallique) métallique);; port de l’A.R.I. A.R.I . • mise en place d’une surveillance jusqu’à extinction totale • attention au vent • toujours anticiper les besoins en eau et ne pas négliger les risques liés aux stockages. Alimentation • utilisation des points d’eau naturels • utilisation des engins de grande capacité • si les moyens hydrauliques sont sufsants: procéder à la lutte contre l’incendie, sinon: protéger les tiers et et faire la part du feu. Déblai • engins type tractopelles tractopelles • prévision, avec le propriétaire, d’une surface d’étalement important an de répandre le fourrage. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • ERDF.-GRDF.
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Feux en milieu rural II/ Feu d’engrais
Les principaux composants des engrais minéraux simples sont: simples sont: - l’azote l’azote (nitrate (nitrate d’ammonium, ammonitrate), - le phosphore phosphore (phosphate (phosphate naturel), - ou le potassium potassium (chlorure (chlorure de potassium). p otassium). Les engr engrais ais composés sont sont,, eux, réalisés par la combinaison chimique de plusieurs substances. Les dangers principaux pour le stock d’engrais extérieur à extérieur à base de nitrate d’ammonium sont liés à la présence de produits contaminants susceptibles contaminants susceptibles de se mélanger avec l’engrais. La conguration la plus pénalisante pouvant conduire à l’explosion l’ explosion est est le feu d’engrais, d’engrais, avec présence de produits contaminants, contaminants, à l’intérieur l’intérieur d’un d’un bâtiment. Les engrais trouvés sur les incendi incendies es,, tels que l’ammonitrate, sont de très bons comburants lorsqu’ils sont en contact avec des matières organiques telles organiques telles que les hydrocarbures, du fumier, des métaux en poudre, du bois, du plastique, etc.. Dans ce cas, on obtient un mélange explosif au-delà au- delà de 200°C, 20 0°C, sensiblement équivalent é quivalent au T.N.T T.N.T. . Il s’agit d’un explosif faible, mais les expérimentations permettent de démontrer que le produit ne peut exploser sans les paramètres suivants: • présence d’ammonitrate avec d’ammonitrate avec ajout d’hydrocarbure (fabrication du nitrate de fuel) • connement connement (mise (mise en pression) • chauffage du produit (suite produit (suite à un incendie, par pa r exemple) • et le tout soumis à un choc violent (dynamite). violent (dynamite). Lors d’un incendie d’une exploitation agricole , la procédure à suivre est la suivante: Reconnaissance • lecture précise du feu • recherche de signes extérieurs caractéristiques (fumées, ammes). Réaction immédiate • établissement de L.D.V. 500 pour faire la part du feu en privilégiant la défense du corps de ferme, puis la défense des hangars de stockage des engins agricoles. Recherche de renseignements • prise du maximum de renseignements sur la nature des produits stockés (hydrocarbures, engrais, métaux en poudre, matières organiques, bois, plastique, ...) auprès de l’exploitant. Attaque • pénétration dans le local interdite, sauf urgence absolue • ventilation des locaux • création d’exutoires dans le quart supérieur du volume • attaque massive à l’eau, en privilégiant des moyens d’extinctions xes (lances sur affût) • réalisation d’un périmètre de sécurité.
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Feux en milieu rural III// Feu d’écurie ou de centre équestre III équestr e
Risques principaux Le danger a plusieurs origines: • pouvoir calorique important • risque de propagation à d’autres bâtiments • très faible stabilité au feu du bâtiment • les animaux: ils sont extrêmement dangereux car en situation de panique, leur réaction est difcile à prévoir; le plus souvent, ils fuient, donc solliciter les forces de l’ordre pour rechercher les animaux égarés qui peuvent présenter un danger pour les tiers. Moyens à prévoir • engins de grande capacité • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • vétérinaire • engins agricoles pour le déblai. Accès – cheminements • accès généralement difcile acr situé en zone rurale • vérication de l’accessibilité au point d’eau. Reconnaissance • évacuation et mise en sécurité des personnes et des animaux • canalisation des de s bêtes (autant (autant que possible) en créant un chenal d’évacuation avec de la rubalise ou des commandes jusqu’au point de regroupement des équidés • recherche de renseignements sur la nature des stockages • reconnaissance de l’habitat. Attaque • si les moyens hydrauliques sont sufsants: procéder à la lutte contre l’incendie, sinon: protéger les tiers et et faire la part du feu. Alimentation • utilisation des points d’eau naturels • ou utilisation des engins porteurs d’eau. Déblai • véhicules d’équarrissage - via le maire de la commune • engins type tractopelles, • prévision, avec le propriétaire, d’une surface d’étalement important an de répandre le fourrage.en cas de feux de paille ou de fourrages, avec moyens d’extinction si nécessaire (attention au vent!). Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • préfecture • mairie • services vétérinaires et équarrisseur • ERDF.-GRDF..
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Feux en milieu rural IV// Feu de récoltes IV réc oltes sur pied
Risques principaux Ils sont liés à la météo: les feux feux de récoltes présentent un danger dange r lorsque les ammes amme s sont poussées par le vent sur des constructions, des taillis ou des sous-bois. Moyens à prévoir • C.C.F. • C.C.R. • engins agricoles pour le déblai. Accès – cheminements • détermination des accès possibles • présentation des véhicules par une rocade ou une pénétrante sous le vent • respect res pect de la catégorie catég orie de son engin (1: engin, 2: rural, 3: 3: tout-terrain) tout-terrain) et ne s’engager s’engage r qu’en fonction de cette dernière. Reconnaissance • détermination de la force du vent et évaluation de la progression du foyer (3% de la vitesse du vent)• reconnaissance des points sensibles menacés par les ammes et les fumées • évaluation, avec le propriétaire du champ, de la surface des cultures menacées et la transmettre au plus vite au C.O.D.I.S / C.T.A, en précisant les accès à privilégier. Attaque • pas d’attaque de front • attaque par l’un des côtés pour diminuer la largeur du front de feu • positionnement des renforts en tenaille de façon à réduire petit à petit la tête du feu.
règle d’or : d’or : axer les efforts sur la défense des points sensibles en faisant la part du feu. Alimentation • anticipation des ravitaillements ; • alimentation par des norias de porteurs d’eau.
Règles de sécurité • Prévoir une réserve de bouteilles d’eau pour les personnels intervenants (risque de coup de chaleur). Déblai la phase de déblai se résume à un noyage pour éviter une reprise. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie.
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Feux de véhicule automobile I/ Différents types de véhicules, de carburants et de risques associés
Le parc automobile est essentiellement constitué de véhicules roulant aux carburants « classiques ». Cependant, avec le développement des nouvelles énergies, il se peut que le chef d’agrès soit confronté à un feu « particulier », celui d’un véhicule roulant au GPL ou à l’électricité. Les risques associés sont alors à prendre en compte et la conduite à tenir sera appliquée en fonction. type de véhicule risques encourus embrasement général, super 98/95 rupture de canalisation, carburant hautement volatil. carburant plus « lourd » que le super, gazole ou Gas-oil grande quantité de carburant dans les réservoirs de poids lourds. fuite de carburant enammé: « torchère », explosion du réservoir avec présence G.P.L.c d’une boule de feu (BLEVE) et projection de missiles. électrisation par contact avec un conducteur (courant continu), continu), conductibilité des eaux d’extinction, électricité brûlure de type chimique (batteries contenant des substances alcalines) . II/ Risques liés au G.P.L.c
Qu’est ce que le G.P.L.c? G.P.L.c:: Gaz de Pétrole Liquéé Carburant. G.P.L.c Le GPL.c est un carburant automobile constitué d’un mélange de deux gaz: 50% de propane et 50% de butane. Cette proportion est variable en fonction des pays et des conditions climatiques. Il est liquéé sous environ 5 bars de pression à une température de 20°C. Le GPL.c se dilate de 0,25% par degré de température. Un litre de G.P.L G.P.L.. liquide fournit 250 litres de G.P.L. G.P.L. gazeux. Pour faciliter la détection d’une fuite éventuelle, un produit chimique -le MERCAPTAN- donne au G.P.L.c une odeur.
