A∴ G∴ D∴ S∴ A∴ D∴ M∴ ORDRE ORIENTAL ANCIEN ET PRIMITIF DE MEMPHIS ET MISRAIM FILIATION DI VENEZIA
Grand CONSISTOIRE DE ,,,,,,,,,
CHEVALIER DE SCANDINAVIE RITUEL DU 34ème Degr OUVERTURE RECEPTION FERMETURE
Préambule :
Il s’agit ici d’un degré philosophique, consistant en trois points, parties ou étapes : 1) L’Elu. 2) Le !stique. ") L’ Epoptae. #Le $o!ant) La doctrine a%onnique est ici étudiée & tra$ers ces trois points ' (istoriquement et Philosophiquement ' les ciences dites *ccultes ou ecr+tes.
isposition du -emple : Le -emple est un carré ' supportant un ciel bleu, remplit d’étoiles d’argent. l’Est se trou$e une Estrade parée d’une éto//e $iolette au0 /ranges d’or, o sont placés trois trnes. ur les trois trnes se trou$ent -rois (iérophantes 3ouronnés, nommés : Le -r+s (aut, L’Egal et Le 4oble. u centre du -emple, se trou$e un utel sur lequel sont disposés les Ecritures acrées, l’Equerre et le 3ompas.
Préambule :
Il s’agit ici d’un degré philosophique, consistant en trois points, parties ou étapes : 1) L’Elu. 2) Le !stique. ") L’ Epoptae. #Le $o!ant) La doctrine a%onnique est ici étudiée & tra$ers ces trois points ' (istoriquement et Philosophiquement ' les ciences dites *ccultes ou ecr+tes.
isposition du -emple : Le -emple est un carré ' supportant un ciel bleu, remplit d’étoiles d’argent. l’Est se trou$e une Estrade parée d’une éto//e $iolette au0 /ranges d’or, o sont placés trois trnes. ur les trois trnes se trou$ent -rois (iérophantes 3ouronnés, nommés : Le -r+s (aut, L’Egal et Le 4oble. u centre du -emple, se trou$e un utel sur lequel sont disposés les Ecritures acrées, l’Equerre et le 3ompas.
Le premier trne a trois marches, le second en a deu0 et le troisi+me une seule. erri+re les -rois 3ouronnés, se trou$e une banni+re au0 couleurs de /lammes, portant en son milieu une épée et une branche de palmier croisées.
Instructions $estimentaires: La tenue générale générale comporte l’habit l’habit ou la tenue de de $ille de couleur noire, sur lesquels on porte un sautoir couleur de /eu ' en son milieu se trou$e une rosette noire. Le 5i6ou qui est suspendu au sautoir, représente une Etoile & si0 branche, d’rgent pour les 3he$aliers, une Etoile d’*r pour les *//iciers et ignitaires, sur laquelle est gra$é une Epée et une branche de palmier croisées. Les 3he$aliers portent des 7ants 5lancs. Ils portent & la ceinture une Epée. Et un -ablier.
ucun changement de décors n’est e//ectué pendant les trois parties de la 3érémonie.
8in
*u$erture :
Le Plus (aut :
Frappe 999 999 999 Le Plus (aut :
Digne Frère, pour quelle raison sommes-nous réunis ici ? Le 4oble :
Pour instruire chacun des Choses Sacrées. Le Plus (aut :
Comment pouvons-nous espérer y arriver ?
