´ nonc´e E
` Probl eme eme
Trajectoire d’une boule dans un billard circulaire Le but de ce probl`eme eme est d’´etudier etudier le mouvement d’une boule dans un billard circulaire.
{ ∈ C, |z| ≤ 1}. Le bord b ord du billard billar d s’identifie donc au cercle unit´e de centre O : Γ = {z ∈ C, | z | = 1}. Une boule bo ule (assim (as simil´ il´ee ee `a un point) est lanc´ l anc´ee ee depuis dep uis le l e point p oint A A 0 de Γ d’affixe −1 avec un vecteur vitesse initial
Celui-ci est identifi´e au disque unit´e du plan complexe complex e : D = z
d’affixe eiθ , avec 0 < 0 < θ < π2 .
Sa trajectoire est une succession succession infinie de segments segments s´ eparant eparant les points de contact contact successifs successifs avec Γ. On n´egligera egligera les frottements, et les chocs de la boule sur Γ seront suppos´ supp os´es es parfaits (deux segments de la trajectoire trajectoir e s´epar´ epar´es es par un contact en un point A de Γ sont sym´etriques etriques l’un de l’autre l’autre par rapport `a la normale en A en A `a Γ.)
T
On note la couronne circulaire form´ee ee des points M points M ((z ) tels que : sin θ
C
|z| 1.
Premi` Pre mi` ere ere part pa rtie ie
1. Soit A Soit A n le point o` u a lieu le n-i` n -i`eme eme choc de la boule sur le bord du billard. Pour tout n tout n de N∗ , on note a note a n l’affixe du point A point A n (par convention a convention a 0 = 1). Montrer que pour tout n tout n de N, on a a a a n = ( 1)n+1 e2inθ .
−
−
C
2. Montrer Montrer que la trajectoire de la boule est incluse incluse dans la couronne couronne circulaire circulaire . Quelle est la longueur de chacun chacun des segments segments composant cette trajectoire ? 3. On suppose que que le quotient quotient
θ π
est irrationnel. irrationnel. Montrer Montrer que dans ce cas les points (A ( An )n∈N sont distincts
deux `a deux (la trajectoire trajectoir e n’est donc pas ferm´ee). ee).
4. On suppose que le quotien quotientt πθ est un nombre nombre rationnel, donc qu’il existe deux entiers entiers positifs premiers p entre eux p eux p et q tels q tels que θ que θ = q π .
T est ferm´ fer m´ee ee (le ( le mouvem m ouvement ent est e st p´eriod eri odique ique). ).
Montrer qu’alors la trajectoire 5. Repr´ Rep r´esenter esent er
π
π
π
T et calculer sa longueur lorsque θ lorsque θ = 12 , θ = 6 , θ = 3 .
π 6. Rappeler la m´ ethode ethode vue en cours pour calculer calculer la valeur de cos 10 a` l’aide de radicaux.
Repr Re pr´´esen es ente terr T et donner sa longueur si θ est dans
, , 2π 10 5 5 π
π
.
Deuxi` Deu xi` eme eme parti pa rtie e
Pour tout a tout a de R, on note a note a Z = ka, k
{
∈ Z}.
On dit qu’une partie G partie G de R est un sous-groupe additif de R si :
G = ∅
∀ (x, y) ∈ G2, x − y ∈ G
1. Soit G Soit G un sous-groupe additif (on pourra abr´eger eger en sga ) de R.
∈ ⇒ −x ∈ G. G .
(a) V´erifier erifier que 0 est dans da ns G G,, et que x G
(b) Montrer que pour tous x tous x et y et y de G de G,, alors x alors x + + y y est est dans G dans G.. ´ (c) Etablir que pour tout a tout a de G alors a alors a Z est inclus dans G. G . (d) Montrer que pour tout a tout a de R, l’ensemble aZ est un sga de R. 2. Soit G Soit G un sous-groupe additif de R non no n r´edui ed uitt `a 0 . On note G note G + = G
{ }
∩ R+∗.