Les véhicules concernés Il existe 2 types d’équipements: • les véhicules MONO-CARBURATION MONO-CARBURATION qui qui ne n e fonctionnent qu’au q u’au G.P.L G.P.L.c, .c, • les véhicules BI-CARBURATION BI-CARBURATION qui qui fonctionnent au G.P.L.c ou à l’essence. C’est ce deuxième type que l’on rencontre le plus souvent. Dans ce type d’équipement, on retrouve différents types de véhicules: • les véhicules bi-carburation bi-carburation avec avec installation d’origine, • les véhicules transformés par un installateur agréé puis agréé puis validés par le service des mines selon la réglementation, • les véhicules transformés avec du matériel de récupération et non-recensés par les mines. EDSP 01
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Feux de véhicule automobile
Ces véhicules sont très dangereux car dangereux car non-sécurisés Schéma d’un équipement bi-carburation
Le véhicule peut fonctionner à l’essence ou au G.P G.P.L.c. .L.c. grâce au sélecteur de carburant. Le réservoir Le réservoir réservoir,, placé à l’arrière, peut être: • de type cylindrique cylindriqu e ou bi-cylindrique et être placé à l’intérieur du coffre ou sous le véhicule • de type torique et être positionné dans le logement de la roue de secours. Il est fabriqué en tôle de 3 à 7 mm d’épaisseur d’épaisseur.. Il est éprouvé sous une pression de 30 bars puis au bout de 8 ans . Il Il est rééprouvé également en cas de démontage ou de cession du véhicule si le réservoir a plus de 5 ans. Le réservoir est arrimé pour résister à une décélération équivalente à un choc frontal supérieur à 100 km/h. Le réservoir n’est rempli qu’à environ 80 à 85% de sa capacité, capacité, de façon à permettre l’existence d’un ciel gazeux indispensable gazeux indispensable pour absorber la dilatation du liquide. La présence de soupape soupapess de sécurité évite « en principe » l’explosion en cas de surpression lors d’un incendie. Elles libèrent la pression par petites giclées, formant tout de même, à intervalles réguliers, une torchère de ammes de plusieurs mètres. Le dispositif de remplissage Le dispositif de remplissage est équipé d’un clapet permettant l’isolement dès l’arrêt du remplissage. Le système est toujours positionné à l’opposé de l’échappement. C’est la présence du dispositif de remplissage qui permet d’identier un véhicule au G.P.L.c..
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Feux de véhicule automobile
La polyvanne La polyvanne ou plaque de groupe accessoire est intégrée au réservoir. Elle est équipée de molette de fermeture ou d’une électro-vanne permettant d’ isoler le réservoir en cas de rupture de canalisation. La polyvanne a pour fonction: • de limiter le remplissage du réservoir à 80-85%, • d’assurer d’assure r l’étanchéité et la fermeture du réservoir rés ervoir,, • de limiter le débit de gaz sur la sortie liquide en cas de rupture de canalisation, • d’indiquer le niveau de gaz dans le réservoir avec un système de report sur le tableau de bord.
La distribution La distribution se fait en phase liquide jusqu’au compartiment moteur, il est ensuite réchauffé et vaporisé. Elle est sécurisée par une électrovanne, placée au niveau du détendeur /vaporisateur et asservie au contact du véhicule. Sur les dispositifs munis d’électrovannes, dès le contact coupé et/ou la batterie débranchée, les électrovannes se ferment et le gaz ne circule plus. Identication du véhicule Dans l’état actuel de la réglementation, aucune identication spécique n’est mise en place. Cependant, quelques signes d’identication existent: • présence d’un réservoir visible (sous le coffre) • présence éventuelle d’un signe G.P.L. à l’arrière • présence d’un orice de remplissage « différent » (parfois un deuxième bouchon de remplissage est à l’intérieur de la trappe de carburant). Interroger le propriétaire ou l’entourage. Lors de l’arrivée sur les lieux, il est impératif de se renseigner sur le numéro d’immatriculation.. Ce numéro sera alors transmis au C.T.A. qui demandera aux services de police de triculation consulter le chier des cartes grises, la mention relative au carburant utilisé étant précisée. En cas d’incendie du véhicule et en l’absence de précision du type de véhicule, le chef d’agrès appliquera la conduite à tenir du véhicule G.P.L.c.. Phénomène de BLEVE En cas d’incendie d’un réservoir au G.P G.P.L .L.c. .c. les risques encourus par les sapeurs-p sapeurs-pomompiers sont considérablement accrus. Au risque « classique » d’un feu de véhicule est associé le phénomène de BLEVE (Boiling Liqid Expanding Vapour Explosion). Le BLEVE est l’explosion du gaz inammable après la rupture brutale du réservoir. Il faut rester vigilant même après l’extinction. Le risque de BLEVE persiste tant que la pression du gaz n’est pas retombée à l’intérieur du réservoir ré servoir.. EDSP 01
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Les accidents recensés mettent en évidence trois effets principaux: • l’effe l’effett thermique thermiqu e : La formation d’une boule de feu provoque des brûlures graves. Les intervenants doivent porter la tenue de protection individuelle complète. • l’effet mécanique : Les zones d’effets variables en fonction des caractéristiques mécaniques des véhicules, de leur situation dans l’environnement , du niveau de remplissage du réservoir, ne peuvent être xées avec précision. L’ordre de grandeur de périmètre de sécurité à 50m semble néanmoins admissible, voire 100m pour les projections de « missiles ». Les projections sont essentiellement sur les le s côtés et à l’arrière du véhicule (cônes (cônes de dispersion). Ils provoquent des traumatismes et des brûlures.
• l’effet de surpression: L’onde de choc peut provoquer des traumatism traumatismes es des tympa tympans. ns. De plus, des phénomène phénomèness de « BLAST » peuvent être envisagés en milieu conné. III/ Principe d’attaque d’un feu de véhicule automobile type G.P.L.c.
Conformément à la note opérationnelle n°4 de la D.D.S.C. du 05/02/99, il convient de considérer que tout véhicule automobile est susceptible de contenir un réservoir au G.P.L.c. (sauf information non-équivoque). CONDUITE A TENIR 1/ La réception de l’appel Lors de la réception de la demande de secours, le chef d’agrès précisera si possible le numéro d’immatriculation du véhicule concerné. Le C.T.A. contactera les services de police ou de gendarmerie pour identier le type de véhicule.
Sur les lieux, en l’absence de signes extérieurs d’identication du G.P G.P.L .L.c, .c, de la présence du propriétaire, il conviendra d’aborder le véhicule avec une extrême prudence. 2/ Accès et cheminement Stationner l’engin d’incendie en écran, à 50m minimum, et dans la zone avant du véhicule en feu.
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3/ Protection individuelle Etre en tenue de feu complète: • tenue S.P S.P.. F1, veste d’intervention fermée, • casque F1 avec bavolet et écran facial baissé, cagoule, gants, surpantalon surpantalon... ... 4/ Reconnaissance et protection Réaliser un périmètre de sécurité d’un rayon de 100 mètres (public (public)) en collaboration avec les services d’ordre. 5/ Limitation du nombre d’intervenants Positionner les intervenants derrière des écrans: autres véhicules en place, éléments de mobiliers urbains, murs, au besoin, derrière le véhicule incendie....
Engag er dans le périmètre un minimum de personne Engager personnes: s: UN SEUL BINÔME D’ATT TTAQUE; AQUE; les autres au tres restent re stent en retrait derrière l’écran. 6/ Extinction à l’aide d’une lance • Etablir une L.D.V L.D.V.. 500 • La progre progression ssion se fait du point d’eau vers le point d’attaque, par les ¾ avants du véhicule en feu, en utilisant comme protection des écrans naturels (murs (murs,, arbres...). 7/ Refroidissement Refroi dissement du réservoi r éservoirr de G. G.PP.L.c .L.c.. Après l’extinction, procéder à un examen du véhicule en garda gardant nt à l’esprit que le BLEVE peut intervenir alors même que le feu est éteint, le réservoir étant encore soumis aux rayonnements de son environnement immédiat.
Le risque de BLEVE ou d’éclatement hydraulique du réservoir persiste tant que la pression à l’intérieur ne sera pas retombée. Des contraintes mécaniques dues au dégagement du véhicule, voire des chocs thermiques, sont susceptibles d’en provoquer la rupture. CONDUITE A TENIR pour la phase d’extinction complète :
- régler la lance en jet diffusé, - fermer l’alimentation de la lance à la vanne du F.P.T., - xer la LDV au véhicule en direction du réservoir réservoir,, - faire retirer le binôme d’attaque derrière l’écran de protection (FPT), - mettre en eau la lance au F.P.T., - laisser sufsamment couler l’eau pour refroidir totalement le réservoir. Rôle du chef d’agrès Règles de sécurité: • établir un périmètre de sécurité • 1 binôme à l’attaque • 1 binôme en sécurité • pas d’attaque en jet bâton (risque de choc thermique) • vérication que tout le personnel ait sa tenue de feu complète • en cas de doute sur la carburation du véhicule, toujours appliquer la procédure G.P.L.c. • si menace pour les biens environnants, prévoir prévoir des lances supplémentaires (demande de renfort). renfort).
