pa g es i a l 16 p ci pé c S
LeretourdesHussards,parP.‐L.Moudenc
Sondages,Taxeprofessionnelle :Sarkozys’enlise
R I VA R O L “Quan “Qu andd les peuples cessent cess ent d’estimer, ils cessent ces sent d’obéir
”
N° 2929 2929
HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE
S
I le nez de Cléopâtre… Si le match retour France-Irlande, au cours duquel la main du footeux Thierry Henry toucha le ballon, donnant indûment la victoire au XI “tricolore”, avait eu lieu avant le 2 octobre, les Irlandais Irlandais eussent-ils eussent-ils ce jour-là, à la suite des pressions de Nicolas Sarkozy, plébiscité par 67 % des voix le traité de Lisbonne Lisbonne rejeté par par 53,4 % de non le 12 juin 2008 ? Sans doute pas, pas, tant l’île verte a été ulcérée par cette injustice. Mais on ne refait pas l’histoire. Le verrou irlandais a sauté, prélude au revirement des présidents polonais puis tchèque. Le traité est donc entré en vigueur et, depuis le 20 novembre, l’Europe s’est donné un président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement. En l’occurrence le chrétien-démochrétien-démocrate flamand et Premier ministre belge Herman van Rompuy qui prendra ses fonctions le 1er janvier 2010, flanqué d’un ministre des Affaires étrangères, la travailliste britannique Catherine Ashton (qui, elle, entrera en fonctions dès le 1er décembre) et d’un secrétaire général du Conseil des ministres. Le choix de M. van van Rompuy (pronon(prononcer Rommpeuille) et de Mme Ashton a déclenché un flot de critiques, le monde politique et la presse les considérant comme des “inconnus”, d’ailleurs “insignifiants”. C’est vrai pour la Britannique, apparatchik du New Labour ayant accédé à la Pairie, c’est plus discutable pour son ”patron”, qui avait réussi à rendre un semblant de N° 292 2929 9 du du 27 27 NOV NOVEMB EMBRE RE 2009
www.rivarol.com Belgique, Luxembourg : 3,75 e Canada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN CAN Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FS Port. Cont. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00 e DOM DOM avion avion.. : . . . . . . . . 4,00 4,00 e TOM TOM avion avion.. : . . . . . . . 480 XPF XPF Afrique Afrique avion avion : . . . . . 2500 CFA CFA
) . D R A H C e d n i s s e D (
cohésion au gouvernement belge et dont la succession sera difficile, raison pour laquelle il a d’ailleurs obtenu un mois de délai. Pour nos confrères, il aurait fallu des personnalités “charismatiques”. Mais combien compte-t-on réellement en Europe de telles personnalités ? Et combien combien de ces phénophénomènes ne doivent leur supposé charisme qu’à la Mediaklatura ? Sous la présidence de Herman van Rompuy, Rompuy, fervent catholique catholique et ancien élève des Jésuites (cas aussi, il est vrai, du tyran zimbabwéen Robert Mugabé… ) l’Europe se souviendra-telle qu’elle était était naguère un « club chrétien chrétien » ? Et verrons-nous verrons-nous du du moins évitées ou retardées certaines dérives mortifères en en matière de mœurs — institutionnalisation de l’euthanasie, de l’homoparentalité l’homoparentalité ou accueil débridé aux réfugiés politiques, économiques et maintenant climatiques qui menacent l’existence même de nos peuples et de nos civilisations ? Rien ne permet de l’espérer réellement. Situation angoissante à l’heure où l’Afrique vient de passer le cap du milliard d’habitants et où il naît chaque année dans le seul Nigeria plus d’enfants que dans toute l’Europe.
De toute manière, quel que soit le nouveau président, les diplomaties, les souverainetés et les intérêts nationaux auront encore moins d’importance même si, nous rassure Bernard Kouchner, « l Europe des Etats ne va pas disparaître ». A supposer qu’il dise vrai, que pèsera cette Europe des Etats, déjà déjà si affaiblie affaiblie ? Nous venons d’assister à la célébration grandiose du vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, et nul doute qu’à Noël, celui de l’écroulement du régime Ceausescu en Roumanie sera lui aussi prétexte à rétrospectives. Mais la mémoire du Prêt-àPenser est très sélective. Ainsi un autre anniversaire a été totalement occulté : celui de la guerre d’agression menée au printemps 1999 contre la Serbie-Monténégro, Serbie-Monténégro, guerre voulue par l’OTAN, et donc par l’Oncle Sam, pour instaurer son protectorat sur le Kossovo et l’Albanie musulmans et priver la Serbie non seulement seulement de son « foyer national » mais aussi, la sécession du Monténégro étant en germe dans ce conflit, de toute façade maritime. Les ports en eaux profondes de Bar et de Kotor échappant ainsi à Belgrade, Rule America dans le mare nostrum ! ʼ ʼ
27/11/2009
De toutes ses forces, l’Union européenne aurait dû s’opposer à ce hold-up. Non seulement elle le toléra malgré la fallace des justifications avancées (et qui préfiguraient le fameux « arsenal de destruction massive » imputé en 2003 à Saddam Hussein), mais elle tint à honneur d’y participer, la France chiraquienne se distinguant dans l’hallali même si, les carottes étant cuites pour les Serbes, le successeur de Mitterrand feignit de regretter les bombardements aveugles sur Belgrade. Mais qu’étaitil allé faire dans cette galère galère ? Et, avant lui, pourquoi François Mitterrand s’était-il laissé convaincre par Bernard Kouchner, André Glucksmann et autres Bernard-Henri Lévy d’intervenir en faveur des musulmans bosniaques dont on sait maintenant qu’ils ne rechignaient ni aux exécutions sommaires, ni aux provocations, quitte à mettre en danger leurs propres coreligionnaires comme ce fut le cas lors des explosions sur le marché de Markale (plusieurs dizaines de victimes victimes en juillet 1993) ? Mais « nos péchés ont de longues ombres ». C’est lors de ces ces opérations en Bosnie que furent fait prisonniers par les Serbes deux pilotes français dont, Chirac ayant succédé à Mitterrand, la libération ne fut obtenue qu’au moyen d’une partie de billard à cinq bandes impliquant, outre la Republika Serpska, Moscou, l’Angola, l’oligarque russo-israélien Gaydamak et l’Elysée. Pasqua jouant les bons offices et les porteurs de valises de billets sortis des fonds secrets, comme il l’a rappelé lors de sa conférence de presse du 12 novembre où il accusa Chirac « de ne pas avoir assumé ses responsabili- responsabili- ajouta tant nt : « Il en est de même tés », ajou pour Dominique Dominique de Villepin. Villepin. Tous deux dans ce ont manqué à leur devoir » dans que Pasqua appelle « une affaire d Etat » ʼ ʼ
Une affaire d’État, oui. Mais d’État croupion. Et ce n’était que le début du processus d’abaissement et d’abdication. La La « main cachée cachée » qui voulait voulait absolument obtenir la ratification du Traité de Lisbonne savait ce qu’elle faisait.
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIVAROL RIVAROL
que veut copier copier le PACS ? Le mariage entre deux êtres, sans certains de ses inconvénients. L’idée du couple est prééminente alors que la tradition française, au théâtre du moins, c’est le mariag e à trois. On devrait donc pouvoir conclure un PACS à plusieurs, ce qui était d’ailleurs une idée du maréchal de Saxe selon lequel tout homme avait besoin, pour vivr e agréable ment, de cinq ép ouses légitimes… Se borner au cercle étroit du couple est donc un défaut du PACS et j’i mag ine rai s vol ont iers plu sieu rs hommes et femmes vivant en communauté, comme au temps des phalanstères de Fourier, voire des saint-simoniens. Il est vrai qu’en général ces expériences se terminaient mal… Le naturel reprenait vite le dessus et les vrais hommes se com por tai ent en maî tres , voi re en mar is jalou x… »
Eric Delcroix et Ghislain de Diesbach entourant Anne Brassié
L
E 21 novembre, novembre, le réchauffement réchauffement climatique n’était pour rien dans la chaleur qui régna à l’Espace Dubail, pour la réunion annuelle couplée avec l’assemblée générale ordinaire des « Amis de RIVARIVAROL ». Pourtant avait avait été annoncée une « très mauvaise mauvaise nouvelle nouvelle » : la démission démission de ses fonctions de présidente d’Anne Brassié, non point pour des raisons politiques puisqu’elle reste une adhérente ô combien fidèle de l’Association, mais parce que, de moins en moins présente à Paris depuis que son mari et elle passent une bonne partie de l’année dans un petit paradis paradis varois — elle annonce d’ailleurs régulièrement sur Radio Courtoisie que telle ou telle de ses émissions, sions, « Trésors Trésors en poche poche », a été pré-enrepré-enregistrée —, il lui était devenu difficile de remrem-
27 novembre novembre à Cossé (salle St-Clément, 20h30). Veillée de l’association Vendée Militaire avec Dominique Lambert. Entrée libre. Verre de l’amitié. Du 27 au 29 novembre novembreàà Aix-en-Provence (Maison du Maréchal Juin, 29 avenue de Tubingen). 4e Salon du livre et de l’image. Dédicace s, stands d’éditeurs et d’associations (Acuf, Adimad, UNP, Veritas). Rens. 06-80-00-90-35. 28 novembre à Lyon6e (Pavillon du Parc de la Tête d’Or, de 10h30 à 19h). XIII e Forum de la Nation « La conquête de l’Etat, pour rendre la France aux Français » avec Y. Benedetti, P. Sidos, B. Gollnisch… Part. 9 €. Banquet nationaliste à 20h. Rés. . Tél. 06-50-36-32-56.
28 novembre à Carpentras (Restaurant du Marché-Gare, route de Velleron, 12h). Grand déjeuner populaire avec Jean-Marie LePen. Part. 10 €. Rés. FN84, 112 rue Moricelli, 84200 Carpentras. Tél. 06-2150-41-60. 28 novembre à Neuilly-Plaisance (librairie Neuilly-Plaisance, 15 av. Foch, de 15 à 19h). J.-P. Chayriques de Olmetta signe « L’Almanach du Marquis 2009 » (260 p., 28 €). 28 novembre à Paris 6e (4 place St-Germain-desPrés, Salle Lumière, de 14h30 à 18h). Conférence de l’abbé Francesco Ricossa sur « la nouvelle messe et les choix qu’elle impose aux catholiques ». Rens. 0039-0161-939-335 ou < www.sodalitium.eu>. 30 novembre à Versailles (Salle Montgolfier, Hôtel de Ville, 4 avenue de Paris à 20h30). ConféConférence de Jean-Marie Le Méné sur « La crise de conscience bioéthique ». Part. libre. Rens. 01-46-6297-04 ou < www.renaissancecatholique>. 1er décembre à Paris 9 e (Fondation DosneThiers, 27 place St-Georges, 19h). Remise du Prix Lyssenko à l’économiste marxiste Bernard Maris. Cocktail. Part. 10 €. Avec Avec apéritif : 16 €. Rés. Club de l’Horloge, 4 rue de Stockholm, 75008 75008 Paris. Tél. 01-42-94-14-14. er 5 décembre à Paris 1 (« Les Fontaines Fontaines StHonoré », 200 rue St-Honoré, 12h30). Banquet Militant sur les régionales de mars 2010. Part. 31 €. Etud. 23 €. Rés. Militant, BP 154, F-75463 Paris cedex 10. 5 décembre décembre à Dijon (La Grande Taverne, 1er étage, 20 av. Maréchal Foch, 18h). Conférence de Pierre Hillard sur « Vers la gouvernance mondiale ». Part. 2,5 €. 6 décembre à Paris 16e (Salons Etoile, 79 bis av. Marceau, de 13 à 18h). 6 e Salon du Livre d’Histoire avec plus de 50 écrivains, dont Anne Brassié et Ghislain de Diesbach, dédicaçant leurs œuvres. Rens.
plir sa tâche avec la disponibilité souhaitée. souhaitée. Une tâche qu’elle a accomplie, depuis qu’elle accepta en 2001 la difficile succession de Jean-François Chiappe, avec un panache, un dynamisme, un courage et un désintéressement, voire un sens du sacrifice — car rien n’est plus compromettant compromettant dans le monde des lettres où elle exerce qu’un compagnonnage avec le sulfureux RIVAROL RIVAROL — que nous n’avons cessé d’admirer au fil des années.
“RÉVOLUTIONS” Mais il y eut aussi une très bonne nouvelle : proposé à l’assemblée comme comme nouveau président des “Amis”, Eric Delcroix fut littéralement élu par acclamations, les présents ayant tous à l’esprits ses combats pour la liberté de la pensée et de la presse— il fut l’avocat de maints maudits, dont Robert Faurisson Faurisson et notre journal —, menés avec une pugnacité et une détermination qui, on le sait, l’ont scandaleusement privé de l’honorariat. Eric Delcroix n’est donc pas avocat honoraire, la LICRA et autres Ligues en ayant décidé ainsi, mais c’est pour nous un immense honneur de le voir présider une association dont il était depuis 1975 un membre bienfaiteur. La passation de pouvoir à la tête des “Amis” ne fut d’ailleurs pas la seule “révolution” annoncée. Les Editions des Tuileries éditant RIVAROL vont bientôt déménager, en principe dans le même immeuble (bâtiment A, premier étage surélevé, porte gauche) du 1 de la rue d’Hauteville, mais dans des locaux plus exigus et donc moins chers — d’où la formidable formidable braderie de livres que nous avions organisée. Dans son rapport moral et financier de 2008, notre trésorier Jean-Paul Angelelli (qui a été reconduit, ainsi que la secrétaire Camille Galic qui, avec son complice Jérôme Bourbon, répondit aux questions politiques des présents, faisant ainsi le point sur l’actualité politique) avait indiqué l’an dernier qu’« en progression constante constante depuis une quinzaine d’années, la diffusion de RIVAROL s’était ralentie depuis le printemps 2007, les mauvais résultats électoraux ayant entraîné une grande déception, provoquant elle-même elle-même une nette démobilisation et donc un fléchissement des ventes ». « Nous avons le plaisir de vous informer, dit-il au contraire samedi dernier, qu’en dépit d’une morosité économique sans précédent, la situation s’est redressée, en grande partie grâce aux efforts de prospection que finance l’association ».
Une meilleure santé financière, donc, comme le montre depuis quelques semaines le retour à un papier de meilleure qualité. Détail sans importance pour certains abon-
Mais le PACS n’est pas le seul fléau de notre époque, la dictature du conformisme est pire encore, comme il ressort de cette anecdote également racontée par l’éminent historien, qui en garantit l’authenticité : un haut fonctionnaire, fonctionnaire, par ailleurs grand bourgeois, alla voir en famille le spectacle sur le procès de Marie-Antoinette monté par Robert Hossein et Alain Decaux et à l’issue duquel le public votait « soit l’acquittement ou lende-la déportation, soit la mor t ». Le lende main, le personnage, « un peu embarrassé quand même », avoua à une collègue lègue : « J’a i vot é la mor t, pou r fai re pla isir aux enfa nts. » Comment résumer plus cruellement cruellement l’agonie d’une société société ?
LES COMBATS DE BRUNO GOLLNISCH Aucun conformisme bien sûr chez Bruno Gollnisch qui, après un exposé brillantissime sur l’Europe comme elle va, mal, mais aussi sur les quelques raisons d’espérer créées par la fondation de l’Alliance des Mouvements nationaux européens dont il est l’un des plus actifs artisans (voir RIV. du 1 3 n o ve v e m br br e ) , raconta ses combats contre les lois liberticides, en France comme à l’Europarlement où le vice-président du FN chargé de l’international lutte sans relâche pour le droit des peuples à disposer réellement d’euxmêmes, en étant d’abord maîtres de leur pensée et en restant maîtres du génie propre de leur race. S’insurgeant quelques jours plus tôt à Bruxelles contre « la politique européenne systématique de libéralisation des visas qui est une entreprise idéologique de destruction des fro nti ères exté rie ures de l’U nio n e uro pée nne , a prè s e n a voi r a bat tu les fro ntières intérieures avec les conséquences que l’on connaît : explosion explosion des flux migratoires et des trafics transfrontaliers, sans même parler des facilités extraordinaires offertes aux terroristes de toutes obédiences », il avait ainsi
dénoncé l’exemption de visas accordée
aux Albanais et aux Bosniaques et bientôt aux Kossovars. Et Gollnisch de tonner alors alors : « Faut-il rappeler en outre les conditions de la prétendue indépendance du Kossovo, par une déclaration unilatérale ? Faut-il rappeler que cette cette indépendance n’est même pas reconnue par tous les pays de l’Union européenne ? Faut-il rappeler enfin le sort dramatique des Serbes du Kossovo, persécutés sur leur terre ancestrale aujourd’hui colonis ée ée ? »
Un torrent d’applaudissements accueillit l’intervention du vice-président du FN qui devait ensuite s’attarder avec nos lecteurs et s’entretenir longuement avec le nouveau président des Amis de RIVAROL RIVAROL — auprès duquel il était venu venu plaider, en robe d’avocat, dans notre procès dit « du pitbull pitbull », procès procès (et condamcondamnation) dont l’Histoire retiendra peut-être l’absurdité haineuse. Ainsi s’acheva une réunion mémorable au cours de laquelle s’étaient retrouvées, autour d’un verre et pour nous encourager, plusieurs personnalités du monde politique : Annick Annick Martin, secrétaire général du MNR, l’ancien député Pierre Descaves, membre du Bureau politique du Parti de la France, Pierre Sidos, président de L’Œuvre Française, Roland Hélie, l’un des dirigeants de la Nouvelle Droite Populaire, le conseiller régional de Lorraine François Ferrier, Marx Fredriksen, ex-président de la FANE, Gianni Corridori, secrétaire général du mouvement italien Fuerza Nuova, Claudine Dupont-Tingaud, présidente de Résister et Agir Pour la défense de nos identités, identités, invitée à la tribune pour y évoquer les poursuites engagées à son encontre par trois anticolonialistes forcenés, Meddhi Lallaoui, Olivier Lecour Grandmaison et René Vautier, à la suite d’un de ses articles, et le procès en appel qui s’en est suivi le 18 novembre, etc. Parmi les nombreux confrères jour nali ste s et écri vains présents, on reconnaissait aussi l’équipe du cher et feu Libre Journ al de la France Courtoise
avec Danièle de Beketch, Patrick Gofman et le marquis Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Emmanuel Ratier de Faits & Doc umen ts , Martin Peltier, Paul-Eric Blanrue auteur de Sarkozy, Israël et les juifs, juifs , Christian Brosio de Spectacle du monde, François Foucart bien regretté par les auditeurs de France Inter, Laurent Glauzy, Françoise Monestier, Monestier, « Max l’impertinent » venu spécialement spécialement de Suisse où il étrille la Nomenklature dans Le Pam phl et , ou encore Yann Clerc, ancien secrétaire général du Figaro aujourd’hui secrétaire général de l’Association pour la Défense Défense du Maréchal — et sans doute en oublions-nous… En tout cas, que tous, en commençant par les bénévoles, soient remerciés pour avoir fait de cet après-midi, dans la foi et la bonne humeur, le rendez-vous de la France et de l’Europe réelles. Jacques LANGLOIS.