L’Egal :
Par le savoir apporté par sgaard. Le Plus (aut :
Frères Chevalier, de!out et " l#ordre d#$pée % Le Plus (aut : aisi sont Epée de la main gauche en /aisant la gri//e. #Pommeau de l’Epée posé sur le plateau, pointe en l’air) Le Plus (aut :
& u 'om et (a )loire du Su!lime rchitecte des *ondes, Dieu +out-Puissant, Souverain *atre de l#nivers, au nom et sous les auspices de l#rdre riental ncien et Primiti/ de *emphis et *isra0m, au nom du )rand 1iérophante, et par la permission de nos légitimes supérieurs, 2#ouvre cette assem!lée de Chevaliers de Scandinavie en son )rand Consistoire au 3énith de ,,,,,,,,,4 Le Plus (aut : emet son Epée au /ourreau, imité de tous les 8r+res. Le Plus (aut : 8rappe. 999 999 999 L’Egal :
8rappe. 999 999 999 Le 4oble : 8rappe. 999 999 999
Le Plus (aut :
(es +ravau5 d#6nstruction sont ouverts. #E$entuellement il peut ! a$oir des -ra$au0, par e0emple, des 5alustres sur l’immortalité de l’;me, les légendes et m!thes $i
8in
éception :
Le Plus (aut :
(#ordre du 2our appel la réception du +rès 6llustre Frère '7 1. L’Elu.
L’introducteur /rappe. 999 999 999 La porte est entrou$erte.
Le 7arde :
D#o8 viens-tu, $tranger, et quel est ton !ut ? L’spirant :
*on nom est Pèlerin, et 2#ai longtemps erré. 9#en suis las et 2e voudrais me reposer. qui appartient cette !elle demeure ? Le 7arde :
$lle appartient au :oi, et c#est " lui que 2e vais te mener. L’ccompagnateur : L’épée & la main, restant sur la dé/ensi$e, m+ne l’spirant si0 /ois autour du (all, disant & $oi0 basse. L’ccompagnateur :
;éri/ie< chaque porte. Passe< par ici, mais avec /orce prudence, car il est di//icile de passer. Dans cette !elle demeure, des ennemis s#y terrent. pr+s le si0i+me tour, l’spirant est amené sous escorte de$ant les trois trnes.
L’un d’eu0 est plus haut que les deu0 autres, sur lesquels sont assis les trois 3ouronnés. Le P+lerin est conduit au0 -rois. L’ccompagnateur :
Celui qui est installé sur le tr=ne le plus !as est appelé le 'o!le, ou 1aut > le second est appelé l#$gal (#$gal du 'o!le@ > le troisième est appelé le Plus 1aut. $coute ce qu#ils ont " te dire. Pose tes questions, et ils te répondront.
Le 4oble :
$tranger, soye< le !ienvenu, puissie<-vous manger et vous désaltérer " votre guise dans le 1all du Su!lime. Pourquoi erre<-vous ? Au#attende<-vous de nous ? Le P+lerin :
9e désirerais Btre instruis de vos *ystères. L’Egal :
(e savoir que vous voule< acquérir nous a été apporté par sgaard de la part de Sigge, le 1aut PrBtre de notre Père " +ous, din, alors que ce dernier menait ces armées conquérantes sur les rivages des mers de Pontus et $uscine. $n tant que PrBtre il n#était pas de rang :oyal mais il /it don au5 Scandinaves d#une +héologie *ystique, qui perdura " travers les ges comme un Poème Sym!olique appelé ;olupté ;oluspa@, ampli/iée par les $ddas. C#est lui qui éta!li en Scandinavie la religion secrète des *ystères. 6l nomma Dou
(e & ;aga!ond 4 se présenta " l#entrée de la demeure qui était gardée par un homme qui lanEait sept petites épées en l#air, les rattrapant au vol avant qu#elles ne tom!ent. ;oyant le vaga!ond, il s#adressa " lui dans des mots similaires " ceu5 qui vous ont été dis alors que vous voulie< entrer. )ylphi y /t admis et la grande porte d#argent se re/erma sur lui dans un !ruit de tonnerre. 6l traversèrent maintes pièces toutes plus peuplées les une que les autres, des gens tant=t !uvant, tant=t croisant le /er. 6l /ut en/in amené au5 +rois Couronnés, tel que vous l#ave< été au2ourd#hui. (e grand prBtre guerrier d#din, notre Père " +ous, porte la réputation d#avoir acquit le pouvoir de contr=ler par la magie les éléments, de pouvoir se rendre invisi!le, tels que les religieu5 des temps passés le pouvait. lors qu#il atteint un ge avancé, la vie ne /ut plus importante " ses yeu5 il réuni ses amis, et choisit de re2oindre notre Père " +ous en se transperEant le corps avec un glaive. vant que 2e ne continue, 2e doit te demander de me /aire une promesse solennelle et sacrée, sur ton honneur, sur ta vie et que tu gardera secrète envers tous les hommes que tu a pu voir ou entendre, dans le présent comme dans le /utur, au sein de cette assem!lée. cceptes-tu selon ces termes ?
