Le cahier du nouveau ASSOCIATION DES RADIO AMATEURS IVOIRIENS
Devenir radioamateur
2000
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Modeopératoire Réglementation Fréquencesamateurs Electricité Propagation Antennes …
Par: Jean Jacques Niava, TU2OP 1
Première édition
2000
Trouver un ouvrage traitant des connaissances radioamateurs qui réponde aux aspirations des africains, est une tâche très ardue. Généralement ceux qui les écrivent ne connaissent pas les réalités de l’Afrique. Le cahier du nouveau est un peu cette réponse tant attendue des radioamateurs africains. A la lecture vous rencontrerez des imperfections qu’il faut mettre sur le compte d’une première édition avec tout ce qu’elle comporte comme erreurs de jeunesse.
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L’auteur Jean Jacques Niava, TU2OP a découvert la radio d’amateur la première fois au Collège St Jean Bosco (ex Collège Notre Dame de Treichville) à l’âge de 14 ans. Licencié depuis 1985. Il occupe le poste de président de l’Association des Radio Amateurs Ivoiriens depuis 1990. Ayant participé à plusieurs conférences régionales de l'IARU Région 1, il est membre du STARS (Support To Amateur Radio Service) Working Group. Passionné par les antennes et les contest, il a aidé de nombreux radioamateurs à s'installer et à construire leur propre aérien. Marié et père de Trois enfants, Jean Jacques est ingénieur en électronique et directeur dans une société de service en informatique.
Remerciements J’aimerai remercier les gens qui m’ont aidé à rendre cette œuvre possible : Joël Bodossé, TU2FQ, Hans Welens, ON6WQ président du STARS, Moustafa Diop, 6W1KI vice président IARU R1. J’aimerai aussi remercier les amis de toujours: Touré Vacaba, TU2MA et Vieira Félix, TU2BB tous deux anciens présidents de l’ARAi ; votre passion et votre amitié m’ont toujours aidé et soutenu.
Jean Jacques Niava, TU2OP 19 Mars, 2000
Je dédie cet ouvrage à ma très chère épouse Mary et à mes enfants Irina, Jad et Véréna vous avez toujours compris que la radio était indispensable à mon équilibre.
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Sommaire Chapitre 1 -
Introduction Les activités des radioamateurs L’Examen
Chapitre 2 -
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Electricité et composants
Références
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Le transceiver et son utilisation La boite d'accord
Chapitre 10 -
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Antennes, lignes de transmissions
Chapitre 9 -
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La propagation
Chapitre 8 -
45
Le trafic d’amateur Le code RST
Chapitre 7 -
41
Les accessoires de la station
Chapitre 6 -
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Les différents modes de trafic Le Morse ou CW La phonie ou SSB Exemple de liaison en téléphonie Le mode digital EME, Earth-Moon-Earth
Chapitre 5 -
20
Fréquences allouées au service amateur Plage de fréquences allouées à la Région 1
Chapitre 4 -
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Réglementation Attribution des indicatifs radioamateurs en Côte d’Ivoire Répartition géographique des préfixes en C.I
Chapitre 3 -
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Chapitre 1
Introduction
Devenir radioamateur ? Pourquoi devenir radio amateur ? Peut être avez vous envie de faire du bricolage. Peut être en avez-vous entendu parler à travers des journaux, magazines ou autres revues spécialisées, ou avez vous déjà observé un radio amateur en plein “ trafic ”. Etre radio amateur, c’est aussi se mettre au service de la communauté en cas de sinistre ou autre calamité de ce genre. En fait quelque soit votre raison, il n’est pas difficile de devenir radio amateur. Des millions de gens partout dans le monde l’ont fait avant vous. De très jeunes (trop jeunes pour monter à vélo, le record est 5 ans) ont obtenu leur licence. J’ai souvent rencontré “sur l’air ” des OM âgés de plus de 90 ans et qui sont “ Old Man ” depuis l’aube de la radio. Alors pourquoi pas vous?
d’émettre et ceci, uniquement, dans les bandes de fréquences radioamateurs. Mais avant toutes ces démarches je vous invite à prendre contact avec un des responsables de l'association de votre pays pour avoir de plus amples informations.
Qui peut-être radioamateur ? L’âge, le sexe, la nationalité importent peu, le plus important est de réussir à l’examen organisé par l’administration des Postes et Télécommunications. A l’issue de cet examen, il vous sera délivré une licence vous donnant le droit d’opérer une station radioélectrique. COMMENT DEVENIR RADIO AMATEUR ?
Association Vous pouvez aussi vous adresser à l’Association des Radio amateurs devotre pays dont le but est de défendre et sauvegarder les intérêts des radioamateurs à condition bien entendu que vous en soyez membres. Le statut de membre s’obtient par un droit d’adhésion et une cotisation annuelle.
Il existe au sein du Ministère des Postes et Télécommunications un département chargé du contrôle et de la réglementation, c’est ce service qui s’occupe entre autre des radioamateurs. Adressez vous à ce service qui vous donnera tous les renseignements (dossiers à fournir) et démarche à suivre en vue de l’obtention de la licence. Enfin comment obtenir l’autorisation de faire de la radio amateur ? Il faut déposer un dossier auprès de l'administration de tutelle ou de l'Association locale de radioamateurs. Votre dossier approuvé, vous aurez à subir un examen organisé par les PTT. Les questions portent sur la réglementation et les techniques radio électriques. Après passage de l’examen, un indicatif (numéro) vous sera délivré, vous donnant ainsi le droit 5
Les activités des radioamateurs Dans le monde entier, les radioamateurs reçoivent une licence qui leur donne le droit d’émettre. D’un pays à l’autre, les conditions d’attribution, les réglementations sont différentes. En règle générale, les radioamateurs n’ont pas le droit de dire n’importe quoi «sur les ondes» (entre eux, ils disent «sur l’air»). Le contenu des messages est souvent limité, ce qui les différencie des cibistes. Alors, de quoi peuvent bien parler entre eux les radioamateurs ? Essentiellement de techniques. Au pluriel car l’informatique, les techniques spatiales, l’astronomie (entre autres), sont admises en plus de l’électronique et de la radiocommunication. On les entend aussi parler d’associations, de réunions, d’expositions propres à ces activités. Ces limitations sont-elles frustrantes ? S’il est indiscutable que la CB est plus conviviale, qu’on peut y dire pratiquement ce que l’on veut (hélas parfois !), il faut reconnaître également qu’elle ne favorise guère l’expérimentation. Les fréquences allouées à cette activité sont limitées, ainsi que la puissance et le type de transmission. Par contre, on peut converser pendant des heures sans être passible d’une quelconque réprimande. Le radioamateur, lui, dispose d’un large éventail (on dit «spectre») de fréquences disponibles. Voyons un peu ce qu’il en fait. Trafiquer, expérimenter, construire Le trafic est un peu l’aboutissement du radioamateur. Qu’il soit purement «local», pour discuter technique avec des amis, ou à longue distance, pour rechercher des pays rares, le trafic demeure une source de plaisir quotidien. L’expérimentation est passionnante mais elle requiert beaucoup de patience et un certain sens de l’observation. Elle peut se pratiquer sur des idées personnelles ou par la mise en application de principes fondamentaux. Les Radioamateurs construisent rarement leurs emmetteurs, cependant la réalisation de d’autres accessoires (alimentation, amplificateur, antenne...) est fréquente et enrichissante. L’AIDE HUMANITAIRE C’est peut-être un des aspects du radioamateurisme les plus connus du grand public. Il y a quelques années, on présentait bien volontiers le radioamateurisme au travers d’un film « Si tous les gars du monde « où l’on découvrait combien les radioamateurs peuvent rendre service. De nos jours, il est fréquent que, lors d’une catastrophe (tremblement de terre, inondation, accident d’avion... ou période de guerre, comme 6
on l’a vu récemment lors du conflit yougoslave), l’on fasse appel aux radioamateurs capables, sur le terrain, de mettre en oeuvre des moyens de communication performants en utilisant leur propre matériel. Lors du tremblement de terre de Los Angeles, les radioamateurs ont immédiatement suppléé au réseau téléphonique en partie détruit... En Côte d'Ivoire, Il existe le RURAI (Réseau d'Urgence des Radio Amateurs Ivoiriens) ou TU2 SOS dont le rôle est à l'insstar des autres réseaux d'urgence, coordonéer l'ensemble des opérations en cas de sinistre ou catastrophe naturelle ou écologique. Avec des récepteurs simples et peu coûteux, en ayant suivi un petit entraînement, on peut facilement repérer la balise de détresse d’un avion. Parfois, grâce à une intervention rapide, si le crash n’a pas été trop violent, on peut sauver des vies. Des radioamateurs, organisés en réseaux de secours, interviennent aussi dans la lutte contre les incendies de forêt. Ils mettent à la disposition des responsables locaux leur savoir-faire et un matériel de communication léger, bien utile sur le terrain. Lors du tremblement de terre en Arménie, les amateurs américains ont fait parvenir aux russes des ensembles complets permettant de rétablir les communications interrompues. On le voit, ici, point de barrière politique ! L’ECOUTE SEULE L’écoute, c’est l’école du radioamateur. Il y découvre et apprend les manières de procéder pour trafiquer. Certains amateurs préfèrent ne pas faire d’émission. Leur plaisir consiste à écouter les autres, que ce soient des radioamateurs ou des stations commerciales. Il est vrai que l’écoute constitue un passe-temps agréable et varié, qui n’impose pas les mêmes contraintes matérielles que l’émission. Les amateurs d’écoute s’appellent des SWL, abréviation de Short Waves Listener (écouteur d’ondes courtes). On dit aussi «Radioécouteur». L’écoute des radioamateurs Le trafic radioamateur est permanent. Il n’est pas une heure du jour ou de la nuit sans activité sur les bandes décamétriques («ondes courtes»). Entendre une station polynésienne trafiquer avec le monde entier, suivre les efforts réalisés par les correspondants pour vaincre les différents brouillages et les aléas de la propagation, est tout aussi grisant que de réaliser le contact. Les écouteurs, titulaires d’une licence spéciale, sont reconnus par les radioamateurs comme des amateurs à part entière. D’ailleurs, certains feraient d’excellents opérateurs car savoir écouter est une règle d’or en radio.
L’écoute des stations radiodiffusion Elle est passionnante. Entendre, en pleine nuit, une petite station locale située quelque part dans la jungle amazonienne, se bercer aux sons d’une musique des îles, ou écouter les commentaires politiques de Radio Pékin est toujours amusant. Le dépaysement est garanti ! La puissance de ces stations varie de quelques dizaines de watts à plusieurs dizaines de kilowatts ! Quand l’identification des stations n’est pas connue, il faut attendre la diffusion d’informations, ou se baser sur le genre de musique entendue, pour tenter de les reconnaître. Mais beaucoup de ces stations internationales (RFI, Voice of America) émettent régulièrement en plusieurs langues (dont le français). Cela peut être aussi une excellente occasion pour améliorer la connaissance d’une langue vivante. La réception des télévisions lointaines En étendant l’écoute au sens large, on peut faire état de ces nombreux amateurs qui regardent les émissions télé venant de très loin. Il suffit de posséder une antenne directive adaptée, un téléviseur «multistandard» (à peine plus cher qu’un poste normal), quelques connaissances sur la propagation et une bonne dose de patience. De mai jusqu’en octobre il est fréquent de recevoir des émissions en provenance d’Espagne, d’Italie, de Suède ou de Grèce. Parfois, on a la surprise de recevoir furtivement quelques bribes d’émissions en provenance de pays beaucoup plus éloignés. Ces amateurs ne sont pas des téléspectateurs moyens (comme ceux qui reçoivent facilement ces émissions grâce à une antenne parabolique et aux satellites). Ils sont toujours prêts à photographier la mire ou une image caractéristique permettant d’identifier l’émetteur reçu. C’est en quelque sorte, l’homologation d’une performance. Certains soirs d’été, il est possible de suivre une émission pendant 2 ou 3 heures, comme s’il s’agissait de l’une des chaînes nationales.
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L'examen Afin de revaloriser les bandes allouées au service amateur et amener les radioamateurs à plus de recherche et de trafics locaux dans les bandes basses, il existe deux types de licences:
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Utilisation des modes de trafic précités dans les bandes des 160 mètres, 80 mètres, 40 mètres, 10 mètres 15 mètres (CW seulement) et 2 mètres pour une puissance d’émission inférieure ou égale à 100 watts.
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160 mètres – 1.83 à 1.85 MHz, CW seulement 80 mètres – 3.500 à 3.600 MHz, CW seulement 80 mètres – 3.600 à 3.700 MHz, CW ou SSB 40 mètres – 7.0 à 7.100 MHz, CW ou SSB 15 mètres – 21.090 à 21.200 MHz, CW seulement 10 mètres 28.100 à 28.400 MHz, CW ou SSB 2 mètres et au dessus, identique à la licence de classe B
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l’utilisation des autres bandes et autres modes opératoires liés au trafic radioamateur est strictement exclue de cette licence.
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Tout novice pris en flagrant délit hors des bandes attribuées à son type de licence et dans un mode de trafic autre que ceux cités, se verra retirer sa licence.
. la licence de novice et . la licence générale 1.1 - La licence de classe A ou licence de novice Cette licence dont la dénomination «novice » est associé à un indicatif particulier est soumise à certaines restrictions. Cette licence de novice se présente en deux volets – la mise en place d’un cours de formation complet et un examen pour l’obtention de la licence (dite de classe A ou licence de novice). Validité de la licence ·
Cette licence de novice n’est valable que pour une période de deux ans, renouvelable chaque année. Passée cette période, elle n’est plus valable.
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La conservation de la licence est subordonnée aux paiements annuels des redevances à l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire et à la cotisation de l’Association des Radio amateurs Ivoiriens.
1.2 - La licence de classe B ou générale Cette licence comme son nom l’indique, est générale, elle couvre tous les modes de trafic et les bandes amateurs. · ·
Les mineurs conservent cette licence jusqu’à leur majorité.
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Après deux ans de pratique le détenteur d’une licence de novice pourra prétendre à la licence dite de classe B (générale) et opérer librement dans tous les segments de bandes amateurs.
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Le novice qui pour une raison quelconque ne peut au bout de deux ans prétendre à la licence de classe B, devra en informer par écrit l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI) ou la cellule de formation de l’ARAI au risque de se voir retirer sa licence.
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Les cours et autres supports de formation sont assurés et contrôlés par l’Association des Radio Amateurs Ivoiriens les radio clubs. L’examen est seulement ouvert à tous ceux qui auront pris part aux cours et séances de formation. Cela afin de s’assurer que les candidats ont bien assimilé les connaissances requises pour une bonne utilisation des modes opératoires.
Fréquences et classes d’émissions permises · 8
Utilisation de la radiotéléphonie (SSB) et de la radiotélégraphie (CW).
Elle n’est délivrée qu’après deux ans de pratique régulière.
Le radioamateur licencié désireux de passer du statut de novice à celui de radioamateur confirmé doit après deux ans d’activité régulière présenter son cahier de trafic aux autorités compétentes avec certification par la cellule de formation de l’ARAI ; dans ce cas, une attention particulière sera portée aux cahiers de trafic et aux cartes QSL reçues durant la période. ·
Son détenteur est prié d’observer la réglementation et les règles relatives au trafic amateur.
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La puissance de l’émetteur d’un détenteur d’une licence de classe B ne doit pas excéder 400 watts en SSB et 150 watts en CW pour les bandes supérieures aux 40 mètres.
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L’émetteur doit être contrôlé par quartz ou VFO
Fréquences et classes d’émission Le détenteur d’une licence de classe B est autorisé à opérer dans les différentes classes d’émissions et les bandes de fréquences amateurs suivantes : · · · · · · · · · · · ·
160 mètres – 1.83 à 1.85 MHz 80 mètres – 3.5 à 3.8 MHz 40 mètres – 7.0 à 7.100 MHz 20 mètres – 14.0 à 14.350 MHz 17 mètres – 18.068 à 18.168 MHz 15 mètres – 21.0 à 21.450 MHz 12 mètres – 24.890 à 24.990 MHz 10 mètres – 28.0 à 29.7 MHz 6 mètres – 50.0 à 52.0 MHz 2 mètres – 144 à 146 MHz 70 cm – 430 à 440 MHz Bandes UHF 1.215 à 1.300 GHz ; 2.3 à 2.4 GHz ; 5.65 à 5.850 GHz ; 10.0 à 10.5 GHz ; 21.0 à 22.0 GHz
1.3 – L’examen ·
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Organisé par l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire, cet examen a lieu deux fois par an. Ne peuvent se présenter à l’examen que les radioamateurs dont les dossiers ont été visés par l’Association des Radio Amateurs Ivoiriens. L’Association des Radio Amateurs Ivoiriens qui présente les candidats est représentée par un des membres de sa cellule de formation ou de son bureau directeur. L’examen se déroule dans les conditions définies par l’ATCI. Les candidats sont tenus de se soumettre aux règles imposées par l’ATCI. Les sujets relatifs à l’examen sont au choix de l’ATCI sur proposition de l’Association des Radio Amateurs Ivoiriens. Les questions posées à l’examen se font sur la base de 25 questions aux choix multiples et une session de code morse. Le temps imparti pour les réponses est fixé à une (1) heure. Les organisateurs sont seuls juges quant au bon déroulement des épreuves.
1.4 - Notation et résultats ·
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Les résultats des épreuves sont communiqués à l’Association des Radio Amateurs Ivoiriens qui en informe les candidats. Chaque élément du questionnaire est notée sur 2 points. Ce qui donne un total de 50 points pour le questionnaire et 50 points pour la session de code morse, soit un total de 100 points.
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Ne sont admis que les candidats qui ont obtenu une note supérieure ou égale à 50% du total. En dessous de cette valeur, le candidat est recalé. Le candidat qui obtiet une note supérieure ou égale à 90% du total se voit attribuer automatiquement la licence de type générale.
2 - Sujets couverts par l’examen 2.1 - Récepteurs et techniques de réception Objectifs de l’examen · · · · · ·
Identifier correctement les boutons de contrôle sur un émetteur récepteur. Accorder un émetteur récepteur pour une utilisation en mode morse. Accorder un émetteur récepteur pour une utilisation en mode AM, SSB et FM. Identifier les différents modes de réception. Connaître les résultats d’un incorrect choix du mode de réception. Identifier les différents blocs diagrammes d’un récepteur.
2.2 - Composants, applications et unités Objectifs de l’examen · · · · · · · · · · · · · · ·
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Examiner et identifier une variété de composants et leur associer des unités. Identifier les terminaisons d’une batterie. Savoir qu’une batterie produit un voltage (volts). Savoir qu’un circuit complet est nécessaire pour la circulation d’un courant (ampères). Identifier et faire la différence entre les circuits séries et parallèles. Savoir qu’une ampoule au filament ne souffre pas d’une inversion de polarité. Savoir qu’une diode laisse passer le courant seulement dans un seul sens. Savoir qu’un transistor peut-être utiliser comme amplificateur. Etablir la relation entre le courant, le voltage et la résistance. Etablir la relation entre le courant, le voltage et la puissance. Savoir que le courant alternatif change périodiquement de direction. Connaître la signification de fréquence pour un courant alternatif. Connaître le but d’un transformateur. Reconnaître les matériaux conducteurs et isolants. Utiliser les multiples et sous-multiples des différentes unités (pico-, nano-, micro-, milli,kilo-, mega-, giga-). Connaître le code des couleurs des résistances 9
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et l’association des résistances. La loi d’Ohm Reconnaître les condensateurs électrolytiques, et non-électrolytiques. Reconnaître les différentes sources d’alimentation de courant.
2.3 - Mesures
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Objectifs de l’examen · · · ·
Identifier les différents sélecteurs d’un appareil de mesure de type multimètre. Faire la différence entre multimètre analogique et digital. Définir un multimètre comme voltmètre, ampèremètre, ohmmètre. Utilisation d’un voltmètre ampèremètre, ohmmètre.
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transmetteur. Savoir que quand différentes fréquences sont mélangées, de nouvelles fréquences sont produites. Savoir que les nouvelles fréquences produites sont la somme et la différence des deux fréquences originales. Savoir que quand une fréquence audio est mélangée avec des fréquences radio, les nouvelles fréquences produites sont appelées « sidebands » Savoir qu’un équipement de transmission d’amateur peut causer des interférences avec d’autres équipements sans pour autant que la cause ne soit imputée au transmetteur. Connaître d’autres sources d’interférences. Savoir réduire les risques d’interférences dans une station.
2.6 - Modes opératoires 2.4 - Propagation des ondes et antennes Objectifs de l’examen Objectifs de l’examen · · · · · ·
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Connaître le concept de la propagation – chemin direct et indirect. Apprécier les distances parcourues sur chaque bande. Savoir que les caractéristiques des bandes H.F sont liées aux heures du jour et au cycle solaire. Connaître les effets du climat sur les bandes VHF et UHF. Connaître la structure et l’utilisation d’un câble coaxial ou autre câble d’alimentation pour antenne. Connaître les bases de construction d’une antenne. Expliquer le terme polarisation pour une antenne. Justifier l’emploi d’un circuit accordé pour une antenne. Connaître une charge fictive. Connaître la relation entre la fréquence et la longueur d’onde.
2.5 - Transmetteurs et techniques de transmission
2.7 - Les composantes d’une station d’amateur Objectifs de l’examen ·
Objectifs de l’examen · ·
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Identifier les boutons de contrôle d’un simple transmetteur (transceiver). Accorder correctement un transmetteur. Régler un transceiver dans les différents modes d’utilisation. Savoir que les harmoniques sont des multiples des fréquences choisies. Savoir pourquoi il faut accorder l’émetteur et l’antenne. Identifier les différents bloc diagramme d’un
Connaître le rôle, l’utilisation et la connexion des différents appareils entrant dans la composition d’une station
2.8 - Sécurité et précautions
Objectifs de l’examen
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Préparer un cahier de trafic et faire quelques entrées. · Utiliser le callbook pour identifier un indicatif. · Connaître les terminologies, les codes et autres abréviations internationales. · Connaître et utiliser l’alphabet phonétique international. morse et en phonie. · Connaître les avantages du code morse. · Connaître le code morse. · Envoyer et recevoir le code morse.
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Connaître les dangers liés à l’utilisation des sources d’électricité et savoir les réduire. Connaître les précautions à observer lors de l’installation et l’utilisation d’une antenne. Réglementation et condition d’utilisation de la licence Objectifs de l’examen Rôle de l’ATCI Savoir pourquoi les contacts ne se font qu’avec d’autres amateurs. Savoir pourquoi les codes secrets ne doivent pas être utilisés. Savoir pourquoi les retransmissions de type
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radiophonique (informations à caractère mercantiles et musiques) sont interdits. Connaître la signification des termes station principale, station temporaire, station mobile. Connaître les priorités existantes sur les bandes partagées. Connaître les différentes catégories de licence et leur restriction. Savoir qu’il est interdit de causer intentionnellement des interférences. Connaître l’utilisation du cahier de trafic et son utilisation. Savoir identifier une station Savoir que l’ATCI peut à tout moment opérer un contrôle de la station. Savoir qu’en cas de non observation des règles, la licence peut être suspendue voire supprimée. Savoir que le paiement de la redevance auprès de l’ATCI est obligatoire. Savoir que le détenteur d’une station est responsable de tout ce qui est fait sur cette station.
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Chapitre 2
Règlementation
U.I.T Les émissions radiodiffusées, les stations d’amateurs et bien d’autres services de télécommunication sont bien organisés. Ils respectent tous une législation internationale qui veille à ce que le spectre de fréquences soit respecté, et que les émissions de part le monde ne se fassent pas de manière anarchique. Imaginez un instant RFI (Radio France International) et Africa N°1 deux grandes stations de radiodiffusion émettant au même moment sur la même fréquence ! L’organisme responsable de la promotion et du respect de ces lois, est l’Union Internationale des Télécommunications, UIT en anglais ITU. Une agence de l’ONU dont le siège est à Genève en Suisse. Pourquoi devons nous avoir des accords internationaux en radio direz vous ? Pour trois raisons fondamentales : - 1- De part le fait que les stations d’un pays soient fréquemment en liaison avec d’autres stations étrangères, il est nécessaire d’établir des règles sur les différentes façons de procéder afin de pouvoir communiquer.
-2 - Parce qu’il est possible d’opérer les stations de radio sur un éventail de fréquences, il est nécessaire d’avoir des accords définissant au préalable les lieux (fréquences) d’opération des différents services afin que chacun puisse savoir où se trouve l’autre. -3 - Etant donné qu’un signal de radio ne se limite pas aux frontières de son pays d’origine, des accords internationaux ont leur raison d’être afin d’éviter les conditions chaotiques que pourrait engendrer une utilisation anarchique des fréquences. LE SECRET DE LA COMMUNICATION L’article 705 de la législation internationale de l’an 1934 fait référence au secret de la communication.En d’autres termes cet article nous dit d’une part, qu’il n’est pas interdit de recevoir un message radio qui ne vous est pas destiné, mais il dit aussi qu’il est formellement interdit de divulguer ou de publier “ l’existence, le contenu, la substance, le but... ” d’un message reçu dans de telles conditions, d’autre part, que vous ne devez en aucun cas utiliser les messages reçus à des fins personnelles. Mais ne vous faites aucun souci, les signaux de
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REGION 1
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REGION 3 C Fig1.1-Carterégionaledel'U.I.T.
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A REGION 3
plusieurs services de radio ne sont pas soumis à cet article, et peuvent être reçus et traités librement, ce sont les signaux de radiodiffusions, les CB, communications entre avions, bateaux, radioamateurs, signaux de personnes en détresse.
c/o Audrey Jefcoate, Office Manager Fossend, Burlescombe, Devon EX 76 7JH, United Kingdom Tél: +44 1823 672146 Fax: +44 1823 673161 E-mail:
[email protected]
LES SIGNAUX QUE VOUS ENTENDREZ
CONDITIONS D’AUTORISATION DE STATION RADIOELECTRIQUE D’AMATEUR
Imaginez un peu le nombre de signaux qui nous bombardent tous les jours ; radio, télévision, radar, etc.. Si vous explorez le spectre de fréquences avec un récepteur, vous entendrez des signaux peu familiers et parfois des émissions inhabituelles. Quels sont ces signaux, comment les appeler ? Vous devez sûrement avoir l’habitude d’écouter les stations de radiodiffusion qui émettent sur tout le territoire et qui sont aussi captées à l’étranger. De telles stations utilisent la modulation d’amplitude (AM, Amplitude Modulation en anglais). Mais il existe plusieurs types d’émissions comme la Single Side Band (SSB) regroupant la Lower Side Band (LSB) et l’Upper Side Band (USB), le Morse, la Modulation de fréquence (FM), la Radio Télé Type (RTTY) qui comprend le BAUDOT du nom de son inventeur, l’AMTOR reconnaissable au bruit de criquet de son émission, le FAX semblable à un roulis de tambour, la Slow Scan TV (SSTV) émission de télévision d’amateur et bien d’autres encore qui sont généralement un composé de ces différents signaux et nés des progrès de l’électronique et de l’informatique, comme le PACKET radio (qui signifie transmettre des paquets d’informations). Il est reconnaissable à son croassement similaire à celui de la grenouille. QU’EST CE QUE C’EST L’IARU ? L’Union Internationale des Radio amateurs est une fédération (UIRA, en anglais IARU) d’Associations nationales représentant les intérêts des radio amateurs dans le monde entier. Fondée en 1925 à Paris, l’IARU est régie par une constitution et des lois. A l’image de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT, en anglais ITU), elle comprend 3 zones d’organisation: Région 1- Afrique, Europe, CEI, Moyen-Orient (à l’exclusion de l’Iran). Région 2- Amérique du Nord et du Sud incluant Hawaii et les Iles Johnson. Région 3- le reste de l’Asie et l’Océanie. Le secrétariat international de l'IARUest situé dans le Connecticut, plus précisément à Newington. A ce jour, l’IARU compte 125 membres. Ce nombre a considérablement changer avec l’éclatement de l’URSS. Adresse IARU Région 1:
1. CONDITIONS GENERALES D’AUTORISATION 1.1. L’utilisation d’une station radioélectrique privée d’amateur est subordonnée à une autorisation délivrée sous forme de “ LICENCE ” par l’administration des Postes et Télécommunications. 1.2. La station ne peut être mise en service qu’après obtention de la licence correspondante et attribution d’un indicatif d’appel. 1.3. L’autorisation ainsi accordée ne comporte aucun privilège. Elle est délivrée sans garantie contre la gêne mutuelle qui serait la conséquence du fonctionnement d’autres stations. 1.4. La licence est délivrée à titre précaire. Elle est révocable à tout moment sans indemnité, notamment si le permissionnaire n’observe pas les conditions qui lui sont imposées pour l’établissement et l’utilisation de sa station ou si l’un des ministères intéressés retire l’agrément qu’il avait donné pour la délivrance de la licence. Cette révocation ne fait pas obstacle à l’application de sanctions pénales en cas d’infractions aux dispositions du titre VI du Code des Postes et Télécommunications. 1.5. Sauf le cas de révocation par l’administration ou de résiliation par le permissionnaire, la licence est renouvelable d’année en année par tacite reconduction moyennant le paiement préalable de la taxe annuelle de licence. 1.6. En cas de non-paiement de cette taxe dans les délais prescrits par titre de recouvrement, la licence cesse de prendre effet à partir du 1er janvier de l’année. Dans ce cas, toute émission qui serait effectuée serait considérée comme irrégulière et susceptible d’entraîner des poursuites judiciaires en application des dispositions prévues par la loi. 1.7. En cas de cession de l’installation, le cédant doit, conformément aux dispositions des articles du Code des postes et télécommunications, informer sans délai le service ayant délivré la licence des noms prénoms et domicile du cessionnaire en indiquant la date de cession. Lorsqu’il s’assure de l’identité du cessionnaire, le 13
cédant est tenu de noter la nature et le numéro de la pièce d’identité produite par ce dernier. 2. CONDITIONS D’EXPLOITATION 2.1. Toute station d’amateur est établie, exploitée et entretenue par les soins du permissionnaire. L’administration n’est soumise à aucune responsabilité en raison de ces opérations. 2.2. Le permissionnaire doit satisfaire à toutes les dispositions d’actes législatifs, réglementaires ou administratifs, nationaux ou internationaux intervenus ou à intervenir relatifs aux communications. 2.4. Toute personne qui divulgue, publie ou utilise le contenu des correspondances qui ne lui sont pas destinées, transmises par la voie radioélectrique, ou révèle leur existence, est passible des peines prévues à l’article 378 du Code Pénal.