(a) Montrer Montrer que G que G + est non vide. Justifier l’existence de a = inf G G+ dans R+ . (b) On suppose ici que a est strictement positif.
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´ Enonc´ e
Probl ` eme
i. Montrer que a est ´el´ement de G (indication : raisonner par l’absurde, consid´ erer l’intervalle ]a, 2a[ et utiliser la caract´erisation de la borne inf´erieure). ii. Montrer que G est inclus dans a Z (indication : pour tout x de G, justifier l’existence d’un k de Z tel que 0 x ka < a).
−
iii. En d´eduire que G = a Z = . . . , 2a, a, 0, a, 2a , . . . (G est dit discret ).
{
− −
}
(c) Dans cette question, on suppose que a est nul. Montrer que pour tous r´eels x, y avec x < y, il existe z dans G tel que x < z < y. (Indication : utiliser, apr`es avoir justifi´e son existence, un ´el´ement t de G ]0, y x[). Une r´ecurrence imm´ediate montre que ]x, y[ contient une infinit´e d’´el´ements de G. On exprime cette situation en disant que G est dense dans R. Cette propri´et´e n’est bien sˆur pas v´erifi´ee par les ensembles a Z. On a donc prouv´e que les sousgroupes additifs de R sont soit discrets, soit denses.
∩
−
Troisi` eme partie
Dans cette partie, on suppose que le quotient
θ est π
irrationnel.
On va montrer que pour tout point B de la couronne et pour tout ε > 0 il existe un point M de la trajectoire tel que d(B, M ) < ε (autrement dit : tout point de peut ˆetre approch´e d’aussi pr`es qu’on le veut par la trajectoire de la boule de billard : on exprime cette situation en disant que la trajectoire est dense dans la couronne .)
C
T
C
T
C
1. On note ϕ = 2θ + π et on pose G = nϕ + 2mπ, (n, m)
{
∈ Z2}.
(a) Montrer que G est un sga dense dans R (pour la densit´ e, raisonner par l’absurde). (b) Montrer que pour tout x de G, l’´ecriture x = nϕ + 2mπ (m, n dans Z) est unique. 2. On note H le sous-ensemble de G d´efini par H = nϕ + 2mπ, (n, m) N Z . On va montrer que H est encore une partie dense de R (au sens de la question II2c). Pour cela on se donne deux r´eels x, y avec x < y, et on pose δ = 31 (y x).
{
∈ × }
−
(a) Justifier l’existence d’un ´el´ement g = nϕ + 2mπ de G dans ]x + δ, y
− δ [.
(b) Montrer qu’il existe un ´el´ement h = n ϕ + 2m π de H dans ] δ, δ [, avec n n. Indication : montrer qu’il existe une infinit´e de ˜g = n ˜ ϕ+2mπ dans G ˜ ] δ, δ [ et que cela implique une infinit´e de valeurs possibles pour l’entier n ˜.
−
−
∩−
(c) En d´eduire que H est dense dans R au sens de la question II2c.
∀ t ∈ R, ∀ ε > 0, ∃ (n, m) ∈ N × Z, | nϕ + (2m+1)π −t| < ε. (a) Montrer que pour tous r´eels x et y, on a e − e |x − y|.
(d) En d´eduire : 3.
ix
iy
(b) D´eduire de ce qui pr´ec`ede que pour tout point B de Γ, et pour tout ε > 0, il existe un entier naturel n tel que d(An , B) < ε.
C
4. G´en´eraliser le r´esultat de la question pr´ec´edente `a un point B de la couronne . Indication : mener par B une tangente au cercle int´erieur de et appliquer le r´esultat pr´ec´edent `a un des points d’intersection de cette tangente avec Γ.