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIV RIVAROL
Sondage Sondagess de l’Elysée l’Elysée : l’UM l’UMPP veut veut étouf étouffe ferr le scandal scandalee !
C
IRCULEZ, il n’y a rien à voir ! Le 17 novembre, la commission des lois de l’Assemblée nationale à forte majorité UMP a empêché la création d’une commission d’enquête parlementaire, réclamée par les socialistes, sur les sondages de l’Elysée. Les députés sarkozystes ont estimé « que la prop osit ion de résol utio n était manifestement, et probablement volontairement, contraire à la Constitution et qu’il n’y avait donc pas lieu de poursuivre ses travaux ni de présenter un rapport ». Pour
justifie r son refus, la comm ission des loi s ose invoquer « la spécificité du régime de
responsabilité du président de la République ». Or, ce régime régime défini à l’article 67
de la Constitution portant sur la Haute Cour concerne la responsabilité pénale du chef de l’Etat et nullement sa responsabilité politique. « Est-c e que l’Ass emblée
nationale, qui représente le peuple français, a le droit de regarder ce qu’on fait de l’argent des contribuables quand cet argent sert à manipuler manipuler l’opinion ? » s’in-
surge ainsi François Bayrou.
DES MILLIONS D’EUROS DILAPIDÉS Car le scandale est réel. Epinglé l’été dernier par la Cour des comptes (voir RIV. du 31 juillet), l’Elysée a communiqué communiqué les factures à l’Assemblée nationale , après l’audition par la commission des Finances le 13 octobre de Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy. Le budget sondages de l’Elysée s’est élevé à 3,281 millions d’euros en 2008, à 1,989 million en 2009 et il est estimé à 1,424 million pour 2010, dit un rapport du député socialiste Jean Launay publié le 5 novembre sur les crédits de l’Elysée. Trois millions d’euros pour les sondages en 2008, cela veut dire que l’Elysée a fait réaliser des enquêtes tous les jours ouvrables ouvrables !
Heureusement que la dame du Poitou est là pour redonner du cœur à un président malmené dans l’opinion et contesté par une partie de sa majorité majorité ! Selon Le Canard novembre, lors de la réunion enchaîné , le 16 novembre, hebdomadaire avec ses collaborateurs à l’Elysée, Sarkozy Sarkozy aurait glissé : « Merci, Ségolène » à propos du clash intervenu à Dijon entre la ci-devant candidate à la présidentielle et son ex-premier lieutenant Vincent Peillon. Et d’ajouter d’ajouter : « Ségolène est un virus que les socialistes n’ont pas fini d’incuber. » En perte de vitesse dans les son-
dages où elle arrive loin derrière DSK, Delanoë, Aubry et même Hollande, Royal est en mauvaise posture. Elle a atteint son… zénith lors de la campagne présidentielle de 2007 et ne s’est pas remise de sa très courte défaite en novembre dernier face à Martine Aubry. Comme elle n’imaginait pas de perdre alors qu’elle avait largement dominé les primaires en 2006 face à DSK et à Fabius, elle n’a pas préparé la suite, se désintéressant fort imprudemment de la gestion de son courant confiée à l’arriviste Peillon. Depuis un an, la présidente de la région Poitou-Charentes ne sait plus quoi inventer pour exister. Pour éviter le cumul des mandats, elle n’est pas à l’Assemblée et n’administre pas non plus de municipalité. Aussi gesticule-t-elle à intervalles réguliers pour que les media s’intéressent à elle.
Cette explosion du nombre d’études commandées par la présidence de la République date de l’accession à l’Elysée de l’ex-maire de Neuilly, ce qui prouve, comme le note le journaliste de gauche Laurent Joffrin, que « le sarkozysme n’est pas tant u ne idéolo gie qu’u ne méthode d e vente, réfléchie et sophistiquée, ajustée au jour le j our da ns un car rousel p ermanen t d’interventions médiatiques, de petites phra ses et d’ima ges mises en scène ». « Jusqu’en 2007, sur dix enquêtes qui nous étaient commandées par l’exécutif, neuf l’étaient par le gouvernement, une seule par l’Elysée, au jourd’hu i c’est l’inverse » confie à Libér atio n un professionnel des
sondages.
LA PRÉSIDENCE ANNEXE DE L’UMP Quatre à cinq fois par semaine en moyenne, l’Elyséen fait donc passer ses faits et gestes au crible de l’opinion. OpinionWay a mis en place « un baromètre des
tion d’une minute de silence dans les établissements scolaires en hommage au dernier poilu », « la création d’une nouvelle prom otio n dans l’or dre de la Légio n d’honneur » ou encore encore — comme le lui
conseillait Camille Galic dans son édito du 13 nove novemb mbre re ! — « la suppression du jour férié du 8 mai ». Outre le prix exorbitant de ces sondages et leur nombre exponentiel, se pose le problème du financement sur fonds publics de sondages préélectoraux commandés par l’Elysée et concernant l’UMP. Jusqu’au printemps dernier, la présidence de la République a sollicité des enquêtes sur « les têtes de liste pour les élections euro péennes », « le premier tour des élections municipales », « l’analyse des résultats du premi er to ur de s can tona les » ou encore « le climat politique en Ile-de-France ». Or, l’on ne sache pas que l’Elysée soit un parti politique, en tout cas pas officiellement. On mesure à quel point l’hyperpré-
dages (à près de 10 000 euros l’unité) l’unité) entre début 2008 et l’automne 2009. A ces études s’ajoutent les traditionnels tests de popularité et de confiance, les sondages préélectoraux et les Politoscopes. Dans son rapport, Jean Launay nous apprend que, début 2008, l’Elysée a payé 10 000 euros euros pour pour comprendre « les déçus de Nicolas Sarkozy ». Mieux, le Château a fait tester « l’observa-
se substituer au Planning familial, seul autorisé à prescrire des contraceptifs à un enfant mineur », mais Béatrice Cormier, la
rectrice de l’académie de Poitiers, a été encore plus incisive, déclarant au journal de France 3 Poitou-Charentes Poitou-Charentes avoir « demandé
par courrier aux proviseurs proviseurs de lycées lycées de ne pas distrib uer les pass contrac eption envoyés dans les établissements par le conseil régional ». Cela pour « des raisons juridique, comptable et et morale », la rectrice étant « garante de ce qui se passe dans les établissements ».
Difficile d’être plus cinglant. En tout cas, cette action de l’ex-candidate du PS montre que, contrairement à ce que croyaient certains naïfs, y compris à droite, Royal n’est pas moins fanatique que ses petits camarades quand il s’agit de détruire la morale et la famille traditionnelles et d’exhorter la jeunesse jeunesse à la débauche. débauche. N’oublions N’oublions pas que, que, ministre délégué à l’Enseignement scolaire sous Jospin, elle fut déjà à l’origine de la « pilule du lendemain » distribuée gratuitement dans les lycées sans que les parents puissent s’y opposer alors qu’il s’agit d’un produit carrément abortif !
UN BUISSON D’ARGENT D’autant plus que les factures payées par l’Elysée (donc par le contribuable) sont des plus curieuses. Le conseiller spécial de Sarkozy, le publiciste Patrick Buisson, a porté plainte le 9 novembre novembre pour diffamation diffamation et injures contre Libération qui s’était étonné des marges très confortables prises par l’ancien directeur de Minute. Par l’intermédiaire de ses deux sociétés, Publifact, puis Publiopinion, Buisson s’est fourni massivement en sondages auprès de l’inst itut Opinonway. Or, le patron de la chaîne Histoire a facturé près de 1,1 million d’euros d’euros à l’Elysée en 2008 110 études que les dirigeants d’Opinionway avaient vendues 190 000 euros au cabinet de Buisson. Lequel « aurait donc réalisé un bénéfice bénéfice de près de 910 000 euros, soit soit une marge de 83 % ». Pour se défendre, le
conseiller de Sarkozy explique qu’il ne se contentait pas des enquêtes d’OpinionWay et qu’il se livrait à une étude beaucoup plus approfondie pour le président. De toute façon, il fallait bien que Sarkozy remerciât d’une manière ou ) . D d’une autre l’homme qui lui a donné R A les clés, les codes, le langage, les slo H gans lui permettant de mordre forte C ment sur l’électorat frontiste. Car e d désormais les hommes politiques ne n i s s gouvernent plus en fonction de prin e D cipes directeurs, d’une doctrine mise ( en application, ne recherchent nullement le bien commun, l’intérêt général, il s’agit d’adapter son discours et son action à des sondages manipulés et manipulateurs, il s’agit de flatter le grand public pour mieux le séduire et l’abuser. Au profit des puissances d’argent qui nous asservissent et nous détruisent.
déplacements et des initiatives du président » qui a donné lieu à 68 “ vagues ” de son-
mineures mineures (voir page 12). Mais à vouloir agir dans la précipitation et faire n’importe quoi, Royal s’est brûlé les ailes une fois de plus. Non seulement le ministre de l’Education nationale s’est prononcé contre cette initiative car, selon lui, « l’Education n’a pas à
sidentialisation du régime renforcée par le quinquennat et une médiatisation extrême a des effets délétères.
Jérôme BOURBON.
éclat à Dijon. Après sa défaite face à fifille Delors, Royal commet l’erreur de se détourner de l’appareil. Peillon en profite pour prendre le contrôle du courant. Il fonde l’association « L’Espoir L’Espoir à gauche » et met la main sur la motion. Il lance dans la foulée un site internet où ne figurera bientôt plus la photo de Ségolène Royal en page d’accueil. En août, l’eurodéputé rassemble des élus écologistes, centristes et communistes autour de lui. Courroux de “Ségo” qui supplie vainement ses proches de ne pas y assister. A partir de ce moment-là, elle prépare une contre-offensive pour reconquérir le terrain perdu. Ce sera l’opération Dijon, marquée par la venue surprise de la présidente de la région Poitou-Charentes.
GUERRE PICROCHOLINE ROYAL-PEILLON Depuis, le bras de fer tourne à la querelle de chiffonniers. Royal appelle de ses vœux une consultation militante après les régionales pour en finir avec l’intrus. Lequel propose un vote avant mars. Pas question rétorque Royal : « Peillon ne doit pas oublier qu’il y a une échéance nationale et régionale ; c’est pourquoi, pour apaiser les choses, Ségolène a désigné un sage, Jean Louis Bian co, à l’anima tion du cou rant »,
explique le ségoléniste Guillaume Garot.
Verts qui, grisés par leur succès des européennes, sont bien décidés à avoir la peau de la rue de Solferino, le Front de gauche de Buffet et Mélenchon, le MoDem de Bayrou et le NPA de Besancenot.
LES LIMITES DE LA DAME DU POITOU Ce dernier épisode montre en tout cas les limites de Ségolène et sa gestion exécrable des rapports humains, beaucoup de ses proches ayant pris leur distance, du maire de Lyon Gérard Collomb aux responsables responsabl es de la puissante fédération des Bouches-duRhône. Elle a pu s’imposer en 2006-2007 grâce à la dictature des sondages et à son physique. Aujourd’hui le charme s’est évanoui : elle est inquiète devant l’ascension de DSK qu’elle avait humilié lors des primaires de novembre 2006 (savoir qu’Anne Sinclair puisse devenir première dame de France doit lui hérisser le poil !), agacée par la résistance de Martine Aubry qui semble plutôt bien tenir l’appareil alors même que son exconcubin Hollande, aussi consensuel qu’elle est cassante, est lui aussi en lice pour 2012. Avec le recul, ce qui étonne, ce n’est pas la déconfiture actuelle de “Ségo”, ce sont les succès qu’elle a pu engranger, alors
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIVAROL RIVAROL
Inutile INSEE
N
UL doute que si Nicolas Sarkozy avait assisté, comme il l’avait primitivement promis, au Congrès des Maires de France qui se tenait le 17 novembre novembre à Paris au lieu d’aller soigner son éternel bronzage chez le roi Abdallah d’Arabie séoudite, il aurait été copieusement conspué comme l’a été François Fillon. Réforme territoriale, réforme du mode de scrutin des conseillers régionaux et généraux, recentralisation rampante mais accrue, les élus locaux sont excédés. Et la suppression de la Taxe professionnelle est la goutte d’eau qui a fait déborder l’urne de leurs revendications négligées. Les maires des banlieues de nos grandes villes n’eurent jamais les moyens de s’opposer aux préfets dont l’obsession reste de construire le maximum d’immeubles pour accueillir les populations nouvelles. Quand on bâtit des logements (et tout ce qui suit est à la charge de nos communes), il faut aussi penser aux crèches, aux maternelles, aux écoles, stades et espaces verts qui vont avec. Sans compter les services sociaux. Quand on n’est pas sur le terrain, on a du mal à croire ce que peut coûter une école. Pour développer ces infrastructures, les communes ont dû s’endetter et, fatalement, partir à la recherche de ressources nouvelles. Les préfets eurent beau jeu alors
Le 14 novembre novembre,, Le Mon de consacrait un long article a l’ordonnance de renvoi (signée du juge d’instruction Pallain) devant le tribunal correctionnel de Nanterre d’un « ancien collaborateur de Nicol as Sa rkozy », Thierry Gaubert. Qui sera donc jugé pour « abus de confiance », « pris e ill éga le d’ int érêt », “escroquerie” , « recel d’abus de biens sociaux » et “faux” dans le cadre d’une affaire affaire liée liée au « 1 % logemen logementt » qui qui remonte aux années 1980 et 1990. En 1999, des rapports de l’inspection
de dire : « Transform Transformez ez vos terres terres agricoles appelées à disparaître en Zones d’Activités Économiques, accueillez des industriels sur ces Zones et vous aurez les ressources de la Taxe Professionnelle générée par par ces activités. » Effectivement, les tranquilles banlieues qui cédèrent aux chants des sirènes et abandonnèrent leur calme bucolique et espaces verts au profit de ces activités virent, dans l’assiette des impôts alimentant leurs budgets, la part de la Taxe professionnelle prendre une importance de plus en plus grande. Chez Catherine Mégret, maire de Vitrolles, la T.P. représentait même les trois quarts des revenus revenus de la ville ! Curieusement, cela ne l’empêchait pas de réclamer, au côté de Jean-Claude Jean-Claude Martinez — qui s’était fait l’avocat de la suppression de l’impôt sur le revenu —, la suppression de la Taxe Professionnelle Professionnelle ! On peut considérer que dans la strate des villes villes de 20 000 à 50 000 habitants habitants,, la T.P. représente le quart de leurs revenus. Il y a, comme on le sait, quatre taxes qui alimentent les budgets de nos villes et nul ne peut modifier le taux de ces taxes (en plus ou en moins) sans toucher de la même manière aux trois autres. La Taxe d’Habitation (payée en principe par tous les habitants de la ville) arrive avec la T.P. T.P. en tête de ces revenus. Puis, il y a le Foncier bâti, acquitté par les propriétaires, et enfin, le Foncier non bâti sur les champs ou ce qui en reste. Cette taxe ne
générale des Finances, de l’instance de contrôle du « 1 % l og og em em en en t » e t d e l a Mission interministérielle d’inspection du logement social avaient en effet « permis de révéler de nombreuses irrégularités dans le fon ctio nne ment d’u n co llec teur du “1 %”, Habitation Habitation fra nça ise , et d’u ne a sso cia tion satellite, Habitation pour tous étant « notamment (HPT) », M. Gaubert étant
procure plus qu’un revenu modeste et en diminution constante. Les maires maires de ces villes villes disent disent : « Nous avons écouté les promesses gouvernementales et sacrifié une grande partie de notre foncier disponible au profit d’activités souvent sources de pollutions. Nous avons dû accepter la dégradation de nos chaussées et de nos cadres de vie pour obtenir les ressources nécessaires à notre expansion et au remboursement de nos dettes. La suppression de cette taxe fait donc peser sur nos budgets une menace considérable. Le gouvernement promet (mais on sait ce que valent les promesses gouvernementales) des compensations (jusqu’à une certaine date, d’ailleurs) mais ces compensations ne couvriront pas l’intégralité du manque à gagner. Il faudra bien trouver des ressources pour rétablir l’équilibre. Si les entreprises entreprises ne paient paient plus, plus, qui paiera paiera ? » Comme d’habitude d’habitude : les particuliers. Après la Taxe Carbone acquittée en faisant le plein, après les augmentations de nos impôts locaux locaux de plus de 4 % l’an dernier et de 8 % à la prochaine prochaine échéance, jusqu’où jusqu’où M. Sarkozy a-t-il l’intention de charger charger le baudet ? Léon ARNOUX.
