BRIGADE DE SAPEURS-POMPIERS DE PARIS
5 1 . 0 0 2 P S B
L'ATTAQUE
Cet ouvrage a été achevé d'imprimer en novembre 2008 sur les presses de L'IMPRIMERIE DE LA DIRECTION OPÉRATIONNELLE DES SERVICES TECHNIQUES ET LOGISTIQUES DE LA PRÉFECTURE DE POLICE 1, Avenue de la Porte de la Villette 75 019 PARIS EDITION : NOVEMBRE 2008
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BSP 200.1 : BSP 200.10 : concept d'engagement d'engagement sur incendie et manœuvres individuelles et collectives BSP 200.11 : reconnaissances reconnaissances BSP 200.12 : sauvetages et mises en sécurité BSP 200.13 : établissements établissements BSP 200.14 : ventilation
BSP 200.15 : attaque BSP 200.16 : protection BSP 200.17 : déblai, dégarnissage et surveillance surveillance BSP 200.18 : le feu et les incendies BSP 200.19 : description des équipements équipements et des matériels utilisables par les sapeurs-pompiers sapeurs-pompiers
Sommaire - Préambule ....................................................................................................................... 2 - Dénitions ....................................................................................................................... 2 - Agents extincteurs ........................................................................................................... 4 - Eau ................................................................................................................................. 4 - Mousse ........................................................................................................................... 6
- Poudre ........................................................................................................................... 7 - CO² ................................................................................................................................. 7 - Autres agents ................................................................................................................. 7
- Utilisation des lances ....................................................................................................... 8 - Généralités ..................................................................................................................... 8 - Différents types de jets .................................................................................................. 8 - Mode d'application des jets .......................................................................................... 10
- Engagement du binôme d'attaque .................................................................................. 12 - Différentes positions du binôme d'attaque ....................................................................12 - Lecture du feu ...............................................................................................................13
- Phase d'attaque ............................................................................................................. 14 - Méthodes d'attaque ...................................................................................................... 14 - Conduite d'une attaque ................................................................................................ 15 - Devoir du binôme d'attaque ..........................................................................................16 - Arbre décisionnel du binôme d'attaque ........................................................................ 17 - Règles générales pour la manoeuvre d'une lance ......................................................... 19
e r i a m m o S
e Préambule u q a t t a reconnaissances, Menée à partir des points d‘attaque désignés lors de la phase ph ase de l’attaque facilite les sauvetages par l’arri l’arrivée vée de ' l’eau et la diminution de la température. L
Conformément aux principes de la manœuvre et e t à la Marche Générale des Opérations (MGO), l’attaque l’attaque d’un feu est la phase de la manœuvre qui consiste à a battre les ammes pour enrayer sa propagation et aboutir à son extinction.
Phase d'attaque Moment à partir duquel un binôme muni du moyen d’extinction adapté procède à l’attaque du sinistre.
Porte-lance
L’attaque est plus efcace et sécurisante pour le porte-
lance quand elle est menée dans le sens du tirage.
Dénitions
Premier élément du binôme d’attaque désigné
pour manœuvrer la lance.
Binôme d'attaque Equipe de deux sapeurspompiers composée d’un
chef et d’un servant ayant les fonctions de porte-lance et de double porte-lance.
Point d'attaque
Désigné par
le
initialement chef
d’agrès,
le point d’attaque est l’emplacement du portelance à partir duquel il procède à l’attaque du
Double porte-lance Second élément du binôme d’attaque désigné d ésigné pour faciliter et aider le porte-lance à la manœuvre manœu vre de la lance et à la progression de l’établissement.
sinistre. Le point d’attaque, qui peut varier au cours du sinistre, est choisi de manière à pouvoir attaquer
le foyer principal et/ou couper les propagations.
Plafond de fumées
Couches successives de fumées et de gaz potentiellement gaz potentiellement inammables, accumulées en
partie haute d’un contenant.
Inertage
Action du binôme d’attaque destinée à
rendre inoffensif le plafond de fumées par
impulsion ou par la technique du crayonnage (voir page 10).