C
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´ Enonc´ e
Probl ` eme
Premi` ere partie
1. On a repr´esent´ e ici les trois premiers segments de la tra jectoire, et notamment les deux premiers points de contacts A 1 et A 2 . On a ´egalement marqu´es les points H 0 , H 1 , H 2 , projections orthogonales du point O sur les segments [A0 A1 ], [A1 A2 ] et [A2 , A3 ].
−−−→ −−→ −−→ −−−→ (2π). −−→0, −−−→ −−−→ −−→ Ainsi, par r´eflexion en A 1 : (A1 A1 A2 ) = (A1 A0 , A1 0) = θ (2π). −−→ −−−−−→ Par une r´ecurrence ´evidente, et pour tout n de N, on en d´eduit (A 0, A A +1 ) = θ −−−−→ −−→ Or le triangle A OA +1 est isoc`ele en O donc : (OA +1 , OA ) = π − 2θ (2π). Le triangle A 0 0A1 ´etant isoc`ele en 0, on a (A1 A0 , A1 0) = (A0 O, A0 A1 ) = θ
n
n
n
n
i(π 2θ)
Cette d´erni`ere ´egalit´e s’´ecrit aussi a n = a n+1 e −
n
n
(2π).
n
ou encore a n+1 = a n ei(π+2θ) .
Par une r´ecurrence ´evidente, il vient a n = ein(π+2θ) a0 = ( 1)n+1 e2inθ pour tout n de N.
−
2. Soit H n la projection orthogonale de O sur le segment [An An+1 ].
| −−→ −−−−−→ |
Pour tout M de [An An+1 ], on a OM OH n , et OH n = OAn sin (An 0, An An+1) = sin θ. Tous les points M (z) de [An An+1 ] et plus g´en´eralement tous ceux de la trajectoire sin θ z 1. Autrement dit est incluse dans .
||
T
C −−→ −−−−−→ D’autre part A A +1 = 2A H = 2OA cos |(A 0, A A +1 )| = 2 cos θ. La longueur de chacun des segments composant la trajectoire T est donc 2 cos θ. n
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n
n
n
n
n
n
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T v´erifient donc
n
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´ Enonc´ e
Probl ` eme
3. Supposons au contraire que les points An ne soient pas tous distincts. Alors il existe deux entiers distintcs n et m tels que A n = A m . Mais A n = Am
⇒ a
n = a m
⇒ (2n + 1)π + 2nθ = (2m + 1)π + 2mθ [2π] ⇒ nθ = mθ [π]. Cette derni`ere ´egalit´e exprime qu’il existe k dans Z tel que (n − m)θ = kπ. Autrement dit le quotient πθ est ´egal `a n−km donc est un nombre rationnel. Par contraposition, si πθ est irrationnel, les points A n sont deux `a deux distincts.
4. Avec les notations de l’´enonc´e, a q = ( 1)q+1 e2iqθ = ( 1)q+1 e2ipπ = ( 1)q+1 . Si q est pair alors a q = 1 = a 0 donc A q = A 0 . Sinon a 2q = aq = a 0 et A 2q = A 0 .
−
−
−
−
−
La boule revient donc au point de d´ epart au bout d’un nombre fini de rebonds. L’angle d’incidence ´etant constant, la trajectoire est ferm´ee et le mouvement est p´eriodique. Remarque : si q est pair (q = 2r) alors p est impair et a r = ( 1)r+1 eipπ = ( 1)r . La trajectoire se referme donc en A r si r est impair, et en A q si r est pair.
−
−
On peut donc conclure quant au nombre de segments constituant la trajectoire Il y en a 2q si q est impair, il y en a q si q 0 [4], et il y en a q/2 si q 2 [4].
≡
≡
T :
5. On va tracer les trajectoires avec Maple. On utilise une proc´edure prenant en argument l’angle θ (nomm´e ici t) et le nombre de segments `a tracer. On a joute au trac´e de ces segments celui des deux cercles formant la couronne .
