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R I VA R O L “Quan “Quandd les peuples cessent cess ent d’estimer, ils cessent ces sent d’obéir” N° 2928

HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE

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U C A I RE RE , l e 1 4 n o v em em b r e a u soir, les “Pharaons” égyptiens battaient 2 à 0 les “Fennecs” algériens en match de qualification pour la Coupe du monde de football 2010. L’équipe de France rencontrant simultanément celle d’Irlande (battue 1 à 0) à Dublin, où le public local a fait preuve d’un remarquable fair-play , en quoi le match du Caire concernait-il notre pays ? Nonobstant, Nonobstant, quelques banlieues parisiennes (Pantin), Lyon, Grenoble et surtout Marseille ont connu de véritables scènes de guérilla — lesquelles lesquelles risquaient risquaient de reprendre mercredi soir lors du match retour Egypte- Algérie joué au Soudan. Sur les bords de l’oued Lacydon, le centre-ville a une fois de plus été dévasté par des hordes allogènes qui, lasses de s’en prendre à un mobilier urbain déjà sinistré par les violences ethniques du 25 octobre, n’ont pas hésité, malgré un impressionnant dispositif policier, à incendier à coups de fumigène une dizaine de bateaux de plaisance amarrés dans le Vieux Port. Mais il faut comprendre ces Jeunes, arborant tous maillots et blousons à la gloire des Fennecs et brandissant des drapeaux algériens algériens : au Caire où le bus transportant “leurs” joueurs avait été caillassé, leur « honneur national » national » avait été bafoué. Du coup, comme ils ne pouvaient se revancher en molestant des Egyptiens, ils ont pris en otage et en “haine” ce qui leur tombait sous la main : la métropole métropole provençale et ses habitants. Il est vrai que, comme

N° 292 29288 du 20 20 NOV NOVEMB EMBRE RE 2009

www.rivarol.com Belgique, Luxembourg : 3,75 e Canada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN CAN Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FS Port. Cont. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00 e DOM DOM avion avion.. : . . . . . . . . 4,00 4,00 e TOM TOM avion avion.. : . . . . . . . 480 XPF XPF Afrique Afrique avion avion : . . . . . 2500 CFA CFA Imprimé en France/Printed in France

20/11/2009

gageant à donner la priorité à ses compatriotes sur le marché de l’emploi et à durcir les conditions d’accès des non-Européens au Royaume-Uni. Bien entendu, aucun rapport entre ces promesses solennelles encore que tardives et le fait que le New Labour est donné perdant aux législatives de 2010. Et aucun rapport non plus avec la première intervention de Nick Griffin le 22 octobre dans dans la très popupopulaire émission de la BBC Ques- tion Time , où le chef du British National Party s’était montré si convaincant dans sa dénonciation du déferlement migratoire que certains journaux ont évoqué l’« effet effet Le Le Pen » produi produitt en 1984 dans l’émission L Heure de vérité, où le Front national prit son essor. En France, une échéance électorale approche aussi. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Nicolas Sarkozy qui se dope aux sondages (3,281 millions d’euros dilapidés par l’Elysée en 2008 à seule fin de mesurer la popularité présidentielle) comme l’un de ses prédécesseurs à la cocaïne redécouvre l’urgence de reconquérir ceux qu’il n’a cessé de cocufier en multipliant les gesticulations et les déclarations propres à séduire l’électorat populaire. « Il n y a pas de place pour la burqa », burqa », a aussi martelé l’Elyséen à la Chapelleen-Vercors. en-Vercors. Mais il l’avait déjà dit il y a six mois, et les burqas sont plus omniprésentes que jamais. Expressions de l’identité islamo-arabe, comme le sont les émeutes ravageant à répétition l’antique Phocée mais aussi tant de nos villes et même de nos bourgades. Et contre cette occupation-là, ce n’est pas avec un débat truqué sur une identité qu’on n’ose même pas dire française ni avec le grotesque leurre de la « tranquill tranquillité ité nationale nationale » qu’on peut espérer mener, sinon la reconquista , du moins la résistance. ʼ

(Dessin de CHARD.) l’a constaté Jean-Marie Jean-Marie Le Pen, depuis longtemps déjà « Marseille n est plus une ville française . » Par une cruelle coïncidence, cette explosion de nationalisme algérien s’est produite en plein débat sur l’identité nationale et alors que le chef de l’Etat revenait à peine de la Chapelleen-Vercors, en-Vercors, haut lieu de la Résistance évidemment choisi pour sa charge symbolique, où il avait notamment déclaré déclaré le 12 novembre, novembre, de son ton le plus marti martial al : « A force d abandons, nous avons fini par ne plus savoir très bien qui nous étions. A force de cultiver la haine de soi, nous avons fermé les portes de l avenir… Voilà pourquoi nous devons parler de notre identité nationale… Ce qui serait dangereux ce serait de ne pas en parler » parler » car « c est avec cette politique de l autruche qu on laisse le champ libre à tous les extré- mismes. C est pourquoi j ai voulu ce débat… L identité nationale ça nous concerne tous… La France n est pas seulement une communauté d intérêts. Devenir français, c est adhérer à une ʼ ʼ

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forme de civilisation, à des valeurs, à des mœurs… La France est un pays de tolérance et de respect, mais elle demande aussi qu on la respecte . » Ainsi ridiculisé par les émeutiers massaliotes dans son exigence de “respect”, Nicolas Sarkozy aurait dû sur-lechamp prononcer la déchéance de la nationalité française de tous les voyous interpellés, Français par le seul droit du sol, et leur expulsion non moins immédiate vers leur chère patrie algérienne. Mais le président s’est mis aux abonnés absents. De même d’ailleurs que son ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux qui, tenant conférence de presse à Paris le même 12 12 novembre, novembre, avait prétendu « incarner l autorité, l ordre et le respect » respect » et se proposait sans rire d’instaurer « la tranquillité nationale ». nationale ». Une tranquillité singulièrement mise à mal deux jours plus tard. C’est encore encore le 12 novembre que, que, pour la première fois depuis sa nomination comme Premier ministre, le Britannique Gordon Brown Brown en juin 2009, s’était exprimé sur l’immigration, s’enʼ ʼ

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N° 2928 — 20 NOVEMBRE NOVEMBRE 2009 — RIVAROL RIVAROL

FIN DE PARTIE POUR “PAPA “PAPA FLOSSE” ? ●

De D. FRELON : SUR LA “SUPER-CLASSE MONDIALE”

Merci infiniment à Jérôme Bourbon pour son excellente synthèse synthèse sur la « super-classe super-classe mondiale mondiale » (SCM) dans dans le n° 2925. La réponse à la question-titre de votre article est évidemment oui, tout en sachant qu’une caractéristique de la SCM c’est d’être responsable, mais pas coupable. ●

De J. DUPLESSY DUPLESSY : ORPHELINS D’AUTEUIL : SIC TRANSIT…

Il y a quelques décennies, je faisais chaque année un don à ce qui s’appelait encore l’Œuvre des orphelins apprentis apprentis d’Auteuil ; j’ai ce ssé le j our où, da ns son bulle tin, cet te association s’est vantée d’avoir comme pensionnaires des enfants « de quarante nationalités différentes différentes ». Depuis, le nom de l’association a changé et la « Fondation d’Auteuil» accueille accueille « des jeunes jeunes en difficulté difficultéss » (inutile de faire un dessin…). Je passe l’été à la campagne, près de La Loupe (Eure-et-Loire). A quelques kilomètres se trouve le château de Vaux, propriété de la Maison Notre-Dame de la Fondation d’Auteuil. Il y a quelques mois, des individus ont tenté de s’introduire de nuit dans le supermarché Aldi de La Loupe, en fracturant le toit ; le système d’alarme qui s’est déclenché les a fait fuir. L’enquête a conduit les gendarmes à des “jeunes” du château de Vaux… auxquels on ne doit pas donner l’éducation chrétienne qui était, avec l’apprentissage d’un métier, le but du fondateur de l’Œuvre, le R.P. R.P. Brottier… ●

De Jean-François F. F. (Fanjeaux) : VOIR CLAIR

Les identitaires et des ex-FN rejoignent Bompard qui a, lui, rejoint le MPF dont le chef pactise officiellement avec la majorité présidentielle de Sarko. Sans oublier le MNR et le PDF. Un évêque de la FFSPX est en disgrâce e n Angleterre. Un autre, c’est maintenant officiel, va “discuter” avec le cardinal Ratzinger, nom souvent donné par le 3e en parlant du pape Benoît XVI. Quant au 4e, l’Espagnol, il nous semblait opposé auxdites discussions mais sera présent lors des entretiens. Je me permets de vous rappeler la position

Suite à l’annulation de l’opération de distribution d’argent qui devait être organisée le 14 novembre, et avait donc attiré une foule très exotique dont une quantité de Jeunes et de femmes voilées, des émeutes ont éclaté au cœur du VII e arrondissement de Paris, dont le maire est M me Rachida Dati. Mais qui a remarqué que le nommé Stéphane Boukhris qui, après les événements, s’exprimait au nom de la société Mailorama.fr concernée concernée et semble en être un dirigeant important, est le même que celui qui avait défrayé la chronique il y a quelques mois en prétendant lancer un site

de leur fondateur, Mgr Lefebvre, dans le n° 66 de Fideli ter : « Nous n’avo ns pas la même façon de concevoir la réconciliation. Le cardinal Ratzinger la voit dans le sens de nous réduire, de nous ramener à Vatican II. Vatican II. Nous, nous la voyons comme un retour de Rome à la Tradition. On ne s’entend pas. C’est un dialogue de sourds… Tant qu’[un pape n’aura] pas acce pté de ré former le Concile, en cons idérant la doctrine de ces papes qui [l’]ont précédé, il n’y a pas de dialogue possible. C’est inutile. »

Pour voir doublement clair en eau doublement trouble, le choix est simple simple : L’Œuvre française et le Renouveau Français pour les plus jeunes et, religieusement, la thèse de “Cassiciacum “Cassiciacum”” de Mgr Guérard Guérard des Lauriers. Courage, continuez à nous informer. ●

Du Docteur Jean-Pierre du T. (Nantes) : LA FARCE DE LA GRIPPE A

La télé a montré des stocks de vaccins sous hangars alors que l’été indien était à 30°. La conservation des vaccins s’effectue à 4° Celsius maxima ! Ces vaccins proposés nous sont imposés inactivés. Triomphe de l’autosatisfaction béate, la population recevra une injection d’excipient, de solvant jugé toxique pour les femmes enceintes. Cela sans aucune protection contre la grippe. Les risques d’anaphylaxie, de réactions allergiques brutales seront ainsi courus pour rien sinon la perte d’un milliard d’euros… pas perdu pour tout le monde. L’évolution du QI des principaux ministres dont celle de la Santé s’impose dans notre pays le plus spirituel du monde. Connaît-on les rétrocommissions classiques type frégate de Taïwan Taïwan sous-marins ? Ce marché du vaccin est-il transparent ? Le silence strident des autorités médicales autoconstituées est attristant : académie de médecine sidérée, pusillanime, attentiste, orientée vers la faveur du Prince David, autoservile, autocontrôlée, autocensurée. Vive la liberté, vive la Respublica, cette chose publique suivant la destinée des eaux d’égoût. ●

De Michel L. (Lagny) : IDENTITÉ DÉTRUITE

Souvenez-vous, lorsqu’il a été question de changer les plaques minéralogiques des véhicules, de la petite rébellion de députés qui

Internet offrant des accès “payants” à des corrigés de de baccalauréat baccalauréat ? A l’époque, la collectivité enseignante s’était dressée contre ce projet exploitant financièrement la tendance naturelle des élèves à la fainéantise. Face au tollé, Stéphane Boukhris fit publiquement amende honorable à la télé, allant jusqu’à reconnaître qu’il « avait honte », qu’il avait “réfléchi” et humblement humblement pris conscience de sa “ faute ”, etc. Ce qui ne l’a apparemment pas empêché de se recycler avantageusement au sein de la société Mailorama.fr.

voyaient là la disparition des numéros de départements et de ce fait d’une partie de notre identité. Pour que ces députés se taisent, on leur a promis à l’époque le maintien de ce fameux numéro départemental. Mais que voyons-nous réellement chaque fois qu’un véhicule neuf est immatriculé ? Le numéro de département existe certes, mais à peine visible à 5 mètres… et ce numéro est doublé par celui du “logo” régional. Qu’en est-il pour celui de l’Ile-de-France l’Ile-de-France ? Une horrible étoile désarticulée. Cela représente-t-il l’étoile rouge islamiste du drapeau fellagha ? L’étoile rouge de la bannière nordnordcoréenne des stalinoïdes de Pyongyang ? L’étoile bleue sioniste ensanglantée après une virée sur Gaza ? Ou encore l’emblème des gauchistes sectaires ? Bref, on ne sait pas ce que représente ce logo sorti du cerveau maboul des technocrates sans mémoire qui dirigent l’Ile-de-France. ●

De Jean D. (Clamart) : SENSIBLERIE

Au XIXe siècle, quand les Européens n’étaient pas encore paralysés par la sensiblerie “humanitaire”, l’invasion de l’Italie ou de l’Espagne par des chaloupes remplies d’immigrants africains aurait été impossible : à la première tentative, les navires navires de guerre italiens et espagnols auraient canonné ces chaloupes sans en recueillir les occupants, et il n’y aurait pas eu d’autre tentative. A la même époque, les pirates étaient pendus ou jetés à l’eau, maintenant on les remet à la “justice” de leurs compatriotes… ●

De François François M. (Paris) : DE L’INFORMATION SVP !

Vu sur France France 3 cet été, une émission pas trop haineuse sur Orania. Le commentaire disait que 50 nouveaux membres par mois venaient rejoindre cette communauté boer. Avez-vous un contact en RSA ? ConfirmezConfirmezvous ces chiffres qui témoigneraient d’un véritable succès pour la première société blanche affirmée en tant que telle au monde ? Par ailleurs, en Hongrie, après la dissolution de la Garde magyare, la branche politique tient-elle le coup ? Des partielles ont-elles eu lieu lieu qui donneraient une indication à ce sujet ? Voici Voici les informations qu’on aimerait trouver dans RIVAROL, c’est pour ça qu’on l’achète. [Il était question d’Orania dans l’article de Jim Reeves, le 30 octobre, et de Jobbyk Jobbyk en page 10 de notre n° du 13 novembre.] novembre.]