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Feux d’hydrocarbure I/ Les hydrocarbures
Différents types Hydrocarbure Point éclair (°C) METHANE PROPANE - 102 BUTANE - 60 HEXANE - 22 SUPER - 38 PETROLE 42 GASOIL FOD (Fioul Domestique) <65
L.I.E. (%) 5,3 2,2 1,9 1,2 1 1,7 6
L.S.E. (%) 14 10 8,5 7,5 7,6 5 13,5
Composés uniquement de carbone et d’hydrogène, les hydrocarbures sont des produits naturels et peuvent se trouver sous so us la forme liquide, solide ou gazeuse. Ils servent le plus souvent à produire de l’énergie mais sont aussi utilisés à des ns industrielles dans la pétrochimie (plasturgie). Transformation, stockage, stockag e, distribution En France, les matières premières sont acheminées par d’énormes tankers maritimes. Ces matières premières proviennent de pays exportateurs ou de plats-formes offshore (situées dans dan s les mers et océans). océans). Leur transformation est effectuée par des de s rafneries qui modient le pétrole brut en différents hydrocarbures servant pour une multitude d’applications (essences, huiles, lubriants, produits polaires, ...). Ces produits sont stockés dans d’énormes réservoirs de plusieurs centaines de milliers de litres, disposés dans des cuvettes de rétention et qui sont recensés en deux principales catégories: • réservoir (bac) à toit ottant • réservoir réser voir (bac) à toit xe. Dans certaines installations, on trouvera égaleme également nt nombre de canalisations et de vannes, allant jusqu’à des quais de chargement pour les citernes des camions et des trains. A une plus petite échelle, le stockage des hydrocarbures se trouve aussi dans des lieux privés (station-service, chaufferie, réserves dans les industries ou les usines) où l’on trouvera des cuves de plusieurs milliers de litres. Le transpo transport rt et l’acheminement des hydrocarbures peuvent se faire par voie: • uviale et maritime: péniche, tanker, tanker, • terrestre: camions-citernes, wagons-citernes, • souterraine ou aérienne: oléoducs. Risques Lors d’un incendie, outre les dégâts dég âts causés par le feu et le rayonnement thermique, on pourra citer : • la pollution par les fumées d’incendie, • la pollution par projection d’hydrocarbure ou écoulement, favorisant la dégradation voire la disparition du biotope, • l’explosion (B.L.E.V.E. – U.V.C.E.), • le débordement soudain et brutal (boil-over), • les réactions sociologiques (riverains et médias). EDSP 01
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Feux d’hydrocarbure II / Différents scénarios d’incendie
Lors d’un incendie mettant en cause des hydrocarbures, le chef d’agrès pourra rencontrer différents scénarios. Par ordre de gravité: • feu de véhicule automobile, • feu de cuve à oul chez un particulier particulier,, • feu de station-service, station-ser vice, • feu de dépôt pétrolier (réservoir, cuvette). Chaque scénario demandant évidemment des moyens différents. III / Premières mesures d’urgence
• reconnaissanc reconnaissancee, • sauvetages – mises en sécurité, • recensement si site industriel, • évaluation de la surface en feu, • rechercher de renseignements sur la nature des liquides (lourds-polaires). A retenir pour mémoire: Produits lourds (fuel, lourds (fuel, bitume, essence, l’ensemble des hydrocarbures non-miscibles à l’eau) exemple: 400 m2 en feu: Q= 2000l/min de solution moussante. Produits polaires (alcool, polaires (alcool, acétone, éther, M.T.B.E., l’ensemble des liquides inammables miscibles à l’eau) exemple: 250 m2 en feu: Q= 2000l/min de solution moussante. II / Principes de l’attaque et de l’extinction d’un feu d’hydrocarbures.
La lutte contre un feu d’hydrocarbur d’hydrocarburee s’effectue dans la grand grandee majorité des cas à la mousse. Rappels: principes d’extinction de la mousse La mousse agit sur le feu par refroidissement (vaporisation de l’eau -qui constitue en majeure partie la mousse- par les ammes et la chaleur du d u foyer) foyer) et par étouffement. En effet effet,, elle va constituer cons tituer une couverture qui va isoler le feu de l’air ambiant, donc de l’oxygène essentiel à son développement. Elle va aussi arrêter l’émission des vapeurs inammables et isoler les ammes du combustible. De plus, elle forme un écran contre le rayonnement de la chaleur. Les caractéristiques d’une mousse Une mousse est caractérisée par son taux de concentration, son taux de foisonnement et son rendement. Nous prendrons, prend rons, pour illustrer illustr er,, l’exemple suivant : 3 litres d’émulseur + 97 litres d’eau = 100 litres de solution moussante pour 1 m 3 de mousse Le taux de concentration C’est la quantité d’émulseur émulseur qui est mélangée à l’eau et qui va donner la solution moussante. Le taux de foisonnement C’est le volume de mousse obtenu par rapport au volume de solution moussante . volume d’émulseur = 3% Exemple: 3 l volume solution moussante (eau + émulseur) 100 l EDSP ED SP 01
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Feux d’hydrocarbure
volume de mousse volume solution moussante (eau + émulseur)
Exemple: 1 000 l = 10 100 l
Le rendement C ’est la caractéristique principale d’une mousse. Plus le rendement est élevé, meilleure est la mousse. volume de mousse volume d’émulseur
Exemple: 1 000 l = 333 3l
Attaque du feu • refroidissement à l’eau des structures contiguës (autres cuves ou bâtiments), • temporisation à la mousse, si non réalisé par l’industriel, • attaque massive à la mousse dès que la quantité d’émulseur sufsante est disponible. Alimentation • mise en place des points d’eau avancés (lignes de diamètre 110mm) • prévision des engins-pompes pour alimenter les unités productrices de mousse grande capacité. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • moyens départementaux, voire zonaux en émulseur • préfecture (D.R.I.R.E., D.I.R.E.N.) • mairie • industriels.
Notion de taux d’application et de débit à assurer Pour une surface en feu donnée, il faudra prendre en compte: • un taux d’application (en l/min/m²) • un débit de solution moussante mou ssante ( en l/ l/min) min) • le volume de l’émulseur (en litres) nécessaire en considérant un temps d’extinction de 20min. III / Cas particuliers : Feu de aque
La aque d’hydrocarbure en feu est alimentée par une fuite de combustible. Conduite à tenir tenir:: • périmètre de sécurité (minimum de personnels) • projection de mousse sur le contenant qui alimente la fuite (refroidissement (ref roidissement,, création d’une couronne de mousse qui isolera le réservoir) • coupure de l’alimentation en combustible • extinction au moyen d’un tapis de mousse qui recouvrira progressivement le combustible • attention à la rupture accidentel accidentelle le du tapis de mousse m ousse (projection d’eau seule, pieds des personnels intervenants, intervenants, ......)) • contention du combustible et des eaux d’extinction au moyen de levées de terre ou de tuyaux à moitié remplis.
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Feux d’hydrocarbure
La aque d’hydrocarbure est isolée, en feu Conduite à tenir tenir:: • périmètre de sécurité (minimum de personnels) • extinction au moyen d’un tapis de mousse (grande surface) ou de poudre (petite surface) qui recouvrira progre progressivement ssivement le combustible • si attaque à la mousse, attention à la rupture accidentelle du tapis (projection d’eau seule, pieds des personnels intervenants...) • extinction dans le sens de la longueur et sous le vent. La aque d’hydrocarbure en feu est dans une cuvette, - sans feu de bac associé Conduite à tenir tenir:: • périmètre de sécurité (minimum de personnels) • isolation du feu des réservoirs les plus en danger par projection de mousse sur les parois (création d’une couronne de mousse autour du bac) • extinction de la cuvette à l’aide de déversoirs • maintenir un u n taux d’application d ’application jusqu’à la sécurisation totale (vidange (vidange de la cuvette) • éviter la rupture du tapis de mousse par l’eau. - avec feu de bac associé Conduite à tenir tenir:: • priorité au feu de cuvette pour éviter la dégradation des bacs. - avec feu alimenté par une fuite de bac Conduite à tenir tenir:: • transformer la fuite de combustible en fuite d’eau par injection d’eau dans le bac concerné. IV / Feu de bac
Flamme rouge orangée à un orice (toit xe) Conduite à tenir tenir:: • obturation de l’orice • soufement de la amme par un jet de lance • pas de mousse dans le réservoir • ne pas refroidir le bac • ne pas soutirer de produit. Flamme bleue-verte à un orice (toit (toit xe) Conduite à tenir tenir:: • périmètre de sécurité (minimum de personnels) • transfert du produit ou de l’eau dans un réservoir (augmentation de la concentration) • pas de mousse dans le réservoir • ne pas refroidir le bac • ne pas soutirer de produit. Fumée à un orice (toit xe) Conduite à tenir tenir:: • périmètre de sécurité (minimum de personnels) • transfert de la mousse dans un réservoir par l’installation xe.