C
> with(plottools):with(plots): > trajectoire:=proc(t,n) local T; T:=plot([seq((-1)^(k+1)*[cos(2*k*t),sin(2*k*t)],k=0..n)]); display([T,circle([0,0],1),circle([0,0],sin(t))],axes=none); end:
Voici maintenant les trois trajectoires demand´ ees. > trajectoire(Pi/12,12);
On a
π cos2 12
Pour θ =
π
12
> trajectoire(Pi/3,6);
= = ⇒ cos = 2 + √ 3 √ la longueur de la trajectoire est 24 cos = 12 2 + 3 ≈ 23, 18221983. 1 (1 + cos π6 ) 2
√
2+ 3 4
π
12
1 2
π
12
Dans le cas o`u θ = Enfin si θ =
> trajectoire(Pi/6,3);
π
3
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π
√ ≈ 5, 196152424.
cette longueur vaut 6 cos π6 = 3 3 6
cette longueur vaut 12 cos π3 = 6.
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´ Enonc´ e
Probl ` eme
6. On d´eveloppe cos 5a + i sin5a = (cos a + i sin a)5 et on prend les parties r´eelles : cos5a = cos5 a
− 10cos3 a(1 − cos2 a) + 5 cos a(1 − cos2 a)2 = 16 cos5 a − 20cos3 a + 5 cos a Avec a = 10 et x = cos a : 0 = cos 5a = 16x5 − 20x3 + 5x = x(16x4 − 20x2 + 5). √ √ 5− 5 5+ 5 2 2 Le r´eel t = x est solution de 16t − 20t + 5. Donc t ∈ , 8 . 8 √ Or 0 < a < 4 ⇒ 21 < t < 1. La seule possibilit´e est donc t = 5+8 5 . π
π
D’autre part, x = cos a est positif. On en d´eduit : x =
√
5+ 5 . 8
Voici maintenant les trois trajectoires demand´ees (dans le troisi`eme cas, on n’a pas repr´esent´e le cercle int´erieur, pour des raisons de lisibilit´e.) > trajectoire(Pi/10,5);
Pour θ =
π
10
> trajectoire(Pi/5,10);
π
la longueur de la trajectoire est 10 cos 10 = 10
On trouve cos π5 = 2cos2
π
− 1 =
√
10
5+1 . 4
> trajectoire(2*Pi/5,10);
√
5+ 5 8
≈ 9, 510565163.
T est donc 20 cos 5 = 5(√ 5 + 1) ≈ 16, 18033989. √ 2 2 On trouve cos 5 = 2cos 5 − 1 = 54−1 . √ Si θ = 25 la longueur de T vaut donc 20 cos 25 = 5( 5 − 1) ≈ 6, 180339876. Si θ =
π
la longueur de 5 π
π
π
π
π
Deuxi` eme partie
1. (a) On choisit x dans G (qui est non vide.) Par hypoth`ese 0 = x x est dans G. On en d´eduit, toujours en utilisant l’hypoth`ese, que 0 x = x est dans G.
−
− −
(b) Soient x et y deux ´el´ements de G. On sait que y est encore dans G. On en d´eduit que x + y = x ( y) est un ´el´ement de G.
−
−−
(c) Soi a un ´el´ement de G. Alors 2a = a + a est encore dans G. Par une r´ecurrence ´evidente on en d´eduit que na est dans G pour tout n de N. La stabilit´e de G par x x montre que na est dans G pour tout n de N. On en d´eduit finalement que Za est une partie de G.
→ −
−
(d) C’est vraiment ´evident : G = Za est une partie non vide de R et si x = pa et y = qa sont dans G (avec p, q dans Z) alors x y = ( p q )a est encore dans G.
−
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−
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Probl ` eme
2. (a) Soi x un ´el´ement non nul de G (possible car G n’est pas r´eduit `a 0 ). On sait que x est dans G. Donc x est dans G R+∗ = G+ . L’ensemble G+ ´etant une partie minor´ee (par 0) et non vide de R, poss`ede une borne inf´erieure a (et a est un ´el´ement de R+ ).