soupçonné d’avoir tiré profit d’opérations immobilières illégales lorsqu’il présidait ces deux entités (de 1984 à 1998 pou r la pre mièr e et de 1 992 à 1994 pour la seconde) : Habitation française a, en effet, fin anc é des pro gra mmes de construction ou d’acquisitionamélioration qui avaient été pro pos és pa r de s so ciét és pr ivées dans lesquelles les dirigeants du collecteur, dont M. Gaubert, détenaient des intérêts. »
En mars dernier, considérant que M. Gaubert pouvait seulement être poursuivi pour « prise i lléga le d’i ntérêt » dans une opération immobilière, le parquet avait obligeamment requis un non-lieu général UN DROIT DE RÉPONSE à son égard. Le magistrat instructeur est DE GUILLAUME FAYE donc beaucoup plus sévère, qui renvoie Dans le numér o 2926 de RIVAROL, vous avez p ublié un arti cle intitul é “Arche...d’Allia nce” dans en correctionnelle l’escroc présumé ainsi lequel vous expliquez que M. Jean-Franço Jean-François is Touzé Touzé vient de fonder l’Alliance l’Alliance pour les Libertés , dite aussi que ses complices, MM. Philippe Smadja, ancien directeur général d’Habi“alliance occidentaliste”, nouveau mouvement politique dont je serais « membre du Bureau » et dont je diritation française, et Didier Lamy, commis gerais le futur organe de presse Libres. Vous affirmez ensuite que la Charte de ce mouvement, auquel j’adhérerais comme un de ses dirigeants, “se félicite de la réintégration pleine et entière de la France au sein de saire aux comptes d’Habitation pour tous. Le quotidien de référence précise que l’OTAN l’OTAN (…), affirme son attachement à la communauté euro-atlantique et sa totale solidarité à l’égard de Gaubertt « fut c hef a djo int d e cab inet l’État d’Israël”, et enfin “condamne le racisme, l’antisémitisme, le négationnisme et toute vision ethnique M. Gauber de M. Sarkozy lorsque celui-ci était de la société”. Or ces informations sont inexactes. En effet : « 1) Je ne suis ni membre du Bureau ni adhérent de cette Alliance pour les libertés, comme je ne suis ministre du Budget (1993-1995) ». Il membre d’aucune association politique ou parti, car je demeure idéologiquement libre et indépendant. Et je omet de rappeler en revanche que ce playboy, époux de la princesse Hélène ne dirigerai jamais aucun journal que je n’aurais pas fondé. Yougoslavie et qui, grâce à son asso« 2) J’apporte mon concours à tout colloque ou publication de tout mouvement, dans la mesure où mes de Yougoslavie opinions ne sont pas censurées. Je partage avec M. Touzé un certain nombres d’idées (refus de la colonisa- ciation, menait grand train selon Libér aal a ir ir e an an n ue ue l de de 5 0 0 0 0 0 tion ethnique de l’Europe, de l’islamisation, etc.) mais nous divergeons sur d’autres (atlantisme, notam- tion — « s al fra ncs (76 000 eur os) vers é par une ment). « 3) Il serait étonnant que je puisse approuver les passages de la “Charte” que vous citez puisque je fil ial e de dro it pri vé + 70 000 fra ncs de déplore l‘alignement européen sur Washington, la réintégration de la France dans l’OTAN et surtout que je fra is de coc kta ils +28 000 fra ncs penche bel e t bien, comme tous mes l ivres le démon trent, pour une vi sion ethniqu e de la sociét é et de l’hi s- d’amendes de stationnement + un poste “pourboires “pourboires et et dons” de 30 000 francs francs », toire. l‘antisémitisme (ou antijudaïsme), antijudaïsme), l’impolitique e ttcc . — est aussi et surtout le frère de « 4) En revanche (voir mon dernier ouvrage), je récuse l‘antisémitisme négationnisme, négationnisme, et l’anti-sionisme ; car je soutiens qu’un effondrement effondrement d’Israël serait une catastrophe pour Patrick Gaubert. Président fondateur de Décider et Agir Avec Vigilance pour l’Europe. (D.A.V.I.D.), membre de 1993 à « Pour conclu re, je p artic ipera i donc évent uelle ment à certa ins col loque s ou écr its d e ladi te Al lianc e, Israël (D.A.V.I.D.), 1995 du cabinet de Charles Pasqua où il comme à ceux d’autres mouvements, mais pour y développer mes idées et non celles de ces derniers. » Nous maintenons bien entendu entendu les informations données le 6 novembre novembre puisque sur le prônait (et menait) une « répression ful«
L
’INSEE (Intitut national de la statistique) publiait publiait le 12 novembre son bilan annuel portant sur l’état de la France en 2008. Grande préoccupation de l’organisme public : la baisse de l’utilisation de l’automobile et du temps passé sur l a route par les Hexagonaux puisque l’usage de la voiture stagne depuis le boom des années 1982-1994. Une information qui n’est accompagnée d’aucune explication alors que tout est fait politiquement pour enquiquiner les conducteurs (zones urbaines “infranchissables”, PV tous azimuts, retraits du permis de conduire…) Ce constat apparaît en tout cas pour les statisticiens du système comme autrement plus important que l’étude de la situation économique des Français. Si l’INSEE met bien en avant la disparité continue entre les plus riches (qui augmentent leurs revenus en moyenne de 3 % par an alors que le salaire médian médian ne croît que de 0,65 % par an) et les plus pauvres (+30 % de chômage chômage en un an et demi), il ment également, par omission, en prétendant que le RSA a permis une diminution de la pauvreté en France alors même que les normes pour évaluer le seuil de pauvreté ont été récemment modifiées par le pouvoir sarkozyste, à son profit profit bien sûr ! Nous savions le travail de l’INSEE quasiment inutile. Nous découvrons qu’il peut aussi être grotesque. Comme son étude sur l’éducation, remarquable par son extrême subjectivité si ce n’est son hypocrisie, dans laquelle les auteurs présentent les Souchiens comme des fainéants et des nantis. « Au sein des bach eliers de première génération , écrivent-ils, écrivent-ils,
on peut distinguer les enfants d’immigrés (environ (environ 15 %) : à milieu social social compacomparable, ils ont des aspirations bien plus ambitieuses que les autres , et leurs parents croient d avanta ge en la v ertu des pas tout mignon, mignon, diplômes . » Ce n’est pas
ça !
F.-X. R.
DALONGEVILLE EST SORTI DE PRISON Il se passe toujours quelque chose à Hénin-Beaumont. Après une quinzaine de demandes de remise en liberté, l’avocat de l’ancien maire DVG Gérard Dalongeville vient d’obtenir la libération de son client détenu depuis sept mois dans une enquête sur des détournements de fonds. Deux complices présumés arrêtés au même moment, Claude Chopin, son ancien premier adjoint, et l’homme d’affaires Guy Mollet, avaient été libérés dès cet été. La libération décidée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Douai s’assortit évidemment d’un contrôle judiciaire : le suspect devra pointer toutes les semaines au poste de police ou de gendarmerie de son domicile. Et ce sera dans les Vosges, où l’ancien maire possède une maison de famille. Fait inhabituel, la chambre de l’instruction a demandé à Gérard Dalongeville de fournir une garantie garantie de 30 000 euros sur sur ce bien, afin afin que l’argent d’une éventuelle revente n’échappe pas à la justice, si besoin. Simple coïncidence ou pas, la libération de Dalongeville s’est faite le jour même où Marine Le Pen lançait lançait officielleofficiellement sa campagne pour les régionales dans le Nord-Pas-de-Calais depuis Hénin-Beaumont, ville où elle installe son QG. Pour l’occasion, a été montrée à la presse son affiche 4 par 3. Marine Marine Le Pen est représentée sur scène à la façon d’une
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S
ANS posséder de réels dons de comédien ou, suivant les circonstances, de tragédien, aucun homme politique ne réussirait à rendre crédible l’expression de convictions qu’en fait, il ne possède intimement pas, et qui lui sont soufflées par des rédacteurs de talent, mercenaires de plume comme d’autres l’ont été au risque de leur vie. Les convictions affichées dans le discours que Nicolas Sarkozy a prononcé à La Chapelle-en-VerChapelle-en-Vercors, le 12 novembre, dont j’ai écouté de longs extraits et lu les neuf pages, sont à l’évidence de celles qui lui sont le plus étrangères (lire édito du 20 nov.). On verra pourquoi dans la conclusion. D’ailleurs, les quelques centaines d’invités présents étaient si peu convaincus que les applaudissements polis, timides et rares, n’ont véritablement éclatés qu’à l’affirmation présidentielle selon laquelle « la
France est un pays où il n’y a pas de place pour la burqa . » Démonstration éclatante
du refus populaire d’une immigration à la fois ostentatoire, provocante, revendicatrice et éloignée de notre civilisation et de nos mœurs. Dans l’émouvante évocation des maquis du Vercors et des sacrifices consentis, Nicolas Sarkozy a cherché à exalter ce sentiment indéfinissable qui qui donne (donnait ?) un sens à la vie et à la mort. En passant, il aurait pu rappeler que les promesses d’assistance des Alliés et du chef de la France Libre n’avaient pas été tenues, que les insurgés ne reçurent pas les armes et les munitions qu’ils espéraient, qu’ils furent abandonnés, abandonnés, sacrifiés face à l’armée allemande. Par contre, et il se sent obligé d’insister, « je veux le dire parce que je le pense », les longues tirades sur la « nation » sont de simples formules conventionnelles bien loin du vent d’épopée que Jean-Marie Le Pen, il y a quelques années, faisait faisait souffler dans ses discours quand il parlait de la France. Comment Sarkozy le pourrait-il, d’ailleurs, quand la souveraineté de la France se dilue dans la Constitution européenne ou son clone le traité de Lisbonne qu’il a imposé alors que les citoyens avaient rejeté la soumission de la France et sa dispersion dans un magma sans identité ? Se rendant compte compte que la perspective perspective de l’abandon de l’indépendance et de la souveraineté de la France peut rassembler, il accuse de façon caricaturale ses partisans d’“extrémisme” prônant la haine de l’autre plutôt que l’amour de la patrie.
DÉSIDENT DÉSIDENTITÉ ITÉ : LA PREUVE PAR LELLOUCHE… Comme nous voudrions croire à ses affirmations exaltées quand il évoque ce qui constitue l’identité nationale nationale ! Cette France formée de petites patries, de terroirs, de coutumes, de traditions, de croyances, d’architectures originales, de paysages, d’un art de vivre incomparable, de climats particuliers. Comme nous aimerions le croire quand il affirme « Pas un libre-penseur, pas un Franc-maçon, pas un athée qui ne se sente au fond de lui l’héritier de la Chrétienté qui a laissé tant de traces profo ndes d ans la sensib ilité f rança ise et alors, qui ne voit voit dans la pensée. » Mais alors,
l’extraordinaire contradiction avec la nomination de Pierre Lellouche au poste de secrétaire d’Etat aux affaires européennes ? Alors secrétaire général adjoint de l’UMP, n’avait-il pas déclaré en 2004 « On serait fou de dire non à la Turquie », ajoutant ajoutant : « L’objectif de l’Union n’est pa s
de fabriquer un club chrétien ni un club de riches mais de réunifier l’Europe dans la commee on on paix et la prosp érité » ? Et, comm
n’est jamais mieux desservi que par ses amis, Egemen Bagis, ministre turc chargé des Affaires européennes, commentait en
dans la transmission entre générations, partager les idées présidentielles quant à l’originalité et à la richesse de la culture française. Néanmoins, la limiter ou insister sur la littérature nous paraît réducteur : la France manquerait-elle de peintres, de sculpteurs, de musiciens, d’architectes d’architectes ? Quant à la relance d’une politique culturelle, nous demandons demandons à voir… Il en est de même pour l’enseignement de notre l angue et en générale pour l’enseignement, des classes primaires à l’Université et aux Grandes écoles. Les vraies réformes tardent à venir. Quel ministre mettra au pas ceux qui revendiquent le statu quo et plus particulièrement particulièrement les situations acquises acquises ? S’il est vrai qu’au cours des siècles la France a subi les conséquences des invasions — des Romains aux Arabes, Arabes, des Francs aux Huns, des Magyars aux Normands, des troupes étrangères qui ont traversé ses provinces —, les peuples puis les rois se sont acharnés à les en chasser ; elle a aussi assimilé les mercenaires issus de toute l’Europe qui ont servi dans les régiments étrangers de la monarchie et qui ne sont pas ensuite retourné dans leur patrie. Elle a également assimilé les Italiens, Espagnols, Portugais, Polonais, etc., venus travailler dans les mines, les aciéries, les chantiers, mais aussi les Arméniens fuyant les massacres perpétrés par les Turcs au
début du XX e siècle. S’il est de bon ton aujourd’hui, pour les besoins de la cause, de dire que ces derniers venus ont subi les railleries ou les violences de certains, essentiellement pour des raisons économiques, ils se sont assimilés très rapidement. L’école, le catéchisme, le service militaire, le travail, les mariages ont fait de ces Européens Européens — tous chrétiens, il est vrai — des Français à part entière. Aussi Aussi Nicolas Sarkozy utilise-t-il improprement le mot “ métissage” qui, rappelonsrappelons-le, le, se définit comme « l’union féconde féconde entre hommes et femmes de groupes humains présentant un certain degré de différenciation génétique ». Si métissage il y a, il ne date que de moins de quarante quarante ans — depuis que, théoriquement, l’immigration est stoppée mais que s’y est substitué le regroupement familial. Merci Giscard, merci Chirac. En dehors des coups de menton et des affirmations d’estrade, nous sommes curieux de savoir quelles mesures seront prises pour faire disparaître la burqa du paysage de nos nos villes et de nos villages villages ? Et d’apprendre comment les parasites seront exclus du bénéfice de la Sécurité sociale et autres prestations généreusement octroyées à ceux qui, sans titre, se donnent simplement le mal de s’installer en France.
Le plus sidérant dans ce long discours est la dénonciation, par un des principaux responsables avec ses amis du RPR puis de l’UMP, des maux qui accablent notre pays. Citons-les en en vrac : l’échec de l’école, l’affaiblissement l’affaiblissement de la valeur travail, le renoncement à l’autorité, ou la contestation de l’autorité de la Police et de l’Etat. Mais, preuve que le président n’avait pas lu son discours avant de le prononcer, comment peut-il énoncer cette phras phrasee : « En l ais san t cro ire q ue t out se vaut, (…) que tous les comportements (…) se valent, on a porté un coup très rude à l’idée de civilisation et même à celle de société. Car dans une société civilisée, tous les comportements et tous les actes ne se valent pas » sans penser penser à
Frédéric Mitterrand ?
… ET PAR YAZID SABEG Enfin l’hymne à la nation, à la souveraineté de la nation, à l’Etat national est de pure convention. Il est destiné, à quelques mois des élections régionales, à convaincre les électeurs nationaux qui avaient cru, lors des élections présidentielles, qu’enfin, un candidat du Système possédait des convictions conformes à l’intérêt de la Nation, de ne pas abandonner le parti majoritaire. Quand Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité, conteste la montée des communautarismes, quand Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires est chargé par le gouvernement d’une mission de lutte contre le racisme et le communautarisme, quand la HALDE continue à recevoir des subventions alors que cette instance ne cesse d’encourager les minorités qui réclament toujours toujours plus de passe-droits— qui ne voit que le discours de Nicolas Sarkozy est vain, mais qu’il peut néanmoins séduire des naïfs naïfs ? Enfin, quand Philippe de Villiers démentira publiquement les propos à lui tenus par Nicolas Sarkozy « Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froi d. Je n e m ’inté resse qu’à l’ave nir »,
propos que le vicomte a rapportés à ses biographes Eric Branca et Arnaud Folch dans « Mystère Villiers » paru aux éditions du Rocher, nous croirons en la sincérité du président de la République.
Alors qu’à l’approche des élections régionales, le Machiavel au petit pied de l’Elysée a ressorti sa belle panoplie identitaire et les pompeux discours aux accents péguystes, les solutions à la crise proposées aux agriculteurs français par l’entourage du président sont, elles, très loin d’être patriotiques. Elles laissent même littéralement pantois par leur indécence et le cynisme apatride qu’elles témoignent. En effet, dans le but d’alléger leurs coûts de production, un conseiller de Nicolas Sarkozy aurait proposé aux agriculteurs français de recruter des intérimaires polonais et roumains rémunérés au tarif en vigueur dans leur pays d’origin d’originee — soit 2 à 4 euros de de l’heure — pour travailler dans l’Hexagone. l’Hexagone. L’Elysée a immédiatement nié qu’il s’agisse d’une véritable “proposition”, affirmant vouloir seulement étudier la situation dans les pays qui font appel à cette main-d’œuvre faiblement payée, sans “nécessairement” l’importer en France. Pourtant, selon le syndicat « Légumes de France », cette idée scandaleuse a bien été formulée à Angélique Delahaye, présidente
(Dessin de CHARD.)