1. La mise en service et l’exploitation des stationsradioélectriquessontsubordonnéesà uneautorisationadministrativeappeléelicence. Cetteautorisationnepeutêtredélivréequ’après: a) L’agrément de la candidature par les départementsministérielsintéressés; b) L’obtention d’un certificat d’opérateur radiotéléphoniste ou radiotéléphonisteradiotélégraphisteaprèsavoirsatisfaitaux épreuvesd’unexamen; c) La constatation de la conformité de l’installationauxconditionstechniquesdictées parl’administration.
2.5. Le permissionnaire est tenu de signaler , dans un délai de deux mois, au service ayant délivré la licence, ses divers changements d’adresses.
2. Déclaration des caractéristiques des stations.
3. CONDITIONS PARTICULIERES APPLICABLES AUX STATIONS D’AMATEUR.
Lescaractéristiquesdel’ensembleémetteurrécepteur doivent être communiquées à l’administration par le candidat lorsque sa demanded’utilisationd’unestationd’amateur aétéacceptée.
3.1. Le matériel d’émission d’une station d’amateur ne peut être manoeuvré que par une personne autorisée, titulaire d’un certificat d’opérateur radiotélégraphiste-radioélectrique. Toutefois, un émetteur qui fonctionne sur des fréquences supérieures à 30 MHz peut être manoeuvré par une personne autorisée, titulaire du seul certificat d’opérateur radiotéléphoniste.
-S’ils’agitd’unmatérielducommerce,lecandidat devraseulementindiquerlamarque,letypeetle numérodesériedesappareils.
3.2. L’indicatif de la station doit être transmise fréquemment en cours d’émission et, dans tous les cas, au commencement et à la fin de chaque émission.
- S’il s’agit d’un matériel de construction personnelle,lecandidatdevrajoindreleschéma détaillédesdifférentsappareils.
3.3. Une station d’amateur doit servir uniquement à l’échange, avec d’autres stations d’amateur, de communications utiles au fonctionnement des appareils et à la technique de la radioélectricité proprement dite, à l’exclusion de toute correspondance personnelle ou commerciale et de toute émission de radiodiffusion sonore ou visuelle (disque, concerts, conférences, etc..)
Aprèsl’obtentiondelalicence,toutemodification descaractéristiques delastation doitêtre communiquéeàl’administration. Les amateurs sont tenus de signaler, dans un délaidedeuxmois,toutchangementdedomicile àl’administration.
3.4. Les conversations qui ne seraient pas tenues en langage clair sont interdites (les abréviations d’un usage obligatoire ou courant, employées avec leur sens réel, ne sont pas considérées comme langage secret). 3.5. Tout amateur est tenu de consigner dans un 14
DISPOSITIONS GENERALES
journal de trafic, à pages numérotées, non détachables, les renseignements relatifs à l’activité de sa station : La date ainsi que l’heure du commencement et de la fin de chaque communication, en heure légale ou en temps universel coordonné (UTC), l’heure devant être indiquée de façon uniforme et claire.
Les indicatifs d’appel des correspondants ou de relais. La fréquence utilisée. La classe d’émission. Le lieu d’émission s’il est différent de celui figurant sur l’autorisation administrative. Les modifications apportées à l’installation. Ce document doit être conservé au moins deux ans à compter de la dernière inscription. 3.6. L’exploitation d’une station d’amateur ne doit apporter aucune gêne au fonctionnement des radiocommunications des administrations. En particulier, aucune station d’amateur ne peut être installée, même pendant une période d’essai, à plus de 1000 mètres (art.R.29 du code des Postes et Télécommunication) d’un site occupé par des installations de radiocommunications appartenant à des administrations (centre de première catégorie) sans que son utilisateur n’ait, au préalable, obtenu l’accord de l’administration coordinatrice ou utilisatrice (art. R.30, al.2 du code des Postes et Télécommunications). Lorsque des stations d’amateurs, fonctionnant dans la bande de fréquence 2300 à 2450 MHz, utilisent des antennes directives, le pointage de celles-ci vers un site occupé par des installations d’administrations devra faire l’objet d’une autorisation de ces dernières, qu’elles soient coordinatrices ou utilisatrices. En cas de brouillage constaté sur une telle installation et dû à une station d’amateur préalablement autorisée, le titulaire de la licence devra procéder à toute modification et mettre en oeuvre tout équipement de protection jugé indispensable par l’administration dont l’installation est perturbée. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, le déplacement de la station d’amateur en cause pourra être exigé.
S’ils ont le statut primaire, respecter les règlements en vigueur (règlement des radiocommunications et fascicule II du la Commission Consultative des Télécommunications (CCT). S’ils n’ont pas le statut primaire, veiller tout particulièrement à ne causer aucun brouillage aux stations officielles sous peine de s’en faire interdire l’usage. Ils sont tenus, dans ces bandes, de cesser leurs émissions à la première demande faite par une station officielle ou dès la réception d’appels de détresse. 3.7. Si le permissionnaire utilise une station transportable, mobile ou maritime, il est tenu de faire suivre son indicatif des lettres P (Portable), M (Mobile) ou MM (Maritime Mobile), selon le cas, lors de chaque émission. Une station mobile fluviale d’amateur est assimilée à une station mobile terrestre (lettre M). 3.8. La licence annuelle permet l’utilisation de la station d’amateur sur un véhicule dont le certificat d’immatriculation (carte grise) est établi au nom du permissionnaire. - Pour utiliser la station à bord d’un bateau ou sur un véhicule dont le certificat d’immatriculation (carte grise) n’est pas établi à son nom, le permissionnaire doit demander une autorisation spéciale. - Dans le cas de l’utilisation sur un bateau, une autorisation écrite du commandant doit être fournie avec la demande. - L’installation d’une station mobile à bord d’un aéronef (y compris montgolfière, ballon, ULM) est interdite.
- Si des brouillages se produisaient sur les installations réceptrices de radiodiffusion voisines de la station d’amateur qui en serait l’auteur, l’attention du titulaire est appelée sur les avantages qui résulteraient de sa coopération à l’élimination de perturbations causées par ses émissions au fonctionnement de ces installations réceptrices. - Les services de la protection de la réception de l’établissement public de diffusion pourront être consultés sur les mesures qui s’avéreraient nécessaires pour remédier aux gênes; de plus, ils pourront être avisés du contrôle de la station par les services de l’administration des PTT chargés du contrôle. - Dans les bandes partagées les amateurs doivent
15
Chapitre 3
Fréquences allouées au service amateur
Les bandes de fréquences sont reparties au niveau international par l’UIT. Les fréquences allouées au service amateur varient selon que l’on appartienne à l’une des régions définies par l’UIT. Le globe est divisé en trois (3) grandes régions. L’Europe et l’Afrique constituent la région 1 les Amériques (Nord, Sud et centrale) représentent la région 2 et le reste du monde la région 3 (voir Fig. 1.1). Les législations et les lois réglementant chacune de ces régions sont établies par le World Administrative Radio Conferences (WARC). Le rôle du WARC est de réviser la réglementation et d’allouer les fréquences. L’IARU participe activement à toutes ces conférences afin de faire valoir nos droits (bien que n'ayant pas le droit de vote). LES PLAGES DE FREQUENCES Les fréquences allouées au service amateur partent de 1,800 KHz à 250 GHz.
17 mètres Sont aussi une nouvelle bande pas encore allouée dans certaines régions comme la région 2 (U.S.A.). Chose qui devrait maintenant être déjà faite. Comme les 30 mètres, elle se caractérise par son étroitesse 18,068 - 18,168 MHz. 15 et 12 mètres Les 21,000 à 21,450 et les 24,890 - 24,990 MHz sont aussi excellents pour les DX et comme les 20 mètres, ils sont très prisés par les radio amateurs de par le monde entier. 10 mètres
Une bande rare pour les communications longues distances, utilisée à certains endroits par des stations de radiodiffusion locales, la bande des 160 mètres (1,800 - 1 900 MHz) est une plage difficile à mettre en oeuvre de part la dimension des aériens.
La bande du “ novice ” est populaire dans le monde entier. Avec très peu de puissance, on peut faire beaucoup de contrées et de pays rares. Couvrant les 28,000 à 29,700 MHz, cette bande est généralement utilisée par les amateurs pour les beacons (balises), les novices et les services publics de radiocommunication. C'est une bande très sujette aux caprices de la propagation.
80 mètres
La VHF et les Bandes Hautes
Une autre bande convoitée par les services de radio privés et les radiodiffusions. Allant de 3.500 à 3.800 Khz, cette bande gagnerait à être exploitée sur le plan national, pour les informations, les "fieldday", les apprentissages, etc...
La bande des 6 mètres n’est pas encore universelle, mais elle tend à s’ouvrir de plus en plus dans certaines Régions aux services amateurs. Très bonne bande pour le PACKET radio et le trafic météorique, les 6 mètres couvrent les 50,000 à 52,000 MHz dans la région 1. Les 2 mètres (144 à 146 MHz) se sont développés grâce à l’avènement de la F.M. Elle est très utilisée en Europe pour les liaisons interétats, mais ce genre de liaisons nécessitent une très bonne antenne.
La bande des 160 mètres
40 mètres La bande à problème par excellence, est âprement disputée par les services de radiodiffusion et le service amateur. Dans la région 1 cette bande part de 7,000 à 7,100 MHz. La demande dans cette portion de fréquence est très importante. Cette bande est aussi très sujette aux différentes variations de propagation. Elle marche beaucoup mieux la nuit. 30 mètres Relativement nouvelle, cette bande est excellente pour les modes digitaux (RTTY, PACKET) et le CW (morse). Elle se caractérise aussi par son étroitesse : 10,100 à 10,150 MHz. 20 mètres La bande reine, le cheval de bataille de tout 16
nouveau radio amateur. La bande des 14,000 à 14,350 MHz est sans doute la bande qui souffre le moins des caprices de la propagation et des convoitises des autres services de radiocommunication.
Les 220 MHz. C’est une plage de fréquence qui n’existe pas dans la Région 1 mais qui par contre est très développée dans la Région 2 (US et Canada). Les 70 cm, 430 MHz à 440 MHz constituent déjà le début des fréquences élevées du spectre UHF. Enfin nous entrons dans le monde de la microonde où l’on parle de Gigahertz (GHz). C’est un monde généralement réservé aux expérimentateurs. Cette bande est très difficile à exploiter car elle requiert une bonne connaissance du sujet, et le matériel utilisé dans cette plage de fréquence coûte cher.
Plage de fréquences allouées à la Région 1 7 MHz (40m)
U/A Beacon
U/A Digital
IARU
U/A Rem Ctrl
Novice
U/A Beacon
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
IARU
Novice
1.8 MHz (160 m)
REGION 1
7.000 CW seulement
REGION 1
1,81
7.035 Digimodes (et CW, SSTV, Fax)
(Phonie peut être utilisée au dessus de 7.040
CW seulement 7.045
1,838 Digimodes
RTTY (baudot) est le mode
(et CW mais
digital préféré de cette bande
exclu le packet radio)
Phonie peut être utilisée après 1.840
Phonie et (CW)
7.100
1,842 (1.950 - 2.000 Novice)
Phonie
1.900
et (CW)
10 MHz (30m)
DF contest beacons (14dBW) 12.5 KHz b/w max
IARU
U/A Beacon
Note : Le Packet radio ne doit pas être utilisé dans la bande des 1.8 MHz.
Novice
2.000
U/A Digital
Fréquence d'appel pour Novice. U/A Rem Ctrl
1.970
REGION 1
10.100 CW seulement
10.140
10.140 10.140
3.5 MHz (80m)
Digimodes
(Les stations utilisant le mode digital devraient
U/A Beacon
10.150 14 MHz (20m)
continental
CW seulement
3.580
(3.585)
CW seulement packet radio
3.600 MHz)
14.070 Digimodes (et CW)
14.089 - 14.099 Fréquences préférées pour Packet radio
14.099
liaisons intercontinentales
Beacons seuls 3.700 - 3.800 Segment préféré pour contest phonie 3.730 - 3.740 SSTV/Fax recommendé 3.775 - 3.800 Reservé pour les liaisons intercontinentales en phonie
3.800
14.000 - 14.060 Segment préféré pour contest CW
3.600 - 3650 Segment préféré pour contest phonie 3.635 - 3.650 Utilisé par les stations CIS pour les
Phonie et (CW)
14.000
3.590 - 3600 Préférence fréquences (Phonie peut être utilisée et a la priorité au dessus
3.620
REGION 1
3.500 - 3.560 CW segment préféré pour contest (3.560 - 3.585 Novice)
Digimodes (et CW )
IARU
U/A Beacon
3.500 - 3.510 Priorité pour CW inter-
Novice
3.500
U/A Digital
REGION 1 U/A Rem Ctrl
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
IARU
Novice
éviter la bande des 10 MHz)
14.099 - 14.101 Reservé exclusivement pour les beacons
14.101 Digimodes (+ phonie et CW)
14.101 - 14.112 Fréquences préférées pour Packet radio
14.112 Phonie (et CW)
14.125 - 14.300 SSB segment préféré pour les contests 14.225 - 14.235 Utilisé pour SSTV/Fax
14.350
17
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
Novice
U/A Beacon
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
Novice
IARU
IA R U
U/A Beacon
28 M H z (10 m )
18 MHz (17m)
R E G IO N 1
28.000
REGION 1
C W seulement
28.050 D ig im od e s
18.068
(e t C W )
(2 8.060 - 2 8.190 N ovice)
CW seulement
28 .1 02 - 28 .1 50 P référence P a cket ra dio
18.101 Digimodes (et CW)
28.150 (2 8.190 ) C W seulement
28 .1 90 - 28 .1 99 B ea cons
18.109 28.199 18.109 - 18.111 Exclusivement beacons
Beacons seuls
28 .1 99 - 28 .2 01 B ea cons exclusivem ent
B eaco ns seuls
28.201
18.111
(2 8.225 - 2 8.500 N ovice) Pho nie
28 .2 01 - 28 .2 55 B ea con
(et C W )
Phonie (et CW)
(2 8.500 ) 28 .6 75 - 28 .6 85 utilisé p our S S T V /F a x
29.200
18.168
D ig im od e s
29 .2 00 - 29 .3 00 P référé p our le pa cket ra dio
(+ p ho nie et CW)
21 MHz (15m)
(F M 2.5 K hz)
29.300 S atellite
29 .3 00 - 29 .5 00 R eservé ex clu sivem ent pour les fréqu ences dow nlinks sa tellites
U/A Beacon
29.550 U/A Digital
U/A Rem Ctrl
IARU
Novice
d ow nlinks Pho nie (et C W )
REGION 1
29.700
21.000 CW seulement
21.080
50 M H z (6 m )
IA R U
CW seulement
50.000 C W seulement
21.149
U/A Digital
21.120
Novice
(21.100 - 21.149 Novice)
U/A Rem Ctrl
21.100 - 21.120 Préférence Packet radio
U/A Beacon
Digimodes (et CW)
R E G IO N 1 50.020 - 50.080 B eacons 50.090
C W fréquence d'appel
50.100 50.100 - 50.130 F enêtre D X - note 1
21.149 - 21.151 Beacons exclusivement
Beacons seuls
SSB
21.151
C W seulem ent
Phonie
21.335 - 21.345 Utilisé pour SSTV/Fax
50.500
(et CW)
21.450 T ous modes
50.110
Appel Intercontinental - note 2
50.185
C ross-band centre d'activité
50.200 S S B
F requence d'a ppel
50.300
C W M S fréquence d'a ppel
50.350
S S B M S fréquence d'appel
50.510
SSTV
50.550
F ax
50.600
R T T Y (a fsk)
50.630 - 50.750 P acket ra dio - note 3
51.000
24 MHz (12m)
S S B et C W seulement
U/A Beacon
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
IARU
Novice
51.125 tous modes
REGION 1
24.890
51.410 FM sim plex canal
51.210
Détresse
51.210 - 51.390 Entrée R epétiteur 51.410 - 51.590 T éléphonie F M 51.510
Appel F M
N ote 4
51.530
Note 5
51.830
51.810 - 51.990 S orties R epétiteur
CW seulement
24.920 Digimodes (et CW)
T ous modes
52.000
24.929 Beacons seuls
24.931 Phonie (et CW)
24.990
18
24.929 - 24.931 Beacons exclusivement
51.940 - 52.000 D étresse priorita ire
144.000 CW seulement
430.000 144.000 - 144.035
Fréquence d'appel
144.100
CW fréquence de ref -note1
CW seulement
CW FAI
U/A Beacon
430.400 - 430.600 Packet radio 430.625 - 430.775 Packet radio
Note 1
(25 canaux)
430.800 430.825 R61 430.850 R62
microwave
144.195 - 144.205 SSB
REGION 1
430.600 - 430.800 Note 5 Tous modes
144.150 - 144.160 SSB FAI 144.175
SSB et
Moonbounce
144.050 CW 144.140 - 144.150
144.150
IARU
U/A Digital
REGION 1
U/A Rem Ctrl
430 MHz (70 cm)
Novice
U/A Beacon
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
IARU
Novice
144 MHz (2 m)
Repétiteur
430.875 R63
petite puissance
430.900 R64
Note 1
430.925 R65
144.250
430.950 R66
Transmissions morse 144.260
Détresse
144.300
SSB
430.975 R67
431.000
144.395 - 144.405 SSB Tous modes
144.500
144.500
SSTV fréquence d'appel
144.5125 - 144.6875 Note 3 144.600
RTTY fréquence d'appel
Canal
144.600
RTTY
tout
144.625
Packet radio (TCP/P)
mode
144.650
Packet radio mailboxes
144.675
Packet radio
144.700
Frequence d'appel FAX
144.750
FSTV appel + QSO
144.775 - 144.825 Détresse, prioritaire
Note 1
432.000 432.000 - 432.025 Moonbounce
CW seulement
432.050
CW centre d'activité
432.200
SSB centre d'activité
432.150 SSB et CW
432.350
seulement
432.500
423.500 - 432.600 432.600 - 432.800
144.845 - 144.990 Beacons
145.000
144.850
Note2
Beacons
145.025 R1 145.050 R2 145.075 R3
repétiteur
145.100 R4
FM
145.125 R5
IARU Region 1 linear sortie transponder
145.000 RO
Entrée
IARU Region 1 linear sortie transponder
144.845 Beacons
Microwawe Fréquence d'appel (Europe)
432.500
SSTV centre d'activité
432.600
RTTY (fsk) activité
432.625
Packet radio
432.675
Packet radio
432.700
Fax centre d'activité
432.800 - 432.990
Beacons
432.800 Beacons
433.000
145.150 R6
433.000 RB0
145.175 R7
433.025 RB1 433.050 RB2
433.400
145.200
433.450 SU18
145.225 S9 Fréquence de détresse TU2.S.O.S 145.250 S10 Utilisé pour transmissions 145.275 S11 CW lentes 145.300 S12 RTTY afsk
FM Simplex Canal
433.400 SU16 433.425 SU17
145.200 S8 Fréquence de détresse prioritaire
433.475 SU19 433.500 SU20
FM simplex
433.525 SU21
canal
433.550 SU22
145.325 S13
Canal d'appel FM Recommendé pour rally et et autres exhibitions
145.350 S14
433.575 SU23
145.375 S15
433.600 SU24
RTTY afsk
433.625
Packet radio
433.650
Packet radio
433.675
Packet radio
433.700
Notes 2, 3 et 5
145.475 S19
433.725
Notes 2 et 5
145.500 S20 FM canal d'appel
433.750
Notes 2 et 5
145.525 S21 Recommendé pour rally et 145.550 S22
433.775
Notes 2 et 5
145.400 S16 145.425 S17 145.450 S18
autres exhibitions 145.575 S23
434.600
434.600 RB0 434.625 RB1 434.650 RB2 434.675 RB3
145.600
434.700 RB4
145.600 R0
434.725 RB5
145.625 R1
434.750 RB6
Sorties
145.650 R2
434.775 RB7
Repétiteur
145.675 R3
434.800 RB8
FM
145.700 R4
434.825 RB9
145.725 R5 145.750 R6 145.775 R7
434.850 RB10 434.875 RB11 434.900 RB12 434.925 RB13 434.950 RB14
145.800
434.975 RB15
Satellites
146.000
19
435.000 Satellites et fast scan TV - note 4
1,296.800
438.000 Fast
438.025 - 438.175
Note 5
438.200 - 439.425
Note 1
Beacons exclusifs
scan TV
1296.800 - 1296.990
Beacons
1,297.000
438.425
1297.000
438.425 R61 Sortie
438.450 R62
repétiteur - note 1
438.475 R63 438.500 R64
RMO 25 khz spacing
1297.375
RM15
1297.500
SM20
1297.750
SM30
1,297.500
438.525 R65 438.550 R66
FM simplex
438.575 R67
- note 1
1,298.000
438.575
Communications Digitales
Fast scan TV
438.200 - 439.425 Note 1
Tous modes
1,298.500
439.750
1299.000
Remote control
1299.000
Packet radio (25 khz b/w)
Packet radio
1299.425
Packet radio (25 khz b/w)
1299.575
Packet radio (25 khz b/w)
440.000
1299.725
Packet radio (25 khz b/w)
439.775 - 439.975 Packet radio (25 khz )
1,300.000 1.3 GHz (23 cm)
1308.000
RT1-3 FM TV output
Sortie repétieur
1311.500
RT1-1 FM TV output
TV
1316.000
RT1-2 FM TV output
Packet radio (150 khz b/w)
1240.450
Packet radio (150 khz b/w)
1240.600
Packet radio (150 khz b/w)
1240.750
Packet radio (150 khz b/w)
1248.000
Entrée RT1-3 FM TV
1249.000
Entrée RT1-3 FM
1,243.250 ATV
IARU
U/A Beacon
Packet radio (150 khz b/w)
1240.300
U/A Digital
U/A Digital
U/A Beacon 1240.150
U/A Rem Ctrl
Tous modes
2.3 GHz (13cm)
REGION 1
Novice
1,240.000
U/A Rem Ctrl
IARU
Novice
1,325.000
REGION 1
2,310.000
1,260.000
2310.000 - 2310.500
Links Repétiteur
Sous-regional
2310.100
Packet radio (200 khz b/w)
(Plan de bande
2310.300
Packet radio (200 khz b/w)
2310.100 - 2310.500
Packet radio (200 khz b/w)
2320.000 - 2320.025
Moonbounce
national)
Satellites
2,320.000
1,270.000 CW exclusif
Tous modes
3,320.150
1,272.000
CW et SSB
ATV
1276.500
2320.200
SSB centre d'activité
Entrée RT1 AM TV
2,320.800
1,291.000 1291.000
Entrée repétiteur
RMO 25 khz spacing
1291.375
RM15
Beacons exclusifs
1296.000 - 1296.025 1296.200 1296.400 - 1296.600
Moonbounce
Tous modes
Bande étroite centre d'activité linear transport input
1296.500
SSTV
1296.600
RTTY
1296.700
FAX
1296.600 - 1296.800
20
ATV
Simplex &
1,296.000
SSB et CW
2322.000 - 2355.000
2,321.000
2,322.000
All mode
1,296.150
Beacons
repétiteurs (FM) - note 1
1,291.500
CW only
2320.800 - 2320.990
Linear transponder output
2,400.000 Satellites
2,450.000
2355.100 - 2364.000
Links Repétiteur
2355.100
Packet radio (200 khz b/w)
2355.300
Packet radio (200 khz b/w)
2364.000
Packet radio (1MHz b/w)
2365.000 - 2370.000
Repétiteur
2370.000 - 2390.000
ATV
2390.000 - 2392.000
Moonbounce
U/A Digital
IARU
U/A Rem Ctrl
REGION 1
Novice
U/A Beacon
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
Novice
IARU
U/A Beacon
10 GHz (3cm)
3.4 GHz (9cm)
REGION 1
10,000.000
3,400.000 Bande étroite CW/EME/SSB
3400.100
Centre d'activité Tous modes
3,402.000
10,006 - 10,026
Packet radio et repétiteurr links/controle
10,040
RT10-1 FM TV sortie
10,065
RT10-2 FM TV sortie
(ATV, data FM
10,090 - 10,110
simplex, duplex
10,150
RT10-3 FM TV sortie
et repétiteurs
10,200
RT10-1 FM TV entrée
10,225
RT10-2 FM TV entrée
Tous modes
Bande large beacons
3,456.000 3456.200 Bande étroite
(10,270 - 10,300 unattended operation)
Centre d'activité
10,278
3456.800 - 3457.000 Beacons
CW/EME/SSB
RT10-3 FM TV entrée
3457.000 - 3458.000 Remote control
10,368.000 3,458.000 Préférence bande Tous modes
10,368.1
Centre d'activité
étroite beacons
10,368.2 SSB
Centre d'activité
CW/EME/SSB
10,368.8 - 10,369.0 Beacons bande étroite
3,475.000 10,370.000 10,390 - 10,410
Beacons bande large
Tous modes (10,400 - 10,500 unattended operation)
10,450.000
5.7 GHz (6cm)
10,450 - 10,452
Bande étroite Alternative CW/EME/SSB - note 1
+ satellites
U/A Beacon
U/A Digital
U/A Rem Ctrl
IARU
Novice
Tous modes
10,500.000
REGION 1
5,650.000
24 GHz (12mm)
Satellite
Centre d'activité
5668.800 - 5669.000 Beacons
IARU
U/A Beacon
56668.200
Novice
et satellite
U/A Digital
5,668.000 Bande étroite
U/A Rem Ctrl
uplinks
REGION 1
5,670.000
24,000.000 Tous modes
24,025
5,680.000
préférée 24,048 - 24,050
Zone d'opération bande étroite préféré
5,755.000
24,050.000
Satellite uplinks
Tous modes
24,192 - 24,194
Bande étroite
24,250.000
5,760.000 5760.200
Bande étroite CW/EME/SSB
Fréquence d'opération
Satellites
Centre d'activité
5760.800 - 5761.000 Beacons
5,762.000 tous modes
5,765.000
4 7 G H z (6 m m )
5,850.000
IA R U
U/A Beacon
Satellite downlinks
U/A Digital
5,830.000
Novice
Tous modes
U/A Rem Ctrl
5,820.000
R E G IO N 1
4 7 ,0 0 0 .0 0 0 4 7 ,0 8 8
C entr e d'a c tivité
4 7 ,2 0 0 .0 0 0
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Chapitre 4 Sur “ l’air ”, la manière d’opérer est un peu le cauchemar de tout nouveau. Il existe cependant différents modes opératoires selon le type de communication utilisée et le vrai plaisir du monde radio amateur vient de cette diversité. Ce chapitre couvre les règles et procédures autorisées sur “ l’air ” quand on “ trafique ”. Inventé par CHAPPE pendant la Révolution française de 1789, puis électrifiée par MORSE, ce fût le premier mode de trafic utilisé par les radioamateurs au début des années 20. Malgré les progrès de la technique c’est encore le moyen le plus rustique, le plus efficace, le plus économique de trafiquer. Seule ombre au tableau : l’apprentissage de la “lecture au son ”.
Le MORSE ou CW
SAMUEL MORSE
Samuel Finlay Morse peintre américain, inventeur du télégraphe électrique et d’un code. Né à Charleston (Massachusetts) en 1791 mort en 1872. Il accompagne son maître W. ALLSTON en Angleterre et obtient en 1813 la médaille d’or des arts. Il retourne à New-York en 1822 et organise en 1824 une société des beaux-arts qui donna naissance à l’académie Nationale de Dessin. En 1829 il visita de nouveau l’Europe. C’est à son retour de l'Angleterre qu’il conçut son télégraphe électromagnétique (1832). En 1837, Morse, après l'avoir modifié en fit la démonstration devant les membres de l’université de New-York. De nouvelles expériences eurent lieu en 1837 à l’invitation du congrès des Etats Unis et en présence d’une commission de l’Institut des Beaux-arts de Philadelphie.
Les différents modes de trafic L'alaphabet Morse ou le code Morse A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
. -... -.-. -.. . ..-. --. .... . .---..-.. . -.--. --..-. ... ......--..-.---..
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
.---..--...-......... -.... --... ---.. ----. -----
+ / = ? : ;
.-.-.-..-. -.....--.. ---... -.-.-.
En 1843, le Congrès et le Sénat des Etats Unis lui accordèrent une somme de 30 000 $ pour d’autres expériences et son télégraphe fût mis en oeuvre en 1844 par l’établissement de la ligne télégraphique Washington - Baltimore. Mais pendant ces 12 années de démarches, la même idée était venue à d’autres physiciens qui se trouvaient prêts en même tant que lui. Le télégraphe de Morse, d’abord adopté en Autriche, en Prusse et en Suisse a été adopté en 1856 par l’administration des Télégraphes Français. Des essais eurent lieu bien avant, ainsi la première ligne télégraphique fut installée en 1850 entre Paris et Rouen sur l’initiative d’Alphonse FOY et grâce au physicien ARAGO. En 1851, on relie l’Angleterre à la France par conducteur sous-marin (Douvres-Calais).
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Quand va-t'il s'arrêter ?