Dont l’opération était certes stupide, immorale, et inconvenante. Mais outre que le ministère de l’Intérieur aurait dû l’interdire pour « risques de troubles troubles à l’ordre public » (prétexte utilisé pour pour torpiller maintes réunions du Front national et même, en 2006, un rassemblement d’hommage aux insurgés hongrois de 1956), il a rejeté toute la faute sur la société, n’osant pas s’en prendre aux fauteurs de troubles et autres casseurs clairement identifiés mais intouchables car protégés par les partis de gauche et d’extrême-gauche, les associations antiracistes à sens unique. L’initiative purement mercantile de Mailorama est à coup sûr indéfendable. Mais, que l’on sache, distribuer de l’argent sur la voie publique n’est pas un crime. En revanche, frapper les passants et les détrousser, saccager et détruire des équipements publics ou privés constituent au contraire des délits avérés, mais nul doute qu’une fois de plus l’Etat, ou ce qui en fait fonction, relâchera tous les délinquants pris en flagrant délit et préfèrera jeter l’opprobre sur la société de bizness — se dégageant ainsi de ses propres responsabilités quant à son incapacité à assurer la paix

Sale temps pour la Chiraquie. Après le renvoi devant le tribunal correctionnel pour « détournement détournement de de fonds publi publics cs » et « abus de de confiance confiance » de l’ex-maire l’ex-maire de Paris, après les réquisitions sévères du procureur contre Dominique de Villepin, après la condamnation à un an de prison ferme de Charles Pasqua, voilà Gaston Flosse en détention provisoire depuis le 9 novembre. Ancien homme fort de la Polynésie française, « Papa Flosse », comme on l’appelle à Tahiti, est sérieusement mis en cause dans toute une série d’affaires. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, la justice semble en effet avoir relancé à Papeete les enquêtes visant le septuagénaire. Et elles sont légion, de la corruption à l’Office des postes de Tahiti, aux 99 emplois fictifs de la présidence du pays, en passant par par les « frais de bouche » du 23 mai 2004 et la disparition disparition toujours inexpliquée de Jean-Pascal Couraud, journaliste et opposant politique de Flosse. Surtout, les proches du disparu soutiennent qu’il détenait des informations sur le compte japonais de Jacques Chirac. En 2004, un ancien membre du Groupement d’intervention de la Polynésie, milice à la solde de Gaston Flosse, a affirmé que deux anciens membres de ce GIP lui avaient raconté comment ils avaient fait disparaître Jean-Pascal Couraud. Ce témoin, qui s’est ensuite rétracté, est aujourd’hui poursuivi pour dénonciation mensongère. Pour ses ramifications avec une affaire d’Etat, le compte japonais de Jacques Chirac, et parce qu’il y est question d’espionnage par la cellule d’écoute du GIP, cette affaire est sûrement la plus sulfureuse de toutes. Quand on songe que l’ultra-chiraquien Gaston Flosse fut également le dernier homme politique à voir Robert Boulin vivant avant le vrai-faux suicide du ministre en 1979, on se dit que le Tahitien doit en savoir beaucoup sur les dossiers noirs de la Ve néo-gaulliste.

UNE PRÉSIDENTE POUR L’EUROPE ? Ce 20 novembre, lorsque vous aurez ce numéro entre les mains, un président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, flanqué d’un ministre des Affaires étrangères et d’un secrétaire général du Conseil des ministres, aura sans doute été nommé, en application du traité de Lisbonne. Les marchandages ayant fait rage jusqu’à la dernière minute, la Suède qui exerce la présidence tournante de l’Union, a poussé la candidature de Vaira Vike-Freiberga qui représente trois symboles : elle est femme, originaire originaire d’un petit petit pays et surtout, en ces temps de commémoration du crépuscule de l’URSS, d’un ancien satellite de Moscou, la Lettonie, qu’elle présida de 1999 à 2007. Mais rien ne dit que Stockholm aura réussi à convaincre ses partenaires.

LES MALHEURS DE BACHELOT Si, en deux mois mois et demi, 200 000 personnes ont consulté leur médecin en liaison avec la grippe H1N1, quelques milliers seulement se sont fait vacciner malgré les exhortations de Roselyne Bachelot qui, désolée de voir ainsi capoter sa campagne de sidération, s’est fait piquer devant les caméras. Il faut dire que M me le ministre a joué de malchance. Alors même que les vaccinations de masse commençaient, une femme qui venait d’être vaccinée développait le syndrome de Guillain-Barré, maladie rare aux manifestations cliniques très variées pouvant aller jusqu’à des cas sévères de paralysie. Pas très encoura-







N° 2928 — 20 NOVEMBRE 2009 — RIVAROL

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OUR le dixième anniversaire du Pacs entré en vigueur le 15 novembre 1999, les magistrats français ont fait un beau cadeau au lobby rose qui veut obtenir le plein droit à l’adoption pour les “couples” homosexuels. Le tribunal administratif de Besançon qui, depuis des années, se distingue par son extrême complaisance à l’égard des revendications les plus folles des invertis, a en effet donné son feu vert le 10 novembre pour pour l’agrément d’adoption à deux lesbiennes, Emmanuelle, institutrice et Laurence, psychologue scolaire, en “couple” depuis vingt ans. Plus précisément, c’est Emmanuelle Emmanuelle B. qui avait demandé seule l’adoption, en tant que célibataire, puisque, en France, un “couple” homosexuel ne jouit pas encore officiellement de ce droit. Mais les deux femmes n’avaient pas dissimulé leur relation.

LA JUSTICE ET LA HALDE D’ACCORD Cette affaire dure depuis onze ans. Le conseil général du Jura avait refusé l’agrément une première fois en 1998. L’enseignante avait alors saisi le tribunal administratif de Besançon, qui avait déjà annulé la décision du Conseil général. Ayant épuisé tous les recours possibles, la requérante avait finalement saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Et celle-ci, dans une décision qui a fait jurisprudence, a condamné condamné la France, le 22 janvier 2008, 2008, pour « discrimination sexuelle », la CEDH soulignant que le droit français autorisait bel et bien l’adoption d’un enfant par un célibataire et que la Convention européenne des droits de l’homme interdisait de discriminer des personnes sur la base de leur « orientation sexuelle ». Forte de cette décision, Mlle B. avait déposé une nouvell nouvellee demande d’adoption en janvier 2009. Mais nouveau refus du département en février. « Une décision politique et de surcroît homophobe de la part du président UMP du conseil général », avait alors dénoncé l’avocate des deux

femmes, Caroline Mécary, activiste des droits saphiques. Entre-temps Entre-temps le 5 octobre 2009, 2009, Emmanuelle B. a reçu le soutien de la HALDE présidée par Jean-Louis Schweitzer, en pointe dans la volonté fanatique de destruction de notre identité tant charnelle que spirituelle, et qui a évidemment jugé “ discriminatoire” le refus de l’agrément. Les magistrats bisontins ont donc à leur tour estimé que les motifs retenus par le président du conseil général du Jura, qui refusait l’adoption, au prétexte que les deux femmes n’étaient même pas d’accord sur l’âge de l’enfant à adopter, ne permettent pas de « justifier légalement la décision de rejet de la demande d’agrément ». Du reste, selon les juges, « les conditions d’accueil offertes par la requérante sur le plan familial, éducatif et psychologique correspondent aux besoins et à l’intérêt d’un enfant ». Comment peu-

vent-ils être sûrs qu’un enfant élevé dans des conditions si particulières ne connaîtra pas, à l’adolescence ou à l’âge adulte, de graves problèmes psychologiques, affectifs et moraux ? Toujours est-il que le tribunal enjoint au président du Conseil général de délivrer l’agrément qu’Emmanuelle B. sollicite dans un délai de 15 jours, sous astreinte de 100 euros par jour de retard retard ; ce qu’avait d’ailleurs recommandé le commissaire du gouvernement qui préconisait aussi le remboursemen remboursementt de 2 000 euros pour pour les frais d’avocat de la plaignante.

LA COUARDISE DES ÉLUS DE DROITE La décision du tribunal administratif renforce la jurisprudence de la CEDH. « Doré-

(Dessin de CHARD.)

pourvoir en cassation. Mais, « face à l’emballement médiatique », il renvoie la patate chaude chaude au “ Législateur”, car car « cette affaire relève en réalité du débat politique national. » Cette abdication relevée par la FN

Sophie Montel en dit long sur le “courage” et les “convictions” des élus de la droite parlementaire, fussent-ils provinciaux, car il ne devrait pas y avoir de débat possible sur des questions liées à la morale naturelle. De toute façon, ces débats sont truqués de bout en bout puisqu’ils ne cesseront pas tant que les activistes du lobby gay n’auront pas obtenu pleine satisfaction sur leurs revendications les plus extrémistes. C’est pourquoi c’était une folie de ne pas s’opposer de toutes ses forces au Pacs qui n’était à l’évidence qu’une étape vers le mariage homosexuel et la possibilité d’adoption. De toute façon, depuis quelque trois décennies, les invertis ont obtenu des droits croissants : en France depuis le 4 août 1982 la loi supprime toute pénalisation de l’homosexualité impliquant des personnes de plus de quinze ans ; en 1990 l’Organisation mondiale de la santé (OMS) retire l’homosexualité de la liste des maladies mentales. 1999 voit l’adoption du Pacs. Le 15 juin 2000, une loi autorise les associations de lutte contre une prétendue “homophobie” à se porter parties civiles lorsqu’un crime a été commis « en raison de l’orientation sexuelle de la victime ». Le 30 décembre 2004, la loi réprime les propos “homophobes” au même titre que les propos considérés comm racistes ou antisémites et crée la fameuse Halde. Enfin, le 24 février 2006, la Cour de cassation accepte qu’un parent homosexuel délègue l’autorité parentale à son partenaire.

LA SURENCHÈRE DE LA MAFIA ROSE SOS-Homophobie, évidemment réjouie « de cette victoire contre l’homophobie », considère ainsi avec arrogance que « la décision de la Cour européenne s’impose à tous les départements français », et somme le

gouvernement de donner des indications très strictes aux conseils généraux. L’association subversive ajoute « qu’une politique cohérente de lutte contre l’homophobie passe par l’égalité des droits entre homosexuel(le)s et hétérosexuel hétérosexuel (le)s, en particulier en matière de couple et de parentalité ». Tout le lobby

rose, de l’Inter-LGBT (Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans) à l’APGL (Association des parents gays et lesbiens), se félicite de la décision du tribunal. De concert avec

gouvernement et son braconnage sur les terres du FN », critique Mamère, en se réfé-

rant aux récents débats sur la castration physique et l’identité nationale. Ce qui est sûr, c’est que le Pouvoir est très ambigu sur toutes ces questions. Le ministre de l’Education Luc Chatel a certes affirmé que le gouvernement n’était « pas favorable » à l’adoption d’enfants par les “couples” homosexuels. Mais il a aussitôt ajouté ajouté : « Nous devons prend re acte (de la décision de justice) justice) qui « doit alimenter notre réflexion sur ce sujet, réflexion d’ailleurs permanente ». Du reste, des “échanges” ont récemment eu lieu « dans le cadre de la préparation d’un projet de loi sur cette question ». Ce qui est contradic-

toire : si le gouvernement était fermement opposé au droit à l’adoption pour les invertis, il n’y aurait nul besoin d’“ échanges” ! En réalité, l’on s’achemine assurément, et dans des délais assez rapides, vers l’octroi de nouveaux droits aux homosexuels. Sans doute Sarkozy attendra-t-il que les régionales soient passées pour faire voter de telles dispositions afin de ne pas heurter inutilement son électorat le plus conservateur (pour l’heure, il s’agit plutôt de le séduire avec le débat sur l’identité nationale) mais sa décision finale ne fait guère de doute. En témoigne la déclaration très inquiétante de la “sœur” Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille : « Je crois qu’il faudra un jour que l’on se pose la question d’un débat de façon dépassionnée dépassionnée et aussi aussi dans le cadre cadre de l’intérêt de l’enfant ».

LE RÔLE DÉTESTABLE DE BRUXELLES Au reste, l’inter-LGBT rappelle que, pendant sa campagne présidentielle, Sarkozy s’est formellement engagé à aligner les droits sociaux des pacsés sur ceux des couples mariés en matière de pension de réversion. De toute façon, il s’agit là d’une exigence des institutions de l’Europe bruxelloise. En effet, en 2008, la Cour de justice

européenne a tranché en faveur de l’octroi d’une telle pension à un homosexuel “allemand”, Tadao Maruko. On ne dira jamais assez combien les instances européistes (Parlement européen, Cour européenne des droits de l’homme, Cour de justice des communautés européennes qui, le 3 novembre, a carrément interdit les crucifix dans les écoles en Italie) s’acharnent depuis des décennies à dynamiter la famille et la morale traditionnelles. Au Parlement de Strasbourg, dès le début des années 1980, des députés Verts et autres libéraux-libertaires faisaient voter, à intervalles réguliers et avec une implacable obstination, des résolutions accordant des droits exorbitants aux homosexuels et autres “transgenre”. Ce qui apparaissait alors à beaucoup comme des initiatives isolées de gauchistes extrémistes est en train de devenir la norme dans tout ce que le chancelier Kohl appelait appelait le « club chrétien chrétien », les pays protestants d’Europe du Nord ayant été pionniers dans cette détestable entreprise. La mafia rose bénéficiant de puissants relais dans les milieux médiatiques, culturels, politiques, syndicaux, judiciaires voire religieux (comme en témoigne par exemple l’ordination d’homosexuels notoires dans l’Eglise anglicane), elle veut toujours aller plus loin conformément à sa logique de provocation maximale, de surenchère permanente. Et la justice, au lieu de rappeler la morale naturelle, d’en être le vigilant gardien, promeut généralement cette logique d’inversion imposée à coups de sondages plus ou moins sollicités. sollicités. En 2006, 60 % des Français auraient ainsi été hostiles au droit au mariage et 48 % au droit à l’adoption l’adoption pour les “couples” homosexuels. Selon un récent sondage BVA/Canal+, BVA/Canal+, 57 % de nos compatriotes plébisciteraient désormais l’adoption par des homosexuels homosexuels !