Feu de contenants Feu de locaux (appartement, bureau, cave, magasin, parc de stationnement…), ou d’éléments constitutifs de bâtiment (cage d’escalier, mur, gaine, terrasse…).
Phénomènes thermiques Manifestations visibles consécutives au développement normal d’un feu.
On distingue principalement :
les rouleaux de ammes ou « roll-over » » ; embrasement généralisé éclair ou « ash-over ». l’ embrasement ».
Accident thermique
Relève d'attaque Phase au cours de laquelle un binôme est désigné pour relever un binôme engagé en phase d’attaque an de poursuivre la mission.
Fumées surchauffées accumulées dans un local, explosant par un apport d’air non contrôlé. Il s’agit principalement de l’explosion de fumées (« backdraft »). »).
s n o i t i n é D
Agents extincteurs s r u e Eau t c Généralités n L’eau agit principalement i t par refroidissement et constitue l’élément de base pour l’extinction x des e incendies. Elle agit aussi par : s t production de vapeur d’eau ; n dispersion. e g A
Dispersion L’eau projetée avec force sur des matières en feu permet de les
disperser. C’est l’effet mécanique qui a git sur le combustible solide.
Risques et inconvénients de l'utilisation de l'eau
L’utilisation de l’eau présente toutefois les risques suivants : conductivité de l’électricité ; gel en cas de température négative ; risques de pollution plus particulièrement par les écoulements ;
dégâts supplémentaires et surcharge des structures bâtimentaires ; brûlures par production excessive de vapeur d’eau ; réactions dangereuses sur certaines substances. bo n
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Production de vapeur d'eau
La production de vapeur d’eau agit sur le foyer par : inertage ; étouffement : la vapeur d’eau produite limite l’apport d’air. d’air. bo n
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A 100°C un litre d’eau qui se vaporise produit environ 1 700 litres de vapeur.
500°C un litre d’eau qui se vaporise produit environ A 500°C un
4 200 litres de vapeur.
Dangers particuliers
Des réactions dangereuses sont à craindre dans certains cas de projection d’eau : feux de métaux, métaux en fusion, éléments chauffés (choc thermique), certaines substances chimiques (potassium, sodium…) ou radioactives (risque d’explosion, dégagement de gaz toxiques ou explosifs). De même, la projection d’eau dans un récipient contenant un hydrocarbure en ébullition peut provoquer des projections ou entraîner son débordement.
u a E
s Mousse r u e Généralités t L c d’émulseur. n i t x + + e s t n Elle agit par : e étouffement ; g refroidissement. A a
mousse
est
un
mélange
r e u s l u m E
hétérogène
Dénitions
Emulseur
d’air,
d’eau
et
Additif qui mélangé à l’eau est capable de former un pré-mélange appelé aussi solution moussante.
Mousse Solution moussante + Air.
Taux de foisonnement
=
Rapport du volume de mousse sur le volume de solution moussante. On distingue 3 taux de foisonnement : bas foisonnement : inférieur à 20 ; moyen foisonnement : de 20 à 200 ;
haut foisonnement haut foisonnement : supérieur à 200.
Taux de concentration Il existe 3 types de foisonnement utilisés par les sapeurspompiers : le bas foisonnement ; le moyen foisonnement ; le haut foisonnement. haut foisonnement. En fonction de la nature du produit enammé, les ammes
C’est un pourcentage qui exprime le volume d’émulseur par rapport au volume de solution moussante. Les moyens de la Brigade utilisent un émulseur à employer sous une concentration de : 3% pour les feux d’hydrocarbures ; 6% pour les feux de solvants, alcools et produits polaires.
peuvent détruire la mousse. C’est pourquoi il est judicieux de bien
choisir le taux de foisonnement an de faire face à tout type de
risque.
Le point d’impact du jet d’une lance ou d’un canon à mousse ne doit pas être directement dirigé sur le foyer an de ne pas rompre
l’homogénéité du tapis de mousse. Le porte-lance doit veiller à garder ce tapis homogène.
Taux d'application Exprimé en litre de solution moussante par mètre carré et par
minute, ce taux correspond au débit minimum indispensable pour que le déversement de mousse sur les produits en feu soit efcace.