Le MORSE ou CW Arrêtez-vous quelques instants en bas de bande, essayez de vous << caler>> sur ces signaux similaires à des BIP BIP tantôt rapides, tantôt lents. C'est cela le morse. Cherchez une station qui émet plus lentement, là, on arrive à distinguer une succession de Di et de Dah. (Di = point et Dah = trait) Les caractères les plus utilisés dans le trafic amateur sont les 26 lettres de l’alphabet, les chiffres et les 4 signes suivants : + / ? = (voir l'alphabet morse). On pourra y adjoindre les , . “ é par la suite. Le moyen le plus simple pour retenir les signes et de les chanter: di dah A, dah di di di B etc. Le Morse peut être assimilé à une musique dont il importe de mémoriser le rythme (comparer le rythme de la lettre G à celui d’une valse : “ dah dah di , dah dah di... ”). Comment commencer l’apprentissage du Morse? Plusieurs méthodes sont proposées : - les caractères les plus courts et les plus faciles à retenir E, T, I, M - les caractères analogues A, W, J, 1 ou N, G, S, H, 9 - un mélange de caractères courts et longs choisis pour leur contraste entre le rythme et longueur. Un conseil, plutôt que de déchiffrer lettre par lettre on peut apprendre à saisir au vol des mots entiers manipulés très vite mais assez espacés. C’est la lecture globale que l’on pratique lorsqu’on lit un texte imprimé. En trafic amateur rapide la plupart des codes sont lus globalement sans décomposer en lettres. La durée optimale d’un exercice d’entraînement se situe entre 15 et 30 mn pour la majorité des individus. Il est préférable de s’entraîner souvent et pas trop longtemps mais régulièrement, chaque jour, de préférence à un moment calme favorisant la concentration. Pour varier le plaisir on peut changer facilement de type d’exercice. Comme dans les disciplines intellectuelles ou sportives, il arrive que les progrès ne soient pas spectaculaires ou ne répondent pas aux espérances du pratiquant. Il y a aussi des hauts et des bas, des moments où l’on a l’impression de reculer. C’est dans ces moments difficiles qu’il importe de s’accrocher et de persévérer en s’exerçant quotidiennement sans prétexter une mauvaise forme pour remettre au lendemain. La plus grosse difficulté de l’apprentissage de la télégraphie est la lecture au son. Emettre avec une clé simple (communément appelée “ pioche ”) n’est qu’une affaire de quelques heures
d’entraînement. L’important est de bien découper les signaux en respectant le tempo: un TRAIT = 3 POINTS, espace entre 2 signes = 1 POINT, espace entre 2 caractères = 1 TRAIT, espace entre 2 mots = 3 TRAITS. L’écoute d'un “ QSO CLASSIQUE ”, “ TRAFIC DX ” ou “ CONTEST ” vous rendra familière la procédure du trafic amateur. Au début de l’apprentissage on compte parfois le nombre des points pour faire la différence entre un 4 ou un V, un 5 ou un H. Petit à petit ce ne sont plus des traits et des points mais des caractères qui doivent être perçus. Pour certains codes très fréquents (CQ, RST...) c’est le mot entier qui est globalement capté. A vitesse modérée (600 à 1000 mots/h) il est possible d’écrire sur le papier le caractère aussitôt capté. Au-delà de 1200, il devient nécessaire d’écrire avec un temps de retard qui peut aller jusqu’à plusieurs caractères.Ainsi les différences de longueur entre E et un 0 sont gommées et les silences sont mis à profit pour régulariser le débit de la transcription. On s’efforcera de ne pas essayer de lire ce qui a été écrit pour ne pas être distrait et d’oublier très vite un caractère raté pour ne pas risquer d’en perdre plusieurs. En écoutant les QSO réels à grande vitesse (1400 et plus) on essayera progressivement de mémoriser les mots reçus sans les écrire, en ne notant que les informations importantes : Report, Nom, QTH... qui de toute façon sont répétées plusieurs fois. Savoir émettre à plus de 1500 n’a que peu d’utilité sur les bandes. Par contre il est utile de pouvoir recevoir à 1200/1300 même en faisant des fautes de façon à être à l’aise à des vitesses plus fiables. L’essentiel du trafic s’écoule entre 700 et 1200, mais il suffit de demander QRS à son correspondant pour que celui-ci (s’il connaît le sens de ce code) ralentisse sa vitesse pour s’aligner sur la vôtre. En aucun cas ne cherchez à manipuler plus vite que vos possibilités de lecture ou d’émission. Il est absolument normal qu’à un CQ lancé à 1400 au manipulateur électronique on réponde à 600 avec une pioche, même en concours ou en DX , il vaut toujours mieux manipuler bien et lentement que vite en massacrant le rythme. (voir QSO classique en CW) Règles élémentaires à observer pour un contact en CW : 1) Ecouter avant de demander si la fréquence est occupée. 23
2) Envoyer QRL ? (“ Est ce que la fréquence est occupée ? ”) avant de lancer un CQ et attendre la réponse. 3) N’émettez pas plus rapidement que vous ne pouvez copier. 4) Emettez des CQ assez courts. 5) Apprenez et utilisez correctement les procédures et le Code-Q dans vos QSO.
PROCEDURE D’APPEL EN CW Appel : CQ CQ CQ DE... ou QRZ QRZ QRZ DE... Appel sélectif (ne pas répondre CQ CQ USA DE... si vous n’êtes pas concernés ) : CQ CQ DX DE... Transmettez (n’importe qui) : K Transmettez (la station en QSO) : KN Attendez : AS A vous : BK Bien reçu SN Fin de transmission VA Fin de QSO AR.+ Fin de transmission CL Nota : les codes formés ainsi de 2 lettres sont manipulés comme un seul caractère.
Le Morse étant l’un des modes de trafic utilisé par les radio amateurs, il est très important de le connaître et même de le maîtriser. Le Morse est comme une chanson disent les mordus de la chose. Pour certains radio amateurs c’est la bête noire. Mais apprendre le morse c’est agrandir son univers. Il y a des radio amateurs pour qui le CW est l’essence par excellence, vous ne les entendrez jamais en phonie. Il n’y que par la pratique que l’on devient un bon manipulateur. Quand la propagation devient difficile, quand la phonie ne passe pas, le morse lui se fait entendre. Alors pourquoi pas ?
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ABREVIATION A UTILISER EN QSO CW ABT Environ, à propos de... ANT Antenne AGN Encore, de nouveau ALL Tout AS Attendez BCI Brouillagesurlaradiodiffusion BCP Beaucoup BJR Bonjour BK Break, Coupure BSR Bonsoir BURO Bureau QSL CALL Appel,indicatif CFM Je confirme CL Fin des émissions CQ Appel général CU Vous voir CW Ondes entretenues : télégraphie DR Cher DX Liaison lointaine DWN En-dessous EL Elément d’une antenne FB Très bien, bon travail FER Pour GA Au revoir GB Bon après midi GD Bon, bonjour GE Bonsoir GL Bonne chance GM Bonne matinée GN Bonne nuit GND Terre, sol GP Antenne verticale HPE J’espère HR Ici, entendre HW ? Comment me recevez-vous ? INFO Information, nouvelle K Transmettez MCI Merci MNI Beaucoup MY Mon, ma NAME Prénom de l’opérateur OK? D’accord, tout bien reçu ? OM Ami OP Opérateur PSE S’il vous plaît PWR Puissance R Bien reçu RIG Equipement RPRT Report, RST
La phonie ou SSB
De tous les modes de trafic la phonie est probablement le mode le plus naturel. On a l’impression que dans ce mode, il suffit de prendre le microphone et de parler. Détrompez-vous, il y a quand même quelques règles élémentaires d’utilisation à observer pour être courtois et “ réglo ” sur l’air. Veillez à ce que votre émetteur- récepteur fonctionne correctement (lire le chapitre 5). Quand les conditions atmosphériques sont assez pauvres, mauvaise propagation, etc... Utilisez de préférence la table d’épellation internationale (fig.) quand vous vous annoncez ou quand vous appelez une autre station. Par exemple, T U O 2 P sera épelé comme Tango Uniform 2 Oscar Papa ; tout cela pour éviter de répéter. Cette table qui est internationale et recommandée par l’UIT est parfois légèrement modifiée selon les pays ou régions que l’on contacte. Supposons que je sois en contact avec JA3LQP qui est de par son indicatif une station japonaise. Remplacer J pour Juliet par Japan, le Y de Yankee par Yokohama ou encore le T de Tango par Tokyo est plus judicieux car il est compris sans effort par nos amis nippons. La pratique et surtout l’écoute vous feront découvrir de petites choses très utiles dans les transmissions. Actuellement, on rencontre beaucoup de radio amateurs sur les bandes de ce fait, il est recommandé voire poli d’écouter avant de transmettre. Un radioamateur courtois doit toujours écouter avant d’émettre afin de ne pas interférer avec les stations utilisant déjà la fréquence.
des bandes est importante pour réduire les QRM non intentionnels. Utilisez de préférence quand vous le pouvez les fréquences VHF et UHF pour les communications locales. L’UIT nous dit que les communications entre amateurs de différents pays doivent être limitées aux sujets techniques, vous pouvez parler de votre équipement, de ce que vous aurez à manger ce soir, mais n’abordez en aucun cas des sujets de nature politique avec un radio amateur étranger. Quoi qu’il en soit, soyez toujours aussi courtois que l’autre car vous contribuez ainsi à l’image du Radio amateur mais surtout à l’image des radio amateurs de votre pays. Une fois de plus, le meilleur moyen d’apprendre toutes ces petites règles de courtoisie et de bienséance est d’écouter. Voir l'encadré sur la liaison en téléphonie , exemple d’un QSO en français et en anglais.
et puis tu aurais vu comme bla bla bla ....
Si la fréquence est déjà utilisée, allez sur une autre assez éloignée de préférence pour ne pas créer d’interférence (QRM). Une bonne règle consiste à laisser une marge de 150 Hz à 500 Hz en CW (A1A), au moins 3 Khz en phonie (J3E). En RTTY (F1B), mode numérique cet écart est de 250 à 500hz. Un bon radio amateur doit utiliser le minimum de puissance pour réaliser sa communication. Ce n’est pas seulement une preuve de courtoisie mais une règle. Il est inconcevable de brouiller les stations lointaines (DX) parce que l’on veut dire bonjour à TU5ER qui est à Abgoville. L’utilisation judicieuse
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Exemple de liaison en téléphonie Lorsqu’on parle sur l’air pour la première fois, l’émotion est plus ou moins forte selon chacun. Le débutant n’est pas à l’aise. Il ne trouve pas ses mots, ne se rappelle plus ce qu’il vient de dire, se répète ou oublie des choses importantes. Il suffit d’avoir sous les yeux, pour débuter, un modèle de QSO simple comme celui qui suit.
Dis moi cher ami de quel parti Laissons es-tu? affaire de parti djo!!!
Appels préliminaires ( français): Appel général, appel général, appel général. Ici Tango Uniform 2 Oscar Papa, Tango Uniform 2 Oscar Papa qui lance appel sur la bande des vingt mètres. Ici Tango Uniform 2 Oscar Papa, Tango Uniform 2 Oscar Papa,Tango Uniform 2 Oscar Papa qui lance appel et repasse à l'écoute de la bande, transmettez s'il vous plait. Vous repassez à l'écoute: on vous appelle Tango Uniform 2 Oscar Papa, Tango Uniform 2 Oscar Papa Tango Uniform 2 Oscar Papa, ici Oscar Novembre 4 Delta Quebec, Oscar Novembre 4 Delta Quebec qui vous répond et passe à votre écoute.
Voici ce que vous pouvez répondre: Ici Tango Uniform 2 Oscar Papa, bonjour cher ami OM, merci pour votre appel, je suis très content de vous contacter la première fois, votre contrôle (voir chapitre 8) (report) ici est de cinquante huit, 5 8, 58 . Mon QTH est Abidjan (vous épelez), et mon prénom est Jean, Jean (épelez). Comment me recevez-vous, à vous le microphone ? Le correspondant répondra par exemple: Tango Uniform 2 Oscar Papa de Oscar Novembre 4 Delta Quebec, Bonjour Jean, merci pour l'excellent contrôle depuis Abidjan, je vous reçois cinq sept, 57. Le QTH ici est Bruxelles, Je m'appelle Yoan, Yoan. Ma QSL est sûre via le bureau, veuillez m'envoyer la vôtre s'il vous plait par la même voie. Mes conditions de trafic sont: -Une antenne verticale de marque ... Mon émetteur-récepteur est le (modèle) ... de ... (la marque) de 100 watts en sortie. Voilà cher Jean pour mes conditions de trafic. Je vous repasse le mike pour la suite du QSO, Une fois encore, merci pour ce sympathique QSO, toutes mes amities 73 et bon DX aurevoir. Tango Uniform 2 Oscar Papa de Oscar Novembre 4 Delta Quebec qui repasse à votre écoute pour votre final.
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Votre réponse pour le final: Oscar Novembre 4 Delta Quebec de Tango Uniform 2 Oscar Papa, QSL pour tout cher Yoan, ma QSL sans problème via le bureau. 73 et 88 à tout votre QRA et au plaisir de vous recontacter dans d'aussi bonnes conditions. Ici Tango Uniform 2 Oscar Papa qui termine avec Oscar Novembre 4 Delta Quebec et repasse à l'écoute de la bande.
Ceci est un exemple de QSO classique. Les sujets sont illimités, vous pouvez parler de ce qui vous intéresse; collections, loisirs, nature, science, éducation, technique, médecine, secourisme, informatique, etc... Mais il y a des sujets qui sont formellement interdits comme la politique ou des sujets dont le but est de dénigrer un pays ou un gouvernement. Même si votre correspondant veut vous entraîner sur genre de chemin, faites lui remarquer poliment que ce ne sont pas des activités pour radio amateurs. Car il y va aussi bien de sa licence que de la vôtre. Parler d'argent ou faire de la publicité font partie des choses proscrites. Les sanctions dans ce genre de non respect de la règlementation vont parfois au delà du retrait de votre licence, elles peuvent être accompagnées d'amende ou encore d'emprisonnement. On a vu aux Etats Unis des amendes d'une valeur de 10.000$ pour des gens dont les serveurs BBS (voir le mode digital) n'ont fait que véhiculer des messages à caractère publicitaire. Et puis il y tellement de choses à se dire.
Appels préliminaires (anglais):
Pour le final:
CQ CQ CQ TWENTY CQ CQ CQ TWENTY CQ CQ CQ TWENTY (on peut remplacer TWENTY par DX, ici le TWENTY signifie que l'on lance un appel sur la bande des 20 mètres)
Whiskey November 4 Italy de Tango Uniform 2 Oscar Papa, all ok Yves, I will also be glad to meet you again. I will send you my QSL direct (en regardant l'adresse de Yves dans le Callbook). Good lunch and best 73 (seventy three) and 88 (voir Note) . (eighty eight) to your XYL Whiskey November 4 Italy de Tango Uniform 2 Oscar Papa off and clear, QRZ from TU2OP (Y-a-t'il quelqu'un sur la fréquence pour un autre QSO?).
This is Tango Uniform 2 (TWO) Oscar Papa calling, Tango Uniform 2 Oscar Panama, T U 2 O P (épellez), CQ TWENTY this is Tango Uniform 2 Oscar Papa calling for any DX stations and standing by. (si on ne vous répond pas, lancez toujours le même appel) Réponse à votre appel: Tango Uniform 2 Oscar Papa, Tango Uniform 2 Oscar Papa, this is Whiskey November 4 India, Whiskey November 4 India standing by for your over. Le QSO proprement dit: Whiskey November 4 (FOUR) India, this is Tango Uniform 2 Oscar Papa, good morning (ou good evening) dear OM, thanks for your call, your (voir chapitre 8) report is five nine (59) fifty nine , good signal here. The QTH is Abidjan, Abidjan (épellez) city of the Côte d'ivoire in West part of Africa. My name is Jean (épellez), Jean like John in english. How do you copy dear friend, microphone to you ? Whiskey November 4 Italy de Tango uniform 2 Oscar Papa over. L'autre correspondant: Tango Uniform 2 Oscar Papa thank you for nice report dear Jean, you also also have a nice signal here five eight (58) with some QSB, but no problem at all to copy. The QTH here is Miami, Miami in Florida, a very sweet place for those who want to spend their time in the sea and under cocotrees. My name is Yves, Yves, I am frenchman, my wife is american and I live here since 1965. I am very glad to meet you for the first time Jean, my QSL sure one hundred per cent (100 pour 100). It is lunch time so my wife is calling me. Back to you for your final, best 73 hope to hear you soon on the band. I will no longer take the mike. Tango Uniform 2 Oscar Papa de Whiskey November 4 Italy, bye bye.
Comme vous avez pu le constater, les contacts en phonie ne s'embarassent pas trop du code Q. Néanmoins on retrouve de temps à autre dans la conversation quelques codes. En phonie il est plus facile de s'exprimer ou de décrire quelque chose ce qui est très long et pas toujours évident dans un QSO Morse. Note: YL: signifie une jeune fille, demoiselle XYL: femme mariée, épouse, dame OM à quatre pattes: chien ou chat Push pull à roulettes: voiture 73: Salutations 88: Gros bisous Il en existe bien d'autres encore, mais vous les découvrirez au fur et à mesure de votre évolution dans le monde amateur. L'anglais étant la langue la plus utilisée dans le monde international des radioamateurs, il est important d'en avoir quelques notions. Je connais des radioamateurs qui ont des notions sur presque toutes les langues parlées, c'est un avantage car ils sont à l'aise dans les QSO. On ne vous en demande pas tant mais faites un effort, et puis l'anglais ça sert toujours.
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Le mode digital Ce monde qui en regroupe d’autres, n’est pas tout à fait nouveau surtout quand on parle de RTTY L’avènement de l’ordinateur personnel compatible lui a donné une autre dimension. Ces immenses et bruyantes machines à faire du RTTY ont cédé la place à ces belles présentations graphiques qui ornent la plupart des écrans présents dans les “ shacks ”. Qu’est ce que le mode digital ? Posez cette question à bon nombre de radioamateurs, le premier mot qui leur vient aux lèvres est RTTY (Radio TéléType). Après réflexion, certains vous diront AMTOR, PACKET, PACTOR (dernier né) et même CW (il remplit toutes les conditions pour être considéré comme digital). L’ORDINATEUR De plus en plus l’ordinateur tend à occuper une place importante dans le SHACK (pièce de la maison réservée à la station de radio). Il est devenu le compagnon indispensable du radioamateur. Les caractéristiques de l’ordinateur importent peu, seule doit compter la possibilité de pouvoir sauvegarder le maximum d’informations (capacité disque). Le reste étant bien entendu une question de performances et de finances. L’ordinateur dans la station remplit un nombre considérable de tâches fastidieuses comme tenir à jour le “logbook” (cahier dans lequel est consigné l’ensemble des contacts, QSO), éditer les cartes QSL, suivre un satellite à la trace, calculer vos circuits électroniques, faire des QSO en RTTY, en PACKET, prévoir si l’on peut en ce jour faire un contact avec un pakistanais ou pas, tout un ensemble de choses que peut vous dicter votre imagination cela grâce à la logithèque de programmes disponibles pour radio amateurs. Longtemps considéré comme la bête intouchable, ce calculateur est aujourd’hui à la portée de toutes les bourses, et présent dans presque tous les foyers. Toujours à la pointe du progrès, les radioamateurs, en ont fait leur deuxième opérateur. Nous parlerons du PACKET radio, du RTTY de l’AMTOR et de ces nouveaux modes digitaux qui ont fait leur apparition; mais pour l’instant, attardons nous sur l’ordinateur lui-même (fig.1). Il en existe une multitude il est généralement composé d’une unité centrale, d’un clavier et d’un écran. L’unité centrale renferme une plaque électronique sur laquelle se trouve le microprocesseur élément majeur de cet ensemble. Dans cette unité centrale on retrouve aussi le disque dur, les lecteurs de disquettes; supports magnétiques qui servent à 28
l’enregistrement des données. Sur la carte électronique de l’unité on trouve aussi des I/O (Input / Output, entrées / sorties) dont les rôles sont de permettre une liaison entre l’ordinateur et une imprimante, ou encore un raccordement avec un ‘’MODEM” (Modulateur/Démodulateur) ou un ‘’TNC” (Terminal Node Controller). Pour fonctionner un ordinateur a besoin d’un système d’exploitation (Disk Operating System ou DOS). C’est le système d’exploitation qui gère l’affichage des données à l’écran, c’est lui qui interprète les caractères tapés au clavier, il s’occupe aussi de la sauvegarde des informations sur le disques dur ou sur les disquettes. Un ordinateur malgré toute la puissance de calcul qu’il renferme, ne sait absolument rien faire sans un logiciel. C’est un programme (ensemble d’instructions) dont le but est d’accomplir une ou plusieurs tâches. Par exemple, un logiciel ou programme de calcul d’une antenne dipôle sera constitué d’un ensemble d’instructions dont le rôle est de mettre sous forme compréhensible par
le micro processeur, l’équation de calcul du dipôle; nous évitant ainsi de poser continuellement cette équation chaque fois que nous voulons construire une antenne dipôle. Ou encore, un programme de poursuite de satellite, nous évitera la manipulation toutes les minutes d’innombrables équations liées au mouvement d’un corps céleste. Partant de ce point, on s’aperçoit que l’utilisation d’un ordinateur est fonction du programme qu’il renferme. On n’apprend pas à utiliser un ordinateur, mais plutôt le programme qu’il contient. Logiquement, tout ordinateur personnel est suffisant pour permettre une utilisation en mode digital. Il y a néanmoins des facteurs à considérer: - Ports Entrées/Sorties (Input/Outpout port en anglais): cet ordinateur doit en avoir pour permettre une connexion avec d’autres appareils. Parmi ces ports, nous retiendrons l’interface parallèle pour brancher l’imprimante et l’interface série ou RS232C voie par laquelle nous brancherons notre TNC (fig. 2). - Le logiciel ou “software”, programme permettant de faire du digital.
- La mémoire vive ou RAM Memory, votre ordinateur doit au moins avoir 640 Kilo-octets pour vous permettre d’utiliser la plupart des programmes présents sur le marché. - Mémoire de masse, vous avez le choix entre le lecteur de disquettes et le disque dur. Un ordinateur à disquette est certes moins cher mais il impose une manipulation lassante. Le disque dur est plus pratique car offrant une plus grande capacité mémoire. Il est aujourd’hui rare de trouver un ordinateur sans disque dur.
effet, c’est par cette voie que l’on récupère le signal analogique qui sera transformé en signal digital compréhensible par l’ordinateur et décodé à l’écran. Tandis que, le signal digital provenant de l’ordinateur après transformation (conversion en mode analogique), passera par la broche MIC du microphone.
TNC, MODEM, INTERFACE ANALOGIQUE/DIGITAL Le tout n’est pas d’avoir l’ordinateur, encore fautil l’utiliser pour communiquer, le relier avec notre transceiver. Il est important de rappeler que l’ordinateur est un “ appareil digital ” ; c’est-à-dire qu’il travaille sur une base binaire 0 ou 1 qui se traduit par une présence ou une absence de tension électrique. Cette électronique digitale est régie par tout un ensemble de lois rigides. De l’autre côté, il y a un émetteur-récepteur qui lui est un “composant analogique”. L’électronique analogique se caractérise par des variations de tension électriques, d’amplitude et de fréquences diverses. Il apparaît qu’on ne peut d’emblée relier un ordinateur à un TX sans passer par une interface. Cette interface est en fait un convertisseur analogique/digital qui convertira dans les deux sens les signaux provenant de l’émetteur-récepteur (signal audio) ou du micro-ordinateur (via la RS232C). Un tel convertisseur est appelé MODEM, contraction de MODulateur DEModulateur. Avec le développement des différents modes de communication, de nouveaux modems appelés TNC ont fait leur apparition dans le milieu des radioamateurs. Plus élaborés et plus complexes, ils offrent la possibilité d’aborder facilement le mode digital. Leur utilisation est transparente à l’usage, le logiciel se chargeant de gérer toutes les fonctions. Maintenant que vous connaissez l’ensemble des éléments qui entrent en ligne de compte dans le mode digital, nous allons aborder les différents aspects de ce mode. Le mode digital que se soit la RTTY, l’AMTOR ou le PACKET utilise le clavier de l’ordinateur pour fonctionnement du système. La liaison la plus délicate à faire est celle du TNC et de l’émetteur-récepteur. Délicate dans la mesure où d’un transceiver à un autre les connexions sont assez complexes. La figure 5 vous montre quelques connexions types réalisées sur des portables VHF courants vendus dans le commerce. Ne vous inquiétez pas, la documentation accompagnant le TNC est généralement assez complète pour vous éviter toute insomnie (voir exemple de connexion avec le PK232 de AEA). De par ces exemples, vous remarquerez que la prise audio du transceiver est très sollicitée. En
Fig. ConnexionxTNCavecquelquesportablesVHF
AMTOR Celui qui a déjà “ copié ” un QSO Baudot sait qu’un signal de ce genre en présence de QRM disparaît plus ou moins et parfois totalement mettant ainsi fin à la liaison. En AMTOR aussi bien qu’en Baudot, les chiffres et les lettres sont transmis par code digital ce qui signifie que chaque caractère a un code. En Baudot chaque caractère est composé de 5 bits, par exemple G a pour code 01011. Sur le plan signal, G se traduira par une séquence du type SPACE-MARK-SPACE-MARKMARK. SPACE étant équivalent à un signal bas (0 volt), MARK à un signal haut (5 volts). Séquence que le récepteur situé à l’autre bout décode si aucun signal parasite ne vient troubler le transfert. Cependant, les bruits et les QRM peuvent causer un mauvais décodage des caractères. Le système AMTOR décode les caractères sur 7 bits. La lettre G en AMTOR devient donc 1010110. De plus, en AMTOR 3 des 7 bits de données sont toujours à l’état logique 0. Constante utilisée par le récepteur pour détecter les erreurs de transmission. Pendant l’émission, tous les caractères reçus qui ne présentent par le rapport 3:4 sont considérés comme erronés. Le taux d’erreur se trouve ainsi considérablement réduit. Il existe deux modes en AMTOR, le FEC (Forward Error Correction) et l’ARQ (Automatic ReQuest). La transition d’un mode à l’autre se fait quand on passe de l’appel (CQ) au QSO proprement dit. - En FEC, les caractères de 7 bits sont transmis deux fois. Le récepteur (TNC et ordinateur) décide lequel des deux caractères afficher à l’écran. Condition essentielle, respecter le rapport 3:4. Il est important 29
de noter que la station émettrice envoie un signal “idle ” dit de synchronisation pour permettre au récepteur de se “caler”. En mode ARQ, la station émettrice connectée à une station spécifique, lui envoie des séries de trois fois sept bits. En d’autres termes, l’émission se fait par groupe de trois caractères alphanumériques (avec contrôle 3:4). Après réception de chaque groupe, la station réceptrice envoie un signal de contrôle à l’émetteur dans le style: “TOUT EST OK, CONTINUEZ” ou “ERREUR, RETRANSMETTEZ LE GROUPE”. La fin de l’émission est ponctuée par un signal “CHANGEOVER” (inversion des rôles) marquez par un plus et point d’interrogation, ‘+?’. Bien que meilleur au RTTY, le FEC n’inclue pas une retransmission des données en cas d’erreur. L’ARQ ne peut par contre pas être utilisé en mode CQ (lancer un appel). L’utilisateur de l’autre station doit d’abord être connu avant de pouvoir établir une liaison. De manière pratique, on lance des CQ en mode FEC en prenant bien soin de signifier son “SELCALL” (à mettre à jour pendant l’installation
ConnexionTNC,TXetordinateur
du logiciel). Le “SELCALL” est un peu une abréviation dérivée de votre indicatif (pas toujours), limité à quatre caractères sans le numérique. Par exemple le “ SELCALL” de TU2OP sera “ TUOP” ou encore TR8SA donnera “TRSA”. Ce “SELCALL” est programmé dans votre logiciel ou dans le TNC selon les cas. Un exemple d’appel en AMTOR donne ceci: “ CQ CQ CQ DE TU2OP CQ CQ CQ DE TU2OP CQ CQ CQ DE TU2OP ARQ SELCALL TUOP, TUOP, TUOP CQ DE TU2OP, TUOP, ABIDJAN, COTE D’IVOIRE PSE K ‘‘ Pour contacter TU2OP, l’autre station devra passer en mode ARQ en émettant la syntaxe suivante : ‘ ‘ ARQ TUOP ”. Après quelques bruits saccadés correspondant à des émissions de TUOP TUOP, la station de TU2OP reconnaissant le “SELCALL” passera aussi en mode ARQ établissant ainsi une liaison directe avec l’autre station. Liaison en simili ‘‘FULLDUPLEX‘‘: vous pouvez taper votre texte 30
tout en lisant le message de votre correspondant à l’écran. De prime abord, l’AMTOR semble refermer beaucoup de difficultés; détrompez-vous, à l’usage vous découvrirez combien est passionnant un QSO dans ce mode. Il existe en plus de nombreuses stations “mailbox” de par le monde, fonctionnant en AMTOR. Une “mailbox” est une station “boîte à lettres” dans laquelle vous pouvez recueillir des informations ou en laisser. La gestion d’une boîte est assez ardue et demande quelques notions d’informatique. PACKET RADIO Le PACKET radio constitue l’un des derniers modes de communication. Il offre un large éventail quant au traitement et au transfert de l’information. Le Packet radio vous permet une multitude de QSO au même moment avec plusieurs partenaires et cela sur la même fréquence. Cette dernière peut être occupée par une dizaine de stations sans pour autant créer de QRM, mais ralentir considérablement le flux des informations d'une station à une autre. Un contrôle sur les données transmises existe. A l’instar des “mailbox” AMTOR, les “mailbox” Packet offrent une variété de commandes avec en plus, la possibilité de transférer des fichiers ASCII ou binaires. C’est le code qui est le plus proche de l’ordinateur de par sa façon de gérer les informations. On trouve de plus en plus de stations HF en PACKET mais la VHF est la plage de fréquences adéquate pour ce mode digital. En VHF la vitesse de transfert des données se trouve accrue, les réponses sont quasi instantanées. Vous pouvez en plus, à partir d’une station VHF connecter une autre station distante de plusieurs centaines de kilomètres grâce aux "digipeaters" ou encore faire un QSO HF via la VHF (les modes); ahurissant n’est-ce pas ? C’est ça le Packet Radio. CARACTERISTIQUES Comment ça marche ? Bien que le packet radio apparaisse comme un tour de magie, il implique toute une série de règles logiques qui sont spécifiques à la transmission des données en packet. Le packet fonctionne selon le protocole AX.25. Le Protocole AX.25 Créé dans les années 80 au Canada, puis approuvé par l'American Radio Relay League (ARRL) en Octobre 1984, il est aujourd’hui reconnu dans le monde entier comme le protocole standard du packet radio. AX.25 spécifie le contenu et le format d’une donnée émise en packet, et la façon de gérer ce “ paquet ” d’informations. Comme défini, l’AX.25 marche aussi bien en communication HALF DUPLEX qu’en FULL DUPLEX. Il a été conçu pour fonctionner avec des connexions individuelles de station radio, mais il permet en outre de multiples
connexions si bien entendu votre TNC packet le permet. Le protocole permet en plus une selfconnexion (se connecter à soi-même). La transmission de données au format AX.25 se fait sous forme de petits blocs d’informations appelés frames (prononcez frême). Il y a trois types de frames: les I-frame (I pour information), les S-frames (S pour superviseur) et les U-frames (U pour unnumbered - pas numérotés). Un I-frame contient les données à transférer d’une station à une autre. Un S-frame acceptera ou demandera la retransmission d’un I-frame. Les U-frame sont un additif de contrôle sur la ligne. Un frame est divisé en petits blocs d’informations appelés champs (field). Chaque champ a une valeur variable qui se mesure en octet (l’octet est l’équivalent du byte ou 8 bits). Chaque frame contient un flagfield, un champ d’adresse, un champ de contrôle, un champ FCS (Frame-CheckSequence) et un finalflagfield. La figure ci-dessous vous donne une idée du format des U, I et S-frames.