Pierre PERALDI.
scandalise évidemment la profession agricole qui s’est toujours opposée à ce type d’exploitation et réclame une TVA sociale applicable à l’ensemble des productions agricoles, nationales et importées. Une telle TVA permettrait de partiellement corriger les distorsions de concurrence, notamment vis-à-vis de l’Allemagne où les employeurs bénéficient d’une exonération totale des charges sur la main d’œuvre saisonnière sans être tenus de respecter un salaire minimum. Mais l’Elysée ne paraît pas l’entendre de cette oreille et, à l’heure où le travail
local devrait être l’une de ses principales priorités, il préfère inviter les employeurs français à recourir à une main-d’œuvre étrangère bon marché, démontrant par là que, dans le cadre l’Union Européenne, c’est toujours le moins moins — disant en matière sociale et salariale qui tend à s’imposer aux autres et non l’inverse. Avec Nicolas Sarkozy et son aréopage de libéraux forcenés au pouvoir, le « dumping dumping social » a, semble-t-il, semble-t-il, encore de beaux jours devant lui. Xavier EMAN.
UN RÉCIDIVISTE NOMMÉ GREMETZ Qu’eût-on dit si Jean-Marie Le Pen avait tenté de s’introduire de force dans les studios de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, comme le député communiste “dissident” Maxime Gremetz Gremetz l’a fait fait le 13 novembre novembre dans ceuxs ceuxs de France France 3 Picardie Picardie ? Ce qui a d’ailleurs provoqué selon Le Paris ien une « mêlée confuse », où Gremetz a fait un malaise après avoir tenté de distribuer quelques horions. Ce n’est pas la première fois que le camarade Maxime recourt à la force. En 1998, lors de l’inauguration d’une rocade près d’Amiens, il avait pénétré avec sa voiture dans un lieu interdit aux véhicules, bousculant au passage un officier de gendarmerie, le président du conseil régional de
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIVAROL RIVAROL
N ous av ons l e plais ir de d édie r ce numéro à M. Rémi T., de St.-Rémy L’Hono ré « ami de R IVA ROL » dont la générosité nous permet de vous offrir ce Spécial 16 pages. ●
De Fernand BONAMY : PRURIT BÂTISSEUR
Dans RIVAROL RIVAROL n° 2926, le Furet parle d’un long article du Figaro (5/10) dont pas moins de 5 jour nali ste s éta ient allé s recueillir la bonne parole de Freddy Mitterrand. Le Furet a raison de parler du scandale des jeux vidéo et des « marques de noblesse qui leur manquent manquent ». Mais il ne dit rien du prurit bâtisseur présidentielle. C’est tout un paragraphe qui y est consacré sous le patronage (« l’autorité l’autorité morale morale ») de Jack Lang Lang : « Les gr ands ch antier s sont l ’expr ession du pouv oir réga lien, chaq ue prés idenc e veut porter les siens… » « Pour moi, le projet sera plut ôt la futu re mais on de l’hi stoi re de France (…), je veux un li eu qui incarne tout cela (…), je chercherai la manière de le directement financer au mieux … ». Propos directement inspirés des arguments (faux) de Boumier, déjà à l’œuvre auprès du ministre pour pacser son projet de (fausse) reconstruction des Tuileries avec le projet de Sarkozy qui, non content d’interférer dans l’Histoire de France, veut apprendre apprendre aux « Français d’après » sa propre vision de l’histoire l’histoire de France. ●
De Claude SOREL : PINCE PRÉSIDENT
Notre “pince-président” “pince-président” ne se voit-il pas en pire, depuis qu’il lui fut rapporté qu’un jeun e gé néra l Bon apar te a vait adop té s on style diabolisant et sa stratégie déconcertante « d’homme d’homme de génie génie » se muant en « petit caporal caporal » pour les jeunes jeunes “gro“grognards” des cités, cités, l’oreille pincée ? Je repose la question, ayant entendu sur l’agora le témoignage inverse, en toute conviction et sérénité d’esprit de la part d’honorables bourgeois bourgeois de notre non moins honorable République, qui couronna trois empires français avant la Cinquième de Monarque-star. Dominique de Villepin, qui connaît bien les «cent jours» d’un nouveau jeu de rôles napoléonien, n’apparaît pas à l’origine de cette indiscrétion…
ranto comme propédeutique des langues nationales. Zamenhof se voulait le prophète d’une religion œcuménique, qui n’a eu aucun succcès. Mais quand il a lancé son projet de langue construite (qui est devenue par la suite une langue vivante), il a renoncé à tous ses droits, et il a précisé que l’espéranto peut être utilisé utilisé « dans n’importe quel but ». L’espéranto n’est pas une idéologie, c’est une langue internationale auxiliaire. Les espérantophones couvrent toute la gamme des opinions politiques. Aujourd’hui, Aujourd’hui, le tsunami de l’impérialisme l’impérialisme linguistique anglo-américain est le couronnement de l’impérialisme économique et militaire US. Et la doctrine du multilinguisme prôné par l’Union européenne n’est que le faux-nez de l’anglo-américain. Effectivement, seul l’espéranto y fait obstacle. Démonstration sur demande. ●
De Pierre JURVILL JURVILLIER IER : PLUS LE DROIT DE PARLER
Si j’ai bien compris, j’ai encore le droit de dire que les Bretons ont des chapeaux ronds, qu’en Alsace on trouve beaucoup de blonds aux yeux bleus, et que les gens du Midi se distinguent facilement grâce à leurs accents. Mais je n’ai plus le droit de parler de la couleur de l’équipe de France de football, je n e do is pa s dir e que les doua nier s vi ennent surtout des îles, et que les marchés de banlieue sont très colorés. Alors, à tous ces censeurs autoproclamés qui pensent que ces gens-là sont chez eux chez nous, je voudrais leur rappeler cette devise pleine de bon sens, de mon grandpère, à une époque où on faisait encore le pain à la maison : « Ce n’est pas parce que une chatte fait ses petits dans un f our qu’on les appelle des petits fours. » Bon courage à tous, entraînez-vous pour les combats de libération qui approchent, nous ne serons pas seuls en Europe. ●
De H. TRICOT : POINCARÉ AVANT EINSTEIN
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De Jean BERNARD : SUJET TABOU
A propos propos du « sujet tabou» évoqué par JeanChristophe M. dans RIV. du 30oct. Les États-Unis ont écrit l’histoire de la recherche nucléaire de manière égocentrique en mettant en avant Einstein et Fermi. En fait d’autres pays ont fait avancer la recherche recherche — la France avant 1940 et surtout l’Allemagne jusqu’en 1945. Des savants allemands travaillant en particulier pour le Kaiser Wilhelm Institute: Institute : Heisenberg, Hoffmann, Otte Hahn, Strassmann, Flügge, C.F. von Weizsäcket, Mattauch, Wirtz, Geiger, Bothe, Fleischmann, Clusius, Dickel, Harteck et Stetter ont exploré toutes les pistes de l’énergie atomique. Mais leurs travaux n’ont pas eu la priorité, les dirigeants nazis croyant d’abord à une guerre courte (campagnes de la guerre-éclair). De plus, ces travaux étaient couverts par un secret militaire. Enfin, au moment de l’effondrement de l’Allemagne, une unité spéciale des Forces américaines, la « mission Alsos », a eu l’ordre de de se saisir de toute réalisation des savants allemands dans le domaine du nucléaire nucléaire ; les sites en question étant, en dehors de Berlin, surtout basés dans le sud de l’Allemagne, partie de la zone américaine rétrocédée aux Français. Le tout expédié aux Etats-Unis, et couvert à nouveau par le secret militaire. Je peux mentionner deux ouvrage sur ce sujet sujet : « La Maison Maison des Virus » de David Irving Hitler » de (R. Laffont 1968) 1968) et « La Bombe de Hitler Rainer Karlsch (Calmann-Levy, 2007).
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De Yves Le F. (Le Beausset) : COMBAT PERDU D’AVANCE D’AVANCE ?
Il est grand temps de renouveler mon abonnement si je ne veux pas être privé de ma « drogue drogue hebdomadair hebdomadairee ». A cette occasion je salu e amica lement les col laborat eurs : la vieille garde d’abord bien sûr, mais aussi la brillante cohorte des « petits nouveaux » qui, à la suite de Jérôme Bourbon, ont donné un nouveau “punch” à notre hebdo. Je lis dans le courrier des lecteurs (que j’affectionne particulièrement) du 9/10/09 les lettres lettres de MM. Bernard Bernard B. de D. qui pense que “R” est inféodé au FN et de M. MartinS. Martin S. qui pense, de son côté, que “R” est hostile au FN. Quelle triste querelle querelle byzantine ! Sur le fond, je crois que la seule chance (bien que mince !) de s’en tirer tirer serait de se placer, sans ambiguïté, en dehors du système. Malheureusement, les uns et les autres jouent le jeu électoral. Or, on ne peut pas être à la fois contre le système (qui n’est absolument pas amendable) et en profiter (en se f aisant élire député européen européen par exemple exemple !) On sait depuis 2002 que nos idées sont tota● De Pierre B. (Frontignan) : lement exclues du débat politique, et sans UN PRÉCURSEUR espoir d’être acceptées dans les conditions actuelles actuelles — donc l’élection est un combat A la question “des rivaroliens peuvent-ils d’avance et inutile. m’indiquer des textes sur ce sujet tabou ?”, perdu Seul pourrait nous sortir de cette situation voici au moins une réponse, concernant un cataclysme financier qui conduirait à un Henri Poincaré : un article détaillé se trouve cataclysme politique, mais cela se fera dans dans le n° 931 la revue Science & vie (avril le sang… et le résultat reste incertain. 1995). Signé Renaud de La Taille, il s’intitule Maintenant, il est à craindre que les 3 ou : “Relativité - Poincaré a précédé Einstein”. 4 petites formations d’extrême droite pasIl est illustré par les propos de prix Nobel de sent, ensemble, difficilement, la barre des physique comme lorentz (1902) et Feynman 10 % de l’électorat et c’est absolument sans sans (1965) qui attestent bel et bien l’antériorité — sauf pour se faire plaisir peutpeutet la paternité des travaux d’Henri Poincaré. intérêt être être !
Dans votre n° 2925, un correspondant correspondant évoquait la place d’Einstein dans la découverte des théories de la relativité. Il semble ● De Jean-Paul T. (Flavigny) : bien que ce modeste employé du Bureau des LONGUE AGONIE Brevets à Berne ait beaucoup profité des recherches d’Henri Poincaré, mathématiJe vous prie de croire à mon attachement à cien génial (il fut reçu à l’Ecole Polytech- RIVAROL, même si vous lire n’est plus hélas nique en résolvant à l’oral un problème que pour moi que prendre connaissance du bull’examinateur jugeait jugeait insoluble !) et letin de santé de la longue agonie d’un moumodeste. Son ennemi acharné Max Planck, rant, qui au fil des ans s’est vu amputer de Prix Nobel et rédacteur des “Annales” de ses membres un à un et aujourd’hui, sur ce ● De S. FORTEL : physique, n’aimait ni la France ni ses corps grabataire et tronqué, pullulent les savants, époque oblige. Il prit sous son aile chancres et les mouches à viande. ET LE DROIT DE L’ENFANT ? A. Einstein et le dirigea dans ses Je termine par une confidence. On m’a recherches, sans faire attention à Poincaré. affirmé que l’Oncle Joseph hurlait et cognait L’adoption d’un enfant par un couple homosexuel apparaît de nos jours tout à Noter d’ailleurs que le jury Nobel ne fut au cercueil, empêchant le repos des autres fait normal ! jama is d upe, puis qu’i l dé cer na s on p rix à camarades, depuis que la rumeur lui était Einstein pour d’obscures recherches sur Le défaut de l’Homme occidental en ce parvenue qu’en France, les prolétaires ne début de millénaire est de trop souvent util’effet photo-électrique et non pour ses luttaient pas pour sauver l’usine et l’outil de liser son intelligence au détriment des Lois théories sur la relativité. travail mais pour l’obtention bassement naturelles. naturelles. En effet si l’observation primait, Tout cela a été parfaitement expliqué dans capitaliste d’indemnités considérables. un ouvrage passionnant écrit par un polynos dirigeant sauraient que seul un couple naturel, un couple instinctif composé de technicien. Il y a quelques années, le livre a ● De Patrick B. (Le Mans) : La Ja une deux individus de sexes opposés peut assuété analysé dans la revue de l’X, La rer l’éducation et le développement moral et la Rouge , et votre lecteur pourra lui VICE ET SCHIZOPHRÉNIE d’un enfant. écrire pour obtenir le nom de l’auteur et de Le moment le plus propice au développel’éditeur. Le vice et la schizophrénie de nos gouverment physiologique, physique physique et moral de Merci encore à RIVAROL et à ses lecteurs nants sont désespérants. Dans le même qui, chaque semaine, permettent d’aborder temps où ils enjoignent à la gendarmerie de l’individu est la période menant jusqu’à la maturité ! N’oublions pas pas que l’homme a des sujets que l’on ne discute nulle part traquer sévèrement les collectionneurs l’instinct et donc le devoir de perpétuer sa ailleurs. d’images pédophiles, ils exonèrent de tout race. Il est donc impératif que l’enfant grandisse dans des conditions saines. Dans ce pays où le droit de chaque individu est mis en exergue en toute circonstance, pourquoi oublie-t-on en l’occurrence le droit de l’enfant ? Si l’Eglise appliqua dès son début des règles de morale, c’est justement pour que Pour faire plaisir, pour nous aider, l’homme n’agisse pas par envie, cupidité ou par égoïsme pour satisfaire des besoins pourquoi ne pas (vous) offrir un abonnement qu’il ne peut réfréner. Confiriez-vous l’avenir de vos enfants à Frédéric Mitterrand ?
d’un an àpr à prix ix SPÉCIAL SPÉCIAL :
● De G. RISTE () :
reproche les magistrats qui libèrent précocement les délinquants sexuels même récidivistes et ils demandent à l’opinion, sous menace de la taxer de fascisme, de dispenser de toutes poursuites et même de tous remords des criminels sexuels avérés au motif qu’ils sont réalisateurs de cinéma ou ministres… entre autres. Nous ne devrions toutefois pas en être surpris, puisqu’en 1977 déjà, Kouchner et Lang réclamaient pour tous la liberté totale avec les enfants mineurs “consentants”. Qu’on relise donc, ne serait-ce que dans votre courrier des lecteurs cette fameuse pétition affichée dans les colonnes Le Monde” du 26 janvier “ Le Monde janvier 1977! [Cette pétition pétition a été citée dans « Droit aux lettres lettres » du 23/10]
100 e (au lieu de 114 e)
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De Jean-Marc V. (Montauban) : VIVE LA CHINE !