ET VOICI LA GARDE PARTAGÉE POUR LES HOMOS SÉPARÉS SÉPARÉS ! Et, trop heureuse, la magistrature suit. La cour d’appel de Rennes dans un arrêt rendu le 30 octobre, a donné donné à un “couple” séparé séparé d’homosexuelles la délégation d’autorité parentale avec exercice partagé, au profit de celle qui n’avait pas porté l’enfant. Dans son arrêt, la cour d’appel « dit que l’autorité parentale sur l’enfant l’enfant sera sera ainsi partagée en Anne R et Emilie B pour tous les besoins besoins de l’éducation de l’enfant ». Les deux “divor-

cées” seraient le deuxième “couple” de lesbiennes à obtenir une telle délégation. Naturellement, pour les deux femmes, l’arrêt représente « un espoir dans la reconnaissance des familles homoparentales ». Et pourtant, comme le dit le député Christian Vanneste anneste,, « ce n’est pas à un groupe de

pression idéologique idéologique lié à une mode de porter atteinte aux structures élémentaires de la parenté qui sont à l’origine de l’humanité elle-même. elle-même. En ce qui nous concerne, dans notre société, tout enfant, dans son dévelop pement, a besoin de la Gloire de son père et du Château de sa mère . »

Las, nous ne sommes plus au temps de Pagnol. Le pire est plus que jamais devant nous car, n’en doutons pas, les jeunes générations, qui n’entendent parler que de refus des discriminations et d’égalité des droits, trouveront tout à fait naturelle cette révolution du droit de la famille. En effet, dans notre société postchrétienne, l’enfant n’est plus un don mais un dû. Cette mentalité nous conduit tout droit vers la barbarie.

Jérôme BOURBON, .

L’AFFAIRE L’AFFAIRE DELPHINE-THIERRY L’armée française devait déjà gérer le cas des militaires musulmans exigeant menus spéciaux et pèlerinages à La Mecque (celui organisé cette année par leur aumônier, un officier de gendarmerie arborant le croissant sur son képi, ayant été annulé pour cause de grippe H1N1). Elle se trouve désormais confrontée en outre au cas des “transgenre”. Ainsi l’adjudant Thierry Ravisé-Giard devenu Delphine et auquel ses supérieurs hiérarchiques avaient donné de nouveaux papiers militaires, lui accordant même la « prime de sousvêtements féminins ». Mais le tribunal de grande instance de Nancy ayant refusé de modi-







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Les “élites” déconnectées du réel

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E 21 octobre dernier, on pouvait lire dans le quotidien Les Echos que, la veille « la tension était montée très haut au conseil de Paris ». La raison raison ? Le projet de tours de logements sociaux de 50 étages entre le boulevard Pereire et l’avenue de Clichy, dans le nord du XVIIe arrondissement. Ce quartier est très intéressant, c’est un peu une frontière. Pas exactement une frontière urbaine raciale à l’américaine tirée au cordeau comme au nord de Central Park à New York, mais il y a un peu de ça. D’un côté, le boulevard Pereire et des quartiers clairement très bourgeois, voire riches. De l’autre le boulevard de Clichy avec ses kebabs, ses bazars, ses friperies, ses boutiques de “déblocage” des portables volés, une foule cosmopolite se pressant sur les trottoirs à toute heure du jour et même de la nuit, dimanche compris. Entre les deux, les voies de la gare St-Lazare et le terrain vague SNCF sur lequel pourraient être construits les logements sociaux. Les Verts sont contre ce projet car il inclurait inclurait une tour de 200 mètres (un tribunal) non conforme au plan climat. L’UMP, L’UMP, par la voix de Laurence Douvin, est également contre, officiellement pour des raisons de « trop grande concentration de

Le scénario est toujours le même. Un contrôle routier, un véhicule conduit par un issu recherché par la police pour trafic de drogue ou violence, une volte-face du délinquant afin d’échapper aux enquiquineurs, une course-poursuite enclenchée logiquement et légitimement par les forces de l’ordre, le décès accidentel du malfaiteur ou parfois d’un ou plusieurs policiers (mais leur mort n’intéresse que très peu les media). Si le délinquant, aussi pourri était-il, périt, son quartier d’“origine” se met alors en ébullition et tout le monde doit subir les larmes de crocodile des parents de l’inconscient qui semblent subitement (mais trop tard) s’intéresser à leur progéniture en demandant « réparations réparations immédiates immédiates », mais également également l’ersatz de colère des Jeunes qui sautent tou jours sur l’occasion l’occasion pour pour allumer le feu. feu. Ce phénomène est désormais systématique pour la simple et mauvaise raison que les allo-

» ou de « non-mixité urbaine ». Arguments fallacieux. L’UMP ne craintelle pas plutôt une mixité raciale qui amènerait toutes sortes de problèmes ? Que leurs frères français blancs soient en voie de disparation à Clichy, à Saint-Ouen ou à Aubervilliers, les UMP du XVI e ou du XVIIe s’en fichent. Mais là, ça se rapproche dangereusement de leur maison, de leurs enfants et de leurs électeurs. Des bandes bandes « issues de l’immigr l’immigration ation » risquent de venir rôder autour du lycée Carnot (celui de Strauss-Kahn), de dépouiller les filles dans la rue ou de distribuer quelques « coups de boules » gratuits à la sortie des rallyes au pied des immeubles haussmanniens. Peut-être faudra-t-il qu’on en arrive là pour que l’élite reprenne contact avec le réel. Peut-être faut-il que la nomenklatura UMP/PS de l’ouest parisien souffre elle-même douloureusement des conséquences conséquences de l’immigration (dont elle est responsable) pour comprendre le mal qu’elle a causé aux autres Français en faisant venir des immigrés dans leurs entreprises au cours des années années 1960 et surtout le mal qu’elles font encore aux autres en continuant à soutenir des partis qui laissent toujours entrer un grand nombre d’immigrés. Pour l’instant, la déconnection du réel des élites reste considérable. La bourgeoitours

gènes accidentés constituent dans l’inconscient collectif “banlieusard” des innocents par nature qui devraient donc jouir d’une impunité totale. Nous pensions naïvement que ce processus communautariste n’aurait pas lieu à la suite du décès de Hakim Merimeche, 22 ans, qui s’écrasa sur une voiture de gendarmerie le 1er novembre à Gray en Haute-Saône après une une course poursuite poursuite de 22 minutes minutes ! Alors qu’il était sous contrôle judiciaire dans le cadre d’un dossier de trafic de stupéfiants, de vols aggravés et de cambriolages, l’annonce de sa mort a pourtant provoqué deux jours plus tard tard des des incidents incidents dans dans le quartier quartier des Capucins de la très provinciale cité bisontine, où vivait cette terreur… La France entière est infestée par le mal. Tout, désormais, n’est que question d’intensité.

F.-X. R.

DU POISON DANS LE POISON 1, rue d’Hauteville, 75010 Paris

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Les gros trafiquants de stupéfiants ont-ils pour objectif final d’anéantir leurs consommateurs ? La question semble stupide, stupide, et pourtant… Les dernières saisies douanières ont en effet révélé que la cocaïne (dont la consommation ne cesse de croître en France) est de plus en plus coupée avec des produits hautement cancérigènes comme la phénacétine, qui est un analgésique et antipyrétique retiré du marché depuis 1983 après la découverte de son extrême nocivité. Mais comme l’espérance de vie moyenne des toxicomanes est relativement courte, peut-être n’auront-ils pas le temps d’en subir les conséquence quencess ?

LE PRIX DU BLANC Pour la modique modique somme somme de 30 000 euros, euros, la mairie de Paris Paris a lancé le 3 novembre novembre une grande campagne de prévention sur les risques du blanchiment de la peau, pratiqué en Ile-de-France par 20 % des femmes africaines — dont on rappellera rappellera que le « budg budget et beauté » est sept fois celui de la Souchienne. En grande partie à cause des innombrables

sie UMP des beaux quartiers ne se rend pas compte de l’état de la France. Au PS, c’est encore pire. Voyez par exemple Mme Aubry, totalement coupée des réalités, louant le modèle nordique. Le modèle nordique horizontal ? Avec Avec des Africains ou des musulmans ayant une vision verticale, voire tribale, de la société où il n’y a quasiment que des dominants et des dominés et très peu de complémentarité ? Ca va être assez difficile difficile ! La palme de la déconnection maximum du réel revient sans doute à Manuel Valls, qui ne s’était même pas rendu compte qu’il n’y avait quasiment plus de Blancs dans certains quartiers de sa bonne ville d’Evry d’Evry ! Très Très fort Manu Manu ! Ce déni de la réalité ne se guérira pas par de l’abstrait ou par du verbal mais plutôt à coups de pompes ou de boules, à la frontière des nouveaux logements sociaux ici ou là… Il est sans doute atroce d’en arriver à écrire cela et à presque souhaiter le malheur des autres. Mais eux ne nous ont pas laissé le choix.

C. D. R.

Sauf peut-être la Sécu à laquelle la remise en état des sinistrées de l’hydroquinone (qui bousille complètement l’épiderme, entraînant des lésions graves) coûte plusieurs millions d’euros chaque année.

FRANCE (JADIS) PROFONDE Le 8 novembre, novembre, dans dans le « quartier quartier défavorisé » (la faute faute à qui ?) de La Madeleine Madeleine à Évreux (Eure), (Eure), un garçon de 22 ans était suriné à mort par un autre Jeune, Jeune, « à la suite d’un différend différend », ont avancé les policiers qui, depuis, sont sur les dents. La victime étant un Zaïrois et son meurtrier un Sénégalais, les autorités redoutaient en effet des représailles “ethniques” entre les deux communautés.

LA HALDE TOUJOURS BIEN LOTIE Le titre des dépêches d’agence était alléchant chant : « Les dépu tés rognen t l es c rédit s d e l a différente : si, le HALDE. » La réalité est différente 12 novembre, novembre, les députés de la majorité ont soustrait soustrait 650 000 euros sur les les 12,9 millions qu’exigeait qu’exigeait pour son foncfonctionnellement la Haute autorité de lutte contre les discriminations, le budget de celle-ci a néanmoins été augmenté de 1 % pour 2010 alors qu’il avait d’abord été question d’une d’une nette diminution (1 million d’euros) des crédits accordés en 2009.

LE DOUBLE LANGAGE DE LAPORTE A peine évincé du gouvernement Fillon en juin dernier, le secrétaire d’État aux Sports Bernard Laporte s’épanchait dans Pari s-Ma tch à propos de ses collègues du gouvernement, qu’il jugeait très sévèrement, en particulier Bernard Kouchner et Rachida Dati (dont on l ’avait pourtant dit un moment très proche). Celle-ci étant selon « très fausse » et celui-là un malotru bonjour, jamais adressé qui « ne lui a jamais dit bonjour, la parole ». Critiques reprises par l’ancien sélectionneur du XV de France dans son livre « Un bleu en politique » où il règle ses comptes avec les responsables politiques « gross iers, lâch es et ét roits d ’espr i t » qui l’ont l’ont “méprisé ” car il « n’appartient pas à leur monde ». Invité toutefois d’Europe 1 le 12 novembre, Laporte s’est montré beaubeaucoup plus conciliant, disant à propos de Dati Dati : « Je la soutiendra i toujours, elle est pleine de vitalité vitalité ! » et assurant n’avoir « aucun problème avec Bernard Kouchner », dont il trouvait “ pas sio nnan tes ” les interventions en Conseil des ministres. Quant à Eric Besson et surtout Xavier Bertrand, ils sont la preuve vivante qu’« il y a des types formidables dans la politique », activité à laquelle Laporte a visiblement pris goût, au point qu’il souhaite vivement être candidat aux élections régionales en Ile-de-France. D’où bien sûr sa cour éhontée au “formidable” Xavier Bertrand, patron de l’UMP dont il espère l’investiture. l’investiture. Cela marchera-t-il marchera-t-il ? Après tout, un ancien rugbyman a bien le droit de tenter un essai. Toutes réflexions faites, en politique, Laporte n’est pas si “bleu” qu’il l’affirme.

PISTON POUR LES FISTONS Après avoir tout mis en œuvre pour propulser son fils Jean à la présidence de l’énorme et juteux Etablissement public de la Défense (EPAD), népotisme népotisme qui l’a fait spectaculairement chuter dans les sondages, Nicolas Sarkozy a-t-il également donné un coup de pouce à Pierre, un autre de ses fistons ? Présidée par le patron d’Universal Music France Pascal Nègre, la SCPP qui regroupe plusieurs dizaines de producteurs, producteurs, dont les quatre majors (Universal, EMI, SonyBMG, Warner) avait en septembre dernier refusé d’apporter son soutien financier à Pierre Sarkozy, producteur connu dans le milieu du rap sous le nom de Mosey, qui sollicitait une aide de 80 000 euros. euros. Or, Or, selon le site site < Elec tron libre.info>, la SCPP aurait, après un coup de fil comminatoire de l’Elysée, promis de tout arranger, affirmant que, « lors de la prochaine commission, l’affa ire serait réglée dan s le sens qu’il convient ».

Quel bonheur d’avoir un père… président dent !

Les 13 et 14 novembre s’est tenu au collège des Bernardins le colloque « Charles De Gaulle, chrétien, chrétien, homme d’Etat » organisé organisé par l’Institut Charles De De Gaulle. Pas moins de quatre demi-journées sur les thèmes thèmes suivants : « Le croyant », « L’homme L’homme d’Etat cathocatholique et et républica républicain in » — « Des politiqu politiques es chrétien chrétiennes nes ? » et « Le rapport rapport au au monde monde ». Pour conclure, le très conformiste historien Jean-Pierre Rioux et le cardinal André VingtVingtTrois, archevêque de Paris qui prononça une allocution. Après le sabre (quelque peu ébréché), le goupillon. Ce n’est qu’un début car la légende gaullienne a de très beaux jours devant elle. Notamment en 2010 où, comme le veut Sarkozy, l’appel du18-Juin sera célébré avec une ampleur exceptionnelle.