Quand F6DGP reçoit la réponse de TU2OP, le TNC efface le temps T1. S’il ne reçoit aucune réponse, il retransmettra des SABM-frames jusqu’à obtention d’une réponse ou selon le nombre de tentatives permises par son TNC. A ce moment là, vous verrez apparaître à l’écran : ‘‘ ***retry count exceeded ***DISCONNECTED ‘’ A chaque émission de I-frame, le temps T1 est initialisé jusqu’à réception de la réponse. Si la station de réception reçoit un I-frame hors séquence (pas conforme au frame de départ), le frame est annulé et elle émet un REJ-frame (rejet) pour demander une retransmission. Si par contre le frame est correcte, c’est un AR-frame qui est émis. Voilà donc présenté simplement le mode de fonctionnement du protocole AX.25.
Plus concrètement, comment fonctionne le protocole AX.25 ?
Contraction de “digital repeater” est répéteur qui reçoit temporairement, stocke et retransmet les données packet. Un digipeater retransmet seulement les données qui lui sont adressées pour transfert, contrairement au répéteur phonie qui lui retransmet tout.
F6DGP veut se connecter à TUO2P, il envoie (par le clavier de son ordinateur) au TNC la commande de demande de connexion. “ Connect TU2OP
. ” En réponse, le TNC va construire un frame avec “TU2OP0 ” dans le champ adresse de destination et “F6DGP0” dans le champ adresse source. Le champ de contrôle est identifié comme un SABMframe. Le SABM-frame est transmis à “TU2OP-0” et le temps de réponse T1 est initialisé à la station F6DGP. T1 est égal à au moins deux fois la durée de temps nécessaire à la transmission du frame le plus long plus le temps de réponse de l’autre station. Si TU2OP-0 est en mesure d’honorer le demande de F6DGP, son TNC répondra par un UA-frame et l’écran affichera : ‘‘ *** CONNECTED TO TU2OP-0 ” Si par contre TU2OP est occupé et incapable d’accepter la connexion, la réponse sera : ***TU2OP-0 busy ***Disconnected ‘’
DIGIPEATERS
Bulletin Board System ou BBS C’est une station packet dotée d’un logiciel très performant, qui permet de mettre à la disposition de la communauté une messagerie, et assure l’expédition des messages vers d’autres BBS du réseau. La BBS est gérée par un SYSOP (SYStem OPerator). Pour plus d’informations sur le sujet lire "Your gateway to Packet Radio" de Stan Horpeza, WA1LOU édité par l’ARRL, ou "le packet radio" de Jean-Pierre Becquart, F6DEG. De nouveaux modes digitaux se sont dévéloppés ces dernieres années. Ils sont généralement des améliorations du Packet et de l'Amtor. Nous ne les retiendrons pas dans ce cahier qui se veut avant tout un guide pour le nouveau que vous êtes. Retenez simplement que le G-TOR ou le PACTOR par exemple sont composés du Packet et de l'Amtor. Ils tirent le meilleur de ces deux protocoles avec en plus une gestion des erreurs plus accrue et 31
FIG. 1- Connexion sur le port série ici un DB-25
FIG. 2 - Connecteur CANNON DB-9 vue côté soudure
La connexion du TNC ou Modem au micro ordinateur se fait via la sortie RSC-232C de celui-ci.CettesortieRS-232Cestsituéesurla partie arrière de l'ordinateur. Elle peut se présentersousdeuxformes, connecteurDB-25 ou DB-9. Les DB-9 tendent à prendre le pas sur les DB25.Lafig.vousdonneuneidéedechacundeces connecteursetlessignauxélectriquesRS-232C quis'yrattachent. FIG.3 - Connecteur CANNON DB-25 vue côté Certainsordinateursontd'embléedeuxsorties soudure RS-232C ou sorties série COM1 et COM2. A vous techniquesretenezseulementquesivousavez dechoisirlaquelledesdeuxsortiesvousarrange desproblèmesàétabliruneliaisonavecvotre pourréaliservotreconnexion. TNC,l'undecesparamètresn'estcertainement pascorrect Bien entendu un certain nombre de paramètres vient s'ajouter à cette liaison TNC - Micro Ilexistesurlemarchébeaucoupdeprogrammes ordinateur. Parmi ces paramètres nous ne permettantd'utiliservotreordinateurenmode retiendrons que la vitesse de communication digital. Les plus célèbres sont HOSTMASTER, entrel'ordinateuretlemodem,lenombredebits LAN-LINK, PcPkratt, QMODEM etc... dedonnées,laparitéetlenombredebitsd'arrêt. Leur utilisation dépend de votre dextérité à Lavitesse,elleestcompriseentre1200et19200 utiliserl'ordinateur.Quoiqu'ilensoit,lapratique bauds. du mode digital demande un minimum de Le nombre de bits de données est soit 7 soit 8 connaissancesetbeaucoupdepatience. bits. Laparitéselonlescasestpaireouimpairesoit inexistante. Lenombredebitsd'arrêtpeutêtre1ou2. Sans entrer dans de grandes explications une robustesse côté liaison, ils résistent à beaucoup de QRM. On a vu aussi l'apparition du CLOVER, très performant dans les échanges de données de type binaires ou autres, mais il est très onéreux à mettre en oeuvre car un modem Clover coûte cher. Il est pour l'instant beaucoup plus utilisé dans les applications professionnelles. Dans les modes digitaux, on peut aussi considérer le FAX. Basé sur le même principe que le Fax 32
téléphonique à la seule différence qu'ici la liaison entre l'émetteur et le récepteur se fait par ondes courtes entre d'autres termes, la transmission d'un document se fait grâce au transceiver. Le fax est surtout utilisé pour l'émission et la réception des cartes météorologiques. La réception d'un document est assez longue et l'émission nécessite un émetteur robuste car il faut rester en émission pendant parfois plus de dix minutes.
EM Earth-moon-earth Earth-Moon-Earth, terre-lune-terre si l’on traduit littéralement. Populairement appelé "moonbounce" (rebondir sur la lune). Seul mode de trafic qui comme le trafic via satellite artificiel (les OSCAR, ARSENE...) utilise un élément de réflexion. Le concept de la communication EME est très clair. Les stations observant simultanément la lune dans le ciel, peuvent communiquer entre elles par réflexion d’un signal VHF ou UHF sur la surface lunaire. Ces stations peuvent être distantes de près de 180°. Faire du moonbounce nécessite des moyens énormes, pas toujours à la portée du premier venu. Les antennes bien souvent des paraboles, sont énormes. Les bandes de fréquences mises en oeuvres étant très élevées, elles nécessitent des antennes à gain très important, de l’ordre de 20 décibels. Ce type d’aérien est généralement constitué de dizaines d’éléments voire trentaines. Les radio amateurs que l’on rencontre généralement en EME opèrent par “ sked ” c’est à dire par rendez-vous car, un contact du type phonie par CQ est assez ardu et très aléatoire. Néanmoins, bon nombre de stations se retrouvent sur 144 et 432 MHz où l’activité est la plus intense pour lancer appel. Si vous voulez faire un contact EME, vous pouvez aussi aller sur 14.345 Mhz où se tient tous les week-end à 16h GMT un net (réseau) chargé de prendre les rendez-vous. Un autre paramètre à considérer dans le trafic moonbounce est la position de la lune dans le ciel. Cette position étant variable selon le cycle lunaire, il est important de la localiser dans le temps, avant d’entreprendre une liaison quelconque. Il existe des relevés appelés "moontraker" donnant la position en azimut et en élévation de la lune dans le ciel selon les jours de l’année. Car le tout n’est pas d’observer la lune mais de savoir l’utiliser comme élément de réflexion de signal. Le type d’émission utilisé en EME est le CW ou la SSB en VHF ou UHF (144, 432, 1296 Mhz), avec le maximum de puissance possible. Les câbles de raccordement doivent être aussi courts que possible pour éviter les pertes de puissances. Le meilleur moment pour faire du moonbounce se situe quand la lune est à son périgée (position la plus éloignée de la terre). Les dates de périgée et apogée de la lune sont comme déjà mentionnées, à déterminer selon le calendrier lunaire.
niveau de bruit moyen. Il existe dans le commerce une multitude de récepteurs répondant à ces conditions. LA FENETRE D’OBSERVATION C’est la période pendant laquelle une station peut “voir la lune”. La plupart des stations EME déterminent leur “fenêtre d’observation”. Cette donnée est constante, une fois trouvée, elle peut être utilisée par d’autres stations se trouvant dans la même zone horaire. A ma connaissance, il n’existe encore aucune station EME en Côte d’Ivoire. Certaines stations moonbounce sont célèbres de par le monde comme celle de W5UN qui est un “petit” Akakro de chez nous, pour vous donner une idée de ce que cela représente comme matériel. C’est un domaine intéressant à exploiter si vous avez un tant soi peu de moyens et le goût de la recherche. C’est aussi de loin l’un des modes de trafic qui vous demandera une connaissance approfondie sur les antennes et leur orientation.
Le récepteur Celui-ci doit présenter un très faible niveau de bruit car la plupart des signaux EME sont en dessous du 33
Autres modes Le facsimilé (ou fax)
Les satellites
Ce mode permet de transmettre des documents écrits, textes ou graphiques, cartes, schémas, photos. En réception, beaucoup d’amateurs se règlent sur les stations météo qui transmettent régulièrement des images issues de satellites ou des cartes destinées à la navigation maritime ou aérienne. On peut ainsi s’exercer à faire ses propres prévisions météo.
Toujours fidèles à leurs principes, les radioamateurs se sont rapidement lancés, à leur manière, dans l’exploitation de l’espace. Ils ont construit un premier satellite, généreusement mis sur orbite par une fusée américaine, et en utilisent de nos jours plus d’une douzaine quotidiennement. Ces satellites sont de construction française, japonaise, russe, américaine, anglaise, etc. et permettent aux radioamateurs d’établir, en les utilisant, des liaisons qui seraient impossibles autrement. De plus, ils offrent la possibilité d’accroître les connaissances sur les techniques spatiales et des lois physiques. La prévision des passages de ces satellites fait souvent appel à l’informatique. Divers programmes ont été écrits dans ce but, les plus performants faisant apparaître le satellite sur une carte du monde.
La SSTV (Télévision à balayage lent) Ce mode permet de transmettre des images fixes à très longue distance. Grâce à la SSTV, on peut découvrir le visage de son correspondant, situé à des milliers de kilomètres. Ces transmissions d’images ont connu un rapide essor ces dernières années, grâce aux ordinateurs personnels. Les circuits d’interface, permettant d’émettre et recevoir en fax et en SSTV ne coûtent que quelques dizaines de francs et les logiciels sont souvent en libre-essai (shareware). Voici un exemple d’image SSTV :
(remarque : il est possible d’établir des contacts avec la station MIR) La télévision En UHF, on peut procéder à des émissions de télévision, y compris en couleur. La portée est beaucoup plus limitée. Pas question de diffuser un western ou un dessin animé : seules les prises de vues en relation directe avec les activités des radioamateurs sont autorisées. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un ensemble d’émission-réception télévision est plus facile à construire et à mettre au point qu’un émetteur-récepteur ondes courtes performant.
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Les météorites Selon le même principe, ils profitent des pluies annuelles de météorites pour réaliser des liaisons hors du commun. Les ondes émises se réfléchissent sur les essaims de ce que nous appelons des «étoiles filantes». Ces techniques exigent à la fois une bonne connaissance de ces phénomènes naturels mais aussi un trafic extrêmement minuté : une station émet pendant que l’autre écoute attentivement, selon un planning défini à l’avance. Les «échos» reçus ne durant parfois que 2 à 3 secondes, on utilise la télégraphie à grande vitesse pour communiquer. Exceptionnellement, la téléphonie peut être employée, surtout pendant les «pluies» intenses qui ont lieu au mois d’août.
Chapitre 5
Certains radio amateurs ont tendance à suréquiper leur station. Ce chapitre a pour but de vous éviter de tomber dans ce genre d’excès. Car de tout ce matériel il en existe un bon nombre qui font office de gadget et qui ne sont pas du tout nécessaires au bon fonctionnement de votre station. Le matériel de base d’une station d’amateur est un émetteur-récepteur HF, une antenne dipôle, un manipulateur de CW et un micro. Avec ce modeste équipement, un radio amateur peut bavarder, faire des DX (contacts longues distances ou stations rares), participer aux “contests” (concours) et apporter son aide aux différents réseaux d’urgence.
Il n’y a pas si longtemps, le radio amateur était équipé de cette manière. La principale différence aujourd'hui vient du fait que les émetteurrécepteurs d’antan étaient fabriqués par les Oms (désignent les radio amateurs) eux-mêmes, ils n’avaient pas toutes les possibilités que nous apprécions aujourd’hui sur un TX commercial. Pioche, Keyer et Autres Nous avons un choix illimité en matière d’équipement CW. Un bonne pioche dure toute une vie, mais elle limite la vitesse d’émission. Un bon manipulateur vous permettra d’atteindre des vitesses de l’ordre de 18 à 20 MPM (Mots Par Minute). Il est conseiller de commencer avec une clé toute simple, au fil du
Les accessoires de la station
temps, avec l’expérience acquise, si vous décidez de faire du Morse votre cheval de bataille alors, l’achat d’un manipulateur plus adéquat vous permettant d’aller plus rapidement ne sera pas de trop. Il existe des manipulateurs dotés de deux clés appelés “ paddle ” ou encore manipulateur à double clés. Ce genre de clé tend à devenir le standard du marché. Quand vous appuyez sur la clé de gauche, vous générez des Di et celle de droite génère des Dah. Au lieu donc d’utiliser un seul doigt pour manipuler, vous en utilisez deux, le pouce et l’index. Ce type de manipulateur vous permet de gagner en rapidité (près de 30 MPM pour certains) mais surtout en souplesse d’utilisation. Le Keyer vous permet en outre de régler votre vitesse. Si le CW est votre dada, le keyer et une double clés ne seront pas de trop dans votre station bien au contraire. Les “contesters ” c’est à dire les mordus du contest ou concours si vous préférez, choisiront un keyer à mémoires plutôt qu’un keyer simple. Ils pourront ainsi mettre en mémoire leur indicatif, leur QTH etc... Il leur suffira pendant le contest d’appuyer le bon bouton pour que le CQ CQ CQ DE TU2OP soit transmis. Avec l’avènement de l’informatique, on rencontre de plus en plus de radioamateurs qui se servent de l’ordinateur pour faire du Morse. C’est plus facile, il n’est plus nécessaire de faire Di Dah pour transmettre le A, il suffit seulement d’appuyer la touche A du clavier, l’ordinateur fait le reste, la réception se fait directement sur l’écran de l’ordinateur. Si vous n’êtes pas un puritain du CW, si vous faites le CW de temps en temps pour changer, alors cette voie est aussi une solution car elle vous demande très peu d’apprentissage (il faut seulement apprendre à utiliser le programme de l’ordinateur). MICROPHONES Vous avez besoin d’un micro de qualité pour votre station. Si nous voulons que notre signal soit claire et compréhensible, il ne faut pas lésiner sur la qualité de cet accessoire. Les 35
micros à main généralement livrés avec les transceivers sont adéquats. Les microphones de table sont par contre idéals pour une utilisation en station fixe; de plus en mode VOX leur utilisation se prête mieux qu’un “mike” à main. Eviter fortement les micros amplifiés qui ne sont pas munis de protection contre les brouillages TV et RADIO. Ayez toujours en tête que la valeur d’impédance de votre micro doit correspondre avec celle de votre transceiver. Un “ mike ” avec une impédance différente, provoquera des glissements de fréquence, et réduira votre amplitude audio. Rappelez-vous que le maximum de puissance s’obtient aussi avec un micro ayant la bonne impédance. LA BOITE D’ACCORD OU “ TUNER D’ANTENNE” Le but ici est de voir si oui ou non vous avez besoin d’une boîte d’accord. Certains “SHACK” (piece de la maison reservée à la station de radio) sont sans boîte d’accord. Nous utilisons généralement cet accessoire entre l’antenne et l’émetteur-récepteur pour obtenir une impédance de 50-Ohms nécessaire au TX. Un “Tuner” est essentiellement utilisé dans le cas des antennes multibandes non munies de bobinages et pas alimentées avec un câble coaxial.
pendant l’utilisation. Alors la nécessité ou pas d’une boîte d’accord dans votre station dépend du type d’antenne que vous utilisez, votre mode (CW, RTTY, PHONIE...) de trafic dans les bandes amateurs. Mais quoi qu'on dise, l'utilisation d'une boîte d'accord est très pratique (je vous le conseille) car même si comme le disent certains elle vous absorbe de la puissance, en revanche elle protège votre installation. Comment me direz-vous? Si vous utilisez votre émetteur-récepteur avec une antenne qui n'est pas faite pour la fréquence sur laquelle vous émettez, bien entendu c'est votre TX qui souffrira le plus et verra sa durée de vie diminuer considérablement (composants qui chauffent et perdent de leur valeur et caractéristiques avec le temps). Il existe aussi des boîtes d’accord automatiques ou électroniques si vous préférez. Sur un “tuner” classique, il faut jouer parfois sur deux boutonspour obtenir l’accord idéal. Sur les "tuners" électroniques il suffit seulement d’appuyer un bouton et le réglage se fait automatiquement. Ils sont énormes, chers et n’offrent pas plus d’atout qu’une boîte manuelle . Mais en revanche pour un invalide, une boîte d’accord automatique peut être très pratique. Ou encore pour un habitué des contests, la boîte d’accord automatique permettra de rapidement changer de bande. TOS-METRE ET ROS-METRE
Un dipôle multibande par exemple alimenté par un câble de 300-Ohm ou 75-Ohm à travers un “Balun” 4:1. Avec un tel dispositif, vous pouvez avec une antenne faite pour les 160 mètres couvrir toutes les bandes HF. La boîte d’accord dans ce cas, permet d’obtenir un rapport de 1:1 au Smètre sur chaque fréquence. Avec un peu de chance, l’utilisation d’un “tuner” ne sera pas nécessaire dans votre station si votre antenne dipôle ou verticale est correctement réglée sur votre fréquence favorite. Ou encore si pour l’ensemble des fréquences que vous aimez utiliser, le SWR est en dessous de 2:1. Le rapport 1:1 est mieux c’est vrai car il indique les conditions idéales mais parfois difficile à obtenir avec une antenne faite pour fonctionner sur plusieurs fréquences. Avec un rapport supérieur à 2:1, l’utilisation d’une boîte d’accord est recommandée pour ramener cette valeur autour de 1:1. Mais n’oubliez pas qu’une boîte d’accord si elle permet d’accorder votre antenne, en revanche, vous fait perdre de la puissance. Cette perte de puissance est caractérisée par un dégagement de chaleur 36
Vous entendez parler de TOS-mètre et de ROSmètres. Le premier mesure le taux d’ondes stationnaires, le second le taux d’ondes réfléchies. Ne vous en faites pas, ils jouent tous les deux le même rôle. Ils sont utilisés pour savoir si une antenne est en parfaite concordance d’impédance avec le TX. D’autres instruments de ce genre ont en plus une division qui permet d’évaluer la puissance de sortie (en Watts) de l’émetteur ce sont les RF-mètres. Vous avez besoin d’un TOS-mètre si vous avez l’intention de construire votre antenne ou d’utiliser une boîte d’accord. N’oubliez jamais que les TOSmètres et RF-mètres sont construits pour une impédance particulière en l’occurrence 50-Ohm. N’utilisez jamais un TOS-mètre de 50-Ohm avec un coax de 75-Ohm. Appareil indispensable dans un “SHACK”, il est conseillé d’en avoir un sous la main de préférence qui couvre les bandes VHF et HF (1,5 Mhz à 160 Mhz) évitant ainsi d’en acheter un deuxième. ROTORS Si vous avez l’intention d’ériger une antenne directive genre YAGI, CUBICAL-Quad ou autres, vous aurez besoin d’un bon et solide “rotor” pour la diriger selon les quatre points cardinaux. Il est important de choisir un rotor pouvant supporter
des poids importants car vous pourrez lui faire porter aussi bien votre antenne HF que votre antenne VHF. Les rotors sont généralement assez chers. Si vous devez en faire l’acquisition, faites un bon choix car de lui dépend la survie de votre antenne. Utiliser un rotor de faible capacité, c’est offrir ses aériens aux caprices du vent. Il existe des petits rotors faits pour les antennes TV ; vous pourrez les utilisez avec de petites antennes VHF, pas plus. Ils sont bon marché et parfois très utiles, mais pas du tout recommandés pour les antennes de poids important. Un bon rotor dure des années et vous dormirez en paix pendant les longues et interminables nuits d’orages. AVEZ VOUS BESOIN D’UN MAT TRIANGULAIRE ? Vous en aurez besoin si vous avez l’intention de monter une “beam”. Il n’est pas du tout nécessaire d’utiliser un mât pour les antennes filaires ou verticales. Un mât en bois peut bien convenir dans ce genre de situation. Mais si vous êtes un amateur de station Dx et que vous voulez que vos aériens soient assez élevés alors, un mât triangulaire est l’idéal.
d’amateur. Il est conseillé d’en avoir. Une charge fictive est une résistance à air de 50-Ohms immergé dans une huile. Elle est équipée d’une fiche permettant d’y brancher la fiche antenne de votre émetteur-récepteur. Les charges fictives sont très utilisées quand on veut dépanner un TX, quand on a des pertes de puissances dont on ignore les causes, ou encore pour se régler avant de commencer une émission. HAUT- PARLEUR EXTERIEUR Le petit haut-parleur présent dans votre appareil n’offre pas toujours la puissance et la qualité sonore adéquates. Si vous avez une mauvaise réception, des variations de signaux, des vibrations, n’hésitez pas à utiliser un haut-parleur externe. De préférence choisissez un modèle de commerce rejetant les basses et les très hautes fréquences audio. Un haut-parleur HI-FI fera très bien l’affaire. Si votre récepteur produit à peu près 0.5 Watts de puissance audio, choisissez un haut-parleur de 5 à 10 Watts vous éliminerez ainsi les distorsions produites quand vous avez le volume au maximum. CONTACTEUR D’ANTENNES
On trouve à la “casse” des mâts pas trop cher et en bon état. N’achetez pas des mâts tordus ou complètement rouillés. Les mâts télescopiques sont les meilleurs mais aussi les plus chers, ils évitent d’avoir à grimper pour régler son antenne. Mais là encore veillez à ce que le câble qui permet au mât de descendre soit de bonne qualité sinon gare à une chute de votre aérien. L’idéal pour les mâts est de consulter les services spécialisés dans ce genre d’installation; ils pourront vous conseiller et à l’occasion vous vendre du bon matériel. “ PHONE PATCHES ” Beaucoup d’amateurs ne voient pas l’utilité d’un “phone patche”. C’est un appareil qui permet de connecter votre téléphone à votre station radio. Un “ patch ” permet à des radio amateurs et non radio amateurs de communiquer avec des parents ou amis par le téléphone via un émetteur récepteur. Le téléphone est connecté au “patch” qui lui est relié au TX ainsi donc la communication téléphonique est transmise sur les ondes. Il est très pratique et voit son utilisation dans beaucoup d’applications. Mais n’oubliez pas qu’il est formellement interdit de faire du business sur “l’air”. En d’autres termes, vous ne devez pas utiliser un tel système pour des transactions commerciales ou autres de natures similaires.
Si vous avez en projet le montage de plusieurs antennes, vous aurez besoin d’un contacteur. Cet accessoire vous permettra de changer rapidement d’antenne passer d’un dipôle à une antenne beam par exemple sans être obligé de dévisser ou visser la prise d’antenne. Pour éviter d’éventuelles confusions, veillez à noter chaque position en fonction du type d’antenne s’y référant. Une dernière remarque, n’oubliez pas que tous ces accessoires entre l’antenne et le TX ont pour fâcheuse habitude de vous grignoter quelques Watts car augmentant la résistance ohmique entre l’émetteur-récepteur et l’antenne. MONTRE OU HORLOGE Quand on remplit un LOGBOOK, il faut nécessairement l’heure et la date du QSO. Cette heure est notée en format GMT Greenwich Méridien Tme (ou TU Temps Universel) communement appelé par certains radioamateurs heure ZOU POUR ZOULOU TIME. Ce n’est simplement qu’une abréviation. A vous de choisir une montre digitale ou à aiguille, dans tous les cas cet accessoire est absolument indispensable.
CHARGE FICTIVE OU ANTENNE FICTIVE
L’AMPLIFICATEUR LINEAIRE
Cette pièce est importante dans toute station
Nous avons volontairement réservé cet énorme 37
accessoire pour la fin de ce chapitre. Vous n’aurez peut être ou n’utiliserez peut-être jamais un “ampli linéaire”. Ils sont nombreux ces radioamateurs qui ont obtenu un DXCC, un WAZ et bien d’autres diplômes de ce genre avec de modestes conditions. Ils ont ainsi économisé sur leurs factures d’électricité et ont évité de créer des brouillages sur les équipements du voisinage. Je connais un radio amateur licencié depuis près de 25 ans qui n’a jamais utilisé plus de 100 Watts et cela sur toutes les bandes amateurs. Une antenne de haute performance est plus économique et plus importante qu’un ampli. Malheureusement, il y a ceux qui pensent qu’une station sans linéaire est incomplète. “Je passe à travers le QRM sans problème...” entend-on souvent dire. Ce qu’ils oublient, c’est qu’ils créent aussi des QRM. La nécessité d’un ampli-liénaire se justifie quand certaines conditions se présentent. Par exemple vous opérez les 160 mètres pendant un jour d’activités solaires intenses. Votre signal deviendra très faible et parfois même se perdra si vous n’avez que 100 Watts de puissance. L’emploi d’un amplificateur linéaire dans de telles conditions vous permettra d’être correctement entendu. Sur les bandes basses comme les 160, 80 et 40, l'emploi d'un ampli linéaire se justifie. L’ampli linéaire consomme aussi bien de la place que de l’électricité, il est bruyant, lourd et pas du tout indispensable dans votre station. Vos priorités doivent vous orienter ailleurs. S’il est certes vrai que l’ampli fera de vous le “casseur” de la ville, réfléchissez bien avant de vous lancer dans l’acquisition d’un tel accessoire de luxe. Nous n'avons ici mentionné ce que nous estimons indispensable pour une station d'amateur. D'autres accessoires existent, certains sont plus des gadgets que des outils. D'autres par contre, sont parfois d'une utilité incontournable. N'achetez pas tout ce qu'on vous présentera, posez-vous toujours la question de savoir "ai-je vraiment besoin de cela?". Certains shacks sont vraiments impressionnants de par le nombre d'appareils et accessoires qui les composent. Mais combien de ces appreils servent réellement? Le tout n'est pas de se suréquiper mais de profiter au maximum du matériel que vous avez. Si vous ne voulez pas très vite vous lasser, prenez le temps pour chaque chose. Ne dit-on pas que les enfants apprécient plus les jouets qu'ils fabriquent eux-même que ceux qu'on leur offre.
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Je crois que j'ai tout ce qu'il faut. Par où commencer !!!