Je ne renouvelle pas mon abonnement à RIVAROL à cause de l’article intitulé « Chine populaire populaire : 60 ans, 65 millions millions de morts » et publié publié dans le le n° 2922. ●
De J. G. (Saint-Pourçain) : RIEN
La phrase d’Attali (RIV. n°2925) n°2925) : « Je suis parti de rien et y suis arrivé . » est est savoureuse. Il est arrivé où ? Il répond répond : « A rien. rien. » Attali Attali n’est-il pas le fondateur de la BERD, banque européenne de développement qu’il a laissée dans la “…erde” ? ●
De Marc L. (courriel) : LA TAXE CARBONE : UN HOLD-UP FISCAL
La taxe carbone qui sera prélevée dès 2010 va certainement peser lourd et rendre la vie plus difficile à beaucoup de nos compatriotes comme le souligne M. Grégoire Duhamel dans votre édition du 25 septembre 2009. Mais l’un des aspects les plus pervers et qui pourrait “métastaser” complètement le pouvoir d’achat des ménages n’a pas été évoqué. Je serais en effet fort surpris si chaque acteur économique (transporteur, grande surface, industriel, pêcheur, etc.) ne répercutait pas ce nouveau racket fiscal directement sur les ménages, lesquels paieront donc le nouvel impôt plusieurs fois. Les imposteurs qui nous gouvernent depuis des décennies et nous conduisent à notre disparition totale de même que les idiots utiles qui les servent se sont juste bornés à indiquer
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIV RIVAROL par Eric DELCROIX
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E SUIS sidéré par la naïveté avec laquelle nombre de militants et cadres nationaux, tels ceux du Bloc Identitaire, de la Nouvelle Droite Républicaine ou encore Marine Le Pen ou Guillaume Faye*, s’imaginent qu’il existe un antagonisme réel entre Juifs et Arabes. L’illusion tient probablement au mépris traditionnel que nourrissent réciproquement les basses classes de ces deux deux communautés communautés ; mais cette agitation récurrente et superficielle tient simplement à un manque d’urbanité codé qui ne doit pas tromper l’observateur européen attentif. Il ne s’agit là que d’un jeu déroutant entre sémites. Au surplus, comme l’avait noté déjà Ernest Renan, le décalage entre le discours et la réalité est particulièrement courant et normal dans les civilisations sémites où l’on est peu regardant sur le principe de non-contradiction. Il est pourtant facile d’illustrer mon propos sur le caractère illusoire de l’antagonisme judéo-arabe avec l’actualité, à l’échelle tant internationale que nationale. A l’échelle internationale, comment peuton croire à une réelle hostilité entre l’Etat d’Israël et ses voisins arabo-musulma arabo-musulmans ns ? C’est seulement entre Israéliens et Palestiniens que perdurent la haine et la guerre. Mais les Palestiniens sont bel et bien lâchés par leurs “frères” arabes, du point de vue tant politique que militaire, en dépit du sort toujours pénible et souvent atroce qui leur est fait par l es Israéliens. Il ne faut pas oublier que le verrouillage du sud de la bande de Gaza, ce vaste camp de concentration, est assuré par l’armée égyptienne, en collaboration avec la Tsahal . Au Moyen-Orient, les États arabes soutiennent les Palestiniens par le discours, mais guère de façon tangible. Tout au plus leur octroient-ils quelques chèques pour les œuvres sociales, encaissés vraisemblablement via la banque Leumi Israël… Car les médecins volontaires norvégiens ou canadiens qui soignent les victimes palestiniennes et leurs ONG réclament un minimum de médicaments… Les fleurs de rhétorique et les sérums antitétaniques n’empêchent pas l’armée sioniste de persécuter et de tuer des Palestiniens. L’Israël est environné par plus de 130 millions d’Arabo-musulmans d’Arabo-musulmans (Arabie, Égypte, Émirats, Irak, Jordanie, Liban, Syrie et Yémen), ce qui n’est pas rien, d’autant plus que leur sphère d’influence
(Dessin de CHARD.) pourtant alliés indéfectibles et inconditionnels de l’Israël ! Illustration saisissante saisissante de la pertinence de l’opinion de Renan sur l’indifférence levantine au principe de noncontradiction cher à Aristote… Et quand les États-Unis ont entrepris deux guerres contre l’Irak, essentiellement pour satisfaire aux desiderata de l’Etat sioniste, l’Arabie séoudite s’est empressée de leur servir de porte-avions. Non, les F16 de Ryad ne combattront pas les F16 de l’aviation israélienne ; non, les rapports entre entre Arabes et Juifs, à Wall-Street , cette soupière à pétrodollars, ne sont nullement tendus. Ils sont cordiaux, et c’est tant mieux pour eux et pour pour la Bourse ; et c’est tant pis pour les Palestiniens. Mais enfin, me dira-t-on, les guerres israélo-arabes ont tout de même bel et bien existé ! Certes, mais elles furent essentiellement conduites par des régimes arabes laïques, aspirant à une renaissance arabe inspirée par des modèles occidentaux. Ces États furent — outre la Jordanie géogra-
phiquement acculée sur le champ de bataille — l’Égypte de Nasser, l’Irak d’avant la chute de Saddam Hussein et la Syrie. Seul demeure le régime syrien, mais privé de pétrole ainsi que de l’appui de la défunte URSS, il n’a plus qu’une marge de manœuvre très ténue. Bref, il ne reste plus grand-chose des ennemis arabes de l’Etat d’Israël. Quasi plus rien… A l’échelle nationale, comment croire à une réelle hostilité entre Juifs et Arabomusulmans musulmans ? La cohabitation judéo-arabe judéo-arabe dans les banlieues du chaos ethnique, parfois réelle comme à Sarcelles, se passe plutôt bien. Elle se passe certainement mieux qu’avec le prolétariat gaulois, qui n’aspire qu’à s’esbigner, à fuir la Seine-SaintDenis, fuir le “9-3” et sa mixité “sociale”. Bien sûr, de loin en loin un adolescent beur paumé tague une synagogue, symptôme caractérist caractéristique ique de l’« âge bête »… Alors, Alors, immanquablement, rabbins et imams se mobilisent et, main dans la main, organisent incontinent une manifestation com-
Les termes d’identification et de désidentification sont des concepts psychologiques et sociologiques d’une éternelle actualité. D’une brûlante actualité, ajouterions-nous, en ce qui concerne la vie des
même groupe : l’Humanité. Son sang est rouge comme le sien et, comme lui, il est susceptible de souffrir. Ainsi, depuis des lustres, le petit homme blanc est invité à considérer l’Autre comme un membre du groupe,
mune avec un grand concours de peuple bigarré. Moment de hourvari consensuel où même l’évêque est accepté, en fait comme pénitent : tout cela n’est-il pas imputable au racisme des Français de souche, chrétiens chrétiens ou postchrétiens ? Sans problème, l’évêque il aime ça… Shalom, salaam, paix paix ! Enfin, ce n’est pas un hasard si l’association de vertu antiraciste la plus prompte à saisir la justice, lorsque les Arabes ou les musulmans sont critiqués par un “Souchien”, est la LICRA. Guillaume Faye en sait quelque chose puisqu’il dut en son temps payer son écot à cette organisation sioniste subventionnée pour avoir écrit La Colonisation de l’Europe (2000), livre essentiellement anti-islamique. En effet, la LICRA est l’une des associations les plus extrémistes en matière d’immigration, fûtelle islamique ; elle est de ce point de vue certainement la première. La LICRA veut que les Arabes puissent s’installer partout où ils le veulent à travers l e monde. Sauf en Palestine ! Et ce n’est toujours toujours pas par hasard si le recteur de la mosquée de Paris, le cauteleux M. Boubakeur, est est commensal habituel du dîner annuel du CRIF… Il peut y parler arabe, non seulement avec des séfarades accueillants et diserts, mais aussi avec les ambassadeurs des principaux pays arabo-musulmans. arabo-musulmans. Viande casher ou hallal — même rituel, même cruauté superstitieuse —, où est la différence ? Kadmi Cohen Cohen avait raison, dans son livre Nomades (1929), de souligner les traits psychologiques psychologiques profonds qui unissent, au-delà des vicissitudes sociales et politiques, Juifs et Arabes — immigrants nés — par opposition à nous, les “ Roumis ”. Notre patrimoine doctrinal, la lecture de nos auteurs de référence, permettent de se prémunir contre certaines naïvetés. Puissent les militants nationaux y revenir. _____ * Guillaume Faye a rejoint brièvement l’Alliance pour les libertés, annexe de l’ultra-sioniste Nouvelle Droite Républicaine de l’inénarrable Jean-François Touzé (NDLR. Voir dans le n° du 6/10/09 l’articulet « Arche… d’Alliance »), et dont l’emblème comporte comporte l’image de la statue de la Liberté… (Voir son droit de réponse page 4)
Abram De Swaan énumère les conditions de la naissance de cette violence : 1) quand les néo-barbares « croient que leur action est justifiée », 2) quand leurs supérieurs ou dominants « les soutiennent dans cette
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N° 2929 — 27 NOVEM NOVEM
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E VACARME fait autour du fichier Edvige, de la Loi Hadopi ou du recueil de données Eloi sur les clandestins et la feinte indignation des défenseurs autoproclamés de la liberté de penser sont indécents au pays de la Loi Gayssot. Et n’ont d’égal que le silence médiatique sur le brutal renforcement planétaire d’Interpol, incontrôlé et incontrôlable, au prétexte de poursuivre le crime international, le terrorisme, la corruption ou la pédophilie transfrontières. Depuis huit ans, Interpol est dirigé par Ronald K. Noble, celui qui précipita l’holocauste des 80 Davidiens brûlés vifs le 19 avril 1993 à Waco (Texas) parce qu’ils en savaient trop sur les agissements de ses commanditaires.
blessant plusieurs dont Koresh, grièvement touché au ventre. ventre. La riposte fut brutale : quatre agents, dont trois ayant appartenu à la garde rapprochée de Bill Clinton, furent tués et seize blessés. La troupe reflua. S’ensuivit un siège de 51 jours. Le 19 avril, l’attaque fut menée menée par l’US Army. Pendant plusieurs heures, par des brèches pratiquées dans le mur d’enceinte, le site fut saturé de gaz lacrymogènes inflammables, puis les chars pénétrèrent, déclenchant un incendie général. 74 personnes, dont vingt enfants, une majorité de femmes et Koresh, furent tués dans l’attaque. 9 assiégés parvinrent à s’échapper. Condamnés à 40 40 ans de prison, ils furent libérés en 2007.
LE RÔLE MORTIFÈRE D’HILLARY CLINTON
1993 : ASSAUT ASSAUT CONTRE LES DAVIDIENS La Branche Davi dienne des A dventistes du 7 e Jour , ou “Davidiens”, est issue d’une série de schismes commencés en 1893 chez les protestants de cette dénomination. Installés à Waco dans les années 1930, bien que classés “secte” et à ce titre pourchassés, ils étaient honorablement connus dans la région où beaucoup d’entre eux, cultivés et diplômés, travaillaient. David Koresh, 33 ans, de son vrai nom Vernon Vernon Wayne, Wayne, avait pris la tête de la communauté en 1992 et supervisé la construction en bois du couvent du Mont Carmel au nord-ouest de Waco. Il y avait entreposé un arsenal, régulièrement contrôlé par le shériff de la ville, en prévision de l’Apocalypse ou d’une attaque du gouvernement fédéral, l’ennemi des Davidiens. L’histoire des Etats-Unis n’est-elle pas un interminable bras de fer entre citoyens et pouvoir central central ? Les mouvements séditieux initiés par des
groupes religieux rebelles, protégés par la Constitution, ne se comptent plus. Mais on le sait aujourd’hui, respectueux des lois, les Davidiens surveillaient depuis des mois, au su et au vu de tous, un aéroport datant de la Seconde Guerre mondiale, limitrophe de leur site et à partir duquel la CIA se livrait au transport d’armes, de drogue, d’argent sale, etc. Tous ceux qui trempèrent dans l’organisation et l’exécution de l’opération ne pouvaient ignorer ces faits. Le 28 février 1993, un détachement du FBI et du BATF (Bureau du Tabac, de l’Alcool et des Armes à Feu) prétendant détenir un mandat de perquisition tenta d’entrer en force, tuant six Davidiens et en
Les rapports du FBI et du BATF sur le siège de Waco au Texas sont des tissus de mensonges, tout comme ceux instruits par Noble ou par la Commission parlementaire Danforth, sévèrement critiquée. Notamment par l’avocat de David Koresh, Dick DeGuerin, qui se trouvait à l’intérieur des
Bragg, 10 chars Bradley M3, 5 chars M728, 5 tanks de dépannage M88, 1 char Abrams de 55T à canon canon de 120 mm. Tous Tous appartenant à la Division Blindée du e III Corps de l’Armée US, commandé par Wesley Clark. Le même général Wesley Clark qui, six ans plus tard et sous prétexte
Ministre de la Justice de Clinton, Janet Reno est tenue pour responsable du crime. Toutefois, depuis, les langues se sont déliées. Webb Hubbell, qu’on dit être le père biologique de Chelsea Clinton, et Vince Foster, l’amant d’Hillary d’Hillary — qui « se suicida » dans dans les mois suivants suivants —, auraient à l’instigation de celle-ci contraint Reno à en finir avec une affaire qui, s’éternisant, révoltait l’opinion publique et monopolisait les media alors même que la présidente avait besoin de leur soutien pour faire voter sa réforme de la Santé. Hubbell, procureur général adjoint, était le véritable ministre de la Justice. Mais, impliqué dans de nombreux scandales qui lui valurent d’être condamné à trois reprises, il n’aurait pas reçu l’agrément du Sénat. On a peu parlé en revanche d’un autre acteur capital. Ron Noble, alors secrétaire d’Etat Adjoint au Trésor en charge de l’application plication — “enforcement ” — des lois, dirigeait les se rvices secrets, le B ATF, les Douanes et une kyrielle d’organismes fédéraux chargés de l’exécution de ces lois. De ce fait, il supervisa toute l’opération Waco, et dirigea l’ Equi pe d’ Enqu ête Admin istrat ive qui, ultérieurement, publia un rapport disculpant toutes les agences d’Etat. Sur la proposition de Janet Reno, Noble, qui est de mère allemande et de père africain-américain, fut promu au poste de secrétaire général adjoint d’Interpol. Puis élu président à Athènes en 2000 et reconduit en 2005 à Berlin. Sous sa direction ont été réalisés la première banque de données de documents volés, en particulier de passeports, le seul système de communication électronique planétaire policière, le I/24-7, la première base de données ADN automatisée ainsi
discret d’un pouvoir policier global. Noble voudrait d’autres fichiers : pour les prisonniers évadés, pour les corps retrouvés lors de catastrophes naturelles. Son inventivité semble ne devoir s’arrêter que lorsque toute l’humanité sera enregistrée. Son dernier projet : la mise de tous les voyageurs en fichiers biométrique et “facial” reliés à des micropuces glissées dans les passeports. Selon le New York Tim es , il serait aussi question de fournir à ses agents des coupe-file électroniques leur permettant de se déplacer librement dans les 188 pays affiliés. N’est-il pas inquiétant de savoir qu’à la tête d’une telle machine se trouve le nettoyeur de Waco Waco ? Ronald K. K. Noble, « The Enforcer ». Jim REEVES.
SAUVÉ PAR LE “9-11” ! En septembre 2005, lors du discours qu’il prononça à Berlin à l’occasion de sa réélection à la tête d’Interpol, Noble laissa échapper une fort intéressante réflexion. A l’entendre en effet, alors qu’Interpol « était devenu d’une telle lenteur et si irres- ponsable que pour de nombreux cercles poli- ciers du monde il était dénué d’intérêt », il aura pu
retrouver retrouver sa fonction de véritable police internationale grâce à la « croisade croisade contre le terrorisme » et à la guerre déclenchée contre Al Qaïda. « On pourrait dire, conclut-il, qu’Interpol est re-né le 11 septembre septembre 2001. »
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L Y A un gros avantage à n’être de null e part : on est chez soi partout. Le Kényan d’Indonésie, né prétendument à Hawaï, est dans ce cas. En rappelant qu’il était né à Honolulu et avait grandi à DjaDjakarta avec le second mari de sa mère , Barack Hussayn Obama s’est présenté comme le premier président américain issu du Pacifique lors de son périple asiatique. Le seul continent qui manque finalement au palmarès de l’universel mulâtre de la Maison-Blanche, c’est le nôtre. Mais cela ne lui pose aucun problème. S’il a peu d’affinités avec le monde blanc de la vieille Europe, il sait que celui-ci est totalement
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BRE 2009 — RIVAROL RIVAROL
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N an après son accession à la Maison-Blanche, Barack Obama a été confronté confronté le 4 novembre novembre à une journée électorale difficile. Les Républicains ont conquis les postes de gouverneurs de Virginie et du New Jersey (voir RIV. du 13 novembre). Des résultats qui ne modifient pas l’équilibre du pouvoir à Washington mais qui sont interprétés comme un changement de cap de l’électorat (voir RIV. du 13 nov.). nov.). L’an prochain, en 2010, un tiers du Sénat, toute la Chambre des Représentants et plus des deux-tiers des gouverneurs vont être reconduits dans le cadre des élections de mimandat ( midterm), cruciales pour le président américain. Quel en sera le contexte contexte ? Nul ne peut le prédire, mais d’ores et déjà le paysage radieux s’assombrit pour le mulâtre, et le beau temps vire au frisquet. Après des mois de suspense, le prêteur américain CIT Group a finalement déposé son bilan fin octobre. Acteur incontournable du financement des Petites et Moyennes Entreprise aux USA, CIT Group devient la cinquième plus grosse faillite du pays en termes d’actifs (65 milliards de dollars de dettes) après celles de Lehman Brothe rs , Washington Mutual et de General Motors , tous survenus en 2008. Cette nouvelle déroute n’est toutefois toutefois pas une surprise : elle a été âprement négociée depuis des semaines par les créanciers et devrait être suivie d’une restructuration drastique en vue d’une sortie rapide du statut de failli. Pour la période immédiate, la procédure ne concerne que la maison-mère, les agences de CIT et ses
filiales pouvant poursuivre leurs activités. Après l’accord obtenu in extremis par le financier Carl Icahn, plus plus de 76 % des créanciers soutiennent en effet le plan de restructuration, qui doit encore être approuvé par le tribunal des faillites de New York… York… Ce plan devrait permettre de « réduire l’endettement total d’environ 10 milliards de dollars, dollars, de réduire nettement les besoins en liquidités au cours des trois prochaines années, d’améliorer les ratios de capitalisation et d’accélérer le retour à la rentabilité » précise un communiqué laconique de CIT. L’une des principales conséquences de ce dépôt de bilan retentissant sera la perte complète pour le gouvernement américain (dirigé par le vendeur de remèdes miracles kényan) des 2,3 milliards de dollars qu’il avait sottement injectés peu de temps avant dans le groupe. Cette erreur énorme entrait dans le cadre du plan de sauvetage du secteur bancaire. Quant à l’action CIT Group, elle ne sera plus cotée à la Bourse
l’histoire américaine. américaine. Il y a eu tout d’abord les guerres contre l’Espagne, qui permirent la mainmise sur la Californie (dont Richard Nixon, premier à reconnaître la Chine communiste, était originaire) puis d’instaurer un protectorat sur les Philippines. Il y eut bien sûr les tentatives de colonisation de la Chine aux côtés des Européens et des Japonais. L’événement majeur reste la guerre contre le Japon, qui a un temps dominé toute la façade pacifique de l’Asie, de la Mandchourie à la Birmanie britannique. Un Japon vaincu mais qui, devenu deuxième puissance mondiale, n’accepte plus son effacement politique et militaire ni son recul
et 15 novembre novembre a montré que Washington Washington se méfiait du yuan dont elle déplore la sous-évaluation, sous-évaluation, aussi importante que délibérée, par Pékin. La grande guerre commerciale entre les deux pays ne devrait toutefois pas avoir lieu, estimait le China Daily , aucune des deux parties n’ayant intérêt à ce que les choses dégénèrent en ce moment, mais le combat est sans doute remis à une date ultérieure. Sur le plan militaire, il y a quelques mois, des incidents navals se sont produits en mer de Chine méridionale et Pékin exhorte l’US Navy à mettre fin à ses missions de
de New York… York… Le résultat de tout ceci : des milliards d’actifs sont partis en fumée pour les petits porteurs porteurs !