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Feux d’hydrocarbure
Feu de bac ouvert ouver t (toit xe déchiré) déchiré) Conduite à tenir tenir:: • projection de mousse dans le réservoir en feu • refroidissement de la jupe du d u réservoir: 15l/min/m² 15l/min/m² • isolation ou refroidissement des réservoirs voisins • éviter la rupture de la mousse par l’eau • éviter le jet bâton sur su r le réservoir rés ervoir.. Feu de joint (toit ottant) Conduite à tenir tenir:: • projection de mousse dans la couronne par l’installation xe • projection de mousse par la lance ou le canon à mousse. Feu de bac de produit réchauffé Conduite à tenir tenir:: • périmètre de sécurité (minimum de personnels) • soutirage de produit pour obtenir une hauteur libre de 3 mètres • remplissage du réservoir de mousse • arrêt du d u réchauffement, s’il y a lieu (coupure de la vanne). Feu de plusieurs bacs (sans feu de cuvette associé) de produit réchauffé Conduite à tenir tenir:: • périmètre de sécurité (minimum de personnels). • Ordre décroissant d’attaque des d’attaque des bacs en feu: • les bacs susceptibles de propager le feu à d’autres bacs • les bacs à toit xe puis ottant • les bacs les moins pleins, puis les plus pleins • les bacs les plus petits, puis les plus grands. • Ordre décroissant de protection des protection des bacs intacts, exposés, les plus dangereux: • les bacs contenant des liquides dont le point éclair est particulièrement bas • le bac le plus petit • le bac ayant le niveau de liquide le plus bas • le bac à toit xe • le bac à toit ottant. Feu de bac: RISQUE MAJEUR: MAJEUR :
le BOIL-OVER
Le boil-over est un accident majeur majeur.. C ’est un phénomène de vaporisation brutale de l’eau d’extinction qui survient quelques temps après l’attaque. Suite à l’incendie, il se crée une onde de chaleur qui va descendre dans le fond du bac. b ac. Au contact de l’eau, un effet piston va se former et expulser le produit en le vaporisant en partie (boule de feu), l’autre partie retombant hors du bac et propageant l’incendie. Produits susceptibles de générer un boil-over: • résidu atmosphérique • brut lourd • brut moyen • F.O.2, F.O.1, F.O.D.. • gasoil, g asoil, T.R.O., T.R.O., kérosène. EDSP 01
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Feux d’hydrocarbure V / Feu de caniveau caniveau
Les caniveaux concernent tous les canaux d’évacuation des eaux, ainsi que les conduits dans lesquels lesq uels passent des de s câbles, des conduites, etc... etc... Ils constituent des échappatoires toutes tracées pour l’extension d’un incendie en transportant le combustible hors de la zone de chantier.. Le chef d’agrès devra les tier le s identier lors de sa reconnaissance reconnaiss ance et agir en fonction lorsqu’un feu de caniveau se déclare. Les caniveaux de petits volumes peuvent être combattu combattus, s, lorsqu’ils sont emplis d’un produit en feu, par un extincteur à poudre. L’attaque se fera alors sous le vent, dans le sens de la dénivelée, et d’une seule pulvérisation en remontant la amme. Pour les caniveaux de plus grande capacité, un volume de mousse sera déversé au point le plus haut, pour que cette dernière recouvre peu à peu le produit en feu. VI / Feu de station-service
Le stockage des carburants étant bien protégé (cuves enterrées, éloignées des pistes de distribution et maintenues en atmosphère saturée), le risque d’incendie dans une stationservice se cantonne à: • l’écoulement de carburant lors de la distribution: -> traiter le feu comme un feu de aque, couper l’alimentation en combustible • un feu à l’év l’évent ent de dégazag dégazage: e: -> arrêter le dépotage en cours, éteindre au moyen d’un extincteur à poudre, ne pas soutirer de produit. D’autres autres scénarios d’incendie existent existent,, les stations offrant d’autres services associés susceptibles de provoquer un feu, et dont les produits peuvent alimenter la combustion (pneumatiques, aérosols, huiles, graisses... graisse s...).). Le chef d’agrès d’agrè s adaptera alors sa méthode méthod e d’attaque (feu libre, feu en volume clos...) et choisira judicieusement son agent extincteur (mousse, poudre, eau, sable). VII / Feu de camion-citerne
Feu de tracteur Conduite à tenir tenir:: • refroidissement du camion en plaçant des lances lan ces queue-de-paon queue-de-p aon et des L.D.V. L.D.V. en jet pulvérisé • établissement d’un périmètre de sécurité a priori par les forces de l’ordre • engagement minimum de personnel • protection de la réserve de produit en la refroidissant • attaque du feu comme un feu de véhicule automobile. Feu de P.L P.L.. avec citerne éventrée Conduite à tenir tenir:: Après levée de terre, s’apparente à un feu de cuvette de rétention. Feu de dôme (aire de remplissage) re mplissage) Sans débordement: Conduite à tenir tenir:: Extinction par fermeture du couvercle.
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Feux d’hydrocarbure
Avec débordement: Conduite à tenir tenir:: La lance/les lances doivent atteindre la paroi presque au sommet sommet,, ainsi la mousse suit le chemin de l’hydrocarbure et s’écoule sur la nappe au sol. Le feu de dôme est éteint ensuite en rabattant le couvercle. VIII / Feu d’aéronef d’aéronef
Risques principaux • explosion des réservoirs • explosion de vapeur de kérosène (d= 0,8 ; L.I.E. 4,5%) • nombreuses victimes. Moyens à prévoir • F.P.T. • C.C.E.M. • F.P.T.S.R. • F.D.G.P. • moyens sanitaires: V.S.A.V., P.M.A. • V.P.C.C V.P.C.C.. • C.D.G.. Accès et cheminements • si difcultés d’accès, prévoir P.R.M. et n’engager que les moyens tout-terrain • si avions militaires, ni hommes, ni moyens dans l’axe de l’avion. Reconnaissance • sauvetages • relevés explosimétriques, même en l’absence d’incendie (présence de kérosène) • envoi d’un cadre à la tour de contrôle de l’aérodrome ou de l’aéroport s’il est proche • identication du type d’appareil (tourisme, monomoteur, bimoteur, jet, biréacteur, ...). Attaque • réalisation d’un tapis de mousse en commençant par les ailes, puis par le fuselage, même en l’absence d’incendie • prévision de moyens d’extinction spéciques pour feu de métaux (poudre). Alimentation • anticipation des moyens hydrauliques, en nombre et en quantité. Remontée de l’inf l’information ormation • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre (police de l’air et des frontières, douanes) • préfecture • mairie.
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Feux d’hydrocarbure IX / Cas des appareils militaires
1.Établir un périmètre de sécurité N’y pénétrer que pour des sauvetages. Le sauvetages. Le cas échéant: • limiter le nombre d’intervenants • éviter la trajectoire du crash • s’interdire les accès dans les axes de tirs • limiter les déplacements • baliser les munitions et refroidir les munitions soumises au rayonnement • ne jamais manipuler les munitions. munitions . 2. En l’absence de sauvetages : • ne pas s’engager • demander la gendarmerie.