Chapitre 6
Le trafic d'amateur
Pour tout nouveau radioamateur, il y a des situations qui parfois créent des frustrations si ce n’est la peur. Nul ne peut se vanter d’être un radioamateur parfait. Le radioamateur idéal n’existe pas. Dans les lignes qui suivent vous allez apprendre à devenir un bon radioamateur. Qui se trompe certes, comme tout le monde, mais que l’on prend plaisir à écouter sur l’air. Vous êtes nouveau, vous vous trompez ? Considérez cela comme tout à fait normal, et songez plutôt à votre prochain QSO. Pour mieux comprendre ce chapitre, nous prendrons des exemples types de QSO. INCAPACITE A COPIER L’AUTRE STATION Supposons qu’après avoir lancé un CQ (appel) en MORSE, une station que vous recevez clairement (RST 589, voir code RST) vous répond. Cette personne a une émission où il vous est difficile de distinguer les lettres, rendant le déchiffrement des phrases impossibles. De plus, son émission est tellement rapide que vous vous demandez si ce n’est pas une machine. Vous êtes tenté de tout éteindre quand c’est votre tour d’animer le QSO ou encore vous êtes tellement déraciné que vous ne savez que faire. Gardez votre sang froid même si vous n’avez rien copié du tout. Reprenez votre manipulateur et demandez-lui un QRS (transmettre lentement), il est tout à fait normal de demander à l’autre opérateur d’aller lentement si vous ne pouvez pas suivre. Le QRS va obliger l’autre opérateur à s’adapter à votre rythme, votre vitesse de transmission. Soyez toujours poli dans de telles situations. Une bonne règle consiste à répondre à un appel en adoptant approximativement la même vitesse que l’appelant. Si malgré votre insistance le correspondant ne semble pas comprendre votre demande QRS, écrivez tout ce que vous pouvez déchiffrer même si vous sautez des mots ou quelques lettres. Essayez ensuite de comprendre au vu de tout ceci l’idée principale qui se dégage de son émission. Si vous n’avez pas pu copier son nom, son QTH ou son report, ne soyez pas embarrassé, n’hésitez pas, demandez-lui de les répéter. En dépit de toutes ses recommandations, si vous n’arrivez pas à copier l’autre station, c’est que vous n’êtes pas prêt. Cessez toutes émissions et remettez-vous à l’écoute des bandes afin de vous familiarisez avec le trafic.Ces recommandations s’appliquent aussi à la phonie. Si vous contactez un radio amateur
d’une région lointaine dont l’accent vous crée des problèmes pour la compréhension des mots (ce qui arrive très souvent), vous ne serez pas mal vu si vous lui demandez de copier son QTH, demander lui de l’épeler phonétiquement. LE CONTROLE OU RST Elément important pour le correspondant car c’est le contrôle qui permet d'évaluer la qualité de son émission. C’est un élément qui doit être donné le plus honnêtement possible (mis à part les contests où les contrôles sont donnés 599 ou S9 par souci de gain de temps). Beaucoup d’opérateurs sont hésitants quant aux défauts remarqués sur la qualité du signal, de peur d’offenser l’autre ou de le vexer. Mais, l’opérateur dont le signal est mauvais ne saura pas qu’il a un problème. Lui signifier son anomalie, c’est l’aider à le résoudre. Il arrive de copier une station SSB dont le signal subit tellement de distorsion qu’il est pratiquement impossible de comprendre ce qu’elle dit. Une cause courante de ce genre de problème est un gain microphone (contrôle du niveau du microphone) trop élevé, un speech processeur trop important ou une combinaison des deux. Certains pensent qu’en augmentant le gain micro ou le speech processeur, ils seront mieux entendus et bien plus fort. Chose tout à fait absurde qui a pour conséquence une mauvaise réception et une dégradation de la qualité audio, comme disent certains OMS, “ vous éclaboussez ”. On vous entend même quelques Khz plus hauts ou plus bas. Il est recommandé de ne pas avoir plus de 3 à 6 dB de compression au risque de provoquer une distorsion de signal. Les bandes amateurs sont reconnues pour leur auto discipline, cette discipline 39
passe par une qualité de signal irréprochable. Ne vous sentez pas inférieur si quelqu’un vous dit que votre signal est faible. Il arrive des moments où l’autre station est perçue 599 ou S9 plus 20 dB, mais votre signal par contre lui parvient 549 ou S6. Cela n’implique pas nécessairement que vous ayez un problème. N’oubliez pas toutes les conditions qui entrent en ligne de compte dans une liaison. L’autre opérateur peut avoir une antenne avec un gain important, tandis que la vôtre est un tube d’aluminium érigé verticalement. Il peut aussi utiliser un amplificateur linéaire délivrant près de 2,000 WATTS tandis que vous sortez à peine 25 WATTS. Tout ceci explique entre autres les différences de contrôle (report en anglais). Si les conditions sont telles que l’autre station a du mal à vous copier malgré ses tentatives, remerciez-la pour ses efforts et cherchez une station à même de vous lire sans difficultés. En DX (contact avec une station recherchée), on pense qu’en donnant un contrôle de 599 ou S9 à la station lointaine bien qu’elle soit faible, l’envoie de sa QSL est garantie. C’est un cas de flatterie, ne succombez pas à cette pratique. Il arrive que la station DX veuille vérifier l’état de son signal, vous ne lui rendez pas service en lui donnant un contrôle flatteur. Cette règle doit être appliquée à tout QSO quel qu'il soit même les contests. CONVERSATION A TENIR SUR “ L’AIR ” Je connais des radioamateurs qui refusent de venir sur “ l’air ” parce qu’ ils ne savent pas trop de quoi parler. Ils ont peur d’être trouvé ennuyeux, ou pas très calés en technique. Ne laissez pas ce genre de considérations vous priver de moments de plaisir inoubliables. Et dîtes vous que pour tous les anciens, faire un contact avec un nouveau est une partie de plaisir. On est toujours (enfin presque) content de rencontrer un nouveau radio amateur sur les bandes. C’est l’occasion pour rappeler certaines anecdotes ou pour donner des conseils. La radio est avant toutes choses un passe temps, un hobby, un plaisir. S’il fallait limiter les liaisons radioélectriques aux simples échanges de contrôle et des conditions de trafic, nous ne serions pas aujourd’hui plus d’un million de radioamateurs dans le monde. Il est certes vrai que certains sujets à caractères politiques ou ethniques sont à éviter. En dehors de ceci, vous pouvez avec votre correspondant initier un QSO tout à fait agréable et pas seulement limité aux seuls sujets techniques mais de grâce ne sombrez pas dans les longues conversations ennuyeuses. Un QSO classique sans plus, est impersonnel et sans chaleur humaine: “ K4MN de TU2OP. Merci de répondre à mon appel, le prénom ici est JEAN, QTH Abidjan en Côte d’Ivoire. Ma station est composée d’un IC781 de près de 150 WATTS, l’antenne est une Cubical40
Quad 3 éléments. Votre report est de 56. Quoi d’autres encore ? ” Un type de transmission qui encourage à faire un QSO plus long et plus chaleureux se présente comme suit : “ K4MN de TU2OP. Merci de répondre cher ami à mon appel. Vous devez sûrement avoir un très bon signal dans votre QTH. Votre signal ici pointe à 59 plus 20 dB. J’ai dû rattraper mon haut-parleur qui était en train de tomber tellement il vibrait. Mon nom est Jean et j’habite Abidjan. C’est un grand plaisir pour moi de vous rencontrer. Sans me tromper, je peux affirmer que c’est notre premier contact. Comment me recevez-vous dans votre QTH ? K4MN ici TU2OP... ” Vous remarquerez que les conditions de trafic n’ont pas été mentionnées à moins que le correspondant ne demande cette information. Pour certains, une liste impressionnante des équipements de la station est une façon de se sentir supérieur ou de montrer qu’ils ont les moyens. Sortez des sentiers battus, posez des questions sur le QTH de votre correspondant, sa culture, ses hobbies, comment il est devenu radioamateur etc. Autant de questions qui transformeront vos QSO et feront de vos conversations radio un élément de culture inestimable. Evitez autant que possible les discussions techniques si vous n’y comprenez absolument rien ou si l’autre OM ne semble pas s’y intéresser. Vous pouvez parler de pêche, chasse, ordinateur, expérience civile ou militaire, fleurs, animaux, la liste est infinie. Un QSO peut s’il est rondement mené dure plus d’une heure (il existe aux Etats Unis un club de bavards le RCC, RAgChewer Club). Dernière recommandation, évitez autant que possible d’utiliser le code Q et les termes comme “hi” (pour rire) dans les liaisons phonies. Si vous voulez rire faite-le. Pourquoi s’évertuer à utiliser le code Q dans une liaison phonie alors qu’on peut utiliser des mots plus significatifs pour dire ce que l’on veut. Si vous suivez tous ces conseils, vous verrez le nombre de stations qui se bousculeront à votre “ porte ”. ETRE SUR LA BONNE FREQUENCE Quand on est nouveau, le problème de lecture de fréquence ou la peur d’être sur la mauvaise fréquence est une réalité qui se pose fréquemment. La plupart des postes sont aujourd’hui munis d’afficheur numérique où l’on peut directement lire la fréquence. D’un transceiver à l’autre, il peut exister un léger décalage que l’on rattrape avec les fonctions comme le RIT et le XIT présents sur toutes les marques. Même si vous disposez d’un
émetteur- récepteur vieux modèle à affichage analogique (à cadran), il existe maintenant des boîtiers externes renfermant des affichages à cristaux liquides que vous pourrez brancher sans trop d’effort à votre vieux coucou. N’AYEZ PAS PEUR DU QRM Il y a des radioamateurs qui disent : “ je ne peux trafiquer parce que je n’arrive pas à copier quand il y a du QRM ”. Les novices eux par contre recherchent une fréquence aussi claire qu’une ligne téléphonique. Le fait est qu’il est pratiquement impossible de trouver une fréquence sans interférence de quelque nature que se soit. Imaginons que vous lancez un appel sur une fréquence aussi limpide que votre station radio locale FM. A cet appel s’ensuit une conversation agréable avec un autre radio amateur. Soudain, un son lourd grésillant se fait entendre sur votre fréquence ou juste à côté noyant le signal de votre correspondant. Vous êtes à ce moment précis, tenté de dire des choses qu’on ne dit pas sur l’air, d’éteindre votre appareil. Ce ne sont pas des attitudes recommandables. La personne avec qui vous étiez en train de parler n’est pas consciente de ce QRM qui couvre sa modulation. Alors que faire dans ce genre de situation? Premièrement attendre et répondre à votre correspondant en lui signifiant que son signal est brouillé par une autre station. Si le QRM est toujours présent, il est préférable de choisir une autre fréquence en accord avec l'autre station afin de pouvoir continuer votre QSO. Les fréquences claires sont comme les oasis dans le désert, elles sont rares. Ne nous en faites pas, avec le temps votre acuité auditive se développera et vous saurez exclure l’essentielles des conversations du QRM quand bien même que celui-ci serait S-9. Néanmoins, essayez chaque fois que vous avez un QRM de ce genre de le contourner par des manipulations des différents filtres présents votre appareil.
encore: “ en avant le breaker vous avez sur la fréquence avec K4MN et TU20P à votre écoute ”. Il arrive parfois en plein QSO que votre correspondant vous repasse le mike ponctué d’un “ break ”. Dans ce cas là, demandez-lui de répéter sa question en lui faisant comprendre qu’au moment où il la posait vous étiez occupé. PLUSIEURS REPONSES A VOTRE APPEL QUE FAIRE ? Un novice devant une telle situation peut être complètement perdu. Il lance un appel, les réponses fusent de partout, et il se retrouve devant une multitude de stations. “ Qui dois-je prendre en premier ? ” “ Comment faire, dois-je changer de fréquence et continuer tranquillement ? ”. Non dans tous les cas. Essayez d’identifier un indicatif dans tout ce brouhaha, et répondez à cette station en faisant comprendre aux autres que vous les avez parfaitement copiés et les prendre à tour de rôle. Il existe aussi le cas où il vous est impossible de pouvoir copier les indicatifs, il y a W0, N5, TU, 5N et K4. Vous avez seulement pu noter 5N. La procédure idéale veut que vous attendiez que les autres stations aient fini d’appeler pour lancer votre appel dans le style “ la station dont l’indicatif comporte 5N pouvez vous rappeler TU2OP ”. En utilisant cette méthode, vous triez les appelants. Avec le temps vous découvrirez aussi qu’un QSO est parfois plus intéressant quand on est 3 ou 4. Une liaison de ce type est appelée une table tournante (roundtable). LANCER UN APPEL Votre premier QSO sera peut être entrecoupé,
LE “ BREAK ” Vous êtes en plein QSO et soudain, vous entendez “BREAK” au moment où l’autre station vous repasse le microphone. Sachant que ce n’est pas votre correspondant qui a dit break, vous êtes un peu perdu; “ qu’est ce que ça signifie ? ” “ Qu’est ce qui se passe ”. Que faire devant une telle situation? Le “ break ” est utilisé par une tierce personne pour demander la permission de participer au QSO en cours, demander un renseignement ou encore donner une information d’une extrême importance (une station DX sur la fréquence, un message de détresse etc...). La première chose à faire consiste à arrêter le QSO en cours et à passer le micro au “ breaker ”. “ Qui est le breaker ? Vous avez le mike ” Ou
essoufflé, beaucoup de novices finissent leur premier QSO en tremblant parfois même en transpirant. L’émotion est tellement grande qu’ils 41
en perdent la voix. Ne laissez pas l’inquiétude du premier contact vous gagner. Avec un peu de chance, votre correspondant ne sentira pas l’émotion qui vous fait trembler. Pour lancer un appel, choisissez une fréquence dégagée et assez propre. Lancer un appel peut parfois prendre l’allure d’un siège. Ne vous découragez pas pour autant. Ne faites pas comme ceux qui après trois appels lancés changent de fréquence. Insistez et soyez surtout patient. N’oubliez pas que nous n’avons pas tous la même patience. APPELS SELECTIFS Si vous avez l’intention de collectionner les diplômes, vos QSO seront axés autour de ce sujet. Supposons que vous trafiquez pour le WAS (Worked All States, faire tous les états américains), il vous reste pour obtenir le diplôme, l’état de l’Alaska. Dans ce cas là, vos QSO seront dirigés vers cet état, et l’appel se présentera comme suit: “ CQ CQ KL7 KL7 ” Ceci indique à tous ceux qui vous copient que vous voulez contacter l’Alaska. Vous pouvez aussi utiliser cette méthode pour obtenir des informations. Toujours dans la catégorie des appels sélectifs, vous pouvez tout un weekend, décider de ne faire que les stations européennes. Dans ce cas là, l’appel sera:
OPERER VIA UN REPETITEUR OU RELAIS Lancer un CQ sur un relais VHF ou UHF n’est pas du tout indiqué. Si vous le faites, les autres penseront que vous êtes un peu malade. Sur un répétiteur, pressez le bouton de votre micro et signalez-vous. “ Ici F6GCR/TU opérant via le relais de l’ARAI ” Ce qui est une invitation à un QSO. Donnez toujours votre indicatif quand vous opérez un répétiteur. Il est impropre d’activer un relais sans parler. Ceux qui le font sont considérés comme des muets. Un relais est en général équipé d’une minuterie allant jusqu’à trois minutes. Ce système coupe la conversation si vous excédez les temps impartis. Sur un relais, soyez le plus bref possible. Une fréquence de relais n’est pas recommandée pour les bavards. Si vous avez un sujet intéressant, choisissez une fréquence autre que celle du répétiteur pour converser. Pour conclure, retenez que tous ces exemples ou situations sont des cas que vous rencontrerez très souvent dans votre vie de radioamateur, ne vous
“ CQ CQ CQ EUROPE, CQ CQ CQ EUROPE de ... " Les appels sont faits selon le type de contact que l’on veut établir, DX, informations etc.. Quelle que soit cette liaison, respectez toujours les règles élémentaires et fondamentales d’une liaison radioélectrique. REPONDRE A UN APPEL Quand vous voulez répondre à l’appel d’un autre radioamateur, procédez de cette manière: “ K1TD K1TD ici TU2ZI, TU2ZI qui répond à votre appel et passe à votre écoute ” dans la langue de Shakespeare cela donne ceci : “ K1TD K1TD this is TU2ZI, TU2ZI calling and standing by ”. Certains radioamateurs ont la particularité de trouver une anagramme amusante pour leur indicatif comme, TU2WK, Tango Uniform 2 Whisky Koutoukou. C’est amusant sur 2m sans plus. Il arrive que plusieurs stations répondent en même temps à cet appel. Ne vous laissez pas distraire par les autres stations. Tant que celle qui a lancé l’appel n’a pas désigné son correspondant, insistez sans créer de QRM. 42
laissez pas abuser, dites vous que tous sont passés par là. Il n’y a que par la pratique (écoute et plusieurs QSO) que vous deviendrez un bon radioamateur. LE LOGBOOK OU CARNET DE TRAFIC Il est le cahier dans lequel sont consignés tous les contacts que vous avez avec d’autres stations. C’est un peu lui qui retrace la vie de votre station si l’administration venait à faire un contrôle chez vous. Remplir un logbook semble fastidieux mais c’est une obligation administrative. Aux Etats Unis c’est une obligation qui aujourd’hui a disparu.
Le logbook est indispensable dans une station d’amateur. Les informations que l’on retrouve sur le log sont la date du contact, l’heure, l’indicatif de la station, son contrôle, votre contrôle, le mode de trafic et la puissance de sortie de l’émetteur. On peut aussi ajouter des commentaires quant au QTH, le nom du correspondant et bien d’autres détails encore. D’une part un logbook bien tenu vous permettra de suivre tous vos QSO, de les apprécier au fur et à mesure de votre évolution. D’autre part, pour ceux qui aiment bien échanger les cartes QSL, c’est une source précise d’information pour les remplir. Les textes administratifs nous disent que la durée de validité d’un logbook est de deux ans. Passé ce délai vous pouvez vous en séparer si vous le voulez. Il existe plusieurs types de logbook (figure), ils sont fonction du type de trafic. Si vous êtes un amateur de contest, votre logbook ne comportera pas toutes les informations demandées pour un log standard il sera adapté à ce type de trafic. Autre avantage du logbook, supposons que le service de contrôle des fréquences de l’administration vous convoque pour mauvaise conduite sur l’air. Vous recevrez de celle-ci un papier mentionnant, la date, l’heure, la bande et le motif de cette convocation. Le seul moyen pour prouver ou non la nature de cette convocation est le logbook qui s’il est tenu régulièrement à jour contient l’ensemble de vos contacts. Il se peut que ce jour là, vous n’ayez pas été sur les bandes. Car il existe des pirates (non licenciés) qui ont pour fâcheuses manie d’utiliser l’indicatif des autres. La seule façon de le démontrer est la présence d’un logbook.
le correspondant. On doit retrouver les informations mentionnées dans le logbook sur la carte QSL. Vous pouvez vous même confectionner vos cartes. Signe de courtoisie, vous devez obligatoirement répondre aux cartes QSL qui vous sont adressées.
LA CARTE QSL Objet personnel, elle reflète votre personnalité et vos goûts. C’est la carte que l’on échange via la Poste ou le bureau avec les autres radioamateurs que l’on contacte. Elle ne doit pas contenir des
...àtoilemike!
informations ou autres éléments, slogans politiques, dessin suggestif, susceptibles d’offenser 43
Le code RST Lorsque deux stations entrent en liaison, elles échangent avant tout le contrôle ou report en anglais. Tous les radioamateurs utilisent aujoud'hui un système inventé par WB2SR et lancé dès 1934 par l'ARRL (American Radio Relay League), le code RST. Le code RST se passe de façon suivante: RST 589 par exemple veut dire, parfaitement lisible, forte puissance de réception, tonalité excellente des signaux. La cotation T s'applique en télégraphie à la qualité de la porteuse. Au contrôle RST, on peut ajouter l'un des suffixes suivants: C = chirpy signal: piaulements. D = drifty signal: glissements de fréquence. K = Key clicks: claquements de manipulation. X = cristal: note très pure comme celle d'un oscillateur à quartz. Efforcez-vous de donner des contrôles exacts, il n'est pas vexant de se voir attribuer 55, il vaut mieux un tel contrôle que 59 et faire répéter le nom, le QTH et le contrôle ! Rapellons aussi que QSA (S de 1 à 9) indique la force et QRK (R de 1 à 5) la lisibilité des signaux et non le contraire comme le pensent beaucoup d'opérateurs. Enfin il faut reconnaître que cette cotation n'est pas très technique: bon mais faible, très bon, puissant? ... ne veulent pas dire grand chose. Aussi on étalonne son S-mètre pour 100µV à l'entrée du récepteur soit S9, S8=50µV et ainsi de suite jusqu'à S1=.30µV. Chaque point valant 6dB, ce qui revient à dire que si vous donnez S6 à un correspondant qui annonce 100 Watts, toutes proportions gardées, vous lui donnerez S7 pour 400 Watts, S8 pour 1600 Watts et S9 pour 6400 Watts. Il apparait qu'un S9+40dB est très osé. Quant au " je vous reçois 59 +++", cela ne veut rien dire du tout.
???
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R - Readability : lisibilité des signaux (QRK) 1 : incompréhensible 2 : à peine lisible, quelques mots çà et là 3 : lisible avec beaucoup de difficulté 4 : lisible sans difficulté 5 : parfaitement lisible
S - Signal Strengh : force des signaux (QSA) 1 : à peine perceptible 2 : très faible 3 : faible 4 : bon, mais faible 5 : assez bon 6 : très bon 7: excellent 8 : puissant 9 : très puissant
T - Tone : tonalité 1 : extrêmement mauvais, note très rauque 2 : mauvaise ; note roulée, sans musicalité 3 : note grave ; très faible musicalité 4 : note grave faible musicalité 5 : notre très vibrée, bonne musicalité 6 : vibrée, claire, bonne musicalité 7 : note assez claire mais vibrée 8 : note claire 9 : note claire et absolument pure
tu es 22 mais pasdeproblème pourte copier
Chapitre 7
Au dessus de la surface terrestre existe un monde froid fait de gaz où l'oxygène nécessaire à la vie humaine est très rare. C'est la région de l'espace où la pression atmosphérique est tellement basse que les électrons libres, les protons et les ions négatifs existent, crées par l'action des rayons ultra violets sur l'oxygène pur, l'azote et l'hydrogène. La première guerre mondiale stimula le développement de la radio, et après la fin de la guerre, les années 1920 assistèrent à une flambée d'émissions. En 1924, les Etats Unis seuls comptaient plus de 1000 stations radio. Les premières stations utilisaient les grandes longueurs d'onde. Avec le temps on s'aperçut que l'on pouvait atteindre des distances plus importantes pendant la nuit, ou encore en utilisant les longueurs d'ondes plus petites. Les ingénieurs construisirent des systèmes de longueurs d'ondes de plus en plus courtes, pour trouver un domaine encore libre. Au même moment d'autres expérimentateurs, particulièrement Guglielmo Marconi, montrèrent que les communications radio longue distance étaient bien plus faciles qu'on n'aurait pu le prévoir. Les ondes radio semblaient voyager au-delà de l'horizon. Olivier Heaviside et Arthur E. Kennelly, chacun indépendamment proposèrent une explication commune en 1902. Bien au dessus de la surface de la Terre, l'atmosphère supérieure est ionisée (les atomes sont dénués de leurs électrons), et un gaz ionisé réfléchit les ondes électromagnétiques (donc les ondes radio) de façon très efficace. Ce miroir très tenu, "l'ionosphère", réfléchit vers le bas toute onde radio émise sur terre, et facilite ainsi les communications. L'Ionosphère Presque toutes les communications en dessous de 30 MHz sont par définition des ondes aériennes. Après avoir quitté l'antenne d'émission, ce type d'onde voyage à la surface de la Terre selon un angle qui va l'emmener dans l'espace si son parcours n'est pas assez incurvé pour la renvoyer sur terre. Dans leur déplacement les ondes radio rencontrent la portion ionisée de l'atmosphère, l'ionosphère. Cette zone commence à peu près à 50 Km au dessus de la surface terrestre, et s'étend jusqu'à près de 260 Km. L'ionosphère laisse passer certaines ondes radio tandis que d'autres sont réfléchies et retournent sur terre à un point situé loin de leur lieu d'émission.
La propagation ionosphérique
L'ionosphère est composée de plusieurs couches de particules chargées. Ces couches ont été appelées D, E, F1 et F2. La couche la plus basse de l'ionosphère qui affecte la propagation des ondes est appelée la couche D. Cette couche relativement dense a près de 40 Km d'épaisseur. Les ions formés dans cette zone ont une durée de vie très courte, ils retrouvent rapidement leur état neutre. Le taux d'ionisation dans cette zone varie en fonction de son exposition aux rayons solaires. A midi, l'ionisation atteint son maximum (ou proche de son maximum). Au couché du soleil, cette ionisation disparaît. La couche D est à ce moment inefficace quant aux réfléchissement des ondes et leur retour sur terre. Son effet le plus important consiste dans l'absorption de l'énergie de ces ondes. En traversant cette couche, les ondes radio perdent de l'énergie et mettent en mouvement les particules ionisées. Les basses fréquences sont beaucoup plus affectées par cette couche ques les hautes fréquences. L'absorption est de surcroît proportionnelle au taux d'ionisation. Plus il y a d'ionisation et plus l'onde radio perdra de son énergie. Cette absorption est plus prononcée à midi, et est responsable de la courte plage de communication dans la journée pour les bandes basses (160, 80 et 40 mètres). La couche suivante de l'ionosphère est appelée E. Elle a une épaisseur de près de 18 Km. A cette altitude, l'atmosphère est encore assez dense pour que l'ionisation produite par le soleil ne dure pas longtemps ce qui rend la couche E utile pour courber les ondes radio en plein jour. Comme la couche D, la E atteint son paroxisme d'ionisation à midi et cette ionisation disparaît avec la nuit. Utilisant la couche E, une onde radio peut parcourir 2000 Km en un seul saut. La couche F est celle qui est responsable des communications longues distances. Elle est très importante, 260 Km d'épaisseur variant selon les saisons, l'altitude, l'heure de la journée et l'activité solaire. L'ionisation atteint son maximum juste avant midi mais diminue progressivement au coucher du soleil. A cette altitude, les ions se recombinent très lentement, ainsi, la couche F demeure ionisée pendant la nuit pour atteindre son minimum juste avant le lever du soleil. Cette ionisation croît rapidement dans les premières heures de la journée puis augmente lentement jusqu'à midi. Pendant la journée, la couche F se scinde pour en former deux, F1 et F2.
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M.U.F (Maximum Usable Frequency) La plus haute fréquence utilisable Ce que la plupart des radioamateurs veut avant tout connaître, c'est la fréquence utilisable la plus élevée (en abrégé MUF) pour une distance particulière et à une heure précise de la journée. Le MUF est la fréquence la plus élevée qui permet à une onde radio d'atteindre un point donné en utilisant la couche ionosphérique E ou F. Le MUF est sujet aux variations de saison. Mais pourquoi le MUF est-il si important? Si nous connaissons le MUF, nous pouvons faire des prédictions précises sur la possibilité d'établir une communication avec un point à la surface du globe à un moment donné. Supposons que nous
Il existe sur le marché de nombreuses revues dans lesquelles vous trouverez les prédictions pour une période et pour des locations. On trouve de plus en plus de programmes informatiques très pratiques pour calculer le MUF en fonction de votre QTH et celui de votre hypothétique correspondant. Activité Solaire et Propagation des Ondes Radio Il ressort que le soleil joue un rôle important dans l'ionisation des différentes couches de l'ionosphère. En effet le soleil est le facteur dominant dans la propagation des ondes radio. Si nous voulons communiquer sur de longues distances, nous devons comprendre comment l'activité solaire
250 Fusée étages
à
2
200 F2
F1
150
100
50
E ballon sonde
D
Cumulus
Cirrus
0 voulions établir une liaison avec une station. Nous savons que le MUF pour cette distance est 17-MHz, alors, nous pouvons prédire que la bande amateur la plus proche de cette fréquence (14-MHz ou 20mètres dans ce cas) nous offrira la meilleure chance. Il n'y a pas un seul MUF pour une location donnée à une heure précise. Le MUF varie en fonction de la direction et la distance de la station à contacter. Comprendre et savoir utiliser le MUF est une manière pour vous d'utiliser les phénomènes de la propagation dans votre activité. Mais comment obtenir cette constante que représente le MUF? 46
peut éventuellement affecter notre signal radio. Vous connaissez le cycle jour-nuit qui change en fonction des saisons et des situations géographiques. Les conditions affectant les communications radio varient aussi avec ces cycles. L'état du soleil à un moment donné a un effet important sur les communications longues distances et c'est justement à cause du soleil que la propagation est, en soi, une science inexacte. Les tâches solaires ou encore ces régions noires qui apparaissent à la surface du soleil , étaient observées et interprétées il y a des siècles. Les
observateurs ont remarqué que ces tâches croissent ou décroissent selon les cycles. L'observatoire solaire de Zurich en Suisse, enregistre les données sur l'activité de cette étoile depuis 1749. Un cycle solaire dure environ 11 ans, mais certains cycles peuvent durer 13 ans. Quand l'activité solaire est à son maximum, l'ionisation dans l'atmosphère est aussi à son maximum. Le nombre de tâches à la surface du soleil indique la qualité de l'activité radio. Plus il y a de tâches et meilleure est la propagation des ondes radio. CARACTERISTIQUES DES ONDES RADIO Les ondes radio, comme les autres formes d’ondes électromagnétiques, se déplacent à 300 000 km/ s (2 160 000 000 Km/h) en espace libre et peuvent se réfléchir, se réfracter et se diffracter. Une onde électromagnétique est composée en même temps d’une composante magnétique et d’une
composante électrique faisant un angle de 90 degrés entre elles. 1. POLARISATION: C’est la direction des lignes de force du champ électrique. Elle peut être horizontale, verticale ou combinant les 2 modes, c’est à dire circulaire. 2. CHAMP ELECTRIQUE: Il est inversement proportionnel à la distance de la course. Ce cas est valable dans l’espace mais pas sur la terre ni dans l’atmosphère. 3. TYPES DE PROPAGATION: En fonction de l’altitude, les ondes peuvent être classées en ondes de sol, ondes ionosphériques ou ondes troposphériques. - 3.1. ONDES DE SOL: Dans le cas ou émetteur et récepteur sont proches (quelques kms), la liaison s’établit par une onde directe. Si la distance est plus grande, la rotondité de la terre fait que l’onde
directe ne peut plus joindre les 2 stations. - 3.2. PROPAGATION IONOSPHERIQUE: A partir d’une centaine de km d’altitude, les ions et électrons sont suffisamment nombreux pour influencer des ondes radio. Cette ionisation est causée par le rayonnement ultra-violet du soleil et se répartit en un certain nombre de couches. Cette ionisation est variable et dépend des cycles du soleil (11 ou 13 ans) et aussi (mais surtout) de la position du soleil par rapport à la terre (c’est à dire l’heure). Lorsque les ondes radio traversent de telles couches, elles sont incurvées en direction de la terre, et d’autant plus que la fréquence est basse: c’est la réfraction. De même que la fréquence d’une onde dans un milieu ionisé produit des pertes d’autant plus grandes que l’ionisation est grande et que la fréquence est basse.