OLD MAN RIVER Comme si une telle déconvenue pour le contribuable et le citoyen lambda ne suffisait
(Dessin de CHARD.)
n’y aurait plus de base américaine à Okinawa, qui abrite plus de la moitié des forces américaines au Japon, soit soit 25 000 hommes. De nombreux habitants d’Okinawa se plaignent en effet de la délinquance, du comportement sexuel, du bruit et de la pollution provoqués par les GIs. Hatoyama s’était en outre engagé devant les électeurs à donner au Japon une diplomatie plus indépendante, moins alignée sur les États-Unis. À propos d’un autre sujet sensible, le chef de l’État américain a évoqué une possible visite à Hiroshima et Nagasaki, les deux villes japonaises détruites par des bombes atomiques américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les 6 et 9 août 1945. Le Japon Japon s’était
pas à discréditer le mage Barack auteur de la bévue, voilà qu’une terrible nouvelle vient frapper les esprits esprits : l’espoir que le racisme entre Noirs et Blancs puisse « éventuellement s’estomper » (sic) est retombé retombé aux ÉtatsUnis, un an après l’élection du premier président black du pays, et ce selon un fort sérieux sondage Gallup publié début novembre. Au lendemain de l’élection du du 4 novembre 2008, 67 % des Américains pensaient en effet qu’une “ solution ” pouvait être trouvée pour améliorer les relations entre Noirs et Blancs, soit le pourcentage le plus élevé depuis que l’institut Gallup avait commencé à poser la question en 1963. Las ! La proportion proportion d’optimistes d’optimistes est tombée à 56 % ce mois-ci, à peine un point de plus qu’en 1963, en pleine lutte des Rosa Parks et autre Martin Luther King… C’est parmi les Noirs que les déceptions sont les plus grandes grandes : seuls 42 % estiment désormais une solution possible. Le sondage fait aussi apparaître une baisse notable du nombre de personnes estimant que le racisme envers les Noirs est répandu répandu : 72 % des Noirs Noirs et 49 49 % des Blancs sont de cet avis. A l’inverse, le nombre de personnes jugeant très répandu le racisme visant les Blancs progresse, lui, très nettement. Résumons-nous : la venue d’un d’un messie de couleur n’a, contrairement aux espérances, rien arrangé, sur aucun plan, au pays de John Doe. Vite, envoyons une délégation de la HALDE à la rescousse ! Grégoire DUHAMEL.
passant outre les tirs de semonce et qui avait répliqué en ouvrant le feu sur un bateau sud-coréen. L’armée du nord a dénoncé « une grave provocation armée », affirmant que des navires sud-coréens avaient tiré alors que son navire nord-coréen se trouvait au nord de la frontière maritime, théâtre de batailles navales meurtrières en 1999 et en 2002. Mais on aurait tort de s’inquiéter des missiles et des bombes du régime Kim et consorts. Mandaté par Nicolas Sarkozy pour s’informer de la situation de la Répu-
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«
LA balle a heu rté (sic) ma main. Je l’ai jouée. L’arbitre l’a permis. ». Capitaine du XI “tricolore”, l’Antillais Thierry Henry ment : il a bloqué la balle qui allait sortir, l’a placée sur son pied et renvoyée sur Gallas. Puis il a participé avec ses complices à la sarabande bouffonne des footeux. Le sélectionneur Domenech, triomphal, n’y aura vu qu’une “ péripét ie ”. Rama Yadé, solidaire de son congénère antiraciste, fait l’ânesse : « Je ne pense pas que l’on puisse parler de triche. » Cohn-Bendit excuse Henr Henryy : « (Sa) main est le summum de la chance. » Quant à Sarkozy, Sarkozy, présent présent au Stade de France lors de ce match retour contre l’Irlande, il ose commenter commenter : « L’essentiel est là : la France France est qualifiée. » Mentalité de racaille racaille !
LES 400 000 DENIERS DE LA TRICHE Pourtant dans tout ce tohu-bohu il manque l’essentiel l’essentiel : la véritable direction du football français se trouve dans les bureaux de la LICRA. Le président Escalette, pitoyable de couardise après ce match volé aux Irlandais, a été choisi, comme l’entraîneur et ceux qui les entourent, pour leur complaisance envers le message métis incarné par les Bleus — qui, à l’issue du match, ont chacun palpé une prime de 400 000 euros en récompense de leur “victoire”. L’équipe de France de football, qui a déjà joué en Afr ique du Sud avec dix Noirs, seul le gardien de buts étant blanc, pouvait-elle être absente de cet événement eschatologique que sera la Coupe du Monde au pays “arc-en-ciel” de saint Nelson ? Après le match, l’entraîneur des
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n Frappatoni, s’interroIrlandais, l’Italie l’It alien aurait geait sur su r les le s consignes que l’arbitre aurait reçues eçues de la FIFA. La fabrication purement pureme nt médiatique du goal Mandada, natif na tif du du Congo Kinshasha, d’amene r n’avait pas d’autre d’a utre objectif que d’amener pe noire à Johannesbourg et seule s eule une équi équipe d e Lloris L loris nous l’exceptionnelle l’e xceptionnelle virtuosité de aura épargné l’ultime humiliation. hu miliation. Ni la ion Française de FootFIFA ni la Fédérat Fédé ration ball, placées plac ées sous la coupe de la LICR A, ue du un Mundial en Afriq A frique ne con çoivent un Mundial Sud sans la seule équipe africaine afr icaine d’Europe. Ce qui explique qu’on ait changé les règles de répartition des “poules” “poules” pour pour que la France ne soit soi t pas éliminée par pa r l e Portugal et qu’on qu’ on s’apprête à le faire à so it nouveau pour qu’elle ne soit t. pas sortie prématurémen prématurém ent. Sur les sites Internet Int ernet de la LICRA, LICRA , e t aussi de la LICRA-Sport, est développée une stratéssement du football européen europ éen gie d’investi d’investissement impli que la dispar par l’idéologie l’idéologie métisse qui implique ment europarition d’équipes stricte strictement péennes. Sous l’égide l’égide de d e la LICRA-Sport sort en nt un film long métrage métra ge de ce mome mo ment al BlanP ascal M ohand oh and Ait-Habbouche et Pasc liste patenté de chard, “historien” et spécia sp écialiste « Des Noirs en Coula haine anticoloniale anticoloniale,, « Des leur ». On y définit d éfinit une vision globale du rés ence football foot ball français centrée sur la p résence massive de joueurs africain s et caribéens, rale des Blancs. et l’occultation magist mag istrale Vision raciste, raciste , c hère au père spirituel d’Ars enall d’Henry, d’Henry, l’entraîneur l’e ntraîneur alsacien d’Arsena footbalArsèn Arsènee Wenger selon lequel les « footbalement supéleurs noirs seraient biologiqu biolo giquement rieurs aux blancs ». Ce que le football
— Maurice Maurice BARDÈCHE : Sparte et les sudistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 e — Cajus BEKKER : La Kriegsmarine lutte lutte et meurt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 e Diction onna nair iree du du colle collecti ction onne neur urpolit politiq ique ueme ment nt incor incorrect rect . . . . . . . . . 31 e — Francis BERGERON : Dicti méfaits des intellectue intellectuels ls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 e — Edouard BERTH : Les méfaits politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 e — Abel BONNARD BONNARD : Écrits politiques Brasillach h ou encore encore un instant instant de bonh bonheur eur . . . . . . . . . . . . . . . . 27 e — Anne Anne BRASSIÉ : Brasillac — Jean-Pierr Jean-Pierree BRUN : J’étais J’étais dans dans l’OAS Métro Métro Jeun Jeunes es (1961-1962) . . . . . . . . . . . 25 e — Le “Moi” du Général … . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 e histoire d’un d’un épouvanta épouvantail il . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 e ou 12 e franco — CHAR CHARD D : Brève histoire déclaration tion des droits droits de l’homme l’homme . . . . . . . . . . 10 e ou 12 e franco — Ma déclara — Sarko prézydent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 e ou 12 e franco — CHARD/G. FAYE : Chirac contre les fachos . fachos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 e III e Reich . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 e — Jean Jean DALUCES : Le III Sarkozy le tout-à-l’égo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 e — DÉMOCRITE DÉMOCRITE : Sarkozy Dictionnair airee des idées mal mal reçues reçues . . . . . . . . . . . . 20 e — Ghislain de DIESBACH : Petit Dictionn — Gare Saint Charles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 e l’or, de la boue, boue, du sang sang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 e — Edouard Edouard DRUMONT : De l’or, — Sur le chemin de la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 e politiques es écrites écrites en exil — Le fascisme fascisme est-il actu actuel el ? 35 e — François GAUCHER : Notes politiqu l’anti-gravité : — Louis-Christi Louis-Christian an GAUTIER GAUTIER : Le Secret de l’anti-gravité à l’ombre du III e Reich et de la NASA NASA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 e L’Epuration tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 e — Pierre Pierre GILLIETH: GILLIETH : L’Epura Présence de Jose Jose Antonio Antonio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 e — Olivier GRIMALDI GRIMALDI:: Présence — Dr Jacques-Michel LACROIX : Quelques vérités sur la médecine française . 12 e P.-Ph. LAMBERT et G. LE MAREC Vichy 1940-1944
moderne contredit totalement. L’attaquant français, intouchable, est un des acteurs centraux de cette formidable opération de décérébration culturelle. Pourtant, grâce à l’émotion soulevée, on se met à parler. Les échecs subis depuis dix ans seraient dus autant à la médiocrité de l’entraîneur qu’à celle des joueurs. Seuls surnagent de la débâcle Lloris, Toulalan, Gourcuff et Gignac. Les rares Blancs sélectionnés. Henry, depuis qu’en 2004 l’entraîneur espagnol Aragones, Aragones, le mentionnant, parla de « nègre de merde », s’est mué en militant de l’antiracisme. Arrogant, Arrogant, donneur de leçons, le capitaine de l’équipe de France — nommé « ambassadeur ambassadeur de de la FIFA contre le racisme racisme » — devance ThuThuram dans le militantisme “noir” qu’on aura peine à différencier du militantisme antiblanc. « Le racism e, braille-t-il , c’est le problè me le plus grave du foot aujourd’hui. » Pour rien au monde il n’aurait manqué l’apothéose métisse d’Afrique Australe, fût-ce au prix d’une énorme tricherie. Dont tout le monde espère qu’elle aura été oubliée dans deux mois. Au demeurant, les maillots au nom de Thierry Henry ne s’arrachent-ils pas chez les dépositaires de l’équipementier l’équipementier Adidas Adidas ? Reste l’admirable correction des footballeurs irlandais, pendant et après les ren-
contres. Pas un mouvement d’humeur contre les arbitres. Comment ne pas comparer avec les supporters maghrébins d’un pays étranger ? Que celui-ci gagne où qu’il perde. On souhaite que la France et l’Algérie se retrouvent dans la même poule en Afrique du Sud et que le duo Henry-Gallas réitère son exploit. Juste pour voir la tête des “Marseillais”…
On a beau savoir que l’URSS s’est transférée chez nous, certaines nouvelles laissent quand même pantois . Tout commence par un match de de foot de Ligue 2, en octobre dernier, entre le club d’ArlesAvignon Avignon et celui de Laval, dans lequel évolue un certain certain Ulrich… Le Pen. Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2005 avec Strasbourg, ce milieu de terrain breton, âgé aujourd’h aujourd’hui ui de 36 ans, a fait une longue et belle carrière, entamée lors de la saison 1990-1991. Il aurait pu postuler une place en en équipe dite « de France ». Mais il avait un nom nom lourd à porter. Pour être sélectionné chez les “Bleus”, peut-être aurait-il fallu qu’il proclamât sa haine à l’égard de son célèbre homonyme et des idées d’icelui. Ce qu’Ulrich n’a jamais fait. Reveno Revenons ns au match match.. À plusie plusieurs urs reprises, l’entraîneur d’Arles-Avignon a appelé appelé Ulrich Ulrich Le Pen… « Jean-Mari Jean-Mariee ». Non pas méchamment, mais plutôt pour le “chambrer” “chambrer” : « Jean-Marie Jean-Marie,, relèvetoi ! », « Jean-M Jean-Mari arie, e, arrête arrête ton ton cinéma… cinéma… » Que s’est-il s’est-il passé passé alors ? L’arbitre a adressé un rapport à la Ligue de football professionnel, professionnel, expliquant que l’entraîneur avait insulté insulté (sic !) un joueur. joueur. L’enL’en-
qualification obtenue de la sorte, sauront se montrer intraitables face à un entraîneur qui a commis le crime d’humaniser le Diable…
René BLANC.
Chaque jeudi, vous pouvez consulter notre site Internet pour vous assurer que notre hebdomadaire a bien paru et en connaître le sommaire. Pour toutes les correspondances administratives, utiliser l’adresse , l’adresse étant réservée au courrier rédactionnel. Les lecteurs internautes qui souhaitent faire figurer leur adresse électronique doivent le spécifier et les autres peuvent nous demander de transférer leur message au correspondant choisi.
Luc DELONCLE.
ORANGE : C’EST MALIN... C’est le quotidien La Provence qui a levé le lièvre : les affiches annonçant le marché marché de Noël d’Orange sont décorées décorées de petites — mais bien bien visibles visibles — croix… croix… gammées ! Et pas une : cinq ! A la mairie, mairie, dirigée dirigée par par Jacques Bompard, et à l’office de tourisme on se retranche derrière derrière des « motifs de broderie broderie », « quelque chose chose d’épuré d’épuré et de tendance tendance », « tout simplement simplement récupéré récupéré dans une base de données de de logiciel ». Et de conclure conclure : « Il faut vraiment vraiment chercher chercher la petite petite bête. bête. » Oui, mais lorsque le moindre de ses actes est scruté par des individus qui font profession de débusquer la bête… immonde, il faut redoubler de vigilance.
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIV RIVAROL
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UR France France 3, le 17 novembre novembre à 20h35, heure de grande écoute, fut présenté « Le « Le Commiss ariat ». Il ne s’agissait pas d’une émission policière mais d’un document sur fond historique, le Commissariat en question étant le Commissariat Général des Questions Juives (CGQJ) créé par l’Etat français en mars 1941 pour appliquer et traiter le statut des Juifs.
TIR A VUE SUR XAVIER VALLAT Son premier titulaire fut Xavier Vallat, d’avril 1941 à mai 1942. C’est évidemment lui qui a été la cible de ce téléfilm caricatural. Car, surtout sur cette période, comment oser affirmer que Vallat était au service des autorités autorités allemandes ? Le film montrait d’ailleurs les accrochages verbaux qui, à plusieurs reprises à Paris, le mirent aux prises avec le capitaine Dannecker de la Gestapo. Mais à d’autres moments, on campe un Xavier Vallat hypocrite pratiquant un double jeu, faisant des promesses quant la protection des juifs « bien nés » (assimilés (assimilés et en priorité priorité les les anciens combattants de 14-18) qu’il ne tenait pas. Tout ceci était simplifié à l’extrême, comme la politique de Vallat sur l’“aryanisation” des biens juifs où il veilla avec une grande rigueur à la nomination des administrateurs chargés d’appliquer la loi ; écartant les douteux, douteux, il avait aussi soutenu la position de Vichy contre l’extension de l’étoile jaune à la Zone Sud et rejeté un projet privant de leur nationalité les juifs français naturalisés après 1927 (voir la notice Xavier Vallat dans le Dicle Dictionnaire historique de la France sous l’Occupation, l’Occupation, Tallandier 2000). Il fut ainsi très attaqué par les antisémites ultra de Paris, évoqués dans une séquence grotesque où Céline vocifère. Enfin, mais ce n’était pas assez souligné,
Parmi les nouveautés les plus intéressantes à l’affiche, deux fictions dans lesquelles, ce n’est plus si fréquent, toute toute ressemblance avec des événements et des personnages réels est tout à fait volontaire volontaire : In the L oop d’Armando Iannucci et Rapt de Lucas Belvaux. Ecossai s, comme son nom ne l’indique pas, Iannucci , 45 ans, s’est forgé outre-M anche une solide réputation de tru-
c’est sur pression des autorités allemandes le suspectant de tiédeur qu’il fut mis fin à ses fonctions, où il fut remplacé par Darquier de Pellepoix, plus docile. La séquence finale montrait des jeunes “Fifis” hommes et femmes (dont la secrétaire particulière de Vallat, qui protégeait un jeune juif français) juif français) montant à l’assaut lors de la libération de Paris du QG du Commissariat rue de Bellechasse, presque vide. Toutes les lègendes au rendez-vou rendez-vouss ! Ce qui est curieux, c’est que le metteur en scène et scénariste Michel Andrieu avait pour conseiller un universitaire, Laurent Joly, qui en 2001 avait publié une biographie de Xavier Vallat (« Du (« Du nationa lisme chrétien à l’antisémitisme d’Etat », d’Etat », Grasset — livre analysé analysé dans RIVAROL RIVAROL du 8 juin 2001), c ritique certes ma is bien documentée et où il y avait ça et là un effort de compréhension. Vallat était exonéré d’avoir participé participé à la « solution finale finale » et même de l’avoir souhaitée. Étaient aussi mentionnés ses efforts pour intervenir « au cas par cas » afin de traiter avec humanité des cas douloureux. Je ne sais si Laurent Joly a été très satisfait de l’adaptation de son livre à l’écran. En tout cas le verdict populaire a été brutal. L’émission n’est arrivée qu’en quatrième position dans les mesures d’audience, ne réunissant réunissant que 1,7 million de téléspectateurs téléspectateurs soit 10 % du public. Un échec tant on nous avait tympanisés avant sa diffusion. Ce qui témoigne d’une lassitude devant le ressassement télévisuel « des heures les plus sombres sombres de notre histoire toire », et toujours dans le même registre. A noter que le procès de Vallat en décembre 1947 fut à peine signalé alors que le verdict fut plutôt modéré pour l’époque : dix ans de prison plus l’indignité nationale, cette mort “vivante”. Il n’alla pas jusqu’au bout de sa peine puisqu’il fut libéré en décembre 49, le garde des Sceaux étant René Mayer. En prison à
Clairvaux, il avait retrouvé son grand et vieil ami Charles Maurras.