Poudre Il existe différentes poudres qui peuvent être utilisées en fonction de la classe du feu. Elles agissent par étouffement et inhibition (action visant à priver le foyer d’oxygène).
CO²* Le CO2 agit sur le feu par étouffement, soufage et refroidissement. Il est le moyen le plus recommandé sur les installations électriques.
Autres agents extincteurs Sable sec, ciment, terre sèche peuvent être utilisés notamment
pour les feux de métaux.
*Anhydride carbonique ou neige carbonique.
s e r t u a t e ² O C , e r d u o p , e s s u o M
s Utilisation des lances e c Généralités n a l s e absorber la chaleur par une répartition convenable de l’eau ; d se protéger ou préserver une structure par la création d’un n écran d’eau. o i t a « Quatre D » : s i l i Dorientation irection t Diffusion type de jet du jet U Au cours d’une phase d’attaque le porte lance doit pouvoir : atteindre un foyer avec une portée efcace ;
Le réglage de la lance s’articule autour de la règle des :
Débit débit à appliquer
!
D 4
Dtemps urée
d'application
L’action d’une lance peut inverser le sens du tirage.
Différents types de jets Jet droit ou jet « bâton » Le jet droit concentre l’eau sous forme cylindrique et permet : d'obtenir une grande portée limitant l’exposition du binôme (rayonnement, effondrement…) ; d’atteindre des foyers éloignés ; d'abattre les éléments de construction menaçant ruine par un effet mécanique précis. Il présente cependant les inconvénients suivants : faible absorption de chaleur ; création de dégâts importants.
Jet diffusé
Le jet diffusé est composé de gouttelettes permettant d’absorber un maximum de chaleur sur une grande surface d’échange.
Jet diffusé d'attaque
Ce jet permet d’obtenir : une action efcace par l’absorption de chaleur ;
le refroidissement et la protection de matériaux et des structures ;
15 à 45°
la protection des porte-lance face à un phénomène thermique.
Plus couramment utilisé, le jet diffusé d’attaque possède un cône d’ouverture de 15
à 45° et permet de lutter contre l’incendie en protégeant partiellement le binôme contre le rayonnement thermique.
Le jet diffusé de protection
On distingue : le jet diffusé d’attaque ; le jet diffusé de protection.
Il correspond à la plus grande ouverture du jet en débit maximum. Il permet la protection du binôme d’attaque.
é s u f f i d & t i o r d s t e j s e L
s e Modes d'application des jets c n Par impulsion a Le porte-lance projette des volumes d’eau sur le foyer ou dans le l s de l’ordre d’une à deux secondes. e Cette méthode permet de neutraliser l’énergie au sein d’un plafond d n o i t a De courte durée s Le porte-lance conserve le robinet de la i « l i d’eau contrôlée. t méthode permet, entre autres, de limiter les dégâts des U eauxCette et d’observer l’action de l’eau sur le foyer. foyer.
1
plafond de fumées par une action complète d’ouverture/fermeture,
de fumées, notamment pour prévenir tout phénomène thermique.
2
lance en position
secondes an de projeter une quantité ouverte » quelques secondes
3 En continu
Le porte-lance conserve le robinet de la lance en position ouverte. Cette méthode est utilisée lorsque l’extinction nécessite un volume d’eau important ou pour couvrir une grande surface.
Technique du crayonnage Le
Technique des lettres «
TZO »
porte-lance dispose de deux techniques : la technique du «
8 »
;
la technique des lettres «
!
TZO ».
crayonLe nage est à utiliser de préférence lorsque le porte-lance se trouve à l’extérieur du volume sinistré car cette technique gé-
Le porte-lance manipule la lance en traçant une des lettres T, Z ou O. Le point de départ de la réalisation de la lettre est toujours en partie haute. Le porte-lance trace la lettre et ferme sa lance.
Le tracé de lettres a pour objectif de diriger le jet dans l’espace de manière dynamique en fonction de la conguration des lieux et
du tracé de chaque lettre. Par exemple :
nère un retour des
gaz chauds vers ce dernier.