L’spirant :
9e /ais le serment d#une /idélité sacrée, sur mon honneur et ma vie. 2. Le !stique.
Le Plus (aut :
9#accepte votre serment, $tranger, demande<-nous ce que !on vous sem!le. Aue désire<-vous ? Le P+lerin :
Dites-moi, = 'o!le, quel est le premier des Dieu5 ? 8 son royaume se trouve-t-il ? Auel est son pouvoir ? Au#a-t-il /ait pour acquérir telle )loire ? Le Plus (aut :
6l vit " travers tous les ges, et gouverne tout les :oyaumes > il guide toutes choses, grandes et petites. L’Egal :
6l a créé les Cieu5, la +erre, (#ir, ainsi que toutes choses dépendant de ces éléments. Le Plus (aut :
*ais de plus important, il a créé l#1omme et l#a doté d#une me qui ne périt 2amais > le corps peut Btre meurtri ou réduit en cendres, l#me persiste. Le P+lerin :
Auand et comment toutes choses ont commencé ? Le 4oble : 3itant la >oluspa Le 4oble :
& $n un temps avant l#au!e, Auand seul le néant régnait, (a +erre n#était pas encore, 'i les Cieu5 qui la dominent " ce 2our, n endroit échappa au néant, Plaine vide et !éante, Sans une verdure au alentour. 4 L’Egal :
Pour l#homme qui ne s#est pas régénéré, il y a 'i/lheim les $n/ers@, royaume de l#angoisse, du malheur et de la destruction. *ais avant cela il y a *uspelsheim, le :oyaume des lumières, régit par Sur!ur le noir.
& Sur!ur, venant du Sud, remplit de stratagèmes /our!es. Che< lui les chemins vers les Cieu5 et la *ort se séparent. 4 (es Dieu5 ont été créés. Gure, le père de Gore, avait une /emme, Gey " ce 2our, ils règnent sur le monde. (a ;oluspa dit & (e soleil ne connaissait pas cet endroit au commencement. (a (une ne connaissait pas ses pouvoirs et les étoiles ne savaient ou se placer. 4 & De la chair du géant Hmer /t créé la +erre, de sa sueur naquirent les céans. (es os /ormèrent les *ontagnes, ses cheveu5 l#her!e des prés et son crne /orma les Cieu5. *ais les Dieu5 cléments /irent de ses cils la cité de *idgard pour les /ils des 1ommes. 6ls /irent également les nuages grce " son cerveau. C#est " toi d#en découvrir le sens. 4 din, ;ile et ;e, les /ils de Gore, marchant sur les rivages ont créé le premier 1omme sIe et la première Femme $mla.