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ARKOZY aura beau s’agiter tel un un ludion, la confirmation officielle de l’augmentation l’augmentation globale de 8,1 % des impôts locaux en 2009 tombe assez mal pour le Tartarin élyséen. Par-delà le fait qu’elle contredit ses promesses claironnées en 2007, cette forte hausse va inévitablement alimenter la polémique sur la gestion des collectivités, au moment où notre Hercule de Prisunic a une nouvelle fois confirmé, le 3 novembre, sa volonté volonté de supprimer la taxe professionnelle dès 2010, privant les collectivités locales de ressources considérables. N’oublions pas en outre qu’il s’apprête à engager une réforme des institutions et des finances territoriales, conduite par son valet Fillon, tout ceci faisant suite au rapport de Jacques Attali, gourou de secours de la prétendue droite. Dans les budgets initiaux votés au printemps dernier, les dépenses de l’ensemble des collectivités avaient enregistré une croissance de 2,9 %, soit l’augmentation la plus faible depuis 2001. Etait-on enfin sur la bonne pente, celle celle de la vertu ? Evidemment non : les recettes des quatre axes classiques de la fiscalité directe — taxes d’habitation, d’habitation, professionnelle, professionnelle, foncier bâti et non bâti —, ont, elles, explosé à un un niveau deux fois plus élevé qu’en 2008 (+4,4 %, avec avec une inflation quasi-nulle quasi-nulle !) Dans une note alambiquée, la Direction générale des collectivités locales (DGCL) tente d’expliquer cet apparent paradoxe paradoxe : d’un montant montant de 71 milliards milliards d’euros d’euros — dont 31,3 milliards de taxe professionnelle et 16,5 milliards de taxe d’habitation d’habitation —, la fiscalité locale directe ne représente que 39 % des recettes de de fonctionnement des collectivités. La chute brutale et prévisible sible — parfois parfois de l’ord l’ordre re de 30 % — des droits de mutation, consécutive à la crise (relative) de l’immobilier, a réduit les recettes habituelles de cette taxe sur les transactions, du reste malsaine au plan économique, ce qui a été démontré par de nombreux économistes. Par surcroît, le recours plus modéré à l’emprunt semble avoir conduit les élus à reporter le manque à gagner sur les entreprises et les ménages. Il faut savoir que si l’État a la liberté de laisser filer les déficits, les collectivités locales, elles, sont contraintes par la loi d’équilibrer leur budget. Dans l’éternel débat entre décentralisation et colbertisme, le contribuable est, quoi qu’il advienne partie négligeable, car ces controverses de Valladolid ne changent rien : région ou État, il casque, et peu importe l’intitulé au nom duquel on le rançonne çonne ! Toujours selon la DGCL en tout cas, sur les 8,1 % d’augmentation d’impôts, la part des taux votée par les collectivités doit être au fond ramenée à 3,4 %. L’essentiel L’essentiel de la hausse, soit 4,6 %, proviendrait de la revalorisation des bases locatives que le gouvernement s’est engagé à réformer. Pour partie fixée par le Parlement, cette réactualisation des bases est aussi alimentée par la croissance de la richesse locale. En prévision de la suppression de la taxe professionnelle, certains élus sont soupçonnés d’avoir augmenté les taux de TP pour bénéficier ensuite de la meilleure compensation possible. 13 219 commune communes, s, soit 2 700 de plus plus qu’en 2008, ont ainsi procédé à un accroissement par anticipation du manque à gagner futur. Les plus fortes hausses de

) . D R A H C e d n i s s e D (

taxe d’habitation ont été observées sur la Promenade Promenade des Anglais (Nice +14,8 %), à Grenoble, chère aux comtes d’Albon (+9,2 %), à Lutèce Lutèce (+9 %), et enfin enfin dans l’ancienne capitale du royaume d’Austrasie et berceau de la dynastie carolingienne, Metz (+8 %). Les départements ne ne sont pas en reste. La DGCL relève qu’en 2009, 73 conseils généraux ont procédé à des augmentations, alors qu’ils n’étaient que 43 l’année précédente. Pour obtenir un montant total de 22,18 milliards d’euros d’euros (+11,3 (+11,3 %), les taux ont été réajustés réajustés de 6,3 6,3 %, au lieu de 1,2 % en 2008. Confrontés à la chute des recettes liée au ralentissement de la croissance en 2009, les départements sont pris entre marteau et enclume : les dépenses sociales sociales du RSA (Rente pour S ociaux Allogènes), mais aussi les allocations de personnes âgées dépendantes dépendantes relèvent de leur portefeuille. Il faut noter qu’à Paris, la hausse a été d’autant plus spectaculaire que, pour la première fois, Bertrand Delanoë a appliqué la part départementale sur la taxe du foncier bâti.

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ES premières vérifications décennales des inspecteurs de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont débuté en mai dernier sur le site du Tricastin. A raison de trois ou quatre contrôles par an, il faudra une dizaine d’années pour passer en revue les 34 réacteurs de 900 MW installés dans neuf centrales. Leur moyenne d’âge est de 27 ans. EDF souhaiterait que les contrôles en cours concluent, après examen au cas par cas, que ces réacteurs puissent fonctionner une dizaine d’années supplémentaires. Les 20 et 4 réacteurs de respectivement vement 1 300 MW et 1 400 MW, MW, plus récents, suivront. EDF, sautant allégrement les étapes, verrait des avantages économiques évidents à porter porter de 40 à 60 ans la durée de vie de ses réacteurs. Amortis sur quarante

le SAMEDI 21 NOVEM NOVEMBRE BRE

En clair, pour les propriétaires parisiens, cette nouvelle contribution s’est ajoutée aux solides 8 % nets (puisque l’inflation l’inflation est nulle) de hausse de la taxe d’habitation ! Voici Voici en tout cas de quoi financer financer comme il convient Gay Pride et autres Techno Parades…

L’ÉCOLO ATTITUDE Mais tout ceci n’est rien en regard d’autres menaces sur nos portefeuilles exsangues, car la montée en puissance de la nouvelle taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), issue du Grenelle de l’environnement, va créer un véritable tsunami fiscal sur les impôts locaux. Son montant sur chaque tonne de déchets enfouis a doublé cette année, passant à 15 euros à taux plein, c’est-à-dire sans sans valorisation préalable et son impact va aller croissant jusqu’en 2015. Le lecteur, encore sous le choc de ce qui précède, doit comprendre que la hausse d’enlèvement des ordures ménagères (Teom), qui suivait déjà une pente très

ans, chaque année supplémentaire d’activité est un gain financier important. Rallonger de vingt ans leur durée d’utilisation coûterait en moyenne moyenne 400 millions par réacteur, dix fois moins que la construction d’un EPR. Ce genre de raisonnement ressemble étrangement aux rêves de Perrette dans la fable de La Fontaine. En effet, ces souhaits éminemment séduisants sont brutalement contredits dans les faits : quatre réacteurs réacteurs sont à l’arrêt suite à des incidents incidents ; un fonctionne à 60 % de sa capacité capacité.. Par ailleurs ailleurs — mais il s’agit là d’opérations habituelles de maintenance maintenance — treize sont provisoireprovisoirement à l’arrêt pour rechargement de combustible ; un est à l’arrêt pour pour visite décennale. Ces incidents et arrêts momentanés conduiront EDF à importer massivement de l’électricité en cas d’hiver rigoureux. Soit un impact financier très pénalisant puisque puisque 1 % de disponibilité supplémentaire au-dessus des moins de 80 % actuels actuels représenterait représenterait 200 200 millions d’euros d’excédent brut d’exploitation. Evidemment Evidemment avec des si, tout irait mieux ! Quoi qu’il en soit, EDF affiche un t aux de disponibilité inférieur aux meilleurs

ascendante (3 milliards d’euros en 2001, 5,05 milliards en 2008), 2008), va s’emballer dans les prochaines années à cause de la fameuse TGAP voulue par les Pieds Nickelés Hulot, Borloo et Cohn-Bendit. « Pour 2010, la hausse pourrait être de 2 ou 3 points en plus, en moyenne », indique-t-on à l’Association des communautés de France (ADCF), en désignant la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Et ce n’est qu’un début. En 2015, le tarif sera de de 40 euros, selon l’échéancier de l’absurde et gauchard Grenelle de l’environnement qui s’applique aussi, bien que moins durement, aux déchets déchets incinérés incinérés — 7 euros en 2009, 14 euros en en 2015. L’impact sur les feuilles d’impôts commencera à se faire sentir dès l’an prochain, quand les intercommunalités, qui ont la compétence des déchets, répercuteront le supplément de TGAP que leurs opérateurs viennent de leur facturer. Ce nouveau Titanic budgétaire fait déjà des dégâts dégâts : le Smitred Ouest d’Armor , un syndicat mixte breton, qui se retrouve à payer payer 300 000 euros euros de TGAP supplésupplémentaire, a retardé de deux ans l’automatisation de son centre de tri sélectif, dans le cadre d’une opération opération estimée à 7 millions d’euros. « On ne sait pas quelle par t de cett e tax e peu t nou s reve nir », explique Jean-Yves Menou, le président de cette structure de 107 communes et 180 000 habitants. habitants. Même constat en llede-France où le Syctom est sûr de payer 50 millions d’euros de TGAP supplémensupplémentaire au moins. Les fonds collectés par l’Agence pour la maîtrise de l’énergie au titre de la TGAP, TGAP, de l’ordre de 200 millions en 2009, doivent théoriquement repartir vers les collectivités. Cependant, l’Etat étant failli, ces sommes serontelles jamais jamais reversées reversées ? Résumons-nous, car on peut ici prédire le futur Aperto Li bro (« à livre livre ouver ouvertt ») : les revenus des particuliers vont fondre, ce qui n’empêchera pas les robots cocus de reconduire aux prochaines régionales précisément ceux qui leur font les poches et festoient.

Grégoire DUHAMEL.

queraient-ils pas en partie le taux de disponibilité inférieur inférieur à 80 % des centrales français françaises es ? Il est évident que ces médiocres performances ne servent pas d’arguments lors des négociations engagées pour vendre des centrales. Voici qu’en plus, alors que l’EPR est le socle du développement du groupe avec en ligne de mire la Chine, la GrandeBretagne et les Etats-Unis, les autorités de sûreté française, britannique et finlandaise ont mis en cause cause la sécurité du « contrôle commande. » Autrement Autrement dit, le système d’exploitation du réacteur au quotidien ne serait pas assez indépendant du système de sauvegarde, celui qui doit fonctionner en cas d’incident. Ou bien il s’agit de quelques aménagements de détail, ou bien le système de pilotage doit être revu entièrement. AREVA pour la Finlande, EDF pour Flamanville sont maintenant au pied du mur. En attendant, alors qu’en 2005, le coût initial du projet de réacteur de troisième génération était estimé à 3,3 milliards d’euros, d’euros, il dépasserait aujourd’hui aujourd’hui les 5 milliards, largement largement plus de 50 % en quatre ans. D’une manière ou d’une autre, les entreprises françaises consommatrices d’énergie électrique et les ménages devront sup-







RIVAROL N° 2928

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frontière syrienne, avant de se scinder en deux fronts nord-est et sud-ouest. Cette opération ne vise pas une réoccupation durable du Liban-Sud, mais voudrait « casser

E N’EST certes pas une bonne nouvelle pour Israël. Le Hezbollah va participer au pouvoir au Liban. C’est peut-être la fin d’une crise politique interminable, menaçant la fragile sécurité du pays, mais c’est aussi un retour des pro-syriens qui marque objectivement un recul des pro-occidentaux. En effet, si le Hezbollah revient au premier plan au Liban, plus que jamais le Hamas marque des points chez les Palestiniens. Malgré le coup de bluff de Mahmoud Abbas, les élections palestiniennes restent hypothétiques et la popularité du leader du Fatah est au plus bas dans son peuple bien qu’il bénéficie de l’appui de la « communauté internationale » et d’Israël, qui qui le soutient d’ailleurs comme la corde soutient le pendu

le réarmement du Hezbollah et l’empêcher de déployer, à nouveau, des moyens militaires au sud du fleuve Litani », a expliqué,

selon certaines sources dont le site , le chef d’état-major israélien Gabi Ashkenazi à son homologue français, le général Jean-Louis Georgelin, avec lequel il s’est longuement entretenu le 4 octobre dernier à Paris.

LE COUP DE POKER DE MAHMOUD ABBAS

RYAD A OUVERT LES PORTES DE BEYROUTH À DAMAS La formation du nouveau gouvernement Hariri s’est heurtée jusqu’au dernier moment aux revendications du général Michel Aoun, allié de Damas, qui exigeait moult portefeuilles alors que le Hezbollah était beaucoup plus conciliant. Ce gouvernement dit d’unité nationale a été rendu possible par un rapprochement assez inattendu entre la Syrie de Bachar Al-Assad et l’Arabie séoudite. Le bénéficiaire évident, c’est Damas qui revient légalement dans le jeu libanais par alliés interposés et qui accroît son influence régionale. L’étau s’est desserré. On peut se demander pourquoi Ryad mais également Amman se rapprochent d’un pays considéré, il y a peu, comme le traître à la cause arabe puisque soutenant l’Iran et le terrorisme chiite. Samir Al-Taqi, le directeur du Centre oriental d’études internationales à Damas, a une explication : « La peur. » Peur bien sûr de l’Iran, peur du terrorisme, peur d’Israël et de son gouvernement de faucons, peur des hésitations et incertitudes américaines. Voilà Voilà donc pour expliquer le revirement séoudien et une position brutalement prosyrienne. Cette position fut exprimée à l’issue du sommet syro-séoudien de début octobre par l’une des personnalités très proches du roi Abdallah et qui avait estimé qu’il faudrait « donner carte blanche à Damas au Liban, parce qu’elle seule peut trouver une solution à la crise qui sévit dans ce pays qui fut, de tout temps, partie intégrante de la Syrie de laquelle il fut séparé par l’Accord de Sykes-Picot ».

Le retour de Damas, de plus, fait en ce moment consensus. Il y a la cour, politique et économique, assidue de la France de Sarkozy — en rupture rupture avec celle celle de Chirac — envers le régime de Bachar al-Assad, lequel a été reçu le 13 novembre à l’Elysée où l’Israélien Netanyahou venait d’être accueilli.

(Dessin de CHARD.)