Technique du «
» peut Le « T » peut être utilisé dans un couloir.
8 »
Le porte-lance manipule la lance en effectuant des « débutant par le haut du volume.
8 »
en » dans Le « Z » dans
un volume moyen avec balayage centré sur le feu et les fumées.
« O » » permet permet de balayer le feu, les fumées et les parois.
Le
Cette technique permet un balayage global du volume en continu. La fermeture de la lance après un tracé permet d’évaluer le résultat de l ’action.
e g a n n o y a r c u d e u q i n h c e T
Position à genoux e Engagement du binôme d'attaque u q Différentes positions Lors d’un feu de contenant, la progression se fera en position a , si l’état du sol le t permet ou accroupie (matériaux t Positions d'attaque tombés, objets tranchants, a ' Lors de l’attaque, le binôme adopte une aux du plafond de fumées, au plus circonstances (risque de perte d’équilibre, local en feu avec fumées d e de repli, etc.). Il doit s’attacher à toujours faire face au feu. trouver : En phase statique, le binôme adoptera m Il peuten seposition ! la position à genoux. debout ; ô en position à genoux. n Position de survie i b le binôme doit : Pour se mettre en u Position debout s’allonger au sol face contre terre de part et d’autre du tuyau ; d maintenir la lance au-dessus des casques en jet diffusé la position la plus stable de protection. t et laC'est plus commode. Elle permet n uneLesprogression facile. équipiers peuvent se e positionner de part et d’autre du met de faciliter l’observation. e g «peut adopter », une le porte-lance a debout, tuyau à l’épaule,position aidé g par son servant qui positionne n lui-même le tuyau dans la E à genoux
position adaptée
et chaleur imposant de se baisser, phénomène thermique, position
etc.), an de rester en dessous près possible du sol.
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position de survie
tuyau an d’améliorer la stabilité An de faciliter une attaque plongeante
position la plus efcace.
Position de survie sous la protection de la lance
Lecture du feu Avant de s’engager et au cours de l’opération, le binôme d’attaque doit observer le feu et son environnement, an d’adopter
- couleur ; - densité ; - épaisseur du plafond de fumées.
une attitude appropriée à la situation.
La lecture du feu s'effectue par l'observation : - intensité ; - augmentation
brutale.
des fumées
de la chaleur
- couleur ; - intensité ;
- hauteur.
des ammes
-
position des ouvrants ; bruits ; structures ; planchers ; uides...
de l'environnement
e u q a t t a ' d e m ô n i b u d s n o i t i s o P
e Phase d'attaque u q Elle doit permettre de « a d’obtenir une extinction rapide et sûre, tout en stoppant les t sans faire plus de dégâts, que n’en aurait fait le feu t propagations lui-même, notamment par l’utilisation de l’eau. a ' d Méthodes d'attaque e s a Attaque indirecte h dans le volume en raison Elle est employée lorsque P le binôme de l’intensité du feu, d’un d’attaque projette C'est la phase principale de l’extinction d’un incendie.
Attaque directe
Elle consiste à projeter l’eau en jet diffusé d’attaque
ou en jet droit directement sur un foyer localisé et visible.
contrôler » le feu et les fumées an
l’agent extincteur par impulsion, par écoulement ou par étouffement et/ou lorsqu’il ne peut pas pénétrer
Binôme à l'extérieur
risque d’effondrement de la structure ou d’une menace d’embrasement généralisé éclair.
Binôme à l'intérieur
Binôme à l'extérieur
Attaque combinée
Elle consiste à associer l’attaque directe et indirecte en manœuvrant la lance en jet
diffusé d’attaque sur le foyer et la couche de fumées par crayonnage ou impulsion.
Binôme à l'intérieur Binôme à l'intérieur
Binôme à l'extérieur
Attaque par ricochet à partir de la fenêtre, l'accès principal étant obstrué
Conduite d'une attaque Attaque à l'air libre
Si le point d’attaque se situe à l’air libre, le porte-lance peut manœuvrer seul en phase d’attaque sans être secondé du double porte-lance. L’ARI L’ARI sera coiffé sur ordre. bo n n
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L'ARI est coiffé sur ordre au cours d’une attaque à l’air libre à partir d’un point haut.