- 3.3. COUCHES IONISEES: La plus basse (appelée couche E) qu’on puisse utiliser est en moyenne à 100 km d’altitude. La densité de l’air est encore suffisamment grande pour que ions et électrons se recombinent rapidement. Cette couche est ionisée au maximum à midi et disparaît au coucher du soleil. Dans la journée, il en existe une plus basse, la couche D qui absorbe les fréquences (5 Mhz) et que seuls les rayonnements d’angle élevé peuvent traverser pour se réfléchir sur la couche E. - 3.4. PROPAGATION TROPOSHERIQUE: Dans certains cas particuliers, surtout en zone tropicale humide, une propagation exceptionnelle peut être causée par des changements d’humidité et de température. Cet effet est sensible au-dessus de 30 Mhz et, plus encore, au-delà de 100 Mhz. - 3.5. REFLEXIONS MULTIPLES: Une onde peut donc se réfléchir dans l’ionosphère ainsi qu’au sol. Ce phénomène permet de contourner la sphéricité 47
de la terre et occasionne des liaisons à grandes distances. Si la distance est très grande, l’onde se réfléchira de nombreuses fois avant d’atteindre le récepteur. - 3.6. FADING: La nature des couches ionisées étant variable, les ondes qui s’y réfléchissent parcourent des distances variables et c’est la somme de toutes ondes que le récepteur reçoit. Or la phase de toutes ces ondes, étant variable, le signal reçu sera puissant lorsque tous les signaux seront en phase et faible lorsqu’ils seront en opposition de phase. Ces variations de niveau peuvent être lentes ou rapides. - 3.7. ZONE DE SILENCE: Les ondes ne peuvent se réfléchir sur les couches ionisées que si elles ne font pas un angle trop grand avec elles. Il existe donc entre émetteur et récepteur, une zone qui ne reçoit plus l’onde directe et pas encore l’onde réfléchie. La largeur de cette zone dépend de l’heure et des fréquences. Elle commence à une vingtaine de kilomètres pour finir, par exemple, à 600 km. Le matin cette zone est inexistante pour des fréquences d’environ 7-Mhz. CONCLUSIONS PRATIQUES - Jusqu’à 2-Mhz, les liaisons sont sûres de jour sur des distances de 40 Km à puissance moyenne, 10 watts à 100 watts et d’environ quelques milliers de km la nuit. - Jusqu’à 8-Mhz il est difficile d’entendre de jour au-delà de 300 Km, mais plusieurs milliers de kilomètres sont réalisables la nuit. - Aux alentours de 15-Mhz les liaisons sont de plusieurs milliers de kilomètres de jour comme de nuit. - Aux environs de 21-Mhz lorsque l’activité solaire est faible, les liaisons sont pratiquement de quelques milliers de Km le jour. Lorsque le soleil est actif (activité solaire importante), les liaisons sont importantes de jour comme de nuit. - Aux environs de 30-Mhz, les liaisons sont locales de jour comme de nuit et aussi à grande distance le jour (excepté en été). La nuit, il n’y a pratiquement pas de possibilité de grande distance. - Au-dessus de 100-Mhz sauf cas particulier, la propagation est inexistante sur les couches ionisées. Les liaisons sûres sont inférieures à 80 km, bien qu’exceptionnellement on ait pu atteindre 4.000 km.
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Chapitre 8
Antennes, lignes de transmissions
Elément important dans une station d’amateur, l’antenne est ce par quoi l’onde générée au niveau de votre émetteur-récepteur se propage dans l’atmosphère. Il existe plusieurs types d’antennes. Avec très peu de puissance mais avec une bonne antenne vous pouvez faire le tour du monde sans bouger de votre fauteuil. La valeur d’une bonne antenne Certains pensent qu’investir des centaines milliers de francs dans un émetteur–récepteur leur permettra de parler avec n’importe qui dans le monde entier. Ce n’est pas si vrai que cela. C’est sûr qu’un tel appareil aide mais l’élément le plus vital est une antenne. 25% d’une station de radioamateur est composée par la radio, et 75% par l’antenne.
peu au dessus ou en dessous de cette fréquence, et parfois à des multiples de cette fréquence.
La Fréquence Un signal radio est fondé sur un courant alternatif. A l’opposé du courant généré par une batterie ou une pile qu’on appelle courant continu. Dans le courant continu, les particules électriques ou électrons vont toujours dans la même direction. Dans un courant alternatif, les électrons vont dans un premier temps dans un sens et dans un second temps, dans le sens opposé. Le nombre de fois dans une seconde que ce changement de sens est opéré est appelé fréquence du courant alternatif. La fréquence radio est typiquement au dessus de 20’000 cycles par seconde (ou 20’000 hertz). Le courant domestique (celui que vous utilisez à la maison) est à 50 hertz.
Qu’est ce qui fait une bonne antenne ?
FIG-1.a
La réponse à une telle question peut se résumer en un seul mot – « résonance ». Un objet peut physiquement vibrer, exemple – une corde de piano ou de guitare. Chacun de ces instruments a une corde qui « résonne » ou vibre à une fréquence spécifique. Une antenne est à certains égards similaire à ce genre d’instruments. Elle résonne mieux sur une fréquence qu’une autre. Elle peut « résonner » un
FIG-1.b
La longueur d’onde Le signal radio produit des « vagues » ou ondes radio. La longueur de ces vagues dépend de la fréquence du signal radio. A très hautes fréquences ces vagues sont très petites. A très basses fréquences, ces vagues sont grandes. Dans la pratiques vous remarquerez que les fréquences basses nécessiteront des grandes 49
antennes, et les plus hautes de petites antennes. Une onde électromagnétique consiste en un déplacement de champs électriques et magnétiques. Un champ est une force invisible, on ne peut voir les ondes radio mais on peut les matérialiser par une représentation comme à la figure 1.a Les lignes de force électriques et magnétiques sont perpendiculaires entre elles et perpendiculaires au sens du déplacement. La polarisation est définie par la direction des lignes de force électriques dans une onde radio; Si les lignes de force électriques sont parallèles à la surface de la terre, l’onde est dite en polarisation horizontale. Si par contre ces lignes de force sont perpendiculaires à la surface terrestre, l’onde est dite en polarisation verticale. La polarisation d’une onde radio dépend de l’orientation de l’antenne. Quels sont les différentes antennes qu'on peut avoir ? Il y a un principe qui dit que plus une antenne est grande et plus elle est efficace. Une antenne d’émission rayonne sur une fréquence précise, plus elle est accordée sur cette fréquence, meilleur est le rendement. Il y autant d'antennes qu'il existe de voitures, mais le principe de calcul de base est sensiblement le même pourtoutes ces antennes.
150 l/2 = ———— = L/2 f (Mhz) La radiation d’une antenne dipôle n’est pas uniforme dans toutes les directions. Elle est très forte dans les directions perpendiculaires au fil de l’antenne et, pratiquement zéro (0) le long de ce fil (voir fig. 1b). Le doublet a une bonne directivité quand il est placé à une hauteur du sol égale à une une demionde. Une antenne dipôle taillée pour les 40mètres devra être montée à près de 20-mètres du sol. Plus l’antenne est basse (pas en hauteur) et plus sa directivité est affectée. En dépit de tous ces désavantages apparents, le dipôle est l’antenne filaire la plus utilisée pour les bandes basses 160-, 80- et 40-mètres. L’impédance au point d’alimention d’un dipôle est proche de 70-ohms, ainsi donc, un dipôle peut directement être alimenté par un câble coaxial de 75-ohms (câble TV). Normalement on utilise un câble de 50-ohms. Une antenne fonctionne donc correctement lorsque sa longueur est égale à L/2. A cette longueur correspond une impédance caractéristique de 73 ohms. En fait, pour tenir
La demi-onde ou doublet. Une antenne amateur populaire est un fil électrique dont la longueur totale est approximativement égale à la moitié du signal de l’onde radio transmise (ou reçue). La longueur d’onde d’un signal radio est calculée en fonction de la vitesse de la lumière et de la fréquence, d'où l’équation suivante:
c l = —f où l (lambda) est la longueur d’onde en mètre, c la vitesse de la lumière en mètre par seconde et f la fréquence en hertz . 8 La vitesse de la lumière dans le vide est 3x10 mètres par seconde, et si nous utilisons la fréquence 6 en mégahertz (hertz x 10 ) l’équation précédente devient:
300 λ = ———— f (MHz) Ainsi donc, une demi-onde selon cette formule sera: 50
compte d'un certain nombre d'effets secondaires (effet d'extrémité, effet de sol, diamètre du conducteur), il faut que la longueur réelle soit: 0.95 x L/4 pour obtenir la juste résonance. Diagramme de rayonnement. C'est la figure formée par tous les points de l'espace où le rayonnement de l'antenne est perçu avec la même amplitude. Le rayonnement du doublet (fig.1b) se fait latéralement et a la forme d'un tore.
Antenne quart d'onde ou verticale On a vu que le doublet était symétrique (les deux côtés sont égaux); on peut cependant n'avoir qu'un seul élément, à condition qu'il soit perpendiculaire à un plan de sol qui jouera le rôle de miroir. Si le sol est bon conducteur, ce plan de sol pourra être tout simplement la terre, sinon, il faudra le réaliser avec des conducteurs. Ce genre d'antenne est appelé antenne verticale. Les antennes verticales nécessitent une bonne prise de terre. La terre joue une rôle important avec les antennes quart d'onde. L'alimentation se fait par deux points, une broche pour l'antenne et l'autre pour la terre. L'autre moitié manquante du dipôle existe comme une image dans votre système de terre. On ne peut voir ou toucher cette portion d'image de l'antenne, mais elle existe comme un conducteur invisible. Il existe aussi des antennes de commerce vendues avec une "terre artificielle". Cette terre artificielle ne remplace pas la "vraie" terre mais elle est faite pour accorder la réactance de sortie d'un système avec une mauvaise prise de terre de telle sorte que l'énergie rayonnée ne se perde pas dans les équipements de la station ou encore vous électrocute quand vous touchez le matériel. Cette terre artificielle est composée de "radians" ou fils conducteurs tous connectés à la tresse du câble coaxial et répartis tout autour du quart d'onde. Les radians peuvent être élevés au dessus du sol ou posés à même le sol, cependant, il faut veiller à ce que personne ne les touche pendant les émissions à cause des risques d'électrocutions. Pour ce genre d'antenne, utilisez autant de radians (quantité 8 ou 16) que possible si vous avez de l'espace et ne vous inquiétez pas si certains d'entre eux sont longs ou courts (longueur 1/4 d'onde). Une antenne verticale rayonne dans toutes les directions avec le même gain. Elle capte aussi le QRM (interférence) produit dans toutes ces directions.
circulaire, carré, rectangulaire ou triangulaire. Le circuit est fermé excepté au point d'alimentation. Les delta-loop sont des antennes multi-bandes, utilisées de préférence avec une boîte d'accord. Si vous voulez construire une antenne de ce type, cette formule pourra toujours vous aider: L (m) =306 / f (Mhz) Si vous construisez une loop pour les 7-Mhz, la longueur sera approximativement de 43-mètres. Cette antenne marchera bien pour les 7-Mhz et les bandes au desssus (14-Mhz, 18-Mhz etc). Adaptation d'impédances
Diagramme de rayonnement d'une antenne Directive type YAGI
Lorsque l'émetteur (ou le récepteur) est amené à travailler sur des fréquences différentes avec des antennes de longueurs quelconques; on utilise entre émetteur et antenne (ou entre récepteur et antenne) une boite de couplage qui permet de s'adapter à presque tous les aériens. On appelle ce circuit "filtre Collins" ou encore "circuit Jones". Il est composé de 2 condensateurs variables et d'une inductance variable. Ce circuit permet non seulement d'accorder l'antenne, mais aussi d'adapter l'impédance de l'émetteur à celle de l'antenne en jouant sur les différents réglages.
Antenne Long-fil. Antennes directives. On a vu qu'une antenne symétrique doit avoir une longueur L/2 pour entrer en résonance, et L/4 si elle est dissymétrique avec le plan de sol. Si l'antenne est trop longue, elle est inductive. On peut annuler sa réactance en l'accordant à la résonance en l'alimentant en série avec un condensateur de même réactance. Delta-loop. Si vous avez beaucoup d'espace, il vous sera possible d'ériger une antenne delta-loop ou un long fil. Ce type d'antenne présente aussi une directivité dans la propagation des ondes. Le meilleur gain apparait quand la loop est parfaitement circulaire. -Delta-loop: c'est pratiquement un conducteur
Lorsqu'on fait fonctionner plusieurs antennes simultanement sur la même fréquence, il y a composition des rayonnements des différentes antennes. Le rayonnement est renforcé dans certaines directions et réduit dans d'autres. On peut de même ajuster le rayonnement en variant la phase des courants dans les différents éléments. Il y a deux façons d'alimenter les différents éléments, à savoir: -soit en alimentant chaque élément directement par une ligne de transmission (méthode difficile) -soit en montant ces éléments en "parasites" dans le champ rayonné par l'élément alimenté, ils seront parcourus par des courants captés grâce à leur 51
proximité avec l'élément alimenté, et rayonneront cette énergie avec un certain déphasage. Etude simple d'une antenne YAGI. C'est une antenne composée d'un élément alimenté par l'émetteur. A une certaine distance d'environ L/4 se trouve un élément parasite légèrement plus long que l'élément actif. Il y circule alors un courant avec une phase telle que la combinaison des champs rayonnés par les deux éléments est renforcée du côté de l'élément actif et affaibli du côté opposé. On appelle cet élément parasite, un réflecteur. De la même manière, si l'élément parasite est plus court et placé a environ à L/5, le rayonnement devient maximum du côté de l'élément parasite qu'on appelle alors directeur. On peut combiner les deux modes de fonctionnement pour obtenir une antenne à trois éléments, un réflecteur, un brin actif et un directeur. Le gain d'une telle antenne est d'environ 8-dB. Si on augmente le nombre d'éléments en ajoutant dans le sens du rayonnement d'autres brins parasites plus courts, on augmente encore le gain. Ces éléments parasites sont encore appelés directeurs. Mais ils existent de nombreuses autres antennes directives: antennes en V, antennes rhombiques, colinéaires, losange, rideau, Cubical-Quad etc. Il est aisé d'avoir une antenne qui produit un gain dans une direction donnée. L'utilisation d'un rotor
- l'espace situé entre l'émetteur et le récepteur. - un autre élément rayonnant, récepteur cette foisci qui transmet l'énergie captée à un poste récepteur par l'intermédiaire d'une ligne de transmission. Les trois catégories de ligne de transmission qui nous intéressent sont: 1. Les lignes à conducteurs parallèles 2. Les lignes coaxiales 3. Les paires torsadées Ces différents types de câble sont montrés à la figure 3. Les deux premiers types sont communément utilisés par les amateurs pour alimenter leurs antennes. Les lignes à conducteurs parallèles Souvent appelées échelle à grenouille, elles se présentent comme deux conducteurs électriques séparés entre eux par des isolateurs situés à intervalle fixe. Une ligne de ce genre, n'est pas très recommandée pour une utilisation avec une antenne comportant des éléments parasites car il est très difficile de maintenir une dimension exacte entre les conducteurs particulièrement pour les basses impédances. On peut obtenir des champs parasites dont l'action agirait sur l'antenne. Il ne doit pas être placé près d'objets métalliques ou près de la terre . Un exemple de ce genre de ligne est le "câble ruban" utilisé en télévision. Ce câble présente une
D1 à D7 = directeurs R= réflecteur Rayonnement
Une antenne TYPE YAGI Dipole D
D 1
2
D
D
D 3
4
D
D 5
6
7
R
vous permettra de diriger votre signal vers l'Europe ou une autre partie du monde, réduisant ainsi le QRM dans les autres directions.
impédance de 300-ohms. Ce genre de câble est souvent utilisé dans l'alimentation des antennes DELTA-LOOP ou long-fil.
Les lignes d'alimentation ou lignes de transmission
Lignes coaxiales
Le terme ligne de transmission est utilisé pour désigner un conducteur dont le rôle est de véhiculer une énergie électrique d'un point à un autre. Une ligne de transmission peut aussi être appelée ligne d'alimentation. Une des plus importantes applications de ces lignes de transmission est le transport de l'énergie radio. Une liaison radioélectrique se compose toujours des éléments suivants: - un émetteur qui transmet son énergie par une ligne à l'élément rayonnant. 52
La ligne coaxiale présente des avantages qui la rendent très pratique à l'utilisation avec des antennes directives. Cette ligne consiste en un câble centrale (l'âme) isolé de l'extérieur par une protection de polyéthylène ou téflon. Le conducteur externe est fait d'une tresse métallique pour donner au câble une certaine souplesse. Le but du câble coaxiale est de réduire au minimum les pertes de radiations. Le câble coaxiale est un conducteur parfaitement isolé. La proximité d'éléments métalliques ou du sol n'entraîne aucune variation ou perte d'énergie avec un câble coaxial.
On trouve des lignes de transmissions coaxiales avec des impédance de 75-ohms (RG-11/U), 52ohms (RG-8/U) ou 50 ohms (RG-58C/U). La paire torsadée Elle consiste en deux fils conducteurs torsadés autour d'un axe pour former un câble flexible. Elle est largement remplacée par l'échelle à grenouille, plus économique. Quelques exemples d'impédances caractéristiques de lignes de transmission: Ligne téléphonique : 600-ohms Ligne "twin-lead" : 300-ohms Câble coaxial T.V. : 75-ohms Câble coaxial faible perte : 75-ohms Câble coaxial ordinaire : 50-ohms Sans entrer dans les grandes théories sur les lignes de transmission ou une étude sur les ondes stationnaires, il est possible de résumer en quelques mots les règles à observer sur l'emploi d'une ligne à conducteurs parallèles ou un câble coaxial pour l'alimentation d'une antenne. Si ces deux règles sont observées le SWR (l'onde de retour) sur la ligne de transmission sera bas et la radiation au niveau de la ligne de transmission sera faible. Ces règles sont: 1- L'antenne doit être en résonance (harmonie) avec la fréquence d'opération de l'émetteur. 2- L'antenne doit présenter directement (ou via une boîte de couplage) une impédance de charge égale en ohms aux caractéristiques de la ligne de transmission. Ce chapitre vous a donné les éléments essentiels pour la compréhension et le fonctionnement des antennes. Ce cahier ne suffirait pas pour couvrir tous les éléments sur les aériens. Cependant, je vous invite à lire d'autres livres (Demain radio amateur, Devenir radio amateur, Technique Radio amateur pour classe A, B, C) ou revues traitant de ce sujet. Apprenez à construire vous-même vos antennes aussi bien pour les bandes HF que VHF. Non seulement vous économiserez de l'argent mais découvrirez des choses que seul l'expérience peut apporter.
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Chapitre 9
Le transceiver et son utilisation
n’hésitent pas à siffler pendant de longues minutes sur la fréquence pour parfaire leurs réglages. Ne faîtes pas comme eux. Le transceiver et ses nombreux boutons !
Avec votre nouvelle licence en poche, vous allez maintenant et de façon pratique entrer de plein pied dans ce monde de la radio. Oubliez votre timidité, prenez-vous par la main et faites le saut. Ce chapitre va vous guider dans l’utilisation de certains appareils de la station. Votre ami, le manuel d’utilisation. Si votre matériel est d’origine ou s’il est neuf, il vous sera toujours fourni avec un manuel d’utilisation. Si par contre, il est d’occasion, essayez de l’obtenir. Un adage dit: “ en cas de doute lisez le manuel ”. Les manuels d’utilisation sont les meilleures sources d’information que vous ayez sur votre équipement. Il nous arrive très souvent de les reléguer au second plan. Alors qu’il faut les lire une ou deux fois avant d’appuyer le bouton de mise en route. N’hésitez pas à prendre des notes si vous en éprouvez le besoin. Pour ma part, j’utilise toujours un carnet à ressort pour mes notes et c’est très pratique. Accordez une attention particulière aux chapitres traitant des interconnexions entre les différents appareils. Faîtes aussi l’effort de vérifier les câbles avant de les utiliser, utilisez pour cela un “multimètre”. Un mauvais câble peut causer des dommages importants. Après l’étude du manuel, c‘est maintenant le moment de faire un peu de pratique sur votre émetteur-récepteur. Durant cette manipulation vous serez amené à mémoriser les procédures de réglage et c’est seulement au terme de ces manipulations que vous pourrez “ aller sur l’air ”. Autant que faire se peut, utilisez toujours une charge fictive pour vous accorder. Car il n’y a rien de plus désagréable que d’être perturbé par un sifflement produit par une station qui se règle. Certains radioamateurs 54
Sur le marché, la plupart des appareils vendus sont de marque nippone ou américaine. D’une marque à une autre, la différence n’est pas très importante, le choix est généralement une question d’esthétique ou de goût. Vous ne trouverez jamais un transceiver type que l’on pourrait qualifier de référence. Chaque appareil est en lui même un cas. Certains modèles possèdent des fonctions que l’on ne retrouve pas toujours sur un autre modèle. Pour bien comprendre la manipulation d’un émetteur-récepteur, nous allons construire un appareil qui regroupe la plupart des boutons et réglages nécessaires à un transceiver type. La réception. Avant de brancher le transceiver pour la première fois, vérifiez une deuxième fois votre installation. Voltage correct, prise de terre OK. Vérifiez après les boutons ou réglages suivants: POWER, MOX, VOX, MON, en position OFF Sélecteur AGC en position FAST. MIC, RF PWR, PROC, DRIVE, SQL, et NB, tous ces potentiomètres doivent être au minimum (i.e. rotation maximum dans le sens contraire des aiguilles d’une montre). AF à 10 heures. RF au maximum dans le sens des aiguilles d’une montre. SHIFT à 12 heures. Connectez votre antenne, votre microphone et/ou votre manipulateur de CW, branchez la prise électrique. Appuyez le bouton POWER pour le mettre en position ON. L’afficheur de fréquence et le Smètre s’allument. Prenez votre temps pour étudier l’écran et ses différents afficheurs. Tournez rapidement le bouton principal de changement de fréquence dans les deux sens et vérifiez que la fréquence affichée change. Ajustez le contrôle AF pour un volume sonore confortable. Avec le bouton BANDE choisissez la bande de fréquence sur laquelle vous voulez opérer, et avec
MODE, le type de trafic (USB, LSB, CW, AM, RTTY, FM). Il ne vous reste plus qu’à parcourir toute la plage avec le bouton de changement de fréquence pour écouter l’activité amateur sur la bande choisie. Familiarisez-vous avec cette manipulation avant de passer à l’émission proprement dite. L’émission en SSB. Pour émettre en LSB, USB, mettez RF PWR à 12 heures (mie course). Le bouton VOX en OFF. Avec Mode choisissez le type de trafic LSB, USB. Choisissez la bande avec le bouton sélecteur BANDE. Calez-vous sur une fréquence libre grâce au bouton principal. Pour transmettre, pressez juste le bouton PTT (Push To Talk) sur le microphone et parlez. Pour déterminer le réglage optimal pour le gain du micro, tournez lentement (dans le sens des aiguilles d’une montre) le bouton MIC tout en parlant dans le mike. Le niveau normal se détermine généralement quand l’aiguille du Smètre se trouve au milieu du cadran. Mais n’oubliez pas que ce réglage dépend du micro que l’on utilise et aussi de votre voix. Trop de gain crée une distorsion de votre signal. Il n’est pas toujours aisé de trouver le bon niveau, cela requiert un peu d’expérience. Néanmoins, si vous utilisez toujours le même micro ne touchez plus ce bouton. Emission en CW. La procédure est la même excepté pour le mode. Avec MODE choisissez CW. VOX et MON sont en position ON. Activez votre clé pour constater que vous êtes en émission. Si vous relâchez la clé, vous repassez en réception. Ajustez le MON si nécessaire pour obtenir une qualité sonore de votre émission acceptable. SWR et transceiver Les nouveaux émetteurs contiennent des circuits de protection contre les SWR (TOS) élevés. Ce circuit mesure la puissance réfléchie provenant de l’antenne. Plus ce TOS est important et moindre sera la puissance à la sortie de l’émetteur. Cette fonction réduit le courant au dernier étage d’amplification de l’émetteur le protégeant ainsi
d’un échauffement excessif. C’est donc pour éviter d’abîmer l’étage d’amplification final de votre transceiver que l’on conseille l’utilisation d’une boite d’accord ou encore que votre antenne soit correctement taillée. Si vous avez fait l’acquisition d’un poste à tubes ou d’occasion, veillez à le brancher à une bonne antenne (calibrer sur la bonne fréquence) ou à le protéger avec une boite de couplage. Qu’est ce que le Speech Processor? Il n’est pas toujours aisé de parler du speech processeur. Il a ses avantages dans certaines conditions si le processeur est correctement ajusté. Malheureusement, beaucoup d’opérateurs radio utilisent un niveau processeur élevé associé à un gain micro important. L’aiguille du S-mètre bouge vigoureusement leur donnant l’impression que le signal qui sort à l’antenne est très fort. Un processeur est supposé augmenter la puissance moyenne de l’émetteur. Certaines syllabes sont portées à un maximum qui donne un bon signal à la sortie. Un aspect négatif de l’utilisation du speech processeur est que le circuit du micro devient plus sensible. Cette sensibilité entraîne des situations désagréables. Un chien qui aboie aux alentours est entendu, tous les petits bruits indésirables sont perçus par l’autre correspondant. Il convient donc de trouver la bonne combinaison entre le gain micro et le speech processeur si vous voulez les utiliser. Le Noise Blanker Le noise blanker est peut-être la moins utile des fonctions présentes sur les récepteurs de trafic. Ce circuit doit en principe réduire ou éliminer toutes les formes de bruit crées par les appareils électriques. Malheureusement, le noise blanker n’est pas aussi efficace qu’on le souhaiterait dans l’élimination des différents types de QRN. Un bruit parasite crée par un moteur de voiture ou de motocyclette peut considérablement être réduit par le NB (noise blanker), mais les interférences des lignes électriques hautes tensions ou encore les bruits causés par une lampe au néon sont difficiles à atténuer. Certains récepteurs en plus du bouton NB sont munis d’un réglage du niveau de NB. N’attendez pas de miracle avec le circuit NB!
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Le S-Mètre Le S-mètre fait parti des éléments essentiels d’un émetteur-récepteur. Il nous donne des informations sur notre puissance de sortie, le TOS, le contrôle du signal reçu, l’intensité du courant au niveau de l’étage final d’amplification. Le S-mètre est très utile quand il s’agit de faire des comparaisons sur
actionnez plutôt le poussoir du RIT et avec le potentiomètre correspondant, recherchez la fréquence exacte de la station. La fréquence affichée sera quelque chose comme 14.200.08Mhz. Mais en appuyant le PTT la fréquence d’émission restera toujours 14.200-Mhz. En un mot vous écoutez la station sur 14.200.08Mhz et lui répondez sur 14.200-Mhz. Le RIT est souvent assimilé au CLARIFIER. Le XIT par contre est utilisé quand on ne veut pas changer la fréquence d'emission. Il joue le même rôle que le RIT et s’utilise de la même façon. Le mode Ce bouton ou sélecteur permet de choisir le mode d’opération. Vous pouvez opter pour le CW, LSB, USB, FM, AM ou RTTY (AMTOR, PACKET) selon l’appareil.
les performances d’une antenne avec une autre, ou encore les conditions de propagation sur les bandes. Quoique les informations données par le s-mètre ne soient pas très consistantes, apprenez quand même à les lire correctement. Quelques informations relatives au S-mètre ALC = Automatic Level Control, contrôle automatique du niveau (voltage).
Vous choisirez CW si vous décidez de faire du Morse ou LSB si vous opérez dans les bandes basses (160-mètres, 80-mètres, 40-mètres). USB pour la phonie dans les autres bandes. Si par contre c’est le mode numérique qui vous intéresse, alors RTTY ou PACKET dans le cas où votre appareil est équipé pour ces modes. Il est très important de choisir le bon mode de fonctionnement si on ne veut pas être décalé en fréquence ou entendre des choses inaudibles. VOX/MOX
COMP = RF speech compressor (en décibels, dB), le niveau en dB du compresseur. PO = RF Power Output (en Watts), puissance de sortie. SWR = Standing Wave Ratio, taux d’ondes stationnaires. IC = Final amplifier collector current (en Ampères), courant au collecteur de l’étage final d’amplification. VCC = Final amplifier collector voltage, voltage au collecteur de l’étage final d’amplification.
VOX pour Voice-operated relay ou encore relais activé par la voix telle se définie la fonction du VOX. Le VOX est un circuit qui permet d’activer l’émission simplement par la voix. Quand vous parlez dans le microphone l’appareil passe en émission, il ne revient en réception que lorsque vous ne parlez plus. Le MOX par contre est la forme manuelle de l’opération précédente. Une fois ce bouton enfoncé, l’appareil demeure en émission et ne revient en réception qu’une fois ce bouton pressé de nouveau. Faîtes attention dans sa manipulation car il arrive souvent de l’oublier en position émission. PROC et DRIVE
Le S-mètre indique le paramètre choisi pendant l’émission, et le contrôle (report) ou unité-S en réception. Chaque unité-S correspond approximativement à 6dB. Le contrôle RIT et XIT. Le RIT est une fonction qui permet d’incrémenter légèrement la fréquence de réception du récepteur. Vous vous trouvez sur 14.200-Mhz et constatez que la station que vous recevez est légèrement audelà de cette fréquence. Au lieu de tourner le bouton principal de changement de fréquence, 56
PROC contrôle le niveau de compression du Speech Processor en mode SSB (LSB et USB) quand il est activé. DRIVE contrôle le niveau du signal en CW et en mode AM.
La boite d'accord Le rôle d’une boite d’accord est de régler ou « accorder » l’antenne au récepteur ou au transmetteur. On est obligé d’accorder l’antenne car elle n’est pas toujours en accord avec la fréquence qu’affiche l’émetteur ou le récepteur. En pratique on branche la boite d’accord entre l’émetteur-récepteur et l’antenne. La boite d’accord est muni de deux boutons : TUNE et LOAD dont le but est de corriger les erreurs d’impédances relatives au changement de fréquence. Supposons que nous voulons connecter une antenne verticale d’un quart d’onde à un émetteur ayant une impédance de sortie de 50 ohms. Cette antenne peut être trop courte ou trop longue donc pas adaptée à la fréquence sur laquelle on veut l’utiliser. Pour qu’elle fonctionne correctement, il faut lui adjoindre un circuit qui la raccourcira ou l’allongera selon le cas. Ce circuit qui est généralement composé d ‘un condensateur et d’une bobine est la boite d’accord. Il existe trois types de boites d’accord : les boites simples, faites pour une seule plage de fréquences ; les boites d’accord multi-bandes faites pour plusieurs bandes de fréquences et les boites d’accord automatiques, qui sont la version électronique du deuxième type. La figure suivante nous donne le schéma d’une boite d’accord simple et une boite multi-bandes:
Noter les positions de LOAD et TUNE pour les autres bandes ou antennes afin de vous faire gagner du temps plus tard.