Au même moment, la Russie met son poids également dans la balance, et son ministre des affaires étrangères, Alexandre Soltanov, ne se lassait pas de faire la navette entre Damas et Beyrouth. Le gouvernement d’union est en revanche un revers pour les Etats-Unis qui n’étaient pas pressés de voir naître un nouveau cabinet libanais avant d’avoir réglé certains des problèmes de la région, dont la participation syrienne à l’ évacuation progressive de l’Irak. Le troc bonne volonté irakienne contre retour au Liban n’est désormais plus possible. Le Premier ministre libanais Saad AlHariri va travailler avec une nouvelle équipe. Chef de la majorité parlementaire reconduite lors des législatives législatives du 7 juin dernier, le fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en février 2005 — par des agents syriens, affirmait-on à l’époque, d’où la haine de son ami et obligé Chirac envers Damas —, avait été à nouveau nouveau chargé de former un nouveau gouvernement à la mi-septembre par le président Michel Souleïmane. Il avait jeté l’éponge une première fois début septembre, accusant l’opposition de lui mettre des bâtons dans les roues. L’accord finalisé prévoit que le nouveau cabinet comptera comptera 30 ministres : 15 ministres de la coalition dirigée par Hariri, 10 membres de l’opposition dont un ou deux ministres du Hezbollah, et cinq ministres nommés par le président Souleïmane, un chrétien considéré un peu comme neutre, dont ceux de l’Intérieur et de la Défense.

POLÉMIQUE SUR ANNE FRANK Ce gouvernement libanais est cependant une hantise pour Israël. Et ce n’est pas la dernière initiative du Hezbollah qui va rassurer l’Etat sioniste. Des extraits du “ Jour-

Le 6 novembre à Fort Hood (Texas), un officier psychiatre d’origine palestinienne , Nidal Malij Hasan, tuait 13 soldats censés censés être « ses compagnons d’armes » et en blessait une trentrentaine d’autres. Nonobstant, le major était très gentil selon le témoignage de l’un de ses frères : « Je sais que Nidal est quelqu’un de pa cifique, aimant et soucieux des autres, qu i montre un grand intérêt pour la médecine et l’assistance aux autres », a expliqué Eyad Hasan. Le major Hasan était incapable de mener une telle attaque, mais il l’a quand même fait. Et le plus inquiétant est ceci ceci : plusieurs des camarades camarades s’étaient plaints de sa « propagande antiantiaméricaine » mais s’étaient gardés d’engager une action contre lui, de crainte d’être accusés de discrimination à l’égard d’un musulman. Voilà ce qui attend nos compatriotes, et notamment ceux qui servent dans l’armée où la mode est de plus en plus à la diversité : paralysés par la peur de se faire traiter de « racistes, nazis, extrémistes extrémistes de droite, xénophobes, xénophobes, discri-

nal ” d’Anne Frank ont en effet été censurés

dans un manuel scolaire utilisé par une école privée de Beyrouth, à la suite d’une intervention du Hezbollah Hezbollah qui y voyait une « promotion du sionisme ». La chaîne du Hezbollah, Al-Manar, a d’ailleurs dénoncé le “ Journal ” estimant qu’il mettait l’accent sur la persécution des juifs et présentait la formation d’un Etat juif comme une réparation. « Ce qui est plus dangereux encore c’est le style chargé d’émotion, dramatique et théâtral » du “Journal”, avait estimé la chaîne

dans un reportage diffusé la semaine dernière et très hostile à la victimisation des juifs. Le Hezbollah s’étant demandé pour combien de temps encore le Liban « restera une arène ouverte pour l’invasion sioniste de l’éducation », un membre du conseil de ges-

tion de l’école a indiqué que l’établissement avait décidé d’abandonner le manuel en question. Le parti islamiste chiite s’en était pris le mois dernier à un autre manuel scolaire utilisé dans une école privée réputée de Beyrouth et dans lequel le Hezbollah et le mouvement islamiste palestinien Hamas sont qualifiés d’organisations terroristes. Voilà qui n’est certes plus d’actualité avec un Hezbollah au gouvernement gouvernement !

LA NOUVELLE STRATÉGIE DE TSAHAL La paix civile libanaise, bien fragile, n’écarte nullement les menaces d’une nouvelle guerre. Le Liban fait partie de la stratégie anti-iranienne de Tsahal. Après avoir, semble-t-il, provisoirement abandonné le projet d’un bombardement de sites nucléaires iraniens, l’état-major israélien privilégie des opérations “régionalisées”. Contrairement aux bombardements de l’été 2006, l’option terrestre est maintenant à nouveau privilégiée, sans parler des menées occultes comme des attentats contre des sites gouvernementaux ou le financement de diverses oppositions, celle des Baloutches notamment. Dernièrement, les forces spéciales israéliennes, qui avaient échoué à s’implanter dans le Sud-Liban en août 2006, ont été réorganisées et sont engagées dans des programmes d’entraînement intensifs dans le secteur des fermes de Chebaa. L’axe de pénétration de la première vague d’assaut emprunterait la Bekaa-Est, le long de la

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Les nouvelles inquiétudes de TelAviv en ce qui concerne le Liban s’ajoutent à la préoccupation palestinienne. Mahmoud Abbas tente de se faire conforter en annonçant qu’il pourrait renoncer à briguer un nouveau mandat. Lors d’une série d’hommage à Yitzhak Yitzhak Rabin le 7 novembre, le président israélien Shimon Pérès a vivement incité le Palestinien à revenir sur sa décision. Avec le défunt Premier ministre Yitzhak Rabin (assassiné par un extrémiste juif tenu héros natio nal pour certa ins zélotes), Shimon Pérès et Mahmoud Abbas, qui accompagnait Yasser Arafat, font partie des signataires des Accords d’Oslo (1993). Le président israélien l’a ainsi rappelé à son homologue homologue palestinien palestinien : « Je me tourne vers vous en tant que collègue , lui a lancé Shimon Pérès. Ne renoncez pas ! » Le problème, c’est que de nombreux Palestiniens considèrent Abbas comme trop faible et manipulé, sinon comme un traître, et que depuis 1993, la nation arabe

L’ignorance du parti unique, qui va de l’extrême gauche au parti démocrate-chrétien, est confondante. Comment ne voit-il pas que l’islam ne saurait être considéré comme une simple religion vouée uniquement à la spiritualité et dont les minarets seraient comparables aux clochers de nos églises chrétiennes ? Tout connaisseur connaisseur de l’islam sait que celui-ci ne distingue pas le religieux et le politique, le public et le privé, le profane et le sacré, qu’il s’agit d’une théocratie absolue. C’est un appel à la conquête comme le démontrent au cours des siècles les invasions répétées de l’Europe. Que l’on songe à la bataille de Lépante en 1571 ou à Vienne assiégée en 1683. N’oublions pas la cathédrale SainteSophie à Istanbul t ransformée irrévocableirrévocablement en mosquée après la chute du bastion chrétien en 1453. Les Balkans ne se sont libérés de la tutelle ottomane qu’au début du 20 e siècle. L’islam a sa propre conception du droit, totalement étrangère à la laïcité de notre Constitution. Les femmes voilées comme les minarets sont le symbole du refus des valeurs occidentales. Le comportement des musulmans dans la vie courante trahit leur rejet de nos mœurs. Se référer aux droits de l’homme et aux conventions internationales, c’est vouloir tolérer l’intolérance. l’intolérance. Les opposants à l’initiative contre les









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de Palestine n’a enregistré aucun progrès concernant son autonomie et ses conditions de vie, bien au contraire. Tout Tout en disant « tendre tendre la main » au Fatah, Fatah, le chef du du bureau politique du Hamas, Khaled Méchaal, a donc exhorté de son côté MahN ce trentième anniversaire du retour moud Abbas à cesser de chercher un comtriomphal de l’ayatollah Khomeiny et promis avec Israël. de l’instauration de la République Prônant « la lutte, la résistance et l’unité islamique d’Iran, le Tribunal révolutionnaire nationale », Khaled Méchaal a estimé que de Téhéran juge juge les émeutiers arrêtés lors la recherche d’un compromis avec Israël, à des manifestations violentes ayant suivi, en partir des accords intérimaires d’Oslo en juin dernie r, la réélec tion de Mahmoud 1993, n’avait pas empêché l’expansion des Ahmadinejad. Le 10 octobre, il avait ainsi colonies juives ni fait avancer la cause condamné à la peine capitale Mohammadd’un État palestinien indépendant. Il n’a Reza Ali-Zamani Ali-Zamani (37 ans), Davood FardbaFardbatoutefois proposé aucune initiative noucheh Mir-Ardabili Mir-Ardabili (36 ans), Hamed RouhiRouhivelle après le rejet par le Hamas d’un nejad (24 ans) et Arash Rahmanpour accord de réconciliation proposé par les (20 ans). ans). médiateurs égyptiens. Curieusement, alors qu’il Ni Israël, ni les Etats-Unis ni le Fatah ne est de bon ton de faire feu de veulent croire qu’il faut prendre au mot tout bois contre la RépuMahmoud Abbas, ce vieux routier de la blique islamique, ces cause palestinienne aujourd’hui âgé de 74 condamnations n’ont pas été ans, lorsqu’il affirme que sa décision est l’occasion d’une grande irrévocable. Compte tenu de la persistance campagne médiatique antide la partition de fait entre la bande de Ahmadinejad. Les gouverneGaza et la Cisjordanie et des divergences divergences ments occidentaux, les associations de entre le Hamas et le Fatah, malgré les défense des droits de l’homme et, plus surefforts de médiation égyptiens, Mahmoud prenant, les associations d’exilés iraniens Abbas a en effet décidé de provoquer des sont unanimement restés d’une étonnante élections présidentielles et législatives le discrétion sur cette affaire. 24 janvier. Tout s’explique quand on sait que les Mais cette initiative est jugée illégale par quatre condamnés à mort n’étaient pas des le mouvement islamiste qui souligne l’immanifestants démocrates favorables à Mir possibilité d’organiser un vote simultanéHossein Moussavi. Tout au contraire, ils ment à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusa- appartenaient à une cellule de l’Anjomanlem-Est, et considère donc peu crédible Padeshahi-e Iran (Organisation monarchiste l’échéance l’échéance du 24 janvier janvier — ce qui signifie d’Iran), un mouvement de droite radicale qu’Abbas n’aurait pas à se représenter dans dont le programme nationaliste et… rabiun avenir avenir prévisible prévisible ! quement antimusulman embarrasse bien le Dans la région, cet avenir est d’ailleurs prétendant Reza Pahlavi… très incertain avec le retour de la Syrie et Pour comprendre tout cela, il faut remondu Hezbollah à Beyrouth et le défi du ter aux années 1920 du siècle passé. Un Hamas au Fatah. Israël est plus que jamais mouvement nationaliste, inspiré par entre l’enclume de la Bekaa et le marteau l’exemple d’Atatürk, s’est développé en Iran de Gaza, sans oublier la mythique épée de la plupart de ses membres n’aspirent qu’à un Damoclès de Téhéran, que l’entité sioniste État laïque et moderne, mais il en est présente pourtant comme le plus grave quelques-uns qui, se revendiquant de l’aryapéril la menaçant. nisme, veulent effacer 1300 ans d’histoire en rétablissant l’Empire des Sassanides et en Pierre-Patrice BELESTA. redonnant la première place à la religion zoroastrienne. En 1925, ils seront les plus fermes soutiens lors de la prise du pouvoir par Reza Shah Pahlavi, dont ils apprécieront les réformes. Quand, inquiets de sa possible alliance avec l’Allemagne, les forces britanniques et soviétiques envahiront l’Iran et forceront Reza Shah à abdiquer en faveur de son fils, ces nationalistes, favorables à l’Allemagne et regroupés dans la Ligue aryenne, créeront une organisation de résistance armée, Les Vengeurs, qui mènera de nombreuses actions contre les troupes alliées. Parmi les militants les plus actifs de la Ligue aryenne se trouvait un militaire formé en France, Hossein Manoochehri. Bien qu’il ait été emprisonné par les Alliés pour sa germanophilie, il fit une brillante carrière dans l’armée impériale dont il devint le chef d’état-major en 1965. Malgré sa réussite sociale, Hossein Manoochehri n’abandonna pas ses idées de jeunesse, et même, pour que cela soit bien clair, il choisit d’adopter un nouveau patronyme, sans connotation musulmane et clairement aryen : Bahram Ariana. De même, il soutint publiquement

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Décédé en 1986 à Paris, Bahram Ariana (photo ci-contre) trouva un successeur dans Fathollah Manoochehri. Ce cinéaste, proche des milieux nationalistes et faisant usage du pseudonyme aryen de Frood Fouladvand, dut s’exiler lors de la révolution de 1979. Installé au Caire, il s’y fi t remarquer par son hostilité à l’islam, ce qui l’obligea à quitter l’Égypte en 1992 après que sa tête eut été mise à prix par les islamistes locaux. Il s’établit alors à Londres où il créa l’Organisation monarchiste d’Iran, dans la droite ligne de la pensée de Bahram Ariana. Partisan de la restauration de l’Empire, son mouvement déclarait combattre non seulement la République islamique d’Iran mais aussi l’islam dans son ensemble, et il ne cachait pas son souhait de voir cette religion remplacée par la foi zoroastrienne. Bien que tenue à l’écart par les organisations d’exilés iraniens monarchistes, démocrates ou de gauche, du fait de ses accointances idéologiques, l’Organisation monarchiste d’Iran connut un certain essor et créa rapidement des cellules dans les principales villes iraniennes. En octobre 2007, Frood Fouladvand lui-même trouva la mort en tentant de franchir clandestinement la frontière entre la Turquie et l’Iran. Il espérait, dit-on alors, participer à une insurrection armée contre le régime des mollahs. Ses successeurs, qui ne croient pas plus que lui à une solution démocratique, n’ont pas abandonné le combat. La meilleure preuve en est les quatre condamnés à mort de Téhéran, partie émergée d’un iceberg dont on ignore la profondeur… Quoi qu’il en soit, le silence étourdissant

En France, nous avons nos petits totos (autonomes, ou Chaoten en allemand), peut-être encore dans leur phase de chrysalide, et qui pour le moment s’amusent à casser du mobilier urbain (et du matériel ferroviaire) comme de misérables d’jeuns, à crever les pneus des autos des fâchos et à lancer des excréments sur des professeurs d’université — une activité de loisir qu’ils semblent trouver hilarante. Cependant, en recherchant la confrontation directe (voir les récents événements de Poitier où des dizaines d’ultras s’essayèrent à la guérilla urbaine), ces anarchistes espèrent également la mise en application d’une politique de répression qui permettrait de radicaliser leurs troupes selon la fameuse spirale provocation-répression-solidarité. C’est grâce à un tel phénomène que leurs

des media et des bonnes consciences dans cette affaire montre une fois de plus, si besoin en était, l’hypocrisie des journalistes et des pétitionnaires professionnels qui choisissent sans vergogne les condamnés à mort qu’il est loisible de défendre et ceux qu’il convient de laisser aller à la mort sans manifester la moindre émotion. _____ (1) à voir

Lionel PLACET.

quées par la mort d’un jeune tué par un policier, ce que les journalistes grecs qualifient d’ores d’ores et déjà de « Nouveau Nouveau terrorisme terrorisme » a émergé et pris de l’ampleur. Un groupuscule appelé La Secte des Révolutionnaires a déjà revendiqué un meurtre et une attaque contre un commissariat. Peut-être bientôt deux attaques puisque, le 27 octobre dernier six hommes circulant à moto ont ouvert le feu avec des armes automatiques sur le commissariat d’Aghia Paraskevi au nord d’Athènes, blessant sept policiers dont deux grièvement. La responsabilité de La Secte semble assurée, cette dernière revendiquant d’ailleurs comme objectif « l’exécution des policiers ». Cet attentat a donc eu lieu presque un an après les violences de décembre 2008, mais également presque un mois après les







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E 20 septembre 1979 à Paris, un homme quittant son domicile est abattu par trois individus. Des témoins ont entendu l’un d’eux crier « Vamos hombres » (Allons-y (Allons-y !). L’émotion est intense ; le mort, Pierre Goldman, est si célèbre que Christophe Hondelatte lui a consacré son magazine « Faites entrer l’accusé l’accusé » sur France 2 le 1er novembre dernier.