Attaque après une phase de reconnaissance reconnaissance a Si la phase de reconnaissance nécessité la mise en place d’une ligne guide, le binôme d’attaque d’attaque s’engagera en s’y amarrant. Dans ce cas, les règles d’emploi du TGR liées à la phase de reconnaissance s’appliqueront aussi à la phase d’attaque.
Le COS portera une attention
Attaque d'un feu de contenant
Si le point d’attaque se situe dans un contenant, le porte-lance
particulière aux temps d’enga gements et de relèves d’atta -
que.
sera systématiquement doublé par le double porte-lance. L’ARI sera obligatoirement coiffé.
L’attaque d’un feu de contenant peut s’effectuer d’emblée ou après une phase préalable de reconnaissance.
Cas particulier de la protection de façade
Dans le cas où le point d’attaque permet de manœuvrer une lance en protection de façade, le porte-lance doit prendre la précaution de ne pas diriger le jet de sa lance directement dans les locaux an de ne pas inverser le tirage pouvant occasionner ainsi
Attaque d'emblée
de graves brûlures au binôme d’attaque manœuvrant à partir des communications existantes.
Si les ammes sont visibles ou si le foyer est localisé dès l’arrivée
des secours, la phase d’attaque est menée d’emblée. Dans ce cas le TGR utilisé uniquement comme support pour les plaquettes patronymiques ne sera pas systématiquement renseigné. Le binôme d’attaque s’engagera dès la réalisation de l’établissement
d’attaque conformément au § « Le devoir du binôme d'attaque ». bo n
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Si la porte doit être forcée, le sapeur-pompier désigné à cette action sera obligatoirement sous ARI, le porte-lance prêt à
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intervenir à son prot.
Lance en protection de façade à partir d'une échelle
Lance en protection de façade de plain-pied
e u q a t t a e n u ' d e t i u d n o c a l t e s e d o h t é M
e Devoir du binôme d'attaque u q Avant de pénétrer dans un local a placer sa plaquette patronymique sur le TGR ; t effectuer un contrôle croisé des EPI ; t a ' régler sa lance en jet diffusé d’attaque et disposer de 500 l/min. d Si le local est fermé : la nature de l’ouvrant (sens d’ouverture, type de e poignée, matériaux) ; m thermique, et s’ils sont perceptibles, ô n 1 Signes de l'explosion de fumées i b à travers les fenêtres hormis u bleutées de combustion du CO donnant l’impression d’une lueur ; d noire et opaque. Elles peuvent r interne ; i par bouffées des o interstices, y compris des bas de portes, par, sortent où entre habituellement v l’air frais, donnant l’impression que le feu respire ; e et aucun crépitement n’est perçu. D évaluer la évaluer la chaleur radiante de l’ouvrant ;
ouvrir la porte sous couvert du chef d’agrès selon les principes suivants :
-
rechercher les rechercher les signes d’alarme signicatifs d’un accident ne pas ouvrir le local et rendre compte immédiatement compte immédiatement à son chef d’agrès ;
maîtrise de l’ouvrant ; positionnement, si possible, en dehors du cône d’expansion ;
coordination au sein de l’équipe entre le porte-lance et le double porte-lance.
se placer le plus près possible du sol, en dehors de l’axe de l’ouvrant ;
observer
maintien du chef d’équipe à la lance ;
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L’ouverture de l’ouvrant peut modier considéra -
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blement le développement du feu.
lire les lire les signes de l’embrasement généralisé éclair, et inerter si nécessaire ;
3 Signes de l'embrasement généralisé éclair
Aucune amme n’est visible quelques rougeoiements de braises ou quelques petites ammes les vitres couvertes de suie vibrer très légèrement sous l’effet de la chaleur et de la pression
Apparition des roll-over ; ; chaleur inacceptable.
les fumées grasses et foncées
observer et tester le plafond de fumées et inerter si nécessaire ;
les sons sont amortis
2
Evaluer la chaleur radiante du local
Il faut projeter sur la partie haute de la porte une faible quantité d’eau et observer la réaction et/ou toucher celle-ci avec la main gantée. Cette méthode n’est qu’une indication, la nature de la porte pouvant faire varier le résultat.