din est cependant appelé " 2uste titre & notre Père " +ous 4, il réside dans le palace de (idsIial/. Frigga, la déesse de la nature, de la /ertilité et de l#amour, /ille de Fliorgun, est sa /emme. (#$dda livre archa0que qui ren/erme la Sagesse cculte des 'ordiques@ dit qu#din a Auarante Si5 noms > chaque nation ayant son propre langage, son nom adopte une nouvelle /orme pour chaque langue > la +erre est sa /emme et sa /ille. Sa première création est sa-+hor, dieu de la guerre, de la /orce et du courage *ars@. (oIe, le dieu du *al, est emprunt de ruse et de tromperie. Par sa /aute, Galder l#invinci!le périt par le rayon du !eau *istletoe. Galder ayant périt, sa mère Frigga déclara que quiconque descendrait " 'er/iheim, royaume d#1ela, et le ramènerait " la vie mériterait tout son amour. 1ermode au5 pas lestes, le /rère de Galder, /it le voyage, neu/ 2ours durant " travers de som!res vallées. rrivé au royaume d#1ela, il du implorer le retour de son /rère, e5primant la tristesse de toute chose animé et inanimé. Comme dans toute autre allégorie, et mythologie, la nature toute entière pleurait, portait le deuil du !eau Galder. (oIe se terra alors, déguisé en sorcière au /ond d#une caverne.
6l disait & (oIe pleurera Galder mais aucune larme ne sortira de ses yeu5. Aue toutes les choses le pleurent si elles le veulent, mais qu#1ela continue sa prière. 4 insi Galder repose avec 1ela 2usquJ" la restauration de toute chose, et (oIe /ut en/ermé par les autres dieu5 dans sa caverne. (es serpents le punirent de leur venin. Le P+lerin :
pres avoir construit sgaard, que /it notre Père " +ous ? Le Plus (aut :
6l éta!lit les )ouverneurs. (eur première tche /ut de /aire construire un 1all au sein duquel leurs Dou
Le P+lerin :
u se trouve le Capitole des Dieu5, et leur cité divine ? Le Plus (aut :
$lle se trouve sous sh Hdrasil, l" o8 les Dieu5 se retrouvent quotidiennement pour rendre la 2ustice. $lle a trois racines > l#une provenant des )éants, une autre provenant des Dieu5 et /inalement une troisième vers 'er/iheim (es $n/ers@. Sous la racine des )éants se trouve une source quiconque !oit l#eau qui en 2aillit est appelé 'imis, il acquiert alors une grande Sagesse. (a ;oluspa dit & Comment se peut-il que vous aye< l#Kil si aiguisé L din ? 9e connais un endroit > la /ontaine cristalline de 'imis, chaque 2our arrosé d#hydromel, provenant des !ien/aits de notre Père " +ous. Comprends tu ? (#une des racines de sh conduit au5 Cieu5, elle relie la /ontaine des temps passés. Dans les Cieu5, il y a !eaucoup d#endroits plaisants, et pas un n#est dépourvu de garnison.
(e )rand sh sou//re plus que l#on ne pourrait le penser. n Cer/ le mange, et le ruine par le dessus. Ses /lans pourrissent et un serpent le ronge par-dessous. 6l y a des 'omies Contes des temps passés, présents mais aussi /uturs@, d#origines di//érentes certains descendent des dieu5, d#autres des )énies ou des 'ains. 4 Le P+lerin :
Auelles cités peut-on voir dans les Cieu5 ? Le Plus (aut :
6l y a l" de nom!reuses cités accueillantes " voir. (#une d#entre elle s#appelle l/heim, il s#agit de la demeure des )énies (umineu5. (es 'oirs résident sous terre, ils sont di//érents des autres par leurs apparences et leurs attitudes. (es (umineu5 sont plus !rillants que le Soleil > les 'oirs sont cependant plus som!res que les ténè!res. (#intérieur de Greida!liI est /ait d#or, son toit d#argent. (a grande cité de ;alasridl/ appartient " din elle est /aite d#argent pur > les hommes !ons et intègres y résident pour les siècles " venir.