−
| |
{ }
∩
(b) Dans cette question, on suppose que a = inf(G
∩ R+∗) > 0.
i. Supposons que a ne soit pas dans G. On sait que pour tout ε > 0, il existe x dans G+ tel que a < x < a + ε (caract´erisation de la borne inf´erieure). En particulier, il existe b dans G + tel que a < b < 2a. De mˆeme, il existe c dans G + tel que a < c < b. Ainsi 0 < b c < a. Mais b c est un ´el´ement de G, ce qui contredit la d´ efinition de a. Cette contradiction montre que a (suppos´e ici > 0) est dans G.
−
−
ii. Soit x un ´el´ement quelconque de G, et soit k la partie enti`ere de xa . On a alors k xa < k + 1 donc 0 x ka < a. Za G). Mais x et ka sont des ´el´ements de G (on rappelle que a G On en d´eduit que x ka est dans G [ 0, a [ donc x ka = 0 (d´efinition de a.) Ainsi x est un ´el´ement de Za, ce qui prouve l’inclusion G Za.
−
−
∩
−
∈ ⇒
⊂
⊂
iii. Tout est d´ej`a dit. L’inclusion Za G est un cons´ equence de la question II1d, et l’inclusion G Za a ´et´e prouv´ee `a la question pr´ec´edente.
⊂
⊂
(c) Dans cette question, on suppose que a = inf G+ = 0. Pour tout ε > 0, il existe donc un ´element t de G + tel que 0 < x < ε (caract´erisation de la borne inf´erieure). En particulier si on se donne x < y dans R, il existe t dans G tel que 0 < t < y x. Posons alors k = E ( xt ) + 1. On a k 1 xt < k donc x < kt x + t < y. Mais t est dans G et k est dans Z donc z = kt est dans Zk donc dans G. On a ainsi trouv´e un ´el´ement z de G v´erifiant la double in´egalit´e x < z < y.
−
−
Troisi` eme partie
1. (a) G est bien sˆur non vide. Soient x et y deux ´elements de G. Il existe (n,m,p,q ) dans Z4 tel que x = nϕ + 2mπ et y = pϕ + 2qπ. On en d´eduit x y = rϕ + 2sπ avec r = n p et s = m q tous deux dans Z. Ainsi l’ensemble G est un sous-groupe additif de R.
−
−
−
On raisonne par l’absurde en supposant que G n’est pas dense dans R. Il existe donc un r´eel a strictement positif tel que G = Za. Mais ϕ et 2π sont dans G (prendre (n, m) = (1, 0) ou (0, 1) dans la d´efinition de G). On en d´eduit qu’il existe k, k dans Z tels que ϕ = ka et 2π = k a. 1 Il en d´ecoule que πθ = 2ϕπ 21 = kk est rationnel, ce qui est absurde. 2
−
−
Conclusion : G est un sous-groupe additif dense dans R. (b) Supposons x = nϕ + 2mπ = pϕ + 2qπ avec (n,m,p,q ) dans Z4 .
−
−
Alors (n p)ϕ = 2(q m)π. On a alors n = p (donc q = m) sans quoi ce qui n’est pas.
ϕ
2π
donc πθ serait rationnel,
Ainsi l’´ecriture x = nϕ + 2mπ (m, n dans Z) d’un ´el´ement x de G est unique.