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Connaissance du système CAMELEON
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Depuis 2003, le S.D.I.S. de l’Ain fait équiper des engins incendie (F.P.T., C.C.E.M., ...) avec le système CAMELEON (conçu par la Sté CTD basée à Guéreins). I/ Principe de fonctionnement
Le CAMELEON permet d’injecter sous pression de l’émulseur ainsi que du mouillantmoussant appelé « additif » directement à la sortie de la pompe. Le système est élaboré avec une pompe doseuse (pompe à piston) électrique et indépendante, couplée à un débit-mètre qui injecte le pourcentage d’additif ou d’émulseur choisi. La mise en oe oeuvre uvre est simple, par des touches pré-progr pré-programmées ammées sur un tableau de commande situé à côté de la pompe. Le système permet un dosage précis de l’émulseur ou de l’additif qui sont stockés dans des réservoirs xes sur l’engin. Les avantages du système sont: • de pouvoir effectuer de longs établissements • de limiter le transp transport ort de bidons • d’avoir une consommation judicieuse de produit, adaptée à la classe de feu • une grande simplicité d’utilisation. En revanche, l’inconvénient reste que les nouveaux procédés, en général, sont gérés par de l’électronique sujette à des micros-pannes. II/ L’additif
C ’est un agent extincteur ajout ajoutéé à l’eau et utilisé sur les feux de la classe A. Le fait d’ajouter d’a jouter un additif à l’eau permet pe rmet d’améliorer l’étalement et la pénétration de l’eau (ce qui facilite son imprégnation et augmente son pouvoir refroidissant). Le dosage varie de 0,1 0,1% % à 0,5% par litre. Il est utilisé avec une L.D.V L.D.V.... L’expérience montre que ce mélange permet l’extinction et le refroidissement d’une V.L .L.. entièrement embrasée avec 1 000 à 1 500 litres d’eau et de 5 à 5,5 litres d’additif. III/ L’émulseur
Le principe est identique à celui de l’additif l’additif,, il est utilisé pour les feux de classe B. Il est dosé à 3% par litre pour les feux d’hydrocarbures et à 6% par litre pour les feux de liquide polaire (solvant). (solvant). On n’utilise plus de proportionneu pr oportionneurr mais simplement simplem ent une L.D. L .D.V. V. avec un adaptateur ou une lance à mousse.
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Connaissance du système CAMELEON
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IV/ Tableau de commande
TOUCHES DE MISE EN SERVICE ET FONCTIONNEMENT • 1 1 : : cran de pompe = mise sous tension du boîtier • 2 : témoin de fonctionnement du dosage (allumé = injection) • 3 : touches de sélection d’intervention (sélection automatique de la concentration) - 1, 2 et 3 : additif - 4 : eau e au (rinçage) - 5 et 6 : émulseur - STOP • 4 : Témoin de sélection d’intervention d ’intervention TEMOINS DE CONTROLE • 5 : afcheur de débit en litres/minute • 6 : afcheur de concentration en % • 7 : témoin de fonctionnement du débitmètre eau • 8 : témoin de fonctionnement du d u débitmètre additif/ additif/émulseur • 9 : témoins de fonctionnement de la régulation • 10 10 : : bouton-poussoir pour l’amorçage CONNEXION – MAINTENANCE • 11 : prise pour connexion P.C. • 12 : fusible. V// Fonctionnement V
Exemple d’intervention: feu d’hydrocarbure
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Connaissance du système CAMELEON
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1. Le conducteur enclanche le « cran de pompe »: le boîtier de commande se met sous tension automatiquement: - le témoin vert s’éclaire 1 à 2 secondes puis s’éteint - l’afcheur de débit indique 0 l/min. NB : la dernière sélection restant mémorisée est la touche STOP. STOP. Le témoin rouge est éclairé, il sera désactivé à la prochaine sélection d’intervention. 2. Le chef d’agrès demande l’établissement d’une L.D.V. sur la sortie prémélange et informe le conducteur de la nature de l’intervention: feu d’hydrocarbure. l’afcheur de débit indique le débit à la lance ex: 400 l/min 3. Le conducteur suit les instructions placées sur le boîtier de commande CAMELEON et sélectionne la touche d’intervention: - le témoin de contrôle rouge (5) s’éclaire - l’afcheur de dosage indique 0.0 %.
4. La vanne pneumatique s’ouvre pour une alimentation en émulseur: le mode dosage est activé automatiquement automatiqueme nt dès que le débit d’eau est supérieur à 40 l/min: - le témoin de dosage vert s’éclaire - l’afcheur dosage indique 6%. Vérier la pression pres sion d’injection (manomètre de l’in l ’injecteur jecteur),), elle doit être supérieure à la pression d’eau dans la ligne. ATTENTION : Si après la procédure ci-dessus, le produit ADDITIF n’est pas injecté (pression d’injection inférieure à la pression d’eau dans la ligne): amorcer la pompe CAMELEON. Pour cela, appuyer sur le bouton n°10 jusqu’à ce que le produit additif s’ s ’échappe échappe du tuyau de purge, puis fermer la vanne. 5. A la n de l’intervention et sur ordre ord re du chef d’agrès, d’agrè s, le conducteur sélectionne la touche rinçage: - tout en gardant la lance ouverte, le dispositif se met à doser de l’eau au lieu du produit et rince par la même occasion le circuit d’injection. Appuyer sur la touche Amorçage pour accélérer le rinçage. 6. Sur ordre du chef d’agrès, le conducteur sélectionne la touche STOP et met n à l’intervention. Le conducteur ferme la sortie prémélange : l’afcheur de débit indique 0 L/Mn. EDSP 01
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Version 1 - Mise à jour le 10/09/2008
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Feux particuliers I/ Feu avec risque chimique, feu de véhicule T. M. D.
Risques principaux • toxicité • corrosivité • explosivité • pollution (air, terre, etc). Renforts éventuels • C.M.I.C. • C.E.L.P C.E. L.P.. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • soutien médical. Accès - cheminements • prévision d’un itinéraire dos au vent • passage des informations aux renforts • arrêt des véhicules à 50 mètres a priori. Reconnaissance • demande de la nature du (des) produit(s) concerné(s), de la quantité, de l’état physique et chimique, du contenant, de la présence ou non de fuite, ... • établissement d’un périmètre de sécurité de 100 mètres a priori (ou sous le vent); 500 mètres si risque d’explosion explosion • récupération des ches de danger des produits impliqués. Attaque • engagement d’un minimum de personnel en tenue de feu complète sous A.R.I. • attaque dos au vent, à distance, derrière des écrans si possible, en limitant la quantité d’eau et pas en jet droit (risque de dispersion des matériaux) • utilisation d’un agent extincteur adapté, (voir plaque orange, plaques-étiquettes, réglette T.M.D., « ches che s de données don nées de sécurité »). »). Alimentation • création de points d’eau avancés • mise en place d’une zone de soutien et de logistique logis tique (tenue, bouteilles d’air, d’air, ...). Déblai • port de l’A.R.I. • canalisation, connement et absorption des eaux d’extinction. Décontamination sommaire • décontamination sommaire à débuter avant la mise en place du dispositif C.M.I.C. • déshabillage du personnel • stockage des vêtements et de l’outillage utilisé en un seul endroit • doucher à la lance le personnel (sur rétention). Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre (police de l’air et des frontières, douanes) • préfecture (D.R.I.R (D.R.I.R.E., .E., D.D.A.S.S., D.D.A.F.,) D.D.A.F.,) • mairie EDSP 01
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Feux particuliers
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• D.D.E. • service des eaux • comité de pêche. Un incendie impliquant un T.M. .M.D. D. pose le problème de l’inaccessibilité de la che de transport (données issues de l’A.D.R. 2003). Les agents extincteurs utilisables ne pourront être identiés, dans un premier temps, qu’à partir du tableau ci-joint, qui n’est que le dénominateur commun de tous les produits ou familles de produits transportés avec le même code de danger. CODES DANGER 50 -59 22 -25 223 - 225 - 228 - 236 - 265 (sauf triuore de chlore) - 338 - 44 - 46 - 446 - 60 - 63 - 66 - 68 - 69 606 - 663 - 85 539 55 5 58 - 559 - 56 - 58 23 - 336 - 338 20 - 33 - 339 - 368 - 638 - 639 268 - 65 - 669 - 84
AGENTS EXTINCTEURS AGENTS UTILISABLES (SELON A.D.R.) A.D.R .) Ea u tous les agents extinteurs eau pulvérisée - poudres - CO 2 eau pulvérisée - mousse poudres - CO2 mousse - poudres - CO 2 eau pulvérisée - mousse poudres poudres - CO 2
26 - 263 - 39 - 568 - 80 - 89 - 856 - 99 323 - X323 - 362 - X362 - 382 - X382 - 423 - X423 - 462 sable sec - poudres spéciques - 482 223 - 239 - 333 - X333 - X338 - 36 - 38 - 623 - 64 - 642 - 664 - 665 - 668 - X80 - 83 - X83 - 86 - 88 - X88 - 823 poudre - 839 - X839 - 842 - 883 - 885 - 886 - X886 - 90 Cas particuliers:
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Feux particuliers II / Feu avec risque radiologique
Risques principaux • irradiation • contamination atmosphérique et surfacique par les fumées d’incendie. Renforts éventuels • C.M.I.R. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • soutien médical. Accès - cheminements • prévision d’un itinéraire dos au vent • passage des informations aux renforts • arrêt des véhicules à 100 mètres a priori. Reconnaissance • demande de la nature du (des) produit(s) concerné(s), de la quantité, de l’état physique et chimique, du contenant, de la présence ou non de fuite, de la date de mise en service, de l’étiquetage, de la valeur de la tension (appareil à rayon X) ou du type d’appareil • établissement d’un périmètre de sécurité de 50 mètres a priori (débit de dose diminué de 2500 fois) fois) • agrandissement du périmètre de sécurité sous le vent et prévision d’un sas de contrôle. Attaque • engagement d’un minimum de personnel, en tenue de feu complète, sous A.R.I. • mesure du temps d’engagement des personnels • attaque dos au vent, à distance, derrière des écrans si possible, en limitant la quantité d’eau et pas en jet droit (risque de dispersion des matériaux). Alimentation • mise en place d’une zone de soutien et de logistique logis tique (tenue, bouteilles d’air, d’air, ...). Déblai • port de l’A.R.I. • canalisation, connement et absorption des eaux d’extinction • contrôle des déblais • réalisation d’un parc avec le matériel contaminé. Sécurité du personnel • ne pas fumer • ne pas boire • ne pas manger • ne pas se ronger les ongles • se doucher et récupérer l’ensemble des effets dans des sacs. Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre (police de l’air et des frontières, douanes) • préfecture (C.E.A., A.N.D.R.A., I.N.R.S.,D.R.I.R.E.) • mairie.