La boite d'accord automatique De plus en plus courante sur les nouveaux appareils, c’est un carte composée de tout un ensemble de circuits électroniques contrôlés par un microprocesseur de 8 ou 16 bit logée à l'intérieur du transceiver qui permet un réglage rapide de l’accord. Nul besoin de presser un bouton. Le réglage obtenu est mis en mémoire pour une utilisation future. Il vous suffira de revenir ou de rappeler une mémoire pour le réglage soit automatiquement fait.
Fig. Circuit d’une boite d’accord automatique
Procédure de réglage d’une boite d’accord 1. Régler votre émetteur afin qu’il ne délivre une puissance de sortie de 5 watts ou moins (bouton PWR). 2. Mettre le bouton LOAD à mi-parcourt. 3. Ajuster TUNE pour un minima de l’aiguille SWR (sur la boite d’accord ou le TX/RX). Noter la position. 4. Jouer sur TUNE et LOAD pour obtenir le minimum de déviation de l’aiguille. 5. Répéter 3 et 4 jusqu’à ce que l’aiguille SWR soit sur la déviation 1. 57
Chapitre 10
Courant continu et alternatif
Courant continu ou DC DC pour « Direct Current » (courant direct). Les sources d’un courant continu se présente toujours avec deux bornes une borne positive et négative. Le symbole représentant une source continue est :
Electricité et composants
La troisième représentation est la plus utilisée. Le trait gris horizontal est le symbole de la « terre ». La terre n’est pas toujours la borne négative. Beaucoup de systèmes audio par exemple utilisent ce qu’on appelle les alimentations symétriques. Elles consistent à utiliser deux sources de courant DC connectées entre elles.
Un exemple de source de courant continu est la batterie ou encore une alimentation DC. Pour augmenter le voltage, on peut connecter plusieurs sources en séries. Dans ce cas, la terre est le point central où les deux sources sont connectées. En d’autres termes, le fil noir (connecté au point COM de notre schéma) de notre voltmètre sera toujours relié à la terre comme l’indique la figure. Dans ce cas, M1 mesurera +9V et M2 –9V. On comprend dès lors pourquoi elle est qualifiée d’alimentation symétrique. Nous verrons plus tard pourquoi de telles alimentations sont utilisées. Courant alternatif ou AC
Le total du voltage est donné par la somme du voltage de toutes les sources connectées. Dans notre exemple cJi-dessus on a connecté deux sources produisant chacune 1.5 volts. Beaucoup de concepteurs dans leurs schémas ne dessine pas les sources d’alimentation, ils préfèrent juste repréJsenter les bornes d’alimentation. Les images ci-dessous nous donne quelques exemples de représentations.
AC pour « Alternating Current » . Les sources de courant alternatif n’ont pas de bornes positives et négatives. La polarité change dans le temps. Observez le dessin ci-dessous.
Dans ce schéma, SW1 représente un interrupteur à poussoir. Le point A est relié à C donc au pôle positif de la source d’alimentation. B est relié à E donc au pôle négatif de notre alimentation. En appuyant sur SW1, la polarité va changer. A sera connecté au point D donc à la borne négative et B au point F donc à la borne positive. Imaginons que quelqu’un s’amuse à actionner ce bouton de manière régulière ; on obtiendra aux points A et B un courant de type alternatif. 58
La valeur de la crête la plus élevée du courant alternatif est appelé l’amplitude. Dans notre cas cette amplitude est 9V. Le voltage entre deux crêtes aussi appelé « voltage crête à crête » est dans notre cas égale à 18V. Si nous appuyons SW1 dans un mouvement de type aller-retour en une seconde, nous créons un signal de 1 Hertz. L’Hertz est l’unité de mesure de la fréquence (f); c’est à dire le nombre de fois en une seconde où un signal se répète. L’abréviation de l’Hertz est Hz. Le temps que prend un signal pour se répéter est appelé période, symbolisé par T. Dans ce cas, T=1s (une seconde). Un signal de 10 Hz est un signal qui se répète 10 fois en une seconde. Sa période est de T=0.1s ce qui nous donne l’équation suivante :
T = 1/f ou f = 1/T ce qui signifie que la fréquence et la période sont inversement proportionnelles. Une source de voltage de courant alternatif n’a réellement pas de symbole. On utilise généralement le symbole ~ pour matérialiser le courant alternatif.
Courant et résistances Quand vous connectez les bornes d’une source d’alimentation entre elles, vous créez un courtcircuit. Ce qui signifie un grand débit de courant. Pour limiter ce débit de courant, on utilise une résistance. Elle est conçue pour s’opposer au passage du courant électrique. Il existe différentes valeurs de résistances. Par définition on pourrait dire qu’une résistance est un composant qui limite la quantité d’électrons qui circulent dans un circuit pour un voltage ou une tension particulière. Le symbole de la résistance est :
V est le voltage à travers la résistance (unité : Volt), I est le courant ou encore l’intensité dans la résistance (unité : ampères) ; R est la résistance (unité : Ohms ou W). En nous servant de l’équation suivante, il nous est facile de déterminer l’intensité, le voltage ou la résistance si les deux autres valeurs sont connues. • • •
V = Voltage I = Intensité R = Résistance
Supposons que l’on connecte une résistance de 1000 Ohms (ou 1kW) aux bornes d’une batterie délivrant 9V. Dans ce cas l’intensité à travers la résistance (et naturellement à l’intérieur de la batterie) sera I = V/R (En posant le doigt sur l’inconnue, on trouve la relation) Ce qui donne 9V/1000 = 9 mA (milliampères). Vous ne pouvez pas acheter n’importe quelle valeur de résistances. Il existe des séries de résistances comme la série E12 où les résistances ont les valeurs suivantes : 10, 12, 15, 18, 22, 27, 33, 39, 47, 56, 68, 82. Si vous voulez d’autres valeurs, vous êtes obligés de les chercher dans une autre série ou de les créer en les connectant en série ou en parallèle.
Résistances connectées en série Nous allons maintenant connecter trois résistances en série (voir figure ci-dessous)
Quel sera le total des résistances R1, R2 et R3 ? Voltage, courant et résistance sont liés par une relation qu’on appelle la loi d’OHM (du nom de son inventeur) :
Le voltage à travers R1 (V1) est égale selon la loi d’ohm à V1 = I x R1 et V2 = I x R2, V3 = I x R3 On sait que
V1 + V2 + V3 = Vbat en remplaçant V1 V2 et V3 par leur valeur respective on obtient :
Vbat = I x R1 + I x R2 + I x R3 ce qui donne encore 59
Vbat = I x (R1 + R2 + R3) (pour ceux qui se rappellent leurs cours de math, cela s’appelle une mise en facteur) On en déduit que le total d’une série de résistance est égale à R1 + R2 + R3 + ….., ou encore
Dans notre exemple, le total des résistance est 3k et le courant le traversant sera :
9V / 3k = 3 mA. Résistances connectées en parallèle Observez la figure suivante.
Dissipation de puissance dans une résistance La puissance Chaque circuit utilise une certaine quantité de puissance. La puissance décrit comment l’énergie électrique est utilisée. Prenons par exemple une ampoule électrique à filament. A la mise sous tension, l’ampoule s’allume et produit la lumière et de la chaleur. Cela est dû au fait que le courant passant dans la résistance (le filament)transforme l’énergie électrique en chaleur puis en lumière. Chaque ampoule fonctionne pour une certaine puissance. C’est à dire la puissance que l’ampoule utilisera pour une tension ou voltage donné. L’unité de mesure de la puissance ou de l’énergie est le WATT (W). La dissipation de puissance peut être calculée avec la deuxième équation de la loi d’Ohm :
P=VxI De la première équation on sait que V = I x R et I = V / R en remplaçant ces deux équation dans la première on obtient respectivement : P = I² x R et P = V² / R avec ces deux équations, on peut aisément calculer la dissipation d’énergie ou de puissance dans une résistance. Cette fois-ci, R1 R2 et R3 ont été connectées en parallèle. La question est : quelle sera la valeur du total des trois résistances ? Pour déterminer cette valeur, on se servira toujours de notre loi d’Ohm. I1 est le courant passant dans R1 I2 le courant dans R2 et I3 celui de R3. On a donc: I1 = Vbat x R1 et I2 = Vbat x R2, I3 = Vbat x R3 Le courant total Itot = Vbat / R1 + Vbat /
Un condensateur est en fait constitué de deux plaques séparées par un isolant (plastique, verre, air…). Ces deux plaques(ou dans certains cas les séries de plaques) sont reliés à deux fils qui permettent au courant de circuler.
R2 + Vbat / R3
Itot = Vbat x (1/R1 + 1/R2 + 1/R3) on en déduit que la somme des résistances en parallèle est égale à :
Dans ce cas, le total de nos résistances sera 333 Ohms et l’intensité sera 3 x 9 mA = 27 mA.
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Condensateurs
Les électrons arrivent sur une plaque et repartent sur l’autre. Une fois le condensateur complètement chargé aucun courant ne passe. Une des plaques est chargé d’électrons positifs et l’autre d’électrons négatifs. Le courant ne passe plus car le voltage ou tension ne peut plus charger les plaques.
Que se passe t-il si on connecte une source de courant continu à un condensateur ? La borne positive de la batterie attire les électrons sur la plaque de haut du condensateur. Cette plaque se charge positivement. A cause de l’isolation très fine entre les deux plaques, la plaque du haut va attirer les électrons de la plaque de dessous. Ce processus va se répéter jusqu’à ce qu’il n’y ait pus de place sur les plaques. On dira alors que le condensateur est chargé, le condensateur ne laissera passer aucun courant. Mais si la tension est type alternatif alors le condensateur ne se chargera pas quand le courant sera dans le sens opposé à celui des électrons. Une des applications des condensateurs en électronique est de bloquer le passage du courant continu mais dans le même temps de permettre au courant alternatif de passer. L’unité de mesure des capacités est le FARAD (F). Cette unité étant trop grande, on utilise ses sous multiples µF (micro Farad), nF (nano Farad) et pF (pico Farad). 1F = 1000000 µF, 1µF = 1000 nF, 1nF = 1000 pF. Il y a généralement deux types de condensateurs : les polarisés et les bi-polaires. Les condensateurs polarisés présentent une borne positive et une négative, les bi-polaires n’en n’ont pas. Dans les condensateurs polarisés, l’isolation entre les deux plaques est généralement un électrolyte.
Les diodes Une diode est un composant qui laisse passer le courant seulement dans une direction (direction de la flèche). Elle est représentée par le symbole suivant :
Les caractéristiques les plus importantes d’une diode sont : l’intensité maximum qu’elle peut supporter, le voltage maximum qu’elle peut supporter, la puissance maximum qu’elle peut dissiper et sa tension d’inversion. La tension d’inversion dans une diode est la tension quand elle est saturée et bloque le passage du courant. Etant donné que la diode ne laisse passer le courant que dans une direction, on peut l’utiliser pour redresser le courant alternatif.
Une tension triangulaire alternative est connectée aux bornes d’une diode. La tension à la sortie sera mesurée à travers la résistance R1. Quand la borne du haut devient positive, il y a un flot de courant à travers la diode et la résistance R1. Quand elle est négative, aucun courant ne passe car la diode bloque le passage des électrons. Donc le courant dans R1 est 0V. Le circuit précédent est appelé circuit redresseur. Mais on constate que le redressement se fait à moitié car il concerne les pointes positives du signal seulement. Un circuit à redressement total est donné cidessous.
Quand le signal d’entrée est positif, De la borne haute, le courant passe dans la diode D1, la résistance R1 et la diode D3 et retourne par la borne basse de l’alimentation. Quand le signal d’entrée est négatif, le courant de la borne basse passe dans la diode D2, la résistance R1 et la diode D4 pour repartir par la borne haute de la source d’alimentation. On remarque que le courant passe toujours par deux diodes : soit D1, D3 ou D2, D4. Ce qui signifie que le voltage à la sortie sera toujours 1.4 volts moins que le voltage d’entrée.
Les DELs ou Diodes électroluminescentes Les DELs ou LEDs consomment moins de puissance qu’une ampoule ordinaire, elles ont en plus une durée de vie beaucoup plus longue, à peu près 100’000 heures. Les DELs lorsqu’elles sont parcourues par un courant émettent une lumière.
Les transistors bipolaires Les transistors bipolaires sont des composants dont le rôle est d’amplifier un signal, ils peuvent aussi agir comme un interrupteur. Il en existe deux types : les NPN et PNP. Voir figure suivante. 61
Conducteurs et isolants Il existe des matériaux qui laissent facilement passer le courant ils sont appelés CONDUCTEURS. On peut en citer certains : le cuivre, l’or, l’argent, l’aluminium, l’étain en d’autre terme tous les métaux. Mais ils ne conduisent pas tous le courant de la même façon. Les isolants sont des matériaux qui ne laissent pas passer le courant. L’air, la porcelaine, le plastique, le verre sont de bons isolants. Un transistor bipolaire a trois pattes : Base, Collecteur et Emetteur. Dans le cas d’un transistor NPN, un petit courant provenant de B vers E (IB) produit un courant plus important de C vers E (IC). Le rapport IC / IB est appelé le gain.
L’inductance Une des caractéristiques attrayantes de l’électricité c’est sa capacité à créer des champs magnétiques. Les relais électromagnétiques étaient utilisés en télégraphie bien avant la naissance de la radio. Les bobines sont toujours utilisés dans les relais, les transformateurs, les haut-parleurs etc. Le courant qui circule dans une bobine crée un champ magnétique. La possibilité de transformer une énergie électrique en champ magnétique est appelée INDUCTANCE.
L’inductance d’une bobine varie selon le nombre de tours de fil, elle varie aussi selon la longueur de la bobine et de son diamètre. L’unité de mesure de base de l’inductance est le HENRY (H). Une application de l’inductance est de limité le flot de courant alternatif mais dans le même temps permettre au courant continu de circuler librement. Pour comprendre un tel fonctionnement, essayons d’imaginer une turbine à eau. Si l’eau coule régulière dans une direction cette turbine se mettra à tourner dans un sens jusqu’à atteindre une vitesse donné. Si par contre, l’eau coule d’abord dans une direction puis quelques instants après dans le sens opposé (je sais que ce n’est pas vrai mais supposez le), la turbine opposera une résistance et ne tournera pas. C’est comme cela que marche une bobine à inductance. 62
Références
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Liste des pays membres de l'IARU R1 AARA ALBANIAN AMATEUR RADIO ASSOCIATION P.O.Box 1501, Tirana, Albania. Secretary: Telephone/fax: IARU liaison:
AFVL AMATEURFUNK VEREIN LIECHTENSTEIN PO Box 629, FL-9495, Triesen, Liechtenstein. Telephone: Secretary: IARU liaison:
AGRA ASSOCIATION GABONAISE DES RADIO AMATEURS B.P. 1826 Libreville, Gabon. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
ARA AMATEUR RADIO ALGERIENS P.O Box 1, 16000 Algiers, Algeria. Location: Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: ARAB AMATEUR RADIO ASSOCIATION BAHRAIN P O Box 22381,Muharraq,Bahrain,Arabian Gulf. Secretary: IARU liaison:
Ing.Jovan Bojdani, ZA1H +355 42 64738 (ZA1B) Marenglen Mema, ZA1B, Ruga “Gogo Nushi”, Pall.16/3, Shk 3, Ap.10, Tirana, Albania.
+41 75 392 1665 (HB0MUO) Gunter Marogg, HB0UTA. Leo Marxer, HB0DMI, Im Feld 324, FL-9485 Nedeln
+241 730154 +241 702425 Francisco Pineda, TR8PVF Jean-Claude Villard, TRJCV, Box 4110, Libreville, Gabon. Tel: +241 702303
7,Square Port Said, 16001 Alger,Algeria +213-2-64 76 65 (Secretary) +213 2 73 28 01 Arif Benlagha, 7X2RO. Sadek Laskri, 7X2LS,
Dhiya Al-Shurougi, A92DQ
ARABiH ASOCIJACIJA RADIOAMATERA BOSNE i HERZEGOVINE P.O.BOX 61, 71001 SARAJEVO BOSNIA AND HERCEGOVINA Location: Strossmayerova 1/11 71000 Sarajevo Telephone: +387 71 663 414 (+387 71 721 657) Fax: +387 71 663 029 (+387 71 441 248) Secretary: Salin Hukelic, T91A IARU liaison: Nusret Abadzic, DJ0JV/T93N, Erminoldstr 189, 81735 Muenchen, Germany. Tel/Fax: +49 89 6805983 ASOCIJACIJA RADIOAMATERA BOSNE I HERCEGOVINE ARAD ASSOCIATION DES RADIOAMATEURS DE DJIBOUTI P.O.Box 1076 Djibouti Secretary: IARU liaison: ARAI ASSOCIATION DES RADIO AMATEURS IVOIRIENS P.O.Box 2946, Abidjan 01, Ivory Coast Telephone: IARU Liaison:
ARAS ASSOCIATION DES RADIO AMATEURS DU SENEGAL P O Box 971, Dakar, Rep of Senegal Location: Telephone: Fax: Secretary: E-mail: IARU Liaison: 64
Pascal Dumetz, J28NP.
+225 21243346 Jean Jacques Niava, TU2OP, 04 P.O.Box 2115, Abidjan 04, Ivory Coast. tu2ci@ qsl.net www.tu2ci.qsl.net
Immeuble des Colis Postaux,Ave.El-Hadj +221 22 16 43. +221 22 18 43. +221 22 97 26 (6W1KI office) Denis Sarradin, 6W1QS [email protected] Jules Diallo, 6W1QL
ARBF ASSOCIATION DES RADIOAMATUERS DU BURKINA FASO c/o ONATEL, PO Box 01, Ouagadougou 10000, Burkina Faso ARI ASSOCIAZIONE RADIOAMATORI ITALIANI Via Scarlatti 31, 20124 Milan, Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
ARM ASSOCIATION DES RADIO AMATEURS DE MONACO BP 2, MC-98001, Monaco Cedex Telephone: Fax: President: Secretary: IARU liaison:
+ 39 2 669.21.92 (HQ) +39 10 564975 (President) +39 2 66714809. Federico La Pesa, I7LKF Mario Ambrosi, I2MQP, via delle Querce 41, 20090 Millepini, Rodano, Milano, Italy. Tel: +39 2 95321201 Fax: +39 2 66714809
+377 93 30 34 98 (Secretary) +377 93 50 60 34 (att Claude Passet) Robert Scarlot, 3A2CR Claude Passet, 3A2LF Henk van Klaveren, 3A2AH, 20-A Avenue Crovetto, Monaco, MC98000. Tel: +377 93 30 91 77
ARM ASOCIATA RADIOAMATORILOR DIN REPUBLICA MOLDOVA P.O Box 6637, Kishinev MD-2050, Moldova. Telephone: +373 2 62 17 12 Secretary: Valery Metaxa, ER1DA IARU Liaison: Valery Metaxa, ER1DA, P.O.Box 6637, Kisinev, MD-2050 Moldova. Tel: +373 2 511190 E-mail: [email protected] ARRAM ASSOCIATION ROYALE DES RADIO AMATEURS DU MAROC P.O. Box 299, Rabat, Location: 12 Rue Ahmed Arabi, Agdal-Rabat 10100 Telephone: +212 7 67 37 03 (CN8BE) Fax: +212 7 67 47 57 Secretary: Said Boulhimez, CN8BL, IARU liaison: Brahim Sidate, CN8BC, Rue Moulay Idriss, Zerhoun, Soussi, Rabat. Tel: +212 7 77 51 52 85 ARRSM ASSOCIAZIONE RADIOAMATORI DELLA REPUBBLICA DI SAN MARINO P.O. Box 77, RSM 47031, San Marino Telephone: +378 906790 (T77J). Telefax: +378 906790 Secretary: Bernardi Gianluca, T77BL IARU Liaison: Gcomoni, T77J, Box 1, Dogana, 47031 Rep. of San Marino. Tel: +378 903494 E-mail: WWW: http://inthenet.sm/arrsm ASTRA ASSOCIATION TUNISIENE DES RADIO AMATEURE B.P. No.73, CP-2055 BIR EL-BEY, Tunis,Tunisia. Tel: Secretary and IARU Liaision: ARSK AMATEUR RADIO SOCIETY OF KENYA P O Box 45681, Nairobi. Secretary: IARU liaison:
BARS BOTSWANA AMATEUR RADIO SOCIETY P O Box 1873, Gaborone. Secretary: IARU Liaison: Telephone: Fax:
+00 (216) 1-420286, Salhi Mohamed.
Ted Alleyne, 5Z4NU. Tel/Fax: +254 2 891302 D.R.Raicha, 5Z4MR, P.O.Box 1641, Kisumu, Kenya. Tel: +254 35 40906/44099. E-mail: [email protected] Fax: +254 35 21400
J.Reece, A22JR. G V.Sulu, A22GV, Box 10148, Gaborone. +267 372481 +267 303642 65
BFRA BULGARIAN FEDERATION OF RADIO AMATEURS P.O. Box 830, 1000 Sofia. Location: Telephone: Fax: Secretary: IARU Liaison:
1722 Sofia, Str. Arso Pandurski No 1. +359 2 62 30 22 (ext.216) +359 2 46 75 53 (at HQ) Mrs Zdravka Buchkova, LZ1ZQ. Mrs Zdravka Buchkova, LZ1ZQ.
BFRR BELARUS FEDERATION OF RADIOAMATEURS AND RADIOSPORTSMEN ul Kazintca 48, Minsk 220099, Belarus. Telephone: +375.17.278 30 16 Fax: +375.17.278 30 16 President: Serguey N Fedoseyev, EW1AA Secretary: Vladimir V Sidorov, EU1SA Tel:+375.17.276 90 45, +375.17.276 01 85 fax:+375.17.276 90 45 Mail: P.O.Box 469,Minsk 220050,Belarus. IARU Liaison: Vladimir V.Sidorov, EU1SA CARS CYPRUS AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 1267,Limassol 3058, Cyprus. Telephone: Fax: E-mail: Scretary: IARU liaison: CRAM CLUB DES RADIOAMATEURS ET AFFILES DU MALI Boite Postale 2826, Bamako, Mali. Telephone: Telefax: CRC CZECH RADIO CLUB P.O.Box 69, 113 27 Praha 1, Czech Republic. Telephone: Fax: +420 2 8722 220 (HQ) Secretary: IARU liaison: Republic. Tel: Fax: (QRL) E-mail: DARC DEUTSCHER AMATEUR RADIO CLUB P.O. Box 1155,D-34216 Baunatal 1. Location: Telephone: Fax: E-mail: Secretary: IARU liaison:
EARS ETHIOPIAN AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. BOX 60258, ADDIS ABABA, ETHIOPA Secretary: IARU Liaison: ERAA EGYPTIAN RADIO AMATEURS ASSEMBLY P.O. Box 78, Heliopolis, Cairo 11341, Egypt. Location: Secretary: IARU liaison: E-mail: Telephone:
66
+357 5 362792 at Secretary +357 5 367033 at 5B4AP [email protected] Aristides Kaponides, 5B4JE, P O Box 1723,Limassol 3508.
+223 22 75 94. Work +223 22 52 80 +223 22 30 22 or +223 22 57 41.‘
+420 2 8722 242 (HQ) Jindrich Gunter, OK1AGA. Milos Prostecky, OK1MP, Na Lazence 503, 107 00 Praha 10, Czech +420 2 704620. +42 2 7934588 [email protected]
Lindenallee 6, 34225 Baunatal. +49 561 94988-0 +49 561 94988-50. Bernd W.Häfner, DB4DL. Hans Berg,DJ6TJ, Kirchstr.15, D-23936 Grevesmuehlen, Germany. Tel/Fax: +49 3881 712045 E-mail: [email protected]
Brucktawit Alula, G7VXJ Bitsiet Amare, G7VXK
c/o Wireless Officers Club,Ramsis Building Flt, 6 Ramsis Square, 11341 Cairo, Egypt. SU1SK, Said Kamel, +20 2 255 5138, Ezzat S. Ramadan, SU1ER, +202 +202 +202 +202
574 271 255 344
4841 (at HQ) 7675 (at SU1ER) 5138 (at SU1SK) 6827 (at SU1GS)
EDR EXPERIMENTERENDE DANSKE RADIOAMATOERER Klokkestobervej 11, DK-5230 Odense, Denmark. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
ERAU ESTI RAADIOAMATOORIDE UHING P.O.Box 125, Tallinn EE-0090, Estonia. Secretary: Telephone:
Fax: IARU liaison: FRA FOROYSKIR RADIOAMATORAR P.O.Box 343, FR-110, Torshavn, Faroe Is. Telephone: Secretary: IARU liaison:
FRR FEDERATIA ROMANA DE RADIOAMATORISM P.O. Box 22-50,R-71.100 Bucharest. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: GARS GHANA AMATEUR RADIO SOCIETY PO Box 3936, Accra. Ghana. Secretary: Telephone: GARS GIBRALTAR AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 292, Hargraves Ramp, Gibraltar Location: Secretary: Telephone: Fax: E-mail: WWW: IARU liaison:
+45 66 15 65 11 at HQ +45 66 15 65 98 Kjeld Majland, OZ5KM. Hans Otto Pyndt,OZ5DX,Kirstinebergparken 25,DK-4800 Nykobing F. Tel: +45 54 85 88 44 Fax: +45 54 86 09 79 (Att: Pyndt)
Mrs Laine Kallaste, ES1YL. +372 2 449312 +372 2 599990 (at ES1AR) +372 6 305299 (ES1AR at work) +372 6 305256 (att’n Enn Lohk) Enn Lohk, ES1AR, P.O.Box 137, Tallinn, EE0090 Estonia.
+298 1 644 Trygvi Nysted, OY4TN Arne Juul Arnskov,OY1A, Lauritsargota 11A, FR-100 Torshavn.Faroe Is. Tel: +298 1 1740
+40 01 211 97 87 +40 0 119787 Vasile Ciobanita, YO3APG.
Samir Nassar, 9G1NS +233 712211
3 Hargreaves Court,Gibraltar. Wilfred Guerrero, ZB2IB +350 75452 (ZB2IB) +350 75452 [email protected] http://www.gibnet.com/gars/
HRS HRVATSKI RADIOAMATERSKI SAVEZ Dalmatinska 12, HR-10 000 Zagreb, Croatia. Telephone: Fax: E-mail: Secretary: IARU liaison:
+385 1 48 48 759 (HQ) +385 1 48 48 763 (HQ) [email protected] Mladen Rosic, 9A2PG Zeljko Ulip, 9A2EY.
IARA IRAQI ASSOCIATION FOR RADIO AMATEURS Haifa St, traditional House No 144, Baghdad. P.O.Box 55072, Baghdad, Iraq. Telephone: IARU liaison:
+964 1 8843521 Dr Adel M Aswad, YI1FC
IARC ISRAEL AMATEUR RADIO CLUB P.O. Box 17600, Tel-Aviv 61176 Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
Joseph Obstfeld, 4X6KJ, +972 3 5346049 +972 3 5346049 Yechiel Amir, 4X6YA +972 3 9218549 Joseph Obstfeld, 4X6KJ, P.O.Box 873, Kiriat-ono 55000, Israel. 67
IRA ISLENZKIR RADIOAMATORAR P.O. Box 1058, IS-121 Reykjavik, Telephone: Secretary:
IRTS IRISH RADIO TRANSMITTERS SOCIETY P.O. Box 462, Dublin 9, Telephone: E-mail (EI7GY) [email protected] Secretary: IARU liaison:
+354 5520157 Arsaell Ostersson, TF3AOT IARU liaison: Barmahlid 55, IS-195 Reykjavik, Iceland. E-mail: [email protected] Kristjan Benedittsson, TF3KB,
+353 1 2953668 John Corless, EI7IQ Sean Donelan, EI4GK, Inniscarra, Ballybride Rd, Shankill, Co.Dublin, Ireland. Tel: +353 1 2821420.
KARS KUWAIT AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 5 240, Safat 13053, Kuwait. Location: Telephone: Fax: E-mail: WWW: Secretary: IARU liaison:
Al Surra Area,Block No.2,Str.No.1 Substr. No.12, House No.2 +965 5333762 at HQ. +965 5311188 at HQ. [email protected] http://www.kuwaiti.corner.com/kars/ M.J.Al-Amiri, 9K2MJ, Ahmed K.Al-Jassim, 9K2DQ, c/o HQ.