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´ Enonc´ e
Probl ` eme
2. (a) Puisque x < y et δ = 31 (y x), on a x < x + δ < y δ < y. G ´etant dense dans R, il existe g dans G tel que x + δ < g < y
−
−
− δ (cf II2c). (b) On note donc g = nϕ + 2mπ un ´el´ement de G tel que x + δ < g < y − δ avec (n, m) dans Z2 (on rappelle qu’une telle ´ecriture est unique). Puisque G est dense dans R, l’ensemble G ] δ, δ [ est infini (cf II2c). Soit g˜ = n ˜ ϕ + 2 mπ l’un ˜ quelconque des ´el´ements de G ] δ, δ [, avec (˜ ˜ dans Z2 . n, m)
∩−
∩−
Supposons par l’absurde que l’ensemble des valeurs possibles de l’entier ˜n soit fini. Alors du fait que la famille des ˜g est born´ee (en valeur absolue par δ ) on en d´eduit que l’ensemble des valeurs possibles de l’entier p est ˜ lui-mˆeme fini. Ainsi il n’y aurait qu’un nombre fini de ˜g dans G ] δ, δ [ ce qui est absurde.
||
∩−
Ainsi il existe une infinit´ e d’entiers relatifs n ˜ pour lesquels on peut trouver un entier relatif m tel ˜ que g˜ = n ˜ ϕ + 2 mπ soit ˜ dans G ] δ, δ [. En particulier, on peut choisir n ˜ de telle sorte que n ˜ n. Si n ˜ 0 posons n = n ˜ et m = m. ˜ Sinon posons n = n ˜ et m = m. ˜ On a ainsi form´e h = n ϕ + 2m π, avec h = g˜ ou h = g˜, et (n , m ) N Z.
∩−
| | − − −
−
∈ × Dans les deux cas h est dans G ∩ ] − δ, δ [, et on a bien l’in´egalit´e n −n. On ainsi trouv´e h = n ϕ + 2m π dans H ∩ ] − δ, δ [ tel que n −n. (c) On a form´e g = nϕ + 2mπ dans G tel que x + δ < g < y − δ . On dispose ´egalement de h = n ϕ + 2m π dans H ∩ ] − δ, δ [ tel que n −n. Ainsi h = g + h = (n + n )ϕ + 2(m + m )π est ´el´ement de H car n + n Enfin les in´egalit´es
x + δ < g < y − δ
−δ < h < δ
0.
impliquent x < h < y.
L’existence d’un tel h de H est donc assur´ee pour tous r´eel x, y tels que x < y. Cela signifie que H est dense dans R au sens de la question II2c. (d) Soit t un r´eel quelconque, et soit ε un r´eel strictement positif. H ´etant dense dans R, il existe h = nϕ + 2mπ de H tel que t π ε < h < t π + ε. Autrement dit, il existe n dans N et m dans Z tels que nϕ + (2m + 1)π t < ε.
−e
iy
= 2|sin(
|
iy
iz
x y
x y
x y
(b) Soit B un ´el´ement de Γ, d’affixe e it avec t dans R. Soit ε > 0. On sait qu’il existe n dans N et m dans Z tels que nϕ + (2m + 1)π On en d´eduit ei(nϕ+(2m+1)π) eit nϕ + (2m + 1)π t < ε.
−|
−
− e = 2i e sin( −2 ) avec z = +2 . − )| |x − y| (on sait que ∀ t ∈ R, | sin t| |t|). 2
3. (a) Pour tous r´eels x, y, on a : e ix Ainsi eix
− −
−
|
|
−|
Or ei(nϕ+(2m+1)π) = ei(nϕ+π) = ei(2nθ+nπ+π) = a n (affixe de An .) On a ainsi ´etabli l’existence de n dans N tel que d(An , B) = an
C
−e
− t| < ε. it
< ε.
4. On m`ene par B une tangente au cercle int´erieur de . Cette tangente rencontre Γ en deux points P et Q tels que (OP , OQ) = 2θ π [2π]. On sait qu’il existe n dans N tel que d(An , P ) < ε. Soit r la rotation de centre O qui envoie A n sur P . Cette rotation envoie en fait le segment [ An An+1] sur le segment [P Q] donc envoie un certain point B de [An An+1 ] sur B.
−−→ −−→
−
On a alors d(B , B) d(An , P ) < ε, et le point B appartient a` la trajectoire
T .
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