(a ;oluspa dit & 9e sais qu#il e5iste un endroit plus !rillant que le soleil > recouvert entièrement d#or, dans la cité de )imle. 6ci logent les vertueu5, ici ils vivent heureu5 pour les temps /uturs. 4 Le P+lerin :
Pouve<-vous me dire quelle est la nature des Dieu5 ? Le 4oble :
6l y en a Dou il y a Galder, dont le palais se trouve " Greida!liI. Dans ce palais, selon la ;oluspa, il y a sur des colonnes des versets gravés capa!les de ramener " la vie les morts. :égnant " 'oution, Miord est le régisseur des vents > il prit pour épouse SIada, la /ille du géant +hiasse > leurs en/ants sont Frey régisseurs des pluies, il est le plus dou5 des dieu5@ et Freya elle décerne les /aveurs pour nommer les /emmes@. +yr est le plus !rave et le plus intrépide des dieu5. Grage est adoré pour sa sagesse, son éloquence et son air ma2estueu5. Sa /emme, 6duma, s#occupe de pommes qui prodiguent une nouvelle 2eunesse.
1eimdall est le /ils de neu/ sKurs vierges, il règne au5 con/ins de Gir/rost, dans un chteau appelé & Fort Céleste 4. 6l est le )ardien des dieu5. 1oder est aveugle, mais immensément /ort. (e neuvième dieu est ;idar le silencieu5 > le di5ième, ;ile aussi appelé ;ali@, /ils d#din et :inda, est un archer redouta!le et un guerrier valeureu5. +ellar, le on il est également un archer très rapide. (e dou il administre la 2ustice et règne sur )li!ner. & )li!ner est le nom d#un endroit reposant sur des pilotis en or et recouvert d#un toit d#argent. 6ci règne Forsette > la plus part de son temps, pour apaiser et concilier toutes sortes de querelles. 4 (oIe est considéré comme & le dieu5 Calomnieur > l#artisan de la /raude > la disgrce divine et humaine. 4 Cette citation vient d#un démon Chrétien@. 6l a des en/ants " son image, parmi lesquels Nol/ Fenris, le Serpent 'idhogger, et un troisième appelé 1ela, " qui les indolents morts de maladie ou de vieillesse sont envoyés. (es ;aillants, et ceu5 morts au com!at sont accueillis par din notre Père " +ous.
Le P+lerin :
Auelles sont les déesses ? L’Egal :
(a plus importante est Frigga, elle ha!ite le magni/ique palace de Fensalar, la porte divine. (a seconde est Sagar. $ira est une déesse guérisseuse. )e/ione est une vierge qui accueille après sa mort toute /emme chaste. Fylla est également une vierge, ses mèches de cheveu5 magni/iques /lottent sur ses épaules. Freya a un rang égal " Frigga, elle /ut mariée " der qui la quitta pour voyager. Ses larmes sont de pures lames d#or. (a septième est Sione, elle réuni les 2eunes /emmes et les 2eunes hommes. (orna est si gracieuse qu#elle a le pouvoir de réconcilier les amants déchus.
;ara, la neuvième, est la gardienne des serments, elle a le pouvoir de punir les amants qui /autent. ;ora, la sage, voit tout, " travers tout > elle connat tout les secrets. Synia est la gardienne du palace divin. (a dou elle prend soin de ceu5 que Frigga sauve du péril. Sno/ra est une déesse sage et intelligente. (a messagère de Frigga est appelée )na. 'ous reconnaissons également Sol et Gil parmi les divinités > il y a par ailleurs un grand nom!re de ;ierges au ;alhalla qui prennent soin des 1éros. Le P+lerin :
Aue pouve<-vous m#apprendre sur la période som!re des dieu5 ? Le Plus (aut :
6l s#agit de la /in du cycle. n hiver glacial de désolation va d#a!ord s#installer, et la neige a//luer des quatre coins du monde. (es tempBtes seront dévastatrices et le /roid meurtrier. 6l n#y a qu#" voir les premières citations des 1iérophantes dans la ;oluspa.