LES FAITS Tout commence commence au soir du 19 décembre 1969 dans une pharmacie du boulevard Richard-Lenoir où pénètre un individu armé. Les deux pharmaciennes sont terrorisées. Un client, Raymond Trocard, arrive. Il essaie de raisonner le braqueur qui tire sur lui à bout portant, le blessant grièvement. Le gardien de la paix Quinet, en civil, alerté par les coups de feu, intervient. Les deux hommes se battent au sol mais le braqueur se dégage non sans tirer et blesser le policier avant de se perdre dans la foule. Police Secours arrive. Dans la pharmacie, les cadavres des deux femmes, criblées de balles. L’enquête de la Brigade Criminelle (alors dirigée par Marcel Leclerc) sera difficile. Par chance, trois mois plus tard, un informateur dénonce comme responsable des meurtres un certain Pierre, connu sous le pseudo de Gorbi. En fait, Pierre Goldman, juif polonais, né le 22 juin 1944 à Lyon, Lyon, déjà fiché pour s’être illustré en Mai-68 dans les rangs des “Katangais” (étrange mélange de voyous et de politiques) et pour s’être rendu en Amérique latine à plusieurs reprises. Il est interpellé en avril 1970. Chez lui on trouve trouve des armes, mais qui ne correspondent pas au calibre utilisé dans la pharmacie. Goldman nie sa présence sur les lieux

du double crime mais avoue plusieurs cambriolages et agressions dont l’une, déjà, dans une pharmacie. Malheureusement pour lui, Trocard et Quinet, qui l’ont vu de très près, le reconnaissent formellement. Goldman est incarcéré à la Santé.

vice de forme, nouveau procès à Amiens en avril 1976. Il va se dérouler dans une atmosphère très favorable à l’accusé vu l’énorme pression médiatique et politique — Mitterrand Mitterrand décladéclarant le premier premier : « Je ne

PROCÈS SOUS INFLUENCE

futur ministre socialiste Georges Kiejman jettent le doute sur les accusateurs principaux. Si Trocard est mort, le brigadier Quinet, resté ferme, est soupçonné d’antisémitisme. Argument Argument décisif ! Dans la salle, il y a toutes les vedettes de l’Intelliguentzia tels Régis Debray et Simone Signoret. Goldman est triomphalement acquitté.

Son procès aura lieu le 9 décembre 1974 1974 devant les Assises Assises de la Seine. Il déclare : « Je suis i nnocen t parce que je su is inno cent ». Mais les charges sont accablantes bien qu’un Antillais témoigne que Goldman était chez lui (près de la pharmacie) au moment du braquage. Forte mobilisation de ses amis politiques (dont Alain Krivine) et des intellos de l’extrêmegauche, une campagne orchestrée par Libér ation . En prison “Pierrot” a été un détenu modèle qui a passé et réussi plusieurs examens. Mais le jury le condamne à la réclusion à perpétuité. Lorsque le verdict est rendu, la salle explose, Goldman invective les juges, ses partisans chantent L’Intern ation ale. En prison, Goldman achève ses « Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France » (éd. du Seuil) où il raconte qu’à

Lyon, ses parents membres de la résistance l’installaient tout bébé dans une poussette dont le fond contenait des tracts ou des armes. Il se révèle comme un obsédé d’Auschwitz, du ghetto de Varsovie, de l’Holocauste. Pour lui, son procès relève de l’antisémitisme. Son livre (bien écrit) aura un grand succès. Des écrivains plaident pour lui, dont Jean Dutourd. Le premier procès ayant été cassé pour

crois pas qu’il soit l’assassin. » Les avocats dont le

LA PISTE BASQUE Il sera rapidement réinséré dans la société. Il écrit dans Libé rati on mais ses articles déçoivent. Il publie un roman, « L’Or dina ire M ésave ntu re d’ Archi bald Rap pop ort » où il évoque, entre les lignes, l’affaire de la pharmacie. Sa femme, Antillaise, attend un enfant. À propos d’Antillais, celui qui avait été son garant en1974 exprimera plus tard ses doutes. Goldman aurait renoué avec le monde de la nuit, un milieu trouble. Et puis il est assassiné. Énorme réaction passionnelle, d’autant qu’un communiqué émanant du mystérieux groupe groupe « Honneur Honneur et Police Police » (le serpent de mer des années années 1970) revendique son exécution pour venger les victimes de la pharmacie et la police discréditée. Toute la gauche est persuadée que ce sont les fâchistes et les antisémites qui ont fait le coup. Les obsèques de Pierre

Goldman seront solennelles (plusieurs milliers de personnes), en tête le couple symbolique Sartre-Beauvoir. Sartre-Beauvoir. Ses assassins ont disparu. Les enquêtes n’ont rien donné mais une piste semble avoir été négligée. Il est vrai que celle-ci n’est pas favorable à Goldman. Dans ses numéros spécialisés sur les morts mystérieuses, Le Cra pou ill ot est revenu deux fois sur l’élimination de Goldman, en 1986 puis en 1994 (1) . Pour J.-M. Dufourg, ex-inspecteur ex-inspecteur des RG naguère en poste au pays Basque et qui a peut-être bénéficié de certaines informations, Goldman était tenté par l’activisme révolutionnaire, comme Debray et d’autres. Il était en contact avec le Grapo (Groupe révolutionnaire antifranquiste) qui se glorifiait d’avoir liquidé l’amiral Carrero Blanco. Les militants du Grapo, leur coup fait, se refugiaient en France, mais sur leurs traces il y avait un groupe contre-terroriste, les Bataillons basques espagnols (BBE) qui réglaient les comptes. Goldman aurait aidé clandestinement les Grapo. Identifié, logé , il aurait été liquidé par les BBE. Exposé avec une certaine complaisance sur France 2, le dossier Goldman Goldman démontre, à son insu, qu’une opinion prise en mains et conditionnée vaut tous les arguments juridiques.

Jean-Paul ANGELELLI. _____ (1) 1986 1986 : Le meurt re obscu r de Pierre Goudeau. 1994 : L’afGoldman, par J.-Cl. Goudeau. faire Go ldman . Mort d ’un trè s éclectiq ue révolutionnaire, par J.-M. Dufourg.

Opinion

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N GRAND cerveau français s’est éteint le 3 novembre. L’anthropoL’anthropologue Claude Lévi-Strauss est décédé centenaire après une carrière et une aventure humaine immenses. Dans le cadre de l’orchestration par le pouvoir du débat sur l’identité nationale (titre choisi à la place d’identité française) nous aurions aimé savoir ce qu’un scientifique tel que lui aurait bien pu répondre à la question question : « Qu’est-ce Qu’est-ce qu’être qu’être França Français is ? » Une interrogation légitime que les vivants se posent, notamment ces Français de souche, dont on sait que les origines ont

peu changé depuis la période galloromaine. Une population autochtone en mutation par le fait d’une vague migratoire non européenne sans précédent, et qui pose la question fondamentale de l’avenir d’un peuple désormais tiré entre la marche forcée vers une monoculture métissée ou la coexistence plus ou moins pacifique au sein d’une société ultra communautarisée. communautarisée. Qu’aurait répondu Claude Lévi-Strauss lui qui pourtant avait étudié la société sous l’angle de la parenté à l’aide de la méthode structuraliste ? Pour lui, toute société humaine serait fondée sur une unité minimale de parenté, parenté, « l’atome l’atome de parenté parenté », théorie globale plus connue sous le nom de « Théorie Théorie de l’alliance l’alliance » (dans « Structures élémentaires de la parenté », 1948). Cette

vision qui devrait être considérée comme politiquement incorrecte rejoint ce que nous pourrions assimiler à la critique du mondialisme et qu’il illustrait par cette citatio citationn : « L’hu manit é s’in stall e dans la monoculture ; elle s’apprête à produire produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat » (cf. « Tristes tropiques », 1955).

Ensuite pour cet homme, dont la pensée est aujourd’hui mondialement saluée, il y a cette certitude que « sans doute nous berçons-nous du rêve que l’égalité et la fraternité régneront un jour entre les hommes sans que soit compromise leur diversité . » ou bien que « La civil isatio n mondi ale ne saurait être autre chose que la coalition, à l’échelle mondiale, de cultures préservant

terre forgée par les sacrifices d’une communauté de destin de 1500 ans et que l’on appelle appelle aussi la « Patrie charnelle charnelle ». Une structure nationale liée par par des « atomes de parenté nationale ». Être Français ne peut être une simple formalité administrative accordée sans conditions, être Français s’hérite ou se mérite. Là est la générosité française et nationale, la possibilité même d’accéder à la nationalité française par le mérite. Et ce mérite ne peut être bradé. Par respect aussi pour ceux qui ont acquis la nationalité française par l’effort et qui font partie de nos familles, de nos amis ou connaissances. Eux aussi méritent le respect de leurs sacrifices. Témoin de son époque, malgré une diabolisation médiatique inouïe, le Front Natio-








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N croisade après David Miliband, ministre des Affaires étrangères britannique, le Français Sarkozy et le Brésilien “Lula” Da Silva tentent de mobiliser contre le Réchauffement Climatique. Si, tempêtent-il, tempêtent-il, rien n’est fait au sommet écologique écologique de Copenhague Copenhague (du 7 au 18 décembre) pour brider brider les températures en réduisant les émissions de CO 2, il faudra tabler vers 2100 sur 4 degrés supplémentaires. Le désert gagnera alors les rives de la Méditerranée, l’Europe du Sud sera inhabitable et « il y aura des alligators sur les côtes de la Suède ». Rocard n’imagine-t-il pas une poêle dans laquelle, faute de taxe carbone providentielle, nos petits-enfants rissoleront ? Tant d’inepties commencent commencent toutefois à faire naître derrière le dioxyde de carbone et les gaz à effets de serre anthropiques le soupçon d’une colossale « arnaque climatique ». Tandis Tandis que que des dizaines de milliers de scientifiques, parmi les plus respectés, respectés, contestent contestent les mensonges du GIEC et les divagations mondialistes d’Al Gore. D’où l’interrogation le 22 octobre du quotidien quotidien jusqu’ici alarmiste alarmiste : « Le Le Mon de , jusqu’ici réchauffement marque-t-il marque-t-il une pause ? » Aucune montée des océans ne menacerait les atolls du Pacifique et les « 300 millions millions de réfugiés réfugiés climatiques climatiques » de Ban Ki Moon. Point de fonte cataclysmique cataclysmique des glaces polaires, de l’Himalaya ou du Kilimandjaro fomentée par les usines d’Europe et des Etats-Unis. Ni de réchauffement global induit par les activités humaines. Il y a un siècle déjà, la Mer de Glace commençait à refluer. Au temps de Jules César la vigne prospérait en Angleterre. Les vaches des Vikings paissaient au 7 e siècle au Groen/Greenland. Groen/Greenland. Dominique Guillet, le courageux directeur de Kokopelli, conservatoire de graines anciennes pourchassé par le pouvoir économique mondial, s’interroge dans un superbe pamphlet intitulé « Caniculs son site Liberterre — : Bénis » — à lire sur son « Le CO2 étant la base de la vie, que repré-

sentent les 29 milliards de T d’émissions d’émissions anthropiques anthropiques (3 %) sur les 773 milliards de T d’émissions naturelles alors que les plantes en cont iennent 600 milliards de T, la vie océanique 2 milliards, milliards, la surface océanique 800 milliards, les profondeurs océaniques océaniques 35 000 milliards, milliards, le sol sol 2 000 milliard milliardss ? ». Et pourquoi, demande-til, « le GIEC prétend-il que la dernière décennie a été la plus chaude alors que les records de température s’établissent comme suit, dans l’ordre décroissant, 1934/1998/1921/1931/2006/1999/1953/19 90/1938/1939 90/1938/1939 ? ».

Est-ce seulement parce que les falsificateurs du GIEC ont utilisé les modèles météos informatiques pour effectuer leurs projections climatiques ? Or ce sont les

ment Climatique anthropique le statut de croyance religieuse ? Mais le vent tourne pour les cultistes de la secte carbonée. Un des leurs, Mojib Latif, soutenu par New Scientist , claque la porte et conteste la théorie climatique contemporaine appuyée sur des modèles informatiques aléatoires. Appartenant à l’Institut Leibniz des Sciences marines de l’Université de Kiel, il attribue l’essentiel du réchauffement à des cycles océaniques naturels. La nouvelle science science océanique — l’étude de l’ Oscillation Décennale du l’intrusion Pacifique date de 1990 — nie l’intrusion humaine dans les mouvements climatiques actuels. Et Latif et son équipe font scandale en prédisant un refroidissement brutal de la planète.