L’ACHARNEMENT DES COMMUNISTES L’évocation de ce procès aurait été intéressante car elle aurait permis de comprendre les actes et les positions de Xavier Vallat sur ce qu’il nommait le problème juif. C’est la Haute cour qui le jugea début décembre 1947. Les 27 jurés étaient aussi députés — communistes en nombre, sociasocialistes, MRP, etc., autant dire de redoutables adversaires. Immédiatement après sa condamnation, les actes du procès furent publiés dans un livre (épuisé) paru aux Editions du Conquistador en1948. François Brigneau en a donné en 1997 des extraits commentés dans l’un de ses Derses Derniers cahiers, cahiers , « Xavier Vallat Vallat et la question juive », lui aussi ép uisé. Reste l’évoc ation des débats par Laurent Joly au début d e son ouvrage, mais il la fait commenter par Maurice Kriegel-Valrimont, surnommé par Antoine Blondin Kriminel-Valrimont, député de Meurtre-et-Moselle. Faisant partie du jury, il dressa un demi-siècle après un réquisitoire anti-Vallat. Il est vrai qu’au mépris de toute prudence, le vieux royaliste s’en était pris à cet élu stalinien dès dès les débuts du procès procès : Maurice Kriegel-Valrimont (père de Blandine Kriegel-Adler, ancienne présidente du Haut Conseil à l’intégration et membre du Comité consultatif national d’éthique) l’ayant insulté à l’Assemblée, Vallat Vallat le prévint qu’il n’avait pas de leçons de patriotisme à recevoir, lui, le brillant combattant de 14-18 revenu revenu mutilé à 100 %, d’un naturalisé ultra-stalinien, et qu’il ne répondrait pas à ses questions.Vallat put aussi s’expliquer longuement sur son antisémitisme d’Etat et la distinction entre juifs français et étrangers qui avaient été la base de sa politique. Le président du tribunal, le
multiplie les propos contradictoires, à double et à contre sens. Au point qu’ex pédié aux Etats -Unis, il est sollicité aussi bien par les pacifistes du général Miller (lire Colin Powell) que par les va-t-en-guerre néo-cons de l’infâme sénateur Barwick (caricature à peine déguisée de Donald Rumsfeld) qui voient en ce British benêt un
socialiste Louis Noguères, le laissa d’ailleurs s’exprimer, au grand effarement des journalistes de la presse judiciaire dont la “hyène” Madeleine Jacob. Comme l’écrit Brigneau, « l’époque était plus sanglante mais moins sectaire que la nôtre ». Il y eut aussi des témoignages en sa faveur dont celui du chirurgien Gaston Nora, compagnon de co mbat en 14-18 de Vallat qui l’avait averti de la date des grandes rafles. Grâce à lui, affirma-t-il, « 10 00 0000 israélites avaient été sauvés ». Mais Vallat tint à préciser que cela était impossible car, comme tant d’autres, lui-même n’avait pas été informé, il n’avait connu cette rafle qu’après coup. Mais il ajouta qu’il avait souvent conseillé la prudence à ses amis. Vallat en principe ne risquait pas la peine de mort, n’étant pas poursuivi pour trahison. Le procureur Jodelet mit surtout en cause son idéologie antisémite et Vichy mais convint qu’il ne s’était montré « ni bas ni intéressé » intéressé » (son intégrité financière avait été prouvée) et demanda néanmoins une « peine « peine sévère ». 13 jurés sur 27 auraient voté la peine de mort. C’est à une voix près que Xavier Vallat y échappa, bénéficiant peut-être d’un certain rejet du PC.
DU STATUT DES JUIFS A L’ADMIRATION D’ISRAËL Les communistes avaient été éjectés du gouvernement en 1947 et la guerre froide commençait. La clémence de ce verdict fut aussitôt dénoncée par le Parti et certaines organisations juives. Xavier Vallat devait poursuivre ses réflexions sur les Juifs et l’Etat d’Israël, dont il approuva la création… et salua la victoire victoire en 1967 ! Position défendue dans Aspect dans Aspect s de l a Franc e dont il fut le directeur et que Joly estime « spéciale et dérangeante » mais qui ne calma pas une vindicte poursuivie jusqu’à sa mort en 1972. Constatons, le téléfim le démontre, que les Vengeurs n’ont pas désarmé. Jean-Paul ANGELELLI.
miques, étant donné un budget limité ne lui permettant pas une reconstitution d’époque suffisamment convaincante, mais aussi et surtout parce que le contexte actuel de crise du capitalisme sert de toile de fond idéale à ce film intense dont les ressorts dramatiques tournent autour du pouvoir et des méfaits de l’argent-roi. l’argent-roi. Aprè s le s pa uvre s hè res de s on p récé faible , Beldent opus La Raison du plus faible, vaux s’attaque cette fois au monde des très riches via le calvaire de l’arrogant capitaine d’industrie Stanislas Graff (Yvan Attal dans sa meilleure prestation jusq u’à prés ent) . Enl evé, ampu té d’un doigt par ses ravisseurs (une séquence assez pénible), cet alter ego fic tion nel d’Empain va subir une longue et traumatisante séquestration dans la première
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L’amère désillusion des “Pieds-Rouges” “Pieds- Rouges” Le sous-titre sous-titre « Des rêves de l’indépenl’indépendance au désenchantement désenchantement (1962-69) » correspond au contenu du livre Algérie. Les années Pieds-Rouges (1) écrit par Catherine Simon, ancienne correspondante du Monde à Alger. Son récit est un mélange d’une certaine honnêteté et d’une évidente sympathie pour ses “héros”, si l’on peut dire, dans leur grande majorité d’ex-communistes, trotskistes, chrétiens progressistes, déserteurs et autres membres du réseau Jeanson qui affluèrent après 1962 dans la nouvelle terre promise et révolutionnaire. Il ne leur fallut que peu d’années pour comprendre leur méprise. Les « frères des frères », comme ils se dénommaient eux-mêmes, ont cru à une certaine liberté de la presse, à la révolution agraire, à l’émancipation des femmes, à la la ïcité, à la moralité des anciens moudjahidine s’étant emparés du pouvoir. Certains voulurent aider les opposants (notamment kabyles) au régime de Ben Bella, jusqu’à participer à un maquis monté par certains services algériens. D’où, de la part du pou-
Le A Lyon comme ailleurs, la révolution de 1830 avait fait naître de grandes espérances. Mais les Canuts (ouvriers tisserands lyonnais) durent vite déchanter, car le régime de LouisPhilippe avait été mis en place pour assurer un plein pouvoir à la bourgeoisie, geoisie, et rien d’autre : « Les ri chesses naissa ntes de la société industrielle demeurent accaparées par une minorité inféodée aux puissances financières, les-
voir en place, une campagne orchestrée sur fond d’antisémitisme qui révolta les PiedsRouges juifs, assez nombreux. Quand, par courtisanerie, d’autres collègues dénonçaient ces “provocateurs”. On est en plein stalinisme… Le pire leur tombe dessus quand Houari Boumediène renverse Ben Bella sans que le fameux peuple ne se soulève. Est déclenchée une chasse impitoyable aux gaouris (terme méprisant) avec enlèvements, arrestations, tortures et disparitions. Même le citoyen francoalgérien Hervé Bourges goûta les méthodes de la Sécurité Militaire… Pour pas mal d’entre eux, prévenus à temps (comme Maurice Alleg), ce fut le sauve-qui-peut et le retour dans leur pays renié fut amer. La gauche anticolonialiste installée ( Le ( Le Monde entre autres) qui les avait encouragés ou applaudis ne voulut pas entendre leurs (rares) témoignages sur la dictature FLN… Comme l’avoue une ancienne porteuse de valises, « personn « personn e ne voulait savoir les pratiques policières, la torture, l’absence totale de démocratie
sauf la droite et l’extrême droite ». Merci Merci ! Les absents furent rapidement remplacés par de nombreux coopérants techniques, les CT « que de méchantes langues traduisaient par “Course au Trésor” » tant leurs avantages financiers étaient étaient éloquents (+63 % du salaire de base). Mais attention, « quand on est français on doit fermer sa gueule ». Et Catherine Simon a raison de noter la complicité du pouvoir gaulliste. A condition que l’on ne touchât pas aux clauses militaires (certaines secrètes) secrètes) des accords d’Evian et au pétrole, il était infiniment complaisant et généreux pour le gouvernement d’Alger. Octroi par exemple d’un milliard d’anciens francs par jour de 1962 à 1964 pour que l’Algérie benbelliste ne s’effondre pas. Alors que l’immigration algérienne, au nom de ces mêmes accords d’Evian, doublait entre 1962 et 1965 (et au delà) au rythme de plus de 300 000 individus par an. Au Conseil des ministres, si l’on en croit le livre d’Alain Peyrefitte Peyrefitte : « C’était de Gaulle », celui-ci celui-ci s’exclama: « Encore des harkis harkis ! » De l’humour noir… et rouge sang. Parmi d’autres, une révélation cocasse. En mars 1965, les femmes d’Alger, bien encadrées, sont conviées à une manifesta-
tion de solidarité pour leurs congénères du Tiers-Monde. Cela dérapa en revendications féministes hostiles au pouvoir et, quand elles arrivèrent au port, « les femmes jetèrent, pratiquement toute, leurs voiles à la mer ». En mai 1958 d’autres musulmanes avaient brûlé leurs voiles sur le Forum au nom de l’Algérie française. Un affront alors dénoncé par le FLN et qui serait encore moins toléré de nos jours. L’Histoire a parfois de ces ironies ! _____
J.-P. A.
Editions La Découverte. 286 pages avec biographies, notes et index. 22 €.
de Pierre Vial
● Le Deutscher Kalender de notre bon confrère bavarois la National Zeitung est tou jours très attendu. L’édition 2010 est particulièrement réussie, avec un panorama de l’histoire germanique depuis le Valeda jusqu’au Front de l’Est en passant par le héros tyrolien Andreas Hofer et Schubert. Gravures, affiches et reproductions de tableaux alternent au fil des mois. Une réussite à commander à FZ-Verlag Gmbh, D-81238
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE 2009 — RIVAROL
« Si un jour je mange un croissant, vat-on crier au racisme antiturc ? » (Jean-Marie Le Pen)
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IERRE GAXOTTE GAXOTTE avait coutume coutume de dire que la cuisine était un bon promontoire pour embrasser la grande Histoire ; c’est particulièrement particulièrement frappant lorsqu’on étudie la cuisine autrichienne. Ainsi, le café viennois ou cafécrème fut inventé par le Polonais Kolschitsky lorsqu’il lorsqu’il hérita de 500 kilos de café qu’il n’arrivait pas à écouler, les consommateurs de notre continent appréciant modérément la boue asiate, dite « café à la turque » (devenu en Grèce café helleniko). Il eut alors l’idée de le filtrer et d’y adjoindre de la crème. Par suite, il inventa le croissant qui lui rappelait rappelait ses ses exploits militaires contre les Turcs lors du siège de Vienne, en 1683. Cette pâ tisserie fut introduite en en France par « l’Autrichienne » Marie-Antoinette Marie-Antoinette en 1770. C’est l’Histoire qui nous fait apprécier, aujourd’hui encore, les influences culinaires espagnoles au pays d’Ostara** (l’empereur d’Autriche est, pendant près de deux siècles, roi d’Espagne), d’où le Zwiebelrostbraten (grillade aux oignons), le Cocido (macreuse, jambon cru, patates, potiron, ail et piment fort) et le Schulterscerzel mit Wurzelgemüse (paleron aux bulbes). « La cui sine e st la seule inter natio nale qui vaille », écrivait Léon Daudet. Voici l’apport du paprika de Hongrie (tout ce pays était autrichien jadis) et des lamelles de salami de Bohême, de Silésie et d’Italie du nord, Trentino-Alto Adige, d’Istrie (slovéno-croate de nos jours) et quelques fines tranches de bœuf séché (brési en Franche-Comté, viandes des Grisons en Suisse) délicieuses avec des cornichons à l’aigre-doux, pareils à ceux de Moravie, de Silésie ou d’Alsace. Le seul anschluss qui ait tenu le coup est gastronomique et l’influence allemande demeure avec les boulettes ou Dampfnüle
fricassée de salon ou Salonbeushel (mou et cœur de veau avec carottes, céleri, poireau, oignon, concombres au vinaigre, câpres, anchois), aux Wiener Tafelpitz (culotte de bœuf à la viennoise en pot-aufeu, qui sert d’illustration au site internet du célèbre restaurant “Plachutta” (), >), au Schulterscerzel
mit Wurzelgemüse (paleron aux carottes, céleri, poireaux, persil, ciboulette), au
Rindsgulasch (paleron, oignons, paprika,
purée de tomate, bouillon). Les morceaux nobles sont cuisinés à l’italienne en Wiener Schnitzel , recette rapportée en 1848 par le maréchal comte Radetzky (piccata
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Zipfer, Puntigamer, Wieselburger, Schlossgold, Edelweiss, Zillertaler…
TIENS, VOILÀ DU BOUDIN Mais puisque le vin est entré dans les sauces, qu’il qu’il coule aussi dans les verres ! Tout le Ausg’s teckt is ! (Il est tiré !) Tout vignoble est oriental et les cépages pareils à ceux d’Alsace, de Suisse, de Hongrie, de Sarre et du Kaiserstuhl Kaiserstuhl : Müller-Thurgau (riesling, sylvaner), chardonnay, muscat, même si l’agaçant Grüner Veltiner Veltiner domine (37 % de la surface cultivable). Les rouges sont valables (Blauer Portugieser, Blauer Wildbacher existant en rosé). Lorsque c’est la saison du vin nouveau (Heuriger ou “siffleur”, ainsi dénommé pour son effet sur le système digestif), à Grinzing, Heiligenstadt, villages voisins et viticoles de Vienne, c’est la fête ! Musique légère (au début), chants sonores et griseries, un tant soit peu calmées par des collations populaires, dignes des meilleurs meilleurs « kiosques à saucisses » de Vienne, Vienne, Würstelstand Würstelstand im Würsteland. Tiens, voilà du boudin (pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains) Lorrains) ; il est servi en tranches marinées ( Saure Blunzen) dans du vinaigre au miel et aux herbes, qu’on trouve en France sous la marque “Melfor” et des Geselchtes à la saveur sauvage (lard paysan), du Liptauer au paprika et du Quargel aux oignons (en Alsace, on appelle ça du du « fromage de de jeune fille fille ») et des fritons, des crépinettes fumées ( Saumeise) et des Würtz, en veux-tu-en-voilàOh-la-la Oh-la-la ! Leberkäse (pâté de chaires cuites de veau, porc, lard, épices, entériné en Souabe, Bavière, Alsace, Franconie), et appétissantes Häuterl ou saucisses de
Francfort grillées, puisque c’est bien connu, en Autriche on grille. Pas plus de fromage que de « chevauchée chevauchée des vache-qui-rit vache-qui-rit », sinon quelques rares Tiroler Almkäse (de pâturage), Tiroler Bergkäse (de montagne), ou Tiroler Graukäse (fromage gris). Quand un maçon se pique de réaliser des pâtisseries, il nous sert un plat de son métier ; aussi, bien que l’Osterland (c’est sous ce vocable que la contrée est désignée dans le chant des Nibelungen) soit composé de 75 % de catholiques, toutes les viennoiseries sont des étouffe-chrétiens authentiques. L’Apfelstrudel ou Stroudel aux pommes a beau réclamer pour sa fabrication, une sorte de pâte (à pâtes) très fine, il en résulte une sorte de bande garnie de pommes, de noix, de chapelure, de raisin sec et de cann elle, à la saveur délicieuse, mais dont la texture est dense. Les Nusskrone (courrones aux noix), Topfenschnitte, Topfengolatsche et Kardinalschnitte (au fromage blanc), Mohntorte et Mohnstern (au pavot), Schaumrolle (corne à la crème fouettée), Linzer Torte (tarte Linz) jusqu’au Wachauer Kipferl (croissant de la Wachau) sont de même farine, au point d’implorer le bon secours, après le café Fiaker, Kleiner (Einspänner , Schwaerze ) d’un digestif à base de gentiane, de noix ( Nujuki), ou mieux d’abricots de la Wachau . _____
Franck NICOLLE, . >.
* Austria est imperare orbi univer so. Il appartient à l’Autriche de commander tout l’univers. ** Le nom Autriche dérive d’une racine désignant le « pays de l’Est » et ne renvoie donc pas à la déesse germanique du printemps, Ostara. On peut en revanche considérer que la liaison s’est opérée opérée « dans l’autre l’autre sens », la déesse Ostara étant une divinité du printemps, qui est l’aurore de l’année, en même temps que de l’aurore, qui est le printemps de la journée. ( Les traditions d’Europe. Alain de Benois t. Le Labyrinthe. 1982.)
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N° 2929 — 27 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIVAROL RIVAROL
Alain Fournier (A.D.G.) et Martine Joulié lors de leur mariage
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L’Association Les Amis d’A.D.G. A.D.G. a ch oisi cette année de réunir en volume les six chroniques qu’A.D.G. qu’A.D.G. écrivit p our la t rès anticonformiste revue Item, fondée en 1976 par Philippe Héduy et qui, « trop intelligente pour vivre vieille », comme le dit Jean Bourdier dans la préface de ce recueil, cessera de paraître en 1978. Durant ces deux ans, A.D.G. livra six chroniques (sur la droite, l’ordre, la liberté, la patrie, la tradition et la religion), rédigées dans un style d’une légèreté qui contraste avec le sérieux de son propos. C’est qu’il n’était pas très facile
d’être de droite dans ces années-là… « Eh bien voilà qu’il va me falloir réfléchir ! Peut-être même plusieurs minutes de suite ! Et il n’est n’est pas exclu qu’on attende de moi des pensées , fulgurantes au mieux, intelligentes au pire », écrivait ainsi notre ami (disparu le 1er novembre 2004) en préambule de sa première contribution au numéro consacré à la droite. Une facette méconnue du talent d’A.D.G., dont on découvre ici que l’œuvre ne se résume pas à ses romans policiers (Pour venger Pépère, Le Grand Môme, La Nuit des grands chiens chiens malades…) malades…) C. B.