(es /rères deviendront ennemis, et ils s#entretueront. (a consanguinité se répandra et la vie périclitera, alors que l#adultère règnera partout dans le monde. n ge Gar!are. n ge d#épée, de tempBtes et de loups. (es cycles seront !risés et ces calamités n#auront d#autre successeur qu#elles mBmes, 2usquJ" ce que le monde soit anéanti. 1eimdall 2ouera haut et /ort de sa trompette coupée. din consultera le leader de *inis, le grand sh > le su!lime sh sera secoué violement et 2eté dans un gémissement. (e géant !rlera ses /ers. Aue se passe-t-il alors parmi les dieu5 ? Parmi les )énies ? (a terre des )éants est emplie de tourments. (es Divinités se rassem!lent. (es 'ains gémissent et grognent " l#entrée de leurs cavernes. L% 1a!itants des montagnes, pouve< vous nous dire s#il doit e5ister encore une vie ?
(e soleil est noir, la terre recouverte par les mers > les étoiles disparaissent des cieu5, /umés et /lammes grandissantes se /ont ressentir par del" le ciel. *ais 2e sais qu#il y a " 'astrade une porte menant au Soleil, une porte orientée au 'ord > les gouttes de poison perlent sur les /enBtres > car elle est construite sur des dépouilles de SerpentsO. Dans les rapides nagent les par2ures, les assassins, ceu5 qui séduisent les veuves. *ais dans un autre endroit ceu5 qui se sont égarés peuvent trouver pire, car ici un loup les tourmentera perpétuellement. +el est le récit qui nous est délivré par la ;oluspa, ce que l#1indou ;édas appelle le )rand Prehtya, la nuit, ou l#asphy5ie de Grahm & ce que l#on ne peut savoir 4. Le P+lerin :
Auels seront les Dieu5 qui survivront alors ? ;ont-ils tous périr ? (es Cieu5 et la +erre e5isteront-ils tou2ours ? Le Plus (aut :
Des mers ayant recouvert le monde ancien émergera une nouvelle +erre, plus !elle et accueillante. ;idal et ;ale survivront, car ni l#inondation ni la destruction téné!reuse ne peuvent leur nuire.
*ode et *agne, /ils de +hor, /eront revenir Galder le !eau et 1oder, des demeures des égarés. Deu5 personnes, male et /emelle, (i/ et (i/t!raser, couchés et terrés sous une colline, se propageront si a!ondamment que rapidement la nature sera renouvelée. (e Soleil " nouveau monarque de /eu, n#aura, encore une /ois, qu#une seule /ille, avant que les loups ne /assent leur Kuvre de dévastation. près la mort des Dieu5, elle suivra la mBme route que ses parents. 9 4ote? erpents : il s’agit ici d’un nom propre et non de reptiles. ". L’Epoptae. #Le >o!ant)
Le 4oble :
ye< maintenant des Souches Su!limes, chantées dans les 1alls du Su!lime. $lles sont utiles au5 /ils des hommes qui les ont chantées, gloire " eu5. )loire " celui qui les a vues et comprises. Au#elles pro/itent " celui qui les a apprises. )loire " ceu5 qui ont tendu l#oreille pour les entendre. L Pèlerin, toi qui a vu et entendu.
Fait !on usage de ce que nous t#avons con/ié. $tudie le sens pro/ond de chaque allégorie. Le Plus (aut :
vant ton départ, 2e voudrais te dire que nous avons estimé 2uste, en particulier dans cette première partie de notre :ite, de te donner particulièrement l#initiation donné " )ylpIe, :oi Scandinave, par le plus 1aut des PrBtres du +emple d#din, telle qu#elle nous est décrite dans l#$ddas. +u seras le mieu5 placé pour étudier la mythologie du prBtre Sigge et de celles qui suivront. $lle conserve des traces du principe primiti/ selon lequel l#humanité serait le /ruit du mariage entre la +erre et les Cieu5. (a ma2eure partie de la +héologie ryan de ;eda y est incluse, et ses racines sont la Destruction et la :énovation de toute chose au sein de la :espiration 6ntérieure et $5térieure, de l#insaisissa!le déité, du Para!atin de la ;eda. 9e ne peu5 mieu5 récompenser l#attention que vous ave< porté, qu#en vous nommant /ormellement au plus haut grade de Chevalier de Scandinavie. vant cela tu devras t#agenouiller devant moi. 3e /aisant, le a@tre le prend par les épaules, puis pose la lame de son Epée sur la tAte du nou$eau 3he$alier, et lui dit.