CROISADE SEMI-RELIGIEUSE SEMI-RELIGIEUSE Le Dr Syun-Ichi Akasofu, directeur-fondateur du Centre International de Recherches Arctiques de l’Université d’Alaska-Fairbanks et ancien directeur de l’Institut Géophysique, soutient lui aussi que les oscillations multidécennales sont responsables de ces changements. Dans une cinglante critique du GIEC, il demande même l’annulation du sommet de Copenhague. Pour ce géophysicien renommé « se pose la question d’un réchauffement climatique qu’on rend res pons able de tous les prob lèmes qui surviennent. De la déforestation. De la disparition des zones humides. De l’extinction massive de certaines espèces (qui peut résulter de l’excès de cueillette, de la perte des habitats, de l’invasion d’espèces exotiques, de problèmes de pollution), etc. Pendant ce temps-là, ceux qui sont vraiment responsables de ces calamités peuvent aisément se cacher “sous le parapluie du réchauffement climatique” ».

Critique acerbe des thèses du GIEC sur le réchauffement de l’Arctique, le Tchèque Petr Chylek, professeur de Physique et de Science Atmosphérique au Laboratoire National de Los Alamos, affirme que « le

réchauffement actuel de l’Arctique, cheval de bataille des alarmistes, résulterait non pas de l’eff et d e ser re a nthr opiq ue mais bien directement des oscillations naturelles et multidécennales de la température de l’Océan Atlantique (AMO) ». Chylek observe qu’au cours du XX e siècle, indif-

férent à la production de CO 2, l’Arctique a connu trois périodes bien différenciées. De 1910 à 1940 et de 1970 à 2008, un réchauffement d’ailleurs plus rapide dans la première phase, et de 1940 à 1970 un net refroidissement. Il tient pour responsable des variations de températures de l’Arctique l’AMO ou circulation thermohaline de l’Atlantique, c’est-à-dire le Gulf Stream. Et non pas la production anthropique de CO 2. Au cours de l’été 2009, le journal scienGeophysical Research tifique Letters acceptait l’article dissident de deux

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rence après chaque phénomène d’un changement climatique important. L’article confirme un refroidissement global et a été salué par le blog Internet Real Cli mate , créé par… Al Gore ! Pour Swanson Swanson et Tsonsis, l’actuel refroidissement — ou interruption de la phase de de réchauffement réchauffement — daterait de 2001 et « suggérerait un bouleversement interne des processus climatiques dynamiques qui demeurent très mal connus… Exacte, cette hypothèse signifierait que l’ère des températures moyennes globales battant records sur records ne reprendrait pas avant 2020 ». Enfin, The Climate Caper , livre de Garth

Partridge, un des scientifiques les plus réputés d’Australie, directeur de l’Institut des Études Antarctiques et Sud-Ouest Océaniques et directeur exécutif du Centre de Recherche coopératif de l’Antarctique, est une charge corrosive contre la secte carbonée. « La qu estio n peut -être l a plus intéressante est de savoir comment la com-

munauté scientifique s’est prise à sa propre pro pagande su r le sérieux et l’évi dence des changements climatiques brutaux à venir… Au cours des siècles, les scientifiques se sont construits un capital uniquement sur leur supposée équité. Au cours des deux dernières décennies ils ont publ iquem ent mis ce capit al au servi ce d’une cause pour le moins contestable. »

La raison d’un tel revirement, pour Partridge qui en fut lui-même victime, repose en partie sur les méthodes utilisées par les institutions pour bâillonner leurs employés. « Faire preuve de scepticisme

envers ce qu’il est prudent de considérer comme réchauffement climatique pourrait être désastreux pour une carrière. » Et Partridge de condamner cette « croisade semi-religieuse dans laquelle les scienti fiqu es d u cl imat ont inscr it l eurs buts et leurs activités avec une arrogance qui ne souffre de discussion ni sur l’interprétation scientifique ni sur la façon dont la science est utilisée ».

René BLANC.

VERS UNE GÉO-INGÉNIERIE GÉO-INGÉNIERIE DU DU CLIMAT CLIMAT ? Le battage médiatique autour du Réchauffement Climatique enfle à mesure qu’on se rapproche du Sommet de Copenhague dont certains espèrent la révolution globale. Parmi tous les projets dont on nous rebat les oreilles, ce qu’on appelle la « géo-ingénierie du climat » est l’une des initiatives les plus dangereuses, coûteuses et démoniaques. Au prétexte qu’on ne parviendrait pas à réduire le taux de CO 2 de l’atmosphère et à éliminer le prétendu effet de serre anthropique, des scientifiques de cour, comme ceux qui pullulent à la Royal Society de Londres, ont imaginé un véritable meccano de la terre. On installerait des panneaux réfléchissant pour chasser vers le soleil une partie de son rayonnement. On enverrait du dioxyde de soufre produisant un gig antesque Pinatubo. On planterait des forêts d’arbres artificiels pour piéger le CO 2. On pomperait ce dernier directement dans l’atmosphère. On créerait des nuages artificiels au-dessus des océans, etc. Comme pour le pactole représenté actuellement par le marché des énergies alternatives, on imagine les milliers de milliards d’euros aspirés par cette ingénierie é lectronique.

Borloo avait disparu ces derniers temps, s’activant à l’autre bout du monde à sauver, seul contre tous, le sommet de Copenhague. Grâce au « Plan JusticeClimat » concocté avec son compère Sarkozy et qui, décliné selon six axes, se caractérise par son incohérence, sa futilité et son coût. — Financement Financement : c’est le retour retour au préprélèvement sur les transactions financières de la taxe Tobin rejetée même par son inventeur. — D’ici à 2020, réduction réduction jusqu’à 40 % des émissions de CO 2 des pays développés.

S’adressant au Jou rna l du Dima nch e (du 1er novembre ) depuis le Bangladesh, Borloo enfile les perles de la mauvaise conscience et de la bêtise de gôche. — « Nou s, pay s ind ust ria lis és qui avo ns beaucoup pollué… La France veut bâtir un axe de Justice sociale et écologique… Aider le s pays p auvres est un gai n glob al pou r l’ hum ani té… Con str uir e un pro jet mondial… On va retrouver la vraie Bla-Bla-B a-Bla la ! ». France universelle… Bla-Bl

Il n’est d’ailleurs pas indifférent que l’interview de Borloo s’accompagne d’un reportage du







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Ce bel album est un récit accompagné de photos et de cartes extraites d’archives militaires. Ce n’est pas seulement l’histoire du Mur de Berlin et de son effondrement mais aussi et d’abord l’histoire du secteur qui, en 1945, lors du partage de la ville entre les vainqueu rs, fut attribué à la France — grâce à l’Angleterre qui accepta d’amputer son propre secteur, les Soviétiques y étant opposés.


Cet îlot français, avec un gouverneur militaire et une garnison composée pour un tiers de volontaires, devait être mêlé à toutes les vicissitudes de la ville, notamment lors du blocus de 1948. Dans un temps record et avec la mobilisation de tra vailleu rs alleman ds des deux sexes fut construit dans ce se cteur l’aérodrome de Tegel qui contribua à l’échec du projet soviétique d’asphyxier Berlin. Pendant un demi-siècle, la mission des forces militaires françaises fut de protéger leur secteur et de suivre attentivement les forces d’en face. Si, comme certaines archives l’ont révélé, les armées du Pacte de Varsovie avaient attaqué brutalement, nul doute que le contingent français d’avant-garde aurait été submergé et anéanti. Catastrophe heureusement évitée. Quand les barrières du Mur sautèrent dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, on put entendre à la télévision le témoignage de hauts responsables militaires français avouant leur inquiétude devant la marée humaine et craignant une réaction des Vopos Vopos et de la NVA (l’armée est-allemande). Le livre propose aussi des fiches intéressantes sur cette NVA, l’histoire de la RDA, la Stasi, Honecker et autres… Cette terrible période s’est est terminée dans l’euphorie. Mais ce témoignage montre combien tout cela fut par moments instable et dangereux. Hommage à tous ceux qui tenaient ce créneau. _____

D.R

J.-P. A.

100 pages format 21x 27, 15 €. Esprit du livre Editions, 22 rue Jacques Rivière, 92330 Sceaux. Chez le même éditeur, dans la même collection, une étude sur “Hiroshima” de Paul Villatoux (100 pages, 15 €).

Sans doute ces témoignages sont-ils émouvants mais deux é vidences s’en dégagent : d’une part, tous ces nouveaux nouveaux chrétiens sont des femmes (en général d’origine origine maghrébine) et, d’autre part, aucune n’a été convertie par un prêtre. Il semble même que peu d’entre elles aient rejoint le catholicisme, plus attirées par le protestantisme évangélique. Le témoignage le plus long et le plus révélateur est celui de Layla, d’origine marocaine, qui raconte ainsi sa découverte de Jésus dont elle a été « complètement foudroyée par la beauté » : « Au « Au fur et à mesure que je lisais (…), je trouvais trouvais un Jésus accessible, qui n’avait rien à voir avec ce Jésus que j’imaginais, j’imaginais, ce Jésus pour les blancs ! Ce Jésus était profondément juif ! Vivait comme comme un juif ! Il était proche de moi qui suis orientale orientale ! ». ! ». Le fait d’avoir trouvé Jésus a débarrassé Layla de ses maladies psychosomatiques. C’est aussi, conclut j’ai pu égaleme nt me elle, grâce a lui que « j’ai réconcilier avec la France que je rejetais… Je lui do is ma l iberté. Je la por te dans m es prières. Il en va de même avec le Maroc ! Si ne crois plus en l’islam, je ne rejette pas pour autant ceux qui croient en l’islam… J’aime les musulmans. » _____

J. L.

150 pages, 18 €. Editions de Paris, 13 rue StHonoré, 78000 Versailles.

www.trouverlapresse.com Un site très utile pour connaître les kiosquiers dépositaires de vos titres favoris (en commençant bien sûr par RIVAROL RIVAROL !) les plus proches de chez vous.

Le front du cachalot ? Parce qu’on voit sur la tête de ce cétacé des marques, des traces, parce que l’on cherche à y déchiffrer quelque chose. Des signes dans une langue perdue peut-être ? C’est le front chaldéen du cachalot. C’est aussi le dernier livre de Pierre Le Vigan. Le journal de Le Vigan appartient à un genre un peu particulier. D’abord, c’est un journal san s dates, sauf exceptions . C’est en fait un bloc-notes, un carnet, un recueil de très brefs articles, de scolies (sentences, fables, poèmes), d’aphorismes, de citations, d’interrogations. « Le re gistr e des carnets n’est pas tout à fait celui d’une chronique. Il y entre plus de liberté » écrit l’auteur dans son Avan t-pro pos . On y

trouve occasion à parler de tout. Mais pour qui a lu Pierre Le Vigan, qui collabore à de nombreuses publications (dont RIVA ROL !) depuis plus de trente ans, on se doute bien qu’il ne s’agit pas d’un bavardage, mais bien plutôt d’une discussion avec le lecteur. Dans cet ouvrage qui évoque bien des choses sans liens évidents a priori , il y a une méthode : l’auteur essaie d’être au plus près de la question du sens. Et d’amener le lecteur au plus près de cette question : l’auteur est sans doute un pédagogue dans l’âme. Simplement, le sens, pour Le Vigan, n’est pas seulement une notion philosophique, où se manifeste à coup sûr chez lui l’influence de Martin Heidegger, d’Hannah Arendt, ou encore de Massimo Cacciari le sens, pour Le Vigan, c’est aussi et surtout le sens des choses de la vie quotidienne : les lieux publics (n’oublions pas que l’auteur est urbaniste et qu’il consacre une bonne part de son précédent livre, Inven taire de la modernité modernité avant liquidation à la question de la

Une semaine fortement contrastée entre gigantisme et minimalisme avec d’une part la superproduction apocalyptique de M. Rola nd Emmeri ch, 2012, et de l’autre l’histoire inspirée de faits réels d’un petit escroc dans ses œuvres, A l’Orig ine de Xavier Giannoli. Plus que trois ans à tirer ! Profitez du temps qu’il reste, bonnes gens, avant que tout ne disparaisse au solstice d’hiver 2012 selon le calendrier des anciens Mayas et tout un ramassis d’illuminés mystiques qui déversent depuis belle lurette leurs insanités millénaristes sur la “Toile”. Du bon grain à moudre pour l’Allemand Roland Emmerich, grand prêtre du divert issement

Parmi ceux-ci, Jackson Curtis (JC (JC !), père divo rcé, écrivai n raté d evenu ch auf feur de lim ousine q ui va entra îner son ex, le nouveau compagnon d’icelle et ses deux bambins dans une folle course à la survie prenant de vitesse les secousses telluriques qui commencent à ravager Los A ngel es de fond en co mble. Ce n’ est que le début des réjouissances ! Qui va s’en tirer, qui va y rester rester ? C’est à cette question simpliste que se résument la prob lémat ique et le s uspe ns du film d ont les prétentions philosophiques et politiques sont grotesques avec ses personnages stéréotypés, ses clichés moralisateurs et son conformisme Politiquement

lisé dans les travaux publics qui semble entamer un long chemin vers le salut par la grâce de l’amour et, dans une moindre mesure, de sa prise de conscience sociale. Sans prétendre aux hauteurs religieuses et métaphysiques du Pickpocket de Robert Bresson, Giannoli nous raconte ici une édifiante histoire de rédemption éventuelle solidement ancrée dans la réalité triste et morne de la crise économique. Au hasard de ses pérégrinations en quête de nouveaux pigeons à plumer dans les provinces du Nord, Philippe Mil ler tom be sur une par cell e d’a uto route en construction abandonnée quelques années auparavant par la faute

ville), la rue, les femmes, Houellebecq, le cinéma, l’amour, Le Pen, les rencontres, l’immigration, les maisons de campagne, les arts et les artistes, bref, ce qui fait la chair de notre quotidien. Et parfois la chair blessée. blessée. Car Le Vigan Vigan défend l’idée qu’il y a une souffrance du monde moderne, une souffrance spécifique de l’homme dans ce monde moderne. La thèse de Le Vigan c’est que l’homme vaut mieux que notre époque, que notre monde nous tire vers le bas, que l’ordre marchand dans lequel tout est à vendre abaisse l’homme mais pas inexorablement. Il reste de l’espoir, et c’est sans doute le travail des arts qui reste le meilleur chemin pour échapper à la toute-