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Feux particuliers III / Feu de transformateur
Risques principaux • électrisation (attention aux eaux de ruissellement ou de décantation). Renforts éventuels • agents a gents ERDF., ERDF., C.C.E.M., C.C.E.M ., C.E.V.A.R C.E.V.A.R.... Accès - cheminements • arrêt des engins à 50 mètres • périmètre de sécurité à 50 mètres a priori. Reconnaissance • isolation du transformateur par le responsable du site, si possible • protection respiratoire pour le personnel intervenant. Attaque • attaque une fois que la coupure électrique est effective • protection, si possible, des parties exposées au sinistre (mise en place de lances en attente) • attaque prioritairement à la poudre et au CO2 (dans le sens du tirage) • nalisation de l’extinction et refroidissement à l’eau pulvérisée ou à la mousse. Déblai • port de l’A.R.I • canalisation des eaux d’extinction. Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • préfecture (D.R.I.R (D.R.I.R.E., .E., D.D.A.S.S., D.D.A.F.,) D.D.A.F.,) • mairie • D.D.E. • service des eaux • comité de pêche. Distance de sécurité IV / Feu de transformateur au P.C.B.
Risques principaux • intoxication respiratoire et percutanée • pollution « chaude » en cas d’incendie • pollution « froide » en cas de fuite. Renforts éventuels • C.M.I.C. • C.E.L.P C.E. L.P.... Accès - cheminements • arrêt des engins à 50 mètres, vent dans le dos EDSP 01
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Feux particuliers
• périmètre de sécurité à 200 mètres a priori dans le cône de diffusion Si le seul accès possible est face au vent, placer la cabine de l’engin en surpression en ouvrant une ou deux bouteilles d’air d ’air.. Reconnaissance • isolation du transformateur par le responsable du site, si possible • protection respiratoire pour le personnel intervenant • détection chlore par équipe C.M.I.C., si dégagement de fumées. Attaque • attaque une fois que la coupure électrique est effective • protection, si possible, des parties exposées au sinistre (mise en place de lances en attente) • attaque prioritairement à la poudre et au CO2 (dans le sens du tirage) • nalisation de l’extinction et refroidissement à l’eau pulvérisée ou à la mousse en limitant les les quantités d’eau pour éviter éviter les risques de pollution. Déblai • A faire effectuer par une société spécialisée • isolation des matériels et équipements individuels (déchets ultimes = isolement et destruction). Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • préfecture (D.R.I.R.E.,D.I.R.E.N.) • ERDF. si voie publique • entreprise spécialisée si voie privée. P.C .C.B .B.. = ATTENT ATTENTION ION DANGER
Les P.C.B.,largement utilisés dans l’industrie entre les année annéess 19 1930 30 et la n des année annéess 80 pour leur excellente isolation électrique, leur stabilité thermique et leur résistance au feu, ont été interdits interdits de production en 1986 et disparaîtront disparaît ront dénitivement en 2010. 2010. En effet effet,, leur lente biodégradabilité et leur dangerosité pour l’environnement et l’environnement et les organismes vivants font des P.C.B. une substance extrêmement toxique. Ils sont susceptibles de provoquer d’importants problèmes de santé car ils dégagent lors des incendies des dioxines en dioxines en réaction avec l’O2 de l’atmosphère. De plus, ils sont solubles dans les graisses g raisses et peuvent par pa r ce biais s’accumuler dans la chaîne alimentaire. Tous les personnels ayant été exposés lors d’une intervention mettant en cause des P.C.B. devront se soumettre à une analyse toxicologique par toxicologique par le S.S.S.M. ou par du personnel pe rsonnel hospitalier. Tous les matériels ma tériels seront connés, connés , puis suivront le circuit « déchets ultimes » en vue de leur élimination. élimination . V / Fuite de gaz enammée
Risques principaux • inammation des matériaux environnants • fort rayonnement. Moyens à prévoir • Gaz de France • forces de l’ordre. Reconnaissance • vérication qu’aucune personne ne reste bloquée à l’intérieur de locaux soumis au rayonnement • repérage de l’organe de coupure. EDSP 01
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Feux particuliers
Attaque • limitation de la propagation sans éteindre la amme • refroidissement des zones soumises au rayonnement jusqu’à l’arrivée des agents GRDF. • l’extinction se fera par coupure du gaz • soit par les S.P S.P.. si possible • soit par agents GRDF GRDF.... Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie • GRDF. VI / Feu d’engrais d’engrais - Feu de fertilisants
Risques principaux • décomposition auto-entretenue -> noyau faisant conduction et convection par la création d’une cheminée dans le tas de fertilisant et produisant des fumées toxiques • dégagements principaux: oxydes d’azote (NOX), ammoniaque • risques d’explosion (croûte (croûte par l’eau / contact avec matières organiques / présence de combustible combustible).). Différents types d’engrais Type de Forme fertilisants engrais azotés liquide en solution (incolore, légère odeur ammoniaquée ammoniaqué e) N ou Ammonitrates Ammonitrates granulés (simple)
Particularités
Appelé «azote liquide», ne présente aucun danger majeur. Seul risque: pollution des eaux en cas de fuite. Risque de décomposition. Si retrait de la source de chaleur, arrêt de la décomposition. Explosion possible, surtout pour teneur > 28% N . NP (composé) g r a n ul é s Risque de décomposition. NK (composé) granulés Risque de décomposition. PK (composé) g r a n ul é s Aucune décomposition possible. NPK (composé) g r a n ul é s Risque de décomposition. NASC (Nitrate liqueur, Décomposition possible à partir de 150°C. Possibilité d’Ammonium en stockage > à 110° de le cristalliser à l’eau pulvérisée avec beaucoup de solution chaude chaud e) précaution. urée granulés ou liquide Aucune décomposition possible. Ininammable.