Le Plus (aut :
u nom de notre Père " +ous, 2e te /ais Chevalier de Scandinavie. Soit !rave, /ort et vrai pré/ère tou2ours la mort avec honneur plut=t que la vie dans le déshonneur. 9e te décore de l#6nsigne de l#rdre et par la mBme commence ton instruction de nos modes par lesquels nous nous reconnaissons.
ection premi+re : igne de l’*rdre :
Sors ton épée avec la main droite et tiens la par le milieu de la lame. igne de econnaissance :
Frappe deu5 /ois l#épée avec ta main gauche, la main droite sur le cKur. éponse :
(#inde5 droit porté au5 lèvres. igne d’ssistance :
*ain droite sur l#épaule gauche, la gauche sur le /ront. ot de passe :
Sigge > répondre roma
ot de econnaissance :
Stella Sedet Soli Savoir, sagesse, )rce Divine@. ot acré :
3oa. 5atterie : 999 999 999 arche :
Si5 pas normau5, sortir l#épée. Se tenir " l#ordre.
econde section : ot de passe :
din > réponse utopsei Contemplation@. ot acré :
nagogie $lévation spirituelle@.
-roisi+me section : ot acré :
:urosta ;érité@. L’ccompagnateur, ainsi que le nou$eau 3he$alier prennent place sur la 3olonne de leur choi0 pour ! entendre l’Instruction ecr+te.
Instruction ecr+te : Elle ce /ait entre Le Plus (aut et L’Egal. Le Plus (aut :
Chevaliers écoute< tous cette leEon. Le Plus (aut :
Crois-tu en l#immortalité de l#me ? L’Egal :
ui. C#est l#enseignement ancestral de ce degré. Le Plus (aut :
Crois-tu que l#me soit une $manation de Dieu ? L’Egal :
Dieu est vérité, tout ce qui vie doit lui ressem!ler.
Le Plus (aut :
Au#est-ce que l#individualité ? L’Egal :
(#individualité est l#me immortelle. $lle est l#$go qui peut sommeiller mais 2amais ne péri. (i!re et immortelle, elle est guidée par l#importance de la nécessité. (a volonté peut em!rasser des mondes et s#élever au-del" de la divinité. Le Plus (aut :
Au#est-ce que la ;olonté ? L’Egal :
$lle est le principe de toutes nos actions, de tout ce qui est organisé. Le Plus (aut :
(es sens sont-ils dès lors l#instrument de l#me par elle-mBme ? L’Egal :
ui, car l#me ressent " travers le corps elle voit grce au5 yeu5, entend par les oreilles. +ous ces sens peuvent Btre per/ectionnés, développés, mais l#me a cependant sa propre perception spirituelle. Pour l#$sprit . Q. R. . T.
6l a des sentiments humains. n sens moral, un sens humain du !on. (#intellect, sentiment du vrai et du 2uste. (#esthétique, sens de la !eauté et du Su!lime. (e sens religieu5, du sacré et du divin.
Ces cinq admira!les sens, tels ceu5 du corps, peuvent ce développer grandement > voil" en quoi consiste l#art de l#éducation et du per/ectionnement de l#me. Pour ce /aire, en accord avec la nature de chaque me, nous devons reconnatre les aisances et les /aire travailler dans le sens de la raison. (#me ne peut que recevoir les impressions d#une nature qui lui est e5térieure, mais elle doit ressentir, imaginer, comprendre et vouloir > en un mot c#est l#me qui pense. $lle est plus ou moins par/aite proportionnellement " sa pureté > la !onté par/aite d#un homme consiste en sa per/ection souveraine. (#me qui per/ectionne sa nature divine atteint, par degrés, le divin > elle connat son origine, sa nature et sa destinée. $lle ressent sa /iliation " Dieu et cherche " le retrouver.