48 pages format format 12 x 18 cm. Prix Prix public public : 12 € port compris (ou gratuit avec l’adhésion à l’association, 20 € par an). Commande à adresser à Association Les Amis d’A.D.G., d’A.D.G., 2 rue d’Hauteville, 75010 Paris ou . >.
C’est un constat de faillite qu’annonce Jacques Trémolet de Villers dans sa préface. Celui qui l’établit est un excellent spécialiste du terrain, bien connu des lec-
teurs de Présent. Avec réalisme et sans démagogie, il répond à toutes les questions que l’on peut se poser sur l’univers carcéral. Celui-ci est d’abord globalement surpeuplé surpeuplé : 62 000 écroué écrouéss (dont (dont 16 000 prévenus) pour 52 000 places. Tous Tous les problèmes sont évoqués, souvent très pénibles — la sodomie trop trop courante, les viols nombreux et la loi du silence — mais aussi l’insuffisance de la formation professionnelle, la domination de l’islam et son prosélytisme, l’enseignement l’enseignement difficile et dépassé dépassé — 20 % des prisonniers sont analphabètes. Combien d’étrangers étrangers détenus ? Officiellement, l’estimation l’estimation était en 2007 de 20 %. Chiffre trompeur puisqu’il ne tient pas compte des naturalisés et des binationaux, si bien qu’on qu’on arrive à 50 % de musulmans dans les établissements entourant les métropoles, et jusqu’à jusqu’à 80 % dans le Nord, à Paris et en Provence. Combien Combien de personn personnels els ? Il y a 23 500 surveillants surveillants sur un effectif de 32 000 pour toute la pénitentiaire. Avec un problème récent : la proportion croissante croissante de femmes surveillantes (plus du tiers). Or les détenues ne constituent constituent que 4 % du total. Ces matonnes sont donc affectées en majorité dans des prisons masculines… avec des résultats divers. Evidemment, il est question dans ce livre de la violence en détention, du désespoir et des suicides. L’auteur a une formule terrible « La peine de mort est abolie. Mais cette année, comme les précédentes, on a mis à mort clandestinement une centaine de prisonniers » malgré l’humanisation des parloirs. Au-delà de ce voyage dans le bourbier carcéral, “Custos” remet en cause les idéologues du XVIII e siècle comme Beccaria, « le Rousseau Rousseau italien », et Bentham Bentham rejoint Me Trémolet Trémolet de Villers qui pense que « le système carcéral doit être radicalement transformé ». Oui mais comment, quand et pour qui ? La question paraît insoluble tant que ne sera pas jugulée l’immigration avec son corollaire, la déculturation, par nature criminogène
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J.-P. A.
75 pages, 12 €. Atelier Fol’fer Editions, BP 20047, F-28 260 Anet. Tél. Tél. 06-74-68-24-40.
CAMUS AU AU PANTHÉON PANTHÉON ?
UN ESCALIER FOLDINGUE Retour de voyage un beau soir de 1936, un gentleman désœuvré traîne son ennui dans un minable théâtre londonien où deux énergumènes ébauchent un spectacle mal défini, troublé par les gesticulations intempestives d’une créature tonitruante qui prétend détenir un secret d’Etat que deux individus patibulaires tentent de lui subtiliser. subtiliser. Le sujet de Sa Gracieuse Majesté, vampé par l’explosive messagère, l’emmène dans sa garçonnière où les truands la poignardent, son hôte s’enfuyant pour échapper et aux tueurs et à la police qui va l’inculper de meurtre. S’ensuit une cavale échevelée vers Les 39 marches marches de John Buchan et Alfred Hitchcock, mystérieux domaine écossais où Éric Métayer, metteur en scène et interprète de l’infortuné Briti l’infortuné Briti sh, sh, entraîne son monde aux fins de décrypter cette sombre histoire d’espionnage fomentée par les nazis. Rassurons-nous, l’allusion à « la montée des périls » n’est qu’une incidente dans cette comédie-pastiche hilarante dénuée de toute idéologie mais qui, par contre, regorge d’idées loufoques servies par des comédiens pluridisciplinaires (danseurs, chanteurs, cascadeurs…) et multiformes : Jean-Philippe Beche et Christophe Laubion, pourvus d’un assortiment invraisemblable de couvre-chefs, sont à la fois espions, contre-espions, policiers, aubergistes des deux sexes — l’accent provençal incongru du couple d’hôteliers écossais est d’une drôlerie drôlerie inénarrable —, automobilistes, parachutistes et davantage encore. Andréa Bescond, la femme fatale assassinée, se métamorphose tout de go en demoiselle effarouchée qui succombe finalement au charme irrésistible d’Éric Métayer. Lequel, s’il ne joue qu’un seul personnage, insuffle tout au long le rythme endiablé soutenu par ses compagnons de scène. C’est à la même cadence que d’ingénieux décors de Nils Zachariasen — assortis de voiles lumineux animés de marionnettes en ombres chinoises — s’adaptent aux situations les plus burlesques.
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C
ONSERVONS l’appellation de “Hussards”, faute de mieux. Ils ne se reconnaissaient pourtant guère dans ce terme générique, emprunté au titre du roman le plus célèbre de Roger Nimier. Ni celui-ci, ni Antoine Blondin (voir ci-contre), ni Michel Déon, ni Jacques Laurent (j’omets quelques satellites tel Kléber Haedens, qui ne sont cependant pas des astres de seconde grandeur) n’ont jam ais , à p rop reme nt parler, formé la phalange imaginée en 1952 par Bernard Frank dans Les dans Les T emps modernes. modernes. Trop épris de liberté. Trop farouchement farouchement opposés à « l’engagel’engagement » — encore encore un un terme terme militair militairee — prôné par Sartre. Engagement à sens unique, il va sans dire. D’où leur attrait pour des écrivains tels que Paul Morand, Jacques Chardonne, André Fraigneau, marqués politiquement. Catalogués, à tort ou à raison, à droite et même pire. Quant à leur propre engagement politique, sujet à évolution, déterminé souvent par l’atavisme, le tempérament autant que par la réflexion, il les situe tous aux antipodes du consensus mou qui suivit l’immédiat après-guerre. Des rebelles, des vrais. Bref, leur conjonction fut liée aux circonstances. Ils ne constituèrent jamais un groupe homogène. Encore moins une école. Le seul terme leur eût donné des haut-le-cœur. Tous, Tous, en revanche, étaient excédés par le sort réservé aux “maudits” ayant choisi le mauvais camp et livrés à la vindicte des épurateurs.
fêlure secrète, dissimulée sous les pirouettes. Elle transparaît chez le romancier et le nouvelliste aussi bien que dans les textes du journaliste. On la devine, au détour d’une confidence, jusque dans l es arti cles l es plus hilar ants. Ou même ceux dans
vain. Pour reprendre une métaphore que cet amateur de rugby n’eût pas désavouée, il botte constamment en touche. C’est le clown triste, jusque dans les plaisanteries parfois égrillardes échangées avec Nimier. Le seul auquel le lie une intimité de potaches. Seule valeur intangible, l’amitié et ses mille nuances. « Inqu « Inqu ièt e et nost algique », comme il l’écrit à l’un de ses
Bien entendu, nombre d’amis sont évoqués dans ces pages, souvent au travers d’anecdotes révélatrices. révélatrices. Fraigneau, Blondin, les Chardonne, Pierre Boutang, Christian Millau, Jean d’Ormesson. Bien d’autres hôtes et commensaux, compagnons de littérature et de politique, souvent les deux. Des familiers, sa fille Alice, son fils Alexandre. Campés avec une étonnante sûreté de trait et l’humour qui sied à un
lesquels son implication personnelle était moindre, comme ses savoureuses chroniques sportives. Il tenta de la combler dans l’alcool, cette fêlure. Au risque de se détruire détruire — et pas seulement de façon métaphorique. Ainsi se révèle-t-il, tel qu’en lui-même, dans A mes prochains (1) , sa correspondance demeurée jusqu’ici inédite. Elle couvre la période 1943-1984, du STO à l’“exil” limougeaud. Du jeune homme lancé dans la tourmente qui lui inspirera en 1949 L’Eu rope buis sonn ière à l’homme blasé, diminué physiquement, frappé par l’incapacité à poursuivre une œuvre digne de lui. Retiré, bon gré mal gré, dans le Limousin, lui le Parisien habitué des bars de nuit. En quête d’une improbable paix. D’une impossible réconciliation avec lui-même. Entre les deux, pas de véritable changement. Certes, l’adolescent prolongé écrivant depuis l’Allemagne à ses parents, avide de tendresse et de reconnaissance, conscient de témoigner, avec le plus d’exactitude possible, des conditions faites aux travailleurs français réquisitionnés, adopte-t-il un ton différent de celui qu’il utilisera, dans les années suivantes, pour s’adresser à ses amis, son éditeur Laurent Laudenbach et son épouse Catherine, Klé-
correspondants. Deux qualificatifs qui conviennent aussi à un écrivain que sa fragilité même rend particulièrement attachant.
gentleman britannique, fût-il d’adoption. Le lecteur aura le plaisir de la découverte. En revanche, comment ne pas citer quelques phrases témoignant que le caricaturiste n’est jamais très loin et que les traits du polémiste sont acérés ? En font les frais Roger Stéphane, « peti t hom me qui tortille ses grosses fesses en marchant et arbore un nez de gnafron » (Sacha Guitry, que Worms-Séphane fit arrêter à la Libération, l’avait quant à lui surnommé « capitaine de forfanterie »). Ou encore Alfred Fabre-Luce, décrit avec plus d’indulgence et dont la condamnation, en juin 1949, provoque son indignation. Et puis Mauriac, Léautaud dont nous est rapportée une étonnante conversation avec Julien Benda. Paulhan, qui a fini par prendre au sérieux « les maculatures goudronneuses et merdiques de Dubuffet . » La place me manque pour citer tous les sujets abordés, arts, cinéma, théâtre, séances fastidieuses de l’Académie. Littérature, évidemment. Dans le panthéon de Michel Déon, « Proust et Céline, oui, mais c’est oublier Giono, Aymé. Et où ranger Larbaud, Chardonn e, Morand, Cendrar drarss ? » Il apprécie Alphonse Boudard, « grand mal-aimé , lyrique qui cache tendresse et sensibilité sous sa goguenardise » et Le et Le Mont analogue de René Daumal. Il place Les place Les Deux étendards de Lucien Rebatet au niveau du Voyage, Voyage, prône, en septembre septembre 1960, un roman, passé inaperçu, d’André Lavacourt, Les Françai s de la
●
Michel Déon, pour sa part, est, Dieu merci, toujours gaillard. Il fête cette année ses quatre-vingt-dix ans. A l’inverse de celle de Blondin, sa trajectoire personnelle est brillante. Elle l’a conduit, de l’engagement de jeunesse au côté de Maurras, rejoint au lendemain lendemain du 6 février février 1934 et dont il fut le secrétaire de rédaction à L’Action française, française, jusque sous la Coupole où il siège depuis 1978. Après une vie vouée au nomadisme cosmopolite (la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, Vancouver, d’autres contrées plus exotiques encore) et une œuvre romanesque dont les sommets demeurent Les demeurent Les Poneys sauvages sauvages et Un taxi mauve. mauve. J’y ajouterais, mais c’est un avis très personnel, Les Trompe uses espérances. Un délicieux petit roman en demiteinte qui n’obtint pas, lors de sa public ation, le succès mérité. A cette œuvre, il faut ajouter maints articles de presse, du théâtre et divers autres écrits où se manifeste son talent. Voici que paraît son Journal 19471983 (2) . Plus exactement, car le titre est un tantinet fallacieux, des extraits que l’auteur a lui-même sélectionnés sélectionnés selon les critères dévoilés dans la préface : « Ces pages choisies — beaucoup beaucoup de hasard a joué —
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se réduit chaque jour comme peau de chagrin. Faut-il rappeler que Sarkozy avait le 11 novembre reçu Bibi à l’Elysée où il était censé censé lui avoir fait la la leçon ? Le moins qu’on puisse dire est qu’il n’avait guère su se montrer convaincant. Pour que la bastonnade soit équitable, n’oublions pas François Fillon qui, m’apprend le Front national de l’Isère, s’est rendu rendu le 13 novembre dernier au Mausolée de Hô Chi Minh à (l’ex)Saigon pour s’y recueillir longuement et y déposer une gerbe, renouvelant ainsi l’hommage qu’il avait rendu la veille porté à l’Oncle Hô en lui portant un toast, et pas au cyanure qu’aurait mérité l’ancien allié des Japonais, ennemi implacable des Français et persécuteur des c atholiques vietnamiens.
par Claude LORNE CELA vous avait sans doute échappé mais la France a connu le 13 novembre un sensationsensationnel événement : la première édition hexagonale de la Journée mondiale de la gentillesse, lancée à l’origine par Mouvement mondial pour la gentillesse, gentillesse, à Singapour en 2000 et qui, depuis, a essaimé un peu partout dans le monde. Grâce à un argument-massue argument-massue avancé par d’éminents chercheurs suédois : contrairement à l’opinion commune selon laquelle la méchanceté conserve, être une bonne pâte vous aiderait à développer de meilleures défenses immunitaires et donc à vivre plus longtemps. Dommage que n’aient pas été informés de cette bonne nouvelle les Jeunes qu i, le lendemain 14 novembre, ont mis à sac le centre de Marseille et le quartier huppé du Champ-de-Mars à Paris pour exprimer leur frustration, les uns de n’avoir pu voir gagner au Caire leur bien-aimée équipe algérienne de foot, et les autres pour n’avoir pu récolter les biftons de 5 à 500 euros que leur avait promis par Internet une banque en ligne ligne — sur ces deux péripéties couleur d’époque, voir notre dernier n°.
HARO SUR LE MARTINET… Est-ce sous l’effet pacificateur de cette Journée que, le 16 novembre, la pédiatre pédiatre Edwige Antier, député UMP de Paris depuis l’entrée au gouvernement de Pierre Lellouche dont elle était la suppléante, a déposé une proposition de loi visant à interdire la fessée, dont certains parents usent encore quand dix-huit de nos voisins pénalisent cette odieuse pratique ? En 2008 déjà, le Conseil de l’Europe — qui a apparemment des des loisirs — avait mis son veto à ce châtiment corporel, finançant même richement à cet effet une campagne intitulée (admirez (admirez la finesse) « Levez la
ORANGE OU CITRONS AMERS ?
(Dessin de CHARD.) “article” article ” qui « serait lu aux parents lors du mariage » — si tant est est bien sûr que les géniteurs actuels ou potentiels se soucient de passer devant M. le maire, ce qui est de plus en plus rare. Malheureusement pour l’élue parisienne — qui eût elle-même mérité mérité une bonne dégelée pour avoir laissé son exmari, Robert Regard, ponctionner de 151 992 euros la la caisse de de la branche branche française de l’Association mondiale des amis de l’enfance (AMADE) qu’elle présida de 2003 à 2007 (1) —, les parlementaires sont réticents. Le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand a balayé sa proposition au motif que « des lois sur tout, partout, ça va bien… » et la socialiste Aurélie Filippetti, député PS de Moselle, a pris
grossesses précoces sur les 6 000 recensés recensés en France en 2008, le Poitou-Charentes détient un triste record. Mais avant d’incriminer le « manque d’information » des adolescentes, celle qu’on n’ose plus appeler la madone du Poitou serait-elle bien inspirée de s’interroger sur les causes réelles de cette dépravation dans des département qui, récemment encore, étaient fort respectueux des bonnes mœurs.
LE KNOUT POUR SARKOZY, BESSON ET FILLON Au demeurant, ce n’est pas seulement rue de Solferino qu’il faudrait rétablir la fessée : Eric Besson et Nicolas Sarkozy Sarkozy mériteraient d’avoir le fondement à vif pour avoir institué comme grand idéologue de leur fameux débat sur l’identité nationale le Grand Orient de France qui, bien sûr ravi
Mais c’est peut-être à France Télécom que devrait être administrée la fessée de l’année, sa filiale Orange ayant adressé à un commerçant du Valenciennois une facture de 45 923 euros (oui, (oui, vous avez avez bien lu) pour le seul mois d’août, alors qu’il possédait en théorie un forfait “illimité “ illimité ” de 95 euros hors taxes, avec une clé 3G pour Internet et la téléphonie fixe. Désespérant de se faire entendre d’Orange, le malheureux prit un avocat, lequel alerta aussitôt les media. Devant l’ampleur prise par l’affaire, Orange a reculé mais n’a pas annulé la facture ; il l’a simplement “gelée “ gelée”” en proposant généreusement un échéancier. Proposition également faite à un médecin urgentiste qui, lui, est en contentieux avec Orange depuis six mois après avoir reçu une facture facture de… 159 212 euros pour le mois de mai alors que sa note ne s’élevait qu’à 53 euros en en février février par exemple exemple ! L’opérateur, L’opérateur, qui refuse de reconnaître sa faute, affirme avoir averti ses clients de ces extravagants dépassements par un courriel mais comme il en envoie une bonne dizaine par jour pour vanter tel ou tel de ses services, on conçoit qu’un commerçant