Moyens à prévoir • C.M.I.C. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • soutien médical. Accès - cheminements • périmètre de sécurité • protection du personnel (A.R.I.) • évacuation ou connement de la zone sous le vent. EDSP 01
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Feux particuliers
Reconnaissance • repérage de l’emplacement de la décomposition à l’aide de la caméra thermique ou en visualisant le phénomène convecteur de la fumée (cheminée). Attaque • dégagement de la matière qui n’est pas en décomposition à l’aide de pelles ou d’engins mécaniques. Attention au manque de visibilité dû à la fumée (caméra thermique en cabine ou guidage radio et A.R.I. pour le conducteur) • utilisation de l’eau (L.D.V. dans le cas général, lances auto-propulsives si stockage en vrac) l’engrais solide ne doit pas former de croûte -> l’utilisation l’utilisation de l’eau entraîne une augmentation de la température donc un risque d’explosion • rabattage ou contention de la fumée avec des écrans d’eau pour info, vitesse moyenne de propagation du noyau: 1,50m/heure dans toutes les directions. Déblai • vérication de ce qui est extrait du sinistre avec une caméra thermique (certitude de non-décomp non-décomposition osition)) • rétention des eaux d’extinction. Lecture des étiquettes (exemples) pour un ammonitrate:
pour un composé NPK:
En cas de doute sur le niveau de risque d’un engrais, en grais, il convient d’adopter d’adopter un principe de précaution: • périmètre de sécurité • pas d’hydrocarbure ni aucun combustible • écarter toute source éventuelle de chlore • le cas échéant, considérer qu’il s’agit d’un feu avec risque chimique. Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • mairie •préfecture (D.R.I.R. (D.R. I.R.E., E., D.D.A.S.S., D.D.A.F.) D.D.A.F.)..
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Feux particuliers
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VII / Feu de pesticides
Dénition: Un pesticide est un produit servant à combattre des insectes et des plantes indésirables, des maladies, maladie s, etc. etc. Le pesticide appartient appa rtient à la famille des produits phytosanitaires. phytosanitaire s. Il en existe sous plusieurs formes: liquide, poudre, aérosol, etc.
Les pestici pesticides des sont organiques ou inorganiques. On peut trouver 300 types de pesticides différents sous trois catégories principalement: • les herbicides (contre herbicides (contre les mauvaises herbes) • les fongicides (contre fongicides (contre les champignons) • les insecticides (contre insecticides (contre les insectes). in sectes). Risques principaux • toxicité • corrosivité • explosivité • pollution. Renforts éventuels • C.M.I.C. • C.E.L.P C.E. L.P.. • C.E. C .E.V.A.R.. V.A.R.. Accès - cheminements • accès avec vent dans le dos • prévision d’un point de rassemblement des moyens. Reconnaissance • recherche d’informations sur la nature des produits • repérage des cheminements possibles de pollution par les eaux d’extinction (égouts, caniveaux, etc...) etc...) pour les obstruer obstru er • repérage des possibilités de pollution atmosphérique vers les habitations (connement, évacuation). Attaque • attaque dos au vent ; • Attention aux eaux de ruissellement. Alimentation • alimentation systématique de l’engin. Déblai • port de l’A.R.I. • mesures de contamination • décontamination. Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • préfecture (D.R.I.R (D.R.I.R.E., .E., D.D.A.S.S., D.D.A.F.,) D.D.A.F.,) • mairie • D.D.E.. EDSP ED SP 01
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Feux particuliers VIII / Feu de matières matières plastiques
Aujourd’hui, les matières plastiques sont omniprésentes Aujourd’hui, omniprésentes dans dans notre environnement quotidien. Depuis les années 1945, l’industrie du plastique a énormément évolué, aussi bien dans la diversité et la complexité, que dans les quantités de matières produites. Ainsi, les sapeurs -pompiers sont systématiquement confrontés à confrontés à des feux de matières plastiques, générant des fumées épaisses, combustibles et toxiques. toxiques . Risques principaux • toxicité • pollution. Renforts éventuels • C.M.I.C. • C.E.L.P C.E. L.P.. • C.E. C. E.V.A.R. V.A.R. • C.C.E.M.. Accès - cheminements • Accès vent dans le dos • prévision d’un point de rassemblement des moyens • périmètre de sécurité de 50 m contre le vent et 500 m dans le vent. Reconnaissance • recherche d’informations sur la nature des produits • repérage des possibilités de pollution atmosphérique vers les habitations (connement, évacuation). Attaque • attaque défensive dos au vent, avec lances à mousse ou L.D.V. en jet diffusé d’attaque • Attention aux eaux de ruissellement. Alimentation • anticipation des de s moyens hydraulique hydra ulique en nombre n ombre et en quantité (D.A., F.D.G.P F.D.G.P.,., C.C.E.M.). Déblai • port de l’A.R.I. • mesures de pollution de l’air. Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. • forces de l’ordre • préfecture (D.R.I.R (D.R.I.R.E., .E., D.D.A.S.S., D.D.A.F.,) D.D.A.F.,) • mairie • ERDF. / GRDF.. IX / Feu de métaux
Risques principaux • toxicité • pollution. EDSP ED SP 01
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Feux particuliers
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Reconnaissance • interrogation du responsable sécurité, toute personne compétente sur le site • identication du foyer, de son intensité, de sa couleur, de son tonnage, du type de métal, de sa forme et de son niveau de division • limitation des risques de propagation • sécurisation de la zone • point sur les moyens d’extinction compatibles sur le site. Méthode générale • identication du type de métal (questionnement, couleur de combustion) • identication des facteurs aggravants (bruine, pluie, brouillard, vent) • utilisation en priorité des poudres extinctrices à disposition sur le site, en s’assurant au préalable de leur compatibilité Attention: certaines poudres poudre s sont corrosives. Envisager l’l ’étouffement étouffement du foyer par projection de ciment sec, talc, sable sec, ou par la pose de plaques plaque s d’acier inoxydable (pour les le s liquides en feu, cela permet de réduire l’apport de comburant). Mais il ne s’agit là que de solutions palliatives. • application des mesures de protection habituelles • périmètre de sécurité de 100 mètres et plus en cas de risque de contact avec de l’eau: pluie, bruine, brouillard, ... • port de l’A.R.I. systématique et de tenues d’approche • mesures d’explosimétrie (H2) • sollicitation d’un expert via le C.O.D.I.S. =>C.O.Z. • Attention, pollution: les combustions de métaux produisent des oxydes métalliques dans les fumées (lourdes) et au sol. Envisager d’engager une équipe C.M.I.C. (prélèvements atmosphériques...). Moyens à prévoir • tenues d’approche (compatibles avec A.R.I.C.O.) • soutien sanitaire (épuisement (épuisement rapide du personnel intervenant, car feux à hautes ha utes températures) • logistique (eau et autres boissons, notamment) • moyen d’extinction d ’extinction ou substitut (réquisition (réquisition).). Remontée de l’information • C.O.D.I.S. / C.T.A. •C.O.Z. (moyens d’extinction et/ou expert(s)) • préfecture • mairie • D.D.E. • ERDF. / GRDF..
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Feux particuliers
Principaux métaux combustibles Famille
s n i l a c l a x u a t é M
x u e r x r e u t a t o é n i M l a c l a
s r e g é l x u a t é M
n o i t i s n a r t e d x u a t é M
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Métal
Symb.
sodium
Na
potassium
K
lithium
Li
rubidium
Rb
c é s ui m
Cs
calcium
Ca
strontium
Sr
b a r yu m
Ba
États
) e r d u o p ( é s i v i d u o e s s a m n e , e d i u q i L
, s é e s r i v è i i d s ) . . u s . o u o e e p i n s , a s e l a r m d n u E o p ( , , u e r o d s ) . e . e u r . s o è i e s ( p s n a a é s m u i s o a n i v p l E i d
magnésium
Mg
aluminium
Al
Cérium
Ce
En masse ou divisé
Fer
Fe
Poussières
Ttitan
Ti
Poussières
Zinc
Zn
Poussières
Zirconium
Zr
Poussières
Couleur de Observations combustion Flamme jaune, fumée blanche, Réaction violente à l’eau, dense et caustique. à l’humidité, au CO2 Flamme bleue et aux hydrocarbures. possible si T° modérée. Flamme violette, Réaction à l’eau du béton, de très localisée, l’amiante et de la silice. fumées de peroxyde. Flamme éblouissante Un peu moin moinss réactif. à raies rouges, fumée dense. Flamme rouge Réacton violente à l’eau violette et à l’humidité. S’emamme spontanément à l’air. Réaction violente à l’eau et à l’humidité. Combustion peu vive. Flamme orangé Réaction violente à l’eau, surtout rougeâtre. si divisé ou impur. Flamme rouge avec jaaillissement d’étincelles j es..