4
Test du plafond
Il consiste à projeter un minimum d’eau (1 verre d’eau) en jet diffusé d’attaque dans la couche de fumées à l’endroit l’endroit où l’on doit progresser. progresser. Si le test du plafond de fumées est impossible ou le résultat difcilement interprétable, interpréta ble, le porte-lance devra privilégier l’ inertage inertage avant toute progression.
CONTRÔLE CROISÉ EPI OUI
Foyer visible ?
NON
ATTAQUE / EXTINCTION
OUI
Porte Ouverte ?
NON Observation 3
NON
1 Signes explosion de fumées ?
NON 2 Evaluation de
l'AMBIANCE THERMIQUE
OUI
Signes Embrasement généralisé ?
4 ANALYSE des
OUI
FUMEES et TEST du PLAFOND NE PAS OUVRIR.
INERTAGE
L'eau retombe et/ou
Rendre compte
chaleur acceptable
Vaporisation difculté de lisibilité, chaleur inacceptable
PROGRESSION 1à2m
OUVERTURE CONTRÔLEE
NON
Foyer visible ?
OUI
ATTAQUE / EXTINCTION
e u q a t t a ' d e m ô n i b u d l e n n o i s i c é d e r b r A
pénètre dans un local e Lorsqu'il Prévoir un chemin de repli ; u q lecture des signes de l’embrasement généralisé éclair et le test du a plafond ; t t procéder immédiatement à l'extinction en adaptant le débit de la lance ou inerter si nécessaire ; a ' d Le porte lance progresse si possible à l’écart de l’axe des ouvrants ! e en gardant sa lance en jet diffusé d’attaque pour mcontrôlerselesreplier propagations du feu si les moyens hydrauliques établis ô n i et déclencher le détecteur d’immobilité si le repli est impossible. b u d r i o v e D progresser par étape de 1 à 2 mètres pour renouveler la
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sont insufsants par rapport à l’intensité d u sinistre (voir ci-contre) ; prendre la position de survie
!
La découverte d’une victime en phase d’attaque justie justie l’arrêt l’arrêt momentané de la progression progression du binôme
pour la réalisation du sauvetage.
2
3
Règles générales pour la manoeuvre d'une lance Lors de la manœuvre de sa lance le binôme d’attaque doit : Se replier et rendre compte dès qu’il constate
Se placer au point d’attaque désigné par son chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de ammes.
eau strictement nécessaire N’utiliser que l’ eau à l’extinctio l’extinction n en fermant fermant le robinet de sa lance lo rs de sa progression.
une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, puis si possible, y remédie.
Chercher à enrayer les propagations,si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité.
S’avancer prudemment, en se tenant le plus Employer le jet et le débit les plus adaptés au sinistre.
Eviter une action prolongée sur les vitres et objets que l’eau peut dégrader. dégrader.
Dans tous les cas !
près possible du sol, sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus la base des ammes.
Adapter l’attaque en fonction des risques particuliers rencontrés : électrique, chimique, bouteille de gaz…
permanente avec le double porte lance et/ou son chef d’agrès et, Se maintenir en liaison permanente avec autant que possible, avec un binôme d’attaque voisin ; rendre compte de tout changement de situation.
e c n a l e n u ' d e r v u e o n a m a l r u o p s e l a r é n é g s e l g è R
Diffusion : SAPEUR Edition précédente : octobre 2006 Edition : NOVEMBRE 2008
Ce document a été élaboré par un groupe de travail représentatif de la Brigade : GPT 1, GPT G PT 2, GPT 3, GFI, BFI, BOPE, BEP, BEP, ST. ST.
Conception & réalisation : Groupe Documentation Pédagogique / BFI Dessins : M. René Dosne Crédit Photos : BSPP Dépôt légal : novembre 2008 ISBN N° 978-2-901945-11-6 BSPP BP N° 31 75 823 PARIS CEDEX 17