LARS LESOTHO AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 949, Maseru 100, Lesotho, Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
+266 315197 (7P8EK) +266 311011 (7P8CO) Rob Vermeij, 7P8RP Tel: +266 326057. Nelson Matsie, 7P8ND Tel: +266 316216
LREM LIGA DE RADIOS EMISSORES DE MOZAMBIQUE Incm-instituto Nacional das Comunicaco de Mozambique, P.O.Box 848, Maputo, Mozambique. Telephone: Fax: Secretary: Silvano Fabbri, C91A
+258 1 30 41 07 +258 1 49 27 28
LRL LATVIJAS RADIOAMATIERU LIGA P.O.Box 164, Riga, Latvia, LV-1010 Telephone: Fax: E-mail: Secretary: IARU liaison:
+371 2 418096‘ +371 2 971721
LRMD LIETUVOS RADIJO MEGEJU DRAUGIJA PO Box 1000, Vilnius 2001, Lithuania. Secretary: IARU Liaison: Telephone: Fax: E-mail: LRAA LIBERIA RADIO AMATEUR ASSOCIATION P.O.Box 10-1477, 1000 Monrovia 10, Liberia. Secretary: Telephone: Fax: IARU Liaison:
68
Janis Oskars Vanags, YL3AD
Antanas Girdzius, Antanas Girdzius, +370 2 221836 (at +370 2 230910 (at +370 2 234941 [email protected]
LY2BLQ LY2BLQ HQ) LY2IJ)
Fr Joe Brown, EL2FM. +231 226165 (at EL2FM) +1 718 979 7318 or +1 718 980 2194 H.Walcott Benjamin, EL2BA, 55 Austin Place, Apt. 6T, Staten Island, New York 10304, USA.Tel: +1 718 727 7080
LRT LIGA RADIOLJUBITELY TURKMENISTANA P.O.Box 555, Ashgabat 744020, Turkmenistan Telephone: Secretary: IARU Liaison:
MARL MALTA AMATEUR RADIO LEAGUE P.O.Box 575, Valletta, Malta. Secretary: IARU liaison:
MARS MAURITIUS AMATEUR RADIO SOCIETY P.O.Box 104, Quatre-Bornes, Mauritius. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
+7 3632 460 600 Yuri A. Inozemtsev, EZ8DA Eugene Zwontsov, EZ8BO, P.O Box 880, Ashgabat 744027
Roberto Bonnci, 9H5CV Carmel A Fenech,9H1AQ,35 Main Street, Attard BZN 02, Malta. Telephone: +356 436354
+230 4245866 (3B8CF) +230 4245866 Seewoosankar Mandary, 3B8CF. S.Mandary 3B8CF, No 6 Shastri Rd, Candos, Quatre-Bornes. Quatre Bornes, Mauritius. Tel: +230 424 5866. Fax: +230 674 6268
MRASZ MAGYAR RADIOAMATOR SZOVETSEG P.O. Box 11, Budapest, H-1400 Hungary Telephone: Telefax: IARU liaison:
+36 1 312 1616. (0800 - 1800 weekdays) +36 1 111 6204. Laszlo Berzsenyi, HA5EA.
MRSF MONGOLIAN RADIO SPORTS FEDERATION P.O.Box 639, Ulaanbaatar 13, Mongolia. Secretary: Telephone: Fax: E-mail: IARU liaison:
N.Khosbayar, JT1CD +976 1 320058 (HQ, JT1KAA) +976 1 310060 (Mark for att’n 13/639) [email protected] Gombo Ulziysaikhan, JT1CG
NARL NAMIBIAN AMATEUR RADIO LEAGUE, P.O.Box 1100, Windhoek, Namibia. Secretary: Fax: E-mail: IARU liaison: Telephone: Fax:
NARS NIGERIA AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 2873, GPO Marina, Lagos. Location: Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: GPO Marina, Lagos. Tel: +234 1 884145 NRRL NORSK RADIO RELAE LIGA P.O. Box 20, Haugenstua, N-0915 Oslo, Norway. Telephone: Fax: E-mail: Secretary: IARU liaison:
Ian Sutherland, V51C, P.O Box 2327, Walvis Bay, Namibia. Telephone: +264 61 233121 +264 62 224529 [email protected] Ian Sutherland, V51C, Tel: +264 64 203161 +264 61 233121 +264 61 224529
2a Marine Road, Apapa, Lagos. +234 1 860974 (HQ). +234 1 860728. Oyekunle B Ajayi, 5N0OBA Secretary 5N0OBA, PO Box 2873,
+47 22 21 37 90 at HQ. +47 22 21 37 91 at HQ. [email protected] LA1LIA Ingun Nerlie Ole Garpestad,LA2RR, Bragesvei 14, N-1540, Vestby,Norway. Tel:+47 64 95 18 26 Telefax: +47 22 63 79 08 (Work)
69
OVSV OSTERREICHISCHER VERSUCHSSENDERVERBAND A-1180 Vienna, Theresiengasse 11, Telephone: +43 2622 71853 (at OE3REB). Fax: E-mail: Secretary: IARU liaison: PZK POLSKI ZWIAZEK KROTKOFALOWCOW PO Box 42, PL-100 Leszno 7, Poland. Location: Telephone: Fax: E-mail: Secretary: IARU liaison:
+43 1 408 55 35 +43 403 18 30 [email protected] Beatrix Eisenwagner,
Lszno, ul.Mickiewicza 5, +48 65 5209529 +48 65 5209529 Czeslaw Hajuk, SP3EOL Henryk Cichon, SP9ZD, Szczyglow 10, 40-533 Katowice, Poland. Tel: +48 32 519933 (Home), +48 32 519933 Telefax: +48 32 513940 (by courtesy)
QARS QATAR AMATEUR RADIO SOCIETY 82 Suhaim Bin Hamad Rd, PO Box 22122, Doha, Qatar. Secretary: Telephone: Fax: RAAG RADIO AMATEUR ASSOCIATION OF GREECE P.O. Box 3564, GR-10210 Athens, Greece. Location: Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
RAL ASSOCIATION DES RADIO AMATEURS LIBANAIS P.O. Box 11-8888 Beirut, Lebanon. Telephone: Fax: E-mail: Secretary: IARU liaison:
REF REF-UNION FRANCAISE DES RADIOAMATEURS BP 7429, 37074 Tours Cedex 2, France. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: E-mail E-mail: REP REDE DOS EMISSORES PORTUGUESES Rua D Pedro V 7-4, P-1200 Lisboa Telephone: Fax: President: IARU liaison: RJARS ROYAL JORDANIAN RADIO AMATEURS SOCIETY P.O. Box 2353 Amman, Telephone: Secretary: IARU liaison: 70
Eng.Hashim Mustafawi +974 439191 +974 439595
60 Achilleos Street, Athens. +30 1 5226516 (at HQ). +30 1 5226505 (at HQ). Manos G Darkadakis, SV1IW The Secretary, Dimitri Tzelatidis, SV1RL, P.O.Box 3564, GR-10210 Athens.
+961 9 541889 +961 9 944690 [email protected] Charbel Haj, OD5MJ, Sayegh Jamil, OD5PN, PO Box 90-567, Jdaideh el Matn, Lebanon. Telephone: +961 3 811500 Fax: +961 1 484945
+33 47 41 8873 (at HQ) +33 47 41 8888 (at HQ) Serge Phalippou, F5HX Eric Terrier, F5RKG 152, Chemin Vert, 59130 Lambersart, France. [email protected] [email protected]
+351 1 3461186 +351 1 3420448 Nelson Soromenho, CT1KT
+962 666235 Mohammad Belbeisi, JY4MB Secretary, JY4MB.
RL RESEAU LUXEMBOURGEOIS DES AMATEURS D’ONDES COURTES 23 route de Noertzange,L-3530 Dudelange,Luxembourg. Telephone: Fax: Secretary:
+352 511133 at President, LX1DK. +352 511133 Josy Kirsch jnr, LX1KJ, + 352 514999 (Home), +352 4792 2767 (Work)
IARU liaison: E-mail:
Josy Kirsch, LX1DK. [email protected]
ROARS ROYAL OMANI AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 981 Muscat, Postal Code 113, Sultanate of Oman. Telephone: Fax: E-mail: Chairman: IARU liaison: Tel: Secretary:
+968 600407 at HQ. +968 698558 at HQ H E Ahmed Bin Suwaidan Al-Balushi,A41FK. A. Razak Al-Shahwarzi, A41JT. PO Box 933, Postal Code 121, Seeb. +968 537777. Mobile +968 9341111 A. Razak Al-Shahwarzi, A41JT
RSGB RADIO SOCIETY OF GREAT BRITAIN Lambda House,Cranborne Road,Potters Bar,Herts. EN6 3JE, England. Telephone: Fax: Secretary: WWW: IARU liaison:
RSM RADIOAMATERSKI SOJUZ NA MAKEDONIJA Gradski Zid Blok V, P.O.Box 14, 91001 Skopje, Former Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: Yugoslav Republic of Macedonia. RSS RADIO SOCIETY OF SWAZILAND P.O.Box 3744, Manzini, Swaziland. Telephone: Telefax: Secretary: E-mail: IARU liaison:
+44 1707 659015 at HQ. Peter Kirby, G0TWW http://www.rsgb.org Malcolm Appleby,G3ZNU,6 Mandeville Road, Prestwood,Great Missenden,Bucks,HP16 9DS. Tel: +44 1494 890 840.
Yugoslav Republic of Macedonia. +389 91 237 371 (HQ) +389 91 238 257 (HQ) Petre Stefanovski, Z31GM. Trajko Gorcevski, Z31RU, “Rudi Cajavec” 8/19, 91000 Skopje, Former
+268 62048 +268 52022 Sue Long, 3DA1AL [email protected] Willy Long, 3DA0BD, PO Box 1554, Manzini, Swaziland.
RSTG RADIO SOCIETY OF GAMBIA All correspondence to: Jean Michel Voinot, C53GB, P.M.B 120, Banjul, The Gambia. RSZ RADIO SOCIETY OF ZAMBIA P O Box 20332, Kitwe. Telephone: +260 2 227627 (9J2FB) Fax: +260 2 226219 (Att’n F.Bunce) Secretary: Fred Bunce, 9J2FB. IARU liaison: Brian Otter, 9J2BO, PO Box 34554, Lusaka, Zambia. SARA SLOVAK AMATEUR RADIO ASSOCIATION Wolkrova 4, 851 01 Bratislava, Slovakia. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison:
+42 7 847 501. +42 7 845 138. Karol Pospichal, OM3CEC Ing. Anton Mraz, OM3LU, Wolkrova 4, 851 01 Bratislava. 71
SARL SOUTH AFRICAN RADIO LEAGUE P.O.Box 1721, Email: WWW: Secretary: IARU liaison: Tel: +27 31 7656334. Fax: +27 31 7656456 E-mail: SLARS SIERRA LEONE AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 10, Freetown. Telephone: IARU liaison: SRAL SUOMEN RADIOAMATOORILIITTO ry P.O. Box 44, FIN-00441 Helsinki, Finland. Location: Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: E-mail: WWW: SRJ SAVEZ RADIOAMATERA JUGOSLAVIJE P.O.Box 48, YU-11001 Beograd, Yugoslavia. Location: Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: Tel: +381 11 139852. Fax: +381 11 146464. E-mail:
Strubensvallei 1735, South Africa [email protected] www.sarl.org.za Bill Norbal, ZS5KD Hans van de Groenendaal, ZS5AKV, P.O.Box 1842, Hillcrest 3650.
+232 223335 Alfred Koroma, 9L1AK, c/o HQ
Kaupinmaenpolku 9, FIN-00440,Helsinki +358 9 562-5973/4 at HQ. +358 9 562-3987 at HQ. Jorma Heinonen, OH3EX Jari Jussila, OH2BU (HQ); oh2busral.fi http://www.sral.fi
Trg Republike 3/VI. +381 11 634437 (HQ) +381 11 634437 Srecko Moric, YU1DX Hranislav Milosevic, YT1AD, Beograd, Bul.Lenjina 10/254. smel ampr.imp.bg.ac.yu
SRR SOYUZ RADIOLYUBITELEI ROSSII P.O.Box 59, Moscow 105122, Russia. Telephone: +7 095 2076889 (at RU3AX) +7 095 9393741 (at HQ) Fax: +7 095 2926511 (put “Box 2673” on 1st page) IARU Liaison: Andrew Chesnokov, UA3AB, P.O.Box 967, Moscow, Russia 125299. Tel: +7 095 285 0767. Fax: +7 095 285 8087. [email protected] E-mail: SSA FORENINGEN SVERIGES SANDAREAMATORER SSA, Box 2021, S-123 26 Farsta, Sweden. Telephone: +46 8 604 4006 at HQ. Fax: +46 8 604 4007 at HQ Secretary: Gunnar Ahl, SM5CWV. IARU liaison: Sigge Skarsfjell, SM5KUX, Slottsgatan 129, S-602 22 Norrkoping Tel: +46 11 167 087 E-mail: WWW:
[email protected] http://www.svessa.se
TARL TAJIKSTAN AMATEUR RADIO LEAGUE P.O.Box 303, Glavpochtamt, 734025 Dushanbe, Tajikstan. Telephone/Fax: +7 3772 21 4706. IARU liaison: E-mail: TARC TANZANIA AMATEUR RADIO CLUB P.O.Box 945, Dar es Salaam, Tanzania. Telephone: Secretary: E-mail: 72
Nodir M.Tursoon-Zadeh, EY8MM [email protected]
+255 51 150115 J.Bill Musoke, 5H3JB
TIR TECHNICAL INSTITUTE OF RADIO P.O. Box 245, Damascus, Syria. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: TRAC TELSIZ RADYO AMATORLERI CEMIYETI, P.O. Box 699 Karakoy, 80005 Istanbul, Turkey Telephone: Telefax: Secretary: Telephone/Fax: +90 212 2672721 IARU liaison: 80280 Istanbul, Turkey. UARL UKRAINIAN AMATEUR RADIO LEAGUE P.O.Box 56, Kyiv, 252001 Ukraine. Telephone: Fax: Secretary: E-mail: IARU liaison:
+963 11 3114540 and +963 11 4428796 at President YK1AO. +963 11 3114540 Hikmat Zudhi, YK1AM. Dr Omar Shabsigh,YK1A0. Tel: +963 11 3114540 or 11 2318796.
+90 212 2453942 at HQ. +90 212 2453942 Yuksel Hak, TA1BY Yuksel G.Hak, TA1BY, P.O.Box 19, Esentepe,
+380 446 52 72 +380 488 93 23 Vlad Vakatov, UT1WA [email protected] To President Igor Zeldin, UR5LCV.
UARS UGANDA AMATEUR RADIO SOCIETY P.O.Box 22761, Kampala, Uganda. UBA UNIE VAN DE BELGISCHE AMATEUR ZENDERS UNION BELGE DES AMATEURS EMETTEURS UNION DER BELGISCHEN AMATEURFUNKER Rue de la Presse 4, B-1000 Brussels, Belgium. IARU liaison: B-1140 Brussels, Belgium. Tel: +32 2 2415805 E-mail: URA UNIO DE RADIOAFICIONATS ANDORRANS P.O. Box 1150, Andorra, Principality of Andorra. Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: Tel: Fax: E-mail: WWW: URE UNION DE RADIOAFICIONADOS ESPANOLES P.O. Box 220, 28080 Madrid. Location: Telephone: Fax: Secretary: IARU liaison: E-mail: Web:
Pierre Cornelis, ON7PC, Rue J. Baillings 88,
(President): [email protected]
+376 825380 at HQ +376 825380 at HQ Pedro Rodrigalvarez, C31RP Joan Sauri, C31US, PO Box 1092, Principality of Andorra. +376 827070 +376 864348 www.sta.ad/ura
Monte Igueldo 102, 28018 Madrid. +34 1 4771413 (HQ) +34 1 4772071 (HQ) Angel A.Padin, EA1QF Angel Padin de Pazos, EA1QF (Tel +34 41 244045). [email protected] http://www.ure.es
USKA UNION SCHWEIZERISCHER KURZWELLEN-AMATEURE Secretary: Marianne Schuetz-Felber, HB9XAM, Alpenblickweg 3, CH-4800 Zofingen. Telephone: +41 62 752 82 81. Fax: +41 62 752 82 89 IARU liaison: Walter Schmutz, HB9AGA, Gantrischweg 1, 3114 Oberwichtrach. Tel: +41 31 781 18 42 (Home). +41 31 338 51 51 (Work). Fax: +41 31 338 39 62 (Work) WWW http://uska.ch 73
VERON VERENIGING VOOR EXPERIMENTEEL RADIO ONDERZOEK IN NEDERLAND. Schepenlaan 306, 4336 AP Middelburg, Netherlands. Telephone: +31 26 4426760 at HQ. Secretary: J Hoek, PA0JNH IARU liaison: Kees Murre, PA2CHM, Schepenenlaan 306, NL 4336 AP Middelburg. Tel: +31 118636388. [email protected] E-mail:
74
ZARS ZIMBABWE AMATEUR RADIO SOCIETY P.O. Box 2377 Harare. Telephone: Secretary: IARU liaison:
+263 0 46341 at Secretary. Molly E Henderson, Z21JE. Secretary, Z21JE.
ZRS ZVEZA RADIOAMATERJEV SLOVENIJE Lepi Pot 6, SI-1000 Ljubljana, Slovenia. Telephone: Fax: Secretary: IARU Liaison: E-mail: WWW:
+386 61 22 24 59 +386 61 22 24 59 Drago Grabensek, S59AR Joze Vehovc, S51EJ [email protected] http://lois.kud-fp.si/hamradio
Préfixe internationale des Pays PREFIXE
PAYS
PREFIXE
PAYS
PREFIXE
PAYS
1A0 1S, 9M0 3A 3B6, 3B7 3B8 3B9 3C 3C0 3D2 3D2 3D2 3DA 3V 3W, XV 3X 3Y 3Y 4J-4K 4L 4S 4U 4U 4X, 4Z 5A 5B, H2 5H, 5I 5N-5O 5R-5S 5T 5U 5V 5W 5X 5Y-5Z 6V-6W 6Y 7O 7P 7Q 7X 8P 8Q 8R 9A 9G 9H
Sov. Mil. Order of Malta Spratly Is. Monaco Agalega & Brandon Is. Mauritius Rodriguez I. Equatorial Guinea Pagalu I. Fiji Is. Rotuma I. Conway Reef Swaziland Tunisia Vietnam Guinea Bouvet I. Peter I I. Azerbaijan Georgia Sri Lanka United Nations HQ ITU Headquarters Israel Libya Cyprus Tanzania Nigeria Madagascar Mauritania Niger Togo Western Samoa Uganda Kenya Senegal Jamaica Yemen Lesotho Malawi Algeria Barbados Maldive Is. Guyana Croatia Ghana Malta
FG FH FJ, FS FK FM, TO FO FO FP FR/T FR/J, FR/E FR FR/G FT-W FT-X FT-Z FW FY G, GX 2E GD, GT, 2D GI, GN, 2I GJ, GH, 2J GM, GS, 2M GU, GP, 2U GW, GC, 2W H4 HA, HG HB HB0 HC-HD HC8-HD8 HH HI HJ-HK HJ0-HK0 HK0 HL, DS HP HQ-HR HS, E2 HV HZ, 7Z I IS0, IM0 J2 J3 J5
Guadeloupe Mayotte Saint Martin New Caledonia Martinique French Polynesia Clipperton I. St. Pierre & Miquelon Tromelin I. Juan de Nova & Europa Is. Reunion I. Glorioso Is. Crozet Is. Kerguelen Is. Amsterdam & St. Paul Is. Wallis & Futuna Is. French Guiana England Isle of Man Northern Ireland Jersey Scotland Guernsey Wales Solomon Is. Hungary Switzerland Liechtenstein Ecuador Galapagos Is. Haiti Dominican Republic Colombia San Andres & Providencia Malpelo I. Korea Panama Honduras Thailand Vatican Saudi Arabia Italy Sardinia Djibouti Grenada Guinea-Bissau
Bangladesh Slovenia Seychelles Sao Tome & Principe Sweden Poland Sudan Southern Sudan Egypt Mount Athos Greece Dodecanese Crete Tuvalu West Kiribati Is. Central Kiribati Is. East Kiribati Is. Banaba I. Somalia San Marino Bosnia-Herzegovina Turkey Iceland Guatemala Costa Rica Cocos I. Cameroun Corsica Central African Republic Congo Gabon Chad Côte d’Ivoire Benin Mali Uzbekistan Kazakhstan Ukraine Antigua & Barbuda Belize St. Kitts & Nevis Namibia Micronesia Marshall Is. Brunei
9I, 9J 9K 9L 9M2, 9M4 9M6, 9M8 9N 9Q-9T 9U 9V, S6 9X 9Y-9Z A2 A3 A4 A5 A6 A7 A9 AP-AS BV, BO BY, BT, BA, BZ C2 C3
Zambia Kuwait Sierra Leone West Malaysia East Malaysia Nepal Zaire Burundi Singapore Rwanda Trinidad & Tobago Botswana Tonga Oman Bhutan United Arab Emirates Qatar Bahrain Pakistan Taiwan China Nauru Andorra
J6 J7 J8 JA-JS, 7J-7N JD1 JD1 JT-JV JW JX JY K, W, N, AA-AK KC6 KG4 KH0 KH1 KH2 KH3 KH4 KH5 KH5K KH6 KH7 KH8
St. Lucia Dominica St. Vincent Japan Minami-Torishima Ogasawara Mongolia Svalbard Jan Mayen Jordan U.S.A. Belau Guantanamo Bay Marianas Is. Baker & Howland Is. Guam Johnston I. Midway I. Palymra & Jarvis Is. Kingman Reef Hawaii Kure I. American Samoa
C5 C6
The Gambia Bahamas
KH9 KL7
Wake I. Alaska
C8-C9 CE, XQ-XR, 3G CE0, XQ0 CE0, XQ0 CE0, XQ0 CE9, KC4,VP8, etc. CM, CO, T4 CN CP CQ-CT CT3, CR9, CT9 CU CV-CX CY0 CY9 D2, D3 D4 D6 DA-DR DU-DZ E3 EA-EH
Mozambique Chile Easter I. Juan Fernandez Is. San Felix & Ambrosia Is. Antarctica, etc. Cuba Morocco Bolivia Portugal Madeira Is. Azores Uruguay Sable I. St. Paul I. Angola Cape Verde Comoros Germany Philippines Eritrea Spain
KP1 KP2
Navassa I. Virgin Is..
KP4 KP5 LA-LN LO-LW, L2-L9 LX LY LZ OA-OC, 4T OD OE OF-OI OH0 OJ0 OK-OL OM ON-OT OX OY OZ
Puerto Rico Desecheo I. Norway Argentina Luxembourg Lithuania Bulgaria Peru Lebanon Austria Finland Anland Is. Market Reef Czech Republic Slovak Republic Belgium Greenland Faroe Is. Denmark
S2 S5 S7 S9 SA-SM, 7S SN-SR, 3Z ST, ST0 ST0 SU SV/A SV-SZ, J4 SV5, J45 SV9, J49 T2 T30 T31 T32 T33 T5 T7 T9 TA-TC, YM TF TG, TD TI, TE TI9 TJ TK TL TN TR TT TU TY TZ UJ-UM UN-UQ UR-UZ, EM-EO V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 VA-VG, VO, XJ-XO, CF-CK VK, VI, AX VK0 VK0 VK9C VK9L VK9M VK9N VK9W VK9X VP2E VP2M VP2V VP5 VP8 VP8, LU VP8, LU, CE9, 4K1 VP8, LU VP8, LU VP9 VQ9 VR6 VS6 VU VU VU XA-XI, 4A-4C, 6D-6J XF4 XT XU XW XX9 XY-XZ YA YB-YH, 8A-8I YI YJ YK YL YN-HT YO-YR YS YT-YU, YZ YV-YY, 4M YV0, 4M0,YX0 Z2 Z3 ZA
Latvia Nicaragua Romania El Salvador Yugoslavia Venezuela Aves I. Zimbabwe Macedonia Albania
Canada Australia Heard I. Macquarie I. Cocos (Keeling) Is. Lord Howe I. Mellish Reef Norfolk I. Willis I. Christmas I. Anguilla Montserrat British Virgin Is. Turks & Caicos Is. Falkland Is. South Georgia I. South Shetland Is. South Orkney Is. South Sandwich Is. Bermuda Chagos Is. Pitcairn I. Hong Kong Andaman & Nicobar Is. Laccadive Is. India Mexico Revilla Gigedo Burkina Faso Cambodia Laos Macao Myanmar Afghanistan Indonesia Iraq Vanuatu Syria
75
PREFIXE
PAYS
PREFIXE
PAYS
PREFIXE
EA6-EH6 EA8-EH8 EA9-EH9 EI-EJ EK EL, 5L EP, 9D ER ES ET EU-EW EX EY EZ F, TM
Balearic Is. Canary Is. Ceuta & Melilla Ireland Armenia Liberia Iran Moldova Estonia Ethiopia Belarus Kyrgzstan Tajikistan Turkmenistan France
P2 P4 PA-PI PJ2, PJ4, PJ9 PJ5-PJ8 PP-PY, ZV-ZZ PY0, ZY0 PY0, ZY0 PY0, ZY0 PZ R, UA-UI, (1, 3-7) R, UA-UI, (8, 9, 0) R, UA-UI (2) R1F, 4K2 R1M S0
Papua New Guinea Aruba Netherlands Netherlands Antilles St. Maarten, Saba, St. Eustatius Brazil St. Peter & St. Paul Rocks Trindade I. Fernando de Noronha Surinam European Russia Asiatic Russia Kaliningrad Franz Josef Land Malyj Vysotskij I. Western Sahara
ZB2 ZC4 ZD7 ZD8 ZD9 ZF ZK1 ZK1 ZK2 ZK3 ZL-ZM ZL7 ZL8 ZL9 ZP ZR-ZU ZS8
PAYS Gibraltar UK Sov. Base on Cyprus St. Helena I. Ascension I. Tristan da Cunha & Gough Is. Cayman Is. South Cook Is. North Cook Is. Niue Tokelau Is. New Zealand Chatham Is. Kermadec Is. Auckland & Campbell Is. Paraguay South Africa Marion I.
TABLE INTERNATIONALE D’EPELLATION Lettre à transmettre A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
76
Mot de Code Alfa Bravo Charlie Delta Echo Foxtrot Golf Hotel India Juliet Kilo Lima Mike November Oscar Papa Québec Roméo Sierra Tango Uniform Victor Whiskey X-ray Yankee Zoulou
Prononciation du Mot de Code AL FAH BRA VO CHAR LI DEL TAH èK O FOX TROTT GOLF HO TELL INN DIA DJOU LI ETT KI LO LI MAH MA ïK NO VEMM BER OSS KAR PAH PAH Ké BEK RO MI O SI ER RAH TANG GO YOU NI FORM VIK TOR OUISS KI EKSS Ré YANG KI ZOU LOU
Extrait du code Q International Abréviation Question Réponse ou Avis QSA Quel est le nom de votre station ? Le nom de ma station est ...
QRG Voulez-vous m’indiquer ma fréquence exacte ( ou la fréquence exacte de )? Votre fréquence exacte ( ou la fréquence exacte de...) est de ...khz (ou Mhz)
QRH Ma fréquence varie-t-elle ? Votre fréquence varie.
QRK Quelle est l’intelligibilité de mes signaux (ou des signaux de ...) ? L’intelligibilité de vos signaux (ou des signaux de ...) est : 1. mauvaise 2. Médiocre 3. Assez bonne 4. Bonne 5. excellente
QRL Etes-vous occupé ? Je suis occupé (ou je suis occupé avec..) Prière de ne pas brouiller.
QRM Etes-vous brouillé ? Je suis brouillé 1. Je ne suis nullement brouillé 2. faiblement 3. Modérément 4. Fortement 5. Très fortement
QRN Etes vous troublé par des parasites? Je suis troublé par des parasites 1. Je ne suis nullement troublé par des parasites 2. Faiblement 3. Modérément 4. Fortement 5. Très fortement
QRO Dois-je augmenter la puissance d’émission ? Augmentez la puissance d’émission
QRP Dois-je diminuer la puissance d’émission ? Diminuez la puissance d’émission
QRT Dois-je cesser la transmission ? Cessez la transmission 77
QRU Avez-vous quelque chose pour moi ? Je n’ai rien pour vous
QRV Etes-vous prêt ? Je suis prêt
QRX A quel moment me rappellerez-vous ? Je vous rappellerai à ...heures (sur...kHz ou MHz)
QRZ Par qui suis-je appelé ? Vous êtes appelé par (sur ...kHz ou MHz
QSA Quelle est la force de mes signaux (ou des signaux de ...) ? La force de vos signaux ( ou des signaux de ...) est 1. A peine perceptible 2. Faible 3. Assez bonne 4. Bonne 5. Très bonne
QSB La force de mes signaux varie-telle ? La force de vos signaux varie
QSL Pouvez-vous me donner un accusé de réception ? Je vous donne un accusé de réception
QSO Pouvez-vous communiquer avec...directement (ou par relais) ? Je puis communiquer directement avec .. directement (ou par relais)
QSP Voulez-vous retransmettre à ... gratuitement ? Je peux retransmettre à ... gratuitement
QSY Dois-je passer à la transmission sur une autre fréquence ? Passez à la transmission sur une autre fréquence (ou sur .... kHz ou MHz)
QTH Quelle est votre position en latitude et en longitude ( ou d’après toute autre indication) ?
Ma position est ...latitude....longitude (ou d’après toute autre indication) QTR Quelle est l’heure exacte ? L’heure exacte est ....
78
Code des couleurs
Noir Marron Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc or Argent
=0 =1 =2 =3 =4 =5 =6 =7 =8 =9
COULEUR
1° ET 2°
MULTIPLICATEUR
TOLERANCE
ARGENT OR NOIR MARRON ROUGE ORANGE JAUNE VERT BLEU VIOLET GRIS BLANC
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
X 0,01 ohm X 0,1 ohm X1 ohm X 10 ohm X 100 ohm X 1000 ohm X 10 K-ohm X 100 K-ohm X 1 M-ohm -
+/-10% +/- 5% +/- 1 % +/- 2% -
79
SYMBOL USUEL
DESIGNATION
DESIGNATION
Micro
Condensateur non polarisé
Haut-parleur
Condensateur variable
Elément de batterie
condensateur polarisé
Fusible
Résistance
Terre
Potentiomètre
Masse
Self
Voyant
Self variable
Interrupteur unipolaire
Transformateur
Interrupteur bipolaire
Bouton poussoir
80
SYMBOL USUEL
Transistor npn
Transistor PNP
Relais
Diode
Ampèremètre
Diode zener
Voltmètre
Led ou Del
Fiche et jack bipolaires
Pont de diodes
Lampe
Antenne
Prise et fiche coaxiale
Quartz
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Première édition du Cahier du Nouveau pour radioamateur
Plusieurs générations de radioamateurs se sont succédées depuis la naissance de la radio. Vous aussi vous rêvez de devenir radioamateur mais l’examen vous rebute. Ce manuel est fait pour vous aider et vous faire découvrir ce monde mystérieux mais combien fascinant. Une fois la licence de novice en poche imaginez les nombreux amis qui vous attendent sur l’air…
Publiépar:
L'Association des Radio Amateurs Ivoiriens - ARAI 01 B.P. 2946 Abidjan 01 Côte d'Ivoire 82