Libère de l’hydrogène au contact de l’eau. Libère de l’hydrogène Flamme vert pâle, au contact de l’eau. jaune À l’état divisé, peut s’enammer spontanément. Flamme très Réaction très violente à l’eau, à éblouissante, bleu- l’humidité, au CO2, aux hydrotée, fumée abon- carbures halogénés et au cardante. bonate de soduim. Flamme très vive Peu inammable en masse, dablanche à bleuâtre. vantage en poudre et poussières. Métal pyrophorique. pyrophorique. Combustion pouvant être brutale brutale et dangereuse (en présence d’un courant d’air) Flamme orange, Peut s’emammer s’emammer spontanément jaune seulement à l’état de poussière. Flamme blanche Réagit au CO2. brillante Flamme blanche Réaction lente à l’eau. brillante Flamme très brillante, brillant e, très peu de Réagit à l’eau, à l’azote et au CO2. fumée
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Déblai et surveillance I/ Nécessité du déblai lors des de s incendies pour parfaire l’extinction
Cette étape a pour objet de déplacer les décombres qui pourraient encore cacher des foyers et d’écarter ainsi tout risque de reprise de feu. Les déblais permettent de parfaire l’extinction. Dans le cas où il y a un amas considérable de décombres à déplacer, le maire, pour faciliter l’action des secours, peut faire appel à des moyens publics ou privés (bennes, engins travaux publics, ...). Lorsque la police ou la gendarmerie font état d’une enquête judiciaire, le déblai peut être retardé jusqu’à l’arrivée de la personne qualiée pour ordonner sa reprise. Si les opérations d’extinction le nécessitent, il sera réalisé un déblai sommaire. Dans le cas où le feu serait d’origine criminelle, les sapeurs-pompiers s’efforceront de laisser en place tout élément éléme nt susceptible d’avoir été facteur déclenchant, et le feront savoir à l’autorité judiciaire. II/ Rôle Rôle du chef d’agrès dans les opérations de déblai
Le chef d’agrès doit veiller à la sécurité du sécurité du personnel engagé, dans une phase où le risque de blessures est d’autant plus élevé que l’attention est retombée après la phase d’attaque. Le personnel est fatigué et moins vigilant à l’environnement, encore dangereux car non sécurisé. III/ Technique à mettre en oeuvre
Le chef d’agrès examinera le contenu à déblayer et évaluera la quantité de déblais à sortir de la zone sinistrée. Il demandera au besoin des moyens supplémentaires an de remplir cet objectif ob jectif (personnels, moyens de ventilation, moyens d’ d ’éclairage, éclairage, engin e ngin agricoles, a gricoles, ...). ...). Il vériera l’état l’état des structures struc tures du contenant. conten ant. Il parera au risque d’eff d ’effondrement, ondrement, soit en faisant étayer les parties menaçantes de s’effondrer, soit en faisant mettre à terre les parties menaçant ruine. Les points chauds résiduels seront détectés à l’aide de la caméra thermique. Les parements (bardage, lambris,...) seront enlevés pour vérier l’état des structures et bâtis. IV// Principe de sécurité à respecter IV re specter lors du déblai
Au cours de cette phase, le chef d’agrès doit s’assurer que : • les personnels enga engagés gés sont munis de la protection individuelle maximum, notamment le port de l’A.R.I A.R.I (r (risque isque d’intox d ’intoxication ication au CO et autres fumées fu mées toxiques), • le bâtiment est correctement ventilé, • aucune reprise de feu n’est possible du fait des décombres entassés, • la sécurité du personnel enga engagé gé est assurée dans cette phase certes importante mais peu prisée par son personnel, • les moyens en eau sont touj toujours ours disponibles. Il prendra régulièrement rég ulièrement des mesures me sures de toxicité à l’aide aide du détecteur de CO, CO, pour permettre permet tre à son personnel, dès que la situation l’autorise, de se déséquiper an de ne pas travailler en hyperthermie (travail quelquefois de longue durée et physique). La durée d’engagement du personnel doit être limitée, ainsi le chef d’agrès fait opérer à une rotation des personnels, à des relèves fréquentes.
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Déblai et surveillance V// Nécessité de la surveillance pour éviter V éviter une reprise de l’incendie
Le service de surveillance a pour objet de maintenir du personnel et du matériel sur les lieux de l’intervention après un sinistre important an d’empêcher toute reprise du feu. feu . L’effectif de ce service varie suivant l’importance du sinistre à surveiller et le nombre de lances encore utiles. Il doit être aussi réduit que possible, mais ne doit pas comporter moins d’un engin d’incendie avec au minimum 4 personnes (1 C/A, 1 conducteur et 1 binôme). VI/ Dispositions à prendre, relève relève
S’il y a lieu, des relèves sont effectuées aussi fréquemment que la difculté des opérations l’exige. A chaque ronde de surveillance, les équipiers doivent informer le chef d’agrès de l’évolution de la situation, positive ou négative. Le chef d’agrès doit tenir informé le C.T.A / C.O.D.I.S de l’évolution de la situation et doit dimensionner la relève (en personnels et matériels). VII/ Principes Principes de sécurité à respecter lors de la surveillance
Les déblais ainsi que la surveillance sont des étapes très importantes de la lutte contre l’incendie. En effet, une reprise de feu ultérieur peut représenter une faute professionnelle susceptible d’engager une responsabilité. Le chef d’agrès doit donc s’assurer que cette tâche est remplie dans les meilleures conditions possibles (relèves assurées, restauration des personnels, moyens matériels sufsants pour étouffer toutes reprise éventuelle de façon précoce) p récoce)..
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Protection des biens lors des incendies
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I/ Nécessité de la protection des biens pendant et après l’attaque
La protection des biens consiste à tout mettre en oeuvre an de réduire au maximum les dommages liés à l’incendie (bâchage, l’incendie (bâchage, déménagement, étaiement, rigoles de canalisation des eaux d’extinction, etc...). etc...). L’application adéquate des techniques d’extinction apprises lors de la phase d’attaque, ainsi que des méthodes de protection des biens, participe à la réduction des pertes et contribue à accélérer la remise en état rapide des lieux. Pour cela, le chef d’agrès doit l’envisager tout au long de l’intervention. Cette protection peut se dérouler en trois phases: • 1ère phase : reconnaissanc reconnaissancee Déterminer s’il existe un risque d’exposition aux fumées, ammes et eau d’extinction. • 2ème phase : extinction Agir sur l’incendie pour limiter ces risques. • 3ème phase : protection. Agir sur les biens exposés. II/ Rôle du chef d’agrès
Le chef d’agrès doit mesure mesurerr l’importance des dégâts secondaires que les fumées et l’action des porte-lances pourraient générer. gé nérer. Son Son rôle, lors des reconnaissances, reconnaiss ances, est de mettre en oeuvre une échelle de degrés degré s d’urgence que la situation impose (par (pa r exemple, son action lors de l’engagement l’enga gement des d es binômes binôme s de son F.P F.P..T. sera différente s’il s’agit d’un d ’un feu de cabanon caba non ou d’un d ’un feu de monument monum ent historique). III/ Techniques à mettre en oeuvre
Faire établir au plus vite des plateformes de fortune pour surélever le mobilier mobilier.. Disposer les objets précieux sur des coussins ou couvertures et recouvrir le tout d’une bâche étanche. Les objets de grande valeur (tableaux, tapisseries, sculptures, etc) seront évacués sans délai après avoir pris de multiples précautions pour leur déplacement, parfois compliqué. Le chef d’agrès dirigera alors les manoeuvres de « sauvetage » à l’aide du L.S.P.C.C., de commandes, mande s, d’objets d’objets de portage, por tage, etc... IV// Principes de sécurité à respecter IV re specter
Lors des manoeuvres de protect protection, ion, le chef d’agrès doit se méer des stocks empilés en hauteur (piles de papier, de cartons, etc). En effet, l’humidité régnant en partie inférieure diminue la résistance des matériaux et peut faire s’effondrer s’effondrer l’ensemble. La manipulation d’engins de levage dans les entrepôts (chariots élévateurs, nacelles, etc) est l’affaire de personnes formées par l’entreprise et sous la responsabilité de celle-ci. Il est donc fortement déconseillé déconseillé d’utiliser ces matériels. Les personnels participant à la phase de protection seront équipés des E.P.I. nécessaires à la situation (A.R.I., situation (A.R.I., L.S.P L .S.P.C.C., .C.C., gants, ga nts, casques, etc etc).). Une zone d’entreposage des objets évacués sera établie à l’abri de toutes les manoeuvres d’extinction et de déblai. Le chef d’agrès veillera à la surveillance sur veillance de ces objets objets,, soit par les forces de l’ordre, soit par un sapeur si elles font défaut. EDSP 01
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