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Dans la famille Sévigné, on prend Charles C’est à la « mieux-aimée » que Rudyard Kipling adressait ses merveilleuses « Histoi res com me ça ». Le Moins Aimé héros du dernier dernier livre de Bruno de Cessole (1) est le baron Charles de Sévigné (1648-1713), second fils du marquis Henri et de son épouse Marie de RabutinChantal, l’épistolière la plus célèbre de la littérature mondiale puisque même les Anglo-Saxons ne lui disputent pas ce titre. Ce talent était-il héréditaire ? Enfant préféré de la marquise, au grand désespoir de Charles, F rançoise-Marguerite rançoise-Marguerite de Sévigné, future Madame de Grignan, maniait aussi fort bien la plume, et le baron lui-même a laissé une correspondance digne d’intérêt, et prouvant qu’il avait reçu une excellente éducation. En l’occurrence, ce ne sont pas ces lettres qu’on trouvera dans Le Moins Aimé , mais la très longue missive qu’après avoir « rêvassé encore un peu », Charles, retiré dans le château natal des Rochers, à Vitré, est censé avoir adressé à sa mère (qui ne la recevra jamais). Tel est le “roman” que présente Bruno de Cessole et c’est bien un roman car aucun biographe ne s’étant penché sur ce cadet, notre auteur a toute latitude pour le ressusciter. Et en faire un personnage des plus sympathiques sympathiques : spontané, chachaleureux, ne se prenant pas plus au sérieux qu’il ne faut, traitant avec une louable modestie ses conquêtes féminines (Ninon

20 novembre à Rosny (43/45 Côte des Chênes, à 19h30). 19h30). Dîner Dîner « au fond fond du jardin du jardin » avec Christian Perez, président du Parti Populiste. Part. 27 €. Rés. 0145-28-40-01. 21 novembre à Paris 10e. Pot des amis de RIVAROL (voir page 5). Grande braderie de livres. 21 novembre à Paris 13e (“Le Grenadier”, gare d’Austerlitz, 15h). Réunion amicale du CNC avec Roger Holeindre qui dédicacera ses livres. 21 novembre à Nice (hôtel Splendid, 50 bd Victor Hugo, 17h30). Organisée par l ’AGRIF, ’AGRIF, conférence de Houchang Nahavandi, Nahavandi, recteur de l’université de Téhéran sous le dernier shah d’Iran, et qui traitera du thème « De l’islam à l’islamisme l’islamisme». Part. 6 €. A 20h30 : dîner facultatif. Part. conférence + repas 34 €. Réservation au 04-93-84-12-57 ou au Splendid : 04-93-16-41-72. 21 novembre à Dijon (hôtel Kyriad Gare, 19h30). Conférence du Pr Jean Bouzon sur « Origine du terrorisme islamique ». Part. 6 €. Avec dîner (facultatif) (facultatif) : 21 €. Rés. Cercle Culturel Burgonde, 06-68-87-78-52. 21 novembre près Lisieux. Repas-débat de la Ligue nationaliste animé par Ysabelle Briard, secrétaire générale générale : « Pour nous, patriotes français non passéistes, la société doit retrouver ses valeurs.» Rens. 0231-79-62-04. (Restaurant « Les Ron23 novembre à Paris 5e (Restaurant chons», 25 quai de la Tournelle, Tournelle, 19h30). 19h30). Dîner de Faits d’honneur : Anne Brassié. Part. & Documents. Invitée d’honneur 40 €. Rés. au 01-46-34-50-99 ou . e 24 novembre à Paris 13 (Le Grenadier, gare d’Austerlitz à 19h30). Dîner-débat sur l’Iran avec l’ancien ministre Houchang Nahavandi. Part. 28 €. Rés.

de Lenclos, laquelle laquelle avait déjà été du dernier bien avec Sévigné père, ou la Champmeslé que lui disputait Racine) et ses aventures militaires, Charles est un homme d’excellente compagnie. Et Cessole, l’un de ses très lointains neveux, lui prête une langue imagée et drue des plus goûteuses. Même si planent sur le tout une mélancolie diffuse, le regret ne pas s’être suffisamment illustré sur les champs de bataille, qu’il fût absent ou

L

A RÉCENTE canonisation de la fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres justifie grandement la réédition de l’hagiographie que que Mgr Francis TroTrochu (1877-1967) lui consacra naguère (1). Le prélat rend ainsi compte de l’itinéraire spirituel peu banal et particulièrement ardu de Jeanne Jugan, née en 1792 au hameau des Petites-Croix près de Cancale. Elle connut peu son père Joseph, marin terre-neuva et ouvrier agricole entre les campagnes de pêche. Celle de 1798 ne le ramena pas dans son village, les armées navales de la République l’ayant enrôlé pour combattre l’Anglais. Prisonnier sur les sinistres pontons, il ne fut pas des derniers rescapés bretons libérés par le traité de Paris achevant les guerres napoléoniennes. Durant la tourmente révolution-

blessé, et surtout de ne pas avoir bénéficié de la tendresse passionnée que la marquise de Sévigné portait à l’« incomparable Maguelonne», à la « divinité de la Provence » — M me de Grignan. Non que que le « pet it Fra ter » fût rejeté, bien au contraire, mais très large avec sa fille, à laquelle elle adressa pas moins de mille lettres en vingt ans, noircissant vingt pages par jour, la mère tenait serrés les cordons de la bourse du garçon qui, ainsi, ne put prétendre aux hautes charges militaires que lui autorisaient sa naissance et des alliances flatteuses, dans la noblesse aussi bien de robe que d’épée (encore que celle-ci se fût un peu trop impliquée dans la Fronde, aux yeux de de Louis le Grand, pour être vraiment utile au jeune officier). Ce qui fait toutefois la richesse du Moins Aimé, c’est, outre le primesaut de Charles, le tableau du Grand Siècle dont il fut l’un des acteurs, même à une place relativement modeste, les portraits de contemporains (Retz, Boileau, La Rochefoucauld, La Bruyère…) dont la fausse lettre est émaillée et le récit des batailles du règne, en Hollande, en Allemagne mais aussi en Crète où, entre la lecture de Tacite et celle de saint Augustin, Charles se bat avec un courage digne d’un meilleur sort… et philosophe philosophe : « J’aurai s aimé que M. de Molière fît une pièce pièce sur les glorieuses misères de la vie de soldat, comme il en fit sur les médecins, les

femm es sa van tes, les bou rgeo is g ent ils hommes ou les avares ! Je vous assure que le public en eût ri tant, à la ville, on pei ne à s’im agi ner que la gue rre est autant tissée de ridicules que d’horreurs. La gl oire, q uant à elle, ne vien t qu’ après la bataille, et ce sont ceux qui y ont eu le moins de part à l’action qui tirent les marrons du feu et se l’accaparent… »

Ayant résigné en 1703 sa charge de lieutenant général en Bretagne, Charles vint s’installer avec son épouse Jeanne de Mauron à Paris où il passa les dix dernières années de sa vie dans une cellule au séminaire de SaintMagloire, qui « avait été le bastion parisien du jansénisme ». Ainsi mourut « en anachorète » le gentilhomme qui avait accoutumé d’« atteler à six chevaux, ou, plu tôt , à s ix p oul ich es » et qui, tel l’âne de Buridan, avait balancé entre deux fiancées pour en épouser une troisième. Le Moins Aimé figurait sur la liste des favoris pour le Grand Prix de l’Académie française, dont la remise a inauguré la saison du grand Barnum littéraire. Les Immortels en ont décidé autrement, dommage. _____

Cl. L.

B. de Cessole : Le Moins Aimé, éd. de la Différence, 280 pages, 17 €.

l’instigatrice efficiente devient la supérieure incontestée et la maîtresse d’un noviciat naissant. Avec une règle spécifique associant, dans un total dénuement (les religieuses se nourrissent des reliefs de leurs protégés… s’il en reste), la mendicité et l’oraison aux soins des vieux indigents. La direction de cette œuvre, si longuement attendue, méditée, organisée avec compétence et dévouement, échappera très vite à sa fondatrice, l’autorité ecclésiastique l’ayant démise de ses fonctions moins de deux ans après son élection, ne lui laissant que son rôle, éminent mais ingrat, de pourvoyeuse, quêteuse à vie dans chacune des “ maisons” qui naîtront : à Rennes, à Dinan, Angers, Tours…, sœur Marie de la Croix n’aura plus aucune prérogative. Néanmoins, une humilité exemplaire verra grandir sa réputation de sainteté. Peu avant sa mort en 1879, le pape Léon XIII sanctionnera sanctionnera le décret approbaapprobatif des constitutions de la Congrégation hospitalière qui comptait alors à travers le









par Claude LORNE LE dixième anniversaire de la chute du mur de Berlin était passé inaperçu. Bien sûr, la chancelière Merkel nous vient de l’Est (où, soit dit en passant, son pasteur de père s’était installé avec sa famille après la chute du Rideau de fer et où la jeune Angela se montra communiste bien formatée). Néanmoins, cela n’explique pas pourquoi le vingtième anniversaire a pris une dimension extravagante, avec déluges de manifestations et discours officiels, feux d’artifice, délocalisation sur la place de la Concorde en présence du Premier ministre Fillon et, à l’exception du Messie Obama qui avait préféré au Mur les mirages extrême-orientaux, déplacement dans la capitale allemande de toutes les célébrités passées tels Gorbatchev ou Walesa et actuelles comme Gordon Brown, Dmitri Medvedev, Medvedev, Hillary Clinton et bien entendu Nicolas Sarkozy.

NICOLAS AU PIED DU MUR The right man in the right place puisqu’il avait complaisamment raconté sur sa page Facebook être parti à Berlin avec Alain Juppé dès le « 9 novembre au matin » avant de participer lui-même, marteau en main, à la démolition du Mur. Seul problème, dans une interview accordée quelques jours plus tôt, Juppé avait bien, lui aussi, relaté l’exploit, mais en le situant « le 10 ou le 11 » novembre 1989, ce qui privait de sa qualité de pionnier celui qui était alors secrétaire général du RPR. D’autant que c’est c’est en fait le 16 novembre 1989 qu’une dépêche AFP de l’époque avait immortalisé la venue de la délégation du parti chiraquien ! D’où risées dans la presse (internationale comprise) et l’opposition sur le prurit du président français de se vouloir toujours au cœur de l’événement et de faire incessamment parler de lui à propos et hors de propos.

comme un appel à abattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des peuples ».

Tous les murs, y compris le mur de la honte édifié par les Israéliens pour balafrer et ruiner la Cisjordanie Cisjordanie ? Chiche ! Malheureusement, alors même qu’il recevait le 11 novembre à l’Elysée le Premier ministre Netanyahou, il s’est bien gardé d’aborder ce sujet qui fâche, même si, assure le Palais, « les entretiens ont permis d’aller

au fond des choses, de façon dense, directe, détaillée, dans un climat de confiance ».

L’ANTISIONISME EST-IL EST -IL UN CRIME ? Pour l’événement, la plupart des télévisions et des radios s’étaient déportées vers la Porte de Brandebourg, toutes les stations de Radio-France faisant ainsi le voyage. C’est donc de Berlin que Nicolas Demorand, qui se définit comme « juif c u l t u r e l » (1 ) , anima le 9 novembre son émission matutinale. Et qui avait-il invité, côté françai françaiss ? Le néo-philosophe BernardHenri Lévy et l’ancien ministre communiste Charles “Chilek” Fiterman, et eux seuls ! Inconscience Inconscience ou provocatio provocationn ? Le même jour, on apprenait que le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) avait saisi le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) pour les propos tenus la veille par l’acteur François Cluzet sur France 2 dans l’émission l’émission 13h15 le

trois ans sans jugement, le jeune FrancoPalestinien, à bout, finit par avouer tout ce que voulaient ses geôliers et par accepter en avril 2008 la proposition du procureur militaire israélien israélien de « plaider coupable coupable » afin d’atténuer sa condamnation condamnation — sept ans d’emprisonnement au lieu des quatorze prévus. Mais peu importe au fond ce dossier, par lequel la France et son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner se sentent visiblement fort peu concernés, alors qu’ils avaient fait preuve d’un bel activisme en faveur de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et même des infirmières bulgares détenues détenues en Libye. Le BNVCA — dont le président-fondateur est un ancien commissaire de police, police, Sammy Ghozlan — se veut vigilant « contre l’antisémitisme », soit. Mais en quoi les propos de François

terres, les Polonais n’étaient que des untermenschen, juste bons à laver leur linge ou à

étriller leurs chevaux.

GRANDE LESSIVE EN PERSPECTIVE POUR LA “TOILE” Tandis que la planète vivait à l’heure de la chute de la tyrannie communiste en Allemagne de l’Est, c’est c’est le 9 novembre que que s’est ouverte à Amsterdam (pour s’achever le lendemain) la grande conférence intitulée « Freedom of Speech versus Hate Speech » (Liberté d’expression contre discours de haine) organisée par l’INACH (International Network Against Cyber Hate), organisme fondé en 2002 dans le dessein de combattre la discrimination sur lnternet. Si l’on sait que cette conférence a été tenue au Musée historique juif et que l’un des orateurs vedettes en était David Matas, avocat et membre éminent du B’nai B’rith canadien, on peut en deviner l’ob jectif : la traque à tous les sites déviants et le nettoyage nettoyage « au Kärcher » de la Toile. Toile. Nul doute que sera visé en priorité le site qui se définit comme un « site labyrinthe. A chacun d’y trouver son propre sens et et son fil d’Ariane ». A

suivre ce fil, on trouve en effet un article intitulé « La règle du jeu a changé en régime OTAN OTAN » dont la « nouvelle religion officielle » est la « religion de la Shoah », « axe

princip al de cu lpabil isation de la population dominée ». Et le site de redouter « que la police politique en vienne, si ce n’est déjà fait, à (Dessin de CHARD.) fabriquer d e faux hérétiques d e la Shoah, de façon à disposer d’une dissidence sous son contrôle, de façon à Cluzet, peut-être désobligeants pour les diviser le milieu des hérétiques et à a nnihil’équipe Netanyahou, étaient-ils ler l’influence des vrais hérétiques ». antisémites antisémites ?

S’il est désormais interdit de critiquer l’Etat et le gouvernement gouvernement d’Israël — comme on le fait couramment pour l’Italie du “bouffon” Berlusconi, l’Iran d’Ahmadi-

Enfoncé, Enfoncé, François Cluzet !

LA BEAUTÉ NOIRE ÜBER ALLES

28704790-Rivarol-2928

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