(#essence Divine de l#me humaine est représentée dans les Pensées Divines > l#immortalité est une part de sa nature intellectuelle et spirituelle. $lle constitue sa nature divine, sa !onté souveraine et sa /élicité suprBme. ne me no!le et grande est une me qui ressent en elle la /orce divine, elle pense et agit par elle > elle repose en permanence sur les pensées de Dieu et d#immortalité. )rce " cette seule pensée, lorsque l#on meurt dé/aillant dans l#empire du monde, l#me demeure entière et garde son énergie, sa li!erté et son pouvoir quasi-divin. 'ulle chose, sous le soleil, ne peut Btre comparée " une me /orte > si l#univers était annihilé sous ses yeu5, elle resterait paci/ique et survivrai, car elle est immortelle. L% 1omme, ton me est immortelle et en tant que telle, présente l" devant le Su!lime rchitecte des *ondes. $coute la voi5 de Dieu, écoute cette voi5 céleste qui parle au cKur, pleurant perpétuellement l#6mmortalités. Le Plus (aut :
Si la per/ection du sou//le vital qui nous anime est la source de la civilisation, ne sommes-nous pas involontairement mené " conclure que certaines mes, par/aitement en accord avec le sou//le
divin, sont rattachées " une e5istence plus par/aite, dans le !ut de tenter d#approcher l#$tre suprBme dont ils descendent ? Dans une éventualité qui a /ait présentement l#o!2et de notre dédain, l#on peut considérer rendre son dernier sou//le pour une e5istence d#ordre supérieure. Cependant, de transmigration en transmigration, par une série d#e5istences, l#me la plus impar/aite peut s#élever vers son créateur, pour y reposer au royaume de Dieu > telle était la croyance des anciens prBtres. (es 1iérophantes, ces nciens PrBtres ont dit (#me est immortelle, mais pour atteindre les Cieu5, elle doit passer " travers sept portes de plom!, d#étain, de cuivre, d#acier, de !ron
8ermeture :
Le Plus (aut :
*es Frères, nous allons procéder " la /ermeture de nos +ravau5 d#6nstruction.
La Chaîne d’Union
Le Plus (aut :
*ais avant de nous séparer, /ormons la Chane d#nion Fraternelle. -ous se l+$ent, et $ont prendre place au centre du 7rand -emple.
(La Chaîne d’Union se fera longue et en silence. Pour quitter la Chaîne ne pas secouer par trois fois nos mains mais les laisser glisser doucement, afin que cette Chaîne reste Soudée dans le Temps comme dans l’space!.
-ous retournent & leur place et ! attendent debout.
Le Plus (aut :
Frères Chevalier, " l#ordre d#$pée % Le Plus (aut :
aisi sont Epée de la main gauche en /aisant la gri//e. #Pommeau de l’Epée posé sur le plateau, pointe en l’air) Le Plus (aut :
& u 'om et (a )loire du Su!lime rchitecte des *ondes, Dieu +out-Puissant, Souverain *atre de l#nivers, au nom et sous les auspices de l#rdre riental ncien et Primiti/ de *emphis et *isra0m, au nom du )rand 1iérophante, et par la permission de nos légitimes supérieurs, 9e /erme cette assem!lée de Chevaliers de Scandinavie en son )rand Consistoire au 3énith de +hionville, Hut<. 4 Le Plus (aut : emet son Epée au /ourreau, imité de tous les 8r+res. Le Plus (aut : 8rappe. 999 999 999 L’Egal : 8rappe. 999 999 999 Le 4oble : 8rappe.